• il y a 1 heure
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-03##

Catégorie

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News
Transcription
00:00...
00:03Le sujet, c'est effectivement ce fameux grand remplacement.
00:07Oui, M.Zemmour, il y a un grand remplacement.
00:10Oui, M.Bayrou, il y a un grand remplacement.
00:14Quel est ce remplacement?
00:16Ce remplacement, c'est celui d'une génération
00:19qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais
00:23à la précédente.
00:24Il y a un peuple qui remplace un autre
00:26dans d'innombrables endroits qui tiers-mondisent le pays.
00:30Dites-vous bien, comme je le dis à chacun des jeunes gens
00:34que je croise et dont je sais qu'ils sont nés comme moi
00:38au Maghreb ou bien encore ailleurs,
00:40cette partie du pays est à nous.
00:43...
00:48Il y a un grand remplacement, vous l'avez entendu,
00:50lancé par Jean-Luc Mélenchon à Toulouse.
00:52Celui d'une génération qui vient après l'autre
00:54et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
00:56Le leader insoumis s'est ensuite réjoui
00:59de ce qu'il appelle la co-créolisation de la France.
01:01Alors, parlons vrai, est-ce que pour vous,
01:03la France rurale a envie de devenir comme la France urbaine?
01:05Et à ce terme, l'utilisation du terme grand remplacement
01:08par Mélenchon est-elle une provocation?
01:10Vous dites oui à 78%.
01:12Vous voulez réagir?
01:13Zach et les vrais voix attendent vos appels au 0826-300-300.
01:17C'est vraiment le sujet de Jean-Luc Mélenchon.
01:19Il surfe sur cette créolisation.
01:22Mais je trouve que là, il a choisi un verbe
01:27qui révèle bien son caractère à la fois talentueux et pervers.
01:32C'est-à-dire talentueux parce qu'on voit bien
01:35ce qu'il veut dire par le terme de grand remplacement.
01:39Et lorsqu'il affirme que ça signifie
01:42le remplacement d'une génération par une autre,
01:44c'est tout à fait évident.
01:46Et il laisse planer l'ambiguïté sur sa volonté.
01:51Et puis ensuite, il précise évidemment son véritable dessin
01:55lorsqu'il dit, eh bien,
01:59ce que je propose va permettre à la France de s'achever,
02:02alors qu'à l'heure actuelle, elle est inachevée.
02:06Il propose la créolisation,
02:08un ensemble de choses qui montrent qu'en réalité,
02:11il sort de la banalité pour aller vers la provocation.
02:16Et c'est où, lui, je ne peux pas m'empêcher de trouver
02:19que c'est à la voix brillant et totalement délétère.
02:23Françoise Debois.
02:24J'ai toujours tellement défendu Jean-Luc Mélenchon
02:27parce que c'est le plus brillant d'entre tous.
02:29Il est le plus brillant oralement, dans les idées, etc.
02:33Mais jusqu'où est-ce qu'on peut défendre ?
02:35Moi, j'ai décidé de m'arrêter à sa brillance et à son intelligence.
02:40Nous sommes au summum, et ça n'est que le début
02:43de la perversion totale de Jean-Luc Mélenchon.
02:46Jean-Luc Mélenchon sera bientôt obsolète.
02:49Il le sait très bien.
02:50Il peut écrire ce qu'il veut sur ses blogs.
02:53Il sait lire des résultats électoraux.
02:55Il a besoin d'une présidentielle anticipée,
02:58sinon, il passera à la trappe.
03:00Donc, il va monter de plus en plus sur cette ambiguïté-là.
03:03Il veut installer son duel avec Marine Le Pen.
03:06Il n'y arrive pas, pour le moment.
03:08Les sociotraites et la volaille socialiste bloquent tout.
03:11Elle a bien raison de bloquer cette folie-là.
03:14C'est pervers.
03:15Le grand remplacement joue sur les mots.
