L'invitée de 20h : Léa Drucker - Clique - CANAL+
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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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Transcript
00:00 ♪ ♪ ♪
00:14 Je me destinais à être patineuse.
00:16 ♪ ♪ ♪
00:22 On va passer un très bon moment ensemble.
00:24 ♪ ♪ ♪
00:25 Tout d'un coup, on se fait attraper par des choses,
00:27 par des images et par des sensations.
00:29 ♪ ♪ ♪
00:31 ♪ We're in for a nasty weather ♪
00:33 Oui, mais elle est en ligne, je te la passe tout de suite, hein.
00:35 On en parlera demain, mon chat. Je t'embrasse bien fort.
00:37 ♪ ♪ ♪
00:40 ♪ Here's your ticket, pack your bags ♪
00:42 ♪ Time for jumping overboard ♪
00:44 Je voudrais dédier cette récompense à toutes ces femmes qui...
00:48 qui ne sont pas dans une fiction,
00:50 qui sont dans cette tragique réalité.
00:52 ♪ ♪ ♪
00:54 Il s'est passé quelque chose.
00:56 Je voulais tout faire.
00:58 La comédie, du drama, je rêvais de faire tout ça.
01:00 ♪ ♪ ♪
01:02 ♪ It's all over, honey ♪
01:04 ♪ I'm running down the hall ♪
01:06 ♪ ♪ ♪
01:08 ♪ I'm running down the hall ♪
01:10 (rire)
01:12 - Salut, Léa. - Hey!
01:14 - Ça va bien? Bienvenue dans "Clé de Clé".
01:16 - Merci beaucoup.
01:18 - Est-ce que j'ai le droit de dire, Léa, je vous trouve très belle?
01:20 - Oh, bah merci, je... ça fait plaisir, je crois.
01:22 - Et de plus en plus belle. - Merci beaucoup.
01:24 - Voilà, à chaque fois qu'on a Léa de "Ricard d'Anclic",
01:26 on se dit, mais cette femme est de plus en plus belle.
01:28 À chaque fois, les rôles sont de plus en plus fous,
01:30 les projets de plus en plus dingues.
01:32 On est sur une espèce d'ascension ascensionnelle.
01:34 - Je dois dire que la route est intéressante.
01:36 - Oui. - Elle est même...
01:38 Elle me surprend même parfois, mais c'est vrai que ça...
01:40 ça évolue vers des choses toujours très différentes.
01:42 Donc, je m'y amuse beaucoup, quoi.
01:44 - Cette série, elle s'appelle "Sous contrôle".
01:46 C'est réalisé par Charlie Deloitte.
01:48 C'est diffusé ce soir sur Arte à 20h55.
01:50 Et c'est également disponible sur Arte TV
01:52 via...
01:54 My Canal !
01:56 Évidemment !
01:58 Au casting, Samir Ghesmi, très très drôle.
02:00 Laurence Tocquer de la comédie française,
02:02 qui fait un espèce de président entre...
02:04 entre qui et qui.
02:06 - Il y a un petit panaché, hein. - Ouais.
02:08 - Un peu d'Emmanuel Macron, un peu de...
02:10 C'est pas non plus calé complètement,
02:12 mais on sent qu'il y a de l'air riverie
02:14 en tout cas autour de quelques figures.
02:16 Peut-être un peu de Nicolas Sarkozy aussi.
02:18 Enfin, il y a un truc... Enfin, c'est quand même...
02:20 Il propose quand même un personnage...
02:22 Il propose cette femme, Marie Tessier,
02:24 qui est une femme qui vient de la vie civile,
02:26 qui est une femme qui s'occupe de docteur du monde,
02:28 donc qui vient de l'humanitaire,
02:30 qui est une femme de terrain, une femme d'action,
02:32 une femme très courageuse
02:34 et très idéaliste
02:36 et dont la vocation est d'améliorer le monde,
02:38 enfin de travailler
02:40 à ce que les choses soient...
02:42 que le monde soit meilleur.
02:44 Et qui reçoit cette proposition
02:46 un peu saugrenue en sortant des toilettes.
02:48 Elle a reçu un appel du président
02:50 qui lui propose le ministère des Affaires étrangères.
02:52 Et comme c'est une femme un peu...
