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Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la gronde des agriculteurs.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline

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Transcription
00:00Générique
00:10Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, aujourd'hui sur CNews et sur Europe 1.
00:15Allons-nous travailler 7 heures de plus par an, gratuitement, sans être payé, pour pouvoir renflouer les caisses de la sécurité sociale ?
00:22C'est en tout cas ce qu'ont décidé nos amis du Sénat, vénérable institution parlementaire que nous respectons pleinement,
00:29mais qui a bizarrement acté le fait que les sénateurs eux-mêmes ne seront pas concernés par cette mesure.
00:35Eh oui, car nous disent-ils, pour leur défense, ils ne sont pas vraiment des salariés, ils touchent des indemnités.
00:41À la bonne heure, nous voilà rassurés, d'autant qu'ils n'ont pas oublié de s'augmenter de 700 euros pour aligner leurs émoluments sur l'inflation de 2024,
00:49comme le note fine mouche notre ami Eugénie Bastier du Figaro.
00:53Ah, comment on aime ces mesures où l'on demande la bouche en cœur aux salariés actifs, déjà plombés par les charges et les impôts,
00:59de travailler plus pour combler les trous béants dans les budgets de la France, tout en s'épargnant soi-même de ces mesures contraignantes.
01:05Faites ce que je fais, et pas ce que je dis. Enfin, c'est le contraire. Faites ce que je dis, et pas ce que je fais.
01:09C'est vieux comme le monde, tout cela au nom de la solidarité entre les générations.
01:14Un jour viendra, malheureusement, où les Français en auront assez d'être pris pour des veaux, ou plutôt pour des vaches à lait.
01:20On va en débattre, ce soir, dans Punchline.
01:23...
01:34Et il est 18h, 18h sur CNews et sur Europe 1.
01:37D'abord, le rappel des titres de l'actualité.
01:39Cela ne vous aura pas échappé.
01:41Il fait froid et pour cause, une large partie du pays est recouverte de neige.
01:45Ce soir, encore une soixantaine de départements sont en vigilance orange pour neige, verglas et vent,
01:51avec pas mal de conséquences.
01:52Dans l'Ouest, 235 000 foyers sont privés d'électricité.
01:56Sur la route, la circulation est difficile, d'autant qu'il risque d'y avoir du verglas dans la nuit.
02:01On sera sur place dans un instant avec nos envoyés spéciaux.
02:04Les Français souhaitent la stabilité, la sérénité.
02:07C'est ce que pense et ce qu'a déclaré il y a quelques instants Michel Barnier.
02:10Le Premier ministre s'est exprimé en fin d'après-midi devant le 106e congrès des maires de France.
02:15Des déclarations qui font suite aux menaces de censure bandies par la gauche et l'extrême droite.
02:20On entendra Michel Barnier.
02:22Deux mandats d'arrêt ont été émis contre Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense Yoav Galant.
02:28La Cour pénale internationale les accuse de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
02:34Le chef de la branche armée du groupe terroriste du Hamas est également concerné.
02:38Le Premier ministre israélien a qualifié cette décision d'antisémite.
02:42Il s'estime victime d'un nouveau procès dreyfus.
02:46Et puis 412e jour de détention pour les otages retenus par l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
02:51Deux de ces otages sont français, ils se nomment Ofer et Ouad.
02:54Nous pensons à ces otages ce soir et à leurs familles.
02:56Nous demandons une fois de plus leur libération immédiate et sans condition.
03:0018h02, en direct sur CNews et Europe 1 avec Catherine Ney.
03:04Bonsoir Catherine, merci d'être avec nous.
03:06Avec Jean-Sébastien Ferjou, directeur de CICTAR Clomptico.
03:09Avec l'ancien préfet Michel Auboin, bonsoir à vous.
03:12Céline Pinard, essayiste.
03:13Louis de Ragnel, journaliste.
03:14Bonsoir Laurence.
03:14Vous êtes prêts pour le grand froid ma chère Catherine, avant qu'on parle de travailler gratuitement pour la sécurité sociale ?
03:20Oui, pour faire le grand froid il faut se calmer, parce qu'on nous annonce que dimanche il fera 15°C.
03:25Donc c'est une épisode qui n'est pas agréable, mais qu'on va subir.
03:32Vous aimez la neige Catherine ?
03:33Pas du tout, mais si ça durait plus longtemps, évidemment il faudrait demander une loi au gouvernement pour la faire.
03:38Une loi d'urgence.
03:40Ah voilà.
03:41Alors on remet la petite chanson étoile des neiges, pour que nos amis téléspectateurs et auditeurs comprennent bien qu'on va parler de la neige.
03:48On va rejoindre peut-être d'abord Audrey Berthaud, qui se retrouve avec son équipe sur une voie de circulation importante à la sortie de Paris.
