• il y a 26 minutes
Les Vraies Voix avec Christian Jouny, patron de boîtes de nuit et délégué général du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-04##

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Transcription
00:00-"Les vraies voix Sud Radio", le grand débat du jour.
00:03...
00:07-"Un couteau géant, selon les termes du fabricant,
00:10avec une lame de 22 cm, prisé des randonneurs.
00:13Voici le modèle le plus souvent utilisé
00:15par les jeunes délinquants à Paris, d'après les autorités."
00:17-"En France, 10 397 attaques à l'arme blanche
00:20ont eu lieu l'an dernier."
00:21-"Quand on a un couteau, c'est pour tuer,
00:23surtout si on frappe au ventre."
00:25-"Plan couteau est lancé."
00:27-"Un homme de 27 ans est mort lardé de couteau
00:30en pleine rue. C'était hier soir à Livry-Gargan,
00:33en Seine-Saint-Denis, après une élève de 15 ans
00:35au nord de l'Angleterre.
00:37Deux exemples récents du fléau des armes blanches.
00:39Le Premier ministre britannique promet lui une loi
00:41quand la ville de Paris vient de présenter un plan couteau.
00:44-"Alors, parlons vrai, est-ce que vous envisagez, vous,
00:47de vous armer, pas automatiquement avec des armes létales,
00:49mais une bombe lacrymogène, par exemple, pour vous défendre ?
00:52Et à cette question, faut-il une politique globale
00:54contre les armes blanches ?
00:55Vous dites, vous, à 53 %,
00:57on attend vos témoignages au 0826-300-300."
01:02-"Et avec nous, pour en parler,
01:03Jean-Christophe Couvy est avec nous,
01:05secrétaire général du syndicat Unité.
01:07Bonsoir, Jean-Christophe Couvy, merci d'être avec nous.
01:09Et Christian Jouny, patron de Boîte de nuit,
01:12délégué général du syndicat national des discothèques
01:14et lieu de loisirs.
01:16Et comme nous avons deux invités,
01:18Christian Jouny, première question.
01:20Dans les Boîtes de nuit,
01:22c'est pour ça que j'ai voulu vous avoir au téléphone,
01:24il y a pas mal, aujourd'hui, de patrons de Boîte de nuit
01:28qui montrent, après avoir fait des fouilles,
01:31le nombre de couteaux de leurs clients
01:34avant de rentrer dans la Boîte de nuit.
01:36-"Oui, je pense qu'il faut faire attention.
01:38Tout d'abord, bonjour." -"Bonsoir."
01:40-"Pardon, je vous ai pas dit bonsoir.
01:42On annule l'émission, on recommence.
01:44Pardon."
01:46-"Non, je crois qu'il faut faire attention
01:48à une généralisation du processus.
01:50Les phénomènes de violence que nous connaissons aujourd'hui
01:53sur l'ensemble du pays sont, évidemment...
01:56Les discothèques n'échappent pas,
01:58comme tous les rassemblements festifs.
02:01En revanche, ce que je peux dire,
02:03c'est qu'un grand nombre de moyens ont été mis en oeuvre,
02:06notamment des moyens techniques, mais aussi des moyens humains,
02:09pour essayer de faire face à ce genre de situation.
02:12Dire que les discothèques sont l'objet de violences,
02:15particulièrement avec des armes blanches,
02:17aujourd'hui, ce n'est pas vrai.
02:19Ces lieux restent quand même les lieux sécures.
02:22Bien évidemment, la vigilance doit être,
02:24au quotidien, j'allais dire, permanente."
02:29-"Mais c'est parce que vous avez mis en place des choses
02:32que la sécurité est de retour, c'est ça que vous voulez dire."
02:35-"Oui, oui, vous connaissez particulièrement le milieu.
02:40Je crois que les discothèques doivent rester des lieux festifs.
02:44Ce sont des rassemblements, quand même,
02:47de personnes complètement hétéroclites.
02:49Vous avez plusieurs centaines de personnes
02:51qui font la fête dans un même lieu,
02:53donc ça nécessite, évidemment, un certain nombre de mesures.
02:56Alors, sur les moyens techniques, on les connaît tous.
02:59C'est la vidéosurveillance, c'est un certain nombre d'observations.
03:03Et puis, c'est une relation aussi avec les autorités.
