• il y a 4 jours
Le député EPR de Gironde était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 13 décembre 2024.

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00:00Bonjour Thomas Cazenave, bon ça y est François Bayrou vient d'arriver à l'Elysée pour s'entretenir avec Emmanuel Macron, c'est lui le nouveau Premier Ministre ?
00:09Je n'en sais rien, nous verrons bien dans les quelques minutes, dans les quelques heures, mais je crois qu'au-delà du choix du Premier Ministre,
00:17il y a surtout un moment dans lequel l'ensemble des partis des formations politiques doivent à un moment faire un sursaut de responsabilité.
00:26Et ça ce serait dans la logique politique on va dire ? C'est un Premier Ministre non-censurable puisque c'est ça la recherche des derniers jours ?
00:33Ça sera mon avis la feuille de route et la priorité du nouveau Premier Ministre d'arriver à bâtir, je ne sais pas si c'est un socle,
00:40je ne sais pas si c'est un accord de non-censure, de non-agression, mais redonner un cap de la visibilité à notre pays, c'est ce que nous demandent.
00:49Est-ce que François Bayrou est la personnalité idoine adaptée pour ça ?
00:54Il faut un Premier Ministre qui ait l'art du compromis, qui puisse s'adresser et à la droite et à la gauche.
01:02Je pense que François Bayrou a les qualités pour réussir cette mission-là.
01:07Vous avez entendu Olivier Faure qui dit « ça ne peut pas être François Bayrou ».
01:10Mais je dis qu'au-delà du choix du Premier Ministre, ça n'exonère pas les responsables politiques, les présidents de groupes à l'Assemblée
01:17de bâtir un chemin, une voie de passage pour sortir le pays de l'ornir.
01:23On parlera probablement du budget, mais il y a quand même nécessité de se mettre autour de la table et ça se passe aussi à l'Assemblée.
01:28Mais quand Olivier Faure dit « ça ne peut pas être François Bayrou ».
01:32Au-delà du choix du Premier Ministre, c'est les engagements qu'il pourra prendre.
01:36Mais il peut faire quoi le Premier Ministre ?
01:38L'accord de non-censure.
01:39Très concrètement, admettons, on imagine que, enfin c'est même d'ailleurs l'Élysée qui le dit, on saura qui est le Premier Ministre ce matin.
01:46François Bayrou est à l'Élysée pour l'instant, on va voir ce qu'il en ressort ensuite.
01:50Son premier acte au Premier Ministre, ça doit être quoi ?
01:54De réunir l'ensemble des forces politiques de ce « front républicain » ?
01:58Très vite, très vite, voir les présidents de groupes à l'Assemblée.
02:02Parce qu'on sait que c'est à l'Assemblée que se font, d'une certaine manière, et se défont les gouvernements.
02:07On a vu le gouvernement Barnier tomber.
02:09Pour trouver ce chemin, leur dire, au fond, quelles sont les conditions ?
02:13A la fois pour travailler ensemble, c'est un accord de coalition, le socle commun, un socle commun élargi,
02:19ou bien pour celles et ceux qui ne veulent pas participer, quelles conditions ils mettent pour ne pas censurer ?
02:24Le pire serait laisser le pays dans l'incertitude.
02:28Et vous avez raison de parler d'Olivier Faure, parce que je pense que le Parti Socialiste, il a une responsabilité très importante dans le moment.
02:34La clé, ce sont les socialistes qui l'ont là ce matin, et notamment avec le profil de François Bayrou,
02:38qui est aussi là pour ça, pour aller élargir l'ancien socle commun ?
02:42Je pense qu'on a élargi avec la droite républicaine, et maintenant il faut pouvoir discuter avec la gauche,
02:48pour donner de la stabilité, absolument, de la stabilité.
02:53Je n'ai pas dit que c'était un exercice facile, de la stabilité à notre pays.
02:56Les Françaises et les Français, ils nous demandent de la stabilité, de la visibilité.
03:00Les chefs d'entreprise nous demandent ce qu'il va se passer, les élus locaux.
03:03Donc c'est vraiment très urgent, d'une certaine manière, de se mettre d'accord à l'Assemblée.
03:07Sur quel sujet peut-il y avoir des points de convergence entre cet ancien socle commun,
03:12François Bayrou maintenant, et les socialistes ?
03:15Il y a des sujets, par exemple, on parle beaucoup des plans sociaux.
03:18La poursuite de la réindustrialisation de notre pays.
03:21On le voit, c'est clé pour notre souveraineté, pour nos emplois, pour lutter contre le chômage.
03:25Est-ce qu'on est capable de se mettre au magasin ?
03:27Tout le monde est d'accord sur le fait qu'il faut mieux désindustrialiser que désindustrialiser, je crois.
03:32Il y a des mesures de formation, de compétitivité, soutien à l'industrie dans notre pays, soutien au tissu économique,
03:39qui est en ce moment fragilisé.
