• la semaine dernière
Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Vincent Carré, directeur des mobilités chez Crédit Agricole Consumer Personal Finance & Mobility ; Guillaume Le Foch, dirigeant de 4PADEL Epinay, anciennement Foot in Five à Epinay-sur-Seine ; Frédéric Cuillerier, maire de Saint-Ay et coprésident de la commission transports-mobilités de l’AMF ; Aurélien de Meaux, président de l’Alliance des Mobilités, membre de Mobilians et président d’Electra.


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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2024-11-14##

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Auto
Transcription
00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07Et on est ravis de vous accueillir avec Philippe David.
00:09Comme chaque jeudi, on parle automobile, vroum vroum.
00:11Vroum vroum vroum.
00:13J'ai fait un jiggle avec la voix.
00:14Alors là, par contre, c'est un moteur thermique.
00:16Nous, ça fait pssss.
00:18Mais c'est ce qu'on fait maintenant. On roule en électrique et pour avoir du bruit, on fait vroum vroum.
00:22Et si moi, je fais un hybride.
00:25Au sommaire de cette émission, Crédit Agricole, Personal Finance et Mobility,
00:29filiale du groupe Crédit Agricole, spécialiste des solutions de mobilité
00:33pour accompagner la transition vers une mobilité plus respectueuse de l'environnement.
00:36On va en parler avec Vincent Carré dans quelques instants.
00:38Mobility Service Director sera avec nous.
00:41Intégrer les mobilités douces dans les communes requiert une approche globale
00:45centrée sur l'adaptation de l'espace public et la sensibilisation des citoyens.
00:48Frédéric Huillier, maire de Sainthez, est à côté d'Orléans
00:52et co-président de la Commission Transport Mobilité de l'Association des maires de France
00:56sera en notre compagnie à une semaine du Salon des maires.
00:59Une politique protectionniste des Etats-Unis aurait des conséquences significatives
01:03pour l'industrie automobile européenne en instaurant des droits de douane élevés
01:07ou des restrictions à l'importation.
01:09On va en parler avec Aurélien Demaud, président de l'Alliance des mobilités,
01:12membre de Mobiliance et président d'Electra.
01:14On vous souhaite la bienvenue. C'est les vraies voies qui font rouler la France.
01:17Les vraies voies Sud Radio.
01:19Et juste avant, un coup de gueule de Pierre qui nous appelle du Finistère.
01:22Bonsoir Pierre.
01:23Bonsoir Pierre.
01:24Et vous voulez évoquer cette relation parfois difficile déjà entre les cyclistes et les automobiles
01:30et aussi difficile entre les cyclistes et les piétons.
01:34Oui, bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
01:37Oui, mon coup de gueule est vraiment tout simple.
01:40J'habite une petite commune Finistère Sud, très touristique
01:44et notamment, que ce soit dans le tourisme ou autrement,
01:49on se retrouve, nous piétons, marchant avec notre petit chien à côté,
01:55mais complètement agressés par des cyclistes.
01:59Soit insultés, soit...
02:01Il y a quatre jours j'ai failli me faire écraser mon chien par un cycliste
02:04qui venait de derrière, en électrique, à 40 km heure
02:09alors que la départementale est limitée à 30 km heure.
02:14Bon, bref...
02:15C'est un vrai souci.
02:16C'est résoré, comme on dit chez nous.
02:19En fait, c'est un vrai souci.
02:22Pardon, je vous coupe Pierre, parce qu'il y a quand même une hiérarchie dans ce code de la route.
02:27C'est-à-dire que les piétons sont quand même par-dessous tout prioritaires devant tout le monde.
02:32Exactement, justement.
02:34Alors, est-ce qu'on peut sensibiliser au tel fait de baseball ? Je ne sais pas.
02:38Mais en tout cas, là, ça commence à suffire.
02:41Parce que là, tout le monde, mais même les piétons, les gens âgés ou autres,
02:45quand ça arrive de derrière, c'est impressionnant.
02:49Est-ce qu'il ne faudrait pas...
02:51Je pose la question à vous, Pierre, et à Philippe-David.
02:54Est-ce qu'il ne faudrait pas, à un moment donné, arrêter de dire que des vélos électriques
02:57qui roulent à 40 km heure ne sont plus des vélos, peut-être ?
03:00Et qu'il faudrait les immatriculer, à mon avis.
03:02Oui, ou rentrer dans la catégorie des deux roues motorisées.
03:06C'est ça, motorisées.
03:07Je suis entièrement d'accord, d'autant que 40 km heure, c'est encore...
03:11Mais moi, ce que je constate, c'est surtout quand il y a la saison touristique,
03:15on va dire où les vacances, c'est que même les gens de ville qui viennent chez nous,
03:19ça se passe encore beaucoup plus mal, parce qu'on dirait que c'est une affaire de famille
03:27de griller toutes les priorités, etc.
03:30Mais même pour les autres vélos, c'est dangereux, en fait.
03:32Bien sûr, mais c'est dangereux pour tout le monde.
03:34Pierre, vous êtes dans le Finistère.
03:35Alors, le Finistère, il y a une zone vraiment très urbaine,
03:37c'est Brest et l'agglomération de Brest.
03:39C'est des zones beaucoup plus rurales.
03:40Vous êtes où, vous, exactement ?
03:42Moi, je suis complètement dans le sud, on va dire, situé dans la Vallée des Fous.
03:46Ah non, encore beaucoup plus au sud.
03:48C'est-à-dire, c'est au sud de Quimper, ce qu'on appelle la Vallée des Fous,
03:52vu qu'il y a le Vendée Globe.
03:54D'accord.
03:55Très bien.
03:56Le Vallée des Fous.
03:57Voilà.
03:58Le Vendée Globe, d'accord.
03:59D'abord, qui a ouvert ce dimanche, là.
04:02Mais oui.
04:03Il n'y a pas de la forêt, si vous voulez tout savoir.
04:05Exactement.
04:06En fait, c'est ça, finalement, les piétons, c'est sans aide, sans assistance.
04:11C'est pareil, c'est le Vendée Globe.
04:14Avec les trottinettes, encore, ça va, vu qu'ils sont à hauteur, pour mon chien, ça va, c'est bien.
04:19Quand ils ne vous tapent pas, parce que moi, j'ai eu ça, j'ai eu un coup de sac à dos,
04:23parce que je passais sur une...
04:25Malheureusement, mon Dieu, j'ai marché sur une voie cycliste en plein Paris
04:31et je me suis fait engueuler, j'ai juste dit que j'étais prioritaire
04:33et on m'a traité de... Je ne vais pas vous dire le nom.
04:36J'ai eu la même chose, mais il y a marqué le piéton et le vélo,
04:41sauf que je crois qu'ils ne lisent pas bien.
04:44Voilà, c'est ça. En tout cas, merci beaucoup, Pierre, de nous avoir alertés
04:47sur un sujet qui concerne beaucoup de gens.
04:50Merci beaucoup.
04:52Et tout de suite, avec notre invité,
04:55dans un instant peut-être, on va faire une petite...
04:59Il est là, Vincent Carré.
05:00Vincent Carré, vous restez avec nous.
