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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-06##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:06Retour des Vraies Voix avec bien évidemment Philippe Bilger, Virginie Calmez, Christophe Madrol qui nous vient du Sud, évidemment Cécile de Ménibus.
00:16Et c'est l'heure du grand débat des Vraies Voix.
00:19Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:24Ils sont désormais rassemblés, mais peuvent-ils vraiment gagner ?
00:27Un pour tous et tous pour les législatives, ils sont désormais rassemblés.
00:30Le Conseil National du PS a validé hier soir l'accord pour les législatives.
00:35Le PS a fini par dire oui dans la douleur.
00:40Alors je voudrais d'abord vous interroger sur Jean-Luc Mélenchon.
00:43Ouh là là, je ne saurais même pas m'en souvenir, mais ça date de bien avant les dernières élections présidentielles que nous n'avons plus de relation.
00:50A chaque fois qu'ils font la politique de la chaise vide, malheureusement, ils affaiblissent le collectif que nous formons.
00:55Qu'ils ne détruisent pas le front que nous avons constitué.
00:58Si certains tombent dans ce piège, évidemment qu'ils vont fracturer le nouveau front populaire.
01:02L'EFI qui, pour l'instant, en tout cas donne le sentiment d'être à côté de l'aventure.
01:07Ils affaiblissent la gauche quand ils font ça.
01:10L'EFI, une secte sous l'emprise d'un couple Mélenchon-Chic-Hirou,
01:13des mots employés ce matin par Fabien Roussel, le patron du parti communiste,
01:17réagissait à ces révélations d'un livre enquête sur le fonctionnement peu démocratique de la France insoumise.
01:22Alors parlons vrai, imaginez-vous des partis aussi déchirés refaire une alliance en cas de dissolution.
01:28Et à cette question, plus de relation avec Mélenchon, comportement de secte ?
01:31Roussel a-t-il acté la fin du nouveau front populaire ?
01:34Vous dites oui à 56%.
01:36Voulez réagir ?
01:37Aude, attends vos appels au 0826 300 300.
01:42Et évidemment, livrez-vous avec elle.
01:45À pieds bilgères, le torchon brûle.
01:46D'abord, ça n'est pas la première fois qu'on parle du comportement pour aller vite d'autocrate et totalitaire de Jean-Luc Mélenchon.
01:56On n'apprend rien.
01:57Et du fait qu'autour de lui, il y a une garde évidemment rapprochée et qui se soumet à ses dictates,
02:04parce qu'il est brillant, il est cultivé et il ne tolère pas la moindre contradiction.
02:10Ça n'est pas comme ici.
02:12Deuxième élément, il est évident que le livre qui va sortir demain, dont on a pu lire des extraits dans Le Monde,
02:23offre une synthèse qui semble détaillée de ce qui se passe à LFI.
02:28Et dernier élément, c'est le fait que, en réalité, Fabien Roussel, lorsqu'il énonce cette évidence,
02:36profère une banalité que Manuel Bompard, avec beaucoup d'habileté à chercher à éluder,
02:44en disant « mais ça va être le dixième livre sur LFI ».
02:48Mais je crois que celui-là, il va être plus cinglant que beaucoup d'autres.
02:51Virginie Calmet.
02:52Oui, je crois que malheureusement, ça ne va pas aider dans la crise démocratique que nous connaissons,
02:56parce que, mine de rien, indépendamment de Jean-Luc Mélenchon-Lanchon,
03:00les Français ont un peu le sentiment que, dès qu'on parle parti politique, au fond,
03:04c'est tout le temps des sombres histoires qui sortent.
03:08Alors, il n'y a pas qu'à LFI, je veux dire.
03:09Et c'est un peu le problème, c'est qu'à la fin, on a quand même l'impression
03:12que tous ces fonctionnements ne sont pas transparents, que ce n'est pas clean, qu'il y a des gros problèmes.
03:17Et du coup, les Français se disent, au fond, pourquoi ces gens-là veulent gouverner la France,
03:22alors que déjà, ils n'arrivent pas à être exemplaires dans le fonctionnement d'un parti politique.
