Les débats de l'été avec Philippe Bouriachi, Erik Tegner, Thomas Elexhauser et Kristell Niasme
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00:00:00SUDRADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:06SUDRADIO, il est à 10h31, ils sont en force, ils sont présents avec nous, malgré l'été,
00:00:12pour discuter de l'actualité, bien évidemment, nos chroniqueurs, avec vous, 0826-300-300,
00:00:17d'ailleurs, vous les réagirez à n'importe quel sujet de l'actualité, vous faites entendre.
00:00:20Vous nous appelez 0826-300-300, c'est Manu qui vous attend au standard.
00:00:24Avec nous ce matin, Christelle Niasme, bonjour !
00:00:26Bonjour !
00:00:27Merci d'être avec nous, conseillère municipale LR à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne,
00:00:32Philippe Bourriecki, bonjour !
00:00:33Bonjour !
00:00:34Et merci d'être avec nous également sur SUDRADIO, conseiller régional Île-de-France,
00:00:37commissaire aux sports et Jeux Olympiques Paralympiques,
00:00:39coporte-parole nationale écologie au centre, avec nous également Eric Tegner, bonjour !
00:00:44Bonjour !
00:00:45Merci d'être avec nous, directeur de la rédaction de Frontières,
00:00:48et puis Thomas Elexausser, bonjour !
00:00:51Bonjour à vous !
00:00:52Et bienvenue, secrétaire générale du nouveau centre, conseiller départemental de l'heure !
00:00:57Beaucoup d'actualités, on va parler de beaucoup de choses, bien sûr, dans les prochaines minutes.
00:01:01On parlera des hommages qui se multiplient après le décès d'Alain Delon,
00:01:07on va y revenir assez largement à partir de 11h.
00:01:10On parlera aussi de Kamala Harris, semaine de gloire, on le verra.
00:01:14En tout cas, elle sera un V6 en surprise, candidate démocrate pour la présidentielle américaine,
00:01:18c'est déjà dans moins de 3 mois, beaucoup de sujets.
00:01:21Vous le voyez, mais d'abord, on va commencer avec les coups de cœur et les coups de gueule de chacun.
00:01:26On commence avec un coup de cœur, Christelle Niasse, on parle des Jeux Paralympiques, qui débutent bientôt !
00:01:31Tout à fait, les Jeux Paralympiques commencent le 28 août,
00:01:35donc c'est quoi, dans un petit peu moins de 10 jours, si je ne me trompe pas ?
00:01:37Je vous fais confiance, oui, c'est ça, on est le 19.
00:01:39Un petit peu moins de 10 jours, le 28 août, c'est le mercredi, la cérémonie d'ouverture, mercredi.
00:01:43Et donc on a eu une très belle cérémonie,
00:01:47on a eu une très belle cérémonie, et puis un très bon moment avec les Jeux Olympiques, je crois,
00:01:51avec des records, on a eu plus de 9 millions de spectateurs,
00:01:56ça a été plus de 9 millions de billets vendus, 750 000 spectateurs,
00:02:00et puis dans le Val-de-Marne, où je suis conseillère départementale,
00:02:02c'est à peu près 170 000 personnes qui ont suivi le passage de la flamme des Jeux Olympiques,
00:02:08un très très grand succès, malgré tous les...
00:02:11Je crois qu'on a parlé des géosceptiques, donc ça a été un très bon moment.
00:02:17Là, on a les Jeux Paralympiques qui vont démarrer, et ce n'est pas un petit moment,
00:02:22donc je voulais surtout mettre en lumière ce temps fort qui commence donc mercredi,
00:02:26et plus particulièrement également ce temps qui va avoir lieu le 27 août,
00:02:30ça je connais bien la date, parce qu'à 13h30, à la Plage Bleue,
00:02:34je suis conseillère départementale également, je m'occupe notamment des espaces verts dans le Val-de-Marne,
00:02:38et je suis très fière de voir que la flamme paralympique va s'arrêter dans notre beau parc du département du Val-de-Marne,
00:02:44et j'espère qu'on aura au moins autant de personnes qui suivront cette flamme paralympique à cette occasion.
00:02:51Vous espérez, vous pensez qu'on aura la même ferveur pour ces Jeux Paralympiques,
00:02:56ce qu'on a vécu sur les Jeux Olympiques ?
00:02:58C'est vraiment un souhait, parce que justement, moi je le vois,
00:03:02on a fait pas de dons, mais on a permis pas mal d'accéder aux comités sportifs et aux épreuves,
00:03:13et j'aimerais qu'il y ait ce même engouement qui soit suivi sur ces épreuves,
00:03:17parce que ce sont des athlètes, parce qu'il y aura des vrais records,
00:03:20et je pense qu'on rentre vraiment dans ce qu'est le sport dans toute sa dimension,
00:03:25c'est-à-dire la reconquête de son corps, de l'esprit, c'est l'esprit des Jeux Paralympiques,
00:03:29c'est comme ça qu'ils ont été mis en place à l'origine en 1948,
00:03:33premières épreuves en 1960, les Jeux Paralympiques,
00:03:35et c'est vraiment l'esprit du sport, je crois, dans toute sa splendeur.
00:03:38Donc oui, c'est vraiment un souhait, qu'il soit autant suivi que l'ont été les Jeux Olympiques.
00:03:42Thomas Elhexhauser, vous êtes également avec nous, à distance,
00:03:46vous voulez y revenir d'ailleurs, c'est un coup de cœur aussi de votre part,
00:03:49sur ces Jeux Olympiques, Jeux Paralympiques, qui approchent,
00:03:52mais alors plus sur le volet sécuritaire, c'est cela ?
00:03:56Oui, tout à fait, merci pour ce distanciel.
00:04:00Un coup de cœur pour un homme de l'ombre de la compétition et de l'organisation,
00:04:04qui est Laurent Nunez, le préfet de police de Paris,
00:04:08qui a mené un travail parfois très difficile, avec notamment la mairie de Paris,
00:04:16pour arriver à organiser et structurer le côté sécuritaire de ces Jeux Olympiques,
00:04:22et qui, je pense, a brillamment réussi sa mission.
00:04:25Je voulais tirer mon chapeau à ce grand saniteur de l'État,
00:04:29que je verrai bien d'ailleurs dans un gouvernement d'union ou de rassemblement,
00:04:35pour les mois qui viennent.
00:04:37Je lui souhaite à lui et à toutes les forces de Londres pleinement engagées,
00:04:41beaucoup de courage aussi, pour les Paralympiques,
00:04:45donc on est à J-9, et je me réjouis aussi de voir autant de billets s'arracher,
00:04:50parce que je pense que beaucoup ont regretté de ne pas avoir acheté de billets pour les Jeux Olympiques,
00:04:55et ils vont se jeter, je pense, sur les Paralympiques,
00:04:58et je pense que ça va être une très très belle fête,
00:05:00et la cérémonie qu'on nous promet à la Concorde risque d'être assez spectaculaire aussi.
00:05:06Coup de cœur général.
00:05:08On aura l'occasion d'y revenir sur cette situation politique,
00:05:12c'est particulier en France, peut-être dernière semaine, sans Premier ministre, on verra cela.
00:05:16Eric Degner, est-ce que vous partagez l'enthousiasme,
00:05:19que ce soit de Christel Niasse ou à l'instant de Thomas,
00:05:22et l'exhauseur à propos de ces Jeux Olympiques et des Jeux Paralympiques à venir dans dix jours ?
00:05:27Bien entendu, et une fois n'est pas coutume, je vais citer Anne Hidalgo,
00:05:30qui effectivement sur la fin des Jeux Olympiques,
00:05:32lors d'une conférence de presse,
00:05:34dit qu'autant certaines personnes s'attendaient à des choses négatives pour ces Jeux Olympiques,
00:05:39et il ne fallait pas que les gens ne voient pas la possibilité
00:05:42que les Jeux Paralympiques retrouvent un engouement national et international.
00:05:47Je pense que ce sera le cas.
00:05:49Évidemment aussi, ça dépendra des performances de nos athlètes,
00:05:53parce que d'un côté il y a l'engouement, de l'autre il y a les performances.
00:05:56Le sport est jugé en fonction des résultats,
00:05:59mais je partage ce qui a été dit autour de cette table,
00:06:01ce sont des valeurs de dépassement qui sont extrêmement importantes,
00:06:04et c'est aussi une façon de parler de la cause du handicap,
00:06:08et après comment ? Ce sont des gens comme nous,
00:06:10qui peuvent aussi faire de véritables exploits,
00:06:13même beaucoup mieux,
00:06:15ils sont beaucoup plus sportifs que moi qui suis en bonne santé,
00:06:18donc c'est important aussi de toucher un large public,
00:06:21pour montrer qu'ils sont complètement insérés dans la société aujourd'hui.
00:06:24Philippe Bourriaki, vous connaissez bien cette question du sport,
00:06:27des Jeux Olympiques, Paralympiques.
00:06:29Il faut s'attendre à un engouement aussi important,
00:06:33à une fête aussi populaire pour ces Jeux Paralympiques,
00:06:35que ce qu'on a vécu, qui a été très fort sur ces Jeux Olympiques.
00:06:38Je suis un éternel optimiste,
00:06:40et j'ai eu la chance de les vivre, ces Jeux Olympiques.
00:06:44Et en les vivant, j'ai vu cette ferveur,
00:06:48j'ai vu cette joie, j'ai vu cette réconciliation nationale,
00:06:52j'ai vu cet esprit, j'ai vu cette France,
00:06:55rayonnée à travers le monde.
00:06:58Je n'ai vu aucun grincheux,
00:07:00je n'ai ressenti aucune peur, aucune crainte,
00:07:04des gens détendus, des touristes heureux,
00:07:07d'être au contact de la population,
00:07:10la population heureuse de pouvoir être disponible.
00:07:13J'ai vu cette force de ces bénévoles,
00:07:15ces 45 000, ces femmes et ces hommes de l'ombre,
00:07:18de ceux qui nous ont alimenté,
00:07:21personnels de restauration,
00:07:22de ceux qui ont nettoyé tous les sites olympiques
00:07:25et les villes aux alentours.
00:07:27J'ai vu une France extraordinaire.
00:07:29Et surtout, j'ai vu le contre-coup quand ça s'est arrêté.
00:07:33Beaucoup ont dit « Pourquoi ça n'a pas duré plus longtemps ? »
00:07:36Eh bien, ça a reduré plus longtemps
00:07:38et les gens ont envie de revivre, vibrer, pleurer.
00:07:42Évidemment, c'est mouvoir lorsqu'on ramène des médailles,
00:07:46mais aussi lorsqu'on arrive à faire montrer
00:07:51que nous ne sommes qu'un.
00:07:53Je voudrais dire, je te rejoins complètement,
00:07:56l'admiration que j'ai pour ces athlètes paralympiques.
00:08:00Ils sont supérieurs aux valides
00:08:04parce que leur handicap les oblige
00:08:07et avec une grande preuve d'humilité.
00:08:10Alors, moi, je suis sensible à la cause handicap
00:08:12parce que comme 80 % des personnes en situation de handicap,
00:08:16le mien ne se voit pas.
00:08:18Donc, il y a les handicaps physiques
00:08:21qui ne représentent que 20 % et 80 %
00:08:23ces handicaps qui ne se voient pas.
00:08:24Moi, je suis dyslexique, dysorthographique,
00:08:27on peut dire que c'est moins grave que certains,
00:08:30mais tous les handicaps sont importants.
00:08:33Et le monde autour du monde de l'handicap,
00:08:37c'est un monde inclusif, compréhensif, humaniste.
00:08:41Et nous sommes 16 millions de personnes en France
00:08:44à être porteurs et porteuses d'un handicap.
00:08:47C'est pas rien, c'est quasiment un Français sur trois.
00:08:51Et donc, par conséquent, tout autour de nous...
00:08:53C'est donné à voir des invisibles d'une certaine manière ?
00:08:55Mais complètement !
00:08:56On va avoir une chance extraordinaire
00:08:59que tout le monde, toutes celles et tous ceux
00:09:01qui ne font pas attention, et y compris...
00:09:03Moi, je voudrais souvent interpeller les urbanistes
00:09:06et celles et ceux qui font des travaux sur la voirie,
00:09:09leur dire dans vos commissions, s'il vous plaît,
00:09:11intégrer des gens qui vont souffrir au quotidien,
00:09:14y compris des gens qui ont un certain âge
00:09:16et qui doivent se déplacer en déambulateur,
00:09:17y compris...
00:09:18Alors, c'est pas un handicap, évidemment,
00:09:19d'avoir des enfants en poussette,
00:09:20mais lorsque vous faites des travaux sur rue
00:09:22et que vous mettez des barrières
00:09:23et que vous ne dites pas qu'effectivement
00:09:25ça va gêner des gens qui peuvent être valides,
00:09:27mais qui ont une situation compliquée à ce moment-là,
00:09:29eh bien, tout ça, ça doit faire corps,
00:09:31mais ça ne doit pas juste faire corps pendant 15 jours.
00:09:33Il faut que ça perdure.
00:09:34Christelle Niasme, on est quand même
00:09:37dans une période particulière,
00:09:38on le disait en termes de politique.
00:09:40La trêve olympique qu'on a vécue,
00:09:41on ne l'aura pas sur les Paralympiques.
00:09:43A priori, un nouveau Premier ministre
00:09:45devrait être nommé d'ici la fin de la semaine.
00:09:48Est-ce qu'en termes de calendrier,
00:09:49ce n'est pas dommageable, finalement,
00:09:51pour ces Jeux Paralympiques ?
00:09:52Oui, manifestement, oui.
00:09:53La trêve olympique semble être finie.
00:09:56Et oui, je pense que c'est dommage
00:09:58parce que ça met de côté un sujet
00:10:00qui est extrêmement intéressant,
00:10:01au-delà même du handicap.
00:10:02Ça pose même la question de,
00:10:04on le disait, on différencie,
00:10:07mais peut-être qu'un jour,
00:10:08pourquoi pas aller sur une cérémonie,
00:10:10enfin, sur un événement commun ?
00:10:12Pourquoi pas ?
00:10:13Je veux dire, on peut tout imaginer,
00:10:14tout envisager, parce qu'après tout,
00:10:15aussi, faire quelque chose de complètement en dehors,
00:10:18c'est aussi continuer à dire,
00:10:20finalement, on n'est pas si identiques.
00:10:23Donc, c'est un petit peu dommage.
00:10:25Et là, ce sera l'occasion de démontrer
00:10:27que, oui, il y a une différence qui est à faire.
00:10:29Alors, aujourd'hui, différence,
00:10:31pour pouvoir mettre en lumière,
00:10:32et c'était l'objet aussi de mon coup de cœur,
00:10:33c'est surtout de valoriser,
00:10:35de mettre en lumière,
00:10:36et puis peut-être que, effectivement,
00:10:38même si je fais de la politique,
00:10:39eh bien que le fait politique peut attendre
00:10:42jusqu'à septembre.
00:10:43Être sage !
00:10:46Oui, et Thomas, rapidement,
00:10:48et puis après, Eric Tenner.
00:10:49Oui, un tout petit bémol, sérieux.
00:10:54On vous a perdu, Thomas et l'exhauseur.
00:10:56On va essayer de vous retrouver.
00:10:58En attendant, Eric Tenner,
00:10:59réaction, justement, à tout cela,
00:11:01à ce contexte politique
00:11:02qui parasitera, ou pas,
00:11:03justement, ces Jeux paralympiques ?
00:11:05Vous savez, le sport,
00:11:06ce n'est pas censé être politique.
00:11:08Donc, en tant que tel,
00:11:09on n'aurait pas besoin, normalement,
00:11:10de se dire qu'il y a une trêve politique
00:11:12pour laisser vivre les sports.
00:11:13On pourrait tout à fait avoir,
00:11:14d'un côté, les Jeux olympiques,
00:11:15et de l'autre, une campagne électorale.
00:11:17Sauf qu'aujourd'hui,
00:11:18on est tellement habitué à tout politiser
00:11:20qu'on ne sait plus prendre cette habitude.
00:11:22Donc, c'est normal que le fait politique avance.
00:11:24Emmanuel Macron est déjà en retard.
00:11:26Donc, on ne va pas commencer
00:11:27à jouer son propre jeu
00:11:28en lui disant, surtout,
00:11:29attends encore plus longtemps.
