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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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00:00 ...
00:07 -Elle répondait ton nom de béat.
00:09 Les gens du coin ne voulaient pas lâcher.
00:11 Elle faisait aller tous les villages.
00:13 Les gens me disaient "Mais vive la Sept-Hilles !"
00:16 -A force de couvrir la terre comme un éclair...
00:21 -Kedji !
00:24 -Visant les murs du son en bouquet de lasers...
00:29 -J'arrive pas à m'imaginer ce qui m'arrive aujourd'hui.
00:32 Je suis encore un peu sur mon nuage.
00:34 -Jeter mes trésors au brasier
00:37 -La Seine, c'était un bonheur pour moi.
00:39 Je pensais pas que la Seine, ça donnait autant de passion.
00:42 -Pour vous faire crier
00:47 N'ai oublié de t'aimer
00:52 N'ai oublié de t'aimer
00:55 -La chance et le bonheur que la vie m'a offert.
00:58 -Oh !
00:59 Musique de rock
01:01 -Ah, là, là, mon Kedji !
01:03 Bienvenue dans "Fleek Show".
01:05 -Bonjour. -Ca va ?
01:06 -Tu vas bien ? -Ca va, et toi ?
01:08 -Ca fait longtemps et ça fait vraiment plaisir.
01:10 -Moi aussi, parce que bientôt, 10 ans de carrière.
01:13 Les chiffres de Kedji sont complètement dingues.
01:16 J'ai les chiffres devant moi.
01:18 Honnêtement, on est à une époque où la plupart des artistes
01:21 vendent en streaming. Toi, c'est encore en physique.
01:24 C'est-à-dire qu'il y a un public de gens qui t'aiment,
01:27 qui ont la crise, qui vont dans les magasins acheter un disque,
01:30 qui posent ce disque chez eux, tu fais partie de leur quotidien,
01:34 c'est-à-dire que l'objet est encore chez eux.
01:36 Les chiffres sont dingues.
01:38 5,5 millions d'albums vendus, 2 milliards de vues sur les clips,
01:41 plus de 4,7 milliards de streams cumulés,
01:44 plus de 500 dates de concerts, plus de 2 millions de spectateurs,
01:48 plus de 12 millions de fans sur les réseaux sociaux.
01:51 Est-ce que t'aurais imaginé ça possible un jour ?
01:54 -Non, pas du tout.
01:55 Justement, j'étais en train de voir cette vidéo,
01:57 juste derrière, je voyais la première vidéo que j'ai faite,
02:01 et c'est ce qu'on se disait,
02:02 qu'on se rend pas forcément compte, même 10 ans après,
02:05 parce qu'il y a tellement de choses qu'on a faites,
02:08 grâce à cette vidéo, après cette vidéo et tout,
02:10 que je me rends pas compte.
02:12 J'ai toujours le sourire, ça me fait toujours quelque chose.
02:15 Et c'est là que je me dis que, même encore aujourd'hui,
02:18 je me suis pas rendu compte, parce que ça me fait toujours cet effet
02:21 de me dire "c'est incroyable".
02:23 -Vianney, un morceau qui pourrait te définir,
02:25 il a choisi le morceau sur lequel il y a eu ta présentation,
02:29 c'est un morceau de Johnny Hallyday, mais on écoute Vianney.
02:32 -Salut l'équipe, salut Mouloud, salut mon Kenji.
02:35 Une chanson qui te représente bien, je vais te dire,
02:38 c'est "J'ai oublié de vivre" de Johnny.
02:40 Pour deux raisons.
02:41 La première, c'est que tu m'as toujours fait beaucoup penser à Johnny,
02:45 parce que t'es un instinctif à 2 000 %,
02:47 et puis t'es un talent brut.
02:49 Et "J'ai oublié de vivre", parce que je te connais,
02:52 t'es tellement dévoué à ta passion, à tes guitares, à la scène, aux gens,
02:56 que c'est un truc qui m'a toujours laissé admiratif
03:00 et qui me rend fier de toi tous les jours.
03:04 Donc n'oublie pas de vivre, quand même.
03:07 Bisous, mon pote. Salut, tout le monde.
03:09 -Bisous, mon frérot.
03:10 -C'est un bon conseil, "n'oublie pas de vivre".
03:12 -Bien sûr, c'est un bon conseil, c'est vrai,
03:15 mais on se donne tellement à fond que parfois, on oublie.
03:18 C'est vrai qu'on oublie de prendre du temps pour soi,
03:21 mais grâce à cette guitare, elle me fait vivre tellement de choses.
03:24 C'est des montagnes russes, mais après...
03:28 -Qu'est-ce que tu penses "oublier" quand tu dois oublier des choses ?
03:31 -Qu'est-ce que je pense "oublier" ?
03:33 En fait, comme la chanson, c'est vrai qu'elle le dit,
03:38 oublier de vivre, revenir un petit peu à la normale, être calme.
03:42 Par exemple, depuis ces 10 dernières années,
03:45 il y a longtemps que j'ai pas eu 3 ou 4 mois normal, sans rien faire.
03:50 Enfin, si, à part pour le Covid, sauf qu'on était enfermés.
03:53 -Dis-le, intéressé par ce monde normal, c'est quoi, normal, pour toi ?
03:57 -Prendre du temps pour soi, surtout.
03:59 Du temps pour soi, avoir le temps de se dire
04:04 "Tiens, vendredi prochain, je vais voir un cousin", sans savoir,
04:08 sans se dire "Est-ce que j'ai quelque chose de prévu ?
04:11 Est-ce que je vais pouvoir avoir le temps d'y aller ?"
04:14 Voilà, c'est avoir l'esprit libre et faire des...
04:17 sans trop de pression, et de respecter chaque heure, chaque jour,
04:21 parce que tel, le lendemain, je dois aller ici.
