Parlons Vrai chez Bourdin avec Isabelle Boursier, chargée de mission droit des femmes à Sarcelles et Chantal Aounou, Maire adjointe de Sarcelles chargée de la démocratie locale, la vie des quartiers, la lutte contre les discriminations, la laïcité et le droit des femmes.
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00:00 - Sud Radio Parlons Vrai chez Bourdin, 10h30, midi 30. Jean-Jacques Bourdin.
00:06 - Je ne suis pas le premier à mettre à l'honneur l'initiative prise à Sarcelles, dans le Val-d'Oise.
00:12 Sarcelles, je le rappelle, 58 000 habitants.
00:14 Je ne suis pas le premier à mettre à l'honneur, d'autres journalistes l'ont fait,
00:17 mais je suis très heureux de recevoir Isabelle Boursier, qui est chargée de mission en droit des femmes à Sarcelles,
00:23 et Chantal Aounou, maire adjointe de Sarcelles, chargée de la démocratie locale, vie des quartiers,
00:28 lutte contre les discriminations, la laïcité et le droit des femmes.
00:32 Eh bien, dites-moi !
00:34 Alors, à Sarcelles, cette initiative fait parler, mais je la trouve vraiment très intéressante.
00:43 Il s'agissait, je ne sais pas qui a eu l'idée, de partir à la reconquête des cafés.
00:48 Qui a eu cette idée, Isabelle Boursier ?
00:50 - Alors, c'est le comité de femmes qui travaille en toute autonomie,
00:54 et qui a répondu un peu à une interrogation de monsieur le maire,
00:59 qui disait "Est-ce qu'il y a un problème de sécurité ? Est-ce que les femmes se sentent en danger à Sarcelles ou pas ?
01:04 Et si oui, qu'est-ce qui peut être fait ? Qu'est-ce qui peut être avancé ?"
01:09 Et donc les femmes ont dit "On n'a pas tellement de problèmes de sécurité à Sarcelles,
01:13 mais les cafés semblent assez masculins, et on ne sait pas comment on y serait..."
01:17 - Ils sont squattés par les hommes, parfois, du matin au soir.
01:19 - Est-ce qu'on a lâché la place ? Ou est-ce que c'est une omniprésence des hommes qui ont exclu les femmes ?
01:24 - Ou avec une amie, je peux aller m'installer à la terrasse d'un café.
01:28 - Le cadre est ici. - Ou dans le café.
01:30 C'est la question que vous vous êtes posée. - Tout à fait.
01:33 - Donc vous êtes allé faire le tour des cafés.
01:35 - Donc voilà, par petits groupes, elles ont fait une liste,
01:37 elles ont pris, et aujourd'hui, la totalité des cafés de Sarcelles.
01:41 - Il y en a combien à Sarcelles de cafés ? - Je crois que c'est 16 ou 17, quelque chose comme ça.
01:45 - 16 ou 17 cafés, voilà.
01:46 - Et elles se sont établies une petite grille, avec des items, pour noter les cafés,
01:50 et elles remettront à la fin un label "Comité de femmes citoyennes de Sarcelles"
01:54 au café le plus accueillant.
01:56 - Au café le plus accueillant ? - Voilà.
01:58 - Et à la mairie, petite réception, j'imagine, hein ?
02:02 Chantal Aounou, c'est comme ça que ça va se passer ?
02:05 Et bon, alors nous allons voir, je vais pas, puisque ce n'est pas terminé encore,
02:10 on ne peut pas dire, on ne peut pas dériveler aujourd'hui le nom...
02:13 - Le meilleur nom. - Le meilleur café.
02:15 - Je leur laisserai ça. - Mais, mais, quel accueil avez-vous reçu ?
02:19 - Alors, je me fais le porte-parole de ces femmes, je vais pas...
02:24 - Vous étalez, vous aussi. - Oui, oui.
02:26 C'était très... J'ai pas fait la totalité des cafés, moi, mais je travaille un peu entre-temps.
02:30 C'était très irrégulier.
02:33 Il y a des cafés où elles étaient très très mal accueillies, regardez le travers.
02:38 - C'est-à-dire mal accueillies ?
02:39 - C'est-à-dire on cherche une place, les regards sont insistants,
02:43 les regards sont déshabillants, ça type.
02:47 - Oui, qu'est-ce qu'elle vient faire là ?
02:49 - Oui, c'est ça. - Pourquoi est-elle là ?
02:51 - Pourquoi est-elle là ? - Et en général...
02:54 - Alors qu'on se pose pas la question quand un homme s'installe à la terrasse d'un café.
02:58 - Vous y allez, on va pas vous demander.
03:00 - On va rien, rien du tout. - Vous serez bien accueillis.
03:03 - Mais ça, c'est sûr, non, non, mais c'est vrai.
03:05 - Mais effectivement, c'est plutôt l'interrogation qui crée une remarque.
03:09 Jamais il n'y a eu d'intervention désagréable.
