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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

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Transcription
00:00 C'était l'école de "vous faites tout soi-même parce qu'on n'a pas de moyens".
00:07 Une expérience unique, celle de vivre totalement coupé et isolé du monde extérieur pendant 70 jours.
00:16 Soyez les bienvenus à Star Academy.
00:21 Je suis en train de vous parler mais je ne vous vois pas.
00:23 Derrière ce miroir il y a une caméra qui est en train de me filmer.
00:27 10 semaines de mensonges et de stratégie.
00:32 Les justices sont là !
00:37 Allo c'est le français !
00:42 Il y a peu de producteurs et de productrices.
00:45 Une télévision française qui ne bouillerait le maillot comme ça.
00:48 A la fin il n'en restera qu'un.
00:52 J'achète un château en Espagne.
01:00 J'achète un monde où tout le monde gagne.
01:02 Je n'aurais pas rencontré ces programmes-là, je n'aurais pas eu la carrière que j'ai obtenue.
01:04 Je me suis trouvée, c'est toujours le principe, au bon endroit, au bon moment.
01:07 Et je n'ai surtout pas peur des échecs.
01:09 J'achète un monde où tout le monde gagne.
01:11 Bonjour !
01:14 Bonsoir Alexia, bienvenue dans le clip.
01:16 Ça va bien ?
01:18 Bonjour !
01:20 Alexia Laroche-Houbert, vous êtes la PDG de Banijé France.
01:23 Banijé, le plus grand groupe de production indépendant dans le monde.
01:26 En France, Banijé, c'est 15 sociétés de production.
01:29 Parmi les émissions, il y a Koh Lanta, Fort Boyard, TPMP, 28 Minutes,
01:32 la Star Academy, encore Taratata, et n'oubliez pas les paroles.
01:36 En gros, vous produisez aussi bien 28 Minutes, qui est en ce moment sur Arte,
01:40 ou TPMP, qui est en ce moment sur C8.
01:43 Je dois le rappeler, vive Indie, l'actionnaire majoritaire de Canal+
01:47 et actionnaire de Banijé.
01:50 Vous avez mis en avant la production dans l'inconscient du collectif.
01:53 C'est-à-dire que moi, plus jeune, je regardais la télévision,
01:56 et je vous ai découvert avec ce mot qu'on entendait dans toutes les émissions,
01:59 la prod.
02:01 C'est quoi la prod ?
02:03 C'est quoi la prod ?
02:05 C'est quelqu'un que certains candidats veulent affronter.
02:07 C'est pour ça que j'aimais bien ça.
02:09 En télé-réalité, j'ai beaucoup joué avec ça.
02:12 C'est-à-dire l'idée d'avoir cette sorte d'esprit qui, soi-disant, manipulerait tout
02:17 et qu'on veut affronter parce qu'on pense qu'on est meilleur que lui.
02:20 Donc ça, c'est le fantasme, ça, c'est le mythe.
02:23 Et après, la réalité, c'est beaucoup plus opérationnel que ça.
02:26 Donc la prod, c'est tous les gens qui sont derrière
02:29 et qui font qu'on est joli à la télé et qu'on raconte des choses intéressantes
02:33 et qu'on essaie de gagner notre vie.
02:36 C'est quoi une journée type d'Alexia Laroche-Houbert ?
02:38 C'est quoi votre métier ?
02:40 C'est une bonne question, ça, déjà parce que c'est un nouveau métier.
02:44 Donc dans mon nouveau métier, c'est rencontrer beaucoup, beaucoup de gens.
02:49 C'est épauler les producteurs quand ils ont des doutes.
02:52 C'est trouver des nouveaux business.
02:54 C'est évaluer les évolutions de marché.
02:58 C'est rendre des comptes à mes actionnaires.
03:01 Ça, ça prend pas mal de temps.
03:03 Et c'est ce qu'on appelle, alors un mot du M&A,
03:07 c'est-à-dire quelquefois faire des acquisitions de sociétés
03:10 qui vont nourrir le portfolio de nos filiales.
03:14 Vous êtes une des femmes les plus puissantes de ce milieu.
03:17 Est-ce que c'est une fierté pour vous ?
03:19 Parce qu'il y a finalement très peu de femmes à votre niveau, même pas du tout,
03:21 quand on regarde dans le monde entier.
03:23 Dans le monde entier, il y en a...
03:25 Pas des masses, quand on voit la taille du groupe que vous dirigez ?
03:28 Euh... Ouais, je m'en rends pas compte.
03:31 Alors, le mot "fierté" est très loin de moi.
03:34 En fin de compte, c'est un mot, même limite, qui me met mal à l'aise.
03:38 C'est comme quand on me fait des compliments, je me sens,
03:40 mais en fin de compte, c'est comme si on me foutait trop de pression.
03:43 Je pense que c'est aussi parce que, ce que je dis souvent,
03:45 quand vous avez une mère qui est grand reporter de guerre,
03:48 qui va sur des terrains de guerre et qui voit des choses qui sont extrêmement violentes,
03:51 vous relativisez un peu quand même votre positionnement.
03:53 Donc, c'est pas une fierté.