00:11:32Et de l'autre côté, il y a le sport.
00:11:33Les Français, ils sont habitués à ça, aussi,
00:11:35au quotidien.
00:11:36Donc, pour moi, il n'y a pas de soucis
00:11:37tant que les journalistes, la presse,
00:11:39les médias, aussi, font le travail
00:11:40de traiter cela.
00:11:41Mais ça va être fait, en tout cas.
00:11:42Et ce soit le cas, d'ailleurs,
00:11:43je vous le dis,
00:11:44un nouveau rendez-vous
00:11:45tout au long de ces prochaines semaines,
00:11:48à partir de midi à 45,
00:11:50avec notre consultant
00:11:51pour parler de ces Jeux Paralympiques.
00:11:54Ça commencera, d'ailleurs,
00:11:56premier rendez-vous.
00:11:57Donc, tout à l'heure,
00:11:58midi 45, je le répète,
00:11:590826-300-300,
00:12:01ça, c'est le numéro pour nous appeler
00:12:02pour débattre, pour réagir
00:12:03avec nos chroniqueurs
00:12:04qui restent avec nous
00:12:05dans un instant.
00:12:06On va parler, notamment,
00:12:08d'Alain Delon,
00:12:10du décès d'Alain Delon, hier.
00:12:11Éric Tegner, vous lui rendrez hommage.
00:12:14Et puis, avec vous,
00:12:16Philippe Bouriaki,
00:12:17on parlera de cette tentative
00:12:18d'incendie
00:12:19d'un centre de loisirs
00:12:21où les réagir, je rappelle,
00:12:220826-300-300
00:12:23et puis nos réseaux sociaux,
00:12:24notamment le Facebook
00:12:25de Sud Radio.
00:12:26À tout de suite.
00:12:27Par 11h moins le quart
00:12:29sur Sud Radio,
00:12:30soyez-les bienvenus
00:12:31si vous nous rejoignez
00:12:32pour les débats de l'été.
00:12:33On poursuit ces débats
00:12:34avec Christelle Yassm,
00:12:36conseillère municipale LR
00:12:37à Villeneuve-Saint-Georges,
00:12:38dans le Val-de-Marne.
00:12:39Philippe Bouriaki,
00:12:40conseiller régional Ile-de-France,
00:12:41commissaire au sport,
00:12:42jeux olympiques, paralympiques,
00:12:43coporte-parole nationale écologie
00:12:44au centre,
00:12:45avec Tegner,
00:12:46est avec nous également,
00:12:47directeur de la rédaction de Frontières.
00:12:48Et puis, Thomas-Élix Osseur,
00:12:50secrétaire général du Nouveau Centre,
00:12:51conseiller départemental de LR,
00:12:52qu'on a retrouvé.
00:12:54On parlait,
00:12:55juste avant la coupure pub,
00:12:57on parlait de ces Jeux paralympiques,
00:13:00coup de cœur pour deux d'entre vous.
00:13:02Vous nous parliez,
00:13:04Christelle Yassm,
00:13:05tout à l'heure,
00:13:06de la possibilité, éventuellement,
00:13:07un jour,
00:13:08de pouvoir réunir
00:13:09ces deux compétitions
00:13:10en une seule,
00:13:11Jeux olympiques et Jeux paralympiques.
00:13:13Philippe Bourriaki,
00:13:14le débat continuait pendant la pause
00:13:16et vous vouliez ajouter un avis
00:13:19sur ce sujet-là.
00:13:21C'est juste un avis de technicien
00:13:22et de spécialiste,
00:13:23puisque moi aussi,
00:13:24ça m'avait interpellé
00:13:25et choqué que ça ne se passe pas
00:13:27en même temps,
00:13:28parce que là,
00:13:29ça serait vraiment inclusif.
00:13:30Et donc,
00:13:31la réponse qui m'a été donnée,
00:13:32c'est juste un problème de logistique,
00:13:33parce que vous avez des délégations
00:13:35qui arrivent
00:13:36et d'autres qui repartent.
00:13:37Et donc,
00:13:38il fallait un laps de temps
00:13:39entre les deux
00:13:40et vous savez qu'il y a toujours
00:13:41cette épidémie de Covid,
00:13:42on n'en parle pas,
00:13:43mais vous devez tout aseptiser.
00:13:44Et puis,
00:13:45il aurait fallu
00:13:46augmenter le nombre
00:13:47de bénévoles,
00:13:48de volontaires,
00:13:49de la sécurité,
00:13:50etc.
00:13:51Et,
00:13:52pareil,
00:13:53pour les stades,
00:13:54pour que les compétitions
00:13:55puissent se dérouler,
00:13:56en prenant toujours
00:13:57une marge de manœuvre
00:13:58avec des problèmes climatiques,
00:13:59comme on a pu connaître,
00:14:00et des épreuves
00:14:01qui seraient reportées.
00:14:02Donc,
00:14:03c'était vraiment là-dessus.
00:14:04C'est-à-dire que la question
00:14:05a pu se poser
00:14:06au sein de l'organisation,
00:14:07on y a réfléchi.
00:14:08Oui,
00:14:09des gens comme moi
00:14:10et des citoyens
00:14:11ont posé la question.
00:14:12Pourquoi ?
00:14:13Alors,
00:14:14la question que j'ai posée,
00:14:15c'est pourquoi on n'avancerait pas
00:14:16les Jeux Olympiques
00:14:17pour pouvoir permettre,
00:14:18pendant l'été,
00:14:19de pouvoir bénéficier
00:14:20des Paralympiques
00:14:21et pas pendant la rentrée ?
00:14:22Parce qu'il y a plein de gens
00:14:23qui ne vont pas pouvoir y assister
00:14:24à cause de leur activité professionnelle.
00:14:25Et on m'a dit,
00:14:26il y a un souci,
00:14:27c'est,
00:14:28vous avez Roland-Garros,
00:14:29dans la foulée,
00:14:30vous avez le Tour de France,
00:14:31puis vous avez Wimbledon,
00:14:32et donc,
00:14:33c'est des incontournables
00:14:34qui font que,
00:14:35pareil,
00:14:36en France,
00:14:38sur différents festivals,
00:14:40qui, du coup,
00:14:41impactent
00:14:42les autres activités.
00:14:43Et donc,
00:14:44malheureusement,
00:14:45ce qui serait super,
00:14:46c'est qu'on mette
00:14:47les Paralympiques
00:14:48avant les Olympiques.
00:14:49Si vous me permettez,
00:14:50un petit bémol...
00:14:51On a retrouvé Thomas Elexozer.
00:14:52Oui, allez-y.
00:14:53Oui, un petit bémol.
00:14:55Je regardais l'historique
00:14:56des Jeux Paralympiques
00:14:57comparatifs
00:14:58entre Londres
00:14:59et Paris,
00:15:00et il me semble
00:15:01que Londres
00:15:02a laissé,
00:15:03après,
00:15:04des infrastructures
00:15:05pour les personnes handicapées,
00:15:06notamment dans les transports,
00:15:07bien mieux améliorées
00:15:08que ça ne sera le cas
00:15:09à Paris.
00:15:10Et je regrette
00:15:11qu'il n'y ait pas eu,
00:15:12de la part des financeurs,
00:15:13des collectivités,
00:15:14peut-être de la ville aussi,
00:15:15un plan d'investissement
00:15:16sur le métro,
00:15:17notamment,
00:15:18qui laisserait une trace,
00:15:19en fait,
00:15:20de ces Jeux Paralympiques
00:15:21à Paris.
00:15:22Et le bilan
00:15:23de la part
00:15:24d'infrastructures
00:15:25modernisées,
00:15:26améliorées,
00:15:27et rendues accessibles
00:15:28à Londres
00:15:29est bien plus importante
00:15:30que ne le sera
00:15:31à Paris.
00:15:32Et donc,
00:15:33je me demande
00:15:34si,
00:15:35c'est bien plus importante
00:15:36que ne le sera
00:15:37à Paris, malheureusement,
00:15:38après le mois de septembre.
00:15:39Et c'est un bémol
00:15:40et un regret
00:15:41que je formule.
00:15:42Rapidement,
00:15:43Philippe Bourgiaki.
00:15:44J'ai une réponse
00:15:45à cela.
00:15:46Vous savez que
00:15:47les transports
00:15:48Île-de-France
00:15:49sont sous
00:15:50l'autorité
00:15:51d'Île-de-France Mobilité,
00:15:52dont la présidente
00:15:53est Valérie Pécresse,
00:15:54puisque c'est la région
00:15:55qui gère
00:15:56les transports.
00:15:57Nous avons mis
00:15:58le paquet
00:15:59sur l'accessibilité
00:16:00aux personnes
00:16:01en situation
00:16:02de mobilité réduite
00:16:03pour que toutes les gares
00:16:04et toutes les stations
00:16:05de métro soient accessibles.
00:16:06Ce n'est pas le cas.
00:16:07Je vous l'accorde.
00:16:08La difficulté,
00:16:09elle est technique
00:16:10puisque le réseau
00:16:11de métro
00:16:12a plus de 100 ans.
00:16:13Et donc,
00:16:14elle est très compliquée
00:16:15mais de plus en plus,
00:16:16les choses sont faites.
00:16:17Nous avons
00:16:18un délégué spécial
00:16:19à la région
00:16:20qui est Pierre Denisot
00:16:21qui veille réellement
00:16:22que tout ceci
00:16:23soit périn
00:16:24et rapide.
00:16:25Mais,
00:16:26effectivement,
00:16:27il y a certains endroits
00:16:28où il y a
00:16:29quelques problématiques.
00:16:30Et ça fait réagir
00:16:31également
00:16:32nos auditeurs
00:16:33notamment sur le Facebook
00:16:34de Sud Radio Bernard
00:16:35qui nous disent
00:16:36que ça ne pourra pas avoir
00:16:37le même engouement
00:16:38ces Jeux Paralympiques
00:16:39parce que les vacances
00:16:40seront terminées.
00:16:41Et c'est bien dommage,
00:16:42on en parlait
00:16:43il y a quelques instants.
00:16:44Philippe Bourrier,
00:16:45qui vous gardait la main
00:16:46pour votre coup de gueule
00:16:47à cette tentative d'incendie
00:16:48d'un centre de loisirs.
00:16:49Racontez-nous ce qui s'est passé.
00:16:50Hier soir,
00:16:51dans ma ville,
00:16:52une ville populaire,
00:16:53Orly,
00:16:54le titre que je vous avais donné
00:16:55c'est
00:16:56les racailles ne prennent pas
00:16:57de vacances,
00:16:58malheureusement pour nous.
00:16:59Et j'ai envie de dire
00:17:00c'est malheureux
00:17:01parce que la poubelle
00:17:02contenaire 660 litres
00:17:03qui se trouvait à 300 mètres
00:17:05de l'entrée du centre de loisirs
00:17:06a été déplacée
00:17:07de manière intentionnelle
00:17:08et a été incendiée
00:17:09devant le centre de loisirs.
00:17:10Alors,
00:17:11je remercie
00:17:12mais vraiment
00:17:13et sincèrement
00:17:14le personnel communal,
00:17:15la gardienne,
00:17:16les gens d'astreinte,
00:17:17nos sapeurs-pompiers
00:17:18et nos onges gardiens
00:17:19qui sont nos policiers
00:17:20d'être intervenus
00:17:21mais d'une manière ultra rapide
00:17:22et d'avoir rapidement
00:17:23maîtrisé l'incendie.
00:17:24Donc,
00:17:25il y a des dégâts minimes,
00:17:26c'est juste la face
00:17:27de l'incendie.
00:17:28Donc,
00:17:29il y a des dégâts minimes,
00:17:30c'est juste la face avant
00:17:31qui a noirci,
00:17:32qui a un peu brûlé.
00:17:33Ils sont repassés
00:17:34tous les deux heures
00:17:35pour voir si en fait
00:17:36il n'y avait pas
00:17:37un feu incandescent
00:17:38à l'intérieur.
00:17:39Je rappelle à ces gens-là...
00:17:40Des interpellations ou pas ?
00:17:41Non,
00:17:42il y a eu des contrôles
00:17:43qui ont été faits
00:17:44sur certains individus.
00:17:45C'est un centre de loisirs
00:17:46élémentaire,
00:17:47c'est-à-dire
00:17:48qu'on parle d'enfants
00:17:49de 6 à 11 ans.
00:17:50Ma fille fréquente ce centre
00:17:51c'est la dernière année
00:17:52puisqu'elle rentre au collège
00:17:53l'année prochaine
00:17:54et il y a beaucoup d'enfants
00:17:55qui ne connaissent pas
00:17:56le mot vacances.
00:17:57Et les seules vacances
00:17:58qu'ils ont
00:17:59avec des animateurs de qualité
00:18:00c'est dans nos centres de loisirs.
00:18:01Donc, quand vous mettez
00:18:02le feu à ce centre de loisirs,
00:18:03vous pénalisez
00:18:04les personnes
00:18:05en situation
00:18:06les plus fragiles
00:18:07et les plus précaires.
00:18:08Et je le condamne
00:18:09avec la plus grande fermeté.
00:18:10Je souhaite que les auteurs
00:18:11soient interpellés
00:18:12mineurs ou pas
00:18:13et qu'ils soient
00:18:14lourdement sanctionnés
00:18:15parce qu'il faut
00:18:16que ça serve d'exemple
00:18:17et il faut dire
00:18:18une bonne fois pour toutes
00:18:19que ça suffit
00:18:20que ça soit en banlieue
00:18:21ou que ça soit en campagne.
00:18:22On ne peut pas accepter
00:18:23la destruction d'un bien
00:18:24qui plus est
00:18:25d'un bien public.
00:18:26Éric Tagner, vous partagez
00:18:27ce coup de gueule.
00:18:28Vous entendez justement
00:18:29ce que disait à l'instant
00:18:30Philippe Bouriaki
00:18:31à propos de cette tentative
00:18:32d'incendie
00:18:33d'un centre de loisirs
00:18:34à Orly.
00:18:35Les raquelles ne prennent pas
00:18:36de vacances.
00:18:37C'est ce que vous avez dit,
00:18:38Philippe.
00:18:39Je le partage complètement
00:18:40et j'imagine à quel point
00:18:41aussi les habitants
00:18:42comme vous
00:18:43peuvent être choqués
00:18:44par cela,
00:18:45également déçus.
00:18:46Après, ça rappelle aussi
00:18:47une chose, c'est que
00:18:48on a souvent entendu
00:18:49ces dernières décennies
00:18:50qu'on allait résoudre
00:18:51le problème
00:18:52de certains quartiers
00:18:53populaires et le problème
00:18:54de la délinquance
00:18:55à coût de milliards d'euros
00:18:56en expliquant que
00:18:57la délinquance, finalement,
00:18:58c'était d'abord
00:18:59un problème social.
00:19:00Il faut rappeler aussi
00:19:01qu'effectivement,
00:19:02c'est dans ces quartiers-là
00:19:03où on a mis le plus d'argent
00:19:04et tant mieux de mettre
00:19:05de l'argent,
00:19:06d'une certaine façon,
00:19:07qu'il y a aussi
00:19:08une surreprésentation
00:19:09de cette même délinquance.
00:19:10Donc, il faut absolument
00:19:11aussi de l'autre côté,
00:19:12du coup, qu'il y ait
00:19:13un volet judiciaire
00:19:14et pénal
00:19:15qui soit extrêmement faible
00:19:16et extrêmement important
00:19:17parce que non seulement
00:19:18ces gens-là ont perdu
00:19:19toute notion de la capacité
00:19:20juste de prendre soin
00:19:21de ce qui nous appartient,
00:19:22de prendre soin
00:19:23de ce qui va être utile.
00:19:24Peut-être qu'ils ont
00:19:25des soeurs même
00:19:26qui peuvent côtoyer
00:19:27ce type d'établissement.
00:19:28Derrière,
00:19:29c'est la sanction.
00:19:30Ça peut être pour certains
00:19:31qui vont commettre
00:19:32des actes gravissimes,
00:19:33ça va être la prison.
00:19:34Pour ceux qui vont pouvoir
00:19:35être des mineurs,
00:19:36parce que dans ce genre de cas,
00:19:37c'est souvent des mineurs aussi,
00:19:38il faut être capable
00:19:39de faire une véritable sanction.
