Le carrefour de l'info - Hamza Zibouh (Team Fouad Ahidar)

  • il y a 4 mois
Hamza Zibouh (Team Fouad Ahidar) était sur les ondes d'AraBel en raison de sa candidature aux élections 2024

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Transcript
00:00 Sur Arabelle.
00:02 [Générique]
00:05 Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre carrefour de l'info.
00:08 Tout de suite, les principaux titres que nous allons développer ensemble aujourd'hui.
00:11 Corruption, abus de biens sociaux, escroquerie,
00:14 une grande entreprise belge dans la tourmente au Tchad.
00:17 En effet, les justices belges et françaises sont saisies d'un dossier plutôt explosif
00:21 concernant CFE, une filiale du géant belge Ackermann-Svanaren,
00:25 écrit notamment le soir dans son édition de ce matin.
00:28 Campagne électorale, suite sur Arabelle.
00:31 Notre invité dans quelques instants, Hamza Zibou de la Team Ahidar,
00:34 troisième sur la liste de la Chambre des représentants.
00:37 À l'international Gaza, Washington réaffirme son opposition
00:40 à une offensive majeure sur Rafah.
00:43 Pour Anthony Blinken, le secrétaire d'état américain,
00:45 une offensive risquerait de créer le chaos et à terme, je le cite, un retour du Hamas.
00:50 Et puis en deuxième partie d'émission, comme tous les jours,
00:53 on traverse la Méditerranée pour se rendre aux Maghreb,
00:55 notamment au Maroc, le gouvernement qui se met à la communication
00:58 sur les réseaux sociaux pour défendre son bilan.
01:01 Revue de presse tout à l'heure.
01:02 Je vous le disais tout à l'heure, dans ce Carrefour de l'info,
01:10 on continue notre couverture de la campagne électorale,
01:12 les élections 2024 bien sûr, et nous avons le plaisir aujourd'hui
01:15 d'avoir avec nous Hamza Zibou de la Team Ahidar,
01:18 candidat aux élections régionales, troisième à la Chambre. Bonjour.
01:21 - Bonjour Tariq, merci pour cette invitation.
01:24 Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:26 Je sais que vous êtes un petit peu stressé,
01:27 mais tout va bien se passer avant de commencer Hamza.
01:29 - Je vous en remercie.
01:30 - Une petite carte de visite.
01:32 Dis-nous un petit peu qui est Hamza Zibou, un petit peu son parcours.
01:35 - Ben écoutez, comme vous l'avez bien dit, je m'appelle Zibou Hamza
01:39 et je travaille actuellement à la Stib.
01:43 Et à l'époque, j'ai travaillé à l'hôpital dans le secteur médical
01:46 pendant des années. J'ai été délégué syndical.
01:49 Et voilà, c'est la formation que j'ai eue.
01:53 - Alors pourquoi d'un coup, comme ça, tu décides,
01:56 si je me permets de tout tutoyer, de te lancer un petit peu en politique ?
02:00 - La politique m'a toujours attiré.
02:03 En fait, ça fait des années que j'ai été attiré par la politique,
02:07 mais je n'ai jamais trouvé mon compte avec les autres partis.
02:09 J'ai été un peu approché par différents partis politiques,
02:12 mais je ne me retrouvais pas dans leur idéologie.
02:15 Jusqu'à ce que je fasse la rencontre de Fouad Ahidar.
02:18 Ça a été un bouleversement.
02:20 - Il faisait partie de ces jeunes qui n'avaient plus confiance en la politique,
02:23 qui boudaient un petit peu les politiques.
02:25 - Bien sûr. Et encore actuellement, on entend beaucoup de ces jeunes-là
02:28 s'exprimer dans ce sens-là.
02:30 - Alors pourquoi justement la team Ahidar ? C'est la rencontre avec Fouad ?
02:34 - Comme je le disais, c'est la rencontre avec Fouad.
02:37 Pourquoi la team Fouad Ahidar ?
02:39 C'est parce que j'ai l'idéologie du parti et de Fouad, d'ailleurs.
02:45 C'est la proximité avec la population.
02:49 C'est une personne qui a toujours été très très proche avec les gens,
02:53 même avant qu'il fasse de la politique.
02:55 C'est ce que j'ai toujours admiré, c'est ce qui m'a séduit chez lui.
02:59 Aujourd'hui, il a pris son envol.
03:01 Les collaborateurs qui sont avec nous, d'ailleurs,
03:04 dans la liste 19 de la team Fouad Ahidar,
03:06 sont des personnes tout aussi motivées et tout aussi proches de la population.
