• il y a 2 mois

Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.
Retrouvez "Ça fait débat" sur : http://www.europe1.fr/emissions/les-grandes-voix-du-weekend

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Transcription
00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Pascal Delatorre Dupin.
00:05Dans ce studio, Philippe Guibert, chroniqueur polyclinique qui est avec nous, bonsoir Philippe.
00:10Je crois que c'est la première fois pour Europe 1 Soir Week-end.
00:13Je suis très heureuse que vous soyez dans ce studio.
00:15Avec plaisir.
00:16Nathan Devers fait partie des habitués, écrivain et philosophe.
00:18Bonsoir Pascal, ce n'est pas la première fois mais c'est un plaisir.
00:20Mais oui ça je sais, plaisir renouvelé à chaque fois.
00:22Et Alexandre Chauveau qui va nous rejoindre, journaliste politique d'Europe 1.
00:25Michel Barnier répond donc en ce moment à sa première interview.
00:31Donc depuis qu'il a constitué son équipe, évidemment il y a beaucoup de questions à lui poser.
00:35Écoutez les mots du Premier Ministre.
00:37Il n'y a aucune ambiguïté s'agissant des grandes lois de liberté pour les hommes et les femmes,
00:43des grands lois de progrès social ou sociétal.
00:46Je parle évidemment de la loi de Simone Weil.
00:49J'ai eu l'honneur d'être son collègue au gouvernement.
00:52Qu'il s'agisse du mariage pour tous ou de la PMA dans les dernières dispositions de 2021,
00:59elles seront intégralement préservées.
01:02Et si je dois ajouter quelque chose, le rôle du Premier Ministre dans ce cas c'est d'être un rempart.
01:08Je serai un rempart pour qu'on préserve l'ensemble de ces droits acquis pour les hommes et les femmes de France
01:13en termes de liberté et de progrès social.
01:15Voilà donc ça c'était une inquiétude.
01:17Gabriel Attal lui-même en avait parlé.
01:19Sachez que Michel Barnier a dit en ce moment qu'il fera des compromis pour le bien commun.
01:26Philippe Guybert ?
01:27Il a raison parce qu'il n'a pas tellement le choix de faire autre chose que des compromis.
01:31Il a reconnu que la constitution du gouvernement avait été difficile.
01:35C'est un gouvernement de coalition entre l'ex-majorité présidentielle et les Républicains
01:43avec en plus quelques autres petits partis ou petits groupes parlementaires.
01:46Et donc ça ne va marcher qu'aux compromis permanents au sein du gouvernement avec le Président de la République.
01:53Il a reconnu qu'on n'était pas en cohabitation.
01:55Et puis aussi surtout des compromis avec l'Assemblée Nationale.
02:00Nous inaugurons, nous revenons dans le régime des partis.
02:04Nous revenons un peu dans la 4ème République à l'intérieur de la 5ème République.
02:09Et donc il va falloir s'habituer à ce que les choses soient un peu plus lentes
02:13que ce soit pour faire un gouvernement ou pour avancer sur un budget ou sur des projets de loi.
02:20Mais on n'a pas le temps Philippe Guybert par exemple sur le budget ? On n'a pas le temps ?
02:23Oui on n'a pas le temps mais il va falloir quand même trouver des compromis au sein avec l'Assemblée Nationale.
02:28Et ça il y a quand même le temps dans la discussion parlementaire
02:31parce que certes le gouvernement est en retard pour présenter un budget
02:35mais enfin la discussion parlementaire elle dure deux mois.
02:38Donc en deux mois on a quand même un petit peu le temps de discuter.
02:41Nathan Dauvers, vous pensez qu'on a le temps de discuter ?
02:43Est-ce que vous partagez effectivement le sentiment de Philippe Guybert ?
02:46Bon évidemment c'est un homme de compromis.
02:47Michel Barnier c'est ce qu'il est en train de dire à la télévision.
