Mettez vous d'accord avec Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com, Nicolas Corato président fondateur du think tank Place de la République, Mehdy Raïche, Analyste politique et Pierre Martinet, Fondateur de Wincorp-Security-Defense, ancien cadre du Service Action DGSE
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00:00— SUD RADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
00:06— Allez, on a déjà commencé à tenter de se mettre d'accord dès aujourd'hui, en cette Saint-Valentin.
00:11On devrait y arriver, normalement, avec nos 4 débatteurs. Dans un instant, je vais vous présenter le plateau du jour.
00:16On va revenir sur la déclaration de l'invité de Jean-Jacques Bourdin, ce matin l'invité politique, la présidente des Pays de Loire, Christelle Morencé,
00:23qui rêverait d'avoir un Elon Musk français. Nous n'en avons pas. Et c'est bien dommage, a-t-elle dit. Vous l'entendrez dans un instant.
00:31L'affaire Bétharame, qui envahit la sphère médiatique, cette affaire qui dure depuis des années en Béarne et qui, aujourd'hui,
00:40revient comme un boomerang auprès du Premier ministre. Est-ce que François Bayrou peut être inquiété après les différentes révélations
00:47ou pas révélations, en tous les cas, sur les propos du Premier ministre, qui a affirmé l'autre jour à l'Assemblée nationale
00:53qu'il n'était au courant de rien ? Bruno Retailleau, qui veut classer 25 villes en sécurité renforcée, un nouvel arsenal pour tenter d'endiguer
01:02le phénomène du narcotrafic. Et puis le duo Trump-Poutine qui s'entendent sur le dossier ukrainien sans la France.
01:11Est-ce que la France peut encore peser dans ce dossier ? Est-ce que c'est l'Ukraine qui est sacrifiée ? On va en parler avec nos quatre débatteurs
01:17que je salue. Arnaud Stéphan, bonjour. – Bonjour. – Vous allez bien ? – Ça va.
01:21– Fondateur de l'agence Nanote.com, Nicolas Corato, qui est avec nous. Bonjour Nicolas.
01:26– Bonjour Christine. – Merci d'être là. Président fondateur du Think Tank Place de la République, Mehdi Raïch. Bonjour Mehdi.
01:32– Bonjour. – Analyste politique et Pierre Martinet. Bonjour Pierre. Fondateur de WinCorp Security Defense.
01:38Vous êtes un ancien de la DGSE, donc l'affaire Poutine et Trump, et on va en parler avec vous, évidemment.
01:45On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule, Nicolas, puisque vous êtes avec nous, vous avez un coup de cœur littéral.
01:52Ça tombe bien, le vendredi, je rappelle aussi l'émission Livre avec Valérie Expert et Gilbert Collard, c'est aussi sur Sud Radio,
02:00c'est leur conseil lecture, mais vous en avez un, c'est le livre de David Frankinos qui fait un carton.
02:05– Oui, je voulais parler d'un livre et donner un coup de cœur à un livre que je n'ai pas lu. – Oui, Nicolas, allez-y, on me parle dans l'oreillette, c'est pour ça.
02:14– Non, il n'y a pas de souci, je voulais vous parler d'un livre que je n'ai pas lu, alors c'est souvent le cas des chroniqueurs qui ne le lisent pas,
02:19parfois des journalistes, pas vous, Christine, mais certains journalistes.
02:23Pourquoi je vous parle d'un livre que je n'ai pas lu ? Parce que c'est un livre qui est en train de devenir un phénomène, tout comme son auteur.
02:28Son auteur, c'est David Frankinos, et le livre c'est « Tout le monde aime Clara » qui vient de sortir,
02:33et qui est un livre qui est en train de faire un carton, comme tous les livres de Frankinos, beaucoup chez les jeunes.
02:40Et David Frankinos, qui est un écrivain pour tous les âges, de 7 à 77 ans, réussit à faire aimer la lecture, et la lecture contemporaine, aux adolescents.
02:49Alors c'est prouvé, il y a des études qui le montrent, et puis il n'y a qu'à regarder les adolescents se comporter avec les livres de David Frankinos,
02:56qui se les passent, qui se les repassent, qui se les échangent, qui se les achètent les uns les autres, qui nous offrent en cadeau,
03:02pour comprendre qu'il y a là un phénomène qui est littéraire, certes, mais aussi sociologique.
03:07Et d'ailleurs, je donne le conseil à tous les parents qui désespèrent de voir leurs ados ne pas lire,
03:11essayez, offrez-leur un des livres de David Frankinos, n'importe lequel, « La solitude », « Numéro 2 », ou le dernier qui vient de sortir,
03:21et vous verrez que les adolescents sont assez attirés par le style de David Frankinos, qui est un style à la fois très sain, très bien écrit,
03:31et puis des sujets qui leur parlent, qui sont des sujets d'aujourd'hui, finalement qui leur montrent que la littérature peut se saisir d'objets
03:38qui sont ceux du monde contemporain, et pas nécessairement d'objets qui parfois leur paraissent un peu éloignés,
03:43comme ceux, par exemple, qu'on leur propose de lire à l'école. Je ne critique pas les programmes scolaires,
03:47mais il faut reconnaître que parfois la littérature a difficilement d'accroc ou d'accroche vis-à-vis d'un public adolescent.
03:54Et donc voilà de la très bonne littérature, écrite par un très grand écrivain, qui arrive à séduire les jeunes,
03:59et je pense qu'il faut s'en féliciter, et peut-être le promouvoir auprès de tous ces adolescents qui, parfois,
04:06passent trop de temps devant leurs écrans et pas assez devant les pages blanches.
04:09Mais je dis, et je rappelle, que 81% des jeunes lisent régulièrement et en dehors de leurs études.
04:15Et pour la petite histoire, David Frankinos, qui a utilisé l'IA pour trouver le titre de son livre,
04:20il le reconnaît lui-même en disant « J'ai demandé à Thiadjipiti de me trouver un titre pour mon livre,
04:25et c'est pour ça que ça s'appelle « Tout le monde aime Clara », c'est aux éditions Gallimard.
04:29Je vois certains qui réagissent sur « Les jeunes et la lecture ». Non ?
04:34— Ça serait déjà bien qu'ils lisent Balzac. — Ah, c'est dans le programme ?
04:38— Oui, c'est dans le programme, mais là, on est en train de vous expliquer que quelquefois, la littérature, il faut s'adapter, etc.
04:43Non, la littérature, c'est pas fait pour s'adapter, en fait. En vrai.
04:46— Mais vous avez lu Balzac ? Est-ce que vous avez ? Qui a lu Balzac autour de cette table ?
04:50— Vous me plaisantez ou quoi ? — Tout Balzac.
04:52— Non, pas tout Balzac. Non, mais... — Les incontournables.
04:55— Oui. En plus, en effet, à l'époque, c'était au programme. Il y avait un super truc qui s'appelait « La guerre des Bichards ».
05:01Je sais pas si vous vous en souvenez. — Oui, ça me sonne très, très bien.
05:03— Voilà. Déjà, de base, les humanités, c'est pas fait pour s'amuser.
05:10Si vous voulez vous amuser, vous lisez à la maison. Moi, je lisais plein d'autres trucs à la maison.
05:14J'étais déjà fan à Milly. Donc je lisais les Jean Mabir, les Erwan Bergo, les Pierre Sergent, etc.
05:21En plus de ce que j'étudiais à l'école. La littérature, elle est là aussi pour former le caractère, former le vocabulaire,
05:31former une vision du monde. Vous pensez sérieusement... Est-ce que Stendhal... Stendhal, c'est pas facile d'accès.
05:38Les descriptions sont extrêmement longues. Mais qu'est-ce que ça vous apporte comme vocabulaire ?
05:43Qu'est-ce que ça vous apporte comme description, etc., etc.
05:46— Je vous taquine un petit peu. Est-ce que quand vous étiez adolescent, quand vous vous obligez à lire Stendhal,
05:55vous trouviez pas ça un peu rédhibitoire ou en tous les cas un peu lourd et que finalement, on y revient plus tard ?
06:00Et que ce que dit Nicolas peut-être, c'est que peu importe ce qu'il lise, tant qu'il lise, c'est déjà l'essentiel.
06:06Parce qu'il y a de la littérature jeunesse qui marche très bien. On sait par exemple que les Harry Potter
06:10ont permis à des générations, à l'époque quand c'est sorti, de rentrer dans la littérature.
06:14Edgar Allan Poe, c'est très bien aussi. Lovecraft aussi. Il va falloir arrêter avec les...
06:19— C'est génial. Voilà.
06:21— Je signale juste à mon camarade de plateau que Balzac est toujours au programme.
06:27Il faut arrêter de répandre des rumeurs de déclin permanent.
06:31Les jeunes au collège et au lycée lisent toujours Balzac.
06:34— Plus la princesse de Clèves vient depuis 2007, en tout cas.
06:39— On fait un peu des grands écarts. Je suis assez d'accord avec vous. Il faut lire absolument.
06:46Mais je trouve aujourd'hui qu'il y a quand même des grands écarts entre Balzac et des textes de Jamel Debbouze
06:52qui sont étudiés aussi dans certaines écoles. C'est la réalité. Ça s'est déjà arrivé.
06:57Et je te rejoins également parce qu'on a aussi besoin de lire beaucoup d'autres choses.