03:55 Je m'aperçois que c'est une réalité.
03:57 En revanche, c'est qu'il y a peu de femmes qui arrivent à ce niveau-là,
04:00 mais est-ce qu'il faut... Enfin, c'est beaucoup de sacrifices aussi.
04:03 - C'est votre maman qu'on voit dans l'écran, Martine Marujouber.
04:05 Elle était grand reporter de guerre.
04:07 Petit, on lisait "Martine à la plage", "Martine à la campagne".
04:10 Vous, c'était "Martine au Liban", "Martine en Palestine".
04:14 - Oui, c'était "Martine en Afrique du Sud",
04:16 qui m'a fait vivre la plus grosse émotion de ma vie.
04:19 Lors de la sortie de Mandela, elle est au Cap,
04:22 et elle m'appelle d'une cabine téléphonique.
04:24 À l'époque, il n'y avait pas de téléphone.
04:26 Et elle me fait écouter la liesse populaire avec la sortie de Mandela.
04:30 Je pense que c'est quelque chose d'extrêmement émouvant pour moi.
04:34 - Est-ce que ça rend seul d'avoir une maman qui est tout le temps sur le front,
04:37 et d'avoir des nouvelles de sa maman quand on met la télévision ?
04:40 - Non, parce que j'avais une mère qui était très présente avec les téléphones satellites.
04:43 Alors, elle vous appelait de façon très occasionnelle,
04:45 parce que ça coûtait très cher à l'époque.
04:47 Et alors, elle était très marrante, parce qu'elle me posait des questions.
04:49 "Bon, alors t'es de voir."
04:51 "Donc, t'as reçu la salopette que je t'ai commandée."
04:54 C'était des conversations de maman à enfant.
04:56 Je pense qu'elle avait elle-même besoin de s'extraire de la violence qu'elle vivait,
05:00 et de se reconnecter avec le quotidien de ses enfants.
05:02 - À l'époque, la télévision, c'était pas la même chose.
05:04 C'était un endroit de tous les possibles, avec un développement unique de l'imaginaire.
05:08 Pour vous, c'était quoi, la télé dans le salon ?
05:10 C'était l'endroit où travaillait votre maman ?
05:12 - Alors, la télé, c'est plein de souvenirs.
05:14 Déjà, c'est ma plus grosse bêtise.
05:16 Quand j'ai 10 ans, je vais à Cognac J, qui est donc l'ancêtre de France 2.
05:21 Et je vais... Il y avait des grosses bobines de films.
05:24 Et je me dis "ça a l'air drôle".
05:26 J'ouvre la bobine, évidemment la bobine saute, donc le film saute.
05:29 Et c'était l'ouverture du JT de 20h.
05:31 - Et depuis, Jean-Pierre Elkabache, qui nous a quittés...
05:34 - ...avait interdit aux enfants de rentrer dans les régies.
05:37 Donc pour moi, c'est beaucoup ça, la télévision.
05:39 En fait, c'était une zone de jeu, c'était une zone d'exploration.
05:41 Parce qu'elle m'emmenait souvent dans les post-productions, quand elle montait ses reportages.
05:45 Et même, quelquefois, elle se servait de moi pour me mettre dans des petits films.
05:48 Donc ça, c'est la première chose.
05:50 Et la deuxième chose, ça a été une zone d'exploration.
05:53 Et comme beaucoup, une fenêtre sur le monde.
05:55 Et moi, j'ai regardé surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de films.
05:58 Parce que mon papa avait une énorme...
06:01 Il avait beaucoup de tapes, de VHS.
06:05 Et je dormais dans le salon, quand j'étais chez lui.
06:08 Et donc, la nuit, je me mettais toutes les VHS.
06:11 - Votre papa a écrit un livre sur le fait d'être très bien né et de devenir désargenté.
06:16 Racontez-moi l'histoire.
06:18 - Ah, il a écrit un très joli livre qui s'appelle "La vie à l'envers".
06:20 Où c'est pas facile d'assumer le déclassement social en France.
06:23 Et ça, c'est un des sujets qui me touche énormément.
06:27 Mon père était un grand publicitaire.
06:29 Il avait géré le plus grand budget de la publicité française, qui est Renaud.
06:32 Qui est même le plus gros budget quasiment mondial.
06:34 Et il a fait des choix de vie, probablement parce qu'à l'époque, on ne disait pas qu'on pouvait être en dépression.
06:39 Qui l'ont amené à refuser certains jobs.
06:43 Et tout ça, voilà, d'échec en échec.
06:45 Et il s'en est sorti en écrivant un livre.
06:47 Parce que d'un seul coup, il est devenu écrivain.
06:50 Et ça a été extrêmement courageux.
06:52 Donc maintenant, il va bien.
06:54 La France est merveilleusement bien faite.
06:56 C'est-à-dire qu'il a touché sa retraite.
06:58 Mais c'est vrai que pendant de nombreuses années, il y a eu un rapport qui était complexe.
07:02 C'est que j'étais l'enfant de mon père dont je m'occupais.
07:05 Et donc, il fallait garder cette position d'enfant.
