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Avec Marc Ferracci, Député Renaissance des Français de l'étranger et vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée Nationale
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-02-07##

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News
Transcription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Rocher.
00:05 Et l'invité ce matin, Marc Ferracci, député Renaissance des Français de l'étranger
00:10 et vice-président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale.
00:12 Bonjour Marc Ferracci. Bonjour.
00:14 La mobilisation attendue dans la rue aujourd'hui, le chahut hier à l'Assemblée, où en est la réforme des retraites.
00:19 Est-ce qu'il y a des aménagements, des concessions ? C'est ce que nous allons voir avec vous.
00:23 Avant de voir cette troisième journée de grève et de manifestation contre la réforme des retraites, revenons donc à ce qui s'est passé.
00:31 L'agitation hier à l'Assemblée. On n'est pas dans un amphi, une manif, mais à l'Assemblée, à taper du poing sur la table la présidente, Yael Brown-Pivet.
00:41 Vous allez tenir comme ça pendant tous les débats ? Est-ce que pour la sérénité des débats, c'est quand même difficile ?
00:50 C'est évident qu'avec l'agitation qu'il y avait hier en début de séance, après ça s'est un petit peu calmé, il faut quand même le dire,
00:58 il serait très difficile d'examiner le texte de manière sereine et apaisée.
01:03 Or, on a besoin d'examiner ce texte de manière sereine et apaisée, parce qu'à un moment ou à un autre, c'est en discutant dans le fond des choses
01:10 qu'on peut d'abord révéler un certain nombre de contre-vérités qui sont dans le discours des oppositions.
01:15 Moi j'y suis assez attaché, il y a des choses qui factuellement ne sont pas vraies dans ce qui est dit,
01:19 par exemple le fait qu'il n'y aurait pas de problème de financement de notre système de retraite,
01:23 et puis on peut aussi expliquer ce qu'il y a dans cette réforme.
01:26 Moi je fais beaucoup de réunions publiques, et je suis frappé, pas forcément étonné,
01:31 mais frappé par le fait qu'un certain nombre des gens qui viennent à ces réunions ne connaissent pas forcément le détail de cette réforme,
01:38 et en particulier les mesures qui accompagnent le recul de la réforme.
01:41 - Pas le seul, même Elisabeth Borne a été collée l'autre jour sur l'apprentissage, donc c'est dire quand même.
01:46 - Bien sûr, c'est une réforme qui comporte beaucoup de mesures, beaucoup de dispositions, c'est normal,
01:50 parce que notre système de retraite, il faut le dire, est déjà très complexe.
01:53 La réalité c'est que c'est un système qui est imparfait, que cette réforme n'a pas vocation à résoudre toutes les imperfections du système,
02:00 il y a quand même des améliorations.
02:02 La mesure d'âge, le fameux recul de l'âge légal et l'accélération du tournée va générer 18 milliards d'économies à horizon 2030,
02:08 un tiers de ces économies vont être utilisées pour des mesures d'amélioration du système,
02:13 la pension minimale, la pénibilité, le renforcement du dispositif carrière longue.
02:17 Donc c'est de tout ça qu'il faut qu'on puisse discuter à l'Assemblée,
02:20 et c'est vrai que le climat hier soir n'était pas très propice à cela.
02:23 - Oui, c'est ça. Il y a eu aussi un mot encore d'ailleurs sur ce climat,
02:26 quelle est votre réaction à ce qu'a dénoncé Marine Le Pen avec des députés RN
02:31 qui ont reçu des messages que leur enfant était à l'hôpital ?
02:36 - J'avoue que j'ai pris connaissance seulement ce matin de cet élément-là.
02:40 Toute pression sur les élus est inadmissible, est intolérable. Je n'ai que ça à dire.
02:45 - Oui, il y en a beaucoup de pression, vous aussi, de votre côté, dans la majorité ?