03:41Soutien à l'industrie, c'est des allégements de charges ?
03:46Non, mais c'est des sujets de formation.
03:49Pas alourdir la fiscalité sur certaines entreprises.
03:52C'est-à-dire que la gauche n'est pas favorable, notamment sur les grosses entreprises, celles qui font beaucoup de bénéfices.
03:56C'est là où c'est difficile de mâcher.
03:59Est-ce que l'exercice, il est difficile ?
04:01Bien sûr, sinon honnêtement, on n'en serait pas dans cette situation-là.
04:04La question de l'industrie, de l'emploi est un bon sujet de convergent.
04:07Sur la question de la lutte contre les narcotrafics, par exemple, qui gangrènent nos grandes villes,
04:11est-ce qu'on peut se mettre d'accord entre formations politiques en disant, on doit aller au-delà ?
04:16La lutte contre la fraude, par exemple, sur laquelle moi je m'étais beaucoup investi.
04:19On a des sujets sur lesquels je suis convaincu qu'on peut travailler.
04:22La transition écologique en fait partie aussi.
04:25Et puis après, il y a l'éléphant.
04:27J'y viens un petit peu, il y a l'éléphant mis de la pièce.
04:29C'est quand même le budget.
04:31Parce qu'à la fin, il faut quand même que notre pays ait un budget.
04:35Donc c'est là où je dis, quel est l'accord un peu de non-censure,
04:39posé par les uns et par les autres, pour qu'on dote très vite, très vite notre pays d'un budget.
04:44Allons dans le détail peut-être là-dessus.
04:46Parce que vous qui avez été ministre en charge des comptes publics, 60 milliards d'économies.
04:51On entend certains aux partis socialistes dire, 20 milliards suffiraient, ce qui compte c'est la trajectoire.
04:55Est-ce qu'il faut peut-être passer de 60 à 40 ou à 30 et arriver à trouver un accord là-dessus ?
05:01D'abord, Michel Barnier, il est tombé sur les économies.
05:05Son gouvernement est tombé parce qu'il portait dans son projet de budget des économies.
05:10Vous voyez à quel point l'exercice est difficile.
05:12Il n'y a aujourd'hui pas de majorité pour faire des économies.
05:17Vous avez vu, les uns disant, on ne dépense pas assez pour l'éducation, la transition écologique,
05:21vous faites des économies, c'est insupportable.
05:23Les autres demandant le rassemblement national toutes les semaines des milliards d'euros supplémentaires.
05:27Vous dites pédale douce sur les économies ?
05:29Non, je dis juste qu'aujourd'hui le constat, c'est qu'il n'y a pas de majorité pour faire des économies.
05:34Et qu'il faut pouvoir engager un travail, y compris avec la gauche, en disant,
05:38est-ce qu'on peut trouver ensemble des consensus sur, est-ce qu'on peut faire un peu d'économies ?
05:43Est-ce qu'on peut mettre à contribution les plus riches ?
05:45C'était déjà une partie de l'ouverture de Michel Barnier dans son projet de budget.
05:49C'était en partie le cas sur les grandes entreprises.
05:52Donc il y avait déjà le début d'un accord sur ces sujets-là.
05:55Mais est-ce qu'il faut renoncer à faire autant d'économies et de hausses de fiscalité
06:00que ce qui avait été évoqué par Michel Barnier ?
06:02Mais à la fin, on devra faire des compromis.
06:04Donc ça veut dire moins réduire le déficit ?
06:06Moi, je suis convaincu qu'il faut faire des économies.
06:08Parce que si on ne fait pas d'économies, soit on aura un déficit plus élevé,
06:12soit on aura des impôts qui vont augmenter.
06:15Donc c'est la raison pour laquelle, nous, on a toujours défendu le fait de continuer à faire des économies
06:20pour ne pas augmenter les impôts et réduire le déficit.
06:22Dans le deal, pardon pour l'anglicisme, il y a la réforme des retraites, le gel.
06:28Vraiment, gel, dont parle Olivier Faure ou encore Fabien Roussel.
06:31En quoi il est plus acceptable, peut-être à vos yeux, qu'une abrogation ?
06:35Parce que dans les faits, c'est un peu la même chose.
06:37Mais pour eux, ça fait toute la différence.
06:40Avec une conférence de financement, gel pour vous ?
06:42Un gel pour quoi faire ?
06:45Le temps de mener cette conférence de financement, qui permettra peut-être de trouver un autre financement,
06:49voire, on peut imaginer, d'attendre 2027 pour que ce soit tranché par la présidentielle.
06:55Je pense que ce serait honnêtement très dangereux que d'attendre 2027,
06:59alors que tous les pays ont fait des réformes des retraites.
07:02Que la nôtre, elle a porté à 64 ans, on a des pays qui sont passés à 65, 66, 67.
07:07Est-ce que pour autant, sur la question des retraites, on peut reprendre le sujet ?
