Les Vraies Voix avec Sylvain André, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance pour le Bas-Rhin.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-04-17##
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NewsTranscription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03Derrière les murs de cette prison à Bucarest,
00:06Mohamed Amra vient de passer son deuxième jour en détention.
00:09Arrête-toi ! Arrête-toi !
00:11Arrête-toi, discute !
00:12Individu en suite !
00:15Tu serais qui ? Toi, serais pas ton insigne.
00:17Tu serais quoi ? Tu serais quoi ? Tu serais rien.
00:19Après neuf mois de cavale, l'ex-fugitif le plus recherché de fonds a été présenté à un juge.
00:24Pourquoi je devrais risquer ma carrière ? Pourquoi ça nous donne les moyens de travailler ?
00:27Il a d'abord été aidé par une autre personne, un homme d'origine albanaise.
00:31Arrête-toi avec la cité, tout le monde s'en branle.
00:32Le préfet le premier veut juste faire la ligne du journal pour faire le beau.
00:35Autour de Mohamed Amra existait le déploiement d'une organisation criminelle déterminée.
00:41Fernando D, il est interpellé le 24 février dernier dans cette villa de luxe en Espagne.
00:48Je crois que tu sais tout, mais que tu sais rien.
00:51On a failli crever là-bas !
00:53Le narcotrafic est derrière les attaques contre les prisons.
00:56C'est une grande question en tout cas, et on aimerait bien avoir cette réponse.
01:00Un mystérieux groupuscule de le DDPF a revendiqué ses raids officiellement pour défendre les droits des détenus.
01:06Il aiguillerait en réalité vers une piste liée au narcotrafic.
01:09Alors parlons vrai.
01:10Faut-il taper du poing sur la table avec les narco-états ?
01:13Et à cette question, peut-on gagner la guerre contre le narcotrafic sans une coopération internationale ?
01:17Vous dites désormais non à 71%.
01:20Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:23Sylvain André est avec nous, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance pour le Barin.
01:27Le département frontalier est donc confronté à cette problématique.
01:31Bonsoir Sylvain André.
01:32Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:35Philippe Bilger.
01:36De la même manière que le narcotrafic met en œuvre des réseaux internationaux,
01:42il est évident que la lutte contre le narcotrafic impose une coopération internationale.
01:49Donc sur ce plan-là, la question de Sud Radio appelle une réponse immédiate.
01:55Deuxième élément, je continue.
01:56Peut-être le seul aujourd'hui, enfin très immodestement,
02:01à penser que peut-être que la piste du narcotrafic,
02:06avec la structure collective qu'elle impose,
02:09l'idéologie qui est derrière n'est peut-être pas forcément celle qui domine
02:15dans l'interprétation de ces actes de violence,
02:18même si on a arrêté un homme, un libéré conditionnel,
02:22qui, à 30 ans, probablement rentre dans la catégorie
02:27de ceux qui s'en prennent à l'institution judiciaire et pénitentiaire.
02:32Mais c'est évident qu'il faut une coopération internationale.
02:36Alors il y a déjà une coopération internationale,
02:39mais qui est très compliquée, surtout au niveau européen,
02:41parce que c'est très lent.
02:43Parce qu'en fait, comme vous le savez,
02:44les trains de mesure au niveau européen sont excessivement pénibles,
02:48parce qu'il y a des procédures administratives très lourdes,
02:51et donc elles s'appuient principalement sur des histoires de sanctions,
02:56alors qu'il faudrait effectivement agir, et peut-être agir en sous-main.
03:00Il y a des États avec lesquels on pourrait aussi mener des négociations,
03:04c'est la Chine et puis l'Amérique du Sud,
03:06puisque ce sont les deux pays principaux d'où proviennent les produits,
03:10je dirais, dont on parle.
03:12Mais c'est compliqué.
03:12Et puis il y a aussi un autre pays avec lequel,
03:16mais c'est encore plus compliqué pour des raisons géostratégiques,
03:19c'est Dubaï,
03:19puisque à Dubaï, vous avez...
03:22Sur la barre ?
03:23Oui, oui, bien sûr.
03:24L'émirat de Dubaï, qui est désigné comme, je dirais,
03:28aujourd'hui le centre du narcotrafic mondial,
03:31et ça devient plus compliqué,
03:32parce qu'on sait tous qu'il y a des couvertures qui existent dans ce pays
03:37pour pouvoir couvrir les agissements des narcotrafiquants.
