• il y a 9 mois
Parlons Vrai chez Bourdin avec Vincent Paul-Petit, maire de Seine-Port (Seine-et-Marne) et Thomas Rohmer, Fondateur de l'Observatoire de la Parentalité et de l'Éducation Numérique (OPEN)

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-02-06##

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Transcription
00:00 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06 Vérissure présente...
00:08 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
00:12 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:14 Il est 9h06, merci d'être avec nous.
00:17 L'intervention de Meher Habib vous a fait réagir, je le sais.
00:20 0826 300 300, si vous voulez vous exprimer, vous le faites clairement.
00:26 Maxime Trouleau, Maxime, regardons aussi le reste de l'actualité.
00:30 C'est demain cette cérémonie d'hommage aux victimes françaises du Hamas.
00:36 Mais regardons le reste de l'actualité, quels sont les sujets qui émergent ?
00:41 Avec quoi nous commençons ?
00:43 Eh bien on peut parler, si vous voulez Jean-Jacques, de l'attractivité de la France.
00:46 Ah oui, l'attractivité de la France, c'est intéressant.
00:48 Oui, tout à fait, puisqu'il y a un indice qui a été publié aujourd'hui
00:50 par le réseau des conseillers du commerce, les experts du commerce extérieur.
00:54 Eh bien selon ces indices, tous les critères de l'attractivité de la France
00:59 reculent cette année, en particulier celui sur la sûreté des personnes.
01:03 Alors là par exemple, la sécurité juridique -3,9 points,
01:07 l'environnement culturel -4,5 points, la qualité de vie en France -5,5 points,
01:15 mais alors la sûreté des personnes Jean-Jacques -11,8%
01:19 un indice qui est donc à la baisse désormais depuis l'année 2020.
01:23 Il y a une ambiance générale inquiétante, dit ce rapport,
01:27 notamment ressenti dans la zone Asie-Pacifique, puis en Amérique du Nord.
01:31 Bien, tiens, je vais prendre Samir dans un instant,
01:35 qui voulait réagir à meilleur abîme.
01:38 Mais auparavant, puisqu'on parle d'insécurité, je vais prendre Yves, qui est à Arcachon.
01:43 Bonjour Yves.
01:44 Oui, bonjour Jean-Jacques.
01:46 Merci d'être avec nous Yves.
01:47 Vous vouliez réagir après l'attaque au couteau, au marteau et au couteau,
01:52 qui a eu lieu au Garde Lyon à Paris.
01:54 Oui, mais bon, si vous voulez, a priori, donc, le Malien va être mis en examen ce matin
02:05 pour tentative d'assassinat et non pas pour terrorisme.
02:10 C'est ce que j'ai vu.
02:12 Oui, tentative d'assassinat et non pour terrorisme,
02:15 parce qu'il n'a pas prononcé, il n'a pas, comment dire,
02:21 il n'a pas revendiqué une attaque terroriste au nom de la religion.
02:26 Oui, mais est-ce que le fait de dénigrer la France,
02:31 de vomir sur la France, et d'une façon préliministée,
02:38 puisque il y a deux mois, le 2 décembre, il avait dit "dans trois mois,
02:43 je demanderai à Allah de m'accueillir pour...
02:47 Mais la haine du français, la haine de la France,
02:51 c'est une cause de terrorisme, ce n'est pas...
02:53 Il n'y a pas besoin d'être religieux,
02:56 pourquoi est-ce que le terrorisme ne serait que le terrorisme religieux ?
03:00 Oui, c'est une qualification.
03:03 Oui, mais ça ne va pas changer grand-chose dans la procédure et dans le jugement.
03:11 Dans la procédure, je ne sais pas, mais sur les motivations,
03:15 à la base, ça me semble qu'on a le droit de défendre la France
03:20 et d'être fier d'être français, c'est de la haine anti-française.
03:23 - Ah ben complètement, il a exprimé une haine anti-française,
03:26 ça c'est complètement vrai, sur les réseaux sociaux, sur TikTok.
03:31 D'ailleurs, Franck, on m'explique comment se fait-il,
03:35 et d'ailleurs on en parlera tout à l'heure entre 9h30 et 10h.
03:38 Franck, on m'explique comment se fait-il qu'il ait pu exprimer sa haine
03:44 des français de la France sur TikTok, qu'on l'ait laissé l'exprimer longtemps,
03:50 qu'il ait recueilli combien d'abonnés ?
03:54 - Plusieurs milliers, oui.
03:56 - Plusieurs milliers ? C'est ce que je ne comprends pas.
03:59 Donc, les réseaux sociaux, encore une fois,
04:02 qui sont pointés du doigt, montrés du doigt, encore une fois,
04:06 toujours le même débat, est-ce qu'il faut réguler les réseaux sociaux ou pas ?
04:11 Si on régule, est-ce une atteinte à la liberté de chacun ?
04:16 C'est toujours le même débat, Yves.
04:19 - Oui, mais est-ce que justement, les services qui sont chargés de la surveillance
04:26 ne peuvent pas dire que c'est...
04:30 Je ne vois pas pourquoi on se refuse de dire que c'est terroriste comme attaque.
04:35 - On se refuse parce que les définitions sont très strictes.
04:39 Moi, je ne peux pas vous répondre là, il faudrait que je relise les textes,
04:43 mais il y a des raisons, ce n'est pas une volonté particulière,
04:47 il y a des raisons.
04:49 Je ne sais pas exactement pourquoi le caractère terroriste n'a pas été retenu,
04:53 je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est qu'il a été...
04:57 Il est mis en examen, il va être mis en examen...
05:00 - Pour tentative d'assassinat.
05:01 - Pour tentative d'assassinat.
05:03 Là, c'est clair.
05:05 Et sans doute avec préméditation,
05:08 puisqu'il a porté ses accusations contre la France et les Français.
05:14 - Oui, mais les suites judiciaires ne seront pas les mêmes,
05:18 parce que si vous voulez, le terrorisme, c'est une cour spéciale de Maurice Trard,
05:26 et donc ce ne seront pas les mêmes suites judiciaires,
05:29 ce ne sera pas le même traitement.
05:31 - Écoutez, je ne sais pas pourquoi,
05:33 et effectivement on me posait une question,
05:35 pourquoi ce n'est pas qualifié d'attaque terroriste.
05:38 On va essayer de se renseigner, Yves, pour essayer de savoir.
05:42 Dans tous les cas, merci beaucoup d'être intervenu.
05:45 Samir voulait réagir à ce qu'il avait entendu dans la bouche de Meher Habib.
05:50 Bonjour Samir.
05:52 - Bonjour Jean-Jacques.
05:53 - Bonjour Samir.
05:54 - Vous allez bien ?
05:55 - Oui, très bien.
05:56 - Je vous ai pas eu depuis la dernière fois.
05:58 - Oui, c'est vrai, c'est vrai Samir.
06:00 - Bon, vous êtes toujours à Lyon ?
06:02 - Toujours.
06:03 - Toujours chauffeur de taxi à Lyon ?
06:06 - Toujours.
