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00:00Bonjour, bienvenue sur SRTV, notre émission levée de fonds où les entrepreneurs et entrepreneuses viennent nous présenter, proposer leurs projets.
00:16Aujourd'hui, c'est Charlotte Rey, la fondatrice de Castafior, une marketplace de bijoux vintage et de seconde main qui nous recevons.
00:24Charlotte, bonjour.
00:25Enchantée, bonjour.
00:26Alors, Castafior, bien sûr, c'est l'allusion à la célèbre cantatrice d'album de Tintin, dont les colliers sont particulièrement ostentatoires.
00:34Présentez-nous Castafior, votre marketplace.
00:37Alors donc, Castafior, un effet de marketplace de bijoux vintage et seconde main où tous les bijoux sont authentifiés et certifiés par des experts.
00:44Donc, les bijoux viennent de revendeurs professionnels qui sont experts et de revendeurs particuliers également.
00:51Donc, on offre cette solution digitale qui permet d'ouvrir ce monde de la joaillerie vintage qui est généralement encore assez opaque et réservée aux professionnels.
01:02L'idée est vraiment de démocratiser ce bijou qui est encore peu connu et de montrer la beauté, en effet, de ce bijou et de favoriser l'économie circulaire.
01:11Alors, un monde que vous connaissez particulièrement bien par votre parcours. Expliquez-nous.
01:14Oui, exactement. Donc, moi, j'ai passé 20 ans chez Cartier. J'ai eu la chance de faire la plus grande partie de ma carrière encore aujourd'hui chez Cartier.
01:22J'ai commencé par du retail, 4 ans en boutique. Et ensuite, je suis allée au marketing, marketing joaillerie, où j'ai eu la chance de gérer toute la partie joaillerie,
01:31puis la haute joaillerie pour la filiale France et ensuite pour l'Europe et le Moyen-Orient.
01:36Donc, la haute joaillerie, ce sont les pièces qui sont les plus chères de chez Cartier. Donc, j'ai eu l'opportunité de voir beaucoup de grands clients.
01:44Et en fait, la haute joaillerie a aussi cette partie qui s'appelle Cartier Tradition, qui est la partie vintage de Cartier offerte aux grands clients.
01:52Et donc, voilà. Donc, j'ai vu, en effet, cette appétence du vintage commencer à croître auprès des grands clients de la maison Cartier.
02:01Et je me suis dit qu'il fallait démocratiser ce beau bijou vintage.
02:04Alors, on n'a pas été la seule à penser à cette idée, puisqu'il y a quelques marketplaces pour bijoux vintage seconde main. Je ne parle pas à 58 Facette notamment.
02:15Qu'est-ce qui vous distingue de ces autres projets, marketplaces ?
02:19Alors, je pense que ce qui nous distingue, c'est la connaissance qu'on a du secteur. Donc, moi, j'ai passé 20 ans chez Cartier.
02:24Mon associée Anne Borde a passé 30 ans à l'Hôtel Rouault. Donc, elle, elle a toute la partie expertise, estimation des pièces anciennes.
02:31Donc, en fait, notre expertise et notre connaissance nous permet d'avoir accès à des revendeurs professionnels qui nous font confiance et qui nous donnent leurs bijoux en exclusivité.
02:43Également, de donner confiance aux clients particuliers, parce qu'en effet, comme on le disait tout à l'heure, c'est un monde qui est encore assez opaque et assez peu connu.
02:51Et la joaillerie, c'est un monde dans lequel on a besoin d'avoir confiance, d'être assuré. Donc, nous, on apporte toute cette assurance, toute cette légitimité.
02:58Aussi, on fait de la curation. On ne propose pas tout sur notre plateforme. On essaie vraiment de faire une sélection des pièces qu'on estime avoir une forte valeur perçue.
03:06Et on le fait avec notre expertise, parce que dans le bijou ancien, plus ou moins ancien, seconde main au vintage, le pire côtoie le meilleur,
03:15parce que la joaillerie a la particularité d'avoir 80 % du marché qui n'est pas signé. On connaît bien Cartier, Van Cleef, Bouchon, etc.