03:41Voilà.
03:42Donc c'est compliqué.
03:43Farid Temsamani.
03:44La coopération, comme ça a été dit, en fait, elle existe déjà.
03:47Je vais prendre un cas très concret.
03:49Souvenez-vous, lors des attaques, les attentats de 2015,
03:52lorsque les terroristes étaient cachés,
03:55on a réussi à les découvrir, notamment à Saint-Denis,
03:58parce que, grâce à la coopération, d'abord, du narcotrafic,
04:02qui nous a amenés à des terroristes,
04:03notamment avec le Royaume du Maroc,
04:06pour parler très clairement.
04:07La coopération, elle existe.
04:08J'ai juste l'impression que nous sommes complètement dépassés,
04:12que nous ne mesurons pas ce que, véritablement,
04:15est le narcotrafic dans un pays comme la France.
04:18On pensait, jusqu'à il n'y a pas très longtemps,
04:19que le narcotrafic, ça concernait quelques quartiers populaires,
04:23certaines banlieues.
04:24Mais en fait, vous ne vous rendez pas compte
04:25de ce qu'aujourd'hui veut dire le narcotrafic.
04:28Le narcotrafic, pour ceux qui ont la chance de connaître
04:31cette magnifique île, par exemple, de la Martinique,
04:34toutes les nuits, ce n'est pas de temps en temps,
04:37c'est que toutes les nuits, vous avez des bateaux
04:39qui larguent de la cocaïne en provenance de l'île en face,
04:44notamment, ne serait-ce que Sainte-Lucie.
04:46Les autorités, aussi éveillées qu'elles peuvent être,
04:51en fait, sont complètement débordées sur la métropole.
04:55Et c'est là qu'il faut faire très attention.
04:56On parle de Dubaï à juste titre,
04:58parce que le blanchiment d'argent se fait notamment à Dubaï,
05:00mais on n'a pas besoin d'aller à Dubaï.
05:02On a un pays qui est fondateur, fondateur de l'Union Européenne,
05:05qui est frontalier avec la France, pour ne pas le citer.
05:08Qui, justement, est une plaque tournante, justement, du blanchiment d'argent.
05:12Mais ce qu'on...
05:12Vous avez parlé du Luxembourg.
05:13Exactement.
05:14Là, on s'aperçoit qu'en fait, on l'est complètement dépassé,
05:17c'est que, jusqu'à présent, on avait quoi ?
05:20Essentiellement de la restauration, qui faisait du blanchiment, etc.
05:24Aujourd'hui, on avait, jusqu'à dans les années 90, jusqu'à les années 2000,
05:27même des campagnes politiques,
05:29qui étaient financées par les petits caïds de certains quartiers.
05:33Ça s'est existé.
05:34Aujourd'hui, nous sommes complètement dépassés.
05:36Aujourd'hui, vous avez des institutions qui sont gangrénées.
05:39Vous avez des entreprises qui sont financées.
05:42Et notamment, je ne veux pas caricaturer,
05:45mais notamment dans la nouvelle technologie,
05:47où, en fait, on a passé un stade.
05:49Et on ne se rend pas compte, ça s'appelle tout simplement la mafia.
05:51Pour revenir à l'action, justement, qui est menée contre les prisons.
05:54J'ai un doute, comme Philippe Belgia.
05:56Pourquoi ?
05:56Parce que le narcotrafic, généralement, n'aime pas trop la mauvaise communication,
06:00la mauvaise publicité.
06:01Souvenez-vous, pourquoi il n'y a pas d'attentat du côté de Marseille ?
06:05Pourquoi ?
06:05Parce que le principe des attentats ou le principe de ce type d'action
06:09vous amène, par définition, à amener de l'autorité très, très fortement sur le moment, etc.
06:15Mais du côté de Marseille, en réalité, qui est gangrénée comme pas possible par le narcotrafic,
06:20en réalité, vous avez un équilibre qui fait que, surtout, il ne faut pas d'histoire.
06:23Pas de bague.
