• avant-hier
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Neuf heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros à la une.
00:00:04Ce matin, François Bayrou relance 20 ans après Nicolas Sarkozy la question de l'identité nationale.
00:00:09Qu'est-ce qu'être français ?
00:00:11Le temps presse, en deux décennies, les gouvernements ont oublié d'y répondre,
00:00:15par idéologie pour certains, par lâcheté pour d'autres.
00:00:18Quatre faits majeurs sont venus percuter l'actualité cette semaine
00:00:21et répondent en quelque sorte à la question.
00:00:23D'abord cette baisse record de la natalité, jamais vue depuis 1946,
00:00:27qu'aurait lé au chiffre record de l'immigration en 2024.
00:00:31Ensuite, en matière judiciaire, la saga d'Ouallem,
00:00:33qui n'est pas sans rappeler l'imbroglio et quiussen.
00:00:36Quand le ministre de l'Intérieur veut expulser un étranger multicondamné,
00:00:40la justice française demande au premier flic de France de revoir sa copie.
00:00:44Quand un maire, Robert Ménard, refuse de marier un individu sous le coup d'une OQTF,
00:00:49là aussi connu des services de police, c'est Robert Ménard le hors-la-loi
00:00:53et non l'étranger irrégulier sur notre sol.
00:00:56Enfin, Beaucair, la justice encore, condamne l'Édil à payer 120 000 euros d'amende
00:01:01pour avoir refusé de manière délibérée de retirer une crèche dans sa mairie.
00:01:06Il n'est plus minuit moins une, mais minuit passé.
00:01:10La question n'est donc plus qu'est-ce qu'être français, mais comment rester français ?
00:01:15Français millénaire, français de sang mêlé, français de culture, de tradition demeure,
00:01:19français d'assimilation, français fier.
00:01:22Qu'est-ce qu'être français n'est plus la question ?
00:01:24Comment rester français était la question pendant la campagne présidentielle de 2022.
00:01:29Elle était au cœur de cette campagne avant que cette campagne soit bouleversée
00:01:34par la guerre en Ukraine.
00:01:36Donc on relance le débat ?
00:01:38Bien sûr, Philippe, je sais que ça va vous plaire.
00:01:41Mais avant de vous entendre, je sais que ça vous plaît et beaucoup.
00:01:45Et tant mieux d'ailleurs.
00:01:46Le point sur l'information, c'est avec Marine Sabourin.
00:01:49Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:50Les obsèques du petit Émile, 2 ans, se déroulent aujourd'hui.
00:01:53Quasiment un an après la découverte de ses ossements,
00:01:56l'enfant est inhumé dans la plus stricte intimité à la bouilladise dans les bouches du Rhône.
00:02:00Une messe dans la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume,
00:02:03ouverte au public, est organisée dès ce matin à partir de 10h.
00:02:06Cette situation particulièrement alarmante à Lyon et dans le département du Rhône.
00:02:11Les meurtres y ont augmenté de 42%.
00:02:13En 2024, la moitié de ces homicides concernent le trafic de stupéfiants.
00:02:18Et puis ce cinquième échange entre Israël et le Hamas.
00:02:21Trois otages israéliens doivent être libérés dans quelques instants, on l'espère,
00:02:25contre 183 prisonniers palestiniens.
00:02:28Il s'agit d'Orlévis, Elie Charabi et Oab Benhami.
00:02:31Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
00:02:33Merci Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:02:37On est avec deux anciens députés autour du plateau.
00:02:40Je dis bonjour à Georges Fenech et à François Puponi.
00:02:43Merci d'être avec nous.
00:02:44On avait siégé ensemble.
00:02:45On a un ancien directeur du service d'information du gouvernement.
00:02:48Et je nomme Philippe Guybert, bonjour.
00:02:50Bonjour Eliott.
00:02:51Et donc je pense aux téléspectateurs qui se disent,
00:02:53il y a trois personnes qui ont fait de la politique,
00:02:55qui ont menti pendant leur carrière politique.
00:02:56Il fallait quelqu'un qui dise la vérité.
00:02:58Gabriel Cuisel, ravi de vous retrouver, cher Gabriel.
00:03:03Je plaisante, vous avez siégé ensemble ?
00:03:05Oui, absolument, nous étions ensemble dans les mêmes sessions
00:03:09sous Sarkozy et sous François Hollande.
00:03:13Par exemple, vous avez été député.
00:03:16A l'époque, on a pu penser à un moment à broger le droit du sol.
00:03:21Et c'est une question qui a été très rapidement balayée.
00:03:23Oui, puis on a eu tout le débat sur l'identité.
00:03:25On a eu le ministère de l'identité nationale, tu te souviens ?
00:03:28Absolument.
00:03:29Et donc, 20 ans plus tard, vu que rien n'a été fait
00:03:32et que l'immigration en France explose,
00:03:35on est en train de revoir les mêmes questions apparaître au centre du débat.
00:03:40Et la question n'est peut-être pas, qu'est-ce qu'être français ?
00:03:42C'est comment rester français ?
00:03:44Rester français, c'est la tradition, les mœurs, les codes, notre histoire aussi.
00:03:49Les mecs sont morts pour la France.
00:03:51Vous avez entièrement raison, Georges Fenech, de le rappeler.
00:03:54On va en parler dans un instant, mais l'histoire de Robert Ménard est absolument incroyable.
00:04:00Le 18 février prochain, Robert Ménard, maire de Béziers, sera sur le banc des accusés
00:04:05pour avoir refusé de marier un homme connu de la justice sous OQTF en 2023.
00:04:12Il risque, écoutez bien, 5 ans de prison, 75 000 euros d'amende
00:04:18et il pourrait perdre son mandat de maire.
00:04:21C'est une histoire absolument folle.
00:04:24Robert Ménard, qu'est-ce qu'il vous dit ?
00:04:26Il vous dit que ça arrive à tous les maires.
00:04:28Qu'est-ce que font les maires ?
00:04:30Ils obtempèrent, non ?
00:04:32Il y a ça ?
00:04:33Ou pire, vous savez ce qu'ils font ?
00:04:35Ils disent à leurs adjoints de marier ces individus.
00:04:37Robert Ménard est le seul à avoir eu le courage de dire
00:04:40moi cet individu, je parle français,
00:04:43qu'est-ce que c'est être français ? C'est parler français.
00:04:45Cet homme a une obligation de quitter le territoire français.
00:04:48Il ne se marie pas pour des raisons, puisqu'il a parlé avec l'épouse,
00:04:53pour des raisons amoureuses, mais pour des raisons militantes selon lui.
00:04:57Eh bien, je ne le marie pas.
00:04:58Et cet homme est expulsé.
00:05:00On va voir le sujet de Charlotte Diry,
00:05:03parce que Robert Ménard est potentiellement un hors-la-loi pour avoir fait ça.
00:05:07Donc j'espère que tous les hommes politiques, les maires,
00:05:10les grands responsables politiques vont le soutenir Robert Ménard
00:05:13dans les prochains jours.
00:05:15On écoute le sujet de Charlotte Diry et on en parle juste après.
00:05:18Les faits remontent au 7 juillet 2023.
00:05:21Robert Ménard, maire de Béziers, avait refusé de célébrer l'union d'un couple
00:05:25dont l'homme faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire.
00:05:29Une situation qui l'amène aujourd'hui à rendre des comptes devant la justice.
00:05:33Vous pouvez même marier des gens sans jamais savoir
00:05:37qu'ils font l'objet d'une obligation de quitter le territoire.
00:05:40C'est dingue.
00:05:41Moi, je le sais, parce que le garçon en question l'a dit de lui-même.
00:05:43Et sinon, on aurait pu le marier.
00:05:45Vous vous rendez compte ? C'est ubuesque cette situation.
00:05:48Si Robert Ménard s'est opposé à cette union,
00:05:50c'est qu'il soupçonnait un mariage blanc
00:05:52entre l'homme de nationalité algérienne et sa compagne.
00:05:55Le parquet de Béziers avait pourtant donné son feu vert pour l'union du couple
00:05:58après l'audition des deux conjoints.
00:06:00Quand j'ai rencontré la dame juste avant le mariage,
00:06:03l'épouse, enfin l'épouse non, celle qui devait marier,
00:06:06j'ai eu en face de moi une militante.
00:06:08Une militante, pas quelqu'un.
00:06:10Ça m'aurait, je ne sais pas, peut-être roulé si elle m'avait dit
00:06:13« mais j'aime cet homme, vous vous rendez compte ? »
00:06:15Rien du tout. Elle n'a absolument pas parlé de ça.
00:06:18Elle m'a parlé des droits qu'elle avait, des obligations de quitter le même.
00:06:22Un discours militant.
00:06:23Le maire de Béziers risque jusqu'à 50 emprisonnements
00:06:26et 75 000 euros d'amende.
00:06:28Il pourrait également perdre sa place d'élu
00:06:30et compte sur le soutien de sa famille politique.
00:06:33J'aurais dû marier quelqu'un dont la loi me dit
00:06:36qu'il ne doit pas être dans la mairie
00:06:38mais qu'il doit être amené chez lui, en l'occurrence, en Algérie.
00:06:41Et on m'a dit « mais écoute, si tu ne veux pas le marier,
00:06:44fais le marier par quelqu'un d'autre à la mairie ».
00:06:46C'est non.
00:06:47Quelques jours après la date prévue pour ce mariage finalement annulé,
00:06:50l'homme avait été placé dans un centre de rétention administratif
00:06:53avant d'être expulsé vers l'Algérie.
00:06:55Et donc on a Robert Ménard qui, le 18 février prochain,
00:06:59pourrait être condamné à 5 ans de prison, 75 000 euros d'amende
00:07:05et perdre son mandat.
00:07:07Je précise juste que je l'ai eu au téléphone avant cette émission.
00:07:10Il m'explique quoi ?
00:07:11Que dans la ville de Béziers, il est soutenu, plus que soutenu,
00:07:14c'est un plébiscite pour ce qu'il a fait, d'accord ?
00:07:16Il a reçu plus de 500 lettres,
00:07:18pas des petits messages sur les réseaux sociaux,
00:07:20des lettres qui lui apportent son soutien.
00:07:23Non mais il a moralement raison et juridiquement tort.
00:07:26Ah bah d'accord.
00:07:28Ah mais c'est la loi.
00:07:29Quand on est mari, on n'est pas le maire,
00:07:32on est officier d'État civil au nom de l'État.
00:07:34Et donc moi ça m'est arrivé des dizaines de fois,
00:07:37vous appelez le procureur en disant « j'ai un doute »
00:07:39et si le procureur vous dit « vous mariez »,
00:07:42eh bien vous exécutez.
00:07:43Parce que c'est le procureur qui décide.
00:07:46Oui mais attendez, vous dites « moi ça m'est déjà arrivé,
00:07:51en fait vous mariez au nom de l'État »
00:07:53mais si l'État, M. Pomponier, vous dit que cet homme
00:07:56est sous une obligation de quitter le territoire français
00:07:58pour le marier quand même ?
00:08:00Vous êtes agent de l'État, et si l'État vous dit « vous faites »,
00:08:03eh bien vous faites.
00:08:04Non mais j'entends, c'est pour ça qu'on marche sur la tête.
00:08:08Des cas comme ça, moi j'en ai eu, où je prévenais,
00:08:10je disais au marié « écoutez, moi je vous marie,
00:08:12mais demain je vous dénonce ».
00:08:15Mais parce qu'on appelait d'abord le procureur pour dire
00:08:17« qu'est-ce que je fais ? »
00:08:18Vous avez pour la première fois un maire qui a le courage de dire
00:08:21« cette histoire est folle, cette histoire est folle,
00:08:24et moi je ne marie pas un homme qui est sous une obligation
00:08:27de quitter le territoire français. »
00:08:28Vous avez raison l'un et l'autre, sur le plan juridique,
00:08:31il n'y a pas de raison, ce n'est pas le maire,
00:08:33c'est l'officier d'État civil qui est poursuivi en réalité.
