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00:00Bonjour, bienvenue sur l'Investisseur TV dans notre émission Bourse où les professionnels des marchés gérants viennent nous partager leurs convictions.
00:17Aujourd'hui, c'est Marie Derem, la fondatrice du site d'information financière ibou.expert que nous recevons. Marie, bonjour.
00:24Bonjour. Merci beaucoup de nous accueillir aujourd'hui.
00:26Je vous en prie. Alors, c'est de la télé. Profitons-en. Promotion. Qu'est-ce qu'on trouve exactement sur ibou.expert ?
00:31Comme vous l'avez très bien dit, de l'information financière. Notre cible, ce sont les investisseurs particuliers.
00:36L'idée, c'est de leur fournir une information de qualité professionnelle. Et d'ailleurs, on a principalement des clients particuliers,
00:41mais aussi quelques fonds d'investissement qui sont abonnés chez nous. Et donc, concrètement, on propose deux grands volets d'informations.
00:48Le premier, c'est vraiment une base de données avec un outil graphique sur plus de 100 000 valeurs ou indices
00:54qui permet de voir en fait en un coup d'œil si une action est sous- ou surcotée, plus quelques données fondamentales assez larges, disons.
01:02Et donc ça, on le voit grâce au positionnement du cours par rapport à la droite de régression, au-dessus ou en dessous, sur un historique assez long.
01:08Donc voilà pour cette base de données qui est essentiellement un outil graphique, plus quelques petites données fondamentales.
01:13Et également, le deuxième grand volet, c'est une partie qui est plus artisanale. Et là, on suit 150 à 200 valeurs de manière très approfondie.
01:21On étudie des comptes sur 20 ans et on donne des conseils d'achat à 5 ans, 10 ans, en fonction de la stratégie, des comptes, du marché, etc.
01:28— D'accord. Alors c'est intéressant parce que souvent, on reçoit dans cette émission des gérants de fonds.
01:32Vous avez une approche un peu différente, bien que la matière soit soi-même. C'est pour ça que j'ai souhaité vous inviter.
01:37Donc alors je pense bien que ce n'est pas de la recommandation d'achat. C'est du partage de conviction.
01:41Vous mettez en lumière des valeurs qui ont attiré votre attention. C'est le but du jour. — Exactement.
01:45— Alors la première valeur que vous avez extraite de tout ce que vous voyez passer, c'est EVEN. C'est l'ex-ALD.
01:51C'est la location longue durée de véhicules. C'est ça, hein ? — Exactement, exactement. EVEN, en fait, c'est son ancien nom, ALD Automotive.
02:01C'est une filiale de la Société générale mais qui est cotée en bourse. Et c'est le leader mondial sur ce marché de la location longue durée
02:08d'automobiles multimarques. Et c'est un leader mondial depuis qu'elle a racheté fin 2022, donc assez récemment, son principal concurrent qui est l'ISPLAN.
02:16Bon, alors la fusion, il y a quelques coups de fusion qui ont un peu ralenti les bénéfices. — D'accord, ouais.
02:22— Et donc on a actuellement un cours qui est assez intéressant, assez décoté. — D'accord. — C'est pour ça que j'ai une conviction là-dessus.
02:27C'est que c'est un bon moment pour cette valeur. Alors EVEN, plus précisément, c'est présent principalement en Europe.
02:33Mais ça se développe maintenant dans le reste du monde, particulièrement... — En Amérique du Sud, non ?
02:37— Oui, et les émergents en général. Il y a un accent là-dessus. Là où il y a un potentiel qui est donc très important.
02:43En quelques chiffres, 2023, c'est un chiffre d'affaires de 19 milliards d'euros et une capitalisation boursière qui fluctue, bien sûr.
02:50Mais là, on est aux alentours de 5, 5,5 milliards d'euros. — D'accord. — Donc voilà pour les grands chiffres.
02:55— Donc l'idée, c'est que la performance a un petit peu chuté avec cette fusion. Mais vous, vous jouez un peu le rebond quand la synergie va être fonctionnelle à 100%.
03:04— Exactement, exactement. Parce qu'on pense qu'il y a vraiment beaucoup de potentiel déjà de cette fusion qui va générer des fortes économies d'échelle.
03:11Donc là, c'est encore en train d'être absorbé dans les bénéfices. Mais à horizon 1 à 2 ans, ce sera absorbé. Et là, les synergies vont vraiment prendre toute leur ampleur.