04:24 C'est un peu ça, c'est cette liberté-là qui me manque un peu.
04:26 Chose que je vais peut-être retrouver bientôt,
04:29 parce que là, on a enchaîné toutes les dates,
04:31 je suis à la fin de la tournée,
04:33 je vais recommencer mon album, mais dans pas longtemps.
04:34 Donc peut-être là, entre deux, je vais pouvoir retrouver ce temps.
04:36 -Quand on voit ton succès, quand on voit ta carrière,
04:39 et surtout ton jeune âge,
04:41 est-ce que tu peux rappeler ton âge, pour que je prenne un petit coup de vieux ?
04:43 -Je viens de faire 27 ans. -27 ans.
04:45 10 ans de carrière.
04:46 Si tu enlèves l'enfance, en réalité,
04:48 t'as passé quasiment autant de temps artiste sous les projecteurs qu'anonyme,
04:53 à partir du moment où t'as été conscient de qui tu étais.
04:55 -Oui, bien sûr.
04:56 -Donc pourquoi est-ce qu'on te ramène toujours à ton passé,
04:58 alors que ça fait quand même 10 ans que t'es dans le coeur des Français ?
05:00 -Je sais pas, je sais pas, parce que peut-être j'ai cette part encore de...
05:05 Enfin, en tout cas, je pense, de simplicité,
05:07 où je suis toujours un petit peu le gars normal.
05:10 Je pense que ça se ressent ou ça se voit.
05:12 Et c'est peut-être pour ça.
05:15 -On parlait de John Yalideh,
05:17 et Vianney, il voit qu'il y a des points communs entre vous.
05:20 Moi, j'ai eu la chance de le rencontrer,
05:24 et il y a quelque chose que, moi, je sens en commun entre vous,
05:26 c'est que t'as pas du tout conscience de tout ce qui t'entoure, en fait.
05:31 J'ai l'impression que t'es toujours la même personne,
05:34 quelle que soit la situation, quel que soit l'endroit.
05:36 Comment est-ce que t'arrives à garder ça ?
05:38 Parce que c'est pas de la naïveté, en fait, c'est de l'authenticité.
05:40 -Je pense que de rester naturel, je préfère,
05:43 parce que si j'essaye de me prendre la tête,
05:44 d'essayer de me perfectionniser à être quelqu'un
05:48 ou essayer de me donner un style, j'y arriverais pas,
05:50 et ça sera pas vrai, et je vais plus m'emmêler
05:53 en essayant de faire quelqu'un d'autre pour essayer d'être mieux,
05:56 alors qu'en fait, j'y arriverais pas.
05:59 Donc, pour revenir avec mes défauts...
06:01 -C'est ça ! Autre point commun avec Johnny,
06:02 c'était sa grande timidité,
06:04 parce que c'était quelqu'un qui était fan de cinéma,
06:07 fan de plein plein de choses, mais qui était complexé,
06:09 parce qu'on le ramenait toujours, des fois,
06:12 ou à des erreurs de langage, des choses comme ça.
06:14 Est-ce que toi, t'as les mêmes choses ?
06:15 -Oui, oui, bien sûr.
06:16 Des fois, ça m'arrive même où j'ai des petites montées de stress,
06:20 parce que j'ai peur de bafouiller à chaque fois,
06:23 et j'essaye de perfectionniser mon français aussi,
06:26 parce qu'à force de parler catalan depuis tout petit
06:29 et de mélanger le français, du coup, je mets des...
06:33 Je fais des fautes, en fait, j'assimile le catalan,
06:35 alors qu'en français, ça marche pas.
06:37 Donc, j'ai mis du temps à bien m'exprimer français,
06:41 à ne pas faire de fautes, et j'aime pas les fautes.
06:43 Donc, du coup, c'est un peu un jeu, à chaque fois,
06:46 d'essayer de m'améliorer.
06:47 Donc, oui, je fais des petites fautes de français, des fois,
06:53 mais j'essaie toujours de me rattraper.
06:54 Toujours de... Voilà.
06:56 -En tout cas, il y a un endroit où tu fais jamais de fautes,
06:57 c'est quand t'as une guitare à côté de toi.
06:59 Cette guitare, on va en parler longuement aujourd'hui.
07:01 On a mis un petit jeu pour commencer l'émission,
07:03 pour faire kiffer les gens qui regardent "Clic".
07:05 En fait, on savait pas avec quel tube commencer.
07:08 Donc, on s'est dit, on va prendre des boules,
07:10 dans les boules, on va mettre des tubes,
07:12 et Kenji va prendre les boules comme ça et tirer des tubes au hasard.
07:15 Est-ce que ça te va ? -Ça me va.
07:17 -Allez, c'est parti. -Je peux commencer tout de suite ?
07:19 -Ouais, tu peux ouvrir.
07:23 Alors, qu'est-ce que c'est ?
07:27 -Mon Dieu. Andalouse.
07:30 -Allez, c'est parti. -Faut que je prenne la guitare ?
07:32 -Ouais, vas-y. On est là pour se faire kiffer.
07:34 -Bah, carrément, bien sûr.
07:35 -C'est "Clic", c'est en direct, c'est Kenji Girac.
07:37 Un petit Andalouse, on tire ça au hasard.
07:39 Un petit cheminité.
07:40 Imaginez, y a du feu, des petites pâtisseries.
