Le Nouvel I-Média - Israël / Gaza : la guerre des victimisations
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur l’occultation médiatique d’une attaque d’une dédicace de livres par des antifas à Paris.
Le dossier du jour sera consacré au conflit israélo-palestinien et la guerre des victimisations médiatiques.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) France Télévisions ou la propagande subventionnée
2) OQTF : Bruno Retailleau sert la vis ?
3) Jean-Pierre Foucault, homme libre !
4) François Bégaudeau ou le complot breton
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Thomas Guénolé, que vous surnommez : l'andouille de Guénolé.
OJIM : www.ojim.fr
Le dossier du jour sera consacré au conflit israélo-palestinien et la guerre des victimisations médiatiques.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) France Télévisions ou la propagande subventionnée
2) OQTF : Bruno Retailleau sert la vis ?
3) Jean-Pierre Foucault, homme libre !
4) François Bégaudeau ou le complot breton
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Thomas Guénolé, que vous surnommez : l'andouille de Guénolé.
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NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:21Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté,
00:24et bienvenue dans le numéro 509 d'E-Média, l'émission de décryptage des médias.
00:28Bonjour Jean-Yves.
00:29Bonjour Lucas.
00:30Aujourd'hui, dans l'image de la semaine,
00:32nous revenons sur l'occultation médiatique
00:35d'une attaque, d'une dédicace de livres par des antifas à Paris.
00:39Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré au conflit israélo-paestinien
00:44et à la guerre des victimisations médiatiques.
00:47Les pastilles de l'info ne seront pas oubliées.
00:49Le portrait piquant du jour sera consacré à Thomas Guénolé.
00:53Oui, moi je l'appelle l'andouille, l'andouille de Guénolé.
00:57En hommage à ses origines bretonnes.
00:58Voilà, et puis c'est gastronomique en quelque sorte.
01:03N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de vous abonner à la chaîne de TV Liberté
01:07et à l'infolettre disponible sur TVL.fr.
01:10C'est parti pour le E-Média numéro 509.
01:14La météo de l'info, c'est le cyclone Trump.
01:18Dans les médias français, c'est Super Kamala.
01:21Dans la réalité, c'est le cyclone Trump.
01:25Une dream team autour de lui.
01:27Avec dans l'équipe le vice-président Vance, Robert Kennedy Jr.
01:32et Elon Musk, le fougueux défenseur de la liberté d'expression.
01:37Des meetings puissamment remplis comme à Butler,
01:40lieu de la première tentative d'assassinat.
01:4380 000 personnes s'y pressaient pour entonner un émouvant Ave Maria.
01:49Loin des médias de grand chemin,
01:52Trump fait une puissante campagne de terrain
01:55ainsi que sur les web-télés et les réseaux sociaux.
01:59Cela sera-t-il suffisant pour gagner ?
02:01Pas sûr.
02:02Les démocrates comptent sur le grand emplacement électoral
02:06et la fraude pour l'emporter.
02:09Une fois de plus et peut-être pour toujours.
02:13Mais rien n'est joué.
02:14Rendez-vous le 5 novembre.
02:16L'image de la semaine, l'arrestation d'Antifa à Paris,
02:24qui avait tenté d'attaquer une dédicace.
02:27Selon l'Observatoire des violences politiques,
02:29c'était samedi 5 octobre,
02:30se déroulait une séance de signatures organisée par les éditions Magnus.
02:34Étaient présents l'écrivain Laurent Auberton
02:37ou encore Marguerite Stern et Dora Mouto, les auteurs de Transmania.
02:4263 antifas armés ont été interpellés à Paris
02:45alors qu'ils voulaient attaquer l'événement.
02:47Et du point de vue du traitement médiatique,
02:49comme le souligne Breizh Info,
02:50le silence honteux du service public
02:52après l'arrestation de 63 militants d'extrême-gauche.
02:55Et quand ce n'est pas le silence, Jean-Yves,
02:57c'est la mauvaise foi ou l'occultation médiatique.
03:00Car comme le fait remarqué toujours Laurent Auberton,
03:03France Info écrit un article complet sur l'arrestation des 64 antifas
03:07sans jamais dire qui ils sont et encore moins quelle était leur cible.
03:11Jean-Yves, si on imagine un peu des militants nationalistes
03:14qui aient voulu s'en prendre à une dédicace d'écrivain de gauche,
03:17qu'est-ce que ça aurait donné ?
03:18La une, l'ouverture de TF1, l'ouverture du journal de France 2,
03:24la une de libération et la condamnation dans le Figaro.
