Le carrefour de l'info - Ammar Dabbour (Team Fouad Ahidar) & Débat sur la monoparentalité

  • il y a 4 mois
Ammar Dabbour (Team Fouad Ahidar) était sur les ondes d'AraBel en raison de sa candidature aux élections 2024.

En deuxième partie d'émission, nous avons eu le plaisir de recevoir Maurice Johnson et Cherazade Chouit de l'ASBL Ma' Pa' Solo pour un débat sur la monoparentalité.

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Transcript
00:00Le Carrefour de l'Info sur Arabel.
00:04Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'Information.
00:11On continue aujourd'hui notre couverture du dispositif électoral 2024 validé par le CSA.
00:17On reçoit dans quelques instants Amar Dabbour de la Team Haïdar, candidat aux élections fédérales.
00:22Dans ce Carrefour de l'Info, nous allons nous intéresser aussi au débat sur les défis de la monoparentalité
00:28organisé par Mappasolo ASBL. Pour nous en parler tout à l'heure,
00:32Maurice Johnson-Koyanga, psychologue et Sherad Chawit, directrice de Mappasolo.
00:37A l'international, le procureur de la CPI demande des mandats d'arrêt
00:41contre le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense,
00:44mais aussi contre des membres du Hamas.
00:47Pour la CPI, Netanyahou et Yoav Galant portent la responsabilité pénale
00:51de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis sur le territoire de l'État de Palestine.
00:56Comme tous les jours, en deuxième partie d'émission, un petit tour du côté du Maghreb,
01:00notamment au Maroc, avec le lancement de la 20e édition de l'exercice militaire African Lion 2024,
01:06avec notamment des militaires américains.
01:09Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'Info, qui démarre dans une poignée de minutes.
01:12C'est avec tout.
01:18Je vous le disais, il y a quelques instants, on poursuit la couverture de la campagne électorale en cours.
01:22Alors voilà, je vais juste aménager ce petit problème technique.
01:26Voilà, c'est réglé. On démarre tout de suite le dispositif de la couverture électorale 2024.
01:31Et nous avons le plaisir de recevoir aujourd'hui Amar Dabbour, de la Team Haïdar,
01:35candidat aux élections fédérales. Bonjour.
01:37– Bonjour.
01:38– Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:40Peut-être avant de commencer, on va faire un petit peu connaissant, si vous le voulez bien,
01:43une petite carte de visite.
01:45Qui est Amar Dabbour, un peu, son histoire et son parcours ?
01:48– Amar Dabbour est belge, d'origine palestinienne.
01:51J'ai un parcours dans la finance depuis plus d'une vingtaine d'années,
01:56sur le marché belge et sur les marchés internationaux, notamment sur les marchés arabes,
02:02avec une petite spécialité qui est la finance islamique.
02:05Donc ça, c'était mon cours professionnel.
02:08Et récemment, voilà, je fais un premier pas dans la politique,
02:12en tout cas en tant que candidat, parce qu'on n'est pas encore des politiciens.
02:16Voilà, c'était purement une démarche engagée de ma part, aujourd'hui,
02:21et une volonté de m'intéresser à ce qui se passe autour de moi.
02:24– Voilà, justement, engagé en politique, tout nouveau, entre guillemets.
02:27Mais pourquoi, justement, la team Haïdar ?
02:29– Alors, la team Haïdar, parce que je connais Fouad Haïdar depuis quelques années.
02:34Fouad est quelqu'un qui est proche du citoyen.
02:36Il a une politique très, très citoyenne.
02:38Et à mon sens, c'est la définition que la politique devrait avoir.
02:42Elle doit être proche du citoyen, elle doit être à l'écoute du citoyen,
02:45et elle doit être à l'écoute des demandes des citoyens.
02:48Et c'est ce qu'il faut admettre en pratique.
02:50Je suis finalement un électeur, je suis un citoyen aussi,
02:54donc je remarque quand même que la politique est à deux niveaux.
02:57Il y a la politique des tours dorées, puis la politique de terrain.
03:00Et j'avais plutôt un penchant pour la politique de terrain, forcément,
03:04qui est celle de Fouad, et c'est ça qui m'a attiré, en tout cas,
03:08dans cette démarche-là, justement, de faire une politique engagée
03:12plutôt qu'une politique intéressée.
03:14– On va évoquer à présent les différentes thématiques que vous privilégiez.
03:17On va commencer avec la discrimination, si vous le voulez bien,
03:20la discrimination très présente à Bruxelles.
03:23C'est un constat, comment on peut un peu définir cette situation aujourd'hui ?
03:28– Oui, c'est un constat, c'est quelque chose qu'on…
03:32Nous sommes des Belges issus de l'immigration,
03:35donc on sait de quoi on parle, on la ressent surtout.
03:39On n'exécute pas, on la ressent également.
03:43Oui, c'est un constat de me dire, en tout cas, de prendre ce créneau
03:48comme un combat, de me dire, finalement,
03:51combien de temps on va rester invités dans ce pays-là ?
03:54Moi, j'estime que je ne suis plus un invité.
03:57On est issus de la deuxième ou de la troisième génération.
04:00Force est de constater qu'on est obligés de cohabiter,
04:03on va tous cohabiter, en fait, pendant des décennies et des générations.
04:07Ça, c'est le constat.
