Mettez vous d'accord avec Jacques Myard, Maire de Maisons Laffitte et auteur de "Bye Bye démocratie" (Lafont Presse), Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de com, Sophie De Menthon, chef d'entreprise, présidente du mouvement ETHIC et Mehdy Raïche, porte parole de Génération Libre
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00:00...
00:02Sud Radio, le 10h midi, Mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
00:07Mettez-vous d'accord, pour l'instant on est plutôt d'accord, on va voir comment ça évolue.
00:10Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique,
00:13Jacques Millard, maire de Maison-Lafitte, auteur de Bye Bye Démocratie,
00:17chez La Fond-Presse, Bédi Reich, porte-parole de Génération Libre,
00:20et puis Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Comme.
00:25On poursuit avec les coups de cœur, les coups de gueule,
00:28on a eu un coup de gueule important de la part de Sophie de Menton
00:32sur ses appels d'offres, où on fait appel à des boîtes, à des entreprises étrangères.
00:38On va poursuivre avec un autre coup de gueule,
00:40celle d'Arnaud Stéphan, on va parler d'une entreprise
00:44où les salariés sont carrément escortés par des vigiles.
00:48Oui, c'est pas une seule entreprise, c'est un coup de cœur, coup de gueule,
00:52parce que le coup de cœur, c'est gaguesque, la situation est gaguesque.
00:55C'est-à-dire que par idéologie, tout d'un coup,
00:57un certain nombre d'entreprises se sont dit, c'est merveilleux,
00:59on va installer nos entreprises dans de nouveaux territoires,
01:03au plus proche de ces populations qui souffrent,
01:06nous allons faire de l'idéologie économique,
01:09et nous allons nous installer très loin de nos bases traditionnelles.
01:13Patatras, en effet, ils se sont installés loin de leurs bases traditionnelles,
01:17et ce ne sont pas simplement une entreprise,
01:20mais des entreprises, plus le ministère de la Justice,
01:24qui est obligé d'organiser des navettes sécurisées pour ces cas,
01:29à côté d'Aubervilliers, parce que sinon,
01:31ils se font agresser, ou embêter, ou harceler,
01:35et donc ce sont des milliers de salariés
01:39qui se retrouvent dans une situation impossible.
01:41Nous avions déjà vécu, il y a quelques années, la même chose,
01:44avec Vente privée, qui était obligée de faire raccompagner,
01:47par des vigiles, ces salariés femmes.
01:50Et ma société de télémarketing, parce qu'on avait des réducts,
01:53quand on s'installait en banlieue.
01:56On avait des gens, ça a été beaucoup moins grave qu'aujourd'hui,
02:01pour les raccompagner au métro le soir.
02:03Donc ça, ça fait quand même déjà quinze ans.
02:07– Un ami vous appelle peut-être.
02:10– Je suis contente de voir un ami.
02:12– Le téléphone sonne, effectivement, de Sophie Portoy.
02:15– Ces entreprises, tout d'un coup,
02:17parce qu'aujourd'hui, on parlait des appels d'offres tout à l'heure avec Sophie,
02:21il faut voir ce que c'est qu'un appel d'offre aujourd'hui pour une entreprise.
02:25C'est-à-dire qu'on va dire, on dit n'importe quoi,
02:27il y a 100 pages d'appels d'offres, il y en a 40,
02:29c'est sur le RSE, la bonne gestion, comment il faut être gentil,
02:33il ne faut pas toucher aux petits oiseaux,
02:36si jamais vous installez à Bagnolet, on ne sait pas pourquoi, tout d'un coup.
02:39Et c'est devenu complètement dingue.
02:42C'est-à-dire que l'économie n'a pas besoin d'idéologie.
02:43Je parle sous votre contrôle, Sophie.
02:45Et on a créé une atmosphère qui devient impossible, irrespirable.
02:50Comment vont faire ces salariés ?
02:52On n'a pas pensé aux salariés, on a pensé à l'idéologie.
02:54Aujourd'hui, on est en train de se fracasser contre le mur de la réalité.
02:58Donc c'est un coup de gueule, mais c'est aussi un coup de cœur,
02:59parce que bien fait.
03:01Et en plus, il y a un côté gaguet,
03:03c'est-à-dire que le ministère de la Justice, dont on sait que c'est tropisme quelquefois,
03:08se retrouve lui-même obligé de reconnaître que ce n'est pas simplement un sentiment d'insécurité,
03:13parce que visiblement, les fonctionnaires du ministère de la Justice...
03:18Ce qui me rend malade, c'est que je ne vois pas comment on s'en sort.
03:23Qui aura le courage ?
03:25Mais parce que vous avez laissé les boîtes, Sophie.
03:27Les boîtes, 40 pages de...
03:30Excusez-moi l'expression, mais les auditeurs me pardonnons,
03:33de conneries RSA, de tartines, l'entreprise est gentille.
03:38J'ai fait un appel dans l'Express cette semaine, on était ensemble, un appel.
03:42Mais vos collègues, les membres de votre syndicat, ils ne sont pas contents ?
03:47Délégués RSA, encore plus de gens...
03:50Ils ne sont pas à la grève, ils ne descendent pas dans la rue, ils ne sont pas violents,
03:52ils bossent, excusez-nous.
03:53Donc ça, ça ne se fait pas, ça.
03:54D'accord, mais il n'empêche que les entreprises se sont délectées de ça.
03:58Mais pour la bonne et simple raison...
04:00Mais comment on fait ? Moi, je suis partante.
04:03Donnez-moi une idée.
04:04Il y a un moment, vous connaissez le mot non ?
04:06Mais on dit non, mais on est impuissant.
04:09Vous dites non, et alors vous ne le faites pas.
04:11J'ai eu un contrôle sur l'état de sécurité des bureaux à ETHIC hier.
04:16Je vous donne en midi chaque mois.
04:18C'est pas comme si on avait vérifié qu'il y avait des toilettes mixtes dans vos bureaux.
04:22Les bureaux sont-ils une sécurité ?
04:24Vous savez, la seule réflexion qu'ils ont faite, c'est qu'on pouvait se prendre les pieds dans le tapis de mon bureau.
04:28Non mais sérieux, c'est arrivé à Poudain, non ?
04:32C'est arrivé à des gens qui se prennent les pieds dans le tapis ?
04:37C'est extraordinaire, parce que c'est tellement drôle.
04:40Elle a dit, ma seule réflexion, tout est bien.
04:42Là, je le note quand même, on peut se prendre les pieds dans le tapis du bureau de Mme de Menton.
04:47Oui.
04:49C'est un café genré.
04:51Mais dit Reich, avant de donner la parole à Jacques Millard, ce qui est gaguesque, le mot il est bien utilisé,
04:58c'est que ce soit le ministère de la Justice qui en vient à devoir protéger ses propres administrés.
05:03Qu'est-ce qu'on fait ?
05:05Il ne sert à rien qu'on crie ici.
05:07Qu'est-ce qu'on fait ? Jacques Millard, par exemple,
05:09quelle réponse possible selon vous, Jacques Millard, maire de Maisonneuve ?
05:13C'est très simple. En réalité, on est arrivé à le règne du bureau.
05:18Et donc, on est arrivé à un moment où c'est la technocratie qui gouverne
05:24et qui n'a de cesse de pondre des normes où tout va.
05:27Et ça, c'est la faute du politique.
