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00:00 (Générique)
00:06 -Bonjour, Xavier Bertrand. -Bonjour.
00:07 -Pour avoir qualifié le RN d'héritier de Pétain,
00:10 Elisabeth Gorne s'est fait recadrer par Emmanuel Macron
00:13 lors du Conseil des ministres.
00:15 Ce n'est pas avec des jugements moraux et les mots des années 90
00:18 qu'on le combat, a dit le chef de l'Etat.
00:20 Est-ce qu'il a raison ? -On ne les combat pas de cette façon.
00:24 C'est vrai que dans la région des Hauts-de-France,
00:26 où on avait pensé à un moment donné
00:28 que l'histoire du Front national en 2016 Marine Le Pen
00:33 et en 2021 M. Chenu était inévitable,
00:36 on les a même fait reculer par des résultats.
00:39 En sortant les gens de la misère, en baissant le niveau de la colère,
00:42 on les a fait reculer.
00:44 Oui, c'est possible, mais il ne faut pas oublier autre chose.
00:47 Il ne faut pas oublier l'histoire du Front national,
00:50 ce qu'est son histoire.
00:52 Quand on oublie l'histoire du Front national,
00:54 on banalise le Front national.
00:56 -Il a été créé en partie par d'anciens membres de la collaboration.
01:00 Elle a eu raison de rappeler que c'est raciste ?
01:02 -A l'origine, c'est un parti qui, très clairement, est xénophobe,
01:06 il est raciste, il est même antisémite.
01:08 -Aujourd'hui encore ? -Mais au fil du temps.
01:11 Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:12 Ils ont aperçu qu'être un parti raciste, xénophobe,
01:17 ce n'était pas très vendeur.
01:18 On avait du mal à élargir son audience.
01:20 Au final, le Front national est devenu des professionnels du marketing.
01:24 Aujourd'hui, ils se déguisent.
01:26 Ils se déguisent en parti de gouvernement.
01:29 Mais je fais la différence, voyez bien,
01:32 entre les dirigeants du Front national et leurs électeurs.
01:35 Leurs électeurs, c'est des gens qui n'en peuvent plus,
01:38 qui ne croient plus en rien,
01:40 qui pensent qu'on a essayé les uns, les autres,
01:42 mais qui se disent qu'on ne croit plus en rien.
01:45 Pourquoi pas eux ?
01:46 Sauf que le Front national n'a jamais apporté
01:49 la moindre solution aux problèmes des Français
01:51 et n'apportera aucune solution.
01:53 - Pour être clair, vous donnez plutôt raison
01:56 dans ce débat qui est important,
01:58 il n'est pas que sur les mots, il est sur les idées du RN.
02:01 Vous donnez raison à Emmanuel Macron.
02:03 - Je ne vais pas donner raison au président de la République,
02:08 qui, aujourd'hui, va taper notamment sur la France insoumise,
02:14 "je combats l'extrême gauche",
02:16 mais qui oublie de dénoncer ce que ne propose pas
02:19 ce qu'est le Front national,
02:21 et qui a une action pour les Français et la France
02:23 qui ne permet pas de faire reculer les difficultés des Français.
02:27 Je ne sais pas être l'arbitre des élégances entre l'un et l'autre.
02:31 Il y a l'histoire personnelle de Mme Borne
02:33 qui doit être prise en compte dans ce qu'elle a dit.
02:36 - Puis de le déporter. - Tout à fait.
02:38 Puis de la Nation, si je ne me trompe pas.
02:41 Derrière, ce qu'il faut bien voir,
02:43 c'est que la montée du Front national
02:45 n'est en rien quelque chose d'inévitable.
02:47 - C'est un parti toujours raciste, antisémique, xénophobe.
02:51 - Oui, bien évidemment. - Et sa présidente ?
02:53 - Ecoutez, encore une fois,
02:55 ça, c'est votre rôle de commentateur.
02:57 Moi, mon rôle de responsable politique,
03:00 c'est d'apporter des solutions, de redonner de l'espoir aux Français.
03:04 C'est ce que je fais dans les Hauts-de-France,
03:06 de redonner confiance en l'avenir.
03:08 Quand c'est comme ça, même si sur mon front,
03:11 c'est marqué "politique", les gens se disent
03:13 qu'on bosse pour eux et avec des résultats.
03:16 Il faut bien reconnaître, dans ce que veulent les Français,
03:19 que les Français veulent vivre en sécurité de leur travail
03:22 et préparer l'avenir de leurs enfants.
03:25 Si c'était le cas et si le gouvernement obtenait des résultats,
03:28 le Front national ne serait pas aujourd'hui
03:30 aussi haut dans les intentions.
03:32 - Est-ce qu'Elisabeth Borne est désavouée par le chef de l'Etat
03:36 quand il la recadre ? - A moins qu'on puisse dire
03:38 que ça va pas fort entre eux. - Vous démissionneriez ?
03:41 - Je suis président de la région des Hauts-de-France.
