• il y a 12 heures
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-12-18##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Dans la série, l'Etat cherche désespérément de l'argent pour boucher les trous de ses finances publiques.
00:09L'Etat veut faire les poches des collectivités locales.
00:12On fait des économies quand c'est nécessaire et là où c'est utile pour rétablir nos comptes publics.
00:18Bercy tente de faire les poches des départements et des régions.
00:21On ne se laissera pas faire les poches.
00:23Le gouvernement doit au contraire faire des efforts supplémentaires pour nous accompagner.
00:27Ça veut dire que l'Etat cherche de l'argent désespérément.
00:30Si vous avez un ou deux euros, n'hésitez pas.
00:33Une grande loi tronçonneuse, c'est ce que propose Eric Ciotti dans une interview accordée au Figaro.
00:39Le patron de l'UDR, l'ajout Javier Millet qui entend s'attaquer aux mille feuilles administratives
00:45pour supprimer les régions, les agences d'Etat comme l'ARCOM et les ARS.
00:50Il veut aussi favoriser la fusion des métropoles et des départements.
00:53Alors parlons vrai. Vous, quels échelons administratifs souhaiteriez-vous supprimer ?
00:58Est-ce que l'afouérisme est en train de traverser l'Atlantique et peut s'implanter en France ?
01:03Et à cette question, Eric Ciotti a-t-il raison de vouloir supprimer les régions et les métropoles ?
01:07Vous dites oui à 76%. Vous voulez réagir le 0826 300 300.
01:13Afoué là !
01:16On sent Philippe Bilger qui atteint. Il y a un retour d'Eric Ciotti avec des grandes trajectoires.
01:22Ah oui, mais au fond, ça va de pair parfois avec un simplisme politique.
01:27J'adore comment il dit ça. C'est en train de les traiter de simplistes, c'est pas mal.
01:33Non, mais Eric Ciotti n'aime pas la pensée trop complexe.
01:41Et donc, il n'est pas le seul à vouloir une simplification du paysage administratif.
01:48Beaucoup de gens le souhaitent, mais est-ce que c'est si facile à faire ?
01:53Et si on s'engage à le faire, il faut vraiment le faire avec compétence et conscience.
01:59Je me rappelle certains, notamment lorsqu'on avait voulu régler certains problèmes avec André Valigny,
02:07il s'était plaint qu'en réalité tout ça ait été fait trop vite.
02:11Moi, je crois que sans abonder forcément dans le sens d'Eric Ciotti,
02:16eh bien, on pourrait réfléchir. Moi, en ce qui me concerne, dans ce domaine, je ne suis pas un spécialiste,
02:23mais je garderais volontiers la région. Je simplifierais, j'enlèverais les agences inutiles,
02:29mais est-ce qu'il y en a tellement que ça aussi ?
02:32Donc, vous voyez, à la fois mon désir de simplification s'accorde avec mon ignorance relative.
02:40L'ignorance relative, c'est la nouvelle théorie de la relativité.
02:45Moi, j'entends bien ce que disait Cécile à la comparaison avec Javier Villeneuve.
02:49D'abord, on va voir comment ça finit l'Argentine. Je ne crois pas que les Argentins soient plus heureux.
02:53Ça a bien commencé.
02:55Oui, ça a bien commencé. Moi, j'ai une partie de ma famille qui vient d'Argentine,
02:58donc je ne suis pas certaine que ce soit le grand bonheur.
03:00Ensuite, ça va dans le sens d'Elon Musk qui va tailler dans la bête. On connaît ça par cœur.
03:07La dernière question qu'on a, c'est la révision générale des politiques publiques par Nicolas Sarkozy.
03:11On s'est rendu compte qu'il y avait des énormes trous dans la raquette.
03:14C'est-à-dire qu'on a essayé de réviser ces politiques publiques.
03:18On s'est rendu compte qu'il y avait des trous dans la raquette dans des services auxquels on ne pensait pas,
03:21les services vétérinaires, la police, n'en parlons pas, etc.
03:24Attention ! Moi, je crois aussi, pardon de vous le dire,
03:28que la France, elle est forte aussi de son administration et de ses hauts fonctionnaires.
03:32Véritablement, c'est un héritage napoléonien.
03:34C'est d'ailleurs même l'héritage, si on faisait la vraie histoire, des mandarins et de la Chine.
03:39C'est-à-dire comment on administre un pays et pourquoi ce pays est solide.
03:43Et moi, je pense, contrairement, je ne sais pas, je vais être à l'encontre peut-être de tout ce que tout le monde pense,
03:48je pense sincèrement qu'il y a probablement une forme de sur-administration,
03:53mais que l'administration, la haute fonction publique et la fonction publique
03:57sont véritablement le squelette qui fait que ce pays, finalement, ne bascule jamais.
04:01C'est aussi la force de la France. Voilà.
04:04Mais il y a quand même un millefeuille administratif, enfin territorial peut-être.
