Mettez vous d'accord avec Matthieu Baccialone, Mehdy Raïche, Kristell Niasme, Christine Bouillot
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00:00:00« Mettez-vous d'accord, Thierry Guerrier ».
00:00:06Je vous salue à nouveau après les médias sur Sud Radio avec Gilles Gansbal.
00:00:11Et bien maintenant, nous nous retrouvons pour « Mettez-vous d'accord »,
00:00:14nos quatre débattrices-débatteurs, nos quatre invités autour des grands débats du jour.
00:00:20Alors du jour, c'est Gérald Darmanin, le nouveau garde des Sceaux, le ministre de la Justice,
00:00:26qui ne lâche rien, il est à peine nommé, il n'y a pas eu de trêve déconfisure pour lui.
00:00:30Il est monté au créneau contre le trafic de drogue, le fameux « narco-trafic »,
00:00:35si j'aime pas cette expression, n'empêche que c'est le terme consacré, voilà.
00:00:38Et il est aujourd'hui à Marseille pour essayer d'aider son personnel pénitentiaire,
00:00:43qui est face à des menaces, notamment, bien sûr, aux bommettes à Marseille.
00:00:48On parlera de ce sujet et puis on parlera aussi encore, on commentera encore,
00:00:52si vous le souhaitez, puisque vous pourrez intervenir avec le 0 826 300 300,
00:00:58nous donner votre avis aussi, commenter, intervenir dans les débats,
00:01:01débatteur parmi les débatteurs, si vous le souhaitez, n'hésitez pas, 0 826 300 300, vous nous appelez.
00:01:07On évoquera donc le président de la République, ses voeux,
00:01:11et cette idée de permettre aux Français de trancher, c'est quoi ?
00:01:15Qu'est-ce que ça cache derrière, peut-être un référendum, la proportionnelle ?
00:01:18Cette idée monte en ce moment, puisqu'il ne peut pas y avoir de débat de société
00:01:22dans un référendum présidentiel, en revanche, il peut y avoir un référendum sur les institutions,
00:01:26et notamment, peut-être passer un vote à la proportionnelle pour les législatives,
00:01:30c'est une idée qui monte en ce moment.
00:01:32Alors, qui avec nous pour débattre de ces sujets ?
00:01:35Eh bien, nous avons quatre débatteurs ce matin, à commencer par Christine Bouillaud.
00:01:39Bonjour Christine.
00:01:40Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:42Alors, vous êtes en direct de Toulouse, vous vous intervenez très souvent, évidemment, pour Sud Radio,
00:01:46vous êtes la correspondante de Sud Radio et de cette équipe,
00:01:49vous coordonnez l'équipe de Sud Radio à Toulouse,
00:01:52et puis, eh bien, vous êtes éditorialiste et vous-même vous intervenez.
00:01:55Vous êtes avec nous, bonne année à vous, en tout cas, ravie de vous retrouver.
00:01:58Avec nous en studio, Mathieu Bacchalon.
00:02:01Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:02:03Bonjour, communicant, conseil notamment de politique avec M2B Conseil.
00:02:08Plutôt, allez, j'aime bien donner la sensibilité politique de nos débatteurs,
00:02:11plutôt centre-gauche, comment est-ce qu'on fait ?
00:02:13Plutôt la gauche républicaine.
00:02:14La gauche républicaine, très bien, merci.
00:02:16Mehdi Raïch, vous êtes libéral, notamment en matière économique,
00:02:20le marché, les entreprises, la création de richesses,
00:02:24libéral, non, c'est pour éviter de ne dire que ça, qui veut tout dire et qui veut rien dire.
00:02:28En tout cas, vous êtes le porte-parole de ce think-tank, de ce groupe de réflexion,
00:02:32qui est Génération Libre.
00:02:33Mehdi Raïch, vous êtes avec nous, bienvenue et bonne année à vous.
00:02:36Bonjour à tous, c'est mon meilleur voeu à tout le monde.
00:02:37Eh bien, super.
00:02:38Et Christelle Nanasme, qui était avec nous déjà, il y a quelques heures,
00:02:41l'année dernière.
00:02:42L'année dernière, 2024, c'est vrai.
00:02:45Vous êtes, Christelle, une élue, vous êtes l'élue des quatre débatteurs ce matin,
00:02:49puisque vous êtes des missionnaires du conseil municipal de Villeneuve-Saint-Georges,
00:02:54qui sera renouvelé bientôt.
00:02:56Et vous êtes donc LAR et membre du conseil départemental,
00:03:00c'est-à-dire l'ancien conseil général qui gère le département du Val-de-Marne.
00:03:05On va commencer par vos coups de cœur et vos coups de gueule, bien sûr,
00:03:09c'est la tradition de se mettez-vous d'accord.
00:03:11Et on va commencer avec, tout de même pour certains d'entre vous,
00:03:16une réaction assez virulente, ou plutôt un coup de cœur,
00:03:19parce que vous vous les positivez,
00:03:21en rendant hommage aux fonctionnaires de la nuit.
00:03:25Mathieu Bachelon.
00:03:26Oui, nous sommes d'accord.
00:03:27De la nuit de la Saint-Sylvestre.
00:03:28De la nuit de la Saint-Sylvestre, qui était donc, il y a peu de temps,
00:03:31c'était un coup de cœur, effectivement, pour saluer tout.
00:03:35Alors, on parle beaucoup des forces de l'ordre, effectivement,
00:03:38qui étaient sur le pont, la nuit du 31, partout sur le territoire.
00:03:40Et vous les rendez hommage à tous ceux qui ont bossé cette nuit-là ?
00:03:43Exactement.
00:03:44Alors, on dit que les fonctionnaires et les agents de l'État, oui,
00:03:47parce que c'est en grande majorité des fonctionnaires et des agents de l'État.
00:03:49Il y a effectivement, donc on disait, les fonctionnaires de police, les gendarmes,
00:03:52mais aussi le personnel hospitalier, et ne pas oublier aussi
00:03:56celles et ceux qui ont ramené les fêtards chez eux,
00:04:00notamment dans les agglomérations.
00:04:02Les chauffeurs de bus.
00:04:03Les chauffeurs de bus, les cheminots.
00:04:05Les conducteurs de métro.
00:04:06Et les conducteurs de métro, les traminaux, comme on dit,
00:04:09qui ont été, effectivement, sur le pont toute la nuit.
00:04:12Pour la seule île de France, il y avait 12 lignes qui fonctionnaient, 24-24.
00:04:16Et donc, je voulais qu'on en parle un peu, parce qu'on a tendance,
00:04:18à souvent parler des transports quand ça ne fonctionne pas.
00:04:23C'est le jeu de parler des cheminots, en parlant de leurs avantages acquis.
00:04:26Et j'aimerais qu'on parle d'eux aussi, en disant qu'ils sont quand même présents,
00:04:30sur le pont, lorsqu'il, la majorité des gens font la fête ou ont l'esprit ailleurs.
00:04:37Ils sont là pour nous.
00:04:38Donc, un grand merci à eux d'avoir été présents cette nuit-là.
00:04:42On dit beaucoup de mal, c'est bien noté.
00:04:44C'est votre coup de cœur.
00:04:45Vous positivez la chose, et notamment cette nuit de la Saint-Sylvêtre.
00:04:48Et pour 99% des gens, c'était une fête.
00:04:51Même ceux en difficulté.
00:04:53Et souvent, on critique nos services publics,
00:04:56mais il faut bien reconnaître que ce sont des moments
00:04:58où on voit à quel point c'est assez huilé, ça fonctionne, et le pays roule.
00:05:02Et d'ailleurs, dès que ça commence à être un petit peu en difficulté,
00:05:06on le ressent immédiatement.
00:05:07Vous connaissez l'adage, on parle uniquement des trains qui n'arrivent pas à l'heure.
00:05:13Donc forcément, vous avez raison de rappeler que tous ces agents anonymes,
00:05:22dont on ne parle pas, c'est la normalité.
00:05:26On a l'impression que ça fait partie du paysage,
00:05:29et en réalité, quand ça se grippe, on voit bien qu'ils sont essentiels
00:05:32au fonctionnement du pays, dans les bons comme dans les mauvais moments.
00:05:35Et donc dans l'organisation des grands événements.
00:05:37Il y a eu, je ne sais plus, quasiment un million de personnes sur les Champs-Elysées.
00:05:40C'est assez énorme.
00:05:42Alors évidemment, on ne va pas être bisounours et dire que tout s'est bien passé.
00:05:45Malheureusement, comme depuis des années, il y a eu des incidents.
00:05:49Mais se dire que si les agents de sécurité, si les fonctionnaires de police,
00:05:54les forces de l'ordre n'étaient pas présents,
00:05:56ce serait le chaos le plus total.
00:06:00Mathieu Attialon, c'est votre côté républicain de gauche,
00:06:02mais tout de même, est-ce que ce n'est pas une façon de vouloir occulter,
00:06:05ce qu'a souligné encore ce matin le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
00:06:10en disant que c'est trop, qu'on ne peut plus avoir cette tradition de la violence et de la casse
00:06:15dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
00:06:17On demandera à Christine Bouillot comment ça s'est passé à Toulouse,
00:06:19mais à Paris, ça a été, et en Île-de-France, mais surtout à Paris,
00:06:23il y a eu encore de la casse.
00:06:25Il y en a eu à Lyon aussi beaucoup.
00:06:27Voilà, c'est pas possible.
00:06:30Mon but n'était pas, je vous l'ai dit, d'être bisounours et de dire que tout s'est bien passé,
00:06:35mais de tirer mon coup de chapeau pour toutes les personnes qui étaient mobilisées cette nuit-là.
00:06:39Et cette tradition, malheureusement, existe, vous l'avez dit, depuis plusieurs années,
00:06:43mais force est de constater que, vous parlez de Paris, de Lyon, de Toulouse,
00:06:48mais ça existe aussi dans d'autres pays européens,
00:06:51parce qu'il y a eu notamment en Allemagne,
00:06:53moi j'ai un anthropisme un peu franco-allemand,
00:06:56donc je suis pas mal ce qui se passe en Allemagne,
00:06:58mais il y a eu des incidents assez graves,
00:07:00notamment la nuit du 31 à Berlin.
00:07:02Il n'y a pas que chez nous, c'est ça que vous voulez dire.
00:07:04C'est pas pour légitimer ce qui se passe chez nous, ou minimiser,
00:07:08mais de dire que c'est malheureusement un phénomène européen
00:07:10qui se passe dans beaucoup de métropoles et dans beaucoup de capitales.
00:07:13Christelle Niaz.
00:07:15Déjà, effectivement, oui, il faut saluer le travail de nos agents, de la fonction publique.
00:07:19Maintenant, moi ce qui me gêne, c'est qu'on parle chez nous du terme tradition.
00:07:22Enfin, je veux dire, on met le mot et fort.
00:07:24Effectivement, moi j'ai fait, je suis dans une première vie,
00:07:27quelques festivités aussi en Hollande, en Allemagne.
00:07:30Ça se passe pas tout à fait comme ça.
00:07:32On parle pas de tradition.
00:07:33On a des gens qui arrivent, notamment en Hollande,
00:07:35on a la tradition là-bas, parce que là, ça c'est une vraie tradition,
00:07:38pour le coup, une tradition honorable.
00:07:40On fait des feux d'artifice.
00:07:41Les gens, on tire des feux d'artifice dans la rue, toute la nuit.
00:07:44Et on boit aussi, on boit beaucoup.
00:07:46Mais on casse pas.
00:07:47Et on ne casse pas.
00:07:48Et ça se passe dans de bonnes conditions.
00:07:50Et chacun rentre chez soi dans l'état qu'il est, ce qu'il est,
00:07:53une fois qu'on a fait la fête.
00:07:54Mais on n'a pas...
00:07:56Parce que nous, on est sur le pont, toutes nos forces de l'ordre,
00:07:58les élus, les pompiers, tout le monde est sur le...
00:08:01Et ça, c'est vrai pour le 14 juillet.
00:08:03À chaque fois qu'il y a des festivités, le 31,
00:08:05où on commence à s'inquiéter, parce qu'on sait,
00:08:07moi je vous le dis, en tant qu'élu sur une ville,
00:08:10sur des premières fonctions, le 31 et le 14 juillet,
00:08:14on demande aux habitants de rentrer leur poubelle.
00:08:16Parce qu'on sait qu'on va avoir des feux de poubelle,
00:08:18des véhicules, on leur demande d'être vigilants.
00:08:20Ce terme tradition est gênant.
00:08:22On est dans un pays où on se retrouve à avoir des véhicules brûlés.
00:08:26On pourrait brûler tout à fait autre chose.
00:08:27Des pétards, des feux d'artifice.
00:08:29C'est pas la fête d'une manière cohérente en France aujourd'hui.
00:08:31Il faut dire que cette année, le ministère de l'Intérieur
00:08:33avait mis en place un dispositif avec les douanes
00:08:35pour empêcher l'importation,
00:08:37alors qu'ils étaient interdits à la vente chez nous,
00:08:39de feux d'artifice aux frontières allemandes.
00:08:41Et les Allemands ne comprennent pas.
00:08:43Les Français achetaient les feux d'artifice chez eux,
00:08:45ils disaient, qu'est-ce qui se passe chez vous ?
00:08:47Parce qu'eux les utilisent de façon à peu près sereine.
00:08:51Exactement, tout à fait.
00:08:53Sauf que chez nous, c'est pour tout à fait autre chose.
00:08:55Alors Christine Bouillot, comment ça s'est passé à Toulouse
00:08:57la nuit de la Saint-Sylphée ?
00:08:59C'était quand même très sympa de manière générale,
00:09:01mais est-ce qu'il y a eu aussi quelques écarts virulents
00:09:04dont on ne va pas utiliser le terme de tradition ?
00:09:06Parce qu'en effet, ce n'est pas joli d'appliquer à ça.
00:09:08La tradition, moi je m'interroge effectivement d'utiliser ce terme-là,
00:09:12et d'ailleurs je pense que même en termes de sémantique...
00:09:15Mais simplement, c'est un terme journalistique
00:09:17qu'on utilise depuis des années,
00:09:19comme si c'était une fatalité récurrente,
00:09:21et qu'on devait s'y habituer,
00:09:23comme si effectivement ça faisait partie
00:09:25de la scénographie classique
00:09:27d'un passage à la nouvelle année,
00:09:29que de brûler des voitures.
00:09:30Alors étrangement, sur l'agglomération toulousaine,
00:09:33même plutôt Montpellier, Bordelaise,
00:09:35il n'y a pas eu trop d'incidents,
00:09:37mais dans des villes périphériques,
00:09:39je prends l'exemple de Rodez,
00:09:41dans les petits quartiers,
00:09:43dans des quartiers périphériques de villes moyennes,
00:09:45dites moyennes,
00:09:46c'est le cas du côté de Rodez, à Honnêt-le-Château.
00:09:48— C'est si joli, Rodez, quel dommage.
00:09:50— On a vu, effectivement,
00:09:52et c'est assez sidérant,
00:09:54de voir ce cocktail qui amène à brûler des véhicules.
00:09:58C'est...
00:10:00Alors comment on digue ça ?
00:10:01J'avoue que tout le monde a essayé
00:10:05les parades éventuelles,
00:10:07effectivement d'essayer d'empêcher la vente de carburant,
00:10:10la vente d'explosifs sur le territoire,
00:10:12mais on va dans les pays d'à côté...
00:10:13— Rentrer les poubelles, surveiller sa voiture...
00:10:15— Rentrer les poubelles, surveiller sa voiture,
00:10:16la déplacer pour la mettre ailleurs, etc.
00:10:18Le ministère de l'Intérieur a raison de dire
00:10:20que ça touche en général toujours des gens
00:10:22qui sont des classes...