03:19Ensuite, nous, chez eBoo, on aime bien les leaders. Et Evans, c'est deux fois plus gros quand même – c'est beaucoup comme écart –
03:26que son principal concurrent qui est Arval, qui est lui une filiale de la BNP Paribas mais qui n'est pas cotée.
03:31Et donc voilà, notamment quand on achète des voitures, c'est un avantage concurrentiel énorme d'être le plus gros de loin en termes de volume, etc.
03:38On peut beaucoup mieux négocier ses prix. Et le troisième point, évidemment, c'est que le marché de l'allocation longue durée, multimarques en particulier, est très porteur,
03:46puisque dans les pays développés aujourd'hui, de plus en plus, on va privilégier le leasing de voitures plutôt que l'achat.
03:53Et en fait, également le fait d'avoir une offre multimarque, c'est un avantage qui n'est vraiment pas négligeable comparé aux prestations
03:59que va offrir un Stellantis ou un Renault qui va proposer du leasing, mais seulement de voitures monomarques.
04:03Et là, vraiment, le consommateur va avoir le choix de sa marque. Il n'est pas prisonnier, etc. Donc c'est un vrai avantage.
04:08– Et au niveau de l'électrique, parce que ça fait penser à Europecar qui avait acheté des flottes d'électrique,
04:14et puis ils ont été un peu plus vides que la musique. Comment ils gèrent ça ?
04:18– Ils proposent ça dans leur flotte, en fait.
04:20– Ils ont mis de l'électrique, un peu tout, mais ils n'ont pas, comment dirais-je, acheté trop de voitures électriques comme Europecar l'a fait ?
04:26– Non, ils n'ont pas eu ce problème-là, ce qui les plombe un petit peu.
04:29– Ce n'était pas Europecar, c'est Hertz, mais c'est un des grands loueurs connus.
04:32– Non, leur vrai problème aujourd'hui, c'est d'absorber la fusion, mais ça se passe, ça se passe très bien.
04:36Ça a juste été un peu plus long et cher que prévu, ce qui a un peu décontensé les marchés, mais là, ça repart.
04:42Et donc sur un marché porteur, on l'a vu dans les pays émergés, mais également dans les émergents,
04:46où c'est une offre, notamment des entreprises qui fournissent des voitures de fonction, etc.,
04:50qui est encore assez peu développée, et donc un énorme potentiel pour Evans, à notre avis.
04:54– Parfait, Evans, donc c'est A-Y-V-E-N-S.
04:57– Exactement, et je reviens juste, on s'intéresse au rendement aujourd'hui,
05:00parce que c'est ça aussi qui est très intéressant chez Evans.
05:03Sur le cours actuel, on attend sur le prochain exercice, enfin l'exercice en cours,
05:07mais donc un dividende qui sera versé dans 11 mois à peu près, un dividende de 40 centimes.
05:11Alors, je précise, c'est un dividende qui en baisse sur les deux derniers exercices du fait de cette fameuse fusion.
05:16– Ça fait un rendement de combien ?
05:18– Ça fait un rendement qui est déjà élevé aujourd'hui, à 6,8%.
05:21– D'accord, ok.
05:22– Et on attend, sur le dividende d'avril qui va repartir à la hausse, un rendement de 65 centimes,
05:26donc une forte hausse par rapport à ces 40 centimes.
05:29– Sauf si le cours a monté entre temps, maintenant, c'est pour ça qu'il faut peut-être se positionner maintenant.
05:32– Aujourd'hui, on a presque 7% et à 5 ans, on peut attendre du 16% sur l'investissement initial.
05:39– Bon, on va voir ça. Deuxième valeur, Amundi.
05:42– Alors, Amundi, pareil, tout le monde connaît le nom.
05:45Plus précisément, c'est donc le numéro 1 de l'asset management en Europe
05:48et ça fait partie du top 10 mondial dans son secteur.
05:51C'est 2 000 milliards d'euros sous gestion, donc c'est assez conséquent.
05:55– C'est un lien avec Crevier Liquor ?
05:58– Oui, encore un peu, mais c'est coté, bien sûr, depuis un bout de temps, maintenant.
06:02Amundi est présent principalement en Europe, mais ça se développe maintenant dans le reste du monde.
06:06Et particulièrement en Asie, notamment en Chine et en Inde,
06:10en 2023, c'est des revenus de 3,2 milliards d'euros
06:13et une captation boursière qui est actuellement de 13 milliards d'euros.
