Les Vraies Voix avec Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop.
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00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04Ma question là-dessus elle est simple, est-ce que vous envisagez aujourd'hui une candidature par exemple à la prochaine élection présidentielle ?
00:11Il y a une alternative à la guerre, désarmer l'Irak par les inspections.
00:17Et c'est un vieux pays, la France d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui.
00:26J'ai l'honneur Monsieur le Président d'engager la responsabilité du gouvernement.
00:31Cela n'a pas été compris par tous, je le regrette.
00:36La guerre au Proche-Orient, si nous ne créons pas un Etat palestinien, je vous garantis que le cycle de guerre continuera.
00:42L'indépendance de la France et de l'Europe ne doivent pas être négociables.
00:47Mon verre est petit mais je bois dans mon verre.
00:50Non, ce serait absurde de ma part de vouloir m'inscrire comme ça, venant de nulle part dans le jeu politique.
00:58Dominique de Villepin a en tête du tableau de Boris Fopp, fille du ciel des personnalités préférées des Français.
01:04Un ancien Premier ministre, il fait son entrée avec 53% d'opinions favorables et égalité avec Edouard Philippe.
01:10Il s'est distingué ces derniers mois par un discours pro-palestinien qui le singularise à droite.
01:15Alors parlons vrai, est-ce que Dominique de Villepin devient un présidentiable potentiel avec ce sondage ?
01:20Et à cette question, de Villepin, personnalité politique préférée des Français, est-ce grâce à ses positions pro-palestiniennes,
01:27vous dites oui à 53%, voulait réagir le 0826-300-300.
01:32Et vous l'attendez tous, il est là bien entendu Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
01:36Bonsoir Frédéric Dhabi, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:40Comme le veut la coutume en tout cas chez Les Vraies Voix, racontez-nous un peu ce sondage incroyable.
01:46Oui, je partage votre point de vue Cécile, c'est très inédit.
01:50Ce n'est pas la première fois qu'une personnalité rentre pour la première fois à la première place.
01:54C'était le cas par exemple de Nicolas Hulot en mai 2017.
01:57C'était le cas plus récemment de Michel Barnier, nommé Premier ministre et dans le tableau de Boris Fopp, fille du ciel,
02:02pour Paris-Mâches à Sud Radio, il déboulait aussi en première position.
02:05Pour Dominique de Villepin, c'est spectaculaire.
02:07Il était rangé des voitures, il n'était plus testé dans les baromètres.
02:11Maintenant, pour commencer à répondre à la question de notre cher ami Philippe David,
02:14ça veut dire qu'il est présidentiable ? Prudence absolue.
02:18La popularité, ce n'est pas du vote.
02:20Pendant très longtemps, les personnalités les plus populaires, je pense à Bernard Kouchner, je pense à Simone Veil,
02:26n'avaient jamais gagné une élection sur leur nom.
02:29Donc bien sûr prudence, mais effectivement, leur performance est assez spectaculaire.
02:33Surtout que Dominique de Villepin fait bouger les lignes.
02:36Il est presque plus populaire à gauche qu'à droite.
02:3956% de bonnes opinions à gauche.
02:42Une majorité très forte chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
02:45On voit à quel point, et là je partage votre point de vue,
02:48non que la question palestinienne que des questions internationales,
02:51qui intéressent désormais massivement les Français,
02:53on le voit dans nos enquêtes pour Sud Radio, fille du ciel et Paris-Mâches,
02:57à travers les conversations des Français,
02:59font qu'il devient un acteur plus familier.
03:01Les Français l'avaient oublié.
03:02Il a quitté le pouvoir, rappelez-vous, en avril 2007,
03:05après la victoire de Nicolas Sarkozy.
03:07Il revient par la grande porte.
03:09Mais attention, la popularité, ce n'est pas une élection.
03:12La popularité, ce n'est pas une vote.
03:14Et à bien des égards, on peut se demander si cette popularité n'est pas une popularité de papier.
03:18Pourquoi faire ?
03:19Qu'est-ce qu'il peut faire avec ces 53% de bonnes opinions,
03:22sans parti, étant extrêmement clivant,
03:25et ne parlant, n'évoquant que les questions internationales ?
03:28Avoir une voix qui compte dans ses prises de parole.
