• il y a 6 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00Le meilleur de l'info, la journée encore a été folle, avec des rebondissements, avec des punchlines, avec des petites phrases, avec des grandes ambitions.
00:08Mais le meilleur de l'info est là pour tout vous résumer si vous avez raté quelque chose.
00:13On est là évidemment, bonsoir Tatiana Renard-Barzak, bonsoir Yoann Uzak, et j'ai le plaisir d'accueillir ce soir Grégory Besson-Moreau.
00:20Ça fait un moment que vous n'étiez pas venu nous voir, depuis la crise des agriculteurs, il me semble.
00:24Bon, je suis heureux de vous retrouver. Emmanuel Macron est en campagne, c'est peut-être l'une des grandes infos de la soirée.
00:31Emmanuel Macron est en campagne, on le pensait au G7 en Italie, on retrouvait les grandes semandes, Georgia Melloni qui l'a accueilli.
00:38Il y avait tout le monde, il y avait l'allemand Charles, le canadien Trudeau, Joe Biden que vous avez aperçu, Volodymyr Zelensky.
00:46Là-bas, on pensait qu'Emmanuel Macron ne ferait pas campagne, s'occuperait de l'état du monde.
00:51Il s'est passé exactement le contraire, et on va commencer par sa prise de parole, c'était il y a quelques minutes.
01:00Moi je n'ai jamais pris nos compatriotes pour des imbéciles.
01:03Et j'ai l'impression dans le débat médiatico-politique qu'il y a aujourd'hui, qu'on dit au fond les gens vont faire quelque chose de terrible parce qu'ils sont fous.
01:10Non, les gens, ils vivent leur colère. Moi je dis ça ne m'a pas fait plaisir dimanche.
01:16Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux, que les réformes avancent, donc je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
01:24Ça ne m'a pas fait plaisir, évidemment que ça m'a touché.
01:26J'ai dit on doit absolument redemander aux Françaises et aux Français de clarifier et leur dire aussi qu'on a compris, il y a des choses qui vont changer.
01:34On a compris ce qu'ils disaient sur le ras-le-bol des questions d'insécurité, d'immigration, il faut aller plus vite, plus fort, il faut des choses maintenant massives.
01:41Ça doit changer plus fort sur le pouvoir d'achat dans certaines catégories, certaines régions, sur les difficultés de la ruralité, sur aussi le sentiment que la lutte contre les discriminations,
01:50le sentiment d'assignation résidence, ça ne bouge pas assez vite.
01:54Donc il y aura un jour d'après de ces élections et j'ai entendu le message, mais je pense que ce n'est pas sain si j'avais juste dit j'ai entendu le message puis on continue comme avant.
02:01Ce n'est pas ce que je veux faire, mais en même temps je veux qu'ils s'expriment dans ces élections législatives.
02:06On serait en instabilité politique si on n'avait pas tranché les choses. Les Françaises et les Français vont voter le 30 juin et le 7 juillet.
02:13Les choses seront claires derrière. Et moi je pense que les Françaises et les Français, en allant voter, ils vont se dire comment avoir une France plus forte.
02:20Est-ce qu'ils ont compris qu'on avait quand même une colère ? Le message est oui, c'est pour ça qu'on a fait la dissolution. Pour vous dire ça va changer, faites-nous confiance.
02:27Est-ce qu'on a compris qu'il y avait une colère ? Le message est oui.
02:31Si vous voulez, d'abord c'est un discours qui tient beaucoup trop tard parce que plus personne ne le croit en réalité. Il est quelque part disqualifié après 7 ans.
02:39Après 7 ans, on ne peut pas faire ce genre de constat. On a exercé des responsabilités. On est comptable, on a un bilan et son bilan en matière de sécurité et en matière d'immigration,
02:48on est obligé de constater qu'il n'est pas bon, il est même mauvais. Donc je crois que les Français ne le croient plus. Après, ils disent cela, vous allez me dire, il n'est jamais trop tard.
02:59Mais le problème, c'est qu'il dit les choses vont changer, les choses vont changer. Oui, les choses vont changer parce que probablement, il n'aura pas de majorité et probablement, il sera en cohabitation.
03:07Voilà ce qui va changer.
03:09Alors, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les termes, les mots chez Emmanuel Macron sont toujours très importants.
03:15La fin de vie, ce n'est pas l'euthanasie. Les OQTF, ce soir, ça s'appelle le sentiment d'assignation à résidence.
03:23Comment les choses sont dites. Je ne sais pas si ça signifie, c'est ces changements de mots qu'il a vraiment compris les choses.
03:31D'abord, ça fait quand même sept ans qu'il est président, donc c'est vrai que ça arrive un peu tard et qu'on a le sentiment en fait que c'est comme s'il y avait une nouvelle élection présidentielle.
03:39Non, ce n'est pas le cas. Donc c'est vrai que c'est un petit peu étrange. C'est vrai que le bas blesse sur le régalien, en particulier pour ce qui est du bilan d'Emmanuel Macron.
03:47Et c'est vrai, mais on est en fait dans la droite logique de la conférence de presse qu'il a tenue pour les journalistes et pour les Français il y a deux jours.
03:53C'est-à-dire qu'on a le sentiment, c'est comme la fin d'une histoire d'amour. On essaie de convaincre en fait l'amoureux qui part que non, ce n'est pas fini et qu'on a des arguments.
04:01Mais en fait, on n'arrive pas à le retenir. Et c'est ce qui se passe parce qu'en fait, je pense que ce qu'Emmanuel Macron n'a pas compris, c'est qu'il y a un tel désamour aujourd'hui.
04:07La preuve, plusieurs d'entre vous vont aller faire campagne sans avoir voulu mettre sa photo sur les tracts. Il n'y a que la photo de Gabriel Attal, voire pas d'ailleurs.
04:15Donc ça montre quand même la sidération et au-delà de ça, certains dans vos rangs disent en fait c'est devenu un boulet. Emmanuel Macron est devenu un boulet pour nous.
04:22Et donc, vous détournez mon regard, mais vous savez que c'est la réalité. Donc ça va vous détemper.
04:28Et Grégory Besson-Borreau a le droit de répondre.
04:30C'est quand même une problématique, si vous voulez, pour ceux qui font campagne aujourd'hui.
04:33On va en parler.
04:34Parce qu'en fait, ce n'est pas lui qui fait campagne aujourd'hui.
04:36On va en parler. Trop tard, 7 ans de réflexion.
04:42Je répondrai après sur cette histoire de photos.
04:44Non, mais 7 ans, il y a une fatigue de l'exercice. Il y a une fatigue aussi des Français d'avoir le même président.
04:50Donc il y a des questions qui se posent.
04:52Et à un moment donné, sur des élections qui sont extrêmement importantes, comme les élections européennes, pour certains, pour beaucoup de Français, ce sont des élections secondaires.
04:58Et parce qu'ils pensent que ce sont des élections secondaires, ils vont mettre leur bulletin avec, je trouve, vraiment le mauvais bulletin à l'intérieur.
05:06Ils vont voter pour le R.A. Ils vont voter pour des extrêmes.
05:08Donc c'est la peau des gens. Les gens ont mal voté.
05:10Non, mais en fait, ils ont tiré une sonnette d'alarme.
05:12Mais là, on est arrivé à un cumul.
05:14Ce que dit le président, moi, je l'ai vécu à l'Assemblée nationale, avec une Assemblée qui était difficilement pilotable, mais qui était pilotable.
05:20On est arrivé avec une nouvelle Assemblée en 2022, avec une Assemblée qui était complètement impilotable, avec des gens qui ne réfléchissent plus, qui ne pensent qu'à hurler.