04:09Le deuxième constat, c'est que j'ai toujours l'impression
04:12que quand on parle de discrimination,
04:15en fait, on a un seuil d'intolérance pour tout,
04:19sauf pour une discrimination particulière,
04:21celle qui touche à la communauté musulmane,
04:23arabo-musulmane, on va dire.
04:25Donc, elle me touche aussi personnellement.
04:28Et moi, j'ai justement, mon engagement politique,
04:31c'est que je décide de ne plus être un invité dans ce pays-là
04:34et d'être un citoyen à part entière et engagé.
04:38Il y a beaucoup de problématiques,
04:41beaucoup de sujets à déblayer sur ce point-là,
04:45notamment tout ce qui touche à notre religion.
04:48Quelque part, des fois, il faut,
04:51soit on trouve les problèmes, soit on trouve les solutions.
04:53Moi, je suis plutôt un partisan des solutions.
04:55La seule solution, elle est un peu facile à dire,
04:58mais c'est la seule, c'est le vivre ensemble.
05:00On ne peut pas faire de tout un problème.
05:05On pourrait, on peut prendre une goutte d'eau et en faire un problème.
05:07Mais or, aujourd'hui, ce n'est pas ça la question.
05:09La question, c'est plutôt d'aller vers des solutions,
05:11d'aller vers une...
05:13De savoir quelle société on veut.
05:15C'est important de définir la société qu'on veut.
05:17Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'on ne sait pas quelle société on veut.
05:19On accepte certaines choses
05:22qui sont vraiment parfois borderline
05:25et d'un autre côté, on n'accepte pas du tout certaines autres choses.
05:29Moi, je suis un militant du port du voile dans la fonction publique.
05:32Pas parce que je milite pour le port du voile, non.
05:35Parce que je milite pour l'arbitre de chacun
05:39de faire ce qu'il veut, en fait.
05:41Mais une fois de plus, quand on parle de discrimination,
05:43c'est de ça qu'on parle à chaque fois.
05:45Et on est obligé, nous, de le défendre.
05:47Il n'y a pas que ça, on le sait.
05:49Il y a la discrimination au logement, la discrimination à l'emploi.
05:51Concrètement, qu'est-ce que vous préconisez
05:54pour lutter contre ces différentes formes de discrimination ?
05:57Moi, je suis un partisan du...
06:00Par exemple, quand on parle de l'accès à la profession,
06:04moi, je suis un partisan du CV anonyme.
06:07Se concentrer plus sur les compétences
06:10que sur le faciès ou sur les origines,
06:13et éventuellement, dans une deuxième temps,
06:15parce que vous arrivez à un entretien
06:17que si les compétences sont satisfaisantes
06:19à l'égard de votre futur employeur.
06:21Je pense que c'est comme ça que ça doit commencer.
06:23Par la suite, évidemment,
06:26la question de ce CV anonyme tombe à l'eau
06:29puisqu'il y a un vrai rendez-vous visuel.
06:32Et c'est là qu'on peut définir le niveau de pénétration
06:35des gens issus de l'immigration ou pas.
06:38Et je pense que c'est important de pouvoir le mesurer.
06:40Je pense que c'est important de mettre un peu une pression
06:43sur la manière dont on va approcher.
06:46Si je suis un employeur, j'ai accepté de rencontrer un candidat
06:49parce que finalement, il n'y a que les compétences
06:51qui vont interpeller, ni son nom, ni son prénom,
06:53ni l'endroit où il habite d'ailleurs.
06:55Donc je me concentre sur les compétences.
06:57Après, c'est une autre histoire.
06:59Et c'est là qu'il faudra régler le problème
07:01et éventuellement ajuster
07:03ce qu'il faut ajuster sur ce niveau-là.
07:05– Alors Amara, d'abord, on enchaîne avec une autre thématique
07:08qui vous tient particulièrement à cœur,
07:10le statut des migrants, votre sentiment.
07:13– Absolument, qui est aussi un problème,
07:15on en parle très souvent.
07:18C'est un problème parce que c'est un problème qui coûte,
07:21c'est un problème qui suscite des...
07:23La conséquence, c'est qu'il n'y a pas de logement,
07:25c'est pas où les mettre, etc.
07:27Moi, je préconise d'abord
07:29qu'il faut toujours connaître les causes d'un problème,
07:32c'est très très important.
07:34La plupart des migrants...
07:36Je pense que les pays ont une responsabilité
07:38à prendre dans la venue des migrants.
07:40Il suffit de regarder l'origine des migrants,
07:43ils sont tous, pour la plupart en tout cas,
07:45origines de pays en guerre,
07:47où nous avons une responsabilité,
07:49en tant que Belgique, en tant qu'Europe.
07:51On est plus ou moins impliqués
07:53dans des coalitions ou d'autres
07:55dans ces pays en guerre.
07:57Donc nous avons une responsabilité.
07:59Plutôt que de le prendre comme un problème,
08:01je pense qu'il faudrait déjà
08:03régulariser les migrants de longue durée.
08:05C'est un statut de nulle part,
08:07vraiment, c'est un statut où on est nulle part,
08:09aucun droit.
08:11Et peut-être aussi valoriser,
08:13finalement, cette diversité.
08:15Tous les migrants ne sont pas...
08:18Il y a des gens très compétents dans ces migrants-là,
08:21pourquoi ne pas valoriser ces talents,
08:23pourquoi ne pas valoriser ces personnes,
08:25plutôt que de les laisser pour contre et en faire un fardeau.
