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KICÉKIKONÉ, le podcast par un média, pour les médias, sur les médias.… by Havas Edition.​

Les grands évènements sportifs de 2025 expliqués par Thibaut Arthaud et Charles Bal.

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Transcription
00:00On a tous eu ce petit syndrome blues post-vidéo, mais heureusement, il y a des grands événements
00:11qui arrivent en 2025, mais même encore après.
00:14Quels sont les principaux événements qu'il ne faudra absolument pas rater en 2025 ?
00:18Cette année, ça va être une grande année de sport féminin dans les compétitions internationales,
00:24notamment en football, on a l'Euro féminin qui va avoir lieu cet été.
00:30À la rentrée, on va aussi avoir la Coupe du monde de rugby féminine.
00:35Donc, ça va être de grands temps forts pour le sport féminin qui, je pense,
00:41méritera de tirer son épingle du jeu en 2025, notamment au travers de ces deux vitrines,
00:48dont j'espère qu'elles serviront aussi au-delà d'être simplement des vitrines.
00:52Mais comme on en a parlé à l'instant sur le sport paralympique,
00:56de pouvoir déclencher vraiment des vocations, le sport féminin a énormément besoin de rôles modèles
01:02aujourd'hui, notamment dans les sports collectifs.
01:04Je pense au football en particulier, ça fait une dizaine d'années que je suis arrivé à l'agence.
01:08Dès ma première année, j'ai travaillé sur des compétitions, une Coupe du monde,
01:12en l'occurrence féminine de football.
01:15Et à ce moment-là, on avait des rôles modèles très forts qui étaient en début,
01:20voire en plein milieu de leur carrière, en pleine force, de l'âge d'Eugénie Le Sommer,
01:23des Wendy Renard, de cette génération, qui aujourd'hui arrivent en fin de carrière.
01:29Et malheureusement, sur le football féminin, cette génération n'a pas vraiment été remplacée.
01:35En tout cas, il n'y a pas assez de jeunes joueuses qui ont pu prendre ce flambeau de rôle modèle
01:41et inspirer des nouvelles générations et donner au football féminin notamment la visibilité qu'ils méritent.
01:47Et pourquoi vous pensez qu'il n'y a pas eu ce relais ?
01:50Il y a sans doute peut-être eu un creux générationnel aussi dans le sportif.
01:55Et puis, c'est un travail aussi qui doit être fait conjointement entre les clubs, les fédérations,
02:02les partenaires, pour pouvoir faire émerger ces nouveaux rôles modèles.
02:05Il y a un travail formidable qui est en train d'être fait au niveau de la Fédération française de football,
02:09qui a créé la Ligue féminine de football professionnelle,
02:12consciente justement de ce retard qui est en train d'être pris sur d'autres pays,
02:17l'Espagne, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie,
02:21qui sont en train de monter très fort par leur club, par leur sélection nationale,
02:25par leurs joueuses sur le football féminin.
02:29Et la France, qui a été en avance à un moment,
02:30qui n'a pas réussi à franchir le plafond de verre aussi d'un titre européen, olympique, mondial,
02:38et donc qui s'est fait rattraper en quelque sorte.
02:40Donc là, il y a une vraie volonté, avec un vrai plan à cinq ans,
02:43de développer le football féminin professionnel.
02:47Et un des objectifs de ce plan de développement, c'est aussi de faire émerger des rôles modèles
02:51et donc de pouvoir créer des vocations pour les jeunes filles aussi.
02:55La clé, à la fin, c'est qu'il faut que quelqu'un gagne.
02:59Et si un athlète français, si une équipe française gagne, ça change tout.
03:05Et là, effectivement, ce qui a desservi l'équipe de France féminine de football,
03:12c'est que, ce que disait Thibault, elle est très juste,
03:14c'est qu'elle a atteint un plafond de verre qu'elle n'a pas réussi à dépasser.