03:28Alors là, évidemment, Mélenchon, c'est la caricature, c'est un incroyable tribun,
03:33mais je pense que la gauche a ses chances, vous savez que ce n'est pas du tout mon bord,
03:38mais moi, je pense qu'elle a ses chances, le jour où elle met Mélenchon de côté,
03:41et que des gens, même comme Corbière, comme Mottin, comme Garrido, comme Ruffin,
03:46si eux vont vers une alliance communiste,
03:51les Verts, qui est quand même, bon, Madame Tondelier est toujours très étonnante,
03:55mais un PS, je pense qu'à ce moment-là, la gauche peut recréer une surprise
04:01et menacer, en 2027, d'être au second tour.
04:06Mais il faut qu'il se débarrasse de Mélenchon définitivement.
04:08Ce livre est peut-être la goutte d'eau.
04:11Christophe Magrole.
04:12Bon, rien de nouveau, Jean-Luc Mélenchon, on sait d'où il vient.
04:14Il est Lambertiste.
04:15Et le système de Lambertiste, depuis, on verra dans nos annales de l'histoire politique,
04:19nous m'envoyer, a toujours fonctionné en mode groupusculaire.
04:22Donc, Jean-Luc Mélenchon, c'est un groupuscule.
04:26Il faut savoir qu'il a déposé la marque LFI avec Kirikou.
04:30C'est la Chikirou.
04:31Chikirou, pardon.
04:32Chikirou, c'est un personnage de dessin animé.
04:35Chikirou, c'est un autre.
04:36Chikirou, oui.
04:37Avec Chikirou.
04:38Bon, rien de nouveau.
04:39Après, qu'est-ce qu'on apprend dans ce livre ?
04:41On a vu, effectivement, les bonnes pages.
04:42Que Jean-Luc Mélenchon soit...
04:44Il y a des propos antisémites vis-à-vis de Garrido.
04:47C'est dit dans le livre, quand il dit que Raquel Garrido est tenu par le lobby juif.
04:52Ça prouve, une fois encore, que LFI, côté Mélenchoniste, a des propos sur la communauté juive
04:57très olé-olé et dangereuses pour la démocratie.
05:01On apprend également qu'il considère M. Bompard, avec une petite cervelle de moineau,
05:06le garçon est quand même ingénieur pour les techniciens, je crois.
05:09Il a quand même fait des études.
05:09Il a une vision traditionnaliste du groupe.
05:15Bon, ensuite, tu as raison sur la question de la gauche, mais c'est un autre débat.
05:19Je pense que Jean-Luc Mélenchon est le pilier central de la gauche réactionnaire.
05:25Et aujourd'hui, cette gauche réactionnaire, et j'en viens, on n'en veut pas.
05:28On veut une gauche qui puisse régler les problèmes des Français,
05:31avec des accords avec le centre-droit, avec des accords avec des républicains.
05:35Le risque de notre démocratie, c'est les extrêmes.
05:38Aussi bien l'extrême droite que l'extrême gauche.
05:40Et c'est là la question qu'on va se poser.
05:41Il faut, à mon avis, construire ce pôle central ouvert.
05:44Mais est-ce qu'à gauche, c'est quand même pas...
05:46Enfin, c'est pas si vieux que ça, la présidentielle.
05:49Le score que fait Mélenchon, il enterre tout le monde derrière lui à gauche.
05:52Ils sont tous à moins de 5%.
05:54Que ce soit Jadot, que ce soit Hidalgo, que ce soit Rousseff.
05:57Quand j'en veux à François Hollande, quand je veux à la gauche sociale-démocrate
06:01d'avoir fait un accord avec Mélenchon pour faire élire des députés sur un programme,
06:07et on l'avait dit sur ce plateau, qui est du grand n'importe quoi,
06:10il faut se rappeler quand même que François Hollande a été élu avec les voix des Mélenchonistes.
06:15Il faut se rappeler que Stéphane Le Foll ou Bernard Cazeneuve avaient dénoncé ces accords
06:20parce que c'était des accords qui étaient folles pour nous qui sommes des sociodémocrates.
06:25– Est-ce que vous pensez qu'en cas de législative, un nouveau Front Populaire pourrait se refaire ou pas ?
06:31Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
06:34– Allez-y, allez-y.