06:07 - Toujours. Dites-moi les taxis, toujours en colère ?
06:10 - Bah, c'est de pire en pire, Jean-Jacques.
06:13 C'est de pire en pire.
06:14 L'essence, mais...
06:16 Et là ils vont nous pondre une loi comme quoi, par rapport aux licences aussi,
06:20 enfin, c'est le parcours du combattant, mais on s'accroche.
06:25 - Oui, vous vous accrochez.
06:26 - Il n'y a plus de commotif.
06:27 - Vous savez qu'à Lyon, on est présent maintenant ?
06:30 - Oui, oui, je sais.
06:31 - 105.8 la fréquence.
06:33 - Exactement.
06:34 - Elle fonctionne bien ? Est-ce qu'elle fonctionne bien, disons clairement les choses ?
06:38 - Oui, elle fonctionne bien, mais vers 10h, ça coupe.
06:41 - Vers 10h, ça coupe ?
06:43 - Oui, et ça revient vers 11h30, midi.
06:45 - Ah bon ?
06:46 - Oui, oui.
06:47 - Ah mais non, mais c'est intéressant ce que vous dites là.
06:48 On va transmettre immédiatement.
06:50 Ça coupe vers 10h ?
06:52 - Oui, vers 10h du matin, ça coupe.
06:55 Il y a une autre radio qui se met, je ne sais plus c'est quoi,
06:57 et après ça revient vers 11h, 11h30, midi on va dire.
07:00 - Et la qualité d'écoute quand ça marche, ça marche bien ?
07:03 - Oui, elle est très bien.
07:05 - Elle est très bien, bon d'accord.
07:06 Bon, écoutez ça, on va transmettre, évidemment, c'est intéressant.
07:10 Samir, vous avez réagi, vous avez écouté Meyer Habib.
07:14 S'il a été invité, je vous explique pourquoi.
07:17 Parce que certains disent "mais comment peut-on inviter Meyer Habib ?"
07:20 Mais pardon, Meyer Habib, il est député.
07:24 Il est député français, il est député de cette région.
07:28 Député des français vivant dans toute cette région.
07:31 Donc il est logique qu'il soit invité.
07:33 Bon, maintenant, il tient des propos.
07:37 Samir, que vous contestez.
07:40 - Oui, parce qu'il a un double discours ce monsieur.
07:43 - Allez-y, allez-y Samir.
07:45 - C'est-à-dire devant vous.
07:46 Moi, je suis quelqu'un de, franchement, je me considère comme un pacifiste.
07:51 Parce que j'ai fait le tour de la question.
07:54 Mais ce monsieur, si vous voyez les propos qu'il a tenus sur les palestiniens
07:59 et sur la bande de Gaza,
08:01 moi j'aurais tenu ces discours sur des juifs.
08:04 Mais je serais en prison là, monsieur Bourdin.
08:06 Vous le savez à l'heure actuelle, je serais en prison.
08:09 Il a traité les palestiniens d'animaux,
08:11 il a traité les mères palestiniennes de...
08:14 je ne vais pas dire le mot parce que c'est écœurant.
08:18 Mais il vient, et là il pleure, il fait...
08:21 Moi, je n'arrive pas à comprendre comment ce monsieur est encore député.
08:24 Comment il représente la France, avec les propos qu'il tient.
08:27 Et ce n'est pas parce que c'est la Palestine.
08:29 C'est pour tout le monde pareil, monsieur.
08:31 D'accord ?
08:32 Nous, quand on faute, on est puni.
08:34 D'accord ?
08:35 Donc ce monsieur, il a fauté plusieurs fois,
08:37 il est encore député, je ne sais pas pourquoi,
08:39 je ne sais pas comment ça se passe,
08:41 je ne suis pas dans les...
08:42 Mais ce qu'il faudrait, c'est des hommes de paix.
08:45 Parce que ces gens-là, ils souffrent sur les braises.
08:47 Parce que devant vous, ils vous disent "non, moi je ne suis pas pour, je ne suis pas..."
08:50 Lui, il est carrément pour, comme il disait tout à l'heure,
08:53 la Palestine du Jourdain à la mer,
08:55 lui, il est pour le Grand Israël.
08:57 Allez voir, et vous verrez...
08:59 Le problème aujourd'hui, c'est que côté israélien,
09:02 beaucoup sont pour Israël du Jourdain à la mer,
09:07 et côté palestinien, beaucoup sont pour rayer Israël de la carte.
09:12 C'est tout le problème.
09:13 Mais... mais... mais...
09:14 Mais comme je vous dis, c'est un double discours.
09:17 C'est un double discours.
09:19 Que ce soit d'un côté ou de l'autre, il n'y a pas de problème.
09:22 Moi, j'assume.
09:23 Moi, je vous ai dit,
09:25 mais moi, ça qui me gêne,
09:27 c'est que des gens comme ça, qui foutent,
09:29 qui foutent et qui continuent à s'exprimer,
09:31 et qui continuent à faire les victimes.
09:33 Alors que les victimes, il y a eu...
09:35 On sait ce qui s'est passé le 7 octobre,
09:37 personne ne le nie, ça.
09:38 Personne ne le nie, Jean-Jacques.
09:40 Mais 27 000 morts,
09:41 27 000 morts,
09:42 dont plus de la moitié sont des enfants et des femmes.
09:45 Faux.
09:46 Et je n'ai pas entendu un mot de compassion de sa part.
09:48 C'est ça qui me choque.
09:50 Pas un mot.
09:51 Pas un mot sur le...
09:53 Vous regardez Gaza, vous allez...
09:55 Mais c'est... c'est... c'est...
09:56 Je n'ai même plus les mots.
09:57 Je n'ai même plus les mots.
09:58 C'est... c'est... c'est scandaleux.
10:00 Scandaleux qu'un monsieur comme ça continue à...
10:03 à... à représenter la France
10:05 et à crier haut et fort
10:07 ce qui débite.
10:10 C'est à vomir.
10:11 Excusez-moi des mots.
10:12 C'est à vomir ce qui débite sur les réseaux sociaux.
10:15 Et devant vous, il vient, il fait tout propre, tout...
10:19 Non, c'est pas possible.
10:21 C'est pas possible.
10:22 Faut que... faut... je sais pas.
10:24 Moi, franchement, j'ai plus les mots.
10:26 En tant que citoyen, je suis écœuré.
10:28 Je suis écœuré.
10:29 Et il n'y a pas que lui, hein.
10:30 Il n'y a pas que lui.
10:31 Je parle de la politique en général.
10:32 C'est écœurant.
10:33 Écœurant, monsieur Bourdin.
10:35 Les gens sont écœurés.
10:36 Moi, je vous le dis, hein.
10:37 Je vous le dis.
10:38 Vous rappelez-vous ce que je vous avais dit, le désespoir ?
10:40 Attention.
10:41 Je vous l'avais dit, il y a quelques mois en arrière.
10:43 La colère gronde.
10:45 C'est plus de la colère.
10:46 C'est en train de se transformer en haine.
10:48 Les gens, on la haine, Jean-Jacques.
