Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie
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00:00 garer sans difficulté.
00:02 Europe 1, la France bouge, la pépite. Et l'autre talent de ce soir c'est vous Barnabé Gauclin, vous avez 25 ans c'est ça ?
00:10 C'est ça. Votre start-up à deux ans et votre entreprise est née pendant vos études.
00:15 Voilà. C'est un petit peu ça. Je rappelle vous avez grandi en Savoie, c'est important, on n'est pas parisiens.
00:20 Vous avez fait Centrale à Lille, l'école d'ingénieurs. Exactement. Et alors qu'est-ce qui s'est passé ? C'est un projet de fin d'études, c'est quoi ?
00:26 C'est une idée qu'on a eu,
00:28 c'est une aventure, c'est une amitié aussi, tout comme Victor. Donc on est trois potes finalement d'études.
00:35 Victor, lui, était motard à Paris, donc il a eu cette idée. Donc c'est votre associé, c'est pas Victor Deneuil.
00:41 Désolé. Qu'on remette tout en place. Non, non, mais pas du tout. Victor, mon associé,
00:45 était motard à Paris, il a connu toutes les galères d'être motard à Paris. C'est quoi les galères d'être motard à Paris ?
00:50 Comme on l'entendait, on peut se faire voler sa moto, on peut se la faire renverser, il y a les intempéries qui viennent
00:57 abîmer sa moto. Et Martin, il y a les amendes aussi.
00:59 Oui, mais enfin, j'imagine que dans d'autres villes françaises, il y a les amendes, les intempéries, les vols. On commence de plus en plus.
01:03 Partout, oui. Tout à fait, oui. Alors allez-y, oui. Et du coup,
01:07 voilà, Victor est venu avec cette idée-là. On est parti
01:10 avec lui dans ce projet-là et on a réussi à l'intégrer finalement dans notre parcours scolaire.
01:14 Et aujourd'hui, maintenant, on est diplômé de cette école
01:16 et on est à temps plein sur Gare de la Bécane. Donc vous êtes diplômé de cette école, d'accord, mais
01:21 ça a été inclus, vous avez réussi à inclure dans votre stage, dans votre projet de fin d'études Gare de la Bécane.
01:27 C'est ça. Finalement, je me suis embauché en tant que stagiaire de fin d'études dans ma propre entreprise.
01:32 Vous êtes motard, vous ?
01:34 Alors non, je passe le permis demain.
01:36 Ah, génial ! On va croiser les doigts.
01:39 Formidable. Vous allez d'abord
01:41 pitcher Gare de la Bécane et puis on revient juste après. On vous écoute. Vous avez une minute, Barnabé Gauclin.
01:49 Avec Gare de la Bécane, on s'est donné pour mission de transformer les parkings souterrains.
01:52 Vous savez ces places vacantes, ces places trop petites, ces places biscornues ou ces espaces morts des parkings.
01:57 Eh bien nous, nous y aménageons des places pour motos et scooters.
02:00 En fait, sur une place qui était vide hier, aujourd'hui, on la loue à 3, 4 ou 5 motos.
02:06 Donc évidemment, on fait exploser la rentabilité des propriétaires, qu'ils soient particuliers ou professionnels,
02:11 tout en proposant plein de places abordables pour les motards et scouteristes.
02:15 Ces places pour deux roues sont disponibles à l'allocation mensuelle sur notre plateforme GareTabécane.fr.
02:20 De leur côté, les motards et scooteristes urbains font face à de nombreux risques de vols,
02:25 dégradations et amendes lorsqu'ils sont mal garés. En louant un parking adapté sur GareTabécane.fr,
02:30 vous garez votre moto simplement et sereinement en évitant les tracas du stationnement envoiré.
02:34 Aujourd'hui, nous comptons près de 10 000 places disponibles à l'allocation, en quelques clics, à Paris et sa banlieue, mais aussi Lille, Lyon, Marseille,
02:42 Strasbourg, Toulouse, Bordeaux et plus encore.
02:45 Une minute pile, excellent pitch. On peut le dire autour de la table. On sent qu'il était préparé.
02:50 On sent qu'il était très préparé.
02:52 Il était vraiment spontané.
02:54 Spontané, parfait, Barnabé Gauclin, cofondateur de GareTabécane.
02:59 Donc pour résumer, c'est le Airbnb du parking de moto.
03:03 Exactement, on peut faire le rapprochement de cette manière.