00:10:23— Ce sont les plus modestes dont la voiture est brûlée.
00:10:25— Exactement.
00:10:26— Pas toujours, mais beaucoup.
00:10:28— Et c'est un...
00:10:30Alors il y a eu une époque, je sais pas si vous vous souvenez,
00:10:32on avait...
00:10:33Le ministère de l'Intérieur avait pris,
00:10:34je sais plus quel ministre était à ce moment,
00:10:35à la place Beauvau,
00:10:36le parti de ne pas comptabiliser le nombre de voitures,
00:10:39pour pas qu'il ne sorte de surenchère
00:10:41entre cités, entre quartiers, entre villes,
00:10:43pour dire...
00:10:44Et que certains se disent
00:10:46« Ben moi j'ai brûlé plus de voitures que toi »,
00:10:48ou « ça a été plus chaud chez moi que chez toi ».
00:10:50Donc voilà.
00:10:51Donc c'est vraiment un phénomène absurde
00:10:54qui mène nulle part,
00:10:56qui n'a aucun sens,
00:10:57et qui est une revendication
00:10:59qui n'en est pas une,
00:11:00parce que c'est quoi qui se cache derrière ?
00:11:02— Oui, mais le non-sens,
00:11:03c'est le « no future »
00:11:04que veulent m'exprimer, justement.
00:11:06Peut-être, je les excuse pas,
00:11:08mais ceux qui brûlent ça,
00:11:10ben voilà, on existe ce jour-là.
00:11:11Alors on y reviendra,
00:11:12on salue, en tout cas,
00:11:13nos auditeurs et nos auditrices de Rodez,
00:11:15de Fijac,
00:11:16de ce magnifique,
00:11:17de cette zone dans le Loc,
00:11:19notamment.
00:11:20Et on est avec eux de tout cœur,
00:11:22si ça a un petit peu brûlé
00:11:24et cassé là-bas, à Rodez,
00:11:26cette nuit-là.
00:11:27Mais il n'y a pas eu que ça,
00:11:28il y a eu de très très belles fêtes aussi.
00:11:29On se retrouve tout de suite,
00:11:30c'est les grands bébats,
00:11:31bien sûr,
00:11:32avec « Mettez-vous d'accord »
00:11:33sur Sud Radio.
00:11:34A tout de suite après l'Apple 100-300.
00:11:35Et, ben écoutez,
00:11:37je serais ravi de vous accueillir
00:11:38ici, à l'antenne.
00:11:39Méli Raïch,
00:11:40qu'est-ce que vous inspire
00:11:41ce commentaire
00:11:42sur l'idée qu'il fallait saluer
00:11:44nos fonctionnaires,
00:11:45et pas qu'eux,
00:11:46mais tous ceux
00:11:47qui se sont portés
00:11:48de belles veuves fonctionnaires.
00:11:49Je suis tout à fait d'accord avec ça.
00:11:50Il faut aussi saluer les personnes
00:11:51qui nettoient aussi le lendemain,
00:11:52parce qu'il y a pas mal de...
00:11:53Je pense que c'est peut-être
00:11:54même le plus dur, au fond.
00:11:55Mais je voulais rebondir
00:11:56sur deux points,
00:11:57sur le fait que Bruno Retailleau,
00:11:58il a, pour une fois,
00:11:59donné des chiffres
00:12:00des voitures brûlées.
00:12:01C'était quelque chose
00:12:03Oui, parce que c'était
00:12:04extrêmement déprimant
00:12:05pour tout le monde.
00:12:06Et puis il y a une espèce
00:12:07de concours indirect
00:12:08qui pouvait se faire,
00:12:09et je trouve que...
00:12:10On voulait éviter
00:12:11que telle cité dise
00:12:12est plus brûlée que telle autre.
00:12:13Je trouve que c'est
00:12:14une excellente idée,
00:12:15puisque ça a tendance
00:12:16à plutôt responsabiliser,
00:12:17et ça montre aussi
00:12:18l'ampleur du phénomène.
00:12:19Qu'est-ce qu'il y a
00:12:20d'une bonne idée ?
00:12:21D'arrêter de donner les chiffres
00:12:22ou de revenir à les donner ?
00:12:23De redonner les chiffres,
00:12:24je trouve que c'est
00:12:25une bonne idée pour le coup.
00:12:26Pourquoi ?
00:12:27Parce que je trouve
00:12:28que ça fait sens,
00:12:29parce qu'en fait,
00:12:30on met de la poussière
00:12:31sous le tapis.
00:12:32Moi, je veux qu'on me dise
00:12:33la situation telle qu'elle est.
00:12:35Et le fait de donner,
00:12:36de dire que la nuit
00:12:37de la Saint-Sylvestre,
00:12:39il y a tant de voitures brûlées,
00:12:41moi je trouve que c'est
00:12:42une question de responsabilité,
00:12:43et puis c'est aussi
00:12:44le ministre de l'Intérieur,
00:12:45donc il doit donner
00:12:46ces informations-là.
00:12:47Vous préférez la transparence
00:12:48à ce qui est un peu
00:12:49du politiquement correct
00:12:50à vos yeux ?
00:12:51C'est une critique qu'on fait
00:12:52souvent en politique,
00:12:53le manque de transparence.
00:12:54Pour une fois,
00:12:55quelqu'un le fait,
00:12:56quelqu'un le dit,
00:12:57je trouve que c'est
00:12:58une question de responsabilité.
00:12:59Et je voulais rebondir
00:13:00sur un dernier point aussi,
00:13:01c'est plus qu'une...
00:13:02Je suis d'accord
00:13:03avec le terme de tradition,
00:13:04pour moi, il n'est pas très bon.
00:13:05En revanche, je pense
00:13:06que c'est devenu une culture.
00:13:07C'est-à-dire ?
00:13:08Expliquez-nous ça.
00:13:09Quoi ?
00:13:10De casser, de brûler
00:13:11les voitures à la Saint-Sylvestre ?
00:13:12C'est ce que je disais
00:13:13hors antenne
00:13:14quand je faisais mes études
00:13:15à Sciences Po Strasbourg.
00:13:16Effectivement,
00:13:17quelques nuits avant le 31,
00:13:18on entendait
00:13:19les six sauteuses
00:13:20sur les vélos
00:13:21pour en faire des mortiers.
00:13:22C'était monnaie courante.
00:13:24Donc, c'est devenu une culture.
00:13:26C'est devenu...
00:13:27Pour s'y avoir un peu...
00:13:29C'est-à-dire que les jeunes,
00:13:30enfin ceux qui avaient l'intention
00:13:32de s'exprimer cette nuit-là,
00:13:34préparaient...
00:13:35Ça se retrouve aussi
00:13:36dans le comportement
00:13:37des pompiers et des policiers.
00:13:38C'est-à-dire que
00:13:39les policiers ne sont pas là
00:13:40pour intervenir
00:13:41s'il y a des débordements.
00:13:42Ils viennent pour protéger
00:13:43les pompiers
00:13:44qui, eux, interviennent
00:13:45lorsqu'il y a des feux
00:13:46ou des débordements,
00:13:47des voitures qui brûlent.
00:13:48Opérationnellement, on les comprend.
00:13:49Ils n'ont pas trop
00:13:50les moyens de faire mieux.
00:13:51Justement.
00:13:52Donc, il y a un problème
00:13:53à ce niveau-là.
00:13:54Je trouve que...
00:13:55Ce qu'a dit Bruno Retailleau,
00:13:56pour le coup,
00:13:57est intéressant.
00:13:58Je ne vais pas jusqu'à
00:13:59une notion d'ensauvagement.
00:14:00C'est un autre débat.
00:14:01Mais le fait de donner les chiffres,
00:14:02de montrer l'ampleur du phénomène,
00:14:03je trouve ça très important.
00:14:04Et ça montre de la transparence.
00:14:05Et c'est quelque chose
00:14:06dont, je pense,
00:14:07le citoyen a besoin.
00:14:08Mais n'hésitez pas.
00:14:09Ce n'est pas un autre débat.
00:14:10L'ensauvagement,
00:14:11l'idée que c'est une autre...
00:14:12Vous venez d'introduire
00:14:13cette idée
00:14:14puisque vous dites
00:14:15que c'est toute une culture.
00:14:16Vous êtes d'accord
00:14:18sur les chiffres.
00:14:19Je suis plutôt d'accord
00:14:20avec ce qui a été dit
00:14:21sur les chiffres.
00:14:22Tout le monde sait
00:14:23que les voitures brûlent.
00:14:24Car vous, l'Op de Gaulle,
00:14:25je vous disais,
00:14:26il faut maintenant
00:14:27en finir avec le politiquement correct.
00:14:28Il faut revenir
00:14:29à donner les chiffres.
00:14:30Très bien,
00:14:31vous voulez maintenant
00:14:32vous faire tirer.
00:14:33Non, mais c'est venu de là.
00:14:34C'était notamment
00:14:35des élus socialistes
00:14:36qui ont dit
00:14:37qu'il ne faut pas surtout
00:14:38les pauvres petits.
00:14:39Il ne faut pas dire
00:14:40qu'ils sont meilleurs
00:14:41dans un endroit.
00:14:42Je ne suis pas sûr
00:14:43que Manuel Valls
00:14:44ou Bernard Cazeneuve,
00:14:45à l'époque,
00:14:46n'aient dit ça.
00:14:47Pour le coup,
00:14:48sur la question
00:14:49des voitures qui brûlent,
00:14:50c'était un peu absurde.
00:14:51Il disait
00:14:52que les voitures brûlent.
00:14:53Ce n'est pas parce qu'on a pu
00:14:54les chiffres
00:14:55que les voitures ne brûlent plus.
00:14:56Il y avait à côté
00:14:57un peu ubuesque
00:14:58de cacher ça.
00:14:59Après,
00:15:00j'entends l'argument
00:15:01qu'il peut y avoir
00:15:02une compétition
00:15:03entre les quartiers.
00:15:04Mais si on en est
00:15:05à se dire
00:15:06qu'on ne va pas donner
00:15:07les chiffres
00:15:08parce que
00:15:09c'est un aveu de faiblesse
00:15:10atroce
00:15:11de la part de l'État.
00:15:12C'est ça,
00:15:13un aveu de faiblesse.
00:15:15Donc,
00:15:16vous êtes d'accord
00:15:17pour qu'on renoue
00:15:18avec l'idée
00:15:19de dire
00:15:20qu'il y a eu
00:15:21x milliers
00:15:22de voitures brûlées
00:15:23à tel endroit
00:15:24ou à tel endroit
00:15:25et on doit le dire.
00:15:26Non seulement,
00:15:27on doit le dire,
00:15:28on doit surtout
00:15:29essayer d'agir
00:15:30pour que ça ne brûle plus.
00:15:31Sur cette idée
00:15:32que c'est une culture,
00:15:33on se prépare
00:15:34à des moments
00:15:35qui devraient être
00:15:36plutôt festifs.
00:15:37En réalité,
00:15:38ça n'existe pas
00:15:39depuis deux ans.
00:15:40On sait tous
00:15:41que ça existe
00:15:42depuis deux ans.
00:15:43On sait tous
00:15:44que ça existe
00:15:45depuis une trentaine,
00:15:46voire plus.
00:15:47Vous me disiez tout à l'heure
00:15:48c'est quand même,
00:15:49on le voit à Berlin,
00:15:50on le voit dans un social.
00:15:51Non,
00:15:52c'était une spécificité française
00:15:54qui commence à arriver
00:15:55chez nos voisins européens.
00:15:56On les a contaminés.
00:15:57Mais je ne disais pas
00:15:58que ça n'existait pas en France,
00:15:59bien le contraire.
00:16:00Non,
00:16:01c'est une tradition
00:16:02dans le mauvais sens du terme
00:16:03puisque effectivement
00:16:04ça existe depuis
00:16:05une trentaine d'années.
00:16:06Moi,
00:16:07je fais assez d'avis
00:16:08effectivement
00:16:09de dire des choses,
00:16:10de mettre les mots,
00:16:11de donner des chiffres
00:16:12parce qu'effectivement
00:16:13l'effet,
00:16:14c'est que
00:16:15quand on met un mouchoir
00:16:16sur tous les sujets,
00:16:17on se réveille
00:16:18dix ans plus tard
00:16:19avec les conséquences
00:16:20de tout ce qu'on n'a pas voulu voir
00:16:21et qu'on a regardé ailleurs.
00:16:22Et ce thème-là,
00:16:23sur ce sujet
00:16:24de cette culture,
00:16:25je trouve que le terme
00:16:26est plutôt bien choisi.
00:16:27C'est vrai pour plein d'autres sujets
00:16:28en France,
00:16:29sur les questions d'identité,
00:16:30sur les questions d'immigration.
00:16:31Aujourd'hui,
00:16:32c'est le débat.
00:16:33Faut-il ou ne faut-il pas ?
00:16:34Et comme on n'ose pas en parler
00:16:35parce que c'est ou pas
00:16:36poétiquement correct
00:16:37ou qu'on n'a pas envie
00:16:42Et pourquoi je trouve
00:16:43que le terme culture
00:16:44est bien choisi ?
00:16:45Parce que c'est effectivement
00:16:46ça se niche dans
00:16:47ça pose la question
00:16:48de comment on fonctionne
00:16:49en sauvagement.
00:16:50Comment on fonctionne
00:16:51dans notre société ?
00:16:52Comment on s'amuse ?
00:16:53Comment on crée du lien ?
00:16:54Surtout, on accepte finalement
00:16:55de faits
00:16:56avec la veuille d'échec
00:16:57ou d'impuissance.
00:16:58On accepte les faits
00:16:59et on accepte...
00:17:00C'est toujours pareil.
00:17:02On avait été surpris
00:17:04par la taloche
00:17:06de Bayrou aux gamins.
00:17:07Mais c'était qu'une façon
00:17:08de dire non.
00:17:09Mais c'est comme le père de sa vie.
00:17:10Et on s'arrête ?
00:17:11On s'arrête pour la bonne formule
00:17:12mais au moins
00:17:13la petite gifle
00:17:14c'était une façon de dire non.
00:17:15Non stop.
00:17:16Ça c'est pas possible.
00:17:17C'est pas permis.
00:17:18C'est cette culture-là
00:17:19à laquelle il faut revenir.
00:17:20Mais c'est ça.
00:17:21C'est effectivement le cadre.
00:17:22Et c'est vrai qu'en France
00:17:23depuis un bout de temps
00:17:24on pratique la culture
00:17:25du on laisse faire
00:17:26un petit peu laxiste.
00:17:27C'est pas tolérable.
00:17:28On ne s'amuse pas.
00:17:29Dégrader n'est pas jouer.
00:17:31Manifester n'est pas casser.
00:17:33Exprimer ses idées
00:17:35n'est pas détruire
00:17:36ni l'institution
00:17:37ni bloquer l'institution
00:17:38ni détruire en permanence
00:17:40la société.
00:17:41Il y a profondément
00:17:42une manière
00:17:43de s'exprimer
00:17:45qui est devenue
00:17:46beaucoup trop violente
00:17:47dans la société française
00:17:48et qui est beaucoup
00:17:49trop tolérée
00:17:50jamais condamnée
00:17:51et on préfère
00:17:52regarder ailleurs.
00:17:53Ça c'est plus possible.
00:17:54Avant Toulouse.
00:17:55Vous voulez dire un mot Mathieu ?
00:17:57Je suis assez d'accord
00:17:58avec ce qui a été dit.
00:17:59Juste puisque
00:18:00le point de départ
00:18:01était la déclaration martiale
00:18:03du ministre de l'Intérieur
00:18:04le terme d'ensauvagement.
00:18:05Le terme d'ensauvagement.