07:05Moi, j'ai toujours lu des parcours humains. Et pas uniquement à l'école.
07:09J'ai toujours lu à côté les parcours de cette période-là, mais les parcours aussi comme Tabarly, comme Frison-Roche,
07:16beaucoup de Joseph Kessel. Enfin tous ces livres-là.
07:19— Fantastique. — Et évidemment de Saint-Exupéry, qui m'accompagne depuis toujours.
07:25Donc ça, c'est aussi en fonction de ce que l'on est, de son propre parcours également et de ce qu'on aime lire.
07:33Et c'est aussi grâce à ces lectures-là qu'on peut s'orienter après.
07:36Et c'est exactement ce qui m'a permis d'aller dans des univers que je lisais quand j'étais jeune.
07:41— Mehdi ? — Moi, j'ai lu assez tard.
07:43— Oui ? — En fait...
07:45— T'es bien rattrapé. — Oui, beaucoup. Je me suis vraiment rattrapé.
07:49— Mais quand vous dites « tard », ça veut dire...
07:51— En fait, le rapport... Je pense aussi que c'est une question de contexte.
07:57Moi, j'étais pas dans une famille où on lisait beaucoup de base.
08:00Donc j'ai pas eu ce goût pour la littérature très vite.
08:03— Les grands classiques, c'est ce qu'on appelle.
08:05— Oui, voilà. Pour moi, à l'école, lire Stendhal, en vrai, il y avait un côté un peu rébarbatif.
08:08Ça m'amusait pas beaucoup. Par contre, quand j'ai commencé à avoir 17, 18 ans, 19 ans,
08:12que là, j'ai commencé à être à la fac, j'ai eu un autre rapport à la littérature et j'ai eu un autre rapport au papier.
08:17Pour moi, c'est le fait d'avoir le papier entre les mains, vraiment de me plonger dans des sujets qui m'intéressent.
08:22Et ensuite, je me suis dit « Mais c'est vrai. En fait, Stendhal, c'est de cette époque-là.
08:25Pourquoi je l'ai pas lu comme à l'époque ? »
08:30— Pour moi, il faut rentrer dans la littérature. Je pense qu'effectivement, le sujet est intéressant.
08:35Mais il y a aussi une manière de pratiquer le livre qui, aujourd'hui, n'est pas forcément bien faite.
08:41— Dernière chose, rapidement, Pierre Mardier.
08:42— Oui. Depuis 20 ans, je publie des livres, dont le dernier qui est sorti il n'y a pas très longtemps.
08:46Donc je fais beaucoup de salons de livres. Et c'est étonnant de voir autant de jeunes
08:49venir vers des univers comme le mien. Et il y a beaucoup de jeunes dans les salons de livres.
08:54Et je pense que c'est pas... C'est pas perdu. Ils sont pas uniquement sur les réseaux sociaux.
08:58— Il y a beaucoup de jeunes qui viennent dans les salons de livres.
09:00— Mais par exemple, les mangas. Moi, j'ai beaucoup lu dans les...
09:02Moi, mon père, il avait toute une collection de Marvel.
09:04Donc en fait, moi, j'ai en partie appris à lire dans les Marvel.
09:08Les Doctor Strange, j'allais penser que c'était ça.
09:10Donc moi, je lisais. Enfin, je regardais les images.
09:12Et j'ai appris à lire et à travailler mon imaginaire avec les Marvel.
09:17Et en même temps, je lisais Un encyclopédie, tout l'univers.
09:19Donc j'avais un écart-type qui était énorme.
09:21Et ensuite, ça m'a amené plus tard à avoir un rapport au papier-livre qui était très différent de la moyenne.
09:25— Il faut quand même que les jeunes se retrouvent avec...
09:27J'ai pas d'ARF. Quand on parle de littérature, ça commence à devenir gonflant.
09:31— Mais non. Mais soyez pas défaitistes.
09:34— Ah non, non, non. C'est pas une question de défaitisme.
09:36Il suffit de travailler avec des jeunes qui rentrent dans l'univers du travail.
09:42— Ils ont d'autres REF. Ils ont d'autres REF que nous, on n'a pas forcément.
09:45Allez, on continue. Dans un instant, on a l'info à faire et les courses.
09:48Et on se retrouve avec vous quatre pour tenter de se mettre d'accord sur tous les sujets du jour de ce vendredi 14 février.
09:54Tout de suite.
09:55Sud Radio.
09:56— Sud Radio.
09:57— Parlons vrai.
09:58— Parlons vrai.
09:59— Sud Radio.
10:00— Parlons vrai.
10:01— Sud Radio.
10:02Le 10h midi, mettez-vous d'accord. Christine Bouillaud.
10:06— Et toujours en compagnie, Dernot Stéphane, fondateur de l'agence LaNote.com.
10:09Nicolas Corato, président fondateur du think tank Place de la République.
10:12Mehdi Raïch, analyste politique.
10:14Pierre Martinet, fondateur de WinCorp Sécurité Défense.
10:18Ancien cadre de la DGSE. C'est comme ça qu'on dit, hein ?
10:22— Service d'action, plutôt.
10:23— Service d'action.
10:24— De la DGSE. C'est la branche armée clandestine du service secret.
10:28— D'accord. Pour être précis, on va parler dans un instant de la déclaration de Christelle Morancé ce matin sur Sud Radio,
10:35dans l'émission, et l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin, la présidente de la région Pays de Loire,
10:41qui rêve d'avoir un musk français. Elle dit qu'on rêverait tous d'en avoir un.
10:45Est-ce que vous êtes d'accord avec cette déclaration ? L'affaire Betara ?
10:49Est-ce que François Bayrou peut-il être inquiété dans ce dossier ?
10:53Bruno Retailleau qui a décidé de classer 25 villes à sécurité renforcée.
10:58Est-ce un énième plan pour tenter d'enrayer la montée de l'insécurité liée au trafic de stupéfiants ?
11:05Et puis le nouveau couple du moment, Trump-Poutine, ils vont réussir à faire la paix en Ukraine, nous disent-ils,
11:11avec les déclarations aussi du président français cette nuit.
11:15Est-ce que ça se fera sans l'Ukraine ? La France peut-elle encore peser dans ce dossier ?
11:19On verra ça avec vous quatre. On est en train de faire le tour des coups de cœur et des coups de gueule.
11:23Alors Nicolas parlait du succès des livres et de la jeunesse qui lit quand même et encore.
11:28Donc il y avait un débat aussi hors antenne. Nicolas, vous êtes à distance,
11:31et pour ça je vous dis qu'on a continué à discuter.
11:34On va continuer avec vous Pierre, cette fois c'est un coup de gueule
11:37contre l'assignation à résidence d'un des frères des attentats du 13 novembre.
11:43Oui, encore une fois, c'est un coup de gueule. J'essaye d'avoir des coups de cœur.
11:46Surtout le jour de la Saint-Valentin, trouver des trucs dans le chapitre des attentats.
11:49Non, non, mais c'était le jour de la Saint-Valentin. Ah mince, on m'a rien dit.
11:53Oui, c'est un coup de gueule parce que c'est assez significatif de notre impuissance face à cet univers-là,
12:01c'est-à-dire au terrorisme islamiste. Encore une fois, j'ai pris pas mal de notes parce que c'est assez intéressant.
12:08Je parle de Karim Mohamed Aghad, c'est le frère d'un des terroristes islamistes qui a attaqué le Bataclan le 13 novembre,
12:15qui a fait partie de cet attentat qui restera toujours dans ma mémoire.
12:20C'est un peu le 11 septembre, c'est un peu le 7 octobre, c'est le 13 novembre en France,
12:24c'est le 11 mars pour les Espagnols et les Anglais aussi.
12:29Ça reste une date assez marquante, et toujours marquante, ça va faire 10 ans cette année.
12:34Et donc ce Karim Mohamed Aghad est parti faire le djihad tranquillement en Syrie entre 2013 et 2014.
12:43Il a fait plusieurs passages là-bas, plusieurs mois là-bas.
12:46Ensuite, il est revenu, il a été arrêté, il a pris 9 ans de prison, il en a fait 6 bien évidemment.
12:53Ensuite, il devait respecter strictement un contrôle judiciaire qu'il avait, il ne l'a pas respecté, il a repris 6 mois.
13:03Et il a été déçu de la nationalité française, ça c'est intéressant parce que ça a fait scandale,
13:11vous vous souvenez quand François Hollande voulait le mettre en oeuvre après les attentats du 13 novembre et cette année tragique de 2015.
13:20Et il a été déçu de sa nationalité française, sa mère est marocaine, son père est algérien.
13:26Et donc il a demandé à ce qu'il puisse partir au Maroc, évidemment le Maroc a dit non.
13:34Donc aujourd'hui il est assigné à résidence, au frais de la princesse dans un petit village de Haute-Saône.
13:39Et pourquoi je suis très en colère après ça ?
13:44Parce qu'aujourd'hui nous avons à peu près dans le spectre, il y a déjà beaucoup de djihadistes qui vont revenir,
13:50il y a des femmes qui sont revenues, des enfants qui sont revenus de Syrie je parle.
13:55On est incapable aujourd'hui de prendre des décisions fermes dans ce domaine-là,
14:00parce qu'on est coincé entre le droit international, le droit français, les droits de l'homme, la CEDH etc.