00:08:35Donc il avait obligation de procéder à ce mariage,
00:08:38mais on comprend tous, et moi je me sens très solidaire
00:08:42de Ménard sur cette affaire, mais il ne lui appartenait pas
00:08:45de rentrer en résistance par rapport à une loi
00:08:48qu'il peut critiquer, qu'il peut contester par ailleurs,
00:08:50mais il devait l'appliquer, c'est pour ça.
00:08:52Alors il faut quand même un peu temporiser,
00:08:54puisque si j'ai bien lu et compris la chose,
00:08:57il va comparaître sous la procédure de comparution,
00:09:00de reconnaissance, de culpabilité.
00:09:02Vous savez, il comparaît devant le parquet
00:09:04qui lui propose une peine, il l'accepte,
00:09:06il n'y a pas d'audience.
00:09:07Donc non, mais je veux dire…
00:09:09C'est Kafka votre histoire.
00:09:10Non, ce n'est pas Kafka, c'est une procédure qui existe,
00:09:12le procureur lui propose une peine, il l'accepte ou non.
00:09:15Donc on va vous proposer.
00:09:16Vous êtes en tort parce que vous avez refusé,
00:09:18M. le maire, de marier un individu,
00:09:20non pas pour des raisons, c'est ce que considère le maire,
00:09:23amoureuse, mais parce que M. était sous le coup
00:09:26du mieux au QTF, et qu'en se mariant au QTF,
00:09:30elle saute ?
00:09:31Non.
00:09:32Ah bon ?
00:09:33Non, elle n'a pas sauté.
00:09:34Elle n'aurait pas sauté, non.
00:09:35Ah bon ?
00:09:36Oui, il aurait pu être parfaitement expulsé.
00:09:37Tout en étant marié avec une femme française.
00:09:38Ah oui, je pense, oui.
00:09:39Vous pensez, vous êtes sûr ?
00:09:40Je ne suis pas sûr, mais je pense.
00:09:41Il ne fallait pas qu'il fasse d'enfant entre-temps.
00:09:43Oui.
00:09:44Non, mais…
00:09:45C'est ça, c'est les enfants.
00:09:46Non, mais Kafkaïen, je suis d'accord, c'est Kafkaïen.
00:09:48Non, mais on peut trouver toutes les justifications
00:09:51filandreuses, mais il est un point certain.
00:09:53Moi, je croyais qu'il y avait un principe de droit,
00:09:55on apprenait en première année de droit,
00:09:57c'est « nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ».
00:09:59C'est quand même hallucinant que cet homme,
00:10:01qui est sous au QTF, s'en dit long d'ailleurs
00:10:03sur l'impunité que représente ce statut
00:10:05dans la tête des gens.
00:10:07Parce que si il est sous au QTF, il devrait se cacher.
00:10:09Je ne vais pas me faire remarquer,
00:10:11parce que si on me remarque, je risque d'être expulsé.
00:10:13Il n'a absolument pas peur d'être expulsé.
00:10:15Mieux, il va défier la France,
00:10:17à travers la figure de Robert Ménard.
00:10:19Et donc, Robert Ménard devrait obtempérer,
00:10:22se coucher et dire « vous êtes sous au QTF,
00:10:24vous ne devriez pas être là ».
00:10:25On va changer la loi.
00:10:26C'est pas de le dire.
00:10:27Au regard du droit français, il ne devrait pas être là.
00:10:30Nous sommes d'accord, il a l'obligation de ne pas être là.
00:10:32Mais en même temps, il doit être marié
00:10:34au regard du droit français aussi.
00:10:36Si les députés sont là pour changer la loi,
00:10:40ils devraient être tous vants debout.
00:10:42Vants debout sur cette affaire-là.
00:10:44On devrait entendre Gérard Darmanin,
00:10:46qui est garde des Sceaux.
00:10:48C'est éminemment symbolique, cette affaire.
00:10:50On ne peut pas nous dire « ah oui, mais c'est la loi ».
00:10:53Mais l'Association des maires de France, d'ailleurs.
00:10:55Ça va être intéressant de voir si Robert Ménard
00:10:58va recevoir le soutien de l'Association des maires de France.
00:11:01Va recevoir le soutien de responsables politiques.
00:11:04Combien important aujourd'hui.
00:11:06Vous avez parlé de M. Darmanin.
00:11:08M. Rotaillot, M. Wauquiez et consorts.
00:11:12Ça va être intéressant de voir si.
00:11:14Parce qu'aujourd'hui, M. Ménard peut se sentir bien seul.
00:11:17Il n'est pas seul parce qu'il a l'opinion française derrière lui.
00:11:20C'est le problème.
00:11:22D'un mot la procédure.
00:11:24Le parquet aurait pu faire usage de son classement par opportunité.
00:11:30Il n'était pas obligé de poursuivre.
00:11:32Il aurait pu dire, c'est constitué, mais en opportunité.
00:11:35Compte tenu qu'il n'y a pas d'éléments intentionnels, etc.
00:11:38En classe.
00:11:39Ça aurait pu être une solution.
00:11:40Mais ça n'a pas été la solution.
00:11:42J'espère que Robert Ménard ne sera pas interdit de mandat.
00:11:46J'espère que sa peine sera purement symbolique.
00:11:49C'est-à-dire que la justice dira juste.
00:11:52Comme vous venez de le dire,
00:11:54ce n'était pas à vous de dire qu'il y a un problème.
00:11:58Il faut quand même faire attention.
00:12:00Je suis d'accord avec tout ce que vous avez dit.
00:12:02Sur le plan moral, il a raison.
00:12:04Ça ne fait pas de doute.
00:12:06Mais il faut faire attention au respect de la loi.
00:12:11La loi, si elle est mauvaise,
00:12:13c'est une contestation politique
00:12:15qui doit être portée à l'Assemblée nationale ou par le gouvernement
00:12:18afin de modifier la loi.
00:12:20Vous pouvez changer toutes les lois,
00:12:22sauf que là, c'est un article 12 de la convention des droits de l'homme.
00:12:25Une convention européenne des droits de l'homme
00:12:27qui place le mariage au-dessus de tout.
00:12:29Ce n'est pas la loi française qu'il faut changer.
00:12:32C'est d'expliquer que la loi française
00:12:34est au-dessus de la loi européenne.
00:12:36C'est intégré dans le droit français.
00:12:38On peut le regretter.
00:12:40Je ne parle pas du fond.
00:12:42Je parle d'une question...
00:12:44C'est quand même une manifestation du gouvernement des juges.
00:12:48Non, absolument pas.
00:12:50Il y a mille moyens.
00:12:53C'est là où je ne suis pas d'accord.
00:12:55On parle de principe de fraternité.
00:12:57Je suis désolée.
00:12:59La loi est très claire.
00:13:01On peut marier quelqu'un qui est en situation régulière.
00:13:03Il n'y a pas un article qui dit
00:13:05que vous n'avez pas le droit de marier quelqu'un
00:13:07qui est en situation régulière.
00:13:09Je répète, ça arrive dans toutes les mairies de France,
00:13:11surtout dans certains quartiers, tous les samedis,
00:13:13où des gens en situation irrégulière
00:13:15se font marier.
00:13:17Honneur à Robert Bénard,
00:13:19qui est le seul à se lever.
00:13:22Vous savez toute l'estime que j'ai pour vous
00:13:24et pour tous les maires.
00:13:26Il faut être très humble
00:13:28face à votre ancienne activité
00:13:30et l'activité des maires qui est déjà suffisamment compliquée.
00:13:32Je constate juste une chose,
00:13:34c'est que pour la première fois,
00:13:36vous avez un maire sur les milliers de maires
00:13:38qui sont confrontés à cette situation
00:13:40qui dit qu'il y en a marre.
00:13:42Quitte à être hors la loi,
00:13:44je mets le sujet au cœur du débat.
00:13:46Il y en a marre.
00:13:48Qu'est-ce qui se passe ?
00:13:50Quand on veut marier quelqu'un,
00:13:52on doit d'abord les auditionner.
00:13:54Si vous avez une suspicion de mariage blanc,
00:13:56vous saisissez le procureur
00:13:58en disant que vous ne voulez pas procéder à ce mariage
00:14:00pour telle et telle raison.
00:14:02Mais si le procureur vous dit
00:14:04qu'il vous demande de les marier,
00:14:06vous ne pouvez pas refuser.
00:14:08Il y a plein de maires qui refusent de marier
00:14:10tous les jours.
00:14:12Le seul point qui me gêne
00:14:14dans l'attitude de Robert Bénard,
00:14:16c'est qu'on ne peut pas féliciter un maire
00:14:18de ne pas respecter la loi.
00:14:20On rentre dans une logique
00:14:22où les agents de l'État
00:14:24commencent à décider eux-mêmes
00:14:26quand une loi ne leur plaît pas
00:14:28ou leur paraît.
00:14:30Il y a d'autres lois ou articles de loi
00:14:32qui peuvent paraître aberrants dans notre législation.
00:14:34Si on entre dans une logique
00:14:36où les agents de l'État commencent à dire
00:14:38que la loi ne leur plaît pas parce qu'elle est aberrante,
00:14:40je ne l'applique pas,
00:14:42on rentre dans un autre système.
00:14:44Parlez-vous sur le mariage pour tous ?
00:14:46Il y a plein de maires qui disaient
00:14:48qu'ils ne feraient pas le mariage.
00:14:50C'était scandaleux.
00:14:52Il est extrêmement courageux
00:14:54parce qu'il se met en danger
00:14:56personnellement.
00:14:58Ce serait plus facile pour lui
00:15:00de se faire marier.
00:15:02Il se met en danger
00:15:04et c'est extrêmement impressionnant.
00:15:06David Lysnard l'a soutenu.
00:15:08Enfin un homme courageux.
00:15:10Comment notre pays a-t-il pu sombrer
00:15:12jusqu'à ce qu'un maire soit poursuivi
00:15:14parce qu'il refuse de marier un individu
00:15:16qui n'a pas le droit d'être sur le territoire,
00:15:18donc dans la salle de mariage ?
00:15:20Ce que dit ici Robert Ménard
00:15:22est une évidence et sa mise en cause judiciaire
00:15:24est aussi absurde que révoltante.
00:15:26Je lui confirme dans cette affaire
00:15:28mon total soutien.
00:15:30La schizophrénie législative et réglementaire
00:15:32n'est plus supportable.
00:15:34L'État combat ses propres décisions.
00:15:36Je réitère ma proposition.
00:15:38La législation doit changer au plus vite
00:15:40pour ne plus imposer à un élu de prendre un acte
00:15:42qui renforce les droits d'un individu
00:15:44en situation irrégulière
00:15:46et ou délinquant vivement
00:15:48le retour du bon sens.
00:15:50Mais si David Lysnard
00:15:52veut être vraiment
00:15:54en soutien de Robert Ménard,
00:15:56qu'il donne ordre
00:15:58à tous les maires de France de faire comme lui.
00:16:00Si tous les maires de France disent la même chose,
00:16:02nous on ne les mariera plus.
00:16:04Ça peut obliger l'État à changer.
00:16:06Dans tous les cas, je vois que David Lysnard a réagi.
00:16:08Il dit qu'il faut changer la loi.
00:16:10Il n'a pas pour le coup un ordre.
00:16:12Il peut conseiller à tous les maires de France
00:16:14en disant qu'on va faire comme lui.
00:16:16Ils sont très en forme ce matin.
00:16:18Quand il s'agit de juger Cédric Ayrou,
00:16:20comment expliquez-vous
00:16:22qu'à ce moment-là, on n'a pas dit
00:16:24que la loi, c'est la loi, il n'aurait pas dû aider ?
00:16:26Moi, j'ai pu la faire en tête.
00:16:28Le conseil constitutionnel.
00:16:30Il avait aidé des migrants à passer.
00:16:32Alors là, ils ont dit que c'était le principe de fraternité.
00:16:34Je remarque que parfois,
00:16:36on s'arrange avec la loi.
00:16:38Autre sujet.
00:16:40On l'interprète avec son prisme idéologique.