05:29Donc on arrive à un moment où plus rien ne peut se passer.
05:32Et à la fin, vous cumulez sur ça un vote des Français. Donc cette fois, ce n'est plus l'Assemblée qui n'est plus pilotable.
05:37Ce sont les Français qui disent « Je ne suis plus content, M. le Président ».
05:41Excusez-moi, ouvrez le guillemet, c'est le bordel.
05:43Les Français ne sont plus pilotables.
05:45Le Président de la République prend un choix, il appuie sur le bouton et un risque s'applique.
05:49C'est bien la raison pour laquelle on ne leur pose pas la question.
05:51C'est bien la raison pour laquelle il n'y a pas eu de référendum.
05:53C'est qu'ils ne sont pas pilotables et que les réponses ne vont pas satisfaire M. Macron, sans doute.
05:57C'est ça. Mais enfin, c'est long en réalité.
05:59On a l'impression que ce soir, il y a un sursaut, qu'il y a une prise de conscience, mais qu'effectivement, ce que disait Johan, on ne peut pas le croire.
06:05Mais ça arrive trop tard, surtout parce qu'il aurait tenu ce discours pendant la campagne des législatives de 2022, peut-être aurait-il eu une majorité absolue, je le crois.
06:13C'est un discours qui arrive deux ans et demi trop tard.
06:15Pourquoi il ne l'a pas fait cette semaine ? Pourquoi il le fait au G7, après une séquence de tapis rouge qui est totalement décalée ?
06:23Vous avez vu l'image ?
06:25Il est interrogé par les journalistes.
06:27Il avait une conférence de presse.
06:29Vous êtes présent sur la deuxième partie de la conférence de presse.
06:31Je trouve que la partie question était la plus intéressante.
06:33Je trouve qu'il était le meilleur.
06:35Et franchement, il a donné ses réponses déjà il y a deux jours lors de la partie question.
06:37Sur 2022, et pourquoi est-ce qu'il appuie sur le bouton de la dissolution ? Il faut bien comprendre.
06:41C'est qu'en 2022, pourquoi est-ce qu'il était très difficile de tenir un discours peut-être plus clair, plus précis et autre ?
06:47C'est qu'à un moment donné, pour faire passer des lois et des textes extrêmement compliqués, il faut une majorité au sein de cette assemblée.
06:53Et à un moment donné, quand on se retourne vers les LR, on leur dit, bon, qu'est-ce que l'on fait sur les retraites ?
06:57Qu'est-ce que l'on fait sur l'immigration ?
06:59Qu'est-ce que l'on fait sur le régalien ?
07:01Ils se débinent, ils ne vont pas voter, ils ne me prennent pas de position.
07:05Et quand on va sur des textes un peu plus à gauche, où on dit aux socialistes, qu'est-ce que l'on fait sur ces textes-là qui vont aider les plus fragiles,
07:12et bien en fait, ils ne viennent pas.
07:14Mais il y avait un blocage évident, bien sûr, il y avait un blocage.
07:16Et donc à la fin, quand vous n'avez plus de LR qui répondent, quand vous n'avez plus de gauche qui répondent,
07:20et bien qu'est-ce que vous faites ? Vous appuyez sur le bouton.
07:22Mais est-ce que vous êtes conscient que ça risque d'être encore pire après cette élection ?
07:25Certains parlent même d'un chaudron de l'enfer, l'Assemblée nationale au 8 juillet.
07:29Est-ce que vous êtes conscient que ça risque d'être encore plus compliqué en réalité ?
07:32Le chaudron de l'enfer, c'est déjà le chaudron de l'enfer.
07:34Moi je n'ai pas peur du résultat.
07:36Le résultat, ce sera l'image exacte de ce que veulent les Français.
07:40C'est uniquement ce que veulent les Français.
07:42Après derrière, que certains, je ne sais plus quel ministre, tout le temps racontent des carabistouilles,
07:47racontent des grosses conneries.
07:49Parce que la réalité, c'est que vous avez des candidats aujourd'hui, avec le RN qui raconte des conneries monstrueuses.
07:55Avec une extrême-gauche qui, pour moi, nage dans le déshonneur.
07:58Pour moi, ces gens-là devraient avoir des difficultés à se regarder dans le miroir.
08:02Est-ce que vous n'avez pas quand même une responsabilité dans la montée du RN ?
08:05Vous savez, la responsabilité, le Président a une responsabilité.
08:10J'ai eu une responsabilité.
08:12Les médias ont une responsabilité.
08:14À un moment donné, il est, je pense, sain d'expliquer exactement quel est le programme de chacun.
08:19Est-ce que ce programme est viable ou n'est pas viable ?
08:22Quand on me dit dans le programme que les jeunes de moins de 30 ans ne paieront plus d'impôts,
08:26qu'on va mettre la TVA à 5,5 sur tout, qu'on va partir à la retraite à 60 ans, ça c'est le programme du RN.
08:32Attendez, attendez, attendez.
08:34Ils ne savent plus.
08:36La réponse, c'est, cette semaine, on va faire un audit.
08:39Arrêtez de mentir aux Français.
08:41Il y avait une question intéressante, c'était la question des photos.
08:45Les photos, effectivement, Gabriel Attal mène campagne.
08:47Il a commencé aujourd'hui à Boulogne-sur-Mer, on l'a vu.
08:51Et on a vu, après Arrête, les premières affiches.
08:54Avec M. Rudigo, je crois qu'il est dans le Rhône.
08:57Et Nadia Hay, qui est candidate sortante dans les Yvelines, il me semble.
09:02Et en même temps, il y avait ces deux photos qui apparaissaient.
09:04Une autre photo qui a été publiée aujourd'hui, c'est la photo.
09:07Gouvernement Attal apprend la dissolution.
09:11C'est une belle série de photos en noir et blanc.
09:15Et alors, bon, il se trouve que ça arrive aujourd'hui.
09:18Drôle de concordance, mais c'est comme ça.
09:20C'est une drôle de communication, parfois, de la part d'Emmanuel Macron.
09:23Parce que ça, c'est sa photographe officielle.
09:25Je fais une petite parenthèse là-dessus, mais c'est étonnant.
09:28C'est voulu, on est d'accord.
09:30Il faut bien préciser, quand même, que cette photo,
09:32elle est prise au moment où le président de la République
09:35acte devant le gouvernement.
09:37La dissolution, il faut bien regarder la tête, notamment,
09:40de Yael Brown-Pivet, Gérald Darmanin, mais de Gabriel Attal.
09:43Il est sonné.
09:44Il est sidéré.
09:45Il est sidéré parce que Gabriel Attal,
09:47il a appris quelques minutes seulement avant,
09:49dans le bureau du président, qu'il allait y avoir une dissolution.
09:52Il n'avait pas été mis dans la confidence.
09:54Alors que Gérald Darmanin le savait depuis plusieurs jours.
09:56Donc, c'est déjà une première aberration.
09:58Gabriel Attal a été interrogé là-dessus à Boulogne-sur-Mer.
10:01Il n'a pas répondu, évidemment.
10:03Mais il a lancé un petit message.
10:09Je ne suis pas dans la sidération.
10:11Je suis dans l'action, en fait.
10:13Quand il y a une campagne, il y a une dissolution,
10:15il y a une campagne, je me mobilise à fond.
10:17Je me mobilise à fond pour que les Français choisissent une voie
10:20qui est une voie attachée à une forme d'humanisme,
10:23d'éthique politique, de progrès,
10:28plutôt qu'à une voie qui s'appuie,
10:30ou à des voies qui s'appuient sur la division des Français entre eux.