08:27Il faudrait inverser la tendance
08:29et essayer de...
08:31Ils sont là, également, de nouveau.
08:33Essayer de...
08:35d'utiliser, je dirais,
08:37ce capital humain
08:39pour construire quelque chose de plus valorisant,
08:41plutôt que de les dévaloriser à chaque fois.
08:43Alors, un autre sujet qui intéresse
08:45bon nombre de Bruxelloises et de Bruxellois,
08:47l'inflation, le coût de la vie
08:49qui a augmenté, les taxes qui s'accumulent.
08:51On sait, les boîtes aux lettres sont remplies
08:53chaque fois de rappels d'huissiers ou autres.
08:55Comment, justement, améliorer
08:57cette situation ? On sait qu'on a traversé
08:59différentes crises successives, le Covid,
09:01la guerre en Ukraine, l'énergie.
09:03Que faire, aujourd'hui ?
09:05Ce qu'il faudrait faire, déjà,
09:07c'est ce qu'on appelle
09:09réduire le panier de la ménagère,
09:11ce qu'on appelle vulgairement le panier de la ménagère,
09:13qui souvent définit
09:15les taux d'inflation,
09:17qui est souvent un taux un peu faussé,
09:19parce que dans le panier de la ménagère, et quand on calcule les taux d'inflation,
09:21on ne prend pas en compte ni
09:23le coût de votre facture énergétique,
09:25ni le coût de l'essence. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas prises en compte.
09:27Je pense que si on intégrait au moins
09:29le coût de l'essence et de la
09:31facture énergétique, l'inflation serait
09:33beaucoup plus haute que ça. Mais,
09:35on prend garde à ne pas les inclure
09:37dans ce calcul de l'inflation.
09:39Ce qu'il faudrait faire, déjà, c'est
09:41peut-être alléger
09:43le citoyen. Je pense qu'il faut
09:45faire ce que d'autres pays appliquent
09:47déjà. C'est un contrôle des coûts, déjà.
09:49Également, une suppression
09:51de la TVA et des différentes taxes
09:53qui peuvent s'appliquer sur les produits
09:55de première nécessité. Je pense que c'est
09:57fondamental aujourd'hui. Les prix sont en train
09:59d'exploser. Ils explosent déjà depuis quelque temps.
10:01Alors, on revient toujours à la question, oui,
10:03mais qui va financer ça ? Je rappelle quand même que
10:05l'inflation, c'est quelque chose qui a commencé
10:07à prendre cours après les différentes
10:09sanctions qui ont été prises contre la Russie.
10:11Quand ces sanctions ont été prises,
10:13on connaissait les conséquences de ça.
10:15On savait qu'il y aurait une explosion
10:17de la facture énergétique. Tout ça, on le savait.
10:19On était capables et prêts
10:21à prendre ça
10:23dans la tête, quoi, en fait.
10:25On s'est dit, OK, on les prend, c'est pas grave.
10:27On sait que ça sera ça, les conséquences.
10:29On le payera. Eh bien, à ce même titre,
10:31au même titre où on a eu le courage
10:33de prendre ces sanctions, avec les conséquences
10:35que ça a eues, eh bien, il faut avoir le courage
10:37aujourd'hui d'alléger le citoyen
10:39qui a payé, finalement, lui-même
10:41cette facture-là et lui-même le coût de ces sanctions
10:43en supprimant la TVA
10:45sur au moins une cinquantaine de produits de base,
10:47les produits que les ménages utilisent régulièrement.
10:49C'est important aujourd'hui qu'également
10:51il y a une question de responsabilité
10:53et que l'État prenne cette responsabilité en charge.
10:55– Alors, on va enchaîner avec un autre point
10:57de votre programme, la Palestine.
10:59Vous nous avez rappelé en introduction
11:01que vous êtes d'origine palestinienne, vous êtes palestinien.
11:03On le sait, la guerre fait rage depuis le 7 octobre
11:05dans la région. Que pensez-vous
11:07de la situation aujourd'hui ?
11:09On peut-on entrevoir des lueurs d'espoir,
11:11de paix ?
11:13– Alors, d'abord, juste pour, je voudrais
11:15compléter votre point, elle ne fait pas rage
11:17depuis le 7 octobre, elle est là depuis 76 ans.
11:19– Oui, elle fait rage à Gaza.
11:21– Elle fait rage à Gaza, mais elle est là depuis 76 ans.
11:23Aujourd'hui,
11:25la rue l'a démontré,
11:27les étudiants
11:29le démontrent.
11:31Aujourd'hui, la rue ne demande que
11:33d'être écoutée sur ce point-là.
11:35Et ce point-là, c'est la reconnaissance
11:37d'un État palestinien
11:39indépendant et souverain.
11:41Alors reconnaissance, c'est un mot que je n'aime pas tellement
11:43parce que la Palestine a toujours existé.
11:45Donc la reconnaissance, c'est presque comme si
11:47on lui faisait un cadeau, en fait, ce n'était pas le cas.
11:49C'est juste de remettre les choses dans l'ordre.
11:51Et une fois de plus,
11:53il y a une question de responsabilité européenne.