00:18:07Je mettrais un petit
00:18:09nuance sur ce terme
00:18:10qui à mon avis
00:18:11n'apporte pas grand chose.
00:18:12Ce n'est pas sauvage
00:18:13de brûler des voitures
00:18:14sans raison ?
00:18:15Elle ne vous appartient pas ?
00:18:16Evidemment.
00:18:17Mais le terme d'ensauvagement
00:18:18est quand même un...
00:18:19Comment dire ?
00:18:20Je le trouve trop général.
00:18:21Voilà.
00:18:22C'est un petit peu général.
00:18:23Je comprends l'idée
00:18:24mais je trouve que
00:18:25c'est un petit peu général
00:18:26et c'est ramené...
00:18:27Parce qu'on voit bien
00:18:28qu'en sauvagement
00:18:29c'est ramené...
00:18:30Ce n'est pas rationnel.
00:18:31On sait bien que
00:18:32les gens qui font ça
00:18:33dans les quartiers
00:18:34sont généralement
00:18:35une minorité
00:18:36une minorité nuisible
00:18:37qui emmerde la majorité
00:18:38du quartier en question.
00:18:39Oui.
00:18:40Donc du coup
00:18:41parler d'ensauvagement
00:18:42il y a un terme quand même
00:18:43un peu systémique.
00:18:44C'est un terme
00:18:45que je n'aime pas beaucoup.
00:18:46Christine Bouillot qui bouge.
00:18:47Je ne vais pas faire de mauvais chose.
00:18:48Mais je laisse Christine...
00:18:49Eh oui.
00:18:50On est loin des yeux
00:18:51loin du cœur
00:18:52mais ce n'est pas ça
00:18:53que je voulais parler.
00:18:54Je vais vous donner
00:18:55une petite date.
00:18:562012
00:18:57mon cher Thierry
00:18:58votre ferrue de politique
00:18:592012
00:19:00un certain Manuel Valls
00:19:01ministre de l'Intérieur
00:19:02décide de ne plus donner
00:19:03les chiffres des voitures brûlées
00:19:04à l'instant sylvestre.
00:19:05On voit où on en est aujourd'hui
00:19:06et ce même Manuel Valls
00:19:07est aujourd'hui au gouvernement.
00:19:08Donc c'est assez cocasse
00:19:09de voir effectivement
00:19:10ce retournement de situation.
00:19:11Ce qu'il y a de...
00:19:12Alors 2012
00:19:13on a été déjà à dire
00:19:14que ça faisait
00:19:15une quinzaine
00:19:16vingtaine d'années
00:19:17que le phénomène existait.
00:19:18Exact.
00:19:19Donc on est sur
00:19:20plusieurs générations aujourd'hui.
00:19:21Donc ça veut dire qu'il y a aussi...
00:19:22Mais donc Bédirach a raison
00:19:23en parlant de culture.
00:19:24C'est une culture assez normale
00:19:25de casser ce moment-là.
00:19:26C'est une transmission
00:19:27quelque part.
00:19:28On a l'impression
00:19:29que c'est une transmission
00:19:30une espèce de rendez-vous aussi
00:19:31annuel
00:19:32aussi entre
00:19:33milliers et milliers
00:19:34de gens
00:19:36aussi entre médias
00:19:37et certains quartiers
00:19:38pour dire
00:19:39ces quartiers
00:19:40peut-être que j'existe
00:19:41je suis là
00:19:42je vais faire parler
00:19:43de mon quartier
00:19:44on sait qu'on va venir
00:19:45avec les caméras
00:19:46on sait qu'on va parler de moi
00:19:47donc quelle est
00:19:48l'explication rationnelle ?
00:19:49Je pense qu'il y en a beaucoup
00:19:50toujours est-il
00:19:51qu'aujourd'hui
00:19:52on est sur une forme
00:19:53de transmission
00:19:54d'un rituel
00:19:55d'un passage
00:19:56qui fait qu'on brûle
00:19:57les voitures.
00:19:58Mais c'est dramatique
00:19:59l'idée que ça soit rentré
00:20:00dans nos têtes
00:20:01comme un rituel
00:20:02vous vous rendez compte ?
00:20:03On attend ça Thierry
00:20:04et nous les médias
00:20:05la veille
00:20:06et le lendemain
00:20:07on attend
00:20:08le décompte
00:20:09du nombre de voitures brûlées
00:20:10le soir de la Saint-Sylvestre
00:20:11mais on ne l'a pas
00:20:12tout le restant de l'année
00:20:13parce qu'il y a des voitures
00:20:14qui brûlent quasiment
00:20:15tous les soirs
00:20:16dans les quartiers
00:20:17à tout endroit
00:20:18du territoire
00:20:19donc si vous voulez
00:20:20c'est devenu malheureusement
00:20:22un
00:20:23un
00:20:24un
00:20:25un rituel
00:20:26un référentiel
00:20:27franco-français
00:20:28mais qui dure depuis
00:20:29suffisamment longtemps
00:20:30pour qu'on puisse dire
00:20:31qu'il y a des générations
00:20:32qui se transmettent
00:20:33à travers
00:20:34cette pratique
00:20:35qui est absurde
00:20:36qui ne mène à rien
00:20:37Vous êtes d'accord
00:20:38avec l'idée
00:20:39qu'il faille
00:20:40à nouveau
00:20:41redonner les chiffres
00:20:42comme le fait
00:20:43le nouveau ministre
00:20:44d'Intérieur
00:20:45Bruno Retailleau
00:20:46et que
00:20:47l'idée d'ensauvagement
00:20:48alors c'est une formule
00:20:49que vous emploieriez
00:20:50ou pas
00:20:51vous Christine Bouillaud ?
00:20:52Ensauvagement
00:20:53vu que ça dure depuis 40 ans
00:20:54enfin maintenant
00:20:55ça fait 35 ans
00:20:56je ne suis pas sûre
00:20:57que ce soit un ensauvagement
00:20:58récent
00:20:59ce n'est pas forcément
00:21:00quelque chose
00:21:01que l'on puisse mettre
00:21:02immédiate
00:21:03tout d'un coup
00:21:04d'un phénomène
00:21:05qui sort comme ça
00:21:06de nulle part
00:21:07et qui enflamme
00:21:08les territoires
00:21:09quant à donner
00:21:10les chiffres
00:21:11c'est quand même
00:21:12un fait
00:21:13après les chiffres
00:21:14ils peuvent être donnés
00:21:15par qui ?
00:21:16par les assureurs
00:21:17tout simplement
00:21:18parce qu'il y a des gens
00:21:19qui vont se retourner
00:21:20vers leurs assureurs
00:21:21et qui vont dire
00:21:22et on aura un bilan
00:21:23Si ce n'est pas Beauvau
00:21:24et l'Intérieur
00:21:25c'est la finance
00:21:26les assureurs
00:21:27il ne faut pas oublier
00:21:28que ce n'est pas la finance
00:21:29les assureurs
00:21:30c'est d'abord nous
00:21:31ceux qui sont blessés
00:21:32on va finir
00:21:33parce qu'on n'a plus
00:21:34que 5 secondes
00:21:35avant la pub
00:21:36vous connaissez la règle
00:21:37vous êtes de la maison
00:21:38allons-y
00:21:39très court
00:21:40quel intérêt
00:21:41est-ce que ça a eu un intérêt
00:21:42à cacher les chiffres ?
00:21:43c'était une mauvaise idée
00:21:44très bien
00:21:45vous êtes tous d'accord
00:21:46ils se sont mis d'accord
00:21:47on republie désormais
00:21:48les chiffres
00:21:49chaque fois que ça casse
00:21:50ou que ça brûle
00:21:51à tout de suite
00:21:52vous êtes sur Sud Radio
00:21:53restez avec nous
00:21:54C'est Patrick Roger
00:21:55Mettez-vous d'accord
00:21:57Thierry Guerrier
00:21:58Thierry Guerrier
00:21:59et les auditrices
00:22:00de Sud Radio
00:22:01si vous le souhaitez
00:22:02débattre avec nos débatteurs
00:22:03et bien vous n'hésitez pas
00:22:040 826 300 300
00:22:05on évoque la nuit de la Saint-Sylvestre
00:22:08et ce que d'un terme impropre
00:22:10ils l'ont souligné
00:22:11ils m'ont tous critiqué
00:22:13pour lire le terme de tradition
00:22:15qui est un terme journalistique abusif
00:22:17le méchant
00:22:18oui c'est ça
00:22:19la tradition
00:22:20en tout cas
00:22:21cette habitude
00:22:23on va dire
00:22:24récurrente
00:22:25de la casse
00:22:26soulignée par le ministre de l'Intérieur
00:22:28Bruno Retailleau
00:22:29qui a republié
00:22:30pour la première fois
00:22:31depuis 2012
00:22:32les chiffres
00:22:33Christine Bouillot nous le disait
00:22:34Christine Bouillot
00:22:35qui fait partie
00:22:36de nos éditorialistes
00:22:37donc ce matin
00:22:38ainsi que Christelle Niassme
00:22:39donc élue LR du Val-de-Marne
00:22:41Mehdi Raïch
00:22:42de Génération Libre
00:22:43et de Mathieu Bachelon
00:22:45président de l'agence de communication
00:22:47M2B Conseil
00:22:49alors Mathieu
00:22:50vous nous disiez tout à l'heure
00:22:51c'est un phénomène
00:22:52cette violence minoritaire
00:22:54mais évidemment
00:22:55sur lequel on focalise
00:22:56qui est spectaculaire
00:22:58le soir de la Saint-Sylvestre
00:22:59ça commence un peu
00:23:00à contaminer
00:23:01certaines zones grandes cités
00:23:04en Allemagne par exemple
00:23:05mais pas que
00:23:06vous avez eu tout à l'heure
00:23:07quelqu'un qui nous écoute
00:23:08on est ravi
00:23:09on a des auditeurs
00:23:10et des auditrices
00:23:11Sud Radio
00:23:12est écouté en Pologne
00:23:13voilà
00:23:14Naz Drovier
00:23:15et vous avez un copain
00:23:16qui est en Pologne
00:23:17en ce moment
00:23:18et qui vous a dit
00:23:19j'ai écouté votre débat
00:23:20sans trahir
00:23:21notre correspondance
00:23:22je disais qu'effectivement
00:23:23puisque Sud Radio
00:23:24est une radio extrêmement écoutée
00:23:25à Varsovie
00:23:26donc c'était
00:23:28au détour
00:23:29d'un centre commercial
00:23:30enfin
00:23:31dans un taxi
00:23:32ce qui se passe
00:23:33souvent là-bas
00:23:34il me disait qu'effectivement
00:23:35pour rebondir sur notre débat
00:23:36le phénomène prenait
00:23:37enfin
00:23:38les Polonais s'inquiétaient
00:23:39de l'arrivée
00:23:40de ce phénomène
00:23:41chez eux
00:23:42et notamment
00:23:43qui prend de l'ampleur
00:23:44avec des jeunes Européens
00:23:45donc de l'Ouest
00:23:46des pays de l'Ouest
00:23:47qui vont en Pologne
00:23:48parce que c'est pas cher
00:23:49pour fêter le 31
00:23:50et qui arrivent
00:23:51avec ces fameuses traditions
00:23:52et
00:23:53ça porte aussi
00:23:54l'idée de casser
00:23:55manifestement
00:23:56c'est un épiphénomène
00:23:57mais qui commence
00:23:58à arriver
00:23:59qui est tout récent
00:24:00et qui n'existe pas là-bas
00:24:01et qui est importé
00:24:02par des touristes
00:24:03d'Europe de l'Ouest
00:24:04Bon donc la première info
00:24:05c'est qu'on est écouté
00:24:06à Varsovie
00:24:07on sait que c'est le cas
00:24:08dans le monde entier
00:24:09grâce à internet
00:24:10il suffit tout simplement
00:24:11évidemment d'aller sur
00:24:12le site de Sud Radio
00:24:13mais la deuxième info
00:24:14c'est que
00:24:15un peu comme ça s'est passé
00:24:16à Amsterdam
00:24:17il y a quelques années
00:24:18ça venait
00:24:19parfois de France
00:24:20il y a le Thalys
00:24:21vous dites donc
00:24:22qu'à Varsovie
00:24:23par exemple
00:24:24il y a eu
00:24:25quelques casses
00:24:26liées à des jeunes
00:24:27qui étaient venus
00:24:28passer la Saint-Sylvestre
00:24:29là-bas
00:24:30c'est tellement beau
00:24:31aussi Varsovie
00:24:32c'est dommage
00:24:33qu'on aille en plus
00:24:34le faire de cette façon
00:24:35alors vous
00:24:36vous aviez un coup de cœur
00:24:37Christelle
00:24:38beaucoup plus sympa
00:24:39à propos aussi
00:24:40de la Saint-Sylvestre
00:24:41Tout à fait
00:24:42j'ai vu une info
00:24:43que j'ai trouvée mignonne
00:24:44sur le Nouvel An
00:24:45parce qu'effectivement
00:24:46on a cette culture
00:24:47ou cette habitude
00:24:48de Nouvel An
00:24:49effectivement
00:24:50que j'espère
00:24:51qu'on arrivera
00:24:52à endiguer
00:24:53mais il y a aussi
00:24:54de nouvelles initiatives
00:24:55autour du Nouvel An
00:24:56et puis post-Nouvel An
00:24:57et j'ai vu un collectif
00:24:58je crois que c'est
00:24:59un collectif parisien
00:25:00qui organise
00:25:01la fête
00:25:02pour les gueules de bois
00:25:03juste après
00:25:04et qui a proposé
00:25:05à plein de coureurs
00:25:06qui en avaient le courage
00:25:07ou pas
00:25:08de courir 5 km
00:25:095 km
00:25:10et bien après
00:25:11leur retour de soirée
00:25:12alors pas de numéro
00:25:13pas de nom
00:25:14par contre
00:25:15c'était assez amusant
00:25:16de voir
00:25:17retour de fin de soirée
00:25:186h du matin
00:25:1910h du matin
00:25:20et ils ont eu le courage
00:25:21d'aller courir 5 km
00:25:22alors l'histoire
00:25:23ne dit pas
00:25:24combien étaient au départ
00:25:25et combien sont arrivés
00:25:26mais en tout cas
00:25:27ils ont eu le courage
00:25:28d'aller courir
00:25:29et puis en plus
00:25:30ça s'est fini
00:25:31je crois
00:25:32de manière très
00:25:33initiative pleine
00:25:34pour la bonne santé
00:25:35sur la dégustation
00:25:36d'un burger
00:25:37bon voilà
00:25:38initiative mignonne
00:25:39je suis très inquiet
00:25:40sur ce genre
00:25:41de phénomène
00:25:42il court
00:25:43disons que
00:25:44la soirée
00:25:45se finit
00:25:46il se repose un peu
00:25:47il dort
00:25:48mais il court au réveil
00:25:49ou il court dans la foulée
00:25:50il court dans la foulée
00:25:51oui
00:25:53c'est pas drôle
00:25:54c'est pas drôle
00:25:55il ne faut pas faire ça
00:25:56je ne sais pas
00:25:57s'il y a des médecins
00:25:58qui nous écoutent
00:25:59au 0800
00:26:00pour nous dire
00:26:01non ça me paraît
00:26:02déjà courir
00:26:03peut-être dangereux
00:26:04vous êtes un grand sportif
00:26:05vous
00:26:06non mais courir
00:26:07avec les effets
00:26:08de l'alcool
00:26:09en étant
00:26:10je ne sais pas
00:26:11s'il court
00:26:12ça dépend
00:26:13ça dépend
00:26:14plus personne
00:26:15ne nous entend
00:26:16donc les gens
00:26:17s'en vont
00:26:18dans ces cas-là
00:26:19mais c'est un
00:26:20phénomène
00:26:21les gens s'en vont
00:26:22dans ces cas-là
00:26:23ils n'aiment pas
00:26:24quand c'est pas clair
00:26:25Christine Bouillot
00:26:26est une grande sportive
00:26:27en balle notamment
00:26:28et elle sait
00:26:29de quoi on parle
00:26:30en matière de nutrition
00:26:31alors posons-lui la question
00:26:32j'imagine que Christine
00:26:33comme toutes les sportives
00:26:34ne pratique pas son sport
00:26:35dans de mauvaises conditions
00:26:36non c'est-à-dire surtout
00:26:37elle ne boit pas n'importe quoi
00:26:38n'importe comment
00:26:39elle boit
00:26:40mais pas n'importe quoi
00:26:41Christine
00:26:42alors l'idée
00:26:43de courir
00:26:44ça dépend
00:26:45quel degré d'alcool
00:26:46vous avez dans le sang
00:26:47mais c'est effectivement
00:26:48une très mauvaise idée
00:26:49je dirais
00:26:50de courir après
00:26:51c'est-à-dire que
00:26:52oui
00:26:53ça dépend de votre degré
00:26:54de lucidité
00:26:55voilà
00:26:56c'est ce que je sais
00:26:57dans mon corps
00:26:58mais le corps aussi
00:26:59a besoin plus d'eau
00:27:00que d'alcool
00:27:01quand on fait
00:27:02et l'alcool déshydrate
00:27:03donc c'est pas tellement
00:27:04mais après il y a
00:27:05beaucoup de courses
00:27:06aujourd'hui
00:27:07qui sont tournées vers ça
00:27:08je prends l'exemple
00:27:09du marathon du Médoc
00:27:10voilà
00:27:11où c'est la tradition
00:27:12de faire
00:27:13il y a Bordeaux
00:27:14à Bordeaux
00:27:15c'est une vieille tradition
00:27:16de courir
00:27:17et donc vous finissez le marathon
00:27:18comme vous pouvez
00:27:19c'est plutôt ludique
00:27:20c'est plutôt drôle
00:27:21mais
00:27:22voilà
00:27:23l'alcool
00:27:24on est en plein dragéniary
00:27:25l'alcool effectivement
00:27:26et le sport
00:27:27ne sont pas du tout compatibles
00:27:28un verre de Poyac
00:27:29un verre de Saint-Julien
00:27:30un verre de Poyac
00:27:31un verre de Saint-Estep
00:27:32et allons-y
00:27:33et on court en même temps
00:27:34moi j'adore
00:27:35le Poyac
00:27:36c'est ça que je voulais dire
00:27:37oui
00:27:38mais dirais-je
00:27:39qu'est-ce que vous en pensez
00:27:40de cette
00:27:41vous avez fait la course vous ?