03:05 On vient intervenir entre les propriétaires et le locataire, on simplifie cette mise en relation
03:11 et on vient s'occuper de tout ce qui est un petit peu compliqué, donc les contrats, le paiement en ligne.
03:18 Ce qui est intéressant aussi dans votre solution, c'est que notamment pour des villes comme Paris, depuis septembre 2022,
03:26 c'est obligatoire de payer le stationnement quand on est propriétaire d'un deux-roues.
03:32 Donc ce marché est aussi intéressant pour cela.
03:35 Vous répondez à une problématique, une réelle problématique.
03:38 Il y a un besoin économique de payer moins cher son stationnement.
03:41 Nous, on vient proposer des places en moyenne à 50 euros.
03:43 Elles sont où ces places ?
03:44 Elles sont dans les parkings souterrains en centre-ville.
03:47 Mais vous les nichez comment ? Comment ça fonctionne ?
03:51 Vous êtes en contact par exemple avec des parkings, avec Vinci Park, vous faites comment ?
03:57 Alors en fait, sur GareTabécane, tout le monde a sa place.
04:01 Enfin, petit jeu de mots.
04:02 Mais par exemple, mon voisin a déposé sa place sur GareTabécane et l'a transformée en place pour moto.
04:06 Ma grande-tante aussi, mon meilleur ami aussi.
04:09 Et il y a aussi des sociétés comme Indigo, CMS, Bipark, Zenpark,
04:15 les plus grosses sociétés du parking français, qui mettent aussi leur place moto sur GareTabécane.
04:19 Donc en fait, il y a des professionnels, des particuliers.
04:20 Donc vous avez fait des partenariats avec des professionnels des parkings ?
04:25 Tout à fait.
04:26 Ce sont des bailleurs, les principaux bailleurs qui effectivement mettent à disposition.
04:31 Vous, en tant que rouleur à deux roues, ça vous intéresserait d'avoir ce genre de solution ?
04:35 Eh bien oui, je pense que c'est intéressant quand on habite en ville.
04:38 Oui, forcément.
04:39 Parce qu'on en a parlé tout à l'heure des dégradations et des risques qu'il y a par rapport aux deux roues.
04:44 Donc ça pourrait être une option.
04:46 Tout est lié, toute la chaîne est liée.
04:47 Donc oui, c'est intéressant.
04:49 Et puis, il faut qu'on va rouler de moins en moins en voiture.
04:52 Parce qu'on fait tout pour avoir moins de voitures, avec les tramways, les deux roues, les vélos, les trottinettes, etc.
04:58 Est-ce que vous allez aussi récupérer des places de parking pour voitures
05:03 qui vont finalement ne plus servir à grand chose ?
05:05 En fait, c'est exactement ce qu'on fait.
05:06 On vient diviser des espaces initialement destinés aux voitures.
05:10 Donc aujourd'hui, quand on a un parking pour voitures, on a du mal à le louer.
05:13 On a beaucoup de propriétaires qui ont du mal à louer leur place pour des voitures.
05:16 Et en la mettant sur gare Tabécane, on vient du coup mettre plusieurs motos et ça se remplit très facilement.
05:20 Plusieurs motos sur un emplacement ?
05:22 Sur un emplacement voiture.
05:23 Oui, c'est pratique.
05:23 À la place d'une voiture, on peut mettre trois, quatre ou cinq motos.
05:26 D'accord.
05:26 Vous êtes le coach de ce soir, Philippe Sos, directeur général de La Tête dans les Nuages.
05:31 D'abord, que pensez-vous de la start-up ?
05:33 Je sais que vous l'avez étudiée.
05:34 Vous en pensez quoi ?
05:36 Alors là, on a la vraie start-up.
05:37 Ça veut dire quoi la vraie start-up ?
05:39 Pour moi, la vraie start-up, c'est vraiment le côté rafraîchissant.
05:41 Trois copains qui se rencontrent, une promotion, des copains de primaire avec notre...
05:48 Ils sont rafraîchissants. J'aime bien votre expression ce soir, Philippe.
05:51 J'assiste là-dessus parce que derrière la fraîcheur, il y a une dynamique.
05:56 Donc ça, c'est forcément...
05:58 Puis après, on ne se met pas de barrière.
06:00 Donc on se lance et puis on y va et puis on verra bien ce qui se passe.
06:03 Après, ce que j'aime aussi, et vous le savez Elisabeth, c'est que j'aime bien aussi la complémentarité du team.