03:18Si elle avait réussi à le dépasser, et ça se joue sur des détails,
03:21sur un match, sur une passe très mal faite, sur l'adresse devant le but,
03:26peu importe, c'est des données sportives,
03:28mais qui derrière ont des implications vraiment hyper conséquentes
03:35sur l'identification, l'incarnation que peuvent représenter ces joueuses,
03:40l'identification que les petites filles, mais pas que les petites filles,
03:44les petits garçons aussi peuvent avoir avec elles.
03:47Et puis, construire des rôles modèles, ça passe par des gens qui lèvent des trophées.
03:51C'est vrai qu'en 2019, on a une Coupe du monde féminine en France.
03:55Une équipe de France qui est au top de sa forme sportive, au top de sa notoriété, etc.
04:04Qui, manque de bol au tirage, tombe sur les grandes favorites américaines en quart de finale.
04:10Qui perd son quart de finale, je crois, sur un score pas très large,
04:15mais qui se fait quand même dominer, etc.
04:17Et donc, qui perd en quart de finale.
04:18Et en fait, ce qui aurait pu être justement une compétition formidable
04:22pour l'essor du football féminin a plutôt eu tendance à marquer un coup d'arrêt pour le développement.
04:27Parce qu'effectivement, sportivement, on n'a pas réussi à franchir ce plafond vert.
04:32Est-ce qu'il y a des sports, justement, pour aider à faire émerger des athlètes féminines
04:37qui sont un petit peu plus au-delà du football ?
04:39Est-ce que d'autres sports, je pense au handball,
04:41est-ce que d'autres sports pourraient permettre cette visibilité plus forte des femmes dans l'univers du sport ?
04:47Le basket féminin est hyper performant, le handball féminin l'est tout autant.
04:55Et après, il y a des sports où on a des stars qui émergent,
05:00mais sur des sports qui ont une surface médiatique inférieure à celle du football.
05:05Au judo, une Clarisse Agbenienou, elle a un rayonnement qui est d'abord sportif.
05:12Elle est plusieurs fois championne du monde,
05:14qui lui permet ensuite d'installer une surface médiatique qui va attirer des partenaires,
05:19qui va faire en sorte qu'elle crée une énergie autour d'elle
05:25dans laquelle s'engouffrent des jeunes judocates qui veulent aller la déloger, etc.
05:30Et ça crée un cercle vertueux qui tire tout le monde vers le haut.
05:34Je mettrais une petite pièce sur le rugby féminin aussi, dans les Coupes du Monde, je l'évoquais tout à l'heure.
05:40Il y a un travail assez formidable qui est fait par la Fédération, par France Télévisions aussi,
05:46depuis plusieurs années, par le comité aussi qui organise le tournoi Destination,
05:50puisque pendant longtemps, les joueuses féminines jouaient sur les mêmes week-ends,
05:58leurs matchs du tournoi Destination, les mêmes week-ends que les hommes.
06:01Ce qui faisait qu'elles n'avaient jamais le droit finalement à jouer aux horaires privilégiés.
06:06Elles étaient toujours un petit peu dans l'ombre.
06:07La couverture médiatique faisait qu'on parlait du match des hommes qui allait avoir lieu le soir en prime time,
06:13mais jamais du match des féminines qui avait lieu à 14h30 ou 15h, hormis dans un petit encart de l'équipe, etc.
06:19Et il y a quelques années, le comité Destination a fait le choix de mettre le tournoi Destination féminin
06:24après le tournoi Destination masculin, et donc de les séparer,
06:27et donc d'offrir des cases de diffusion au rugby féminin qui était beaucoup plus valorisante,
06:33avec une plus grande exposition, etc.
06:35Les diffuseurs s'en sont emparés en disant « très bien, nous ça nous arrange,
06:38on a des cases qui vont avoir une plus forte exposition,
06:40donc on va valoriser les matchs du 15 de France féminin sur nos chaînes premiums à des horaires de grande écoute. »
06:47Ce qui permet en fait aujourd'hui à des matchs de rugby féminin de faire des audiences
06:52qui n'ont rien à voir avec ce qu'elles étaient il y a encore 3 ou 4 ans, et qui deviennent très intéressantes.