03:17C'est des gens urbains qui vont s'installer à la campagne.
03:21Il attise les quartiers en disant que cette France est à nous.
03:25Donc, ce discours-là, il est...
03:27Je vous aurais dit, quoi que ce soit,
03:29s'il n'y avait pas eu le 7 octobre,
03:31ce discours-là, ça fait partie des discours mortifères,
03:35véritablement, et je pèse mes mots, de la République française.
03:39Jean-Michel Fauvergne.
03:40C'est un discours mortifère.
03:42Et bien sûr qu'il le fait avec brio.
03:44Mais derrière, il y a cette espèce d'idée un peu putride...
03:49-"Un peu putride", c'est ça ?
03:51-...qui fait qu'il est toujours en train d'attaquer.
03:54Il s'adresse aussi à un électorat communautaire.
03:58Moi, ce qui m'a...
03:59Il y a plusieurs choses qui m'ont choqué.
04:02D'abord, il se place en...
04:07Il a un contre-miroir de Zemmour,
04:11le grand remplacement.
04:14Et puis, il s'en aperçoit assez rapidement.
04:16Il vise le Premier ministre,
04:18qui n'a jamais prononcé ces propos-là.
04:21Jamais.
04:22Il est revenu...
04:23C'était submergé au migratoire, et il l'a attaqué.
04:27Pas le remplacement, il l'a remplacé.
04:29Du coup, il s'aperçoit qu'en s'opposant à Zemmour,
04:33il va se corneriser sur l'ultra-gauche, etc.
04:37C'est la première chose.
04:38La deuxième chose qui me gêne dans son discours,
04:41c'est qu'il va à l'encontre des traditions.
04:44Ceux qui défendent les traditions sont...
04:47Je ne sais pas si vous avez entendu ce qu'il dit.
04:50C'était dépassé, etc.
04:51Donc, on n'est pas...
04:53On est dans quelque chose qui est véritablement putrine.
04:57Vous pensez que nos traditions s'est dépassées.
05:00Vous habitez la France rurale.
05:02Il n'y a pas que la ruralité qui est une tradition.
05:05Vous avez été blessé par les propos de Jean-Luc Mélenchon.
05:09On attend vos appels au 0826-300-300.
05:12Stéphane est avec nous au 0826-300-300.
05:14Vous écoute, Stéphane, sur ce discours de Jean-Luc Mélenchon.
05:19Je ne suis pas d'accord avec le côté brillant de Jean-Luc Mélenchon.
05:23Je pense que...
05:24C'est un tribun, quand même.
05:26Oui, mais c'est terminé.
05:27Il est grand temps qu'il prenne sa retraite.
05:31Il fait une fake news.
05:32Il nous parle d'un grand remplacement
05:34qui ne ressemblera jamais à la précédente.
05:37Il se trompe.
05:38Une génération ressemble à la précédente
05:41car elle en descend en ligne directe.
05:43On grandit avec nos parents.
05:45Ils nous transmettent leurs valeurs et leurs cultures.
05:48Il parle d'une génération virtuelle qui n'existe pas.
05:52Il oppose les Français entre eux
05:54par le biais d'une analyse générationnelle mensongère.
05:57Moi qui vis à la campagne,
05:59je peux vous dire que la réception des idées de M. Mélenchon
06:03dans les campagnes viticole de l'héros est extrêmement faible.
06:06C'est pour les gens qu'il soutenait.
06:09Quand on entend ses propos,
06:11on dirait qu'il veut mettre la France à feu et à sang.
06:14C'est plus possible.
06:16Il devrait prendre sa retraite.
06:18Je me fais beaucoup de soucis pour sa santé mentale.
06:21Il est en train de perdre les pédales.
06:24C'est un provocateur.
06:25Non, ce n'est pas du tout.
06:27Il fait vraiment de la politique.
06:29C'est un trottkiste.
06:31Stéphane l'a bien identifié.