05:01On fait une petite pause.
05:02Vous pouvez parler, c'est ouvert.
05:03Je reste avec vous, j'ai vu que vous étiez ouvert.
05:05C'est ça.
05:06Quel plaisir de vous retrouver.
05:07On revient dans un petit thé, dans nous aussi,
05:09parce qu'on a plein de choses à vous dire.
05:10Allez, à tout de suite.
05:23Et on revient sur les vraies voies qui font rouler la France
05:25avec une entreprise que vous connaissez bien,
05:27puisqu'elle s'appelle le Crédit Agricole Personal Finance & Mobility,
05:30qui accompagne la transition vers une mobilité plus respectueuse
05:33de l'environnement, mais pas que.
05:35On va en parler avec Vincent Carré, qui est directeur des mobilités.
05:38Merci d'avoir accepté notre invitation.
05:41Et on va évoquer ce groupe, justement,
05:44les valeurs de ce groupe,
05:46puisque tout le monde connaît le Crédit Agricole.
05:48On a tous une agence à côté de chez nous.
05:51C'est avant tout des valeurs de proximité,
05:54d'ultra même, j'ai envie de dire,
05:56proximité avec vos clients.
05:58Oui, de proximité et de proximité avec les territoires,
06:01puisque le Crédit Agricole s'est créé il y a plus d'un siècle
06:04pour financer les agriculteurs.
06:07Et c'est comme ça que se sont créées 39 caisses régionales
06:10qui travaillent toutes, chacune sur un ou deux départements.
06:13Donc une caisse régionale du Crédit Agricole,
06:15elle est focalisée sur son territoire.
06:16Et elle travaille sur son territoire,
06:18mais avec des moyens d'une grande banque,
06:20première banque française, première banque européenne
06:23et neuvième banque mondiale.
06:24Et donc ça veut dire qu'elle connaît bien les enjeux,
06:26parce que la France est très diverse et variée
06:29et chaque territoire est quand même parfois très différent.
06:32Oui, tous les territoires sont différents
06:34et on le voit bien d'ailleurs,
06:35quand on fait de la mobilité dans les territoires,
06:36on voit bien que c'est très différent
06:37et qu'il faut s'adapter un peu partout.
06:39On parlait du Finistère à Brest et dans la Vallée des Fous,
06:41c'est pas la même chose ?
06:42Je peux vous dire, parce qu'on regarde beaucoup cette région,
06:44que Brest c'est pas la même chose que Faïence à côté de Nice,
06:47c'est pas la même chose que l'Est de la France,
06:49c'est pas la même chose que les banlieues des grandes villes,
06:51on est dans des univers de mobilité très différents.
06:53Mais il y a quand même un point commun,
06:55c'est que nos caisses régionales,
06:57elles constatent quand même,
06:58dès qu'on rentre dans la ruralité, dans les territoires,
07:00un certain nombre d'inégalités qui se creusent.
07:03Il y a deux inégalités majeures qui sont aujourd'hui en France,
07:06dont on ne parle pas assez,
07:07même si les gens dans la vraie vie les vivent.
07:10Le premier, c'est que de manière étrange,
07:13c'est dans les campagnes ou dans les territoires
07:16qu'il y a le plus besoin de voitures
07:17et puis c'est là qu'il y en a le moins.
07:18Alors la mobilité, c'est l'enjeu majeur aujourd'hui
07:21des territoires qui sont très divers et variés,
07:23comme vous venez de le dire.
07:24Et avec toujours cette constante,
07:25il n'y a pas assez de voitures dans les territoires
07:27et il y en a probablement trop en ville.
07:28Il y a plus de voitures par foyer en ville, une voiture et demie,
07:31et il n'y a qu'une seule voiture par foyer dans les territoires.
07:33Parfois, il en faudrait deux ou trois.
07:34Et donc ça, c'est une première inégalité qui est terrible.
07:37Et la deuxième qui est nouvelle, qui se creuse,
07:39c'est que la transition vers le véhicule électrique,
07:41contre la pollution, contre le réchauffement,
07:43c'est un phénomène urbain.
07:45Ce n'est pas dans les territoires que ça se passe.
07:46Est-ce que cette inégalité,
07:47elle est due à un problème de pouvoir d'achat des territoires
07:50par rapport à ce qu'on appelle les grandes métropoles ?
07:52Oui, très probablement.
07:54Les voitures sont de plus en plus chères.
07:56On le sait, on le vit au quotidien.
07:58Même quand on les finance, même quand on les loue,
08:00elles restent très chères.
08:01Et c'est certainement un rapport à l'argent
08:03s'il y a plus de voitures dans les villes
08:04et plus de voitures électriques que dans les campagnes.
08:06Alors vous, vous n'êtes pas resté qu'à ce constat.
08:08Vous avez mis en place des choses importantes
08:11puisque vous êtes un acteur majeur
08:12justement de cette décarbonation du parc automobile aujourd'hui
08:16avec un programme aujourd'hui qui s'appelle Agile Autopartage.
08:19Il y a un an, ce programme a été mis en place.
08:21Est-ce que, d'abord, on va expliquer ce que c'est
08:23et ensuite ce retour, justement, après un an,
08:25qu'est-ce qui s'est passé ?
08:27Alors il y a effectivement un tout petit peu plus d'un an,
08:29on a mis une opération d'autopartage électrique
08:31à Fayence, à 75 km de Nice,
08:33sur les contreforts de l'Estérel,
08:34qui est une région magnifique.
08:36Et dans cette communauté de communes de 30 000 habitants,
08:39on a mis une quinzaine de véhicules.
08:41Des véhicules particuliers, des véhicules utilitaires,
08:43des véhicules, des minibus,
08:45dont un qui est équipé pour les personnes à mobilité réduite,
08:47on va y revenir, c'est un point très important.
08:49Et on a lancé cette opération
08:51pour tester un petit peu
08:53de la mobilité dans les territoires ruraux.
08:55Il n'y a pas assez de voitures, donc on en a rajouté,
08:57mais on a rajouté que des voitures électriques,
08:59parce qu'il n'y a pas de raison de traiter moins bien un territoire rural
09:01en termes de pollution, de qualité de l'air et de réchauffement
09:03qu'un territoire urbain.
09:05Et là, on vient de fêter, il y a un mois, les un an,
09:07de cette opération, qui est, tout en restant
09:09extrêmement modeste et local,
09:11une opération qui fonctionne très bien.
09:13On a maintenant plus de 750 clients à Fayence,
09:15sur une communauté de 29 000 habitants.
09:17Alors vous allez me dire, 750 clients, ça ne fait pas beaucoup.
09:19Si on reporte ça à l'échelle de Paris,
09:21c'est comme si on avait plus de 100 000 clients.
09:23Ah oui, c'est énorme.
09:25Donc c'est vraiment énorme.
09:27Tous les jours, tous les mois, on gagne entre 50 et 100 clients supplémentaires
09:29en ce moment, des gens qui utilisent
09:31ces véhicules, et ils les utilisent
09:33vraiment pour plein d'usages différents.