10:50 Et c'est pas que le conflit, les Zralo-Palestiniens.
10:52 Il n'y a pas que ça.
10:53 C'est une accumulation.
10:55 C'est une accumulation.
10:56 Vous vous rendez compte ?
10:57 L'inflation, tout augmente.
10:59 Et ces messieurs, ces messieurs du Sénat,
11:01 ils s'augmentent de 300 et 700 euros.
11:03 Comment on prend ça, nous ?
11:04 Comment on prend ça, nous ?
11:05 Alors que nous, on galère pour mettre les plaintes dans nos voitures.
11:07 Comment on prend ça, nous ?
11:09 Hein ?
11:10 Qu'est-ce que vous allez expliquer après aux gamins
11:12 qui foutent le bordel en bas des quartiers et tout,
11:14 quand ils voient ça ?
11:15 Comment vous pouvez les convaincre de leur dire que non,
11:18 ce que vous faites, c'est n'importe quoi ?
11:20 Vous n'avez plus d'argument.
11:21 Vous n'avez plus rien.
11:22 Vous n'avez plus rien.
11:23 Vous comprenez ce que je veux dire ?
11:25 Et voilà.
11:26 Il faut donner la parole à des hommes de paix, M. Bourdin.
11:29 Il faut donner la parole à des hommes de paix.
11:31 Il ne faut plus parler avec ces gens-là,
11:33 parce que ce qu'ils veulent, c'est la destruction et dominer.
11:36 C'est tout ce qu'ils ont, moi, comme projet.
11:37 Moi, c'est ce que je vois dans ces gens-là.
11:39 Et c'est dommage. C'est dommage.
11:41 Merci, Samir, dans tous les cas.
11:43 Et je suis content de vous avoir donné la parole.
11:46 Chacun a le droit à la parole.
11:48 Je le dirai toujours, jusqu'au bout de ma vie professionnelle,
11:52 chacun a le droit de s'exprimer.
11:55 Dominique est dans le Vaucluse.
11:57 Il sera avec nous dans un instant, à Roussillon, précisément.
12:00 A tout de suite.
12:01 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
12:04 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
12:08 Vérissure présente.
12:09 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
12:13 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
12:15 Maxime Troulon, vous avez vérifié.
12:17 Pourquoi est-ce que le caractère terroriste de l'attaque de la gare de Lyon n'a pas été retenu ?
12:22 Parce que c'est assez flou.
12:23 En fait, le code pénal, que dit-il ?
12:25 Il définit ces actes terroristes, je cite,
12:27 "comme un ou plusieurs actes de violence de nature
12:30 à mettre en péril les institutions de la République
12:32 ou à porter atteinte à l'intégrité du territoire national."
12:36 Effectivement, ce n'était peut-être pas le cas pour la gare de Lyon.
12:39 Le geste ne portait pas atteinte à l'intégrité du territoire national.
12:42 C'est ça.
12:43 Et certains chercheurs, j'ai lu plusieurs articles,
12:45 expliquent notamment qu'il faut qu'il y ait une volonté de déstabiliser la société
12:48 dans le but d'imposer une certaine idéologie.
12:50 Là encore, on n'y était pas encore.
12:51 Bien, voilà pourquoi le caractère terroriste n'a pas été retenu.
12:55 Bien, il n'empêche que la justice va travailler, va passer.
12:59 Absolument.
13:00 Évidemment. Il est 9h22.
13:02 Bien, d'autres sujets qui font réagir.
13:04 Avant de reparler des SUV, de quoi vous voulez...
13:07 Tiens, ce sujet, qui...
13:10 Santé publique France, je crois qu'il y en a parlé hier.
13:13 - Tout à fait, oui.
13:14 - Une inquiétude sur la santé mentale, psychique, psychologique des jeunes Français.
13:20 - Oui, c'est une étude qui porte sur l'année 2021.
13:22 Souvenez-vous, en 2021, c'était encore le Covid.
13:24 4,2%, c'est ce que dit l'étude.
13:27 4,2% des 18-85 ans
13:29 ont pensé au suicide cette année-là.
13:31 4,2% dont plus de 7% des 18-24 ans.
13:35 D'avantage les femmes d'ailleurs que les hommes.
13:38 Et en 2021, que dit l'étude également,
13:40 plus de 10% des 18-24 ans ont déclaré avoir fait une tentative de suicide
13:45 au cours de leur vie.
13:47 C'est deux fois plus qu'en 10 ans.
13:49 - Alors, témoignage, pour corroborer ce que vous venez de dire,
13:53 de Dominique, qui est à Roussillon. Bonjour Dominique.
13:55 - Bonjour, bonjour à tous les auditeurs.
13:57 - Merci d'être avec nous. Vous êtes psychologue, Dominique.
14:00 Et vous recevez de plus en plus de jeunes.
14:04 De jeunes qui souffrent d'anxiété. C'est cela ?
14:09 - Alors, oui, je reçois beaucoup de jeunes.
14:12 Beaucoup de jeunes sortissent parce que je me suis orienté dans cette démarche
14:15 depuis un certain temps.
14:17 Et effectivement, depuis les années 2021,
14:21 j'ai rencontré de plus en plus de jeunes patients
14:24 qui souffrent notamment d'anxiété, mais de perte de repère.
14:29 Et c'est vraiment flagrant, c'est-à-dire que quelque chose
14:33 qui revient dans leur discours et qui est vraiment passé sous les radars,
14:36 c'est quand on a commencé à définir qui était essentiel et non-essentiel,
14:40 les métiers non-essentiels.
14:42 Et quand vous êtes avec un sportif de haut niveau,
14:44 par exemple un jeune sportif de haut niveau qui veut faire une carrière
14:46 de sportif de haut niveau, il entend parler de non-essentiel,
14:49 mais il n'a plus le droit de s'entraîner, il n'a plus le droit d'aller dehors,
14:52 il est empêché de faire sa pratique sportive,
14:56 parce que ça a été le cas, je vous le rappelle.
14:59 - À une autre période, oui.
15:01 - Oui, il se demande si, comme la parfumeuse, la coiffeuse, etc.,
15:09 il n'est pas non-essentiel.
15:11 Quand on est non-essentiel à une société,
15:13 on se pose des questions sur son devenir.
15:15 Deuxième chose...
15:17 - Aujourd'hui, vous recevez toujours autant de jeunes ?
15:21 - Je reçois beaucoup de jeunes,
15:23 mais c'est le discours qui a changé.
15:25 - C'est quoi le discours aujourd'hui ?
15:27 - Le discours, c'est "Où est-ce qu'on va ? Qu'est-ce qu'on va faire ?
15:31 C'est quoi mon pays ?"
15:33 Parce qu'en fait, ils sont complètement perdus.
15:35 Il n'y a plus de leadership.
15:37 Il n'y a plus personne qui donne une voix, une stratégie,
15:39 qui définit ce que sera le pays demain.
15:41 Ils me parlent de beaucoup de choses.
15:43 Ils me disent "En fait, je n'ai pas commencé à travailler réellement,
15:46 et je n'entends parler que de taxes.