02:54 un peu frondeuse,
02:56 elle se dit "bah oui, parce qu'en fait,
02:58 avec mon expérience, je vais sûrement apporter quelque chose
03:00 avec mes méthodes".
03:02 Mais sauf que ces méthodes vont être assez...
03:04 vont se heurter au protocole,
03:06 à la diplomatie, à des choses
03:08 qu'elle ne maîtrise pas et surtout
03:10 qu'elle voudrait contourner.
03:12 - Il y a une scène qui résume très bien
03:14 la réalité versus la France
03:16 et la diplomatie
03:18 et l'appareil d'État.
03:20 C'est les premières secondes de la série.
03:22 Le temps est donné, regardez.
03:24 [Musique]
03:26 - Ambassade de France, bonjour, veuillez rester en ligne.
03:28 [Musique]
03:30 - Je vais vous donner des médicaments.
03:32 [Musique]
03:34 [Musique]
03:36 [Bruit de moteur]
03:38 [Musique]
03:40 [Musique]
03:42 [Musique]
03:44 [Musique]
03:46 [Musique]
03:48 [Musique]
03:50 [Musique]
03:52 [Musique]
03:54 [Musique]
03:56 - Ambassade de France, bonjour. - Ah, enfin.
03:58 - Que puis-je faire pour vous? - Ici le groupe armé pour l'islam.
04:00 Nous avons des otages français.
04:02 Nous voulons parler à l'ambassadeur.
04:04 - Je vous entends mal. Le plus simple serait de nous contacter
04:06 via le formulaire sur le site de l'ambassade
04:08 et on vous rappellera. - J'ai dit,
04:10 ici le groupe armé pour l'islam. Nous avons des otages français.
04:12 On veut parler à l'ambassadeur.
04:14 Le formulaire n'est pas disponible. Le plus simple serait de nous contacter...
04:16 [Bruit de moteur]
04:18 [Bruit de moteur]
04:20 [Bruit de moteur]
04:22 [Bruit de moteur]
04:24 [Bruit de moteur]
04:26 - On a cette réputation de ne pas trop répondre au téléphone.
04:28 - Même pour des otages français.
04:30 - Là, oui.
04:32 - J'aimerais qu'on voit la première rencontre
04:34 avec le président de la République de la Syrie.
04:36 Il y a une phrase
04:38 qui va marquer, c'est ça.
04:40 - J'ai une nouvelle appli
04:42 où je vois en direct par ministre
04:44 l'avancement de leurs feuilles de route.
04:46 En vert, c'est en cours. En rouge,
04:48 ça va pas.
04:50 Or, nous voulons des résultats.
04:52 - Qui, nous? - Ben, moi.
04:54 Cléa vous expliquera.
04:56 [Bruit de pas]
04:58 [Bruit de pas]
05:00 - Vous avez vu?
05:02 C'est une idée
05:04 de mon conseiller en images,
05:06 parce que je perds des points en popularité à gauche.
05:08 Mais je suis pas convaincu.
05:10 - Vous aimez, vous?
05:12 - Elle dit plusieurs choses, cette séquence.
05:18 Elle dit
05:20 l'obsession de la popularité
05:22 versus la nécessité de faire des réformes.
05:24 Elle dit ce qu'on a appelé
05:26 l'hyper-présidence ou le
05:28 jupiterianisme
05:30 d'Emmanuel Macron, à savoir
05:32 "le nous devient moi".
05:34 Et elle dit surtout l'effarement de votre personnage
05:36 qui arrive dans cette machine.
05:38 - Oui, oui, c'est ce qui nous permet
05:40 je crois, aux spectateurs de s'identifier à elle.
05:42 C'est-à-dire qu'elle, elle vient de la vie civile,
05:44 elle vient du terrain. Et tous ces codes-là,
05:46 ces histoires d'images,
05:48 de codes de popularité,
05:50 jusqu'ici, elle n'en a eu que faire.
05:52 Elle va se prendre un peu les pieds dans le tapis quand même, là-dedans.
05:54 Elle va se prendre un petit peu au jeu aussi.
05:56 Et être un peu de mauvaise foi par moments.
05:58 Mais c'est vrai que ces histoires-là,
06:00 elle, elle est dans le concret.
06:02 Elle résout des conflits,
06:04 elle va sur le terrain, enfin, elle essaye de résoudre
06:06 des conflits sur le terrain, dans des pays en guerre.