09:35Les entreprises utilisent des utilitaires,
09:37en complément de ce qu'ils ont, voire en remplacement,
09:39parce qu'on voit les premiers clients, aujourd'hui,
09:41abandonner des vieux diesels pour utiliser nos voitures électriques,
09:43nos utilitaires électriques.
09:45On voit énormément d'associations,
09:47de clubs sportifs, de mairies,
09:49de collectivités qui utilisent nos traveleurs,
09:51donc nos minibus électriques,
09:53neuf places, et ça c'est vraiment un produit
09:55qui manquait dans ces régions.
09:57Et puis dans ces minibus, on en a un qui est équipé
09:59de personnes à mobilité réduite.
10:01Et ça, c'est peut-être la chose dont on est le plus fier,
10:03c'est que grâce à nous, il y a des gens, aujourd'hui,
10:05qui peuvent se déplacer.
10:07Parce qu'on n'en parle jamais, mais à Fayence,
10:09le véhicule PMR,
10:11personnel à mobilité réduite,
10:13le plus proche à louer,
10:15il est à 200 km de Fayence.
10:17Et ce n'est pas que à Fayence que c'est comme ça.
10:19C'est quasiment partout en France.
10:21Et donc si nous, Crédit Agricole,
10:23qui sommes implantés aussi fort dans les territoires,
10:25il faut que vous imaginez que dans des pays comme Fayence,
10:27plus d'un habitant sur deux est client du Crédit Agricole.
10:29Qui est souvent l'une des dernières banques
10:31à rester dans les territoires et à investir
10:33et à consolider ses positions.
10:35Et donc évidemment, nous on est au courant de ces problématiques.
10:37Et donc on propose des solutions.
10:39On se sent parfois un peu seuls,
10:41pour ne pas vous mentir, dans cette logique.
10:43On est en train de préparer trois opérations supplémentaires,
10:45dont je ne peux pas parler aujourd'hui,
10:47parce qu'il y a des procédures de marché public,
10:49mais on se sent parfois un peu seuls.
10:51Oui, mais en tout cas,
10:53c'est quelque chose qui fonctionne.
10:55Alors vous vous l'avez dit,
10:57et les entreprises,
10:59et aussi M. et Mme Tout-le-Monde,
11:01et dans ces entreprises,
11:03vous donnez la possibilité aussi,
11:05vous avez la possibilité de prendre des voitures,
11:07bien sûr, puisque ça décarbone la flotte,
11:09mais aussi de pouvoir donner la possibilité
11:11aux salariés, aux collaborateurs,
11:13de prendre une voiture pour le week-end.
11:15Oui, absolument.
11:17Avec les mêmes équipes,
11:19on a une équipe de passionnés au sein d'Agile Autopartage,
11:21on propose cet autopartage rural,
11:23et bientôt d'autres,
11:25mais on propose aussi de l'autopartage électrique en entreprise,
11:27et donc on donne la capacité à une entreprise
11:29de partager ses voitures pour l'activité professionnelle,
11:31mais aussi en dehors des heures de travail,
11:33pour les collaborateurs.
11:35Et comme on est dans des entreprises
11:37où souvent les gens n'ont pas de véhicules,
11:39on donne accès à une voiture pour de l'usage privé,
11:41pour des tarifs qui sont très intéressants.
11:43Vous avez déployé un partenariat avec Stellantis,
11:45avant tout avec des marques françaises,
11:47comment s'est fait ce partenariat,
11:49parce qu'il y a tellement de marques chez Stellantis ?
11:51Alors en fait, quand on a commencé à travailler
11:53sur ces opérations d'autopartage rural,
11:55on s'est dit que ça ne pourrait fonctionner économiquement,
11:57et aussi en termes de fonctionnement opérationnel,
11:59qu'en partenariat très fort avec les collectivités locales.
12:01Si on veut que les collectivités locales
12:03travaillent avec nous, il faut leur proposer
12:05des voitures françaises, de marques françaises,
12:07assemblées en France, et c'est ce qu'on a fait.
12:09Et on l'a fait avec notre partenaire naturel,
12:11puisque nous sommes aujourd'hui le partenaire de Stellantis
12:13dans une très grosse location qui s'appelle l'ISIS.
12:15Et c'est avec ce partenaire naturel qu'on a choisi
12:17les voitures assemblées en France,
12:19qu'on a mis dans notre opération de faïence.
12:21Alors il y a beaucoup d'engagement chez Crédit Agricole,
12:23avec la signature de ce partenariat avec l'ADMR,
12:25c'est l'aide à domicile en milieu rural.
12:27Vous l'avez mis en place,
12:29c'est tout récent,
12:31parce que c'était mardi dernier à Angoulême,
12:33en Charente.
12:35Là, on est sur la partie médicale,
12:37alors c'est aussi
12:39un autre enjeu, forcément,
12:41le médical en rural, et c'est la possibilité,
12:43en tout cas pour ces inférieures ou ces aides à domicile,
12:45de pouvoir se déplacer et d'aller
12:47voir leurs patients.
12:49On peut prendre deux secondes pour parler
12:51de gens dont on parle trop peu, même voir jamais.
12:53Les ADMR, c'est l'une des choses
12:55les plus formidables en France, c'est l'aide à domicile
12:57en milieu rural. Ce sont des associations,
12:59et tenez-vous bien, en France, il y a plus de
13:0190 000 bénévoles et 90 000 employés
13:03dans ces associations, qui font
13:05toute l'aide à domicile en milieu rural.
13:07Et nous, on a le grand plaisir,
13:09la grande fierté de financer les voitures
13:11de plusieurs de ces ADMR, dont l'ADMR
13:13de Charente, avec qui on était mardi soir pour signer
13:15ce nouveau partenariat. Et le Crédit Agricole
13:17dans son ensemble, en tant que banque, est très
13:19présente auprès de ces ADMR.
13:21S'il n'y avait pas ces ADMR, et les voitures
13:23qu'on finance, et les employés, et les bénévoles,
13:25il n'y aurait probablement pas d'infirmières,
13:27il n'y aurait pas d'aide soyante à domicile dans les milieux ruraux.
13:29Il faut qu'on parle plus d'eux.
13:31C'est un projet pilote, c'est-à-dire que ça va se démultiplier ?
13:33Alors, en fait, les ADMR
13:35existent depuis longtemps, même si elles sont peu connues
13:37ou insuffisamment connues. Elles ont des flottes
13:39de voitures importantes, et nous essayons, nous,
13:41de devenir de plus en plus le partenaire
13:43automobile, mobilité, de ces associations.
13:45Ça s'est fait avec l'agglomération d'Angoulême,
13:47ou alors carrément avec le département,
13:49ou voir avec la région, comme ça un projet pilote,
13:51comme le disait Cécile ? Non, c'est vraiment un projet
13:53qui vient de la relation très profonde
13:55de la Banque Crédit Agricole, de la Caisse Régionale
13:57du Crédit Agricole avec l'ADMR.
13:59Et vous savez que nous, on a une présence dans l'automobile
14:01qui est assez récente, et donc on met au service
14:03de nos caisses régionales un loueur formidable
14:05qui s'appelle Agile Auto. Et grâce à Agile Auto,
14:07on est capable de financer les voitures à des conditions,
14:09évidemment, qui sont adaptées aux ADMR.