05:29C'est la faute du politique qui a voté toute une série de lois sans avoir les conséquences.
05:34Et donc, il faut reprendre tout ça.
05:36J'ai fait l'analyse, par exemple, du porté à connaissance de l'État
05:41envoyé au schéma, à la région pour l'élaboration du schéma directeur de l'Île-de-France, eux.
05:48Eh bien, je peux vous dire que c'est une suite de, comment dirais-je, de pluies de normes
05:56que les politiques ont votées et ils ont donné le pouvoir à la technocratie
06:01qui pond un certain nombre de normes à profusion.
06:05Donc, tout ça est à reprendre.
06:07Et comme le vient de le dire Arnaud, il y a un moment où il faut dire non,
06:10on va aller vous faire foutre, allez vous faire foutre.
06:13Et on ne va pas, je dirais, répondre à cette querelle.
06:16Il y a un risque, c'est qu'effectivement, derrière, dans l'état actuel de l'État de droit,
06:21c'est que s'il y a un recours et que vous n'avez pas rempli toutes les cases,
06:25eh bien, votre appel d'offre va aller au tapis si vous avez été retenu.
06:30Mais c'est un problème majeur où il faut purger totalement, je dirais, l'État de droit français
06:37de ces facéties qui bloquent tout le monde et qui n'aboutissent à aucun résultat
06:42parce que c'est contre-productif à l'envie.
06:44— Oui, forcément, beaucoup d'élus et de patrons d'entreprises.
06:48— Et comment on fait ? Comment on fait ? — On découvre que la France,
06:49c'est les peuplés de libéraux qui s'ignorent.
06:50C'est quand même incroyable. On se plaint sans cesse de l'administration.
06:53On se plaint d'énormes et on fait tout pour en avoir.
06:56À chaque fois qu'il y a un problème, on va nous sortir une législation.
06:58— Je croyais que le mot à la mode, c'était « simplification », « choc de simplification ».
07:01En fait, c'est juste un mot. Voilà. On n'avance pas là-dessus.
07:05— Mais on parle de décentralisation. On ne la fait jamais.
07:09On ne donne pas de pouvoir aux communes. On ne donne rien.
07:11En fait, tout est centralisé sur Paris. Tout est centralo-parisien.
07:14C'est un terme que je viens d'inventer. Mais c'est toujours la même chose.
07:16— Je félicite. — Oui, merci. Je fais des nominations directes.
07:19— Qu'est-ce que voilà. — Ça ressemble à rien.
07:21On se plaint. En fait, on se plaint des choses alors qu'on en chérit les causes.
07:25Ça n'a aucun sens. — D'accord.
07:27— Donc en fait, se plaindre que l'administration... Effectivement, qu'on est dans un sur État administré,
07:31qu'il y a trop de législation, trop de normes. Et on est les premiers à en demander
07:34dès qu'il y a un problème, dès que le Français, il n'est pas content.
07:36Il dit « Ah bah non, non, non, il faut revenir à mon souverain ».
07:39— Oui, mais alors l'objection quand même, c'est que... Par exemple, moi, je suis très contre les aides aux entreprises.
07:44Mais les aides aux entreprises, elles sont données parce qu'on attaque tellement certains secteurs
07:49que si on faisait pas des aides parallèles, etc., on les mettrait en très grande difficulté.
07:54Donc c'est pour ça que finalement, on est tellement taxé, le pays le plus taxé au monde quand même
07:59sur le plan des entreprises, qu'on prend tout ce qui passe, évidemment. Et c'est lamentable.
08:04— Est-ce qu'on n'a pas l'impression un peu... — Arnaud Stéphan pour conclure, oui, sur le débat.
08:07— Comme ça y est le cas quand on découvre que la France donne 130 millions d'euros par an à la Chine
08:12pour son développement. Est-ce que sérieusement, des aides pour L'Oréal ou pour Michelin, etc.,
08:22— Une des propositions des TIC, c'est de supprimer aujourd'hui toutes les aides extérieures aux autres pays.
08:28C'est une proposition pour gagner de l'argent. J'ai plus le nombre de milliards, parce que j'ai du mal
08:32avec les milliards. Et on a proposé de les supprimer toutes, terminé. Ça avait déjà été diminué.
08:38Et il y a un moment où le Premier ministre pourrait décider de supprimer les aides... On peut mettre ça
08:44pendant un an, si on veut, mais de supprimer les aides extérieures. — Pour toutes les entreprises.
08:49— Non, non. Les aides extérieures aux pays. — Aux pays, oui. — Non, non, non. Moi, je suis d'accord.
08:54Mais simplement... — 60 milliards... — Oui, mais par exemple, sur les subventions...
08:57— Oui, mais qui commencent par des économies... — On se plaint qu'on donne... Les entreprises demandent
09:01des subventions. L'État donne des subventions aux entreprises. Ensuite, l'État se dit
09:04« Ah oui, mais non, en fait, vous utilisez mal l'argent qu'on vous donne ». — C'est illogique.
09:07— C'est inimaginable. — C'est illogique. — Jacques Myard, oui. Rapidement.
09:10— Oui. Je dois dire qu'il faut être un peu intelligent. On a un problème de multiplication des normes.
09:17En ce qui concerne les aides d'entreprises à l'exportation, notamment avec la caisse, il faut regarder souvent.
09:24Ce sont des prêts qui permettent à des entreprises de s'installer dans certains pays...
09:29— Les prêts, c'est pas des aides. — ...pour pouvoir gagner des marchés. Bon, ça, il faut être intelligent.
09:34Mais il y a un problème réel. C'est que si on continue, un, les maires seront des bouffons, c'est-à-dire des pots de fleurs.
09:44Deux, il y a des centaines de milliers de logements en province. Et on ferait mieux d'aider les entreprises à y aller
09:50que de tout concentrer en région parisienne où on peut plus circuler. Donc c'est un problème d'aménagement du territoire
09:57à retrouver avec intelligence. — Jacques Myard, Sophie de Menton, Mehdi Raïch, Arnaud Stéphan, on reste ensemble.
10:05À suite des débats, on va revenir sur ce qui s'est passé à Amsterdam hier soir. Vous avez sans doute vu cela.
10:10Des supporters israéliens agressés en pleine rue, ça vous fait réagir. Eh bien on vous retrouve dans un instant.
10:16— Sud Radio. — Sud Radio. — Parlons vrai. — Parlons vrai. — Sud Radio. — Parlons vrai.
10:20— Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
10:26— Eh oui, on débat. Mettez-vous d'accord avec Sophie de Menton, Jacques Myard, Mehdi Raïch et Arnaud Stéphan,
10:31qui sont toujours avec nous. Alors Jacques Myard, je ne vous oublie pas. On fera votre coup de gueule dans une petite dizaine de minutes.
10:38D'abord, parce qu'on va écouter le coup de gueule tout de suite de Mehdi Raïch. Et on va pouvoir enchaîner sur toute cette question-là.
10:45Vous voulez revenir, Mehdi Raïch, sur ce tifo Free Palestine qui a été déployé pendant un match de Ligue des champions au Parc des Princes,
10:56alors que des supporters israéliens, eux, hier soir, ont été violentés, agressés en pleine rue à Amsterdam.
11:03Donc cette fois-ci, après un match de Ligue Europa, au moins 10 personnes blessées. Le président du Créif qui dénonce un lynchage de masse.