00:27:42non cette année
00:27:43j'ai été calme
00:27:44par contre
00:27:45les années précédentes
00:27:46je pense que
00:27:47j'aurais pas tenu 5 km
00:27:48en me connaissant
00:27:49non
00:27:50on va tout savoir
00:27:51sur la façon de faire
00:27:52non mais je voulais évoquer
00:27:53Bordeaux
00:27:54je trouve
00:27:55ici
00:27:56marrante en fait
00:27:57c'est
00:27:58pour le coup
00:27:59c'est assez
00:28:00j'ai pas envie de dire ludique
00:28:01mais
00:28:02je pensais pas
00:28:03si Christelle l'a fait
00:28:04c'est ça la question
00:28:05elle en parle
00:28:06mais
00:28:07je veux savoir
00:28:08si c'est
00:28:09l'observatrice
00:28:10ou la participante
00:28:11il y a un flou
00:28:12autour de cette
00:28:13sur la chaîne
00:28:14Youtube
00:28:15de Sud Radio
00:28:16on peut voir
00:28:17la tête de
00:28:18Christelle Niasse
00:28:19alors moi
00:28:20je me tourne vers Christine
00:28:21Bouillot à nouveau
00:28:22parce que vous
00:28:23vous avez
00:28:24un coup de coeur
00:28:25vous aussi
00:28:26vous voulez saluer
00:28:27la performance
00:28:282024
00:28:29du cinéma français
00:28:30oui
00:28:31alors je sais pas
00:28:32si c'est
00:28:33parce qu'on a beaucoup salué
00:28:34ce qui s'était passé
00:28:35en 2024
00:28:36et cette euphorie collective
00:28:37que nous avons vécu
00:28:38des Jeux Olympiques
00:28:39évidemment
00:28:40qui a été un petit peu
00:28:41la bouffée d'air
00:28:42généralisée
00:28:43pour tout le pays
00:28:44sont les chiffres
00:28:45absolument exceptionnels
00:28:46en 2024
00:28:47et c'est en plus
00:28:48une exception mondiale
00:28:49181 millions
00:28:50de spectateurs
00:28:51en salles
00:28:52en France
00:28:53que en France
00:28:54que en France
00:28:55181 millions
00:28:56d'entrées
00:28:57vendues en 2024
00:28:58dans les salles
00:28:59de cinéma français
00:29:00c'est un million
00:29:01de plus
00:29:02sans parler donc
00:29:03de tous ceux
00:29:04qui ont regardé
00:29:05les films français
00:29:06à l'export
00:29:07ailleurs en France
00:29:08dans le reste du monde
00:29:09et qui
00:29:10je parle des entrées
00:29:11c'est le chiffre du CNC
00:29:12donc c'est une part
00:29:13de marché
00:29:14qui est colossale
00:29:15il y a 3 films
00:29:16qui se classent
00:29:17dans le top 5
00:29:18mondial
00:29:19des entrées
00:29:203 films français
00:29:21qui dépassent
00:29:22les 25 millions
00:29:23à une seule d'entrée
00:29:24c'est un petit truc en plus
00:29:25d'Arthus
00:29:26le conte de Montecristo
00:29:27qui connait d'ailleurs
00:29:28un succès fou aux Etats-Unis
00:29:29et l'amour ouf
00:29:30de Gilles Lelouch
00:29:31film qui est toujours
00:29:32à l'affiche aujourd'hui
00:29:33et qui continue
00:29:34de cartonner
00:29:35avec des salles
00:29:36pleines
00:29:37c'est du jamais vu
00:29:38depuis 2011
00:29:39et je le souligne
00:29:40quand je dis que c'est
00:29:41une exception mondiale
00:29:42c'est que tous
00:29:43les autres pays
00:29:44qui connaissent
00:29:45une économie du cinéma
00:29:46habituelle
00:29:47je pense aux Etats-Unis
00:29:48par exemple
00:29:49les chiffres de fréquentation
00:29:50en salles
00:29:51sont en baisse
00:29:52donc il y a
00:29:53un vrai amour
00:29:54du public français
00:29:55pour aller dans
00:29:56ces salles obscures
00:29:57et partager
00:29:58un moment
00:29:59voir des films
00:30:00sur grand écran
00:30:01avoir cette émotion
00:30:02à l'heure des plateformes
00:30:03où on est
00:30:04effectivement
00:30:05avec un panel
00:30:06de propositions
00:30:07absolument fabuleux
00:30:08il y a des films
00:30:09anciens
00:30:10des films récents
00:30:11qui viennent de sortir
00:30:12et on continue
00:30:13des Netflix
00:30:14à toutes les sauces
00:30:15et pourtant
00:30:16on va tout de même
00:30:17encore dans
00:30:18les salles obscures
00:30:19mais est-ce que c'est
00:30:20un amour
00:30:21du cinéma
00:30:22et de la salle obscure
00:30:23en soi
00:30:24ou c'est aussi
00:30:25un amour
00:30:26de la patte
00:30:27de la culture
00:30:28de la qualité
00:30:29du travail
00:30:30des réalisateurs
00:30:31de ceux qui mettent
00:30:32en lumière
00:30:33des maquilleuses
00:30:34des maquilleurs
00:30:35est-ce que c'est pas
00:30:36tout le travail
00:30:37des scénaristes d'abord
00:30:38ceux qui écrivent
00:30:39l'histoire
00:30:40est-ce que c'est pas
00:30:41l'amour de ça
00:30:42c'est ça aussi
00:30:43qu'on aime, non ?
00:30:44Oui mais je vous mettrais
00:30:45en opposition
00:30:46un petit truc en plus
00:30:47un petit film
00:30:48petit budget
00:30:49personne n'y croyait
00:30:50Arthus est parti
00:30:51avec sa bande
00:30:52d'acteurs
00:30:53en situation
00:30:54de handicap
00:30:55il a fait
00:30:56un carton
00:30:57le bouche à oreille
00:30:58a marché tout de suite
00:30:59ils ont fait une tournée
00:31:00d'abord
00:31:01dans toutes les salles
00:31:02de France
00:31:03pour voir un peu
00:31:04la réaction du public
00:31:05vous lisez effectivement
00:31:06la témoignage d'Arthus
00:31:07avec l'histoire de son film
00:31:08c'est la meilleure entrée
00:31:09de l'année 2024
00:31:10donc ça veut dire
00:31:11effectivement que les gens
00:31:12je pense
00:31:13dans ce climat aussi
00:31:14qui est un peu
00:31:15pardonnez-moi
00:31:16mais on vit d'actualité
00:31:17mon cher Thierry
00:31:18on se nourrit de ça aussi
00:31:19qui est particulièrement
00:31:20anxiogène
00:31:21avec des gens
00:31:22qui sont fatigués
00:31:23on a tous traversé
00:31:24nos familles
00:31:25pendant les vacances
00:31:26ou les amis
00:31:27les soirées du réveillon
00:31:28de Noël
00:31:29et du jour de l'an
00:31:30je pense que
00:31:31tout le monde était
00:31:32lassé
00:31:33fatigué
00:31:34de tout ce qu'on était
00:31:35en train de lire
00:31:36sur le plan politique
00:31:37et donc le cinéma
00:31:38c'est quelque part
00:31:39une fenêtre
00:31:40et évidemment
00:31:41il y a le conte de Montécristo
00:31:42que j'évoquais
00:31:43mais ce petit truc en plus
00:31:44qui est un moment de génie
00:31:45humain au fond
00:31:46et de générosité
00:31:47et c'est ça
00:31:48qui a marché
00:31:49et qui correspond
00:31:50à ce que vous dites
00:31:51comment réagissent les autres
00:31:52quel film vous avez vu
00:31:53si vous en voyez ou pas
00:31:54parce que
00:31:55nos agendas sont tels
00:31:56que souvent on n'y va pas
00:31:57au cinéma
00:31:58mais vous avez été
00:31:59qu'est-ce que vous avez vu
00:32:00et surtout
00:32:01est-ce que vous êtes d'accord
00:32:02avec ce que dit Medhi Raich ?
00:32:03C'est vrai que j'ai été
00:32:04pas mal de fois au cinéma
00:32:05cette année
00:32:06j'ai vu le conte de Montécristo
00:32:07il n'y a pas très longtemps
00:32:08donc effectivement
00:32:09je l'ai trouvé très bien
00:32:10moi qui n'ai pas très
00:32:11cinéma français
00:32:12parce que ce n'est pas forcément
00:32:13toujours ce que je regarde
00:32:14Le snobisme à la française
00:32:15de prendre du recul
00:32:16Non mais les sujets
00:32:17sont souvent les mêmes
00:32:18Les sujets sont souvent
00:32:19les mêmes
00:32:20mais en fait j'ai l'impression
00:32:21de voir toujours
00:32:22les mêmes films
00:32:23pourtant j'adore
00:32:24Christian Clavier
00:32:25mais on va voir
00:32:26il y a six films
00:32:27de Christian Clavier
00:32:28qui sortent à l'année
00:32:29enfin c'est
00:32:30des fois ça m'agace un peu
00:32:31en revanche
00:32:32moi il y a
00:32:33effectivement
00:32:34le film d'Arthur
00:32:35c'est un film
00:32:36effectivement
00:32:37le film d'Arthur
00:32:38c'est très bien
00:32:39pour le coup
00:32:40mais quand on regarde
00:32:41le nombre
00:32:42de productions
00:32:43qui a été fait
00:32:44dans le cinéma français
00:32:45il y a aussi
00:32:46beaucoup de films
00:32:47qui sont des flops totaux
00:32:48absolument
00:32:49Il faut peut-être
00:32:50huit déchets
00:32:51pour deux réussites
00:32:52il y a une question
00:32:53qui se pose aussi
00:32:54là-dessus
00:32:55et moi l'autre problématique
00:32:56c'est le coût
00:32:57de la place de cinéma
00:32:58c'est que
00:32:59hier j'ai un ami
00:33:00qui allait au cinéma
00:33:01il m'a fait la remarque
00:33:02justement pour
00:33:03je salue Esteban d'ailleurs
00:33:04il m'a dit
00:33:05il est de Madrid
00:33:06lui il est à Madrid
00:33:07Esteban non ?
00:33:08Non il est en Normandie
00:33:09il me dit
00:33:10j'ai payé ma place
00:33:1115,60€
00:33:1215,60€
00:33:13la place de cinéma
00:33:14c'est énorme
00:33:15il faut aller dans
00:33:16les petits cinémas ?