03:30Ce qui, d'un point de vue, est assez normal
03:32parce que la liberté d'expression,
03:35c'est évidemment la liberté de publier des livres,
03:37la liberté de vendre des livres, la liberté de librairie.
03:41Et là, c'est une attaque massive contre cela,
03:45avec des conséquences d'ailleurs, parce qu'à la suite de ça,
03:50une présentation de ce livre qui devait avoir lieu à Versailles
03:52n'a pas eu lieu à Versailles puisque les organisateurs
03:57ont dû renoncer à accueillir ce type de manifestation.
04:01Donc c'est efficace, c'est un mode de censure violent.
04:05Et Laurent Auberton était chez nos confrères de Radio Courtoisie
04:09pour dénoncer cette impunité dont bénéficiait l'extrême gauche.
04:12Encore une fois, ce sont vraiment les femmes les plus menacées de France.
04:15Et de voir un article comme celui de France Info, pour ne pas le citer,
04:18qui fait un article relatant les faits et qui explique que des gens
04:23ont été arrêtés parce qu'ils voulaient s'en prendre à d'autres gens
04:27sans dire qui sont les auteurs et quelle était leur cible,
04:31c'est vraiment hallucinant.
04:33C'est une censure soviétique et on dissimule complètement les faits
04:38pour ne pas faire de tort à ces braves petits antifas
04:42qui sont, encore une fois, vraiment couverts.
04:44L'écrivain de la France Orange Mécanique ajoute
04:4764 interpellations, 46 procédures, 6 gardes à vue prolongées,
04:512 comparutions et un seul maintien en détention
04:55pour des faits passibles de 5 ans de prison.
04:57Jean-Yves, pourquoi l'extrême gauche est couverte par les médias et par la justice ?
05:00D'abord, premier élément positif, c'est qu'il y ait eu cette masse d'interpellations
05:04et que, de fait, la manifestation a été protégée par la police.
05:09C'est quelque chose qui n'aurait probablement pas eu lieu à l'époque de Darmanin.
05:14Donc c'est un point positif.
05:15Ensuite, on voit la réduction auquel procède la justice.
05:21C'est vraiment de la réduction de tête d'Ivaro
05:24puisqu'on parle de 64 interpellations
05:26et on arrive finalement à une détention provisoire pour des faits extrêmement graves.
05:32Alors ça peut s'expliquer pour des raisons de procédure.
05:36C'est difficile pour la police de procéder à des opérations aussi importantes en termes de nombre
05:42parce que la procédure est paralysante.
05:45Mais ça prouve aussi que du côté de la justice,
05:48on est quand même plus complaisant avec l'extrême gauche
05:51qu'on l'aurait été avec l'ultra-droite
05:54si l'ultra-droite se livrait à ce genre d'actions, ce qui n'est pas le cas.
05:59Après avoir constaté l'occultation médiatique de cet événement,
06:03place au Dossier du jour.
06:10Dossier du jour, 7 octobre, la guerre des victimisations.
06:14L'événement médiatique de la semaine était la commémoration
06:16de l'anniversaire des attaques du 7 octobre par le Hamas.
06:20Emmanuel Macron avait notamment été hué au discours du Premier ministre Michel Barnier
06:25face au CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France.
06:29Et le Président avait annoncé plutôt stopper la livraison d'armes à Israël.
06:33La réponse de Netanyahou, honte à eux,
06:35critique de Macron et des dirigeants qui appellent à des embargos d'armes contre Israël.
06:41En tout état de cause, ce qu'on constate quand même,
06:43c'est une radicalisation du conflit
06:46et une dimension un peu jusqu'au boutiste et messianique quasiment,
06:49notamment de la part du chef de l'État hébreu.
06:51Selon BFM TV, Netanyahou dit mener une mission sacrée
06:56ou encore
07:02Alors cette dimension un peu irrationnelle et passionnée du conflit
07:06trouve également son reflet en Occident
07:08avec le traitement médiatique différencié selon le choix des victimes.
07:13À l'occasion du 7 octobre, certains médias préfèrent accentuer
07:17la souffrance des Palestiniens ou des Israéliens
07:21à l'instar de la Une du Monde qui tite
07:24« Gaza écrasée par la guerre et le chaos »
07:27dans les kiosques le 7 octobre,
07:29qui leur a été reproché par certains,
07:31comme ce tweetos qui commente
07:41Cette guerre de l'émotion et de la victimisation
07:44est en effet un enjeu médiatique pour l'opinion publique.
07:46Typiquement, Cyril Hanouna en pleure à cause du conflit israélo-palestinien
07:51sur C8 avant l'intervention de Thomas Guénolé.
