Thomas Chevandier, adjoint à la maire de Paris en charge de la coordination des travaux
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 C'est Thomas Chevendier, bonjour.
00:02 Bonjour.
00:03 C'est vous l'adjoint en charge de tous ces chantiers.
00:05 Alors un chiffre, on rappelle ce chiffre, hallucinant.
00:08 6 366 chantiers à Paris en ce moment, en même temps.
00:12 Ça fait pas un peu beaucoup ?
00:13 Alors ce chiffre, il faut le déconstruire.
00:16 Sur ces 6 000 chantiers en même temps,
00:20 il y en a 4 000 qui sont des chantiers liés aux bâtiments,
00:23 donc c'est essentiellement des ravalements.
00:25 Il y en a un peu moins de 2 000
00:27 qui sont des travaux d'entretien des réseaux,
00:31 et notamment des réseaux souterrains,
00:33 de gaz, d'électricité, de chauffage urbain.
00:37 Et il y en a 700 qui sont des travaux de voirie de la ville de Paris.
00:42 Et donc c'est essentiellement sur ces 700
00:45 que nous on travaille à la ville de Paris
00:48 et on se coordonne derrière avec les 2 000
00:51 qui sont les travaux liés à l'entretien des réseaux.
00:56 Et les, j'y disais, 4 000, les 3 500
00:59 qui sont eux liés aux bâtiments et à la rénovation des bâtiments.
01:03 Vous vous coordonnez, vous dites,
01:05 mais on n'a pas du tout l'impression que c'est coordonné
01:08 et très bien organisé cette affaire.
01:10 Alors tout ça est coordonné.
01:12 Il y a une méthode qui est mise en place par la ville de Paris
01:17 qui permet d'éviter, dans la mesure du possible,
01:20 qu'on intervienne plusieurs fois de suite sur une même voirie.
01:24 Et donc, comment ça se passe ?
01:26 On travaille en amont avec les concessionnaires,
01:28 c'est-à-dire ceux qui interviennent,
01:30 qui ne sont pas les services de la ville,
01:32 mais qui interviennent sous la voirie
01:34 pour entretenir les réseaux dont je vous parlais tout à l'heure,
01:37 pour éviter qu'on vienne refaire, nous, une voirie
01:40 et que derrière, on intervienne,
01:42 qu'un autre intervienne quelques mois après.
01:45 Parfois, il arrive qu'il y ait une intervention d'urgence
01:48 parce qu'il y a des problèmes sur un conduit de gaz
01:52 et donc, cette coordination ne fonctionne pas
01:55 pour des raisons évidentes.
01:57 - Thomas Chevendier, on vous reprend tout de suite.
01:59 On va laisser la parole aussi aux auditeurs
02:01 qui nous appellent ce matin.
02:03 Jean-Paul est avec nous. Bonjour Jean-Paul.
02:05 - Bonjour à tous.
02:06 - Vous êtes d'Orvilliers, Jean-Paul.
02:08 Vous êtes commerçant sur les marchés, vous.
02:10 - Exactement. Alors écoutez-moi ce que je viens d'entendre ce monsieur.
02:13 Et quand il parle de coordination, je ne suis pas du tout d'accord.
02:17 Quand je vois que c'est ouvert de partout,
02:19 il y a des emplacements où les voitures et les camions
02:24 des commerçants du marché ont été impactés avec des barrières.
02:27 On ne peut pas se garer.
02:29 Là, ils y ont pensé, ils n'y ont pas pensé.
02:31 D'accord ? Je pourrais citer des exemples de partout.
02:33 Là, ce matin, je suis dans le 16e arrondissement,
02:35 boulevard Exaël-Montes.
02:37 Eh bien, écoutez, ils ont ouvert...
02:39 Tout le long, c'est ouvert.
02:41 Alors, d'améliorer, de faire des travaux, c'est très bien.
02:44 Mais bon, pourquoi avoir ouvert tous ces chantiers en même temps ?
02:48 Pour quelle raison ? Voilà.
02:50 Et on voit personne travailler. Personne.
02:52 Vous prenez l'avenue Général-de-Claire.
02:54 Vous prenez dans le 14e, pareil, on a un marché.