07:11Sur des questions retraite, par exemple, égalité femmes-hommes ?
07:17Ça fait des mois que vous dites ça.
07:19Ça veut dire que ça fait des mois que nous, ensemble pour la République, avec Gabriel Attal,
07:26on dit qu'on veut que ça marche.
07:28Donc s'il y a des sujets qu'il faut mettre sur la table, on est prêts à en discuter.
07:31Mais en gelant l'application, parce que c'est quand même ça la vraie décision.
07:35Mais il y a quand même des réalités qui s'imposent à nous.
07:38C'est la réalité de nos finances publiques.
07:40Donc pas de gel.
07:42Je ne voudrais pas qu'on se trouve tous autour de la table en se disant...
07:46J'explique pourquoi la situation est importante.
07:48On ne peut pas faire comme si on n'avait pas de problème de finances publiques
07:50et dire on va se faire plaisir, on va geler la réforme des retraites,
07:53on va renoncer à toutes les économies.
07:54On sera rattrapé par cette réalité.
07:56C'est la raison pour laquelle moi je vous dis, je ne suis pas favorable au gel de la réforme des retraites.
08:00Après, est-ce qu'il faut pouvoir reprendre ce chantier ?
08:03Essayer de l'améliorer ?
08:05Oui, est-ce qu'on doit avoir une main tendue vis-à-vis des autres groupes en disant
08:08remettons-nous autour de la table, les partenaires sociaux vont s'en saisir
08:11pour améliorer la réforme ? Probablement.
08:13Mais ne nions pas la réalité de nos finances publiques.
08:16Parce que ce serait, je crois, criminel et ce serait mentir aux Françaises et aux Français.
08:20On n'a pas beaucoup entendu les macronistes,
08:22on n'a clairement pas beaucoup entendu votre président Gabriel Attal, président de groupe.
08:27Est-ce qu'il y a des lignes rouges ?
08:29Je comprends que le terme, vous ne voulez plus l'employer,
08:31appelez-le comme vous voulez, mais des sujets soit que vous exigez,
08:36soit que vous êtes prêts à bannir, par exemple, l'immigration,
08:39que les spécialistes ne veulent pas ?
08:41Notre état d'esprit, ce n'est pas commencé.
08:43Alors même que nous n'avons pas de Premier ministre à dire,
08:45alors voilà, on a une ligne rouge là...
08:47Tous les autres le font, vous n'avez pas...
08:48Non, mais nous on ne souhaite pas, mais c'est ce qui nous distingue,
08:50je vais vous dire, c'est ce qui nous distingue,
08:52on ne commence pas à dresser des murs, des haies, des lignes rouges,
08:55parce que, je vais vous dire...
08:57Si c'est pour bloquer dans un jour, autant le dire tout de suite.
08:59Non, je vais vous dire, parce que notre état d'esprit,
09:01et je vais vous dire ce que me disent moi les habitants de Bordeaux,
09:04du Bousquet, de Bruges, de ma circonscription,
09:06faites en sorte, Monsieur Cazenave, que ça marche.
09:09Que ça marche.
09:10Et donc, avec Gabriel Attal et l'ensemble des députés,
09:12l'ensemble pour la République, nous, on va tout faire pour que ça marche.
09:15Donc on ne commence pas à poser plein de conditions,
09:17pour qu'à la fin, si on cumule les conditions de tout le monde,
09:20ça ne marche pas.
09:21Et donc on laisse les autres poser leurs conditions.
09:22Non, mais nous, notre état d'esprit, ça doit fonctionner.
09:24On a un esprit de responsabilité, et c'est ça qu'on...
09:26Sur la loi immigration, est-ce que c'est vraiment indispensable ?
09:29Est-ce que ce n'est pas quelque chose,
09:31il y en a déjà eu une récemment, même plusieurs récemment,
09:34est-ce qu'on ne peut pas dire, ça pourra attendre un autre moment ?
09:37Et tant mieux si ça peut permettre de faire avancer les discussions.
09:40Peut-être. Après, il y a le pacte Asie d'immigration,
09:42qui a été adopté au niveau européen.
09:44Donc il faut une loi pour le traduire.
09:45Il faudra une loi, effectivement.
09:46Donc la question de l'immigration, je pense qu'elle arrivera à l'Assemblée.
09:49Vous avez bien vu que ce n'était pas exactement ça,
09:51l'idée de Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
09:53Oui, tout est dans le détail.
09:54Mais il y a un curseur à placer quelque part.
09:56Bien sûr.
09:57L'aide médicale d'État, par exemple,
09:58sur laquelle Bruno Retailleau veut vraiment avancer,
10:00est-ce que vous vous dites, allez, on laisse ça de côté pour l'instant ?
10:03Non, on a toujours dit que l'aide médicale d'État,
10:05ce n'est pas moi qui le dis,
10:06c'est tous ceux qui se sont penchés sur le sujet.