14:07— Mais qu'est-ce qu'on fait alors ? Parce que ce sujet revient à peu près tous les deux jours.
14:11Qu'est-ce qu'on fait concrètement là ? On agit comment ?
14:15— On est dans un avion et on attend que l'avion ne redécolle pas ? Je ne sais pas.
14:20— Déjà on doit tordre le bras à ceux qui ne veulent pas le récupérer.
14:24Donc il est marocain ou algérien, on le dépose sur le tarmac et on part.
14:27C'est ma solution, il n'y en a pas d'autre de solution.
14:30Ensuite, ce que je veux dire par là, c'est qu'aujourd'hui on est coincé avec le droit,
14:34et ces djihadistes sont sur le sol français.
14:38Aujourd'hui il est sous les projecteurs, on en parle, mais il y en a plein d'autres comme ça.
14:44Il va y avoir à peu près 200 djihadistes qui vont sortir de prison d'ici 2027.
14:48200, ce n'est pas rien 200.
14:50C'est deux compagnies de combat, un ennemi.
14:52Ce n'est pas rien 200 djihadistes qui ont goûté, qui ont mordu le sang, qui ont le sang dans la bouche.
14:58Ensuite il va y avoir, il y a à peu près aujourd'hui, mais les chiffres sont phénoménaux,
15:03il y a à peu près 20 000...
15:05— J'entends ce que vous dites Pierre, mais la question c'est un sujet qui se pose et qui s'impose à nous.
15:11— Je vais répondre à votre question.
15:12— On fait quoi ?
15:13— Je vais répondre à votre question.
15:14— Parce que là on fait peur, mais on fait quoi ?
15:16— Je ne fais pas peur, je ne fais pas peur, c'est juste que je décris une réalité.
15:19Il va y avoir à peu près 20 000 fichés S, mais le spectre terrorisme islamiste,
15:25qui sont aujourd'hui dans la nature.
15:27Parmi ces 20 000, il y a 3 000 ressortissants étrangers.
15:30Étrangers, je ne parle pas français.
15:32Donc on est dans une situation explosive.
15:34Ce sont des grenades dégoupillées, si on ne fait rien concrètement sur ce sujet,
15:39on va se reprendre à un 13 novembre, on va se reprendre à un Charlie Hebdo, etc.
15:45Pour répondre concrètement à votre question,
15:47aujourd'hui Gérald Darmanin, il veut des prisons d'exception pour les narcotrafiques.
15:51Il faut des prisons d'exception, il faut des lois d'exception pour le terrorisme islamiste.
15:55Et pour ceux qui reviennent de Syrie, et pour ceux qui vont sortir de prison,
15:58et pour ceux qui ont du sang sur les mains.
16:00Donc tant qu'on n'aura pas pris à bras-le-corps le phénomène,
16:02on aura toujours des gens dans la nature.
16:04On va compter les morts jusqu'à ce qu'un jour il y ait des vraies heurts intercommunautaires,
16:10comme je le prédis depuis longtemps.
16:11Et c'est en train de se mettre en place doucement.
16:13Donc aujourd'hui il faut aussi des lois d'exception dans ce domaine-là.
16:15Il faut des prisons spécialisées.
16:17– Un Guantanamo quoi.
16:18– Non, pas un Guantanamo justement, vous allez toujours à l'extrême à chaque fois.
16:21– Non mais je vous…
16:22– Non mais je sais bien, quand je dis vous, c'est en général,
16:25quand on veut faire ça, on dit oui à un Guantanamo.
16:27Entre les deux, il y a quand même la possibilité de faire des prisons.
16:31Il faut des lois d'exception, il faut des prisons d'exception.
16:33Et surtout, écoutez, je vais vous dire une chose clairement,
16:37ces gens ne doivent pas être dehors.
16:41– Qui veut réagir à ça ?
16:42– À la libération, quand on avait mis les collaborateurs les plus dangereux en prison.
16:48– Mais c'était la libération.
16:50– On les avait mis à l'île de Ré.
16:51– Oui, mais c'est la libération.
16:52– Après la guerre d'Algérie, l'OS, on les avait mis à l'île de Ré.
16:56Ça vous dérange ?
16:57On les avait mis à l'île de Ré, il y avait un bagne à l'île de Ré.
17:00C'est ce qu'on appelait les travos forcés, puisqu'on appelait plus ça le bagne.
17:02– C'est vrai.
17:03– On les avait mis au régime sévère dans le bagne de l'île de Ré.
17:07Il y a moyen de faire sortir en effet ces gens,
17:11de ne pas les mettre au plein milieu de la pampa, à la campagne, etc.
17:14D'autant plus qu'on sait qu'il y en a un certain nombre
17:16qui régulièrement sortent des radars et reviennent,
17:19et puis disent non, parce que en réalité je n'étais pas bien,
17:22j'avais besoin de voir de la famille, etc.
17:24– Oui, c'est impossible de les surveiller.
17:25– Impossible de les surveiller, ça fait trop de personnes,
17:27il faudrait une dizaine de personnes pour les surveiller à plein temps.
17:30– Il y en a 20 000, ça fait 200 000 agents pour les surveiller, c'est pas possible.
17:33– Il y a une personne qui était un dignitaire de Daesh, un Français,
17:36Arnaud, je crois qu'il s'appelait Arnaud, qui veut revenir en France justement.
17:39– Oui, c'est ça.
17:40– Je ne sais plus comment il s'appelle.
17:41– Devalde, un truc comme ça.
17:42– Il est sorti il y a 2-3 jours.
17:44– Il est en Syrie, il veut revenir, sa famille veut qu'il revienne en France.
17:47– Mais c'est marrant parce que dans son univers mental,
17:50lui il est en terre d'islam.
17:56– Revenir en France, c'est revenir en terre de kuffar.
17:59– De la fidèle, oui.
18:01– C'est quand même marrant, l'univers mental c'est de dire
18:03en fait j'ai fait mon petit djihad là-bas, mais maintenant je veux revenir en France.
18:06La logique elle n'est même pas palpable d'ailleurs dans la sienne,
18:09il y a quelque chose qui ne correspond pas.
18:11Donc effectivement tu fais venir un danger en France.
18:14– Mais les femmes c'est pareil, les femmes qui sont parties faire le djihad là-bas,
18:16même si elles avaient un rôle de logistique,
18:20elles font partie de la chaîne du djihadisme,
18:23elles font partie entièrement de l'organisme.
18:26– Les femmes ont été séparées des enfants,
18:28enfin je veux dire on a fait un cas particulier,
18:30chacune des femmes a été mise en détention,
18:32elles ont répondu leurs actes, celles qui sont rentrées.
18:34Elles ne se baladent pas dans la nature.
18:36– Elles vont ressortir, comme je vous dis,
18:40il y a à peu près 200 djihadistes qui vont ressortir.
18:43– Ce qui pourrait être intéressant c'est de savoir là, à ce jour,
18:46par rapport à l'éclairage que l'on fait sur ce cas particulier,
18:49cette assignation à résidence d'un des frères des attentats du 13 novembre,
18:53qui n'était pas lui impliqué, mais qui était djihadiste.
18:55– Non, non, non, lui il s'est impliqué.
18:57On l'a retrouvé en face de nous, mais là-bas quand même.
18:59– S'il y avait des cellules de déradicalisation dans les prisons,
19:01voir si ça fonctionnait.
19:03Nicolas, on ne vous a pas entendu sur ce sujet-là,
19:05vous voulez rajouter quelque chose ?
19:07– Oui, plusieurs choses, c'est un sujet à la fois très grave et très complexe,
19:10et je remercie votre invité de le mettre de nouveau dans le débat public.
19:16D'abord dire qu'il faut rester humble par rapport à la manière
19:20dont on fait face au terrorisme,
19:22et qui nécessite une mobilisation de toute la nation.
19:25Dire quand même qu'en 20 ans, le Parlement a voté dans notre pays 15 lois
19:29d'exception anti-terrorisme, vous parliez de besoin de loi,
19:32on a voté 15 lois en 20 ans, et malheureusement,
19:35le bilan du terrorisme en France n'a pas malheureusement reculé.
19:39On a donné de plus en plus de moyens, y compris légaux,
19:42aux services d'enquête, aux services d'action,
19:44pour essayer de déjouer et de nous protéger,
19:46et je crois qu'on peut leur rendre aussi hommage ce matin,
19:48en disant que vous êtes mieux placé que quiconque,
19:51mais vous savez à quel point les services sont actifs en France,
19:54et c'est quand même une pierre angulaire.
19:57Donc 15 lois d'exception, moi je ne suis pas contre une 16ème,
20:01je constate que 15 lois d'exception n'ont pas réussi à endiguer le terrorisme,
20:05voire même à nous protéger.
20:08Vous parliez des prisons spéciales,
20:11il y a la prison de Fresnes, un quartier entièrement sécurisé,
20:17il est intéressant de parler par exemple avec le directeur de Fresnes,
20:20qui a mis en place cette expérimentation dans ce quartier
20:23où on a les réalistes les plus dangereux,
20:27avec des systèmes d'exception pénitentiaires,
20:30et c'est intéressant d'entendre les professionnels de la pénitentiaire
20:34faire part du bilan de leur expérience,
20:36je vous encourage à les écouter,
20:38parce qu'ils ont aussi des choses à nous dire
20:40sur la manière de mieux faire face,
20:42et parfois de ne pas créer des nids de radicalisation
20:45ou des nids d'opération entre ces détenus.