06:33Il est vraiment le trottkiste,
06:35mais c'est même plus que ça.
06:37C'est un océiste, un Lambertiste.
06:39On prend le pouvoir par les minorités agissantes.
06:42On crée le trouble et la révolution s'installe.
06:46Le peuple prend le pouvoir.
06:48Il n'y a rien de provocateur,
06:50il n'y a rien de malaisant.
06:52Ce qui est malaisant,
06:53c'est toute l'idéologie très puissante,
06:56très dure et très pensée qu'il y a derrière chaque mot.
07:00Il devrait comprendre que ça ne peut pas fonctionner.
07:03Vous regardez Villeneuve-Saint-Georges,
07:06vous regardez Grenoble,
07:08les quartiers ont dit non à Jean-Luc Mélenchon.
07:11Pourtant, il n'a cessé de leur parler à ces quartiers.
07:14Les quartiers disent qu'on ne veut plus être essentialisés.
07:18Il y a du monde, Philippe.
07:20Je me demande, d'ailleurs,
07:22s'il réfléchit au fait qu'à chaque fois
07:25que de manière, selon moi, talentueuse,
07:28la retraite n'est pas encore pour aujourd'hui
07:32ni pour demain,
07:33il n'écarte pas des gens dont il aura besoin tout de même
07:37s'il est au second tour.
07:39Je veux dire, il répulse autant qu'il attire.
07:42Je pense qu'après lui,
07:44le déluge doit penser ça dans sa tête.
07:47Il s'en fout des autres,
07:49y compris les gens de son camp, à mon avis.
07:52C'est lui ou lui.
07:53Il y a un autre terme qui me pose problème,
07:56c'est la créolisation.
07:58La créolisation, elle ne renvoie pas
08:00au mélange dans la société,
08:04les mélanges que l'on a.
08:08Elle renvoie au mélange africain et blanc, uniquement,
08:12et non aux Asiatiques,
08:15cette espèce de société mélangée
08:17vers laquelle on va, bien sûr,
08:20mais elle exclut un certain nombre de choses
08:22pour faire peur, justement.
08:24Ça réagit beaucoup au 0,826, 300, 300.
08:260,826, 300, 300, avec François qui est avec nous.
08:30Bonsoir, François.
08:31Bonsoir, François.
08:32Vous nous appelez d'Occitanie.
08:34On vous écoute, François.
08:36Exactement.
08:37Eh bien, on vous écoute.
08:39C'est à propos de ce dont vous parliez tout à l'heure,
08:42à propos de Jean-Luc Mélenchon et de ce dont il a parlé.
08:46Moi, ce qui me semble évident,
08:48c'est que la France a toujours été une terre...
08:51L'essence même de la population française,
08:53c'est le métissage, donc il n'y a rien de nouveau.
08:56C'est simplement ce qui a toujours fait la richesse.
09:00Et d'autre part, on diabolise systématiquement
09:03Jean-Luc Mélenchon, alors qu'en fin de compte,
09:05il n'a jamais été à l'extrême gauche,
09:08il est tout simplement de gauche, c'est absolument tout.
09:11J'en ai assez d'entendre toujours le même truc,
09:14systématiquement.
09:15Je ne vois pas du tout en quoi il est diabolique,
09:18Jean-Luc Mélenchon.
09:19C'est absolument irrécent de ton train.
09:22Mais le terme grand remplacement,
09:24ce n'est pas un peu provoquant sur les bords.
09:27On dira ça comme ça, François.
09:29Non, mais qui n'est-ce qui n'est pas provoquant ?
09:32Tout fonctionne comme ça, c'est un remplacement.
09:35Il serait temps qu'il y ait un remplacement.
09:38La moyenne d'âge, on est dans une EHPAD,
09:40on est dirigé par des gens qui...
09:43C'est complètement même.
09:44Je suis d'accord avec ce que vous dites.