03:54Bonsoir Audrey, et avec Jean-Laurent Constantini.
03:57Ça a l'air de bien rouler, parce que la neige n'éteint pas sur la route, c'est ça ?
04:05Oui c'est à peu près ça, et puis surtout la neige, Laurence est en train de se confondre tout doucement avec la pluie.
04:11Donc maintenant le danger ça va être le verglas.
04:15En effet, derrière moi c'est la N118, et la circulation dans les deux sens est relativement fluide.
04:23C'est même étonnant à cette heure de la journée, puisque les gens sont censés rentrer du travail.
04:28Mais pour tout vous dire, je pense que les Parisiens ou les Franciliens ont pris leurs précautions.
04:33Peut-être qu'ils ont fait du télétravail, ou alors ils sont rentrés plus tôt, puisque cet après-midi il y avait tout de même 300 km de bouchons.
04:40Mais vraiment là, la circulation est fluide, mais on attend évidemment du verglas ce soir et cette nuit.
04:48Donc vraiment prudence, prudence sur les routes, que vous soyez en voiture ou même à pied, prudence aussi sur les trottoirs.
04:54Merci beaucoup Audrey Bertheau, qui est sur place avec Jean-Laurent Constantini.
04:58On part maintenant dans le Val d'Oise, Mickaël Dorian, Sacha Robin, là vous êtes aux côtés des agriculteurs.
05:03Il y a un peu plus de neige et ils sont très mobilisés malgré les intempéries, c'est bien cela ?
05:08Oui, c'est bien cela, c'est-à-dire qu'il est tombé beaucoup plus de neige que ce qui était initialement prévu par Météo France.
05:16Je confirme, on est dans le Val d'Oise, en région parisienne, Lawrence, et non pas en Haute-Savoie.
05:21Pour vous faire une idée, pas très loin d'ici, sur les hauteurs du Vexin, il est tombé près de 20 cm de neige.
05:26On n'avait pas vu cela depuis facilement 10 ans.
05:28Alors des conditions exceptionnelles qui n'ont cependant pas fait reculer la quarantaine d'agriculteurs réunis ici à Vigny,
05:35à l'appel de la FDSEA, l'opération « Les feux de la colère » marque le début de l'acte 2 des mobilisations agricoles ici dans le département.
05:42L'objectif de cette opération est de montrer que la colère est toujours là, à travers ces feux allumés sur une centaine de mètres,
05:50le long de la D14, le long de la voie agricole.
05:54Ils ont prévu de rester là une bonne partie de la nuit.
05:56Alors, Lawrence, j'ai pu discuter avec certains d'entre eux tout à l'heure.
06:00Ils m'ont confié qu'ils n'ont pas du tout l'intention d'en rester là.
06:03C'est clairement que le début.
06:05Ils n'ont pas du tout prévu de s'arrêter pour le moment.
06:07Ils veulent des résultats.
06:09Donc, d'autres actions sont prévues dans les prochains jours.
06:12Merci, Mickaël Dorian.
06:13Sacha Robben, en tout cas, ils sont courageux.
06:15Ils affrontent les intempéries.
06:16Et juste pour info, je suis Savoyarde et non pas au Savoyarde.
06:19Bon, on mêle les deux combats, Catherine.
06:22Attention, attention.
06:23Oui, là, c'est le prisme régional.
06:26Les agriculteurs, ils sont très en colère, Catherine.
06:28Ils ont le sentiment qu'ils ne sont pas entendus.
06:30Alors qu'il y a une partie des promesses...
06:32Oui, déjà, madame Gennevard...
06:34... faites par le précédent gouvernement qui ont été tenues.
06:35Oui, les décrets qu'aurait pu signer M. Finault n'ont pas été signés.
06:40Mais jusqu'ici, les agriculteurs, enfin, j'en ai rencontré certains.
06:44Enfin, j'ai eu au téléphone qu'ils me disent que depuis que madame Gennevard est là,
06:47il s'est passé des choses.
06:48D'abord, la PAC, l'argent qui ne venait pas, arrive.
06:50Enfin, pas pour tout le monde, mais d'ici un mois, tout le monde aura eu.
06:53Alors, pas assez sûrement.
06:55Elle a surtout dit que les contrôles intempestifs, c'était un contrôle unique.
07:00Vous voyez, c'est déjà un soulagement parce que les fameux OFB étaient des tyrans,
07:06des gens qui arrivaient presque avec des pistolets.
07:08Enfin, je veux dire, on demandait...
07:09Oui, mais pourquoi il faut attendre un an ?
07:11Enfin, je veux dire, ça devait être réglé déjà il y a un an.
07:13D'accord, mais le gouvernement vient d'arriver.