06:08 Donc elle se retrouve face
06:10 à une sorte de protocole
06:12 qu'elle trouve totalement absurde,
06:14 mais avec lequel elle va devoir jouer.
06:16 - Léa, on a demandé à une amie, la comédienne
06:18 Zabou Bretman, quelle musique
06:20 vous définirez le mieux ? Elle a répondu ça.
06:22 - Evidemment, c'est pas facile
06:26 de choisir une musique, parce que tout de suite
06:28 ça va être très réducteur. Et Léa aime
06:30 beaucoup de choses très différentes.
06:32 Mais c'est toujours un peu d'élégance,
06:34 c'est souvent aussi surprenant.
06:36 Alors je dirais comme ça
06:38 que la première musique qui me vient
06:40 à l'esprit quand je pense à Léa,
06:42 oui, c'est "La chenille".
06:44 - J'en étais sûre.
06:46 J'étais sûre qu'on allait partir en chenille.
06:48 - On peut écouter "La chenille" pour Léa.
06:50 - ♪ Arrange tes mains à ma taille ♪
06:52 ♪ Faut pas que la chenille déraille ♪
06:54 ♪ Tout ira bien ici ♪
06:56 - Ça c'est son rêve réussi.
06:58 Ça veut dire que là, en général,
07:00 si tu arrives à faire une chenille,
07:02 si tu dînais avec des amis,
07:04 c'est que la soirée, c'est que ça s'est bien passé.
07:06 - Grande chenilleuse ?
07:08 - Plus trop maintenant, mais je serais
07:10 toujours partante, ouais. Qui propose une chenille,
07:12 je suis. - Alors là, on est deux.
07:14 "Chenille à deux", c'est...
07:16 Il y a un proverbe. "Chenille à deux,
07:18 c'est pas ouf."
07:20 - Non. C'est toujours plus marrant
07:22 quand on est nombreux. - Voilà.
07:24 - Et surtout, si possible avec des gens qu'on connaît pas
07:26 dans un endroit qui n'a rien à voir avec la chenille.
07:28 C'est très difficile. - Pourquoi la plus grande
07:30 chenille de votre vie ? - J'avais fait une chenille,
07:32 alors. J'avais fait une chenille assez
07:34 folle avec, je crois,
07:36 Edouard Baer.
07:38 On était 30 au festival
07:40 de Deauville où on avait entraîné
07:42 beaucoup de gens qui étaient des pontes, des grands studios.
07:44 C'était improbable.
07:46 C'était pas du tout prévu, bien sûr.
07:48 - Ça tombe bien. Ce qu'on aimerait parler
07:50 d'Edouard Baer, vous avez dit un truc
07:52 qui m'a marqué sur Edouard.
07:54 Vous avez dit "C'est pas le nom de Ruckert
07:56 ou la famille de Ruckert qui m'a le plus aidé dans ma vie,
07:58 c'est Edouard Baer." - C'est un peu vrai.
08:00 Même si on peut...
08:02 Enfin, je peux...
08:04 Je pense quand même que...
08:06 Le fait de m'appeler Ruckert
08:08 et d'avoir un nom qui venait de la télévision
08:10 et qui présentait des artistes, ça m'a influencée.
08:12 Mais c'est vrai qu'Edouard, c'est celui à qui j'ai osé
08:14 dire "Écoute, j'ai pas de boulot en ce moment,
08:16 t'as pas quelque chose à me proposer."
08:18 Et il m'a proposé du boulot à Radio Nova.
08:20 - J'aimerais qu'on écoute Edouard.
08:22 - Ce qu'appelait Bizot
08:24 révélait les gens à eux-mêmes. Il avait inventé
08:26 cette expression "c'est le métier de soi-même".
08:28 Il aimait bien rencontrer quelqu'un qui savait pas qui il était.
08:30 Et moi, il m'a appris que mon métier,
08:32 ça pouvait être moi. Et je pense que tu as quelqu'un
08:34 qui dit "Qu'est-ce que c'est ton métier ?" Tu peux me dire, je sais pas si t'es
08:36 un metteur en scène, journaliste, ton métier, c'est d'être moulou d'achour.
08:38 Donc voilà, c'est quand même...
08:40 Ça veut pas dire qu'on croit que c'est dément
08:42 d'être nous.