14:11Alors, travailler dans la mobilité,
14:13vous, c'est du sol au plafond.
14:15C'est-à-dire que vous imaginez
14:17la filière totale. Ce qui était
14:19difficile aujourd'hui, c'était
14:21recharger ses batteries, c'est ça qui était compliqué.
14:23Vous, vous avez mis en place
14:25un partenariat avec EDF
14:27pour installer des
14:29bornes à la maison.
14:31Alors, c'est vrai qu'on labore généralement
14:33chez soi quand on a une maison, mais c'est vrai que
14:35en milieu urbain ou périurbain, on est
14:37souvent dans des immeubles, et c'est là que le bas blesse.
14:39Oui, alors le bas blesse de moins en moins,
14:41c'est ça qu'il faut dire. D'ailleurs, je vais peut-être revenir un petit peu.
14:43Crédit Agricole,
14:45les territoires, la présence
14:47partout en France. On a cherché un partenaire
14:49pour accélérer la mobilité électrique qui nous ressemble.
14:51Et celui qui nous ressemble le plus,
14:53c'est EDF, parce qu'EDF est capable,
14:55de par ses réseaux d'installateurs, qui ressemblent un peu
14:57à nos caisses régionales, d'être partout.
14:59Et donc, quand il a fallu installer
15:0115 bornes à Fayence, 22 kWh
15:03de charge semi-rapide, EDF savait
15:05le faire. Et donc, c'est
15:07avec ce partenaire qui nous ressemble qu'on va
15:09aujourd'hui accélérer l'implantation
15:11des bornes de recharge, parce que
15:13en même temps qu'on fait de l'autopartage, il faut
15:15bousiller en tête qu'on forme les gens.
15:17À Fayence, on a formé 750 clients
15:19de voitures électriques, c'est des gens qui n'avaient jamais touché une voiture électrique
15:21avant. Et souvent, jamais une boîte automatique.
15:23C'est ça. Il y avait une pédagogie à faire.
15:25Il y a une pédagogie, c'est une transformation
15:27forte. C'est sûr que déjà, la surprise, quand on met le contact
15:29et qu'il n'y a pas de borne, on se dit « mais j'ai pas mis le contact, on a
15:31le fait dix fois ! » Surtout l'accélération.
15:33Où est la boîte de vitesse et où est la pédale d'enrayage ?
15:35Et je pense que
15:37on a trop souvent, quand on regarde ça
15:39d'un point de vue parisien, on a trop souvent
15:41l'oubli de ça.
15:43Et la transformation vers l'électrique,
15:45elle se fera aussi par beaucoup de pédagogistes sur la voiture.
15:47Beaucoup de gens se plaignent des délais
15:49pour se faire installer une borne. C'est en train de s'améliorer.
15:51Oui, ça s'améliore à la maison.
15:53Alors, il y a une vraie révolution qui se passe aujourd'hui
15:55dans les immeubles. On ne parle jamais ou très peu.
15:57On peut aujourd'hui, toute collectivité,
15:59toute copropriété peut faire installer une colonne
16:01centrale dans
16:03son parking.
16:05Sur laquelle, après, chacun des
16:07habitants vient se raccorder individuellement.
16:09Et ça, c'est un grand changement puisqu'avant, on pouvait
16:11mettre une infrastructure collective que tout le monde devait payer.
16:13Maintenant, c'est quasiment gratuit d'installer la colonne.
16:15Et ensuite, chacun vient payer son raccordement
16:17s'il a une voiture électrique.
16:19Honnêtement, c'est une vraie révolution.
16:21Notre partenaire, d'ailleurs, EDF,
16:23propose deux offres différentes. On ne va pas rentrer dans le détail.
16:25Mais aujourd'hui, toute collectivité peut se faire
16:27prééquiper. Il y a différentes manières
16:29de le faire, mais se faire prééquiper par Enedis.
16:31Et ensuite, chaque habitant qui veut
16:33une prise dans son box ou dans son parking
16:35vient se connecter. Les délais sont encore
16:37un peu longs, honnêtement, parce qu'Enedis est très
16:39sollicité, c'est clair. Mais je pense
16:41qu'on va s'améliorer et nous, on va pousser pour ça.
16:43Et puis, on parle maillage territorial.
16:45Il y a aussi une vision
16:47internationale, puisque
16:49aujourd'hui, vous êtes présent à l'international depuis
16:51des années, et aujourd'hui dans 19
16:53pays. Oui, alors 19 pays en Europe.
16:55Le Crédit Ricole est
16:57vraiment une banque
16:59mondiale, mais avec un
17:01ancrage en France extrêmement fort.
17:03Pour pouvoir proposer des services de qualité à nos
17:05clients en France, il faut qu'on ait une empreinte globale.
17:07Il faut qu'on travaille sur des millions
17:09de voitures pour être capable de proposer
17:11les meilleures conditions à une ADMR à Angoulême.
17:13Et c'est ce qu'on fait, donc on est présent
17:15dans tous les métiers du financement automobile en Europe.
17:17Dans 19 pays, on fait
17:19de la location longue durée, on fait du financement
17:21direct automobile, on le fait via
17:23des constructeurs. On est ce qu'on appelle
17:25la captive, entre guillemets, c'est-à-dire le financeur
17:27de marques comme Tesla, par exemple.
17:29On est un des gros financeurs de la marque Tesla.
17:31Mais on est aussi l'un des très très gros
17:33partenaires de Stellantis, au travers d'une société de location
17:35qui s'appelle l'Isis. Si vous allez dans les réseaux
17:37il y a 14 marques de Stellantis pour louer une voiture
17:39en longue durée, c'est nous qui sommes derrière.
17:41On le fait dans 19 pays, mais pas seulement.
17:43On le fait aussi un petit peu dans l'Afrique du Nord,
17:45et on le fait aussi en Chine, qui est un endroit très important
17:47pour nous, parce que comme c'est devenu le barycentre
17:49de l'automobile mondiale, notre présence en Chine
17:51nous permet, notamment en électrique,
17:53de voir ce qui se passe et comment
17:55quand un marché se transforme,
17:57ça appelle de nouveaux services, de nouveaux financements
17:59et pour nous c'est une expérience extrêmement précieuse.
18:01Quand on travaille avec 19 pays en Europe, ça fait quand même
18:03un bel échantillon sur l'Europe. Est-ce que les problématiques
18:05sont les mêmes qu'en France généralement ?
18:07Moi je dirais qu'elles ressemblent beaucoup.
18:09Ça ressemble beaucoup. Alors les marchés sont un petit peu différents.
18:11Les marchés du Nord sont plus tournés vers le segment C.
18:13La deuxième voiture du foyer
18:15en Allemagne, c'est plutôt
18:17une Volkswagen Golf qu'une Renault Clio.
18:19Mais globalement
18:21les problématiques sont les mêmes. Là aussi on a des problèmes
18:23de ruralité, on a des problèmes de mobilité rurale.