03:31Oui, c'est vrai qu'il crée, vous avez raison,
03:33il crée de la distinction par rapport à d'autres leaders.
03:36D'ailleurs, il a un soutien fort de la France insoumise,
03:40qui est créé fortement sur le créneau pro-palestinien,
03:42parfois on dit même pro-amas,
03:44avec le refus de caractériser les événements du secte automne
03:47comme des actes terroristes,
03:48qui a coûté à la France insoumise en termes de popularité
03:51et à son leader Jean-Luc Mélenchon.
03:53Mais en tout cas, oui, Dominique de Villepin revient par la grande porte.
03:56Et quand on a écouté vos différences sonores,
03:58beaucoup de Français ont en tête ce fameux discours en 2003,
04:02au siège des Nations Unies,
04:04quand il a parlé de la France, ce vieux pays,
04:06qui avait tout fait pour éviter la guerre en Irak.
04:08– Philippe Bigerre.
04:09– Je ne tirerai pas de conclusion définitive
04:13de ce très bon classement de Dominique de Villepin.
04:16D'abord, c'est un homme qui ne vit que sur le souvenir
04:20de ce discours à l'ONU.
04:22– Il y a 20 ans.
04:23– Deuxième élément.
04:24Récemment, et Frédéric a totalement raison,
04:28je distinguerais absolument le succès médiatique,
04:32puisqu'à un moment donné, une autre évaluation
04:35l'avait situé juste derrière Mélenchon,
04:38du succès politique.
04:40Et là, il n'engrange apparemment aucune voix pour sa propre cause.
04:46Troisième élément, il fait partie de ces êtres
04:49qui tout à coup reviennent dans l'espace
04:52avec de brillantes irresponsabilités.
04:57Et elles plaisent beaucoup aux Français,
04:59parce qu'avec un apparent parler vrai,
05:02ils proposent d'apparentes solutions,
05:05mais sans jamais donner les clés du problème.
05:08Donc, je ne crois absolument pas que Dominique de Villepin
05:12puisse être un rival, par exemple, pour Jean-Luc Mélenchon.
05:16Il en aura d'autres, peut-être, au sein de son propre camp.
05:21Frédéric Dhabi, c'est vrai qu'avec l'élection
05:23au suffrage universel du Président depuis 1965,
05:26il faut avoir un parti.
05:28Et franchement, De Villepin n'est pas le candidat naturel de LFI.
05:31Oui, on est bien d'accord.
05:33Et puis les soutiens, les paroles aimables des leaders
05:36de la France insoumise à l'égard de Dominique de Villepin,
05:38sur le mode « c'est un vrai homme d'État,
05:40c'est un homme de droite, mais qui a des convictions humanistes »,
05:44tout cela volera en éclats,
05:46si, un peu comme la candidature de Coluche en 1981,
05:49qui avait fait rire puis finit par faire agacer
05:51beaucoup d'hommes politiques de gauche comme de droite,
05:53si sa candidature se matérialise.
05:55Il est très loin, et je partage ce que dit mon ami Philippe Bilger,
05:58d'une candidature.
05:59N'oublions pas qu'il est loin de la promesse du politique.
06:02Le politique, ce n'est pas seulement faire des constats sur l'international,
06:04même si j'assume de dire que l'international
06:06intéresse énormément maintenant les Français,
06:08le politique, c'est changer la vie,
06:10c'est avoir une offre dramatique,
06:11c'est avoir un cap pour le pays,
06:13et pas seulement sur ces questions, et il en est très loin.
06:15Et puis, même si on sait que dans l'imaginaire présidentiel,
06:18une élection, c'est la rencontre d'un homme et d'un pays,
06:21il faut une structure, il faut des moyens,
06:23il faut une organisation partisane,
06:25et, comme il ne le dit pas, il le dit lui-même assez modestement,
06:28il est dépourvu de ses différents atouts.
06:30En tout cas, c'est dans cette élection de renouvellement
06:32qui va être celle de 2027,
06:34avec un président qui ne peut plus se représenter,
06:37voilà un candidat potentiel,
06:39ou quelqu'un auquel les Français pourraient penser.