06:09 Donc là, on a un team qui est vraiment très...
06:12 Ça peut comporter aussi des risques.
06:13 On y reviendra tout à l'heure.
06:14 Mais là, on a un team très technique.
06:17 Oui, ils sont très techniques.
06:18 On a des développeurs, on a...
06:19 C'est des ingénieurs.
06:20 Ce sont des ingénieurs.
06:21 Donc il faut faire attention à ça aussi parce qu'ils pensent comme des ingénieurs.
06:25 Il faut qu'ils mettent ça auprès du grand public.
06:27 Donc là, il faut transformer aussi ça.
06:29 Voilà. Donc ça, c'est bien.
06:32 Et puis, alors ce que j'ai surtout aimé,
06:34 vous n'en avez pas encore parlé, mais je pense qu'il faudra en parler,
06:36 c'est bien sûr la campagne.
06:38 La campagne marketing.
06:38 Mais elle est excellente, votre campagne marketing.
06:40 Je ne sais pas d'où elle est venue.
06:41 Pourquoi vous ne le dites pas en pitch ?
06:43 Euh... Ben merci déjà.
06:44 Non mais c'est canon.
06:45 Alors racontez, Philippe, c'est quoi cette campagne marketing ?
06:47 Ce que j'ai découvert en étudiant le dossier, effectivement,
06:50 c'est que vous avez interpellé la maire de Paris.
06:53 Anne Hidalgo.
06:54 Anne Hidalgo, effectivement.
06:56 Et le slogan est "Avec nous même, ta mère aime la moto".
06:59 Voilà.
06:59 M-I-R-E.
07:00 Alors oui, pardon. Merci.
07:02 Voilà, effectivement.
07:04 Oui, c'est madame Hidalgo qui a donc passé cette nouvelle législation
07:09 sur le stationnement payant en voirie.
07:11 Donc ça a fait beaucoup parler chez les motards.
07:13 On a rebondi un peu là-dessus en proposant une solution
07:15 du coup à ce stationnement payant.
07:17 Et du coup, en faisant référence à la maire de Paris.
07:20 Clara, c'est quoi aujourd'hui les réglementations de stationnement pour les deux roues ?
07:25 Déjà, le stationnement d'un deux-roues est interdit sur les trottoirs maintenant
07:28 et sur tous les endroits réservés aux piétons.
07:30 Ça se voit pas grand dans ce promème.
07:31 Oui, c'est pour ça que je le redis.
07:32 Dans certaines grandes villes, il y a certains parkings qui sont dédiés aux deux-roues
07:35 avec des endroits pour pouvoir les attacher.
07:37 Globalement, c'est les places pour voitures qui sont partagées pour les deux-roues.
07:41 Elles sont aussi destinées à ça.
07:43 Évidemment, elles sont payantes.
07:44 Il faut prendre son ticket à l'orodateur aussi.
07:46 Vous êtes en deux-roues ?
07:47 Pas du tout.
07:48 Non.
07:49 Absolument pas.
07:50 On va poursuivre avec vous, Barnabé, pour Gare Tabékan.
07:53 Si vous êtes parmi nous ce soir, c'est aussi parce que vous avez des besoins.
07:56 Votre modèle économique, c'est à l'instar du modèle économique d'Airbnb.
08:00 Vous prenez des commissions sur chaque place louée ?
08:03 Complètement.
08:04 Vous prenez combien ?
08:05 Vous pouvez le dire ?
08:06 Non.
08:07 Ça va dépendre finalement des volumes de parkings proposés.
08:09 Ça va dépendre du type d'acteur.
08:11 Vous payez...
08:12 Quand un digot vous contacte et dit
08:14 "Voilà, j'ai quatre places de parking que j'ai envie de mettre sur ce site Gare Tabékan",
08:19 est-ce qu'eux payent ?
08:20 Est-ce que vous, vous les payez ?
08:21 Comment ça fonctionne ?
08:22 Tout d'abord, quand un digot vient nous voir, c'est pas pour quatre places de parking.
08:25 C'est un géant, c'est vrai.
08:27 Pareil, c'est vraiment un partenariat dans le sens où on vient mettre en avant
08:32 leur place de parking moto, on vient apporter des clients.
08:36 Tant qu'on ne leur trouve pas de clients, on ne leur coûte rien.
08:39 C'est le principe de la commission.
08:41 Et si moi j'ai un parking, en tant que particulier, je peux le mettre à disposition sur Gare Tabékan ?