20:48Donc je pense qu'il n'y a pas de bonne solution,
20:51ce dont je suis persuadé, c'est que c'est une question d'enquête,
20:56c'est une question d'action,
20:57et puis peut-être dernière chose pour vous dire quand même,
20:59et vous ne l'ignorez pas monsieur,
21:01que nos services ne sont pas non plus inactifs,
21:06y compris dans les territoires et sur les territoires
21:10où sont encore un certain nombre de ressortissants français jihadistes,
21:13je pense par exemple à la Syrie,
21:15nous savons que nos services mènent des actions
21:17qui ont pour but de neutraliser, comme on dit,
21:19ces personnes avant même leur retour en France.
21:21Donc il y a un front des services français et de l'armée française
21:24au-delà du territoire français.
21:26Allez on va s'arrêter un court instant sur Sud Radio,
21:28dans cette émission mettez-vous d'accord,
21:30et on se retrouve, on poursuit la discussion
21:32avec nos quatre débatteurs du jour, à tout de suite.
21:34Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
21:36Sud Radio, parlons vrai, parlons vrai.
21:40Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
21:44En compagnie de Pierre Martinet, Mehdi Raïch, Nicolas Corato, Arnaud Stéphan,
21:49on termine avant d'ouvrir d'autres coups de cœur
21:52et d'autres coups de gueule sur ce sujet,
21:54sur ce que vous disiez Pierre, votre coup de gueule,
21:58la présence assignée à résidence dans un hôtel du côté de Lure,
22:03en Haute-Saône, et le maire d'ailleurs s'en est ému,
22:06d'avoir été informé, mis devant le fait accompli par les services de l'Etat,
22:10de ce frère des terroristes du 13 novembre,
22:13qui attend d'être expulsé,
22:15mais que le Maroc et l'Algérie refusent d'accueillir sur leur sol.
22:18On n'a pas entendu tout le monde, mais vous vouliez intervenir aussi,
22:21je peux faire une petite phrase pour répondre à monsieur,
22:24oui effectivement je connais bien le sujet,
22:26puisque je faisais partie des cellules
22:28qui préparaient des éliminations,
22:32ça s'appelle des dossiers RFA,
22:34mais j'ai vu aussi grossir le monstre,
22:36et depuis les années 90, je faisais partie des gens qui étaient à Londres,
22:40et toute l'Europe, on a travaillé essentiellement en Europe,
22:42mais ce que je veux vous dire,
22:44on peut faire 150 000 lois antiterroristes, c'est très bien,
22:47je sais que les services travaillent énormément là-dessus,
22:49mes anciens camarades ont fait que ça depuis 1994,
22:52et la prise d'otages dans l'Airbus français,
22:55en revanche, il y a un domaine qui n'est jamais traité,
22:58et qu'on ne traitera jamais, parce qu'on ne veut pas le faire,
23:00parce qu'on a trop peur des répercussions dans les rues,
23:02c'est de traiter les causes et pas les conséquences,
23:04toutes ces lois ne traitent que les conséquences,
23:06les seules personnes responsables de ce qui se passe,
23:10c'est les frères musulmans, le salafisme,
23:12et c'est cette idéologie-là qu'il faut travailler,
23:14ça serait trop long pour en parler aujourd'hui,
23:17mais on a d'autres sujets,
23:19Mehdi, sur ça, rapidement,
23:21le vrai problème, c'est qu'on ne traite que la conséquence,
23:25et pour moi c'est la cause,
23:27mais ce dont on parle, ce n'est pas d'islam, d'islamisme,
23:29en fait, ce dont on parle, c'est l'islam sunnite,
23:31et l'islam sunnite, dans sa charrière,
23:33dans la manière dont elle fonctionne,
23:35c'est l'autorité religieuse, l'autorité religieuse a le pouvoir,
23:37et c'est d'ailleurs même un des plus grands savants sunnites
23:39de notre époque, Cheikh Al-Fawazun, qui le dit,
23:41la Huma, la communauté, ne doit pas savoir
23:43ce qu'il y a dans les textes,
23:45vous ne devez pas le savoir, c'est nous qui avons le savoir,
23:47et d'ailleurs ils se présentent comme des savants,
23:49des scientifiques de l'islam, tant qu'on ne fait pas ce travail
23:51sur l'autorité religieuse, tant qu'on ne va pas vérifier
23:53dans les textes ce qui est dit,
24:00c'est l'islam sunnite, de par sa méthodologie,
24:02qui fabrique l'univers mental,
24:04qui est propice au terrorisme.
24:06Allez, on continue,
24:08c'est un sujet en soi, et ça mériterait une émission entière,
24:10mais dit coup de gueule,
24:12vous, on revient sur la politique franco-française,
24:14le référendum,
24:16c'est le gadget
24:18préféré des dirigeants politiques.
24:20Pour moi, c'est un gadget,
24:22le référendum est un mot qui,
24:24cette semaine, ou depuis 2-3 semaines, revient à la mode,
24:26pour moi, c'est un gadget politique.
24:29Pour moi, le référendum,
24:31il y a deux problématiques avec. La première, c'est que
24:33quand je vois Emmanuel Macron, qui dit, en gros,
24:35en substance, qu'il veut faire un référendum sur l'utilisation
24:37des écrans pour les jeunes,
24:39pour moi, le référendum, c'est pas ça.
24:41Si vous faites un référendum national, c'est pour des questions régaliennes.
24:43Immigration, institutions,
24:45parce que pour moi, il y a un vrai problème institutionnel,
24:47c'est pour des questions qui concernent véritablement
24:49le pouvoir régalien. Et donc, là, déjà,
24:51ça me pose problème, parce que ça veut juste dire, au fond,
24:53qu'on s'intéresse, qu'en fait,
24:55c'est une manière de capter l'intention,
24:57uniquement sur des questions qui ne nous intéressent pas.
24:59La question des écrans avec les jeunes, c'est pas du tout
25:01une question de référendum national.
25:03Et ça pose une autre question sous-jacente,
25:05ça pose la question de la décentralisation et la manière
25:07dont on veut léguer le pouvoir.
25:09Pour moi, le référendum, il doit d'abord avoir
25:11une pratique, notamment au niveau local.
25:13Si vous le faites pas au niveau local,
25:15les gens n'auront pas cette pratique du référendum.
25:17Je pense que les gens, ce qu'ils veulent, c'est aussi
25:19avoir plus de proximité. On parle des maires, des personnes
25:21comme étant à portée de BAF, c'est l'expression consacrée.
25:23Donc, pour moi, il y a un vrai problème à ce sujet-là.
25:25J'ai pas envie de discuter, moi, avec
25:27l'ensemble des Français, si la France préfère
25:29le chocolat ou la vanille. Ça ne m'intéresse pas.
25:31Moi, quand il s'agit de référendum, je veux parler
25:33des institutions, je veux parler de pouvoir régalien.
25:35Et ensuite, au niveau local, je veux plus de pouvoir.
25:37Je veux que les communes aient plus de pouvoir.
25:39Je veux une vraie décentralisation.
25:41Et là, on peut parler de référendum locaux.
25:43Il faut cette pratique-là. Balancer le mot
25:45référendum comme un gadget politique, comme une solution
25:47à tous nos problèmes, ça servira à rien.
25:49Il faut une expérience de ce sujet. Il faut passer
25:51d'abord par les référendums locaux.
25:53Et ensuite, on discutera sur des grandes questions
25:55qui concernent tout le monde au niveau national.
25:57– Le référendum, le gadget, alors après,
25:59il y a la question aussi, toujours, de qui pose la question
26:01et comment on la pose.
26:03– C'est la pratique, c'est la pratique.
26:05C'est la pratique, surtout. Un référendum,
26:07ça veut dire campagne référendaire.
26:09Vous imaginez le truc,
26:11déjà qu'on est dans une séquence politique
26:13extrêmement compliquée,
26:15on le rappelle, 3 300 milliards
26:17de dettes, un gouvernement
26:19qui n'a pas de majorité, qui est obligé de s'appuyer
26:21sur des élus socialistes
26:23qui pensent exactement le contraire économiquement,
26:25sociologiquement, tout,
26:27du gouvernement qui est aujourd'hui en place.
26:29Et un président qui a une cote de popularité
26:31qui, si elle continue,
26:33va creuser le fond de la piscine.
26:35Et on va lancer une campagne référendaire.
26:37Un référendum, il y a une campagne avant.
26:39Donc il faut une campagne,
26:41trois semaines, un mois, deux mois
26:43de campagne, sur les écrans.
26:45Sérieusement, c'est la question.
26:47– C'est une idée en soi, il n'a pas dit qu'il allait faire.
26:49Ça fait partie des sujets dont il a posé sur la table.
26:51– Non mais il n'y a pas d'autre chose.
26:53– Il y a la fin de vie, il y a tout un tas de dossiers comme ça.
26:55– La fin de vie, c'est un autre sujet.
26:57Parce que là, ça touche véritablement
26:59à quelque chose de très… – Pour moi, il n'y a pas de sujet sur la fin de vie.
27:01Il y a eu une convention citoyenne, un travail colossal qui a été fait.
27:03Consensus, etc.
27:05– Non, la convention citoyenne, ça n'existe pas.