08:44 Mais c'est pas plus
08:46 intéressant forcément que d'autres, mais comme on accepte
08:48 de l'être, peut-être que je... Ah bon, bah si...
08:50 Parce qu'on est bizarre un peu.
08:52 - Est-ce que vous avez inventé le métier de Léa Drucker ?
08:54 - Bah, j'en ai...
08:56 Alors, pas consciemment, mais c'est
08:58 très juste qu'il dise.
09:00 C'est-à-dire que... Par exemple, Edouard, je sais
09:02 qu'il est... Quand il m'a...
09:04 Il m'a donné ce téléphone en me disant "Tu vas faire
09:06 la tati mobile pour notre émission La Grosse Boule",
09:08 j'ai rien eu à dire de "Je sais
09:10 faire ci, je sais faire ça, je sais..."
09:12 C'était une sorte de confiance humaine sur
09:14 l'énergie que j'avais
09:16 et ça tient à peu de choses,
09:18 en fait. Et Edouard, il voit ça chez les gens, c'est vrai.
09:20 Et donc, il m'a dit...
09:22 J'ai appelé le matin et l'après-midi, j'étais dehors avec
09:24 un téléphone à travailler pour Radio Nova.
09:26 - Bah, ça s'est passé comme ça quand j'ai rencontré Ariel Wiesman,
09:28 pareil ? - Bah, voilà.
09:30 - Il m'a dit "Allez, viens, on va déconner." - Ouais.
09:32 - Et on a déconné. - Ouais.
09:34 - J'aimerais qu'on revienne sur la série. - Important, la déconnade.
09:36 - Très important, la déconnade et la chenille.
09:38 Et d'évacuer le stress.
09:40 Le stress, c'est un vrai sujet dans la série.
09:42 Une espèce de trame de fond, un peu
09:44 1984, avec tout le temps
09:46 de la méditation, de la méditation.
09:48 Et j'aimerais qu'on parle de méditation juste après ça.
09:50 - Non, vous n'avez pas mal réglé votre
09:54 téléviseur. Ce bruit-là est censé vous détendre.
09:56 On appelle ça un bruit blanc.
09:58 Et il fait partie de ces nouvelles tendances pour lutter contre
10:00 l'anxiété.
10:02 Avant, la mode était au yoga et à la méditation.
10:04 Aujourd'hui, il faut compter sur les pierres, la sonothérapie,
10:06 la naturopathie, les ventouses,
10:08 l'ASMR ou bien encore le jeûne.
10:10 - Vous laissez-moi tranquille !
10:12 J'en suis au troisième jour de mon régime
10:14 déprératif. C'est très facile,
10:16 il suffit de boire en trois repas un mélange
10:18 de sirop d'érable, de jus de citron, d'eau
10:20 et de poivre de Cayenne. - Autant de préceptes et
10:22 d'alternatives à la médecine conventionnelle qui ont en commun
10:24 un seul et même but, prendre soin de
10:26 soi. Ou plutôt s'améliorer.
10:28 Car la quête de la meilleure version de soi-même est devenue
10:30 en quelques années le graal ultime.
10:32 - Sentez-vous léger, aligné ?
10:34 Cherchez vraiment à sentir cette
10:36 légèreté, cet ancrage dans votre corps.
10:38 - Désormais, il faut performer partout,
10:40 même dans notre aptitude à prendre soin de nous.
10:42 Un esprit sain dans un corps sain pour combattre l'anxiété
10:44 et réduire les tensions.
10:46 - Prenez dix secondes pour
10:48 respirer en suivant ma voix.
10:50 Commencez par vider vos poumons.
10:52 - Tiens, tu veux pas m'enlever cette appli que tu m'as mise ?
10:54 Là, elle bite tout le temps. - Bref, le bien-être
10:56 est partout et c'est une industrie pour le moins
10:58 lucrative. En 2021, on évaluait
11:00 le marché du bien-être à 1 500 milliards de dollars.
11:02 C'est plus que le marché du médicament.
11:04 - Namasté. - Comment expliquer un tel succès ?
11:06 Eh bien déjà, il y a une pandémie mondiale
11:08 qui est passée par là. Ajouter à cela l'éco-anxiété
11:10 et un contexte mondial bien déprimant,
11:12 disons que le moral n'est pas au beau fixe
11:14 et la santé mentale est devenue un enjeu majeur.