03:06Ensuite, bien sûr, aujourd'hui,
03:08sont formés un certain nombre de personnes
03:11pour, d'une part, observer, ensuite procéder à des fouilles,
03:15parce que, là encore, le détecteur de métaux
03:18qui n'existait pas il y a 20 ans dans une discothèque
03:21est devenu monnaie courante.
03:23Et je crois que ça sécurise l'ensemble de la clientèle.
03:27Trouver une jeune fille, par exemple,
03:30avec une petite bombe lacrymogène dans un sac,
03:35c'est plutôt fréquent, tout simplement,
03:37parce que ces phénomènes de violence dans la vie courante existent.
03:41Et donc, le réflexe d'essayer de se protéger, il est là.
03:44On ne peut pas, d'ailleurs, leur en faire le reproche.
03:47En revanche, on ne peut pas les laisser pénétrer avec ça à l'intérieur.
03:50– Philippe Bidjerg.
03:51– La question de Sud Radio parle d'attaques multiples avec les couteaux.
03:56Déjà, le nombre d'attaques multiples intimides et traumatises.
04:02Mais vous avez raison, avec le couteau,
04:04on a presque la certitude que quelque chose de mortel
04:09ou presque de mortel se déroulera.
04:11Je me souviens d'une époque où tous les ports de couteau
04:16faisaient l'objet d'une procédure
04:18et la personne était condamnée il y a longtemps.
04:21Aujourd'hui, ce n'est pas le plan de la municipalité de Paris
04:25qui va arrêter cette dérive.
04:27Il va falloir trouver quelque chose.
04:30J'allais dire, on pourrait constérer que le port de l'arme,
04:33mais c'est déjà fait,
04:35est une circonstance aggravante de l'agression.
04:38Pour l'instant, je crois qu'il faut déjà accepter l'idée
04:42que tout port d'armes, lorsqu'il sera constaté,
04:45devra être poursuivi.
04:47On a avec nous Jean-Christophe Couvy,
04:50il est bien connu en tant que vrai voix,
04:52mais surtout comme secrétaire national du syndicat Unité.
04:56Bonsoir, Jean-Christophe.
04:58Bonsoir.
04:59Quelle est la législation sur les couteaux ?
05:01On n'a pas le droit d'avoir un couteau sur soi.
05:04Normalement, non.
05:06On risque un an de prison, 15 000 euros d'amende.
05:09C'est la loi, qui est quand même très répressive.
05:12Sauf qu'en fait, dans les faits, la loi est très peu appliquée.
05:16Je ne vois pas un procureur de la République
05:19poursuivre un jeune ou un adulte porteur d'un couteau
05:22et lui mettre un an de prison.
05:24Le législateur a prévu une amende forfaitaire délictuelle
05:28de 500 euros.
05:29Quand on sait déjà sur les stups,
05:31qu'à 200 euros, l'amende forfaitaire délictuelle
05:34est recouverte contre 30 et 40 %,
05:37ça ne s'explique pas aux mineurs.
05:39Imaginez le marasme.
05:41On accepte l'idée
05:42qu'on veut dépinaliser le port du couteau
05:45puisqu'on met une amende.
05:46Nous, on demande d'être plus sévères,
05:49de traiter les affaires dès le départ
05:51et de faire des peines courtes.
05:53C'est une vieille marotte, mais c'est efficace.
05:56Jean-Christophe Couvy, on nous dit qu'à Paris,
05:59la capitale, c'est une garde à vue immédiatement
06:02et un déferment.
06:04Est-ce que c'est vraiment le cas ?
06:06Pas systématiquement.
06:07C'est les parquets qui nous donnent le top.
06:10Si le parquet, le parquetier, est d'accord
06:13pour mener une opération vraiment zéro...
06:15Tolérance zéro.
06:16Tolérance zéro, ça se fera.
06:18Mais souvent, les parquetiers sont aussi dépassés.
06:21Déférer, c'est très bien, mais qu'est-ce que ça devient ?
06:25On va avoir un contrôle judiciaire,
06:27la personne sera convoquée plus tard
06:29et on repousse la sanction.
06:31Sébastien Ménard, Jean Dorido.
06:33On part au 0,826, 300, 300, ça réagit beaucoup.
06:37On a encore la preuve sur cette antenne
06:40qu'on n'applique pas la loi.
06:41Un 20 000, 15 000 euros d'amende.
06:44On ne l'applique pas.
06:45On ne l'applique pas.
06:46Là-dessus, comme sur le reste,
06:48on va, par des effets de manche,
06:50par des sorties médiatiques,
06:52par un des énième plan je ne sais qui pour je ne sais quoi,
06:55dire qu'il faut faire ci et ça.