07:07 Lui laisser être un père.
07:09 Tout en ayant une relation financière qui était un peu complexe.
07:12 - Vous étiez déjà productrice de la vie de votre papa.
07:14 - Alors, je ne la produisais pas.
07:16 Je la produis beaucoup. J'aurais bien aimé quelques fois la produire, je ne vous cache pas.
07:19 Ça m'aurait évité quelques problèmes.
07:21 Mais non, mais c'est...
07:23 La force de vie que j'ai en moi, la curiosité que j'ai sur, je pense, le monde,
07:27 me vient de mes deux parents, de maman, parce qu'elle a vu des choses très dures,
07:31 et de papa qui avait une curiosité sur les gens, alors beaucoup sur les femmes,
07:35 qui était incroyable, enfin qui est incroyable.
07:37 - C'est quoi la plus grosse galère qui vous a fait ?
07:40 - Oh non, mais il m'a fait...
07:42 Je pense qu'il serait furieux.
07:44 Il s'en est sorti.
07:46 Mais un jour, je n'avais pas les moyens de lui acheter une voiture,
07:48 donc je lui avais dit "on va s'acheter un scooter".
07:50 Et on va dans un magasin de scooters,
07:52 et donc moi je n'avais pas d'argent pour lui acheter un 80,
07:54 et donc je lui ai acheté un 50.
07:56 Et il pestait à l'extérieur du magasin en me disant
07:58 "mais t'imagines, tu me traites comme un ado".
08:00 Mais je lui dis "mais papa, je n'ai pas l'argent pour t'acheter un 80".
08:02 Donc voilà.
08:04 - On reste dans l'enfance.
08:05 On aime bien demander à nos invités une image qu'elle marquait à leur enfance,
08:08 c'est la Madeleine de Clicquet.
08:09 Un petit jingle.
08:11 Alexia Laroche-Houbert, vous avez choisi ça en Madeleine de Clicquet.
08:17 * Extrait de "La vie de Candie" de Madeleine de Clicquet *
08:41 - Candie s'en est sortie grâce à ses amis.
08:43 Vous aviez des amis, vous, quand vous étiez enfant ?
08:45 - Alors moi, j'étais...
08:47 Je suis devenue un être extrêmement sociable,
08:49 probablement parce que j'ai eu peur de la solitude.
08:52 Et j'ai... Maman me dit que quand j'étais petite,
08:56 le premier mouvement que je faisais quand quelqu'un arrivait vers moi,
08:58 c'est comme ça.
09:00 Donc je pense qu'instinctivement, je devais être assez violente
09:02 et assez hostile à l'autre,
09:05 ou en tout cas apeurée.
09:07 Et puis à un moment, je me suis retrouvée
09:10 chez ma grand-mère, qui vivait dans les Pyrénées,
09:12 dans un petit village.
09:14 - À côté de Lourdes ?
09:16 - Ouais, exactement. Je l'ai ce gazoste.
09:18 Et je pense que j'ai eu besoin d'être au contact des gens.
09:20 La solitude est quelque chose qui ne me fait absolument pas peur,
09:23 mais j'ai quand même besoin d'aller voir des gens.
09:26 Donc je suis dans un paradoxe un peu particulier.
09:29 Je sais parfaitement la maîtriser, puisque je l'ai vécue,
09:32 mais j'ai besoin d'aller au contact.
09:35 - Est-ce que ce n'est pas paradoxal d'avoir connu la solitude d'enfant
09:38 et d'être devenue la patronne des télévisions
09:40 et des émissions d'enfermement ?
09:42 - Ah ouais ! Alors je dis toujours que...
09:45 Trois métiers que je voulais faire, je voulais être...
09:48 J'ai fait des études pour être flic.
09:51 Je voulais être flic, je voulais être réalisatrice et je voulais être psychologue.
09:54 Et on fait compte, j'ai enfermé des gens, je les ai filmés,
09:56 je les ai observés et disséqués dans leur comportement.
09:59 Donc au final, j'ai plutôt réussi ma carrière là-dedans.
10:02 - Vous avez reçu votre première fiche de paie à 16 ans.
10:05 Vous en avez 53 aujourd'hui. Il y a combien de zéros de plus ?
10:08 - Oh ben, à l'époque, on parlait en francs.
10:11 Donc il y a même des multiples. Je gagne très bien ma vie.
10:14 Je me suis beaucoup battue.
10:16 C'est-à-dire que je me suis beaucoup battue pour imposer
10:19 d'être aussi bien payée que n'importe qui.
10:22 - N'importe qui, c'est les hommes ?
10:25 - Ben ouais, en l'occurrence, parce que c'est vrai qu'il y a un moment où...
10:28 Voilà.
10:30 Et c'est vrai que je l'ai vécue comme une reconnaissance.
10:34 Je pense que le fait aussi d'avoir connu des difficultés familiales
10:39 comme les échecs de mon papa,
10:42 enfin, ce que lui a vécu comme un échec, et je devrais pas dire ça
10:45 parce qu'il a une famille qu'il aime énormément,
10:48 ça m'a donné une forme de rage de vivre.
10:51 - Vous l'avez toujours ?