02:56 C'est pareil, ils ont fait dans la rue, dans une rue,
02:58 ils ont fait des bacs à fleurs.
03:00 Voilà. On ne peut pas stationner.
03:02 Impossible. En plus, le stationnement est cher.
03:04 Donc alors, c'est pourquoi décourager les Français
03:08 qui viennent venir ? À mon avis, c'est ça.
03:10 - Jean-Paul, merci beaucoup pour votre question
03:13 qu'on va poser tout de suite à Thomas Chevendier.
03:16 Pourquoi avoir lancé tous ces travaux en même temps ?
03:18 - L'adjoint en charge des chantiers à la mairie de Paris.
03:20 - Alors, quand on parle de travaux,
03:23 on s'arrête beaucoup sur les nuisances qu'ils génèrent.
03:26 Et ces nuisances, elles existent.
03:27 Et on n'est pas là pour nier le fait qu'elles existent
03:29 pour les riverains, pour les commerçants.
03:31 Et donc ça, on en est pleinement conscient.
03:34 Mais derrière, il faut aussi qu'on ait conscience
03:36 de leur finalité.
03:37 Moi, quand je suis venu ici, qu'est-ce que j'ai vu à côté ?
03:40 J'ai vu des travaux de piétonnisation d'une rue
03:44 avec une école pour la transformer en rue piétonne
03:47 et végétalisée devant une école.
03:49 On a fait près de 200 rues aux écoles
03:51 depuis 10 ans à Paris.
03:54 Qu'est-ce que j'ai vu ?
03:55 J'ai vu un arrêt de bus qui faisait l'objet lui aussi
03:58 de travaux de mise en accessibilité.
04:01 En 10 mois, on a mis 470 arrêts de bus,
04:04 on a rendu 470 arrêts de bus accessibles.
04:07 C'est du progrès pour tout le monde.
04:08 Et donc, les travaux, c'est des nuisances
04:10 qui durent quelques semaines.
04:12 On travaille à les réduire au maximum, ces nuisances,
04:15 mais derrière, c'est du gain de qualité de vie
04:17 pour les parisiennes et les parisiens
04:19 pendant des années.
04:20 - Mais c'est vrai qu'on a quand même cette sensation
04:22 qu'on a tout lancé en même temps
04:24 parce qu'il fallait faire vite vite avant les JO.
04:26 - Alors, c'est une sensation.
04:28 Quand on regarde le nombre de chantiers,
04:31 il y en a légèrement plus que les années précédentes.
04:34 Il y a des emprises à certains endroits
04:36 qui sont plus longues, mais le nombre de chantiers...
04:38 - Mais est-ce que l'objectif, c'est vraiment d'embellir Paris ?
04:40 De faire de Paris une ville piétonne,
04:44 végétalisée, plus belle, avant les JO ?
04:47 Et donc, on met un coup de boost
04:49 et tant pis, on souffre un bon moment tous ensemble
04:51 et après, on sera tranquille.
04:53 - Déjà, l'objectif, il est évidemment d'embellir
04:56 et de végétaliser Paris.
04:57 Parce que Paris, si on ne le fait pas aujourd'hui,
05:00 en 2050, Paris, ce sera un îlot de chaleur géant.
05:03 Et donc, on a l'obligation,
05:04 et puis c'est le mandat que nous ont donnés les parisiennes
05:06 et les parisiens en 2014 et puis en 2020,
05:09 de végétaliser l'espace public et de l'apaiser,
05:12 notamment en faisant reculer la place de la voiture.
05:14 - Mais ma question, c'est, y a-t-il une accélération assumée avant les JO ?
05:17 - J'y viens.
05:18 S'il y a une accélération, c'est parce que,
05:21 à cet été, il faut qu'il y ait beaucoup moins de chantiers.
05:24 Donc, s'il faut qu'il y ait beaucoup moins de chantiers à l'été,
05:27 forcément, au printemps, il y a une accélération.
05:30 Mais tout ça est anticipé depuis des années,
05:32 par la ville, par les concessionnaires,
05:34 pour qu'on soit prêt.
05:35 Et on sera prêt pour les JO,
05:37 c'est-à-dire que ces travaux seront finalisés,
05:40 c'est des travaux, encore une fois, revenons-en à la finalité,
05:43 c'est des travaux de végétalisation,
05:45 c'est des travaux d'élargissement de trottoirs.