09:47Le Sénat s'est rajeuni,
09:48vous avez des sénateurs de 30 ans,
09:50le Parlement européen, la moyenne d'âge, c'est 32 ans,
09:54moi, j'entends ce que vous dites.
09:56Vous pensez qu'on fait un procès en sorcierie à Jean-Luc Mélenchon.
10:00J'ai toujours défendu Jean-Luc Mélenchon
10:03jusqu'au moment où j'ai arrêté sur les banlieues
10:06parce que j'ai vu quelle tournure il était en train de prendre.
10:10Le 7 octobre, vous ne pouvez pas dire
10:12que ce que Jean-Luc Mélenchon fait depuis le 7 octobre
10:16est supportable.
10:17Il y a une limite entre le combat pour les Palestiniens,
10:21pour la liberté de la Palestine,
10:23et tout ce que la France insoumise a choisi.
10:26Avec ses figures de pro, vraiment, c'est dingue.
10:29Je ne vous ai absolument pas parlé de ça.
10:32C'est typique de votre manière de parler.
10:34Mais pas du tout, c'est là-dessus.
10:37Françoise, c'est là-dessus.
10:39Françoise, s'il vous plaît.
10:41Françoise marque la rupture avec elle et Jean-Luc Mélenchon.
10:46Avec toute la gauche, avec une grande partie de la gauche.
10:49La rupture, c'est le 7 octobre et la stratégie qui l'a choisie.
10:53Mais bien sûr, si vous ne la voyez pas...
10:55Justement, on aurait pu poser une question.
10:58C'est encore un truc de politica.
11:00C'est dingue. On n'en a rien à faire du 7 octobre.
11:03Le 7 octobre, j'étais en France.
11:05Je ne sais pas ce qu'il s'est passé le 7 octobre.
11:08On ne peut pas dire qu'il y a eu un pogrom le 7 octobre.
11:11On ne peut pas dire le contraire.
11:13Mais dans ces cas-là, qu'est-ce qu'il se passe en Erythrée ?
11:17Qu'est-ce qu'il se passe partout au Soudan ?
11:19Il y a des massacres dans d'autres endroits de la planète.
11:23Il tournait en boucle sur les mêmes trucs.
11:25C'est normal, puisqu'il en a fait une stratégie.
11:28Il n'est absolument pas déçu.
11:30Il n'est absolument pas déçu de cette mensonge.
11:33Mais c'est une mensonge, ce que vous dites.
11:36François, pouvez-vous poser une question ?
11:38On entend toujours les mêmes trucs en boucle.
11:41François, vous ne pouvez pas faire de déni.
11:44Je ne peux pas dire qu'il n'y a pas eu un massacre.
11:47Vous avez dit tout à l'heure
11:48que Jean-Luc Mélenchon était de gauche.
11:51Est-ce que vous pensez véritablement
11:54qu'il n'y a pas une frontière entre la gauche classique,
11:57la socialiste, par exemple,
11:59et la gauche et la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon ?
12:05Vous pensez que c'est le même matériau politique ?
12:08François, on a un autre appel au 0826-300-300.
12:11Bien sûr.
12:12Mais ce que je vous dis, c'est que la gauche, c'est Mélenchon.
12:15Le reste n'est pas la gauche, c'est la droite.
12:18C'est l'extrême-droite.
12:20Oui.
12:21D'accord.
12:22Merci, François. Merci beaucoup.
12:24Olivier est avec nous de Lyon.
12:26Bonsoir, Olivier.
12:27Bonsoir, tout le monde.
12:29Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
12:31Alors, moi, je trouve que Mélenchon,
12:34il se réveille et, en fin de compte,
12:36il est logique dans son raisonnement.
12:39Le grand remplacement, avant, c'était un mot tabou.
12:42Personne ne veut le reconnaître.
12:44Maintenant, Mélenchon le reconnaît. C'est très bien.
12:47Par contre, il y a deux catégories de gens
12:49qui ne veulent pas le reconnaître, c'est la gauche et la droite.