03:14 Ce qui s'est passé, c'est que parfois, certaines femmes sont venues en même temps,
03:17 en se disant "Tiens, il y a des femmes, qu'est-ce qui se passe ?"
03:19 Donc elles sont venues s'asseoir en même temps pour discuter, pour lier conversation.
03:23 Il y a même des cafetiers qui ont été intéressés par l'idée,
03:25 en se disant "Moi, je sais pas comment attirer d'autres publics".
03:28 - Le cafetier a intérêt à attirer des femmes dans son café, dans son établissement.
03:32 - Et en fait, on s'est aperçu que souvent, c'est le principe du PMU,
03:36 vous savez, les jeux, le tabac, etc., qui brasse une population plus masculine.
03:40 - Il y a des hommes qui squattent le café du matin au soir.
03:42 - Complètement. - Chantal Aounou.
03:44 - Exactement.
03:46 - Mais Chantal avait déjà l'habitude de traverser le territoire, donc...
03:50 - C'est vrai ? - Elle est toujours rapide.
03:52 - Vous aviez, à titre personnel, pris l'initiative,
03:54 vous êtes allée, comme ça, vous installez à la terrasse d'un café...
03:56 - Oh non, j'ai de toute la vie.
03:58 - Vous le faites sans aucun problème ?
04:00 - Bah j'y vais, oui.
04:02 Et puis, si on me reçoit mal, je fais les gros yeux,
04:06 et puis je m'installe quand même.
04:08 - Oui, oui. Parce que parfois, on est mal reçu.
04:11 - Ça peut arriver, mais je pense qu'il y a certains cafés à Paris
04:15 où moi, je pourrais être mal reçu aussi.
04:17 - Ah non, non, mais je ne stigmatise pas ce parcel.
04:19 - Je pense que... - Je dis simplement,
04:21 vous êtes l'exemple de ce qui se passe dans de très nombreuses communes.
04:25 - Je pense que c'est un peu ce que le Parisien mettait en évidence,
04:28 c'est qu'il y a beaucoup de communes où les terrasses des cafés
04:31 ont été délaissées par les femmes.
04:33 - Mais oui. - Il y a un sujet.
04:35 - Mais pourquoi ? Mais vous savez que ça se poursuit
04:39 de génération en génération, cette affaire.
04:41 Moi, je me souviens, quand j'étais jeune,
04:44 les femmes allaient rarement seules à la terrasse d'un café.
04:49 - Il y avait les femmes à l'église, les hommes au café.
04:51 - Mais exactement ! Non, non, mais c'est vrai.
04:55 Et ça, ça s'est poursuivi de génération en génération.
04:58 Et ça, quelles que soient les communautés.
05:02 Et puis après, il y a effectivement des questions de religion,
05:05 parfois, qui se sont greffées dessus.
05:07 - Oui, ça c'est évident. - Ça peut être le sujet,
05:09 sauf que là, c'est dans un contexte plus global,
05:11 si vous voulez, qu'elles ont travaillé, c'est dans une réappropriation
05:13 totale de l'espace public.
05:15 L'intérêt, c'était de remettre la femme dans l'espace public sarcellois.
05:19 Et donc, le café, c'était s'asseoir à un café.
05:23 En plus, elles ont une pratique, c'est-à-dire qu'elles ont décidé,
05:26 au départ, pour améliorer la visibilité des femmes dans Sarcelles,
05:29 elles ont un béret violet, elles ont pris une petite...
05:34 - Identité particulière. - Identité de groupe, on va dire.
05:38 Et donc, ça pose question, et de fait, c'est devenu de plus en plus facile.
05:44 - Et dites-moi, elles ne commandaient pas un pastis, non ?
05:47 Non, je dis ça parce que... - Je ne vous dirai rien.
05:49 - Non, mais comprenez ce que je veux dire.
05:52 C'est un symbole masculin. - Nous nous en sommes bornés au café,
05:55 café noisette éventuellement, mais ça s'arrête à ça.
05:58 - Non ? Chantal, à où nous ? - Je ne sais pas, il n'y a pas de symbole...
06:01 - Le pastis et le barbecue, c'est très... - Il n'y a pas de symbole masculin.
06:05 - Parce que le pastis et le barbecue, ce n'est pas moi qui le dis,
06:07 ce sont des responsables politiques qui disent que ce sont des symboles masculins,
06:11 ce n'est pas moi. Chantal, à où nous ? Vous avez entendu ça ?
06:16 - Je me bouche les oreilles, vous savez beaucoup...
06:19 - Quand vous entendez ça, vous bouchez les oreilles.
06:21 - Ce n'est pas ma question. Moi, si j'ai envie d'aller à la terrasse des cafés...
06:28 et de commander et de me faire plaisir, ça ne...
06:32 - Vous sentiez le besoin ? Vous sentiez ce besoin, à Sarcelles ou ailleurs,
06:38 vous sentiez ce besoin d'aller à la reconquête de ces cafés ?
06:43 - On parle de la question de la problématique de l'égalité femmes-hommes.
06:49 On questionne. C'est une méthodologie à l'œuvre.