05:47 - Donc, quand vous dites que ce sera finalisé à l'été, c'est quoi la date ?
05:49 Quand est-ce qu'on en a fini avec toutes ces palissades,
05:52 toutes ces lignes jaunes,
05:53 tous ces parapets en béton qui sont en travers des routes ?
05:57 - Au 1er juillet, la préfecture de police,
06:00 l'État récupère la compétence
06:02 de l'attribution des autorisations de voirie.
06:06 Et donc, c'est la préfecture de police,
06:08 dans une discussion de longue date avec la ville de Paris,
06:13 qui va définir par voie réglementaire
06:15 toutes les interdictions qu'il y aura pour les JO.
06:19 Il y aura une diminution, évidemment, considérable du nombre de chantiers,
06:24 parce que ça a été anticipé par l'ensemble des acteurs,
06:26 mais il n'y aura pas une règle comme ça
06:29 qui va s'imposer d'un coup sur tout Paris.
06:32 - Mais les 6 000 chantiers en cours
06:35 ne seront pas forcément terminés au 1er juillet.
06:38 - Revenons-en. Sur les 6 000, il y en a 3 500
06:40 qui sont des travaux de ravalement de façade.
06:42 Les travaux de ravalement de façade...
06:44 - Donc dans le domaine privé, là ?
06:45 - Oui, dans le domaine privé,
06:46 mais qui débordent sur l'espace public
06:48 parce qu'il y a un échafaudage, notamment.
06:51 Donc, en fait, la règle pour cet été,
06:54 c'est qu'il va y avoir un ensemble de règles
07:00 qui vont s'appliquer sur l'espace public
07:02 en fonction du type de voirie,
07:05 c'est-à-dire les axes principaux
07:08 feront l'objet de beaucoup plus de restrictions
07:11 que les axes secondaires.
07:13 Les itinéraires de course
07:14 feront l'objet de beaucoup plus de restrictions
07:17 que les itinéraires secondaires,
07:19 mais il ne va pas y avoir de fin totale et absolue
07:25 des travaux pour cet été,
07:27 y compris, nous, du côté de la ville de Paris,
07:29 on va continuer à faire,
07:31 là où on peut le faire
07:33 et là où ça ne viendra pas perturber
07:35 le fonctionnement des Jeux olympiques,
07:37 on va continuer à faire des rues aux écoles,
07:40 on va continuer à faire des cours oasis,
07:44 en dehors de ces zones qui sont...
07:48 - En dehors des sites olympiques et des zones de sécurité.
07:51 - Et en dehors des voies de délaisage
07:53 qui seront prévues par la Protecture de la Police.
07:55 - Thomas Chevendé, je vous coupe,
07:56 on va aller rejoindre Belkacem
07:58 qui nous appelle au standard.
07:59 - Oui, parce que Belkacem, il est d'accord
08:01 d'embellir Paris et de mettre un petit peu de verdure,
08:03 mais quand on est taxi, quelle galère !
08:05 Belkacem, bonjour !
08:07 - Bonjour à tous, et bonjour à ce monsieur,
08:10 je n'ai pas retenu son nom, je suis désolé.
08:11 - Thomas Chevendier, l'adjoint à la mairie de Paris
08:13 en chargé des travaux.
08:15 - Alors, moi, ce que je voulais juste dire,
08:17 pardonnez-moi, mais là, c'est juste un matraquage sans nom.
08:21 Vous parlez de...
08:24 Il y a tellement de travaux incompréhensibles
08:27 et parfois même, on ne comprend plus la logique des choses.
08:29 La circulation, je ne vous en parle même pas
08:31 pour les particuliers.
08:32 Alors, le taxi, c'est encore la double peine
08:35 parce que les gens croient que le taxi peut passer partout.
08:38 Or, on ne passe plus partout,
08:39 en tant que plus qu'on nous rajoute des sens interdits.
08:42 Ou les rues, auparavant, où on avait accès,
08:45 que les sens n'ont pas en plus changé
08:46 et que c'est un gros panneau, un beau vélo,
08:49 en vous disant s'il n'y a que le vélo qui passe.