03:44 - Est-ce qu'elle est désavouée ? - Vous savez ce qui se prépare ?
03:48 Je crois que le président de la République
03:50 est en train d'habituer tout le monde au fait
03:52 qu'il changera de Premier ministre.
03:54 Vous pensez la même chose que moi,
03:56 mais je veux rester un acteur politique, pas un commentateur.
04:00 - La commission des affaires sociales de l'Assemblée
04:03 doit décider du sort de la proposition de loi du groupe Lyot
04:06 qui vise à abroger la réforme des retraites.
04:08 Vous seriez dans cette commission ?
04:10 - La première des choses, c'est qu'on a un gouvernement
04:14 qui nous dit qu'il n'y a pas grand-chose à craindre
04:17 de cette proposition de loi, mais qui passe son temps
04:19 à essayer de s'aborder cette proposition de loi.
04:22 Déjà le groupe Lyot, ils sont cohérents
04:25 avec leur position depuis le départ.
04:27 La majorité, elle n'est pas cohérente.
04:29 Il y a un bureau de l'Assemblée nationale qui, le 25 avril, dit
04:32 "il n'y a pas de sujet, il n'y a pas de problème,
04:35 "ce texte peut être débattu".
04:37 Et aujourd'hui, du sommet de l'État,
04:39 chef du gouvernement jusqu'à l'Assemblée,
04:41 tout le monde essaie de s'aborder cette proposition de loi.
04:45 - Ça ne répond pas à ma question ?
04:47 - Je vais vous dire une chose.
04:48 Vous voulez savoir si je voterais, si j'étais député,
04:51 la position du groupe Lyot.
04:53 Si c'est pour proposer une contre-réforme
04:57 qui répond aux objectifs que j'ai défendus sur ce plateau,
05:00 pas plus de 43 années de cotisation,
05:02 la fin des régimes spéciaux maintenant
05:05 et un avantage donné aux femmes qui ont des carrières incomplètes,
05:08 oui, je la voterais.
05:09 Si tel n'est pas le cas, je ne la voterais pas.
05:12 - Est-ce que c'est le cas ?
05:14 - Je vous dirai à la fin de l'examen du texte,
05:17 comme nombre de mes amis qui ont voté la motion de censure
05:22 parce qu'ils refusaient ce qui nous était dit par le gouvernement,
05:26 c'est-à-dire que si vous ne votez pas la motion de censure,
05:29 vous approuvez cette réforme,
05:31 je n'approuvais pas la réforme de Mme Borne.
05:33 Le groupe Lyot est cohérent, je garde ma cohérence.
05:36 Il faut aussi aller jusqu'au bout.
05:38 Quand la Première ministre, hier, dit que c'est anti-inconstitutionnel,
05:42 je ne vois pas sa fonction.
05:44 Il y a aujourd'hui un Conseil constitutionnel
05:46 qui dit en France si c'est constitutionnel, oui ou non.
05:50 Ce n'est pas la chef du gouvernement de le dire.
05:53 D'autre part, si on avait appliqué avec autant de rigueur l'article 40,
05:57 il y a des propositions de loi du groupe Renaissance.
06:01 L'article 40, c'est celui qui dit...
06:03 - L'article 40, c'est celui qui dit qu'un texte venant des députés
06:07 ne peut pas accroître les dépenses sans qu'elles soient financées.
06:10 À chaque fois, des parlementaires disent qu'il faudrait augmenter
06:14 les taxes sur le tabac, ce qui permet de financer
06:17 et de passer la barre de l'article 40.
06:19 Je ne sais pas si on est assez clair, mais c'est ça.
06:22 Si on avait appliqué avec la même rigueur cette position,
06:25 il y a des propositions de loi comme le vote sur le drapeau européen
06:29 qui n'auraient pas pu être examinés.
06:31 – Parce que ça coûte cher d'installer des drapeaux ?
06:34 – Dans la proposition de loi, même si ça ne coûte pas cher,
06:38 et ils avaient mis justement le même argument financier que Lyott.
06:41 Pourquoi pour Lyott ce n'est pas possible ? Et pourquoi c'était possible pour Renaissance ?
06:46 – Vous parlez ce matin comme s'il ne s'était rien passé ces dernières semaines à droite,
06:48 comme si la droite n'avait pas explosé en vol sur cette question des retraites,
06:52 après avoir conclu un accord avec le gouvernement,
06:54 et finalement un tiers du groupe a voté la censure.
06:58 Vous êtes exonéré de tout ce qui s'est passé et de cet accord non respecté avec Emmanuel Macron ?
07:02 – Moi, vous le savez, vous m'avez invité ici, je me suis exprimé sur cette question.
07:06 Moi, je suis avec la position qui a toujours été la mienne,
07:09 une réforme n'est acceptée en France, surtout aujourd'hui, que si elle est juste.