00:16:42Autre sujet.
00:16:44Je sens que ça va vous intéresser.
00:16:46Dans un instant, on reviendra sur la question migratoire.
00:16:48On reviendra sur cette politique où,
00:16:50effectivement, parfois, on a l'impression
00:16:52qu'on marche à l'envers ou qu'on marche sur la tête.
00:16:54Puisqu'on parlera de M. Doualème.
00:16:56L'État a quand même donné
00:16:581 200 euros.
00:17:00C'est-à-dire qu'avec notre argent...
00:17:02Une carte de séjour, 1 200 euros.
00:17:04Une carte de séjour, 1 200 euros
00:17:06Je pense que c'est un peu le même sujet
00:17:08que précédemment.
00:17:10Alors là, c'est pas 1 200 euros.
00:17:12J'ai essayé de prendre l'action de justice.
00:17:14Il n'y a aucune motivation.
00:17:18Avant de faire M. Doualème,
00:17:20je voudrais quand même qu'on s'arrête un instant.
00:17:22Autre histoire de dingue.
00:17:24La ville de Bocaire
00:17:26a été condamnée par la justice.
00:17:28Alors là, c'est pas 1 200 euros.
00:17:30C'est 120 000 euros d'amende
00:17:32pour avoir refusé de manière délibérée
00:17:34de retirer une crèche de Noël
00:17:36installée dans sa mairie.
00:17:38Le 20 décembre dernier, le tribunal administratif de Nîmes
00:17:40avait, selon une jurisprudence constante
00:17:42au niveau national...
00:17:44Là, je lis la dépêche, ce qui n'est pas
00:17:46véritablement vrai, parce que ce n'est pas au niveau national.
00:17:48Ce qu'a fait le tribunal administratif
00:17:50de Nîmes...
00:17:52Le tribunal administratif de Montpellier ne le fait pas, par exemple,
00:17:54pour la crèche à Perpignan.
00:17:56Je précise ça.
00:17:58Il s'était retiré la crèche dans un délai de 48 heures
00:18:00sous peine d'une astreinte de 1000 euros par jour de retard.
00:18:02Et après plusieurs refus persistants,
00:18:04la commune a été condamnée
00:18:06à une première amende de 19 000 euros
00:18:08et le montant de l'astreinte
00:18:10augmenté à 5000 euros par jour
00:18:12à compter de cette date.
00:18:14Résultat, vous avez maintenu
00:18:16une crèche jusqu'au 2 février
00:18:18120 000 euros d'amende.
00:18:20C'est normal.
00:18:22Eh oui.
00:18:24Ce qui n'est pas normal, c'est la condamnation.
00:18:26C'est normal qu'elle soit appliquée.
00:18:28C'est un peu la même discussion
00:18:30sur le sujet.
00:18:32C'est vrai. C'est la France qui dit un peu.
00:18:34À partir du moment où vous avez une loi
00:18:36qui vous dit que, parce qu'une crèche
00:18:38c'est religieux, alors on peut avoir des juridiques...
00:18:40Pas uniquement.
00:18:42C'est culturel.
00:18:44Vous êtes sur une terre chrétienne.
00:18:46Mais ce n'est pas la question.
00:18:48Vous voulez ou non, vous êtes sur une terre chrétienne.
00:18:50Il y a des crèches qui ont été acceptées par la justice.
00:18:52Ce n'est pas ça la question.
00:18:54En Provence, vous avez des santons à peu près partout
00:18:56et des crèches à peu près partout,
00:18:58c'est dans les bâtiments publics et dans les mairies.
00:19:00Pouvez-vous répondre à ma question ?
00:19:02Pourquoi le tribunal administratif
00:19:04de Nîmes dit A,
00:19:06mais le tribunal administratif de Montpellier
00:19:08pour par exemple la crèche de Perpignan
00:19:10ou encore celle de Béziers, dit B ?
00:19:12Parce qu'ils ont réussi à démontrer que c'est culturel
00:19:14et que les vieux avocats n'ont pas réussi.
00:19:16Mais dire qu'une crèche c'est culturel,
00:19:18c'est se moquer du monde.
00:19:20Non !
00:19:22Croyez tous les gens
00:19:24qui mettent une crèche dans leur maison
00:19:26vont à la messe tous les dimanches.
00:19:28Je ne suis pas obligé de croire à la nativité,
00:19:30mais j'aime la crèche
00:19:32parce que c'est culturel.
00:19:34C'est culturel en France en général
00:19:36et en Provence en particulier
00:19:38avec les santons de Provence.
00:19:40C'est une décision idéologique.
00:19:42120 000 euros.
00:19:44C'est le respect de la loi.
00:19:46C'est le respect de la loi.
00:19:48On rapproche ça de ce dont vous avez parlé avant.
00:19:50On va donner 1200 euros
00:19:52aux fameux influenceurs
00:19:54et on supprime les...
00:19:56La France est devenue folle.
00:19:58Franchement, ce matin,
00:20:00on a nos téléspectateurs
00:20:02qui allument la télé.
00:20:04Ils nous regardent depuis une vingtaine de minutes
00:20:06et sont à deux doigts de la balance et par la fenêtre.
00:20:08Ce qui est scandaleux...
00:20:10Là, on est en train de basculer dans un monde...
00:20:12Ce qui n'est pas normal...
00:20:14Gardez votre télévision allumée.
00:20:16Ce qui n'est pas normal, c'est la condamnation.
00:20:18120 000 euros.
00:20:20Dès lors que le maire refuse d'appliquer
00:20:22et je vais vous dire pire,
00:20:24je pense que c'est le maire qui va les payer les 120 000 euros.
00:20:26Parce que quand il y a une issue de justice
00:20:28et que le maire décide, lui, volontairement
00:20:30de ne pas l'appliquer,
00:20:32on ne sait pas aux contribuables payés
00:20:34si au maire a payé.
00:20:36Il faut marier les EQTF.
00:20:38Il ne faut pas mettre de cresse dans les...
00:20:40Il ne faut jamais mettre de cresse.
00:20:42Il ne faut pas mettre de cresse dans les mairies.
00:20:44Il faut aider les migrants.
00:20:46Il faut aider les influenceurs qui détestent la France
00:20:48en leur donnant de l'argent
00:20:50Je ne sais pas si vous vous rendez compte du discours
00:20:52Vous avez raison, c'est le procès de Kafka.
00:20:54Je ne sais pas si vous vous rendez compte du discours
00:20:56qu'on est en train de tenir.
00:20:58C'est-à-dire que vous expliquez sur le premier sujet
00:21:00comme sur le deuxième sujet
00:21:02que les maires ne doivent surtout pas respecter
00:21:04ni la loi ni les décisions de justice.
00:21:06Vous vous rendez compte ?
00:21:08Vous dites que la France est folle.
00:21:10Mais là, c'est nous qui sommes un peu fous.
00:21:12Et puis vous noterez que tous ceux qui font ces actions
00:21:14parce que si au moins ils étaient honnêtes
00:21:16mais ceux qui attaquent les crèches
00:21:18même l'élu d'ultra-gauche
00:21:20je ne sais plus si c'est l'écolo ou lfi
00:21:22qui avait protesté contre les santons dans la galette
00:21:24vous vous souvenez ?
00:21:26Ce sont tous des gens
00:21:28qui défendent la baïa
00:21:30si vous cherchez un petit peu dans leurs yeux
00:21:32ils ne sont pas logiques.
00:21:34Avec leur vision de faire les choses.
00:21:36Donc c'est d'une malhonnêteté absolue.
00:21:38Ils s'attaquent à une religion.
00:21:40Ils utilisent la laïcité
00:21:42contre totalement son esprit
00:21:44et sa philosophie.
00:21:46À l'LDH, on les a sentis
00:21:48moins inspirés
00:21:50pour défendre
00:21:52Gabriel Attal lorsqu'il a dit
00:21:54la baïa n'a rien à faire
00:21:56dans une école
00:21:58dans un établissement scolaire.
00:22:00En revanche à l'LDH, là c'est jackpot pour eux
00:22:02avec cette histoire de crèches
00:22:04à Bocaire puisque dans les 120 000 euros
00:22:06il y a une partie qui va revenir à l'État
00:22:08tant mieux on manque d'argent.
00:22:10Donc c'est un maire d'une ville
00:22:12qui va donner une partie de l'argent à l'État
00:22:14et une partie aussi à l'LDH.
00:22:16Le maire a fait de la provocation pour faire parler de lui.
00:22:18Arrêtez, c'est tellement évident.
00:22:20Mais c'est une histoire millénaire.
00:22:22Mais c'est pas une question de l'histoire millénaire.
00:22:24C'est évidemment culturel.
00:22:26C'est beau les symboles Gabriel.
00:22:28Les juges et le conseil des droits
00:22:30qu'on respecte par ailleurs
00:22:32ont de mon point de vue une vision
00:22:34trop laïciste
00:22:36de la loi sur la laïcité.
00:22:38On y met tout et n'importe quoi.
00:22:40La laïcité c'est que l'État
00:22:42ne doit pas s'occuper de ce mêlée de religions
00:22:44mais permettre aux religions de vivre.
00:22:46C'est pas ça la laïcité.
00:22:48Je m'étonne, Georges, que tu ne connais pas la laïcité.
00:22:50Pardon, tu ne vas pas me faire offense.
00:22:52L'agent de service public
00:22:54je l'ai même enseigné.
00:22:56L'agent de service public doit rester neutre.
00:22:58C'est ça la laïcité.
00:23:00Mais en quoi ?
00:23:02Qui ça va gêner qu'il y ait une jolie crèche
00:23:04avec des centaines de provinces
00:23:06qui est à la queue d'une ville ?
00:23:08Tu vas entrer dans une logique interreligieuse
00:23:10où il faudra que tu fasses une fête
00:23:12du juillet, il va à la mairie.
00:23:14Laïd à la mairie.
00:23:16Sincèrement, c'est le cas.
00:23:18Toutes les mairies prêtent
00:23:20des locaux municipaux
00:23:22pour Laïd ou pour Kipour.
00:23:24On l'a métisé.
00:23:26Il y a des milliers.
00:23:28Je rappelle que vous avez été maire,
00:23:30François Puponi, c'est important de le préciser.
00:23:32Les amis,
00:23:34déjà je vous remercie parce que je crois
00:23:36que vous êtes en pleine forme.
00:23:38Évidemment, c'est des sujets
00:23:40qui frappent, qui marquent les gens.
00:23:42C'est ça la France.
00:23:44Qu'est-ce qu'être français ?
00:23:46C'est comment rester français ?
00:23:48Je pense que c'est la vraie question.
00:23:50Vous avez vu, ça fait grincer des dents.
00:23:52Comment rester français ?
00:23:54Poser la question, c'est un problème.
00:23:56Le Président Macron avait dit qu'on était
00:23:58des Gaulois réfractaires.
00:24:00Oui, mais il a dit un peu plus tard
00:24:02que nous sommes les héritiers d'un passé plus grand que nous.
00:24:04Il y a plusieurs, Emmanuel Macron.
00:24:06Emmanuel Macron des Gaulois réfractaires
00:24:08ou celui qui est en fait
00:24:10un grand conservateur sous Notre-Dame,
00:24:12dans Notre-Dame, qui avait dit
00:24:14nous sommes les héritiers d'un passé plus grand que nous.
00:24:16Et qui a dit qu'il n'y a pas une culture française mais des cultures françaises.
00:24:18Il y en a un troisième.
00:24:20La publicité, s'il vous plaît,
00:24:22on revient dans un instant pour la suite de l'heure des pros.
00:24:28On est de retour pour l'heure des pros.
00:24:30Toujours avec Georges Fenech, François Puponi,
00:24:32Gabriel Cluzel, Philippe Guybert,
00:24:34Ben Kemoun nous a rejoints.
00:24:36Olivier, vous êtes journaliste à CNews.