03:10 C'est ce qui définit ma personnalité aussi.
03:12 Comme j'ai toujours travaillé dans le secteur public,
03:15 il faut savoir que j'ai toujours eu ce contact direct avec les gens.
03:18 Aujourd'hui, je voulais vraiment apporter ma pierre à l'édifice
03:21 dans ce nouveau parti politique qui émerge
03:24 et vouloir bien sûr améliorer les choses du quotidien des Bruxellois.
03:29 Tu dis que tu étais à l'écoute des gens, des citoyens, dans ton travail,
03:34 et tu es aussi à l'écoute de leurs problèmes.
03:36 Bien sûr, c'est clair.
03:38 On voit actuellement qu'à Bruxelles, la situation ne s'améliore pas.
03:44 Tout au contraire, ça va de mal en pire.
03:46 Justement, on va enchaîner maintenant sur le programme de la team Ahidar,
03:50 notamment les thèmes que vous souhaitez développer.
03:54 On va parler de la discrimination, notamment à Bruxelles.
03:57 Elle est présente, elle prend beaucoup de place.
04:00 Sous quelle forme ? Si on fait un petit peu un constat.
04:02 Écoutez, il y a plusieurs formes de discrimination.
04:04 Vous avez la discrimination à l'embauche,
04:07 la discrimination faciès et la discrimination au logement.
04:10 Mais voilà, toute forme de discrimination doit être sévèrement sanctionnée.
04:15 Aujourd'hui, on se rend compte qu'énormément de Bruxellois et de Belges,
04:21 tout simplement, de citoyens de ce pays, souffrent de ces problématiques-là.
04:25 Alors, qu'est-ce qu'il faudrait justement pour lutter contre cette discrimination ?
04:29 Vous dites qu'il faut être plus sévère, mais aussi il faut de la prévention et de la sensibilisation.
04:33 Il faut faire énormément de prévention, de la sensibilisation.
04:36 Et ça, ça doit commencer dès le plus jeune âge.
04:39 Vous savez, j'ai lu une étude à l'époque qui est apparue.
04:42 C'est le Dr. Clark, c'était un Afro-américain dans les années 50,
04:45 qui avait fait une expérience auprès d'enfants.
04:48 Justement, il avait pris une poupée blanche et une poupée noire.
04:52 Et il posait une simple question aux enfants en leur demandant,
04:55 d'après vous, quelle est la poupée qui est méchante ?
04:59 Et la majorité des enfants ont indiqué la poupée noire.
05:02 Et vous savez, c'est une expérience qui a été reprise par plusieurs autres psychologues,
05:08 jusqu'à aujourd'hui, même en France, et ça a donné exactement les mêmes résultats.
05:14 La lutte contre la discrimination, c'est un combat que la team va mener.
05:20 Ça va être une de nos priorités pendant cette campagne.
05:25 Et si on est élu, bien sûr qu'on en fera une priorité,
05:28 parce qu'aujourd'hui, énormément de personnes, comme je le disais, souffrent de cette problématique-là.
05:34 Est-ce qu'on peut dire que c'est juste la partie immergée de l'iceberg ?
05:37 On peut imaginer qu'il y a pas mal de gens qui sont victimes de discrimination
05:41 et qui n'osent pas se signaler, déposer plainte, défendre leur droit.
05:45 Bien sûr. Je crois que c'est avant tout un problème aussi culturel, parfois,
05:48 parce qu'énormément de personnes préfèrent masquer les problèmes,
05:52 au lieu de frapper des portes et ouvrir des portes et dire,
05:56 "Écoutez, ça ne peut plus continuer comme ça."
05:58 Et aujourd'hui, c'est ce qu'on fait avec la team.
06:00 C'est qu'on veut vraiment dénoncer ça et apporter des améliorations à ce niveau-là.
06:04 Vous savez, il y a un mot que je n'aime pas, c'est le mot "intégration".
06:08 Et j'aime pas ce mot parce que je n'ai pas besoin de m'intégrer à ce pays.
06:12 Je suis natif et c'est le cas pour beaucoup de Bruxellois, de Belges issus de l'immigration.
06:20 Vous savez, je suis Bruxellois. Toute ma vie et toute notre vie, on a connu que ça.
06:26 Donc intégrer à quoi ? Vous savez, moi, je suis de ce pays.
06:30 Après, si on me demande de m'assimiler, c'est autre chose.
06:32 Moi, l'assimilation, je suis ce que je suis et fier de l'être.
06:35 Je suis un Belgo-Marocain de confession musulmane et fier de l'être.