06:23Et quand il y a, malheureusement, des crimes, parce qu'il y en a, exactement,
06:29en fait, c'est très, très, très vite balayé, parce que le narcotrafic n'aime pas la mauvaise publicité,
06:33malheureusement, ou heureusement.
06:35Et donc, j'ai bien peur que, je vais utiliser le terme de mafia,
06:40qu'on n'aime pas trop utiliser dans notre pays, parce que ça nous renvoie toujours,
06:44notamment à l'Italie, à la Sicile, etc.
06:47À la mexicanisation.
06:49Exactement.
06:49Mais j'ai bien peur que nous sommes vraiment dans cet état.
06:52Sylvain André, vous êtes secrétaire départemental du syndicat de police alliance dans le Barin,
06:57donc un département frontalier.
06:58Vous êtes d'accord avec ce qu'ont dit les vrais voix,
07:00et que, quelque part, on a peut-être déjà une Camorra ou une Dragheta en France,
07:05ou plusieurs, et qu'on ne le dit pas, par peur de paniquer la population,
07:09ou par politiquement correct ?
07:10Effectivement, en France, le narcotrafic est bien présent.
07:14Il ne faut pas non plus se cacher, il faut ouvrir les yeux.
07:17À l'heure d'aujourd'hui, c'est une véritable menace sur notre territoire,
07:21et qui appelle à une réponse de la communauté internationale.
07:23Ça, on vous rejoint à 200%.
07:25Malheureusement, vous savez très bien, comme moi,
07:27que les tests juridiques dans les différents pays sont différents.
07:31Nous, en France, effectivement, on applique une politique forte,
07:33à l'heure d'aujourd'hui, avec la création de ce parquet national
07:36contre la criminalité organisée,
07:38qui va permettre, effectivement, de donner les moyens,
07:40parce que les moyens, c'est peut-être la priorité aussi.
07:42À l'heure d'aujourd'hui, la police judiciaire est en pleine souffrance.
07:46Vous l'avez bien vu par moi, comme encore hier,
07:48avec le mouvement de protestation de la BRI,
07:50qui est une unité qui lutte contre, justement, le narcotrafic,
07:53à qui on ne donne pas les moyens, malheureusement.
07:55Donc, à l'heure d'aujourd'hui, si on veut vraiment lutter contre le narcotrafic,
07:59malheureusement, il va falloir s'y donner les moyens.
08:00Ensuite, au niveau coopération internationale,
08:02effectivement, elle est bien présente, cette coopération.
08:04On a Europol, Interpol, effectivement,
08:07et également des négociations avec les différents pays.
08:09Mais malheureusement, certains pays, vous savez très bien que moi,
08:11eux, la mafia est bien présente, et surtout, la corruption également.
08:15C'est vous, Philippe.
08:16Est-ce que vous craignez, en tout cas, c'est mon angoisse à moi, si j'ose dire,
08:23les phénomènes de corruption au sein des groupes, des structures,
08:28qui sont précisément chargées de lutter contre les narcotrafiquants ?
08:34J'ai l'impression qu'aujourd'hui, c'est un danger qui devient de plus en plus présent.
08:42Oui, tout à fait.
08:43La corruption, elle est bien présente aussi.
08:46Il ne faut pas se cacher non plus en disant qu'il n'y a pas de corruption
08:48au niveau de la coopération internationale.
08:51Il y a bien, même en France, certainement, de la corruption.
08:53Ça, c'est clair.
08:54Effectivement, elle est condamnée lorsqu'elle est prouvée.
08:57Mais de la corruption, il y en a.
08:58Je veux dire, quand vous voyez des tonnes et des tonnes de drogue
09:00qui passent par les différents ports et aéroports,
09:02pour moi, il y a de la corruption.
09:03Mais il y a de la corruption qui n'est pas forcément voulue.
09:07Elle est imposée, parfois.
09:09Alors, elle est imposée par des systèmes de violence, d'intimidation et autres.
09:12On le voit bien.
09:13Maintenant, quand vous avez certains personnels dans les ports
09:18qui ont des salaires vraiment minimums et qui subissent une pression
09:22avec, évidemment, des menaces sur leur famille,
09:24c'est humain.
09:25On lâche.
09:26Farid Temsamani.
09:27Alors, sur la corruption, je pense que ce qui peut encore un peu sauver notre pays,
09:32c'est que les institutions, notamment judiciaires,
09:35ne sont pas à ce stade-là encore.