10:08Elle est utile.
10:09Elle est utile pour des problèmes de santé publique.
10:11Et arrêtons de brandir ça comme un symbole, comme un totem.
10:14Ça a été brandi, comme vous dites, par Bruno Retailleau.
10:16Nous, on n'est pas dans cette logique-là.
10:18On ne veut pas utiliser les symboles, les lignes rouges.
10:20On va tout faire pour que ça marche.
10:22Tout faire pour que ça marche.
10:24Et on doit discuter avec les autres groupes
10:26pour qu'à l'Assemblée, on donne…
10:28Enfin, je veux dire, les Français, ils sont en train de se détacher de la politique
10:31parce qu'ils voient ce qui se passe à l'Assemblée.
10:33Ils sont extrêmement sévères.
10:34On m'a souvent reproché aux troupes d'Emmanuel Macron
10:37de ne pas être cortiqué, on va dire, d'un point de vue idéologique.
10:41Mais là, en fait, vous nous dites, nous, on est prêts à discuter de tout.
10:44On n'a pas de ligne rouge, on n'a pas de limite.
10:46On est à la fois d'accord et pas d'accord.
10:48Non, je préfère qu'on…
10:49Je caricature un peu, vous voyez ce que je veux dire.
10:51Un peu beaucoup.
10:52Je suis en train de vous dire,
10:53on a des sujets sur lesquels on veut avancer.
10:55Sur le régalien, lutter contre les narcotrafics, c'est un sujet,
10:58c'est une priorité absolue.
11:00On veut avancer sur ce sujet-là, sur la question du soutien,
11:03la poursuite de la réindustrialisation de notre pays,
11:05de la défense de celles et ceux qui travaillent.
11:07C'est notre ADN, donc on continue à défendre.
11:09Mais moi, je préfère dire…
11:10Mais moi, je préfère dire défense de ceux qui travaillent, ça veut…
11:12ça peut vouloir dire réforme de l'assurance-chômage, et vous le savez.
11:15Pour répondre à votre question, je préfère qu'on se mette d'accord
11:17sur des sujets pour, en disant, on est pour avancer,
11:20que tout de suite dire, on est contre ça, ça et ça.
11:23Ce n'est pas ça qu'attendent de nous les Françaises et les Français.
11:26Je le dis, ils ont envie qu'on sorte de leur nière et qu'on avance.
11:29Quid du Rassemblement National, dans tout ça, dont on ne parle plus ?
11:32Mais hier, l'hypothèse Roland Lescure pour Matignon a été torpillée par beaucoup,
11:36y compris dans les rangs du Rassemblement National,
11:38qui ont menacé de censure.
11:39On avait pourtant compris que le Président souhaitait ne plus dépendre du RN.
11:43Que souhaitez-vous, vous ?
11:44Moi, je ne souhaite pas qu'on dépende du Rassemblement National.
11:47Je ne souhaite pas qu'on négocie avec le Rassemblement National.
11:50Moi, je considère qu'ils sont légitimes, les députés du RN.
11:53Il n'y a pas de problème avec ça.
11:54Ils ont été élus par les Françaises et les Français.
11:56C'est des adversaires politiques.
11:57On ne partage pas leurs visions, on ne partage pas leurs projets.
12:00Et donc, on ne négocie pas avec eux.
12:01On ne décide plus en fonction d'eux.
12:02Non, je ne souhaite pas que le prochain gouvernement…
12:04C'est allé trop loin, ça, dans la pression.
12:06Absolument.
12:07Je ne souhaite pas que le prochain gouvernement soit dans une situation
12:10où il dépende du bon vouloir du RN sur son avenir.
12:13D'où la question prioritaire pour moi de trouver un accord à minima
12:18avec notamment le Parti Socialiste pour donner de la stabilité
12:22au prochain gouvernement.
12:23Vous restez avec nous, bien sûr, Thomas Cazenave, député Ensemble
12:27pour la République de Gironde, ancien ministre des Comptes publics.
12:30On se retrouve juste après le Fil Info, 9h moins le quart.
12:33Marine Clete.
12:35François Bayrou, le président du Modem, en ce moment dans le bureau
12:38d'Emmanuel Macron à l'Élysée.
12:39Va-t-il en sortir nommé ou récusé ?
12:41Le président a promis, en tout cas, de dévoiler le nom d'ouïe
12:44ou de la future Première Ministre ce matin.
12:46Neuf jours après la démission du gouvernement Barnier.
12:49Plus de 2000 foyers privés de connexion depuis hier
12:52dans le Finistère.
12:53Après des vols de câbles, de cuivres, ils n'ont plus Internet
12:56ni de téléphone.
12:57Le premier devrait être rétabli dans les prochains jours,
13:00affirme l'opérateur Orange.
13:02Les États-Unis annoncent 500 millions de dollars pour l'Ukraine.
13:05C'est la troisième aide militaire en seulement un mois.