08:51 Donc, non, cher monsieur,
08:53 le Paris est matraqué comme pas possible
08:55 et je ne sais pas s'il y a des études faites
08:57 par rapport aux travaux que vous faites
08:59 parce qu'effectivement, il y a pas mal de chantiers actuels
09:03 où on voit que des barrières,
09:05 on ferme et on ne peut plus accéder.
09:07 Là, moi, je suis par exemple à l'Avenue de France dans le 13e.
09:10 C'est juste un carnage pas possible bloqué,
09:13 l'interrupteur est pareil.
09:15 Nous, pour les taxis, on n'a qu'une voie un peu partout maintenant.
09:17 Les temps de parcours sont prolongés,
09:19 mais rallongés.
09:22 Parfois, on met un trajet de 20 minutes,
09:24 on se retrouve à une heure et demie.
09:26 - Comment ça se passe d'ailleurs, Belkacem,
09:28 avec les clients que vous avez,
09:29 quand vous avez un temps de parcours comme ça,
09:31 qui s'étend et qui s'étend ?
09:33 - Les clients ne comprennent même pas.
09:36 D'ailleurs, même des touristes.
09:38 Des touristes qui pourtant me disent
09:40 comment c'est possible,
09:41 quand qui gère cette ville ?
09:43 Comment ça se fait que c'est géré comme ça ?
09:45 Mais c'est du n'importe quoi.
09:47 Je suis désolé de le dire,
09:49 mais c'est un carnage.
09:51 Maintenant, Paris, aujourd'hui,
09:52 quand vous dites je vais monter à Paris,
09:53 les gens s'arrachent les cheveux.
09:54 Vous dites mais ça ne va pas.
09:55 C'est fou d'aller monter à Paris.
09:57 On ne peut plus travailler sur Paris.
09:59 Donc, cher monsieur, j'espère que ce que vous faites,
10:02 vous, l'ensemble de la mairie de Paris,
10:05 ceux qui font ces études,
10:08 j'espère pour vous que ce que vous faites
10:11 ait vraiment été étudié.
10:12 Parce qu'à l'arrivée, là, nous,
10:14 vous dites à long terme,
10:15 et le long terme, je crois qu'il n'y aura plus personne sur Paris,
10:17 cher monsieur.
10:18 Là, c'est...
10:19 - On va faire réagir Belkacem Thomas Chevendier.
10:23 Vous entendez la colère qui s'exprime Thomas Chevendier.
10:27 Vous dites quoi ?
10:29 - Encore une fois, ce que je disais tout à l'heure,
10:31 c'est que les travaux, ils génèrent des nuisances.
10:33 Et nous, on comprend que ces nuisances,
10:35 elles viennent perturber le fonctionnement quotidien
10:39 de la ville à certains moments,
10:41 notamment des automobilistes,
10:43 notamment des taxis.
10:45 Mais derrière, il faut voir la finalité.
10:48 La finalité, c'est que depuis 2014,
10:50 on a fait 550 km de pistes cyclables.
10:53 Il y a 40% de voitures en moins qui circulent à Paris
10:57 par rapport à 2001.
10:59 C'est de la pollution en moins,
11:00 c'est de la chaleur en moins.
11:01 - Est-ce que vous répondez à ces travailleurs,
11:04 comme Belkacem,
11:05 les taxis qui disent "Venir à Paris, maintenant, c'est l'enfer".
11:08 Il y a les artisans du BTP aussi,
11:10 qui ne veulent plus venir dans la capitale,
11:11 tellement c'est un enfer.
11:13 Et puis, il y a aussi les commerçants qui nous disent
11:15 "On perd 50% de notre chiffre d'affaires avec tous ces travaux".
11:19 Qu'est-ce que vous leur dites à tous ces travailleurs ?
11:22 - J'ai l'impression qu'on avait exactement la même discussion
11:24 il y a 20 ans, quand Bertrand Delannoye
11:26 voulait imposer des voies réservées aux bus et aux taxis.
11:30 Et on avait la même discussion sur les travaux
11:32 qui génèrent des nuisances.
11:34 Et quand on prend derrière du recul
11:36 et qu'on voit à quel point ça a changé la ville,
11:38 on prend du recul par rapport à ces nuisances.
11:40 Ça, c'est la première chose.