07:13 Dans cette réforme, il n'y avait pas la justice,
07:15 il ne faut pas s'étonner qu'autant de Français aient été contre,
07:18 alors même qu'ils reconnaissaient que si on vit plus longtemps,
07:20 il faut travailler plus longtemps, mais pour ceux qui peuvent,
07:23 pas pour ceux qui sont cassés, pas pour ceux qui ont commencé à travailler très jeunes.
07:27 Et le vrai sujet c'est que…
07:28 – Et donc le programme de Valérie Pécresse que vous avez défendu il y a un an
07:31 n'était pas le bon non plus ?
07:31 – En ce qui me concerne, que ce soit dans différentes interviews,
07:35 le journal du dimanche, Le Point, le Parisien, j'ai toujours dit
07:38 que s'il fallait aller jusqu'à 64 ans, ce n'était pas pour tout le monde.
07:41 – C'était 65 chez Valérie Pécresse.
07:43 – 64 ans, pas pour tout le monde.
07:44 – Et si vous revenez à la responsabilité, Xavier Bertrand,
07:47 est-ce que vous abrogez, que ce soit en 2027,
07:49 imaginons, ou plutôt si il y a dissolution, est-ce que vous abrogez cette réforme ?
07:52 – Je l'ai déjà dit, je le redis, en 2027, il est évident qu'il faudra,
07:55 non pas seulement un rendez-vous de revoyure,
07:58 mais qu'il faudra justement une nouvelle réforme et je pense qu'il faudra aller là.
08:01 – En revenant aux 62 ans ?
08:03 – Bien sûr que non, écoutez, vous me dites à l'instant,
08:05 est-ce que vous êtes pour 64 ans ?
08:07 Je vous dis oui, mais pas pour tout le monde,
08:09 pour ceux qui ont commencé à travailler très jeunes,
08:12 pour ceux, des carrières longues, pour ceux qui sont abîmés par leur travail
08:16 et sur les femmes notamment, qui sont les plus grandes victimes
08:19 des injustices en matière de retraite, bien évidemment que non.
08:21 Mais maintenant, il faut aussi reconnaître qu'on arrête aussi
08:25 forme de bricolage, les mesures qui sont prises à chaque fois.
08:28 Il faut maintenant une réforme d'ensemble et vous devez aussi avoir très clairement
08:33 un vrai consensus dans le pays.
08:35 Ce consensus est possible à une condition, de la justice.
08:39 C'est ça qui fait la différence.
08:40 Et puis n'oubliez pas aussi autre chose,
08:42 c'est que le rapport au travail s'est profondément modifié.
08:45 Et vous voyez, il y a une forme de grand livre sur le travail
08:48 qui était écrit en France, avec tous les Français,
08:50 sauf qu'on leur a dit "avant de parler du travail, du sens du travail,
08:53 de la rémunération du travail, on va vous demander de travailler deux ans de plus".
08:57 Et après on s'étonne que les Français aient été contre, allons.
09:00 – Xavier Bertrand, président des Républicains de la région Hauts-de-France,
09:02 invité de France Info jusqu'à 9h, il est 8h42.
09:05 Voici Maureen Suignard pour le Fil Info.
09:07 [Musique]
09:08 – La majorité veut tout faire pour empêcher un examen
09:10 de la proposition de loi du groupe Lyot dans l'hémicycle.
09:13 Le texte qui vise à abroger la réforme des retraites
09:16 est débattu dans moins d'une heure en commission des affaires sociales.
09:20 Nous avons des résultats économiques qui sont solides,
09:23 nous avons une croissance, se réjouit ce matin Bruno Le Maire.
09:26 Le ministre de l'Économie indique que l'économie française
09:29 a progressé de 0,2% au premier trimestre et que 42 000 emplois ont été créés.
09:35 L'Ukraine est-elle en train d'intensifier ses attaques contre Moscou ?
09:39 Les autorités russes qui occupent la région ukrainienne de Luhansk
09:42 affirment que des frappes ukrainiennes ont fait 5 morts pendant la nuit.
09:46 Le public m'a poussée du début à la fin, c'était une ambiance de fou,
09:50 réagit Gaël Monfils, le joueur de tennis français en larmes,
09:54 à Roland-Garros après sa qualification pour le deuxième tour.
09:57 Début aujourd'hui de cette phase du tournoi,
09:59 avec 6 Français, Lucas Pouille, Hugo Imbert,
10:02 Luca Von Hachet ou encore Caroline Garcien.
10:05 Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France.
10:18 Vous étiez hier dans le Pas-de-Calais pour assister à l'inauguration
10:20 de la première méga-usine de batteries électriques pour voitures.
10:23 La question qu'on se pose, c'est celle sur l'emploi, Xavier Bertrand.
10:26 Est-ce que la voiture électrique permettra de compenser
10:28 toutes les suppressions de postes qui sont prévues dans l'automobile aujourd'hui ?
10:32 Dans ma région, la réponse est oui, parce qu'on a fait ce pari
10:35 plusieurs années de se lancer dans le financement
10:39 d'industries liées aux batteries électriques.