10:33Moi, je le dis aux électeurs d'une gauche sociale-démocrate
10:37qui, et ils sont nombreux, ne se retrouvent pas
10:40dans les valeurs, le programme de la France insoumise
10:43que le Parti socialiste a décidé, malheureusement, de rejoindre.
10:47Je leur dis de faire confiance et soutenir nos candidats.
10:51On a bien compris que l'exécutif passait à l'offensif,
10:53parfois très offensif.
10:54Je trouve que c'est la version soft.
10:56C'était Gabriel Attal.
10:57Bruno Le Maire.
10:58Vous avez entendu Bruno Le Maire ?
10:59Écoutez Bruno Le Maire ce matin sur Sud Radio.
11:04Le Rassemblement national se fout de la gueule de ses électeurs.
11:07Moi, je vous prends un pari, Jean-Jacques Bourdin.
11:09Ils vont non seulement renoncer à la réforme des retraites
11:12et tous ceux qui pensent qu'ils pourraient travailler moins
11:14vont être déçus parce que la promesse ne sera pas tenue.
11:17Mais la baisse de TVA sur l'essence, sur le gaz,
11:20sur l'alimentation qui coûte 24 milliards d'euros.
11:22Je vous prends mon pari.
11:23Ils ne la feront pas.
11:24Foutage de gueule.
11:25La suppression de l'impôt sur le revenu des moins de 30 ans
11:28qui coûte 4 milliards d'euros, mais qui est d'une injustice totale.
11:30Vous imaginez ?
11:31Vous avez 45 ans, vous gagnez 2500 euros, vous payez vos impôts.
11:35Et vous voyez le petit jeune qui a 26 ans, qui a super bien réussi,
11:37qui a créé sa boîte, qui gagne 10 000 euros par an.
11:39Ben lui, 10 000 euros par mois.
11:41Lui, il ne va pas payer d'impôts.
11:42Vous trouvez ça juste ?
11:43Ils ne le feront pas.
11:44Foutage de gueule.
11:45Donc, quand on se fout de la gueule de ces électeurs à ce point-là,
11:48je pense que ça mérite une prise de conscience.
11:51Bruno Le Maire, Offensif.
11:53Là, il est dans des critiques qui sont politiques.
11:55Donc, au moins, il n'est pas dans la nazification.
11:57Il ne convoque pas le fascisme.
11:59C'est déjà, me semble-t-il, quelque chose qui est plus louable.
12:02Programme contre programme.
12:03Programme contre programme.
12:04Ce qu'il dit, il fait de la politique.
12:06On est d'accord ou pas avec lui.
12:07Mais au moins, là, c'est programme contre programme.
12:10Argument contre argument.
12:11Il est sans doute un peu caricatural.
12:12Je n'en sais rien.
12:13A chacun de se faire son opinion.
12:14Mais au moins, il y a un débat qui est politique.
12:17Et ça, ça change.
12:18L'angle d'attaque est celui, déjà, qui a été esquissé,
12:20le chemin qui a été esquissé par le président de la République
12:22lors de sa conférence de presse.
12:23C'est la ruine économique du pays.
12:24Si le RN, demain, arrive au pouvoir.
12:26C'est ça, l'angle d'attaque, aujourd'hui, du gouvernement
12:28et de la majorité présentielle.
12:30Et puis, avec aussi cette idée de mettre en avant le saut dans l'inconnu,
12:34qui s'est concrétisé, d'ailleurs, avec la fébrilité des marchés.
12:37On l'a vu, avec la chute, dès le premier jour, même de l'euro,
12:41ce qui est quand même assez rare.
12:42Donc, on voit bien qu'il y a, en effet, cette crainte de l'inconnu.
12:45Et donc, voilà, l'angle, c'est vraiment tout ce qui est programmé
12:48par le RN pour rendre du pouvoir d'achat aux Français,
12:50va ruiner les Français.
12:52Ça va être moins de pouvoir d'achat, non seulement pour les retraités,
12:54mais en plus, pour les salariés.
12:55C'est ça, l'angle d'attaque.
12:56En fait, ce que fait Bruno Le Maire, là,
12:58il a complètement raison d'attaquer le RN sur le fond, en fait.
13:03On a vécu des élections européennes où le RN, le Rassemblement national
13:08et la France insoumise, on n'a jamais parlé de fond.
13:10C'était uniquement de la forme.
13:12À celui qui allait faire le plus de selfies,
13:13celui qui allait faire le plus beau sourire,
13:15sans parler de la réalité.
13:16Et donc, là, on compare un programme chiffré,
13:19ce que l'on a fait, ce qu'on se projette de faire,
13:21face à des fables, des foutaises,
13:24qui sont présentées par le RN et la France insoumise.
13:29Le problème, c'est M. Le Maire.
13:31Le bilan de M. Le Maire, c'est quoi ?
13:38C'est combien de mille milliards d'euros d'endettement ?
13:42Attendez, le bilan de M. Le Maire, c'est le bilan de tout le monde.
13:45On en a tous profité du bilan de M. Le Maire.
13:47Tous ceux qui nous regardent ce soir,
13:49ils ont tous profité du bilan de M. Le Maire.
13:52Quand il a fallu toucher de l'argent pour le Covid,
13:54ils étaient là.
13:55Lorsqu'il a fallu supprimer la taxe d'habitation,
13:57tout le monde a eu ce mille milliards.
13:59Donc, à un moment donné, il faut aussi regarder chez soi
14:01et ce que l'on dit aux électeurs, ce que l'on dit aux téléspectateurs,
14:04c'est que ces mille milliards-là,
14:06ils étaient nécessaires pour la relance du pays.
14:08Moi, je suis content qu'il y ait des usines qui se montent.
14:09Je suis content qu'il y ait moins de chômage.
14:11Et donc, à un moment donné, on pose un bilan,
14:14on pose un projet et on regarde si ce que l'on nous propose
14:17ne sont pas des vraies foutaises.
14:19Autant, je trouve que les attaques concernant le bilan
14:22de l'aspect sécuritaire et immigration d'Emmanuel Macron
14:26sont tout à fait justifiées.
14:27Ce bilan-là, il est mauvais, voire très mauvais.
14:29Autant, sur la dette, je trouve que les attaques sont un peu faciles
14:32parce qu'il est vrai qu'au moment du Covid,
14:34tout le monde demandait à ce que les Français soient soutenus.
14:36L'ensemble des partis ont soutenu, disons les choses clairement,
14:39ce quoi qu'il en coûte.
14:40Il fallait aider les entreprises, il fallait aider ci, il fallait aider ça.
14:43Donc, je crois que ces critiques-là, elles sont quand même,
14:46me semble-t-il, un peu exagérées concernant la dette
14:49parce que vraiment, le quoi qu'il en coûte,
14:51il a été massivement soutenu.
14:53Le discours culpabilisant, il y en aura d'autres.
14:55Vous en avez parlé.
14:56Fascisant, culpabilisant, etc.
14:59Je dis juste qu'on écoute Marlène Schiappa
15:00qui était aujourd'hui sur l'antenne de CNews qui a dit
15:02attention parce que c'est vraiment le discours qui ne marchera pas.
15:04Celui de M. Le Maire, il touchera.
15:06En revanche, les autres discours, ça ne fonctionnera pas.
15:12Pour moi, on doit remettre les idées au centre de tout
15:14et sortir des discours culpabilisants et manichéens.
15:16Dire aux gens, nous sommes les gentils, les extrêmes sont les méchants,
15:19ça ne convainc personne.