06:36– Je pense tout de même qu'il va être difficile,
06:39quelles que soient les considérations et les contraintes électorales,
06:44qu'aujourd'hui, avec le fossé qui s'est tout de même creusé pour des motifs,
06:49mon cher Christophe, éthique, même si le politicien n'est pas friand de cette matière-là,
06:57il sera difficile pour les partis comme le Parti Socialiste de revenir vers les filles
07:03parce que la fracture me paraît considérable.
07:06– On verra ce que va faire Piole à Grenoble par exemple.
07:09Excuse-moi Philippe, je suis coupé.
07:10Moi j'attends de voir quels vont être les accords municipaux de la gauche.
07:14– Ça va être au cas par cas.
07:16– Eh oui, alors ça veut dire quoi au cas par cas Philippe ?
07:19– Ça veut dire que je suis à Grenoble, je suis à Grenoble, je fais accord avec LFI,
07:24je suis paillant, je fais accord avec LFI, je suis Hidalgo, enfin à Paris, je fais…
07:29– Oui, mais la lecture politique des mois à venir va être très intéressante,
07:35très très très intéressante, parce qu'on va voir ceux qui ont compris le danger de LFI
07:40et ceux qui une fois encore utilisent LFI à des fins purement électorales et anti-éthiques.
07:46– Mais peut-être qu'il n'y a pas d'incarnation ailleurs aussi.
07:48– Mais pourquoi il n'y a pas d'incarnation, Cécile ?
07:51– Moi quelqu'un comme Raphaël Glucksmann, personnellement il est fréquentable, quelqu'un comme Bernard…
07:56– Non mais c'est pas ce que je dis, c'est pas qu'il soit fréquentable ou pas,
07:59l'incarnation, quelqu'un qui incarne, qui soit aussi puissant…
08:02– Je suis d'accord avec Cécile, Glucksmann ça fait 14% aux européennes, ça fera 3% à la présidentielle.
08:08– Oui mais simplement Philippe que…
08:09– Non, alors ça je ne suis pas sûre de ça, parce que je pense quand même qu'il y a toujours des dynamiques qui se créent aujourd'hui.
08:16Le problème de la gauche, mais on a le même à droite, c'est qu'en fait on a l'impression qu'il n'y a pas d'incarnation,
08:20parce qu'il n'y a pas une seule tête qui dépasse.
08:22Donc il faut à un moment donné, il va falloir que les socialistes décident de leurs moyens de départage,
08:29pour qu'à un moment donné il y ait quelqu'un qui prenne le leadership.
08:32Et on a l'impression que François Hollande, lui, il est déjà dans sa tête, celui qui va incarner ce leadership.
08:37Moi je reviendrai juste une seconde sur quelque chose qui me choque profondément
08:41et qui se passe un peu dans tous les partis, c'est qu'à partir du moment où on fait une alliance,
08:45même contre Nature, qui a été quand même quelque chose d'épouvantable ce fameux NFP,
08:50ok, mais des gens ont été élus là-dessus.
08:52Et je trouve quand même choquant qu'à certains moments, des gens qui ont été élus avec l'appui de LFI,
08:58et bien qu'après ils tournent le dos à LFI et on n'est pas sûrs qu'ils ne reviennent pas à LFI pour se faire rééler.
09:05Et ça c'est profondément choquant, c'est-à-dire que les gens votent non seulement pour une personne,
09:09mais ils votent avec l'étiquette qui est attachée à cette personne à un instant T.
09:13Et donc sur un projet.
09:15C'est quand même difficile de dire, tiens finalement,
09:17alors moi je change d'étiquette là au milieu quand ça ne va pas très bien,
09:19et puis finalement au moment où les municipales vont arriver,
09:22ça va revenir parce que finalement on fait les comptes,
09:25et à la fin il ne faut pas s'étonner que les gens se disent je ne vote même plus,
09:28parce qu'on ne sait plus pour qui on vote.
09:29On vote pour quelqu'un qui est socialiste, social-démocrate,
09:32qui finalement est passé à LFI et carrément antisémite,
09:35qui finalement, il y en a certains qui vont à la marche contre l'antisémitisme,
09:39mais qui repactiseront pour les municipales, c'est l'enfer.