00:24:38Bien sûr, grand reporter, vous étiez présent en Israël
00:24:40ces dernières semaines et on reviendra
00:24:42dans un instant avec vous sur la libération des otages
00:24:44puisqu'il y a un cinquième échange
00:24:46d'otages et
00:24:48de détenus
00:24:50palestiniens,
00:24:52terroristes palestiniens.
00:24:54Nombre d'entre eux sont sur les mains
00:24:56et on est, comme chaque samedi,
00:24:58sur cette mise en scène macabre
00:25:00entre des innocents
00:25:02qui sont libérés
00:25:04après avoir passé
00:25:06plus de 490 jours
00:25:08aux mains des terroristes du Hamas.
00:25:10On en parle dans un instant avec vous,
00:25:12Olivier Ben Kemoun, alors que
00:25:14c'est ce qu'on vit depuis
00:25:16trois ou quatre samedis.
00:25:18C'est le cinquième échange.
00:25:20Et à chaque fois,
00:25:22c'est une mise en scène différente.
00:25:24Là, c'est dans le centre de la bande de Gaza,
00:25:26d'Arel.
00:25:28C'est un endroit qui a été très peu touché,
00:25:30par les bombardements
00:25:32et les forces de l'armée israélienne,
00:25:34pour une raison simple.
00:25:36C'est un endroit où il y avait beaucoup d'otages.
00:25:38On pensait qu'il y avait beaucoup d'otages.
00:25:40Ils ont fait très attention
00:25:42à ne pas frapper
00:25:44trop profondément.
00:25:46À chaque fois, à chaque week-end,
00:25:48vous avez une mise en scène abominable,
00:25:50une manipulation absolue
00:25:52et ces images de propagande.
00:25:54On fait très attention aux images
00:25:56qu'on va diffuser, bien évidemment,
00:25:58pour ne pas rentrer dans cette mise en scène macabre
00:26:00et insupportable des terroristes du Hamas.
00:26:02Je rappelle que trois otages
00:26:04vont être libérés.
00:26:06Or, Lévi, 34 ans,
00:26:08Elie Charabi, 52 ans
00:26:10et l'israélo-allemand Oad Ben-Hami,
00:26:1256 ans.
00:26:14Pour El Charabi,
00:26:1652 ans, l'histoire est absolument
00:26:18dramatique puisque son épouse
00:26:20et ses deux filles
00:26:22ont été tuées dans leur maison,
00:26:24dans le kiboutz du Béry.
00:26:28Sa femme et ses filles
00:26:30ont été assassinées.
00:26:32Les terroristes ont même allé jusqu'à abattre son chien
00:26:34avant de brûler sa maison.
00:26:36Ça a été abominable.
00:26:38Lui, il va se retrouver
00:26:40tout seul. On ne sait pas
00:26:42s'il est au courant de tout
00:26:44ce qui s'est passé pendant ce temps-là.
00:26:46Il arrive dans un état
00:26:48psychologique
00:26:50terrible après 15 mois.
00:26:52Et il n'est pas le seul.
00:26:54Or, Lévi, qui est le plus jeune,
00:26:5634 ans,
00:26:58il est jeune père et veuf.
00:27:00Il était au Festival
00:27:02Nova avec sa femme.
00:27:04Il avait laissé son fils,
00:27:06qui avait deux ans, même pas deux ans,
00:27:08à ses grands-parents. Ils sont allés
00:27:10danser. Sa femme a été abattue.
00:27:12Il a été enlevé. On ne sait même pas
00:27:14si son fils se souvient de lui.
00:27:16Il a été confié à ses grands-parents.
00:27:18Il y a un travail sur la mémoire pour que son enfant
00:27:20se souvienne de son père.
00:27:22On est toujours sur la nouvelle de la famille
00:27:24Bibas, en sachant que Yarden
00:27:26Bibas, le père, a été libéré
00:27:28la semaine dernière. Il a eu des mots absolument
00:27:30bouleversants hier. Voilà ce qu'il a
00:27:32dit. Malheureusement, ma famille n'est pas encore
00:27:34revenue. Ma lumière est toujours là. Mais tant qu'ils sont
00:27:36là-bas, tout est sombre ici. Grâce à vous, j'ai été
00:27:38libéré. Aidez-moi
00:27:40à ramener la lumière de ma vie.
00:27:42Monsieur le Premier ministre Netanyahou, je m'adresse
00:27:44maintenant à vous, avec mes propres mots
00:27:46que personne ne m'a dictés.
00:27:48Ramenez ma famille. Ramenez
00:27:50mes amis. Ramenez tout le monde
00:27:52à la maison. Voilà pour ce
00:27:54message absolument bouleversant
00:27:56de Yarden Bibas.
00:27:58Et la famille a ajouté, on ne peut plus tolérer
00:28:00l'incertitude. Et ça, c'est un message
00:28:02qui a été envoyé au gouvernement israélien
00:28:04qui refuse de dire,
00:28:06peut-être qu'ils n'ont pas l'information, mais qui refuse de dire
00:28:08si ses enfants,
00:28:10et en particulier Kfir,
00:28:12le plus petit otage de l'histoire,
00:28:14a été tué
00:28:16ou non. Et en Israël,
00:28:18beaucoup pensent qu'il ne reste plus
00:28:20rien de cette partie de la famille.
00:28:22Cherchons encore une lueur d'espoir et d'espérance
00:28:24dans cette actualité absolument dramatique.
00:28:26Merci beaucoup Olivier Benkemouna.
00:28:28La une également ce samedi, ce sont les obsèques
00:28:30du petit Emile, disparu
00:28:32je le rappelle le 8 juillet 2023
00:28:34au Auvergnet dans les Alpes de Haute-Provence
00:28:36dont les ossements du petit garçon ont été retrouvés
00:28:38au printemps 2024.
00:28:40L'heure est aux deuils, aux obsèques,
00:28:42à Saint-Maximin. L'heure
00:28:44est au soutien de la famille.
00:28:46C'est une famille qui est très pieuse. La foi reprend
00:28:48ses droits après une couverture
00:28:50ces derniers mois, je le dis
00:28:52personnellement, une couverture médiatique absolument
00:28:54indécente où on a dit
00:28:56tout et n'importe quoi
00:28:58sur cette affaire sans avoir
00:29:00les informations avérées.
00:29:02Il y avait une indécence complète.
00:29:04Et aujourd'hui, la foi
00:29:06reprend ses droits et c'est peut-être la chose
00:29:08la plus importante. On est sur
00:29:10place avec Adrien Spiteri et
00:29:12Charles Pousseau. Merci Adrien
00:29:14d'être avec nous. Il y aura beaucoup de monde
00:29:16ce samedi matin parce que
00:29:18les gens qui connaissent la famille,
00:29:20mais pas qu'eux, ça vient de toute la région,
00:29:22ils ont besoin de se retrouver,
00:29:24de se recueillir,
00:29:26de rendre hommage à cet ange
00:29:28qui était Émile.
00:29:30Racontez-nous ce qui se passe depuis ce matin.
00:29:34Écoutez Elliot, actuellement
00:29:36la chorale est en train de chanter
00:29:38avant le début de la messe qui est prévue dans
00:29:40moins d'une trentaine de minutes maintenant.
00:29:42Vous l'avez dit, énormément de monde a attendu.
00:29:441 000 personnes qui ont été invitées
00:29:46par la famille du petit Émile, mais
00:29:481 000 personnes au total sont attendues.
00:29:50C'est ce que nous disait tout à l'heure le curé
00:29:52ici de cette basilique
00:29:54Sainte-Marie-Madeleine. Les gens
00:29:56continuent donc d'affluer. On a pu interroger
00:29:58d'ailleurs certaines personnes qui avaient peur de
00:30:00ne pas pouvoir entrer à l'intérieur de
00:30:02cet édifice religieux. On leur a demandé pourquoi
00:30:04est-ce que c'était important selon eux d'être présents
00:30:06aujourd'hui. Ils nous ont dit avoir été énormément
00:30:08touchés par ce terrible drame
00:30:10avec énormément de questions qui restent encore
00:30:12en suspens. Mais ici la famille ne veut
00:30:14pas forcément une messe
00:30:16triste, mais un message vraiment d'espérance.
00:30:18Ils sont d'ailleurs habillés
00:30:20en blanc. On a vu tout à l'heure la famille
00:30:22arriver, notamment les parents
00:30:24Colomban et Marie
00:30:26blanc, symbole de pureté.
00:30:28Cette messe va être
00:30:30traditionnelle, notamment en latin.
00:30:32C'est un prêtre proche de la
00:30:34famille également qui va célébrer
00:30:36cette messe tout à l'heure, donc dans moins
00:30:38d'une trentaine de minutes. Ce qu'on peut
00:30:40dire également, c'est que cet après-midi
00:30:42se tiendra l'enterrement d'Emile.
00:30:44Là, ça se passera à la Bouilladis,
00:30:46dans les Bouches du Rhône, là où a grandi
00:30:48Emile, là où vivent également
00:30:50les parents du petit garçon. Mais ce n'était pas leur premier
00:30:52choix, puisqu'au départ, ils souhaitaient que l'enterrement
00:30:54ait lieu au Vernet, là où il a
00:30:56disparu, là où vivent aussi les grands-parents.
00:30:58Mais leur demande d'un caveau familial
00:31:00a été refusée par le maire du village.
00:31:02Merci Adrien Spiterri
00:31:04pour ces précisions. Merci à Charles Pousseau
00:31:06qui vous accompagne. C'est important ce que
00:31:08vous nous avez dit ce matin, c'est-à-dire
00:31:10que c'est un
00:31:12recueillement, un moment d'espérance
00:31:14Gabrielle Cluzel. Et je
00:31:16ne le répéterai jamais assez, encore une fois
00:31:18c'est très personnel, mais j'ai été très mal à l'aise
00:31:20ces derniers mois par cette couverture
00:31:22indécente qu'il y a pu avoir
00:31:24où beaucoup se sont arrêtés
00:31:26notamment sur
00:31:28l'aspect pieux de la religiosité
00:31:30de la famille, qui
00:31:32pouvait peut-être amener à avoir
00:31:34quelques doutes sur
00:31:36ces individus. Oui, moi je
00:31:38rappelle que les parents sont très jeunes
00:31:40vu à l'aune d'aujourd'hui, il y a
00:31:42peu de parents qui ont 25 ans.
00:31:44Ils ont eu un petit garçon, pour parler
00:31:46des bonnes nouvelles, ils ont eu un petit
00:31:48garçon récemment et ils disaient que ça leur est d'un grand secours.
00:31:50Ils ont aussi une petite fille.
00:31:52Mais ils ont vécu ça de façon
00:31:54mais bon, ce drame est atroce
00:31:56je crois que personne ne peut le nier
00:31:58mais la gestion
00:32:00médiatique de
00:32:02ce drame a été terrible
00:32:04pour eux. Ils se sont confiés
00:32:06au magazine Famille Chrétienne.
00:32:08Ils sont très discrets, ils n'en veulent à personne.
00:32:10Je suis très frappée là aussi par leur grande maturité.
00:32:12Relevons un point
00:32:14qui a été évoqué par
00:32:16notre ami sur place, Adrien.
00:32:18C'est qu'il
00:32:20souhaitait qu'Emile soit
00:32:22inhumé au Haut-Vernay
00:32:24mais il souhaitait pour être avec lui
00:32:26parce que ce n'est pas assez légitime
00:32:28de se dire qu'un jour
00:32:30ils pourront le retrouver.
00:32:32Avoir un caveau familial là-bas
00:32:34et ça leur a été refusé par la mairie.
00:32:36Emile, c'est la loi, quand on meurt quelque part
00:32:38on doit être inhumé sur le lieu
00:32:40on peut être
00:32:42inhumé sur le lieu sur lequel on est mort
00:32:44mais les parents n'étaient pas forcés.
00:32:46La mairie l'a refusé.