11:57Voilà, l'Europe
11:59y est pour beaucoup de choses dans cette situation-là,
12:01il ne faut pas l'oublier. Et c'est important
12:03qu'aujourd'hui, oui, on reconnaisse fermement
12:05pas juste avec des mots, je pense que les mots,
12:07ça suffit, il faut vraiment passer,
12:09vraiment traduire
12:11les mots par des actes, comme on le fait
12:13pour notre pays,
12:15voilà, ni plus ni moins, c'est pas quelque chose
12:17de plus que nous exigeons,
12:19que nous demandons aujourd'hui, c'est juste
12:21que les mots ne soient plus des mots
12:23et qu'ils se traduisent par des actes.
12:25Il y a un lien qui n'est pas encore fait,
12:27c'est le lien de la rue et le lien des gouvernements.
12:29Il serait temps qu'il y ait une connexion
12:31et une discussion, et au moins une écoute
12:33à ce stade-là.
12:35– Alors beaucoup ont sans doute oublié
12:37le discours de Yasser Arafat à la tribune
12:39des Nations Unies.
12:41Aujourd'hui, que peut-on faire pour aider
12:43les Palestiniens au niveau de l'Union Européenne
12:45et au niveau de notre propre pays, la Belgique ?
12:47– Le premier pas à faire, c'est de reconnaître
12:49la Palestine, déjà, ça c'est, je pense,
12:51le premier pas. Il faut donner une légitimité,
12:53il faut donner un statut.
12:57Voilà, aujourd'hui, les Palestiniens,
12:59ils sont réfugiés, ils sont considérés comme apatrides,
13:01je tiens à le dire,
13:03donc ça c'est pas acceptable.
13:05Les Palestiniens ne sont pas des apatrides,
13:07ils ne viennent pas de nulle part.
13:09Donc c'est important
13:11de marquer le coup sur ce point-là.
13:13Ce qu'on peut faire, oui, c'est prendre des sanctions
13:15contre l'État sioniste.
13:17– La reconnaissance, mais aussi l'arrêt
13:19des échanges économiques. – Absolument, c'est très important.
13:21On l'a fait, avec beaucoup plus de conséquences
13:23que cela, avec la Russie.
13:25Qu'est-ce qui, aujourd'hui, empêche de le faire
13:27avec l'État sioniste ?
13:29Rien n'empêche de le faire.
13:31Quelles seraient les conséquences économiques ?
13:33Je pense qu'elles auraient moins d'effets
13:35que les conséquences économiques avec la Russie.
13:37Et puis au-delà, ça tombe sous le sens.
13:39Aujourd'hui, on assiste à un génocide.
13:41La Cour pénale internationale vient
13:43de le marquer, de le dire.
13:45Qu'est-ce qu'on peut faire de plus que ça ?
13:47Et c'est là qu'on va voir aujourd'hui
13:49la qualité des institutions, et surtout
13:51voir quelle est la valeur
13:53de ces institutions.
13:55Aujourd'hui, la Cour pénale internationale
13:57a mis un mandat d'arrêt. On va voir
13:59ce que toutes ces grandes institutions du monde
14:01donnent comme valeur
14:03à la Cour pénale internationale. J'attends de voir.
14:05– OK, on va revenir,
14:07boucler la boucle sur l'échéance
14:09du 9 juin prochain, des élections.
14:11On va parler de la Team Ahedar.
14:13Comment vous y sentez,
14:15puisque vous êtes un petit peu, allez,
14:17un petit jeune nouveau en politique.
14:19Comment ça se passe ?
14:21– Écoutez, on est des challengers,
14:23clairement, il faut le dire,
14:25on n'a pas de bilan à défendre.
14:27On sait très bien que si on est élu,
14:29dans 5 ans, on aura par contre un bilan à défendre.
14:31Quand vous êtes un challenger,
14:33vous voulez toujours en faire plus.
14:35Vous vous sentez
14:37quelque part habillé d'un devoir.
14:39Et c'est une réalité,
14:41c'est une responsabilité.
14:43Si les gens nous donnent leur voix,
14:45oui, c'est une responsabilité
14:47qu'il faudra mener à bon terme.
14:49Donc, on est challengers, on n'a pas de bilan à défendre.
14:51C'est plus facile pour nous que d'autres parties.
14:53On n'a aucun bilan à défendre,
14:55pas de casserole entre guillemets.
14:57Par contre, on a tout à donner.
14:59Et quand on aime le challenge,
15:01on devient forcément,
15:03on se sent à l'aise dans le rôle de challenger.
15:05Et voilà, oui,
15:07on est une équipe
15:09qui se donne à fond.
15:11On est une équipe ultra enthousiaste.
15:13On a un leader aussi,
15:15les gens qui le connaissent savent comment il est,
15:17qui arrive à traîner
15:19cette équipe pour aller
15:21beaucoup plus loin. En tout cas, il arrive à
15:23insuffler ce sentiment
15:25d'enthousiasme. Et je pense qu'on est tous
15:27dédiés et dévoués.
15:29En tout cas, oui.
15:31En tout cas, la Team Haïda a pris le soin de préciser
15:33qu'après les élections,
15:35quelle que soit l'issue des élections,
15:37il n'y a pas de promesses et de baguettes magiques tout de suite.
15:39De toute façon, ce n'est qu'un début, ce n'est qu'un commencement.
15:41Promettre
15:43et finalement,
15:45comme je dis, il y a un bilan qui sera fait dans 5 ans.
15:47Je pense qu'il faut être à la hauteur
15:49de ce qu'on annonce.
15:51Je pense
15:53qu'il faut
15:55essayer d'aller au maximum de ce qu'on peut faire.