10:53 - Ouais, je suis quand même un peu plus apaisée,
10:55 mais il y a des moments où la rage, elle est pas loin.
10:57 - Elle vient d'où, cette rage ? C'est quoi, le... ?
11:00 - Je vous dis que ce truc-là vient probablement de l'enfance.
11:04 - C'est ça, quoi. - Voilà.
11:06 Et il y a cette rage, quand j'étais...
11:10 qui vient aussi d'un déclassement.
11:12 Un jour, je m'en rappellerai toujours, cette image qui est très symbolique de ma...
11:16 Je passais plus de temps, j'étais dans un club privé,
11:19 à l'époque où mon papa avait de l'argent, très, très, très chic.
11:22 Et je me sentais très mal à l'aise avec les gens de la haute.
11:25 Je passais ma vie avec les pâles-freniers, parce que j'étais cavalière.
11:28 Et un jour, je vais à un truc de polo,
11:30 et je suis avec les pâles-freniers derrière une barrière,
11:33 et je vois tous les gens de la haute en train de manger des petits fours.
11:36 Et je me suis dit, je veux juste... J'ai le droit d'être où je veux,
11:39 et il n'y a aucune barrière qui m'empêchera d'être dans un camp ou dans un autre.
11:42 Et je pense que cette rage, elle vient de là.
11:44 C'est-à-dire de... Je veux pas qu'on m'impose quoi que ce soit.
11:47 - On big up tous les pâles-freniers.
11:50 Vous avez débuté sur Canal avec Michel Deniso.
11:53 - Ouais. - Quelqu'un qui a du flair.
11:55 Quelqu'un qui sait repérer les gens. Et on remercie Michel.
11:58 Et on a retrouvé une de vos premières chroniques pour TV+,
12:01 avec Marc-Olivier Faugiel.
12:04 - Julia Combet prépare sa rentrée. Son contrat avec TF1 se terminera en juin.
12:07 L'animateur multiplie les contacts avec les autres chaînes
12:10 pour évoquer la saison prochaine.
12:12 Tout pour la musique pour Alexandra Cazan.
12:14 Après Taratata à programmer pour l'instant jusqu'en juin,
12:17 Alexandra prépare un album de chansons produit par Thierry Ardisson.
12:20 - J'avais même oublié que j'avais fait ça.
12:23 C'est trop marrant, c'est trop rigolo.
12:26 - Vous étiez qui à l'époque ?
12:28 - Alors, si on écoute Marc-Olivier Faugiel,
12:31 j'étais un éléphant dans un magasin de porcelaine.
12:36 C'est-à-dire que quand Marco me recrute,
12:39 je viens d'Ellips, qui était une filiale de Canal+.
12:43 - De Gilles Bass, ouais. - Et qui faisait des chaînes,
12:46 comme Canal Jimmy, Ciné Cinéphile, Ciné Cinéma,
12:48 et sincèrement, on était les pieds nickelés de la télévision.
12:51 Mais on avait un sentiment de liberté,
12:53 c'était fantastique comme expérience,
12:55 sauf que je rentre dans un cadre journalistique hyper sérieux,
12:59 et moi j'y allais avec une fente de spontanéité.
13:02 Et donc j'ai fait pas mal de conneries,
13:04 je crois que je me suis fait pas mal engueuler par Marco.
13:06 - Vous avez fait des études pour apprendre
13:08 le droit et la propriété intellectuelle,
13:10 et vous avez appris une notion qui est très importante,
13:13 c'est le format. Aujourd'hui, tous les youtubeurs disent
13:15 "on va vous faire un nouveau format",
13:17 "c'est quoi le format de la semaine ?",
13:19 expliquez-nous, c'est quoi un format ?
13:21 - Un format, je vais employer un mot
13:23 pour un nom encore plus compliqué que celui que vous me demandez.
13:26 En fait, un format c'est l'IP,
13:28 et l'IP c'est le nom international donné à ça,
13:31 et c'est ce qu'il y a de plus précieux pour un producteur.
13:33 - C'est la propriété intellectuelle.
13:35 - C'est la propriété intellectuelle, c'est-à-dire c'est ce qu'on crée.
13:37 - Si vous ne savez pas, "clic" c'est une IP.
13:39 - Voilà, exactement. "Voice" est une IP.
13:41 "Survivor" qui va donner lieu à "Colentin" est une IP.
13:46 Et donc c'est...
13:48 La fille qui emploie la code des anglicismes.
13:50 Un IP c'est une réflexion
13:54 qui va donner lieu à une création,
13:56 qui va donner lieu à un format de pilard.
13:58 Un format de pilard c'est des éléments constitutifs du format.
14:03 Donc ça peut être une élimination, un effet mécanique,
14:05 même une idée de réalisation.
14:08 En aparté, c'est un format qui tient à son idée de réalisation.
14:12 Donc voilà, c'est tous ces éléments-là
14:14 qui font que ça a mobilisé beaucoup de gens,
14:16 beaucoup de chaussettes et beaucoup d'argent.
14:19 Et c'est ça qu'on protège.