00:32:48Ils disent
00:32:50qu'ils n'ont qu'une résidence
00:32:52que les grands-parents n'ont qu'une résidence secondaire
00:32:54il faut être né là
00:32:56ou habiter là depuis très longtemps. Je ne sais pas ce qu'ils ont
00:32:58dit mais moi je suis frappée dans notre
00:33:00pays ouvert à tout vent
00:33:02où on accueille
00:33:04tout le monde
00:33:06ce village a refusé
00:33:08la demande des parents. Mais là aussi les parents ont dit
00:33:10écoutez, on ne veut pas
00:33:12se battre. Vous avez dit non
00:33:14très bien, il sera
00:33:16enterré ailleurs. Mais jusqu'au bout
00:33:18je trouve que leur vie
00:33:20aura été vraiment un chemin
00:33:22de croix. Maintenant quand vous les entendez parler
00:33:24c'est vraiment plein d'espérance parce que
00:33:26ils ont eu aussi des beaux
00:33:28messages. Ils disent vraiment on a été soutenus
00:33:30par la France entière
00:33:32et ça c'est une réalité.
00:33:34Simplement pour revenir sur
00:33:36cette espèce de
00:33:38jugement qu'ont fait les médias
00:33:40du fait de leur foi et de leur foi traditionnelle
00:33:42je pense qu'il y a beaucoup qui se sont dit que ça
00:33:44fera un excellent film sur France 2
00:33:46pour dénoncer ce fameux
00:33:48catholicisme intégriste
00:33:50qui menace notre pays
00:33:52comme chacun sait. Donc voilà, ils ont
00:33:54accusé le père, ils ont
00:33:56porté des soupçons sur tout le monde
00:33:58et ils ont dit que c'était une secte,
00:34:00une famille très nombreuse, ça fait peur.
00:34:02Vous savez c'est la chanson de Brassens,
00:34:04les braves gens n'aiment pas qu'on suive une autre roue de queue
00:34:06donc ils étaient jugés pour cela
00:34:08et j'ai trouvé ça vraiment déplorable
00:34:10et encore une fois, j'admire
00:34:12leur maturité. Et oui, ils ont l'espérance
00:34:14parce qu'ils pensent qu'ils le retrouveront au ciel.
00:34:16Je me permets de dire, si la famille
00:34:18justement n'a pas voulu entrer
00:34:20dans ces conflits, dans ces polémiques
00:34:22agissant rancœur
00:34:24sans haine, aujourd'hui
00:34:26c'est un message d'espérance et l'idée
00:34:28n'est pas d'aller non plus
00:34:30sur ces débats-là mais vous avez entièrement raison
00:34:32et c'est très important de rappeler
00:34:34tout ce que vous avez à rappeler à l'instant
00:34:36cher Gabriel Cluzel. Je vois aussi
00:34:38une forte présence
00:34:40à l'entrée
00:34:42de cette église, à Saint-Maximin
00:34:44de gendarmes parce qu'il y a eu
00:34:46aussi
00:34:48une... ils ont tout donné
00:34:50en quelque sorte les gendarmes, il y a eu une présence
00:34:52pour essayer de retrouver...
00:34:54Et c'est aussi eux
00:34:56qui sont présents avec la famille.
00:34:58Ce sont les obsèques. Il y a un lien important
00:35:00entre la famille et les gendarmes.
00:35:02Mais la famille ne pourra faire définitivement
00:35:04son deuil que lorsqu'elle saura
00:35:06de quoi est mort,
00:35:08comment est mort le petit Émile. Pour l'instant
00:35:10on ne peut exclure encore aucune
00:35:12hypothèse et j'ai eu l'instruction de continuer
00:35:14à travailler. C'est d'ailleurs pour ça
00:35:16qu'ils ont rendu les restes de cet enfant
00:35:18longtemps après puisqu'il fallait faire des
00:35:20expertises, évidemment. Et donc
00:35:22on ne sait pas si c'est un accident,
00:35:24si c'est un homicide involontaire, voire
00:35:26un meurtre. Et tant qu'ils n'auront pas
00:35:28cette réponse,
00:35:30évidemment ils continueront
00:35:32à...
00:35:34Mais là on parle de la partie enquête.
00:35:36La famille aujourd'hui tente
00:35:38dans ce
00:35:40temps absolument dramatique
00:35:42de retrouver une sorte de...
00:35:44si on peut la retrouver
00:35:46et par la foi, une
00:35:48sérénité. Et donc
00:35:50penser évidemment à la famille d'Émile,
00:35:52penser à tous les proches qui sont
00:35:54présents dans
00:35:56le Var aujourd'hui du côté de
00:35:58Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, et
00:36:00à toutes ces personnes venues de toute
00:36:02la région, présents
00:36:04donc pour
00:36:06rendre un dernier hommage
00:36:08à cet ange que vous voyez
00:36:10à l'image
00:36:12et ce visage d'Émile,
00:36:14le soleil qui a disparu, je le rappelle,
00:36:16le 8 juillet
00:36:182023. Et évidemment,
00:36:20cette actualité est
00:36:22majeure ce samedi et nous suivrons
00:36:24tout au long de la journée
00:36:26du moins de la matinée les obsèques
00:36:28du petit Émile.
00:36:30Autre actualité, c'est vraiment
00:36:32difficile de changer
00:36:34comme ça de
00:36:36thématique, mais je voudrais vraiment revenir
00:36:38parce que vous êtes très nombreux, je pense aux téléspectateurs
00:36:40qui nous regardent, vous avez été
00:36:42très nombreux à m'envoyer, je reçois
00:36:44message sur message sur message
00:36:46par rapport au thème que nous avons traité avant la publicité.
00:36:48Je reviens pour les
00:36:50téléspectateurs qui nous regardent à l'instant
00:36:52et qui n'ont pas vu ce qui se passait. On parle
00:36:54de la ville de Bocaire qui a été condamnée
00:36:56par la justice à payer plus de
00:36:58120 000 euros d'amende pour
00:37:00avoir refusé de manière délibérée
00:37:02de retirer une crèche.
00:37:04Une crèche installée dans sa mairie.
00:37:06120 000 euros
00:37:08pour une crèche. D'accord ?
00:37:10La crèche la plus chère du monde. C'est la crèche la plus chère du monde
00:37:12peut-être, mais je vais vous dire
00:37:14le français qui nous regarde, il se dit
00:37:16mais attendez, vous avez des délinquants
00:37:18multirécidivistes
00:37:20qui sont condamnés à
00:37:22peanuts, pardonnez-moi l'expression, pour des
00:37:24faits ô combien plus graves
00:37:26et là on vient
00:37:28s'en prendre à un maire qui dit
00:37:30il y a une tradition chez nous
00:37:32parce que c'est la tradition des santons
00:37:34c'est culturel et intimement
00:37:36lié au culte aussi, mais c'est surtout culturel
00:37:38puisque c'est historique, 120 000 euros.
00:37:40Voilà, parce qu'il a refusé
00:37:42d'enlever sa crèche.
00:37:44Mais la justice
00:37:46a simplement voulu faire respecter
00:37:48sa décision. Non, elle a voulu faire un exemple.
00:37:50Il y a des instreintes, Georges, c'est toi qui le dis
00:37:52120 000 euros
00:37:54Georges est magistrat quand même.
00:37:56Il y a des instreintes
00:37:58il y a des instreintes
00:38:00quotidiennes
00:38:02et donc à partir du moment où elle est jusqu'au 2 février
00:38:04la streinte est fortement
00:38:06Elle a augmenté, c'était 1000 euros
00:38:08C'est passé à 5000 euros au jour
00:38:10Ils ont trouvé pas assez dissuasif
00:38:12Excusez-moi, mais si on rentre dans
00:38:14un système où les maires peuvent s'asseoir
00:38:16sur les décisions de justice
00:38:18Vous n'avez pas répondu à ma question
00:38:20C'est totalement dangereux
00:38:22C'est une crèche
00:38:24Mais c'est quoi l'étape suivante
00:38:26qu'on pourra plus mettre Joyeux Noël dans une mairie
00:38:28Justement parce que tu es juge
00:38:30Georges, je m'étonne que tu aies cette position
00:38:32S'il vous plaît, vous n'avez pas répondu à ma question
00:38:34Là, vous êtes la technique de l'anguille
00:38:36Vous n'avez pas répondu à ma question
00:38:38Comment ça se fait que dans les mairies en Corse par exemple
00:38:40il n'y ait pas ce problème ? Ils ont le droit de mettre des crèches
00:38:42Pourquoi à Perpignan il y a une crèche dans la mairie ?
00:38:44Pourquoi à Béziers par exemple
00:38:46on a une crèche ?
00:38:48Pourquoi le tribunal administratif de Nîmes
00:38:50ne dit pas la même chose que le tribunal ?
00:38:52La jurisprudence n'est pas la même partout
00:38:54La jurisprudence du commerce
00:38:56Ça dépend de la courrière des juges au bord
00:38:58Par rapport à ce qu'ils disent
00:39:00Encore ont béni les bâtiments publics ?
00:39:02Bien entendu
00:39:04Je crois pas que la Corse c'est la France aussi
00:39:06Et vive la Corse
00:39:08Non je rigole
00:39:10Tous les ans
00:39:12Dans les mairies
00:39:14Surtout en banlieue
00:39:16On prête le stade
00:39:18Un gymnase
00:39:20Une salle municipale pour des faits religieux
00:39:22Qui pour ?
00:39:24Oulaïde
00:39:26Et le conseil d'état dit bon c'est toléré
00:39:28Pourtant c'est l'exercice d'un fait religieux
00:39:30dans un bâtiment public
00:39:32Un bâtiment complètement interdit
00:39:34Et là on dit une crèche
00:39:36Donc il y a un moment on doit dire
00:39:38Dans certains moments
00:39:40On doit pouvoir
00:39:42Pour respecter
00:39:44Parce que la laïcité c'est quoi ?