00:19:40Il faut être capable aussi
00:19:41de responsabiliser les parents.
00:19:42Pourquoi ?
00:19:43Parce qu'il y a des parents
00:19:44qui peuvent laisser leurs enfants
00:19:45aller commettre ce type de choses
00:19:46et il y a des parents
00:19:47qui sont indirectement victimes
00:19:48parce que leurs enfants
00:19:49ne pourront pas partir
00:19:50justement en vacances scolaires
00:19:52à cause de ce type de choses.
00:19:54Donc la responsabilisation,
00:19:55c'est la première chose
00:19:56qui doit être mise en place
00:19:57parce que derrière,
00:19:58il y a énormément de victimes,
00:19:59de victimes collatérales
00:20:00de tout cela.
00:20:01Thomas Helexhauser,
00:20:02quel type de réponse
00:20:03apporter selon vous
00:20:04à ce type d'événement regrettable ?
00:20:08On a tout un problème
00:20:10de la chaîne pénale
00:20:12et ensuite de la sanction.
00:20:14Vous savez qu'on a un problème
00:20:16des prisons en France
00:20:17qui pour moi est un problème majeur
00:20:19qui c'est qu'on n'a plus aucun ordre
00:20:21établi dans les prisons,
00:20:23il nous manque un nombre
00:20:24de places gigantesques
00:20:26et que cette impunité de se dire
00:20:28que quand on soit dedans ou dehors
00:20:30on peut continuer
00:20:31à gérer son trafic,
00:20:33gérer sa bande,
00:20:34gérer son quartier, etc.
00:20:36C'est pour moi un sujet majeur.
00:20:38Et donc il y a d'un côté
00:20:39la dureté des peines
00:20:41et de l'autre,
00:20:42l'application des sanctions
00:20:43et la dureté aussi
00:20:45de ces conditions de vie
00:20:47en prison.
00:20:48Alors d'un côté,
00:20:49les conditions qui sont ignobles
00:20:50et inadmissibles
00:20:51pour un pays comme le nôtre,
00:20:52mais de l'autre,
00:20:53on a vu ces derniers temps
00:20:54des vies accordées
00:20:56aux trafiquants dans les prisons
00:20:57invraisemblables.
00:20:58Pourquoi est-ce qu'on ne coupe pas
00:20:59les réseaux téléphoniques
00:21:00dans les prisons
00:21:01pour empêcher toute connexion
00:21:02entre la prison et l'extérieur ?
00:21:04Ce sont quelques pistes
00:21:05je pense qu'il faudrait
00:21:06que l'on travaille dessus.
00:21:10Christelle Niasse,
00:21:11je me rappelle que vous êtes
00:21:12conseillère municipale à LR
00:21:13à Villeneuve-Saint-Georges.
00:21:14Ce genre de situations,
00:21:15de débordements,
00:21:16d'accidents,
00:21:17de tentatives,
00:21:18d'incendies,
00:21:19ça va très loin.
00:21:20C'est quelque chose
00:21:21auquel vous êtes confrontée ?
00:21:23Il y a quelques années,
00:21:24c'est une ville très populaire
00:21:25également,
00:21:26la ville sur laquelle je suis élue.
00:21:27Dans le Val-de-Marne.
00:21:28Dans le Val-de-Marne,
00:21:29Villeneuve-Saint-Georges.
00:21:30C'est une ville très populaire
00:21:31et je crois qu'on a subi
00:21:33des temps difficiles
00:21:35avec les émeutes.
00:21:36On a effectivement
00:21:37des temps aussi compliqués.
00:21:39Alors là,
00:21:41il faut déjà savoir
00:21:42qui sont les personnes,
00:21:44les fautifs.
00:21:45Maintenant,
00:21:46effectivement,
00:21:47j'entends deux choses.
00:21:48L'application des peines.
00:21:49L'application des peines.
00:21:50Si on a affaire
00:21:51à un public assez jeune,
00:21:52en déshérence,
00:21:53qui pour une raison ou une autre
00:21:56s'attaque à un centre de loisirs,
00:21:59effectivement,
00:22:00ça pose question de l'application.
00:22:01Alors, quid de la sanction des parents ?
00:22:03J'y suis favorable,
00:22:04bien évidemment.
00:22:05Je pense qu'il faut avoir
00:22:06un regard extrêmement dur là-dessus.
00:22:07Maintenant,
00:22:08quand on sait que
00:22:09les travaux d'intérêt généraux
00:22:10pourraient être un moyen
00:22:12aussi de faire prendre conscience
00:22:15de la gravité
00:22:16de ce qui a été mis en œuvre,
00:22:18il y a à peine un tiers
00:22:19qui sont appliqués aujourd'hui.
00:22:21Donc oui,
00:22:22la sanction,
00:22:23c'est une chose.
00:22:24L'application,
00:22:25c'en est vraiment une autre.
00:22:26Et elle doit être vraiment
00:22:27mise en œuvre.
00:22:28La deuxième chose
00:22:29que ça m'évoque,
00:22:30et je pense que ça,
00:22:31c'est un vrai sujet
00:22:32sur lequel on doit travailler
00:22:33sur nos territoires,
00:22:34parce que c'est aussi l'héritage
00:22:35d'une situation sociale
00:22:36de plus de 30 ans.
00:22:37C'est une situation organisée
00:22:39où on guettoise
00:22:41nos populations,
00:22:43c'est-à-dire qu'on accumule
00:22:44des populations en détresse
00:22:45sur des territoires,
00:22:46des populations
00:22:47qui sont fragilisées.
00:22:48Donc la fragilité culturelle,
00:22:50financière,
00:22:51génère des difficultés
00:22:54sur les territoires.
00:22:55Ce que vous avez sur ma ville,
00:22:57aujourd'hui,
00:22:58c'est quelque chose
00:22:59des situations,
00:23:00comme celle dont on pourrait
00:23:01aussi parler tout à l'heure
00:23:02à Vénicieux,
00:23:03peuvent arriver
00:23:04sur des territoires
00:23:05aussi populaires que le mien.
00:23:06Et c'est aussi l'héritage
00:23:07des politiques
00:23:08qui sont menées
00:23:09depuis plus de 30 ans.
00:23:10Donc il y a un moment donné aussi,
00:23:11créer une vraie mixité
00:23:12sur le territoire,
00:23:13avoir un vrai regard,
00:23:14un regard honnête
00:23:15sur la politique de peuplement
00:23:17de nos territoires,
00:23:18et bien c'est extrêmement important
00:23:20parce que ça permet
00:23:21d'accompagner aussi
00:23:22toutes les politiques sociales
00:23:23et toutes les politiques
00:23:24en matière de sécurité
00:23:25sur nos villes.
00:23:26Philippe Bourguigui,
00:23:27pour conclure
00:23:28sur votre coup de gueule,
00:23:29donc je le rappelle,
00:23:30cette tentative d'incendie
00:23:31sur un centre de loisirs
00:23:32élémentaire,
00:23:33donc du côté d'Orly,
00:23:34vous avez utilisé
00:23:35le terme de racaille,
00:23:36ça vous est reproché
00:23:37par certains
00:23:38sur le compte Facebook
00:23:39de Sud Radio,
00:23:40certains auditeurs,
00:23:41pourquoi utiliser
00:23:42ce terme-là de racaille ?
00:23:43Mais parce que c'est
00:23:44un élément fort,
00:23:45effectivement,
00:23:46qui pousse à débat,
00:23:47mais il faut qu'on arrête
00:23:48de se voiler la face.
00:23:49Ces individus,
00:23:50lorsqu'ils s'attaquent
00:23:51à un bien commun
00:23:52destiné à nos enfants,
00:23:53qu'est-ce que c'est ?
00:23:54Ce sont des pauvres jeunes
00:23:55élevés dans la difficulté,
00:23:56dans la misère ?
00:23:57J'en suis un fruit
00:23:58de cette misère.
00:23:59C'est des racailles,
00:24:00c'est des voyous,
00:24:01c'est des racailles.
00:24:02C'est des voyous
00:24:03qui font
00:24:04de la misère
00:24:05C'est des racailles,
00:24:06c'est des voyous.
00:24:07Utilisez le mot
00:24:08que vous voulez,
00:24:09des sauvageons.
00:24:10Moi, ça m'a mis hors de moi,
00:24:11ça m'a mis en colère
00:24:12parce que j'ai vu
00:24:13ma fille qui allait être
00:24:14éventuellement,
00:24:15et je remercie
00:24:16encore une fois
00:24:17le personnel communal,
00:24:18privée de moments
00:24:19de bonheur
00:24:20avec ses amis.
00:24:21J'ai vu,
00:24:22alors moi,
00:24:23je suis un privilégié,
00:24:24j'ai les moyens,
00:24:25il n'y a pas
00:24:26de centre de loisirs,
00:24:27on va aller
00:24:28au parc d'interaction,
00:24:29on va faire plein de choses,
00:24:30mais il y a
00:24:31beaucoup de mamans solos,
00:24:32beaucoup de personnes
00:24:33qui sont en difficulté financière
00:24:35parce que les gens de ma ville
00:24:36ne partent pas en vacances
00:24:37et c'est le seul moment
00:24:38où leurs enfants
00:24:39peuvent faire des activités.
00:24:40Vous savez,
00:24:41ma main ne tremble pas là-dessus.
00:24:42Moi, les racailles,
00:24:43j'en ferai mon hors d'oeuvre
00:24:44lorsque je gagnerai cette ville,
00:24:45ça c'est clair.
00:24:46Et j'appliquerai
00:24:47ce que Valérie Pécresse
00:24:48et Éric Schall
00:24:49ont mis en place.
00:24:50On a mis en place
00:24:51l'agence régionale
00:24:52des travaux
00:24:53d'intérêts généraux.
00:24:54Croyez-moi
00:24:55que ça fonctionne.
00:24:56Tu casses,
00:24:57tu payes,
00:24:58tu salies,
00:24:59tu nettoies.
00:25:00Dès la première infraction,
00:25:01parce que dès la première
00:25:02infraction,
00:25:03si vous savez
00:25:04que vous êtes lourdement
00:25:05sanctionnés,
00:25:06alors on pourra discuter
00:25:07de la responsabilité
00:25:08des parents
00:25:09parce qu'il y a des parents
00:25:10malheureusement
00:25:11qui sont complètement débordés
00:25:12et il faut qu'on leur vienne
00:25:13en aide.
00:25:14On ne peut pas les culpabiliser plus
00:25:15et puis ça ne s'apprend pas
00:25:16d'être parent.
00:25:17Et d'autres,
00:25:18les enfants ont pris le pouvoir
00:25:19parce que les parents
00:25:20sont désabusés
00:25:21et donc à ce moment-là,
00:25:22il faut qu'on ait des structures
00:25:23où les enfants,
00:25:24de manière humaine,
00:25:25mais sont encadrés
00:25:26de manière ferme
00:25:27comme le préconise
00:25:28Valérie Pécresse
00:25:29et ce que nous mettons en place,
00:25:32mais tu casses,
00:25:33tu payes.
00:25:34Si les gens sont choqués
00:25:35par le mot racaille,
00:25:36je voudrais m'excuser
00:25:37pour ceux qui pourraient
00:25:38se sentir blessés,
00:25:39mettez-vous à la place
00:25:41des mamans
00:25:42et des parents
00:25:43qui sont en colère
00:25:44parce que ce feu
00:25:45aurait pu avoir
00:25:46des dégâts terribles
00:25:47et y compris
00:25:48de vie humaine.
00:25:49Alors comment on peut appeler
00:25:50quelqu'un qui détruit
00:25:51le bien commun
00:25:52hormis racaille ?
00:25:53Si vous avez des solutions,
00:25:54moi je suis preneur.
00:25:55Vous restez avec nous
00:25:56sur Sud Radio,
00:25:57vous continuez de réagir
00:25:58sur notre Facebook,
00:25:59le Facebook de Sud Radio.
00:26:01Après les infos,
00:26:02votre coup de coeur,
00:26:03Eric Tegner,
00:26:04votre hommage
00:26:05à Alain Delon
00:26:06qui nous a quitté hier
00:26:07à l'âge de 88 ans.
00:26:08A tout de suite
00:26:09sur Sud Radio.
00:26:13Il est 11h05,
00:26:14bienvenue si vous nous rejoignez,
00:26:15c'est le débat,
00:26:16les débats de l'été,
00:26:17ils sont nombreux
00:26:18et on les poursuit
00:26:19avec nos chroniqueurs
00:26:20ce matin,
00:26:21Christelle Niasme,
00:26:22conseillère municipale
00:26:23LR à Villeneuve-Saint-Georges
00:26:24dans le Val-de-Marne,
00:26:25Philippe Bourgiaki,
00:26:26conseiller régional
00:26:27de l'Île-de-France,
00:26:28commissaire au sport,
00:26:29aux Olympiques,
00:26:30aux Paralympiques,
00:26:31coporte-parole nationale
00:26:32écologie au centre.
00:26:33Eric Tegner est également
00:26:34avec nous,
00:26:35directeur de la rédaction
00:26:36de Frontières
00:26:37et puis Thomas Elixauseur
00:26:38qui est secrétaire général
00:26:39du nouveau centre,
00:26:40conseiller départemental
00:26:41de l'Eure.
00:26:42On termine,
00:26:43on conclut les coups de coeur
00:26:44et les coups de gueule
00:26:45qu'on a conseillés
00:26:46il y a une petite demi-heure
00:26:47maintenant,
00:26:48ensemble avec votre coup de coeur,
00:26:49Eric Tegner voulait rendre
00:26:50hommage ce matin
00:26:51à Alain Delon
00:26:52qui a disparu donc hier.
00:26:53Oui,
00:26:54hier matin,
00:26:55la France,
00:26:56c'est aussi une partie du monde,
00:26:57tout versé,
00:26:58ému par l'annonce
00:26:59effectivement du décès
00:27:00d'Alain Delon,
00:27:0188 ans.
00:27:02Qu'est-ce qu'on en retient ?
00:27:03C'est tout simplement
00:27:04certainement un des derniers
00:27:05monstres du cinéma.
00:27:06Je pense que toute la presse
00:27:07aujourd'hui est unanime
00:27:08à ce sujet,
00:27:09y compris la presse internationale
00:27:10parce qu'Alain Delon
00:27:11par exemple,
00:27:12fait la une du Financial Times
00:27:13ce matin.
00:27:14Alain Delon,
00:27:15c'était une forme
00:27:16de classe à la française,
00:27:17également une sorte
00:27:18de beauté.
00:27:19Certains le comparent
00:27:20aussi,
00:27:21la beauté du diable
00:27:22qui était extrêmement prenante.
00:27:23Alors,
00:27:24il y a eu
00:27:26et on se rappelle aussi
00:27:27d'Alain Delon
00:27:28sur la fin de sa vie
00:27:29qui expliquait que
00:27:30finalement,
00:27:31c'était devenu une sorte
00:27:32d'homme seul,
00:27:33qu'il aimait cette solitude.
00:27:34Il parlait comment
00:27:35il aimait aussi
00:27:36être avec ses chiens
00:27:37dans son domaine,
00:27:38qu'il était rentré
00:27:39en fait dans ce monde
00:27:40du cinéma
00:27:41presque par accident
00:27:42parce qu'il dit
00:27:43qu'en rentrant
00:27:44justement de la guerre
00:27:45d'Indochine,
00:27:46cette guerre
00:27:47où il dit lui-même
00:27:48que c'est l'armée
00:27:49qui l'a façonné,
00:27:50qui lui a apporté
00:27:51tout ce qu'il était,
00:27:52cette capacité à avoir peur
00:27:53de se surpasser
00:27:54et que ce sont les femmes
00:27:55qui l'ont poussé
00:27:56en fait vers le cinéma.
00:27:57Et donc,
00:27:58avec ce décès d'Alain Delon,
00:27:59on se replonge aussi
00:28:00dans toutes ces femmes
00:28:01qui ont façonné
00:28:02le cinéma français.
00:28:03On pense évidemment
00:28:04à Romy Schneider,
00:28:05on pense aussi
00:28:06à Mireille Dark,
00:28:07on pense à Brigitte Bardot
00:28:08qui aujourd'hui
00:28:09est encore en vie
00:28:10et surtout,
00:28:11on se replonge dans les cinémas.