06:41Est-ce que c'est une prise de guerre d'abord pour la gauche
06:43qui est importante, puisqu'il vient de la droite,
06:45et est-ce qu'on pourrait imaginer aussi
06:47qu'en cas d'élection d'un Mélenchon,
06:49on puisse revoir un...
06:53De Villepin.
06:54De Villepin à Matignon, par exemple.
06:56Ça avait quand même beaucoup de scies,
06:58l'élection présidentielle de Jean-Luc Mélenchon.
07:00Dans notre baromètre, il faut affaiblir le ciel
07:02pour matcher Sud Radio,
07:03Jean-Luc Mélenchon reste l'homme politique le plus impopulaire,
07:05juste après Éric Zemmour.
07:07La présidentielle, on sait très bien
07:09qu'au premier tour, c'est un choix d'adhésion,
07:11au second tour, c'est un choix d'élimination,
07:14comme disait Charles Pasqua,
07:16en prenant la célèbre phrase de Guy Mollet,
07:18et dans ce cadre-là, Jean-Luc Mélenchon a des vrais handicaps.
07:20Maintenant, on peut tout imaginer,
07:22on est à deux ans du vote,
07:24on se serait parlé en février 2015,
07:26il y a dix ans, vous ne m'auriez sûrement pas
07:28interrogé sur Emmanuel Macron, ministre des Finances.
07:30On sait comment ça s'est terminé.
07:32Bruno Pommard veut réagir.
07:34Au mélenchonisme, c'est un titre que j'ai vu
07:36sur un journal.
07:38Est-ce que vous ne pensez pas, Frédéric,
07:40que le fait de se positionner comme ça,
07:42ça va être, je dirais, un ascenseur supplémentaire
07:44pour le rassemblement national ?
07:46En termes d'électeur, je parle.
07:48Je ne saurais dire ça comme ça, mais en tout cas,
07:50l'URN joue la carte de l'alternative
07:52sur tous les sujets.
07:54Il ne s'est pas forcément mêlé
07:56de la question proche-orientale et palestinienne.
07:58Il a plutôt affiché une posture
08:00pro-israélienne à travers des prises d'opposition,
08:02de Jordan Bardella,
08:04de Julien Aoudoul. Je note,
08:06par rapport à ce que vous dites tout à l'heure,
08:08que la seule famille politique
08:10où Dominique de Villepin
08:12a une cote de popularité déficitaire,
08:14ce sont les électeurs de Marine Le Pen
08:16de 2022, et même
08:18pas ceux d'Éric Zemmour. Chez Eric Zemmour,
08:20il est à 59 %, où l'on peut être d'une certaine idée
08:22de la France en termes d'indépendance.
08:24– Michel Sadoun.
08:26– Moi, déjà, je dirais que sur la forme,
08:28j'apprécie plutôt
08:30le style de Dominique de Villepin.
08:32Voilà, je le dis.
08:34C'est un homme flegmatique, qui parle bien,
08:36qui aime le débat contradictoire.
08:38– C'est un vrai politique.
08:40– C'est un homme politique un peu à l'ancienne,
08:42comme on dit. Ça change quand même d'air
08:44quand on voit des Louis Boyard et des Deleugeux à l'Assemblée.
08:46Donc ça, c'est la première chose.
08:48Ensuite,
08:50pour avoir vu son interview récente
08:52chez Hugo Décrypte, il qualifie quand même
08:54les attentats du 7 octobre d'actes terroristes.
08:56Donc je ne lui ferai pas ce procès-là.
08:58Après, évidemment,
09:00je trouve que sa popularité
09:02est notamment à gauche.
09:04C'est la troisième personnalité préférée des Français
09:06chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
09:08Donc, évidemment,
09:10cette popularité est due à une certaine
09:12ambiguïté vis-à-vis d'Israël.
09:14Il a un discours que je trouve un peu trop
09:16culpabilisant vis-à-vis d'Israël, qui selon moi
09:18n'a fait que réagir à une déclaration
09:20de guerre et à un acteur inqualifiable.
09:22J'ai des désaccords
09:24avec lui. Sur le style,
09:26je ne le condamne pas. Ensuite, je trouve
09:28qu'évidemment, il est lié par des intérêts,
09:30notamment peut-être
09:32avec le Qatar, qui l'amènent à avoir
09:34des positions que je trouve un peu incompréhensibles
09:36et c'est là que je rejoins Philippe Bilger.