11:12Et cette question aussi avec le match France-Israël dans moins d'une semaine. Ça sera le 14 novembre, jeudi prochain.
11:20Vous, vous voulez revenir d'abord sur ce tifo Free Palestine. — En fait, les deux sont intrinsèquement liés.
11:26C'est plus qu'un coup de gueule, en fait, j'en ai marre de ça. C'est-à-dire qu'il n'y a pas une seule journée où on ne parle pas de ça.
11:32Et le sujet est extrêmement grave. J'en comprends parfaitement. Mais en fait, ça m'énerve.
11:38Quand je vois ce qui s'est passé hier avec ce qui s'est passé à Amsterdam, est-ce qu'on chasse des Russes parce qu'il y a eu la guerre en Ukraine ?
11:46On le fait pas. Pourquoi ? En fait, c'est le seul conflit au monde qu'on aime importer.
11:52Et la seule justification, c'est « Ah bah non, on va chasser du dragon céleste. Ah non, on va chasser du sioniste. »
11:59En fait, j'en ai marre de... Je me sens que c'est tellement instrumentalisé, c'est tellement poussé à l'extrême,
12:05c'est tellement devenu identitaire qu'on importe un conflit qui, maintenant, c'est même plus un conflit.
12:10C'est devenu quasiment une guerre de religion où, finalement, on se trouve dans « Ah bah non, maintenant, t'es juif. Maintenant, je peux te faire un appôt. »
12:15En Amsterdam, c'est comme ça qu'on pense. Et en fait, ce qui m'a choqué, c'est que ce matin, lorsque j'ai regardé le tweet de Raphaël Arnault,
12:21il arrive à justifier le fait que, parce que le Maccabi à Ifa ou Maccabi Tel Aviv, effectivement...
12:25— Qui est élu... France Insoumise. — Voilà, qui est très très à droite. Voilà. Enfin, je parle du club de foot Maccabi Tel Aviv.
12:30Il a justifié le fait que le Maccabi Tel Aviv a des supporters d'extrême-droite. Ce qui est vrai. C'est du genre des slogans du type « Il faut buter... »
12:36— Parce que c'est un match, là, Jacques-Sam Serdam face au Maccabi Tel Aviv. — Voilà. Le Raphaël Arnault disait « Bah oui, parce qu'en fait, le Maccabi Tel Aviv,
12:43ses supporters disent « Ah bah, j'aimerais bien que l'armée israélienne bute des Arabes ». C'est exactement ce que dit le...
12:48C'est justifié d'aller faire de la chasse aux Juifs ensuite. C'est-à-dire qu'on arrive à un moment où on justifie n'importe quelle violence.
12:54Et il y aurait donc un contexte possible où, en Europe, en France ou à Amsterdam, on peut tolérer d'aller chasser du mec parce qu'il est d'une religion.
13:01Moi, je trouve ça insupportable. J'en ai marre, en fait. Ce sujet m'énerve. Le fait que le PSG dise « Ah bah non, le typho, j'étais pas au courant ».
13:08Il y a un énorme typho de 20 mètres sur 20 mètres dans mon stade qui dit... — C'est quoi, un typho, pour les gens nuls comme moi ?
13:13— C'est un énorme banderol qui est déployé sur les tribunes par les cintres. Et c'est énorme.
13:19— Le typho en question, en fait, c'est... Enfin, certains disent que c'est pas un combattant du Hamas qui est dessus. Mais en fait, il y a le keffier qui est sur...
13:27— Il y a aussi Al-Aqsa dessus. — Ouais. Et la mosquée Al-Aqsa. C'est très important, la mosquée Al-Aqsa.
13:31En fait, le PSG dit « Ah bah non, j'étais pas au courant », alors que c'est le PSG qui finance son COP, donc le typho.
13:37Et là, on est là. « Ah bah non, y a rien du tout ». L'UEFA. « Ah bah non, y a rien du tout. Je préfère fermer les yeux ».
13:42— Y a pas de sanctions. — Y a pas de sanctions. C'est pas un message politique. — Enfin c'est bon. On continue la même conversation, quoi.
13:46— Oui. Mais c'est juste un sujet différent. Mais le thème est exactement le même. — Voilà. Mais c'est la même.
13:50— En fait, j'en ai marre de tous ces sujets. J'en ai marre de ce sujet Israël-Palestine. Franchement, ça me saoule. C'est trop personnel.
13:56Donc ça me gaffe qu'on en parle tous les jours. Au lieu d'être du côté de l'humanisme, de se dire « Bon, allez, on espère que cette situation
14:03se résout enfin, qu'il y ait un débouché à la fois pour Israël et pour la Palestine », on est là à dire « Ah bah non, on ferme les yeux ».
14:09Si vous pouvez aller chercher à échasser du juif, vous gênez pas. — Sophie de Menton.
14:14— Je n'ai rien à ajouter, parce que c'est tellement effondrant. C'est effondrant. C'est un nouvel antisémitisme.
14:22C'est pas le même, mais c'est un nouvel antisémitisme. Et moi, ce qui m'affole complètement, c'est que... Excusez-moi,
14:28c'est relayé à l'Assemblée nationale. Quand vous avez un mouvement LFI qui débarque avec une banderole pour la Palestine,
14:36avec un drapeau palestinien, comment on supporte ça ? Moi, j'ai fait demander officiellement qu'il y ait un nouveau règlement
14:42à l'Assemblée nationale pour qu'on puisse se séparer de parlementaire, virer de parlementaire, en fait.
14:50Je veux dire c'est pas parce qu'on est élu qu'on a le droit de tout faire. — Mais il y a un bureau à l'Assemblée nationale,
14:54la police du bureau de l'Assemblée nationale. C'est le bureau... — Il n'y a pas de sanctions possibles, en fait.
14:58— Il faut changer la prostitution éventuellement. — Ah bah encore. Pour la 34e fois...
15:04— Je veux bien qu'on ne la change pas, mais... Non mais attendez. Alors d'accord. Alors on continue. On en met une banderole.
15:09Là, il n'y a rien à faire. On vous avait dit qu'il n'y avait rien à faire. Très bien. — Mais sur l'Assemblée nationale, on ne peut pas.
15:14— Non mais comment on ne peut pas ? — On ne peut pas. — On ne peut pas. On ne peut pas jusqu'où ? Ils viennent des gens en thongue,
15:19déshabillés... — Notre ami Millard pourra vous expliquer comment fonctionne le bureau de l'Assemblée nationale.
15:23Il se trouve que la majorité du bureau de l'Assemblée nationale est tenue par la NFP. Il n'y aura donc aucune sanction
15:30pour les députés NFP. — Donc on peut faire n'importe quoi. — Aujourd'hui, ils peuvent quasiment faire n'importe quoi.
15:34— À l'Assemblée, oui, quasiment. — Jacques Millard. — C'est pas tout à fait vrai à l'Assemblée nationale.
15:41Lorsqu'il y a des comportements qui sont, je dirais, contraires à ce que pensent par exemple la présidence et le bureau,
15:48il y a des sanctions qui sont prises. C'est ainsi que mon ami Julien Aubert, lorsqu'il avait dit... Il avait appelé la présidente
15:55« madame le président » et non pas « madame la présidente », s'est fait taper sur les doigts d'une manière d'ailleurs sacrément éhontée.