02:49 - Tout à fait. On reçoit des messages, on reçoit des mails, ce n'est pas toujours des menaces,
02:54 mais on a un certain nombre de collègues qui ont vu leur permanence vandalisée,
02:58 on a une collègue en particulier qui a subi des coupures d'électricité.
03:02 Bon, ça, j'ai envie de dire que ce sont des débordements
03:06 qui ne correspondent pas à l'idée qu'on se fait d'un débat démocratique.
03:09 Moi, je souhaite qu'on puisse avoir un débat apaisé, et encore une fois,
03:11 les pressions sur les élus, quels que soient leurs bords politiques, sont inadmissibles.
03:14 - Alors, Charles de Courson, puisque vous parlez de démocratie,
03:17 a dénoncé, lui, un déni de démocratie avec les motions et les rejets des motions référendaires.
03:24 - Non, alors, ce n'est pas sur le rejet de la motion référendaire, parce que ça, ça a été un vote,
03:28 c'est sur la question de savoir quelles motions référendaires ont voté.
03:31 Il faut savoir que la motion référendaire, c'est quelque chose d'assez rare dans notre histoire parlementaire,
03:37 et le fait qu'il y ait plusieurs motions sur un même texte, c'était totalement inédit.
03:41 Donc, il a fallu, au fond, faire jurisprudence,
03:44 essayer de définir un système pour sélectionner la motion qu'on examine,
03:48 parce qu'on ne peut en examiner qu'une, et ce qui a été choisi...
03:51 - Lui, en avait déposé une, alors qu'il y avait déjà le RN et la NUPS.
03:54 - Au dernier moment, mais il a le droit de la déposer au dernier moment,
03:57 et ce qui a été choisi, il faut quand même expliquer aux gens, pour éviter quand même d'évoquer des contre-vérités,
04:02 c'est de faire la même chose que ce qui est prévu s'agissant des motions de rejet.
04:06 Quand il y a plusieurs motions de rejet, on tire au sort.
04:08 Et bien là, c'est ce qui s'est passé, pour la motion référendaire, on a tiré au sort,
04:11 et il se trouve que le tirage au sort... - On n'était pas obligé de tirer au sort.
04:15 - Bah écoutez, en tout cas, il fallait trouver un système.
04:17 Il fallait trouver un système, et on a fait, par parallélisme des formes,
04:20 la même chose que ce qu'on fait avec les motions de rejet.
04:22 - Alors, sur les concessions, sur les avancées, où est-ce qu'il y a du gras à moudre ?
04:27 - Bah écoutez, d'abord, on est là pour débattre et pour amender un texte.
04:31 Ça veut dire qu'il va y avoir des changements dans ce texte.
04:33 - Il va y avoir des changements. - C'est une évidence.
04:35 Il va y avoir des changements, il y a des changements qui seront portés par la majorité présidentielle,
04:38 sur l'index senior, sur l'emploi des seniors, sur un certain nombre de sujets.
04:42 Moi-même, je porte un amendement pour élargir la majoration de pensions
04:46 pour les femmes de 3 enfants aux professions libérales, et j'espère qu'il sera adopté.
04:49 Donc il y aura un certain nombre de changements.
04:52 Les contraintes de ces changements, c'est qu'on doit, à la fin, avoir un texte
04:58 qui sauvegarde notre système par répartition, c'est-à-dire qui permet le retour à l'équilibre budgétaire à l'horizon 2030.
05:04 Et la deuxième contrainte à laquelle moi je suis très attaché,
05:06 c'est qu'on ne prenne aucune mesure qui nuise à l'emploi.
05:09 Les oppositions sont, en particulier la gauche, par exemple des hausses de cotisations sur les entreprises,
05:14 l'augmentation du coût du travail, on le sait, ça détruit des emplois.
05:17 Nous, on a une politique qui doit nous mener vers le plein emploi,
05:21 et bien on ne veut pas renoncer à cette politique qui a produit des résultats dans les 5 dernières années.