07:54Moi c'est surtout ça qui me…
07:56Pourquoi on n'arrive pas à pleurer en France
07:58aussi bien que les bientôt 100 000 morts en Palestine ?
08:02Pourquoi on ne peut pas pleurer les deux ?
08:03On pleure les deux.
08:04Jean-Yves, que pensez-vous du traitement médiatique de ce conflit
08:07et de cette guerre des victimisations ?
08:09Je crois que dans toute guerre, il y a déjà une guerre de propagande.
08:13Donc effectivement une guerre de propagande du côté israélien,
08:16il y a une guerre de propagande du côté palestinien,
08:19du côté Hamas, du côté Hezbollah.
08:22Dans la guerre de propagande, on utilise beaucoup les victimes.
08:26C'est de la tendance contemporaine, c'est la victimisation.
08:31Alors, objectivement, c'est un conflit où malgré tout,
08:37les médias sont relativement, dans leur globalité,
08:42sont relativement pluralistes parce que certains effectivement
08:46penchent plutôt d'un côté et d'autres plutôt de l'autre.
08:50Et qu'il y a finalement un relatif équilibre dans le traitement.
08:55En tout cas, c'est un traitement moins déséquilibré
09:00que celui qu'il y a sur la guerre russo-otano-ukrainienne
09:05où on a eu des médias un peu moins maintenant
09:07qui ont été clairement, exclusivement dans le camp Zelensky.
09:13Là, c'est un peu plus lancé.
09:16D'autant plus que certains médias ou certains commentateurs
09:21plutôt favorables ou ayant des sympathies pour Israël
09:26sont plus réservés, pour ne pas dire davantage,
09:29par rapport au Premier ministre Netanyahou.
09:32Et du point de vue de la guerre de la morale quant à ce conflit,
09:35on a eu également des passes d'armes entre Bernard-Henri Lévy
09:38et l'ancien ministre de Villepin.
09:41Tout à l'heure, sur notre antenne, cet après-midi,
09:43Bernard-Henri Lévy affirmait qu'il se dégageait de vous,
09:46je cite, une haine d'Israël et une haine de ceux dont Israël est le nom,
09:51c'est-à-dire en effet les Juifs.
09:53La calomnie et le mensonge nient le débat démocratique.
09:58C'est donc pour cela que je ne peux pas accepter
10:02de telles paroles de la part de Bernard-Henri Lévy
10:06qui portent atteinte à la dignité.
10:10Jean-Yves, est-ce que les médias penchent plutôt en faveur d'Israël
10:13ou de la Palestine, selon vous, globalement ?
10:16Je pense que c'est relativement équilibré.
10:19Reste qu'il y a quand même, dans le choix du vocabulaire,
10:25une certaine euphémisation.
10:27Je prends un exemple, par exemple,
10:30Le Figaro qui titre « Tension au Proche-Orient »
10:35Légère tension.
10:36Pour légère tension, non, tension au Proche-Orient,
10:39pour qualifier les opérations de guerre d'Israël au Liban.
10:44De même, on ne dit pas qu'Israël envahit le Liban,
10:48on dit qu'il étend ses opérations au Liban Sud.
10:52Israël ne bombarde pas, il réalise des frappes,
10:55mais ça c'était déjà dans le cas des guerres américaines
10:59depuis l'affaire d'Irak.
11:01La frappe, c'est un peu moins...
11:03Violent.
11:03Violent, on peut dire, enfin c'est... Voilà.
11:07Et on ne parle pas d'épuration ethnique,
11:11on dit par exemple, le nord de la bande de Gaza,
11:14de nouveaux contrats à des évacuations, voilà.
11:18Où l'armée israélienne demande aux habitants de quitter cette zone.
11:23Voilà, donc il y a un certain vocabulaire qui est évité,
11:27donc il y a une forme d'euphémisation, oui.
11:31On a aussi certains médias qui célèbrent carrément
11:34les victoires israéliennes contre le Hezbollah,
11:37ou encore on n'utilise pas le terme assassinat
11:39quand les Israéliens tuent des responsables du Hamas ou du Hezbollah,
11:42sans procès bien sûr,
11:43et on se borne à écrire que tel ou tel a été tué.
11:47Oui, alors, si vous voulez, c'est la guerre.
11:50Donc ce qui est un petit peu nouveau dans la guerre contemporaine,
11:55notamment grâce aux moyens technologiques,
11:58c'est qu'on frappe les têtes.
12:01Mais on peut dire que ce sont des actions de guerre.
12:05Alors on peut effectivement utiliser le mot assassinat.
12:09Ce sont des actions de guerre.