16:03Et on peut, effectivement... Le bureau de l'Assemblée nationale peut prendre des sanctions. Mais je crois qu'il faut pas parler
16:09de l'Assemblée nationale dans cette affaire. Où Mehdi a raison, c'est qu'on a importé en Europe ce conflit irrationnel, religieux,
16:20et qu'il faut se garder de le faire. Et c'est là où il faut lutter avec force pour éviter cette importation qui est dangereuse,
16:30qui peut créer des tensions absolument incroyables. Et donc il faut être ferme. On a le droit de critiquer Israël.
16:40C'est un État comme les autres. Mais on n'a pas le droit de faire ces amalgames sur des individus et se lancer dans une xénophobie
16:52et un racisme absolument incroyables et inadmissibles. Parce que quand on attaque des joueurs dans la rue sous prétexte qu'ils sont d'une équipe
17:04d'un État avec lequel on n'est pas d'accord, eh bien ça, ce n'est pas acceptable. Et c'est quelque chose qui doit tomber sous le coup de la loi.
17:12Ça tombe sous le coup de la loi en France. Et je suis certain que ça tombe sous le coup de la loi également aux Pays-Bas.
17:18— Et la question qui va se poser... Je le répète, dans moins d'une semaine, on a un match au Stade de France. France-Israël.
17:27— Il y a des questions très concrètes qui se posent. Est-ce qu'il faut le maintenir ? Alors on a Julien Audoul qui dit, lui, député RN,
17:34qui propose de le délocaliser en Corse. Alors sans aller jusque-là, est-ce qu'on fait un match à huis clos ou pas ?
17:42Et puis qu'est-ce qu'on en fait de ce match-là, Arnaud Stéphan ? — Si la question aujourd'hui en France, c'est de se dire comment...
17:50— C'est la question à court terme. Après, je le dis pas sur le long terme. Bien sûr, là, vous entendez sur le long terme. J'entends.
17:56— Moi, je suis épouvanté de ce que ça dit de la société française et de ce que ça dit de la guerre de tous contre tous aujourd'hui dans notre pays.
18:05— À Paris et dans les instances gouvernantes. J'ai l'impression que c'est pas pareil. — Pourquoi ils veulent jouer peut-être à huis clos ? Vous avez compris pourquoi ?
18:14— Ça veut dire tel qu'en Belgique. Pour l'instant... — Parce qu'il m'intéresse pas. Parce qu'il m'intéresse pas.
18:19— Il va être hyper sécurisé. On va faire attention. Mais il va jouer où ? Rappelez-moi où il va jouer. — Au Stade de France.
18:26— À Saint-Denis avec les supporters anglais autour, etc. Voilà. OK. Donc on a compris de la manière dont ça va se passer.
18:30Ça va être hyper sécurisé. On va être obligés de restreindre les accès, etc. C'est une vie blindée. Comme on disait pour les juges en Italie,
18:41c'est une vie blindée pour éviter qu'il y ait des débordements et que des supporters ou des joueurs israéliens se fassent agresser sur le chemin du stade.
18:50Enfin je veux dire on devient... — Dans le métro. — On devient dingue. Les joueurs prennent peu le métro pour aller...
18:55— Non mais les supporters... — Les supporters... — On en vient à... — Non mais même le convoi des joueurs, le bus...
19:01Vous pensez que ça va se passer comment ? Vous pensez que ça va se passer comment ? Leur hôtel, etc. — En hélico.
19:06— Ce qui s'est passé cette nuit, ils sont allés à la voiture bélier sur les supporters. C'est pas un genre d'agression.
19:11— Bon alors qu'est-ce qu'on fait ? Parce que je vous entends, je suis désespérée.
19:14— Déjà on a noté tout à l'heure avec le camarade Mehdi que quand même sur la banderole qui a été déployée au Parc des Princes, le tifo avec le combattant du Hamas
19:26qui n'est pas un combattant du Hamas mais qui est quand même un peu quand même un combattant du Hamas...
19:30— Elle peut pas dire ce que ça veut dire. C'est généralement le règlement... — Non. Il y a des symboles.
19:33Le symbole est partout. Et le symbole parle plus que toute déclaration. En grand, au milieu, il y a la mosquée d'Al-Aqsa. Voilà.
19:44La mosquée d'Al-Aqsa, c'est le nom que donnent les brigades, par exemple, des martyrs d'Al-Aqsa. C'est la brigade du Fatah, je crois,
19:52aussi les martyrs d'Al-Aqsa. C'est la référence suprême pour les combattants palestiniens. Voilà. C'est la lutte.
20:01Tant que nous n'aurons pas libéré la mosquée d'Al-Aqsa, on n'aura pas libéré la Palestine et que le combat doit continuer.
20:09Al-Aqsa, la mosquée d'Al-Aqsa est en plein cœur de Jérusalem. Donc c'est un symbole très fort. Ils l'ont mis en énorme au milieu.
20:17Il n'y a aucun doute là-dessus. Il n'y a aucun doute sur le sous-texte qu'il faut donner à ça.
20:24Qu'est-ce qui va se passer sur le match de 14 octobre ?
20:27– On va conclure avec vous et puis on passera ensuite au coup de gueule de Jacquemagne.
20:30– En fait, on a dépassé le... Une certaine violence politique, à la limite, que des échanges soient tendus, c'est la vie démocratique.
20:36– Ça a toujours existé. – Ça existera. Et c'est même plutôt sans.
20:38Ça veut dire qu'il y a un foisonnement d'idées. Mais là, on dépasse le cadre de la simple lutte politique.
20:44C'est devenu vivant. C'est que dire que maintenant, c'est même pas si tu es juif, c'est si tu es supposé juif, il peut t'arriver un malheur.
20:52Moi, je trouve ça affreux. Franchement, il n'y a pas d'innocence.
20:54– Oui, mais enfin, ce qui est certain, c'est qu'on devrait quand même savoir qui a déployé ce tifo, comme vous dites.
21:01– On est bien d'accord. – On a des caméras, de toute façon...
21:04– Voilà. Et là, il y a des sanctions à prendre. – C'est très hypocrite du Paris Saint-Germain.
21:07– Et voilà, il ne faut pas non plus dévier. Il est clair que c'est une faute.
21:11Il est clair que c'est inadmissible et qu'il est clair qu'il doit y avoir une sanction. Point barre.
21:16– Alors, on revient dans un instant Sophie de Menton, Jacques Millard, Mehdi Raïch et Arnaud Stéphan.
21:22Autre sujet. Alors, on parlera, bien sûr. Jacques Millard nous dira quel est son coup de gueule.
21:28On va parler de ce vent de panique de la part des Européens à la suite de l'élection de Donald Trump.
21:32À tout de suite.
21:34– Parlons vrai. – Parlons vrai.
21:35– Sud Radio. – Parlons vrai.
21:36– Sud Radio. – Parlons vrai.
21:39– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
21:44– Et oui, mettez-vous d'accord jusqu'à midi avec nos débatteurs du jour.
21:47Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement Éthique.
21:50Jacques Millard, maire de Maison Lafitte, auteur de « Bye bye démocratie » de Le Monde.
21:55Voilà l'image Sud Radio, si vous nous regardez sur sudradio.fr ou sur le Facebook de Sud Radio.