06:16Voilà pour les grands chiffres.
06:18– Oui, pour le potentiel, ce qui n'est pas déjà dans les cours.
06:21– Pourquoi du potentiel, et pourquoi du potentiel notamment en termes de rendement ?
06:24– Du fait de sa taille, Amundi a un vrai avantage concurrentiel.
06:27Je ne vais pas être très originale, je vais me répéter un peu,
06:30mais c'est un leader, voilà.
06:32Parce que dans la gestion d'actifs, les effets d'échelle vont jouer particulièrement.
06:36Parce qu'ils vont avoir des économies au niveau de la conception et du suivi des produits,
06:40au niveau de leur distribution, au niveau également de la conservation des titres.
06:44Donc le fait d'être un leader joue.
06:46Également, ils ont 50% de leur encours qui est en actions.
06:49Les marchés actions en moyenne, c'est 7 à 10% par an de croissance historiquement.
06:53Eh bien eux, leurs commissions sont indexées sur cette croissance du marché des actions.
06:57Donc c'est une croissance sur la moitié de leur chiffre d'affaires
07:00qui est de 7 à 10% par an, de manière assez mécanique finalement.
07:03Autre point, bien sûr, le marché est porteur,
07:05puisque le taux d'épargne des ménages progresse dans les pays émergés
07:09avec le vieillissement de la population, dans les pays émergents,
07:12avec la montée des classes moyennes qui n'ont pas les systèmes de retraite qu'on a nous,
07:15donc qui vont avoir tendance à épargner encore plus, etc.
07:18Et donc à faire appel à Amundi.
07:20Autre point très positif chez Amundi,
07:22il se développe activement sur des segments d'investissement qui sont porteurs.
07:25Alors ça va être les actifs réels, la gestion passive.
07:27Par exemple, ils ont racheté à l'Associé Général l'Ixor il y a quelques temps.
07:31Les ETF, oui.
07:32Et enfin, dernier point, bien sûr, c'est un bilan solide.
07:35C'est très fortement générateur de cash.
07:37Et donc voilà, ils vont pouvoir continuer à faire de la croissance externe
07:39en plus de cette croissance organique qu'on a déjà évoquée.
07:42Donc voilà.
07:43Si on regarde maintenant le dividende,
07:45eh bien sur le cours actuel, on a un rendement de 6,4%.
07:48Pareil avec le dividende qu'on attend maintenant dans 11 mois,
07:51le prochain dividende.
07:52Donc c'est un dividende qui est stable par rapport à 2023
07:54et qui est voué à augmenter dans la durée.
07:56Si on regarde l'historique d'Amundi,
07:58ils ont eu deux années sur les 13 dernières années d'accident de dividende
08:01où leur dividende a baissé ou a été supprimé.
08:03Pendant le Covid, ils n'ont pas eu le choix, c'était réglementaire.
08:06Mais ils ont toujours repris l'année d'après
08:08et rétabli le niveau et continuent leur croissance.
08:10C'est assez résilient.
08:11Donc là encore, on peut attendre à 5, 10 ans, 8, 10% sur l'investissement initial.
08:17Troisième et dernière valeur, on reste dans le monde de la finance,
08:19dans le monde bancaire, c'est BNP Paris-Bas. Pourquoi ?
08:22Déjà, je précise, ça fait quand même trois valeurs franco-françaises.
08:26Quand on parle rendement, la fiscalité, ça a sa grosse importance
08:30parce que quand on a un prélèvement à la source de 30% du dividende,
08:34c'est un problème.
08:35Il vaut mieux que ça soit dans les PEA.
08:37Exactement. Nous, on parle beaucoup aux particuliers.
08:39Je précise juste, c'est pour ça.
08:40Ce n'est pas parce qu'on est complètement le nez dans l'orniette,
08:42c'est parce que, voilà, ça a son intérêt sur le plan fiscal,
08:44le rendement d'ailleurs française.
08:46Et autrement, c'est beaucoup des financières, BNP après Amundi.
08:49Parce que, voilà, factuellement en ce moment,
08:51c'est les sociétés qui offrent les meilleurs rendements
08:53parce qu'on sort, vous le savez très bien,
08:55de 10 ans de grosses réglementations sur les financières
08:58et donc des cours qui ont un peu peiné.