10:42 A l'époque, ce n'était pas si simple que ça,
10:44 mais aujourd'hui, on s'aperçoit que ce pari est gagnant,
10:46 parce que quand on parle de gigafactory,
10:48 ce sont des usines de plus de 1 000 salariés.
10:51 Mais là, hier, c'est devenu concret.
10:54 Vous voyez, dans la région des Hauts-de-France,
10:55 ça faisait plus de 20 ans qu'il n'y avait pas eu une inauguration
10:58 aussi importante, une vraie cathédrale industrielle.
11:00 La dernière fois, c'était Toyota dans le Valenciennois,
11:02 à l'époque Jean-Louis Borloo.
11:04 – Donc il y aurait une compensation poste pour poste ?
11:05 – Plus que ça chez nous, plus que ça chez nous, parce que…
11:07 – Ça va créer des emplois nets.
11:09 – Sur la décennie qui vient, sur la décennie qui vient,
11:12 au moment où je vous parle, nous avons 4 gigafactory,
11:14 c'est-à-dire des usines qui sont à peu près à 2 000, 2 500 salariés,
11:18 et nous avons lancé tout un programme de formation,
11:21 parce que j'ai besoin de former,
11:23 on pensait 13 000 personnes, dans la décennie qui vient,
11:25 ce sera 20 000 personnes, 20 000 personnes,
11:28 sur Dunkerque, sur Douai et au cœur du bassin minier.
11:31 C'est-à-dire qu'à nouveau, l'industrie revit
11:35 et redonne de l'espoir par l'automobile.
11:37 En revanche, là vous avez raison,
11:39 et là c'est la responsabilité du gouvernement,
11:41 c'est que je pense également à mes collègues présidents de région,
11:45 de régions où l'industrie automobile est forte,
11:47 je pense à Bourgogne-Franche-Comté, à Grand-Est,
11:50 où là il ne faudra pas attendre 10 ans la fin des moteurs thermiques
11:53 voulus par l'Europe, pour pouvoir anticiper la reconversion.
11:56 – Mais ça vous l'avez fait main dans la main
11:58 avec le gouvernement que vous avez Bertrand ?
11:59 – Oui.
12:00 – Donc vous pouvez travailler avec lui,
12:02 vous pouvez travailler avec Emmanuel Macron.
12:03 – Mais attendez, moi vous le savez, je suis un opposant,
12:05 à nombre d'aspects de sa politique, mais qu'est-ce qui est le plus important ?
12:09 C'est l'intérêt général, c'est la façon dont on bosse pour les gens.
12:12 Maintenant, il faut aussi bien relativiser les choses.
12:15 Je l'ai dit hier dans mon intervention,
12:17 ce ne sont pas les politiques qui créent les emplois,
12:19 ce sont les entrepreneurs, ce sont les constructeurs automobiles.
12:22 Le rôle des politiques, c'est ensuite de travailler tous ensemble,
12:26 chacun à son niveau, pour que les projets puissent voir le jour
12:29 et que les emplois soient là très concrètement.
12:32 J'ai nombre de différents, je m'arrive aussi d'interpeller sur,
12:36 à mon avis, ce qu'il faudrait faire, je vous donne un exemple,
12:38 nous avons notamment sur le Dunkerquois
12:41 des milliers et des milliers d'emplois qui vont arriver.
12:44 Mais sauf que derrière, avoir un emploi c'est bien,
12:46 mais il faut aussi un toit.
12:48 Et nous avons absolument besoin aujourd'hui
12:50 de desserrer les contraintes sur le logement,
12:52 de construire davantage, si on ne veut pas se retrouver
12:54 demain ou après-demain avec des vrais problèmes.
12:56 Gouverner, c'est prévoir,
12:57 le rôle des politiques, c'est d'anticiper au maximum.
12:59 - On reste dans votre région, Xavier Bertrand,
13:01 pour parler du sort des salariés de l'entreprise Verbaudet,
13:03 c'est-à-dire à une dizaine de kilomètres de Lille.
13:06 Elles sont en grève, je dis "elles"
13:07 parce que ce sont très majoritairement des femmes,
13:09 depuis le mois de mars, pour obtenir une augmentation de salaire.
13:12 Pour l'instant, elles ont obtenu une prime de 650 euros
13:16 lors d'un accord signé par les syndicats, à part la CGT.
13:20 Est-ce que vous les soutenez dans ce conflit ?
13:24 - Il faut savoir comment les choses se sont passées.
13:26 Il y a un accord majoritaire, c'est-à-dire que les syndicats
13:29 qui représentent la majorité des salariés de Verbaudet
13:32 ont trouvé un accord avec la direction
13:34 pour une augmentation des salaires et pour cette prime.
13:38 - Je crois qu'il n'y a pas d'augmentation de salaire.
13:41 C'était uniquement prime, plus prime, revanche.
13:43 - Il y a aussi des NAO, les négociations annuelles obligatoires.
13:46 - Qui vont être anticipées pour 2024.