07:42 Tu viens le soir
07:48 Danser sur des herbes guitares
07:51 Et puis tu bouges
07:53 Tes cheveux noirs, tes lèvres rouges
07:56 Tu te balances
07:57 Le reste n'a pas d'importance
08:00 Comme un soleil
08:02 Tu me voulais me réveiller
08:05 Tu as dans les yeux
08:07 Plus suivi le feu
08:09 Je t'ai dans la peau
08:11 Waïla waïla oh oh
08:14 Comme toi, ma belle Andalouse
08:17 Aussi belle que jalouse
08:19 Quand tu danses, le temps s'arrête
08:21 Je perds le nom, je perds la tête
08:24 -On en tire une dernière ? -Allez, carrément.
08:27 -Allez, vas-y.
08:28 Au hasard, donc Kenji tire une boule avec un tube dedans.
08:31 Mais y a tellement de tubes qu'on sait jamais quoi te demander, en fait.
08:34 -Bah, c'est la première fois que je fais ça.
08:35 Franchement, c'est sympa, c'est mieux.
08:37 -Mais on pourrait faire que ça, aujourd'hui.
08:38 -Oh là là, no me mires más
08:41 Ça, je me souviens, c'était au tout début, bien sûr,
08:43 avec mon ami soprano.
08:45 J'ai toujours été fan de Soprano,
08:46 et quand j'ai chanté avec Soprano, c'était...
08:48 -C'était un kiff. -C'était incroyable.
08:50 -On embrasse le soprano très très fort.
08:51 -No me mires más, mires más
08:54 Je t'en supplie, laisse-moi t'oublier
08:57 Je ne peux pas lui faire ça
08:59 -C'est la première fois que je la fais à la guitare.
09:01 -No me mires más, mires más
09:04 Je t'en supplie, laisse-moi t'oublier
09:06 Je ne peux pas lui faire ça
09:09 Il nous joue avec le peliro
09:11 -Ah ça !
09:13 -Allez, une dernière, Kenji.
09:14 Une dernière boule.
09:15 -Que je puisse m'en rattraper.
09:16 -Dans la boule, il y a un tube.
09:18 Kenji sort un tube au hasard.
09:20 Allez.
09:21 La boule des tubes, les tubes de la boule.
09:24 -Oh là là, Thiago.
09:25 -Allez. -Je me sens plus calme.
09:26 -Ah voilà, un petit Thiago. -En Corse.
09:28 Depuis qu'on est des mômes
09:35 Mon ami l'on a ramé
09:37 Maintenant qu'on est des hommes
09:40 Les rames je veux ranger
09:42 Si tu viens de des larmes
09:44 Viens donc me les donner
09:46 Les gitanes, les gitanes
09:48 C'est pour ça qu'on est faits
09:50 Thiago, j'ai pris
09:53 Le temps de t'écrire
09:54 Une mélodie
09:57 En mille sourires
09:59 Thiago, j'ai mis
10:01 Le temps pour le dire
10:03 Mais mon ami
10:05 Je suis là pour le dire
10:08 -Bravo, mon Kenji. Magnifique.
10:10 -Merci.
10:11 -J'aimerais qu'on rende hommage à quelqu'un.
10:14 Elle s'appelle Carmen.
10:16 Tu peux nous expliquer qui est Carmen ?
10:18 -Alors Carmen, déjà, ma mère s'appelle Carmen.
10:20 On salue la maman.
10:22 -Je salue la mienne aussi.
10:23 -Je la salue aussi.
10:25 Et Carmen, c'est aussi une fan.
10:27 Je crois que c'est la fan que j'ai en ce moment la plus âgée.
10:30 -Elle a 93 ans. -93 ans.
10:32 C'est énorme.
10:33 -Et Carmen, vous l'avez fait monter sur scène.
10:35 -Je l'ai fait monter sur scène. Elle était juste à ma gauche de la scène.
10:37 Et du coup, elle devait pas venir au concert
10:41 parce qu'elle était fatiguée.
10:43 Elle est assez âgée.
10:44 Et en fait, c'était plus fort qu'elle.
10:45 Apparemment, si elle venait pas, elle allait pas dormir.
10:48 Elle était pas du tout contente à la maison.
10:49 Donc il a fallu l'amener sur la scène
10:51 et lui faire voir un peu comment je travaille sur scène, quoi.
10:54 Parce qu'elle écoute mes albums à la maison,
10:56 mais elle m'a jamais vue sur scène.
10:58 Et là, apparemment, elle était très étonnée, très contente.
11:00 Et j'étais vraiment très heureux de pouvoir...
11:03 -Vous avez pu discuter un peu ?
11:04 -Ouais, on a discuté à long moment.
11:05 Elle m'a parlé de son mari, de sa famille, de ses histoires intimes.
11:08 Ça m'a touché un peu, mais j'ai voulu faire le fort.
11:11 Et j'aurais pu rester des heures sur le canapé
11:14 et je l'aurais écouté pendant des heures aussi,
11:16 parce que ça se voit qu'il y a de l'histoire.
11:19 Il y a beaucoup d'histoires qu'elle aurait voulu me dire,
11:21 mais j'ai passé un très bon moment.
11:22 -Ça fait penser à la puissance qu'ont les artistes.
11:25 Et les artistes ont souvent donné de la puissance et de la force
11:28 au Resto du Chœur.
11:29 Kenji, toi, t'as participé au Resto du Chœur.
11:31 Cette semaine, ils ont des graves problèmes.
11:34 On en parle beaucoup dans l'actualité.
11:35 Et chez Clique, on aime faire réagir les artistes à l'actualité.
11:38 On en parle juste après ça.
11:40 -Un nombre de bénéficiaires en constante augmentation
11:42 et des coûts de fonctionnement qui décollent à cause de l'inflation.
11:45 C'est le constat alarmant dressé par les Restos du Chœur en cette rentrée.
11:49 -Il y a de plus en plus de monde et c'est très dense.
11:51 On n'arrête pas. Une fois que ça a commencé,
11:54 il faut recharger en permanence, donc on n'arrête pas.