00:33:17oui mais les petits cinémas
00:33:18il n'y en a plus beaucoup
00:33:19force est de constater
00:33:20qu'ils ferment de plus en plus
00:33:21mais je suis d'accord avec ça
00:33:22mais 15,60€
00:33:23c'est énorme
00:33:24en fait ça devient
00:33:25presque un objet de consommation
00:33:26quasiment de luxe
00:33:27ce serait moins cher
00:33:28si par exemple
00:33:29on ne subventionnait pas tout
00:33:30et notamment
00:33:31les huit daubes
00:33:32sur deux grandes réussites
00:33:33il y a des gens
00:33:34qui disent ça aujourd'hui
00:33:35qu'il faudrait être plus sélectif
00:33:36dans la façon de soutenir
00:33:37via le CNC
00:33:38toute une série de productions
00:33:39qui ne trouvent pas
00:33:40leur public
00:33:41je n'irai pas jusque là
00:33:42parce que l'économie du cinéma
00:33:43je la connais assez mal
00:33:44donc je ne veux pas trop
00:33:45m'avancer sur ce sujet
00:33:46je n'ai pas envie de dire
00:33:47de banane
00:33:48mais le coût de la place
00:33:49lui c'est quand même un bien
00:33:5015,60€
00:33:51c'est quand même quelque chose
00:33:52à sortir
00:33:53imaginez donc
00:33:54que vous ayez deux enfants
00:33:55vous êtes une famille de quatre
00:33:56ça fait tout de suite très cher
00:33:57sans parler de tout ce qui va avec
00:33:58puisque c'est un moment
00:33:59voilà c'est un moment
00:34:00de mort
00:34:01c'est un moment de mort
00:34:02c'est un moment
00:34:03de bonbons
00:34:04de sucreries
00:34:05avant le cinéma
00:34:06c'était vraiment pour tout le monde
00:34:07aujourd'hui c'est devenu
00:34:08plus vraiment
00:34:09un bien de consommation populaire
00:34:10c'est autre chose
00:34:11donc il y a une vraie question
00:34:12à se poser à ce niveau là
00:34:13on va revenir sur ce sujet
00:34:14les autres réagiront peut-être
00:34:15à ce coup de coeur
00:34:16pro cinéma français
00:34:17de Christine Bouillaud
00:34:18Mathieu Batchelon
00:34:19et Christelle Niasme
00:34:20vous nous direz dans un instant
00:34:21ce que vous en pensez
00:34:22on se retrouve tout de suite
00:34:23après
00:34:24ben non
00:34:25après l'écran de pub
00:34:26tout simplement
00:34:27la pub ça fait vivre
00:34:28le cinéma
00:34:29la pub ça fait vivre
00:34:30le cinéma
00:34:31la pub ça fait vivre
00:34:32peut-être pas le cinéma
00:34:33ah si un peu aussi
00:34:34et puis la radio
00:34:35bien sûr
00:34:36les radios privées
00:34:37à tout de suite
00:34:38Sud Radio
00:34:39Mettez-vous d'accord
00:34:42Thierry Guerrier
00:34:43avec nos débatteurs
00:34:45les grands débats
00:34:46vous savez de quoi
00:34:47on est en train de parler
00:34:48on est en train de parler
00:34:49du cinéma
00:34:50et de ce que
00:34:51l'aujourd'hui en France
00:34:52le journal
00:34:53aujourd'hui en France
00:34:54le Parisien
00:34:55aussi
00:34:56appelle ce matin
00:34:57le cocorico en salle
00:34:58Christine Bouillaud
00:34:59c'était son coup de coeur
00:35:00aujourd'hui
00:35:01veut saluer la performance
00:35:02du cinéma français
00:35:03et de films qui
00:35:04battent les records
00:35:05qui sont dans les
00:35:06dans le top 5
00:35:07des films mondiaux
00:35:09aujourd'hui
00:35:10donc non seulement
00:35:11parce qu'il y a eu
00:35:12énormément d'entrées
00:35:13en France
00:35:14mais aussi parce qu'ils sont gardés
00:35:15ils sont vus aussi
00:35:16à l'export
00:35:17Monte Cristo
00:35:18est à la conquête
00:35:19en ce moment
00:35:20de l'Amérique
00:35:21nous raconte aujourd'hui
00:35:22en France
00:35:23d'ailleurs ce matin
00:35:24je vous recommande
00:35:25ce papier
00:35:26et ces deux pages
00:35:27aujourd'hui en France
00:35:28qu'on peut se procurer
00:35:29comment vous réagissez
00:35:30Mathieu Bachelon
00:35:31à cette idée
00:35:32qu'au fond
00:35:33il y a une très bonne santé
00:35:34même Edi Reich
00:35:35nous disait oui
00:35:36mais il y a quand même
00:35:37huit daubes
00:35:38pour deux très bons films
00:35:39alors c'est vrai
00:35:40qu'il y a pas mal de daubes
00:35:41dans le cinéma français
00:35:42dont on ne parle pas
00:35:43il y a des daubes
00:35:44qui coûtent cher
00:35:45je ne vais pas citer
00:35:46de noms
00:35:47mais je pense que
00:35:48les auditeurs
00:35:49peuvent voir
00:35:50qu'on fait allusion
00:35:51des films qui coûtent cher
00:35:52et qui ont généralement
00:35:53souvent des promos
00:35:54en plus assez agressifs
00:35:55et qui ont des scénarios
00:35:56qui auraient pu être
00:35:57exactement
00:35:58comme les scénarios
00:35:59qui auraient pu être écrits
00:36:00par Chachibiti
00:36:01c'est toujours
00:36:02c'est pas très original
00:36:03d'ailleurs le public
00:36:04s'y trompe pas
00:36:05ça marche pas
00:36:06après
00:36:07ça n'empêche pas aussi
00:36:08d'être assez fier
00:36:09quand quelque chose fonctionne
00:36:10et au milieu de tout ça
00:36:11surnage effectivement
00:36:12des films de très bonne qualité
00:36:13et on peut être fier
00:36:14du cinéma français
00:36:15alors
00:36:16ça ferait hurler
00:36:17les artistes
00:36:18de dire
00:36:19que c'est une industrie
00:36:20mais c'est aussi une industrie
00:36:21et c'est un poumon économique
00:36:23qui fonctionne
00:36:24donc quand quelque chose fonctionne
00:36:25on peut en être fier
00:36:26et vous parlez
00:36:27donc des films
00:36:28que vous avez cités
00:36:29qui sont des films
00:36:30qui fonctionnent à l'export
00:36:31donc on peut être très fier de ça
00:36:32il y a un secteur
00:36:33qui est très très bon
00:36:34on est très bon en France aussi
00:36:35c'est le cinéma d'animation
00:36:36alors là il n'y a pas
00:36:37de cette année
00:36:38de mémoire
00:36:39je ne pense pas
00:36:40qu'il y ait de cinéma d'animation
00:36:41on est un secteur
00:36:42on est reconnu
00:36:43on a à la fois
00:36:44des productions
00:36:45et puis on a
00:36:46un savoir-faire
00:36:47avec beaucoup
00:36:48de français
00:36:49qui travaillent
00:36:50à Hollywood
00:36:51dans d'autres endroits
00:36:52vous vous rappelez
00:36:53que lors de la cérémonie d'ouverture
00:36:54il y a les mignons
00:36:55dans la cérémonie d'ouverture
00:36:56c'est arrivé lors de la cérémonie
00:36:57et les mignons
00:36:58c'est une création française
00:36:59et on peut être fier
00:37:00de ce pôle
00:37:01de création française
00:37:02certes
00:37:03il y a des daubes
00:37:04mais c'est peut-être
00:37:05le dommage collatéraux
00:37:06où on est obligé
00:37:07de passer par là
00:37:08pour avoir
00:37:09très grande école
00:37:10d'animation au Gobelin
00:37:11à Paris
00:37:12à Roubaix-Tourcoing
00:37:13très grande école
00:37:14d'animation
00:37:15qui est couplée
00:37:16avec une école
00:37:17à Anvers
00:37:18en Belgique
00:37:19mais qui a un grand succès
00:37:20et qui forme
00:37:21parmi les meilleurs
00:37:22animalistes
00:37:23quand on dit
00:37:24les animateurs
00:37:25animateurs
00:37:26plutôt
00:37:27qui ont fait
00:37:28de l'animation
00:37:29pour les jeux
00:37:30mais aussi
00:37:31pour le cinéma
00:37:32c'est des filières
00:37:33en plein développement
00:37:34et qui influencent
00:37:35beaucoup
00:37:36Hollywood
00:37:37finance
00:37:38tout à fait
00:37:39et donc
00:37:40d'un point de vue
00:37:41économique
00:37:42c'est très important
00:37:43et c'est des débouchés
00:37:44extraordinaires
00:37:45pour tous les jeunes
00:37:46qui aiment
00:37:47les nouvelles technologies
00:37:48et qui aiment aussi
00:37:49qui ont des imaginations
00:37:50qui sont créatifs
00:37:51c'est des filières
00:37:52des vraies filières
00:37:53d'animation
00:37:54des vraies filières
00:37:55d'avenir
00:37:56sur lesquelles
00:37:57la France peut...
00:37:58Je vais faire plaisir
00:37:59à l'homme de gauche
00:38:00que vous êtes
00:38:01Dites-moi
00:38:02J'aime toujours
00:38:03qu'on fasse plaisir
00:38:04à l'homme de gauche
00:38:05C'est un peu l'héritage
00:38:06de Jack Lang
00:38:07c'est-à-dire que
00:38:08cette volonté
00:38:09à partir des années 80
00:38:10même s'il y avait déjà
00:38:11des choses
00:38:12qui avaient été lancées
00:38:13par Malraux
00:38:14considérables
00:38:15pour les comédiens
00:38:16notamment
00:38:17cette volonté
00:38:18de pousser
00:38:19toutes les filières
00:38:20et notamment
00:38:21de formation
00:38:22et de création
00:38:23qui ont pu
00:38:24déjà depuis longtemps
00:38:25porter fruit aujourd'hui
00:38:26avec ça
00:38:27Non vous n'êtes pas d'accord avec ça
00:38:28Je suis trop jeune
00:38:29pour avoir connu Jack Lang
00:38:30Moi je l'ai connu
00:38:31et je fais référence
00:38:32Non mais je vous en prie
00:38:33Messieurs
00:38:34quelle insolence
00:38:35Christelle
00:38:36Christelle
00:38:37Qu'est-ce que vous inspire
00:38:38le coup de coeur
00:38:39de tout ce que vous voyez ?
00:38:40Je trouve que c'est
00:38:41un bel encouragement
00:38:42justement à améliorer
00:38:43la qualité du cinéma français
00:38:44parce que
00:38:45un petit peu comme Mehdi
00:38:46c'est vrai que moi aussi
00:38:47je fais partie
00:38:48peut-être des personnes
00:38:49qui parfois ont tendance
00:38:50à bouder notre cinéma
00:38:51parce que je ne me retrouve pas
00:38:52dans les jeux
00:38:53ou les histoires
00:38:54qui nous sont contées
00:38:55Le cinéma aujourd'hui
00:38:56comme il a été très bien dit
00:38:57auparavant
00:38:58c'est devenu très très cher
00:38:59d'aller au cinéma
00:39:00Presque 16 euros l'entrée
00:39:01C'est excessivement cher
00:39:02Quand on connaît
00:39:03le pouvoir d'achat
00:39:04des familles
00:39:05Donc il y a
00:39:06cette nécessité
00:39:07parce que la plupart
00:39:08des familles
00:39:09en réalité qu'est-ce qu'elles font ?
00:39:10Elles attendent
00:39:11que le film passe
00:39:12un an
00:39:13qu'elle finisse
00:39:14sur des plateformes
00:39:15de streaming
00:39:16et puis ça coûte
00:39:17un peu moins cher
00:39:18et puis finalement
00:39:19quand on regarde à la maison
00:39:20on est moins dérangé
00:39:21qu'au cinéma
00:39:22Donc si on va
00:39:23au cinéma aujourd'hui
00:39:24parce qu'on recherche
00:39:25une expérience
00:39:26on veut une belle histoire
00:39:27on veut la voir
00:39:28sur grand écran
00:39:29et on est prêt
00:39:30à dépenser un peu
00:39:31donc je trouve
00:39:32que c'est un bel
00:39:33encouragement
00:39:34sur l'idée
00:39:35qu'on est encore
00:39:36capable en France
00:39:37de raconter
00:39:38de belles histoires
00:39:39de bien les écrire
00:39:40et de faire
00:39:41de belles choses
00:39:42Donc go go go
00:39:43Pour intervenir après
00:39:44Avec Christine
00:39:45Une raison du succès
00:39:46du cinéma
00:39:47est aussi
00:39:48qu'il y a
00:39:49un maillage
00:39:50d'installation
00:39:51de cinéma
00:39:52sur le territoire
00:39:53qui est assez bon
00:39:54et notamment
00:39:55parce qu'on a
00:39:56beaucoup d'élus locaux
00:39:57qui se battent
00:39:58pour maintenir
00:39:59des cinémas
00:40:00ou même
00:40:01dans des municipalités
00:40:02pour faire
00:40:03des cinémas municipaux
00:40:04continuer à avoir
00:40:05des partenariats
00:40:06pour essayer
00:40:07alors les films
00:40:08arrivent pas forcément
00:40:09dans l'immédiat
00:40:10mais on peut voir
00:40:11un grand film
00:40:12qui est sorti au cinéma
00:40:13dans les grandes salles
00:40:14quelques semaines après
00:40:15et donc je pense
00:40:16que ça joue aussi
00:40:17le plaisir de proximité
00:40:18grâce
00:40:19aux élus
00:40:20qui se battent
00:40:21pour que le cinéma
00:40:22puisse continuer
00:40:23à faire partie
00:40:24de l'univers
00:40:25Oui parce qu'il y a
00:40:26un modèle économique
00:40:27avec les gros
00:40:28sites
00:40:29des grandes marques
00:40:30Pathé
00:40:31UGC etc
00:40:32mais où elles veulent avoir
00:40:33de quoi mettre
00:40:34plusieurs salles
00:40:35et voilà
00:40:36j'étais il y a quelques
00:40:37semaines
00:40:38du côté de Montélimar
00:40:39bon ben à Montélimar
00:40:40il y a
00:40:41un ou deux endroits
00:40:42où il y a
00:40:43cinq, six salles
00:40:44et puis il y a
00:40:45des villes autour
00:40:46Bourg-Saint-Andéol
00:40:47par exemple
00:40:48dans la Drôme
00:40:49dans l'Ardèche
00:40:50une petite salle
00:40:51et c'est parce qu'elle est
00:40:52vous avez raison Mathieu
00:40:53Vachionne
00:40:54parce qu'elle est subventionnée
00:40:55et soutenue
00:40:56par la collectivité
00:40:57sinon il n'y aurait
00:40:58plus du tout
00:40:59d'accès au cinéma
00:41:00Certaines fois
00:41:01ces municipalités
00:41:02en plus choisissent
00:41:03de faire des cinémas
00:41:04d'arrêt d'essai
00:41:05où le public peut
00:41:06alors on a parlé
00:41:07des nouveautés
00:41:08peut découvrir
00:41:09des grands classiques
00:41:10et ça c'est merveilleux
00:41:11un coup le comic book store
00:41:12un coup le grand classique
00:41:13exactement
00:41:14un coup le documentaire
00:41:15un peu original
00:41:16la grande politique
00:41:17qui était exigeant
00:41:18dans l'offre culturelle
00:41:19qui a beaucoup fait
00:41:20pour le secteur culturel
00:41:21notamment municipal
00:41:22en France
00:41:23d'être exigeant
00:41:24dans l'offre culturelle
00:41:25certaines fois
00:41:26c'est intéressant aussi
00:41:27pour faire venir
00:41:28les gens à la culture
00:41:29et Christine
00:41:30on sent que
00:41:31vous êtes fébrile
00:41:32parce que vous tapez
00:41:33sur votre micro
00:41:34depuis Toulouse
00:41:35et on l'entend
00:41:36non je ne tape pas
00:41:37sur mon micro
00:41:38c'est mon stylo
00:41:39non je vous prouve
00:41:40très très dur
00:41:41avec le cinéma français
00:41:42vous parlez de daubes
00:41:43allez voir les daubes
00:41:44américaines
00:41:45et puis on en reparle
00:41:46oui
00:41:47et puis voilà
00:41:48parce qu'il y a eu quand même
00:41:49moi je vous recommande
00:41:50une petite pépite
00:41:51qui est sortie
00:41:52juste avant Noël
00:41:53allez-y
00:41:54ça s'appelle
00:41:55Vingt Dieux
00:41:56ça se passe dans le Jura
00:41:57ah oui c'est magnifique
00:41:58c'est absolument
00:41:59le jeune qui essaye
00:42:00de faire le meilleur comté
00:42:01c'est super ce film
00:42:02quand je vous dit
00:42:03que le cinéma français
00:42:04produit des daubes
00:42:05je ne suis absolument
00:42:06pas d'accord
00:42:07avec vous trois
00:42:08mais pas du tout
00:42:09je pense au contraire
00:42:10on a dit qu'il y avait
00:42:11des films formidables
00:42:12mais qu'il y a aussi
00:42:13dommages collatérales
00:42:14au milieu
00:42:15allez voir
00:42:16toutes les daubes américaines
00:42:17je peux vous dire
00:42:18que là vous allez
00:42:19effectivement perdre
00:42:20vos 15 euros
00:42:21sur le prix des salles
00:42:22de cinéma
00:42:23c'est effectivement
00:42:24le cas essentiellement
00:42:25et pour le savoir
00:42:26et pour comparer
00:42:27en région parisienne
00:42:28les 15 euros
00:42:29en province
00:42:30ça n'est pas tout à fait
00:42:31le cas
00:42:32et si effectivement
00:42:33le cinéma
00:42:34non mais
00:42:35et si le cinéma
00:42:36était si cher
00:42:37et si mauvais
00:42:38je pense qu'on ne
00:42:39ne battrait pas
00:42:40des records
00:42:41voilà pour la parenthèse
00:42:42et le président du CNC
00:42:43souligne
00:42:44il dit qu'en fait
00:42:45le cinéma français
00:42:46est-ce que vous avez vu
00:42:47le dernier Jacques Audiard
00:42:48qui était absolument
00:42:49fantastique
00:42:50est une comédie musicale
00:42:51tout le monde
00:42:52était réticent
00:42:53c'est absolument
00:42:54incroyable
00:42:55le scénario
00:42:56est dingue
00:42:57enfin
00:42:58donc il y a vraiment
00:42:59des choses
00:43:00à aller chercher
00:43:01alors effectivement
00:43:02moi je me suis amusé
00:43:03Vin Dieu
00:43:04ce tout petit film
00:43:05à tout petit budget
00:43:06qui a été fait
00:43:07avec un acteur
00:43:08et Vin Dieu
00:43:09c'est pas une expression