13:48 - Avec cela.
13:50 D'autre part, il y a la CGT qui conteste ça,
13:52 qui n'a pas voulu signer.
13:54 Mais par contre, il y a aussi d'autres.
13:56 Il y a les professionnels du théâtre médiatico-politique
13:59 qui viennent à la sortie, et les filles notamment,
14:01 des gens qui viennent à la sortie et qui viennent justement les soutenir.
14:05 Mais qu'est-ce qu'ils disent également aux syndicats qui ont signé ?
14:08 Qu'est-ce qu'ils disent également aux salariés
14:11 qui se sont exprimés la semaine dernière en disant
14:13 "Nous, on a trouvé un accord, on veut continuer à travailler" ?
14:15 - Vous souhaitez qu'elles reprennent le travail ?
14:17 - Ce que je souhaite aussi, parce que je crois
14:19 que les négociations sont en train de continuer,
14:22 c'est qu'on puisse aboutir à un dialogue social
14:24 et à de la paix sociale dans cette entreprise,
14:26 et que personne ne soit sur le carreau,
14:28 c'est-à-dire notamment les temps partiels.
14:30 Parce que les temps partiels, qui bien souvent sont les temps partiels,
14:33 subis, pas seulement chez Verbo-Demme, mais aussi ailleurs,
14:36 il faut que personne ne soit laissé sur le carreau.
14:38 Maintenant, il y a un autre problème,
14:40 c'est qu'on le voit bien aujourd'hui, dans notre pays,
14:43 les salaires sont trop bas.
14:44 Les salaires sont trop bas. - On fait quoi ?
14:46 - Et là encore, ça n'est pas le seul partage de la valeur
14:49 qui réglera le problème.
14:50 Quand vous êtes dans une grande entreprise
14:51 qui fait beaucoup de bénéfices,
14:53 que chacun touche les fruits de cette réussite, c'est normal.
14:55 Mais quand vous n'êtes pas dans cette entreprise,
14:57 quand vous êtes dans une petite entreprise,
14:59 là, on doit trouver des solutions.
15:00 Avec Nous France, mon mouvement politique,
15:02 je ferai des propositions...
15:03 - Mais ça veut dire quoi ? On fait un grenelle des salaires ?
15:05 - Avant la vie de juillet, justement, sur cette question
15:08 des salaires, des conditions de travail,
15:11 et aussi sur l'emploi des salaires.
15:12 - Mais si en concret, on fait un grenelle des salaires,
15:14 on oblige les patrons à venir à Matignon,
15:15 on leur dit "Voilà, maintenant, il faut y aller",
15:17 c'est ça que vous feriez ?
15:18 - Je vous ferai des propositions très concrètes,
15:19 si vous me réinvitez, là-dessus, sur cette...
15:22 - Pas maintenant.
15:23 - Sur cette question.
15:25 Maintenant, il y a aussi un point.
15:28 On en a parlé tout à l'heure.
15:29 On est dans une situation qui est aujourd'hui très grave.
15:33 Même si le gouvernement pense que les retraites,
15:37 c'est derrière, le traumatisme lié aux retraites...
15:39 Enfin, le traumatisme des retraites
15:40 était révélateur d'un pays qui ne va pas bien.
15:43 Parce que les Français attendent des choses très simples.
15:46 Je l'ai dit tout à l'heure,
15:47 ils veulent vivre en sécurité,
15:48 ils veulent vivre de leur travail
15:50 et ils veulent garantir l'avenir de leurs enfants.
15:52 Qu'est-ce que le gouvernement attend ?
15:53 Pourquoi ? On sort des polémiques incessantes.
15:56 On sort de la politique des effets d'annonce
15:59 pour pouvoir régler ces questions de sécurité,
16:02 d'immigration, de rémunération du travail,
16:05 de renforcer nos services publics pour nos enfants.
16:08 C'est l'éducation, c'est la santé,
16:10 c'est d'avoir une vraie politique du logement.
16:12 Je ne vous fais pas un inventaire à la prévère avec 30 priorités.
16:15 Je vous dis sur ces priorités qu'est-ce qu'ils attendent.
16:18 Depuis 14 jours, j'ai regardé,
16:20 est-ce que vous savez combien de plans
16:22 ont été annoncés par le gouvernement ?
16:25 Un certain nombre.
16:26 14.
16:27 C'est-à-dire que tous les jours, vous avez une politique...
16:30 Mais ça, c'est pas une bonne nouvelle.
16:31 Mais ça ne change pas le quotidien des Français.
16:34 Et ce que les Français veulent, c'est que leur vie s'améliore.
16:37 Vous prenez le dernier, c'est le plan sur la fraude sociale.
16:40 Oui, annoncé hier par Gabriel Attal,
16:41 avec notamment la fusion annoncée de la carte d'identité
16:43 et de la carte vitale.
16:45 Et les fraudeurs, là, ils sont apparus en 2022
16:48 pour que M. Attal se réveille aujourd'hui ?