00:39:46C'est le respect des religions
00:39:48Nul ne peut être discriminé en vertu de sa religion
00:39:50C'est aussi ça
00:39:52C'est les deux piliers
00:39:541 l'état doit être neutre
00:39:56Mais 2 on ne doit discriminer personne
00:39:58Et faire prier des gens dehors
00:40:00Dans la rue
00:40:02Et on peut prêter des lieux publics
00:40:04Il faut qu'on assouplisse cette règle
00:40:06François j'ai oublié de préciser
00:40:08J'ai oublié de préciser
00:40:10Qu'il y avait eu un référendum local
00:40:12Une consultation locale
00:40:14Pardonnez-moi pas un référendum
00:40:16Oui mais Eliott ça n'a pas de base légale
00:40:18Attends les gens
00:40:20Les administrés
00:40:22Qu'est-ce qui n'est pas possible
00:40:24Ça n'a pas de base légale
00:40:26On sort complètement
00:40:28En fait c'est l'administration de Nîmes
00:40:30Qui décide pour Bocquer
00:40:32Si vous sortez totalement la légalité
00:40:34Vous mesurez ce que vous dites
00:40:36De demander à sa population
00:40:38Si oui ou non il faut maintenir une crèche
00:40:40Que sur 100 personnes vous en avez
00:40:4298 qui vous répondent
00:40:44Telle que soit leur région
00:40:46Franchement tout ça est une discussion hypocrite
00:40:48Vous connaissez la région je la connais aussi bien
00:40:50Des centons et des crèches vous en avez partout
00:40:52Le seul endroit
00:40:54Où vous devriez avoir de la retenue
00:40:56Et dire on laisse les bâtiments publics
00:40:58En dehors de ça alors qu'il y en a partout dans la ville
00:41:00Franchement vous connaissez Saint-Rémy-Provence
00:41:02Vous connaissez Bocquer
00:41:04Tout ça est de la pure provocation
00:41:06Alors pardonnez-moi
00:41:08C'est de la pure provocation
00:41:10En Corse
00:41:12Quand on bénit les bâtiments publics
00:41:14Je ne suis pas favorable à ça
00:41:16Je ne suis pas favorable à ça
00:41:18Je suis laïque
00:41:20Je suis désolé d'être laïque
00:41:22Dans ce cas là
00:41:24On dit ok
00:41:26Le ramadan on ne prête plus de salle municipale
00:41:28Ça ne choque personne
00:41:30De dire ok il vaut mieux qu'il prie
00:41:32Dans des lieux fermés, protégés
00:41:34Mais pardon
00:41:36Il y a des lieux de culte
00:41:38Non non non
00:41:40Le jour du ramadan les lieux de culte musulmans
00:41:42Sont incapables d'accueillir
00:41:44Le nombre de fidèles qui viennent prier
00:41:46Donc ils prient dans la rue
00:41:48Et ça tout le monde trouve normal
00:41:50Je voulais juste revenir
00:41:52Sur la petite phrase de Philippe de Villiers hier
00:41:54Je vous ai écouté
00:41:56Il y en a beaucoup
00:41:58Mais il a dit quelque chose de très juste
00:42:00Il a dit qu'il y en avait dans notre pays
00:42:02Qui déculturaient pour qu'ensuite
00:42:04On soit reculturés
00:42:06Et je trouve ces deux néologismes
00:42:08Très forts parce que les mêmes
00:42:10Et je le répète
00:42:12Et je le martèlerai
00:42:14Les mêmes qui demandent que soient retirées les cresses des mairies
00:42:16Soutiennent les abayas et les burkinis
00:42:18C'est bien que ce sont des complices
00:42:20De la reculturation qui va suivre
00:42:22C'est absolument pas mon cas
00:42:24C'est absolument pas mon cas
00:42:26On reviendra sur cette phrase de François Bayrou
00:42:28Qui dit qu'est-ce que être français
00:42:30C'est une question en fait
00:42:32Qui n'est peut-être pas aujourd'hui la question d'actualité
00:42:34Maintenant la question c'est comment rester français
00:42:36Plus que qu'est-ce qu'être français
00:42:38Vous vous sentez menacé dans votre identité française
00:42:40Je vais vous dire
00:42:42Vous vous sentez remise en cause
00:42:44Je vais vous dire
00:42:46Je suis né dans les années 90
00:42:48Et je pense qu'entre 90
00:42:50Et 2025
00:42:52La France a beaucoup évolué
00:42:54Que ça soit sur ses codes
00:42:56Sur ses traditions
00:42:58Sur ce qui peut se passer dans le paysage
00:43:00Donc la France est en train de changer
00:43:02Vous vous sentez plus en difficulté
00:43:04Vous vous sentez plus en difficulté d'être français
00:43:06Ce que mes grands-parents
00:43:08Ce que mes parents m'ont transmis
00:43:10Je ne sais pas si demain
00:43:12Les enfants
00:43:14J'ai pris le ciel d'en avoir
00:43:16Mes enfants apporteront
00:43:18A leurs enfants et donc à mes petits-enfants
00:43:20Il y aura cette même France
00:43:22Parce qu'il y a un bouleversement
00:43:24De notre société
00:43:26C'est pour ça que je dis
00:43:28J'ai grandi avec une chose
00:43:30C'était la liberté de croire ou ne pas croire
00:43:32Avec les codes des traditions
00:43:34Avec une égalité entre les femmes et les hommes
00:43:36Avec un paysage visuel
00:43:38Avec dans des villages des clochers
00:43:40Avec des boulangeries
00:43:42Avec des boucheries
00:43:44Avec des gens qui se respectaient
00:43:46Quel que soit leur code
00:43:48Avec une histoire qu'on nous apprenait
00:43:50Le plaisir, la fierté d'être français
00:43:52Et qui ne commence pas en 1789
00:43:54Avec également
00:43:56L'assurance
00:43:58Que notre histoire
00:44:00Quand on parle de l'histoire religieuse
00:44:02L'histoire judéo-chrétienne de la France
00:44:04Ca aussi c'est important
00:44:06Ca appartient et au culte
00:44:08Et à la culture
00:44:10J'ai l'impression que c'est remis en cause
00:44:12Je peux vous parler
00:44:14Les femmes par exemple
00:44:16Se disent qu'elles-mêmes
00:44:18Ou leurs filles peut-être dans certains quartiers
00:44:20Dans les années à venir
00:44:22Seront obligées de circuler voilées
00:44:24Dans certains quartiers
00:44:26Et la définition de ces quartiers peut être extensible
00:44:28A Sarcelles il n'y a plus une boucherie traditionnelle
00:44:30Ca c'est un changement de mœurs
00:44:32Il n'y a plus quoi ?
00:44:34Boucherie traditionnelle
00:44:36En 20 ans
00:44:38Ca a basculé complètement
00:44:40Y compris la quasi-totalité
00:44:42C'est pour ça qu'il faut parler dans certains quartiers
00:44:44Mais ces quartiers s'étendent
00:44:46C'est 60 000 habitants à 20 minutes de Paris
00:44:48C'est des quartiers de plus en plus grands
00:44:50J'ai été très ému
00:44:52De ce que vient de nous dire Elliot
00:44:54Pourquoi ?
00:44:56C'était très émouvant pour un jeune
00:44:58Né dans les années 90
00:45:00Parce que vous avez dit avec une grande sincérité
00:45:02Avec votre cœur
00:45:04Que ceux qui sont nés un petit peu avant
00:45:06Si vos grands-parents vous regardent
00:45:08Ils doivent être fiers
00:45:10Ma grand-mère
00:45:12Je ne suis pas sûr qu'elle puisse me regarder là maintenant
00:45:14Je lui dirais de regarder en replay
00:45:16Je ne suis pas sûr qu'elle connaisse le replay
00:45:18Non mais c'est important
00:45:20Qu'est-ce qu'être français
00:45:22Aujourd'hui c'est comment rester français
00:45:24D'ailleurs la question était une question majeure
00:45:26C'est ce que je disais en début d'émission
00:45:28Au moment de la présidentielle de 2022
00:45:30Tout le monde poussait des cris d'orfraie
00:45:32Attention c'est l'extrême droite
00:45:34Eric Zemmour je crois que son slogan c'était
00:45:36Pour que la France reste la France
00:45:38Comme c'était porté par Eric Zemmour
00:45:40C'est porté par le diable
00:45:42Trois ans plus tard on se retrouve à se poser une question
00:45:44C'est qu'est-ce qu'être français
00:45:46Question sous-jacente
00:45:48À qu'est-ce que c'est être français
00:45:50Olivier vous souhaitiez réagir sur Bocquer
00:45:52Non mais moi j'ai grandi en Provence
00:45:54J'ai grandi en Provence
00:45:56J'habitais à 10 kilomètres de Bocquer
00:45:58Dans le village où j'étais
00:46:00Les crèches c'était
00:46:02On devait présenter chaque année
00:46:04Vous alliez voir la crèche
00:46:06C'est l'école qui vous emmenait voir la crèche
00:46:08Le problème c'est qu'au lieu de placer ça
00:46:10Sur le point de vue religion
00:46:12On devrait placer ça sur le point de vue de l'art
00:46:14Chaque crèche est unique
00:46:16Chaque centenier fait un travail d'artistique
00:46:18Donc on devrait présenter ça comme des
00:46:20La crèche de Perpignan est en sursis
00:46:22Ne vous y trompez pas
00:46:24Nous avions gagné en référé
00:46:26Attention à la crèche de Perpignan
00:46:28Mais pourtant malgré
00:46:30La Crèche de Perpignan
00:46:32La Crèche de Perpignan
00:46:34La Crèche de Perpignan
00:46:36La Crèche de Perpignan
00:46:38La Crèche de Perpignan
00:46:40La Crèche de Perpignan
00:46:42La Crèche de Perpignan
00:46:44La Crèche de Perpignan
00:46:46La Crèche de Perpignan
00:46:48La Crèche de Perpignan
00:46:50La Crèche de Perpignan
00:46:52La Crèche de Perpignan
00:46:54La Crèche de Perpignan
00:46:56La Crèche de Perpignan
00:46:58Il est quasiment 10h sur CNews
00:47:00Vous n'imaginez pas le nombre de messages
00:47:02Que je reçois
00:47:04Et notamment de téléspectateurs
00:47:06De gens qui peuvent travailler, qui gravitent autour de nous
00:47:08Je reçois
00:47:10Je suis né dans les années 70
00:47:12Mes parents dans les années 30 et 40
00:47:14Et on trouve que la France a vraiment changé
00:47:16On aime la France d'avant, le pays a évolué en pire
00:47:18Il y a une gauche idéologique
00:47:20Qui détruit notre pays, mes parents sont algériens
00:47:22C'est un témoignage
00:47:24Je vous donne un témoignage
00:47:26Vous êtes tellement nombreux à revenir
00:47:28Sur cette question d'identité nationale
00:47:30Une question essentielle
00:47:32Je suis d'accord
00:47:34C'est une question essentielle
00:47:36L'univers médiatico-politique
00:47:38Parlait d'identité nationale
00:47:40C'était rentrer dans un couloir
00:47:42D'extrême droite
00:47:44Je suis d'accord, c'est une question absolument essentielle
00:47:46Quand Sarkozy a créé
00:47:48Le ministère
00:47:50Mais vous savez
00:47:52Monsieur Barnier avait pensé à mettre en place
00:47:54Un ministère de l'immigration
00:47:56C'est un scandale
00:47:58D'ailleurs il n'y en a pas eu
00:48:00Vous vous rendez compte ?
00:48:02Alors que c'est une question aujourd'hui qui est la question centrale
00:48:04Madeline Sabourin pour le Point sur l'information
00:48:06Rebonjour Marine
00:48:08Rebonjour Eliott, bonjour à tous
00:48:10Les obsèques du petit Émile
00:48:12Deux ans ont débuté il y a quelques instants
00:48:14Une messe dans la basilique de Saint-Maximin
00:48:16La Sainte-Baume est célébrée en ce moment même
00:48:18Elle est ouverte au public
00:48:20Les parents de l'enfant sont arrivés il y a quelques minutes
00:48:22Il a ensuite inhumé dans la plus stricte intimité
00:48:24A la bouilladisse dans les bouches du Rhône
00:48:26Où il a grandi avec ses parents
00:48:28Plus de patriotisme économique et européen
00:48:30C'est ce que souhaite Emmanuel Macron
00:48:32Une seule volonté pour le président français
00:48:34Celle de défendre la souveraineté française
00:48:36En matière d'intelligence artificielle
00:48:38Une prise de parole réalisée en amont du sommet pour l'IA
00:48:40Qui se déroule dès lundi à Paris
00:48:42Et puis actualité internationale
00:48:44Avec ses pourparlers qui pourraient être organisés
00:48:46Entre Washington et Kiev
00:48:48C'est ce qu'a indiqué le président ukrainien
00:48:50Aucune date d'une potentielle rencontre
00:48:52Entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump
00:48:54N'a encore été communiquée
00:48:56Le président américain avait promis
00:48:58Lors de sa campagne présidentielle
00:49:00De mettre immédiatement un terme à la guerre en Ukraine
00:49:02Merci Marine pour le point sur l'information
00:49:04Dans l'actualité
00:49:06Que de temps perdu
00:49:08Sur les questions migratoires
00:49:10Puisque revient dans le débat
00:49:12La notion d'identité nationale
00:49:14On se pose la question aujourd'hui
00:49:16Du droit du sol
00:49:18Les députés se déchirent autour de cette question
00:49:20Les français ça fait consensus
00:49:22Vous avez à minima
00:49:24Deux français sur trois qui sont favorables
00:49:26A abroger le droit du sol en France
00:49:28Donc on va se poser la question dans un instant
00:49:30Je vous propose qu'on voit d'abord
00:49:32Le sujet de Laura Lestrade
00:49:36Après le vote pour restreindre davantage
00:49:38Le droit du sol à Mayotte
00:49:40Les divisions sur la question migratoire s'affichent
00:49:42Jusqu'au sein du gouvernement Bayrou
00:49:44En cause la proposition du ministre de la justice
00:49:46Gérald Darmanin
00:49:48Pour une révision de la constitution
00:49:50Afin de réformer le droit du sol en France
00:49:52Je suis favorable au débat national sur le droit du sol
00:49:54Mais ça doit être réformé dans la constitution
00:49:56Soutenu par Bruno Retailleau
00:49:58Elle ne fait toutefois pas l'unanimité
00:50:00La ministre de l'éducation nationale
00:50:02Elisabeth Borne s'est notamment empris
00:50:04C'est de répliquer
00:50:06Non je n'y suis pas favorable
00:50:08Je pense que ce que les français attendent de nous
00:50:10Ce sont des actes
00:50:12Et pas de renvoyer à une future modification constitutionnelle
00:50:14Bayrou ne tranche pas mais temporise
00:50:16Il souhaite rouvrir le dossier
00:50:18Mais dans le cadre d'un débat plus large
00:50:20Je crois que ce débat public est trop étroit
00:50:22Et qu'il faut un débat public
00:50:24Approfondi et beaucoup plus large que ça
00:50:26Vous voyez bien ce qui fermente
00:50:28Depuis des années
00:50:30Qu'est-ce que c'est qu'être français ?