03:2280 % n'est pas signé, contrairement à leur logerie où 100 % est signé. Et donc, en effet, l'expertise et la connaissance...
03:27– C'est la pierre qui... – Exactement. Donc, vraiment, la connaissance est importante pour rassurer les consommateurs.
03:32– D'accord. Alors, peut-être, au business model, parler de curation, marketplace, etc., vous avez différentes sources de recettes ?
03:40– Alors, on a différentes sources de provenance de stocks, donc soit professionnels, soit particuliers, pour lesquels on prend...
03:47On est dépôts-ventes, on n'achète pas de stocks. – D'accord.
03:50– Et on prend une commission qui diffère en fonction de si ça vient du professionnel ou du particulier.
03:56– Oui, parce que le professionnel prend plus sa marge, donc... – Exactement, voilà, tout à fait.
04:00– Mais bon, vous avez certainement de plus grosses quantités avec un professionnel qu'un particulier, c'est logique.
04:04– Tout à fait, exactement, oui.
04:06– À quel stade d'avancement êtes-vous ? Et quelles sont les prochaines étapes, les prochains défis que vous allez relever ?
04:11– Donc là, on va clôturer, en effet, une levée de fonds. On va clôturer une levée de fonds au mois de mars, à peu près.
04:17Donc on a déjà commencé cette levée.
04:20– Alors, on va parler de levée, mais là, actuellement, au niveau du business...
04:23– Ah, au niveau du business. On va fêter bientôt nos 3 ans, donc on est encore tout récent.
04:27Mais on est déjà une référence dans le secteur, dans le milieu de la seconde main du bijou.
04:33L'idée est vraiment de se développer et de continuer à être cette référence, et de se développer à l'international,
04:38même si on fait déjà 35% de notre business à l'international.
04:41Mais vraiment, l'idée est d'ouvrir...
04:42– Europe, Asie, Etats-Unis, les 3 ?
04:44– Europe, Etats-Unis, pas encore beaucoup d'Asie, un peu de Hong Kong, mais principalement, Europe et Etats-Unis.
04:49– D'accord. Alors, combien faut-il pour vous développer ? À quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
04:54– Alors là, pour cette levée de fonds, il nous faut 600 000 euros, à peu près.
04:59Donc on a déjà une partie qui est sécurisée.
05:03Cette levée de fonds va nous permettre de nous développer, en effet, à l'international.
05:08Ça, c'est un point important.
05:10Et va nous permettre, en effet, de se professionnaliser, et d'avoir, en effet, du people plus senior, et des ressources plus compétentes.
05:23– D'accord. On est sur une valo de quel ordre ?
05:25– De 5 millions près-monnaie.
05:26– D'accord, OK.
05:27Pour conclure, Charlotte, quel message souhaitez-vous adresser à tous les investisseurs qui nous regardent et nous écoutent aujourd'hui ?
05:32– Alors, le bijou vintage est, en effet, le dernier maillon de la seconde main qui se développe.
05:40L'horlogerie, le mobilier étaient déjà bien développés.
05:43La jouaillerie est en train de le faire.
05:45Elle est en train de rattraper ses petits copains.
05:48C'est un marché qui, évidemment, valorise la seconde main, l'économie circulaire,
05:53ce qui est, en effet, ce qui est aujourd'hui beaucoup recherché par les jeunes générations,
05:57et donc par les jeunes consommateurs qui font l'avenir.
06:01C'est des produits qui sont de forte durabilité.
06:04Et donc, voilà, c'est vraiment l'avenir de la consommation pour demain,
06:08avec des bijoux importants qui bénéficient aussi à la planète.
06:13– Charlotte, je vous remercie.
06:14Je vous souhaite un grand succès pour Castafior.
06:16– Merci beaucoup.
06:17– Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Charlotte,
06:20ou bien sous la vidéo, recevoir le dossier.
06:23Merci à tous de nous avoir suivis.
06:26Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV
06:28avec de nouveaux projets dans lesquels investir.
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