08:47 Tout à fait.
08:48 Vous pouvez le déposer sur la plateforme.
08:49 Et ensuite, nous, il y aura une personne de notre équipe qui viendra faire une analyse de ce parking-là
08:55 pour l'aménager, y séparer des espaces pour mettre plusieurs motos.
09:00 Et ensuite, on les sera...
09:01 Et alors, ça peut être un complément de revenu aussi pour les particuliers, comme pour Airbnb ?
09:05 Complètement.
09:06 Quelqu'un qui a une place de parking avec son appartement, mais qui ne l'utilise plus, peut la mettre sur...
09:11 Par exemple, en fonction de l'emplacement, en fonction de la place de parking,
09:15 est-ce que vous avez estimé, évalué le complément de revenu, ce que ça pourrait rapporter un particulier ?
09:20 Parce que c'est un argument, ça.
09:22 C'est pour ça qu'Airbnb marche aussi bien.
09:24 Exactement.
09:25 Ça va dépendre, évidemment, de la localisation de la place.
09:28 En moyenne, une place moto, nous, on la loue une cinquantaine d'euros par mois.
09:33 OK.
09:34 Et donc, si on en met 3, 4 sur une place, on peut vite faire 200 euros de revenu sur une place qui, initialement...
09:43 Et vous, vous récupérez une commission sur ces 200 euros.
09:46 Exactement.
09:47 Est-ce que ça fonctionne aussi si on loue un appartement avec une place de parking,
09:50 et qu'on sous-loue la place de parking, ou est-ce que ça doit être soumis au propriétaire aussi ?
09:54 Alors, la sous-location est évidemment soumise à un accord du propriétaire.
09:59 Donc, ça passe par le propriétaire.
10:01 Elle a déjà fait ses plans, j'imagine.
10:03 Non, je ne sais pas.
10:04 Philippe Sos.
10:05 J'ai trouvé votre question pertinente, comme je le fais à chaque fois, Elisabeth.
10:08 Merci, Philippe.
10:09 Parce qu'effectivement, vous avez mis le doigt sur quelque chose qui est une force de la...
10:14 On va parler des forces de la start-up, c'est le site internet.
10:17 Ils ont un site internet très, comme on dit dans le jargon, "responsive",
10:22 donc très fluide, très rapide, très efficace, et très simple aussi en termes d'arborescence.
10:28 Donc, la structure du site, c'est vraiment un point fort.
10:31 Je pense que c'est voulu.
10:33 Et notamment pour les particuliers qui veulent louer un emplacement,
10:38 ils peuvent accéder au site et il y a une catégorie pour les particuliers.
10:41 Est-ce que c'est seulement... On ne parle que de Paris, là,
10:44 parce qu'évidemment, c'est là le point noir pour stationner,
10:47 mais est-ce que votre application, Garta Bécane, est valable partout en France, Barnabé Gauclin ?
10:53 Alors évidemment, on est principalement présent à Paris, parce que c'est là où il y a le plus de besoins.
10:59 On est aujourd'hui présent à Lille, Marseille, Lyon, Strasbourg.
11:03 On a quelques places qui arrivent dans toutes ces villes-là.
11:05 Et pour des besoins différents, c'est plus pour les personnes qui ont des belles motos,
11:09 qui ne se voient pas la mettre dehors le soir.
11:11 Donc, si vous êtes parmi nous ce soir, c'est aussi parce que vous avez des besoins.
11:15 Vous avez besoin de lever de l'argent. Vous avez besoin de combien en ce moment ?
11:19 En ce moment, on a besoin de 400 000 euros.
11:20 400 000 euros, ça va ? C'est raisonnable pour une levée de fonds.
11:25 C'est raisonnable.
11:26 Vous êtes en cours ? Comment ça se passe ?
11:28 On est en cours, on cherche des investisseurs pour nous suivre dans ce projet-là.
11:32 Quoi d'autre ? Je crois que vous cherchez encore des clients, des nouvelles places de parking.
11:37 Évidemment, le nerf de la guerre, c'est de trouver toujours plus d'offres.
11:40 Aujourd'hui, on arrive beaucoup à trouver des places de particuliers,
11:45 des places de sociétés de parking.
11:48 Mais aujourd'hui, on vise les bailleurs sociaux, les bailleurs sociaux parisiens, dans un premier temps,
11:52 qui, eux, ont des volumes de places énormes
11:54 et qui ont des besoins aussi d'optimisation et de diversification dans ces parkings.