00:28:12Hier,
00:28:13justement,
00:28:14les différentes
00:28:15télévisions françaises
00:28:16ont remis,
00:28:17à l'heure du jour,
00:28:18ont bouleversé
00:28:19leur programmation.
00:28:20Moi-même,
00:28:21j'ai regardé à nouveau
00:28:22le clan des Siciliens
00:28:23qui incarne un homme
00:28:24qui est sorti de prison
00:28:25par des Siciliens
00:28:26après qui finit par,
00:28:27justement,
00:28:28par séduire
00:28:29la femme
00:28:30d'un membre du clan.
00:28:31Il contourne,
00:28:32il dérive justement
00:28:33un avion.
00:28:34Bref,
00:28:35j'invite aussi nos auditeurs
00:28:36à se replonger
00:28:37peut-être toute la semaine.
00:28:38Moi,
00:28:39je voulais parler d'un film
00:28:40qui est souvent mis
00:28:41sous le boisseau
00:28:42qui est Les Aventuriers.
00:28:43Je pense que je vais
00:28:44me plonger ce soir
00:28:45où on le voit
00:28:46avec Lino Ventura
00:28:47parce que c'est ça aussi
00:28:48Alain Delon.
00:28:49C'est quelqu'un
00:28:50qui était avec les géants.
00:28:51Je parlais du clan
00:28:52où il y a effectivement
00:28:53Lino Ventura
00:28:54qui est dedans.
00:28:55On peut le voir
00:28:56avec énormément
00:28:57d'autres acteurs
00:28:58phares et incontournables.
00:28:59Donc,
00:29:00évidemment,
00:29:01c'est une forme
00:29:02de pensée émue.
00:29:03On sait tous que
00:29:04moi qui ai 30 ans,
00:29:05j'ai mes parents,
00:29:06mes grands-parents
00:29:07qui sont émus
00:29:08par ce décès
00:29:09parce qu'Alain Delon
00:29:10était aussi intergénérationnel.
00:29:11Pour cela aussi,
00:29:12je pense que tout le monde
00:29:13a versé une larme hier.
00:29:14Christelle,
00:29:15l'agnasme,
00:29:16c'est véritablement
00:29:17une disparition
00:29:18qui touche
00:29:19toutes les générations,
00:29:20clairement.
00:29:21C'est le moment
00:29:22de remettre en lumière,
00:29:23comme le disait
00:29:24M. Tegner,
00:29:25des films
00:29:26qui aujourd'hui
00:29:27ne sont peut-être
00:29:28aussi pas connus
00:29:29des nouvelles générations
00:29:30parce que
00:29:31le cinéma
00:29:32tel qu'il était,
00:29:33moi ça m'évoque
00:29:34c'est le cinéma français
00:29:35tel qu'on l'aime.
00:29:36Celui qui racontait
00:29:37des histoires,
00:29:38des belles histoires
00:29:39avec des acteurs
00:29:40qui avaient encore
00:29:41un jeu tout à fait
00:29:42grandiose
00:29:43comme celui
00:29:44que savait
00:29:45faire Alain Delon.
00:29:46Donc,
00:29:47je pense que
00:29:48c'est effectivement
00:29:49ça dépasse
00:29:50les nouvelles générations
00:29:51et aujourd'hui
00:29:52ça fait partie
00:29:53de l'histoire,
00:29:54de la culture française
00:29:55et c'est important
00:29:56de rendre hommage
00:29:57à ce grand personnage
00:29:58de notre pays.
00:30:00Thomas,
00:30:01Alex Oseur,
00:30:02qu'est-ce que vous voulez
00:30:03retenir d'Alain Delon
00:30:04vous-même ?
00:30:05Jacques Weber,
00:30:06ce matin,
00:30:07était à la radio
00:30:08et il a eu
00:30:09des mots
00:30:10très beaux
00:30:11sur ses rencontres
00:30:12avec Alain Delon
00:30:13et sur le fait
00:30:14qu'Alain Delon
00:30:15parlait de lui
00:30:16à la troisième personne.
00:30:17Comme s'il y avait
00:30:18d'un côté
00:30:19Alain,
00:30:20l'homme,
00:30:21le citoyen,
00:30:22le français
00:30:23et de l'autre
00:30:24Delon,
00:30:25l'acteur.
00:30:26Et il justifiait
00:30:27le fait
00:30:28de parler
00:30:29à la troisième personne
00:30:30comme un détachement
00:30:31entre l'être humain
00:30:32et l'acteur
00:30:33et le fait
00:30:34que l'acteur
00:30:35pouvait rentrer
00:30:36dans n'importe quelle peau,
00:30:37dans n'importe quel
00:30:38personnage
00:30:39et se plonger
00:30:40tellement
00:30:41dans ce personnage
00:30:42qu'il en était
00:30:43une personne
00:30:44différente
00:30:45à chaque fois
00:30:46et différente
00:30:47de lui-même.
00:30:48Et j'ai trouvé
00:30:49très beau
00:30:50ce regard
00:30:51porté
00:30:52par Weber
00:30:53qui disait aussi
00:30:54que
00:30:55les planches
00:30:56n'ont peut-être
00:30:57pas su honorer
00:30:58l'acteur
00:30:59qui était Delon
00:31:00qu'il a eu
00:31:01certes
00:31:02un succès
00:31:03formidable,
00:31:04phénoménal
00:31:05au cinéma
00:31:06avec une reconnaissance
00:31:07très tardive
00:31:08du métier.
00:31:09On se souvient
00:31:10de cette palme d'or
00:31:11en 2019 seulement
00:31:12mais aussi
00:31:13peut-être
00:31:14que le théâtre
00:31:15n'avait pas su
00:31:16exprimer
00:31:17le talent
00:31:18de ce gigantesque
00:31:19acteur.
00:31:20Et voilà,
00:31:21je me suis beaucoup
00:31:22ému à écouter
00:31:23Weber ce matin
00:31:24à la radio
00:31:25comme quoi la radio
00:31:26c'est toujours
00:31:27des moments
00:31:28d'écoute
00:31:29intéressants
00:31:30et touchants.
00:31:31Philippe Bourgiaki,
00:31:32beaucoup d'émotion
00:31:33aussi de votre part
00:31:34à l'annonce
00:31:35de ce décès
00:31:36géant
00:31:37du cinéma français
00:31:38Alain Delon.
00:31:39Oui.
00:31:40Oui,
00:31:41parce que
00:31:42c'est un
00:31:43acteur
00:31:44qui a
00:31:45une
00:31:46émotion
00:31:47qui est
00:31:48incroyable
00:31:49parce que
00:31:50ça vous renvoie
00:31:51à votre jeunesse,
00:31:52ça vous renvoie
00:31:53à une dure réalité,
00:31:54celle
00:31:55que personne
00:31:56n'est immortel
00:31:57même si
00:31:58l'immortalité
00:31:59en vérité
00:32:00perdure
00:32:01parce que les gens
00:32:02continueront
00:32:03à parler de vous
00:32:04même si vous
00:32:05n'êtes plus là.
00:32:06Moi je continue
00:32:07à parler de mon père
00:32:08alors que ça fait
00:32:0930 ans
00:32:10qu'il nous a quittés.
00:32:11L'émotion
00:32:12de la France
00:32:13qui rayonne
00:32:14c'est que
00:32:15j'étais surpris
00:32:16de voir qu'en Chine
00:32:17ils avaient autant
00:32:18de douleurs
00:32:19que nous
00:32:20ici en France.
00:32:21J'étais surpris
00:32:22qu'en Italie
00:32:23ils avaient autant
00:32:24de douleurs
00:32:25que nous
00:32:26et j'étais surpris
00:32:27par tous les messages
00:32:28d'amitié
00:32:29de mes amis
00:32:30ukrainiens
00:32:31parce qu'il avait
00:32:32une certaine
00:32:33on reviendra
00:32:34sur la vie
00:32:35personnelle
00:32:36après
00:32:37mais j'ai un peu
00:32:38de mal moi
00:32:39j'ai toujours
00:32:40qui que ce soit
00:32:41dans une période
00:32:42de deuil
00:32:43c'est vraiment utile
00:32:44une fois que la personne
00:32:45n'est plus là
00:32:46il fallait le faire
00:32:47quand elle était de son vivant
00:32:48pour qu'elle puisse
00:32:49riposter et rebondir
00:32:50mais oui
00:32:51c'est une part
00:32:52de la culture française
00:32:53qui s'en va
00:32:54ce monstre sacré
00:32:55quelques temps
00:32:56après Bebel
00:32:57alors moi
00:32:58j'ai fait
00:32:59un trait d'humour
00:33:00parce que je connaissais
00:33:01bien
00:33:02enfin je connaissais
00:33:03bien c'est un grand mot
00:33:04Jean-Paul Belmondo
00:33:05qui avait beaucoup d'humour
00:33:06et qui me disait
00:33:07qui m'avait dit
00:33:08une fois
00:33:09pour déconner
00:33:10Drucker
00:33:11nous enterrera tous
00:33:12et donc j'ai fait
00:33:13un post hier
00:33:14je vous invite à aller
00:33:15voir ma story
00:33:16sur Instagram
00:33:17où je remets
00:33:18la médaille d'or
00:33:19à Drucker
00:33:20la médaille d'argent
00:33:21à Alain Delon
00:33:22et la médaille de bronze
00:33:23à Bebel
00:33:24c'était un trait
00:33:25d'humour
00:33:26en disant
00:33:27and the winner is
00:33:28et d'après
00:33:29ce que me disait
00:33:30Belmondo
00:33:31Alain Delon
00:33:32n'aurait pas voulu
00:33:33que les gens
00:33:34s'attristent
00:33:35sur son départ
00:33:36au contraire
00:33:37c'était
00:33:38un trait
00:33:39d'humour
00:33:40en disant
00:33:41au contraire
00:33:42il aurait voulu
00:33:43que les gens
00:33:44fassent une fête
00:33:45et continuent à vivre
00:33:46et surtout
00:33:47avoir une belle image
00:33:48de cet homme
00:33:49on va le dire
00:33:50on a tous été jaloux
00:33:51d'Alain Delon
00:33:52il rentre quelque part
00:33:53vous avez
00:33:5480% des femmes
00:33:55qui s'évanouissent
00:33:56et les 20%
00:33:57qui restent immobiles
00:33:58donc tout homme
00:33:59qui aime la jante féminine
00:34:00était très jaloux
00:34:01d'Alain Delon
00:34:02et on voulait tous
00:34:03lui ressembler
00:34:04et je pense qu'il a déclenché
00:34:05beaucoup de carrière
00:34:06en tout cas
00:34:07et on voit que
00:34:08dans certains discours
00:34:09qu'il disait
00:34:11ça n'a pas été
00:34:12mon modèle de vie
00:34:13je viens du monde sportif
00:34:14donc j'avais plutôt
00:34:15d'autres focus
00:34:16mais
00:34:17le travail
00:34:18le dépassement de soi
00:34:19le courage
00:34:20la détermination
00:34:21la motivation
00:34:22et donc je crois
00:34:23que ça ne peut que
00:34:24donner de l'espoir
00:34:25à beaucoup de gens
00:34:26qui ne pensent
00:34:27que ce n'est pas possible
00:34:28Est-ce qu'il faut lui rendre
00:34:29un hommage national ?
00:34:30Rendre un hommage national
00:34:31à Alain Delon ?
00:34:32Qu'est-ce que vous en pensez
00:34:33Eric Tegner ?
00:34:34Vous êtes favorable ou pas ?
00:34:35Oui moi
00:34:36j'imaginais d'ailleurs
00:34:37que ça serait annoncé hier
00:34:38quand on a tous appris
00:34:39le décès d'Alain Delon
00:34:40vous parliez de
00:34:41l'Italie
00:34:42qui lui rendait hommage
00:34:43c'est parce qu'aussi
00:34:44il avait été choisi
00:34:45par Visconti
00:34:46c'est quelqu'un
00:34:47qui jouait avec Gabin
00:34:48c'est quelqu'un
00:34:49qui était avec les géants
00:34:50les réalisateurs
00:34:51l'ont choisi
00:34:52les producteurs
00:34:53l'ont choisi
00:34:54ils surprenaient justement
00:34:55ceux qui sont décédés
00:34:56encore il y a
00:34:57quelques décennies
00:34:58de ça
00:34:59comme Jean Gabin
00:35:00donc je pense
00:35:01que c'est important
00:35:02on parle souvent
00:35:03de nécessité aussi
00:35:04de cohésion nationale
00:35:05chez nous
00:35:06de nécessité aussi
00:35:07de transmission
00:35:08je pense qu'Alain Delon
00:35:09c'est ce qu'il a incarné aujourd'hui
00:35:11on a de quoi
00:35:12être fier
00:35:13lorsqu'on en parle
00:35:14à l'international
00:35:15au-delà même
00:35:16des polémiques
00:35:17on en reviendra
00:35:18tout à l'heure
00:35:19où on a pu voir
00:35:20on peut en parler tout de suite
00:35:21on lui reproche
00:35:22notamment
00:35:23un certain nombre
00:35:24de fréquentations
00:35:25au lieu de la mafia
00:35:26on lui reproche
00:35:27aussi sa proximité
00:35:28avec Jean-Marie Le Pen
00:35:29notamment
00:35:30alors c'est très intéressant
00:35:31parce qu'on lui reproche
00:35:32plus sa proximité
00:35:33avec Jean-Marie Le Pen
00:35:34que sa proximité
00:35:35avec des gangsters
00:35:36donc ça
00:35:37ça en dit long
00:35:38quand même
00:35:39sur les personnes
00:35:40qui professent
00:35:41ce genre d'insultes
00:35:42parce qu'on a vu
00:35:43des tweets absolument ignobles
00:35:44vraiment
00:35:45qu'ils insultaient
00:35:46au bout de
00:35:47la première heure
00:35:48alors sur son amitié
00:35:49avec Jean-Marie Le Pen
00:35:50il faut la recontextualiser
00:35:51il a rencontré
00:35:52Jean-Marie Le Pen
00:35:53notamment
00:35:54lors de la guerre d'Indochine
00:35:55c'est-à-dire que
00:35:56c'est là-dessus
00:35:57où il a créé
00:35:58une amitié avec lui
00:35:59il a expliqué
00:36:00comment justement
00:36:01j'en parlais tout à l'heure
00:36:02l'armée
00:36:03l'avait façonné
00:36:04il a d'ailleurs regretté
00:36:05que derrière
00:36:06c'est comme ça
00:36:07qu'on faisait Nation
00:36:08il a toujours assumé
00:36:09être un homme de droite
00:36:10effectivement
00:36:11lui considérait que
00:36:12de toute façon
00:36:13il n'y avait pas de différence
00:36:14entre droite, extrême droite, etc.