15:57On a une obligation de résultat,
15:59donc il faut se concentrer sur les sujets
16:01qu'on pourra
16:03plus ou moins gérer, en tout cas,
16:05amener à bon terme.
16:07Voilà.
16:09Des promesses en l'air, il ne faut pas les faire.
16:11On sait qu'on sera
16:13sur le grill dans 5 ans
16:15et qu'il faudra répondre de notre bilan.
16:17Ça, on le sait, on en est tout à fait conscient.
16:19Encore quelques minutes avant de nous quitter,
16:21si vous avez un message à faire passer,
16:23le mot de la fin,
16:25peut-être pour les jeunes, aller découvrir
16:27le Team Haïda, les jeunes qui
16:29seront pour beaucoup appelés à voter
16:31pour la première fois.
16:33Oui, je dis que leur voix
16:35est importante.
16:37On ne s'en rend pas compte quand on doit
16:39aller nous voter une seule fois. Quand on est candidat,
16:41par contre, on se rend compte de la valeur d'une voix.
16:43Donc, j'encourage
16:45absolument les jeunes à aller voter.
16:47Surtout ces jeunes aujourd'hui qui veulent
16:49porter les voix, on le voit dans les universités, etc.
16:51Eh bien, plus que jamais, aujourd'hui, leur voix compte.
16:53Et nous, on compte aussi
16:55sur eux et sur leur voix.
16:57Après, oui, j'encourage les gens à voter liste 19.
16:59Voilà.
17:01Je ne peux qu'encourager ça.
17:03Et la seule
17:05promesse que je peux faire, par contre,
17:07et on s'y tiendra, la Team x Haïda,
17:09dans son intégralité, c'est qu'on fera le maximum,
17:11en tout cas pour répondre aux attentes
17:13de nos citoyens et de ceux qui nous feront confiance.
17:15On fera le maximum. C'est la conclusion d'Amar Dabour,
17:17de la Team Haïda. Candidat aux élections
17:19fédérales, merci d'avoir été avec nous.
17:21Merci de nous avoir invité. Avec plaisir.
17:23On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Cafo de l'Info.
17:29Et dans cette deuxième partie
17:31d'émission, on s'intéresse
17:33au débat sur les défis de la monoparentalité,
17:35organisé par
17:37Mappa Solo ASBL.
17:39Pour nous en parler, nous avons la directrice
17:41Sheherazade Chouiat. Bonjour.
17:43Bonjour. Et avec nous aussi
17:45Maurice Johnson Kanyonga, psychologue.
17:47Bonjour. Bonjour. Merci d'être avec nous
17:49sur Arabelle. Merci à vous.
17:51On va commencer tout d'abord par
17:53Mappa Solo.
17:55Parlez-nous un petit peu de ses valeurs
17:57et de ses missions. La question est
17:59ouverte à tout le monde.
18:01Mappa Solo, c'est une initiative
18:03qu'on a eue il y a à peu près 3 ans.
18:05Je suis moi-même
18:07maman solo de deux enfants.
18:09Et durant la pandémie Covid,
18:11je me suis un peu posé des questions
18:13sur ce qui était mis en place
18:15pour venir en aide aux familles monoparentales.
18:17Et donc l'idée de Mappa Solo
18:19a vraiment émergé à ce moment-là.
18:21Et donc depuis,
18:23c'est un combat
18:25qu'on s'est donné, c'est une mission qu'on s'est donnée
18:27pour venir en aide et soutenir
18:29les familles monoparentales en région de Bruxelles-Capitale.
18:31Un peu concrètement,
18:33comment ça se traduit ?
18:35À quels problèmes vous êtes confrontés ?
18:37Et quelles initiatives vous prenez pour aider ces femmes ?
18:39Nous, on a nos bureaux
18:41qui sont situés sur Molenbeek.
18:43Et donc nous faisons
18:45des permanences sociales
18:47pour rediriger ces familles,
18:49pour les aider, les soutenir dans tout ce qui est administratif.
18:51On a aussi un vestiaire solidaire.
18:53On distribue
18:55tout ce qui est vêtements,
18:57produits pour bébés, compagnie.
18:59Justement, ces mamans qui sont dans le besoin,
19:01qui n'ont pas la possibilité, justement,
19:03d'acheter des vêtements, des jeux
19:05ou du matériel scolaire à leurs enfants.
19:07On organise aussi énormément d'activités.
19:11Et alors, je vais laisser Maurice
19:13peut-être parler de tout ce qui est soutien psychologique.
19:15Justement, j'allais
19:17me tourner vers vous, Maurice Johnson-Kanyonga.
19:19C'est important, justement,
19:21sur le plan psychologique, d'accompagner toutes ces femmes.
19:23Oui, tout à fait.
19:25Et même au-delà des femmes.
19:27Il faut savoir que la monoparentalité,
19:29c'est un phénomène
19:31qui touche beaucoup de grandes villes
19:33et qui est souvent assez méconnu.
19:35Il faut savoir qu'à Bruxelles,
19:37c'est une famille sur trois
19:39qui est dans une situation comme celle-là.
19:41C'est-à-dire la tête de laquelle
19:43il n'y a qu'un seul parent.
19:45Neuf fois sur dix sont des femmes.
19:47Même si on observe depuis quelque temps
19:49une augmentation des papas aussi.