11:59 Pour y répondre, nous avons Philippe Sos ce soir,
12:02 qui est le directeur général de La Tête dans les Nuages.
12:04 C'est le coach de La France Bouge.
12:05 Mais pour répondre à toutes ces questions, on va d'abord faire une petite pause en musique.
12:08 On va écouter Benson Boone, Beautiful Things.
12:11 Excellente soirée sur Europe 1.
12:13 Elle bouge et elle roule à scooter.
12:20 On était en train de se promener à Rome, tous ensemble, avec l'équipe de La France Bouge, avec le scooter.
12:25 Pourquoi on parle de scooter ce soir sur Europe 1 ?
12:28 C'est une soirée deux roues, parce qu'à partir d'aujourd'hui, contrôle technique obligatoire pour les deux roues.
12:32 Alors, il y en a qui râlent, comme toujours.
12:34 On est dans un pays où, si on n'a pas son groupe de râleurs, il y a un problème.
12:39 Mais heureusement, il y en a qui sont contents, parce qu'il y a des opportunités, des opportunités de start-up.
12:44 Et c'est ce que l'on voit ce soir sur Europe 1, avec une start-up qui s'appelle Noil.
12:48 Avec vous, Victor Bréban, vous vous transformez les moteurs thermiques des Solex, des Mobilette,
12:53 le vieux Siao, qui est au fond du garage des grands-parents.
12:57 Vous, vous transformez son moteur en moteur électrique.
13:00 Donc, vous allez crouler sous les commandes, on le sait, dans quelques mois,
13:04 parce qu'on va devoir faire son contrôle technique, on va devoir transformer son moteur.
13:08 Vous avez mis au point des kits, c'est ça ?
13:10 Exactement. Nos kits permettent de convertir n'importe quel véhicule deux roues à l'électrique.
13:15 Et en plus, on s'occupe de toutes les démarches administratives,
13:18 donc tous les aspects carte grise et autres, qui peuvent être un frein et inquiéter un petit peu les utilisateurs,
13:23 notamment sur la partie contrôle technique.
13:25 Donc là, vous avez une carte grise avec écrit dessus que c'est un véhicule électrique.
13:29 Tous les avantages affiliés à un véhicule électrique.
13:31 Donc, vous passez le contrôle. Et en moyenne, quoi ? 500 ? Combien ?
13:35 C'est ça. En moyenne, on oscille entre 150 et 1000 euros pour la conversion.
13:38 150 000 euros selon la conversion. Clara, on rappelle, le contrôle technique coûte à peine...
13:42 Environ 50 euros selon les grilles tarifaires.
13:45 Ça va, c'est totalement acceptable. Ce seront donc les centres de contrôle agréés,
13:50 qui vont devoir effectuer le contrôle technique à partir d'aujourd'hui.
13:53 Enfin, c'est 50 euros si le contrôle technique est favorable immédiatement,
13:57 sauf s'il y a besoin de faire des réparations.
13:59 Un monde merveilleux, c'est comme ça.
14:02 Il va vérifier quoi, celui qui va vérifier le contrôle technique ?
14:04 Alors, ils vont vérifier, en fait, comme pour les voitures.
14:06 C'est juste qu'il y aura moins de points de contrôle, la fiabilité, les pneus, le freinage, la direction,
14:09 les risques d'accident, le taux de pollution aussi,
14:12 qui inclut la pollution atmosphérique et la pollution sonore.
14:17 Donc, si l'entretien est favorable, tout est OK.
14:19 Sinon, réparation, contre-visite.
14:21 On le sait, quand on va faire son contrôle technique,
14:23 si on a un problème de freinage, on le sait avant d'arriver, non ?
14:25 Ça semble assez évident. Non, Philippe ?
14:27 Oui, logiquement, oui, bien sûr.
14:29 Ce que je vois comme cible, notamment sur les deux roues,
14:32 c'est principalement l'échappement.
14:34 Parce que, généralement, c'est ce qui fait la caractéristique du deux roues.
14:38 Là, on a deux spécialistes.
14:40 En effet, il y a beaucoup d'utilisateurs qui vont avoir un échappement
14:44 qui va être un petit peu modifié, ou ce qu'on appelle déchicalé.
14:47 Je me souviens, à mon époque, c'était très transformé.
14:51 On va dire ça comme ça.
14:53 C'est toujours le cas.
14:55 Et on venait avec celui qui passe son permis moto demain.