11:57 -Des difficultés financières qui pourraient contraindre
11:59 l'association à réduire cet hiver le nombre de ses bénéficiaires,
12:03 et même pire.
12:04 -À ce rythme-là, si l'on n'y fait rien,
12:06 même les Restos du Chœur pourraient mettre la clé sous la porte
12:09 d'ici trois ans.
12:10 -Un appel à l'aide entendu, comme ici avec le don
12:12 de la famille du milliardaire Bernard Arnault, 10 millions d'euros.
12:15 -Ça a paru être notre responsabilité, dimanche,
12:19 de répondre à cet appel.
12:21 Quand il y a une situation de crise comme celle-ci,
12:23 nous répondons présent.
12:25 -Le gouvernement a de son côté annoncé débloquer
12:27 15 millions d'aides supplémentaires.
12:28 -C'est une bonne chose, ça va dans le bon sens,
12:30 mais il faudra beaucoup plus.
12:32 Il faut aussi s'attaquer à l'arrivée massive de gens
12:35 depuis maintenant près d'un an.
12:37 -Et depuis, les joueurs de l'équipe de France de football
12:39 ont aussi annoncé vouloir faire un geste,
12:41 des donations essentielles à l'heure où un Français sur trois
12:45 rencontre des difficultés pour se nourrir.
12:46 -On n'arrive plus à manger normalement,
12:49 parfois on se prive même du repas de midi.
12:51 Si on arrive à déjeuner le matin, on attend le soir.
12:55 -Alors que la fréquentation des centres ne cesse d'augmenter
12:57 depuis 1985, pourquoi faut-il encore appeler
13:00 à soutenir les Restos du Cœur ?
13:02 -Kenji, je te pose la question,
13:04 pourquoi est-ce que c'est encore essentiel
13:05 de soutenir les Restos du Cœur et qu'il faut pas les laisser tomber ?
13:09 -Il faut pas les laisser tomber,
13:10 parce que là, on voit bien que de plus en plus,
13:13 les gens sont en galère encore,
13:15 et à l'heure d'aujourd'hui, c'est pas possible.
13:18 Moi, étant petit, j'ai connu beaucoup de gens de ma famille
13:22 qui allaient aux Restos du Cœur,
13:24 et j'ai vécu ça étant petit,
13:26 je pensais pas que... Voilà, après, à mon âge,
13:29 j'arrivais à 27 ans, que ça s'aggrave encore plus, en fait.
13:32 Donc, il faut soutenir,
13:34 il faut essayer de faire quelque chose au maximum.
13:37 Nous, les artistes, tous les artistes que je connais,
13:40 on essaye de donner à fond avec les enfoirés, tout ça,
13:45 pour aider les Restos du Cœur.
13:47 On est très contents de le faire,
13:50 de savoir qu'on peut aider des gens,
13:51 parce qu'ils en ont besoin,
13:53 donc c'est vraiment très important que tout le monde se mette avec nous.
13:57 -Quand on voit les chiffres aujourd'hui,
13:58 un Français sur cinq vit à découvert,
14:01 un Français sur trois rencontre des difficultés pour se nourrir,
14:04 mais 67 % des Français se disent prêts à s'impliquer personnellement
14:07 pour aider les personnes en situation de précarité,
14:10 comment ça te fait réagir ?
14:11 -Que 65 %, franchement, c'est...
14:14 -Se disent prêts à aider,
14:15 qu'on est dans un pays où il y a de la solidarité.
14:17 -Oui, bien sûr, on a de la chance,
14:18 mais d'un pays comme ça, tel que la France,
14:21 encore arriver à des chiffres manquants comme ça,
14:24 c'est énorme, ça devrait pas exister.
14:26 Même le gouvernement, il faudrait qu'ils font un peu plus de choses,
14:30 pour essayer vraiment d'alerter tout le monde pour qu'on puisse les aider.
14:33 -Est-ce que toi, depuis que tu rencontres le succès,
14:37 t'es souvent sollicité pour des causes, pour des associations ?
14:39 -Oui, bien sûr.
14:41 Je fais beaucoup de choses avec des associations,
14:42 pour les enfants, la lutte contre le cancer,
14:45 les enfoirés...
14:47 En tout cas, quand j'ai le moment de pouvoir aller
14:51 et de m'associer avec une association et tout,
14:53 j'y vais, quoi.
14:55 Parce qu'il faut y aller, j'ai la chance de pouvoir le faire, déjà,
14:57 de pouvoir donner quelques sourires, donc j'en profite.
15:00 -C'est pas tout le monde qui dit "il faut y aller",
15:02 mais en tout cas, c'est bien de le faire.
15:04 -Ah ouais, bien sûr, c'est bien de le faire.
15:05 Le dire et le faire, c'est mieux. -Exactement.
15:08 Et je te respecte aussi, parce que, je vous le dis,
15:10 Kenji, il est très très humble,
15:11 il fait partie des artistes qui font mais qui disent pas,
15:13 et c'est les meilleurs.
15:15 -Merci, c'est gentil.
15:16 -On n'aime pas l'ostentation.
15:18 On a une rubrique ici,
15:19 on aime bien confronter des invités à des souvenirs d'enfance,
15:24 c'est l'heure de la Madeleine de clic.
15:25 -Oh là là, là, c'est sensible, ça.
15:27 -Je sais.
15:28 Alors, Kenji, on t'a demandé une image qui a marqué ton enfance,
15:33 t'as choisi ça.
15:36 -Dragon Ball, ta quête finale
15:38 Des sept boules de cristal, venues des étoiles
15:42 Dragon Ball, pour un idéal
15:45 Combats glaciales, tu viens contre le mal
15:49 Dragon Ball, la lutte à faire mal
15:52 Tu te définis d'un enfant animal
15:55 -Ah là là !