19:51Et il faut savoir qu'il y a jusqu'à un enfant
19:53sur quatre ici, en région bruxelloise,
19:55qui grandit dans une famille où il n'y a qu'un seul parent.
19:57Donc ça implique vraiment
19:59toute une série de défis,
20:01à la fois sociaux,
20:03matériels, mais aussi
20:05d'un point de vue, je dirais,
20:07santé mentale, dans le sens où
20:09à la fois,
20:11le parent qui élève seul ses enfants
20:13et qui doit faire face à toute une série
20:15de charges et de challenges
20:17en matière d'éducation, en matière de revenus,
20:19en matière de survie même,
20:21tout simplement, ne fusse que ça.
20:23Et bien souvent,
20:25ça amène une charge qu'on néglige
20:27et qui pèse énormément sur ce seul parent.
20:29Donc rien qu'à ce niveau-là,
20:31il y a déjà la nécessité d'intervenir.
20:33Et bien sûr, il y a aussi ces enfants
20:35qui grandissent avec un seul parent,
20:37qui généralement est un peu
20:39le seul référent, qui doit à la fois
20:41quelque part jouer
20:43le rôle de deux parents,
20:45donc à la fois pouvoir garantir une certaine
20:47sécurité affective, mais aussi
20:49une série de valeurs éducatives dans laquelle on trouve
20:51des notions de discipline
20:53et des choses comme celles-là.
20:55Tout à fait, donc il y a vraiment
20:57des défis multiples qui,
20:59souvent, mènent à des situations
21:01d'épuisement, parfois de dépression
21:03profonde, ou même
21:05de burn-out, et souvent, ces parents se retrouvent
21:07vraiment démunis. Donc ce volet-là,
21:09il est vraiment essentiel. Et puis derrière,
21:11il y a bien sûr tout le volet éducatif.
21:13Je pense à la scolarité, ne fusse que ça,
21:15mais encore d'autres éléments pour lesquels
21:17on intervient, on s'est donné
21:19cette mission et on est
21:21ravis de pouvoir le faire au quotidien.
21:23Dans ce contexte, il y a ce débat,
21:25les défis de la monoparentalité.
21:27Peut-être que vous nous présentez un petit peu
21:29les grandes lignes de cet événement.
21:31Oui, tout à fait. L'idée, c'était
21:33puisqu'on est en campagne électorale
21:35et que, comme je viens
21:37de vous le dire,
21:39ce sujet, ce contexte de monoparentalité,
21:41c'est parfois un peu
21:43négligé, j'ai envie de dire. Donc nous,
21:45on a eu le désir d'inviter
21:47les différents
21:49partis qui se présentent aux élections.
21:51Il y en a sept qui nous ont répondu,
21:53avec chaque fois un représentant.
21:55J'ai même envie de dire une représentante
21:57d'ailleurs, parce que ces messieurs,
21:59je ne sais pas s'ils sont défilés ou s'ils ont peur,
22:01mais on a sept représentants
22:03pour cette partie. Pour ne pas les citer
22:05quelques-uns ? On va les citer
22:07tous, parce qu'il faut
22:09rester impartial.
22:11Pour le parti socialiste, nous avons
22:13Nawal Benhamou, pour le MR, nous avons
22:15Amélie Pence, nous avons Sophie Raoni
22:17qui représente Desfis,
22:19Virginie Van Lierde pour les engagés,
22:21Najima El Arbaoui
22:23pour la Team Fouad Haïdar,
22:25Françoise Desmet pour
22:27le PTB et
22:29Farid Attar pour les écolos.
22:31Donc quelque part, on va,
22:33comme tout débat, on va les soumettre évidemment
22:35à toute une série de questions et
22:37entendre leurs propositions, on va les entendre
22:39défendre leurs programmes
22:41et puis bien sûr, on va les soumettre aussi
22:43aux questions et interrogations du public
22:45qui ont certainement beaucoup de choses
22:47à leur dire aussi.
22:49Pour les écouter, les juger,
22:51les jauger et voir un peu leur
22:53position de chaque parti par rapport
22:55à cette problématique. Peut-être même les châtier !
22:57Et ensuite les mettre sous pression quelque part.
22:59Alors on le sait, à Bruxelles
23:01il y a énormément de familles monoparentales.
23:03Ce débat est justement
23:05là pour sensibiliser à cette problématique
23:07et, disons, ouvrir des pistes pour trouver
23:09de meilleures solutions.
23:11Trouver, oui, effectivement
23:13des meilleures solutions, mais c'est
23:15justement aussi un moyen pour nous de leur apporter
23:17une conclusion de terrain que
23:19nous avons, parce que les politiques
23:21ce sont des politiques. Nous
23:23on travaille sur le terrain, donc on est amené
23:25justement à côtoyer ces familles au quotidien
23:27et nous avons des témoignages
23:29qui justement, je pense, sont
23:31nécessaires pour
23:33que les politiques puissent comprendre
23:35ce que ces familles vivent au quotidien.
23:37Effectivement, il y a des statistiques
23:39mais
23:41il y a certaines situations qui, malheureusement
23:43sont plus compliquées que d'autres
23:45et je pense que
23:47ils ont vraiment besoin d'entendre
23:49ces témoignages
23:51et les revendications surtout de ces familles monoparentales.
23:53Est-ce que vous pensez qu'on en parle
23:55pas assez, notamment dans les médias
23:57traditionnels ?