06:57Appliquons la loi.
06:58Laissons les forces de police interpeller, déférer
07:02et que les magistrats, mon chère fille Bilger,
07:05soient totalement intransigeants.
07:08C'est leur responsabilité sociale,
07:10c'est leur responsabilité pénale,
07:12c'est leur responsabilité républicaine
07:15de faire appliquer la loi.
07:16Jean Dorido, Le Psy, 10 397 attaques au couteau répertoriée.
07:21Ça fait 28 par jour en France.
07:23Les gens ont-ils encore du surmoi ?
07:25Merci, Philippe David.
07:26C'est ça, le problème, pas le couteau.
07:29C'est l'attaque au couteau.
07:30C'est ça, le souci.
07:32Il faut bien sûr vérifier les chiffres.
07:35On a vraiment le sentiment que le coup de boule
07:40ou le bourre-pif de Michel Audillard d'il y a 60 ans
07:44a été remplacé par le coup de couteau,
07:46avec des conséquences qui, forcément, mécaniquement,
07:50sont tragiques.
07:51On peut bien légiférer tant qu'on veut.
07:54Notre invité, le policier, pourra nous expliquer.
07:57Il y a des armes à destination.
07:59J'avais traité une affaire à un fait divers.
08:01Le type avait acheté un marteau de charpentier.
08:04Il avait acheté un marteau de charpentier
08:07dans une boutique de discount bien connue.
08:10Il a agressé une femme à coup de marteau.
08:12Il lui a cogné dessus. Elle a des séquelles à vie.
08:15On va faire une loi sur les marteaux, c'est ridicule.
08:19Il faut comprendre d'où vient cette explosion d'attaques au couteau
08:23et faire le nécessaire, en répression, bien sûr,
08:26quand quelqu'un a un couteau sur lui,
08:28ce sont tous des personnes d'un certain âge
08:31qui ont cette tradition d'avoir un couteau.
08:33Des personnes à la campagne, évidemment.
08:36Il y en a peut-être.
08:37Il faut pas confondre le laïeul plié
08:40dans un petit étui à la ceinture
08:43et des couteaux de boucher ou de boucherie.
08:45Le couteau de 22 cm, c'est un opinel.
08:48Ça peut être une arme effrayante.
08:50Vous avez plein de types qui ont un opinel.
08:52Les amis, 0826 300, je vais y arriver.
08:55Kelvin est avec nous. Bonsoir, Kelvin.
08:57Bonsoir, Kelvin.
08:58Bonsoir. Je vois que c'est très agité.
09:01Oui.
09:02C'est le principe.
09:03Disons qu'aujourd'hui, il faut différencier deux choses.
09:09Il y a l'outil et il y a l'arme.
09:12On parlait des armes par destination,
09:14que ce soit le marteau ou le tournevis.
09:16J'ai déjà été agressé par l'intermédiaire d'un cutter,
09:21par l'intermédiaire d'un tournevis, tout ça.
09:23Aujourd'hui, tout le monde, on va pas se mentir,
09:26tout le monde a ce qu'on peut appeler une arme par destination.
09:30La problématique de faire une loi sur le couteau,
09:33je trouve ça un peu irréalisable et un peu irréaliste,
09:36dans le sens où, aujourd'hui,
09:39on va pas empêcher le chasseur qui part à la chasse
09:42de partir avec son couteau,
09:43ou le cuisinier, etc., qui va partir avec des couteaux.
09:46Le problème, c'est le manque d'application de la loi.
09:49Ça dépend si vous l'avez dans la poche
09:51ou si vous l'avez dans une mallette parce que vous êtes cuisinier.
09:55Ça n'a rien à voir.
09:56Je suis d'accord avec ça.
09:58On n'a pas besoin d'une nouvelle loi.
10:00Elle existe.
10:01Bien sûr.
10:02Là où je veux en venir, c'est que la problématique,
10:05elle n'est pas sur le fait de faire une loi sur le couteau.
10:08Elle est appliquée pour que l'Etat montre plus de fermeté
10:11sur l'application de la loi sur les problématiques d'agression
10:15qui déjà amènera un changement de comportement
10:17des personnes qui, aujourd'hui, n'ont plus peur de la répression
10:22et de l'Etat
10:23parce qu'il n'y a pas assez d'application de la loi.
10:27Il a raison.