09:00Le rattrapage ne s'est pas encore fait.
09:02Et du coup, voilà, on a des rendements qui sont élevés en ce moment.
09:04Il est aux étoiles quand même, permis d'améliorer les marges.
09:06Oui, exactement.
09:07Donc voilà pour ce petit disclaimer.
09:10Et ensuite, donc BNP, autre disclaimer.
09:13Bon, j'ai préparé ce rendez-vous la semaine dernière.
09:16C'était avant le respect des législatives.
09:18Pour être très honnête aujourd'hui, BNP, au vu de l'incertitude actuelle,
09:21j'attendrai quand même qu'on n'en sache plus sur l'issue des législatives
09:24parce que, voilà, ils ont pas mal d'obligations.
09:26Et s'il y a une crainte des marchés sur la solvabilité de la France,
09:28ça pourrait peser sur le plan boursier.
09:30Voilà, donc c'est juste un petit disclaimer là-dessus sur BNP.
09:33Mais, voilà, indépendamment de ces soubresauts, disons, court terme,
09:38pourquoi BNP ?
09:39Bah, BNP, une des principales banques européennes, bien sûr,
09:42présente sur tous les segments d'activité bancaire,
09:44donc c'est une caractéristique assez intéressante,
09:46de la banque des détails à la banque d'investissement,
09:49en passant par des services plus spécialisés,
09:51comme le crédit à la consommation ou encore l'assurance.
09:54BNP, donc, c'est présent principalement en Europe.
09:57En 2023, la banque a réalisé donc un PNB de 46 milliards d'euros
10:02pour une capitale de 73 milliards d'euros aujourd'hui, à peu près.
10:05Voilà pour les grands chiffres.
10:06Alors, dividende, rendement ? Parce que, apparemment,
10:08c'est un critère que vous avez...
10:09C'est le thème de l'entreprise, moi, que j'ai préparé.
10:12Alors, déjà, pourquoi on y croit ?
10:13Bah, position concurrentielle très forte,
10:15sur beaucoup de ces segments,
10:17donc sur les émissions obligataires, par exemple,
10:19et c'est ça aussi pour ça qu'on s'en méfie peut-être un peu plus
10:21dans les prochaines semaines,
10:23en crédit à la consommation, notamment avec CTLM.
10:27Et sinon, elle a une stratégie qui est intelligente,
10:29elle se déploie en répliquant ses plateformes dans les différents pays,
10:32donc ça y fait des économies d'échelle,
10:34et plus généralement, cette politique d'industrialisation
10:36de ses plateformes et, globalement,
10:38de tous ses processus de production,
10:40c'est très efficace,
10:41ça lui permet de baisser progressivement ses coûts
10:43et d'augmenter ses marges, donc voilà, on aime bien ça.
10:46Et enfin, donc, diversité de ses activités
10:47qui lui assurent, au global, une bonne résilience.
10:50Donc maintenant, le rendement, j'y viens.
10:52Sur le cours actuel, on a un rendement de 7,4%,
10:55là encore, pour un leader européen,
10:56une des banques les plus connues d'Europe,
10:58donc c'est quand même assez sûr,
11:00et c'est un rendement qui est élevé.
11:02On a donc un dividende attendu sur le prochain exercice
11:04de 4,65€, et c'était 4,60€,
11:08le dividende qui vient d'être versé en mai dernier,
11:10c'était 4,60€, donc un dividende en hausse,
11:12et qui est voué à augmenter il y a moins de 10 ans,
11:14en 2014, le dividende était de 1,50€.
11:16Donc le dividende a fait x3 sur la période.
11:19Oui, il ne faudrait pas un bon cours,
11:20le cours n'était peut-être pas aussi...
11:21Bien sûr, mais je parle, si on investit aujourd'hui
11:24notre argent dans BNP, voilà, et qu'on laisse tranquille,
11:27si on est un investisseur rendement
11:28et qu'on ne bouge pas, entre guillemets,
11:30il faut savoir que le rendement sur notre investissement
11:32de départ est voué à augmenter dans la durée,
11:34avec un leader européen qui est quand même très sûr.
11:37C'est bien observé.
11:39Donc, si vous voulez mettre une banquière dans votre portefeuille,
11:41eh bien, BNP Paribas est un bon choix,
11:44encore une fois, ce n'est pas de l'incommodation d'achat.