23:59Je pense que la monoparentalité a été
24:01un tabou pendant très longtemps
24:03mais je pense que maintenant il y a une ouverture
24:05d'esprit par rapport à cette situation.
24:07Maintenant,
24:09les politiques, effectivement,
24:11ont pris conscience. Comme l'a dit Maurice tout à l'heure,
24:13il y a de plus en plus de familles monoparentales.
24:15Sur Bruxelles, on est à
24:1766 889
24:19familles monoparentales actuellement.
24:21Donc c'est énorme et je pense personnellement
24:23que ça n'ira que de manière croissante.
24:25Maintenant,
24:27des choses sont mises en place.
24:29Est-ce que c'est assez ? Non.
24:31Personnellement, je vous le dirais franchement.
24:33Qu'est-ce qu'il manque
24:35concrètement pour essayer de...
24:37Les plus grosses problématiques
24:39que rencontrent
24:41les familles monoparentales,
24:43on est vraiment focus sur le logement.
24:45Ça c'est l'un des premiers
24:47problèmes
24:49que les familles rencontrent.
24:51Justement, Nawal Benamou
24:53pourrait vous répondre là-dessus.
24:55Donc le logement,
24:57puis après il y a tout ce qui est santé
24:59et tout ce qui est emploi. Donc ça c'est vraiment
25:01les trois premiers
25:03problèmes que rencontrent
25:05les familles monoparentales.
25:07Je pense qu'il y a des choses qui sont mises en place
25:09mais il y a encore un long chemin
25:11à faire. Alors Maurice Johnson
25:13Kanyonga, est-ce qu'on peut dire que
25:15parler de tout ça c'est bien
25:17mais agir c'est encore mieux ?
25:19Je crois que vous prêchez
25:21un convaincu.
25:23Une des raisons pour lesquelles on a choisi
25:25d'appeler le débat
25:27les défis de la monoparentalité.
25:29Il y a déjà cette volonté
25:31de conscientiser
25:33un petit peu tout le monde sur ce que ça représente
25:35la monoparentalité. Donc comme l'a dit Chérazade
25:37il y a des défis
25:39majeurs et prioritaires en matière de logement,
25:41en matière d'emploi, en matière de lutte
25:43aussi contre la
25:45précarisation voire la pauvreté
25:47parce que quand on est seul évidemment
25:49on augmente quelque part le risque
25:51de glisser dans la pauvreté.
25:53Il suffit simplement, je vous donne un exemple tout simple
25:55un parent seul
25:57qui perd son emploi et qui très vite
25:59n'arrive plus à faire face à des charges
26:01de loyer ou à des frais de santé
26:03ou tout simplement
26:05des frais du quotidien et donc très vite
26:07ses familles peuvent basculer dans une
26:09précarité extrême
26:11et donc ça représente des défis au quotidien
26:13et pas uniquement
26:15en termes de statistiques mais c'est vraiment
26:17tous les jours. Donc nous on avait vraiment cette volonté
26:19d'appeler ça comme ça parce que
26:21ce sont des défis, de conscientiser
26:23évidemment les politiques mais aussi
26:25le grand public. D'ailleurs
26:27on s'adresse aussi ou même
26:29ça va souvent dans le sens inverse, les institutions
26:31s'adressent à nous pour comprendre aussi un petit peu
26:33toutes ces réalités de terrain
26:35ou faire remonter ces réalités
26:37de terrain justement
26:39comme vous l'avez dit pour pouvoir agir, pour pouvoir
26:41apporter des solutions en
26:43conseillant ou pourquoi pas
26:45en proposant des choses très très concrètes
26:47qui peuvent venir en aide à ces familles.
26:49Alors si je peux résumer un petit peu tout ça
26:51à l'approche des élections ce débat
26:53donc va aider à mieux comprendre
26:55les besoins spécifiques de ces familles
26:57et surtout amener nos politiques
26:59à s'investir davantage sur
27:01le sujet. C'est l'objectif
27:03infini à mon avis de ce débat.
27:05C'est un premier pas.
27:07C'est un premier pas parce que
27:09on vous le rappelle
27:11on est actif au quotidien
27:13on s'investit très fortement
27:15et bien sûr on veut les sensibiliser.
27:17Quelque part c'est de leur devoir
27:19je pense que même si en Belgique
27:21souvent les compétences sont réparties
27:23à plusieurs niveaux
27:25et bien que ce soit au fédéral
27:27à la région ou même au niveau
27:29communal chaque institution
27:31chaque pouvoir public
27:33chaque politique finalement peut apporter
27:35sa pierre à l'édifice
27:37et contribuer en soutenant
27:39et en répondant aux besoins de ces familles.
27:41Nous on est là derrière pour pousser.
27:43Est-ce que vous pensez par exemple qu'il ne faudrait
27:45pas demander à nos élus
27:47par exemple à Mimanda de rendre des comptes
27:49beaucoup ont fait des promesses
27:51et on attend à chaque fois 5 ans pour faire le bilan
27:53et s'engager vers de nouvelles promesses
27:55si c'est un peu plus précis
27:57mais bon voilà c'est la réalité politique.