15:49 Je n'entends parler que d'impôts,
15:51 je n'entends parler que de dettes.
15:53 Est-ce que je vais y arriver ?
15:55 Est-ce que je vais arriver à faire quelque chose à mon niveau ?
15:57 Est-ce que je vais m'en sortir ?
15:59 Est-ce que je ne serai pas mieux dans un autre pays ?
16:01 Donc on voit aussi énormément de jeunes qui quittent la France.
16:03 - Ce qui veut dire, Dominique, que le discours politique, entre autres,
16:07 mais pas que politique, médiatique ou autre,
16:09 est un discours terriblement alarmiste et anxiogène ?
16:13 - Anxiogène parce qu'on n'offre aucune perspective et aucune solution.
16:18 Quand je parle de perspective et solution,
16:20 si on avait un grand leader, c'est-à-dire un président de la République,
16:23 je vous le rappelle Jean-Jacques, et ce n'est pas à vous que je vais faire la leçon,
16:26 mais notre président de la République a été élu sans avoir fait campagne.
16:29 Il n'a pas défini quel serait le projet politique du pays,
16:33 quel serait le pays à 5 ans, à 10 ans et à 15 ans.
16:35 Il est sans arrêt dans les revirements,
16:37 en même temps à droite et en même temps à gauche.
16:39 Alors que la jeunesse, aujourd'hui, ce qu'elle a besoin,
16:41 c'est qu'on lui éclaire le chemin.
16:43 Elle a besoin de parents, elle a besoin d'une structure sociale,
16:46 elle a besoin d'un environnement sécure.
16:48 Je reprends ce que vous avez dit il y a 5 minutes,
16:51 sur les statistiques qui ont été données sur l'insécurité, les pertes.
16:56 Ces jeunes-là, ça, ils en ont pleinement conscience.
17:00 On leur parle aussi de l'insécurité écologique,
17:04 de cette espèce de grand magma qui fait que la planète va mourir.
17:09 Imaginez ce qu'est un jeune de 18 ans qui se sent totalement désarmé,
17:14 sentiment d'incompétence par rapport à ce qu'il peut faire,
17:17 quand il entend dire qu'il n'y a pas d'avenir écologique
17:20 et que lui, tout seul, ne peut plus rien faire.
17:23 Et qu'on décide d'un coup de faire le tout au gaz,
17:26 et puis ses parents lui disent,
17:29 "Maintenant qu'on a équipé la maison au gaz, on me surtaxe, j'y arrive plus.
17:33 On me met à tout électrique.
17:35 Maintenant que la maison est électrique, on a acheté une voiture électrique,
17:37 l'électricité a augmenté dans des proportions monstrueuses."
17:40 En fait, ceux qui sont les plus capables aujourd'hui d'être des éponges de ces informations
17:45 sont complètement perdus, et surtout n'ont pas envie de vivre dans ce monde
17:50 pour rattraper les bêtises qui sont décidées aujourd'hui
17:55 et celles qui ont été décidées hier et demi-dix.
17:57 - Je souscris totalement Dominique, et ça me fait plaisir d'entendre vos propos,
18:02 parce que je ne vois, il n'y a pas un responsable politique qui tient un discours,
18:07 le discours qui devra être tenu à l'égard des jeunes.
18:11 C'est la raison pour laquelle la plupart des jeunes se détournent de la vie politique
18:15 et ne vont pas voter. - Complètement ?
18:17 - Évidemment, parce que je me mets à leur place.
18:20 Franchement, je me mets à leur place.
18:22 Est-ce que ça vous donne envie d'aller voter aujourd'hui quand vous avez 25 ou 30 ans ?
18:26 Ou 20 ans ? Franchement ?
18:28 - Non. - Mais absolument pas.
18:30 - Non. D'ailleurs, si j'avais 20 ans, je me poserais la question sans cesse,
18:34 je n'irais sûrement pas voter.
18:36 Je ne vois rien d'intéressant dans le paysage politique.
18:40 Bien, merci beaucoup Dominique.
18:42 Merci, c'est très intéressant ce qu'on vient d'entendre.
18:46 Alors, autre chose, il paraît qu'on fait de moins en moins l'amour.
18:50 - Dites-moi, non mais c'est... - Il paraît.
18:52 - Maxime Trouleau, c'est dramatique.
18:55 Que se passe-t-il ? En rapport avec ce qu'on vient d'entendre peut-être ?
18:58 - Oui, c'est ce que j'allais vous dire, Jean-Jacques.
19:00 Là encore, les jeunes sont très concernés.
19:02 Alors c'est pareil, le résultat d'une étude publiée par l'IFOP,
19:05 un Français sur quatre n'a pas fait l'amour au cours de ces 12 derniers mois, Jean-Jacques.
19:10 En 2006, c'était au moins d'un sur dix.
19:13 Et là encore donc, les 18-24 ans sont les plus concernés par cette baisse de rapport sexuel.
19:18 - Dites-moi, un Français sur quatre en âge doit faire l'amour, hein ?
19:20 - Oui, bien sûr, absolument. - D'accord.
19:22 - Alors, vous êtes dans ce cas. N'hésitez pas, vous appelez, vous témoignez.
19:26 On ne va pas laisser ce sujet... On laissera ce sujet à Brigitte Lehaï, bien sûr.
19:30 Mais bon, pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
19:32 Je voudrais terminer avec l'SUV. - Oui.
19:34 - Ça a fait réagir, évidemment, cette histoire de "votation parisienne"
19:38 un peu, franchement, ridicule.
19:41 Avec le nombre de votants, on se demande quelle signification ça peut avoir.
19:45 Alain est à Lyon et Jean-Pierre à Marseille.
19:47 Jean-Pierre, bonjour. - Oui, bonjour.
19:50 - Bonjour, mon cher Jean-Pierre. Alors, SUV, que dites-vous ?
19:54 À Marseille, je crois que...
19:57 Que se passe-t-il à Marseille ? Quelle est la situation, d'ailleurs ?
20:00 - Eh bien, écoutez, de toute façon, à Marseille, on ne circule quasiment pas.
20:03 Donc, je ne sais pas ce qui est mieux entre la trottinette ou aller à pied
20:08 ou être en voiture. Ce qui est certain, c'est que lorsqu'on a
20:12 plusieurs rendez-vous, qu'on a envie de circuler dans Marseille
20:16 confortablement et en sécurité, on prend sa voiture.
20:19 Et si on a un SUV qui est très propre,
20:22 qui a moins d'années en existence,
20:25 je ne comprends pas pourquoi je devrais être taxé à nouveau
20:29 sur mes stationnements.
20:32 Moi, j'ai un véhicule qui pollue beaucoup moins que certains plus anciens
20:35 qui circulent, voire si on fait le bilan carbone des voitures électriques,
20:39 je pense qu'il y aurait de quoi discuter et parler,
20:41 à la fois en termes de construction et de recyclage.
20:44 Pour faire une batterie de véhicule électrique, c'est monstrueux.
20:47 Le bilan carbone, on n'en parle jamais.