09:43Votre raisonnement serait valable si ces changements étaient dus à des considérations purement tactiques,
09:50mais je peux comprendre qu'au nom de la morale,
09:53on découvre tout à coup un paroxysme d'antisémitisme à LFI,
09:58on peut totalement s'en dissocier.
10:01Ça je propose celui-là.
10:03Attendez, le 0826 300 300 avec Eric qui voulait réagir,
10:07rebonsoir Eric.
10:07Rebonsoir Eric.
10:08Rebonsoir, merci Virginie pour cette brillante analyse.
10:11Effectivement, ces changements de bord et ces désalliances réalliances
10:19sont traumatisantes pour le recteur moyen.
10:22Moi je vous entends parler.
10:24Qui pour mener la droite ?
10:26La gauche ?
10:26Mélenchon ?
10:27Pas Mélenchon ?
10:28Un dictateur ?
10:29Pas un dictateur.
10:30Mais pour faire quoi ?
10:32Quel programme ?
10:32C'est ça.
10:33Avant de chercher des personnes,
10:34il faudrait peut-être apporter des réponses.
10:37La France profonde et les agriculteurs qui souffrent énormément
10:42depuis maintenant 5, 6 ans.
10:44Vous croyez que c'est une question de savoir si c'est Mélenchon,
10:47si c'est Tartampion qui va être le meilleur leader à gauche ou à droite ?
10:50Mais pas du tout.
10:51Ça ne nous intéresse pas.
10:53On veut savoir comment on sort de l'ornière, où on est,
10:55qu'est-ce qu'on propose.
10:56Moi je ne crois pas.
10:58C'est de tout temps.
10:59On voit De Rugy qui fait une primaire à gauche à l'époque,
11:02qui perd la primaire,
11:03et qui, contre l'accord qu'il avait signé
11:06de soutenir le vainqueur de la primaire à gauche,
11:08va rejoindre le camp macroniste,
11:11l'heure suivante, le résultat.
11:12Donc avec des politiques comme ça...
11:14Manuel Valls l'a fait aussi.
11:17Manuel Valls l'a fait aussi.
11:19Entre Benoît Hamon et Macron,
11:21il a soutenu Macron.
11:22Ah oui.
11:24Attendez, on laisse finir.
11:26Je disais De Rugy parce que c'est...
11:29Non, c'est un bon exemple, Eric.
11:30C'est un très très bon exemple.
11:31Je veux dire, il y en a d'autres.
11:34Malheureusement,
11:35le monde politique est peuplé de gens comme ça.
11:37On les voit s'offusquer,
11:38mais on les voit se radibaucher la semaine d'après.
11:42Même sur l'antisémitisme,
11:44on se rend compte que finalement,
11:45c'est peut-être pas encore quelque chose
11:47qui pourrait suffire à faire à partir des gens
11:49comme François Hollande.
11:50Moi je le trouve très silencieux, François Hollande.
11:52Enfin, je ne sais pas.
11:53Il est monté dans une moissonneuse-batteuse
11:55ce week-end,
11:55c'est très bien,
11:57mais bon, peut-être
11:58il aurait autre chose à dire.
12:01Mais Eric, quand moi je parlais d'incarnation,
12:02c'est bien entendu avec un programme derrière.
12:04Ce n'est pas juste du charisme
12:06plus que les autres.
12:07Philippe Bilger.
12:07Ah mais d'autant plus.
12:09Moi je trouve,
12:11mais sans doute à cause de mon immaturité
12:13sur le plan des partis politiques,
12:17je trouve que la faiblesse
12:19ou la force d'aujourd'hui de la politique,
12:22c'est qu'on ne peut pas aujourd'hui
12:24inventer, élaborer un programme
12:27à partir du moment où le futur est illisible.
12:31En revanche, je crois de plus en plus,
12:33et je l'ai toujours cru,
12:34à la force incroyable des personnalités.
12:37Au fond, imaginons,
12:39ça ne se produira peut-être pas,
12:42il y a un Bruno Retailleau à droite
12:44qui se présente,
12:45eh bien, à la limite,
12:47je serais prêt à faire confiance
12:49à cette personnalité
12:51pour le programme
12:52qu'elle mettrait en œuvre.