09:37Contrairement, malheureusement, à d'autres pays, pour l'instant.
09:39Mais ça a été parfaitement souligné, notamment les opérateurs privés.
09:43Le port du Havre, à peu près 3 millions de conteneurs annuels.
09:45Le port du Havre, il est impossible de contrôler 3 millions de conteneurs.
09:49Et donc, vous avez forcément des sources de gens qui sont corrompus
09:53ou qui sont complices.
09:55Et c'est ce qui permet, malheureusement, à une partie de la drogue d'arriver sur le territoire.
09:58Avec des mortes à la clé.
09:59Oui.
10:00Et en plus, effectivement, avec le crime.
10:02Alors, un des moyens qui est proposé actuellement,
10:05alors je ne sais pas si ça sera mis en œuvre rapidement,
10:08c'est d'utiliser certains champions français et européens
10:11dans les nouvelles technologies, justement,
10:13qui utilisent l'intelligence artificielle et le traitement des données de masse
10:17pour essayer, justement, de pouvoir contrôler, vérifier ces stocks,
10:22de pouvoir suppléer le manque, je dirais, de personnel aussi,
10:26et pouvoir arriver à exercer, en tout cas,
10:30une forme de contrôle qui soit peut-être plus pertinente.
10:33Est-ce que ça va marcher ?
10:34Ça, c'est une autre histoire.
10:35Après, il y a beaucoup d'intelligence chez ces gens-là.
10:36Donc, ça va très, très vite, quand même.
10:38Non, mais c'est complètement vrai,
10:40parce que les narcotraffics utilisent également les moyens technologiques.
10:43Bien sûr, bien sûr.
10:44Et même avant nous.
10:46Et même bien avant nous.
10:48Vous savez, les drones.
10:49Oui.
10:49On parle des drones aujourd'hui,
10:51notamment dans la guerre technologique,
10:53notamment sur le conflit ukrainien.
10:56Mais les narcotrafiquants,
10:56ils n'ont pas attendu, justement, pour utiliser des drones.
10:59Vous avez aujourd'hui des drones,
11:00pour une région que je connais un peu,
11:01le droit de Gibraltar,
11:02dont les drones, en fait, font la navette régulièrement.
11:06C'est à peu près un drone qui peut,
11:07aujourd'hui, les meilleurs d'entre eux,
11:08peuvent utiliser jusqu'à 200 kilos de charge.
11:11Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
11:12200 kilos de drogue au prix.
11:14Ils n'ont pas attendu 2025, les narcotraffics.
11:17Là où je voulais...
11:18L'intervenant a juste le titre.
11:20C'est une question de moyens, en réalité.
11:22Bien sûr que la technologie va aider
11:24à pouvoir lutter contre le narcotrafic.
11:27Mais je vous ai dit,
11:283 millions de conteneurs annuels à contrôler.
11:30On sait pertinemment quelles sont les routes.
11:33C'est très bien que les Caraïbes,
11:34et notamment l'Amérique du Sud,
11:35sont connus.
11:38Et en plus, ils en changent tout le temps.
11:40La difficulté, c'est,
11:41est-ce qu'on a les moyens derrière
11:42de vraiment lutter ?
11:44On en revient toujours à la même question.
11:45Lorsque vous avez un chauffeur-livreur
11:47qui péniblement va toucher 2000 euros de salaire
11:50et qu'on lui dit,
11:52en une action, je paye 10 ans de ton salaire,
11:57malheureusement, pour certains,
11:58ça peut faire réfléchir.
11:59On part au 0826 300 300
12:02avec Pierre de Toulouse.
12:03Qu'est-ce que vous en pensez, Pierre ?
12:04Est-ce qu'on peut s'en sortir
12:05sans la coopération internationale ?
12:07Je crois surtout que lorsqu'il y a des vendeurs,
12:10c'est parce qu'il y a des consommateurs.
12:11Et que dans un premier temps,
12:13on devrait peut-être aussi
12:14se pencher sur ce cas.
12:16Moi, je remarque quand même qu'en France,
12:18avant de parler de l'international,
12:19il y a beaucoup de terrains
12:21que l'on voit
12:21où il y a du cannabis
12:23qui a été planté
12:24et donc il y a une consommation franco-française.