12:53Et Françoise avec.
12:54Elle ne veut pas reconnaître son grand remplacement.
12:57Moi, je suis...
12:58C'est faux.
12:59Attendez.
13:00Moi, je suis franco-marocain.
13:02Je suis venu en France à l'âge de 18 ans.
13:06Je voulais vivre dans une France,
13:08sa culture,
13:10la tradition française.
13:13Moi, je vois, depuis les années 80 jusqu'à maintenant,
13:16il y a un grand changement.
13:17Moi, cette France, je ne la reconnais plus.
13:19Et je ne veux pas le grand remplacement.
13:22Je veux la France comme avant.
13:25Et Mélenchon, il se réveille et c'est très bien.
13:28Maintenant, les choses sont claires.
13:29Il veut remplacer le peuple français.
13:32Il veut que la France ne soit plus la France.
13:34Voilà, on est clair.
13:34Maintenant, on est clair.
13:36En 2027, on a un...
13:38Vous savez, en 2027, c'est une grande date
13:42et ça sera vraiment clair pour tout le monde.
13:44Alors, soit on veut le grand remplacement,
13:46soit on ne le veut pas.
13:47À ce moment-là, il y a un choix à faire.
13:50Soit c'est le trême gauche,
13:51soit c'est la droite traditionnelle.
13:54On va faire répondre Jean-Michel Fauvert qu'on n'a pas entendu.
13:56Oui, mais ensuite, François, c'est ce qu'elle a été interpellée.
13:58Oui, Olivier, au moins, ça va aller très vite.
14:01Est-ce que ça veut dire que...
14:03Vous pensez qu'aujourd'hui,
14:04Mélenchon s'est découvert dans sa stratégie
14:07et que sur les prochaines élections,
14:08les choses seront beaucoup plus claires ?
14:11On votera contre lui
14:13ou pour lui ?
14:14Est-ce que ça veut dire ça ?
14:16Moi, pour moi,
14:18maintenant, il est dans le terrain de Zimmour,
14:22dans le terrain de...
14:24Je veux dire, voilà, c'est clair.
14:25Maintenant, il le reconnaît.
14:27Il le reconnaît et il dit, voilà, OK,
14:29pour M. Zimmour, il y a un grand remplacement.
14:31Et alors ?
14:32On va changer de culture, et alors ?
14:34Non, c'est pas...
14:35Pardonnez-moi, mon cher ami, c'est pas...
14:37Françoise, Françoise...
14:38Non, mais je voudrais vous répondre, vous m'avez interpellé.
14:40Attendez, Françoise, deux secondes.
14:41Françoise, je vous aime beaucoup,
14:43mais vous voulez pas reconnaître ce grand remplacement ?
14:45Non, parce qu'il échappe...
14:47Parce qu'il résiste pas.
14:49Laissez-le terminer.
14:50Mais sortez dans la rue, regardez !
14:52Je sors dans la rue.
14:53Écoutez, alors moi...
14:54Olivier, si vous permettez.
14:56Olivier, si vous permettez.
14:57Vraiment, j'ai pas du tout envie qu'on épuise,
15:00qu'on étaye les théories du grand remplacement
15:01parce qu'on passe en voiture-porte de la chapelle
15:04dans certains quartiers.
15:05Votre grand remplacement,
15:06votre grand remplacement échappe à tout chiffre,
15:09à toute règle.
15:11Vous avez... C'est comme le principe de surmersion.
15:13Nous sommes dans le fantasme de plus de total.
15:16Vous avez 6 millions d'étrangers dans ce pays, d'accord ?
15:18C'est pas parce que vous...
15:19Écoutez...
15:20Françoise, les 6 millions d'étrangers des années 80,
15:23j'entends 6 millions.
15:24Mais non, ça, ce n'est pas vrai.
15:26Mais non !
15:27Mais pourquoi vous brûlez dessus ?