06:39 Et je changerai pour rien au monde ça.
06:41 Alors, on va continuer notre entretien avec un deuxième segment du programme de la team.
06:45 Ahedal, c'est la santé. C'est un gros dossier.
06:48 Comment vous souhaitez améliorer l'accessibilité aux soins de santé ?
06:53 On sait que ce secteur est un peu en délicatessence depuis de nombreuses années chez nous.
06:57 Bien sûr. Écoutez, comme vous le savez certainement,
07:00 aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile d'obtenir des rendez-vous
07:04 chez les médecins, traitants, les spécialistes, etc.
07:07 Il faudrait plus investir dans le secteur de la santé.
07:10 C'est une importance capitale. Vous savez, trop longtemps, ce secteur a été mis de côté.
07:15 Et aujourd'hui, on devrait revaloriser ce secteur-là. C'est important.
07:19 Vous savez, j'ai travaillé pendant longtemps à l'hôpital, dans le secteur de la santé, justement.
07:25 Et j'ai été délégué syndical. Et j'ai vu toutes les problématiques liées à ce secteur-là.
07:30 Je vais juste prendre l'exemple des infirmières et des aides-soignantes qui sont en souffrance permanente.
07:35 Vous savez, à la fin de la semaine, à la fin du mois, ces personnes-là sont sur les rotules.
07:40 Vous savez que, par exemple, dans beaucoup de services, ils se retrouvent à une infirmière pour un couloir.
07:46 Ce qui représente une quinzaine, une quinzaine de chambres.
07:49 Et par chambre, il y a parfois même deux patients.
07:51 Et c'est une infirmière qui doit s'occuper de tout ça.
07:53 Et les aides-soignantes aussi. Et c'est une vraie problématique.
07:56 Il est temps de revaloriser ces métiers-là. C'est une importance capitale.
08:00 On doit les revaloriser tant au point de vue humain et au point de vue pécunier.
08:05 On doit amener une meilleure structure. Et ça, dès la formation de ces personnes-là.
08:10 Pour la team Ahedar, pour vous, c'est important d'avoir plus de ressources, disons, matérielles, financières,
08:16 et plus de ressources humaines.
08:18 Bien sûr. Bien sûr, ça va de soi.
08:21 C'est pour ça que je parle de revaloriser ces secteurs-là.
08:25 Parce qu'aujourd'hui, depuis des années, on voit que ça a été délaissé.
08:29 Et qu'on apporte moins de moyens pour ces personnes-là.
08:33 Et justement, il faudrait apporter plus de moyens pour donner plus de personnel.
08:37 Pour avoir des soins de qualité. Et un travail aussi de qualité.
08:40 Pour que le personnel aussi se sente à l'écoute et se sente aussi revalorisé.
08:46 C'est important aujourd'hui de revaloriser ces personnes-là.
08:48 Alors Hamza Azizbou, on va parler d'un paradoxe chez nous.
08:52 Bruxelles est l'une des régions les plus riches économiquement.
08:55 Et le niveau du pouvoir d'achat, on le sait, du coup, de la vie a considérablement baissé,
08:59 augmenté en Belgique. Ça dépend des périodes, de la situation.
09:02 La population est à risque de pauvreté. Comment on peut expliquer un peu ce paradoxe ?
09:06 Il y a une phrase que j'ai entendue récemment.
09:09 Enfin, c'est pas une phrase, c'est un constat aussi.
09:14 Depuis des années, j'ai l'impression qu'on fait la guerre aux pauvres, mais pas à la pauvreté.
09:19 Et je crois que ça doit changer. C'est la guerre à la pauvreté qu'on doit s'attaquer, bien sûr.
09:24 Et vous savez, je vais vous donner quelques chiffres.
09:28 Par exemple, en Belgique, 12% de la population est à risque de pauvreté.
09:33 Et pour les enfants de 0 à 18 ans, ce chiffre s'élève à 15,1%.
09:38 C'est des chiffres très importants.
09:40 Comment justement faire pour lutter contre cette pauvreté ?
09:44 Quelles mesures on pourrait prendre pour avoir plus d'accompagnement, plus d'argent ?
09:50 Déjà, une augmentation des salaires du foyer bruxellois pour les familles.
09:56 Il est temps, je crois, d'apporter plus de moyens.
10:01 Peut-être aussi réfléchir à d'autres solutions,
10:04 comme une diminution des taxes pour les produits de première nécessité.
10:09 Et on pourrait peut-être apporter plus de pouvoir d'achat à ces citoyens,
10:14 avec ces petites méthodes-là.