22:00Auteur donc de « Bye bye démocratie » aux éditions Lafond Presse,
22:03Medi Reich qui est porte-parole de Génération Libre.
22:05Et puis Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence, la note de Com.
22:10On poursuit, c'était le dernier coup de gueule du jour, celui de Jacques Millard.
22:15De quoi parle-t-on ?
22:16Eh bien, on parle de cette quarantaine de chefs d'État de gouvernement européens
22:20qui se sont réunis hier à Budapest.
22:23L'Europe qui veut faire bloc après l'élection de Donald Trump.
22:27Sommet de la communauté,
22:28politique européenne, Emmanuel Macron appelle au réveil de l'Europe.
22:31Le monde est fait d'herbivores et de carnivores.
22:33Si on décide de rester des herbivores, les carnivores gagneront.
22:36Et nous serons un marché pour eux.
22:38Je pense qu'au moins, ce serait pas mal de choisir d'être des omnivores.
22:41Je veux pas être agressif, je veux juste qu'on sache se défendre.
22:44Mais je n'ai pas envie de laisser l'Europe comme un formidable théâtre
22:48habité par des herbivores que des carnivores, selon leur agenda, viendront dévorer.
22:52Assumons cela.
22:54C'est pour ça que je crois beaucoup à ce format-là.
22:55Je pense qu'en ce lendemain d'élection américaine,
22:58nous nous devons d'être lucides, ambitieux, déterminés,
23:02sur l'agenda qui est le nôtre.
23:03Il est crédible, il est totalement faisable.
23:04C'est une question de volonté commune
23:07et de capacité à prendre conscience de ce que nous sommes.
23:09Attention à l'Europe herbivore à ne pas se faire manger par les carnivores.
23:14Jacques Millard, ça vous a inspiré. Un coup de gueule.
23:17Oui, ça m'inspire un coup de gueule.
23:18Parce que premièrement, je veux dire que Macron,
23:21on va pas le mettre dans les carnivores.
23:24Il y a longtemps qu'il n'a plus de dents, c'est aussi simple que ça.
23:28Bon.
23:29En revanche, moi, je suis sidéré par cette espèce d'effet de panique
23:35face à ce que les Européens semblent, je dirais juger, être un croque-mitaine.
23:41Et qu'effectivement, ils vont se mettre au garde-à-vous devant lui, etc.
23:46Alors la position de Macron n'est pas celle de nos autres partenaires européens.
23:51Mais je vais vous prendre qu'un exemple.
23:53À propos de cette histoire de l'OTAN, où on craint que, bien évidemment,
23:59Trump quitte l'OTAN.
24:00Mais c'est une rigolade d'entendre ça.
24:02Pourquoi ?
24:03Parce que l'OTAN, c'est l'organisation américaine politique par excellence
24:10qui permet effectivement à l'Amérique d'avoir une grande influence en Europe.
24:16Et que personne, et qu'il ne va jamais quitter l'OTAN.
24:20Alors bien sûr, il va dire aux Européens, il faut que vous dépensiez plus.
24:24Et alors ?
24:25Mais en réalité, c'est de l'illusion.
24:28Et on est dans un village planétaire.
24:30Et dans ce village planétaire, il y a des interactions multiples et variées,
24:35sur toutes et réciproquement.
24:37Donc les Américains et M. Trump ne changera rien à cette géopolitique.
24:44Et que les Européens, mais si, il ne faut pas croire à nous,
24:47il ne rechangera rien à ça.
24:49Parce qu'il a un instrument qui s'appelle l'OTAN.
24:53Et que vous avez les Polonais qui sont pro-OTAN à 1000%.
24:56Vous avez les Allemands qui sont pro-OTAN à 1000%.
25:00Et que ce ne sont pas les rhododendrons de Macron qui changerant quoi que ce soit.
25:04Et que Trump, de ce côté-là, n'abandonnera jamais l'OTAN, il faut le savoir.
25:10Ensuite, sur les mesures commerciales qu'il va prendre,
25:13et bien s'il en prend, il en recevra dans la poire quelques-unes en retour.
25:18C'est aussi simple que ça.
25:19Malheureusement, Trump a un atout au sein de l'Union Européenne.
25:23C'est la secrétaire générale von der Leyen qui est pro-américaine à 1000%.
25:29Et ça c'est un problème.
25:30Mais c'est aux Européens, je dirais, à choisir par qui ils veulent être représentés
25:34et pas par des pro-américains à longueur de temps.
25:37C'est aussi simple que ça.
25:38— Je vous voyais réagir, Arnaud Stéphan.
25:40— Oui, parce que la géopolitique a beaucoup changé.
25:45Et ce que l'élection de Donald Trump va apporter ou amener,
25:52selon comme on se place, je vais dire « amener », on va dire comme ça,
25:56on va amener au lieu d'apporter, c'est peut-être trop positif.
25:58Amener, c'est qu'il va y avoir quand même un changement politique et moral assez profond.
26:06Pourquoi l'Union Européenne telle que nous la connaissons aujourd'hui,
26:09et une partie de ses actuels dirigeants, tout d'un coup voient l'élection de Donald Trump
26:14comme une menace, c'est que sur beaucoup de sujets,
26:17on en parlait tout à l'heure sur tout ce qu'est ce qu'on appelle le RSE dans les entreprises,
26:25mais bon, la lutte LGBT, machin, etc., trans, etc.,
26:30ça va quand même se calmer très très fortement aux États-Unis.
26:34Très très fortement.
26:35— Oui, ça c'est pas mal quand même.
26:37— Mais c'est le « six o'clock paradoxe » qu'on dit ça dans les pays anglo-saxons,
26:40c'est le « six o'clock paradoxe », c'est que ce qui est parti dans un sens
26:45peut exactement revenir dans le même sens,
26:47c'est-à-dire que les entreprises américaines peuvent dire
26:48« allez, au fait, on a changé nos normes,
26:51si aujourd'hui vous défendez les trucs trans et LGBT, on signe pas de contrat avec vous ».
26:55Et toute entreprise qui fera ça ne le fera pas.
26:57— On parle de sécurité, on parle aussi d'économie,
27:00c'est ce fameux sujet du choc des draps de douane,
27:06Donald Trump a parlé d'augmenter ses draps de douane de 10 à 25 %,
27:10il y a quand même des entreprises qui sont inquiètes.
27:14— On fait une erreur que je connais,
27:16parce que je l'ai vue de mes yeux aux États-Unis,
27:20on pense que les Américains, parce qu'ils nous ressemblent,
27:23sont comme nous.
27:24— Ils nous ressemblent pas du tout.
27:25— Mais pas du tout !
27:26— Mais pas du tout du tout !
27:27— Du tout ! Ils n'aiment pas l'Europe !
27:29— Ouais, enfin, il faut comprendre ça.
27:30— Ils savent pas où c'est, d'abord.
27:31— C'est pas qu'ils n'aiment pas, ils savent pas où c'est.
27:33Ils n'aiment pas l'Europe pour une raison historique et religieuse.
27:37Ils estiment que l'Europe, c'est le continent de la corruption,
27:41c'est le continent qui a fait partir leurs ancêtres, etc.
27:45Ils nous considèrent, ils ne nous considèrent pas.
27:47Il y avait une phrase terrible...
27:48— C'est un peu exagéré.
27:48— Alors, je vais vous citer Barack Obama,
27:51comme ça, ça va vous faire plaisir.