20:50 Donc, les parkings à Marseille sont déjà d'un prix extravagant.
20:54 C'est une minorité, une toute petite minorité de Khmer Verbe
20:58 qui prennent la revanche de n'avoir pu imposer leur marxisme
21:04 en prônant une nouvelle religion qui est l'écologisme.
21:08 Donc, on va sauver la planète en interdisant le stationnement des véhicules
21:11 ou en interdisant les véhicules thermiques.
21:14 La France représente moins de 1% des émissions de carbone dans le monde
21:17 mais ils veulent quand même imposer leur idéologie à tous.
21:21 C'est un scandale et j'espère qu'ils seront sanctionnés.
21:24 Le ridicule ne tue plus, j'espère qu'il peut blesser mortellement.
21:27 - Bon, merci Jean-Pierre.
21:29 Alain est à Lyon. Alain ?
21:31 - Oui, bonjour.
21:33 - Bonjour Alain. La situation à Lyon alors ?
21:36 - Comme elle vient d'être décrite à Marseille, c'est pareil.
21:40 - Pareil ?
21:41 - Circulation impossible.
21:43 Ils font tout pour rendre l'utilisation de la voiture inaccessible.
21:50 Ils réduisent les voies d'un seul coup,
21:52 ils suppriment des passages sur les ponts, etc.
21:55 - Il y a volonté de sortir la voiture du centre de Lyon ?
21:59 - Ah ben, il y a volonté de supprimer carrément la voiture.
22:02 La sortir là-bas, c'est...
22:05 C'est invivable, mais on fait ce qu'on peut.
22:08 - Vous êtes résident du centre de Lyon, Alain ?
22:11 - Pardon, non, non, non, mais je vais partout.
22:14 Le centre c'est...
22:17 Lyon c'est devenu impossible à rouler, pareil, c'est catastrophique.
22:21 - Oui, oui.
22:23 Impossible de rouler, justement.
22:26 Que faire quand c'est impossible de rouler ?
22:29 - Moi j'ai une vision différente...
22:32 - On parle plus de voiture, déjà qu'il est impossible de rouler.
22:35 - Déjà, j'ai une position qui est différente par rapport à un intervenant d'avant.
22:39 C'est-à-dire que moi je suis écologiste, et j'ai un SUE,
22:42 je tiens à le bien dire, et je défends les SUE.
22:45 Parce qu'on est en train de mélanger les écologistes comme moi,
22:48 qui sommes des vrais écologistes, et l'écologie politique.
22:51 C'est l'écologie politique qui a gagné les villes, c'est pas les écologistes.
22:55 L'écologie politique c'est quoi ? C'est un petit peu de vert,
22:58 donc qui sont des écologistes, soi-disant, mais qui sont beaucoup politiques,
23:02 et le reste c'est des groupuscules qui se sont agréés à eux,
23:06 et qui fait qu'ils sont arrivés à avoir une majorité dans certaines villes,
23:10 avec une abstention absolument hors concours.
23:14 Ce qui fait qu'aujourd'hui, en fait, c'est des gens de gauche, d'extrême-gauche,
23:19 de tout ce qu'on veut, qui font passer je ne sais pas quoi,
23:23 au nom de l'écologie, qui se servent de l'écologie pour pouvoir faire passer d'autres visions.
23:29 On est complètement hors du problème écologique.
23:32 Parce qu'aujourd'hui, personne ne parle par exemple du phénomène El Niño.
23:38 El Niño est la cause du climat qu'on a actuellement, ça va durer encore deux ans,
23:42 et personne n'en parle par exemple.
23:44 Ce n'est pas les SUV qui font que la température est en train de monter,
23:48 ce qui fait que la température est en train de monter,
23:50 c'est que les anticyclones dans le Pacifique sont en train de faiblir,
23:55 ce qui fait que l'eau chaude remonte, et toute la température mondiale est en train de changer.
23:59 Bon, il y en a pour deux ans, dans deux ans ça va s'inverser, et ainsi de suite.
24:03 - Ça je ne suis pas complètement certain, mais enfin, on verra.
24:06 Bien, Alain, merci beaucoup, dans tous les cas, 9h34,
24:10 je suis obligé de vous couper parce qu'il faut faire la pub.
24:12 Là j'ai des cases, des temps impartis.
24:16 A tout de suite.
24:17 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
24:20 Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
24:24 Vérissure présente...
24:25 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
24:31 Nouveau débat autour de l'utilisation des smartphones, des portables dans l'espace public.
24:37 Nouveau débat aussi sur le rôle des réseaux sociaux.
24:40 Alors pour parler de tout cela, Vincent Paul-Petit, qui est maire de Seine-Port, en Seine-et-Marne.
24:45 - Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
24:46 - Bonjour. Près de 2000 habitants, Seine-Port.
24:48 Alors, vous avez organisé une votation dans votre commune,
24:52 et les habitants se sont prononcés pour l'interdiction de l'utilisation des smartphones dans l'espace public.
24:58 Je vais y revenir avec nous également Thomas Romère,
25:01 qui est fondateur de l'Observatoire de la Parentalité et de l'Éducation Numérique.
25:05 Bonjour Thomas Romère.
25:06 - Bonjour Jean-Jacques.
25:07 - Bonjour. J'avais envie, juste avant de développer l'initiative,
25:12 et de réfléchir à l'initiative de Vincent Paul-Petit,
25:15 j'avais envie de vous interroger sur TikTok, le rôle de TikTok,
25:19 à l'occasion de cette agression, Gare de Lyon, d'un homme qui, pendant plusieurs semaines,
25:27 sur TikTok, sur TikTok, a insulté la France, insulté les Français,
25:34 qui a répété qu'il allait s'en prendre à la France et aux Français, avec des menaces, rien.
25:41 Il a eu le temps de dire tout cela, il a eu le temps de dire tout cela pendant de longues semaines,
25:46 et même, et même, il a fédéré des milliers de personnes, sans qu'il n'y ait aucun contrôle.
25:53 Il n'y a donc aucun contrôle. TikTok, donc, mais, c'est le vaste débat. Faut-il contrôler ?
26:01 Si l'on contrôle, est-ce une atteinte à la liberté de chacun ?
26:05 - Oui, je pense que le débat est sur la place publique depuis longtemps.
26:10 - Depuis longtemps, mais on n'a pas de réponse d'ailleurs.
26:13 - Ça montre en effet la complexité de réguler tous ces espaces numériques.
26:19 Pourtant, il y a des textes de loi. Les textes de loi en Europe aussi se renforcent actuellement.
26:23 - Se renforcent, oui. On nous dit toujours, il y a des textes de loi, et les textes de loi se renforcent.
26:27 - On est bien d'accord. C'est un peu la complexité des choses.
26:32 Vous m'avez reçu à l'occasion, l'ancien ministre du numérique,
26:37 qui avait promis en février dernier qu'il n'y aurait plus d'accès au porno en septembre pour les enfants.
26:42 - Je me souviens. Et alors ? On en est où ?