15:20Si les Français voulaient faire barrage au Rassemblement national,
15:22ils n'auraient pas placé Jordan Bardella en tête des élections européennes.
15:25Aujourd'hui, nous devons les convaincre et pas les culpabiliser.
15:29Voilà pour le message.
15:30Je voulais qu'on passe à la gauche
15:32parce qu'il y a un accord trouvé ce soir.
15:34Je crois que vous avez quelques informations, Tatiana.
15:36On a le communiqué.
15:37Un nouveau Front populaire est né.
15:40Saluté par Jean-Luc Mélenchon, M. Roussel, M. Faure.
15:43Une page de l'histoire de France
15:45écrit avec le nouveau Front populaire d'Olivier Faure.
15:49Le communiqué dit qu'il y aura un programme commun
15:52et que le partage des circonscriptions est bien acté.
15:55Pour l'instant, on n'en sait pas plus.
15:57Le premier à réagir ce soir, c'est François Hollande, candidat à rien,
16:00mais au 20h de TF1.
16:07L'accord, je ne le connais pas en détail,
16:09mais il doit affirmer, un, une orientation européenne,
16:12deux, une présence de la France dans l'Alliance Atlantique,
16:16trois, sur Gaza, bien sûr, la paix,
16:19mais de reconnaître que c'est le Hamas
16:21qui a commis par son acte terroriste
16:23la situation dramatique que nous vivons,
16:25ce qui n'exonère pas le gouvernement Netanyahou.
16:27Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos ces derniers temps
16:30et a eu une attitude qu'il ne le place pas en situation
16:33de pouvoir revendiquer une place
16:35dans ce qui pourrait être un avion gouvernemental.
16:38Mais ce que je vais vous dire,
16:39c'est qu'il faut avoir de la décence en ce moment.
16:42Ces proclamations de candidature
16:44ou de présence éventuelle à Matignon
16:47sont totalement décalées par rapport à la réalité.
16:52Il n'est pas candidat à rien.
16:54Il aimerait quand même bien, d'abord,
16:57il va vraiment revenir davantage médiatiquement
17:00à la rentrée de septembre,
17:02et puis il est évident qu'il aimerait bien
17:04incarner cette gauche sociale-démocrate
17:06à nouveau pour 2027
17:07et recréer un pôle autour de lui.
17:09François Hollande n'est pas toujours sympathique
17:11avec Emmanuel Macron.
17:12Il a dit que la dissolution intervient au pire moment.
17:17La décision qu'a prise le président Macron
17:20de dissoudre l'Assemblée nationale
17:23à un moment où l'Europe fait face à une guerre à ses portes
17:29et où la France va recevoir dans quelques jours
17:32les Jeux olympiques.
17:34Cette décision intervient au pire moment
17:37et dans les pires circonstances.
17:40Bon, les questions qu'on se pose ce soir,
17:42c'est comment l'EPS et l'FI ont pu s'entendre
17:45sur plusieurs questions.
17:47La question du terrorisme, Ramas,
17:49la qualification du Ramas.
17:51On sait très bien que Mme Keke, Mme Obono, M. Guiraud
17:55ne se portent pas tout à fait la même définition
17:57que M. Fabien Roussel.
17:58Ça, c'est la première chose.
18:00Franchement, je ne sais pas comment ce soir
18:03ils ont pu s'entendre.
18:05Vous vous rendez compte d'abord
18:07que le Parti socialiste a négocié avec la France insoumise
18:11pour que l'EFI reconnaisse que le Ramas est un groupe terroriste.
18:15Ils ont négocié là-dessus, pardon.
18:17Mais ça, ça devrait être un préalable à toute négociation.
18:20Non, non, ils ont négocié là-dessus,
18:22ce qui montre bien à nouveau que le Parti socialiste
18:24et M. Ford ont perdu leur boussole républicaine.
18:26Ça, c'est certain.
18:27Mais vous avez remarqué aussi peut-être que depuis dimanche soir,
18:30il n'y a plus de génocide à Gaza.
18:31Le génocide, il est terminé.
18:32Ils n'en parlent plus, la France insoumise.
18:34Rima Hassan, il n'y a plus un tweet sur Gaza.
18:36Elle est partie au Parlement européen.
18:38Mais vous avez raison.
18:39Même ce matin, chez Laurence Ferrari, M. Bompard a reconnu
18:44qu'on avait eu affaire à des terroristes.
18:46Je ne sais pas si vous avez vu cette séquence.
18:48On reparlera après, mais écoutez.
18:52Eh bien, les points de désaccord, ça fait l'objet des discussions.
18:55Et vous verrez bien à la fin,
18:57mais nous sommes tous d'accord aussi, madame,
18:59pour condamner les massacres terroristes
19:02qui ont été commis par le Hamas.
19:04Le Hamas, c'est un groupe terroriste ou pas ?
19:06Madame, je vous ai répondu 15 fois.
19:07Non, vous n'avez pas répondu.
19:08Mais si, je vous ai répondu avec les mots qui sont les miens.
19:10Et je crois qu'ils ont été clairs à l'écoute pour tout le monde.
19:12Voilà, ça valait bien ça pour un accord quand même.
19:15Ces gens n'ont aucun amour propre, aucun honneur.
19:19Quand vous voyez Glucksmann, qui il y a quelques semaines,
19:22se fait cracher dessus.
19:24Il se fait cracher dessus par des LFI, par des communistes.
19:29Il se fait cracher dessus parce qu'il est juif.
19:32Quand on voit qu'aujourd'hui, ils ont accepté,
19:34parce qu'il y a eu des discussions,
19:36à prendre monsieur Katniss,
19:38qui frappait sa femme,
19:40pour lui donner une circonception.
19:42Non, non, ça ce n'est pas acté.
19:43Non, mais attendez, on est dans une discussion.
19:45Ils se disent, bon, il a tapé sa femme,
19:47on va quand même réfléchir à savoir si on le prend,
19:49ou si on ne le prend pas.
19:50Mais attendez, la réponse,
19:52elle devrait être écrite noir sur blanc, c'est non.
19:55Mais la même chose pour Madame Obono.
20:00Vous vous faites cracher dessus,
20:02et vous acceptez d'aller lui serrer la main,
20:04lui dire, tu sais quoi, on se mettra sur la même photo,
20:06et puis on va gagner.
20:08De toute façon, on sait très bien qu'on ne s'entendra pas dans l'Assemblée nationale.
20:10On ne s'entendra pas dans l'hémicycle.
20:12Donc on foutra le même bordel.
20:14Voilà ce qu'ils cherchent à faire.
20:15Ce qu'ils ont fait avec la NUPES,
20:17on fait une belle photo ensemble,
20:19et puis une fois qu'on y sera, on se redivisera.
20:21Ils veulent faire exactement ce qu'ils ont fait.
20:23Donc il faut vraiment que les téléspectateurs,
20:25que les Français comprennent qu'aujourd'hui,
20:27c'est un polaroïd qu'on jettera.
20:29Parce que de toute façon, ça ne tiendra pas.
20:3124 heures, le premier jour dans l'hémicycle,
20:33ils sont trop différents.
20:35Et ils sont trop différents parce qu'ils se sont manqués de respect.
20:38Et des compromissions comme ça,
20:40est-ce que ça valait, des compromissions à ce point,
20:42pour en arriver là ?
20:44D'abord, c'est en fait sur le fond et sur la forme.
20:47Sur le fond, c'est une double fracture de l'antisémitisme.