14:59 Il est le patron de la start-up Gartabaycan.
15:02 J'aime beaucoup le nom, parce qu'on le retient bien, Gartabaycan.
15:04 Très franchouillard, ça nous plaît.
15:06 C'est très très bien, ça nous plaît.
15:08 Vous êtes parmi nous ce soir parce que vous avez des besoins.
15:10 Vous êtes en train de lever des fonds, 400 000 euros.
15:12 Vous avez besoin, évidemment, de plus en plus de places de parking.
15:15 Vous êtes le Airbnb des places de parking des deux roues.
15:18 Et pour y répondre, c'est le moment de la main tendue de l'entrepreneur
15:22 vers la start-up ce soir sur Europe 1.
15:24 On l'a compris avec vous, Philippe Souos.
15:30 Vous validez Gartabaycan parce que vous nous avez dit que c'est la vraie start-up.
15:34 C'est une histoire de copains, une histoire de potes.
15:36 C'est une start-up qui est fraîche, qui est dynamique, qui est pertinente.
15:40 Quels sont les points à améliorer selon vous, Philippe ?
15:44 Avant d'aborder ce point-là, si vous permettez, Elisabeth, je voudrais parler des forces.
15:48 Parce qu'il y a vraiment une force dans la team.
15:50 Les trois sont vraiment intéressants.
15:52 Et on voit la similitude entre les deux sociétés de ce soir.
15:55 Trois, trois ?
15:56 Trois, trois.
15:57 Trois potes, trois potes.
15:58 Il y a un victor dans chacun.
16:01 Moi, ce que je veux dire, c'est que l'union fait la force, généralement.
16:05 Donc, vous faites face ensemble aux problématiques de l'entrepreneuriat.
16:08 La force du collectif.
16:09 Voilà, c'est ça. Parce qu'être entrepreneur, c'est jamais simple.
16:11 C'est les bas, les hauts, les succès, parfois.
16:13 Jamais simple, jamais seul.
16:15 Jamais seul. Donc, ça, c'est intéressant.
16:17 Et surtout, vous êtes complémentaire.
16:18 Donc, ça aussi, c'est intéressant dans la démarche.
16:21 Vous êtes déjà bien identifié, que ce soit les deux entreprises.
16:25 Mais là, on parle de Gartabekan.
16:27 Vous êtes bien identifié par les incubateurs locaux.
16:29 Donc, il y a un vrai soutien derrière vous.
16:31 Donc, normalement, pour la levée de fonds, ça va être très positif.
16:34 Ensuite, j'ai parlé déjà tout à l'heure de l'application, c'est-à-dire du site.
16:38 Là, vous êtes très, très fort.
16:39 Très, très fort.
16:40 Merci.
16:41 Et vraiment, c'est hyper efficace, hyper simple, très ludique.
16:45 Très intuitif.
16:46 Très intuitif.
16:47 Vraiment, on se balade dedans, il n'y a pas de problème, il n'y a pas de complexité.
16:50 C'est très bien.
16:51 Point fort aussi, le marketing.
16:54 Vous êtes déjà inspiré.
16:55 Je ne sais pas d'où vous êtes venu cette inspiration, de cette campagne.
16:58 Mais c'est de vous ?
17:00 C'est de nous, on travaillait ici avec une agence.
17:01 Donc, on était sur ce point-là.
17:03 Parce que je me disais, s'il y a des ingénieurs qui pensent marketing, il faut vite me le dire.
17:07 On apprend.
17:08 C'est intéressant.
17:09 C'est un peu comme les financiers.
17:10 Oui, très bien.
17:11 Et puis, vous êtes la première.
17:13 Si j'ai bien vu.
17:14 Tout à fait.
17:15 Parce que vous êtes la première.
17:16 On a deux premiers ce soir.
17:17 Parce que même avec Noël, ils sont les seuls, ils nous disaient, Victor Brébent, en Europe.
17:22 Et ça, c'est vraiment intéressant parce que c'est toujours la primo leader.
17:25 Donc, il faut aller vite, il faut aller s'installer, il faut vite bétonner.
17:29 Je disais tout à l'heure à Victor.
17:31 Voilà, moi, mes conseils.
17:33 Donc, première chose, j'étais surpris parce que dans tout votre dispositif, il n'y a pas d'application mobile.
17:38 Mais ça, ça me surprend beaucoup.
17:40 Ça me paraît tellement inévident.
17:41 Peut-être qu'il n'y a pas d'utilité.