16:50 Mais ça a déjà commencé, la lutte contre la fraude fiscale.
16:52 Je ne sais pas, il nous fait une annonce en disant
16:53 que maintenant, tout va commencer.
16:55 Oui, ça a commencé, d'autant plus si je peux me permettre.
16:57 En 2004, j'étais le secrétaire d'État à l'Assurance maladie,
17:01 on a lancé le contrôle sur les arrêts de travail.
17:03 En 2011, nous lançons le contrôle
17:06 sur des personnes qui touchent une pension de retraite à l'étranger
17:10 et nous demandons à ce qu'il y ait des preuves de vie
17:12 qui soient apportées chaque année.
17:14 2012, 2023, il s'est passé quoi depuis ?
17:18 Et vous voyez, c'est aussi le mal français.
17:20 C'est-à-dire qu'on a de l'effet d'annonce,
17:22 vous-même, les médias, vous précipitez dessus,
17:24 personne ne regarde ce qui est fait.
17:26 Quand les caméras se sont détournées,
17:28 c'est-à-dire le travail concoctuel et les résultats.
17:32 On va marquer une toute petite pause, Benjamin Sportouche.
17:34 Le temps du Fil info est 8h50 avec Maureen Thuéna
17:36 et on retrouve Xavier Bertrand juste après.
17:39 Une fuite de l'inflation au mois de mai,
17:42 selon les termes de l'INCL, est tout de même de 5,1% sur un an.
17:46 La hausse des prix de l'alimentaire est de plus de 14%.
17:50 6 fumeurs sur 10 disent vouloir arrêter la cigarette,
17:53 mais c'est souvent plus difficile à dire
17:56 qu'à faire encore 12 millions de fumeurs quotidiens en France,
17:59 des chiffres qui stagnent depuis 4 ans
18:01 et qui sont dévoilés en cette journée mondiale sans tabac.
18:04 Direction la Slovaquie pour Emmanuel Macron.
18:06 Le chef de l'État doit prononcer un discours sur la sécurité.
18:09 L'Elysée promet des signaux clairs de soutien à Kiev
18:12 alors que la France a longtemps été jugée trop conciliante
18:16 vis-à-vis du Kremlin.
18:17 En aucun cas, on ne peut tolérer des violences.
18:20 En particulier, cette fête aux femmes réagit sur France Info.
18:24 Le président du comité d'organisation
18:25 de la Coupe du monde de rugby,
18:27 l'international français Mohamed Awas,
18:29 condamné à un an de prison ferme hier
18:32 pour violence conjugale mais laissée libre.
18:34 C'est maintenant au sélectionneur de dire
18:36 s'il le retient pour la Coupe du monde dans un an.
18:38 ...
18:41 -France Info.
18:42 -Le 8/30 France Info.
18:44 Benjamin Sportouche, Marc Fauvel.
18:47 -B.Bertrand, le gouvernement a décidé d'augmenter
18:50 les moyens alloués à l'armée française.
18:53 Plus de 400 milliards d'euros sur la table
18:55 pour les 7 années qui viennent,
18:56 avec la construction d'un nouveau porte-avions
18:59 pour remplacer à terme le Charles de Gaulle.
19:01 On a raison de dépenser autant ?
19:03 -Oui. Je pense même, même si c'est compliqué
19:05 pour nos concitoyens d'entendre ça
19:07 alors qu'ils ont les plus grandes difficultés
19:09 à boucler leur fin de mois,
19:10 qu'il faudrait même davantage pour nos armées.
19:14 Il faut tirer toutes les leçons de ce qui s'est passé en Ukraine.
19:17 Vous avez parlé de porte-avions.
19:19 On aurait besoin aussi de renforcer davantage
19:21 notre recours aux drones.
19:22 C'est quelque chose d'essentiel.
19:24 Mais malgré les insuffisances
19:26 de cette loi de programmation militaire,
19:28 je serais parlementaire, je la voterais.
19:30 Et je pense qu'il faut la voter.
19:32 Encore une fois, quelles que soient
19:33 les divergences politiques que l'on peut avoir,
19:36 il y a des choses que l'on a en commun,
19:38 c'est de préserver l'intérêt du pays.
19:40 Et pour cela, la loi de programmation militaire,
19:42 elle doit faire l'objet d'un véritable consensus.
19:45 -Vous craignez que votre parti ne le fasse pas ?
19:47 -Ca sera à chacun de prendre ses responsabilités.
19:49 Il y a des parlementaires au Sénat,
19:51 Cédric Perrin, à l'Assemblée nationale, Jean-Louis Thériault,
19:54 qui sont très investis sur ces questions.
19:56 Mais je dis également, je pense qu'il faut voter ce texte,
20:00 même si on sait bien que l'effort sera davantage après 2027.
20:03 N'oublions pas que l'armée, ce sont des hommes et des femmes.
20:06 Qui, pour préserver les intérêts de la France
20:09 et pour sauver nos concitoyens, protéger nos concitoyens,
20:12 sont prêts au sacrifice suprême.