06:59Et donc avec la Coupe du Monde qui aura lieu en 2025,
07:03je pense qu'il y a un vrai engouement autour de cette équipe féminine.
07:07Est-ce que les marques peuvent aider à soutenir ce sport féminin ?
07:12Est-ce qu'elles s'engagent dans ces univers-là ?
07:16Alors, elles ont évidemment un rôle à jouer, qui est fondamental.
07:22Il n'y a pas que les diffuseurs, il y a aussi les sponsors.
07:26Mais on voit, et on est très contents de voir cette évolution ces dernières années,
07:32parce qu'il y a quelques années, les marques qui s'engageaient dans le sport féminin,
07:35c'était sous la forme d'un engagement RSE.
07:39Et en fait, c'est horrible.
07:41C'est très bien d'avoir des engagements RSE, mais on ne peut pas...
07:44Il y a un problème à considérer que le sport féminin est une façon de cocher la case de l'inclusion,
07:52la diversité, etc.
07:54Le sport féminin, c'est du sport.
07:56Et ça génère les mêmes émotions que n'importe quel autre sport.
08:03Donc, il faut s'engager dans le sport féminin pour les mêmes raisons
08:07que celles pour lesquelles on s'engage dans la version masculine de ces mêmes sports.
08:11Et donc, ça, on voit apparaître des marques qui ont fait ce cheminement-là,
08:16et qui le posent un peu comme une espèce d'hygiène qu'elles s'appliquent,
08:21de soutenir de la même façon, dans leurs actions de communication,
08:25le foot masculin et le foot féminin.
08:27C'est le cas d'Orange, par exemple.
08:29Ou c'est le cas du Crédit Aéricole aussi,
08:31qui est partenaire de la Fédération Française de Football,
08:36donc des équipes de France masculine-féminine,
08:39et qui fait le choix d'allouer les mêmes budgets d'activation
08:43sur les compétitions masculines ou féminines.
08:46Et ils ne le font pas pour, derrière, avoir un joli paragraphe dans leur rapport RSE.
08:53Ils le font parce qu'il y a des enjeux d'aller capter des audiences.
08:57C'est une façon de travailler la perception de la marque, etc.,
09:01donc pour des raisons qui sont celles normales
09:03utilisées dans l'activation d'un partenariat sportif.
09:06Donc, les marques ont un rôle à jouer.
09:07Est-ce que les fans aussi peuvent soutenir et aider
09:10à donner plus de visibilité à ce sport féminin ?
09:13Ils font partie de l'équation, au même titre que les athlètes,
09:17les médias, les sponsors, les fédérations.
09:20Encore une fois, s'il y a un chaînon de la chaîne qui fait défaut,
09:26la machine se grippe.
09:28Et donc, les fans ont un rôle à jouer.
09:30Et de la même façon que...
09:34En fait, quand on est fan d'un sport,
09:37on est fan d'un sport, on n'est pas fan de la version masculine de ce sport-là.
09:41Je ne suis pas du tout un exemple, mais moi, je suis fan de judo.
09:45Quand je vais au Grand Slam, le tournoi de Paris qui a lieu en février,
09:50en fait, je vibre avec la même intensité quand c'est un combat féminin
09:53que quand c'est un combat masculin, parce que pour avoir été sur un tatami,
09:57je sais que quand tu tombes, tu tombes.
10:00Et que tu sois un garçon ou une fille, tu tombes, en fait.
10:03Et quand tu es déçu, tu es déçu.
10:06Que tu sois un garçon ou une fille, tu as la même déception, en fait.
10:09Et quand tu es content, quand tu as gagné, tu as la même émotion, en fait.