17:42 C'est Philippe qui me l'a dit.
17:44 Alors, aujourd'hui, ce n'est pas dans notre thématique de développement.
17:48 Je ne comprends pas pourquoi.
17:50 Parce qu'en fait, on a un usage unique.
17:53 On va aller sur le site une seule fois pour réserver et après, on est abonné et renouvelé tacitement tous les mois.
17:58 Une application, c'est utile quand on a besoin d'y retourner plusieurs fois dans la semaine pour aller acheter différentes choses.
18:05 Oui, mais si par exemple, pour quelqu'un qui voyage, si je fais Paris-Marseille, Paris, je ne sais pas, on a besoin de retourner souvent sur votre site, non ?
18:14 Pas tellement. On n'a pas encore identifié le besoin.
18:17 Moi, je pense qu'il y a une orientation à prendre, mais ça, après, c'est de la stratégie.
18:22 Je pense qu'il y a une orientation à prendre.
18:24 On a des applications qui sont très intéressantes.
18:28 Vous parliez d'Airbnb, donc Airbnb, son application mobile.
18:31 Moi, je suis un fan de Citymapper.
18:34 Pour les auditeurs d'Europe, Citymapper.
18:37 Citymapper, bien sûr, ça nous permet d'aller d'un point à un autre et en connaissant tous les différents modes de transport, y compris à pied.
18:45 On va commencer par à pied, vélo, moto, scooter en location et tout.
18:50 Je trouve que ça, c'est intéressant aussi.
18:52 Pourquoi pas aussi au niveau des parkings.
18:54 Je trouve que votre business se rapproche beaucoup de tout ce que nous pouvons connaître aujourd'hui dans les villes,
19:01 c'est-à-dire toutes les utilisations mobiles qui sont à notre disposition.
19:06 Je pense que vous devez vous inscrire là-dessus. Pourquoi ?
19:09 Pour la simple et bonne raison que vous devez aussi bâtir vos réseaux sociaux.
19:13 Et là, aujourd'hui, vous n'êtes pas très avancé encore dans ce domaine-là.
19:17 Il faut vraiment pousser dans ce secteur-là.
19:19 L'application mobile, aujourd'hui, est une porte d'entrée.
19:22 Généralement, entre 70 et 80 % rentrent par le mobile pour aller après sur l'Internet et sur le PC.
19:28 Tout est possible et je pense que ça ne coûterait pas très cher,
19:32 et notamment pour des ingénieurs, peut-être de penser à ça.
19:35 Et puis, bien sûr, il y a l'international. Je trouve que ça, c'est intéressant.
19:40 Dans des villes où il y a beaucoup de doros, comme l'Italie.
19:44 Alors, un pays que Elisabeth aime beaucoup, l'Italie.
19:46 Et puis l'Espagne. J'ai noté aussi l'Espagne.
19:48 Mais Victor, tout à l'heure aussi, on a parlé pour l'autre startup que nous recevons ce soir.
19:53 Dernier point, renforcer les partenariats.
19:56 Vous voyez, aujourd'hui, vous avez la même ADN, tous les deux.
20:00 Vous en êtes loin par rapport au parking, mais tout est lié, en fait.
20:04 - Peut-être se connecter les uns les autres ?
20:07 - Se connecter les uns les autres, voir comment c'est possible, etc.
20:11 Mais, encore une fois, c'est une question de communauté.
20:15 - On est dans une France Bouche, sur cet écosystème des deux roues.
20:19 Donc, effectivement, il y a peut-être quelque chose à mettre en relation.
20:23 Je pense notamment à une startup que je connais bien par l'intermédiaire d'un ami,
20:26 dont le fils a créé une startup qui s'appelle The Keepers.
20:29 The Keepers, c'est donc pour...
20:31 Vous allez au spectacle, et vous avez à l'entrée la possibilité de mettre votre casque,
20:35 qui vous embarrasse, dans une consigne.
20:37 - C'est super, ça !
20:38 - Et bien, pourquoi pas voir avec eux, essayer de monter un...
20:42 Ce d'autant plus, et ça c'est vraiment le point d'orgue,
20:45 la communauté deux roues, c'est une vraie communauté solidaire.
20:50 - Ah oui ? - Complètement.
20:52 C'est vraiment fondamental.
20:54 - Vous les rajoutez, Victor ? Je vous vois dire oui, oui, oui.
20:57 - Oui, c'est tout à fait vrai. On voit notamment la lutte acharnée
21:00 qui a été faite contre le contrôle technique.