02:50Il rassure aussi parce qu'on a parlé d'un gouvernement très à droite
02:54avec des questions sociétales qui revenaient sur le tapis.
02:57On écarte ces questions sociétales.
02:59Michel Barnier se justifie.
03:02Est-ce qu'on a le temps de discuter vu la situation ?
03:06Qu'est-ce que vous en pensez Nathan ?
03:08Le problème c'est à mon avis de discuter avec qui ?
03:10Je ne goûte pas un seul instant de la qualité des compétences de Michel Barnier,
03:15de son désir de servir l'intérêt général,
03:18d'être dans une logique d'ouverture
03:20mais à un moment il ne peut pas décider de l'ouverture tout seul.
03:23La conjoncture dans laquelle nous sommes c'est que
03:26si ce gouvernement a été difficile à constituer,
03:29si son officialisation a à ce point tardé,
03:31c'est notamment parce que Michel Barnier a essayé ici ou là
03:34de recruter des personnalités de gauche
03:36et qu'évidemment personne à gauche ne voulait travailler avec lui.
03:39La discussion parlementaire,
03:41je pense qu'on ne peut pas besoin de s'aventurer beaucoup
03:44dans des paris difficiles en disant que la gauche
03:46de toutes les manières estime pour l'instant
03:48qu'il y a eu un vol de la démocratie,
03:50que ces élections lui ont été volées,
03:52que c'est elle qui devait être dans ce gouvernement
03:54et donc elle ne va pas être dans une logique de discussion parlementaire.
03:57Ce que je peux comprendre du point de vue juste de la stratégie politique.
03:59Il me semble que ce gouvernement
04:01est un gouvernement comme vous le disiez de coalition
04:03mais ce n'est absolument pas un gouvernement d'union nationale
04:06dans la mesure où c'est l'un des gouvernements les plus à droite
04:09sinon de la Vème République en tout cas de ces dernières années.
04:12De ces dernières années on peut le dire en tout cas.
04:14Et que le vrai sujet, je crois,
04:18c'est que la mission première de ce gouvernement
04:20si on le remet dans le contexte des élections législatives
04:23c'est qu'on est en sursis face à la victoire du RN.
04:26Et je ne suis pas sûr, mais quand je dis ça
04:28je n'accuse ni les ministres, ni Michel Barnier.
04:30Je décris une conjoncture,
04:32à savoir que le Président de la République a voulu écarter
04:34la possibilité de nommer une personnalité de gauche.
04:36Je ne suis pas sûr que ça serve cette logique de sursis.
04:39Michel Barnier qui dit également que la France est dans une situation très grave.
04:42Il a tout à fait conscience de l'ampleur de la tâche qui l'attend.
04:45Écoutez, nouvel extrait de ce que dit en ce moment
04:47Michel Barnier à propos des compromis.
04:49On va faire des compromis.
04:51Cette culture du compromis que je connais assez bien
04:53c'est comme ça que j'ai réussi à réaliser l'unité des 27 pays
04:56de l'Union Européenne au moment de la négociation du Brexit.
04:59C'est comme ça qu'on négocie à Bruxelles
05:01ou à Strasbourg, il n'y a pas de majorité au Parlement Européen.
05:03Il faut l'apprendre, cette culture du compromis.
05:05Ce n'est pas la compromission, c'est la culture du compromis
05:08avec des gens qui ne viennent pas du même endroit
05:11qui ne vont pas forcément au même endroit
05:13mais qui pendant un certain temps font ensemble un compromis
05:16pour le progrès du pays, pour servir les gens.
05:18S'il y est arrivé Michel Barnier, il va falloir faire preuve
05:21de beaucoup de diplomatie puis donner des gages à chaque fois, non ?
05:24Oui, mais par exemple, regardez, il a déclaré aussi
05:27qu'il n'excluait pas de demander aux plus riches
05:29de contribuer à l'effort national.