12:54Et je trouverais aisément
12:55quelqu'un à gauche
12:56que je pourrais respecter
12:58de la même manière.
13:00Le programme,
13:01je me demande
13:01si cette recherche de programmes
13:03n'est pas une course désespérée
13:06vers l'impossible.
13:08Mais il faut quand même avoir un projet
13:09quand on se présente à la présidentielle.
13:10Je ne comprends pas ce que tu dis,
13:11Philippe,
13:11c'est un truc que moi qui m'anime,
13:13je fais de la politique depuis des années,
13:15longtemps j'ai cherché le programme
13:16et longtemps j'ai vu les programmes,
13:18souvent les politiques
13:18ne tiennent pas compte des programmes.
13:20C'est très rare au niveau national,
13:21au niveau local,
13:22c'est autre chose.
13:23On l'a vu avec Juppé,
13:24on l'a vu avec Godin,
13:25on l'a vu avec Payan,
13:26on l'a vu,
13:27voilà,
13:27que ce soit de gauche ou de droite,
13:28au niveau local,
13:29on peut tenir les engagements
13:30au niveau national,
13:31c'est très compliqué.
13:32Moi je préfère l'incarnation
13:33et tu as assez raison Cécile,
13:35de l'incarnation.
13:36Pour te répondre Philippe,
13:37aujourd'hui à gauche,
13:38il n'y a pas d'incarnation.
13:39Mais qui aurait parlé
13:39il y a six mois
13:40de la sortie de Retailleau ?
13:42Qui parlait de Bruno Retailleau
13:43il y a six mois ?
13:44Personne.
13:44On me parlait d'Edouard Philippe,
13:46on me parlait de toute cette droite.
13:48Aujourd'hui,
13:48Retailleau devient
13:49une personnalité incontournable
13:51de la reconstruction de LR.
13:53C'est clair.
13:54Mais faut-il encore
13:55qu'il prenne les règnes du parti ?
13:56Oui mais à mon avis,
13:57il n'est pas loin
13:58de prendre les règnes du parti.
13:59Quand on voit
14:00le nombre d'adhérents,
14:01ce n'est peut-être pas
14:02si certain que ça.
14:03Excusez-moi,
14:04comme disait Staline,
14:05l'importance n'est pas le vote,
14:06c'est comment on compte les votes.
14:07Et dans les partis politiques,
14:08pour bourrer les urnes,
14:09on sait ce que c'est.
14:10N'est-ce pas Virginie Calmel ?
14:11Mais c'est bien le problème,
14:12c'est que tant que les partis
14:13n'auront pas un comportement
14:14irréprochable,
14:15il ne faudra pas s'étonner
14:16que les citoyens
14:17ne leur fassent plus confiance.
14:18Alors quand c'est à gauche,
14:20ça se règle
14:20entre Mme Aubry
14:21et Mme Royale
14:22de façon soft
14:23la nuit.
14:24Quand c'est à droite,
14:25ça fait l'affaire Copé-Fillon,
14:27ça met à mal
14:27la cocoe,
14:29la connard,
14:30enfin bref,
14:31on avait droit
14:31à ces petits noms d'oiseaux
14:33pour les grandes commissions
14:35qui devaient trancher.
14:36Ça donne un spectacle pitoyable.
14:38Et tant qu'on sera là-dedans,
14:39donc Mélenchon,
14:40là c'est le paroxysme,
14:41mais tant qu'on sera là-dedans,
14:42il ne faudra pas s'étonner
14:43qu'il y ait autant
14:44d'abstentionnistes,
14:45autant de gens qui pensent
14:46que la classe politique
14:47est à bout de souffle,
14:48ne tient pas ses engagements.
14:49Alors l'incarnation,
14:50oui,
14:51mais il y a évidemment
14:51un projet derrière.
14:52Et le vrai problème,
14:53c'est ce changement permanent
14:55de cap
14:56à un moment donné.
14:57Aujourd'hui,
14:58on a l'impression
14:59que des alliances électoralistes
15:01prennent le pas
15:02contre les idées.
15:04Je veux dire,
15:04on a eu des personnes
15:04qui ont dit
15:05voter plutôt communiste
15:07que RN
15:07alors qu'ils étaient de droite.