12:10Au lieu d'être des actions de guerre contre le soldat de base,
12:13c'est des actions de guerre contre les chefs, quoi, voilà.
12:16Je vais noter que, par contre,
12:19ça n'est pas utilisé dans la guerre russo-ukrainienne.
12:23Oui, c'est ça que je voulais vous faire remarquer.
12:25Imaginez que Poutine ait fait neutraliser Zelensky,
12:34on n'aurait probablement pas utilisé le mot neutralisation.
12:39Et je pense qu'il ne le fait pas,
12:41parce que soit ce n'est pas sa stratégie,
12:43soit il sait que les rebonds seraient considérables.
12:48Donc c'est une différence aussi.
12:49Et ce traitement médiatique plutôt globalement pro-Israël,
12:53c'est justement ce que fait remarquer la députée européenne Rima Hassan
12:57sur le plateau de BFM TV.
13:00De toute façon, je me permets juste une toute petite parenthèse,
13:03et puis je vais répondre à votre question.
13:05Je veux simplement dénoncer le fait que vous avez été félicité par Olivier Rafovic,
13:09qui est un porte-parole de l'armée israélienne,
13:10une armée génocidaire, de votre ligne éditoriale.
13:13Et c'est très, très important pour moi de dénoncer ça
13:16à l'occasion de cette interview,
13:19parce que ça dit beaucoup de la ligne éditoriale qu'est la vôtre sur le sujet.
13:24Et j'espère que vous vous rendez compte...
13:25Attendez, Rima Hassan !
13:26Vous aurez tout au tard des comptes à rendre en tant que médias.
13:29Oui, un commentaire, le porte-parole en français de l'armée israélienne
13:35a félicité BFM TV pour son traitement de l'information
13:40du point de vue des deux côtés.
13:42Je ne parle pas de ce que vous rapportez vous en tant que chaîne,
13:45et je dis que votre chaîne fait du travail excellent
13:48par rapport à la présentation du conflit des deux côtés.
13:51Mais je parle de l'émotion générale.
13:54Donc il a félicité en disant du point de vue des deux côtés.
13:57Alors évidemment, on peut dire si un protagoniste d'une guerre félicite un média,
14:03c'est que le média est plutôt de son côté.
14:05Mais il faut être honnête, la phrase qui a été utilisée ensuite a été tronquée,
14:10puisqu'on a montré la phrase de colonel Raffovitz,
14:15mais en supprimant des deux côtés.
14:17Voilà, donc ce n'est pas tout à fait honnête.
14:20Et vous qualifiez Mme Rima Hassan de députée européenne.
14:24Oui, c'est formel.
14:25Est-ce qu'elle n'est pas plutôt députée palestinienne ? Je ne sais pas.
14:30Après avoir étudié le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien,
14:35place au Pastis de l'Info.
14:39Premier Pastis, France Télévisions ou la propagande subventionnée.
14:43Comme le relève l'OGIM, France Télévisions et particulièrement France 2,
14:46redoublent d'efforts pour faire de la propagande anti-France,
14:49avec vos impôts bien sûr.
14:51En un mois, France TV a annoncé l'émission
14:53« Sommes-nous tous racistes ? » pour culpabiliser les Français.
14:56Une série pour déconstruire les mythes provenant du roman National.
15:00Un documentaire pour promouvoir l'enseignement de l'arabe à l'école.
15:04Et comme vous le relevez Jean-Yves, France Télé,
15:063,5 milliards de dépenses de propagande chaque année.
15:093,5 milliards d'économies à réaliser d'urgence.
15:12Et ces sujets des dépenses inutiles
15:14seront d'ailleurs l'objet du prochain colloque de polémia, il me semble.
15:19C'est bientôt.
15:20Pas les dépenses inutiles.
15:22Les dépenses nuisibles.
15:24Encore pire.
15:24Nuisibles.
15:25Il peut y avoir des dépenses inutiles.
15:28Si M. Macron fait un grand repas aux frais des contribuables,
15:31ça peut être inutile.
15:33Ce n'est pas en soi nuisible.
15:34Tandis que les dépenses de France 2,
15:373,5 milliards de France Télévisions plus exactement,
15:40ce sont des dépenses nuisibles puisque ça sert à formater l'opinion.
15:45Ça a d'ailleurs été annoncé par Mme Ernotte
15:48quand elle a pris ses fonctions à la tête de France Télévisions.
15:51Nous ne voulons pas représenter la France telle qu'elle est,
15:55mais telle que nous voudrions qu'elle soit.
15:57Et donc, il y a une action de propagande.