10:11Donc, pourquoi est-ce que là, nous, depuis notre canapé ou depuis les tribunes,
10:16on serait là en train de se dire, non, ce n'est pas pareil.
10:18Non, en fait, c'est exactement la même chose.
10:21Non, c'est vrai que c'est exactement la même chose.
10:22Il faut le faire pour des bonnes raisons, parce que c'est du sport,
10:24effectivement, en général.
10:25Et c'est vrai que les marques, les médias et les fans ont un rôle à jouer
10:30pour donner un bel éclairage.
10:32Donc, 2025 sera un peu une année charnière, finalement, pour ce sport féminin.
10:36Est-ce qu'il y a aussi d'autres tendances qui émergent ?
10:38Est-ce que de nouvelles formes de sport apparaissent ?
10:41Je pense à l'e-sport, mais peut-être des sports au format un peu plus hybride.
10:44Est-ce qu'il y a des nouvelles tendances que vous voyez apparaître ?
10:47Alors, l'e-sport n'est plus au début de sa progression.
10:54Il est déjà bien emmanché dans la trajectoire qui va vers le haut,
11:01porté par des marchés où il est extrêmement puissant,
11:05où il a déjà délogé, on va dire, le sport « traditionnel ».
11:10Ce n'est pas encore tout à fait le cas en France,
11:13mais ça s'en rapproche très bientôt.
11:16En revanche, ce qu'on voit, nous, apparaître de vraiment nouveau, là,
11:19c'est des sports qui se disruptent eux-mêmes,
11:23dans les formats qui sont mis en avant.
11:26Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils se disruptent,
11:29mais pas à l'initiative des fédérations,
11:31à l'initiative des créateurs de contenu, des influenceurs.
11:36Donc, ça donne lieu à des formats comme le GP Explorer,
11:41qui est une course automobile qui fait des audiences
11:45qui ne sont pas loin d'être celles de la Formule 1 sur Canal+.
11:50Alors, OK, il y a une chaîne APH d'un côté,
11:52et un événement de l'autre, le GP Explorer, qui est diffusé sur Twitch,
11:56donc, gratuit, mais ça interpelle.
12:01Et ce qu'on a vu avec le GP Explorer dans l'univers du sport auto,
12:05on le voit dans le football avec Eleven All-Stars.
12:08Il y a eu un galas de boxe organisé à Paris la Défense Arena,
12:12il y a quelques semaines,
12:16qui est sportivement pas génial,
12:18mais qui a rempli le stade en quelques minutes,
12:24et qui a eu des audiences hyper conséquentes
12:27pour un galas de boxe organisé avec des gens qui n'étaient pas des boxeurs.
12:31Donc, il y a vraiment des nouvelles façons de pratiquer le sport,
12:34et même de consommer le sport, ou d'assister à ces spectacles-là.
12:37Exactement, ce qui est intéressant, effectivement,
12:38dans le fait que c'est porté par des créateurs de contenu,
12:41c'est qu'ils ont cette capacité à imaginer
12:44des nouveaux formats de compétition, des nouvelles règles, parfois,
12:49des durées de mi-temps plus courtes,
12:52des possibilités d'avoir des actions,
12:54un peu comme on tirerait une carte chance au Monopoly, finalement,
12:59mais des actions qui vont avoir un impact beaucoup plus fort sur le score
13:02qu'un simple but qui va nous faire marquer un seul point, par exemple, etc.
13:07Et donc, qui vont apporter un sentiment un peu de nouveauté,
13:12d'inattendu, de surprise,
13:14dans la façon de vivre ces événements sportifs.
13:17Et puis, même dans la façon d'en faire la promotion,
13:20de les raconter, de les filmer,
13:22c'est des codes qui sont ceux de ces créateurs de contenu,
13:26qui sont donc consommés aussi par des populations
13:28qui sont parfois différentes.