15:28Écoutez, vous êtes franco-marocain.
15:29Parce qu'il essaye de parler.
15:30Il essaye de parler.
15:31Françoise, excusez-moi, moi, j'essaye de parler
15:34parce que les 6 millions, les 4 millions de musulmans
15:36des années 80, on entend ça.
15:38Ok, mais je dis plus rien.
15:39Mais je me tais, c'est bon.
15:40Non, mais c'est bon.
15:41Écoutez, il n'y a rien à dire.
15:42Vous avez raison, j'ai tort.
15:43C'est bon, c'est bon.
15:44Mais non, mais 4 millions de musulmans
15:45depuis les années 80, j'entends ça.
15:47C'est pas vrai.
15:48Je n'ai jamais dit 4 millions.
15:49J'ai dit il y a 6 millions de musulmans dans ce pays.
15:51Vous avez 9 millions d'étrangers.
15:53Vous n'allez pas m'expliquer que nous sommes tous métissés
15:55et que nous sommes dans un grand remplacement.
15:57Je vous le redis.
15:58Et pourtant, on a le sentiment.
16:00Que vous ayez le sentiment de submersion,
16:03c'est d'ailleurs ce qu'a précisé François Bayrou,
16:05et qu'on ait le sentiment de grand emplacement.
16:07C'est la honte des partis de ne pas avoir réussi
16:09à démonter ce fantasme.
16:12C'est le sentiment, oui, c'est la vérité.
16:14Non, mais c'était intéressant.
16:15S'il vous plaît, François, il n'y a pas de sentiment.
16:18Il faut sortir dans la rue.
16:19Il faut regarder tout le temps.
16:20Mais moi, je sors en rentrée.
16:21Pourquoi vous dites que je sors dans la rue ?
16:24Vous pensez qu'il n'y a que vous qui vivez dans la rue, en fait.
16:26C'est ça que vous pensez.
16:27Vous pensez que nous, on a...
16:28Oui, ça veut dire...
16:29Oui, Jean-Michel, un mot très court,
16:31parce qu'il n'y a plus de temps.
16:32Ça veut dire quoi, Olivier ?
16:34Ça veut dire qu'il faut lutter
16:35contre l'immigration, en particulier l'illégale.
16:37Il faut lutter pour la justice.
16:39Il faut lutter pour plus de sécurité.
16:41C'est ça que vous voulez dire ?
16:42Tout à fait.
16:44Il n'y a plus d'État.
16:45Il n'y a plus d'État, il n'y a plus de justice.
16:47Bon, il n'y a plus de justice.
16:48Il n'y a plus de...
16:49Il faut qu'on...
16:50C'est pour ça que je vous dis, au mois de 2027,
16:52ce sera un grand tournement.
16:54Voilà, soit on choisit vraiment le grand remplacement
16:57et on accepte, on subit,
16:59soit on réagit.
17:00Voilà, tout simplement.
17:01Merci beaucoup, Olivier.
17:02Je vous aime bien, quand même.
17:03On s'entend bien, quand même.
17:05Merci, Olivier.
17:06Beaucoup d'appels, on n'a pas pu prendre tout le monde,
17:07malheureusement.
17:08Merci, François.
17:09Merci, Olivier.
17:11Stéphane, vous restez avec nous
17:12puisque vous êtes notre vraie voix du jour
17:14et vous allez pouvoir tenter de gagner
17:17parce qu'ils ont le mort aujourd'hui.
17:18Qui c'est qui qui l'a dit ?
17:19Et puis ils ont révisé tout ce week-end
17:21et puis il s'est passé plein de choses ce matin.
17:22Donc tout le monde a lu, sauf Philippe,
17:23qui n'a pas...
17:24Bilger, qui n'a pas son portable.
17:26Moi, j'ai très peu lu.
17:28Très peu lu.
17:29En une fois, je vais perdre en totale équité.
17:32Allez, à tout de suite.

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