15:59Une action de propagande, c'est nuisible.
16:01Donc, ça doit être supprimé.
16:03Effectivement, le 16 novembre,
16:05Polémia va consacrer son forum de la dissidence aux dépenses nuisibles.
16:09Mais il y en a beaucoup d'autres.
16:10Il y a les dépenses d'aide à la presse.
16:12Il y a les dépenses de subventions aux associations immigrationnistes LGBT.
16:17Il y a les dépenses dites de transition énergétique.
16:21Il y a les dépenses d'immigration.
16:23Des dépenses nuisibles, il y en a énormément.
16:26Et donc, nous allons aider le gouvernement Barnier
16:29en lui fournissant toute une piste d'économie possible.
16:3316 novembre.
16:34Et comme le souligne le journaliste Éric Revelle,
16:36pour revenir sur les programmes anti-France de France 2,
16:39en déconstruisant le roman national,
16:41on fait disparaître l'histoire de France avec ses zones d'ombre et de lumière.
16:44Un peuple sans racines est un peuple qui disparaît.
16:47Jean-Yves, on peut quand même se demander pourquoi les médias français
16:51détestent leur propre pays, leur propre histoire.
16:54Eh bien, parce que leur contrôle a été pris par l'extrême-gauche,
17:02ou des gens qui ont pris dans leur tête la propagande de l'extrême-gauche.
17:11Et donc, ils sont dans une logique de déconstruction.
17:16C'est du voquisme.
17:17Ça vient d'ailleurs en partie des États-Unis.
17:20Et ça s'est beaucoup répondu en France au cours des dix ou vingt dernières années.
17:25Et deuxième illustration du parti pris du service public,
17:28c'est complément d'enquête.
17:29Cette propagande s'incarne également dans le choix des sujets
17:33avec ce complément d'enquête qui sera sur l'école catholique Stanislas.
17:37Au cœur de la polémique, le collège Stanislas.
17:40Stanislas se distingue par sa composition sociale extrêmement favorisée.
17:45Un culte du travail et recrutement très sélectif.
17:47Il a dû partir à HEC, il a eu la liste sec.
17:50Quels sont les secrets de cet établissement parisien fréquenté par les élites ?
17:54Ce qu'on nous dit à Stan, c'est qu'il n'y a rien en dehors de Stan.
17:57Accusé d'autoritarisme, de sexisme, d'homophobie.
18:00J'entendais des injures contre les homosexuels à longueur de journée.
18:04La journaliste Eugénie Bastier commente
18:06« J'attendais plutôt un complément d'enquête sur Sciences Po,
18:09une école qui a montré bien plus de dérives que Stanislas cette année,
18:12mais bon, qu'attendre du service public ? »
18:14Commentaire, Jean-Yves ?
18:15Si vous voulez, là, le service public, il cible Stanislas.
18:19Alors l'école Stanislas a toujours été une assez bonne école privée,
18:22un bon lycée privé avec des classes préparatoires.
18:25Mais disons qu'il y a 20 ans, ils étaient environ classés 20e.
18:29Bon. Parmi les meilleurs lycées pour le bac
18:33et surtout les meilleurs lycées pour aller dans les classes préparatoires.
18:36Bon. Ils étaient 20e il y a 20 ans.
18:39Aujourd'hui, ils sont premiers.
18:40Ils ont dépassé Louis le Grand, ils ont dépassé Henri IV,
18:43ils ont dépassé les grands lycées. Pourquoi ?
18:45Non pas parce que Stanislas a monté,
18:47mais parce qu'on a délibérément fait couler les autres.
18:51Et donc, après avoir fait couler les autres par des politiques
18:56consistants à sélectionner sur des critères
18:59autres que le critère du mérite intellectuel et de la capacité intellectuelle,
19:03eh bien maintenant, on essaye de faire plonger celui qui surnage
19:07parce qu'il a un peu mieux échappé que les autres aux dérives.
19:12Et donc là, ils font les bases-œuvres, en quelque sorte,
19:15de l'éducation nationale en essayant de démolir ceux qui la concurrencent.
19:20Alors ce qu'on constate quand même, Jean-Yves,
19:22c'est que cette orientation idéologique s'incarne aussi à l'Assemblée nationale.
19:27Les parlementaires NFP et les macronistes ont négocié ensemble des places
19:30pour éviter que le RN accède au Conseil d'administration de Radio France,
19:34France TV et du CNC.
19:36Et comme, en rajoute Ève de Souches,
19:38les macronistes préfèrent donner des accès au Conseil d'administration de Radio France
19:42et de France TV qu'aux députés RN.