13:30Aujourd'hui, la population qui va regarder le match
13:32du Eleven All-Stars, de la Kings League, etc.,
13:35ce n'est pas tout à fait la même population
13:37que celle qui va regarder un match de l'équipe de France
13:40un vendredi soir sur TF1.
13:41Et pour autant, ils sont rassemblés par l'amour d'un sport,
13:45l'amour du football,
13:47et ça les rejoint.
13:49Et c'est simplement qu'ils peuvent avoir,
13:51parce qu'ils n'ont pas les mêmes habitudes de consommation média,
13:54des attentes différentes
13:57envers la façon dont ce spectacle sportif va s'organiser.
14:00Mais la passion, quoi qu'elle arrive,
14:00ça réunit toujours tout le monde,
14:02ça met tout le monde d'accord avec ce que vous disiez.
14:04Et c'est normal que les sports évoluent.
14:06Il y a 100 ans, les joueuses de tennis,
14:09elles devaient être en robe longue sur un cours.
14:11C'est normal que ça change, en fait.
14:13Pareil, le judo à sa création,
14:15il y avait deux ceintures, la ceinture blanche et la ceinture noire,
14:17et entre les deux, il n'y avait rien.
14:18Et les ceintures de couleur qui ont été créées
14:21il y a une cinquantaine d'années, un grand maximum,
14:25pour essayer de garder un maximum d'enfants
14:28dans une logique de progression d'année en année,
14:30avec des ceintures qui changent, etc.
14:32Dès que j'ai changé de ceinture,
14:33j'ai en tête d'obtenir la prochaine couleur.
14:38En fait, les puristes vont vous dire
14:39« Ah ouais, mais le sport, il est dénaturé. »
14:42Et puis en fait, non, il change, il évolue, comme tout.
14:44Il évolue pour être toujours au plus près de la société.
14:48Et donc, dans cet univers en perpétuel mouvement,
14:51qui est l'univers sportif,
14:52quels sont les grands enjeux pour Amasplay en 2025 ?
14:55Effectivement, on sort d'une séquence très forte
14:59sur les événements sportifs en France.
15:01On a beaucoup parlé des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
15:05Avant ça, on a eu la Coupe du monde de rugby en France.
15:09On évoquait aussi la Coupe du monde de football féminine en 2019, etc.
15:13Globalement, depuis une dizaine d'années,
15:15on a eu une séquence, comme on n'en a jamais vu en France,
15:19de grands événements internationaux.
15:21Cette séquence arrive avec Paris 2024 en point d'orgue un peu à son terme.
15:26On aura d'autres événements dans les prochaines années,
15:28des championnats d'Europe de natation notamment, etc. qui vont arriver.
15:33Pas avec la même ampleur, clairement.
15:35Donc, l'enjeu pour nous, mais pour tous les acteurs du secteur déjà,
15:40est de repenser leur stratégie de sponsoring.
15:43Puisqu'on arrive à la fin d'un cycle,
15:46on arrive à un moment où tout le monde va se poser la question
15:49de comment est-ce qu'il faut enchaîner pour la suite.
15:52Il y a un peu de grands types d'acteurs aujourd'hui sur ces sujets-là.
15:56On va avoir des marques qui ont historiquement,
15:58dans leur ADN, toujours fait du sponsoring,
16:01qui ont l'habitude de soutenir des sports, des grands événements, etc.
16:05qui vont repartir sur un nouveau cycle finalement et se dire
16:09vers quel sport, vers quelle typologie d'événements, vers quels athlètes
16:13je vais me tourner pour un prochain cycle.
16:15Et puis, on va avoir des marques qui vont vraiment se poser la question
16:17de ce qu'elles doivent faire pour la suite parce qu'elles ont testé
16:20avec Paris 2024 par la dimension exceptionnelle de l'événement,
16:24le fait que c'était la marque aussi, Paris, qui était incluse, etc.
16:29Et elles vont se dire, OK, mais j'ai pris goût finalement.