13:08Et à l'aube de l'arrivée de Trump au pouvoir, des munitions,
13:11des drones ou encore des équipements de protection
13:14contre des attaques chimiques et nucléaires ont été envoyés.
13:17En football, l'équipe masculine de Lyon s'est imposée
13:20en Ligue Europe.
13:21Hier soir, victoire à domicile 3-2 face aux Allemands
13:24de Frankfurt.
13:25L'OL est quatrième au classement ce matin.
13:27Nice de son côté est 35e avant-dernier après sa défaite
13:31de 1 contre les Belges de la Saint-Gilloise.
13:33...
13:36France Info.
13:37...
13:38Le 8-30, France Info.
13:39Bérangère Gonte.
13:40Adrien Bec.
13:41Et ce matin, Thomas Cazenave, député ensemble pour la République
13:45de Gironde et ancien ministre des Comptes publics,
13:48macroniste et macronien, connaisseur en tout cas du président.
13:52Avant même d'être ministre, vous avez été son conseiller
13:55au cabinet quand il était ministre de l'Economie.
13:57Vous le connaissez bien, cette procrastination
13:59qu'on observe quand même à chaque nomination,
14:01et là en particulier, quand ça traîne comme ça,
14:04qu'est-ce que vous comprenez, vous ?
14:06Non mais ce n'est pas une procrastination.
14:08Vous voyez bien que l'équilibre à l'Assemblée
14:11est très compliqué à trouver.
14:12Donc moi, je préfère qu'on prenne du temps
14:14pour qu'ils puissent choisir.
14:16Mais attendez, c'est très important.
14:17La bonne personne pour donner de la stabilité au pays,
14:20parce que l'enjeu, honnêtement, c'est de sortir
14:22de l'incertitude dans laquelle nous ont jeté
14:25les oppositions qui ont voté ensemble
14:27une motion de censure.
14:28Donc moi, je préfère qu'on prenne un peu de temps.
14:30Qu'on bâtisse un socle solide.
14:32Vous voyez le ras-le-bol que ça génère, honnêtement.
14:34On l'entend dans beaucoup de reportages,
14:36et le sévipoff le dit.
14:38Est-ce qu'Emmanuel Macron n'a pas abîmé
14:40la parole présidentielle en promettant comme ça
14:42des annonces tous les deux jours depuis une semaine ?
14:44Non mais attendez, l'inquiétude des Françaises
14:46et des Français, ce n'est pas la nomination
14:48du Premier ministre.
14:49C'est qu'ils se rendent compte.
14:50Mais pourquoi ils l'annoncent à ce moment-là ?
14:51Non mais attendez, ce n'est pas 48 heures, 72 heures.
14:53Ah si, dès que Michel Barnier a démissionné,
14:55il a dit on en aura dans 24 heures.
14:56Moi je vais vous dire, ce que je rends compte,
14:58c'est ce que je rends compte dans ma circonscription.
15:00Ce sont des commerçants, des chefs d'entreprise
15:02qui me disent ça va être quoi la fiscalité l'année prochaine
15:04parce qu'il n'y a pas de budget.
15:05Ce sont des élus locaux qui ne vont pas avoir leur subvention.
15:08Parce qu'on n'a pas de budget.
15:10Oui mais ce que je veux dire par là,
15:12ils attendent au-delà du choix du Premier ministre.
15:14Est-ce qu'à l'assemblée nationale, enfin,
15:18on va avoir un accord entre les uns et les autres
15:20pour remettre notre pays en marche.
15:22Vous êtes conscients que ça peut donner une sorte d'impression
15:24de vaudeville où le Président voit les forces politiques,
15:26leur dit promis dans 48 heures, je dirais le nom du Premier ministre,
15:29puis finalement 48 heures après, ce n'est toujours pas le cas.
15:32Et je peux aussi citer la semaine dernière
15:34où on nous disait, voilà, Michel Barnier est censuré,
15:37le Président veut nommer un Premier ministre dans les prochaines heures.
15:39Vous voyez aussi...
15:40Pourquoi il s'avance ?
15:41Vous voyez à quel point.
15:42S'il avait décidé tout seul, très rapidement,
15:45on aurait dit, voilà, exercice solitaire.
15:47Il décide tout seul, mais lentement.
15:48Et là maintenant il procède à des consultations,
15:50on dit ce n'est pas assez rapide.
15:52J'ai l'impression que décidément, quoi qu'il fasse,
15:55on trouve beaucoup parodie.
15:56Mon sujet, ce n'est pas ça.
15:57Honnêtement, qu'on prenne du temps pour choisir la bonne personne
16:01qui va essayer de bâtir cette stabilité
16:04dont le pays a absolument besoin.
16:06Nous avons une crise agricole,
16:08nous avons des difficultés économiques,
16:10nous avons des incertitudes internationales très fortes
16:12et on ne peut pas se permettre de rester dans cette instabilité.