18:25Il y a beaucoup de nécessité
18:27de transformer les villes et de développer des systèmes
18:29de partage en ville. Donc on retrouve partout en Europe
18:31avec des logiques un tout petit peu différentes,
18:33quand même des grandes problématiques qui se ressemblent.
18:35Et nous on regarde aussi
18:37beaucoup ce qui se passe en Norvège. Vous savez qu'en Norvège
18:39on est à plus de 95% des ventes
18:41qui sont pure électriques, avec une politique
18:43d'incitation extrêmement stable.
18:45Alors que c'est le plus gros producteur européen de pétrole
18:47dans la Russie, ce qui est quand même amusant.
18:49Financer la voiture électrique
18:51en vendant du pétrole, c'est toujours un paradoxe.
18:53Oui je trouve ça amusant.
18:55Amusant, mais n'empêche qu'aujourd'hui
18:57en termes de transport,
18:59la Norvège est un des pays les plus avancés d'Europe.
19:01Et c'est très intéressant de regarder ce qui s'y passe
19:03pour préfigurer ce qui va nous arriver dans 5 ans
19:05ou dans 6 ans. Mais je peux vous promettre
19:07qu'il n'y a pas eu de révolution là-bas.
19:09Tout le monde s'en sort très bien, il y a des bornes partout.
19:11Les voitures maintenant ont 600 ou 700 kilomètres d'autonomie
19:13et il n'y a pas vraiment de problème.
19:15Merci mille fois Vincent Carré d'avoir été
19:17avec nous, directeur des mobilités à Crédit Agricole
19:19Consumer Personnel Finance et Mobility.
19:21C'est toujours le bon sens près de chez nous
19:23Vincent Carré, non ?
19:25C'est...
19:27Philippe, je m'en rappellerai de celle-là.
19:29Je crois que c'était un slogan
19:31d'une banque qui commence
19:33par C et après c'est un A.
19:35Ah c'est ça, c'est bien ce que je disais.
19:37Vous avez deux heures.
19:39Il est bon ce Philippe. Allez, vous restez
19:41avec nous, on fait une petite pause, on revient
19:43dans un instant, tout de suite.
20:00Guillaume Lefocq est avec nous,
20:02dirigeant de 4 Padel Épinay,
20:04anciennement Footin5 à Épinay-sur-Seine.
20:06Bonjour, merci d'être avec nous.
20:08Bonsoir.
20:10Vous êtes avec nous, vous m'entendez ?
20:12Oui, tout à fait, bonsoir.
20:14Très bien, beau succès quand même depuis 15 ans
20:16de ce foot-salle.
20:18Oui, écoutez,
20:20c'est une transition parce qu'il y a 15 ans
20:22j'ai eu le choix d'ouvrir
20:24un centre dédié à la pratique du foot à 5
20:26et puis cet été on l'a transformé
20:29en pratique d'un sport qui est aujourd'hui
20:31100% en vogue qui est le padel.
20:33Ce qui est important de dire, c'est qu'il y a un trafic
20:35quand même assez colossal grâce à vous.
20:37On parle de 100 000 passages
20:39chaque année.
20:41Oui, le padel
20:43aujourd'hui est un vecteur
20:45important de passages sur notre structure.
20:47On est en fait un centre
20:49qui combine plusieurs activités.
20:51On a un restaurant, un plateau de formation,
20:53des terrains de padel indoor-outdoor
20:55et un centre de fitness.
20:57Toutes ces activités-là engendrent
20:59un fort passage journalier et donc forcément
21:01à l'année ça représente un nombre de passages
21:03importants.
21:05Vous voulez apporter une solution à ceux
21:07qui viennent chez vous, c'est ça ?
21:09Exactement. En fin de compte, comme on le sait tous,
21:11il y a eu la promotion
21:13des véhicules électriques depuis maintenant quelques temps
21:15et donc
21:17ne pouvant aujourd'hui
21:19offrir de solutions,
21:21on a eu cette possibilité-là
21:23avec l'opérateur qui nous a permis
21:25d'offrir une borne de recharge
21:27pour véhicules électriques.
21:29Ça veut dire que pas d'investissement en plus pour vous, c'est ça qui est intéressant ?
21:31Tout à fait.
21:33On n'a supporté aucun investissement.
21:35C'est l'opérateur qui a aujourd'hui
21:37porté à lui tout seul l'ensemble
21:39de l'installation, des investissements
21:41et du fonctionnement aussi.
21:43Il a aussi géré toute l'ouverture
21:45de ce qu'on appelle le PDL, le point de livraison avec Enedis.
21:47Il ne s'est pas raccordé sur notre propre
21:49système électrique.
21:51Il gère lui-même sa propre alimentation
21:53et donc ça lui permet d'être 100% autonome
21:55et nous de ne supporter aucun frais
21:57sur le fonctionnement comme l'investissement.
21:59Vous êtes également élu ?
22:01Oui, sur Epinet-sur-Seine,
22:03là où en l'occurrence j'ai ce site d'exploitation
22:05en l'occurrence aux commerces et entreprises
22:07et c'est aussi une volonté sur la ville
22:09d'Epinet de pouvoir donner accès
22:11aux utilisateurs de véhicules électriques
22:13de pouvoir se recharger.
22:15Et puis la possibilité surtout d'avoir
22:17des services en plus ?
22:19Alors là,
22:21ce site en fait est particulier parce qu'on est ouvert
22:237 jours sur 7, du 1er janvier au 31 décembre
22:25sur des heures extrêmement larges
22:27et donc vous pouvez venir manger,
22:29pratiquer votre sport,
22:31venir voir des amis sur place
22:33et du coup pendant ce temps-là vous laissez votre véhicule
22:35et il permet d'être rechargé.
22:37Et pour ça, il faut avoir des amis, Guillaume, c'est ça le problème ?
22:39On vous en trouvera sans problème.
22:43Eh bien merci beaucoup Guillaume.
22:45Il va falloir qu'on essaye le PDL.
22:47Moi j'ai déjà mon équipement, je vous le dis tout de suite.
22:49Je suis équipé, je n'y ai pas joué encore
22:51mais je suis équipé.
22:53Merci beaucoup Guillaume Le Foch
22:55d'avoir été avec nous, dirigeant de 4 PDL à Epinet.
22:57Merci à vous.
22:59Merci d'avoir été avec nous.
23:13Et la question qu'on se pose
23:15de plus en plus, comment intégrer
23:17la mobilité douce dans les communes Thierry ?
23:19Et nous sommes en compagnie
23:21de Frédéric Pugnurlier.
23:23Je crois que je rentre à la maison, c'est pour ça que...
23:25Mais ça va très bien, ne vous inquiétez pas.
23:27Votre maire de Sainte-Elle
23:29c'est juste à côté d'Orléans
23:31et à Y,
23:33co-président de la commission Transport Mobilité
23:35de l'Association des maires de France.
23:37Les maires de France qu'on salue, d'ailleurs,
23:39Sud Radio et Les Vraies Voix seront présents mercredi prochain
23:41au Salon des maires de France avec les
23:43Buralistes au Parc des Expos de la Porte de Versailles.
23:45Frédéric Pugnurlier, bonsoir.
23:47Et avec le président de l'AMF.