11:46Et puis vous disiez, alors, comment dirais-je,
11:48vous nous expliquez un peu comment vous voyez
11:50la suite de l'année, de l'année boursière.
11:53Jusqu'à présent, les marchés boursiers
11:55n'ont pas tellement réagi aux différents événements géopolitiques
11:59ou en France politique, carrément.
12:01Comment vous voyez la suite ?
12:03Bon, notre expérience, c'est qu'à court terme,
12:05on se plante toujours.
12:06Donc voilà, beaucoup, beaucoup de guillemets
12:07dans ce que je vais dire.
12:08Mais si on regarde un peu au niveau plus global,
12:10si je sors de la France,
12:11on peut s'attendre à la baisse des taux
12:13qui se confirme, qui se prolonge
12:16dans les pays occidentaux,
12:18une croissance peut-être un peu plus soutenue,
12:20reprise en Europe et en Chine.
12:23Et voilà, mais est-ce qu'on a vu les plus hauts
12:26atteints récemment, qui étaient assez historiques ?
12:28C'est assez difficile de savoir
12:29si ces éléments positifs sont pas déjà dans les cours,
12:31ils ont déjà été anticipés par les investisseurs.
12:33Ça, c'est assez difficile à déterminer.
12:35Ce qu'on peut dire, en revanche,
12:37c'est que les grosses capilles ont progressé
12:39au-dessus de leur valorisation historique.
12:41On a atteint des plus hauts sur les grosses capillaisations.
12:43Ce n'est pas le cas pour les small limits
12:44et ce n'est pas le cas dans les pays émergents.
12:46Donc si je devais faire une petite prédiction à la louche,
12:50ce serait le rattrapage des small limits
12:52et des bourses des pays émergents.
12:54Mais voilà, ça vaut ce que ça vaut.
12:56Et pour la France plus particulièrement,
12:58on a quand même effectivement une vraie incertitude
13:00dans les prochaines semaines,
13:02avec le marché qui va sans doute
13:04et qui a sans doute commencé à le faire
13:05puisque les financières ont un peu baissé hier.
13:07Donc le marché qui va prendre en compte,
13:10qui prend peut-être déjà en compte
13:11trois grands risques sur l'Europe.
13:13Est-ce que le gouvernement qui sera élu
13:15va être en phase avec le mode de fonctionnement
13:18actuel de l'Europe ?
13:19Sur la solvabilité de la France,
13:20notamment le RN a un projet qui est assez dépensier,
13:23un projet politique qui est assez dépensier
13:25et on ne sait pas trop comment il va être financé,
13:27donc ça pourra alimenter les craintes des marchés
13:28sur ce domaine.
13:30Et également l'attractivité de la France
13:32avec une pression fiscale
13:33qui pourrait être plus ou moins lourde
13:34selon le parti qui gouvernera.
13:37Donc voilà, dans ce cadre,
13:39des entreprises comme les financières
13:40et notamment BNP Paribas,
13:41d'où mon petit disclaimer précédemment,
13:43sont un peu en première ligne
13:44parce qu'elles peuvent être concernées
13:45par ces trois lignes de risque.
13:47Alors précédemment, on l'a compris
13:48que nous enregistrons juste après les élections
13:50le candidat européenne.
13:51Et peut-être, comme c'est plutôt là,
13:53toucher plutôt un public
13:55que dans les secteurs particuliers,
13:56dire qu'il faut,
13:57quand on prend une valeur,
13:59donc pas tout mettre l'argent tout de suite,
14:02mais ce qu'on appelle faire un DCA,
14:03c'est-à-dire investir progressivement,
14:05ce qui permet de lisser les événements chaotiques
14:09qui peuvent se produire dans les prochains mois.
14:11Exactement, à court terme,
14:12il peut y avoir un peu de volatilité,
14:13à moyen-long terme,
14:14on reste réservé sur les trois dossiers
14:15dont on vous parle.
14:16Voilà, on regarde quand même
14:17dans une optique de long terme.
14:18Exactement, surtout pour le rendement.
14:19Marie, merci,
14:20j'espère qu'on va y arriver une nouvelle fois,
14:21donc régulièrement,
14:22venir nous présenter les valeurs
14:24que vous observez au quotidien.
14:25Merci.
14:26Merci beaucoup.
14:27Merci à tous de nous avoir suivis.
14:28Je vous donne rendez-vous très vite
14:29sur Investisseur TV
14:30avec un autre professionnel des marchés.