05:25 - Vous êtes vice-président du groupe, Marc Ferracci, de votre groupe Renaissance.
05:29 Est-ce que vous peinez un peu à convaincre, alors en tout cas du côté des LR, où ils sont toujours divisés,
05:34 et au sein de votre groupe ? Parce qu'on a vu qu'il y avait quelques personnes qui n'avaient pas envie de voter ce texte.
05:41 - Écoutez, c'est normal à l'intérieur d'un groupe de 170 députés qu'il y en a un certain nombre qui se posent des questions.
05:47 - Oui, sauf que chaque voix est importante.
05:49 - Bien sûr, vous avez raison, chaque voix est importante.
05:51 J'espère, je crois, que l'ensemble du groupe Renaissance votera cette réforme,
05:55 mais on a besoin de discuter avec nos collègues, on a besoin de considérer leurs amendements,
05:59 parce que parfois, il y a des sujets qui remontent du terrain, qui remontent des circonscriptions,
06:03 des situations particulières auxquelles des députés de la majorité ou des oppositions
06:08 essayent d'apporter des solutions avec des amendements.
06:11 Il faut regarder les amendements. Si les amendements améliorent le système en restant dans les clous de ce que j'ai mentionné tout à l'heure...
06:16 - Oui, c'est ça, parce que les concessions que vous pourriez faire coûteraient trop cher, c'est ça ?
06:21 - Écoutez, ça, il y a beaucoup... Il y a 20 000 amendements déposés, donc je ne peux pas vous donner mon opinion sur chacun des amendements.
06:27 - Non, mais même sur lesquels vous seriez prêt à céder.
06:29 - Ce que je peux vous dire, c'est que d'abord, des changements dans le texte, il y en a eu beaucoup.
06:35 Je rappelle qu'on est passé d'un projet présidentiel qui disait que l'âge légal devait passer à 65 ans à 64 ans.
06:41 On a étendu la pension minimale à l'ensemble des retraités actuels, pas simplement aux retraités futurs.
06:46 La Première Ministre a annoncé ce week-end que le dispositif carrière longue, c'est-à-dire ce dispositif qui permet aux gens qui ont commencé à travailler très tôt,
06:53 de partir plus tôt, allait être étendu aux gens qui ont commencé après 20 ans.
06:59 Ça, c'était une demande, puisque vous me parliez...
07:01 - DLR, oui, qui demandait entre 19 et 21 ans.
07:04 - Tout ça, ça a déjà fait l'objet de changements, d'avancées et d'améliorations dans le texte.
07:09 Il y en aura certainement d'autres durant le débat parlementaire, mais encore une fois, il faut que le principe de responsabilité budgétaire s'applique également.
07:17 - Qu'est-ce que vous attendez de LARU aujourd'hui, vous ?
07:20 - Je m'attends à des mobilisations fortes, puisqu'elles l'ont été les 19 et 31 janvier.
07:25 Je ne sais pas dire si elles seront plus fortes, moins fortes.
07:29 - Si elles étaient plus fortes, ça entamerait un peu votre détermination ou pas ?
07:33 - La détermination, elle existe, elle va rester.
07:37 Pourquoi ? Parce que nous sommes convaincus qu'il y a un problème structurel dans notre système de retraite par répartition.
07:43 C'est un système, il faut quand même le dire, sur lequel repose notre système social dans son ensemble.
07:49 C'est un système qui organise la solidarité entre les générations, et c'est un système qui, par principe, doit être équilibré.
07:55 Les cotisations de ceux qui travaillent aujourd'hui financent les pensions de ceux qui sont à la retraite aujourd'hui.
08:00 Donc il y a un déséquilibre, et s'il y a des déséquilibres durables, comme nous le prédit le rapport du Conseil d'orientation des retraites,
08:06 on n'est plus dans un système par répartition. Donc la détermination, elle est forte.