19:44Jean-Yves, qui a la mainmise sur les médias français ?
19:48Est-ce que c'est l'extrême-gauche ou l'extrême-centre ?
19:50Alors, les deux, mon colonel.
19:52Les deux, mon colonel, pour deux raisons.
19:55La première, c'est que la direction des grands médias de service public
20:00est plutôt tenue par l'extrême-centre
20:03et que la masse des journalistes est plutôt sous influence de l'extrême-gauche.
20:09Donc, il y a une sorte de partage.
20:13Mais, c'est un partage.
20:16Il y a des différences, notamment dans le domaine économique.
20:20Il y a des différences de vue dans le domaine économique.
20:22Mais, dans le domaine sociétal,
20:25il y a finalement une assez grande convergence, si vous voulez.
20:29Donc, tout ce petit monde peut s'entendre.
20:31Et là, il est tout à fait clair dans cette affaire.
20:33Le RN, allez, on va dire, le RN, c'est le tiers du spectre politique.
20:39Un peu plus que le tiers du spectre politique.
20:42Il serait assez logique qu'il puisse être représenté,
20:45ne serait-ce que par un membre,
20:47dans les conseils d'administration de l'un ou l'autre de ces organismes.
20:52France Télévisions, Radio France, etc.
20:54Non, pas du tout.
20:55Ils sont éliminés.
20:57Et donc, on se partage gentiment entre l'extrême-centre et l'extrême-gauche.
21:01Et là, en l'occurrence, l'extrême-centre fait la courte échelle à l'extrême-gauche
21:09en envoyant des députés Nouveau Front Populaire ou LFIS
21:15siégés dans les conseils d'administration de France Télévisions,
21:18de Radio France et du CNC.
21:22Deuxième pastille, OQTF, Rotaio, Cerlavis.
21:26Le nouveau ministre de l'Intérieur fait beaucoup de communications médiatiques
21:29sur l'exécution des OQTF après la mort de Philippine,
21:32comme l'évoque ici BFMTV.
21:34Le ministre de l'Intérieur, Rotaio, réunit les 21 préfets ce mardi.
21:38Et cette fermeté, du moins affichée,
21:40s'exprime notamment avec cette décision symbolique.
21:43Le fils de Ben Laden, qui vivait en Normandie,
21:45désormais interdit de territoire français.
21:47Or, comme le souligne ce tweetos,
21:49aussi choquant que cela puisse sembler,
21:51le fils de Ben Laden, donc, était très occidentalisé.
21:55Il était peintre.
21:56Cette affaire a tout l'air d'un coup de pub
21:59pour calmer la populace, alors qu'on garde les OQTF délinquants.
22:02Jean-Yves, est-ce que vous êtes d'accord avec ces propos ?
22:04Je pense que cette affaire...
22:06Effectivement, le fils de Ben Laden, en l'occurrence,
22:10c'est un peintre contemporain, si on peut dire.
22:13Donc, il est plutôt progressouillard.
22:16Alors, peut-être que M. Rotaio a trouvé des raisons de l'expulser.
22:22Je pense que ça, ça relève de la police au spectacle.
22:24Et que M. Rotaio, il va être jugé sur les chiffres.
22:29Quels chiffres ?
22:30Les chiffres, le nombre d'expulsions réalisés,
22:34le nombre d'OQTF exécutés,
22:36non pas le nombre d'OQTF prononcés,
22:39et aussi le nombre de titres de séjour délivrés,
22:45notamment au titre de la régularisation,
22:48le nombre de naturalisations prononcées.
22:52On va regarder les chiffres.
22:53Alors, il faut attendre un peu.
22:54Il y a de l'inertie.
22:55Et on ne va pas pouvoir lui imputer tous les chiffres de l'année 2024.
23:02Mais je dois dire qu'à partir du mois d'octobre 2024,
23:07on va pouvoir comparer à octobre 2023, novembre 2024, octobre 2023, etc.
23:15On va pouvoir comparer.
23:16Il faut être jugé sur les chiffres.
23:18Alors, on ne peut pas attendre des miracles.
23:19Ça ne va pas passer de 325 000 titres de séjour délivrés à zéro.
23:25Mais voilà, des chiffres.
23:28Le fer Ben Laden, c'est du spectacle.
23:34Troisième pastille, Jean-Pierre Foucault, homme libre.
23:37Interrogé sur Pascal Praud,
23:39Jean-Pierre Foucault a assumé sa sympathie pour ce personnage
23:43malgré un plateau très hostile.
23:45Voilà, je l'aime beaucoup.