00:43:10toulousaine
00:43:11c'est Vin Dieu
00:43:12c'est une expression
00:43:14et ce jeune acteur
00:43:15qui est lui-même
00:43:16paysan
00:43:17donc il a été
00:43:18effectivement
00:43:19casté pour ça
00:43:20c'est absolument délicieux
00:43:21formidable ce film
00:43:22au début sur des salles
00:43:23d'art et d'essai
00:43:24ce qu'on appelle
00:43:25des cinémas d'art et d'essai
00:43:26qui cartonnent
00:43:27ce sont des cinémas
00:43:28qui fonctionnent très bien
00:43:29qui vous proposent
00:43:30des sélections
00:43:31qui sont un peu
00:43:32en décalage
00:43:33avec les grandes salles
00:43:34de cinéma
00:43:35mais surtout
00:43:36comme ça a bien marché
00:43:37dans ces salles-là
00:43:38comme par hasard
00:43:39les grandes salles
00:43:40les grandes enseignes
00:43:41de distribution des films
00:43:43donc si vous voulez
00:43:44je pense qu'il y a besoin
00:43:45d'aller chercher
00:43:46au-delà des super promos
00:43:47le public lui
00:43:48il va effectivement
00:43:49mais moi
00:43:50ce que je voulais souligner
00:43:51c'est que cette bonne santé
00:43:52qui est une exception
00:43:53française
00:43:54à travers la planète
00:43:55c'est-à-dire qu'en Allemagne
00:43:56le cinéma recule
00:43:57aux Etats-Unis ça recule
00:43:58en Angleterre ça recule
00:43:59en Espagne ça recule
00:44:00nous sommes les seuls pays
00:44:01à augmenter
00:44:02le seul village gaulois
00:44:03mais peut-être que ça dit
00:44:04aussi quelque chose
00:44:05de l'état
00:44:06de notre société
00:44:07c'est-à-dire qu'on a
00:44:08peut-être aussi envie
00:44:09de couper les châtaignes
00:44:10d'infos
00:44:11et d'aller s'offrir
00:44:12peut-être devant une daube
00:44:13un truc de grand spectacle
00:44:14un cinéma
00:44:15un peu plus intimiste
00:44:16un moment
00:44:17dans un grand écran
00:44:18avec un grand écran
00:44:19à partager ça
00:44:20avec des gens
00:44:21qui certes mangent
00:44:22du pop-corn
00:44:23moi c'est ma seule réserve
00:44:24tu m'as dit bien
00:44:25pendant le Covid
00:44:26l'interdiction du pop-corn
00:44:27j'adore le pop-corn
00:44:28c'est effectivement
00:44:29quelque chose
00:44:30donc c'est quand même
00:44:31à souligner
00:44:32et c'est toute une économie
00:44:33quand même
00:44:34qui est derrière
00:44:35il y a des régions entières
00:44:36aujourd'hui
00:44:37je pense à l'Occitanie
00:44:38à la région sud
00:44:39Provence-Alpes-Côte d'Azur
00:44:40il y a vraiment
00:44:41beaucoup de régions
00:44:42qui proposent
00:44:43des décors magnifiques
00:44:44pour pouvoir tourner
00:44:45exactement
00:44:46bien sûr
00:44:47on parlait de Figeac
00:44:48tout à l'heure
00:44:49on parlait de Rhodes
00:44:50il y a des endroits là
00:44:51pour tourner
00:44:52qui sont somptueux
00:44:53sans parler
00:44:54des châteaux
00:44:55cathares etc
00:44:56alors voyez
00:44:57vous parliez du pop-corn
00:44:58je vais vous faire
00:44:59une petite confidence
00:45:00de vieux
00:45:01de boomer
00:45:02quand il y a quelques années
00:45:03on a commencé vraiment
00:45:04parce qu'il y a toujours eu
00:45:05du pop-corn
00:45:06mais bon
00:45:07un jour je rentre dans le cinéma
00:45:08j'avais un gros paquet de pop-corn
00:45:11et je suis assis
00:45:12au premier rang quasiment
00:45:14et puis je vois tout d'un coup
00:45:16une jeune femme se lever
00:45:17et elle me balance une claque
00:45:19avec tout mon pop-corn par terre
00:45:20et elle file
00:45:21elle sort du truc
00:45:22j'étais éberlevé
00:45:23mais je me suis dit
00:45:24bon elle avait peut-être raison
00:45:25je faisais trop de bruit
00:45:26avec mon pop-corn
00:45:27bon cela dit
00:45:28aujourd'hui
00:45:29on parle du Jura
00:45:30c'est peut-être la région
00:45:31qui est à l'honneur en ce moment
00:45:32puisque
00:45:33eh bien Dubosc
00:45:34Franck Dubosc
00:45:35vient de sortir son dernier film
00:45:36et il revient
00:45:37aussi dans le Jura
00:45:38il y a 20 dieux
00:45:39avec ce très beau film
00:45:40sur le comté
00:45:41dont veut être le champion
00:45:42ce jeune agriculteur
00:45:43il faut aller le voir
00:45:44ce film vraiment
00:45:45et puis il y a le film
00:45:46qui sort aujourd'hui
00:45:47qui est sorti hier
00:45:48de Franck Dubosc
00:45:49qui va se passer aussi
00:45:50qui se passe
00:45:51c'est un thriller
00:45:52comique
00:45:53qui se déroule aussi
00:45:54dans le Jura
00:45:55donc le Jura
00:45:56est à l'honneur
00:45:57et celui de radio
00:45:58est écouté là-bas
00:45:59je vous le dis
00:46:00moi je le sais
00:46:01parce que les producteurs de comté
00:46:02nous écoutent beaucoup
00:46:03voilà
00:46:04il nous reste le temps
00:46:05de dire un mot encore
00:46:06sur le cinéma
00:46:07vous mangez du popcorn
00:46:08dans le cinéma
00:46:09tous les trois ?
00:46:10des sucreries
00:46:11plein de bonbons
00:46:12je vais au cinéma pour ça
00:46:13d'ailleurs
00:46:14non pas trop
00:46:15c'est parce que votre fille
00:46:16est dans le studio
00:46:17avec nous
00:46:18que vous dites ça
00:46:19le secret
00:46:20je trahite
00:46:21j'aime le popcorn
00:46:22je déteste ce bruit
00:46:23c'est insupportable
00:46:24je suis d'accord
00:46:25vous m'auriez filé
00:46:26la mandale
00:46:27non peut-être pas
00:46:28quand même
00:46:29je ne suis pas
00:46:30je suis non violent
00:46:31mais c'est insupportable
00:46:32il y a un truc
00:46:33sur l'utilisation du film
00:46:34si on est un peu puriste
00:46:35il y a une chose
00:46:36que j'aime beaucoup
00:46:37c'est rester jusqu'à
00:46:38la dernière seconde
00:46:39du générique
00:46:40ce qui m'énerve
00:46:41ce sont les gens
00:46:42qui partent
00:46:43au tout début
00:46:44parce que ça fait partie
00:46:45du film
00:46:46et puis c'est le respect
00:46:47aussi pour toute
00:46:48l'équipe technique
00:46:49qui a travaillé
00:46:50sur le film
00:46:51qui est monastique
00:46:52jusqu'au bout
00:46:53et souvent en plus
00:46:54il y a généralement
00:46:55une musique
00:46:56et pour moi
00:46:57le film ça se finit
00:46:58au moment où
00:46:59mais c'est seulement
00:47:00quand le film est bien
00:47:01souvent quand le film
00:47:02est bien
00:47:03les gens restent
00:47:04parce qu'il y a
00:47:05déjà le côté
00:47:06le respect
00:47:07pour l'équipe
00:47:08et puis ça
00:47:09il y a la musique
00:47:10souvent il y a une musique
00:47:11et on sort doucement
00:47:12du film
00:47:13il n'y a rien de pire
00:47:14que quand on est dans
00:47:15un univers
00:47:16quand on est dans
00:47:17un superbe film
00:47:18il faut un sas
00:47:19avant de pouvoir
00:47:20vous savez
00:47:21quand vous êtes au cinéma
00:47:22vous êtes dans un immense film
00:47:23quelque chose
00:47:24qui vous a fait vivre
00:47:25des émotions très fortes
00:47:26quand vous sortez
00:47:27après
00:47:28vous sortez du cinéma
00:47:29c'est le yogi
00:47:30Mathieu Bachelon
00:47:31qui est dans le cinéma
00:47:32avec une discipline derrière
00:47:33et ensuite méditer
00:47:34pendant le générique
00:47:35ça ne vous a jamais fait ça Thierry ?
00:47:36On sort d'un film
00:47:37j'adore les génériques
00:47:38on sort d'un film
00:47:39et on a besoin
00:47:40de quelques secondes
00:47:41quelques minutes
00:47:42pour revenir à la réalité
00:47:43et là vous voyez
00:47:44c'est pareil
00:47:45là vous voyez
00:47:46c'est pareil
00:47:47il faut sortir
00:47:48de cette séquence
00:47:49au nom de débattre
00:47:50du cinéma français
00:47:51pour écouter de la pub
00:47:52d'abord
00:47:53qui va être notre moment
00:47:54de décompression
00:47:55et puis ensuite
00:47:56il y a les infos à midi
00:47:57et on se retrouve tous
00:47:58pour la suite et fin
00:47:59de cette partie
00:48:00de Mettez-vous d'accord
00:48:01sur Sud Radio
00:48:02Sud Radio
00:48:03Sud Radio
00:48:04Parlons vrai
00:48:05Parlons vrai
00:48:06Sud Radio
00:48:07Parlons vrai
00:48:08Leclerc bonjour
00:48:09Alors il n'y a pas de flocons
00:48:10dans le studio ici
00:48:12de Sud Radio
00:48:14le studio de Mettez-vous d'accord
00:48:16avec nos quatre débatteurs
00:48:18nous allons revenir maintenant
00:48:20peut-être au-delà des coups de cœur
00:48:22et des coups de gueule
00:48:23sur deux sujets politiques
00:48:25Gérald Darmanin
00:48:26le nouveau garde des Sceaux
00:48:27qui file à Marseille
00:48:29pour essayer d'aider
00:48:30la pénitentiaire
00:48:31ses propres équipes
00:48:32ses troupes
00:48:33qui sont menacées
00:48:34par les trafiquants de drogue
00:48:35et puis le Président de la République
00:48:37qui a dans ses voeux
00:48:39évoqué l'idée
00:48:40de faire
00:48:41décider les Français
00:48:43autour de quoi
00:48:44on ne sait pas
00:48:45est-ce que ce sera un référendum
00:48:46ça c'est pour la forme
00:48:47mais est-ce que ce sera
00:48:48sur la proportionnelle
00:48:49ça c'est pour le fond
00:48:50on va en débattre
00:48:51avec nos débatteurs
00:48:52Mathieu Bachalon
00:48:53communiquant
00:48:54plutôt centre-gauche
00:48:55M2B conseille
00:48:56son agence
00:48:57Mehdi Raïch
00:48:58lui les libéraux
00:48:59les libéraux face à l'économie
00:49:00ce fameux think tank
00:49:01Génération Libre
00:49:02bonjour Mehdi
00:49:03bonjour Mathieu
00:49:04Christelle Niasme
00:49:05vous êtes élue
00:49:06du Val-de-Marne
00:49:07LR
00:49:08dans le département
00:49:09et sur la commune
00:49:10de Villeneuve-Saint-Georges
00:49:11et Christine Bouillaud
00:49:12qui est avec nous
00:49:13éditorialiste Sud Radio
00:49:14qui ne mâche pas ses mots
00:49:15depuis le Sud-Ouest
00:49:16et Toulouse
00:49:17alors Mehdi
00:49:18vous aviez une suggestion
00:49:19au moment
00:49:20où on a cessé
00:49:21d'expliquer
00:49:22le 31
00:49:23il y a quelques jours
00:49:24l'année dernière
00:49:25tout de même
00:49:26et puis le 1er janvier
00:49:27hier
00:49:28d'évoquer
00:49:29une mesure
00:49:30qui va changer
00:49:31l'idée que
00:49:32puisque le budget
00:49:332025 n'a pas été voté
00:49:34et bien il y a une
00:49:35on n'a pas pu proroger
00:49:36une mesure
00:49:37qui permettait
00:49:38que les tickets restaurants
00:49:39soient utilisés
00:49:40non seulement dans les restaurants
00:49:41pour déjeuner
00:49:42par exemple
00:49:43mais aussi
00:49:44pour pouvoir acheter
00:49:45en supermarché
00:49:46quelques biens
00:49:47de consommation
00:49:48ça c'est pas prorogé
00:49:49et le résultat
00:49:50c'est que ça ne fonctionne plus
00:49:51mais vous
00:49:52vous voulez aller plus loin
00:49:53vous vous avez une mesure
00:49:54c'est votre coup de gueule
00:49:55vous êtes contre
00:49:56les tickets restaurants
00:49:57expliquez-nous
00:49:58parce qu'avant
00:49:59les tickets restaurants
00:50:00c'était censé
00:50:01pallier le fait
00:50:02qu'il n'y avait pas forcément
00:50:03des restaurants d'entreprise
00:50:04pas de cantine
00:50:05aujourd'hui c'est devenu
00:50:06une subvention
00:50:07déguisée
00:50:08pour les restaurateurs
00:50:09d'ailleurs c'est uniquement
00:50:10les restaurateurs
00:50:11qui défendent le ticket resto
00:50:12déjà quand on voit
00:50:13le montant du ticket resto
00:50:14c'est environ 9 euros
00:50:15alors ça peut être un peu plus
00:50:16mais avec 9 euros
00:50:17franchement vous ne mangez pas
00:50:18grand chose
00:50:19non mais on en met 2 ou 3
00:50:20à chaque fois
00:50:21et je trouve qu'en fait
00:50:22c'est une question de liberté
00:50:23moi la logique derrière
00:50:24me dérange beaucoup
00:50:25c'est à dire que
00:50:26je ne sais pas
00:50:27je peux vous dire
00:50:28qu'il y a 100 euros
00:50:29vous ne pouvez pas
00:50:30les utiliser
00:50:31en gros vous devez
00:50:32les utiliser uniquement
00:50:33pour aller au restaurant
00:50:34mais si je n'ai pas envie
00:50:35si j'ai envie
00:50:36de faire moi-même
00:50:37mon repas le soir
00:50:38pour manger tranquillement
00:50:39c'est pour ça
00:50:40qu'il y avait cette mesure
00:50:41qui avait permis
00:50:42d'acheter aussi
00:50:43des biens de consommation
00:50:44et ça a aidé
00:50:45les plus modestes
00:50:46qu'est-ce que c'est
00:50:47que le ticket restaurant
00:50:48c'est au fond
00:50:49une façon pour l'entreprise
00:50:50aussi et pour les pouvoirs
00:50:51publics
00:50:52mais pour l'entreprise
00:50:53et les pouvoirs publics
00:50:54de donner un peu plus
00:50:55de pouvoir d'achat
00:50:56au lieu de réserver
00:50:57une partie du salaire
00:50:58uniquement pour
00:50:59en fait
00:51:00c'est quand même fou
00:51:01c'est de se dire
00:51:02que l'état ou une entreprise
00:51:03te dit
00:51:04tu dois consommer
00:51:05de cette manière
00:51:06mais non
00:51:07ce n'est pas qu'on flèche
00:51:08la façon dont on consomme
00:51:09c'est mon argent
00:51:10c'est le fruit de mon travail
00:51:11c'est mon argent
00:51:12je fais ce que je veux avec
00:51:13alors modulo le fait
00:51:14que ce ne sera pas fiscalisé
00:51:15de la même façon
00:51:16je suis d'accord
00:51:17déjà rien que ça
00:51:18c'est un argument
00:51:19du syndicat d'ailleurs
00:51:20qui défend aussi
00:51:21le ticket restaurant
00:51:22oui bien sûr
00:51:23là où je serais d'accord
00:51:24c'est sur le fait
00:51:25que le ticket resto
00:51:26aujourd'hui
00:51:27a été détourné
00:51:28de sa finalité initiale
00:51:29pour devenir
00:51:30en fait
00:51:31une subvention
00:51:32déguisée
00:51:33de la filière
00:51:34des restaurateurs
00:51:35en réalité
00:51:36ce qui importe
00:51:37lorsqu'on est
00:51:38un responsable politique
00:51:39c'est que
00:51:40les français
00:51:41à la fin du mois
00:51:42la seule idée
00:51:43c'était de donner
00:51:44du pouvoir d'achat
00:51:45aux gens
00:51:46tout simplement
00:51:47si le pouvoir d'achat
00:51:48ça passe
00:51:49si le pouvoir d'achat
00:51:50ça passe
00:51:51par utiliser son ticket resto
00:51:52pour aller acheter des pâtes
00:51:53pour aller acheter du riz
00:51:54ça n'a pas marché
00:51:55et peut-être d'ailleurs
00:51:56peut-être d'ailleurs
00:51:57ça c'est la liberté de chacun
00:51:58c'est la liberté de chacun
00:51:59le lendemain d'aller utiliser
00:52:00un ticket resto
00:52:01pour aller
00:52:02manger au restaurant
00:52:03très bien
00:52:04mais que ça devienne
00:52:05uniquement
00:52:06que ce soit fléché
00:52:07uniquement
00:52:08pour rappeler
00:52:09qu'en plus
00:52:10la façon dont les gens
00:52:11travaillent aujourd'hui
00:52:12les modes ont évolué
00:52:13il n'y a pas forcément
00:52:14des restaurants
00:52:15partout en France
00:52:16à côté de l'endroit
00:52:17où on travaille
00:52:18que les gens
00:52:19n'ont plus forcément
00:52:20une pause déjeuner fixe
00:52:21avec le temps
00:52:22d'aller au restaurant
00:52:23qu'il y a énormément
00:52:24de façons de travailler
00:52:25le télétravail
00:52:26je n'en parle même pas
00:52:27et qu'effectivement
00:52:28laisser une souplesse
00:52:29aux gens
00:52:30dans la manière
00:52:31d'utiliser ce ticket resto
00:52:32et je trouve que
00:52:33ce qui avait été fait
00:52:34ces dernières années
00:52:35de laisser la possibilité
00:52:36était à mon avis
00:52:37la bonne solution
00:52:38donc Mehdi Raïch nous dit
00:52:39donner du cash
00:52:40chez les entreprises
00:52:41directement
00:52:42de l'argent
00:52:43pardon je vous utilise
00:52:44comme cash
00:52:45sur le salaire
00:52:46vous vous nous dites
00:52:47qu'il y ait plus de souplesse
00:52:48et qu'on revienne
00:52:49à cette prorogation
00:52:50de cette mesure
00:52:51qui permettait d'acheter
00:52:52un bon équilibre
00:52:53entre d'un côté
00:52:54la possibilité tout de même
00:52:55d'utiliser son ticket restaurant
00:52:56dans la filière
00:52:57pour aller au restaurant
00:52:58si les gens ont envie
00:52:59mais de pouvoir aussi
00:53:00avoir ce pouvoir d'achat
00:53:01et peut-être
00:53:02d'aller faire ses courses
00:53:03avec.