15:57 Je me souviens à chaque fois des bagarres avec mon frère
16:01 après l'épisode.
16:03 A chaque fois, j'étais sans Goku, lui aussi voulait être sans Goku,
16:07 donc à la fin, on s'envoyait des Kamehameha.
16:09 Mais toute ma vie, j'ai grandi avec ça
16:11 et j'ai passé des grands moments avec mon frère.
16:13 On était pile à l'heure dès que ça passait pour regarder...
16:16 -Pourquoi t'es ému quand tu vois une photo de Dragon Ball ?
16:18 -Parce que je me vois petit, je vois mon frère aussi petit,
16:21 et voilà, l'enfance me manque.
16:23 Être enfant, j'aurais voulu rester un enfant toute ma vie.
16:27 Et voilà, quand on est enfant,
16:28 on se soucie pas de tout ce qui peut se passer après,
16:31 même que j'ai la chance d'avoir de belles choses,
16:33 ma guitare, un public...
16:35 Quand on devient adulte, c'est différent.
16:37 L'enfance, c'est magnifique.
16:38 -Maintenant que c'est toi qui es papa,
16:40 papa d'une fille, est-ce que tu vas lui montrer Dragon Ball ?
16:43 -Dragon Ball, à ma fille...
16:45 Ouais, je peux, ça va, c'est juste des trucs d'arts martiaux,
16:48 ça parle bien, y a pas trop de bêtises.
16:51 Ouais, je pourrais lui faire voir, oui.
16:52 -Est-ce que ça t'aide de rester enfant, d'avoir un enfant ?
16:54 Est-ce que ça t'aide ? -Oui !
16:55 -De revivre des choses ? -Oui, bien sûr !
16:57 Quand je suis avec elle, je redeviens enfant,
17:00 je me roule par terre, j'ai plus la même voix, tout change,
17:03 mais bon, je le fais pour elle, pour qu'elle profite à fond,
17:07 et qu'elle passe le meilleur des moments avec son père.
17:10 -Est-ce qu'on pourrait dire que Sengoku, c'est une forme de gitan ?
17:14 Parce que c'est un mec du voyage, Sengoku.
17:16 Il vient d'une autre planète, il va de planète en planète,
17:19 il peut se téléporter en faisant comme ça...
17:20 -Exactement !
17:22 Moi, je vais téléporter avec la caravane.
17:23 -Exactement !
17:25 Et le vrai pouvoir de Sengoku, c'est pas sa force,
17:27 c'est sa capacité à créer des liens,
17:29 et être fort avec ses amis.
17:32 -Exactement, ouais !
17:34 Très gentil, très sincère, à chaque fois, il pardonne souvent,
17:38 d'ailleurs, à cause de ça, il se prend à chaque fois des volets
17:42 par les méchants.
17:43 Ça pourrait, ça pourrait être un gitan, Sengoku.
17:45 -C'est quelqu'un qui mange beaucoup, aussi.
17:47 -Ah oui, exactement ! -Comme toi.
17:49 -Ah oui, bien sûr, c'est vrai que je mange bien,
17:51 et justement, pour bien manger,
17:54 derrière, je suis obligé de faire un entraînement pour bien manger,
17:56 sinon, je peux pas...
17:58 Les gitans mangent beaucoup, ils adorent manger,
18:01 c'est tous les jours des repas familiales
18:04 avec je sais pas combien de personnes,
18:06 donc si je dois suivre à chaque fois toute la famille,
18:08 tous les cousins,
18:09 je crois que je peux faire des concerts assis.
18:12 -Moi, j'ai grandi du côté de Noisil-Sec vers Montreuil,
18:15 où il y a beaucoup de gens issus de ta communauté,
18:18 et tous me disent "Kenji nous fait du bien."
18:21 Il fait du bien à l'image des gitans,
18:24 il fait du bien à l'image des gens du voyage,
18:26 comment est-ce que toi, tu prends les émissions de télé
18:28 qu'on voit sur les gitans, les mariages, les trucs comme ça ?
18:30 -Bah, j'avoue que ça me fait bizarre à chaque fois,
18:34 parce qu'on regarde que ça sur nous,
18:36 soit des mariages, soit des anniversaires d'enfants,
18:40 ils font toujours voir la même chose.
18:42 Donc si les gens, ils vont se dire qu'à un certain moment,
18:44 on fait que des mariages et des anniversaires,
18:46 il y a d'autres choses à dire.
18:47 Il y a beaucoup d'artistes, il y a des bons chanteurs,
18:49 il y a des boxeurs, il y a des sportifs,
18:53 il y a des gens qui jouent au foot qui sont merveilleux,
18:56 mais on le fait pas trop voir.
18:57 On fait voir que les mariages et les anniversaires.
18:58 -En tout cas, c'est une culture magnifique
18:59 et on embrasse tous les gens du voyage.
19:01 Kenji, on est encore sur le guitare, est-ce qu'on peut se faire un kiff ?
19:05 -Allez, dis-moi. -Je voudrais te faire une interview
19:06 en chanson, ça marche ? -Allez.
19:07 -Je vais te poser des questions
19:09 et tu vas me dire ce que tu chantes et tu me le chantes, ça te va ?
19:11 -Allez, vas-y, je vais essayer.
19:12 -Qu'est-ce que tu chantes, par exemple, quand ça va pas fort,
19:14 quand t'as pas le moral ?
19:16 -Quand ça va pas fort, j'aime bien des grandes chansons françaises,
19:19 chansons à histoire.
19:22 Et ça me fait réfléchir et je me reconnais,
19:25 et du coup, ça me fait du bien, ça m'évade.
19:28 Oh là là, je suis pas chauffé la voix, donc...