07:14Alors, vous demandez ce qu'ils ont fait, madame Gennevard a promis de dire...
07:16Mais ça, c'était des promesses de l'autre gouvernement.
07:17Eh bien, oui, mais pourquoi M. Finault a tendu ?
07:19Mais il faut dire qu'on empêchait les ministres de parler, d'agir, je n'en sais rien,
07:24mais de parler puisqu'il y avait la campagne européenne,
07:26puis il y a eu la dissolution, ça fait six mois qu'il n'y avait plus de perdus.
07:29Mais les choses s'arrangent.
07:31Mais vous voyez bien, ce matin, j'entendais un agriculteur, une femme qui était évidemment émouvante
07:37parce qu'elle disait « moi, j'ai arrêté la vigne avec mon mari, maintenant on fait du maraîchage,
07:41ça fait deux hivers où il y a eu du verglas, il y a eu de la neige, il y a eu ça et les intempéries ».
07:45Et ça, c'est vrai que c'est le métier et qui montre quoi ?
07:48En agriculture, il y a agriculteurs et agriculteurs,
07:50mais c'est vrai qu'il y a une multitude d'entreprises qui, comparées à celles européennes,
07:56où il y a une surface importante, elles sont moins rentables,
07:59elles peuvent moins imposer de choses, sauf avoir une petite niche qui est très productive et qui permet de vivre.
08:04Donc, il y a toute une réorganisation de l'agriculture,
08:07même une pensée qui n'est pas faite, comment le faire, comment préparer.
08:10Et je crois qu'aujourd'hui, et c'est vrai que dans dix ans,
08:13je crois qu'il y aura 40 % des agriculteurs qui auront pris leur retraite.
08:17Peut-être qu'une autre politique pourrait s'ouvrir avec un regroupement de choses, enfin voilà, mais je réponds.
08:23En tout cas, ils sont là, ils sont encore présents les agriculteurs,
08:25je ne sais pas jusqu'à quand et jusqu'où ira leur colère légitime.
08:29Céline Pinard.
08:30En tout cas, eux, ils incarnent la valeur travail parce que, pour le coup, ils ne comptent jamais leurs heures.
08:36C'est énormément d'investissements pour peu de rentabilité.
08:41Quand vous discutez avec eux, ils vous expliquent qu'aujourd'hui,
08:43ils ont besoin d'exploitation de plus en plus grande pour simplement s'en sortir,
08:48mais qu'en même temps, la grandeur de l'exploitation va les obliger à acquérir du matériel ou à avoir des employés,
08:55ce qui rajoute dans l'effray.
08:57On a l'impression, quand vous discutez avec eux, vous savez, du cercle vicieux dans toute sa splendeur,
09:03c'est-à-dire que quand vous posez une question, vous ouvrez encore une valise dans laquelle il y a énormément de problèmes.
09:10Et face à ça, je crois qu'ils sont très décontenancés par l'impression que, finalement,
09:15le corps politique ne les entend pas et ne les voit pas et les oppose, en fait, à une nature qu'il faudrait sauver,
09:23comme s'ils étaient eux-mêmes les assassins de cette nature.
09:26Et entre ce regard très, très noir, les difficultés qu'ils ont et l'absence de perspective que leur offre aujourd'hui l'Europe,
09:34ce qui n'a pas toujours été le cas, aujourd'hui, je crois que le désespoir est profond.
09:38Et en plus, ils ont le sentiment, malgré tout, d'avoir été trahis.
09:42Parce que quand vous allez aussi loin dans une révolte, qu'on vous apaise en vous disant « soyez raisonnable »
09:48et que vous dites « oui, quand même, pour le pays », et que derrière, vous vous retrouvez dans la même situation
09:54et que là, aujourd'hui, vous n'êtes même pas sûrs d'être entendus ou qu'on ne vous refera pas exactement les mêmes promesses,
09:59ça devient très compliqué.
10:00Un dernier mot là-dessus, Louis de Rugny ?
10:02Non, la crainte du...
10:03On passe aux sept heures de travail gratuit.
10:04Bien sûr, c'est lié, vous allez voir, ça va vous permettre de faire une transition.
10:08Non, la crainte du gouvernement, c'est la perspective d'une importante crise économique et financière
10:15dans les prochaines semaines et dans les prochains mois.
10:17Est-ce qu'on n'est pas en train de vivre les prémices d'une grande colère sociale ?
10:22On a vu qu'il y a maintenant des plans sociaux dans certaines entreprises industrielles,
10:26on l'a vu chez Michelin, on l'a vu dans d'autres entreprises.
10:30Est-ce que ce n'est pas le début de quelque chose de plus importante ?