14:21 Et moi, en fait, contre mon métier,
14:22 et c'est pas pour rien que j'ai fait des études là-dessus,
14:24 c'est protéger l'IP
14:26 et s'assurer que les producteurs restent détenteurs de leur IP.
14:29 - Par exemple, quand on voit qu'une émission comme TPMP
14:31 est adaptée dans le monde, en quoi c'est un format ?
14:34 - Alors c'est un format...
14:36 C'est déjà le concept de parler à un moment de la télévision
14:39 parce que c'est ça qui a été principalement adapté.
14:41 - À la base, oui, c'était ça.
14:42 - Oui, c'était ça qui a été adapté.
14:43 Donc c'était ça à l'origine.
14:45 Après, le principe de chroniqueur, le principe de séquence,
14:48 le principe, par exemple, d'une certaine façon, des clips
14:53 de tous les événements de la semaine,
14:55 toutes ces choses-là, ça fait partie du format de Pilar.
14:58 Après, il y a des éléments.
15:00 Un jeu, par exemple, "Maillon faible",
15:02 c'est un vrai format de Pilar.
15:04 C'est vrai que souvent, sur un jeu, on le comprend mieux.
15:07 Voilà.
15:08 "Survivor", donc "Ollanta", c'est un vrai format.
15:11 - C'est quoi le format que vous auriez rêvé inventé ?
15:14 L'idée où vous avez dit "mais celle-là, pourquoi je ne l'ai pas eu ?"
15:16 - Alors, c'est marrant.
15:18 Je ne me suis pas posée la question comme ça,
15:19 parce que j'ai vraiment réalisé beaucoup de mes rêves.
15:21 Je me suis posée la question de pourquoi je n'avais pas inventé,
15:24 par exemple, des programmes où on réutilise des candidats de télé-réalité.
15:30 À un moment, les anges de la télé-réalité,
15:32 c'était des choses qui marchaient très bien.
15:34 Et en fin de compte, je me suis dit
15:35 "Moi, je ne suis pas une fille qui réutilise.
15:37 Je suis une fille de caractère qui lance des choses."
15:40 Et donc l'idée même de réutiliser, c'est assez loin de moi.
15:44 - Vous avez créé Love Story.
15:46 Un jour, vous tombez sur un article qui parait d'une expérience sociale
15:49 de John DeMolle qui s'appelait "Big Brother",
15:51 où des gens étaient enfermés.
15:53 Aujourd'hui, Love Story va revenir,
15:56 la Star Academy revient,
15:57 et on s'est posé une question.
15:59 Est-ce qu'on est condamné à regarder en boucle, en boucle, en boucle,
16:02 les mêmes choses à la télévision ?
16:04 - Depuis quelques temps, on voit des programmes cultes
16:06 faire leur retour sur nos écrans,
16:07 comme la Star Academy, dont la nouvelle saison vient de commencer.
16:10 21 ans après ça.
16:11 - La musique, oui, la musique.
16:18 - Des émissions cultes de plus en plus nombreuses
16:20 à faire leur comeback,
16:21 et même si on ne sait pas encore à quoi ces remakes vont ressembler,
16:23 on trépigne déjà d'impatience.
16:25 - Ici la voix, Secret Story revient bientôt.
16:28 - Car retrouver les programmes qu'on a adorés autrefois,
16:30 c'est réconfortant.
16:31 Les productions misent sur la nostalgie des téléspectateurs
16:34 et espèrent séduire les nouvelles générations
16:35 qui verront pour la première fois des programmes phares.
16:37 - Vous êtes le maillon faible. Au revoir.
16:40 En parlant de nouvelle génération, justement,
16:42 il va falloir faire attention et dépoussiérer les programmes,
16:45 car la télé n'est plus la même qu'il y a 10 ans,
16:47 et il va falloir s'adapter.
16:48 - Pendant deux ans, j'ai animé Interville.
16:50 J'ai vu ce qui se passait avec ces animaux,
16:53 et je n'ai pas envie de reproduire ça.
16:55 Notre intention est d'être extrêmement bon enfant dans cette Interville
16:58 et de respecter nos traditions françaises,
17:00 dans la limite du respect de la souffrance animale.
17:03 Des retours nombreux qui donnent aussi l'impression
17:05 que la télévision est enfermée dans une boucle temporelle,
17:07 comme si nous n'étions plus capables de créer de nouveaux programmes.
17:10 - Moi, je serais restée ici. Je ne serais pas restée ici.
17:12 Ça va hier, ça va. Si ce soir, tu n'es pas revenue, alors ça va.
17:14 Mais là, tu poses ce que tu veux, je ne m'en bats les couilles, ça va.
17:16 Alors, entre l'envie de retrouver des programmes doudous
17:18 et le manque de nouvelles créations,
17:20 est-ce que la télévision est vouée à recycler ses émissions cultes ?
17:23 - Alexia.
17:24 - Alors, évidemment, il y a un petit peu de questionnements ironiques là-dessus.
17:30 Il y a deux choses.
17:31 Un, c'est de plus en plus difficile d'imposer une création,
17:33 c'est-à-dire un nouveau format.