19:34 Je vous parle d'un temps
19:38 Que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître
19:42 M'en m'attendre ce temps-là
19:46 Accrocher ses lilas jusque sous nos fenêtres
19:51 Et si l'âme de Garnier
19:52 Qui nous savait venir
19:54 Ne payait pas des mines
19:57 C'est là qu'on s'est connus
19:59 Moi qui criais "Fabine"
20:01 Et toi qui posais nu
20:05 La bohème
20:10 La bohème
20:13 Ça voulait dire
20:15 Tu es jolie
20:18 La bohème
20:21 La bohème
20:23 Et nous avions tous du génie
20:27 -Alors, Kedji, quelle chanson tu chantes pour endormir ta fille ?
20:32 Quand elle est pas calme, qu'elle veut pas se coucher, qu'elle fait...
20:36 -Alors, je vais chanter une chanson de Disney.
20:39 Mais sinon, je lui chante sa chanson.
20:42 Elle adore sa chanson, elle la fredonne avec moi.
20:50 Dans tes yeux, je vois
20:53 Le monde autrement
20:55 Dans tes yeux, Eva
20:58 Tout mon amour en grand
21:00 Dans tes yeux, je vois
21:03 Comme j'ai pas vu avant
21:05 Ton regard, mon enfant
21:08 Le plus beau des présents
21:10 T'as fait de moi un papa
21:14 Je n'en reviens même pas
21:18 Bien sûr, c'est toujours plus doux, un peu plus doux, avant de se coucher.
21:22 -Kedji, quelle chanson tu chantes pour mettre l'ambiance en famille ?
21:24 Parce que je sais que pour toi, la famille, c'est très important.
21:26 -Ah oui, bien sûr. Ouh là là, les classiques.
21:29 On est sûrs que tout le monde chante.
21:32 Pensa que un seigneur parasite nous volvera maman
21:38 Qui me pintava la mano la cara de azul
21:42 Quei de proviso en el viento rapido me nievo
21:47 Quei me hizo volar en el cielo infinito
21:52 Volare
21:56 Cantare
22:00 De blu, di finto di blu
22:06 Ferice il cristalli d'azul
22:10 -Magnifique.
22:13 Bravo, Kedji. -Merci beaucoup.
22:15 -Merci infiniment de donner ça aux gens qui regardent Clic.
22:18 19h45 en clair sur Canal+.
22:20 On a aussi un nouveau rendez-vous.
22:21 On aime bien prendre les gens qui donnent des interviews
22:23 et leur faire dire n'importe quoi.
22:25 Emmanuel Macron, notre président, s'est exprimé cette semaine
22:28 et il est passé dans "Ah, c'est marrant".
22:30 -C'est quoi ta définition du "Clic" ?
22:32 [Ils parlent en même temps]
22:37 -Ah, c'est marrant.
22:38 [Musique]
22:41 -Chaque collégien aura planté son arbre.
22:43 On n'arrivera pas, je pense, à le faire pour l'intégralité des sixièmes,
22:45 mais on ne doit pas non plus cacher la poussière sous le tapis.
22:47 Il faut sortir des débats microcosmiques
22:49 pour justement avoir des continuum.
22:51 En fait, ce que... Quoi ?
22:52 -Vous avez de la farine sur la bouche.
22:53 -Oui, je viens de faire un gâteau.
22:55 -Bien sûr.
22:56 -Moi, je suis fan du Tour de France
22:57 et du coup, on a développé massivement,
22:59 et ça j'y reviendrai, les pompes à vélo.
23:01 Pardon de ce terme, on les fait à la main.
23:03 On met le paquet pour investir.
23:05 -On est extrêmement en retard,
23:07 je me permets d'avancer sur d'autres sujets.
23:09 -Et on voit les causes du changement climatique.
23:11 -Pour ça, il y a une solution unique et miracle.
23:13 Si on regarde, je prends deux pas de recul,
23:14 parce qu'il y a des trucs très cons qu'on va faire.
23:16 Qu'est-ce qui fait qu'on va moins émettre de CO2 ?
23:18 -Il faut évidemment péter dans son coude.
23:20 -Banco.
23:21 -On va passer rapidement à la question du pacte enseignant,
23:24 si vous le voulez bien, pendant un instant.
23:25 -Attendez, c'est très con ce que je vais dire.
23:27 On va avoir des cheveux qui tombent de plus en plus tôt
23:29 et jusqu'à plus en plus tard.
23:30 On résiste bien sur la calvitie.
23:33 On a aussi mis beaucoup plus de moyens pour prévenir
23:35 et mieux débroussailler, etc.,
23:37 ce qui fait qu'on a eu un rapport jusqu'à 2013-2018.
23:44 -Merci beaucoup.
23:45 -Voilà, c'est marrant.
23:50 -Celle-là, elle a son baisse trop fort.
23:51 -C'est marrant. Bravo aux équipes de On s'en fout, voilà.
23:53 Alors, on va faire un jeu ensemble.
23:55 Kenji, on t'a déjà tiré les cartes ou pas ?
23:59 -Les cartes, comment ?
24:00 -On t'a déjà fait pas les cartes, les voyantes ?
24:02 -Non, jamais. -Non ?
24:03 -Non, non. -Très bien.
24:04 On va faire un jeu ensemble. J'ai un jeu de cartes.
24:05 Un jeu de 7 familles.
24:06 Chaque carte, c'est un thème avec des questions, d'accord ?
24:10 La famille, les amis, les amours, les emmerdes, la mort
24:13 et le miam-miam, parce qu'on aime ça.
24:15 -OK.
24:15 -Donc, tu vas tirer une carte au hasard
24:17 et il y aura des questions et t'auras le droit à un joker.
24:19 Ça marche ? -D'accord.
24:20 -Allez, on tire les cartes.