10:16 Alors, il y a encore une catégorie dans toutes les catégories qui est encore plus vulnérable.
10:21 Ce sont les mamans solos, les familles monoparentales,
10:25 qui sont plus en proie à la précarité.
10:27 Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour les aider ?
10:29 Beaucoup d'ASBL sont mobilisés, mais beaucoup estiment que ce n'est pas suffisant du tout.
10:33 Bien sûr. Je crois qu'à ce moment-là, le pouvoir politique doit intervenir
10:37 et travailler plus en amont avec ces ASBL-là.
10:41 Apporter plus de financement, plus de visibilité pour les choses.
10:44 Parce qu'il y a des choses qui ont été mises en place,
10:46 mais il n'y a rien au niveau de la visibilité.
10:48 En tout cas, moi qui ai connu à un moment donné dans ma vie la monoparentalité,
10:52 c'est un problème quand on ne trouve pas les ressources, les aides qu'il faut.
10:58 Parce qu'il y en a, ça existe, bien sûr, mais il faut aller les chercher.
11:03 Et parfois, au niveau de la visibilité, il n'y a pas grand-chose qui a été fait.
11:07 Et je crois qu'il faut que les pouvoirs politiques doivent plus être impliqués
11:11 avec cette problématique-là.
11:15 On a l'impression qu'on ne voit pas le bout du tunnel.
11:19 Les fins de mois sont de plus en plus difficiles, les factures s'accumulent.
11:22 On sait qu'il y a eu la crise Covid, la guerre en Ukraine, la crise énergétique.
11:26 On a l'impression que c'est un tunnel sans fin.
11:28 Oui, c'est clair. C'est clair.
11:30 Comme je l'ai dit tout à l'heure, la situation va de mal en pire.
11:34 Justement, pour ça, on a besoin de renouveau.
11:37 On a besoin de renouveau et je crois que la Team Fouad Ahedar est parfaite pour ça.
11:41 Alors justement, tu as évoqué la Team Ahedar, c'est une nouvelle formation sur la scène politique.
11:46 Parlez-nous un petit peu de la Team Ahedar, l'ambiance dans ce nouveau groupe.
11:51 L'ambiance est extraordinaire.
11:54 On est une jeune équipe, tout aussi motivée que notre président.
11:58 On se bat au quotidien pour nous faire connaître, bien sûr.
12:03 Ce n'est pas toujours facile, mais la motivation est là
12:08 et nos ambitions sont à la hauteur de notre détermination.
12:11 On est déterminé et on ne reculera pas d'un centimètre.
12:14 D'accord. Alors avant de nous quitter, peut-être Hamza Zibou,
12:17 si tu as un conseil, un message à faire passer, notamment aux jeunes.
12:22 On parlait des jeunes tout à l'heure qui, pour certains, vont voter pour la première fois,
12:25 notamment aux élections européennes.
12:28 C'est important de les sensibiliser pour participer justement à la chose politique.
12:31 Bien sûr, parce que pendant très longtemps, moi-même, je n'avais plus confiance
12:35 parce que je ne me sentais pas représenté.
12:38 C'est en discutant longuement avec Fouad Ahedar
12:41 qui m'a fait prendre conscience d'énormément de choses,
12:44 dont comment changer les choses.
12:47 Et ça passe par le politique. Le changement passe par la politique.
12:50 Il faut bien commencer quelque part.
12:52 On ne verra pas les choses, le changement immédiatement.
12:55 Ce n'est pas possible. Ce serait mentir que dire,
12:57 demain si on arrive au pouvoir, on va changer d'un claquement de doigts.
12:59 Ce n'est pas vrai. Ça prendra du temps.
13:01 Mais il faut bien commencer quelque part.
13:03 On verra ça peut-être dans quelques années, mais il faut bien commencer quelque part.
13:06 Et là, avec la Team Fouad Ahedar, on est déterminé à faire avancer les choses.
13:10 Et pour faire avancer les choses, il faut des personnes
13:13 qui soient déterminées à écouter les gens
13:16 et être le plus proche possible de la population bruxelloise.
13:19 Et c'est ce que nous sommes d'ailleurs, nous, dans la Team Fouad Ahedar,
13:22 très proches des gens.
13:24 Voilà, il faut bien commencer quelque part avec beaucoup de détermination.
13:27 C'est la conclusion de Hamza Zibou, de la Team Ahedar,
13:30 candidat aux élections, troisième à la Chambre.
13:32 Merci d'avoir été avec nous, monsieur Arabella.
13:34 Merci à vous, Tarek.
13:35 On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Cafo de l'Info.

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