17:35 Il s'avère qu'il y a quand même un format qui voyage maintenant dans le monde entier
17:38 qui s'appelle « The Traitors », qui a été adapté sur M6.
17:41 C'est une création.
17:42 - « The Traitors ».
17:43 - Voilà. Ce n'est pas « Les Traîtres », ce n'est pas une création de chez nous.
17:45 Mais il faut s'en féliciter.
17:48 Il y a cet aspect nostalgique qui est vrai,
17:50 parce que c'est aussi la transmission.
17:52 Donc, les parents regardent avec les enfants
17:54 et c'est la fameuse création des coups de conjointe.
17:57 Donc, ça, c'est la première chose.
17:58 Après, il y a des nouveaux formats qui arrivent sur les plateformes.
18:00 « LOL » est une création, est un nouveau format.
18:03 Donc, ça, il faut s'en féliciter.
18:05 C'est très…
18:07 Il y a un cercle qui est complexe,
18:09 qui est en fin de compte très parallèle.
18:11 C'est-à-dire que vous avez des formats qui reviennent,
18:13 mais souvent, ce sont des formats qui sont assez chers, etc.
18:16 Donc, il y a des chaînes qui ne peuvent pas se les payer
18:18 et donc, ils vont aller dans la création.
18:20 Donc, il y a quand même deux histoires parallèles qui coexistent.
18:24 - Aujourd'hui, vers quel client vous vous tournez le plus ?
18:27 Vers les chaînes traditionnelles ou vers les plateformes ?
18:29 - On reste très fidèles à nos clients historiques,
18:33 donc les chaînes linéaires.
18:34 Il s'avère que c'est des partenaires qui sont de qualité,
18:37 qui nous connaissent bien, qu'on connaît bien,
18:39 qui investissent énormément dans les programmes
18:41 et qui protègent les IP, c'est-à-dire qui nous laissent nos IP.
18:44 Sur les plateformes, ce qui est intéressant,
18:46 c'est que déjà, elles évoluent extrêmement rapidement.
18:48 Elles s'adaptent, donc elles comprennent justement
18:51 les histoires d'IP assez rapidement.
18:53 Elles nous permettent, nous, de vendre des choses
18:56 qu'on ne pourrait pas vendre sur les chaînes linéaires.
18:58 LOL, je ne sais pas si c'est un programme
19:00 qui aurait été acheté automatiquement par TF1,
19:02 peut-être par M6.
19:04 - En tout cas, il n'y a que les gens qui ont fait le flambeau sur Canal.
19:07 - Oui, c'est ça.
19:09 Et moi, ce qui m'intéresse, c'est que quand on est producteur,
19:12 on a une flamme et qu'on a envie absolument...
19:14 - Ou la flamme aussi.
19:15 - Voilà, et on a envie de trouver quelqu'un
19:19 qui va nous prendre notre programme
19:20 et des gens qui vont le regarder.
19:22 Et la multiplicité maintenant des diffuseurs
19:25 nous permet, nous, d'aller voir une multiplicité d'éditeurs
19:28 et donc de produire une multiplicité de programmes.
19:30 - Là, il va y avoir une adaptation fiction de Love Story.
19:32 - Oui.
19:33 - Moi, je sais déjà qui va jouer votre rôle.
19:35 Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ?
19:37 - Alors, c'est...
19:39 Oui, c'est une adaptation très fictionnée
19:42 des coulisses du "Behind the Scenes" de Love Story.
19:46 Ce qui va rester tel quel, c'est ce que le public a déjà vu,
19:49 c'est-à-dire Louana, Jean-Edouard, Kenza, le Loft.
19:53 Et on va raconter les arcanes de toute cette révolution audiovisuelle
19:59 qui a été limite une révolution de société,
20:01 avec l'arrivée d'un nouveau genre, la télé-réalité,
20:04 et aussi une nouvelle génération de producteurs
20:06 qui, d'un seul coup, vont prendre le pouvoir
20:07 sur les producteurs d'hier,
20:09 les messieurs aux cigares et à la grosse voiture.
20:11 Et c'est ça qui est intéressant.
20:13 Et en l'occurrence, c'est Anaïs de Rosam...
20:16 - Vous l'avez lâché.
20:17 - ...qui va jouer une Alexia qui s'appelle Isabelle.
20:20 - La durée d'écoute de l'ensemble des chaînes s'est effondrée.
20:22 On est passés de 3h26 par jour et par français en 2022.
20:26 En 2022, la moyenne d'âge de l'ensemble des chaînes de télé est de 57 ans.
20:30 Elle était de 48 ans en 2010.
20:33 Toutes les chaînes ont pris des rides.
20:35 Nous, par exemple, on fait des audiences linéaires qui ne sont pas dingues,
20:39 mais on fait des records sur les réseaux sociaux.
20:41 Et on est l'émission la plus regardée par les jeunes,
20:43 l'émission de télévision la plus regardée par les jeunes.
20:45 Est-ce que maintenant, vous vous tournez aussi vers les réseaux,
20:47 vers les nouvelles plateformes ?
20:48 - Alors, déjà, il y a deux choses.
20:50 Un, nous, on est des producteurs de contenu.