11:16 - On a des salles de méditation, des
11:18 silent discos, des bains sonores
11:20 et des séances de yoga à la carte.
11:22 Parce qu'on pense qu'une bonne santé mentale,
11:24 c'est important. - Alors,
11:26 entre un fox médical, gourou et vrai
11:28 bienfait, on a parfois l'impression d'être
11:30 submergé. Est-ce qu'on est tombé dans la course
11:32 au bien-être ?
11:34 - Alors, Léa ? - Ouais,
11:36 ça me parle. - Ouais ? - Bah, ça me
11:38 parle parce qu'on a chacun nos
11:40 délires là-dessus, hein. Mais...
11:42 - C'est quoi les vôtres ?
11:44 À part la chenille.
11:46 - Pour me sentir bien ? - Ouais.
11:48 Quel spécialiste vous avez vu ? Qu'est-ce que vous avez
11:50 consulté ? - Alors, moi, j'ai des temps
11:52 en temps des folies de... J'achète des livres
11:54 un peu improbables, du genre "Tout se joue
11:56 avant le petit-déj" et pendant deux jours,
11:58 j'y crois. Après, c'est terminé.
12:00 - Super titre de livre. - Ouais, ouais,
12:02 ça a été écrit par... J'ai vu par un
12:04 type qui sortait de l'université,
12:06 mais le titre me faisait rigoler.
12:08 Donc, il y a
12:10 des trucs comme ça que je pense
12:12 être très rassurants,
12:14 et ça tombe souvent sur un
12:16 début de tournage, c'est toujours
12:18 ça en général, début de tournage si possible
12:20 en province, à l'extérieur, où je suis toute seule,
12:22 et là, je me mets à acheter des trucs comme ça.
12:24 Tout d'un coup, le délire, je vais faire de la méditation
12:28 tous les matins face... Mais je le
12:30 tiens pas, quoi. Je tiens ça...
12:32 Je tiens ça une journée,
12:34 une matinée, deux heures.
12:36 - Des ventouses ? - Ça, j'ai jamais fait.
12:38 - Hypnose ? - Jamais fait. Je vais pas du tout
12:40 perdre le contrôle. - Ouais, pas du tout.
12:42 - Ah non, j'aime pas ça. - On peut méditer un peu, là.
12:44 - On peut méditer. Moi, je médite sur les tournages,
12:46 par contre. - Parce qu'on va faire une petite
12:48 ambiance méditation. - OK. - Là, en ce moment,
12:50 à la télévision, il y a beaucoup de violence partout.
12:52 Sur les réseaux, il y a de la violence.
12:54 Chez Clic, on propose de se calmer
12:56 un peu. Ça suffit, la violence.
12:58 Ça suffit, la colère.
13:00 Ça suffit, les polémiques. Allez.
13:02 On baisse la lumière.
13:04 On va envoyer la méditation.
13:06 - Asseyez-vous confortablement.
13:08 Prenez une belle inspiration
13:10 par le nez
13:12 et bloquez l'air dans vos poumons
13:14 quelques secondes. Puis
13:16 relâchez l'air par la bouche en soufflant.
13:18 Même si quelqu'un autour de vous
13:20 peut vous entendre, chaque respiration
13:22 vous enfonce encore
13:24 plus dans votre coussin
13:26 ou votre chaise.
13:28 ...
13:30 - Vous êtes bien enfoncée ? - Oui.
13:36 Et vous ? - Ouais, je suis pas mal.
13:38 - Je me sens bien. - On est bien. Ça fait du bien.
13:40 - Ouais, c'est super. - Pourquoi toute cette haine
13:42 partout ? - Je la ressens pas
13:44 ici. - Ouais, voilà. Ça fait du bien.
13:46 - Ça fait du bien. - Comment... - Je vais répéter
13:48 tout ce que vous dites, comme ça.
13:50 - C'est une super méthode.
13:52 On va en faire un livre.
13:54 Répétez tout. - Voilà. - Avant le petit déj.
13:56 - Ouais. - Euh...
13:58 Léa, les réseaux et vous, c'est une histoire
14:00 un peu intéressante.
14:02 On a décidé de cliquer sur tout ce qui était
14:04 cliquable sur Léa Drucker. C'est le clic sûr.
14:06 - On a cliqué sur vous, Léa Drucker.