00:36:15après je pense qu'il avait aussi
00:36:16un regard d'acteur
00:36:17où il ne se prenait pas la tête
00:36:18sur la question
00:36:19de ces différentes choses
00:36:20moi ce que je tiens à saluer
00:36:21c'est que c'est quelqu'un
00:36:22qui était honnête
00:36:23c'est-à-dire que
00:36:24depuis le début
00:36:25il a toujours dit
00:36:26Jean-Marie Le Pen
00:36:27c'est mon ami
00:36:28il ne s'est pas caché
00:36:29on sait aujourd'hui
00:36:30qu'il y a énormément
00:36:31de responsables
00:36:32politiques ou autres
00:36:33qui entretiennent justement
00:36:34des amitiés
00:36:35par rapport à l'Assemblée Nationale
00:36:36et qui n'osent pas l'afficher
00:36:37lui a su le faire
00:36:38et je pense que c'est aussi
00:36:39pour ça qu'il a été
00:36:40sanctionné
00:36:41parce qu'on sait
00:36:42on l'a vu aux Etats-Unis
00:36:43avec John Wayne
00:36:44on le voit avec d'autres personnalités
00:36:45qu'en fait dès qu'on
00:36:46montre un petit pas
00:36:47à droite
00:36:48eh bien justement
00:36:49on se retrouve sanctionné
00:36:50par cette caste
00:36:51qui est désavouée
00:36:52depuis hier
00:36:53parce qu'on n'a pas eu besoin
00:36:54du monde du cinéma justement
00:36:55pour montrer
00:36:56qu'il y avait une unité
00:36:57derrière Alain Delon
00:36:58et pour l'instant
00:36:59donc pas d'hommage national
00:37:00prévu en ce qui concerne
00:37:01Alain Delon
00:37:02et je pense qu'il en est
00:37:03dans les prochaines heures
00:37:04si ça bouge en tout cas
00:37:05si on l'apprend prochainement
00:37:06on vous fait signe
00:37:07bien évidemment
00:37:08en Sud Radio
00:37:09à 0826-300-300
00:37:10vous nous appelez
00:37:11au standard 0826-300-300
00:37:12c'est Manu
00:37:13qui vous attend
00:37:14on revient dans un instant
00:37:15on va parler
00:37:16on va parler des Etats-Unis
00:37:17tenez la campagne électorale américaine
00:37:20qui bat son plein
00:37:21avec la personnalité de la semaine
00:37:22aux Etats-Unis
00:37:23c'est Kamala Harris
00:37:24on en débat
00:37:25juste après ça
00:37:26Bientôt aux heures 20
00:37:29on poursuit les débats de l'été
00:37:31avec nos chroniqueurs
00:37:32aujourd'hui
00:37:33Christelle Niassme
00:37:34Philippe Brouyaki
00:37:35Eric Tegner
00:37:36et puis Thomas Eliexhauser
00:37:37on part aux Etats-Unis
00:37:38tout de suite
00:37:39si vous le voulez bien
00:37:40à deux mois et demi
00:37:41de l'élection présidentielle
00:37:42semaine clé pour Kamala Harris
00:37:43c'est aujourd'hui
00:37:44que débute la convention
00:37:45des démocrates
00:37:46c'est à Chicago
00:37:47Joe Biden
00:37:48devait être
00:37:49la star de cette convention
00:37:50finalement ce sera
00:37:51sa vice-présidente
00:37:52candidate dans la course
00:37:53à la Maison Blanche
00:37:54après le retrait
00:37:55donc contraint et forcé
00:37:56du président américain
00:37:57Kamala Harris
00:37:58doit être officiellement
00:37:59investie cette semaine
00:38:00il n'y a pas de suspens
00:38:01Jules Boscherini
00:38:02vous nous avez rejoint
00:38:03il n'y a pas trop de suspens
00:38:04sur ce point-là
00:38:05non clairement pas
00:38:06l'issue du vote
00:38:07ne fait aucun doute
00:38:08Kamala Harris
00:38:09est quasi assurée
00:38:10de recevoir le soutien
00:38:11de l'ensemble du parti démocrate
00:38:12c'est elle de toute façon
00:38:13qui a redonné l'espoir
00:38:14d'une victoire contre
00:38:15Donald Trump en novembre
00:38:16à tel point
00:38:17qu'elle devance désormais
00:38:18le candidat républicain
00:38:19dans plusieurs sondages
00:38:20le dernier en date
00:38:21hier dans le Washington Post
00:38:22à l'échelle nationale
00:38:23la vice-présidente
00:38:24serait légèrement en tête
00:38:25dans les intentions de vote
00:38:26comment ça va fonctionner
00:38:27très concrètement
00:38:28cette intronisation
00:38:29il va y avoir l'officialisation
00:38:30du programme du parti
00:38:31et c'est notamment sur ce sujet
00:38:32que les démocrates
00:38:33espèrent convaincre
00:38:34les indécis
00:38:35pour l'emporter
00:38:36le 5 novembre prochain
00:38:37et puis il y a aussi
00:38:38la présence de nombreux
00:38:39poids lourds du parti démocrate
00:38:40Barack et Michelle Obama
00:38:41doivent être présents
00:38:42idem pour Bill Clinton
00:38:43et Joe Biden
00:38:44tous vont prendre la parole
00:38:45pour soutenir Kamala Harris
00:38:46l'actuel président
00:38:47des Etats-Unis
00:38:48va ouvrir le bal
00:38:49aujourd'hui
00:38:50pour le premier
00:38:51grand discours
00:38:52de cette convention
00:38:53et selon CNN
00:38:54Kamala Harris
00:38:55doit le rejoindre sur scène
00:38:56et offrir la première
00:38:57image forte
00:38:58et qui doit prendre
00:38:59aussi la parole
00:39:00aujourd'hui
00:39:01donc ce sera
00:39:02l'année prochaine
00:39:03on aura l'occasion
00:39:04d'y revenir
00:39:05pour commencer déjà
00:39:06Philippe Bourgiaki
00:39:07ce choix
00:39:08Kamala Harris
00:39:09c'est la meilleure option
00:39:10finalement qui s'offrait
00:39:11pour le camp démocrate
00:39:12pour cette élection
00:39:13présidentielle américaine
00:39:14non je ne suis pas sûr
00:39:15que ce soit la meilleure option
00:39:16mais comme ça arrivait
00:39:17de manière assez brutale
00:39:18et que
00:39:19le temps n'est pas
00:39:20extensible
00:39:21ils n'avaient pas tellement
00:39:22le choix en vérité
00:39:23et puis surtout
00:39:24comme elle était liée
00:39:25à Joe Biden
00:39:26pour le compte de campagne
00:39:27et qu'il y avait déjà
00:39:28quelques centaines
00:39:29de millions d'euros
00:39:30sur le compte de campagne
00:39:31et bien il n'y avait
00:39:32personne d'autre
00:39:33qui aurait pu lever
00:39:34autant de fonds
00:39:35parce que ça coûte très cher
00:39:36une campagne aux Etats-Unis
00:39:37donc il n'y avait pas
00:39:38de plan B
00:39:39le plan H
00:39:40directement c'était
00:39:41Harris
00:39:42maintenant on le voit
00:39:43que sur certains états clés
00:39:44elle commence
00:39:45à gagner des points
00:39:46mais ça peut basculer
00:39:47très vite
00:39:48très vite
00:39:49surtout au moment
00:39:50du débat
00:39:51et on voit que la campagne
00:39:52commence à rentrer
00:39:53dans le dur
00:39:54avec
00:39:55vous savez
00:39:56aux Etats-Unis
00:39:57vous avez le droit
00:39:58aux publicités comparatives
00:39:59et vous avez le droit
00:40:00de dénigrer
00:40:01votre adversaire
00:40:02et d'ailleurs
00:40:03il vaut mieux le faire
00:40:04parce que ça passionne
00:40:05les Américains
00:40:06et ça peut influencer
00:40:07C'est déjà le cas
00:40:08d'ailleurs
00:40:09sur les réseaux sociaux
00:40:10avant même l'introlisation
00:40:11officielle de Kamala Harris
00:40:12de la part d'un certain
00:40:13Donald Trump bien sûr
00:40:14Je le dis à titre personnel
00:40:15je ne souhaite pas
00:40:16la victoire de
00:40:17Donald Trump
00:40:18parce que
00:40:19sa politique étrangère
00:40:20ne me plaît pas
00:40:21du tout
00:40:22mais il faut reconnaître
00:40:23que la politique
00:40:24qu'il avait menée
00:40:25à l'époque
00:40:26n'était pas
00:40:27des produits intéressants
00:40:28au sein des Etats-Unis
00:40:29je le pense
00:40:30trop proche du Kremlin
00:40:31pour les intérêts
00:40:32européens
00:40:33à titre personnel
00:40:34je me trompe peut-être
00:40:35mais le futur nous le dira
00:40:36mais il faut reconnaître
00:40:37que le tweet
00:40:38où Kamala Harris
00:40:39est en meeting
00:40:40avec le drapeau
00:40:41de l'URSS devant
00:40:42et des gens
00:40:43avec des drapeaux rouges
00:40:44un petit peu partout
00:40:45j'ai trouvé ça
00:40:46de Donald Trump
00:40:47très fort
00:40:48et très intelligent
00:40:49et assez parlant
00:40:50donc
00:40:51il va falloir innover
00:40:52mais
00:40:53je suis sûr
00:40:54que ça va jouer
00:40:55au coude à coude
00:40:56mais l'élection américaine
00:40:57c'est vraiment
00:40:58quelque chose de bizarre
00:40:59c'est pas une élection directe
00:41:00c'est une élection indirecte
00:41:01donc il y a des Etats
00:41:02qui peuvent faire basculer
00:41:03alors qu'ils sont
00:41:04il faut avoir plus de voix
00:41:05et quand même être élu
00:41:06enfin moins de voix
00:41:07et être élu
00:41:08grâce aux grands électeurs
00:41:09Thomas Ilexos
00:41:10est-ce que vous avez
00:41:11le sentiment
00:41:12qu'une personnalité
00:41:13comme Kamala Harris
00:41:14peut finalement
00:41:15relancer un peu
00:41:16le suspense
00:41:17de cette campagne
00:41:18de cette course
00:41:19à la Maison-Blanche
00:41:20en donnant
00:41:21c'est vrai
00:41:22depuis quelques mois déjà
00:41:23des élections ?
00:41:24Plusieurs choses
00:41:25la première
00:41:26je pense que
00:41:27Trump a fait
00:41:28une erreur gigantesque
00:41:29à l'annonce
00:41:30du retrait
00:41:31de Biden
00:41:32il n'a pas
00:41:33su prendre
00:41:34la hauteur
00:41:35de l'événement
00:41:36d'un président
00:41:37en exercice
00:41:38qui pour la première fois
00:41:39se retire
00:41:40d'une élection
00:41:41en cours
00:41:42et il a été
00:41:43extrêmement violent
00:41:44et virulent
00:41:45à l'égard
00:41:46d'un très grand serviteur
00:41:47de l'Etat américain
00:41:48qui a passé 50 ans
00:41:49dans les institutions
00:41:50mais je pense
00:41:51qu'il a pour moi
00:41:52beaucoup de plumes
00:41:53à ce moment-là
00:41:54d'avoir eu
00:41:55cette expression malheureuse
00:41:56au moment du retrait
00:41:57de Biden
00:41:58et qu'il aurait gagné
00:41:59énormément
00:42:00à prendre la hauteur
00:42:01et à saluer
00:42:02son ancien adversaire
00:42:03qu'il avait déjà battu
00:42:04une première fois
00:42:05c'est ça
00:42:06la première chose
00:42:07deuxième chose
00:42:08on va avoir
00:42:09la convention démocrate
00:42:10qui risque d'être
00:42:11grandiose
00:42:12d'émotion
00:42:13comme les Américains
00:42:14savent le faire
00:42:15mais des deux côtés
00:42:16je pense que
00:42:17Michelle Obama
00:42:18sera la grande
00:42:19attendue de cette convention
00:42:20démocrate
00:42:21qui apportera
00:42:22forcément
00:42:23quelque chose
00:42:24de très fort
00:42:25vis-à-vis
00:42:26de l'électorat féminin
00:42:27et des anciens passionnés
00:42:28du couple Obama
00:42:29davantage que son mari
00:42:30mais
00:42:31Trump a pris
00:42:32de l'avance
00:42:33et j'ai revu
00:42:34quelques images
00:42:35de la convention républicaine
00:42:36c'est là où
00:42:37les Américains
00:42:38sont très forts
00:42:39ils étaient passés
00:42:40inaperçus
00:42:41de l'expression
00:42:42de la petite fille
00:42:43de Trump
00:42:44qu'ils appellent
00:42:45Kay
00:42:46et qui a 17 ans
00:42:47et c'est là où
00:42:48les Américains
00:42:49sont très forts
00:42:50et je pense que
00:42:51cette convention
00:42:52et cette élection
00:42:53est très loin d'être jouée
00:42:54et que le match
00:42:55va être très très dur
00:42:56et que la machine démocrate
00:42:57se met quand même en route
00:42:58avec Kamala Harris
00:42:59qui est en très peu de temps
00:43:00et c'était pas gagné
00:43:01à réussir
00:43:02à embarquer
00:43:03les Obama avec elle
00:43:04c'était pas gagné
00:43:05à mettre le parti
00:43:06derrière elle
00:43:07à mettre tous les candidats
00:43:08potentiels derrière elle
00:43:09et je trouve qu'elle fait
00:43:10un premier mois
00:43:11de campagne
00:43:12quand même
00:43:13très percutant
00:43:14et très fort
00:43:15Eric Tegner
00:43:16Moi j'en rejoins
00:43:17ce qu'il disait
00:43:18sur la convention des républicains
00:43:19et j'ai eu la joie
00:43:20de pouvoir couvrir aussi
00:43:21cet événement international
00:43:22donc c'était mi-juillet
00:43:23et effectivement
00:43:24Kay Trump
00:43:25c'est un peu la nouvelle
00:43:26Ivanka Trump
00:43:27elle a 17 ans
00:43:28et elle parlait
00:43:29un petit peu en disant
00:43:30grand pas
00:43:31il est souvent
00:43:32dépeint négativement
00:43:33par les médias
00:43:34moi je le connais
00:43:35il est très gentil avec nous
00:43:36je t'aime
00:43:37il y avait vraiment
00:43:38une véritable ferveur
00:43:39lors de cette convention
00:43:40des républicains
00:43:41et c'est ce qui fait
00:43:42que ce qui s'est passé
00:43:43après justement
00:43:44le retrait de Joe Biden
00:43:45a tout changé
00:43:46donc c'est ce qu'il faut
00:43:47d'abord retenir
00:43:49lorsque j'y étais
00:43:50tous ceux que je voyais
00:43:51me disaient
00:43:52on n'a jamais vu
00:43:53une telle campagne
00:43:54depuis justement
00:43:55Nixon
00:43:56depuis Reagan
00:43:57parce que là
00:43:58tout est au vert
00:43:59depuis le débat
00:44:00il pensait véritablement
00:44:01tout gagner
00:44:02et d'une certaine façon
00:44:03il n'avait pas tort
00:44:04parce que cette poussée
00:44:05justement de Donald Trump
00:44:06notamment depuis la tentative
00:44:07d'assassinat contre lui
00:44:08son bras levé
00:44:09lorsqu'il cri fight
00:44:10cette capacité
00:44:11qui a été saluée aussi
00:44:12y compris par la gauche
00:44:13aux Etats-Unis
00:44:14d'avoir du courage
00:44:15et de se relever
00:44:16face à l'adversité
00:44:17a tellement fait peur
00:44:18le camp démocrate
00:44:19qu'ils ont enfin
00:44:20écouté ce qu'on dit
00:44:21depuis des mois
00:44:22c'est-à-dire que Biden
00:44:23n'est pas en capacité
00:44:24justement non seulement
00:44:25de mener une campagne
00:44:26mais surtout de diriger
00:44:27les Etats-Unis
00:44:28donc c'est aussi ça
00:44:29qu'il faut retenir
00:44:30c'est que c'est assez
00:44:31quand même scandaleux
00:44:32de se dire que
00:44:33pendant des mois