26:46 - Ça ne bouge pas. Ça ne bouge pas parce que c'est compliqué,
26:50 parce qu'on a des magistrats quand on saisit des tribunaux qui ont la main crypte, qui tremblent,
26:55 et parce qu'à chaque fois qu'on a un texte qui arrive sur le devant de la scène,
27:00 il y a un ministre qui passe derrière et qui change les règles du jeu.
27:02 - Ça veut dire que le porno est toujours accessible sans problème aux enfants.
27:07 - En tout cas, oui. Et ce n'est pas prêt de changer.
27:10 - Et ce n'est pas prêt de changer.
27:12 - Bon, écoutez. Alors, Vincent Paul Petit, pourquoi cette initiative ?
27:17 D'où vous est venue cette idée ? Dites-nous.
27:21 - Cette idée est ancienne. En observant simplement comme citoyens engagés ce qui se passe dans nos rues,
27:25 il suffit d'observer les adolescents, tous agglutinés à la sortie des collèges ou des lycées,
27:31 sur leur écran, en rond, comme autrefois. Simplement, ils ont tous leur écran, ils ne se parlent pas.
27:36 Donc ces observations d'un simple citoyen que je suis, depuis plusieurs années,
27:42 me conduisent à penser qu'il faut proposer autre chose,
27:47 et qu'il faut peut-être imposer autre chose d'une certaine manière.
27:50 Et aller jusqu'à un interdit d'un certain nombre d'accès aux réseaux sociaux,
27:55 aux sites d'internet, aux jeux pour les enfants, etc.
27:58 Donc tout un ensemble de mesures...
28:00 - Mais vous voulez l'interdire ? - Oui.
28:03 - Vous voulez l'interdire dans l'espace public. Interdire, c'est bien beau,
28:06 mais quand on crée une interdiction, encore faut-il la faire respecter.
28:10 - Alors, c'est une très bonne remarque, et je n'en ai pas les moyens juridiques.
28:14 - Eh oui ! - Je n'en ai pas les moyens juridiques.
28:16 L'idée, vous savez, quand un maire dit que c'est interdit,
28:20 ça n'est pas sans aucune conséquence.
28:23 Le débat que nous avons eu dans notre commune, pendant les six derniers mois,
28:27 depuis le mois de septembre, j'avais annoncé au mois de juin aux parents d'élèves
28:31 qu'à la rentrée, il n'y aurait plus de smartphone dans la commune.
28:34 Je leur disais régulièrement "Méfiez-vous, un enfant qui a un smartphone dans la main
28:38 est un enfant en danger." - Donc si je comprends bien,
28:40 vous vous adressez avant tout aux parents ?
28:42 - Oui, mais sans les culpabiliser. Vous savez, les parents font ce qu'ils peuvent.
28:47 Les parents font face à un tsunami absolument terrible de ces réseaux sociaux,
28:52 et ils essayent de se battre.
28:54 Ceux qui encore résistent face à ce tsunami, pour essayer de sauver leurs enfants,
28:59 c'est très difficile.
29:01 Beaucoup ont abandonné, surtout les milieux les plus populaires,
29:04 ont abandonné le combat.
29:06 - C'est vrai ce que vous dites, mais je me mets à la place des enfants.
29:09 Je ne parle pas des enfants de 10 ans, je parle des adolescents de 16 ou 17 ans.
29:14 Des adolescents de 17 ans.
29:16 Vous savez ce qu'ils vous répondent ? "Laissez-nous tranquilles."
29:18 "Laissez-nous tranquilles avec nos smartphones."
29:21 Je ne sais pas ce que vous en pensez, Thomas Romère.
29:24 - Moi, je trouve, si l'objectif de cette mesure que prend M. Solmer
29:29 est d'inciter une réflexion collective, sociétale, autour de la place de ces outils dans nos vies,
29:34 je trouve ça intéressant.
29:36 Mais moi, en effet, ce que j'observe, c'est surtout beaucoup d'adultes
29:40 qui sont, pardonnez-moi l'expression, complètement déconnants dans l'utilisation de ces outils.
29:44 - Oui, nous ne donnons pas le bon exemple.
29:46 - Beaucoup plus que les ados. Contrairement aux fake news qui circulent partout,
29:49 y compris parfois dans les médias ou dans la bouche de nos politiques,
29:52 toutes les études montrent, par exemple, que sur les fake news,
29:55 ce sont les adultes qui en relaient le plus. Toutes.
29:58 - Oui, c'est vrai.
30:00 - On dit aux enfants "faites attention à votre image sur les réseaux sociaux".
30:05 Je rappelle que la France a un record mondial,
30:08 qui est qu'on est le seul pays au monde à avoir eu un ministre en exercice
30:11 qui s'est fait attraper, pardonnez-moi l'expression,
30:14 en train de s'astiquer le haricot derrière son écran.
30:16 Non mais c'est une réalité.
30:18 Donc, moi je veux bien, mais je pense qu'aujourd'hui,
30:23 les parents rencontrent beaucoup de difficultés, vous avez raison,
30:27 parce que aussi, quelque part, ces outils sont là.
30:30 Les adolescents les ont intégrés dans, vraiment, un espace de socialisation
30:34 et de quête identitaire, et ceux pour lesquels ça pose le plus de problèmes,
30:38 en général, ce qu'on observe le plus souvent,
30:40 c'est que ce sont des adolescents qui rencontrent d'autres difficultés.
30:42 - Oui, ou des adolescents qui ne rencontrent pas de difficultés,
30:45 mais qui ont apprivoisé totalement l'usage du smartphone, monsieur le maire.
30:50 - Monsieur Bourdin, concernant, je lis le Premier ministre.
30:56 - Allez-y.
30:57 - Concernant l'usage des écrans à la maison,
30:59 nous sommes proches d'une catastrophe sanitaire et éducative chez les enfants,
31:03 et les ados.
31:05 Catastrophe éducative et sanitaire.
31:07 Les mots sont durs.
31:09 Le constat est là.
31:11 Que faisons-nous maintenant ?
31:13 Vous avez pris un certain nombre d'initiatives, monsieur le maire,
31:15 et je ne peux qu'y adhérer,
31:17 et vous féliciter d'un certain nombre de choses que vous faites.
31:20 Mais, on n'en est pas là.
31:22 Aujourd'hui, c'est un tsunami.
31:24 Vous savez qu'un adolescent, 10-14 ans, 8h30 par jour, derrière un écran.
31:30 8h30.
31:32 Et où prend-il ce temps ?
31:34 C'est bon pour travailler, pour ses devoirs de maths.
31:36 Il y a quelques minutes là-dessus.
31:38 - Il peut aussi s'éduquer derrière un écran.
31:40 - Quelques dizaines de minutes.
31:42 - Il peut aussi s'instruire derrière un écran.
31:44 Je ne veux pas défendre à tout prix les écrans.
31:46 Évidemment.
31:48 - Monsieur Bourdin, tout ça a été mesuré par des études.
31:50 Sur les 8h30, il y a quelques dizaines de minutes,
31:52 peut-être 20 minutes, une demi-heure,
31:54 pour l'éducatif.