20:52 Donc, ce qui est important pour nous, c'est de consommer du contenu.
20:55 Et on consomme sur différents supports.
20:57 Oui, il y a le téléviseur de papa-maman dans le salon.
20:59 Il y a vos écrans à vous, il y a votre téléphone,
21:02 il y a les réseaux sociaux, il y a YouTube, etc.
21:04 Donc, c'est la multiplicité des modes de consommation qui nous intéresse.
21:08 Donc, après, ce qui est important pour nous,
21:10 c'est qu'on crée des événements souvent,
21:13 et d'ailleurs, c'est ce que TF1 fait,
21:15 avec l'Astarak qui arrive en linéaire.
21:18 Ça crée l'événement, ça profite des moyens financiers.
21:22 - De la télévision.
21:23 - Voilà, et de la publicité.
21:25 Donc, on peut produire des gros pavards qui, après, sont relayés partout.
21:28 - On ne regarde plus la télé à la télé.
21:30 - Non, mais d'ailleurs, moi, je la regarde.
21:31 Alors, moi, j'avais encore une télé dans mon bureau.
21:33 J'ai demandé, d'ailleurs, une télé dans mon bureau.
21:35 Il n'y en avait pas avant.
21:36 Et donc, on la regarde encore sur le téléviseur.
21:39 Et après, il y a certains événements, et on le sait très bien,
21:41 où les grands événements sportifs,
21:43 ils sont regardés devant la télévision tous ensemble.
21:45 - Alexia Laroche, Uber, vous êtes dans "Click".
21:47 Vous avez produit de nombreuses émissions.
21:49 On vous a demandé quels étaient les moments qui vous ont le plus marqué.
21:51 Et vous avez choisi le jour où vous avez été la candidate surprise de Fort Boyard.
21:55 - C'est parti !
21:57 - Allez, ciao, ciao !
21:58 - On commence très, très bien.
22:01 On est sur une bonne base.
22:02 - Mais c'est rien !
22:13 - Elle est tellement en boucle !
22:16 Qu'est-ce qui s'est passé ?
22:17 - En fait, quand...
22:18 - C'est comme si Ronald McDonald venait me servir un burger.
22:23 - Ah ouais, non, mais en fait, quand l'histoire, c'est que...
22:26 Déjà, ça me faisait...
22:28 Je devais, en fait, gagner le concours du plus gros cri,
22:33 parce que Jari était le premier.
22:35 Et je me suis dit, je vais le battre.
22:38 - Beaucoup d'infos.
22:39 - Voilà.
22:40 Et donc, j'ai crié plus fort que vous.
22:42 - Le moment qui vous a le plus fait rire,
22:44 dans les émissions que vous avez produites, c'est dans Koh Lanta,
22:46 quand Joseph, un des candidats, a éteint le feu.
22:49 - La déception de Joseph se mue en colère froide.
22:53 Il veut se venger et éteindre le feu !
22:56 Un acte inédit dans toute l'aventure Koh Lanta.
23:00 - Bienvenue sur Koh Lanta.
23:04 Ah, t'es un enfoiré, là !
23:06 Eh ouais, il a fait le feu, j'ai passé trois jours.
23:08 Je le refais.
23:09 - C'est puéril, c'est enfantin, c'est...
23:12 - Non, c'est Joseph, ça s'est vraiment parlé.
23:14 - Non !
23:15 - C'est le côté chenapant, avec son truc qui court comme ça,
23:20 et boum !
23:21 Et c'est sacré, le feu, sur Koh Lanta.
23:24 Et donc, c'est quand même une séquence
23:26 où il y a eu autant de gens qui l'ont haï pour ça,
23:29 que des gens qui ont trouvé ça une belle revanche.
23:31 - On vous a demandé un moment inoubliable,
23:33 c'était sur la Starac, où étaient réunis Stevie Wonder,
23:35 Madonna, Alanis Morissette et Johnny Hallyday.
23:38 On a retrouvé les répétitions avec Stevie Wonder.
23:40 * Extrait de Stevie Wonder *
24:02 - Vous dites que c'est impossible maintenant
24:03 de les faire venir les stars US sur des shows comme ça.
24:05 - Ouais...
24:06 - On en parlait avant l'émission.
24:07 Avec tout le respect que j'ai pour la Starac Academy
24:10 et tous les gens qui y travaillent,
24:12 mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on prend
24:13 Travis Scott, Justin Bieber, Kanye,
24:15 ils viennent faire des émissions comme "Clique",
24:16 ils ne vont pas faire les gros shows comme la Starac.
24:18 - Alors, je pense qu'on n'a jamais eu ces artistes-là
24:24 sur la première saison.
24:25 C'est-à-dire que quand ils se sont aperçus
24:27 qu'au final, qu'on parlait de la Starac Academy aux Etats-Unis
24:30 parce que c'était un énorme show,
24:31 alors évidemment, ça touchait des millions et des millions de gens, etc.
24:34 Ils sont venus.
24:35 Donc nous, c'est un peu, à mon avis, ce qui va se passer.