24:21 C'est parti.
24:22 Ah, la famille.
24:27 -La familia.
24:28 -Incroyable.
24:31 C'est ce qu'il y a de plus important pour toi dans la vie.
24:33 Kenji, c'est quoi ta définition d'une famille ?
24:36 -Ma définition d'une famille, c'est d'être tous ensemble,
24:41 s'entraider, se donner plein d'amour.
24:43 Voilà, être là dans chaque moment,
24:48 même les plus heureux, les plus difficiles, jusqu'au bout.
24:51 -Est-ce que, comme Céline Dion, tu penses que la famille est essentielle ?
24:55 -Bien sûr.
24:56 -Céline a toujours raison.
24:58 -Bien sûr. -Évidemment.
24:59 Quel surnom a été donné par votre famille ?
25:03 Quel surnom ta famille t'a donné ?
25:04 -Euh...
25:05 Ils m'appelaient Papillon.
25:07 -Pourquoi ?
25:08 -Parce que j'avais des grands cils qui s'en mêlaient à chaque fois,
25:11 je sais pas pourquoi, et c'est ma mère,
25:14 et du coup, tout le monde m'appelait Papillon.
25:15 -C'est vrai que t'as des grands cils.
25:17 Je veux voir.
25:18 Papillon ?
25:19 -À un certain moment, ils pensaient que je me mettais du mascara, on dit.
25:23 Et du coup, non, pas du tout.
25:24 -Papillon, c'est très bien. -Papillon, voilà.
25:26 À cause de la maman.
25:27 Tu vois, maman, elle appelle, je le dis.
25:29 -Qu'est-ce que tes parents t'ont transmis ?
25:32 -Mes parents m'ont transmis le respect, le...
25:36 Je sais pas, les meilleurs...
25:39 Ce que sont mes parents, déjà, c'est-à-dire la gentillesse,
25:41 le respect, l'écoute, l'entraide.
25:45 Mais voilà, c'est tout ce mélange que...
25:50 -Qu'est-ce que tu tiens de ta mère et qu'est-ce que tu tiens de ton père ?
25:53 -Je pense que je tiens de mon père
25:56 le côté un peu sévère quand il faut l'être.
26:00 La gentillesse, l'accès, l'accessibilité, on dit.
26:04 -Ouais. -Voilà.
26:06 Et ma mère, elle, le côté un peu amusement,
26:10 parler fort, danser, rigoler.
26:13 -Est-ce que les repas de famille sont une fête ou bien une défaite ?
26:16 -Ah, c'est une fête ? -Ouais.
26:17 -Ah oui, c'est une fête, c'est pour ça qu'il y a beaucoup, la fête.
26:20 -C'est quoi la plus grande fête, le repas de famille le plus mémorable ?
26:23 -Le repas de famille le plus mémorable,
26:24 il y en a souvent, chaque année, mais je dirais...
26:28 Je pense que c'est la fête de Pâques, pour moi,
26:31 où on est souvent beaucoup.
26:32 Il y a les cousins, les oncles, les tantes, les neveux,
26:36 il y a les chiens, il y a tout le monde, donc on est beaucoup.
26:39 Il faut une grande table.
26:41 -C'est qui la personne de ta famille que tu comprends le moins ?
26:44 -Que je comprends le moins ? -Ouais.
26:46 -Mon Dieu...
26:48 Que je comprends le moins ?
26:53 Si je dis ça, en arrivant là-bas, je suis mort.
26:56 Non, mais en plus, sérieux, j'ai pas...
26:59 J'ai pas... J'ai personne.
27:01 -C'est qui la personne de ta famille qui est au ciel et qui te manque le plus ?
27:05 -Ah, il y a mon grand-père.
27:07 Mon grand-père, oui, mon papou,
27:10 que je l'ai perdu juste quand j'ai été connu.
27:12 Alors, je me souviens,
27:15 je voulais y jouer le morceau de guitare Bella que j'avais appris,
27:17 et j'ai pas voulu parce que j'avais vu
27:19 que c'était un morceau un peu de rap à la guitare,
27:22 je m'étais dit qu'il allait pas aimer,
27:24 et donc je l'ai sorti sur Internet,
27:27 et je suis parti entre-temps sur le voyage,
27:30 et avant qu'il s'en va, il a vu cette vidéo.
27:33 Et apparemment, il était très content.
27:34 Mon jeu de main sur la guitare et comment j'enchaînais les mots,
27:38 il était très content en regardant la vidéo,
27:40 sauf que j'ai pas pu lui faire un vrai.
27:42 Et après... Tu voulais me dire quelque chose ?
27:45 -Non, tu penses qu'il te regarde toujours, ton grand-père ?
27:46 -J'espère, j'espère qu'il m'a vu grandir
27:49 et qu'il est fier de moi avec ma guitare,
27:52 parce que c'est lui qui nous a transmis la musique chez nous.
27:56 C'est un homme qui a appris à jouer à la guitare,
27:59 enfin qui a inspiré, qui a donné l'envie de jouer à la guitare
28:03 à une cinquantaine de personnes dans la famille.
28:05 On est nombreux, on a une grande famille.
28:08 Et après, bien sûr, ainsi de suite, les enfants, les petits-enfants,
28:11 et du coup, on est toute une famille,
28:13 on est peut-être 200 personnes à chanter, à jouer.
28:16 Donc tout ça, c'est grâce à lui,
28:17 donc j'espère qu'il est fier de moi, de comment j'ai grandi.
28:20 -Tu peux lui faire une version douce de "Bella", la guitare, pour lui ?
28:23 -Ha !
28:24 Avec plaisir.
28:27 "Bella" de M. Le Pen
28:29 ...