31:56 Tout le reste, ce sont des réseaux sociaux,
31:58 ce sont des jeux en ligne,
32:00 des choses qui sont addictives pour les enfants,
32:02 et qui fait qu'il est extrêmement difficile pour les parents de les réguler.
32:06 Si les parents ne sont pas aidés par des mesures publiques,
32:10 des décisions publiques, d'une autorité publique,
32:13 le maire de ma commune, moi j'essaie de le faire,
32:16 en ayant une responsabilité publique sur la cité,
32:20 il y a des enfants qui sont en danger.
32:22 Il y a des familles pour lesquelles, la plupart des familles,
32:24 cette histoire des écrans est un conflit familial interne.
32:27 - Oui. - Très lourd.
32:29 Les grands-parents en souffrent.
32:31 On laisse les enfants, les parents, tout seuls,
32:34 face à ce déluge, ce n'est pas possible.
32:37 Je crois qu'il faut réagir.
32:39 Je pense que le gouvernement va bientôt le faire,
32:41 et j'espère être la mèche qu'on allume,
32:43 pour qu'un jour, le gouvernement,
32:45 prenne des décisions d'interdiction,
32:47 oui d'interdiction, de restrictions fermes,
32:50 charge évidemment aux émetteurs,
32:53 et aux transmetteurs de tous ces réseaux sociaux,
32:55 de faire appliquer des lois de restrictions.
32:57 - Bien, il est disons le cas,
32:59 vous allez pouvoir répondre, Thierry Romère,
33:01 dans un instant, Thomas Romère,
33:03 dans un instant, après la pub,
33:05 juste après la pub, tout de suite.
33:07 Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
33:09 Rendez-vous sur verissure.fr
33:11 pour votre demande de vie gratuite.
33:13 Vérissure présente...
33:15 Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin,
33:18 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
33:20 - Thomas Romère, vous vouliez répondre
33:23 à ce que venait de dire Vincent Paul Petit ?
33:25 - Oui, parce que moi je me mets aussi
33:27 à la place des paroles qui nous écoutent.
33:29 Aujourd'hui, bien sûr qu'il y a des problèmes,
33:31 bien sûr que l'utilisation de ces outils
33:35 pose des questions.
33:37 Maintenant, je pense aussi qu'il ne faut pas voir
33:39 les choses de manière complètement noire.
33:41 Il faut aussi faire confiance à nos jeunes.
33:43 Je vous le dis, moi, les études montrent plutôt autre chose.
33:45 J'entends le discours du Premier ministre
33:47 qui dit qu'on est face à un tsunami,
33:49 mais enfin bon, le tsunami, qui l'a lancé ?
33:51 Qui a laissé faire les choses pendant des années ?
33:53 On dit que les enfants sont addicts aux réseaux sociaux,
33:55 mais l'éducation nationale, lorsqu'elle oblige
33:58 les enfants à se connecter 20, 30 fois, 40 fois par jour
34:02 à une plateforme numérique pour avoir leurs notes,
34:04 pour avoir accès aux devoirs, etc.
34:06 Est-ce qu'on n'est pas en train de faire la même chose ?
34:08 Donc, attention aux problèmes de cohérence sociétale et éducative.
34:11 - Oui, ça c'était...
34:13 - Et je trouve qu'on envoie quand même beaucoup de messages
34:15 très contraires aux jeunes, alors que moi,
34:17 j'observe surtout beaucoup, beaucoup d'adultes
34:19 qui ne sont pas vraiment très à l'aise
34:21 dans l'utilisation des outils, voire même
34:23 qui sont au cœur d'énormément de contradictions.
34:25 - Bien, Vincent Paul Petit, vous allez prendre
34:27 l'arrêté municipal, pour l'interdiction.
34:31 Mais bon, c'est-à-dire, je me mets à la place
34:34 d'un jeune de 17 ans de Seine-Port.
34:37 Il est dans la rue, il utilise son smartphone,
34:40 il n'y arrive rien, vous ne pouvez rien faire.
34:43 Même si un agent municipal passe, là, dans le coin,
34:46 que va-t-il faire l'agent municipal ?
34:49 - J'ai deux exemples. D'abord, la parole d'un maire,
34:53 l'arrêté, ça n'est pas rien.
34:55 80% des gens, ils sont sensibles.
34:57 Donc ils feront attention.
34:59 - Depuis la votation, que se passe-t-il à Seine-Port ?
35:02 - Rien encore, parce que l'arrêté n'est pas sorti.
35:04 Mais nous allons, sur les endroits qui sont prévus,
35:07 interdire en effet, et donc celui qui le fera,
35:10 il se sentira mal, je pense, puisque vous savez
35:13 que c'est interdiction. - Il ne risquera rien.
35:15 Au début, il se sentira mal, il sortira discrètement
35:18 son smartphone, et puis il l'aura fait deux fois, trois fois,
35:21 après il le refera. - Il fera un selfie avec le policier municipal.
35:24 - Oui. Vous pouvez tourner ça en dérision,
35:27 mais le sujet, vous verrez, ça va marcher.
35:31 Quand on jette un papier par terre, un enfant jette un papier par terre,
35:34 il y a un autre camarade qui lui dit "non, tu ne devrais pas faire ça".
35:37 Eh bien, il va se passer la même chose. Je veux faire comprendre
35:40 à tous les habitants de ma commune, au-delà, si possible,
35:44 qu'il y a danger avec ces outils.
35:47 - M. Romer est plus dans l'accompagnement
35:50 de numérique. - Non. Il travaille, d'ailleurs,
35:53 il est subfinancé par des grands groupes qui sont dans le numérique,
35:56 il le dit lui-même, que ce n'est pas un scoop.
35:58 Google finance les actions qu'il mène.
36:00 Moi, je suis contre ça, évidemment,
36:03 et je suis complètement indépendant de ce point de vue.
36:05 Et j'observe les dégâts pour les enfants,
36:07 j'observe les addictions, j'observe le niveau scolaire
36:10 qui descend, j'observe les conflits dans toutes les familles,
36:13 j'observe des enfants qui sont massacrés.
36:16 Alors, les parents ont leurs responsabilités,
36:19 certainement pas mon idée de les culpabiliser.
36:22 Je crois qu'en phase 2, ils ont des mastodontes,
36:25 avec des capacités marketing absolument inouïes.
36:28 Comment les aider ? Il y a pas une drogue...
36:31 - Les adultes qui sont dans la rue, qui reçoivent un coup de fil,
36:34 ou qui reçoivent un mail... - Le téléphone n'est pas interdit.
36:36 - Un mail urgent, pardon. - Le téléphone n'est pas interdit.
36:38 - Non, pas le téléphone, mais un mail ! Un mail urgent, un SMS important.
36:42 Le parent qui est avec son smartphone,
36:44 pour des raisons professionnelles, qui est dans la rue,
36:46 vous faites quoi avec cette... ?
36:48 - Franchement, des mails urgents, comme vous dites,
36:51 on les a rendus urgents, avec nos dérives
36:54 sur la façon de travailler avec le numérique.
36:56 - C'est vrai qu'on se passe un peu trop souvent...