00:53:04Et Christine Bouillaud
00:53:05Christelle Niaz
00:53:06Oui c'est le débat
00:53:07qu'on avait un peu
00:53:08hors antenne
00:53:09sur la question
00:53:10du ticket restaurant
00:53:11dans une période
00:53:12où les français
00:53:13ils sont face
00:53:14à des vraies problématiques
00:53:15sur le pouvoir d'achat
00:53:16on est en droit
00:53:17de se questionner
00:53:18sur le fonctionnement
00:53:19surtout avec le projet
00:53:20de loi de finances
00:53:21parce que la censure
00:53:22a eu des conséquences
00:53:23cette prorogation
00:53:24exactement
00:53:25donc du coup
00:53:26on vous en pute une partie
00:53:27de votre salaire
00:53:28et vous ne pouvez pas
00:53:29malheureusement
00:53:30consommer
00:53:31dans un restaurant
00:53:32tout le temps
00:53:33donc cet argent
00:53:34il est là
00:53:35et puis on ne peut pas
00:53:36consommer au restaurant
00:53:37mais on ne peut absolument
00:53:38pas l'utiliser
00:53:39puisque il n'y a pas
00:53:40une solution
00:53:41Vous ne vous êtes pas
00:53:42pour la suppression
00:53:43du ticket restaurant
00:53:44comme Medi-Rich
00:53:45Non je vous pose plus
00:53:46la question
00:53:47parce que cette question-là
00:53:48elle se pose sur le ticket restaurant
00:53:49mais sur plein d'autres mesures
00:53:50et qui aujourd'hui
00:53:51et qui n'ont pas
00:53:52exactement
00:53:53qui n'ont pas forcément
00:53:54de sens
00:53:55peut-être qu'à un moment donné
00:53:56il faut vraiment se questionner
00:53:57sur le fond
00:53:58si l'idée c'est d'aider
00:53:59nos restaurateurs
00:54:00peut-être qu'il y a d'autres moyens
00:54:01peut-être qu'il faut mieux
00:54:02subventionner le travail
00:54:03mieux les accompagner
00:54:04travailler sur les questions
00:54:05de fiscalité
00:54:06et puis de l'autre côté
00:54:07si c'était pour aider
00:54:08le pouvoir d'achat
00:54:09peut-être que c'est
00:54:10peut-être plus
00:54:11la meilleure option
00:54:12pour accompagner
00:54:13le pouvoir d'achat
00:54:14des français
00:54:15et la question se pose
00:54:16sous un prisme différent
00:54:17On va aller à tous
00:54:18sur la qualité
00:54:19Il y a des daubes
00:54:20dans le cinéma français
00:54:21mais dans la restauration française
00:54:22il y a aussi des daubes
00:54:23Il y a des excellents restaurateurs
00:54:24mais il y a aussi
00:54:25certains
00:54:26on en connait tous
00:54:27qui vont chez Métro
00:54:28qui mettent leurs plats
00:54:29au micro-ondes
00:54:30et qui les facturent 25 euros
00:54:31Vous avez raison
00:54:32ça fonctionne
00:54:33Sauf que
00:54:34et ils font beaucoup de tort
00:54:35à l'ensemble
00:54:36à l'immense majorité
00:54:37des restaurateurs
00:54:38qui eux
00:54:39ont l'amour du travail bien fait
00:54:40l'amour des produits
00:54:41l'amour du savoir-faire
00:54:42qu'ils transmettent
00:54:43aux jeunes
00:54:44En même temps
00:54:45sans forcément évoquer
00:54:46l'hyper-gastronomie étoilée
00:54:47il y a beaucoup de jeunes
00:54:48qui sont passés
00:54:49chez des grands chefs
00:54:50ou pas d'ailleurs
00:54:51mais qui sont des très bons
00:54:52et qui ont ouvert
00:54:53des petits bistrots
00:54:54où ils nous font
00:54:55des petites choses
00:54:56et ça c'est dans
00:54:57toute la France
00:54:58à Toulouse
00:54:59qui est un des lieux
00:55:00où on mange le mieux
00:55:01dans ce pays
00:55:02et dans tout le sud-ouest
00:55:03mais non
00:55:04mais pas uniquement
00:55:05et puis
00:55:06il n'y a pas que
00:55:07en général
00:55:08dans les zones
00:55:09où il y a du rugby
00:55:10au Ange aussi
00:55:11on mange bien
00:55:12très très bien
00:55:13Mais à Roubaix aussi
00:55:15Et on mange très équilibré
00:55:16Très équilibré
00:55:17Alors oui Christine
00:55:18qu'est-ce que vous en pensez
00:55:19de ce débat sur le
00:55:20vous avez une minute quinze
00:55:21je vous préviens
00:55:22Merci
00:55:23c'est très gentil
00:55:24C'est un marché
00:55:25de 5 milliards et demi d'euros
00:55:26les tickets restaurants
00:55:27qui sont détenus
00:55:28par 3
00:55:29je crois 4 groupes
00:55:30ou 3 grosses entreprises
00:55:31donc il n'y a pas
00:55:32que les restaurateurs
00:55:33qui font aussi
00:55:34des démarches
00:55:35et pression
00:55:36pour les conserver
00:55:37C'est un avantage acquis
00:55:38de ce que je crois savoir
00:55:39enfin en tous les cas
00:55:40ça fait partie
00:55:41des avantages
00:55:42des restaurants
00:55:43ça fait partie
00:55:44des avantages
00:55:45aujourd'hui
00:55:46qui rentrent
00:55:47dans la négociation
00:55:48entre un salarié
00:55:49et son employeur
00:55:50d'ailleurs ça fait partie
00:55:51aussi des arguments
00:55:52qui sont avancés
00:55:53quand on souhaite
00:55:54recruter quelqu'un
00:55:55Ce qui s'est passé
00:55:56avec la période Covid
00:55:57c'est qu'on a ouvert
00:55:58cette possibilité là
00:55:59d'acheter
00:56:00finalement
00:56:01autre chose
00:56:02puisque les restaurants
00:56:03étaient fermés
00:56:04avec ces tickets restaurants
00:56:05autre chose
00:56:06donc il y a eu
00:56:07soi-disant
00:56:08une forme de dévoiement
00:56:09à acheter
00:56:10de la nourriture
00:56:12que l'on peut transformer
00:56:13pour la maison
00:56:14pour emmener
00:56:15dans sa barquette
00:56:16et la faire chauffer
00:56:17au micro-ondes
00:56:18dans son entreprise
00:56:19donc c'est tout ça en fait
00:56:20qui a été
00:56:21pointé
00:56:22qui a été pointé
00:56:23revenir sur la liberté
00:56:24de choix
00:56:25de dire
00:56:26il vaut mieux
00:56:27augmenter les salaires
00:56:28et les gens font
00:56:29ce qu'ils veulent
00:56:30avec cet argent
00:56:31pour pouvoir dire
00:56:32je mange
00:56:33soit j'amène ma barquette
00:56:34soit je préfère
00:56:35aller me faire un sandwich
00:56:36soit je rentre chez moi
00:56:37en sachant qu'il y a
00:56:38beaucoup de français
00:56:39qui rentrent chez eux
00:56:40qui travaillent
00:56:41et qui mangent
00:56:42sur le lieu de travail
00:56:43finalement sont assez minoritaires
00:56:44chez les actifs
00:56:45donc c'est un sujet
00:56:46on va dire
00:56:47d'organisation du travail
00:56:48qui est mis sur la table
00:56:49avec cette décision
00:56:50toujours est-il
00:56:51qu'en période
00:56:52de pouvoir d'achat
00:56:53qui diminue
00:56:54toucher au ticket restaurant
00:56:55je pense que c'est
00:56:56un vrai sujet
00:56:57de tension
00:56:58à l'intérieur des entreprises
00:56:59et à l'intérieur de la société
00:57:00ce que vous dit
00:57:01Mireille
00:57:02ce que vous dit Christine Bouillaud
00:57:03c'est attention
00:57:04à force de vouloir
00:57:05la liberté totale
00:57:06et bien vous allez vous mettre à dos
00:57:07les gens qui eux
00:57:08veulent du pouvoir d'achat
00:57:09vous nous avez
00:57:10donné l'occasion
00:57:11d'un super débat
00:57:12on se retrouve tout de suite
00:57:13pour la fin
00:57:14de Mettez-vous d'accord
00:57:15on va parler de Macron
00:57:16on va parler de Darmanin
00:57:17Gérald Darmanin
00:57:18Emmanuel Macron
00:57:19Ce matin pour les débats
00:57:20on va parler de Gérald Darmanin
00:57:21et d'Emmanuel Macron
00:57:22avec Mathieu Bachalon
00:57:23qui n'aime pas
00:57:24que je dise centre gauche
00:57:25que centre militaire
00:57:26parce que je disais
00:57:27hors antenne
00:57:28François Mitterrand
00:57:29disait
00:57:30le centre
00:57:31c'est ni de gauche
00:57:32ni de gauche
00:57:33vous n'êtes pas de centre
00:57:34vous êtes de gauche
00:57:35gauche républicaine
00:57:36gauche républicaine
00:57:37d'accord
00:57:38je suis partout
00:57:39et nulle part à la fois
00:57:40génération libre
00:57:41génération libre
00:57:42qui défend
00:57:43beaucoup l'économie
00:57:44et les entreprises
00:57:45Christelle Niassme
00:57:46ancienne adjointe
00:57:47aux maires de
00:57:48Villeneuve-Saint-Georges
00:57:49LR sur le
00:57:50Val-de-Marne
00:57:51en Ile-de-France
00:57:52et Christine Bouillot
00:57:53qui est avec nous
00:57:54qui est journaliste
00:57:55éditorialiste
00:57:56qui a toujours
00:57:57cette vertu
00:57:58de nous apporter
00:57:59des éléments d'information
00:58:00à nos débats
00:58:01et c'est passionnant
00:58:02à l'instant
00:58:03c'était les chiffres
00:58:04sur le cinéma
00:58:05et puis bien sûr
00:58:06on parlait
00:58:07de la façon
00:58:08dont vous avez perçu
00:58:09le président
00:58:10avec ses voeux
00:58:11et surtout
00:58:12qu'est-ce que peut cacher
00:58:13à vos yeux
00:58:14cette idée
00:58:15d'amener les français
00:58:16à nouveau
00:58:17dit-il à trancher
00:58:18qu'est-ce qu'il veut
00:58:19politiquement Emmanuel Macron
00:58:20un référendum ?