27:07– Catherine Vautrin d'ailleurs, qui a dit, l'histoire de Saint-Denis du texte,
27:09– Encore une fois, une convention citoyenne, ça n'existe pas.
27:11Ça n'existe pas.
27:13C'est-à-dire qu'on réunit des gens qui pensent à peu près
27:15ce que celui qui a posé la question attend comme réponse,
27:19et les conventions citoyennes… – Non, non, vous ne pouvez pas dire ça.
27:21– Les conventions citoyennes, ça n'a…
27:23Mais non, les conventions citoyennes, je ne sais pas, regardons les textes,
27:25il y a quelque chose dans la Constitution qui nous parle des conventions citoyennes ?
27:27Non, zéro, peau de balle et balai de crin.
27:29Il n'y a rien du tout.
27:31On fait des documents, on réunit les gens.
27:33– Ça, j'ai entendu, j'ai entendu ce texte.
27:35Merci pour ce moment.
27:37– Voilà, des groupes de parole, des arbres à palabres,
27:41ça ne sert à rien.
27:43Et en plus, regardez ce qui s'est passé sur l'écologie.
27:45On n'a réuni que des militants écologistes.
27:47Ils ont fait une convention citoyenne sur l'écologie
27:49avec des trucs complètement déliants.
27:51Puis finalement, on a remis ça dans un placard
27:53et on a abandonné.
27:55– On n'est pas un peu schizophrènes à se dire, finalement,
27:57on aimerait avoir plus la parole.
27:59Finalement, quand on propose un référendum, tout le monde dit ça ne sert à rien.
28:01– C'est sur le doob, ça ne sert plus à ce référendum.
28:03– Nicolas, question.
28:05Le référendum Gadget.
28:07On a l'impression que le Président de la République
28:10a décidé de mettre en mouvement l'ensemble des articles de la Constitution.
28:14Finalement, quand on regarde depuis quelques mois,
28:17il ne reste plus que l'article 11 et l'article 16, aucun n'est pas touché.
28:21Donc effectivement, on voit bien que le 11, il fallait bien y passer,
28:24c'est le référendum.
28:26Pourtant, l'article 11 ne parle pas des écrans,
28:29il parle surtout de l'organisation politique,
28:31il parle de la politique économique, de la politique sociale,
28:33de la nation, de son organisation,
28:35éventuellement de la ratification de traités internationaux,
28:38et pas des sujets sociétaux, entre guillemets,
28:42tels que nous le présente la presse.
28:44On ne sait pas d'ailleurs quelles sont les réelles intentions du Président.
28:47Mais surtout, au-delà de ça, je suis assez d'accord,
28:50pour une fois avec votre interlocuteur,
28:53c'est quand même un peu étrange qu'un Président de la République,
28:56aussi affaibli, qui a perdu deux élections coup sur coup en moins d'un mois,
29:02se représente devant la nation via le référendum.
29:07Que vont en penser les Français ? C'est la vraie question.
29:11Vous le disiez, Christine, l'important, c'est celui qui pose la question.
29:14Manifestement, c'est bien le Président de la République
29:16qui va poser cette question, ou ces questions.
29:18Et moi, je pense que les Français risquent de prendre
29:21cette campagne référendaire comme une forme d'affront institutionnel.
29:24Je ne suis pas sûr que c'est le réflexe institutionnel
29:27qu'ils attendaient du Président de la République
29:29qui vient de se passer dans notre pays depuis six mois.
29:32Et puis, dernière chose, peut-être dire que la dernière fois
29:34qu'on a voté pour un référendum, et ça, les Français s'en souviennent aussi,
29:37c'était en 2005, et on n'a pas respecté ce qui est sorti de la campagne référendaire.
29:43Et je pense que là aussi, les Français ont dit,
29:45parfois qu'ils ont courte vue et courte mémoire.
29:48Moi, je pense qu'ils voient loin et bien plus loin que leurs dirigeants,
29:51et puis ils se souviennent de tout.
29:53Allez, on a un dernier coup de gueule avec vous, Arnaud,
29:57avant d'attaquer le prochain sujet.
29:58J'ai fait un coup de coeur la semaine dernière.
29:59Ah, vraiment ? Vous auriez pu le faire.
30:01Oui, je sais.
30:02Bon, alors, coup de gueule contre l'interdiction prochaine des PFAS.
30:06Oui, ou comment, une nouvelle fois, la France va surtransposer
30:11et même aller plus vite que la législation européenne.
30:14Alors, de quoi parle-t-on ?
30:16Les PFAS, ce sont des molécules chimiques que l'on retrouve partout
30:19dans nos produits de consommation courante,
30:21mais aussi dans l'industrie et dans la médecine.
30:25Est-ce dangereux ?
30:27Certaines, oui, c'est vrai que les PFAS,
30:30notamment les toutes petites molécules de PFAS, peuvent être dangereuses.
30:33Elles sont très dangereuses, même pour certaines,
30:35et on les appelle d'ailleurs les polluants éternels.
30:38Sauf que, de quoi parle-t-on ?
30:40On parle de 15 000 molécules, en fait.
30:434 500 dans la consommation courante, mais 15 000 au total,
30:48et toutes ne sont pas nocives.
30:50Il y a une directive européenne qui s'appelle la directive RICH,
30:54qui doit être révisée, justement,
30:56pour analyser l'impact réel de ces 15 000 molécules
31:00et ces 4 500 dans la consommation courante.
31:03Et ça prend du temps, puisqu'il faut un consensus scientifique
31:08pour se dire, celle-là on l'élimine, celle-là on la garde,
31:10celle-là on l'élimine, celle-là on la garde.
31:1115 000, il y a un peu de boulot.
31:13Sauf que c'était sans compter sur Sandrine Lefeur,
31:16qui est la présidente, socle commun pourtant,
31:19présidente de la commission du développement durable,
31:22c'est-à-dire le cheval de Troyes
31:24de la plupart des ONG anti-industriels, anti-nucléaires,
31:28anti-tout-ce-que-vous-voulez.
31:30Évidemment, aucune étude d'impact n'a été réalisée,
31:34notamment sur l'industrie.
31:36Je parle de 5 000 emplois, par exemple, dans la région Aura.
31:40On n'aura pas beaucoup d'ailleurs entendu
31:42le futur candidat à l'élection présidentielle,
31:44M. Laurent Wauquiez, s'exprimer sur le sujet.
31:48Ça veut dire bye-bye les poils téphales,
31:51les steines, ces petits ressorts qu'on met dans les artères
31:56pour les gens qui ont des problèmes circulatoires,
32:00les veines artificielles, les lentilles de vue, etc.
32:04Cette initiative veut interdire les 14 000 molécules
32:07sans discernement et sans attendre des travaux européens.
32:10Nous serons en plus les seuls à interdire durablement
32:15et totalement ces phases.
32:17Y compris à l'importation.
32:20Ce qui va nous poser un certain nombre de problèmes
32:23avec nos partenaires.
32:25Nous allons enfoncer un nouveau clou
32:27dans le cercueil de l'industrie française
32:29qui n'avait vraiment pas besoin de ça.
32:32Il faut revenir à un peu d'autres mesures.
32:35On a du temps, nous avons un consensus
32:38qui est en train de se faire autour d'une convention
32:40qui pourtant n'est pas très gentille.
32:44La directive riche est plutôt assez dure sur cette réglementation.
32:48Attendons peut-être de voir ce qui va se passer.
32:51Et ne soyons pas les premiers, ce n'est pas le seul.
32:53On a fait exactement la même chose sur le plastique.
32:55On avait reçu sur ce plateau il y a quelques mois
32:57le président de Plast Alliance qui nous avait expliqué
33:00qu'on avait décidé d'interdire le plastique
33:02par exemple sur les emballages de fruits et légumes.
33:04Résultat des courses, il n'y a pas de solution.
33:06Et on utilise du carton
33:08où dedans il y a du plastique qu'on ne peut pas recycler.
33:10Bravo !
33:11C'est toujours la problématique du passage d'un usage à un autre.
33:15Effectivement il faut laisser le temps aussi aux industries.
33:18Et après il y a la question des enjeux de santé publique
33:20que l'on ne peut pas ignorer non plus à travers ces molécules.
33:23L'effet cocktail, vous parliez des polluants éternels.
33:26Et on a eu les rapports concernant la pollution
33:29de nos eaux souterraines et qu'on consomme au robinet.
33:32C'est quand même édifiant.
33:34Et là, que fait-on ?
33:35Ce n'est pas les 14 000 ni les 4 500.
33:37Il y en a certaines qui sont...
33:39On ne peut pas l'ignorer non plus de ce côté-là.
33:41Le problème n'est pas d'ignorer.
33:43Le problème était de faire des études d'impact
33:47et de se mettre d'accord.
33:49Or, il y a un défaut dans la législation française.
33:54C'est que nous surtransposons systématiquement.
33:58Et en plus, nous avons, et là en l'occurrence,
34:00la décision qui a été prise,
34:02obéi à un rapport d'une ONG suédoise.
34:05En Suède, on n'a pas fait le boulot qu'on a fait en France.
34:07C'est-à-dire de travailler avec les industriels des poêles et de l'alimentation.
34:12Je donne cet exemple-là parce que c'est celui qu'on connaît le plus.
34:15Pour essayer de traiter les problèmes des faces.