05:31Ce sont ses termes, ça c'est une première forme de compromis
05:35qui n'amènera peut-être pas la gauche à voter pour
05:39des propositions de Michel Barnier
05:41mais qui peut amener certains d'entre eux à s'abstenir
05:43à tout le moins sur certaines mesures.
05:45Donc, je trouve qu'il a raison
05:47sauf que nous, on n'y est pas habitués.
05:49Il a parfaitement raison sur un point
05:51qui est qu'on entre dans un système politique
05:54avec des règles du jeu politique et parlementaire
05:57qui ne sont plus les mêmes que celles que nous avons connues.
06:00Vous avez raison, il dit qu'il ne va pas
06:02alourdir l'impôt sur l'ensemble des Français
06:04mais les personnes les plus fortunées
06:06doivent prendre leur part.
06:08C'est-à-dire qu'il donne le ton, là, Michel Barnier.
06:11Oui, il a 20 milliards à trouver, juste d'un mot.
06:14Il a 20 milliards à trouver, c'est le gouverneur
06:16de la Banque de France sur la loi de Gallo
06:18qui disait qu'il faut faire 15 milliards
06:20d'économies en dépenses
06:22mais que pour vraiment aider et boucler le budget
06:25il faudra aller chercher un peu d'argent
06:27dans les grandes entreprises et dans les grandes fortunes.
06:29Voilà, il dit aussi les multinationales
06:31qui vont être mises à contribution.
06:33Je doute que la gauche vote contre ça,
06:35je doute que le RN vote contre ça.
06:37On attend de verses.
06:39Est-ce qu'au moins on pourrait tomber d'accord là-dessus ?
06:42Est-ce qu'il arrivera à trouver un compromis ?
06:44Oui, mais ça en effet ça confirme
06:46ce que je disais tout à l'heure
06:48à savoir que moi j'ai aucun doute
06:50sur le fait que Michel Barnier
06:52entend servir l'intérêt général
06:54que lui il appartient à une école
06:56qui n'a pas été très représentée ces dernières années
06:58qui est l'école du gaullisme,
07:00du gaullisme social et du gaullisme tout court
07:02et qu'évidemment dans une logique gaulliste
07:04dans la pensée du général de Gaulle
07:06renvoyer dos à dos le capitalisme et le communisme
07:08comme deux modèles de société
07:10qui ne doivent pas correspondre à la France
07:12mais qu'il faut qu'il y ait une justice sociale
07:14et donc une justice fiscale
07:16et que donc à partir de là l'impôt doit être réparti
07:18et que notamment sur les super-profits
07:20sur certaines entreprises, etc.
07:22qu'il faille envisager surtout en temps de crise
07:24par rapport à la dette d'alourdir les impôts
07:26pour les personnes très riches
07:28je trouve ça cohérent que Michel Barnier le propose
07:30et je pense que c'est tout à son honneur.
07:32Ensuite ce qu'il faut quand même voir c'est que
07:34la droite est derrière lui, le macronisme est derrière lui
07:36ce sont deux forces politiques
07:38qui n'ont absolument pas intérêt à soutenir ces deux mesures
07:40et ce que je constate encore une fois
07:42c'est que en dehors de la...
07:44Donc ça veut dire qu'il va avoir beaucoup de mal à y arriver
07:46Mais c'est qu'il va avoir beaucoup de mal à y arriver
07:48pour une raison simple, c'est que comme il l'a dit lui-même
07:50il est sur la surveillance sinon de tous les français
07:52du moins de toutes les formations politiques
07:54Tôt ou tard le RN aura sans doute envie
07:56de faire une motion de censure contre lui
07:58parce que s'il échoue
08:00ils auront envie de le faire
08:02et s'il réussit entre guillemets il risque de leur faire
08:04un peu d'aspirateur, de leur voler des électeurs
08:06parce que quand même sur certains sujets
08:08on est quand même
08:10un gouvernement qui est très très à droite
08:12donc je pense que de toutes les manières
08:14il est sous une surveillance totale et que
08:16j'ai pas l'impression que ce soit un gouvernement très très stable
08:18mais encore une fois, ce n'est pas de sa faute
08:20je vois pas d'autres solutions possibles.