21:03 C'est quand même un esprit communautaire qui est très important sur le deux roues,
21:08 donc je rejoins tout à fait Philippe.
21:09 - Donc là, il faut draguer à mort.
21:11 - Il faut y aller. - Et là, je pense que vous avez un potentiel phénoménal.
21:14 - Sur cette communauté des deux roues. - Bien évidemment.
21:17 Enfin, je ne vais pas rentrer dans le détail du monde du deux roues,
21:20 mais bon, il y a les assurances, il y a les mutuels, il y a tout ça.
21:24 Donc, allons-y. Allons-y.
21:26 Et ce d'autant plus que ces gens-là sont très abordables, sont très à l'écoute.
21:30 Parce qu'on parle, c'est une passion le deux roues.
21:32 C'est une passion. Oui, c'est un usage.
21:34 - Ce n'est pas qu'un moyen de transport, c'est ça que vous voulez nous dire, Philippe, ce soir.
21:37 - Voilà, c'est ça. Moi, je crois vraiment... - Vous, c'est votre passion ?
21:39 - Vous avez une passion pour vous ? - Non, mais je trouve que...
21:41 Enfin, j'adore. J'adore l'Italie, bien sûr.
21:44 - Non, mais vous faites partie de cette communauté des deux roues ?
21:48 - Je fais partie modestement de la communauté des deux roues.
21:51 C'est deux roues chic que j'ai.
21:53 - Oui, oui, non, ce n'est pas un biker, Philippe Sos.
21:55 - Non, non, non. - C'est dommage, on l'imaginait déjà avec sa petite veste en cuir.
21:58 - J'ai beaucoup aimé Harley Davidson.
22:00 - Donc, bâtir cette communauté en actionnant peut-être un peu plus rapidement les réseaux sociaux,
22:06 c'est ce que vous dites, Philippe Sos, ce soir à Barnabé Gauquelin, le cofondateur de Gare Tabekane.
22:12 Vous avez des personnes au sein de l'entreprise qui vont vous aider à dynamiser cette problématique des réseaux sociaux ?
22:20 - Tout d'abord, merci pour ces conseils, Philippe.
22:22 Aujourd'hui, on a des publicités qui tournent sur les réseaux sociaux.
22:26 C'est comme ça qu'on cible très facilement nos utilisateurs
22:29 et on peut mesurer des taux de conversion liés à ces publicités.
22:35 Et après, évidemment, une autre thématique sur les réseaux sociaux qu'il faut,
22:40 une thématique plus organique qu'il faudrait travailler, effectivement.
22:46 - Vous êtes combien dans l'entreprise ? - Six personnes.
22:48 - Six personnes. Vous comptez recruter ?
22:50 - Oui, petit à petit. - Vous avez des besoins ?
22:53 - On a des besoins de recrutement. - Dans quoi ?
22:56 - Notamment sur le développement commercial. - C'est ça. Donc, trouver des partenaires, Philippe.
23:00 - Oui, alors voilà, il vient de le dire, Bernabé vient de le dire,
23:03 je pense que ce qui manque vraiment à la structure, c'est qu'ils sont brillants.
23:06 - Oui, ils sont très très forts. - Il faut vraiment du commerce.
23:09 - Du commercial. - Il faut rajouter une pincée de commercial là-dedans.
23:12 - Donc ça, c'est la priorité pour vous. Avant même de lever les fonds, d'après vous, Philippe ?
23:16 - Non, je pense que c'est complémentaire. - C'est lié.
23:18 - Oui, c'est complémentaire. Mais je pense qu'il faut du commercial.
23:21 Mais il en est de même pour Noël, où effectivement, là aussi, c'est le nerf de la guerre.
23:26 Chaque fois, on pense d'abord à la technologie, on pense d'abord à son secteur,
23:31 on pense à la technologie. Il faut penser aussi, comment fait-on du business ?
23:35 - Mais les ingénieurs peuvent aussi être de très bons commerciaux.
23:38 - Je le pense aussi, je le pense aussi. De toute façon, ça vous intéresse.
23:41 Un commercial aime aussi, quand il commence à découvrir le marketing,
23:44 quand il commence à découvrir la finance, c'est aussi intéressant.
23:47 - Et puis quand on n'a pas le choix, on y va. - Et quand on n'a pas le choix, on y va.
23:49 C'est aussi le mantra de l'entrepreneuriat, ça.