34:18En Suède et en Allemagne, ils n'ont pas ça.
34:20Or, on vient de suivre une réglementation qui nous est proposée
34:23par une ONG suédoise.
34:25Je vous rappelle que la dernière fois qu'on a suivi
34:27des décisions d'ONG étrangères comme ça,
34:29on a eu le président de la République,
34:31qui change beaucoup d'avis, mais qui est passé à la télévision
34:33et qui nous a expliqué qu'on allait fermer 14 réacteurs nucléaires.
34:35– Allez, on s'arrête un court instant parce que l'heure tourne.
34:38On va faire une pause.
34:40Donc, on va dire le coup de gueule
34:42contre cette interdiction prochaine des faces.
34:44– Total.
34:46– Arnaud Stéphan, nous on va s'intéresser à la déclaration
34:50de Christelle Morancé, la présidente des Pays de Loire.
34:52Elle était ce matin chez Jean-Jacques Bourdin.
34:54Et elle rêve, elle dit que nous rêverions tous
34:56d'avoir un Elon Musk en France.
34:59Qu'en est-il et qu'est-ce que vous en pensez à tout de suite ?
35:02– Sud Radio. – Parlons vrai.
35:04– Sud Radio. – Parlons vrai.
35:07– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
35:11– Et en compagnie, jusqu'à midi, de Pierre Martinet,
35:14fondateur de WinCorp Security Défense,
35:16ancien cadre du service d'action de la DGSE,
35:18Mehdi Raich, analyste politique, Nicolas Corato,
35:21président fondateur du Syntank Place de la République
35:23et Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence Lanote.com.
35:27Parmi les infos… – Qu'est-ce que j'ai dit ?
35:29– Lanote.com. – J'ai dit Lanote.com, pardonnez-moi Arnaud.
35:33On vient d'apprendre que le député Sébastien Delogu
35:37venait d'être condamné à Marseille pour violences aggravées
35:39sur un improviseur adjoint du lycée Nord de Marseille et sur une CPE.
35:43Le député de Marseille est compte d'une amende de 5000 euros.
35:47Question, est-ce qu'il peut rester député sur cette question-là, derrière ou pas ?
35:53Rapide, oui, non. Pierre ?
35:55– Il est d'Alafie donc il va rester.
35:57Après il peut faire appel, je sais pas, j'ai pas la suite.
35:59– Il va faire appel je pense et puis je pense qu'il restera parce que c'est…
36:01– Nicolas ? C'est un mauvais signe.
36:05– La décision lui appartient, c'est-à-dire que le juge ne peut pas
36:09démissionner entre guillemets un député en exercice,
36:13simplement je pense qu'effectivement la décence et la responsabilité
36:17voudraient que de lui-même il prenne une décision dans ce sens-là.
36:21– C'est effectivement un vrai sujet qu'on pourra poser tous ensemble.
36:25– On va maintenant ouvrir le dossier Elon Musk qui fascine décidément
36:29beaucoup la classe politique française et certains commentateurs.
36:33Ce matin, chez Jean-Jacques Bourdin, la présidente des Pays de Loire,
36:37Christelle Morancé qui était l'invité politique de Jean-Jacques,
36:41a déclaré, et vous allez l'entendre, qu'on rêverait tous,
36:43c'est ce qu'elle dit, d'avoir un Musk à la française.
36:45– Musk, moi j'ai dit, il est génial, l'entrepreneur, il est génial,
36:49parce qu'aujourd'hui on rêverait tous d'avoir un Musk français.
36:53Réseaux sociaux, voitures électriques, Starlink, il veut dire que les Américains
36:57seront les premiers à marcher sur Mars.
36:59Eh bien voilà, nous on a envie de porter aussi la fierté française.
37:03Et c'est l'authenticité qui a pu être portée par Trump.
37:07– Vous avez une forme d'admiration pour ces deux hommes ?
37:09– Mais ce n'est pas de l'admiration, c'est juste, aujourd'hui c'est l'authenticité,
37:13discours de vérité, et puis agir, et puis montrer que c'est possible.
37:19– Voilà, alors est-ce que, Nicolas, comme vous êtes à distance avec nous,
37:23je voulais avoir votre analyse sur cette fascination.
37:27On rêverait d'avoir un Musk français,
37:29je pense que les Xavier Niel et compagnie vont apprécier aussi,
37:33c'est des entrepreneurs et des entrepreneurs français qui réussissent.
37:37Nicolas, je vous vois sourire, voire même rire.
37:39– Oui, mais je n'ai pas très bien compris le sens de l'intervention
37:43de notre présidente de région ce matin sur votre antenne,
37:47je ne comprends pas trop ce qu'elle veut dire.
37:49Soit c'est une déclaration pour Elon Musk,
37:51qui est quand même un personnage qui n'aime pas beaucoup ni l'Europe ni la France,
37:55et qui nous l'a suffisamment dit ces derniers temps, et ça m'étonne.
37:59Soit c'est un vœu qu'un Elon Musk français émerge,
38:02et à ce moment-là je ne suis pas sûr qu'il y aura beaucoup de candidats,
38:04vous avez cité Xavier Niel, je ne suis pas sûr qu'il ait très envie
38:06de faire une carrière d'Elon Musk.
38:08Je finis rapidement par dire qu'on verra dans quelques mois comment finit l'histoire,
38:14l'histoire nous enseigne depuis l'antiquité que les pigmalions
38:18et les riches commerçants ou hommes d'affaires
38:22qui ont toujours gravité autour du pouvoir finissent mal.
38:26Et je ne suis pas sûr que la lune de miel entre monsieur Musk et monsieur Trump
38:29dure si longtemps que ça.
38:31Donc voilà, pardonnez-moi de vous le dire,
38:34mais j'ai l'impression quand même qu'on est à un niveau de déclaration politique
38:37proche du niveau de la mer,
38:39et que j'aimerais bien entendre les femmes et les hommes politiques de ce pays
38:42parler d'autre chose que de leur fascination pour Elon Musk.
38:45– Pierre Martinet.
38:47– Je suis assez d'accord avec vous, parce que,
38:50je vais prendre la question à l'envers moi,
38:52est-ce qu'il y a des Elon Musk qui aimeraient venir en France,
38:55émerger en France, parce que la France, jusqu'à preuve du contraire,
38:59on n'aime pas ceux qui réussissent, on n'aime pas tellement ceux qui réussissent,
39:02on a bien vu les déclarations concernant Bernard Arnault et sa façon de réussir,
39:06et la plupart du temps les gens ont envie de partir de ce pays pour réussir,
39:09parce que la réussite ici c'est un vilain mot, c'est un gros mot réussir,
39:13donc moi j'aimerais bien qu'il y ait des…
39:15alors, qu'est-ce qu'on entend ?
39:17Sa réussite économique ou bien l'individu ?
39:20Oui, je suis assez d'accord avec aussi la responsable de région qui dit
39:26qu'on aimerait bien en avoir, moi j'aimerais bien en avoir aussi des gens
39:29qui ont ce charisme-là, qui n'ont pas peur de parler,
39:32qui ont un peu un mix entre…
39:34– Les grands capitaines d'industrie français s'expriment régulièrement
39:38– Oui, la dernière fois qu'il y en a un qui s'est exprimé,
39:40tout le monde lui est tombé dessus.
39:42– Et en politique ils ont toujours été des catastrophes.
39:44– Oui, absolument, regardez aujourd'hui, ça divise quand même,
39:48on est quand même divisé sur le sujet, bien divisé,
39:52et moi j'aimerais bien qu'il y ait des Trump à la française,
39:55à la française encore une fois, je vais souvent aux Etats-Unis,
39:57moi j'y vais 3-4 fois par an, ça fait très longtemps que j'y vais là-bas,
40:00moi je pense à la mentalité surtout, pas forcément à la réussite,
40:04je pense à cette mentalité-là, que tout est possible et qu'on a envie de réussir,
40:07qu'on n'attend pas de l'État, et ça c'est un réel problème,
40:11même le plus petit entrepreneur, aujourd'hui,
40:15ce que je rencontre des Français, je rencontre beaucoup de Français aux Etats-Unis,
40:18ils ne veulent surtout pas revenir en France.
40:21– Mehdi ?
40:22– Je peux rebondir dessus, déjà quel Elon Musk on voudrait ?
40:25– Je ne sais pas, il a dit…
40:27– Quelle partie de sa personnalité, est-ce qu'on veut l'entrepreneur,
40:29est-ce qu'on veut un peu le game changer, est-ce qu'on veut l'entrepreneur qui investit,
40:32tout le temps qui veut repousser les limites,
40:35le mec il veut quand même aller sur Mars,
40:37il a quand même un univers mental aussi assez particulier,
40:39est-ce qu'on veut…
40:40– À la réussite de Starling, enfin de son univers spatial,
40:42il le doit quand même à la commande publique américaine.
40:44– Est-ce qu'on veut le libertarien ?
40:45Mais ça a toujours été comme ça aux Etats-Unis, ça a toujours existé.
40:48– En tous les domaines.
40:49– Toujours, voilà.
40:50Toutes les inventions aux Etats-Unis ont été sur fonds publics.
40:53Mais est-ce qu'on veut le libertarien ?