27:52— Non.
27:53— Barack Obama racontait que quand il était à Paris,
27:56il a dit « quand j'étais à Paris,
27:57j'ai eu l'impression d'être dans une histoire d'amour
27:59qui n'était pas la mienne ».
28:00— Oui.
28:01— C'est terrible, cette phrase de Sophie de Menton.
28:04— Très sérieusement, d'abord, on va distinguer,
28:07les Américains aiment la France.
28:09Et ça, c'est...
28:10Moi, j'ai vécu aux États-Unis, ils aiment la France.
28:13Alors maintenant, ça va peut-être changer, etc., peu importe.
28:15Ensuite de ça, ce qui est beaucoup plus grave,
28:18c'est que, je parle sérieusement,
28:21ils ne savent pas où est la France
28:22et ils savent à peine où est l'Europe.
28:24Je veux dire que même...
28:25— C'est incroyable qu'il y ait des cons pareils qui dirigent le monde.
28:26— Alors, d'abord, je vais pas les traiter de cons,
28:29parce que l'Amérique est quand même un pays extraordinaire.
28:32— Non, mais vous dites qu'ils ne savent pas où est l'Europe,
28:33et la France ne savent pas où est l'Europe.
28:34— Non, mais...
28:35— C'était du second domaine.
28:36Je sais qu'il ne faut pas utiliser le second domaine.
28:38— Non, non, mais...
28:38— On ne sait pas où sont, forcément, les États américains aussi.
28:40— Et je pense qu'ils ont...
28:41— On sait où est l'Amérique à peu près, quand même.
28:43— Oui, les États, je ne suis pas sûr qu'on les connaisse.
28:45— Ils ont une culture qui est très basique.
28:47Il y a plusieurs Amériques.
28:49Il y a évidemment New York.
28:51Mais l'Amérique, c'est pas New York.
28:53Donc voilà.
28:54Ils ont quand même un bon sens.
28:56Il y a cette phrase de Clémenceau...
28:57— Ils ont les plus grandes universités du monde.
28:59Qu'est-ce que vous racontez, Sophie ?
29:00— Oui, c'est ce que je dis.
29:01Mais c'est des élites, ça.
29:02— Mais c'est pas que les élites.
29:03Enfin, je veux dire...
29:04— Quand même.
29:05— C'est pas que les élites.
29:05— C'est pas la ville des profondes, hein.
29:06— Je veux dire, quand je vois que tout le monde dit...
29:08— Bien sûr qu'ils sont formidables.
29:09— « Le fils de Donald Trump, quel andouille !
29:11Vraiment, c'est un âne ! » etc.
29:13Il est diplômé de Wharton !
29:15— Je viens de dire la même chose.
29:17— Et l'école de commerce aux États-Unis.
29:19Enfin, je vais le mettre dans l'onde.
29:20— Les universités New York, etc., et les élites,
29:23c'est très loin de l'Amérique profonde.
29:25Quand on voit...
29:26Il y a eu des reportages.
29:27Quand on voit les campagnes de Trump et ses électeurs...
29:30J'avais pas peur de Trump.
29:31J'avais peur de ses électeurs.
29:32Il y avait un profil basique...
29:36— Vous avez vu les électeurs de base de Harris ?
29:38Enfin sérieusement, quoi.
29:39— Mais en fait, on fait...
29:40— En fait, on fait...
29:41— Médirach.
29:42— En fait, les militants prônent un masque à cheveux bleus
29:44dans les facs aux États-Unis.
29:46— Médirach.
29:47— On essaie de coller notre propre prisme politique
29:49sur les États-Unis.
29:50François Hollande, aux États-Unis, c'est un bolchevik.
29:53Même Emmanuel Macron, c'est pas loin d'en être un.
29:56Donc en fait, coller notre propre paradigme culturel,
29:59politique sur les États-Unis, ça marche pas.
30:01On peut pas le faire.
30:02Donc c'est pour ça que parler de...
30:03Enfin, il y a quelque chose d'amusant de dire
30:06« Oh, on a tous peur de Donald Trump »,
30:08alors qu'au fond, je suis plutôt d'accord avec ça,
30:10pour avoir eu des échanges,
30:11c'est que c'est finalement une élection
30:13qui est quand même très traditionnelle
30:14entre un républicain qui remue les choses
30:16plutôt traditionnelles des républicaines,
30:18quitte à les faire caricaturables,
30:20et Kamala Harris, c'est aussi la même chose
30:22avec les démocrates.
30:23Au fond, c'est quand même très ordinaire.
30:25Les deux personnages ne le sont pas.
30:27Donald Trump est quand même un personnage singulier.
30:30Mais le fond de cette élection,
30:32au fond, c'est quand même très traditionnel.
30:33Je vois rien d'innovant.
30:35— Alors, je sais pas si c'est une question de l'Europe
30:37qui se dit « Ça y est, on a peur des États-Unis
30:40avec cette réélection de Donald Trump ».
30:42Je sais pas si c'est en ça le problème.
30:44Mais j'ai l'impression qu'on se dit « Tiens, ça y est,
30:48les États-Unis, c'est pas forcément des alliés ».
30:50En tout cas, c'est d'abord leur santé.
30:52— Exactement.
30:53— Jacques Millard, et puis après ça, c'est le monde.
30:55— Moi, je vais vous rappeler quand même
30:56un certain nombre de clés
30:58dans les relations internationales.
31:00Un, les États n'ont pas d'amis.
31:02Deux, il n'y a aucune corrélation.
31:04— Non, mais c'est comme si on s'en rendait compte.
31:06Il y avait une prise de conscience aujourd'hui,
31:08j'ai l'impression.
31:08— Attendez, laissez-moi terminer.
31:10Deux, il n'y a aucune corrélation
31:12entre la taille et la puissance.
31:13C'est une question de détermination.
31:15Et donc les États-Unis, effectivement,
31:18n'ont jamais été de véritables alliés.
31:22Et c'est tout ce que vous avez dit, il est vrai.
31:24C'est qu'il y a l'immensité des Américains
31:27qui ne savent même pas où est la France, etc.
31:30Quant au fait que l'on puisse aujourd'hui
31:33se mettre au garde-à-vous devant les Américains,
31:35moi, je ne l'ai jamais été.
31:36Et on a les moyens aussi de leur dire
31:39« Attention, ne jouez pas trop au con,
31:41parce que nous, on est capables de jouer. »
31:43— Sophie de Monton, oui, oui.
31:44— Oui, alors moi, d'abord, je me souviens quand même
31:47que les Américains, ils étaient là pour nous défendre
31:50à la Seconde Guerre mondiale et que c'était pas rien,
31:52qu'il y a des cimetières, quand on y va,
31:54on est brisés en France.
31:56Donc moi, j'aime le peuple américain, j'aime bien.
31:58C'est vrai qu'il y a une forme de décadence,
32:00mais que nous vivons un peu dans de nombreux pays,
32:02y compris peut-être un peu en France,
32:04qu'il y a une forme de décadence,
32:05qu'il y a des mouvements comme le Walkies,
32:08comme le reste, etc.
32:10Donc un pays divisé.
32:11Mais excusez-moi, vous êtes en train de nous raconter
32:13la fracture française aussi, parce qu'on y vient.
32:16On va finir par être comme ça.
