Retrouvez la chronique de Jean-François Achilli
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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-02-04##
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NewsTranscription
00:00— Merci d'être avec nous. Jean-François Aquillie, bonjour. — Bonjour, Jean-Jacques.
00:04— Bonjour, Jean-François. Nous allons parler de quoi ? Eh bien nous parlons de François Bayrou.
00:08Dites-moi, 2,49,3, pas de censure, il a réussi son coup. François Bayrou, il va tenir.
00:17— Écoutez, j'ai envie de dire ce matin « avantage Bayrou ». C'est comme si on assistait à un match de tennis.
00:22Et vous avez entendu les mots du Premier ministre hier au perchoir à l'Assemblée nationale.
00:27avant de dégainer son tout premier 4,9,3. Il avait l'air très détendu, François Bayrou.
00:32« Nous voici à l'heure de vérité », a-t-il dit. « Nous voici même à la semaine de vérité et de responsabilité ».
00:38Il faut dire qu'il est fort du soutien des députés socialistes, auquel il a lâché la modique somme
00:43de 5 milliards d'euros de concession. Ça, c'est le prix de la non-censure. Alors il faut se rappeler
00:49quand même, Jean-Jacques Bourdin, c'était le 10 octobre dernier. Tout le monde a oublié.
00:53Michel Barnier, souvenez-vous, qui présentait un projet à 60 milliards d'euros d'économie de hausse d'impôts,
00:59qui avait un objectif double, ramener à 5% le déficit public en 2025. François Bayrou est déjà à 5,4%.
01:08Il parlait également, Michel Barnier, de 3% en 2029. Ça, plus personne n'en parle. C'est terminé,
01:13parce que rassurez-vous, il y aura sans doute d'autres dérapages budgétaires en but.
01:18— 60 milliards de Barnier se sont transformés en 50 milliards de Bayrou. C'est extraordinaire.
01:24— Il faut faire des cadeaux. Il faut faire des concessions. Sinon, ça ne passe pas au Parlement.
01:28— Mais d'accord. On a 3 300 milliards de dettes. Et un budget passe ou ne passe pas à quoi ?
01:35À 3 milliards près ou à 5 milliards près. On en est là, dans ce pays.
01:38— Oui, c'est de la négociation de la haute couture pour que les uns et les autres ne perdent pas la face.
01:44Pour que chacun ne perde pas la face. — Vis-à-vis des électeurs.
01:47— Vis-à-vis des électeurs, oui. Mais enfin, les Français veulent des mesures.
01:51Ils veulent pas perdre la face ou ne pas perdre la face. C'est politique.
01:55— Mais ils veulent des mesures. Et pour l'instant, ils ont des motions de censure, Jean-Jacques, c'est ça ?
02:00— Oui. Pour l'instant, pas de censure. Éric Coquerel, le président de la commission des finances à l'Assemblée,
02:05dénonce un budget encore plus austéritaire et nocif que celui de Michel Barnier, évidemment.
02:11— Non, puisque le budget a reculé depuis Michel Barnier. — Évidemment. Ça dit n'importe quoi, là, Coquerel.
02:17Le gouvernement ne tombera pas pour autant, c'est ce qu'on a dit, parce que le PS ne votera pas demain
02:24les deux motions de défiance déposées par la France insoumise. C'est une rupture.
02:30— Rupture politique. Les socialistes ont obtenu quand même des avancées. Alors j'en citerai deux.
02:364 000 postes dans l'éducation nationale. L'abandon des 3 jours de carence pour les fonctionnaires.
02:41Ce sont les électeurs du PS, Jean-Jacques. Le PS s'adresse à ses électeurs. Il essaie de reconquérir son périmètre.
02:47Alors il y a d'autres motions de défiance à venir. Il y a donc mercredi, donc c'est demain. Il y aura lundi prochain,
02:54parce que le budget, ça se poursuit. Re, le mercredi prochain. C'est pas fini, cette histoire. Alors en attendant,
02:59surtout, pas de gaffe. On parle plus de submersion, plus rien. Il faut qu'aucune oreille ne bouge d'ici là.
03:05— Vous savez, je vais vous raconter quelque chose. Vous voulez que je vous raconte quelque chose ?
03:08Mon invité Manuel Valls. Je dis tout, parce que Matignon donne l'ordre aux ministres de ne plus aller sur les médias.
03:16Pas Manuel Valls hier après-midi. Puis finalement, Manuel Valls, qui a une forte tête quand même, qui est indépendant,
03:25a dit « Je viens ». Donc il vient. Et puis demain, j'ai Amélie de Montchalin qui vient. Alors tout à coup,
03:30Matignon, compte tenu du fait qu'il n'y a pas de censure, a lâché du leste et a permis à tous les ministres d'aller s'exprimer
03:36dans les médias. Donc demain, la ministre du Budget, précisément Amélie de Montchalin, sera mon invitée. Voilà.
03:42— Très vite, hein. Très vite. En conclusion, il y a la citation de Mélenchon, Jean-Luc Mélenchon.
03:47Le NFP, le Nouveau Front Populaire, est réduit d'un parti. Donc il estime que le PS est définitivement perdu.
03:55Alors ça, Jean-Jacques, attendant les prochaines séchéances électorales, les prochains scrutins,
04:00il y a quand même la défaite de Saint-Georges de M. Louis Boyard. La révolution mélenchoniste marque le pas.
04:09Est-ce que tout ça va tenir ? Attendons. Rendez-vous dans 8 jours, hein, la fin de l'histoire du Budget.
04:15— Oui, soyons prudents, nous verrons bien. Bon. Jean-François, on vous retrouve tout à l'heure, évidemment.