00:50:32Qu'est-ce que ça donne comme droit ?
00:50:34Qu'est-ce que ça impose comme devoir ?
00:50:36Qu'est-ce que ça procure comme avantage ?
00:50:38Et en quoi ça vous engage à être
00:50:40Membre d'une communauté nationale ?
00:50:42Le débat sur la question de l'identité française
00:50:44Dénoncé dans son propre gouvernement
00:50:46Mais réclamé par des figures de la droite
00:50:48Comme Bruno Retailleau
00:50:50Emmanuel Macron a toutefois assuré en février dernier
00:50:52Que restreindre le droit du sol à Mayotte
00:50:54Ne signifie pas le faire pour le reste du pays
00:50:56Et encore on va retarder
00:50:58Et encore on va passer des heures à débattre
00:51:00J'ai pas besoin de débat pour savoir
00:51:02Ce que c'est que d'être français
00:51:04Oui mais c'est plus la question
00:51:06J'ai pas besoin d'un grand débat national
00:51:08Qu'est-ce qui est devenu la France plutôt ?
00:51:10Comment rester français ?
00:51:12Encore un message
00:51:14Mon ami je suis arrivé il y a 40 ans
00:51:16Dans mon pays d'adoption, la France
00:51:18Aujourd'hui ce n'est plus la France
00:51:20Que j'ai trouvé à mon arrivée, quel dommage
00:51:22On parle de pays d'adoption, c'est un argentin
00:51:24Qui m'envoie ce message, il est arrivé il y a 40 ans
00:51:26Et évidemment argentin
00:51:28Mais il est aussi profondément français
00:51:30Donc qu'est-ce qui est devenu la France
00:51:32Plutôt que de se dire
00:51:34C'était quoi la question ?
00:51:36Qu'est-ce qu'être français ?
00:51:38Gabrielle Cluzel
00:51:40Qu'est-ce qu'elle est devenue la France ?
00:51:42François Beyrou
00:51:44Il se souvient qu'il est prof de lettres
00:51:46Et il nous fait une dissertation
00:51:48Deux heures pour nous expliquer
00:51:50Ce qu'est être français
00:51:52On va en parler sur tous les plateaux
00:51:54On va se battre c'est ceci, c'est cela
00:51:56Nous savons tous très bien ce qu'est être français
00:51:58Et vous avez infiniment raison
00:52:00Quand vous dites que l'essentiel c'est de savoir
00:52:02Comment on va pouvoir le rester
00:52:04Et là je trouve qu'il noie le poisson
00:52:06Du droit du sol parce qu'au moins
00:52:08Elle est concrète, c'est-à-dire réformons
00:52:10Le droit du sol parce que de fait
00:52:12Enfin réformons le droit du sol
00:52:14Ma phrase est idiote, abrongeons le droit du sol
00:52:16Parce qu'actuellement le droit du sol
00:52:18Est en train de dissoudre
00:52:20Notre identité française
00:52:22Si ce n'est pas déjà fait, donc ça c'est concret
00:52:24Se demander ce qu'est être français c'est du jus de cerveau
00:52:26Et c'est fait pour perdre du temps
00:52:28C'est tout
00:52:30Encore une fois il est là pour essayer
00:52:32De rester François Beyrou
00:52:34Je trouve des questions existentielles
00:52:36On va se demander ce qu'est être humain
00:52:38Passons à autre chose
00:52:40Sur ce plan-là, la vraie question
00:52:42Faisons un référendum
00:52:44Doit-on ou non abroger le droit du sol ?
00:52:46Emmanuel Macron
00:52:48Qui peut lancer ça
00:52:50Je croyais qu'on allait faire un référendum
00:52:52Le droit du sol pose le problème
00:52:54Des ninis
00:52:56On n'en parle plus les ninis
00:52:58C'est ceux qui sont ni expulsables
00:53:00Ni régularisables
00:53:02François je me permets de vous couper
00:53:04Je me permets de vous couper
00:53:06Parce que évidemment dans l'actualité
00:53:08C'était à la une de l'actualité
00:53:10C'est les obsèques d'Emile
00:53:12Et vous voyez arriver, je me permets de me taire
00:53:14Puisque le cercueil d'Emile
00:53:16Arrive dans la basilique
00:53:32C'est quoi ça ?
00:54:02...
00:54:04...
00:54:06...
00:54:08...
00:54:10...
00:54:12...
00:54:14...
00:54:16...
00:54:18...
00:54:20...
00:54:22...
00:54:24...
00:54:26...
00:54:28...
00:54:30...
00:54:32...
00:54:34...
00:54:36...
00:54:38...
00:54:40...
00:54:42...
00:54:44...
00:54:46...
00:54:48...
00:54:50...
00:54:52...
00:54:54...
00:54:56...
00:54:58...
00:55:00...
00:55:02...
00:55:04...
00:55:06Nous vivons donc ensemble
00:55:08En direct
00:55:10L'arrivée du cercueil
00:55:12D'Emile inhumé
00:55:1419 mois après sa disparition
00:55:16Ces images évidemment ne nécessitaient
00:55:18Aucun commentaire
00:55:20Seulement de penser à sa famille
00:55:22De penser à ses proches
00:55:24De penser à toutes les personnes
00:55:26Qui sont présentes
00:55:28Dans la région
00:55:30Et qui ont voulu rendre un dernier hommage
00:55:32A Emile, Gabrielle Cluzel
00:55:34Ce cercueil qui arrive
00:55:36Ce cercueil qui est blanc, vous savez les enfants sont dans des cercueils blancs
00:55:38Et
00:55:40Vous savez que les parents sont catholiques
00:55:42Et pour les catholiques
00:55:44Un petit enfant qui meurt comme ça
00:55:46C'est un petit saint maintenant, il est au ciel
00:55:48Et pour les adultes c'est autre chose
00:55:50Mais pour les enfants c'est ça
00:55:52Donc c'est ça qui est d'un grand réconfort
00:55:54Pour leurs parents
00:55:56Qui sont donc en train de, j'espère
00:55:58De se reconstruire
00:56:00Je crois que cette cérémonie est extrêmement importante pour eux
00:56:02Vous imaginez quand vous perdez un enfant
00:56:04Et que vous ne pouvez pas
00:56:06L'enterrer
00:56:08C'est absolument épouvantable
00:56:10Donc là je crois que c'est un moment
00:56:12Très très
00:56:14Fort pour
00:56:16Pour toute cette famille
00:56:18Il y a aussi les grands-parents
00:56:20Les frères et sœurs, les oncles et tantes
00:56:22C'est une famille très grande
00:56:24Et qui ont dû vivre cela
00:56:26Dans une souffrance terrible
00:56:28J'imagine tous les grands-parents qui nous regardent
00:56:30Quand vous gardez un petit enfant et qu'il échappe à votre surveillance
00:56:32Vous ne savez pas ce qu'il est devenu ensuite
00:56:34Tout cela est terrible et tout le monde
00:56:36Est réuni dans cette église
00:56:38Qui est très symbolique dans le sud de la France
00:56:40Saint-Maximin, la Sainte-Baume
00:56:42C'est vraiment une référence
00:56:44Aux premiers chrétiens
00:56:46Qui sont arrivés en Provence
00:56:48Marie-Madeleine et Saint-Maximin
00:56:50Donc c'est très fort
00:56:52En voyant le cercueil blanc
00:56:54Arriver dans la basilique
00:56:56Je repensais à un moment que j'avais vécu
00:56:58En tant que journaliste à CNews à l'époque
00:57:00On était en 2018
00:57:02Vous vous souvenez de l'effondrement
00:57:04Du pont de Gênes en Italie
00:57:06Qui avait causé la mort de je crois
00:57:08Une quarantaine de personnes, 43
00:57:10Et parmi les victimes
00:57:12Il y avait un enfant
00:57:14Très jeune
00:57:16C'était en milieu de semaine
00:57:18Et à la fin de semaine
00:57:20Il y avait eu un hommage national
00:57:22Donc à Gênes
00:57:24Regroupant des milliers de personnes
00:57:26Et ils avaient disposé
00:57:28Tous les cercueils
00:57:30Pour pouvoir rendre hommage
00:57:32Et devant tous ces cercueils
00:57:34Il y avait ce petit cercueil
00:57:36De quelques dizaines de centimètres seulement
00:57:38Un cercueil blanc
00:57:40Et c'est vrai que dans cette immensité
00:57:42Dans cet immense espace
00:57:44Où il y avait plusieurs milliers de personnes
00:57:46On ne voyait que ça
00:57:48Que ce cercueil blanc
00:57:50Et il y avait évidemment beaucoup d'émotions
00:57:52Mais il y avait aussi quelque chose de très émouvant
00:57:54Et très apaisant
00:57:56De voir cette blancheur
00:57:58François
00:58:00Je suis très proche
00:58:02D'Eva Sandler
00:58:04Qui a perdu ses deux enfants
00:58:06Et son mari à Toulouse
00:58:08Et effectivement
00:58:10C'est souvent la religion
00:58:12Qui permet à ces familles
00:58:14On le voit ici
00:58:16Ce rituel est important
00:58:18Après ce que veulent souvent
00:58:20Et toujours savoir les parents
00:58:22C'est quand, comment et pourquoi
00:58:24Il y a cette obsession de dire
00:58:26Comment c'est possible
00:58:28Comment ça s'est passé
00:58:30Et effectivement ils ont toujours cette quête de vérité
00:58:32Bien sûr qu'on leur souhaite de se reconstruire
00:58:34Mais avec cet inconnu
00:58:36Ça empêche aussi de quelque part
00:58:38De faire le deuil
00:58:40Oui moi je repensais
00:58:42Je pense qu'à la pose
00:58:44Même si c'est une affaire bien différente
00:58:46Parce que pour le coup
00:58:48C'est une affaire criminelle
00:58:50C'est l'affaire Grégory
00:58:52Vous savez que les parents
00:58:54Mais qui a fait la une de l'actualité
00:58:56Ce visage du petit Grégory
00:58:58C'est un peu comme le visage d'Emile
00:59:00On le voyait dans tous les journaux
00:59:02Cette famille a aussi été
00:59:04Mais traitée sur le plan médiatique
00:59:06De façon épouvantable
00:59:08Vous vous souvenez de cette chronique
00:59:10Elle était sublime au début de l'article
00:59:12Elle disait que la mère était coupable
00:59:14Et bien cette famille s'est reconstruite
00:59:16A eu un autre enfant
00:59:18Et les enfants
00:59:20Les frères et sœurs de Grégory ont fait des belles études
00:59:22Donc ce que je voulais dire c'est que même
00:59:24Après un drame terrible
00:59:26C'est possible pour une famille
00:59:28De continuer à se reconstruire
00:59:30Et il s'était confié à la croix
00:59:32Cette reconstruction pour cette famille
00:59:34Elle se poursuit dans la religion
00:59:36Elle se reconstruit aussi dans cette église
00:59:38Et c'est un moment extrêmement
00:59:40Important où je le disais tout à l'heure
00:59:42La foi reprend ses droits
00:59:44Après une couverture médiatique
00:59:46Ces derniers mois frisant
00:59:48Parfois à l'indécence
00:59:50Pensons évidemment
00:59:52A la famille d'Emile
00:59:54Et à tous ses proches
00:59:56Il nous reste quelques minutes
00:59:58Je voudrais qu'on revienne sur une autre
01:00:00Actualité majeure avec vous Olivier Benkemoun
01:00:02Puisque
01:00:04On va aller du côté de Gaza
01:00:06Et de la libération
01:00:08Des otages qui est en train d'être effectuée
01:00:10Avec des trois otages
01:00:12Israéliens qui ont été
01:00:14Contraints visiblement
01:00:16De lire un texte
01:00:18Devant la tribune. Non non ils ont été interviewés
01:00:20C'est la première fois qu'il y a cette
01:00:22Mise en scène. Je peux vous dire une chose c'est que Horwad
01:00:24Et Eli sont dans un état
01:00:26Physique
01:00:28Terrible, abominable. C'est à dire qu'on a l'impression
01:00:30Ils sont maigrissimes
01:00:32Un d'entre eux portait des lunettes de soleil comme s'il venait
01:00:34Tout juste de sortir des tunnels
01:00:36Comme s'il n'avait pas vu le jour
01:00:38Ils sont pâles
01:00:40C'est des images qui
01:00:42Placent des otages qui sont regardées en direct
01:00:44Et ceux qui sont placés des otages
01:00:46Absolument consternés de ce qu'ils voient
01:00:48Ils sont dans des épaisses
01:00:50De jogging vert
01:00:52Vous avez l'impression qu'ils sortent d'un camp
01:00:54Pour tout vous dire ils sont maigrissimes
01:00:56On ne peut pas les reconnaître
01:00:58La tête a été rasée etc.