40:55J'ai du mal à comprendre ce qu'elle veut dire,
40:58et pour moi je trouve sa déclaration assez populiste, même démagogique,
41:04pour moi il y a en fait, la droite française sur le Trumpiste,
41:08il rêve finalement d'un Trumpiste, qui dit Trump dit Elon Musk,
41:11donc on met toutes nos billes sur, on veut un Elon Musk français.
41:16Mais concrètement, est-ce qu'en France un Elon Musk peut apparaître ?
41:19Je ne suis pas sûr que l'État, la manière dont tout est centralisé,
41:23c'est très difficile d'être entrepreneur, d'entreprendre aujourd'hui,
41:26on le voit c'est très compliqué,
41:27est-ce que ne serait-ce qu'un Elon Musk peut apparaître ?
41:29Je ne pense pas, et puis en fait je ne vois pas ce qu'elle veut dire,
41:32je ne comprends pas la manière dont elle amène les choses.
41:34Arnaud ?
41:35Vous parliez justement de la commande publique par rapport à Starlink,
41:39Howard Hughes, on connaît tous,
41:41Howard Hughes a fait sa fortune sur de la commande publique,
41:44en plus il a été super fort, il a fait de la commande publique,
41:47qui n'est jamais sortie,
41:48c'est-à-dire que tous ces modèles d'avions, il n'y en a aucun qui a été pris dans l'armée américaine.
41:51Je vous apporte aussi un autre élément, la suppression de USAID,
41:54l'aide américaine au développement,
41:57c'est les agriculteurs américains qui commencent à dire,
42:00nous on avait des contrats avec des pays pour pouvoir fournir de l'aide alimentaire,
42:04et aujourd'hui il n'y en a plus,
42:05donc ils verront bien aussi, c'est la façon dont c'est fabriqué aussi.
42:09Parce que c'est complexe.
42:11Oui, c'est toujours complexe.
42:12Oui mais c'est complexe,
42:14parce qu'il se trouve qu'en effet,
42:16vous avez d'un côté ceux qui décident de communiquer,
42:19là je vais parler chiffon,
42:21il y a ceux qui décident de communiquer sur l'étude d'impact négative
42:26du démantèlement d'USAID,
42:28c'est-à-dire qu'en effet,
42:29il y a un certain nombre d'agriculteurs américains,
42:30ils n'ont eux non plus pas besoin de ça,
42:32ils ont suffisamment de problèmes,
42:34l'agriculture américaine est quelquefois très dure
42:37et laisse des gens vraiment sur le côté de la route,
42:40ils avaient besoin de ces contrats pour pouvoir fonctionner.
42:43De l'autre côté, on s'aperçoit qu'il y a des millions de dollars
42:48qui ont été détournés de missions qui ne sont absolument pas les objectifs d'USAID.
42:52Voilà, quand vous avez 17 millions de dollars
42:56qui sont donnés pour la diversité au Vietnam,
42:59on se demande de savoir c'est quoi le rapport avec la choucroute
43:02sur les activités d'USAID,
43:04là c'est pas les agriculteurs américains qui touchent les 17 millions de dollars,
43:08c'est qu'on a fait systématiquement des politiques un peu étranges.
43:11Et la liste est longue,
43:13vous trouvez les vidéos hier sur un certain nombre de choses
43:17qui ont été décrites par des médias américains,
43:19y compris CNN ou d'autres,
43:20là en l'occurrence c'était Fox,
43:22il y avait une longue liste de millions de dollars
43:25qui avaient été détournés de leurs objectifs.
43:27La deuxième chose c'est que sur Musk,
43:29on n'est absolument pas dans la même configuration que l'Europe.
43:33Nous sommes des états-nations avec des vieilles histoires
43:35et des fonctionnements tout à fait particuliers.
43:38Elon Musk, ça fait partie complètement de l'univers,
43:43vous parliez de l'univers mental tout à l'heure,
43:45de l'univers mental américain.
43:46C'est quelqu'un qui vient de très loin,
43:48il vient de plusieurs cultures,
43:49il est à la fois sud-africain, canadien par sa mère je crois,
43:53et il a trois nationalités.
43:55C'est quand même incroyable,
43:56il doit avoir une dizaine d'enfants qu'il a eus de manière différente.
43:59Dont beaucoup ne veulent plus le voir.
44:01Oui bien sûr, mais ça arrive aussi à des gens très bien,
44:04à des milliardaires français notamment par exemple.
44:07Il se trouve qu'il a eu affaire à la GPA par exemple.
44:14On est moins d'accord en France par exemple.
44:19Même aux Etats-Unis.
44:21La GPA est quand même très utilisée aux Etats-Unis.
44:24Il y a un certain nombre de gens qui sont cons,
44:26mais c'est un marché.
44:27Or nous ce n'est pas trop notre truc quand même,
44:29même s'il y en a qui poussent, mais pour d'autres raisons.
44:31Ce n'est pas vraiment dans le consensus qui se fait
44:34dans les populations en Europe, et les études le démontrent,
44:37c'est que la GPA, les gens n'y sont pas favorables.
44:40Encore une fois, lui il est dans un univers mental de la performance.
44:45Voilà, il est dans la performance.
44:47Or le truc du DOJ, c'est ça, c'est d'aller comprendre
44:51pourquoi l'Etat américain ne fonctionne pas,
44:54ou où est passé l'argent.
44:56Plus loin que ça, pardonnez-moi Arnaud,
44:57ils sont rentrés dans le système informatique
44:59et ils ont récupéré sans aucune autorisation
45:03les données fiscales de santé de millions d'Américains.
45:07Ils ne sont pas rentrés comme ça de nuit avec un pied de biche.
45:12Ah si, je vous assure que si.
45:14C'est documenté, oui.
45:16Non, c'est le ministère du budget qui leur a donné les codes.
45:19C'est quand même la même différence.
45:20Oui, parce qu'il a un lien direct avec le cabinet du président américain.
45:23Mais ils ont récupéré des données confidentielles.
45:26Et c'est un Etat fédéral.
45:28Et c'est un Etat fédéral.
45:30Vous essayez de mettre le système du fonctionnement européen...
45:33C'est pour ça que la question,
45:34est-ce que vous rêvez, oui ou non, d'un Musk français ?
45:37Moi, non.
45:38Mais je comprends qu'une droite qui n'a pas de chef,
45:40qui n'a pas de projet...
45:41Justement, c'est le point.
45:42Voilà.
45:43En fait, tout ce qu'on peut dire est sur le fond de la guerre.
45:46La guerre qui se passe à LR, la guerre des droites.
45:48Et on voit qu'il y a une ligne...
45:49La guerre des nains.
45:50Voilà, qu'il y a une ligne qui commence à émerger,
45:53libérale, conservatrice.
45:55C'est ce que peut incarner, théoriquement,
45:57Elon Musk dans l'esprit de la droite.
45:59Dire qu'à la fois, il veut taper dans l'administration,
46:01il veut faire des économies partout.
46:03Donc, on rêve d'avoir cet Elon Musk français,
46:05parce qu'on fantasme l'homme un peu providentiel,
46:08libéral, conservateur.
46:09Parce qu'on rêve...
46:10Il voudrait enfin s'attaquer au système.
46:12Voilà, au gros mammouth qu'il faudrait dégraisser.
46:14Et j'ajoute un point sur l'univers mental.
46:16Le livre, l'un des livres les plus sus aux Etats-Unis,
46:18c'est Ayn Rand, La grève.
46:19On rêve de l'entrepreneur qui, finalement,
46:21enfin de l'entrepreneur qui casse le réel.
46:24Et Elon Musk, il incarne parfaitement ce rôle-là.
46:26Il est un héros randien.
46:28Donc, en fait, c'est pour ça que je trouve ça très démagogique.
46:31Pour moi, en fait, c'est juste sur un fond
46:34de la guerre des LR, de la guerre des droites.
46:36On veut juste incarner un Elon Musk français.
46:38Une droite française qui n'a jamais été,
46:39quand elle a été aux affaires,
46:40et encore une fois, il faut se rappeler,
46:41elle a été aux affaires de la dépense publique,
46:42ne s'est jamais attaquée à la dépense publique et au gâchis.
46:44Alors, Christelle Morancé,
46:46je vous invite à réécouter son interview sur sudradio.fr.
46:49Elle lit beaucoup de choses, justement,
46:50et elle soutient Édouard Philippe, candidat 2027,
46:52puisqu'elle est, effectivement, la numéro 2 du parti Horizon.
46:56On s'arrête un court instant,
46:57et on va parler de François Bayrou et cette affaire Bétharame.
47:00Est-ce qu'il peut être inquiété plus que ça ?
47:03On va en débattre sans doute d'ici le dernier quart d'heure.
47:07À tout de suite.
47:18Allez, dernière ligne droite avec Arnaud Stéphane,
47:20Nicolas Corato, Mehdi Raïch, Pierre Martinet.
47:23On parle de l'affaire Bétharame.
47:25Alors, tout d'un coup, la France entière découvre
47:28ce coin reculé dans le Béarn,
47:29où est installé ce collège-lycée catholique
47:33et qui refait surface après les déclarations
47:36et les interrogations qui ont émaillé
47:38concernant le degré de connaissance des violences physiques et sexuelles
47:42commis pendant 30 ans par des prêtres
47:45qui enseignent au sein de cet établissement catholique.
47:48Et quel était le degré de connaissance de François Bayrou ?