08:22Oui, enfin, un gouvernement
08:24très à droite, il est à droite quoi
08:26c'est un gouvernement de droite
08:28Non mais ça c'est vos sensibilitaires
08:30chacun...
08:32Non mais c'est quand même un gouvernement à droite
08:34c'est un gouvernement qui n'a
08:36jamais été aussi à droite sous la cinquième
08:38Ah si, non, sous la cinquième vous avez eu
08:40un gouvernement bien plus à droite que ça
08:42sans vouloir jouer les anciens combattants
08:44vous avez eu un gouvernement
08:46de Chirac en 86 ou de tout ça
08:48Non, parmi dans les gouvernements
08:50qu'a nommé Emmanuel Macron, c'est indéniablement
08:52le plus à droite et il peut se rapprocher
08:54de certains gouvernements sous Sarkozy
08:56là on est d'accord, mais des gouvernements
08:58plus à droite, je crois qu'il y en a eu sous
09:00la cinquième république
09:02mais est-ce que
09:04Michel Bernier à un moment n'aura pas
09:06intérêt à jouer l'opinion
09:08pour faire pression sur les parlementaires
09:10ceux qui soutiennent
09:12son gouvernement, dont on voit
09:14qu'ils peuvent être parfois
09:16vouloir le titiller
09:18comme Gabriel Attal cet après-midi
09:20et puis pour aussi
09:22inciter l'ERN et
09:24l'ENFP, le Nouveau Front Populaire
09:26à bien réfléchir avant de censurer
09:28parce que pour censurer Michel Bernier
09:30il va falloir que le Rassemblement
09:32National et tout l'ENFP
09:34se mettent d'accord sur un même
09:36texte. Or
09:38il y a pas mal de sujets où ils ne sont pas tout à fait
09:40en accord si j'ai bien suivi l'actualité
09:42Alors, Michel Bernier est en train de parler
09:44en ce moment
09:46du choix de Bruno Retailleau
09:48pour le ministère de l'Intérieur. Que dit-il ?
09:50Il dit que c'est un gage pour les Français
09:52face à l'insécurité
09:54publique. Il justifie
09:56donc la présence de
09:58Bruno Retailleau et Alexandre Chauveau
10:00qui viennent nous rejoindre dans ce
10:02studio. C'est vrai que c'est un choix qui a été
10:04énormément discuté, mais bon
10:06là aussi Michel Bernier reconnaît que
10:08cette insécurité
10:10il faut prendre le dossier à bras le corps.
10:12Oui, mais bien sûr, il a raison. Après tout
10:14c'était Gérald Darmanin qui n'était pas un
10:16gauchiste si j'ai bonne mémoire
10:18au ministère de l'Intérieur auparavant.
10:20Mais c'est vrai que Bruno Retailleau est sans doute
10:22plus à droite encore,
10:24plus conservateur aussi sur les questions de
10:26société. De toute façon
10:28pour ce gouvernement, mais comme pour d'autres
10:30je crois, il y a nécessité
10:32de faire plus qu'envoyer des messages
10:34à l'opinion
10:36pour montrer qu'on lutte contre
10:38l'insécurité. On ne peut pas
10:40annuler les chiffres qui montrent
10:42une augmentation depuis sept ans
10:44des coups et blessures volontaires, du
10:46nombre d'homicides et de
10:48tentatives d'homicides. C'est une réalité
10:50qu'on ne peut pas nier, c'est du réel.
10:52Et donc tout gouvernement se doit de lutter
10:54contre l'insécurité. Bruno Retailleau
10:56saura-t-il le faire ?
10:58Ira-t-il plus loin que Gérald Darmanin ?
11:00C'est ça la vraie question.
11:01Alors Alexandre Chauveau, je vais me tourner vers vous un instant.