16:15Il pouvait annoncer d'entrée de jeu,
16:16comme l'ont suggéré par exemple les socialistes,
16:19un préfigurateur, comme ça se fait en Belgique, en Allemagne,
16:22dès le début en disant, voilà, je nomme quelqu'un
16:25et ne m'embêtez pas, on va travailler.
16:27Ça oui, mais ce n'est pas ce qu'il a fait.
16:29Oui, ce n'est pas ce qu'il a fait, mais 48 heures, 72 heures,
16:33j'ai l'impression que c'est imminent de toute manière.
16:35Ça a l'air.
16:36Ça a l'air d'être imminent, donc vous allez pouvoir être rassuré.
16:38Et surtout, le sujet d'après, j'insiste là-dessus,
16:41c'est l'après, le travail à l'Assemblée nationale
16:43avec les groupes et les formations politiques.
16:44Alors, il y a l'après, il y a l'avant aussi.
16:47Hier, on a découvert Bruno Le Maire assez agacé
16:51à l'Assemblée nationale.
16:52Il était invité devant la commission d'enquête de l'Assemblée
16:55pour s'exprimer et s'expliquer aussi sur le dérapage du déficit.
17:01Alors, il y en a un petit peu pour tout le monde, on va dire,
17:05en gros pour les parlementaires qui, eux,
17:08voulaient alourdir finalement la dette,
17:10qui par ailleurs ont été en quelque sorte irresponsables
17:13aussi de censurer le gouvernement,
17:15qui voulaient plus d'aide Covid,
17:17qui ne voulaient pas de la réforme des retraites.
17:19Est-ce que ce n'est pas un peu de la défausse quand même ?
17:22– Ah non, moi je pense, vous savez,
17:24je serai auditionné la semaine prochaine par la commission d'enquête,
17:27elle a déjà procédé à beaucoup d'auditions.
17:30Et qu'est-ce qu'elle met en avant, cette commission d'enquête,
17:32qui est bienvenue ?
17:33Qu'en fait, les dépenses de l'État, elles ont été baissées.
17:36Qu'on a bien géré les dépenses de l'État
17:38et que la difficulté sur le déficit public,
17:40ce que l'on dit depuis des semaines…
17:42– Ce sont les recettes.
17:43– Mais oui, mais ce sont les recettes.
17:45– Ça s'anticipe, Saint-Thomas Cazenaves.
17:47– Non, vous voyez, on a eu des problèmes d'estimation de recettes,
17:49comme les Américains, comme les Allemands, comme à d'autres pays.
17:52Donc attendez, c'est un gros problème, je ne suis pas en train de…
17:54– Là-dessus ?
17:55– Attendez, je vais au bout, je ne nie pas la difficulté,
17:57je dis juste que ça permet au moins de faire la clarté sur une chose,
18:00on a eu un problème d'estimation de recettes,
18:02on a tenu les dépenses de l'État et Bruno Le Maire,
18:04il a quand même rappelé une chose,
18:06on vient de voir la censure de Michel Barnier,
18:08il n'y a pas de majorité,
18:09toutes celles et ceux qui nous donnent des leçons de finances publiques
18:11sont les premiers à demander toujours plus de recettes.
18:13– Sur les recettes.
18:14– Je ne veux pas être caricatural, mais quand même,
18:16vous avez quand même peut-être conscience que,
18:19pour les personnes qui nous écoutent, leur dire,
18:22on est désolé, c'était la faute des recettes, on n'y est pour rien.
18:25Il n'y a pas une responsabilité, il n'y a pas de responsabilité politique.
18:27– Mais les recettes, mais même les recettes.
18:29Pardon, je vous laisse répondre à l'action d'un ami.
18:31– Mais attendez, notre responsabilité, moi je suis un responsable politique,
18:34j'essaie d'expliquer la situation.
18:36Et la situation, effectivement, c'est qu'il y a eu un problème d'estimation de recettes.
18:41Pourquoi ? Parce qu'après la crise, les modèles économiques,
18:45les modèles de prévision des services…
18:46– A quel moment vous en êtes rendu compte ?
18:48– A la fin de l'année 2023, on a commencé à s'en rendre compte.
18:51– J'allais y venir.
18:52– Très tardivement.
18:53– C'est ce que dit Elisabeth Borne, dans la commission un peu équivalente,
18:55devant le Sénat, et qui dit que Bruno Le Maire lui avait écrit en décembre 2023
18:59pour l'alerter sur un problème de recettes,
19:01mais elle dit aussi, il n'avait pas non plus fait le siège de mon bureau
19:04pour imposer un budget rectificatif.
19:06Elle était prise, elle, dans la loi d'immigration.
19:08Il y a un minimum un défaut d'alerte, alors que vous le saviez,
19:11parce que c'est plus tard qu'on a entendu parler du problème de recettes.
19:14– Non, je ne peux pas vous laisser dire ça.