32:17Et ensuite, je voudrais dire aussi
32:19que j'ai été très choquée de l'unanimisme médiatique
32:23pendant toute cette période des élections,
32:26où tout d'un coup, Trump est devenu fasciste.
32:28Ah bon, on avait un fasciste.
32:29L'utilisation du terme de fasciste est honteuse.
32:32Il est président des États-Unis.
32:33J'espère qu'il va pas être mauvais.
32:35J'espère qu'il va réussir.
32:37J'espère qu'il aura peut-être des foucades
32:40qui feront arrêter les guerres.
32:41J'en sais rien.
32:41Et je veux dire, ça commence à bien faire.
32:43On a été insupportables pendant toute cette campagne
32:46en disant c'est une honte.
32:47Tout le monde était pour Kamela Harris,
32:49les médias à peu près.
32:50Bon, on sait pas pourquoi.
32:51Pas tous.
32:51Enfin, pas tous, oui.
32:52Non, pas tous, je suis d'accord.
32:53Parce qu'ils ont exprimé leur idéologie.
32:55Oui, ils ont exprimé leur idéologie.
32:58Je suis d'accord.
32:59Et on est en train de continuer dans l'analyse.
33:01Depuis qu'il est élu, ça continue les mêmes.
33:04Il y a ceux qui disent,
33:05personne n'ose dire que ça peut être bien.
33:07Mais parce qu'ils vont se faire couper leur vivre.
33:09Vous savez le nombre d'associations
33:10et de fondations américaines
33:12qui financent tous les trucs délirants qu'il y a en France.
33:15C'est ça l'histoire.
33:16Monsieur Millard, on sait, on a été...
33:19Vous étiez élu.
33:20Moi, je n'étais qu'assistant parlementaire.
33:24Combien de vos collègues ont été membres
33:27des Young Leaders américains ?
33:28Ah oui.
33:29Ah, ben ça, un peu trop.
33:31Voilà, merci.
33:32C'est-à-dire une association qui prend...
33:33Je croyais qu'on était que des chefs d'entreprise.
33:34Non, non, il y a des politiques de partout.
33:37Il y a une stratégie d'influence des Américains.
33:39Ah oui, ils sont bons.
33:41Mais nous, on ne le fait pas.
33:42On ne sait pas faire.
33:42Mais nous, on ne le fait pas.
33:43Il y avait les alliances françaises.
33:45Ridicule.
33:45On termine Medirail et on passera à d'autres débats.
33:46Moi, je veux bien qu'on critique les Etats-Unis
33:47sur le lobbying, notamment le lobby des idées.
33:49Je veux bien qu'on les critique.
33:50Mais nous, on ne le fait pas.
33:51Pourquoi on ne le fait pas ?
33:52Pourquoi on ne le fait pas ?
33:52On s'était accapables de faire du lobbying.
33:53Et on le fait aussi, mais pas de la même manière.
33:55Oui, mais dans ce cas-là,
33:56on n'est pas très percutants, excusez-moi.
33:58Ça dépend, ça dépend, ne sous-estimez pas.
34:02Vous savez, c'est une bataille qui va durer longtemps.
34:04Mais le problème, c'est de savoir
34:06si nous, nous mettons de l'ordre dans la maison
34:08pour pouvoir être plus offensifs.
34:10La question importante aussi, Jacques,
34:12la question importante,
34:13vous avez écrit un bouquin,
34:14vous pourriez écrire un deuxième bouquin
34:16sur le libéralisme.
34:18Sur le libéralisme, les Américains,
34:20et c'est ça qui m'inquiète,
34:21ne sont plus des libéraux.
34:22Ça a été le pays du libéralisme.
34:23Mais ils ne l'ont jamais été, Sophie.
34:26Ils sont libéraux quand ils viennent chez vous
34:29et ils sont protectionnistes, c'est vrai.
34:32On revient dans un instant.
34:36Mehdi Reich, Sophie de Menton, Jacques Millard et Arnaud Stéphan,
34:39on va prendre la direction de Marseille dans un instant.
34:41Si c'est libéral.
34:42Sud Radio, votre avis fait la différence.
34:45Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord.
34:48Benjamin Gleize.
34:50Mettez-vous d'accord, ça débat,
34:51ça débat même en rentaine.
34:53On va poursuivre.
34:54On termine avec un dernier débat.
34:56La lutte contre les trafics de stupéfiants.
34:58Le ministre de l'Intérieur et le Garde-et-Saut à Marseille.
35:00Aujourd'hui, Bruno Rotailleau et Didier Migaud
35:02qui vont présenter un plan de lutte contre le crime organisé
35:06parmi les propositions sur la table des sanctions systématiques
35:09renforcées vis-à-vis des consommateurs.
35:11Il a la création également notable d'un parquet national indépendant
35:14de la lutte contre le crime organisé.
35:17Un plan, encore un.
35:19Est-ce que vous y croyez ?
35:20Jacques Millard peut-être pour commencer.
35:24Je vais vous dire une chose.
35:26Le ministre actuel de l'Intérieur a raison.
35:28C'est que s'il y a des consommateurs,
35:30ça appelle, je dirais, des trafics en masse.
35:34Et donc, il faut aussi...
35:35On nous dit, ça ne marche pas la répression.
35:37Bien sûr, parce qu'il n'y en a pas.
35:39Oui, ça, c'est pas faux.
35:40Il n'y en a pas.
35:41Il n'y en a pas.
35:42Quand on pique un gros...
35:44Si, ça marche sur les piétons ou les vélos.
35:46En ce qui concerne...
35:47Un instant, Sophie.
35:48Lorsque ça concerne une multitude, je dirais, de consommateurs,
35:53c'est eux qui, je le sais, créent l'offre,
35:56parce qu'ils consomment.
35:58Et donc, il y a un moment,
35:59il faut aussi taper sur les doigts des consommateurs.
36:02Ensuite, il y a aussi un autre problème.
36:05C'est qu'on a effectivement des gens qui flinguent
36:07à longueur de temps.
36:08La peine de mort aurait été établie.
36:10Eh bien, c'est pas vrai à Marseille ou ailleurs.
36:12Et donc, là encore, il faut être très ferme
36:15et ne pas hésiter.
36:17Alors, est-ce que le parquet national va le permettre ?
36:20Pourquoi pas ?
36:21Mais à une condition.
36:22C'est qu'il fonctionne bien.
36:24Il y a une centralisation des informations,
36:27centralisation des fonctions,
36:29et qu'à ce moment-là, ça fonctionne.
36:32Mais c'est une lutte qui va durer quelques années.
36:34— Le garde des Sceaux était assez sceptique au début
36:35sur cette idée de parquet national,
36:37de lutte contre le crime organisé.
36:39— Non, mais le garde des Sceaux, il est à gauche et il veut rien.
36:41Il veut pas de répression, c'est très simple.
36:42Il est sous la coupe.
36:43Nous avons un ministère des Finances, quand même,
36:46qui est tendancieux.
36:47Enfin, sauve-nous du mur des cons.
36:48C'est quand même le seul pays au monde où ça peut arriver, ça.
36:51Donc, moi, je n'ai pas confiance.
36:52Malheureusement, j'ai pas confiance.
36:54C'est terrible, j'ai peur de cette justice.
36:56— Il y a eu... Pardon.
36:58Il y a eu...
37:00— Arnaud Stéphan, j'aimerais juste...