23:49Absolument, David Lissnard.
23:51Alors, l'intégration
23:53des mobilités douces, est-ce que c'est une
23:55des priorités des communes, Frédéric Pugnurlier ?
23:57Ah oui, c'est une
23:59des priorités des communes et des
24:01intercommunalités puisque,
24:03et nous en tenons la preuve, puisque
24:05depuis 4 ans,
24:07nous avons réalisé
24:09environ 12 000
24:11kilomètres, 12 à 13 000
24:13kilomètres de voies ridouces
24:15supplémentaires en France. Il y en avait
24:1751 000 et là,
24:19nous sommes à environ 63 000
24:21à 64 000
24:23kilomètres de voies ridouces en
24:25France. C'est donc une très forte
24:27mobilisation des élus
24:29locaux. D'ailleurs, nous sommes les seuls
24:31à les réaliser avec
24:33les départements. Ce sont les départements,
24:35les communes et les intercommunalités
24:37qui
24:39réalisent, en fait,
24:41tous les kilomètres de voies
24:43ridouces que vous pouvez trouver en France puisque l'État
24:45n'en réalise absolument
24:47aucun. Alors,
24:49la disparité entre les communes, c'est
24:51l'espace surtout, c'est la prise au sol. Il y a plein
24:53de communes qui aujourd'hui ont cette difficulté.
24:55Oui, vous évoquez
24:57un point important, c'est le
24:59problème du tissu urbain.
25:01Effectivement, dans des zones périurbaines
25:03où nous avons des
25:05avenues ou des routes un peu larges,
25:07on peut assez facilement réaliser
25:09notamment en sites propres
25:11des pistes cyclables, mais
25:13dans des tissus urbains extrêmement
25:15resserrés et anciens,
25:17c'est beaucoup plus difficile et c'est un
25:19problème pour nous, effectivement,
25:21dans certaines villes. Ça veut dire qu'il faut contourner
25:23peut-être, plutôt que
25:25passer en...
25:27Oui, la solution, c'est de contourner
25:29et d'avoir
25:31dans un certain nombre de villes
25:33un système circulaire
25:35qui permet de réaliser
25:37des voiries douces en sites propres.
25:39C'est une des solutions.
25:41Nous avons aussi d'autres obstacles.
25:43Peut-être, parce qu'il y a
25:45ces obstacles, pardon, y a-t-il le budget
25:47en cette période de disette ?
25:49Est-ce que les communes ont des aides ?
25:51Alors, nous avons des aides
25:53qui proviennent
25:55de la région,
25:57des départements, mais nous avons
25:59aussi un plan vélo et marche
26:01qui avait été acté
26:03il y a maintenant un an,
26:05avec le gouvernement,
26:07qui a suscité beaucoup d'espoir,
26:09et ce plan vélo, aujourd'hui,
26:11est gelé.
26:13Ce sont 250 millions d'euros
26:15que l'État
26:17devait accorder aux collectivités
26:19locales et nous avons
26:21400 dossiers
26:23de pistes cyclables
26:25qui sont, même pas en attente,
26:27gelés pour 2024
26:29et gelés, vraisemblablement,
26:31pour 2025.
26:33Cela pose un réel problème de financement
26:35pour les collectivités locales
26:37qui se sont engagées. Certaines ont déjà
26:39payé les bureaux
26:41d'études, elles étaient prêtes à mettre le premier
26:43coup de pioche ou le premier coup de pelle
26:45et là, nous nous retrouvons en grande difficulté.
26:47400 dossiers bloqués en France.
26:49Nous allons en parler au Congrès
26:51des maires de France que vous évoquiez
26:53il y a quelques instants. Nous allons, bien sûr,
26:55et je vais en parler avec le ministre
26:57des Transports
26:59lors du Congrès des maires de France
27:01la semaine prochaine.
27:03Cela veut dire que la cohabitation va être difficile
27:05dans certaines communes. Encore une fois,
27:07même avec des pistes cyclables, c'est compliqué
27:09mais sans pistes cyclables, cela devient vraiment
27:11propice à des accidents,
27:13c'est si sûr.
27:15Vous avez tout à fait raison.
27:17Nous sommes très favorables à l'Association
27:19des maires de France
27:21à la création de pistes cyclables
27:23en site propre de façon
27:25à permettre une sécurisation
27:27des cyclistes.
27:29Absolument totale.
27:31Moi-même, dans ma commune,
27:33j'ai construit un certain nombre
27:35de kilomètres de pistes
27:37mais toujours en site propre
27:39et là, l'accidentologie
27:41est zéro
27:43parce qu'il y a une réelle protection
27:45des cyclistes et des piétons.
27:47Est-ce que c'est autant un enjeu
27:49dans les communes rurales, les petites communes,
27:51que dans les grandes communes, Frédéric Puyrier?
27:53C'est un enjeu dans toutes les communes
27:55et moi, je constate, j'ai participé
27:57au 28e congrès
27:59qui s'est tenu
28:01à Vannes, Vélos et Territoires
28:03et j'ai constaté que tous les acteurs
28:05ce sont les acteurs
28:07des communes à faible dimension,
28:09communes rurales ou des acteurs
28:11de grandes villes.
28:13Il y a une véritable mobilisation
28:15des maires de France
28:17et des présidents d'intercommunalité
28:19pour la réalisation
28:21de pistes cyclables et de liaisons douces.
28:23En tant qu'usagers,
28:25parce que nous, on imagine
28:27que c'est urbain, périurbain
28:29ou sur les sites touristiques,
28:31le vélo. Est-ce que dans les communes
28:33de France, est-ce qu'il y a une vraie demande
28:35de l'usager sur ces
28:37pistes cyclables?
28:39Il y a une vraie demande.
28:41Je vais vous citer le cas de ma commune.
28:43Nous avons construit en 2013
28:45un collège, le collège Nelson Mandela
28:47et nous avons réalisé toute une série
28:49de pistes cyclables qui vont
28:51de la commune voisine et de la nôtre rejoindre
28:53ce collège. On avait
28:55réalisé 80 places
28:57de garage pour les vélos
28:59au sein de ce collège.
29:01Aujourd'hui, nous avons
29:03dû l'étendre à 150 places
29:05et aujourd'hui nous sommes à 200.
29:07Il est encore trop petit pour accueillir
29:09tous les cyclistes qui viennent au collège
29:11à bicyclette.
29:13C'est un véritable
29:15enjeu et la réponse des habitants est là.
29:17Il y a une vraie attente
29:19qui se fait dans l'ensemble
29:21de nos territoires.
29:23Merci mille fois d'avoir accepté notre invitation.
29:25Frédéric Cuyollet, merci beaucoup.
29:27Bonne soirée, peut-être au Congrès
29:29des maires de France la semaine prochaine ?
29:31Avec grand plaisir.
29:33Nous y serons le 20 entre 17h et 20h
29:35avec effectivement
29:37la chance de recevoir le président des maires de France
29:39qui sera avec nous, David Gisnard
29:41à partir de 18h30. Merci en tout cas
29:43d'avoir accepté notre invitation. Dans un instant,
29:45on verra quelles conséquences
29:47des politiques protestationnistes
29:49ont pris les USA pour l'industrie automobile européenne.