10:28Quand on voit le plan de Paris qui dit
10:30que porter une arme blanche est dangereux
10:33et que c'est interdit d'avoir un couteau,
10:35effectivement, c'est un bon couteau qui est très efficace.
10:38C'est le feu, ça brûle, et l'autre, ça brûle.
10:41Jean-Christophe Kouvi, aujourd'hui, on est d'accord,
10:44parce qu'on avait une grande discussion hier
10:47avec Philippe Bilger et François Seguoie,
10:49de dire que quelqu'un qui porte un couteau,
10:51on est d'accord que c'est pour en découdre, dans l'absolu.
10:54Je pose la question, je pose la question.
10:57Effectivement, j'ai eu aussi beaucoup de personnes civiles
11:00qui me disent que j'ai un couteau pour faire mon casse-croûte
11:04parce qu'entre midi et deux, j'ai mon Opilèle, mon Aïol
11:07et je fais mes sandwichs, est-ce que je risque quelque chose ?
11:10Encore une fois, le policier fait preuve de discernement.
11:13Quand vous avez 14 ans avec un couteau en céramique...
11:16Là, c'est différent.
11:17Après, il faut connaître aussi un peu
11:19le profil des personnes incriminées dans les attaques au couteau.
11:23Quand on regarde, les chiffres sont un peu taiseux,
11:26parce qu'on ne le dit pas trop.
11:28On aurait bien qu'il y ait un observatoire
11:30pour mieux comprendre un peu le phénomène.
11:32J'ai les chiffres de l'APP, de la préfecture de police.
11:35Effectivement, par exemple, en 2023,
11:3730 % des auteurs vivaient en quartier de reconquête républicaine
11:41et 27 % étaient de nationalité étrangère.
11:44On voit bien qu'il y a aussi, sans faire d'amalgame,
11:47des milieux quand même défavorisés.
11:49Le couteau, c'est le pouvoir et l'estime de soi.
11:52C'est-à-dire qu'effectivement, je contrôle une zone,
11:55j'ai besoin de me sentir puissant.
11:58Et surtout, c'est que dans ce milieu,
12:00on est un homme que si on règle ses problèmes seul,
12:03on n'appelle pas la police ni la justice.
12:05Le couteau, c'est fait pour se défendre,
12:08mais aussi pour soumettre les autres et faire peur.
12:10Dans ce milieu-là, c'est très binaire.
12:13C'est soit je me soumets, soit je te soumets.
12:15Du coup, ce couteau, encore une fois,
12:18il y a aussi des familles dysfonctionnelles.
12:20On voit bien que les enfants sont déscolarisés.
12:23Souvent, il y a eu de la violence dans les familles.
12:26Tout ça, c'est des parcours de délinquants.
12:28C'est pour ça qu'il faut les prendre très tôt, ces gamins-là.
12:31Dès lors qu'on les chope avec des couteaux ou qu'il y ait des rixes,
12:35tout de suite, courte peine.
12:37Et puis, j'allais dire, faire des opérations chlorophylles,
12:40les changer dans l'environnement pour leur montrer autre chose.
12:43Que ce soit un opinel pour couper votre saucisson,
12:46c'est interdit, c'est interdit.
12:48C'est interdit pour tout le monde.
12:50On ne peut pas faire des cas à droite et à gauche.
12:53Oui, je suis énervée. Vous pouvez me regarder comme ça.
12:56Jean-Pierre était avec nous.
12:58Bonsoir, Jean-Pierre de Toulouse.
13:00Vous voulez de la tolérance zéro ?
13:03Oui, puis je ne suis pas de Toulouse, je suis de Marseille.
13:06Ah, pardon. Ah oui, il rêve Toulouse.
13:09Mais on aime beaucoup les Marseillais aussi.
13:11Il est voyant, vous allez déménager, c'est pour ça.
13:14Non, j'ai déjà fait Toulouse, je suis rentré à Marseille,
13:17même si j'aime bien Toulouse.
13:19Allez-y, on vous écoute, Jean-Pierre.
13:21Je suis toujours frappé quand on vous écoute les uns les autres.
13:25Il y a toutes les solutions qui sont énoncées.
13:27C'est curieux que depuis 30 ans,
13:29parce que ça fait 30 ans que j'entends ça,
13:31personne n'ait pensé à appliquer les vieilles recettes,
13:34parce que c'est dans les casseroles qu'on fait la meilleure soupe.
13:37On commencerait par appliquer la loi strictement et fermement,
13:41et M. Bilger en aurait solutionné une partie du problème.