23:48On lui reproche bien sûr parfois d'être de droite ou d'être d'extrême droite,
23:51je n'en sais rien, peu m'importe.
23:52Moi, je prends du plaisir à l'écouter et à le regarder.
23:54Vous n'avez pas de conseils à lui donner ?
23:56Non, non, je n'ai pas de conseils à lui donner.
23:57Surtout qu'il ne change rien.
23:58Vous n'êtes pas d'accord ?
23:59Je ne sais pas s'il est en train de dire qu'il est de droite ou d'extrême droite.
24:01S'il y a un truc à changer, ça sonne comme ça, non ?
24:05J'arrive, ce genre de courage médiatique est rare avec le magistère moral de la gauche.
24:09Est-ce que c'est le signe que le paradigme est en train de changer ?
24:12Qu'il est en train d'évoluer, oui.
24:14Il est en train d'évoluer et il y a un petit climat de libération,
24:21libération en latif de la parole, parce que quand vous regardez la furie,
24:24la succube qui conclut l'intervention de Foucault,
24:28on voit qu'il y a encore de la marge.
24:30Le physique de saisie, comme on dit.
24:32Mais quand même, il y a une certaine évolution et on voit...
24:37Moi, je suis frappé de voir sur LCI ou sur BFMTV, par exemple,
24:42des séquences où, par les sujets qui sont abordés,
24:47notamment en politique intérieure, notamment sur l'immigration,
24:51notamment sur la sécurité, des séquences qui pourraient être sur CNews.
24:55Donc, il y a une espèce de contamination.
24:57Et puis, il y a la loi du marché, quand même.
25:02Quatrième pastille, Begode ou le complot breton.
25:05Begode, cet intellectuel de gauche,
25:07parle du complot catholique breton sur les médias,
25:11la mainmise bretonne catholique sur les médias,
25:13comme si c'était la communauté qui était la plus représentée dans ce domaine.
25:17Écoutez.
25:19Un libéral autoritaire aussi particulièrement catholique bretonnant.
25:21C'est marrant, il y a une espèce de continuité catholique bretonnante
25:25dans la domination des médias en France depuis 40 ans.
25:28J'arrive contre les bretons, le complotisme est autorisé.
25:30Alors, c'est assez fort, parce qu'il se permet des propos
25:34qu'il présente comme disruptifs,
25:36alors qu'évidemment, il ne court pas le moindre risque à dire cela.
25:43Il ne court pas le moindre risque en disant cela.
25:46Et qu'il est quand même...
25:48C'est vrai que nous en sommes tous les deux.
25:49Ah oui, exactement.
25:50Sur les médias, il y a un complot breton.
25:54Vous avez raison.
25:55Donc, Begode a raison.
25:56Oui, tout à fait.
25:57C'est quand même fascinant que ces gens créent comme ça une réalité parallèle.
26:01Mais pourquoi la droite ne trouve pas de contradicteur pour lui répondre ?
26:06Si vous voulez, la technique de ce gars-là, comme de l'andouille de Guénolé,
26:13c'est l'affirmation de la réalité parallèle
26:17avec une force qui ne supporte pas la contestation.
26:21C'est-à-dire, ils sont protégés par un bouclier,
26:27un dôme de fer de mauvaise foi.
26:30Et donc, en face, il y a une espèce de désarmement.
26:35Face à ça.
26:36Les sophistes.
26:38Oui.
26:40Dernière pastille, fraude à la Sécu, le déni médiatique.
26:44Alors qu'on va augmenter les impôts et demander aux Français des efforts,
26:48les journalistes disent que les fraudes à la carte vitale
26:51ne concernent que 3 à 5 % des prestations sociales.
26:55En restant juste sur l'assurance maladie,
26:573 à 5 %, ça n'en présente que 7,5 ou 12,5 milliards d'euros par an.
27:03C'est le magistrat Charles Prats qui en parle.
27:05Jean-Yves, un commentaire ?
27:06Le commentaire, il est fait.
27:08C'est-à-dire que 3 à 5 %, d'abord, c'est une estimation basse,
27:11mais même, c'est considérable.
27:14Dans un pays qui est en déficit majeur,
27:18récupérer 12 milliards d'euros, ce n'est pas mal, non ?
27:23Surtout quand on demande aux Français des efforts.
27:28On arrive déjà au terme de ce numéro 509 d'Immédiat.
27:32Merci pour votre fidélité.
27:34N'oubliez pas d'aimer cette vidéo,
27:36de vous abonner à la chaîne YouTube de TV Liberté
27:38et à l'infolettre disponible sur TVL.fr.
27:41On ne se quitte pas sans le portrait piquant du jour consacré à…
27:45L'andouille de Guénolé.