29:51On fait une petite pause, on revient dans un instant.
29:53Sud Radio,
29:55votre avis fait la différence.
29:57Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer
29:59et pour la qualité de vos informations.
30:01Sud Radio, parlons vrai.
30:03Sud Radio,
30:05les vraies voies qui font bouger la France.
30:0719h20, les vraies voies
30:09qui font rouler la France.
30:11Les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David,
30:13on est ensemble jusqu'à 20h. On va revenir
30:15sur cette politique protectionniste
30:17et c'est pas facile à dire, des Etats-Unis
30:19qui pourraient avoir des conséquences significatives
30:21pour l'industrie automobile européenne.
30:23On va en parler ce soir
30:25avec Aurélien Demaud qui est avec nous, président
30:27de l'Alliance des mobilités, membre de Mobiliance
30:29et président d'Electra. Bonsoir,
30:31merci d'avoir accepté notre invitation.
30:33Alors, quand on regarde les chiffres,
30:35en 2023, l'UE a exporté
30:3740,2 milliards d'euros de véhicules neufs
30:39vers les USA et a importé seulement
30:417,7 milliards de véhicules neufs
30:43des USA. Comment expliquer
30:45un tel déséquilibre ?
30:47Bien, c'est sûr,
30:49c'est que vous avez énormément d'exportations
30:51de la part de l'Allemagne, puisqu'on a
30:53l'industrie automobile allemande
30:55avec des véhicules de luxe plutôt premium qui s'exportent
30:57très bien aux Etats-Unis. Par exemple,
30:59Porsche ne produit qu'en Europe,
31:01exclusivement en Allemagne. On a Ferrari
31:03aussi qui produit exclusivement à Maranello
31:05et donc ça, c'est des véhicules plutôt premium
31:07et haut de gamme. Très franchement, en France,
31:09on est assez peu impacté parce que Renault
31:11n'est pas aux Etats-Unis. C'était l'anti-Svan
31:13avec des marques qui produisent sur place, Jeep
31:15ou encore Dessler.
31:17Mais c'est essentiellement l'Allemagne.
31:19Il y a quand même
31:21une question qui se pose. C'est les
31:23Allemands qui vont le plus souffrir
31:25mais de nombreux modèles de marques
31:27allemandes sont déjà fabriqués aux Etats-Unis.
31:29Alors, je vais en citer quelques-uns.
31:31Les BMW X3, X4,
31:33X5, X6, X7 ou les Mercedes
31:35GLE, GLS, EQE, OQS.
31:37Est-ce que les Allemands ne risquent
31:39pas, eux, d'être doublement pénalisés ?
31:41Parce qu'on le rappelle,
31:43sur les 7,7 milliards d'exportations
31:45de voitures made in USA vers l'Europe,
31:47il y a beaucoup de voitures
31:49américaines mais de marques allemandes.
31:53Je ne suis pas
31:55complètement sûr de ça. Je pense qu'ils vont être
31:57pénalisés dans un sens assez clair.
31:59Et d'ailleurs, nous aussi, puisque si l'Allemagne souffre,
32:01c'est le premier partenaire économique de la France.
32:03Nous, on va forcément, malheureusement,
32:05souffrir un peu si notre partenaire allemand
32:07n'est pas en bonne posture. On n'a pas intérêt à ça.
32:09Mais disons qu'ils vont surtout
32:11souffrir dans un sens Europe vers les Etats-Unis.
32:13L'Allemagne produit
32:15par le groupe Volkswagen,
32:17c'est Audi, Porsche
32:19et évidemment la marque Volkswagen
32:21et quelques autres marques.
32:23C'est à peu près 10 millions de ventes de véhicules
32:25par an. En Allemagne,
32:27il se vend 3,5 millions de véhicules.
32:29Et l'essentiel des 10 millions, en tout cas une
32:31grande partie, est fabriqué en Allemagne. Donc ça, ça doit
32:33partir à l'export. Ça part beaucoup en Chine,
32:35ça part beaucoup aux Etats-Unis. Et là, effectivement,
32:37Trump, il semblerait qu'il
32:39souhaite resserrer la vis
32:41sur les importations et notamment
32:43en visant l'Allemagne.
32:45La Chine, par exemple, est-ce que ça va
32:47être taxé
32:49encore plus qu'avant ?
32:51Là, c'est presque...
32:53On en est à combien ? 30% ?
32:55On est monté à 35% en importations
32:57sur les véhicules chinois.
32:59Quelles sont les projections aujourd'hui ?
33:01Ils ont sanctionné notre agriculture, mais peut-être pas
33:03que bientôt l'automobile. Est-ce qu'on risque d'avoir une guerre
33:05sociale sur l'automobile ? Europe-USA,
33:07Europe-Chine ?
33:09Ce qui est intéressant, c'est que
33:11les premiers qui se sont opposés
33:13aux tarifs douaniers
33:15sur les véhicules chinois,
33:17véhicules électriques... D'ailleurs,
33:19soit dit en passant, l'aberration dans
33:21cette affaire, c'est qu'on a une taxe douanière sur les véhicules électriques,
33:23mais en revanche, si vous importez
33:25des véhicules hybrides de Chine,
33:27il n'y a pas de taxe douanière.
33:29Je passe là-dessus, mais c'est
33:31évidemment...
33:33C'est une petite incohérence, quand même.
33:35Oui, c'est...
33:37C'est assez stupéfiant.
33:39Mais les premiers qui se sont
33:41opposés aux tarifs douaniers,
33:43ce sont l'Allemagne
33:45et les constructeurs automobiles allemands.
33:47Pourquoi ? Parce que Volkswagen,
33:49pour les reprendre,
33:51font 40 à 45% de leur chiffre d'affaires
33:53en Chine et 60% de leur profit
33:55en Chine. Donc évidemment,
33:57eux, ils ont peur de la loi d'Italion,
33:59d'une guerre commerciale
34:01qui leur poserait beaucoup de difficultés
34:03sur la Chine.
34:05Oui, allez-y.
34:07Les tarifs
34:09douaniers, me semble-t-il,
34:11vont vraisemblablement
34:13être mis en cause. Je pense que là,
34:15il y a une enquête
34:17sur la base
34:19du fait qu'il y a des subventions
34:21très importantes qui auraient été accordées en Chine.
34:23Soit dit en passant, là aussi je le dis,
34:25mais je trouve que c'est quand même relativement
34:27hypocrite, puisque en France
34:29et en Europe, on subventionne
34:31un certain nombre. Enfin, je veux dire,
34:33Renault, Stellantis ont bénéficié d'aides
34:35de l'État, Air France aussi.
34:37Aux États-Unis, il y a l'IRA,
34:39Inflation Reduction Act. C'est 370
34:41milliards de subventions.
34:43Donc je pense qu'il ne faut pas être hypocrite.
34:45Mais en revanche, c'est une mesure
34:47préventive pour essayer
34:49de défendre notre industrie
34:51pendant les une, deux, trois prochaines années
34:53qui devraient leur permettre, j'espère,
34:55d'accélérer et de se mettre au niveau sur l'électricité.