20:49Non seulement au sein de la NUPES,
20:51vous voyez le dingue de cet accord, s'il a mis aussi longtemps,
20:53il y a la raison des circonscriptions, on en parlera peut-être après,
20:55mais sur le fond, c'est parce qu'il y avait un point d'achoppement,
20:57évidemment, au sujet de l'antisémitisme
20:59et la façon dont on qualifiait les choix.
21:01Ça, c'est une évidence.
21:03Sauf que cette ligne de fracture, elle existe au sein même de la France insoumise.
21:05Et donc, si vous voulez, c'est pour ça que c'était doublement difficile.
21:08Parce qu'au sein même de la France insoumise,
21:10et ce qui fait d'ailleurs que ça fait un peu imploser la France insoumise,
21:12et qu'il y a des frondeurs,
21:14certains sont en désaccord avec le début de la campagne européenne.
21:17D'abord, Rima Hassan sur liste en position éligible.
21:20Et puis, ce parti pris qui était de mettre l'antisémitisme,
21:23quelque part, en fait, comme axe presque de campagne électorale.
21:26Donc ça, c'est la première problématique.
21:28Deuxièmement, la réalité, c'est quoi ?
21:30C'est qu'en fait, aujourd'hui, la gauche, s'il n'y a pas d'union,
21:33elle n'a aucune chance de l'emporter.
21:35Le PS ne peut pas l'emporter tout seul.
21:37Le parti Place publique de Glucksmann ne peut pas l'emporter tout seul.
21:40Donc, il y a un accord qui, en effet, s'est fait
21:42au détriment de valeurs pourtant essentielles pour certains.
21:45Je pense notamment à Glucksmann et je pense à Place publique aujourd'hui.
21:48Mais il fait partie de l'accord.
21:49Donc, ce soir, il fait partie de l'accord.
21:51Il annoncera sa position officiellement demain matin sur France Inter, évidemment.
21:54Olivier, pardon.
21:55Moi, je n'ai pas eu accès, et vous non plus, je pense, au texte finalisé de l'accord.
21:58Donc, j'attends de voir, d'abord, les points de programme.
22:01Ce que vient dire ce soir, Fabien Roussel, Glucksmann, sont partis, font partie de l'accord.
22:06Place publique fait partie de l'accord.
22:08Glucksmann qui s'est fait, effectivement, taguer, mettre des croix grammées.
22:11Et Place de la République, on a crié, complice du génocide.
22:15S'il fait partie de l'accord, il avait mis cinq points très clairs,
22:17cinq conditions qui étaient des lignes rouges.
22:19S'il fait partie de l'accord, j'imagine que ces lignes ont été...
22:23Je vais vous dire pourquoi.
22:24S'il n'avait pas été entendu ce soir, il n'y aurait pas d'accord.
22:26Parce que pour le Parti Socialiste, pour les socialistes,
22:28c'était impensable de faire un accord si ces lignes rouges-là n'étaient pas respectées.
22:33Premièrement.
22:34Et deuxièmement, pour ce qui est des députés que vous évoquez,
22:36il y a des lignes rouges dans les circonscriptions, dans certaines candidatures.
22:39Obono, Katniss, évidemment, mais pas pour la même raison.
22:42Mais Obono, Portes, Delogu, il y a plein de...
22:46Hercilia Soudé, évidemment, pour toutes ces prises de position.
22:49Aujourd'hui, la vérité, c'est quoi ?
22:51C'est qu'on va voir qu'elle est d'accord parce qu'aujourd'hui,
22:53elle a le souhait de mettre des candidats dissidents socialistes
22:56face à ces candidatures-là aujourd'hui.
22:58Ils seront sur les listes demain.
22:59Non, on verra.
23:01Je ne vois pas comment on peut parler de lignes rouges sur l'antisémitisme.
23:04J'imagine la négociation.
23:06Bon, t'es antisémite, mais un peu moins...
23:09Non, mais je vous passe sur les mots.
23:11On est bien d'accord.
23:13De toute façon, cette alliance est contre-nature.
23:15On ne peut pas signer.
23:16Quand on a un minimum d'honneur, on ne signe pas ce genre de choses.
23:19Et on va, on va au combat, on va au charbon.
23:21Si on est vraiment socialiste dans l'âme,
23:23et bien on fait partie d'un champ républicain,
23:25et bien on va au combat.
23:26On va sur les circonscriptions, on va expliquer ce que l'on fait.
23:28Vous dites quoi ? Rejoignez-nous ?
23:29C'est ça que vous dites en fait aux sous-démocrates.
23:31C'était le souhait d'Emmanuel Macron.
23:32Il y a deux jours lors de la conférence de presse,
23:33c'était le message d'Emmanuel Macron.
23:34J'ai toujours travaillé...
23:35C'était dire aux membres de Glucksmann, du parti Glucksmann,
23:37rejoignez-nous.
23:46Lier un pacte avec un extrême,
23:49c'est s'associer, s'assimiler complètement à eux.
23:52Je ne comprendrai pas,
23:53je ne peux pas regarder Glucksmann aujourd'hui,
23:55à partir du moment où il accepte de se dire,
23:57t'es antisémite, mais comme tu m'as dit
23:59que tu le saurais un petit peu moins, je signe.
24:01Mais comment on se regarde dans la glace le matin ?
24:03Comment ?
24:04Vous savez comme moi qu'il a fait certes presque 14% aux européennes,
24:06mais qu'en fait ce n'est pas lui qui a le poids politique.
24:08Vous le savez.
24:09Mais si on y croit, si on a de la foi,
24:12si on se lève le matin pour faire de la politique,
24:14c'est parce qu'on veut gagner.
24:15Moi, ce n'est pas un gagnant.
24:17On va marquer une pause, juste un mot.
24:19Le PS est indéfendable, point.
24:21Le PS n'est même pas une compromission,
24:23c'est un déshonneur, c'est abjecte.
24:26Moi j'attends de voir ce que va dire M.Guetz.
24:29Voyons l'accord.
24:31Le simple fait de négocier avec la France insoumise
24:34pour dire, reconnaissez que le Hamas est un groupe terroriste,
24:37le simple fait qu'on négocie là-dessus, c'est abjecte, point.
24:4021h30 les amis,
24:42Simon Guillard nous a rejoint pour le rappel des titres.
24:45Salut Simon.
24:46Bonsoir Olivier et bonsoir à tous.
24:47Au procès en appel de l'attentat de Nice,
24:49les deux accusés ont été condamnés à 18 ans de réclusion criminelle.
24:52Assorti d'une peine de sûreté des deux tiers,
24:54la Cour a confirmé le jugement de première instance
24:57et n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général
25:00qui avait demandé 20 ans de prison.
25:02Les deux hommes ont désormais 5 jours
25:04pour se pourvoir en cassation.
25:06En marge du sommet du G7, dans le sud de l'Italie,
25:08les Etats-Unis ont signé un accord de sécurité avec l'Ukraine
25:11pour les 10 prochaines années.
25:13Aujourd'hui, les Etats-Unis envoient un signal fort
25:15de notre ferme soutien à l'Ukraine.
25:17C'est ce qu'a annoncé l'administration du président américain
25:20dans un communiqué.
25:22Et puis l'US Bola Libanais a affirmé avoir lancé
25:24des attaques à la roquette et au drone
25:26contre plusieurs bases de l'armée israélienne.
25:28Une offensive qui intervient après la mort
25:30d'un de ses hauts commandants militaires,
25:32c'était en début de semaine.
25:34Israël s'est engagé à répondre avec force
25:36à toutes les agressions du US Bola Libanais.