14:14 - Et on a pas mal galéré. - Sur le réseau X, vous êtes
14:16 aussi active que moi le dimanche matin à la maison.
14:18 - Nooooon ! - Du coup, on s'est dit
14:20 Léa, c'est une actrice. C'est une grande pro.
14:22 Alors on a cherché sur LinkedIn.
14:24 Là aussi, chou blanc. À moins que vous ne soyez devenue portugaise.
14:26 En fait, votre réseau, c'est Insta.
14:28 Mais si, c'est vraiment l'espace où on vous retrouve
14:30 au naturel. Et quand vous êtes à Cannes avec
14:32 Madame Figaro, pareil, c'est tout
14:34 en simplicité. La danse, pareil,
14:36 en toute simplicité. Et super
14:38 minimaliste. - Vous voulez pas que je fasse une chorégraphie,
14:40 quand même ? - En cliquant sur vous, on a vu que vous
14:42 posiez en détente avec Brad Pitt.
14:44 Et moins en détente avec le saucisse de Jul.
14:46 Vous êtes amie avec tout le cinéma
14:48 français et international. Même Yoda,
14:50 c'est votre pote. - Aïe.
14:52 - Quand on clique sur vous, on se rend
14:54 compte que vous n'êtes pas forcément du midi.
14:56 - Est-ce que vous avez déjà pris le risque de tout perdre,
14:58 Léa Duker? - Je...
15:00 Oh là là.
15:02 Je sais pas.
15:04 Mais tout perdre, c'est-à-dire...
15:06 - Et que votre père spirituel, c'est Jean-Claude Van Damme.
15:08 - Mais rien, c'est quelque chose, en fait. Parce que
15:10 si je vous dis ne faites rien, il se passera toujours
15:12 quelque chose. Rien, ça veut dire ne pas
15:14 montrer. Ça veut pas dire forcément
15:16 démontrer ce qu'il se passe à l'intérieur de nous.
15:18 Parce que si vous faites rien, bon, bah, tout le monde peut s'endormir.
15:20 C'était vraiment
15:22 hyper... vraiment très bouleversant.
15:24 - Dans les médias, il y a deux questions que l'on
15:26 se pose toujours. Mouloud Achour et Ibrahima Louf,
15:28 sont-ils la même personne? Et quel est le rapport
15:30 entre Léa et Michel Drucker?
15:32 Depuis 99 et vos débuts sur Nova,
15:40 c'est le marronnier des médias. Mais parfois, vous réussissez
15:42 à noyer le poisson avec des déclats à
15:44 choc. - Léa Drucker est plutôt Mont-Saint-Michel
15:46 que Seychelles. - Waouh! Sacré pavé dans
15:48 la marlée, hein? La presse et le monde vont-ils s'en relever?
15:50 - Ah là là, je me suis jamais posé
15:52 cette question.
15:54 - Je trouve que ça balance. - La vache!
15:56 - Entre le Mont-Saint-Michel et les Seychelles.
15:58 - Euh... - Et du clash. - Ouais,
16:00 c'est un grand travail de communication.
16:02 J'ai trois conseillers.
16:04 - C'est quoi cette histoire avec Brad Pitt, là, cette photo?
16:06 - Ah non, mais ça, c'est fou, cette histoire avec Brad Pitt. - Faut me raconter?
16:08 - Ouais, je peux vous la raconter. C'était après
16:10 la cérémonie des Césars,
16:12 où j'étais un peu isolée,
16:14 en bout de table.
16:16 Je savais pas trop... Voilà, y avait personne
16:18 à côté de moi, j'étais un peu bon.
16:20 Et je vois... Y avait Brad Pitt
16:22 et David Fincher, qui étaient
16:24 de très, très grandes tablées.
16:26 Évidemment, je regarde un peu Brad Pitt, parce que
16:28 c'est pas tous les jours qu'on le voit en vrai.
16:30 Donc je vois Brad Pitt, ah, y a Brad Pitt, c'est marrant.
16:32 Et puis Brad Pitt me...
16:34 regarde dans ma direction.
16:36 Et je dis, ah, c'est marrant, y a Brad Pitt qui regarde dans ma direction.
16:38 Je me dis...
16:40 Et puis je tourne la tête, et puis je re-regarde Brad Pitt.