01:01:00Et contrainte absolue, nouveauté
01:01:02Chaque semaine il y a une nouveauté
01:01:04Abominable de la part des terroristes du Hamas
01:01:06Ils sont interviewés
01:01:08Comme si d'ailleurs on voulait atténuer
01:01:10Cette image
01:01:12Ils ont été soutenus pour arriver sur le podium
01:01:14Et soutenus pour repartir
01:01:16Par des espèces de
01:01:18Ninjas abominables
01:01:20On leur a tendu le micro
01:01:22Pour
01:01:24Des interviews, ce qui ne s'était jamais fait
01:01:26Je pense qu'Israël va demander
01:01:28Est-ce que ça ne se reproduit plus
01:01:30De nouveautés
01:01:32Et sans doute qu'ils ont été interviewés pour atténuer
01:01:34L'image abominable de ces hommes
01:01:36Qui sont maigres
01:01:38La Croix-Rouge va les prendre en charge
01:01:40D'ici quelques minutes
01:01:42Si leur état de santé est
01:01:44Trop
01:01:46Alarmant, ils vont être amenés
01:01:48Dans des hôpitaux qui sont très proches
01:01:50De la frontière
01:01:52Sinon, il y a deux hôpitaux qui sont prévus
01:01:54Près de Tel Aviv pour les accueillir
01:01:56Revenons
01:01:58A la question de l'identité nationale
01:02:00Et la question du droit du sol
01:02:02Pour terminer cette émission
01:02:04Avant de vous faire réagir, je voudrais vous faire écouter
01:02:06Jules Torres, journaliste
01:02:08Chez nous, journaliste également au JDD
01:02:10Qui revenait sur la notion d'identité nationale
01:02:12Ce matin dans la matinale
01:02:14Être français, c'est assumer
01:02:16Une histoire qui traverse les siècles
01:02:18C'est un héritage qui commence avec Clovis
01:02:20C'est le baptême de Reims au moment où la France
01:02:22Elle devient la fille née de l'église
01:02:24C'est Saint-Louis qui rend la justice sous son chêne
01:02:26C'est Jeanne d'Arc qui sauve le royaume
01:02:28C'est Louis XIV qui incarne la grandeur
01:02:30Et c'est le général de Gaulle qui réveille la patrie humiliée
01:02:32Être français, c'est aussi une fédélité
01:02:34A une culture, à une mémoire
01:02:36A cette mosaïque de territoire qui façonne
01:02:38Un peuple unique
01:02:40Ce n'est pas voir la France comme un simple espace administratif
01:02:42Qu'on traverse et la considérer comme une patrie
01:02:44Qu'on aime, qu'on défend et qu'on transmet
01:02:46Parce qu'une nation ne tient pas par des lois
01:02:48Et par des décrets, mais par la volonté d'un peuple
01:02:50De préserver son mode de vie
01:02:52Sa langue, ses coutumes et ses libertés
01:02:54C'est embrasser une culture qui unit la chevalerie
01:02:56Et la littérature, la politique et l'art
01:02:58Les valeurs de l'honneur, mais aussi celles de l'héritage
01:03:00C'est parler une langue qui a structuré
01:03:02La pensée occidentale
01:03:04Être français, ce n'est pas juste habiter un territoire
01:03:06C'est vivre dans une continuité historique
01:03:08C'est être le gardien d'un récit qui nous précède
01:03:10Et qui nous survivra
01:03:12C'est refuser le tabou-la-rasa
01:03:14La dilution dans un monde sans racines, sans mémoire
01:03:16Et sans frontières
01:03:18Parce que la France aussi, ce n'est pas une juxtaposition
01:03:20D'individus aux intérêts disparates
01:03:22C'est une communauté de destin, une civilisation forgée
01:03:24Par des siècles d'efforts, de luttes
01:03:26Mais aussi de sacrifices
01:03:28Et être français, c'est aussi un engagement
01:03:30C'est honorer ce que nos ancêtres ont bâti
01:03:32Protéger ce qui a fait notre singularité
01:03:34Et refuser de voir la France se réduire
01:03:36A une simple entité administrative sans âme
01:03:38Parce qu'il faut le rappeler, la France, ce n'est pas qu'un pays
01:03:40Mais c'est aussi une âme
01:03:42Philippe Guibert, est-ce que vous partagez ce qu'a dit...
01:03:44Oui, c'est une communauté de destin
01:03:46Qui sent héritière d'un passé
01:03:48Et qui sent partie prenante d'un avenir
01:03:50Oui, oui, je suis d'accord
01:03:52Avec un rôle de la langue française
01:03:54Et sur le droit du sol ?
01:03:56Parce que c'est intimement lié, évidemment
01:03:58On se pose la question de l'identité nationale
01:04:00Qui est bouleversée par des flux migratoires
01:04:02Qu'on n'arrive plus à contrôler
01:04:04Le droit du sol est un héritage de notre histoire
01:04:06Les premières applications du droit du sol
01:04:08C'est sous l'Ancien Régime
01:04:10Et c'est la Révolution, puis la Troisième République
01:04:12Qui l'inscrivent comme un principe fondamental
01:04:14De notre droit de la nationalité
01:04:16Est-ce qu'il faut le faire évoluer ?
01:04:18Est-ce qu'il faut le faire évoluer ?
01:04:20À Mayotte, sûrement
01:04:22En métropole, je n'en suis pas du tout convaincu
01:04:24Et j'ajouterai un point qui me paraît essentiel
01:04:26Puisqu'on disait toujours
01:04:28On ne va pas passer du temps à faire des dissertations
01:04:30Disait Gabriel tout à l'heure
01:04:32Je suis en partie d'accord
01:04:34Mais ne nous racontons pas d'histoire
01:04:36Abolir le droit du sol en France
01:04:38Aujourd'hui suppose une réforme constitutionnelle
01:04:40Oui, et vous avez dit
01:04:42Il ne pourrait même pas
01:04:44Emmanuel Macron, pourquoi vous avez dit qu'il ne pourrait pas ?
01:04:46On ne peut pas le faire par référendum
01:04:48Aujourd'hui dans la rédaction de l'article 11
01:04:50Ce n'est absolument pas possible
01:04:52On peut faire un référendum sur des traités
01:04:54Sur l'organisation administrative
01:04:56On peut le faire sur des réformes économiques, sociales ou écologiques
01:04:58C'est la rédaction de l'article 11
01:05:00Et donc le droit du sol
01:05:02Il ne rentre pas dans ce cadre-là
01:05:04C'était la volonté explicite de Chirac
01:05:06En 1995 qui a fait cette réforme de l'article 11
01:05:08D'exclure un référendum sur l'immigration
01:05:10Oui, mais vous avez un autre article qui vous permettrait de le faire
01:05:1289
01:05:14Avec les deux tiers du Parlement
01:05:16Oui, un référendum
01:05:18Mais qui suppose d'abord qu'il y a un accord
01:05:20Entre assemblée et Sénat
01:05:22C'est ça
01:05:24Pour être possible
01:05:26Moi je me dis juste, on a déjà du mal
01:05:28On a mis 3 mois, 6 mois à adopter un budget
01:05:30Combien de temps on va mettre ?
01:05:32Non, je pense que sur un sujet comme ça
01:05:34Quand on voit comment
01:05:36Honnêtement, c'est un sujet hyper polémique
01:05:38Ce n'est pas un sujet polémique
01:05:40Les deux tiers, on va pouvoir y arriver
01:05:42C'est un sujet qui fait consensus pour les Français
01:05:44Il n'y a pas plus consensuel pour les Français
01:05:46Que la question migratoire
01:05:48Une majorité des 3-5ème dans le Parlement tel qu'il est aujourd'hui
01:05:50C'est différent
01:05:52C'est polémique pour les députés
01:05:54Pour les idéologues qui n'écoutent pas leur base
01:05:56Tout le monde est raisonnable
01:05:58Parce que les Français sont absolument d'accord
01:06:00Il n'y a que la gauche
01:06:02Ce qui nous paraît pour nous impossible
01:06:04A été fait par la Suisse, a été fait par l'Italie
01:06:06A été fait par l'Allemagne, a été fait par l'Autriche
01:06:08Il y a d'autres pays de l'Union Européenne
01:06:10Qui sont capables de le faire
01:06:12Et qu'est-ce que ça change ?
01:06:14Je ne parle pas de Mayotte
01:06:16Philippe, si je peux me permettre
01:06:18On dit Mayotte, on ne peut pas
01:06:20Parce qu'on sait que des gens arrivent des Comores
01:06:22Des femmes arrivent des Comores pour accoucher en France
01:06:24Tout à fait
01:06:26C'est pareil
01:06:28Il y a des populations qui viennent
01:06:30Ça s'appelle l'appel d'air
01:06:32Ce qui se passe aussi en France
01:06:34C'est une différence de degrés
01:06:36Il y a des hommes en situation irrégulière
01:06:38Qui n'ont qu'une envie
01:06:40C'est avoir un enfant en France
01:06:42Parce qu'ils ne sont pas expulsables
01:06:44C'est évidemment, tous les journalistes
01:06:46Les reporters qui sont par exemple allés à Mayotte
01:06:48Mais à Mayotte, il n'y a pas de doute
01:06:50Mais ce qui se passe à Mayotte
01:06:52Je ne crois pas
01:06:54Et ils vous disent qu'il y a un effet d'appel d'air
01:06:56Ce n'est pas que des Comoriens
01:06:58C'est des gens qui viennent de plusieurs milliers
01:07:00De kilomètres en Afrique
01:07:02Qui savent qu'il y a le droit du sol
01:07:04Qui sont aux fêtes de cette notion du droit du sol en France
01:07:06C'est la même chose sur le territoire
01:07:08Je ne crois pas
01:07:10Sujet absolument passionnant
01:07:12Vraiment je voulais vous le remercier
01:07:14Parce que c'était intéressant de pouvoir échanger
01:07:16De tous ces sujets avec vous
01:07:18Donc un grand merci à tous les cinq
01:07:20Dans un instant c'est Brigitte Millot
01:07:22Qui nous dira à quel point il est important
01:07:24De prendre soin de son microbiote
01:07:26Et nous expliquera pourquoi la polémique de l'aspartame
01:07:28Est un pur scandale
01:07:30Voilà pour Dr Millot
01:07:32C'est dans un instant sur CNews
01:07:34Merci à Keamun
01:07:36Et on se retrouve ce soir

Recommandations