00:58:21un référendum
00:58:22sur la proportionnelle
00:58:23ne serait-ce que lancer
00:58:24ces débats
00:58:25c'est comme le dit
00:58:26très bien ce matin
00:58:27le Figaro
00:58:28il veut essayer
00:58:29d'échapper
00:58:30à l'immobilisme
00:58:31ou comme le soulignent
00:58:32les échos
00:58:33au fond
00:58:34peut-être qu'il nous ressort
00:58:35la carte du référendum
00:58:36mais il veut
00:58:37politiquement
00:58:38rester à la manœuvre
00:58:39en quelque sorte
00:58:40Mathieu Hatcheloff
00:58:41il veut exister
00:58:42il existe par ses fonctions
00:58:43il pourrait s'arrêter là
00:58:44c'est réussi
00:58:45personne n'attendait
00:58:46rien de ses voeux
00:58:47une marge de manœuvre
00:58:48quand même très faible
00:58:49on parle de lui
00:58:50donc d'un point de vue
00:58:51communication
00:58:52c'est plutôt réussi
00:58:53après
00:58:54ça va durer
00:58:552-3 jours
00:58:56parce que
00:58:57si on rentre
00:58:58sur le fond
00:58:59et on va le faire
00:59:00j'imagine
00:59:01je ne vois pas
00:59:02très bien
00:59:03que ça recouvre
00:59:04si c'est la proportionnelle
00:59:05par exemple
00:59:06oui mais
00:59:07c'est
00:59:08c'est assez flou
00:59:09pour l'instant
00:59:10il n'y a rien
00:59:11quand je disais Martine Aubry
00:59:12après avoir cité
00:59:13François Mitterrand
00:59:14je disais Martine Aubry
00:59:15quand c'est flou
00:59:16c'est qu'il y a un loup
00:59:17d'accord
00:59:18donc là il y a un loup
00:59:19c'était ça mon débat
00:59:20vous avez raison
00:59:21mais c'est réussi
00:59:22dans le sens où
00:59:23il fallait exister
00:59:24et tout le monde parle de lui
00:59:25tout le monde parle
00:59:26de cette
00:59:27hypothétique
00:59:28référendum
00:59:29et nous les premiers
00:59:30on s'agite là-dessus
00:59:31je ne sais pas trop
00:59:32ce que ça va recouvrir
00:59:33vous êtes en train de dire
00:59:34j'aurais pas dû le suggérer
00:59:35au débat
00:59:36au contraire
00:59:37quand c'est flou
00:59:38au contraire
00:59:39quand c'est flou
00:59:40on va aller parler du loup
00:59:41à Toulouse
00:59:42Christine Bouillaud
00:59:43votre sentiment
00:59:44vous qui êtes aussi
00:59:45une fine observatrice
00:59:46de la vie politique
00:59:47vous avez regardé
00:59:48le président de la République
00:59:49bien sûr
00:59:50en direct bien sûr
00:59:51et puis
00:59:52non
00:59:53je fais de la provocation
00:59:54non mais je peux vous dire
00:59:55que
00:59:56dans les débats
00:59:57qu'on a eu tous
00:59:58je ne sais pas
00:59:59vous comment ça s'est passé
01:00:00en fait
01:00:01on a eu
01:00:02tous
01:00:03je ne sais pas
01:00:04vous comment ça s'est passé
01:00:05en famille vous voulez dire
01:00:06en famille
01:00:07et avec les copains
01:00:08avec les amis
01:00:09les copains
01:00:10vous voyagez
01:00:11vous passez des vacances
01:00:12vous vous aérez
01:00:13je pense que personne
01:00:14n'attendait rien
01:00:15du discours
01:00:16encore plus cette année
01:00:17du président de la République
01:00:18je pense que la déception
01:00:19l'étonnement
01:00:20et la sidération
01:00:21de la dissolution
01:00:22est encore présent
01:00:23est tel aujourd'hui
01:00:24que
01:00:25est-ce que Emmanuel Macron
01:00:26c'est la question que je me pose
01:00:27est encore audible
01:00:28est-ce qu'on attend encore
01:00:29une
01:00:30d'autant plus que
01:00:31l'année olympique
01:00:32et l'inauguration
01:00:33de Notre-Dame
01:00:34et du chantier réussis
01:00:35que peut-il faire
01:00:36en 2025
01:00:37pour occuper l'espace ?
01:00:38C'est un peu ça la question
01:00:39politiquement
01:00:40c'est peut-être ce qu'il nous dit
01:00:41Mathieu Matillon nous dit
01:00:42finalement
01:00:43il a réussi un coup de com'
01:00:44puisqu'on débat
01:00:46du plus théatif
01:00:47de la possibilité
01:00:48on est le premier jour de l'année
01:00:49mon cher Thierry
01:00:50il en reste 364
01:00:51c'est ça
01:00:52c'est une réussite éphémère
01:00:53je pense
01:00:54pardon Christine
01:00:55mais le deuxième jour de l'année
01:00:56parce que hier
01:00:57nous étions à l'antenne
01:00:58nous
01:00:59hier
01:01:00vous étiez à l'antenne
01:01:01vous étiez raïche
01:01:02en fait
01:01:03la séquence
01:01:04j'ai l'impression
01:01:05d'être gérée
01:01:06par une agence de communication
01:01:07vraiment
01:01:08quand on voit Emmanuel Macron
01:01:09il y a un côté
01:01:10ce n'est que de la com'
01:01:11plus personne n'y croit
01:01:12c'est pas la personne
01:01:13que je critique
01:01:14si demain
01:01:15on a un référendum
01:01:16pour savoir si on va voter
01:01:17au législatif
01:01:18à la proportionnelle
01:01:19non attendez
01:01:20là c'est pas de la com'
01:01:21c'est-à-dire que malheureusement
01:01:22si j'ose dire
01:01:23ou peut-être heureusement
01:01:24pour ceux qui appellent
01:01:25de leur vœu
01:01:26la proportionnelle
01:01:27ça changera les institutions
01:01:28ce sera pas que du
01:01:30je vais donner deux exemples
01:01:31avec les vies les jaunes
01:01:32il y avait des cahiers de doléances
01:01:33qui n'ont pas été consultés
01:01:34en tout cas on a
01:01:35si en tout cas
01:01:36on n'en a pas fait la synthèse
01:01:37on le disait hier
01:01:38donc finalement
01:01:39ça n'a pas donné grand-chose
01:01:40c'était plus un effet de com'
01:01:41mais ça n'a pas donné grand-chose
01:01:42par la suite
01:01:43en 2017
01:01:44il parlait déjà de référendum
01:01:45de poser des grandes questions
01:01:46aux français
01:01:47ça n'a jamais été fait
01:01:48il arrive en fin de mandat
01:01:49et il ne l'a pas évoqué
01:01:50il reste deux ans et demi
01:01:51c'est ça
01:01:52240 jours avant la fin
01:01:53il y a les municipales
01:01:54dans moins d'un an
01:01:55donc les partis politiques
01:01:56pensent déjà aux municipales
01:01:57il y aura probablement
01:01:58une motion de censure
01:01:59le 16 janvier
01:02:00donc en fait
01:02:01le 16 juin je veux dire
01:02:02non 16 janvier
01:02:03ah motion de censure
01:02:04oui
01:02:05le 16 janvier
01:02:06solution
01:02:07donc en fait
01:02:08je ne vois pas
01:02:09ce qu'on peut tirer
01:02:10pour moi c'est vide
01:02:11pour moi c'est juste
01:02:12un effet de communication
01:02:13dans un
01:02:14je ne retire rien
01:02:15de la situation
01:02:16juste par rapport
01:02:17à cet élément là
01:02:18d'autant plus
01:02:19qu'il y a eu deux précédents
01:02:20on va dire
01:02:21de consultations
01:02:22à travers les conventions citoyennes
01:02:23sur le climat
01:02:24et sur la fin de vie
01:02:25il y a eu un initié
01:02:26de mémoire
01:02:27c'était avant le Covid
01:02:28il y a eu un projet
01:02:29de réforme de la fin de vie
01:02:30qui est tombé
01:02:31avec la dissolution
01:02:32mais il y avait un projet
01:02:33qui est issu
01:02:34de cette convention citoyenne
01:02:35puis sur le climat
01:02:36il y a eu des mesures
01:02:37pas toutes
01:02:38mais il a suivi
01:02:392-3 des mesures proposées
01:02:40justement
01:02:41c'est ce que disaient
01:02:42d'ailleurs tous les initiateurs
01:02:43enfin tous ceux
01:02:44qui ont mené
01:02:45les débats
01:02:46de la convention citoyenne
01:02:47qui ont dans les deux cas
01:02:48salué le travail effectué
01:02:49qui sont extrêmement déçus
01:02:50donc si vous voulez
01:02:51le lien entre
01:02:52le chef de l'État
01:02:53et le grand public
01:02:55avec les français
01:02:56tout simplement
01:02:57il a eu
01:02:58il y a eu des tempêtes
01:02:59il y a eu des moments
01:03:00où il a réussi
01:03:01à renouer le fil
01:03:02mais là cette idée
01:03:03de proposer
01:03:04soit des référendums
01:03:05ça va être sur quoi par exemple ?
01:03:06Une des lois
01:03:07qui pourrait donner lieu
01:03:08à un référendum
01:03:09c'est quoi ?
01:03:10Sur l'immigration ?
01:03:11C'est de tout ça
01:03:12dont on parle aujourd'hui ?
01:03:13Dans les grands sujets
01:03:14En tout cas il a réussi son coup
01:03:15il nous fait parler
01:03:16Christelle Niasse
01:03:17maintenant là-dessus
01:03:18et on passe à Darmanin
01:03:19en conclusion
01:03:20C'est quand même tout à fait navrant
01:03:21effectivement sur l'image
01:03:22du président
01:03:23on n'attend pas
01:03:24de la communication
01:03:25on n'attend pas
01:03:26on n'attend pas
01:03:27des effets de manche
01:03:28il y a un vrai désamour
01:03:29entre les français
01:03:30et ce président
01:03:31qui a démontré
01:03:32au fil du temps
01:03:33qu'il était parfaitement
01:03:34déconnecté de la réalité
01:03:35et je trouve ça dramatique
01:03:36on n'est pas sur
01:03:37un star system
01:03:38on est sur
01:03:39aujourd'hui
01:03:40on attend des réponses
01:03:41en réalité
01:03:42des réponses
01:03:43sur du quotidien
01:03:44Alors il y en a un
01:03:45qui aujourd'hui
01:03:46depuis qu'il a été
01:03:47à nouveau nommé ministre
01:03:48pour une autre fonction
01:03:49que l'intérieur
01:03:50mais maintenant
01:03:51la justice
01:03:52garde des Sceaux
01:03:53c'est Gérald Darmanin
01:03:54qui lui
01:03:55essaye de montrer
01:03:56qui rame
01:03:57pour montrer
01:03:58qu'il est connecté
01:03:59à la réalité
01:04:00et par exemple
01:04:01quand la directrice
01:04:02des Beaumet
01:04:03de la prison de Marseille
01:04:04est menacée
01:04:05par les trafiquants de drogue
01:04:06dans sa chaire
01:04:07menace de mort
01:04:08et bien il y va
01:04:09il y va aujourd'hui
01:04:10et demain
01:04:11pour dire à Marseille
01:04:12je vous soutiens
01:04:13et je veux isoler
01:04:14les trafiquants de drogue
01:04:15votre réaction
01:04:16sur cet aspect ?
01:04:17Oui mais
01:04:18encore une fois
01:04:19dans la continuité
01:04:20du propos précédent
01:04:21combien de fois
01:04:22on l'a vu cette image
01:04:23de M. Darmanin
01:04:24à Marseille ?
01:04:25Je crois savoir
01:04:26qu'il y a été
01:04:27à peu près
01:04:28dans son précédent
01:04:29comme ministre de l'Intérieur
01:04:30il a lutté contre
01:04:31le trafic de drogue
01:04:32il a essayé
01:04:33de faire des déplacements
01:04:34à Marseille
01:04:3534 déplacements à Marseille
01:04:36qu'est-ce qui a changé ?
01:04:37Il y a eu une 35ème fois
01:04:38c'est formidable
01:04:39Mathieu ?
01:04:40Là aussi
01:04:41on parlait
01:04:42de séquençage
01:04:43de communication
01:04:44ça fait un peu
01:04:45séquençage
01:04:46de communication
01:04:47tout le monde
01:04:48s'est réveillé
01:04:49tout le monde
01:04:50s'est réveillé
01:04:51sur la situation
01:04:52des prisons
01:04:53c'est mieux que de ne pas y aller
01:04:54et de ne pas soutenir
01:04:55l'administration
01:04:56bien sûr
01:04:57mais la question
01:04:58ça va faire hurler
01:04:59mon ami libéral
01:05:00mais il y a quand même
01:05:01une question de moyens
01:05:02derrière tout ça aussi
01:05:03qu'on le veuille ou non
01:05:04il y a une question
01:05:05de budget
01:05:06Gérald Darmanin
01:05:07arrive très bien
01:05:08mais alors le budget
01:05:09de la justice
01:05:10qui a déjà été augmenté
01:05:11considérablement
01:05:12mais qu'est-ce qu'il va en faire ?
01:05:13Il va permettre
01:05:14de recruter plus de
01:05:15plus de surveillants pénitentiaires
01:05:16oui ou non
01:05:17parce que c'est la question
01:05:18il va permettre
01:05:19que les affaires
01:05:20dans les tribunaux
01:05:21se traitent plus vite ou pas
01:05:22il va recruter les greffiers
01:05:23il va recruter les magistrats
01:05:24c'est ça les vraies questions
01:05:25posées par les syndicats
01:05:26de la pénitentiaire
01:05:27qui posent la question
01:05:28avec trois caméras
01:05:29et un point presse
01:05:30pour aller soutenir
01:05:31la directrice des bonnettes
01:05:32c'est super
01:05:33mais ensuite
01:05:34il y aura quoi ?
01:05:35parce que c'est ça
01:05:36quand on fait de la politique
01:05:37il y a aussi
01:05:38les résultats concrets
01:05:39qui sont aussi
01:05:40les résultats budgétaires
01:05:41on est en fait
01:05:42juste dans un
01:05:43avant-tour
01:05:44des élections
01:05:45de la prochaine élection présidentielle
01:05:46chacun se positionne
01:05:47le fait que Darmanin
01:05:48soit à ce poste là
01:05:49c'est aussi une manière
01:05:50pour lui de se présenter
01:05:51comme crédible
01:05:52notamment face à quelqu'un
01:05:53comme Bruno Retailleau
01:05:54qu'un concurrent direct
01:05:55il y a une compétition entre eux
01:05:56il y a déjà une compétition
01:05:57mais en même temps
01:05:58ils font biloum pour l'instant
01:05:59pour être complices
01:06:00il y a la guerre des chefs
01:06:01au centre de la Macronie
01:06:02avec Gabriel Attal
01:06:03donc il y a
01:06:04un énième tour
01:06:05de ce qu'on pourrait appeler
01:06:06hyper-présidentialisme
01:06:07à la française
01:06:08et puis le deuxième élément
01:06:09c'est qu'on ne sait pas
01:06:10combien de temps
01:06:11il va rester ce gouvernement
01:06:12en fait on part du principe
01:06:13quand on parle
01:06:14on se dit
01:06:15ils vont être là
01:06:16pour deux ans
01:06:17pour un an
01:06:18mais si ça se trouve
01:06:19dans deux semaines
01:06:20ils ne sont plus là
01:06:21oui bon mais ça
01:06:22c'est l'instabilité
01:06:23Christine Bouillot
01:06:24et bien vous voyez
01:06:25ma pauvre Christine
01:06:26vous allez m'en vouloir
01:06:27mais là je suis obligé
01:06:28de rendre l'antenne
01:06:29parce qu'on va passer
01:06:30à l'oeil de l'expert
01:06:31et donc vous ne réagirez pas
01:06:32sur Darmanin
01:06:33de toute façon
01:06:34je synthétise
01:06:35je suis d'accord
01:06:36avec tout ce qui vient d'être dit
01:06:37c'est d'accord
01:06:38et il prépare 2027
01:06:39écoutez ça
01:06:40ça s'appelle une conclusion
01:06:41de mettez-vous d'accord
01:06:42parce que vous vous êtes d'accord
01:06:43avec eux
01:06:44avec nos trois invités
01:06:45ceux qui nous écoutent
01:06:46pour mettez-vous d'accord
01:06:47avec Valérie Expert
01:06:48le long de l'année
01:06:49Mathieu Bachelon
01:06:50Mehdi Raïch
01:06:51Christelle Niass
01:06:52mais Christine Bouillot
01:06:53d'avoir été en direct
01:06:54avec nous aujourd'hui
01:06:55mettez-vous d'accord
01:06:56restez avec nous
01:06:57vous revenez demain
01:06:58et puis lundi bien sûr
01:06:59avec Valérie Expert
01:07:00allez à tout de suite
01:07:01pour l'œil de l'expert