13:45Comme le dit le monsieur qui dit se soumettre
13:49ou je te soumets ou tu te soumets...
13:51C'est Jean-Christophe Cuvie.
13:53Pardon, M. Cuvie.
13:54Il faudrait leur apprendre qu'ils doivent se soumettre à l'Etat
13:57et à la loi.
13:59Et ensuite, pour ce qui est du pourcentage d'étrangers, etc.,
14:03et de tous ces sujets qu'on aborde plus rarement,
14:06là aussi, il va falloir leur apprendre les mœurs françaises
14:09et que ça fait 400 ans que les duels sont interdits,
14:12donc il faudra peut-être, là aussi,
14:14une bonne mise au pas, ferme,
14:17et parfois expulsive, si vous voyez ce que je veux dire.
14:20Un duel, c'est armes égales, normalement.
14:23Oui, mais parfois, ils se battent entre eux à coups de couteau,
14:27avec des machettes.
14:28Il y a suffisamment d'images qui circulent là-dessus.
14:31Évidemment, taper sur quelqu'un avec un couteau
14:34et sur quelqu'un qui est désarmé,
14:36on voit de qui ça vient, on voit où ça va.
14:38Et pour ce qui est de boîtes de nuit et de tous les lieux de sortie,
14:42moi, je vais plus dans ces lieux-là, je suis vieux,
14:45mais en réalité, j'ai jamais, jamais, jamais eu de couteau sur moi.
14:49Alors, ça n'existait pas.
14:51Jean-Pierre, restez avec nous, parce que le sujet fait beaucoup réagir.
14:54Bonsoir, Thomas.
14:56Oui, bonsoir.
14:57Eh bien, vous, vous voulez dire que depuis,
14:59vous avez un couteau et vous n'avez jamais agressé personne.
15:02Pas du tout. Moi, j'ai un couteau depuis mes 10 ans, à peu près.
15:05Donc, c'était l'aguiole, mais bon, j'ai pris des opinelles.
15:08Puis j'ai des couteaux, toujours sur moi, soit pour le travail,
15:11soit sinon, je suis chasseur,
15:13donc j'ai aussi un couteau pour aller à la chasse
15:15ou à l'accueil des chattes bignonnes.
15:17Vous êtes agacé facile, Thomas.
15:19Non, mais il est chasseur, donc là, ça peut s'expliquer.
15:22Quand on est randonneur, on a besoin d'un couteau.
15:25Bah oui.
15:26Non, mais même pour couper le saucisson à midi, quoi.
15:28Pendant les randonnées, excusez-moi, c'est important.
15:31On n'est pas randonneurs à la station de Stalingrad,
15:35à Paris.
15:36On est bien d'accord.
15:37On est bien d'accord.
15:38Et vous n'êtes plus à l'année.
15:39Oui, allez-y, Thomas.
15:41Je pense qu'en fait, une arme, c'est pas dangereux, en fait.
15:46Ce qui est dangereux, c'est la personne qui l'a tirée.
15:48Bien sûr, c'est comme tout.
15:50Moi, j'ai toujours eu...
15:51À 10 ans, j'ai eu une carabine à plomb,
15:53j'ai jamais tiré sur mes frères ou quoi que ce soit.
15:56Au bout d'un moment, il faudrait peut-être faire grandir les gens.
15:59S'ils vous écoutent, ils vous remercient, ils sont contents.
16:03Il a raison, Thomas.
16:04Oui.
16:05Philippe Bigeard.
16:06Bougez pas, Thomas.
16:08Bougez pas, Thomas.
16:09Thomas, on a compris le caractère utilitaire de votre couteau,
16:13mais imaginons que vous ayez été agressé.
16:16Vous l'auriez utilisé pour vous défendre ?
16:20Non, pas du tout.
16:21Non ?
16:22J'entends pas.
16:23Ça m'aurait même pas traversé l'esprit parce que c'est pas...
16:27C'est une part définitive.
16:29Moi, je préfère...
16:30J'ai déjà eu des problèmes,
16:32mais j'ai toujours préféré fuir la confrontation
16:34parce qu'on sait pas comment ça peut tourner.
16:37Et voilà, il vaut mieux être intelligent.
16:40Mais le problème, c'est que les gens sont trop agressifs maintenant.
16:43Bougez pas, Thomas, parce qu'on a Stéphane qui nous appelle.
16:46Ça appelle énormément, ça fait beaucoup réagir.