19:16Dès qu'on a su, on a agi.
19:19Vous vous souvenez, le débat en février.
19:21On a fait 10 milliards de coupes, y compris à votre antenne.
19:24Quelle horreur, toutes ces coupes budgétaires.
19:26Les responsables politiques, ils défilaient…
19:28– En février.
19:29– Oui, en février, ils défilaient…
19:30– Décembre, février, il y a deux mois.
19:32– Oui, en janvier, je n'étais pas ministre.
19:34C'était un remaniement, je n'étais pas ministre du budget à ce moment-là,
19:36mais dès qu'on a su, on a agi.
19:40Et moi, je constate qu'en 2024, les seules économies qui auront été faites,
19:43c'est celles qu'on a faites en février,
19:45puisque le budget qui portait des économies
19:47a même été censuré par les oppositions.
19:49Les mêmes qui nous font le procès de mauvaise gestion publique.
19:52Donc je vais vous dire, la question des économies,
19:54effectivement, on a souvent été seul,
19:56et qu'à un moment, il va falloir que les partis responsables de gouvernement
20:00assument que oui, il est possible de faire des économies dans notre pays.
20:04– Il s'en prend beaucoup aux oppositions,
20:06il s'en prend beaucoup aux oppositions, RN, Nouveau Front Populaire,
20:08pourquoi il ne dit pas que dans le socle commun aussi,
20:10les républicains ne l'ont pas soutenu ?
20:12Remonter un peu les taxes sur l'électricité, ou même de la réforme des retraites ?
20:15– Vous avez raison, vous avez raison de dire que les républicains,
20:18à un moment, ont déposé des dizaines, des centaines d'amendements
20:22de dépenses supplémentaires,
20:24qui a une course en avant sur la dépense publique,
20:27et qu'aujourd'hui, il faut arriver à se mettre d'accord pour dire,
20:31est-ce qu'on peut faire quelques économies, moi j'en suis convaincu,
20:34sinon ça sera plus de déficit ou plus d'impôts,
20:36et je pense que les Françaises et les Français ne veulent pas de plus d'impôts.
20:39– La loi spéciale ?
20:40– Un mot sur la loi spéciale, effectivement, Thomas Cazeneuve,
20:43puisqu'il y avait l'inquiétude autour de la non-indexation
20:47du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation,
20:50qui aurait fait rentrer des centaines de milliers de personnes dans l'impôt,
20:54et d'autres qui auraient vu leur impôt augmenter.
20:56Bon, la commission des finances de l'Assemblée a adopté hier,
21:00donc en commission, un amendement pour indexer sur cette loi spéciale,
21:04dans le cadre de cette loi spéciale, pour indexer ce barème.
21:06Le problème est réglé ?
21:08– Alors, le problème a été réglé en partie par la loi spéciale.
21:12Il y a un débat juridique, moi je considère que cet amendement,
21:15il n'est pas conforme ni à la Constitution, ni à la loi organique,
21:18mais je ne veux pas rentrer dans ce type de détails.
21:20– Mais le fait est qu'il a été adopté en commission,
21:22donc maintenant, expliquons ce qui nous écoute.
21:24– La parole est à Yael Bournepivé, la présidente, qui veut décider…
21:27– La présidente va décider s'il est recevable ou pas,
21:29moi j'ai eu l'occasion de m'exprimer hier,
21:31de dire au président de la commission des finances
21:33que ce n'était pas conforme à la Constitution et la loi organique.
21:36– Mais pourquoi ne pas prendre le risque quand même
21:38de le laisser soumettre au Conseil constitutionnel ?
21:40– On veut qu'il passe, on veut qu'il passe cet amendement,
21:42on veut que la loi spéciale soit votée,
21:44donc on ne va pas empêcher le pays d'avancer sur cette question-là,
21:47et la présidente de l'Assemblée décidera.
21:49Mais moi ce que je voudrais dire…
21:50– Si tout le monde s'engage à ne pas saisir le Conseil constitutionnel…
21:52– Honnêtement je ne vois pas un député aujourd'hui
21:54qui défend l'indexation du revenu aller saisir le Conseil constitutionnel,
21:58mais attention quand même au piège qui nous est tendu,
22:00qui est de dire ça y est on a une loi spéciale,
22:02donc c'est pas très grave, on verra plus tard pour le budget.
22:05La loi spéciale c'est une roue de secours,
22:08le temps que vous rejoigniez la prochaine station service
22:11ou le prochain garage, mais on a absolument besoin d'un budget.
22:15Parce que regardez, la réponse à la crise agricole, je le disais,
22:19la fiscalité, les entreprises elles me disent
22:21mais quelle fiscalité va s'appliquer ?
22:24Des crédits d'impôts qui sont à l'arrêt,
22:26des collectivités locales qui me demandent
22:29mais comment est-ce qu'on va être financés l'année prochaine ?
22:31Donc il y a eu urgence à la demeure.