11:41 La deuxième chose, sur les commerçants,
11:43 effectivement, il y a souvent une perte de chiffre d'affaires
11:47 en fonction du type de travaux.
11:50 Mais derrière, une fois que les travaux ont été effectués,
11:52 qu'on a fait de la végétalisation,
11:54 qu'on a élargi des trottoirs,
11:56 qu'il y a moins de pollution,
11:57 parce qu'il y a moins de voitures,
11:58 le chiffre d'affaires augmente.
12:01 Et ça, on le constate systématiquement.
12:04 Et derrière, les commerçants viennent nous voir
12:08 et ils nous remercient.
12:09 - Et il y a les travaux,
12:11 et il y a le rendu dont vous parlez,
12:13 mais justement, le rendu, il y a aussi des fois
12:15 des habitants qui se plaignent de ce rendu,
12:17 qui disent que ça a été fait un petit peu n'importe comment,
12:19 avec des pistes cyclables
12:21 où on ne s'y retrouve plus,
12:22 les sens de circulation un petit peu absurdes.
12:24 Est-ce que là aussi, vous prévoyez, par exemple,
12:27 des réaménagements, je pense à la rue de Rivoli, par exemple ?
12:31 - Alors, ce qu'il faut savoir,
12:33 c'est que tous les travaux qui sont faits,
12:35 ils ont été étudiés en amont.
12:37 Il y a des gens dont c'est le métier
12:39 de calculer les reports de circulation,
12:42 il y a des gens dont c'est le métier,
12:44 c'est des ingénieurs,
12:45 de savoir comment est-ce qu'on va construire
12:48 une piste cyclable.
12:49 - La rue de Rivoli, vous l'avez prise,
12:51 vous voyez bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
12:53 - Alors, moi je l'ai prise,
12:55 et je l'apprends très régulièrement,
12:57 et quand je compare par rapport à ce qu'il y avait
12:59 il y a quelques années,
13:00 où c'était une autoroute urbaine,
13:02 je n'ai pas le sentiment qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
13:04 - Est-ce qu'au fond, pas vitesse et précipitation ?
13:05 C'est-à-dire, est-ce qu'à la fin,
13:06 le rendu sera à la hauteur de ce qu'on attend,
13:10 et va vraiment améliorer la vie,
13:12 ou ça risque aussi de créer quelques crispations ?
13:15 - C'est souvent un argument qu'on entend
13:18 de ceux qui ne veulent pas qu'on transforme la ville,
13:22 et qu'on soit à la hauteur de l'enjeu du changement climatique.
13:26 C'est l'argument qu'on avait sur les voies sur berge.
13:31 On nous disait, ah bah non, écoutez,
13:33 on va passer d'abord à deux voies,
13:34 de trois voies à deux voies,
13:35 puis de deux voies à une voie,
13:36 puis ce sera mieux comme ça.
13:38 En définitive, c'est un sujet qui, aujourd'hui, ne fait pas débat,
13:41 et parfois, il vaut mieux aller vite,
13:43 surtout quand le changement climatique, lui, n'attend pas.
13:47 - Allez vite, et donc vous continuez d'aller vite,
13:49 normalement, jusqu'à cet été,
13:51 avec encore des travaux qui seront présents.
13:53 Merci beaucoup, Thomas Chevendier, d'avoir été avec nous,
13:56 et pour savoir quel est le chantier en bas de chez vous,
13:58 ils sont tous répertoriés, je le dis,
13:59 sur le site de lavilledeparis.fr.
14:03 Merci beaucoup.
14:04 - Bonne journée, et cela me l'aumé entre les travaux.
14:07 On retourne à la mairie de Paris.
14:08 - On a un rendez-vous qui s'appelle "C'est quoi ce chantier ?"
14:10 pour vous rendre ces travaux pédagogiques.
14:12 C'est tous les matins avec Thomas Echeberri,
14:14 à 8h moins 20, sur France 2.
14:15 - Je vais aller planter un arbre.
14:16 - C'est vrai ?
14:17 - Non, voilà, c'est ça aussi les travaux de Paris.
14:19 - Merci beaucoup d'être venu ce matin.
14:20 - Avec une petite barrière autour.
14:22 - 8h30.