Le portrait sonore de Cyril Hanouna

  • il y a 5 mois
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1
Tous les jours dans Culture Médias, Jean-Pierre Foucault dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c’est Cyril Hanouna.
Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Europe 1 Culture Média 9h30 / 11h
00:03 Jean-Pierre Foucault
00:05 Merci donc d'être avec nous pour la suite de Culture Média et dans un instant nous recevrons le comédien Francis Perrin
00:09 mais je suis toujours avec Cyril Hanonat.
00:11 Alors Cyril, on va dresser votre portrait sonore.
00:14 Merci vous êtes d'accord. Avec grand plaisir.
00:16 Merci beaucoup.
00:17 Des petits sons qui vous rappelleront quelques grands souvenirs, d'accord ?
00:20 Très bien, c'est parti.
00:21 Premier son.
00:22 On a un guest, un guest incroyable, qui vient de nous voir dans l'équipe des Pieds dans le plat.
00:27 Aujourd'hui, sachez-le, il vient vraiment en guest, donc il n'est pas rémunéré.
00:31 Voilà, c'est ce qu'il m'a dit.
00:33 C'est mon ami Dominique Faroudja.
00:35 Il y a 20 ans, vous me demandiez gentiment un CDD et maintenant je vous fais une heure gratuite.
00:41 Ah ouais, Dominique, il nous a énormément compté pour vous.
00:44 Ah bah oui, c'était sur Comédie, parce que c'est vrai que j'étais stagiaire moi à Comédie.
00:48 C'est un monsieur, un jeune homme qui s'appelait Laurence Etoun, qui m'avait pris en stage aux bandes annonces.
00:52 Et je me rappelle que j'avais écrit une bande annonce.
00:54 Faroudja, je me rappelle qu'il s'était passé un truc, c'est que j'avais écrit une bande annonce.
00:57 Il y avait un programme qui s'appelait le soir "Smith & Jones".
01:01 Et j'avais écrit ma première bande annonce, j'avais mis "lui c'est Smith, lui c'est Jones".
01:04 Retrouvez-les ce soir sur Comédie.
01:06 Je me rappelle, Dominique Faroudja a dit "Qui est le gars qui a écrit ça ? Amenez-le moi."
01:09 Il dit "Bon, tu passes aux accessoires."
01:11 Il m'a mis aux accessoires.
01:13 Et après, un jour, il m'a dit "Viens, j'arrêtais pas de lui envoyer des sketchs et des trucs."
01:18 Et il a dit "C'est qui ce gars qui arrête pas de m'écrire ? Faites-le écrire sur la grosse émission."
01:24 - Je peux vous confier un secret Cyril ?
01:26 Parce que Dimitri Pavlenko disait tout à l'heure dans "Europe un matin"
01:29 qu'il avait assisté à "Sacré soirée" à l'âge de 10 ans.
01:31 Ma toute première télé, c'est dans le public de comédie présentée par vous, Cyril Hanouna.
01:35 Et avant le début du générique, il y avait quelqu'un du public
01:38 qui faisait un décompte face caméra, 5, 4, 3, 2, 1.
01:41 Et j'ai eu l'honneur de faire ça.
01:43 - Quoi, c'est vous ? - Ouais.
01:45 - Mais ça fait des années que je vous recherche.
01:47 - C'est incroyable. - Tu m'en parlais sans arrêt.
01:49 - J'arrête pas de lui dire qui c'est. - On dirait une surprise de "Sacré soirée".
01:51 - Mais oui, mais c'est Anissa ? - Ouais, absolument.
01:53 - Mais moi je m'appelle Wajden.
01:55 - Cyril, autre moment de votre carrière, écoutez.
02:00 - Là, on est en 1999, la série sur "La vie de ma mère" diffusée sur France 2
02:12 et sur laquelle vous étiez auteur avec Yves Azeroual.
02:16 - Ça a duré qu'une saison. - Exactement, ça a duré qu'une saison.
02:19 Et c'est vrai que c'était Yves Azeroual qui m'avait appelé,
02:22 que j'adore Yves, et qui m'a dit "je vais écrire une série".
02:25 C'était après le succès de "La vérité si je mens".
02:28 Et ils m'ont dit, France 2 m'a demandé d'écrire une série
02:30 un peu dans la veine de "La vérité si je mens"
02:32 où j'étais stagiaire encore à Comédie, et j'ai écrit ça.
02:35 Et c'est vrai que je me rappelle, j'écrivais sur un papier,
02:38 sur un cahier Clairefontaine, j'étais en stress parce que je devais rendre
02:41 les scripts le lundi, le dimanche soir, jusqu'à 4h du matin,
02:44 j'étais encore en train d'écrire.
02:46 C'était une expérience incroyable, je sortais de nulle part,
02:48 et c'est grâce à Jean-Luc Azoulay, c'est Jean-Luc qui m'a donné ma chance,
02:51 Jean-Luc Azoulay que j'aime, il le sait aussi.