16:44 Y a une sorte de regard un peu soutenu.
16:46 Et ça s'est joué
16:48 comme ça sur deux, trois temps.
16:50 Et je me suis dit, bon,
16:52 bah, je suis un peu... Peut-être un peu folle,
16:54 mais j'ai l'impression que Brad Pitt me regarde.
16:56 Et donc j'ai quand même fait ça.
16:58 J'ai regardé un petit peu derrière moi,
17:00 parce que je me suis dit, y a peut-être quelqu'un
17:02 qui connaît, qui est derrière moi, et c'est un peu
17:04 le vent spectaculaire qui allait être produit.
17:06 Et y avait personne.
17:08 Et ça s'est terminé,
17:10 qu'il a avancé vers moi.
17:12 Donc je me suis levée,
17:14 il était avec cette femme
17:16 qui est la productrice de David Fincher.
17:18 Ils sont venus vers moi, et ils m'ont dit...
17:20 Lui, il m'a dit,
17:22 "I'm a fan." Et je me suis dit, il me prend pour
17:24 quelqu'un d'autre.
17:26 Et en fait, il m'a dit, "The Bureau."
17:28 "The Bureau." Et j'ai compris que c'était
17:30 le Bureau des Légendes qui, c'est vrai,
17:32 a fait une carrière,
17:34 une très belle carrière aux États-Unis.
17:36 Ça a vachement bien marché. Donc j'ai compris qu'en fait,
17:38 il regardait le Bureau des Légendes, et qu'il m'avait identifiée
17:40 comme le Dr Balmesse.
17:42 Et c'est Anne Schäffin aussi,
17:44 la productrice. - C'est incroyable.
17:46 - C'était fou. Alors j'ai dit quand même, "Bon, excusez-moi,
17:48 mais y a un moment, je vais vous demander une photo."
17:50 Et il m'a dit, "Mais non, c'est nous qui allons demander une photo."
17:52 Et j'ai pourvu que quelqu'un prenne une photo, parce que quand je vais rentrer
17:54 à la maison et que je vais raconter ça, personne va me croire.
17:56 Et j'ai eu la photo.
17:58 - Magnifique. - Donc je peux... Voilà. - Mais quelle anecdote.
18:00 - Elle est magnifique, cette anecdote. - C'est pas mal.
18:02 Mais comment on se sent quand... - Mais moi, je suis très
18:04 "midi-net". - Ouais. - Enfin, disons que
18:06 quand je travaille avec les gens, je me raisonne
18:08 et je me calme un peu et je
18:10 rentre dans la relation et...
18:12 Mais c'est vrai que je suis une spectatrice, quoi.
18:14 Je suis une spectatrice de cinéma avant tout,
18:16 depuis toujours, depuis que je suis petite,
18:18 et que j'ai rêvé vraiment de faire ça, et que
18:20 je reste toujours très
18:22 impressionnée.
18:24 Et j'aime ça, d'ailleurs.
18:26 Et dans cette jubilation
18:28 de rencontrer des gens qui m'ont
18:30 fait rêver ou qui m'ont touchée dans un film.
18:32 - L'enfance, le cinéma, le rêve,
18:34 c'est l'heure de la Madeleine de Clique.
18:36 - C'est un petit peu une longue anecdote.
18:42 - C'était une longue anecdote, comme l'enfance,
18:44 je trouve.
18:46 Vous avez choisi ça,
18:50 Léa Druca.
18:52 (musique)
18:54 - C'est magnifique, c'est John Williams.
19:16 - Le thème Marion.
19:18 - Des aventuriers de l'arche perdue.
19:20 J'ai vu "Les aventuriers de l'arche perdue"
19:22 quand j'avais 8 ans, j'ai vu quand c'est sorti.
19:24 - À un coin de table, il y avait Harrison Ford ?
19:26 - Non, non, non, non, non, non, non, non, non,
19:28 tout ça était très extraordinaire,
19:30 ce qui s'est passé, ce que je vous ai raconté
19:32 avant, c'est pas du tout mon quotidien.