12:27Et je crois que si on veut y mettre un terme,
12:28il faudrait qu'on fasse peut-être
12:30un contrôle salivaire
12:32tous les 5 ans
12:33de l'ensemble de la population française
12:34pour que justement,
12:36on puisse mettre en garde
12:37la population
12:38en disant,
12:39attention,
12:40vous fumez du cannabis,
12:41vous sniffez de la coque,
12:44ça va être peut-être à terme
12:46une rupture de contrat
12:49ne serait-ce que pour les mutuelles,
12:50pour les assurances-vie.
12:51Et là, à ce moment-là,
12:52peut-être qu'on arrivera.
12:54Mais je crois que
12:55tant qu'on aura des consommateurs,
12:56évidemment qu'il y aura toujours des vendeurs.
12:58Et vous pourrez mettre
12:58n'importe quel moyen,
13:00je pense que le problème
13:01ne se réglera pas comme ça.
13:02Mais la question de s'attaquer
13:03aux consommateurs,
13:05Philippe,
13:05elle a été évoquée
13:07plein de fois
13:08en augmentant le prix de l'amende.
13:11Voilà.
13:12Mais est-ce que c'est vraiment...
13:12Mais en général,
13:13c'est vrai,
13:15la proposition de Pierre
13:16n'est pas du tout absurde.
13:18C'est une minorité
13:19qui propose ça
13:21parce qu'on pense
13:22que c'est impossible
13:23à un moment donné
13:24de s'en prendre
13:25aux consommateurs
13:27parce que,
13:28notamment,
13:28on a parfois
13:29une conception
13:30tristement romantique
13:32de l'usage de drogue
13:33qui serait le moyen
13:35de remédier
13:36à des difficultés d'être.
13:38Quand on voit,
13:39comme vous l'avez très bien dit,
13:40Farid,
13:41derrière l'amas
13:42d'argent,
13:44on voit mal
13:45la métaphysique là-dedans.
13:47Sylvain,
13:48est-ce que pénaliser
13:49les clients,
13:50maintenant,
13:50l'amende,
13:50elle est à 135 euros,
13:52je crois,
13:52mais il y a un taux
13:52de recouvrement
13:53qui est très faible
13:54aux alentours de 30%,
13:55il me semble.
13:56Vous allez me reprendre
13:56si j'ai d'une bêtise.
13:57Est-ce que ça peut être
13:58vraiment dissuasif ?
14:00Ce qu'on appelle
14:02les amendes forfaitaires
14:03qui sont régulièrement
14:06établies lors de contrôles
14:09dans ce qu'on appelle
14:10les places nettes
14:11ou autres,
14:11ou les contrôles différents
14:12au quotidien
14:13par mes collègues
14:14sur le terrain.
14:15L'efficacité,
14:16vous savez,
14:16quand vous êtes consommateur
14:17et que vous en avez besoin
14:18de cette drogue-là,
14:19payer les 135 euros d'amende,
14:20ce n'est pas un souci,
14:21il va les payer
14:22et il va aller chercher sa cam.
14:24Pourquoi ?
14:24Parce que quand vous avez
14:25une addiction,
14:26automatiquement,
14:27je pense que c'est plutôt
14:27à la santé
14:28de prendre en compte aussi
14:29ce problème.
14:30C'est un vrai souci,
14:32mais est-ce que ça veut dire
14:32qu'il faut augmenter,
14:33il faut aller chercher,
14:35taper au portefeuille,
14:36mais directement sur le compte
14:38parce qu'après...
14:40Je crois qu'est-ce qu'on n'a pas fait
14:42des modifications dans ce domaine ?
14:44Il me semble tout de même
14:45Gérald Darmanin,
14:46on avait parlé à l'époque
14:47où il était ministre,
14:49est-ce que ça a été mis en oeuvre
14:51qu'on voulait augmenter
14:52l'amende forfaitaire
14:53et élever parce que c'était un moyen ?
14:56Après, on a des politiques
14:57de dépénalisation
14:58de certains politiques
15:01qui parlent de ça
15:02en disant
15:02regardez ce qui se passe ailleurs,
15:03mais ce qui se passe ailleurs
15:04pour les gens,
15:04en tout cas pour les pays
15:06qui ont légalisé le cannabis,
15:08c'est aussi une catastrophe.