25:38Merci beaucoup Simon.
25:40Alors les futurs candidats de la gauche ce soir,
25:42c'est aussi la grande inconnue
25:44qui va mener la bataille.
25:46Mélenchon est candidat, on l'a entendu dire ce soir.
25:48Il ne va pas s'imposer.
25:50Il ne faut pas s'imposer.
25:52Mais il l'est quand même.
25:54Vous avez entendu également François Hollande
25:56il ne fait pas, sa personne ne fait pas consensus.
25:59Donc il y a d'autres candidats.
26:01François Ruffin, on écoute François Ruffin.
26:05Je m'en sens capable aussi.
26:07Si jamais il y a un consensus
26:09qui devait aboutir à un non,
26:11je suis prêt à prendre la place qu'on souhaitera
26:13pour transformer la vie des gens.
26:17Si la France Insoumise
26:19est en capacité
26:21de décider,
26:23d'abord si le front de gauche remportait une majorité
26:25et que la France Insoumise soit
26:27le plus grand groupe au sein de ce front populaire,
26:29il est évident que
26:31Jean-Luc Mélenchon serait Premier ministre.
26:33Arrêtons, je veux dire, Jean-Luc Mélenchon
26:35est le leader naturel de la France Insoumise.
26:37Il est à sa tête, il tient toutes les clés
26:39de ce parti, ses proches sont à des postes
26:41stratégiques, il est évident
26:43que Jean-Luc Mélenchon serait Premier ministre
26:45et François Ruffin balayé, c'est certain.
26:47C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron
26:49lors de sa conférence.
26:51Si LFY est en position de choisir
26:53parce que ce sera la majorité de la majorité qui va choisir
26:55celui qui représenterait
26:57qui pourrait partir à Matignon.
26:59Il se trouve que les socialistes ne comptent pas laisser
27:01Jean-Luc Mélenchon évidemment candidater
27:03et donc on verra les scores
27:05Vous avez bien vu aujourd'hui
27:07si je peux terminer, juste une phrase
27:09tous les noms qui sont sortis
27:11tous les éléphants du PS
27:13sont venus sur les plateaux pour donner des noms
27:15et donc pour donner un candidat justement socialiste.
27:17Et de l'autre côté, Ruffin
27:19c'est de la politique, Ruffin il représente quoi ?
27:21Il représente les frondeurs au sein de la France Insoumise.
27:23Tout simplement.
27:25Ruffin il fait de la télé, il vend des livres, il ne fait pas de la politique.
27:27J'ai passé 5 ans à ses côtés.
27:29Non mais c'est parce que c'était à mon propos.
27:31Non mais c'est pitoyable de voir ça.
27:33Honnêtement,
27:35le PS se fait complètement écraser.
27:37Les communistes se font écraser par la France Insoumise.
27:39Je ne me mets pas dans l'équation où il y aurait un choix
27:41à faire avec Mélenchon parce que je n'y crois pas.
27:43Mais la réalité c'est que Mélenchon pilote tout.
27:45Il a toujours tout piloté.
27:47Qu'il soit dans l'hémicycle ou qu'il n'y soit plus, il pilote.
27:49Et il les tient parfaitement sur les territoires.
27:51Parce qu'il les menace.
27:53Il les menace en disant si toi tu sors de là
27:55et bien je te mettrai un candidat de la France Insoumise face à toi.
27:57Et ils veulent tous qu'ils s'accrochent à leur siège.
27:59Donc c'est la menace.
28:01Fabien Roussel, lui aussi candidat.
28:29C'est votre portrait.
28:45Je veux l'être mais je ne le dis pas.
28:47J'ai envie d'y aller mais je ne peux pas.
28:53Attendez, on n'a pas fini.
28:55On en a d'autres.
28:57Ils n'ont aucune chance d'être Premier ministre.
28:59Ils ont 50 investitures.
29:01Cet accord c'est une photo
29:03qui permet juste d'avoir un grand sourire
29:05pendant ces élections-là.
29:0724 heures après, tout explose.
29:09C'est ce qu'il faut dire aujourd'hui
29:11à ceux qui vont mettre un bulletin Front Populaire dans l'enveloppe.
29:13C'est un mensonge organisé
29:15avec derrière des gens
29:17qui ne peuvent pas se voir en photo
29:19et qui ne peuvent pas s'encadrer.
29:21Ce sont des gens qui se détestent.
29:23C'est tromper les électeurs.
29:25Ils trompent les électeurs.
29:27On n'a même pas entendu parler de programme.
29:29Là c'est vraiment une guerre d'ego
29:31pour savoir qui sera le patron.
29:33Il y a un programme.
29:35Mais il n'en parle pas de programme.
29:37Le seul sujet c'est qui sera le patron.
29:39Arrêtez de mentir aux électeurs.
29:41Une question qui a été posée aussi à Olivier Faure
29:43qui était quand même plus embêtée sur la question de Mélenchon.
29:47Je n'ai pas de problème
29:49avec le fait qu'il considère
29:51qu'il est de ceux qui peuvent
29:53être importants dans cette fonction.
29:55Je ne le disqualifie pas.
29:57Je dis simplement que ce choix sera un choix collectif.
29:59Cela suppose qu'on ait un profil
30:01qui soit non pas le plus clivant
30:03mais qui permette au contraire
30:05de fédérer ce pays.
30:09Le simple fait de dire
30:11je ne le disqualifie pas
30:13mais Jean-Luc Mélenchon depuis le 7 octobre
30:15il est disqualifié.
30:17C'est l'homme qui a flirté
30:19avec ce qui a fait monter l'antisémitisme dans le pays.
30:21Jean-Luc Mélenchon c'est celui qui manifeste
30:23aux côtés des islamistes
30:25dans la marche
30:27soi-disant contre l'islamophobie.
30:29Jean-Luc Mélenchon c'est celui qui dit que la police tue.
30:31Et Jean-Luc Mélenchon il n'est pas disqualifié
30:33selon le parti socialiste.
30:35Mais qu'est devenu le parti socialiste pour tenir ce genre de propos aujourd'hui ?
30:37C'est un reniement
30:39de leurs valeurs, ça c'est sûr.
30:41Cela dit, ce qui est compliqué
30:43je trouve,
30:45c'est qu'en fait cette alliance
30:47elle met en avant
30:49des combines politiques.
30:51C'est ça le souci. En fait l'histoire, qu'est-ce qui se joue là ?
30:53Parce que ce qui est intéressant c'est d'analyser.
30:55La lutte de pouvoir.
30:57Ce qui se joue c'est que l'EPS
30:59veut reprendre le pouvoir sur la gauche
31:01parce qu'ils considèrent que c'est légitime
31:03au regard du score, les 14% de Glucksmann
31:05quand la France Insoumise considère
31:07qu'ils sont forts de leur 22% à la présidentielle de Mélenchon.
31:09Donc là ce qui est en train de se jouer
31:11c'est que l'EPS reprend le pouvoir
31:13au sein de l'ANUPS et au sein de la gauche
31:15dans ce bloc de gauche. Et donc il y a une bataille
31:17parce qu'évidemment Jean-Luc Mélenchon
31:19ne compte pas laisser ce pouvoir aux socialistes.
31:21Et donc cette bataille, elle s'est jouée
31:23dans l'accord sur les circonscriptions.
31:25Elle va se jouer encore sous nos yeux avec des candidats sûrement dissidents.
31:27Regardez Carole Delgade,
31:29président de la région Occitanie, qui annonce
31:31qu'il y aura des dissidences.