27:59Évidemment, écoutez c'est un peu le principe
28:01du scrutin, je pense que se présenter aux élections
28:03quelque part c'est aussi
28:05c'est pas uniquement défendre
28:07un projet, c'est pas uniquement défendre
28:09un programme ou même simplement des promesses
28:11c'est aussi présenter un bilan
28:13aux électeurs
28:15et c'est sur ça aussi que les électeurs
28:17évidemment peuvent juger ceux qui ont été
28:19aux responsabilités, ceux qui ont eu
28:21un mandat, parce qu'il faut savoir que c'est un mandat
28:23public et donc quelque part
28:25ce sont nos représentants
28:27entre guillemets, donc oui ils doivent nous rendre
28:29des comptes
28:31et vous savez quelque part
28:33répondre sur
28:35le terrain politique ça ne se fait pas
28:37uniquement au moment des élections
28:39c'est pas juste en glissant un bulletin dans une urne
28:41qu'on peut agir, on peut agir sur le terrain
28:43au quotidien, notamment à travers
28:45ce qu'on fait par exemple, quand on les
28:47interpelle, quelque part
28:49c'est de leur devoir de nous répondre
28:51puisque dans le fond, nous sommes
28:53nous aussi des électeurs
28:55et ce sont nos choix qui les ont portés, sur base
28:57évidemment, soit du bilan
28:59ou alors des promesses qu'ils nous ont
29:01soumis.
29:03Le débat sur ces défis de la
29:05monoparentalité
29:07c'est quand et c'est où ?
29:09C'est déjà demain
29:11le temps passe tellement vite
29:13c'est effectivement demain, le 22
29:15alors ça va se passer dans nos locaux
29:17donc c'est rue Hosseguem
29:19n°53, à Molenbeek
29:21Saint-Jean, effectivement
29:23et donc voilà, il y aura un petit accueil
29:25pour nos convives à partir de 17h30
29:27le débat commencerait à
29:2918h, jusqu'à à peu près 20h
29:3120h15, et donc après il y aura un petit
29:33drink
29:35justement pour pouvoir donner la possibilité
29:37au public d'échanger justement
29:39avec les politiques présents
29:41et alors Maurice avait pensé
29:43à une chouette idée, c'est que justement
29:45afin de permettre justement
29:47aux parents solos de venir assister
29:49à ce débat, il y aura une garderie qui sera prévue
29:51pour ces enfants-là.
29:53Bon psychologue.
29:55Il est bon dans son domaine.
29:57Est-ce que vous avez donc
29:59d'autres projets en gestation pour l'avenir ?
30:01On peut imaginer une suite ?
30:03Oui, on a toute une série d'activités
30:05donc cher Azad vous l'a dit
30:07il y a d'abord évidemment les grandes missions
30:09de l'association, donc accueillir
30:11les familles monoparentales
30:13et les aider
30:15simplement pour répondre aux méandres
30:17administratifs, que ce soit
30:19en matière de logement justement, en matière
30:21de recherche d'emploi, ou parfois même des situations urgentes
30:23plusieurs fois on se retrouve face à
30:25des familles qui ont des problèmes pour lesquels
30:27il faut pouvoir répondre immédiatement
30:29mais on a aussi évidemment toute une série de projets
30:31on prévoit pour l'été
30:33ne fût-ce que ça, des classes de rattrapage
30:35on a déjà des classes de rattrapage pour la fin
30:37de l'année, mais on a des classes de rattrapage pour l'été
30:39on a la volonté aussi
30:41de pouvoir permettre aux enfants
30:43de familles monoparentales de pouvoir
30:45partir en vacances parce que ça aussi
30:47souvent c'est quelque chose
30:49qui manque tout simplement
30:51sinon on continue à organiser des conférences
30:53des cercles de parole et puis aussi des
30:55activités ludiques pour les familles, pour les enfants
30:57enfin il y a toute une série d'activités
30:59puisqu'on est d'abord une association
31:01et on se doit de faire vivre
31:03cette association et donc notamment
31:05de trouver des fonds
31:07par l'intermédiaire de mécènes, de sponsors
31:09mais aussi de toute une série d'activités
31:11qui permettent de remplir nos objectifs
31:13Avant de quitter, le message
31:15le mot de la fin avec vous
31:17chez Azad Chouyenne
31:19Bah écoutez, le mot de la fin
31:21ce serait déjà pour parler du débat demain
31:23bienvenue, soyez tous les bienvenus
31:25et alors
31:27je voulais juste
31:29faire un petit message justement à toutes ces mamans solos
31:31et à tous ces papas solos
31:33qu'il existe des structures justement
31:35pour venir en aide
31:37lorsqu'ils rencontrent des problèmes
31:39donc il ne faut vraiment pas du tout hésiter
31:41à venir toquer aux portes
31:43aux différentes associations qui viennent
31:45aider en fait ces familles monoparentales
31:47je ne sais pas si je me suis fait comprendre mais je pense que j'ai un peu bugué
31:49mais c'est pas grave
31:51donc voilà
31:53Maurice Johnson un dernier mot
31:55Bah écoutez, Mapa Solo
31:57est là pour soutenir
31:59les familles monoparentales, on attend en retour
32:01qu'un maximum de gens
32:03nous soutiennent dans notre action
32:05Voilà tout ce qu'il fallait savoir sur ce débat
32:07les défis de la monoparentalité
32:09de demain, organisé par
32:11Mapa Solo ASBL, avec nous sa directrice
32:13chère Azad Chouyat
32:15et Maurice Johnson
32:17Kanyonga, psychologue, merci d'avoir été avec nous
32:19Merci à vous
32:21On se retrouve dans quelques instants pour la toute dernière ligne droite de votre Cafro de l'Info

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