00:44:34la presse américaine
00:44:35a caché cela
00:44:36alors qu'on est habitué
00:44:37à ce que la presse américaine
00:44:38soit beaucoup plus libre
00:44:39par exemple
00:44:40que la presse française
00:44:41et donc à chaque fois
00:44:42c'était vu comme une fake news
00:44:43quand le camp républicain
00:44:44expliquait justement
00:44:45que Joe Biden
00:44:46n'était pas en capacité
00:44:47de s'interroger
00:44:48sur qui dirige derrière
00:44:49cette fameuse question
00:44:50de l'Etat profond
00:44:51moi je voudrais revenir
00:44:52juste sur deux éléments
00:44:53qui ont été dit
00:44:54parce que effectivement
00:44:55le problème dans cette campagne
00:44:56américaine
00:44:57c'est qu'il y a souvent
00:44:58des fake news
00:44:59des deux côtés
00:45:00et il y a aussi
00:45:01un biais médiatique
00:45:02qui aujourd'hui
00:45:03est clairement pro-Kamala Harris
00:45:04pro-Biden
00:45:05c'est très compliqué
00:45:06de voir l'autre côté
00:45:07ça dépend des médias
00:45:08j'ai l'impression
00:45:09qu'on est sur une Amérique
00:45:10très clivée
00:45:11et notamment dans les médias
00:45:12c'est quelque chose
00:45:13qu'on ressent aussi
00:45:14dans les médias américains
00:45:15oui après il y a
00:45:16les très grands médias
00:45:17les plus grands médias
00:45:18quand même
00:45:19sont globalement
00:45:20à gauche
00:45:21au centre gauche
00:45:22en tout cas
00:45:23les médias internationaux
00:45:24et les médias français
00:45:25qui couvrent cette campagne
00:45:26à 95%
00:45:27ils sont pro-Kamala Harris
00:45:28moi je voulais revenir
00:45:29justement sur cette question
00:45:30de la proximité
00:45:31entre Trump et Poutine
00:45:32Poutine c'est le seul
00:45:33à avoir mené
00:45:34un véritable affrontement
00:45:35pardon Trump
00:45:36face à Poutine
00:45:37en 2018
00:45:38dans le désert syrien
00:45:39où il a fait justement
00:45:40tuer près d'une centaine
00:45:41de mercenaires russes
00:45:42ce qui fait que Poutine
00:45:43l'a toujours craint
00:45:45lorsqu'il était justement
00:45:46à la maison blanche
00:45:47notamment sur la question
00:45:48de la Chine
00:45:49sauf que Biden
00:45:50a repris exactement
00:45:51la même politique étrangère
00:45:52ils ont simplement
00:45:53une méthode
00:45:54qui est différente
00:45:55et là dessus
00:45:56il ne faut pas se tromper
00:45:57ils ont une logique
00:45:58de dire aussi
00:45:59on va essayer
00:46:00de se reconcentrer
00:46:01d'abord face à la Chine
00:46:02et Biden l'a fait
00:46:03Trump l'a fait
00:46:04donc là dessus
00:46:05il faut aussi je pense
00:46:06raison garder du côté français
00:46:07pour observer les deux
00:46:08et moi je rejoins
00:46:09aujourd'hui
00:46:10Trump il a quand même
00:46:11encore une petite avance
00:46:12sur certains éclats clés
00:46:13et les démocrates
00:46:14espèrent reprendre
00:46:15la Floride et Texas
00:46:16mais en effet
00:46:17tout va commencer
00:46:18le 10 septembre
00:46:19avec le débat
00:46:20chez NBC
00:46:21Christelle Niasse
00:46:22Marie
00:46:23on est peut-être
00:46:24sur un moment de bascule
00:46:25en tout cas
00:46:26effectivement
00:46:27ça s'est resserré
00:46:28on peut dire au moins cela
00:46:29oui c'est ça
00:46:30je pense qu'il faut vraiment
00:46:31on est quand même
00:46:32sur le personnage de Trump
00:46:33sur quelqu'un
00:46:34qui est quand même
00:46:35une bête de communication
00:46:36qui sait parler
00:46:37à son électorat
00:46:38un électorat
00:46:39plutôt populaire
00:46:40et donc il a montré
00:46:41beaucoup d'images fortes
00:46:42et un adversaire redoutable
00:46:43pour Kamala Harris
00:46:44là sur le show
00:46:45à l'américaine
00:46:46comme ça a été dit
00:46:47et c'est très vrai
00:46:48qui est attendue
00:46:49là sur cette intronisation
00:46:50et bien elle sera
00:46:51attendue sur son discours
00:46:52parce que c'est quand même
00:46:53un exercice de style
00:46:54particulièrement complexe
00:46:55pour un candidat
00:46:56et puis l'heure de vérité
00:46:57ce sera effectivement
00:46:58le 10 septembre
00:46:59je pense que c'est
00:47:00à ce moment là
00:47:01qu'on pourra
00:47:02recommencer
00:47:03à reprendre
00:47:04les paris
00:47:05et on verra aussi
00:47:06vendredi
00:47:07vendredi
00:47:08parce que Donald Trump
00:47:09a annoncé qu'il tenait
00:47:10un meeting dans l'Arizona
00:47:11donc ça sera la première fois
00:47:12qu'il pourra réagir
00:47:13justement face à Kamala Harris
00:47:14effectivement depuis le début
00:47:15il n'arrive pas à trouver
00:47:16le discours
00:47:17pour la critiquer
00:47:18il s'est concentré
00:47:19sur des attaques personnelles
00:47:20alors que son camp
00:47:21demande à ce qu'ils attaquent
00:47:22justement sur le bilan
00:47:23parce que le bilan de Biden
00:47:24notamment des Biden Economics
00:47:25et donc d'une certaine façon
00:47:26des Kamala Economics
00:47:27est plutôt négatif
00:47:28aux Etats-Unis
00:47:29donc on verra
00:47:30vendredi aussi
00:47:31comment Trump réagit
00:47:32s'il trouve la bonne formule
00:47:33Allez 11h30
00:47:34sur Sud Radio
00:47:35dans un instant
00:47:36on revient en France
00:47:37avec la politique
00:47:38bien française
00:47:39et cette question
00:47:40sera enfin
00:47:41un nouveau Premier Ministre
00:47:42un nouveau gouvernement
00:47:43d'ici la fin de la semaine
00:47:44la question est posée
00:47:45on verra cela
00:47:46dans quelques instants
00:47:47puis la gauche
00:47:48qui se déchire également
00:47:49autour d'une procédure
00:47:50d'une menace
00:47:51de procédure
00:47:52de destitution
00:47:53contre Emmanuel Macron
00:47:54on en débat
00:47:55si vous le voulez bien
00:47:560826-300-300
00:47:57sur Sud Radio
00:47:58Manu vous attend au standard
00:47:59et puis bien sûr
00:48:00vous réagissez
00:48:01sur le Facebook
00:48:02de Sud Radio
00:48:03à tout de suite
00:48:04Sud Radio
00:48:05parlons vrai
00:48:06et oui les débats
00:48:07de l'été
00:48:0811h30
00:48:09avec nos chroniqueurs
00:48:10ce matin
00:48:11Christelle Niassme
00:48:12Philippe Bourgiaki
00:48:13Eric Tegner
00:48:14et puis Thomas Eliexhauser
00:48:15on parle tout de suite
00:48:16de la politique française
00:48:17de la France
00:48:18qui vit peut-être
00:48:19peut-être sa dernière semaine
00:48:20sans gouvernement
00:48:21vendredi prochain
00:48:22Emmanuel Macron
00:48:23consultera
00:48:24les chefs de groupe
00:48:25et de parti
00:48:26représentés au Parlement
00:48:27la désignation
00:48:28d'un nouveau Premier Ministre
00:48:29doit dit-on
00:48:30du côté de l'Elysée
00:48:31intervenir dans la foulée
00:48:32en attendant
00:48:33Jules Bosquerini
00:48:34vous nous avez rejoint
00:48:35pour nous expliquer
00:48:36tout ce qui se passe
00:48:37à gauche
00:48:38c'est assez compliqué
00:48:39la gauche
00:48:40qui se déchire autour
00:48:41de la menace
00:48:42de destitution
00:48:43d'Emmanuel Macron
00:48:44brandie par les insoumis
00:48:45pour faire pression
00:48:46sur le Président de la République
00:48:47Tout à fait Benjamin
00:48:48personne au sein de la gauche
00:48:49ne soutient la proposition
00:48:50de la France insoumise
00:48:51à commencer par Olivier Faure
00:48:52premier secrétaire
00:48:53du Parti Socialiste
00:48:54qui s'insurge
00:48:55dans un poste sur X
00:48:56cette tribune n'est signée
00:48:57que par les dirigeants
00:48:58de LFI
00:48:59elles n'engagent
00:49:00que leur mouvement
00:49:01la réponse à une nomination
00:49:02d'un Premier Ministre
00:49:03qui ne serait pas conforme
00:49:04à la tradition républicaine
00:49:05est la censure
00:49:06même son de cloche
00:49:07que ce n'est pas la priorité
00:49:08avant d'envisager
00:49:09une nouvelle présidentielle
00:49:10faisons respecter
00:49:11le résultat des législatives
00:49:12explique à l'AFP
00:49:13le parti de Fabien Roussel
00:49:14chez les écologistes
00:49:16la secrétaire nationale
00:49:17Marine Tendelier
00:49:18déclare également ce matin
00:49:19sur BFM
00:49:20que ce n'est pas la ligne
00:49:21ni la priorité des écologistes
00:49:22Jules, c'est quoi
00:49:23concrètement les conditions
00:49:24nécessaires pour obtenir
00:49:25la destitution
00:49:26d'un Président de la République ?
00:49:27Rappelons que c'est
00:49:28l'article 68 de la Constitution
00:49:29qui permet depuis la révision
00:49:30de 2007
00:49:31de proposer cette mesure
00:49:32pour se faire
00:49:33et en cas de manquement
00:49:34à ses devoirs manifestement
00:49:35incompatibles
00:49:37les parlementaires
00:49:38à l'initiative du processus
00:49:39doivent convaincre
00:49:40l'Assemblée nationale
00:49:41et le Sénat
00:49:42de se constituer en haut de cour
00:49:43mais avant de convoquer
00:49:44cette haut de cour
00:49:45il faut faire valider
00:49:46successivement
00:49:47une proposition de résolution
00:49:48par le bureau de l'Assemblée
00:49:49puis adopter en commission
00:49:50des lois
00:49:51et dans l'hémicycle
00:49:52une majorité des deux tiers
00:49:53et c'est un parcours similaire
00:49:54qui doit ensuite
00:49:55être effectué au Sénat
00:49:56à majorité de droite
00:49:57Merci pour toutes ces précisions
00:49:58Jules, Christelle, Agnès
00:49:59parce qu'Emmanuel Macron
00:50:00finalement a réussi
00:50:01ici à enterrer
00:50:02définitivement
00:50:03le nouveau Front Populaire
00:50:04Je crois que
00:50:05Emmanuel Macron
00:50:06réussit encore
00:50:07un tour de force
00:50:08comme à chaque fois
00:50:09c'est cette gestion
00:50:10par le chaos
00:50:11finalement
00:50:12qui était prévisible
00:50:13parce qu'avant
00:50:14les vacances
00:50:15enfin avant
00:50:16la trêve olympique
00:50:17dont on parlait tout à l'heure
00:50:18on savait que
00:50:19ça allait devenir
00:50:20extrêmement compliqué
00:50:21à l'issue
00:50:22de trouver une solution
00:50:23j'ai envie de dire
00:50:24que l'état du gouvernement
00:50:25c'est un petit peu
00:50:26comme dans ma ville
00:50:27on essaye tous les articles
00:50:28du code général
00:50:29des collectivités
00:50:30depuis le début du mandat
00:50:31les articles du code général
00:50:34les français n'ont jamais autant
00:50:35entendu parler de constitution
00:50:37on connait tous les articles maintenant
00:50:39maintenant on expérimente le 68
00:50:41merci
00:50:42vous êtes des experts
00:50:43des experts constitutionnalistes
00:50:45c'est fou
00:50:46non c'est triste
00:50:47de ce que ça dit
00:50:48de l'avis politique
00:50:49moi ce qui m'a heurté vraiment
00:50:50c'est cette attitude encore
00:50:52de la France insoumise
00:50:53qui montre sa volonté
00:50:55finalement qui se joue
00:50:56au chaos général
00:50:57on parle
00:50:59là on est dans
00:51:00un chef de file
00:51:01qui parle à sa population
00:51:02parce que ce qu'attendaient
00:51:03leurs électeurs
00:51:04c'est
00:51:05moi je les ai entendus
00:51:06ça m'a un petit peu choqué
00:51:07d'ailleurs
00:51:08à la sortie des bureaux de vote
00:51:10parce qu'on n'a pas le droit
00:51:11dans les bureaux de vote
00:51:12attention
00:51:13oui mais
00:51:14le propos qui m'avait heurté
00:51:15c'est oui mais tu comprends
00:51:16c'est selon les seuls candidats
00:51:18qui sont capables
00:51:19de mettre à bas ce gouvernement
00:51:20ça dit les choses quand même
00:51:21mettre à bas ce gouvernement
00:51:22donc ça veut dire
00:51:23qu'il y a une recherche du chaos
00:51:24il y a une recherche
00:51:25de faire tomber l'institution
00:51:26et de continuer
00:51:27dans ce désordre organisé
00:51:28et donc c'est ce que défend
00:51:32Mélenchon lui
00:51:33il prépare sa présidentielle
00:51:34et donc pour faire venir
00:51:36les électeurs à lui
00:51:37il a promis
00:51:38le chaos
00:51:39la fin de ce gouvernement
00:51:40la fin de la gestion
00:51:41Macron
00:51:42c'est ce qu'il est en train de faire
00:51:43là on sort des vacances
00:51:44c'est un bon coup de communication
00:51:45comme il sait le faire
00:51:46il a essayé
00:51:47bon là c'est un petit peu compliqué
00:51:48parce que le calendrier
00:51:50actuellement
00:51:51est un petit peu complexe
00:51:52mais il reviendra
00:51:53avec peut-être
00:51:54un prochain article
00:51:55de la constitution
00:51:56dans deux trois semaines
00:51:57chaque chose
00:51:58on prend les choses
00:51:59les unes d'après les autres
00:52:01Eric Tegner
00:52:02comment vous vous interprétez
00:52:03cette menace
00:52:04brandie par la France Insoumise
00:52:05de lancer une procédure
00:52:06de séduction d'Emmanuel Macron ?
00:52:08A chaque fois
00:52:09ils ont soit un train d'avance
00:52:10soit un train de retard
00:52:11c'est eux depuis le début
00:52:12ils croient avoir gagné
00:52:13ils mettaient en avant
00:52:14un candidat pour Matignon
00:52:15en fait c'était les seuls
00:52:16à y croire
00:52:17là on n'a même pas
00:52:18Emmanuel Macron
00:52:19n'a même pas reçu
00:52:20leur candidat
00:52:21parce qu'il a quand même accepté
00:52:22de recevoir Lucie Castex
00:52:23qui est entre nous
00:52:24assez scandaleux
00:52:25assez étonnant
00:52:26je crois que Marine Le Pen
00:52:27et d'autres
00:52:28s'en sont d'ailleurs étonnés
00:52:29et donc lui
00:52:30il est toujours à contre-courant
00:52:31moi je rejoins
00:52:32ce qui a été dit
00:52:33sur la logique du chaos
00:52:34et je voudrais citer
00:52:35Littlefinger
00:52:36dans Game of Thrones
00:52:37qui dit
00:52:38le chaos est une échelle
00:52:39et bien c'est un peu cela
00:52:40avec Emmanuel Macron
00:52:41pourquoi ?