31:33Et donc c'est ça qui se joue. Et dans le choix
31:35de celui qui va incarner Matignon,
31:37évidemment que c'est ce qui se joue.
31:39Et qui prend la décision au final ?
31:41C'est Emmanuel Macron, qui n'a pas fini de jouer
31:43sans doute. Vous avez raison de dire qu'on n'est pas candidat à Matignon.
31:45Non.
31:47Je crois qu'on avait une répartition
31:49théorique hier
31:51sur un accord qui n'était pas complet.
31:53Mais en tout cas, je voulais quand même vous le rappeler.
31:55On avait comparé
31:57avec 2022.
31:59C'est vrai que l'EPS prend
32:01beaucoup plus de sièges.
32:03Mais c'est ce que je viens de vous expliquer. C'est 100 sièges
32:05qui passent d'un côté de l'autre parce qu'ils considèrent
32:07qu'aujourd'hui ils ont un rapport de force qui est inversé.
32:09La droite,
32:11ce sera dans un instant, juste après
32:13la pause de pub. À tout de suite.
32:17Bon, on passe
32:19à la droite, les Républicains.
32:21Éric Ciotti a toujours les clés de son bureau.
32:23C'est la première information de la journée.
32:25Et on a vu les images.
32:27Il les a lui-même postées dans la journée.
32:29Une petite vidéo pour faire un peu
32:31biscuit. Tous ceux qui ont fait ce putsch
32:33pour les déloger. Voilà, ça c'est mon bureau.
32:35Ça c'est ma chaise. J'ai les clés dans la poche.
32:37Et je les pose.
32:39Et puis c'est montré à la fenêtre.
32:41C'est moi le président.
32:43L'affaire est sérieuse.
32:45Parce qu'elle est portée devant la justice.
32:47Il y a un référé qui sera examiné
32:49demain matin par le tribunal.
32:51Le judiciaire de Paris recourt qu'il a déposé.
32:53Alors c'est lui qui a déposé,
32:55si je ne me trompe pas, ce référé
32:57contre son exclusion.
32:59Pour deux raisons d'abord. Parce que dans les statues
33:01des Républicains, il est dit
33:03qu'en fait c'est le président qui doit
33:05convoquer le bureau politique. Ou alors
33:07je crois que c'est un quart des membres
33:09du bureau politique qui doivent le convoquer.
33:11En plus l'ordre doit être
33:13adressé par écrit au président.
33:15Donc évidemment ça ne respecte pas
33:17apparemment les statues.
33:19Et deuxièmement, parce que la réalité c'est quoi ?
33:21C'est qu'Éric Ciotti a besoin de ce label
33:23président des Républicains.
33:25Ça donne une valeur. Ou alors
33:27ça le démonétise dans l'accord
33:29qu'il vient de conclure avec Jordan Bardella.
33:31C'est ça aussi la réalité. Il a besoin
33:33de cette étiquette.
33:35Et c'est amusé aujourd'hui.
33:37On a quand même vu un président
33:39un peu seul. Il faut être honnête. Ces images
33:41dans son bureau, on voit quand même un président
33:43un peu seul. Il a déjeuné avec Jordan Bardella
33:45aujourd'hui. On n'a pas eu d'image.
33:47Éric Ciotti est-il le seul
33:49LR à venir dans cette union
33:51de la droite ? Combien sont-ils finalement ?
33:53Je crois qu'hier il donnait un chiffre.
33:5580. Il parlait de 80.
33:5780 candidats investis.
33:59Sur ces 80 candidats investis, combien y a-t-il
34:01de députés sortants ? Parce que c'est le plus
34:03intéressant. On n'arrive pas à avoir ce chiffre-là.
34:05Ce n'est pas faute de poser la question.
34:07Mais ils ne veulent pas dire combien de députés sortants
34:09ont rejoint Éric Ciotti. Ce qui signifie
34:11qu'il y en a probablement très peu.
34:13Vous pensez que c'est un mauvais signe pour
34:15Éric Ciotti ? Ce n'est pas un mauvais signe.
34:17L'important pour lui est d'avoir un nombre maintenant de députés
34:19élus importants.
34:21Parmi ces 80 candidats investis,
34:23combien y a-t-il de circonscriptions gagnables ?
34:25C'est sans doute un certain nombre s'il a une alliance avec
34:27le Rassemblement national. Donc sur 80,
34:29il a quand même
34:31une forte probabilité d'avoir
34:33un groupe assez important.
34:35Tout à l'heure, j'avais mal à l'aile gauche. Là, j'ai mal à l'aile droite.
34:37Vous avez mal partout.
34:39J'ai mal partout ce soir.
34:41Mes deux ailes sont abîmées.
34:43La réalité, on est face à un choix d'un homme
34:45seul qui a vu
34:47ses résultats descendre
34:49au fur et à mesure,
34:51qui ne veut pas quitter sa place
34:53non pas de président, mais également
34:55de parlementaire.
34:57Il est prêt à vendre corps et âme.
34:59Il se dit qu'il est peut-être
35:01d'essayer de sauver ce qui peut l'être
35:03des LR. Alors je voulais qu'on l'écoute.
35:05On n'essaie pas de sauver ce qui passe des LR quand personne n'est d'accord.
35:07Une déclaration.
35:09J'ai deux choses à vous faire écouter.
35:11Une déclaration notable chez les LR. François-Xavier Bellamy,
35:13micro de Pascal Praud, c'était sur Europe.
35:17C'est un cas évidemment théorique.
35:19Au deuxième tour,
35:21le 7 juillet, il y a un candidat
35:23de la France insoumise, en l'occurrence
35:25un candidat du Front populaire,
35:27face à un candidat
35:29du Rassemblement national.
35:31Pour qui votez-vous ?
35:33J'ai aucun problème. Je fais barrage évidemment
35:35à la France insoumise.
35:37Cette alliance de la gauche aujourd'hui,
35:39elle est le scandale qui menace la France.
35:43Il paraît qu'on lui a beaucoup reproché
35:45cette déclaration dans la journée.
35:47Il a fait preuve d'honnêteté.
35:49C'est quand même
35:51sans précédent ce qu'il vient de dire.
35:53Il est vrai que pour un candidat
35:55tête de liste des Républicains,
35:57dire comme ça, en cas de second tour,
35:59je voterai effectivement pour le Rassemblement national,
36:01alors même qu'il y avait un cordon
36:03sanitaire autour du Rassemblement national,
36:05c'est vrai que c'était inédit.
36:07Quand François Fillon avait dit
36:09en 2012,
36:112014, je ne sais plus,
36:13il y a une dizaine d'années,
36:15qu'entre un candidat de l'extrême gauche
36:17et qu'un candidat de l'extrême droite
36:19ou du Rassemblement national,
36:21en l'occurrence, il voterait
36:23pour le moins sectaire des deux,
36:25François Fillon avait fait un scandale
36:27au sein de sa famille politique.
36:29Il avait été traité de tous les noms.
36:31Aujourd'hui, on voit bien que c'est quelque chose
36:33qui pose beaucoup moins de problèmes.
36:35Ce matin, il y a eu sur le plateau un élu local,
36:37un élu de terrain.
36:39À mon avis, il a fait la meilleure analyse politique
36:41que j'ai entendue.
36:43Vous allez la commenter.
36:45Nos électeurs
36:47qui votent pour nous au niveau local
36:49votent Jordan Bardella.
36:51On votait Jordan Bardella dimanche dernier.
36:53Le résultat du Rassemblement national
36:55à Saint-Quentin, chez Xavier Bertrand,
36:5744%.
36:59Les LR, nous avons fait 7%.