28:36 -Bella, ouh-ouh-ouh, Bella,
28:41 ouh-ouh-ouh, Bella,
28:43 ouh-ouh-ouh, Bella,
28:45 elle répondait à ton nom de Bella,
28:48 les gens du coin ne voulaient pas lâcher la,
28:50 elle faisait tromper tous les villages,
28:53 les gens me disaient "Méfie-toi, cette fille-là,
28:55 elle répondait à ton nom de Bella,
28:58 les gens du coin ne voulaient pas lâcher la,
29:00 elle faisait tromper tous les villages,
29:03 les gens me disaient "Méfie-toi, cette fille-là."
29:06 ...
29:07 -Ca va être pitié.
29:08 -Aujourd'hui, attention, oubliez le bon goût et bienvenue chez les Fury,
29:13 un docu-réalité qui nous emmène très, très, très loin
29:15 dans la culture du vide.
29:17 ...
29:21 La famille Fury, c'est d'abord Tyson.
29:23 -Come on !
29:24 -Champion de boxe qui prend sa retraite dans sa maison
29:26 avec plafond imitation chapelle Sixteen,
29:28 canapé baroque et cuisine full bois, full marbre,
29:31 full même si on paye, j'ai pas ça chez moi.
29:32 -Cheeky bastard.
29:34 -C'est aussi Paris Fury, sa femme,
29:36 qui a l'air de sortir d'un épisode d'Abfab,
29:38 surtout quand elle s'habille chic pour le baptême de son petit dernier,
29:40 qui s'appelle Adonis.
29:41 -Oh ! -Oui, Adonis.
29:43 Mais bon, leur ado s'appelle Venezuela aussi.
29:45 Donc à ce train-là, on se dit que leur prochaine,
29:47 ils vont l'appeler Sri Lanka.
29:48 -Oh no !
29:49 -Enfin, on leur souhaite pas tellement d'avoir d'autres gosses,
29:51 vu qu'à 6 ans, ils font tous des doigts à la caméra.
29:52 -Lovely kids.
29:54 -Par contre, Tommy, le frère de Tyson,
29:55 s'apprête à devenir père et il a tout bien compris
29:57 à ses cours de SVT.
29:59 -You gonna cut the placenta ?
30:00 -No, you're not gonna cut the placenta,
30:01 you're gonna cut the umbilical cord.
30:03 -C'est bien trouvé.
30:04 C'est bien, Tommy. Pardon.
30:05 On a oublié de vous dire que Tyson était bipolaire,
30:08 que son père vivait dans une roulotte
30:09 parce que ça lui rappelait ses origines gitanes
30:11 et que quand Tyson faisait une crise,
30:12 il emmenait toute la famille en camping, comme ça, un mardi.
30:15 (Explosion)
30:16 -Oh !
30:17 -Du coup, la mère est pas contente
30:18 parce qu'elle pourra pas ranger la robe couture
30:20 qu'elle a mise pour son talk show dans son dressing rétroéclairé.
30:22 Et qu'elle sent ça, tout ça, vous me direz aucun.
30:25 On a juste l'impression d'assister à un revival de Confessions intimes
30:27 assaisonnée à la sauce Worcestershire.
30:29 D'ailleurs, quelqu'un a des nouvelles de Géraldine Carré ?
30:31 Bisous.
30:32 -Kenji Girac, il nous reste peu de temps avant la fin de l'émission.
30:37 En une minute, je vais te poser le maximum de questions
30:40 pour le maximum de réponses.
30:41 -D'accord.
30:42 -C'est parti.
30:43 (Générique)
30:44 ---
30:49 Top chrono, est-ce que tu t'es déjà battu dans ta vie ?
30:51 -Oui. -C'est quoi l'erreur
30:53 que tu referas jamais ?
30:54 -Euh...
30:55 Par exemple, la bagarre, peut-être.
30:57 -Est-ce qu'il y a un cauchemar dont tu te souviens tout le temps ?
30:59 -Euh...
31:01 Oui. -C'est quoi ?
31:02 -C'était un gros chien noir qui venait me mordre dans mon lit.
31:06 -Pour qui tu voteras jamais ?
31:08 -Hein ? -Pour qui tu voteras jamais ?
31:10 -Pour les méchants.
31:11 -C'est quoi le bruit qui t'agace le plus ?
31:13 -Le bruit qui m'agace le plus ?
31:15 Euh...
31:16 Le bruit de quelqu'un qui mange fort.
31:19 -Ouais, ça m'enroule.
31:20 Si on t'offre un détectif privé, tu enquêtes sur qui ?
31:23 -Sur qui ?
31:24 Euh... Je sais pas, je dirais le gouvernement.
31:27 -Est-ce que tu sais imiter un animal ou une personnalité ?
31:29 -Ha !
31:30 Euh...
31:31 Alors, j'ai fait qui, la personnalité ou l'animal ?
31:34 -Reste sec.
31:35 Un seconde, allez.
31:37 -Je fais l'animal.
31:38 -L'animal, je sais faire le coq.
31:39 -Ah !
31:41 -Vas-y, fais le coq.
31:42 -Ah ! Ah ! Ah !
31:44 -Y a un coq, je t'ai pas bien fait.
31:46 -Vas-y, fais bien le coq.
31:47 -C'est bon, c'est bon. -Allez, le coq.
31:50 -Ah ! Ah ! Ah !
31:51 -Merci tant bien.
31:52 -Ha ! Ha ! Ha !
31:53 Merci, il est très très réduit.
31:55 -Je vais faire tellement de...
31:57 Mais bon, on le fera une prochaine fois.
31:59 -Tu reviens bientôt pour fêter tes 10 ans de carrière.
32:02 Merci beaucoup, Kendji Dirac.
32:04 Putain, j'en ai marre.
32:06 [SILENCE]