00:52:42parce que d'abord
00:52:43ce qui compte pour lui
00:52:44c'est le calendrier
00:52:45le 1er octobre
00:52:46il y a un budget
00:52:47qui doit être déposé
00:52:48le 20 septembre
00:52:49justement on doit proposer
00:52:50déjà nos pistes
00:52:51à la Commission Européenne
00:52:52parce que vous savez
00:52:53on est mis sous la procédure
00:52:54de déficit excessif
00:52:55et donc
00:52:56plus le Premier Ministre
00:52:57sera nommé tard
00:52:58plus il sera obligé
00:52:59pour avoir un budget
00:53:00de prendre le budget
00:53:01qui en ce moment
00:53:02est préparé par Bruno Le Maire
00:53:03dans les cartons de Bercy
00:53:04il est préparé
00:53:05depuis quelques jours
00:53:06et donc de toute façon
00:53:07peu importe le Premier Ministre
00:53:08qui va choisir
00:53:09je pense que ça va être
00:53:10l'histoire de coloration politique
00:53:11mais d'abord
00:53:12il voudra quelqu'un
00:53:13justement
00:53:14qu'il puisse maîtriser
00:53:15il mettra en oeuvre
00:53:16justement
00:53:17ce projet
00:53:18d'Emmanuel Macron
00:53:19je ne pense pas d'ailleurs
00:53:20qu'il y aura
00:53:21de motion de censure
00:53:22parce que je ne vois pas
00:53:23par exemple
00:53:24les Républicains
00:53:25qui veulent être vus comme responsables
00:53:26faire en sorte
00:53:27au 1er janvier
00:53:28je ne vois pas
00:53:29dans quelle mesure
00:53:30ça pourra arriver
00:53:31donc il y a une forme
00:53:32de déni démocratique
00:53:33de la part d'Emmanuel Macron
00:53:34il essaye de s'acheter du temps
00:53:35parce qu'il sera forcément
00:53:36à un moment donné
00:53:37sanctionné
00:53:38dans les mois à venir
00:53:39en tout cas
00:53:40une immobilité
00:53:41à cause de ça
00:53:42Thomas-Alexauzer
00:53:43en tout cas
00:53:44il est bien aidé
00:53:45dans cette stratégie-là
00:53:46si je vous suis
00:53:47effectivement
00:53:48Eric Tegner
00:53:49dans le sens où
00:53:50les Insoumis
00:53:51jouent un peu
00:53:52peut-être son jeu
00:53:53d'une certaine manière
00:53:54je ne sais pas ce que vous en pensez
00:53:55Thomas-Alexauzer
00:53:57tout en laissant
00:53:58la responsabilité
00:53:59aux autres de le faire
00:54:00Les Insoumis
00:54:01jouent leur propre jeu
00:54:02leur propre jeu
00:54:03qui est de ne pas
00:54:04vouloir gouverner
00:54:05parce qu'ils en sont
00:54:06incapables
00:54:07et qu'ils ne le veulent pas
00:54:08au fond d'eux-mêmes
00:54:09s'ils avaient voulu
00:54:10gouverner
00:54:11ils auraient choisi
00:54:12une personnalité
00:54:13de gauche
00:54:14consensuelle
00:54:15qui aurait été
00:54:16l'ancien ministre
00:54:17de François Hollande
00:54:18je ne sais qui
00:54:19qui aurait pu
00:54:20s'attirer
00:54:21l'aile gauche
00:54:22de la Macronie
00:54:23mais
00:54:24en sortant
00:54:25du chapeau
00:54:26des noms invraisemblables
00:54:27et en donnant
00:54:28cette proposition
00:54:29de destitution
00:54:30qui est infaisable
00:54:31ils prouvent bien
00:54:32qu'ils sont
00:54:33dans la volonté
00:54:34de chaos
00:54:35et de cette volonté
00:54:36absolue
00:54:37de ne pas
00:54:38vouloir gouverner
00:54:39de trouver
00:54:40toutes les solutions
00:54:41possibles
00:54:42pour ne pas
00:54:43être en situation
00:54:44de gouverner
00:54:45et je trouve
00:54:46vraiment regrettable
00:54:47que le Parti Socialiste
00:54:48continue
00:54:49à tenir
00:54:50cette alliance
00:54:51de l'infamie
00:54:52avec ces gens-là
00:54:53et ne se déléguerisent
00:54:54pas
00:54:55totalement
00:54:56de ce groupe
00:54:57insoumis
00:54:58et je trouve
00:54:59que la période
00:55:00est vraiment
00:55:01très particulière
00:55:02parce qu'on a
00:55:03d'un côté
00:55:04des élus
00:55:05des responsables
00:55:06politiques
00:55:07qui n'ont pas
00:55:08arrêté de mentir
00:55:09aux français
00:55:10qui ont menti
00:55:11sur le SMIC
00:55:12à 1600 euros
00:55:13ce n'est impossible
00:55:14et ils n'arrêtent
00:55:15pas maintenant
00:55:16de changer
00:55:17leur position
00:55:18sur le SMIC
00:55:19à 1600 euros
00:55:20et qui continuent
00:55:21d'être institutionnels
00:55:22politiques
00:55:23qui ne tiendront
00:55:24pas la route
00:55:25et Lucie Castex
00:55:26ne sera jamais
00:55:27Première Ministre
00:55:28et la discussion
00:55:29n'aura jamais
00:55:30aucune chance
00:55:31d'aboutir
00:55:32donc tout ça
00:55:33c'est du mensonge
00:55:34que l'on donne
00:55:35aux français
00:55:36à la télévision
00:55:37dans les JT
00:55:38dans les journaux
00:55:39et on laisse
00:55:40impunément
00:55:41des responsables
00:55:42et des élus
00:55:43et des parlementaires
00:55:44mentir au peuple
00:55:45et ça
00:55:46ça me sidère
00:55:47complètement
00:55:48Philippe Bourgiaquier
00:55:49à ce propos
00:55:50du Nouveau Front Populaire
00:55:51des insoumis
00:55:52principalement
00:55:53et comment expliquez-vous
00:55:54que ce Nouveau Front Populaire
00:55:55il tienne encore
00:55:56malgré les tensions
00:55:57qui sont très claires
00:55:58en son sein ?
00:55:59Alors c'est pire
00:56:00que des tensions
00:56:01ils sont d'accord
00:56:02sur rien
00:56:03je dis bien
00:56:04sur rien
00:56:052-3 points à la marge
00:56:06pour laisser
00:56:07des gens
00:56:08nous embêter
00:56:09leur trouver des séquences
00:56:10en atténuant
00:56:11ça là-dessus
00:56:12ils sont unanimes
00:56:13la chose est claire
00:56:14l'erreur
00:56:15d'Emmanuel Macron
00:56:16c'est d'avoir sous-estimé
00:56:17l'instinct de survie
00:56:18des rapaces
00:56:19lorsque vous êtes
00:56:20à 7000 euros par mois
00:56:21et que vous savez
00:56:22que vous risquez
00:56:23de tout perdre
00:56:24vous reniez
00:56:25vos fondamentaux
00:56:26et là vous êtes prêt
00:56:27à vous associer
00:56:28avec le diable
00:56:29je parle au moment
00:56:30de la dissolution
00:56:31en 48 heures
00:56:32ils se mettent d'accord
00:56:33alors que pendant 8 mois
00:56:34ils nous ont montré
00:56:35un spectacle
00:56:36où ils s'entretuaient
00:56:37et s'insultaient
00:56:38du matin au soir
00:56:39donc il faut arrêter
00:56:40de prendre les gens
00:56:41pour des gens stupides
00:56:42Mélenchon a fait
00:56:43deux erreurs
00:56:44pourtant c'est un animal
00:56:45de la vie politique
00:56:46l'erreur
00:56:47c'est de croire
00:56:48qu'il pouvait être
00:56:49en 2022
00:56:50le nouveau Premier ministre
00:56:51et pour cela
00:56:52alors qu'il aurait dû
00:56:53techniquement
00:56:54en tant que
00:56:55chef de guerre
00:56:56définitivement
00:56:57tuer l'EPS
00:56:58et EELV
00:56:59et être la seule force
00:57:00qui existe politiquement
00:57:01quitte à avoir
00:57:02moins
00:57:03de députés
00:57:04de créer
00:57:05la fameuse UPS
00:57:06donc de leur donner
00:57:07un aura
00:57:08et de pouvoir exister
00:57:09ce qui a permis
00:57:10en tout cas
00:57:11en 2024
00:57:12pour les européennes
00:57:13à Guzman
00:57:14d'être devant
00:57:15et de pouvoir faire
00:57:16un rapport de force
00:57:17au moment
00:57:18de la dissolution
00:57:19c'est soit
00:57:20tu nous donnes plus
00:57:21de manière assez tactile
00:57:22parce qu'ils ne sont pas
00:57:23que bêtes l'EPS
00:57:24ils n'ont pas
00:57:25tous les neurones
00:57:26qui sont partis en fumée
00:57:27ou soit
00:57:28il y aura
00:57:29577 candidats
00:57:30et on pourra être
00:57:31vous savez moi
00:57:32j'ai passé 28 ans
00:57:33à EELV
00:57:34je connais bien le mécanisme
00:57:35et j'ai surtout
00:57:36plein de potes
00:57:37qui m'ont dit
00:57:38écoute si Mélenchon
00:57:39n'accepte pas
00:57:40nous on fait un deal
00:57:41avec l'EELV
00:57:42et l'EPS
00:57:43et on aura
00:57:44577 candidats communs
00:57:45donc en fin de compte
00:57:46donc Mélenchon
00:57:47a un petit peu les boules
00:57:48il mène la théorie
00:57:49du chaos
00:57:50et surtout
00:57:51de ne pas pouvoir
00:57:52de ne pas vouloir
00:57:53gouverner
00:57:54mais de préparer
00:57:552027
00:57:56et pour cela
00:57:57il pousse à chaque fois
00:57:58dans les limites
00:57:59de l'imaginable
00:58:00en fin de compte
00:58:01tout le nouveau front populaire
00:58:02qui l'oblige
00:58:03à se délier un petit peu
00:58:04et les obliger
00:58:05à partir
00:58:06du nouveau front populaire
00:58:07que dans 10 mois
00:58:08la prochaine
00:58:09dissolution
00:58:10dire aux français
00:58:11qui ont voté
00:58:12pour le nouveau front populaire
00:58:13je ne parle pas de ceux
00:58:14qui ont voté
00:58:15pour le nouveau front populaire
00:58:16au deuxième tour
00:58:17pour faire barrager
00:58:18l'extrême droite
00:58:19mais ceux du premier tour
00:58:20leur dire
00:58:21c'est eux les traîtres
00:58:22il faut qu'on s'en débarrasse
00:58:23effectivement
00:58:24ils sont macro-compatibles
00:58:25point barre
00:58:26l'EPS est super piégé
00:58:27ils ne sont pas bien
00:58:28ils transpirent un petit peu
00:58:29en se disant
00:58:30comment on fait
00:58:31pour être un parti raisonnable
00:58:32de gouvernement
00:58:33dans une projection
00:58:34de coalition large
00:58:35parce qu'il n'y a que
00:58:36cette coalition large
00:58:37malheureusement
00:58:38ou heureusement
00:58:39je ne sais pas
00:58:40qui peut gouverner
00:58:41et pour ne pas emmener
00:58:42effectivement
00:58:43droit dans le mur
00:58:44il n'y a personne
00:58:45qui peut me répondre
00:58:46ça c'est une inquiétude
00:58:47effectivement importante
00:58:48très importante
00:58:49capitale
00:58:50et on aura l'occasion
00:58:51d'y revenir
00:58:52un mot quand même
00:58:53sur le profil
00:58:54de ce futur
00:58:55pro-ministre
00:58:56on a commencé
00:58:57à en parler
00:58:58rapidement
00:58:59c'est quoi le bon profil
00:59:00finalement
00:59:01Christelle Niasse
00:59:02il y a des noms
00:59:03qui circulent
00:59:04Bernard Cazeneuve
00:59:05ancien premier ministre
00:59:06de François Hollande
00:59:07on a aussi
00:59:08Xavier Bertrand
00:59:09on a aussi
00:59:10le maire de Saint-Ouen
00:59:11le socialiste
00:59:12Karim Bouamrane
00:59:13on a évoqué
00:59:14ce serait quoi
00:59:15le bon profil
00:59:16pour Matignon
00:59:17Matignon je pense
00:59:18qu'il faut
00:59:19peut-être un visage nouveau
00:59:20en tout cas
00:59:21quelqu'un qui soit
00:59:22dans le consensus
00:59:23parce que là
00:59:24de manière assez exceptionnelle
00:59:25le résultat
00:59:26de l'Assemblée nationale
00:59:27c'est quelque chose
00:59:29il n'y a plus de majorité
00:59:30personne n'a gagné
00:59:31même si on entend ça
00:59:32depuis des mois
00:59:33on a gagné
00:59:34non personne n'a gagné
00:59:35en réalité
00:59:36et la France
00:59:37les Français
00:59:38ont besoin de réformes
00:59:39ont désespérément
00:59:41besoin de réformes
00:59:42parce que là
00:59:43la rentrée arrive
00:59:44il y a le budget
00:59:45qui doit être voté
00:59:46on a encore
00:59:47les mêmes problèmes
00:59:48sur les questions
00:59:49du pouvoir d'achat
00:59:50j'ai entendu un terme
00:59:51très fort
00:59:52et moi ça me prend au trip
00:59:53parce que c'est ce que
00:59:54je vis chez moi
00:59:55oui la France insoumise
00:59:56ment
00:59:57raconte des histoires
00:59:58à la population
00:59:59pour se faire élire
01:00:00à coup de TikTok
01:00:01après la gauche
01:00:02cavière
01:00:03chez moi
01:00:04on est sur la gauche
01:00:05barbecue
01:00:06à coup de barbecue
01:00:07on raconte n'importe quoi
01:00:08à la population
01:00:09et la réalité
01:00:10c'est que demain
01:00:11il va falloir un gouvernement
01:00:12qui soit en capacité
01:00:13et bien de
01:00:14non pas de mépriser
01:00:15son volet très à droite
01:00:16comme on a pu le voir
01:00:17à l'Assemblée Nationale
01:00:18en tant qu'élu
01:00:19c'est une honte
01:00:20et puis
01:00:21de l'autre côté
01:00:22refuser de dire
01:00:23avec qui on peut travailler
01:00:24ou non
01:00:25il va falloir
01:00:26être en capacité
01:00:27de répondre à ces questions
01:00:28et de mener
01:00:29les réformes
01:00:30qui sont plus que
01:00:31nécessaires
01:00:32et urgentes
01:00:33donc
01:00:34un profil
01:00:35qui soit capable
01:00:36de faire consensus
01:00:37moi je pense que c'est là
01:00:38le maître mot
01:00:39il va falloir trouver
01:00:40en tout cas
01:00:41je n'ai pas la solution
01:00:42si vous l'avez Eric Teigner
01:00:43en tout cas
01:00:44vendredi
01:00:45il ne pourra plus reculer
01:00:46Emmanuel Macron
01:00:47va falloir qu'il dévoile
01:00:48un petit peu son jeu
01:00:49quoi qu'il avance
01:00:50il va je pense d'abord
01:00:51mettre les oppositions
01:00:52face à leurs contradictions
01:00:53et il va justement
01:00:54essayer de leur dire
01:00:55vous avez vu
01:00:56je vous ai reçu etc
01:00:57je vous ai donné du temps
01:00:58on ne pourra pas le critiquer
01:00:59pour le coup
01:01:00de ne pas avoir donné du temps
01:01:01aux oppositions
01:01:02et vous n'avez pas su
01:01:03trouver de solution
01:01:04parce que ce qu'on cherche
01:01:05ce n'est pas un consensus national
01:01:06il n'y en aura pas
01:01:07à partir du moment
01:01:08où les 10 millions et demi
01:01:09pour appeler à faire
01:01:10des coalitions etc
01:01:11excluent à chaque fois
01:01:12un courrier envoyé
01:01:13au rassemblement national
01:01:14donc déjà ça en dit long
01:01:15ils cherchent simplement
01:01:16à faire la petite embouille
01:01:17pour faire en sorte
01:01:18de faire passer leur budget
01:01:19c'est ça absolument
01:01:21moi je pensais au début
01:01:22qu'il pouvait y avoir
01:01:23l'option Bernard Cazeneuve
01:01:24parce que je pense
01:01:25que la social-démocratie
01:01:26c'est la principale force
01:01:27en tout cas
01:01:28la principale
01:01:29principaux vainqueurs
01:01:30de cette campagne
01:01:31parce qu'ils ont su malgré tout
01:01:32bien négocier justement
01:01:33avec le nouveau front populaire
01:01:34en trouvant des circonscriptions
01:01:35qui étaient gagnables
01:01:36et on ne l'avait pas vu
01:01:37venir pendant la législative
01:01:38je pense en revanche
01:01:39que Macron choisira
01:01:40comme d'habitude
01:01:41la solution la plus dingue
01:01:42et la plus étonnante
01:01:43donc selon moi
01:01:44le Premier Ministre
01:01:45sera quelqu'un
01:01:46que ni vous ni moi
01:01:47ne connaissons
01:01:48parce que c'est toujours ça
01:01:49à chaque fois
01:01:50quand en plus on entend
01:01:51les Premiers Ministres
01:01:52auxquels ils pouvaient penser
01:01:53parfois mais
01:01:54on se dit
01:01:55mais à quel moment
01:01:56c'est arrivé
01:01:57donc c'est ce qui va se passer
01:01:58de toute façon
01:01:59et il va l'imposer
01:02:00et il va dire
01:02:01c'était de votre faute
01:02:02voilà
01:02:03et je pense que de toute façon
01:02:04il trouvera ce qu'il faudra
01:02:05pour essayer de faire en sorte
01:02:06que ça avance un petit peu
01:02:08Eric Tegner
01:02:09Thomas Lexhauser
01:02:10Phil Bouryaki
01:02:11Christelle Niassme
01:02:12vous restez avec nous
01:02:13on poursuit ces débats
01:02:14de l'été
01:02:15dernier débat à suivre
01:02:16dans un instant
01:02:17on va parler de ce boulanger
01:02:18qui a décidé d'arrêter
01:02:19de servir des produits
01:02:20à base de porc
01:02:21dans un boulanger
01:02:22à la suite d'une altercation
01:02:23on vous explique tout cela
01:02:24on en débat
01:02:25dans un instant
01:02:26à tout de suite
01:02:2711h50
01:02:28sur SWISS RADIO
01:02:29la suite est la fin
01:02:30des débats de l'été
01:02:31avec nos chroniqueurs
01:02:32aujourd'hui
01:02:33Christelle Niassme
01:02:34conseillère municipale
01:02:35LR à Villeneuve-Saint-Georges
01:02:36Phil Bouryaki
01:02:37conseiller régional
01:02:38Île-de-France
01:02:39commissaire au sport
01:02:40Jeux Olympiques
01:02:41et Paralympiques
01:02:42aux paroles nationales
01:02:43écologiques au centre
01:02:44Eric Tegner
01:02:45directeur de la rédaction
01:02:46de Frontière
01:02:47Thomas Lexhauser
01:02:48secrétaire général
01:02:49du nouveau centre
01:02:50conseiller départemental
01:02:51de l'Eure
01:02:52revenons sur la polémique
01:02:53du week-end
01:02:54à Vénitieux
01:02:55en banlieue sud de Lyon
01:02:56une boulangerie
01:02:57a décidé d'arrêter
01:02:58de servir des produits
01:02:59à base de porc
01:03:00pourquoi ?