37:01Regardez à Cannes, où David Linard
37:03a été le maire le mieux élu en 2020,
37:05à 88%. Le Rassemblement national dimanche dernier
37:07à Cannes a fait 3 fois plus que les LR.
37:09C'est bien la preuve que j'ai beaucoup entendue
37:11sur votre plateau ces derniers jours
37:13qu'on avait les mêmes idées avec le Rassemblement national.
37:15Moi, je pense qu'on partage à 90%.
37:17Mais nous avons aussi, et il faut le dire,
37:19moi je le dis en tant qu'élu, les mêmes électeurs.
37:21Je suis affligé du spectacle que j'ai vu hier
37:23où les grands ténors de la droite
37:25se sont mis à dos
37:27nos propres électeurs.
37:29Voilà.
37:31C'est l'analyse d'un LR de terrain.
37:33Non, mais je ne pense pas que ce soit une bonne analyse.
37:35On a tous les mêmes électeurs.
37:37Il n'y a pas les électeurs de l'un ou les électeurs de l'autre.
37:39Nous avons tous les mêmes électeurs quand vous vous présentez.
37:41En plus, il dit hypocrisie. Ils le savent tous.
37:43Ils le disent tous au téléphone.
37:45On a tous les mêmes électeurs.
37:47La réalité, c'est que là, ils ont réagi
37:49à un vote sanction d'une élection
37:51que beaucoup de Français ont pensé secondaire.
37:53Et donc, à un moment donné,
37:55soit on a le courage
37:57de ses opinions, et on va les porter devant ses électeurs
37:59en disant, sur une élection nationale,
38:01sur une élection locale,
38:03un député, c'est pas un député, il est député de la nation,
38:05mais il est homme politique ou femme politique
38:07locale, avec une empreinte locale.
38:09Et donc, à un moment donné, soit on a un peu de courage
38:11et on y va, et on amène son programme,
38:13on amène ses idées, soit,
38:15comme monsieur, on cède
38:17parce qu'on cherche une place.
38:19Il a pas envie de céder.
38:21Il fait une analyse et il dit, on a les mêmes électeurs.
38:23C'est pas une analyse, c'est prendre la solution
38:25de facilité. Il n'y a pas de solution de facilité.
38:27C'est comme monsieur Bellamy, tout à l'heure,
38:29on lui pose la question, qu'est-ce que tu fais entre le RN
38:31et la France insoumise ? La réalité,
38:33c'est que moi, j'aurais aimé qu'on lui pose la question,
38:35qu'est-ce que tu fais entre le RN et un bloc central ?
38:37Ça, ça m'aurait intéressé.
38:39Deux choses. D'abord, la réalité, c'est que
38:41une grande partie de l'électorat de LR
38:43est partie au RN, donc ça, c'est quand même
38:45un fait. C'est un fait.
38:47Et il y a une convergence, en effet,
38:49de points de vue, notamment, en particulier
38:51sur le régalien, sur la sécurité,
38:53l'immigration, etc. En revanche,
38:55divergence de points de vue, on le voit, entre Eric Ciotti
38:57et Jordan Bardella, sur l'économie,
38:59sur la réforme des retraites.
39:01Ciotti est pour 65 ans, Jordan Bardella,
39:03on ne sait pas, 60 ou 62 ans. Je suis d'accord.
39:05Est-ce que vous pensez que ces points-là... C'est une réalité.
39:07Il y a en effet des convergences, et c'est pas un hasard,
39:09l'union des droites est souhaitée
39:11par des militants. Est-ce que ces divergences,
39:13c'est pas peanuts,
39:15à côté des divergences qui existent
39:17entre le PS et l'FI ?
39:19C'est pas peanuts, quand même, parce que
39:21les différences sur l'aspect
39:23économique, elles sont
39:25très, très importantes. Elles sont majeures.
39:27Sur l'aspect programme sécuritaire, sur l'immigration,
39:29là, il y a de vraies convergences. Mais sur l'économie,
39:31il y a des divergences qui sont majeures. Je voulais simplement
39:33rebondir sur ce que vous disiez. Vous disiez
39:35qu'ils réagissent à un vote
39:37sanction de dimanche dernier. Mais je crois
39:39que c'est là que vous vous trompez.
39:41La majorité considère qu'il s'agit d'un vote sanction.
39:43Ça n'est pas un vote sanction.
39:45Les Français veulent du changement.
39:47Ils veulent qu'on s'occupe véritablement
39:49de leurs préoccupations. Et qui parle
39:51de leurs préoccupations ? C'est le Rassemblement
39:53national, notamment depuis 2022.
39:55En parlant de pouvoir d'achat, en parlant de sécurité,
39:57en parlant d'immigration, les Français
39:59ont voté dimanche dernier, et je crois
40:01qu'ils voteront dans deux semaines pour
40:03que le Rassemblement national arrive au pouvoir.
40:05C'était un vote sanction il y a dix ans.
40:07Je crois que ça l'est beaucoup moins aujourd'hui.
40:09On va juste devoir s'arrêter là. Je vous montre
40:11juste une image. Ce soir, Jordan Bardella
40:13a publié une vidéo.
40:15On a juste fait un arrêt sur image.
40:17Regardez, il est dans son bureau.
40:19C'est la posture du futur Premier ministre.
40:21Est-ce que vous remarquez un petit détail ?
40:23De l'autre côté du drapeau bleu-blanc-rouge,
40:25voyez à gauche là ?
40:27Cette lithographie,
40:29c'est signé d'Aubé.
40:31Elle était à l'Élysée.
40:33Petit clin d'œil, etc.
40:35On l'avait tous dans nos bureaux.
40:37Ce n'est pas le seul copier-coller, c'est ça que je voulais dire.
40:39Il y en a d'autres.
40:41Souvenez-vous le copier-coller aussi.
40:43Il me semble que c'est Quotidien qui l'avait révélé
40:45en montrant que lors du débat avec Valéry Hayé,
40:47il avait repris des punchlines
40:49qu'exactement avait fait Emmanuel Macron
40:51avec Marine Le Pen.
40:53Je ne sais pas si on peut remettre cette photo.
40:55Il y a une tentative de présidentialisation.
40:57Sur cette photo, il y a un truc qui me choque.
40:59Il manque le drapeau européen.
41:01Ça, c'est l'ADN du Rassemblement national.
41:03Il n'y a pas de drapeau européen
41:05chez Jordan Bardella.
41:07Il y en a un chez Eric Ciotti.
41:09Là, c'est un autre point de désaccord.
41:11On a fini pour ce soir.
41:13La suite demain, c'est dense.
41:15On peut avoir un petit mot de conclusion ?
41:17Non.
41:19Le message qui a été délivré pendant ces élections,
41:21c'était qu'on veut du renouvellement générationnel.
41:23C'était que des jeunes qui étaient là.
41:25On veut que ça change.
41:27Qu'est-ce qu'on a aujourd'hui à la place ?
41:29On a tous les éléphants du PS qui reviennent.
41:31Les chapeaux à plumes de Haller qui reviennent.
41:33Je pense que les politiques n'ont rien compris
41:35à la demande aujourd'hui des Français.
41:37C'était le mot de conclusion.
41:39Merci, Grégory Besson-Moreau.
41:41Merci, ça m'a fait plaisir de vous revoir.
41:43Yohann, Tatiana, à lundi.
41:45Moi, je vous retrouve demain dans l'heure des pros.
41:47On sera ensemble.
41:49Je serai là, je serai avec vous.
41:51Grande première.
41:53Dans un instant, Julien Pasquet.
41:55Bye.

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