20:14 Et ça, c'est quelque chose qui n'en fait pas un budget comme les autres.
20:16 -Xavier Bertrand, il y a un autre texte en ce moment
20:18 pour lequel le gouvernement vous tend la main,
20:20 c'est la loi sur l'immigration.
20:23 Est-ce que vous êtes prêt, vous,
20:25 à travailler avec Gérald Darmanin là-dessus ?
20:27 -Il vient sur les positions qui sont celles présentées par LR,
20:30 oui ou non. Et ce n'est pas une question d'ego,
20:33 c'est de savoir, allez, on prend quel texte.
20:35 Si l'on veut vraiment reprendre en main notre politique migratoire,
20:40 c'est à partir des propositions de LR qui reprennent à plus de 80%
20:45 celles que je faisais au moment de la primaire,
20:47 qui nous permettront franchement de changer la donne.
20:50 -Donc c'est votre texte ou rien du tout ?
20:52 C'est quand même une drôle de façon de rentrer en négociation, non ?
20:55 -Mais attendez, il propose quoi le gouvernement ?
20:58 -Je prends un exemple. -Est-ce qu'on s'y perd ?
21:00 -Regularisation des sans-papiers dans les secteurs
21:03 où l'on manque de main-d'oeuvre.
21:05 -Vous le reprenez ou pas ? -Mais alors pourquoi,
21:07 dans ces cas-là, ne pas reprendre ce qui avait été mis en place,
21:10 encore une fois, 2008-2011, j'étais ministre du Travail,
21:13 où pour les métiers en tension,
21:15 nous donnions un certificat de travail, pas une naturalisation,
21:19 pourquoi on ne pratique pas ça ? Pourquoi on ne le pratique plus ?
21:22 Vous voyez, quand je vous parle de la consente...
21:24 -C'est-à-dire un certificat de travail pour les sans-papiers.
21:27 -On dit exactement quels sont nos besoins
21:30 pour certains métiers, ce qu'on appelle des métiers en tension,
21:34 et dans ces cas-là, pour ces métiers en tension,
21:36 on fait venir des personnes à qui on donne un certificat de travail,
21:38 on ne donne pas la nationalité.
21:40 -Là non plus, on ne donne pas la nationalité,
21:42 dans ce qui était prévu par le gouvernement.
21:43 -Non, mais là, c'est une régularisation.
21:45 -C'était leur donner des papiers provisoires.
21:46 -Ce qui veut dire que des personnes sont venues sans-papiers
21:49 et qu'ensuite, on va les régulariser.
21:51 Vous voyez, sur toutes ces questions-là,
21:53 et puis bon, on va aussi remettre les choses à leur juste place.
21:56 Ce que j'ai proposé, ce qui est proposé aujourd'hui
21:59 par l'Érythme publique,
22:00 c'est ensuite très largement soutenu par les Français.
22:04 C'est-à-dire qu'au-delà de quelques décideurs,
22:07 de quelques responsables, de quelques commentateurs,
22:09 les Français voient que ces mesures sont des mesures fortes,
22:12 mais aussi des mesures de bon sens.
22:13 -Y compris s'affranchir des traités européens,
22:15 s'affranchir de la Cour européenne.
22:17 -Et puis on va sortir de l'Union européenne,
22:18 mais qu'est-ce que c'est que cette blague ?
22:19 -Ca, c'est vos propositions.
22:20 -C'est pas du tout cela.
22:21 Regardez, il s'agit pour certains...
22:23 -S'affranchir des règles européennes sur l'immigration.
22:25 -Pour certains... -C'est pas un Frexit, ça.
22:27 -Mais bien sûr que non.
22:28 Alors, on va sortir de l'Union européenne ?
22:30 On va ressembler aux Britanniques avec leurs difficultés,
22:32 mais jamais de la vie.
22:33 Le vrai sujet, c'est qu'il y a aujourd'hui
22:35 des articles de la CEDH...
22:37 -La Cour européenne des droits de l'homme.
22:39 -Ou de la Cour de justice de l'Union européenne.
22:41 Certaines jurisprudences, aujourd'hui,
22:43 nous empêchent très clairement d'avoir une politique
22:46 qui nous permette de choisir qui vient en France.
22:50 C'est à l'immigration de s'adapter aux besoins de la France.
22:53 Ca n'est pas à la France de s'adapter...
22:54 -Mais si on le fait, Xavier Bertrand,
22:56 comment convaincre, par exemple, un Victor Orban
22:59 de les respecter, les mêmes décisions ?
23:00 -Justement, toute l'idée est là.
23:02 C'est qu'en prenant une telle décision,
23:04 ça permet d'engager une négociation au niveau européen.
23:07 Parce que la France n'est pas la seule
23:09 à vouloir qu'il y ait des changements
23:11 dans la politique migratoire de l'Union européenne.