47:51Je rappelle les épisodes précédents.
47:53Interrogé à l'Assemblée nationale par les députés LFI,
47:56le Premier ministre a répondu dans un premier temps
47:59qu'il ignorait tout de cette histoire.
48:01Sauf que, effectivement, on se rend compte,
48:04au vu des éléments qui ont été publiés,
48:06y compris par l'entourage du Premier ministre,
48:09qu'il avait connaissance d'au moins certains faits.
48:12Alors, ce matin, sur Sud Radio,
48:15l'un des avocats de la toute première plainte pour viol en 1998
48:20est venu expliquer certaines choses.
48:22C'est maître Thierry Sagaré d'Orto.
48:24Il n'est pas proche de François Bayrou.
48:26Il ne le défend pas. Il défend une des victimes.
48:28Et voilà ce qu'il a pu dire et expliquer
48:30dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin. Écoutez.
48:32François Bayrou qui répète
48:34« Je ne savais rien de ce qui se passait à Bétarame ».
48:36Mais il a raison. Que pouvait-il savoir ?
48:39Il pouvait savoir ce que n'importe quel lecteur
48:42des journaux de la presse quotidienne régionale
48:44qui se sont fait l'écho de ces deux affaires
48:46savait, connaissait.
48:48Mais savoir qu'une affaire en cours existe,
48:51ça ne veut pas dire que vous connaissez
48:53les détails de ce dossier.
48:55Il faut savoir qu'à l'époque,
48:57la manifestation de la parole
48:59était extrêmement difficile.
49:01Aujourd'hui, on vous dit qu'il y a 110 plaintes.
49:03Oui. Mais à l'époque, il n'y en avait qu'une seule.
49:05Celle du gamin que je défendais.
49:07Et deux ans après, on a une seconde plainte
49:09qui émerge et qui va donner lieu également
49:11à l'instruction. Mais c'est tout.
49:13Il ne faut surtout pas juger
49:151995-1998
49:17à la lumière de ce que l'on sait en 2025.
49:19Voilà. Alors cette histoire
49:21est très complexe parce qu'elle s'écoule
49:23sur plusieurs années. Il y a plusieurs témoins
49:25qui disent qu'ils ont informé François Bayrou
49:27à l'époque où il avait différentes missions,
49:29à la fois des missions et des mandats nationaux
49:31mais également qu'il était impliqué
49:33du côté du BR. Mais
49:35sur l'aspect politique,
49:37est-ce qu'il peut s'en tirer, François Bayrou,
49:39d'une telle affaire ?
49:41Nicolas, on fait tourner la parole.
49:43Comment, Nicolas Corato, on peut sortir
49:45de ce piège
49:47finalement de communication ?
49:49Oui, oui, vous avez raison, Christine.
49:51Le sujet n'est pas juridique, il n'est pas pénal,
49:53il est bien politique et c'est un cas pratique
49:55de communication. Manifestement, le Premier ministre
49:57n'a pas saisi l'ampleur que pouvait prendre
49:59cette affaire et c'est
50:01un peu pris les pieds dans le tapis.
50:03Parce que
50:05ce qu'on peut lui reprocher, je dis,
50:07politiquement, à minima,
50:09c'est peut-être un manque de proximité
50:11ou d'empathie avec
50:13une affaire qui est un vrai scandale
50:15et qui est un drame pour de nombreuses victimes.
50:17On parle quand même de viols
50:19d'enfants répétés pendant
50:21plusieurs années. Et au pire,
50:23lui reprocher finalement d'avoir
50:25couvert ou d'avoir
50:27finalement minimisé
50:29ce qui est aujourd'hui
50:31l'un des abus sexuels
50:33les plus importants qui étaient conduits
50:35sur le territoire français dans un institut religieux.
50:37Donc c'est ça,
50:39le débat et le sujet politique,
50:41il est là. J'entends, il y a un ancien
50:43juge d'instruction qui dit qu'il lui en avait parlé,
50:45mais d'une certaine manière, le problème,
50:47il commence dès que François Bayrou,
50:49dans l'hémicycle, dit qu'il n'a jamais
50:51entendu parler de cette affaire. Et là,
50:53commence effectivement le débat
50:55et peut-être le scandale politique
50:57qui peut effectivement très très vite dériver.
50:59Ça nous rappelle une histoire qui n'a rien à voir,
51:01mais l'idée de dire
51:03dans l'hémicycle que vous n'avez rien à voir
51:05avec cette affaire, ça rappelle beaucoup l'affaire
51:07Cahuzac. On se souvient que M. Cahuzac
51:09avait justement été pris
51:11dans cette posture de déni.
51:13Les affaires n'ont rien à voir,
51:15absolument rien à voir, mais politiquement,
51:17ça y ressemble un peu
51:19dans la manière de justement
51:21ne pas se rendre compte à quel point
51:23politiquement les choses peuvent paraître
51:25extrêmement choquantes.
51:27En vérité,
51:29le Premier ministre est pris dans un étau
51:31qui est celui de parler
51:33et celui de ne pas parler, d'essayer de faire
51:35de la communication de crise avec
51:37des éléments dont il ignore tout.
51:39Parce qu'en vérité, le papier sort
51:41dans Mediapart, et il est relancé
51:43par LFI. On sait comment fonctionne.
51:45– Alors, si je peux juste me permettre
51:47une chose. Ce que révèle Mediapart,
51:49c'était déjà dans les colonnes
51:51de nos confrères de Sud-Ouest, il y a un an et demi.
51:53– Très bien, mais ça n'a pas...
51:55– Sud-Ouest-Béarnes,
51:57c'est-à-dire que François Bayrou le lit.
51:59– Oui, bien sûr, bien sûr.
52:01Mais il n'y a pas eu des chambres d'écho au niveau national.
52:03Et c'est souvent le cas dans ce genre d'affaires.
52:05Encore une fois, on parle souvent ici,
52:07en tout cas c'est un tropisme, des disparus de Lyon
52:09parce que ça a été pendant 30 ans.
52:11Ça a été pendant 30 ans, et il y a eu
52:13une série documentaire que je vous invite vraiment
52:15à regarder, et vous comprendrez que ça fonctionne
52:17sur le même système.
52:19Toujours, et encore, ça s'appelle
52:21La conspiration du silence.
52:23C'est sur le site de France 3.
52:25Vous pouvez le regarder, c'est admirablement bien fait.
52:27Il y a 5 épisodes, et vous comprendrez l'ampleur du truc.
52:29C'est toujours la même chose. Les politiques qui disent
52:31qu'ils ne sont pas au courant, alors qu'ils gèrent.
52:33Parler, comment ça s'appelle,
52:35par l'argent qu'ils donnent.
52:37Ce sont des territoires où tout se sait.
52:39Quand on habite dans le coin,
52:41on sait exactement ce qu'il se passe.
52:43Il se trouve que sa femme a été professeure
52:45dans cet établissement, son fils a été élève là-bas.
52:47Tout se sait.
52:49Et de rentrer dans l'hémicycle
52:51en disant
52:53je n'étais pas au courant, le problème c'est qu'ils rentrent
52:55dans la logique de ce que fait
52:57Mediapart. C'est-à-dire qu'eux savent
52:59et ils vont distiller au fur et à mesure
53:01pour le mettre dans un entonnoir
53:03où il va commencer par mentir,
53:05et là la vérité va lui tomber dessus
53:07et ça risque d'être
53:09très dommageable
53:11pour le Premier ministre.
53:13Il est dans une position politique qui va être très délicate
53:15dans les semaines à venir. Une affaire pareille,
53:17en plus ça touche aux mœurs.
53:19Et on annonce d'autres plaintes.
53:21Politiquement, ça va être très risqué pour lui.
53:23Surtout à deux ans
53:25de la prochaine élection présidentielle.
53:27Je pense qu'il voudrait
53:29s'y présenter.
53:31Il s'engouffre dans un entonnoir et je ne sais pas
53:33si il va s'en sortir.
53:35Est-ce que, rapidement,
53:37le ministre des Relations
53:39avec le Parlement, Patrick Mignot,
53:41qui accuse LFI de faire en sorte
53:43de mélanger les dates pour en faire une affaire politique.
53:45Il y a une vidéo dessus ce matin.
53:47La tête dessus, c'est qu'ils ont un nouvel os
53:49à ronger. Pour moi, LFI, ils ont un nouvel os
53:51à ronger pendant plusieurs semaines.
53:53Ils vont dire au PS, alors c'est ça, vous me soutenez ?
53:55Là, il y a le jeu politique qui rentre en jeu.
53:57LFI veut censurer le gouvernement,
53:59ils ont un nouvel axe
54:01d'attaque.
54:03Ils ne l'attaquent plus sur l'économie,
54:05ils l'attaquent sur cette affaire.
54:07Un bon cas de figure pour les étudiants en communication politique
54:09et nos autres observateurs.
54:11Merci à tous les quatre, Arnaud Stéphane, Nicolas Corato,
54:13Mehdi Raïch et Pierre Martinet.
54:15Mettez-vous d'accord, ce termine.
54:17Bonne Saint-Valentin.
54:19Bonne Saint-Valentin.
54:21Moi, j'embrasse tous les Valentins.
54:23Dans un instant, c'est Alexis Poulin
54:25sur Sud Radio. Très bonne semaine, très bon week-end et à bientôt.