09:38Sa lecture de notre relation avec
09:40l'Algérie, moi, je n'en ai pas
09:42les clés. Je préfère mille fois le discours
09:44d'un Bruno Rotaillot qui dit qu'il faut éclaircir
09:46les choses et taper du poing sur la table,
09:48plutôt que le discours d'un Dominique de Villepin
09:50qui, au nom d'une certaine auteure diplomatique,
09:52nous explique qu'on ne peut pas tellement qualifier
09:54l'Algérie d'être une dictature parce que sinon, vous comprenez,
09:56on se mettrait dans une situation, par rapport à eux,
09:58qui ne nous permettrait pas de résoudre...
10:00Enfin bon, je trouve que c'est des discours
10:02alambiqués qui ne mènent absolument nulle part.
10:04Mais au moins,
10:06on peut en discuter
10:08face à face avec lui.
10:10– Frédéric, adorant me contredire
10:12moi-même dans le cadre
10:14d'une émission, est-ce que
10:16tout de même, même si
10:18je ne rejoins pas le propos de Cécile,
10:20je n'ai pas l'impression
10:22que c'est une prise de guerre ?
10:24C'est lui qui, par sa subjectivité
10:26et son parler,
10:28s'est imposé en quelque sorte
10:30aujourd'hui comme un chouchou
10:32à gauche. Mais est-ce qu'il peut
10:34représenter
10:36pour LFI, par exemple,
10:38profondément
10:40une alternative à ce que
10:42Mélenchon pourrait avoir
10:44de désastreux, puisqu'il serait
10:46battu au second tour
10:48par Marine Le Pen ?
10:50– Je pense quand même, Philippe, qu'il ne sera
10:52jamais un candidat de substitution à Jean-Luc Mélenchon
10:54pour LFI.
10:56Si Jean-Luc Mélenchon ne se présentait pas,
10:58il y a d'autres leaders, d'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon
11:00est sur une ligne. Est-ce qu'il est sincère ou pas ?
11:02Personne ne peut le dire pour dire
11:04« Remplacez-moi, faites mieux »,
11:06il cite souvent Clémence Guettet, Mathilde Panot,
11:08Manuel Bompard. Dominique de Villepin, je le dis,
11:10s'il entre dans l'atmosphère comme un candidat
11:12potentiel, il sera lâché immédiatement
11:14par LFI, qui rappellera
11:16que c'est un homme de droite, que c'est l'homme
11:18du CPE, que c'est quelqu'un
11:20qui a déjà été au pouvoir et qui n'a pas changé la vie.
11:22On sait très bien qu'on est sur de la posture.
11:24Maintenant,
11:26tout est possible pour lui, comme de très
11:28nombreux candidats, et je le répète, quand on est sur une élection
11:30de renouvellement, je pense à 1995,
11:32je pense à 2007,
11:34je pense à 2017, parce que François Hollande n'a pas
11:36pu se représenter, il y a beaucoup de velléité
11:38de candidature sur le mode
11:40« Pourquoi pas moi ? ». Maintenant, il y a
11:42une popularité qui est forte, mais je le répète,
11:44une popularité, ce n'est pas une fin en soi,
11:46c'est une ressource, mais ce n'est pas un sauf-conduit
11:48électoral. Je rappelle souvent
11:50que Nicolas Sarkozy, avant son
11:52élection dans le baromètre fiducial
11:54Paris-Maths-Sud Radio, avait
11:5648% de mauvaises opinions,
11:58mais les bonnes opinions, c'était des croyants,
12:00c'était des gens qui étaient prêts à voter pour lui.
12:02On verra si dans quelque temps, dans une enquête
12:04pour Sud Radio, on teste en attente
12:06de la présidentielle Dominique de Villepin,
12:08le score sera peut-être, peut-être, beaucoup plus
12:10décevant que cette première place.
12:12– Mais de Villepin, s'il veut être candidat à la présidentielle,
12:14il est obligé de se dévoiler d'ici peu,
12:16parce que comme l'avait fait Emmanuel Macron
12:18dès le mois d'août 2016, de mémoire,
12:20il faut qu'il crée son propre parti.