04:08Ce que dit Françoise, c'est la structure administrative de la France,
04:14avec évidemment ce dont on a beaucoup parlé, mais c'est une espèce de chimère
04:20quand on parle d'État profond, etc. C'est l'État.
04:22Les préfets...
04:24L'État tient.
04:26Indépendamment de ce qui peut se passer dans le monde, en France,
04:32ça tient.
04:34Après, au quotidien, vous avez effectivement, depuis une trentaine d'années,
04:38on a fait des choix, c'est le petit élu local qui va vous parler,
04:42je suis élu depuis une vingtaine d'années,
04:44c'est qu'on a finalement, au départ, ça part d'une belle idée, d'une bonne intention,
04:49on va mutualiser. On va mutualiser les transports, la mobilité,
04:52ça s'appelle comme ça maintenant, la mobilité.
04:54Ensuite, on va mutualiser l'urbanisme.
04:58L'instruction des permis de construire, des machins, des trucs, les réglementations...
05:02L'éclairage public, etc.
05:04L'enlèvement des ordures ménagères, etc.
05:06Tout ça, au départ, ça part dans le bon sens.
05:11Mais la réalité, c'est que quand on regarde à périmètre constant,
05:14tout ça ne fonctionne pas toujours très bien.
05:17L'emprise des élus locaux, quelque part, est de moins en moins importante.
05:24C'est-à-dire qu'à un moment donné, vous êtes interpellé,
05:26par exemple à Biarritz, je suis interpellé sur l'état de la voirie,
05:30et on fait beaucoup d'efforts, sur l'enlèvement des ordures ménagères, etc.
05:34J'en parle évidemment à mon collègue élu de référence, qui fait un boulot incroyable,
05:37mais il me dit que ce n'est pas nous, c'est l'agglo.
05:39Donc la communauté d'agglomération.
05:41Et qu'à un moment donné, on a quand même le sentiment qu'on s'est éloigné.
05:47Alors qu'on voulait régler les problèmes de manière beaucoup plus efficace,
05:51au plus près, et pour moins cher,
05:53on se rend compte qu'on est moins efficace,
05:55qu'on est un petit peu plus loin de la quotidienneté,
05:58et que tout ça coûte un petit peu plus cher.
06:00Parce que c'est ça aussi la réalité.
06:02Là où, effectivement, moi je ne suis pas du tout siotiste,
06:05et je ne pense pas qu'il faut raser gratis,
06:07mais il y a effectivement aujourd'hui des strates,
06:10dont on a peut-être un peu moins besoin,
06:12et d'autres strates dont on a plus besoin.
06:14Moi je suis plutôt pour redonner du pouvoir au maire,
06:17aux conseils municipaux, aux villes,
06:19et puis de se dire qu'effectivement,
06:21entre la grande communauté d'agglomération et un département,
06:24on pourrait peut-être fusionner tout ça.
06:26La région, je ne suis pas pour les faire disparaître,
06:28parce que les compétences régionales,
06:30en matière d'aménagement du territoire, en matière de gestion des lycées,
06:32en matière des hôpitaux, etc., c'est quelque chose de super important.
06:34Mais il y a quand même effectivement des strates à faire disparaître.
06:37— Mais est-ce que le redécoupage de Hollande, finalement, n'est pas une bonne solution ?
06:39— Alors moi je voudrais en parler de ça, le redécoupage,
06:41où on est passé de 22 de mémoire à 13 grandes régions.
06:43— Excusez-moi, je sais comment ça a été fait,
06:45et ça a été lamentablement fait.
06:47— Merci de le dire.
06:49— Excusez-moi, c'est au ministère de l'Agriculture, et j'y étais à l'époque.
06:51Donc ça a été fait sur un coin de table,
06:53genre, allez, on groupe ça, c'est n'importe quoi.
06:56C'est-à-dire que vraiment...
06:58— Il n'y avait aucune cohérence géographique ni historique.
07:00— La Nouvelle-Aquitaine, c'est la moitié de la France.
07:02— Et l'Occitanie, l'autre moitié, j'ai envie de te dire, mais quasiment.
07:05Donc je veux dire, honnêtement, ça a été fait n'importe nawak.
07:08C'est vraiment un des pires ratats, je trouve, de François Hollande.
07:12Et en plus, il a mis tout le monde de mauvais poids.
07:15— Et vous en étiez. Quelques barons l'ont emporté.
07:18— Non, non, mais moi, j'étais très en colère contre ça,
07:22parce qu'en plus de ça, vous froissez des élus,
07:24vous enlevez tout le tissu démocratique.
07:26C'est n'importe quoi.
07:28Après, moi, j'entends ce que dit Éric Ciotti.
07:30On peut l'entendre.
07:32Vous vous passez vraiment des ARS ?
07:34C'est pas parce que d'un seul coup, on a dit pendant le Covid
07:36que pendant 15 premiers jours ou 20 jours, elles ont vasouillé.
07:40— Non, moi, je m'en passe pas, moi.