16:49Bonsoir, Stéphane.
16:50Oui, Stéphane.
16:51Bonsoir à tous.
16:52Je souhaitais donner, je dirais, une expression.
16:57Aujourd'hui, je suis en direct ou pas ?
17:00Oui, bien sûr, on vous entend.
17:03Parce que je suis dans mon véhicule et...
17:05Vous êtes arrêté, hein ?
17:07Non, je suis stationné.
17:09Ah, très bien.
17:10Sinon, on aurait compté.
17:12Allez-y.
17:13Je suis pas en train de conduire.
17:15Le problème est le suivant,
17:16c'est qu'aujourd'hui, et depuis un certain temps,
17:18on interdit aux citoyens de se défendre
17:22au motif de « il ne faut pas faire justice soi-même ».
17:25OK ?
17:26On prend l'exemple de quelqu'un qui est agressé chez lui
17:28en pleine nuit.
17:29Il y a un champion de MMA qui a couché trois mecs,
17:34il leur a mis les surflexes.
17:35Et en attendant les forces de l'or,
17:37parce qu'il y avait sa famille et ses enfants à l'étage,
17:39alors qu'ils étaient descendus boire un verre d'eau,
17:41et les gars ont déposé plein de consignes.
17:45On a été coupé.
17:46Cela dit, c'est intéressant.
17:48Mauvaise pioche, les voyous, là.
17:50Ils tombent sur un champion de MMA.
17:51Si j'ai bien compris, les années dernières...
17:53J'ai le cas d'un type qui a arrêté un des voyous
17:55qu'il cambriolait.
17:56Deux ont fui.
17:57Le voyou a porté plainte.
17:58Il a été plus condamné que son cambrioleur.
18:00– Le dernier appelle, Philippe, qui est avec nous.
18:02Bonsoir Philippe.
18:03– Bonsoir Philippe.
18:05– Oui, bonsoir.
18:06Je vous appelle de la région de Toulousaine.
18:08Écoutez, moi je suis biker.
18:10Je fais partie des clubs de Montard, des Staglers,
18:14à Camberland.
18:15Et on a pratiquement tous nos petits couteaux.
18:18Donc moi, j'ai un couteau qu'on m'a offert qui vaut 3 000 euros.
18:20– Ah oui.
18:21– C'est en Damas.
18:23Et donc c'est plutôt un truc de collection,
18:25mais je l'ai toujours sur moi.
18:27Et c'est pas pour paquer quelqu'un, ou tuer quelqu'un,
18:29ou faire quoi que ce soit.
18:30C'est pour bricoler.
18:31C'est pour manger, surtout, quand on s'en va...
18:34En général, on va au restaurant,
18:36et je sors mon joli petit couteau pour manger.
18:38Mais je l'ai toujours sur moi.
18:39– Philippe, vous bougez pas, je vous envoie une patrouille.
18:41On va vous interpeller, si ça vous dérange pas.
18:43– Aïe, aïe, aïe, aïe.
18:44– Nous sommes plus de 70.
18:48– Ah d'accord.
18:49Ben faites comme vous voulez, alors.
18:50– Ça ne fait pas peur.
18:52Je peux vous dire que les bikers, ça ne fait pas peur, c'est simple.
18:56– Merci beaucoup, Philippe.
18:58On remercie Jean-Christophe Couvy.
18:59Merci beaucoup, Jean-Christophe, d'avoir été avec nous
19:03et de nous avoir effectivement donné votre œil.
19:06– Merci Christian Jouny, également patron de Boîte de Nuit
19:10et délégué général du Syndicat national des discothèques
19:12et du loisirs.
19:13Le standard a explosé, on peut le dire.
19:14On a pris beaucoup de monde.
19:15Mais c'est un sujet.
19:16Il faut dire que la vidéo de livrée Gargant
19:18sur les réseaux sociaux a vraiment ému toute la France.
19:21– Ne la regardez pas parce que ce n'est pas très beau à voir
19:23et c'est un peu compliqué.
19:24Merci en tout cas à vous tous.
19:25Vous restez avec nous dans un instant.
19:28La suite des Vrais Voix avec le Qui c'est qui qui l'a dit.
19:32– Là on est à couteau du verre.
19:33– Nous sommes carrément grands, Philippe.
19:37– Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
19:40– Merci de donner la parole.
19:41– Vous êtes une radio engagée, l'information est pertinente.
19:44– Sud Radio, parlons vrai.

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