36:58 - 5 minutes, ça va, en général, ça peut pas attendre 5 minutes.
37:00 Bon, d'abord, donc il y a aussi une désintoxication des parents,
37:04 là je suis d'accord avec M. Romère là-dessus,
37:06 il y a bien sûr une éducation, parce que le problème,
37:09 il touche aussi aux adultes.
37:11 Moi je crois, ma priorité c'est de protéger les enfants.
37:14 Mais les adultes sont aussi concernés,
37:16 et la vie sociale est bousculée par ce numérique.
37:19 - Mais n'est-ce pas à l'origine,
37:21 à l'origine qu'il faut agir,
37:23 à l'origine de l'utilisation de smartphones,
37:26 c'est quoi l'origine de l'utilisation du smartphone ?
37:28 C'est cette liberté totale,
37:30 cette liberté totale d'utilisation.
37:32 - Quand on questionne... - Vous vous battez contre le porno,
37:35 pour les enfants, mais la liberté totale,
37:38 il n'y a aucune limite !
37:40 - Non, il n'y a pas... - On a fixé,
37:42 la loi n'a fixé aucune limite sur l'utilisation.
37:45 - Alors, il y a des limites avec... - Laquelle ?
37:48 - Avec des cadres normalement,
37:50 si vous voulez, qui peuvent être prévus,
37:52 par exemple il y a eu la loi Blanquer dans les collèges,
37:55 pour interdire l'utilisation du smartphone
37:58 dans les établissements scolaires.
38:00 Au début, tout le monde...
38:01 Faut se souvenir qu'à l'époque, tout le monde lui était tombé dessus.
38:03 - Oui c'est vrai.
38:05 - Tout le monde allait dire...
38:07 Moi je trouvais ça très cohérent,
38:09 c'est une initiative, parce qu'on ne peut pas dire aux gamins
38:11 "Vous ne parlez plus"
38:13 et puis juste donner bonne conscience
38:15 quand ils rentrent en classe, en faisant une séance
38:17 de sensibilisation sur manger, bouger,
38:19 sinon vous allez devenir obèse, ou non au cyberharcèlement.
38:22 Donc je trouvais ça très cohérent.
38:24 Après ça, je ne suis pas très...
38:27 pour l'interdiction.
38:29 Moi je pense qu'il vaut mieux réguler,
38:31 je pense qu'il faut accompagner,
38:33 parce que l'interduction, on n'y parviendra jamais.
38:35 - Par la loi, on régule par la loi.
38:37 - On régule par la loi, mais aussi en faisant de la sensibilisation adéquate.
38:40 Je suis désolé,
38:42 aujourd'hui, diaboliser les outils,
38:44 ça ne porte pas de solution.
38:46 Moi ce que je rends compte, c'est des parents qui sont en effet démunis,
38:48 qui sont pris dans des contradictions.
38:50 Quand on questionne les parents
38:52 pourquoi le premier smartphone arrive en moyenne
38:54 à à peu près 9 ans en France,
38:56 fin du CM1,
38:58 souvent les parents nous disent...
39:00 - C'est là-dessus qu'on devrait travailler.
39:02 - Oui, mais parce que les parents aujourd'hui nous disent quoi ?
39:04 "Je suis angoissé, je suis inquiet,
39:06 la vie dans laquelle je vis, elle est un espace de danger pour mes enfants."
39:08 - Et puis parfois, le parent ne sait pas dire non à son enfant.
39:11 - Ça aussi, ça m'arrive, oui.
39:13 - Vous savez, on n'arrête pas un tsunami avec des sacs de sable.
39:16 Il nous faut mettre des barrières.
39:19 Et ces barrières, elles seront juridiques.
39:21 Les Etats-Unis ont engagé,
39:23 40 Etats américains ont engagé une class action contre META.
39:26 Parce que les enfants soient abîmés.
39:29 Donc c'est la réponse américaine.
39:31 Les Irlandais se sont organisés,
39:33 à partir de l'école, dans la commune de Greystone,
39:35 pour interdire tous les smartphones pour les enfants.
39:38 Les Espagnols sont en train de bouger.
39:40 Les Indiens, il y a un village de l'Inde extraordinaire,
39:42 le maire, 3000 habitants,
39:44 il a décidé d'un couvre-feu à 19h pour le numérique,
39:46 parce que les habitants ne se parlent plus.
39:49 Les Chinois, on en a parlé,
39:51 mesures autoritaires.
39:53 Donc oui, je pense qu'il ne faut pas des mesures autoritaires à la chinoise,
39:56 ou des contrôleurs qui rentrent dans les familles
39:59 pour voir le temps d'écran pour les enfants,
40:01 mais sur le fond,
40:03 les petits Chinois,
40:05 ils apprennent mieux à l'école que nous.
40:07 Toutes les enquêtes le disent.
40:09 Notre système scolaire est en train de s'effondrer,
40:11 une des raisons c'est bien le numérique.
40:13 Et l'addiction des enfants au numérique.
40:15 Pour les tout-petits,
40:17 2h à 3h, je ne sais plus les chiffres,
40:19 vous avez fait une enquête avec l'Ipsos,
40:21 il y a 2 ans, qui montre que les tout-petits,
40:23 à 6 mois, on a besoin d'un écran à 6 mois.
40:25 - C'est les adultes.
40:27 - Comment ? - C'est les adultes.
40:29 - Il y a Fischer-Price qui sort des jouets,
40:31 avec un écran. - C'est vrai.
40:33 - Quel sens ça peut avoir ?
40:35 Et on voit bien que le lobby est absolument
40:37 puissantissime
40:39 pour pousser,
40:41 obliger les parents.
40:43 Vous êtes dedans, vous ne voulez pas être
40:45 Hasbeen, offrez un smartphone à votre fils
40:47 le plus tôt possible.
40:49 - Un mot pour terminer,
40:51 Thomas Romers, ce qui vient d'être dit.
40:53 - Je peux aussi apporter des contre-exemples.
40:55 Quand j'entends le Premier ministre,
40:57 quand il était ministre de l'Education nationale,
40:59 il a dit l'étude PISA,
41:01 ce qui explique
41:03 l'effondrement de la France.
41:05 - Les vrais résultats, oui. - C'est les écrans.
41:07 - Oui. - Il suffit de regarder.
41:09 Il le dit beaucoup quand même.
41:11 Il suffit de regarder le haut du classement
41:13 de l'étude PISA. C'est quoi ?
41:15 C'est Singapour, c'est la Corée du Sud,
41:17 c'est parmi les pays où on utilise le plus d'écrans,
41:19 et où parmi les jeunes,
41:21 ils jouent le plus aux jeux vidéo. Donc est-ce qu'on n'est pas
41:23 plutôt en train de construire une bulle un peu
41:25 fantasmagorique autour de tout ça ?
41:27 Alors que l'enjeu, il est avant tout éducatif
41:29 de mettre des limites et d'accompagner son enfant.
41:31 - Merci messieurs, merci.
41:33 On n'a pas résolu le problème.
41:35 Et on y reviendra, évidemment.

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