15:10Voilà,
15:10ou voter LFI
15:11contre le RN
15:12alors qu'ils étaient de droite.
15:14Les gens se sont
15:16totalement paumés
15:18et surtout,
15:19privés de l'intérêt
15:20de leur vote.
15:20Mais dans ce cas-là,
15:22la question d'Éric
15:23sur la proportionnelle,
15:24la question de la proportionnelle
15:25réglerait beaucoup de problèmes.
15:26Ça réglerait le problème
15:27des arrêts de second tour.
15:29Regarde partout.
15:30Si il y a une coalition derrière,
15:30parce que sinon,
15:31ce sera...
15:32Éric, Éric, Éric.
15:33Éric veut réagir.
15:34Éric.
15:34Oui,
15:34c'est très bien
15:35que vous reveniez
15:36sur la proportionnelle.
15:38Ça réglerait quoi ?
15:39Je vous réponds, Éric.
15:40Qui va choisir
15:41le candidat
15:42au niveau régional ?
15:44C'est la foreille du parti.
15:45Mais c'est le parti politique.
15:46Mais la constitution, Éric.
15:49Le vote proportionnel,
15:52c'est quoi ?
15:53C'est la métropole régionale
15:55qui va placer les cadres
15:56de son parti
15:57en position éligible
15:59sur la chose.
16:00Et c'est la disparition complète
16:01des territoires.
16:02Ce qui nous manque actuellement
16:03en représentativité,
16:05c'est les territoires.
16:07C'est la ruralité.
16:08C'est tous ces gens
16:09sur qui on a craché,
16:11contre qui on fait
16:12de l'aménagement du territoire
16:13sans considération.
16:16Et ces gens-là,
16:17dans la proportionnelle,
16:18ils seront encore plus noyés.
16:19C'est ça que je voulais dire.
16:20Mais alors là...
16:21C'est très bien les partis,
16:23effectivement.
16:24Et la législative
16:25permet de financer les partis.
16:27C'est donc une élection
16:28très importante pour ça.
16:30Mais laisser à un appareil
16:32le choix de mettre ses cadres
16:33pour être en position éligible,
16:35ça donne ce qu'on a.
16:36On y retourne.
16:37Des députés dealers,
16:40voilà ce qui se passe
16:41à la française soumise,
16:42en fait, avec le SP.
16:43Allez, 10 secondes pour vous.
16:46Non, alors c'est un grand débat, Eric.
16:47Moi, je suis pour la proportionnelle
16:48et croyez-moi,
16:49les territoires seront
16:50de fait représentés.
16:52De fait représentés
16:52parce que je ne connais
16:53aucun parti politique
16:54qui pourra mettre de côté
16:55les territoires mémoraux
16:56par rapport aux candidats
16:58qui pourraient venir,
16:59effectivement,
16:59sur les listes
17:00à la proportionnelle.
17:00Ce sera une vraie représentativité.
17:02Mais il y aura une dose,
17:03effectivement,
17:04de proportionnelle
17:05et une dose
17:06de scrutin majoritaire.
17:07Ce sera obligatoire.
17:08Merci beaucoup,
17:09en tout cas,
17:09pour ce sujet.
17:11On va reparler de proportionnelle
17:12dans quelques instants
17:13avec le qui sait qui
17:13qu'il a dit.
17:15Et je peux vous assurer
17:15que ça ne fonctionnera pas non plus.
17:17La triche est toujours
17:18proportionnelle
17:19entre certains.
17:19Oui.
17:20Tournez à la droite
17:22votre tête.
17:22Ah ben non,
17:22parce que là,
17:23il n'y a pas de triche.
17:25On n'est pas des tricheurs,
17:26nous.
17:26De toute façon,
17:27Virginie domine
17:28depuis quelque temps.
17:30Elle survole,
17:31elle survole largement.
17:32Elle révise,
17:33je vois sur son téléphone
17:34pensable,
17:34elle révise.
17:35J'en ai regardé mes messages.
17:37Vous restez avec nous,
17:38on revient dans un instant,
17:39on fait une petite pause
17:40et on joue
17:41au qui c'est qui
17:41qui l'a dit.
17:42A tout de suite.

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