16:31J'ai vu ce que ça pouvait m'apporter en tant que marque.
16:33J'ai vu ce que ça pouvait apporter à mon entreprise
16:35d'un point de vue corporate, d'engagement des salariés.
16:38J'ai vu que c'était aussi des émotions que j'avais pas vraiment
16:41la possibilité de vivre sur d'autres typologies d'événements.
16:46Et donc, peut-être que finalement, alors que je pensais faire de Paris 2024
16:50un one shot, je vais regarder pour faire vivre cette histoire dans la durée.
16:54Un exemple concret de ça, c'est LVMH, qui pour la première fois
16:58en tant qu'entreprise fait un partenariat dans le sport avec Paris 2024
17:04et qui annonce quelques semaines après la fin des Jeux
17:09devenir partenaire mondial de la Formule 1 en tant qu'LVMH.
17:14Et puis pour certaines de ces maisons qui sont également impliquées dans ce partenariat.
17:19Ce n'était pas du tout dans la culture de LVMH jusqu'ici,
17:23mais parce qu'ils ont vu ce que les Jeux pouvaient leur apporter,
17:26parce qu'ils ont été bien accompagnés aussi par le groupe Abbas.
17:30Mais ils ont pu voir ce que ça pouvait leur apporter
17:33et donc se lancer aussi dans cette aventure.
17:36Pour nous, en tant qu'agence, il y a un enjeu sur le sport
17:41à revenir sur les grands événements internationaux qui ont lieu chaque année en France.
17:46Roland-Garros, Tour de France notamment,
17:48qu'on avait eu tendance à délaisser un petit peu ces dernières années
17:52parce que trop concentrés qu'on était sur la Coupe du Monde de Rugby ou les JO,
17:59on a un peu perdu de terrain sur ces événements-là qui sont annuels,
18:03qui ont lieu tout le temps et qui restent des carrefours d'audience et des temps forts,
18:09extrêmement importants pour les marques qui en sont partenaires.
18:13Pour finir, quel message souhaiteriez-vous transmettre
18:17aux jeunes talents et aux passionnés de sport qui nous écoutent ?
18:20Arrêtez d'en parler et faites-en.
18:23Il vaut toujours mieux faire du sport que d'en parler.
18:25Vous aurez tout le temps pour en parler plus tard,
18:27mais dès que vous avez l'occasion d'en faire, faites-en.
18:30Je crois que c'est la pratique, en fait.
18:33Notamment, on parlait de talent, donc c'est aussi un sujet finalement RH
18:38et un sujet de gestion, de l'équilibre vie pro-vie perso.
18:44J'avais un prof à la fac qui a travaillé avec moi sur mon mémoire
18:48qui disait toujours à la fin des cours, et surtout, faites du sport.
18:52Et je crois que c'est important, vraiment, il ne faut pas négliger ça.
18:55C'est une bulle de respiration, c'est un moment qui nous fait du bien,
18:58c'est un moment où on va pouvoir déconnecter aussi un peu au quotidien
19:02et revenir plus fort derrière quand on a besoin de se reconnecter aussi à son travail.
19:07C'est vrai que le sport, ça apporte beaucoup.
19:09Et puis, on a pu voir à travers toutes les explications que vous nous avez partagées,
19:13les vertus du sport, les valeurs du sport,
19:15avec finalement des centres d'intérêt qui font qu'on converge à un moment donné.
19:19Il y a surtout un sentiment de solidarité,
19:21je trouve qu'on a largement éprouvé avec les JO.
19:24Et vous avez raison, faire du sport, ça fait toujours du bien.
19:26Merci beaucoup pour votre temps et pour tous ces moments partagés.
19:31Ça nous a fait plaisir de revenir sur ces émotions des JO.
19:35On va oublier le blues qu'on a pu expérimenter.
19:38Après, on va se focaliser sur 2025 aussi.
19:40Merci beaucoup.
19:41Merci à vous.
19:42Merci.

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