01:03:01à la suite tout simplement
01:03:02d'une altercation
01:03:03à propos d'une quiche
01:03:04lorraine
01:03:06revenons d'abord sur les faits
01:03:07qu'est-ce qui s'est passé
01:03:08précisément dans cette boulangerie
01:03:09de Vénitieux
01:03:10ça débutait avec une erreur
01:03:11de commande
01:03:12c'est ça ?
01:03:13exactement
01:03:14l'erreur date de vendredi dernier
01:03:15lorsqu'une employée
01:03:16vend un plat contenant du porc
01:03:17à des clients musulmans
01:03:18elle ne précise pas
01:03:19que le plat contient du porc
01:03:20mais se trompe car
01:03:21elle voulait donner
01:03:22celle au fromage
01:03:23ce qui veut au client
01:03:24de revenir comme des furies
01:03:25raconte le patron de la boulangerie
01:03:26à nos confrères du Parisien
01:03:27l'altercation éclate
01:03:28et les deux hommes
01:03:29s'offusquent de n'avoir pas
01:03:30été avisés
01:03:31du contenu de la quiche
01:03:32si le patron comprend
01:03:33le mécontentement de ses clients
01:03:34il déplore cependant
01:03:35sur Facebook
01:03:36que cette fois
01:03:37c'est allé trop loin
01:03:38un poste dans lequel
01:03:39il explique cette affaire
01:03:40et précise qu'il décide
01:03:41de ne plus vendre
01:03:42aucun produit contenant du porc
01:03:43afin d'éviter
01:03:44de nouveaux malentendus
01:03:45allez
01:03:46on en débat
01:03:47justement avec
01:03:48nos chroniqueurs
01:03:49et on commence avec vous
01:03:50Eric Tegner
01:03:51parce que justement
01:03:52à Frontière
01:03:53vous avez
01:03:54pu
01:03:55contacter
01:03:56ce boulanger
01:03:57discuter avec lui
01:03:58qu'est-ce qu'il en est ressorti
01:03:59justement
01:04:00oui bien entendu
01:04:01cette polémique
01:04:02a commencé à monter
01:04:03donc on voulait essayer
01:04:04de comprendre en fait
01:04:05ce qu'il en était
01:04:06est-ce que c'était
01:04:07un cas isolé
01:04:08et ce qu'il en est ressorti
01:04:09de notre échange avec lui
01:04:10c'est qu'il nous a dit
01:04:11que ce n'était pas du tout
01:04:12la première fois
01:04:13c'était arrivé de nombreuses fois
01:04:14et ce qui explique justement
01:04:15qu'il a annoncé
01:04:16que d'ici deux mois
01:04:17il fermerait
01:04:18sa boulangerie
01:04:19parce que
01:04:20ce n'est pas rien
01:04:21ces clients-là
01:04:22ont menacé
01:04:23de tout casser
01:04:24de revenir
01:04:25et de tout brûler
01:04:26lorsque ce boulanger
01:04:27a décidé
01:04:28de rembourser
01:04:29justement
01:04:30ses clients
01:04:31alors pardonnez-moi
01:04:32le terme vulgaire
01:04:33mais il faut que je le cite
01:04:34pour que les auditeurs
01:04:35le comprennent
01:04:36le boulanger dit
01:04:37qu'ils l'ont jeté
01:04:38à la vendeuse
01:04:39en disant
01:04:40qu'elle devait aller
01:04:41se laver la chatte avec
01:04:42c'est ce type justement
01:04:43d'attaque qu'il y a eu
01:04:44et il explique
01:04:45qu'il ne veut pas
01:04:46se retrouver dans la situation
01:04:47demain
01:04:48où ses employés justement
01:04:49vont continuer
01:04:50à être menacés
01:04:51donc il avait
01:04:52dans un premier temps
01:04:53décidé d'arrêter
01:04:54tout simplement
01:04:55de vendre justement
01:04:56du porc
01:04:57dans sa boulangerie
01:04:58il est évidemment
01:04:59il est apeuré aussi
01:05:00que ce type de choses
01:05:01arrive
01:05:02alors il faut souligner
01:05:03que ça arrive aussi
01:05:04à d'autres personnes
01:05:05c'est pas seulement
01:05:06un cas isolé
01:05:07en France aujourd'hui
01:05:08il y a énormément aussi
01:05:09d'autres boutiques
01:05:10d'autres commerces de proximité
01:05:11qui sont en général
01:05:12ciblés
01:05:13par ce type de clientèle
01:05:14qui vont considérer
01:05:15parce que là aussi
01:05:16c'est pas seulement
01:05:17dû à cette erreur
01:05:18de commande
01:05:19c'est à dire
01:05:20qu'il y a d'autres justement
01:05:21clients
01:05:22qui considèrent
01:05:23et c'est ce que ce boulanger
01:05:24explique
01:05:25que de toute façon
01:05:26il n'a plus
01:05:27à vendre de porc
01:05:28cette obligation
01:05:29de ne plus le faire
01:05:30parce que
01:05:31d'une certaine façon
01:05:32ce quartier
01:05:33appartiendrait
01:05:34à une certaine communauté
01:05:35donc il faudrait
01:05:36s'y conformer
01:05:37ce qui est évidemment
01:05:38extrêmement choquant
01:05:39Thomas Elexozer
01:05:40ça vous fait réagir
01:05:41cette polémique
01:05:42est-ce que ça vous inquiète
01:05:43ce qui s'est passé
01:05:44du côté de Venitio
01:05:45ou est-ce que
01:05:46c'est simplement
01:05:47on va dire
01:05:48un fait divers
01:05:49isolé ?
01:05:50Non
01:05:51ni l'un ni l'autre
01:05:52je dirais plutôt
01:05:53c'est de la colère
01:05:54c'est de la colère
01:05:55parce que
01:05:56les français
01:05:57ne veulent pas entendre
01:05:58ce genre de faits divers
01:05:59et ne peuvent pas
01:06:00les supporter
01:06:01et que cela
01:06:02alimente
01:06:03un discours
01:06:04sur l'identité
01:06:05un discours
01:06:06sur le vivre ensemble
01:06:07et sur
01:06:08la montée
01:06:09de certains comportements
01:06:10intégristes
01:06:11et irrespectueux
01:06:12de nos valeurs
01:06:13et de notre république
01:06:14donc
01:06:15je crois
01:06:16que c'est
01:06:17une question
01:06:18qui est
01:06:19une question
01:06:20qui est
01:06:21une question
01:06:22qui est
01:06:23une question
01:06:24qui est
01:06:25d'arriver
01:06:26pour la province
01:06:27de la République
01:06:28et donc
01:06:29c'est plutôt
01:06:30de la colère
01:06:31d'entendre
01:06:32ce genre de
01:06:33faits divers
01:06:34parce qu'ils n'ont
01:06:35pas leur place
01:06:36dans notre société
01:06:37et que malheureusement
01:06:38dans beaucoup
01:06:39de quartiers
01:06:40beaucoup de villes
01:06:41on a laissé
01:06:42certains élus
01:06:43se sont
01:06:44fait élire aussi
01:06:45en laissant
01:06:46perdurer
01:06:47de tels agissements
01:06:48de telles
01:06:49montées en puissance
01:06:50je le regrette
01:06:51fortement
01:06:52Christel Niaz
01:06:53je vous rappelle
01:06:54Valdemarne, il y a une responsabilité de la part de certains allus, et vous êtes d'accord avec cela, concernant ce type d'événement ?
01:07:01C'est au-delà de la responsabilité, je pense que c'est une volonté de créer des zones, des zones où on est dans du non-droit.
01:07:09Les personnes qui se sont rendues coupables de menaces envers ce commerçant, elles ne représentent absolument aucune religion, aucun rien.
01:07:16Ce sont des personnes qui n'ont aucune valeur, qui ne représentent qu'elles-mêmes.
01:07:21On voit bien qu'on est dans un terreau, un territoire où finalement on est dans une zone de non-droit, où on se croit absolument tout permis pour menacer un commerçant.
01:07:31Le problème c'est que ça desserre tout le monde, ça desserre toutes les personnes qui font partie de la communauté musulmane,
01:07:37parce que je suis certaine qu'elles n'ont pas envie qu'on parle de leur religion de cette manière-là, et que ça ne représente absolument pas les valeurs de quelconque religion.
01:07:43Et ça desserre également les territoires qui sont victimes de ce type de comportement.
01:07:48Oui, c'est organisé, je dis. Moi, je viens de ma ville, c'est Villeneuve-Saint-Georges.
01:07:53On sort de 30 ans de gestion de gauche communiste.
01:07:57Moi, quand la population vient me voir et qu'elle me dit « oui, mais aujourd'hui, sur la ville, on trouve que des boucheries halales »,
01:08:04moi je ne jette pas l'eau propre sur le commerçant, sur le boucher.
01:08:06Le boucher, s'il vient et qu'il vend de la viande halale, c'est parce qu'il a de la clientèle, c'est tout.
01:08:11Et ce n'est pas un mal. Le commerçant, il a besoin d'un panier moyen, il a besoin de clients et de gens qui vont pouvoir consommer.
01:08:18Mais ça dit les choses. Ça dit le fait qu'on a créé dans des zones...
01:08:23Alors là, je ne parlerai pas de ghetto parce que ce n'est pas le même sujet,
01:08:26mais on a créé des zones où on a amputé tout le phénomène de mixité. C'est fini.
01:08:30Il y a des territoires sur lesquels il n'y a aucune mixité.
01:08:33Et ça, c'est une réalité. Il n'y en a plus, il n'y en a plus.
01:08:36Et on a complètement empêché aujourd'hui ce lien entre tous les Français.
01:08:42Parce que finalement, ce qui nous sauve, c'est le fait républicain.
01:08:45Parce qu'au sein de la République, peu importe la religion, la couleur, l'origine, le genre,
01:08:50chacun a le droit de pratiquer très librement, chacun a le droit.
01:08:54Du moment qu'ils respectent les valeurs républicaines, tout se passe bien.
01:08:57Alors moi, ce qui arrive à ce commerçant, je trouve ça intolérable.
01:08:59Je trouve ça intolérable, et oui, clairement.
01:09:01Aujourd'hui, quand on crée des zones sur des territoires pour s'assurer un électorat,
01:09:07c'est ce qu'on vit très directement.
01:09:08Et ce n'est pas rendre service à la population, ce n'est pas rendre service aux gens,
01:09:11et ce n'est pas aimer la population.
01:09:13Parce que je crois que, quand on est élu, on aime la population.
01:09:15C'est ce qu'on fait, parce qu'on est au service de la population.
01:09:17Et on n'aime pas les gens, quand on les met dans des situations de détresse et de difficulté.
01:09:20Et qu'on les maintient dans cette situation.
01:09:22Philippe Bourgoyaki, je rappelle, vous êtes conseiller régional Île-de-France, notamment.
01:09:26Aujourd'hui, il y a encore trop de politiques qui ferment les yeux sur cette réalité,
01:09:31telle qu'on peut l'apercevoir à travers ce qui s'est passé à Vénissieux avec ce boulanger.
01:09:36Mais c'est pire que fermer les yeux, ils sont complices et ils entretiennent ça.
01:09:40Christelle l'a très bien résumé.
01:09:41Moi, je suis d'une ville qui a toujours été communiste.
01:09:44Aujourd'hui, elle est carrément d'extrême-gauche.
01:09:47Et on voit certaines incohérences avec des gens peu fréquentables,
01:09:51qui vous font croire, en plus, qu'ils ont une force de puissance électorale importante.
01:09:55J'en ai même un qui m'a clairement menacé la dernière fois,
01:09:58en me disant, tu sais, moi j'ai 3 000 fidèles.
01:10:00Si tu es contre le projet qu'on va faire, ça pourrait mal se passer contre toi.
01:10:03Alors moi, je l'ai remis tout de suite d'équerre.
01:10:05Moi, il n'y a personne qui me menace.
01:10:06Il y a la colère inutile de quelqu'un à qui on fait manger quelque chose
01:10:10contre sa volonté ou contre sa religion.
01:10:12Je suis de culture judo-musulmane.
01:10:15Je ne mange pas de porc, je ne mange pas de crustacés.
01:10:17Et c'est vrai que si je mange quelque chose comme ça, je pourrais être en colère.
01:10:22Mais dans ces cas-là, je rappellerai à ces abrutis qui sont mal comportés,
01:10:25qui, visiblement, ne maîtrisent pas les aspects de la religion.
01:10:28Car dans la religion musulmane, si par accident,
01:10:33ou si parce que vous ne saviez pas que vous avez mangé quelque chose qui n'est pas halal,
01:10:36vous n'avez pas fait de péché.
01:10:41Donc, par conséquent, ça ne peut pas vous être reproché par le Tout-Puissant.
01:10:44Donc déjà, c'est une mauvaise maîtrise de la religion en elle-même.
01:10:47Maintenant, il y a un autre débat qui se pose.
01:10:49Est-ce qu'en tant que commerçant, je veux séduire un maximum de clientèles ?
01:10:55Et à ce moment-là, si je suis quelque part où il y a une forte
01:10:58de personnes d'obédience judaïque, j'ai plutôt intérêt de faire du kashir
01:11:02avec toutes les contraintes que ça a.
01:11:04Parce que pour faire du kashrut, vous ne pouvez pas avoir le bendit comme ça aussi facilement.
01:11:07Et puis, il faut un moché qui s'en occupe, donc c'est très compliqué.
01:11:11Mais le halal, c'est plus simple.
01:11:13Vous ne pouvez même pas être musulman et proposer du produit halal.
01:11:17Par contre, si on vous contraint à en faire, là, c'est vraiment problématique
01:11:22et ça remet en question le vivre-ensemble et surtout des réseaux de gens
01:11:27qui ne sont pas propices à la République.
01:11:29Et ça, nous ne voulons pas.
01:11:31Merci beaucoup pour ces débats.
01:11:33Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
01:11:35Christelle Niasme, conseillère municipale LR à Villeneuve-Saint-Georges, Val-de-Marne.
01:11:39Philippe Bourroyaki, conseiller régional Île-de-France,
01:11:41commissaire au sport, aux Jeux Olympiques, R'Olympique,
01:11:44coporte-parole nationale écologie au Centre.
01:11:46Merci beaucoup Eric Tegner d'avoir été avec nous,
01:11:48également directeur de la rédaction de Frontières.
01:11:50Et puis, je remercie aussi Thomas Elexozer qui était avec nous,
01:11:53secrétaire général du nouveau Centre, conseiller départemental de l'Heure.
01:11:57Sud Radio, 11h59.
01:11:59On revient dans un tout petit instant.
01:12:01Les infos et puis Maxime Trouleau qui nous rejoint pour la suite de ces débats de l'été.
01:12:05On reviendra notamment sur la mort d'Alain Delon.
01:12:08Les hommages qui continuent de se multiplier.
01:12:10Le retour de la polémique sur sa succession, on va tout vous dire.
01:12:13Et puis, va-t-on vers un hommage national ?
01:12:15Oui ? Non ? La réponse aussi dans un instant.
01:12:17A tout de suite.