08:10 Maintenant, ça ne veut pas dire qu'on ne regarde pas les mobilisations, on les regarde partout sur le territoire.
08:15 Il est vrai que le 31 janvier, il y a eu du monde, en particulier dans les villes moyennes, ça n'a échappé à personne.
08:21 Donc ça signifie qu'il y a beaucoup de Français qui sont inquiets des conséquences de cette réforme.
08:27 Le rôle des députés, le rôle du débat parlementaire, c'est d'essayer d'en convaincre certains.
08:32 On sait qu'on ne convaincra pas tout le monde. Il n'y a pas une seule réforme des retraites qui a été populaire dans l'histoire.
08:36 Bon, si tu es huge, je suis preneur.
08:39 Et donc, à un moment ou à un autre, le débat parlementaire doit faire son office, on doit être à l'écoute, et on doit amonder le texte en tant que de besoin.
08:47 Et comment pourrez-vous faire passer ce texte, s'il y a évidemment quelques voix qui sont toujours égarées ?
08:53 Vous envisagez par exemple jusqu'au 49-3 ?
08:57 Écoutez, tout a été fait, les dernières semaines, pour éviter le 49-3.
09:01 Moi, je suis convaincu d'abord qu'on peut l'éviter, et puis je souhaite ardemment qu'on l'évite,
09:06 parce que adopter un texte pareil avec le 49-3, adopter un texte aussi structurant dans le programme du président de la République,
09:15 qui est aussi important économiquement et politiquement pour le pays, je parlais encore de la préservation de notre modèle social,
09:21 eh bien, ça doit se faire avec un consensus, en tout cas en trouvant des compromis avec certaines parties des oppositions.
09:31 Donc je souhaite qu'on puisse adopter ce texte par un vote, et non pas par le 49-3.
09:35 Maintenant, je n'ai pas de boule de cristal, je ne sais pas comment va se dérouler le débat,
09:39 j'espère que la majorité, et je crois que la majorité, restera soudée,
09:42 j'espère que les Républicains iront au bout de la logique qui est la leur depuis maintenant une dizaine d'années.
09:48 Deux candidats à la présidentielle des Républicains défendaient l'âge légal à 65 ans.
09:52 On est sur un âge légal à 64 ans, ça correspond à la proposition que fait la droite sénatoriale et le groupe républicain au Sénat depuis des années.
09:59 Tout le monde change d'avis, le président de la République a changé d'avis,
10:03 lui-même n'était pas favorable à l'allongement, le porte-parole du gouvernement n'était pas favorable il y a quelques années.
10:08 Vous avez entièrement raison, tout le monde a le droit de changer d'avis,
10:10 et d'ailleurs c'est la raison pour laquelle il y a eu des changements entre le projet initial et le projet qu'on présente aujourd'hui au Parlement,
10:17 mais à un moment ou à un autre, il faut quand même rester cohérent avec son logiciel politique, avec son ADN politique.
10:23 Les Républicains, ils ont raison, mettre la responsabilité budgétaire et l'équilibre des comptes publics au centre du débat, j'ai envie de leur dire chiche.
10:32 - Marc Ferracci, ça passe ou ça casse pour cette réforme des retraites et pour l'Assemblée nationale telle qu'elle est aujourd'hui ?
10:38 Si ça ne passait pas, ça voudrait dire qu'il pourrait y avoir une dissolution derrière ?
10:44 - Là aussi, moi je ne lis pas dans le mar de café.
10:47 - Non mais vous chuchotez ou en tout cas vous avez des liens avec Emmanuel Macron en tant que vice-président.
10:53 - Je vous lis mon analyse personnelle et je ne parle pour personne d'autre que pour moi ici.
10:58 Je pense que si on n'arrive pas à dégager une majorité sur un texte aussi important, il faut se poser la question d'en chercher une autre et d'en trouver une autre.
11:05 - Ah oui ?