34:57Est-ce que ça ne va pas pousser l'Allemagne,
34:59qui, il faut qu'il le rappelez, est quand même
35:01la patronne en Europe, qui va avoir ses véhicules
35:03taxés aux États-Unis où elle exporte massivement,
35:05de dire, bon bah écoutez, pour se
35:07préserver le marché chinois, on va
35:09annuler les taxes supplémentaires
35:11qu'on a imposées aux véhicules chinois.
35:13Et tant pis pour les constructeurs français, italiens
35:15ou suédois, même si
35:17Volvo n'est plus totalement suédois.
35:19Oui, c'est possible.
35:21Enfin, moi je pense qu'indépendamment
35:23de ce qui se passe aux États-Unis,
35:25c'est tel pour l'Allemagne d'avoir du business
35:27en Chine, que vraisemblablement
35:29les mesures
35:31qui ont été fixées
35:33là, alors ça varie en fait selon
35:35les constructeurs, c'est entre 30 et jusqu'à 45%.
35:37C'est ça. Je pense pas qu'elles durent
35:39très très longtemps entre nous.
35:41Parce que l'Allemagne en fait est
35:43vent debout contre ce sujet, et effectivement
35:45l'industrie automobile allemande et l'Allemagne
35:47ont une position particulièrement forte autour de la table sur ces sujets.
35:49Mais est-ce qu'il faut, alors vous,
35:51de votre fenêtre, est-ce qu'il faut
35:53taxer, par exemple, ces Chinois
35:55pour rentrer en France, est-ce qu'il faut faire ça
35:57ou est-ce qu'il faut apprendre à travailler
35:59avec eux et trouver un consensus
36:01si je puis dire ?
36:03D'abord,
36:05je pense que c'est important qu'on se pose la question.
36:07Parce que ce que j'observe, c'est qu'on a
36:09tendance à être très manichéen
36:11sur le sujet, à expliquer que
36:13oui, il faut forcément les taxer, et pourquoi
36:15on fait pas comme Trump, et pourquoi c'est pas 100%
36:17voire 150%, ou alors pas du tout, c'est libre-échange
36:19total. Je pense qu'il faut avoir
36:21une position un peu nuancée.
36:23À la fin de la journée, les tarifs
36:25douaniers, ça n'empêchera pas les constructeurs
36:27chinois de vendre des véhicules en Europe, puisque de toute
36:29façon, ils ont tous prévu, enfin, ils sont tous,
36:31en tout cas, il y en a une partie qui a prévu
36:33de développer des usines
36:35de fabrication en Europe. En Hongrie, en Espagne,
36:37en Allemagne. Et surtout, à la base, elles sont bien moins chères.
36:39Donc,
36:41même taxées, elles sont peut-être encore moins chères.
36:43Alors,
36:45oui, on commence à être à parité
36:47parce qu'en fait, vous avez les frais de transport
36:49depuis la Chine, qui rajoutent quand même
36:51un peu au coût, plus les frais
36:53douaniers, plus le fait
36:55que par exemple... C'est une question, c'est pas une affirmation.
36:57C'est une question que je vous posais.
36:59Oui, bien sûr, mais du coup,
37:01en fait, l'un dans l'autre,
37:03on arrive à peu près à parité, et vous avez aussi, notamment,
37:05par exemple en France, un bonus de 4000 euros.
37:07Et ce bonus de 4000 euros
37:09ne s'applique
37:11que sur des voitures made in Europe.
37:13Donc, pour le consommateur, ça finit par faire
37:15un delta entre j'ai pas le bonus
37:17et puis les douanes
37:19et le transport.
37:21Donc, c'est quand même...
37:23C'est quand même, en termes de
37:25parité, ça les met à peu près au même niveau, mais
37:27on aura des véhicules chinois qui vont arriver
37:29en Europe. Pour l'instant, je le rappelle,
37:31il n'y a pas de déferlante de véhicules
37:33chinois. C'est moins de 10%
37:35des véhicules électriques, et donc
37:37c'est 2,5% des nouveaux
37:39véhicules vendus en Europe.
37:41Donc, je pense qu'il faut aussi rester un peu
37:43calme sur le sujet. Relativiser.
37:45Si on dit, oui, les Chinois, ils vont
37:47fabriquer des voitures
37:49sur le continent européen,
37:51et enfin, si on est
37:53assez objectif,
37:55quand on prend un pas de côté en arrière,
37:57il y aurait
37:59les bons Chinois qui achètent des berlines
38:01allemandes et
38:03les mauvais Chinois qui essaient d'exporter leurs voitures.
38:05Non. Je pense qu'il faut être faire là-dessus
38:07et à un moment donné, ils ont
38:09des bons produits qui ne sont pas chers. Nous, il faut
38:11qu'on défende notre industrie, mais qu'on arrive à
38:13faire en sorte que notre industrie se mette au niveau
38:15le plus vite possible, en fait.
38:17Vaste programme. Une question pour une
38:19réponse très, très courte.
38:21Quelles pourraient être les mesures les plus fortes
38:23pour l'Europe ?
38:25L'Europe, elle a
38:27besoin de deux choses, de mon point de vue.
38:29C'est deux choses assez
38:31basiques, mais très fortes et très importantes.
38:33La première chose, c'est
38:35de la stabilité. De la stabilité,
38:37de la stabilité, de la stabilité.
38:39Nous, chez Electra, on investit 1,5
38:41millions d'euros pour créer une infrastructure
38:43de recharge électrique. Les constructeurs
38:45automobiles investissent. Il y a des gens qui
38:47investissent dans les batteries. Donc, il y a une direction
38:49stratégique qui est là, qui est fixée par
38:51notamment la fin de l'interdiction
38:53de la vente des véhicules
38:55thermiques en 2035. Mais il faut
38:57qu'on garde cette feuille de route et
38:59pour que les acteurs privés comme nous investissent
39:01beaucoup, il faut vraiment qu'on ait la stabilité.
39:03Et la deuxième chose, c'est qu'on crée un
39:05narratif beaucoup plus positif autour
39:07de la voiture électrique. Parce que
39:09malheureusement, aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qui sont dites
39:11à ce sujet.
39:13Méfiez-vous, vous allez finir ministre du
39:15transport, si vous continuez comme ça.
39:17Merci beaucoup d'avoir
39:19été avec nous, président de l'Alliance des
39:21Mobilités, membre de Mobiliance et président d'Electra.
39:23Merci beaucoup
39:25d'avoir été avec nous. On remercie
39:27bien entendu encore Vincent Carré
39:29qui est encore avec nous, Mobility,
39:31service directeur de Crédit
39:33Agricole Personnel Finance et Mobilité.
39:35Que suit le But Football Club ?
39:37Absolument ! Avec un invité
39:39exceptionnel, Daniel Bravo.
39:41Ah oui, très bien !
39:43Et là je dis bravo !
39:45Et on se retrouve demain à 17h. Passez une très
39:47belle soirée, salut et merci à notre équipe formidable
39:49et bravo à notre petite
39:51réalisatrice ! Allez, à demain !

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