24:38 C'est-à-dire qu'à un moment, on leur offre un écran
24:40 dans lequel ils peuvent faire une performance.
24:42 Mais pour ça, il faut faire une performance.
24:44 Donc il faut aussi que les maisons de disques
24:46 travaillent avec les artistes à faire des performances.
24:48 - Et ils sont moins contrôlables par les maisons de disques aujourd'hui.
24:50 - Et ils sont moins contrôlables.
24:51 - On a fouillé vos réseaux, Alexia Laroche-Joubert,
24:53 c'est le "Clique sur".
24:54 On a cliqué sur vous, Alexia Laroche-Joubert.
25:02 Et forcément, on a vu la boss de la télé.
25:04 - Bonjour ! Je sais pas si je suis dans le cadre.
25:06 - Celle qui a une bannière X hyper fournie
25:08 et un LinkedIn aussi rempli
25:10 que celui de tous les employés de la rédac de "Clique".
25:12 En cliquant sur vous, on a vu les productions pour lesquelles vous travaillez,
25:17 comme "Colanta", "Fort Boyard", "Miss France"
25:19 et plus étonnant, pour une agence de voyage.
25:21 Mais on voit aussi vos recos et vos sorties en mode reporter.
25:28 Dans des endroits d'exception.
25:30 - Bonjour, on est au Festival de Viardgeon.
25:31 - Par contre, quand vous allez à un concert, faites gaffe,
25:33 il y a de la musique.
25:34 Du coup, quand vous parlez, on vous entend pas.
25:36 Pareil en bateau.
25:40 Et avec du vent, on comprend pas des masses.
25:42 Et forcément, le lendemain en interview, on a plus de voix.
25:49 - Je suis désolée, mais j'ai perdu ma voix.
25:52 Mais derrière la chef d'entreprise, il y a aussi...
25:54 Ah ben c'est trop beau.
25:55 Car si vous pensiez que le plus grand crime d'Alexia
26:02 c'était d'avoir fait de Jean-Pascal ou de Georges Alain des chanteurs...
26:05 Et ben vous n'y êtes pas du tout.
26:15 Il y a bien pire.
26:16 Alexia Laroche-Joubert, plus jeune,
26:18 était connue sous le nom de...
26:19 - Un vrai drame, c'est qu'à un moment j'arrive voir mes tétards,
26:25 le jardinier avait enlevé les tétards du bassin.
26:27 J'ai marché sur mes tétards.
26:28 - Du coup, on retire tout ce qu'on a dit sur Georges Alain et compagnie.
26:32 - Qu'est-ce qui se passe sur vos réseaux ?
26:34 - Je suis même pourrie sur les réseaux !
26:36 Et je passe mon temps à me faire insulter sur mes films,
26:38 "arrête de te prendre comme ça, prends-toi comme ça".
26:40 Je trouve ça trop compliqué, quoi.
26:42 - Alexia, un format que nous a amené Kanye West.
26:45 Il est venu dans ce plateau, il a dit "on va mettre un compte à rebours".
26:47 Et avec le compte à rebours, vous allez faire une interview.
26:49 Vous allez avoir une minute, un maximum de questions,
26:51 pour un maximum de réponses.
26:52 Allez, c'est parti.
26:53 Si vous deviez remonter dans le temps, vous iriez où et pour faire quoi ?
26:56 - Oh, j'ai pas du tout envie de remonter dans le temps.
26:59 J'aime que le futur.
27:00 - Quelle addiction vous voulez surtout pas arrêter ?
27:02 - Rater ? Une addiction ? - Arrêter.
27:05 - Putain, j'en ai pas.
27:06 Sincèrement, je dis heureusement que je baise,
27:08 parce que sinon je suis une fille hyper chiante.
27:10 - C'est quoi la dernière fois où vous avez pleuré ?
27:12 - Je pleure tout le temps au cinéma.
27:15 - C'est quoi le cauchemar dont vous sonnez tout le temps ?
27:17 - J'ai pas de cauchemar. Je dors très bien.
27:19 - Vous auriez voulu avoir quel prénom ?
27:21 - Alexia, ça me va assez bien.
27:23 - Qu'est-ce que vous savez faire de vos mains ?
27:25 - Vous voulez vraiment que je réponde à cette question ?
27:28 - Oui.
27:30 - Passons à la prochaine.
27:32 - Si on vous offre un détective privé, vous enquêtez sur qui ?
27:35 - Sur mon ex-mari.
27:37 - Quelles lettres vous manquent le plus sur Terre ?
27:39 - Le père de ma fille.
27:43 - Dans quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
27:46 - Moi, je crois beaucoup à tout ce qui est cyber et transhumanisme, etc.
27:51 Donc vraiment dans le futur.
27:52 - Si on vous offre un membre en plus, vous voulez quoi ou ?
27:54 - Un membre ? Un truc ?
27:58 Je sais pas, une tête ?
28:00 - Merci beaucoup Alexia pour cette réponse.
28:04 C'était Alexia Laroche-Houbert d'Anthony.
28:06 - Merci.
28:07 - Merci à vous.
28:08 - C'était très agréable.
28:09 Voilà.
28:10 [SILENCE]

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