27:47C'est parti pour…
27:47A déguster sans modération.
27:52Vous vous souvenez peut-être du savant Cosinus.
27:56La bande dessinée créée par Christophe mettant en scène
27:59Pancras, Euseb, Zéphirin, Briochet,
28:03alias le savant Cosinus,
28:06un polytechnicien particulièrement distrait.
28:09Intéressons-nous à Cosinus journaliste,
28:12alias Thomas Guénolé,
28:14tout aussi distrait par rapport au réel,
28:17mais nettement moins drôle.
28:19Thomas Guénolé, que nous appellerons familièrement Zéphirin,
28:22est né en 1962 à Falaise d'un père breton
28:26et d'une mère polonaise ashkenaze.
28:29Enfance à Nice, puis à Paris.
28:31Il étudie au lycée Stanislas où il créera un mouvement lycéen.
28:36Études très honorables,
28:37doctorat de sciences politiques à Sciences Po Paris,
28:40master de l'école de commerce de Lyon.
28:43Zéphirin Guénolé sera professeur de géopolitique à Audencia
28:48et à l'école de management de Lyon.
28:50Il sera un très court moment directeur de l'école de la France insoumise
28:55avant de la quitter en 2019,
28:57après avoir été accusé d'agression sexuelle par Daniel Simonet.
29:02À coup de phrases assassines qui feront le buzz
29:06et lui donnent l'occasion d'alimenter sa machine médiatique,
29:09à coup de pétitions qui lui permettent d'être invité sur les plateaux de télévision,
29:14Zéphirin se fait connaître.
29:15Ce militant polémiste n'est ni un journaliste,
29:19ni véritablement un politologue.
29:22Et son travail ne vise au final qu'à faire de la publicité à sa propre marque,
29:28celle de Zéphirin Guénolé.
29:30À un moment conseillé de Jean-Louis Bourleau et de Ludiv,
29:33il se rallie au verre de Yannick Jadot en 2022.
29:38Comme Cossinus, Zéphirin a un peu de mal avec les réalités.
29:42Le 13 novembre 2015, jour des 130 morts du massacre du Bataclan,
29:47il tweet, je cite,
29:49« Il n'y a pas de cause à effet entre immigration et terrorisme. »
29:55Il fallait oser.
29:56Grand ami des banlieues d'immigration,
29:59Zéphirin fait les dieux doux à sa population.
30:02Par exemple, sur Vares, le 18 novembre 2015, je cite,
30:07« C'est qu'il y a bel et bien un apartheid en France,
30:10et pour le dire plus crûment, tout noir, tout arabe.
30:14C'est parfaitement, pour l'avoir vécu,
30:16que la France pratique l'apartheid.
30:19Sournois et non assumés, certes, mais bien réels. »
30:23Fin de citation.
30:24Car les Français sont racistes.
30:26Je cite, « Les Français sont beaucoup plus racistes que les Allemands,
30:31à cause de leur manque d'éducation antiraciste.
30:36» C'était sur RMC en septembre 2015.
30:39La solution est toute trouvée.
30:40Toujours dans le Nouvel Obs, je cite,
30:43« Les grands médias devraient assumer de boycotter DOFIS,
30:48toute hauteur de propos incontestablement racistes.
30:52Il est visiblement urgent, urgent de mettre à la télévision
30:56davantage de présentateurs qui ne soient pas des hommes blancs. »
31:01Des hommes blancs, sauf Zéphirin.
31:04Peut-on imaginer ?
31:05Zéphirin a plein d'idées amusantes.
31:07Ainsi sur Slate, le 7 juillet 2015,
31:11nous pouvons aussi remplacer les jours fériés chrétiens
31:14par des jours fériés républicains.
31:16Nous remplacerions par exemple la sanction le 15 août
31:20par l'abolition des privilèges le 4 août.
31:23Nous remplacerions le lundi de Pâques
31:25par l'obtention du droit de vote des femmes le 21 avril.
31:30Fin de citation.
31:31Allez, allez, un dernier pour la route.
31:33C'est sur France Info le 22 septembre 2024, je cite,
31:38« Je pense qu'il faut interdire le Rassemblement national.
31:42C'est prévu par l'article L212.1 du Code de sécurité intérieure.
31:49Motif d'interdiction, provocation à la discrimination et à la haine,
31:54en l'occurrence envers la population d'origine maghrébine. »
31:59Fin de citation.
32:00Cosinus est dépassé.
32:01Gloire à Euseb, Thomas, Zéphirin, Guénolé.
32:08Sous-titrage Société Radio-Canada