10:33Et c'est ça qui inquiète beaucoup le gouvernement, puisque les réponses sont quand même très difficiles à apporter
10:39dans une période dans laquelle le gouvernement n'a plus un euro à dépenser.
10:43Monsieur Ferjou ?
10:43La vraie inquiétude de ce point de vue-là, à mon sens, ne devrait pas être celle d'une crise sociale,
10:47parce que quand vous regardez l'histoire française, c'est rarement dans les moments où nous allons
10:50vers des moments de récession, de chômage, de plans de licenciement, etc., qu'il y a des crises sociales.
10:55C'est plutôt dans les périodes de prospérité.
10:56C'est plutôt dans les périodes où nous sortons des crises économiques.
10:59En revanche, comme cette crise-là s'ajoute sur une multitude d'autres crises,
11:03et qu'il y a un sentiment de déperdition du périple,
11:06parce que quel que soit l'endroit où on pose notre regard sur l'industrie, sur l'agriculture,
11:10bref, sur les services publics, on a l'impression que tout dysfonctionne.
11:13Peut-être que ce qui nous menace, c'est qu'une explosion politique,
11:17ce n'est pas la même chose qu'une crise sociale, qu'un conflit social qui se négocie
11:22entre des syndicats organisés et un gouvernement.
11:25Un tout petit mot de ce que nous ont fait nos amis sénateurs.
11:28Très gentiment, ils nous ont donc voté le fait qu'on allait faire 7 heures de travail,
11:33de plus par an, mais gratuitement, pour combler le trou de la sécurité sociale,
11:38tout en s'en excluant évidemment.
11:40Vous vous rendez compte ? 7 heures ?
11:42Oui.
11:42Mais alors, sur l'année ?
11:44Pourquoi en fait ?
11:44C'est de vous rendre compte ? Ils ont osé ? Pourquoi ?
11:47C'est une manière déguisée de dire que vous ne voulez pas qu'on supprime un jour férié,
11:51on va en faire d'autorité.
11:52C'est un jour férié, c'est l'habillage d'un jour férié presque obligatoire,
11:55mais quand même, ça rapporte 2 milliards et demi.
11:59D'ailleurs...
12:00Il faudrait regarder le détail des calculs,
12:02parce que c'est profondément douteux que ça puisse rapporter 2 milliards et demi, déjà.
12:07Non mais c'est ce que plaident les sénateurs, qui en général font des rapports,
12:14en général auxquels je souscris, parce que je ne sais absolument pas combien ça peut rapporter.
12:18Moi, ce que je trouve en tout cas, c'est que si une journée de travail, un cadeau,
12:22bon, ça rapporte autant d'argent.
12:24Vous vous rendez compte que le travail, quand on ne travaille que 35 heures,
12:28on comprend pourquoi des pays arrivent à être plus riches et à gagner plus quand ils travaillent plus.
12:31Et que le problème en France, c'est qu'on ne travaille pas assez.
12:34Et que ça, dès qu'on dit le mot de travail, ça met les gens dans la rue, c'est un mot de pique.
12:37Il ne faut pas dire ça aux agriculteurs, par exemple.
12:39Le sujet, Catherine, ce n'est pas de travailler plus, c'est de travailler plus sans rémunération.
12:41Le problème central de l'économie française...
12:44C'est faire un don.
12:45Le problème central de l'économie française, c'est que le travail ne rémunère pas assez.
12:49Nous avons les génies et tous les moyens de réinventer le travail forcé,
12:53plutôt que de se poser la question du volume de travail général dans le pays.
12:57Vous avez absolument raison de le pointer.
12:59Mais alors là, on marche sur la tête.
13:01Mais ça relève du délire absolu dans le contexte actuel.
13:05Et je vous dis, en plus, le calcul, mais regardons-le précisément.
13:07Parce que rien qu'un exemple, quand vous êtes cadre, vous êtes sur un forfait, un forfait horaire.
13:11Donc, vous allez le calculer comment pour les cadres ?
13:14Mais ça n'a aucun sens dans l'organisation des entreprises.
13:16Pour gérer une entreprise, je peux vous dire que ce type de mesures-là,
13:19il faut vraiment être sénateur et n'avoir jamais mis les pieds dans une entreprise
13:22pour pouvoir l'imaginer et s'imaginer que ça produit les résultats.
13:24Alors attendez, on continue le débat dans un instant, parce qu'il est passionnant.
13:28Et je veux qu'on aille au bout de ce sujet-là.
13:30Parce que franchement, 7 heures de travail gratuit par an, on se dit, ce n'est pas énorme.
13:34Mais quand même, il y a un tout petit loup derrière la porte.
13:37On en débattra dans un instant dans PUNCHLINE, sur CNews et Europe 1.
13:40Louis, vous aurez la parole. Céline et Michel.

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