02:53 - Est-ce que c'est votre rêve de gosse de faire de la télé ?
02:55 Est-ce que vous étiez avec une banane à la main devant le miroir ?
02:57 - Exactement. Mais franchement, je vous le dis, Jean-Pierre,
02:59 je regardais, et voilà, je voulais être Jean-Pierre Foucault.
03:02 Comme une miss, un moment, qui a dit "je voulais être Jean-Pierre Foucault".
03:04 - Mais comédien non ? Parce qu'on vous a vu un peu dans "La vérité si je mens",
03:07 on ne vous verrait pas plus comédien au cinéma ou à la télé ?
03:11 - En fait, je pense que chacun a son métier.
03:14 Il y a des comédiens qui sont bien meilleurs que moi,
03:18 je trouve que je n'amènerais rien du tout au cinéma,
03:20 je trouve que je ne suis pas un bon comédien,
03:21 et puis il y a énormément d'attentes, c'est un vrai métier.
03:23 Moi je pense que chacun a son métier,
03:25 ce n'est pas mon métier d'être comédien,
03:27 je pense que mon métier c'est d'être animateur,
03:29 et c'est vrai que je trouve que moi je n'ai pas envie d'aller prendre le...
03:32 parce que j'ai un peu de notoriété de prendre la place de quelqu'un
03:35 qui sera un excellent comédien,
03:37 et je n'ai rien à faire, je ne me trouve pas bon comédien,
03:39 donc je reste à ma place.
03:41 - On continue avec un autre générique, écoutez Cyril.
03:44 L'Eurovision, présentée avec Julien Courbet en 2009.
03:52 - Je l'ai fait avec Stéphane Bern aussi,
03:53 je l'ai fait deux années de suite,
03:54 2009 avec Julien Courbet, 2010 avec Stéphane, on s'est régalé.
03:57 Que ce soit avec Stéphane qui a un amour,
03:58 demain avec Stéphane Bern, on a rigolé,
04:00 et avec Julien Courbet, vous savez qu'on a pleuré,
04:02 on était sous la table, tellement pleuré,
04:05 avec Julien qui est un garçon qu'on connaît bien,
04:07 Jean-Pierre et moi,
04:08 et qui est pour moi un des meilleurs,
04:10 et qui est un garçon exceptionnel,
04:12 mais qui me fait rire,
04:13 mais on a pleuré de rire,
04:14 Julien Courbet et moi c'était incroyable.
04:15 - Un commentaire sur Slimane qui va représenter la France.
04:17 - Ah bah j'adore, Slimane, déjà dans la vie c'est un amour de mec,
04:20 tout le monde adore Slimane,
04:21 et je pense que c'est une très bonne idée.
04:22 - On peut gagner ?
04:23 - Le son est très bon,
04:24 je vous dis, alors on ne peut pas gagner parce que...
04:26 je vais vous dire pourquoi on ne peut pas gagner.
04:27 - Ah, pourquoi ?
04:29 - Moi je me rappelle quand j'avais fait l'Eurovision,
04:31 même les gens de la chaîne m'avaient dit,
04:33 "Cyril, l'idéal, ce serait qu'on soit deuxième, troisième,
04:36 qu'on soit en cours jusqu'à la fin."
04:37 Mais premier, c'est une catastrophe,
04:39 parce qu'on doit l'organiser l'année d'après,
04:40 - Et ça coûte cher.
04:41 - Et ça coûte énormément d'argent.
04:42 Je me rappelle que moi je l'avais fait en Russie,
04:43 c'était Patricia Cass qui nous représentait,
04:45 ça avait coûté 32 millions d'euros.
04:46 - Combien ?
04:47 - Le show, en Russie, 32 millions.
04:49 Donc nous, 32 millions, on ferme tout,
04:51 il n'y a plus de Nagui,
04:52 il n'y a plus rien sur France Télé,
04:53 on ne va pas le faire.
04:54 - Donc il ne faut pas gagner.
04:55 - On va garder nos animateurs.
04:56 - Quatrième extrait.
04:58 Au début, c'était sur France 4,
05:04 TPMP, le jeudi à 22h30.
05:06 Le nom de l'émission est directement inspiré de
05:09 "Touche pas à mon pote", de Céleste Racisme.
05:11 C'est vous qui avez eu l'idée ?
05:12 - Je vous jure, je me suis réveillé le matin,
05:14 j'ai eu ça qui est venu dans la tête,
05:16 et je me suis dit, c'est ça, c'est le titre de l'émission,
05:19 je cherchais le titre de l'émission,
05:20 et je suis allé direct,
05:21 et c'est vrai qu'on ne croyait pas que ça allait être une aventure
05:24 qui allait nous faire traverser tant de choses.
05:26 - Et puis il y a eu le transfert,
05:27 vous avez quitté France Télé.