07:42— Mais elles ont été super importantes, les agences régionales de santé,
07:44pendant la pandémie.
07:46Au début, ça a été un peu de la condition verglas, mais comme...
07:50— À Mayotte non plus, je m'en passe pas.
07:52— Non, non, mais bien sûr, vous comprenez ce que je veux dire.
07:54Qu'est-ce que vous... Je rejoins votre questionnement, Philippe,
07:56que je trouve... OK, c'est le RN qui dit ça,
08:00mais pas simplement, et évidemment, Éric Ciotti.
08:02Supprimons les agences. Alors faisons la liste des agences.
08:04Et alors, on va voir...
08:06— Mais ça coûte 80 milliards, toutes les agences.
08:08Il doit quand même y avoir un peu de grain à moudre.
08:10— Excusez-moi, excusez-moi, Philippe.
08:12J'entends ce que vous me dites.
08:14Ça coûte 80 milliards, etc.
08:16La réalité, c'est que quand on commence à rentrer dans les détails,
08:18vous vous rendez compte que ces agences
08:20participent vraiment du fonctionnement quotidien
08:22de la vie des Français.
08:24— Est-ce qu'on peut faire ça ?
08:26C'est la question qu'il faut se poser.
08:28— Est-ce que tu fais sans les ARS ? Moi, je crois pas.
08:30— Comment on faisait avant ?
08:32— Comment ça, comment on faisait avant ?
08:34Ça a toujours existé.
08:36Comment on faisait avant ?
08:38On peut pas raisonner de la France des années 50
08:40où il y avait 50 millions d'habitants.
08:42— C'est une question pour savoir le fonctionnement
08:44par rapport à aujourd'hui.
08:46— C'est comme Sarah Knafo qui vient accuser ici
08:48France Travail, par exemple, de coûter plus d'argent
08:50que l'IQD. C'est complètement débile.
08:5254 000 fonctionnaires, OK.
08:54— Il y en a trop.
08:56— Non, il n'y en a pas trop, parce qu'ils participent
08:58de la formation, etc.
09:00Il y a du retour à l'emploi en France, etc.
09:02C'est n'importe quoi, vous comprenez ?
09:04Et en plus, on oublie, j'arrête après,
09:06mais on oublie que les fonctionnaires,
09:08ce sont les gens aussi qui garantissent
09:10la consommation quand plus personne
09:12ne peut consommer. Je le dis.
09:14— Il reste une minute. Est-ce que la question qui se pose en France,
09:16c'est pas le régalien qui est à volo ?
09:18La justice, la police, l'éducation,
09:20la santé qui marchent plus,
09:22alors qu'on a un nombre de collectivités territoriales
09:24et d'agences pléthoriques. Est-ce que c'est pas ça ?
09:26— Il faut. Il faut.
09:28Regardez les conseils généraux.
09:30Les conseils généraux, par exemple, versent les aides sociales.
09:32Vous allez tailler, les conseils généraux ?
09:34— Mais on n'a peut-être pas besoin de régions et de départements.
09:36— Ah si, alors là, je suis d'accord.
09:38— Moi, je pense qu'on pourrait, en tout cas,
09:40effacer une strate,
09:42la faire fusionner avec une autre strate, par contre.
09:44Moi, j'en suis certain. En fait, ce qui est extrêmement simple,
09:46c'est qu'il faut regarder mission par mission.
09:48— Département et région ?
09:50— Depuis 30 ans... Non, mais moi, les départements,
09:52je les ferai fusionner avec les communautés d'agglomération.
09:54Je dis simplement qu'on peut faire aussi bien
09:56avec moins ou mieux
09:58avec autant. Voilà. Donc, à un moment donné,
10:00il faut choisir son combat.
10:02— En même temps, Sébastien, on s'est rendu compte
10:04qu'en fusionnant,
10:06contrairement à ce qu'on croyait,
10:08on diminuait pas les coûts.
10:10— Ah oui, je suis d'accord.
10:12— C'est parce qu'on n'est pas courageux.
10:14— Merci beaucoup, Sébastien Ménard. Merci, Françoise de Gaulle.
10:16— C'était super, les amis.
10:18— Dans un instant avec Philippe David,
10:20on reviendra sur cette information importante.
10:22Vous savez que, peut-être pas,
10:24mais en tout cas, entre 1 500 et 2 000
10:26communes françaises sont touchées par des résiliations
10:28brutales de leurs contrats d'assurance.
10:30On va en parler avec
10:32des communes qui nous expliqueront
10:34comment elles font. Vous savez, parfois, plus de
10:36375 % d'augmentation.
10:38— C'est dingue. — Ce qui est quand même fou.
10:40On va en parler avec Alain Chrétien, qui est vice-président
10:42de l'Association des maires de France et des maires, aujourd'hui,
10:44qui vont nous expliquer comment ils font
10:46et comment ils se débrouillent.
10:48On en parle dans un instant, tout de suite.

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