19:34 Donc, je vais voir "Les aventuriers
19:36 de l'arche perdue",
19:38 je suis subjuguée par le film, par Harrison Ford,
19:40 par Karen Allen,
19:42 et je crois qu'on m'a offert le disque
19:44 de la musique du film,
19:46 de John Williams, et je faisais du patinage
19:48 artistique, et on nous demandait de faire des programmes
19:50 pour la compétition, de faire
19:52 un programme musical, et c'était assez galère
19:54 à l'époque, parce qu'il fallait aller chez un
19:56 copain de mon père, qui avait des magnétophones
19:58 où on pouvait mettre deux cassettes,
20:00 et faire le début, c'était la mar...
20:02 (chantonne)
20:04 Et après, il y avait le moment un peu lent, c'était le Marion,
20:06 le thème de Marion, et ensuite, on repartait
20:08 sur la marche des aventuriers de l'arche perdue,
20:10 et moi j'étais à fond, quoi, sur la glace.
20:12 - Est-ce qu'on peut dire que Steven Spielberg
20:14 fait partie des 3, 4, 5
20:16 plus grands, si c'est vrai ? - Bah, moi, je...
20:18 ça nourrit
20:20 toute ma... Il fait partie
20:22 de ceux qui ont nourri ma passion pour le cinéma, en tout cas.
20:24 - Léa, l'émission touche bientôt
20:26 à sa fin. - Déjà ? - Ouais.
20:28 On va envoyer un compte à rebours,
20:30 1 minute 30 pour répondre au maximum de questions.
20:32 C'est parti, c'est l'interview Top Chrono.
20:34 - Alors, on y va.
20:36 - Top Chrono.
20:42 Est-ce que vous avez un numéro fétiche ?
20:44 - 11.
20:46 - Faut-il donner le code de son téléphone
20:48 à la personne qu'on aime ou le garder pour soi ?
20:50 - Moi, j'aurais tendance à le donner.
20:52 - Est-ce que vous avez une phobie ?
20:54 - Les ascenseurs.
20:56 - Si votre vie était le titre d'un film, lequel ?
20:58 - Euh...
21:00 Si ma vie était...
21:04 Ah, zut !
21:08 - Est-ce qu'il y a un rêve dont vous souvenez tout le temps ?
21:12 - Des rêves de glace.
21:14 - Est-ce qu'il y a un cauchemar dont vous vous souvenez ?
21:16 - Un rêve d'enfermement.
21:18 - Vous demandez quoi quand vous priez ?
21:20 - Du bonheur
21:24 pour les gens de mon entourage.
21:26 - Si vous rencontrez un extraterrestre,
21:28 c'est quoi le premier truc que vous lui dites sur les humains ?
21:30 - "Viens, on va faire une chenille."
21:34 - Vous auriez voulu avoir quel prénom ?
21:36 - J'aurais voulu peut-être m'appeler...
21:40 Non, j'aime bien mon prénom. Dorothy.
21:42 - Le meilleur moment pour la douche, c'est le matin ou le soir ?
21:46 - Le matin.
21:48 - C'est quoi la raison de votre dernier fourrir ?
21:50 - Je sais plus...
21:56 Mon dernier fourrir...
21:58 - Quelle addiction vous ne voulez surtout pas arrêter ?
22:00 - Le chocolat, le fromage.
22:02 - Dans quelle époque auriez-vous aimé vivre ?
22:04 - Les années 70, peut-être.
22:08 - Pour vous, c'est quoi une journée parfaite ?
22:10 - Celle-là.
22:14 - Merci beaucoup, Léa.
22:16 - Merci.
22:18 - Léa, on adore vous recevoir dans "Clique".
22:20 - Je suis très contente de papoter avec vous.
22:22 - On papote, c'est ça.
22:24 - Et plein d'autres anecdotes.
22:26 Ça va durer, même pour ça, on sera éteints.
22:28 - Je vous laisse sur Canal+,
22:30 passer une excellente soirée.
22:32 Cette merveilleuse série est disponible sur Arte
22:34 ce soir à 20h55.
22:36 - C'est avec Léa Drucker,
22:38 "Sous contrôle",
22:40 un bijou de création.
22:42 - Merci beaucoup.
22:44 - Et à l'affiche du film de Catherine Bria.
22:46 - Passez une excellente soirée...
22:48 - L'été dernier,
22:52 passez une excellente soirée...
22:54 - Sur Canal+.
22:56 - Avec en aparté.
22:58 - Et plein de trucs sur MyCanal+.
23:00 - C'est la fête.
23:02 - Merci, Léa.
23:04 [SILENCE]