15:09Ils font marche arrière aujourd'hui.
15:11Le pays le plus connu
15:12qui est en les Pays-Bas.
15:13Les Pays-Bas,
15:14aujourd'hui,
15:15quand on sait
15:15ce que le narcotrafic
15:16impose comme menace
15:19pour vraiment la souveraineté
15:21de ce pays-là,
15:22je peux vous garantir
15:23qu'aujourd'hui,
15:24ils essayent de faire
15:24feu de tout bois
15:26pour faire marche arrière.
15:27La difficulté,
15:28c'est qu'en France,
15:28j'ai l'impression
15:29qu'on est toujours en retard.
15:30C'est qu'on en est encore,
15:31comme l'a dit Philippe,
15:32dans une culture
15:33un peu romantique
15:34du consommateur
15:35du cannabis.
15:36Mais là,
15:37ce qui arrive
15:37d'Amérique du Sud,
15:39ça n'est pas du cannabis.
15:40C'est vraiment
15:41de la cocaïne
15:42avec des effets désastreux
15:43sur une partie.
15:44qui domine le marché.
15:45Parce que le prix
15:46s'est effondré.
15:46Parce que le prix
15:47s'est effondré.
15:48Et donc,
15:48du coup,
15:48vous avez des consommateurs
15:50de plus en plus jeunes,
15:51des consommateurs
15:52de plus en plus réguliers,
15:54et ça,
15:54ça a un impact
15:55sur le reste de la société
15:57d'une manière
15:57très violente,
15:58malheureusement.
16:00Justement,
16:00Sylvain André,
16:01quelle est la drogue
16:02qui pose le plus de problèmes
16:03aujourd'hui
16:03pour les services de police ?
16:05On parle souvent
16:05des règlements de comptes
16:06dus au cannabis,
16:07notamment à Marseille,
16:08parce que là,
16:08c'est la porte d'entrée
16:09du cannabis en France,
16:10mais pas que,
16:11probablement.
16:11c'est le cannabis,
16:12c'est la cocaïne,
16:13on parle pratiquement
16:14plus de l'héroïne,
16:15et puis après,
16:15il y a toutes les drogues
16:16de synthèse.
16:17Il y en a plein, oui.
16:18Oui, alors vous avez
16:19effectivement ce phénomène,
16:20le cannabis qui est connu
16:21pour étant la substance
16:22préférée des Français,
16:24on en a tous conscience,
16:25mais on a effectivement
16:26cette montée en force
16:29de la cocaïne,
16:30comme vous avez dit,
16:31le prix a vraiment chuté,
16:33il y a plus de 20 ans
16:36que c'était pratiquement
16:3780 euros le gramme,
16:40lors d'aujourd'hui,
16:40vous arrivez à trouver
16:41même sur certaines places
16:43à 40 euros le gramme,
16:44donc 50% en moins,
16:46ça incite effectivement
16:47la consommation,
16:47c'est devenu,
16:48avant c'était la drogue du riche,
16:49maintenant on va dire
16:50que c'est devenu banal,
16:51je veux dire,
16:52de trouver des pochons
16:53de cocaïne dans les poches
16:54de certains individus,
16:55ça devient un quotidien.
16:58Merci beaucoup,
17:00en tout cas,
17:00Sylvain André,
17:01secrétaire départemental
17:02du syndicat Police Alliance
17:03pour le Barin,
17:04pas mal d'appels aux standards,
17:05malheureusement,
17:06on n'a pas le temps
17:06de les prendre.
17:07Pierre,
17:07vous restez avec nous
17:08dans un instant,
17:08le qui sait qui,
17:09qu'il a dit,
17:09on fera une petite pause
17:10tranquille et de blague,
17:13ça va nous faire du bien
17:14et ce numéro de téléphone
17:160826 300 300,
17:17n'hésitez pas,
17:18on est là pour vous,
17:18en tout cas,
17:19pour vous donner la parole
17:19jusqu'à 19h.
17:21Sud Radio,
17:22c'est votre opinion qui compte.
17:24J'adore Sud Radio
17:25et alors,
17:26des choses positives
17:27à prendre
17:28et des informations
17:29que l'on n'a pas ailleurs.
17:31Sud Radio,
17:33parlons vrai.