05:28 - Exactement, ça c'était un truc, même ça je vous jure,
05:31 Jean-Pierre, je n'ai pas compris,
05:32 parce qu'à un moment, France Télé,
05:33 moi je m'en rappelle,
05:34 moi je n'étais pas une star de France Télévision,
05:36 j'étais vraiment la dernière roue du carreau,
05:38 c'est normal, j'ai débuté,
05:39 j'avais pris beaucoup de taux en plus à télé,
05:41 et je ne sais pas pourquoi,
05:42 j'ai eu ce pressentiment,
05:44 à la chaîne, j'ai dit,
05:45 je veux bien faire "Touche pas à mon poste",
05:47 mais je garde le titre,
05:49 le titre m'appartient,
05:50 et je peux partir sur une autre chaîne.
05:51 Je vais vous dire la vérité,
05:52 je pense que comme France Télévision ne croyait pas du tout en moi,
05:54 et ne croyait pas du tout à l'émission,
05:55 parce qu'ils se disaient,
05:56 il va y avoir 8,
05:57 et puis ça va se terminer,
05:58 ils ont laissé passer,
05:59 ils se sont dit, bon,
06:00 on laisse passer,
06:01 et puis de toute façon,
06:02 il ne partira pas de son émission,
06:03 ça a arrêté très vite,
06:04 et c'est vrai que derrière,
06:05 quand je me rappelle,
06:06 j'avais dit,
06:07 je leur ai dit, non mais je peux partir avec le nom,
06:08 même eux,
06:09 ils ont été revoir dans les contrats,
06:10 ils ont dit,
06:11 ah mais oui,
06:12 c'est vrai que le nom était à lui,
06:13 mais en fait,
06:14 je pense que c'est un truc qu'ils avaient laissé passer,
06:15 mais c'est vrai que moi,
06:16 je suis quand même très reconnaissant de France Télévision,
06:19 de France 4,
06:20 David Jaoui,
06:21 c'était le patron de France 4,
06:22 c'est lui qui m'avait fait faire ça à l'époque.
06:23 - C'est une jeune fille que je connais bien,
06:25 qui a travaillé avec vous à vos débuts,
06:27 dans "Touche pas à mon poste".
06:28 - Elle s'appelle Virginie Foucault.
06:29 - Virginie Foucault, exactement,
06:30 et Bertrand.
06:31 Virginie Foucault qui avait monté "Touche pas à mon poste" avec moi et Bertrand,
06:34 et c'est vrai qu'on était dans une petite pièce,
06:36 on sortait le dossier avec des photos copieuses avec Virginie,
06:38 et c'est vrai qu'on ne croyait pas quand on l'a lancé,
06:40 il y avait 8 émissions,
06:41 on ne pensait pas que ça allait être un énorme succès,
06:42 et j'embrasse Virginie et Bertrand qui me manquent d'ailleurs.
06:45 - Alors attention, écoutez.
06:47 - Ah !
06:48 - Arrête, je veux arrêter, je veux arrêter,
06:50 - Oh regarde, j'ai repassé mes caleçons !
06:52 - Je suis prête, je suis prête,
06:53 tout est délire, tout est délire,
06:54 de ouf, regarde, regarde, regarde,
06:56 regarde, c'est pour toi !
06:58 - La dernière pince réalisée par Stomy Begzi,
07:01 vous êtes Noni, Ninoup, pardon,
07:03 le prostitué homosexuel, c'est ça ?
07:05 - Oui, non mais alors ça aussi c'était vraiment,
07:07 c'était pour rendre service à Stomy qui est un ami d'enfance,
07:10 et Jean Rachlide aussi, calouche, voilà,
07:12 qui faisait, mes deux amis d'enfance, voilà,
07:14 qui m'avaient fait ça,
07:15 et c'est vrai que moi je faisais rien du tout,
07:16 parce que moi je faisais rien pendant des années,
07:17 avant d'arriver même à la radio avec Jean-Pierre à l'époque,
07:20 et c'est vrai que voilà,
07:21 donc ils m'ont appelé un soir,
07:22 ils m'ont dit il y a un tournage à faire à 3h du matin,
07:23 je n'étais pas du tout connu,
07:24 et je me suis retrouvé dans ce rôle,
07:26 ils m'ont dit "bah tiens, enfile ça,
07:28 et fais ça", bon voilà, c'était avec des potes,
07:30 mais bon, c'est pas mon meilleur rôle.
07:32 - Cyril, on vous retrouve tous les jours
07:33 dès 18h50 avec Parfait avec Baba sur C8,
07:36 puis 19h40 pour la première partie de TPMP,
07:38 et à 20h10 pour la deuxième partie,
07:40 et le samedi et le dimanche,
07:41 dans Face à Nouna, dès 20h15,
07:43 à tout de suite. - Merci.
07:45 - Dans un autre temps,
07:46 votre invité culture Jean-Pierre Foucault,
07:47 Francis Perrin, arrive sur Europe Inter.