11:03Vous avez écouté avec beaucoup d'attention évidemment
11:05les mots du Premier ministre.
11:07Est-ce que vous pouvez nous résumer ?
11:09Et vous allez rester avec nous, parce qu'il va y avoir
11:11des réactions évidemment
11:13sur les réseaux sociaux ce soir.
11:15Vous allez rester avec nous, vous nous les donnerez en direct.
11:17Alexandre Chauveau, qu'a-t-il dit ?
11:19Quelles sont les grandes lignes du discours ?
11:21Enfin de l'interview de Michel Barnier ?
11:23Alors c'était une interview assez longue.
11:25Mine de rien, il a abordé plusieurs sujets,
11:27Michel Barnier au micro de Laurent Delahousse.
11:29Peut-être d'abord le premier sujet, c'est la composition
11:31de son gouvernement.
11:33Il a dit, je savais que la tâche
11:35était difficile.
11:37Et il a parlé, enfin sur la composition
11:39de son gouvernement, il a dit ce que j'ai essayé
11:41de faire, c'est de constituer un socle
11:43qui soit le plus important de la
11:45Ve République, 220-230 députés.
11:47C'est le socle de députés le plus important.
11:49Autrement dit,
11:51ni le Rassemblement National, ni le Nouveau Front
11:53Populaire ne pouvaient gouverner.
11:55Lui sait qu'il n'avait pas la majorité, mais il a essayé
11:57de rassembler le plus largement possible.
11:59Voilà ce qu'il a dit.
12:01L'action du gouvernement restera ouverte.
12:03Un autre sujet qui a commencé à faire polémique
12:05cet après-midi, c'est sur les positions
12:07dites conservatrices de Bruno Retailleau.
12:09On a fait écouter aux auditeurs d'Europe 1
12:11effectivement cet extrait.
12:13Il y a une autre information qui est importante, c'est sur les impôts.
12:15Vous savez que Gérald Darmanin avait fait fuiter
12:17dans la presse le fait que Michel Barnier
12:19ne s'interdisait pas d'augmenter les impôts.
12:21Il a répondu très clairement, il a dit, je ne vais
12:23pas alourdir les impôts, ni sur les gens modestes,
12:25ni sur les classes moyennes, mais
12:27Michel Barnier n'exclut pas de faire participer
12:29les plus fortunés à l'effort national.
12:31Il parle de prélèvements ciblés.
12:33Laurent Delahousse lui a posé la question sur
12:35le retour de l'ISF, il a esquivé.
12:37Mais il a
12:39insisté sur l'importance...
12:41Est-ce qu'il a donné un chiffre ?
12:43Non.
12:45Sur les plus fortunés, il n'a pas donné
12:47de seuil.
12:49Il parle des entreprises très fortunées
12:51et des particuliers très fortunés.
12:53Il a insisté sur l'importance de la maîtrise
12:55de la dépense publique.
12:57Il a dit faisons très attention à la crédibilité
12:59de la France. Faisons attention à la crédibilité
13:01de la France, je crois qu'il a dit, il a reconnu
13:03le lendemain, Alexandre, que la France
13:05était dans une situation très grave.
13:07Effectivement, dès sa première réponse,
13:09c'est ce qu'il a dit, la France est dans une situation
13:11très grave, 3000 milliards de dettes.
13:13Il a conclu son interview
13:15en disant qu'il dirait la vérité aux Français,
13:17même si ce n'était pas facile à entendre.
13:19Il faut s'attendre dans les prochaines semaines
13:21et notamment lors de l'examen du budget
13:23à des coupes budgétaires
13:25accompagnées de
13:27très légères hausses d'impôts
13:29sur des actions très ciblées.
13:31Des actions très ciblées, effectivement.
13:33Et on va attendre la suite
13:35et avoir les contours, effectivement,
13:37de son action, son discours de politique générale
13:39dans quelques jours,
13:41le 1er octobre.
13:43Évidemment,
13:45on attend
13:47des précisions de Michel Barnier.

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