23:13 Il y a aussi un aspect. Pourquoi on sortirait de l'Europe
23:15 alors même qu'on sait qu'on a besoin de renforcer
23:17 les frontières de l'Europe ?
23:19 Enfin !
23:20 Donc, il ne s'agit pas du tout de sortir de l'Europe,
23:22 mais il s'agit de dire qu'il y a certains éléments
23:24 qui, aujourd'hui, ne nous permettent pas
23:27 d'avoir une politique digne de ce nom.
23:29 -Le dernier qui a dit ça, Xavier Bertrand,
23:30 il y a quelques années, c'est Boris Johnson.
23:32 C'était pour justifier le Brexit.
23:33 Il n'y a jamais eu autant de migrants
23:35 que cette année arrivant au Royaume-Uni.
23:37 -Pourquoi ? Parce qu'encore une fois,
23:38 c'est l'immigration du travail qui est le problème.
23:41 Pourquoi les réfugiés, pour certains,
23:44 les migrants, veulent aller au Royaume-Uni ?
23:46 Parce que quand ils sont là-bas, ils trouvent du boulot.
23:49 Ils sont payés avec un lance-pierre.
23:50 Mais il y a l'hypocrisie des dirigeants britanniques,
23:53 et notamment du patronat britannique,
23:54 qui est bien content de les voir arriver.
23:56 Et c'est la même chose chez nous.
23:58 À partir du moment où il y aurait de vraies sanctions,
24:00 et des sanctions appliquées, des fermetures administratives
24:04 pour ceux qui embauchent, justement,
24:06 des migrants qui vivent dans des conditions déplorables,
24:08 là, les choses changeront.
24:09 Le texte que propose le gouvernement
24:12 ne réglant rien le problème que nous rencontrons
24:14 à Calais depuis des années et des années.
24:16 Je vous donne un exemple sur l'Union européenne,
24:18 et plutôt sur la CODH qui nous pose problème.
24:21 La Méditerranée est un cimetière marin à ciel ouvert.
24:25 On ne s'en émeut que quand il y a un petit garçon
24:26 qu'on retrouve sur une plage.
24:28 Mais la vérité, c'est que si vous voulez mettre un terme à cela,
24:30 il faut pouvoir intercepter des bateaux
24:33 au large des côtes de départ et les ramener dans leur pays.
24:36 La CODH l'empêcherait.
24:37 Sur l'immigration, tout le monde.
24:39 Vous voyez pourquoi il ne s'agit pas de dire
24:40 "on sort de l'Europe", c'est n'importe quoi,
24:42 mais de voir sur des points précis comment on renégocie
24:45 pour obtenir, par exemple, ce que le NADD de la marque n'a pas obtenu.
24:48 En quelques mots, Benjamin.
24:49 C'est l'aide médicale d'État,
24:50 vous la transformez en aide médicale d'urgence.
24:52 Tout à fait, je l'avais proposée à l'époque.
24:54 Et ça, c'est pas dans les bateaux de la France
24:55 d'aider ceux qui en ont...
24:57 Dans les cas, en effet, où c'est très limité.
25:00 C'est aujourd'hui, je le rappelle,
25:01 0,4 % des dépenses de sécurité sociale.
25:03 Oui, mais ce sont des dépenses qui ne cessent de gromper,
25:06 ceux qui en diront sur le nombre de personnes
25:08 en situation irrégulière dans notre pays.
25:11 Et si je peux me permettre, j'étais ministre de la Santé,
25:14 tout le monde doit être secouru pour des soins d'urgence.
25:16 Et tout le monde sera d'accord là-dessus.
25:18 Tout le monde sera d'accord là-dessus.
25:19 Voilà ce que nous voulons obtenir.
25:21 Et pour les enfants, c'est pareil, qu'ils soient pris en charge.
25:24 Mais le vrai sujet, c'est que déjà à l'époque,
25:26 excusez-moi, là vous me faites retour vers le futur,
25:29 2005, j'avais déjà signé des décrets qui réduisaient les soins,
25:32 parce qu'à une époque, on avait même des soins esthétiques,
25:35 des soins dentaires qui pouvaient être pratiqués.
25:37 Et il y avait un vrai tourisme médical.
25:39 Ce tourisme médical, on y a mis un terme,
25:41 mais les dépenses sont en train d'augmenter.
25:43 Il faut réserver ça aux soins d'urgence.
25:45 Pardon, comme le font les autres pays.
25:46 Et le point important sur l'immigration,
25:48 c'est la mise en place de quotas.
25:50 Encore une fois, de choisir qui vient en France,
25:52 de quel pays, pour quel métier,
25:54 c'est ce que pratiquent des pays qui ne se doivent pas,
25:55 et des pays autoritaires.
25:57 Ce que pratique le Canada, c'est ce que pratique l'Australie.
25:59 Et la France ne pourrait pas le faire ?
26:00 Xavier Bertrand, président Les Républicains de la région Haute-France,
26:03 c'était ce matin l'invité de France Info.
26:04 Merci et bonne journée à vous.
26:06 [Musique]