11:06 - Maintenant, oui pourquoi ? Parce qu'on n'a pas été élu pour inaugurer les chrésantèmes.
11:12 On n'a pas été élu pour gérer les affaires courantes pendant 4 ans.
11:14 On a été élu pour transformer le pays et pour rendre le pays en meilleur état en 2027.
11:20 Emmanuel Macron ne se représentera pas et pour ça il faut continuer à faire des réformes.
11:23 Moi je pense que faire des réformes, ça veut dire avoir un petit peu de dynamique politique, un petit peu de capital politique.
11:29 Et c'est vrai que ce serait très très difficile de continuer, eh bien si cette réforme échouait.
11:33 - Et ça vous prévenez aussi un peu l'opposition ?
11:36 - Non, moi je ne préviens personne. Chacun prend ses responsabilités.
11:39 - LR notamment.
11:40 - Chacun peut analyser la situation. Moi j'ai mon analyse de la situation, chacun aura la sienne.
11:45 Mais encore une fois, l'enjeu c'est véritablement de continuer à transformer le pays.
11:49 Ce n'est pas de s'arrêter à cette réforme.
11:51 - Marc Ferratti, vous allez repartir à l'Assemblée Nationale, les débats, ça se poursuit tard dans la nuit.
11:57 Comment ça se passe là ?
11:59 - Oui, on termine à minuit à peu près tous les soirs. On est en séance comme ça.
12:03 Ce sont des journées longues, mais on est aussi dans notre rôle, donc on n'a pas à se plaindre sur ce sujet-là.
12:10 - Même s'il y a du chahut et c'est difficile de s'y retrouver.
12:13 Vous avez vu ce qui s'est passé en commission la semaine dernière ?
12:17 - Oui, je fais partie de la commission des affaires sociales, effectivement.
12:19 Pendant trois jours, on a discuté deux articles sur les 20 que comporte le projet de loi.
12:24 Ça veut dire concrètement qu'il y a eu une stratégie d'obstruction des oppositions,
12:27 et en particulier de l'ANUP qui a déposé 7000 amendements en commission.
12:31 Vous avez moins de temps que dans l'hémicycle pour discuter le texte.
12:34 Donc évidemment que tout ça n'est pas très agréable, tout ça n'est pas très apaisé, tout ça n'est pas très serein.
12:40 Je pense néanmoins qu'il y a des voies de passage, y compris dans les oppositions.
12:46 Il y a des gens qui sont attachés à ce qu'on ait un vrai débat sur le fond.
12:50 - Lesquels ? Les RN plus que l'ANUPS par exemple ?
12:53 - Non, mais ce sont parfois des députés...
12:55 - Les RN, comment ils sont à l'Assemblée Nationale ? On dit qu'ils sont plus "sages".
13:00 - Écoutez, il y a l'attitude et il y a le fond.
13:03 L'attitude, je ne la commenterai pas.
13:05 Sur le fond, ce que je constate, c'est que le groupe RN n'a aucune proposition alternative
13:10 à mettre sur la table pour sauvegarder notre système de retraite.
13:13 Ils ont deux marottes, c'est augmenter la productivité et c'est augmenter la natalité.
13:19 C'est-à-dire des sujets qui font l'objet de politiques publiques par ailleurs,
13:23 mais qui en réalité, dans leur programme, ne font l'objet d'aucune mesure concrète.
13:28 De ce point de vue-là, je pense qu'il faut arriver aussi, par le débat,
13:32 à démasquer l'hypocrisie qui consiste à dire qu'il n'y a qu'un faucon,
13:36 on va sauver le système de retraite en appuyant sur des leviers qui sont totalement inopérants.
13:41 - Je poserai la question demain matin à Jordan Bardella,
13:43 puisque le président du RN sera mon invité demain matin à 8h15 à ce micro.
13:48 Merci Marc Ferracci, vice-président du groupe RN, d'avoir été ce matin l'invité de Sud Radio.
13:55 de l'Ontario.

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