37:02— Non, Arnaud Stéphan, c'est à vous dans un instant.
37:04Mais juste un chiffre, un sondage IFOP fiducial
37:07concernant Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
37:1143% des Français qui lui font confiance
37:14pour réduire la criminalité.
37:16C'était important de le préciser, parce que ce n'est pas rien.
37:18Arnaud Stéphan, pardonnez-moi.
37:20Je vous ai coupé la parole.
37:22— Oui, ils s'en sont mis d'accord.
37:24— Sauf que non, a priori, voilà.
37:26— Le ministre de l'Intérieur a sorti peut-être
37:28la phrase la plus intéressante sur ce sujet.
37:30C'est quand il a dit
37:32« Au bout d'un moment, il faut adapter l'état de droit.
37:34Tout le monde est monté au plafond.
37:36On commence à toucher à l'état de droit.
37:38C'est pas possible. Comment voulez-vous faire ?
37:40C'est monstrueux, etc. »
37:42Qu'ont fait les Italiens ?
37:44C'est quoi l'article 45-S, je crois, en Italie ?
37:46C'est justement une dérogation
37:48au droit normal,
37:50au droit habituel
37:52pour lutter contre la mafia.
37:54Les mafieux
37:56en perdent leur droit.
37:58Ils sont enfermés.
38:00Ils ne peuvent pas sortir.
38:02Ils n'ont pas le droit aux visites.
38:04Leurs avocats peuvent être mis sur écoute.
38:06C'est un truc invraisemblable.
38:08Ils ont autorisé un truc
38:10qui, nous, nous paraissait
38:12dans la science-fiction.
38:14— Avec un élargissement aussi
38:16du statut de repentis
38:18pour les crimes de sang.
38:20Ça a permis d'en mettre beaucoup en prison.
38:22— Ils ne pouvaient pas sortir de tôle avec ces lois.
38:24Ils ne pouvaient pas sortir.
38:26Les gens savaient que ce coup-ci ne sortait pas.
38:28Coincés, ils ne sortaient pas
38:30au bout de 15 ou 20 ans.
38:32— L'état de droit n'est pas intangible.
38:34Il peut évoluer
38:36à partir du moment
38:38où les lois l'adaptent.
38:40— Aux États-Unis, c'est pareil.
38:42Quand des lois ont été votées
38:44contre la drogue
38:46et notamment contre les trafiquants
38:48étrangers en Colombie et qu'on a dit
38:50« Vous les arrêtez en Colombie, mais vous les renvoyez
38:52dans les prisons américaines », ça n'a pas été la même
38:54tout d'un coup.
38:56— Mehdi Reich, sur ce nouveau
38:58plan de lutte contre le crime organisé
39:00et les premières mesures...
39:02— J'aime faire l'avocat du diable
39:04juste pour alimenter le débat.
39:06Le raisonnement
39:08que fait Bruno Retailleau, il est très intuitif.
39:10Plus on sanctionnera le consommateur, donc la demande,
39:12plus l'offre va se tarer. Sauf que je ne suis pas sûr
39:14que ça marche comme ça. On a fait la chose
39:16avec la prostitution. Ça a créé une situation
39:18sanitaire encore pire, notamment pour
39:20les prostituées. Comme on pénalise le client,
39:22les passes se font avec
39:24soit moins de protection, soit
39:26la prostituée est en besoin
39:28d'argent, donc la passe se fait, et ça crée
39:30une situation sanitaire. Vous demandez aux médecins
39:32ou aux praticiens, ils vous diront tous que
39:34la situation s'aggrave. — Mais c'est pas pareil
39:36la prostitution et la drogue. C'est pas pareil.
39:38— Je vais faire un parallèle.
39:40Si on sanctionne de plus en plus le consommateur,
39:42on est déjà dans un marché
39:44qui est illégal. En fait, on risque juste plus
39:46de déplacer la demande qu'autre chose.
39:48Donc moi, je ne suis pas forcément
39:50certain que si on
39:52sanctionne toujours le consommateur...
39:54— Toujours, toujours. On ne l'a jamais sanctionné.
39:56— C'est pour ça que l'angle de la légalisation,
39:58pour moi, c'est plutôt intéressant.
40:00— Ah non. Je me suis posée à ça.
40:02— Aux États-Unis, ils ont légalisé
40:04dans un certain nombre d'États. Vous avez que des zombies
40:06dans le milieu de la rue.
40:08— Mais oui. Mais oui.
40:10Et d'ailleurs, ils m'ont dit...
40:12Ils m'ont dit pour finir, parce que
40:14le gendarmerie, je suis réserviste.
40:16Je suis réserviste. Donc j'interroge
40:18les gendarmes qui m'ont dit
40:20jamais la légalisation. Ils m'ont dit
40:22« Vous savez pourquoi ? Vous êtes une chef d'entreprise.
40:24Eh bien, sachez que les trafiquants de drogue,
40:26c'est les meilleurs chefs d'entreprise qui existent.
40:28Ils ont des techniques de marketing.
40:30Ils ont des réseaux de distribution.
40:32Ils ont déjà prévu
40:34qu'on pouvait légaliser juste le cannabis.
40:36Et donc ils ont pris la drogue au-dessus des drogues de synthèse
40:38pour que ce soit immédiatement
40:40reporté le marché pour pas qu'il perde de pognon.
40:42Et donc tout ce qu'on va faire,
40:44c'est reporter des consommateurs vers des drogues plus fortes.
40:46Donc ça, il faut pas...
40:48— Mais j'ai une interrogation dans ce cas.
40:50— Alors 11h56, une interrogation.
40:52— C'est juste pour pousser la réflexion
40:54jusqu'au bout. Si on va jusqu'au bout,
40:56si on sanctionne à max, à balle, à balle, à balle,
40:58est-ce qu'il y aura toujours de la drogue ou pas ?
41:00— Le problème, c'est que...
41:02— Si vous sanctionnez à fond
41:04les consommateurs et que vous êtes dans
41:06l'ultra-pénalisation, l'ultra...
41:08Vas-y, je vais vous sanctionner à fond.
41:10Est-ce que ça empêchera le marché toujours d'exister
41:12ou d'avoir une consommation similaire ?
41:14— En tout cas, c'est l'idée de la part de ce gouvernement,
41:16notamment avec les amendes forfaitaires délictuelles
41:18inscrites aux casiers judiciaires
41:20et puis davantage de sanctions
41:22vis-à-vis des consommateurs.
41:24Un grand merci à vous quatre
41:26pour ces débats. Jacques Millard, je suis navré.
41:28On va devoir couper parce qu'il y a Jean-Marie Bordree
41:30qui arrive et on va essayer de le mettre
41:32dans les meilleures dispositions pour qu'il commence à l'heure.
41:34Un grand merci Jacques Millard, maire de Maison-Lafitte.
41:36Je rappelle le titre de votre livre,
41:38« Bye bye démocratie »
41:40aux éditions La Fond Presse.
41:42Sophie de Menton, que vous avez entendue à l'instant,
41:44chef d'entreprise présidente du moment,
41:46éthique Mehdi Raich,
41:48porte-parole de Génération Libre
41:50et Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence
41:52La Note de Com. Un grand merci d'avoir
41:54été avec nous ce matin sur Sud Radio. Dans un instant,
41:56Jean-Marie Bordree.