12:22C'était en marche, il faut qu'il crée, on est à
12:2412 ans de l'élection, parce qu'il faut trouver 500 signatures,
12:26il faut trouver des financements, etc.
12:28Il est obligé de créer un parti
12:30dans les 6 mois qui viennent.
12:32– Dans les 6 mois, dans l'année qui vienne, peut-être,
12:34et puis n'oublions pas, Philippe, les Français
12:36très inquiets sur les questions internationales,
12:38très polarisés par la dette, par le pouvoir d'achat,
12:40ne supporteront pas, je pense,
12:42les querelles d'appareil,
12:44les luttes politiciennes, et qu'on
12:46commence la course à la présidentielle maintenant,
12:48n'oublions pas, nous sommes le
12:5025 février,
12:52nous sommes encore dans le mi-temps du mi-mandat.
12:54Le mi-mandat du président Macron a commencé
12:56le 25 octobre.
12:58On est encore dans un temps que
13:00les Français, pour lesquels ce n'est pas
13:02un temps présidentiel, même si je pense,
13:04et je me contredit moi-même, comme dirait
13:06Philippe Bilger, qu'on est dans
13:08un moment particulier où les Français
13:10ont été très frustrés de l'absence de campagne
13:12en 2022, je pense qu'ils veulent du débat
13:14sur des grandes questions, parce qu'il y a des sujets
13:16où, contrairement à ce qu'on croit, il y a
13:18beaucoup plus de communs, de constats
13:20identiques faits chez les Français, et la crise
13:22du politique, c'est aussi une crise de l'écoute
13:24entre une classe politique qui se déchire,
13:26et des Français qui sont sur de nombreux
13:28sujets, insécurité, immigration,
13:30service public, très proche
13:32de leurs constats.
13:34Un petit dernier mot, je rebondis sur ce que disait
13:36Mickaël Sadoun il y a quelques instants,
13:38est-ce qu'il ne bénéficie pas aussi
13:40de cette image des grands
13:42politiques de l'époque, qui peut-être nous
13:44manquent aujourd'hui ?
13:46Vous avez raison, Cécile, je pense qu'il réactive
13:48l'image de Jacques Chirac, ça a été
13:50un très proche de Jacques Chirac, il aurait
13:52conseillé la dissolution,
13:54et on se souvient que Bernadette Chirac
13:56appelait Dominique de Moutin néant,
13:58ce qui est un sobriquet
14:00un petit peu difficile, mais c'est
14:02quelqu'un qui rappelle la politique d'avant,
14:04et puis qui a de l'élégance, du charisme,
14:06une certaine flamboyance, on connaît
14:08le film qui a été tiré de son passage
14:10au Quai d'Orsay, qui s'appelle d'ailleurs
14:12Quai d'Orsay, c'était une bande dessinée, puis un film,
14:14c'est quelqu'un qui séduit
14:16beaucoup de français par sa personnalité,
14:18par sa flamboyance,
14:20mais une élection, c'est du sérieux,
14:22une popularité, on peut peut-être se laisser aller.
14:24Merci mille fois Frédéric Dhabi,
14:26directeur général
14:28de l'IFOP, c'était bien, très sympa
14:30de finir cette émission avec vous. Vous revenez
14:32comme vous voulez Frédéric, vous le savez,
14:34autour de cette table, pour le qui sait qui, qui l'a dit
14:36entre autres. Merci beaucoup Philippe Bilger,
14:38merci beaucoup Mickaël Sadoun, merci beaucoup
14:40Bruno Comard, merci Philippe David,
14:42on vous retrouve à 20h pour le foot.
14:44Et il va y avoir un gros menu,
14:46on va parler évidemment de la dernière journée de Ligue 1,
14:48et on va beaucoup parler de
14:50l'ambiance en termes, vous avez vu
14:52la vidéo quand même, entre le
14:54Nacer, Textor, etc, et ensuite
14:56une demi-heure de spécial arbitrage,
14:58avec le scandale qu'a fait Pablo Longoria,
15:00le patron de l'OM, suite à l'arbitrage
15:02lors de Auxerre-Marseille. Et dans un instant,
15:04on va parler des floristes et de l'emploi,
15:06c'est dans un instant,
15:08jusqu'à 20h, à tout de suite.