22:32La loi spéciale, pardon, et je termine là-dessus,
22:35ne résout en rien l'incertitude dans laquelle
22:38nous a projeté la censure de Michel Barnier.
22:42– Non mais il y a des points très concrets,
22:43comme effectivement cette indexation,
22:45on a l'impression que vous êtes un petit peu gêné
22:47parce que vous dites tout le monde le veut,
22:49mais en même temps ça nous gêne parce que ça voudrait dire
22:51que ce qu'on a dit avant n'était pas complètement vrai.
22:53– Je ne suis pas gêné par l'indexation, je suis gêné quand…
22:56– Je parle de l'amendement, je ne parle pas de la mesure en elle-même.
22:58– Voilà, je suis gêné quand on tord les règles,
23:01quand le président de la commission des finances,
23:04de mon point de vue, ne respecte ni la constitution,
23:07ni la loi organique.
23:09Parce que la loi spéciale nous dit quoi ?
23:10Reproduisez ce qui existe.
23:12Et lui propose de modifier l'impôt sur le revenu quand même.
23:15Donc on pense que ce n'est pas…
23:16Ce n'est pas parce qu'on est contre cette mesure,
23:18c'est qu'on dit à la fin,
23:20il faut arrêter de malmener nos institutions.
23:22Et je considère que le président Coquerel
23:24s'assoie sur des règles qui sont supérieures
23:26comme la constitution et la loi organique.
23:28– Ce que vous voulez dire aussi, c'est que dans le budget
23:30que vous appelez de vos voeux le plus vite possible,
23:32ce problème-là sera réglé puisqu'il y aura l'indexation du baril minimum.
23:36– Absolument, mais il y aura d'autres problèmes.
23:38– Mais alors justement, qu'est-ce qui ne sera pas rétroactif
23:40dans un budget qui serait voté par exemple en février ou en mars ?
23:44Les subventions aux associations,
23:46les tickets restaurants qui ne sont plus utilisables.
23:48Est-ce que ça, ce sera rétroactif ?
23:50Non mais concrètement, budget en mi-février,
23:52est-ce que les tickets restaurants de janvier, février, comment on fait ?
23:55– Non, on va avoir…
23:56– Qu'est-ce qu'on…
23:57– Il va y avoir plein de sujets où il n'y aura pas de rétroactivité
24:00sur un certain nombre de sujets, mais au-delà de ça.
24:02– Mais ça veut dire par exemple, moins de rentrées d'impôts l'année prochaine ?
24:05– Imaginez que vous avez des contribuables,
24:08des entreprises qui doivent payer les impôts,
24:10qui ne savent pas quelle est la fiscalité qui va s'appliquer.
24:13Vous avez des élus locaux qui ne savent pas comment ils vont faire leur budget.
24:17Donc il y a une urgence absolue à se mettre d'accord sur un budget.
24:21Et moi j'interpelle les formations politiques.
24:23Qu'est-ce qui fait que hier vous avez censuré le budget
24:25et que dans 15 jours, 3 semaines, 2 mois, vous ne le censurerez pas ?
24:30Et moi je dis, il faut tout faire pour que ça marche.
24:32Donc j'attends aussi des signes d'ouverture des autres formations politiques.
24:35Sinon, on sera plongé dans une incertitude gravissime pour notre pays.
24:39– Pérangère disait, février-mars pour le budget,
24:42ça vous semble jouable ou ça peut être plus long que ça ?
24:45– Ah non, je pense que le plus tôt le mieux.
24:48En revanche, je ne vois pas encore le début d'un accord sur le budget.
24:52Et donc ça, ça va être pour moi une des priorités du prochain Premier ministre,
24:56qui ne devrait pas tarder à être nommé,
24:58et qui devra trouver très vite un accord pour que nous ayons un budget avant la fin de l'année.
25:02– Très rapidement, il y a une toute petite cagnotte,
25:0427 millions qui arrivent d'excédent de Paris 2024,
25:07hop, on le remet dans le budget,
25:09puisqu'il y a eu 200 millions de subventions publiques.
25:11– Vu les difficultés sur le plan budgétaire de l'État,
25:14ça ne me choquerait pas que cette cagnotte revienne au budget de l'État.
25:17En effet, compte tenu de tout le soutien de l'État,
25:19la belle réussite des Jeux olympiques à Paris.
25:21– Même si c'est d'autre level dans le sport.
25:23– Oui, et puis c'est une goutte d'eau par ailleurs.
25:25– Merci beaucoup Thomas Cazenave, député Ensemble pour la République de Gironde,
25:28ancien ministre des Comptes publics.
25:30Restez avec nous sur France Info, dans 5 minutes, les informer.
25:33Et nous reviendrons évidemment sur l'actualité de cette matinée,
25:36cette nomination attendue d'un nouveau Premier ministre,
25:39alors que François Bayrou est reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée.
25:42A tout de suite.