06:56 C'est une instance de démocratie participative.
07:00 Et donc, à cette instance, on lui demande parfois de nous éclairer sur certains sujets.
07:10 - C'est de faire un diagnostic de terrain, en fait.
07:13 Sur différents sujets, le comité de femmes effectue un diagnostic
07:17 qui peut être utile à la strade politique de la ville.
07:20 - Mais que peut faire la ville ? Qu'allez-vous faire de cette étude ?
07:26 - Elle vous a répondu ?
07:28 - Mais pas complètement. Moi, j'aimerais avoir votre avis, vous à la mairie.
07:33 Qu'allez-vous en faire ? Alors, vous allez décerner, effectivement, un label à l'un des cafés.
07:39 On est d'accord. Mais qu'est-ce que vous allez... Vous ne pouvez rien faire de plus.
07:43 Le mettre en valeur, le comportement du patron du café.
07:50 - Ça instille quand même une énergie à la société civile de voir qu'on donne une image...
07:56 - Est-ce que vous pensez que ça va inciter les femmes à aller se rendre...
08:00 - Je vous dis, il y a eu des exemples positifs dans ce sens-là.
08:03 - On fait quand même un travail de diagnostic.
08:07 Ensuite, on les transforme en méthodologie pratique.
08:14 Et on rend des comptes à la population de Sarcelles.
08:18 Ce qui me paraît normal.
08:20 - Est-ce que certains hommes se sont approchés des femmes de votre groupe
08:27 et leur ont dit "à votre place, ce n'est pas ici" ?
08:30 - Non, ce n'est pas arrivé.
08:32 - Le pire qu'il y ait eu, c'est effectivement une manière de tipper ou de souffler très fort.
08:39 - Qu'est-ce qu'elle fait là ?
08:41 - C'était plus de l'agacement, mais jamais ça n'a été plus loin que ça.
08:45 - Jamais ça n'a été plus loin que ça.
08:47 Donc vous avez voulu montrer que le vivre-ensemble était parfaitement possible.
08:55 Mais il est possible le vivre-ensemble.
08:58 - Il est possible. Mais il faut que personne ne laisse le terrain à l'autre.
09:02 L'histoire d'égalité femmes-hommes, c'est autant une histoire d'hommes que de femmes.
09:05 Il faut que chacun fasse son chemin.
09:07 - Mais dans l'espace public, la femme n'a pas toute sa place aujourd'hui ?
09:13 - Pas complètement.
09:14 - Pas complètement ?
09:15 - Ça engagerait un débat qui nous amènerait très loin.
09:19 - Non, dans l'espace public, regardez dans les transports,
09:22 l'actualité se fait écho de la chemise que mettent certaines femmes dans le métro
09:27 pour cacher leur tenue, pour être tranquilles.
09:30 C'est un problème national et c'est un vrai problème.
09:33 Donc il y a du travail encore à faire.
09:35 Et c'est, je pense, le terrain qui amènera ce travail.
09:38 - Oui, qui apporte des réponses dans tous les cas.
09:41 - C'est ce genre d'initiatives qui apportera...
09:42 - Qui apporte des réponses et qui montre la réalité.
09:45 - C'est le travail au long cours.
09:47 - Vous avez d'autres initiatives ? Vous réfléchissez à d'autres initiatives ?
09:51 - Elles ont un certain nombre de commissions.
09:54 Elles citent à toutes les commémorations pour montrer qu'il y a un attrait historique.
09:59 Elles ont une commission d'accès au droit où elles montrent des tables rondes.
10:03 Elles ont une commission culture sur laquelle elles travaillent.
10:07 D'abord, elles se sont appropriées le patrimoine de la ville
10:09 en faisant un culture tour sur toute la ville pour connaître exactement.
10:12 Et puis pour se faire ambassadrice de la culture,
10:14 de la programmation culturelle de la ville sur les maisons de quartier,
10:18 enfin ces choses-là.
10:19 Et puis elles travaillent beaucoup sur la réappropriation urbaine.
10:22 Elles ont fait un énorme travail de médiation
10:25 avec une professeure très connue qui s'appelle Michelle Guillaume-Offnung.
10:29 Et elles ont créé un module de e-learning
10:32 pour apprendre à une médiation de terrain aux autres femmes des maisons de quartier.
10:36 Elles ont une histoire de...
10:38 Elles recherchent vraiment cette espèce de dissémination
10:41 sur le territoire de la parole de la femme.
10:43 - Thierry est à foie dans l'arriège.
10:45 Vous allez comprendre pourquoi j'ai un auditeur de foie.
10:48 Bonjour Thierry.
10:49 - Oui, bonjour M. Bredin.
10:51 - Bonjour. Vous connaissez bien la ville de Sarcelles, Thierry ?
10:54 - Oui, M. J'ai vécu dans le 93.
10:56 J'ai vécu à côté de Sarcelles pendant quelques temps.
10:58 Je suis beaucoup plus vieux.
11:00 Ça fait quand même longtemps, pas mal de temps que j'ai quitté la région parisienne.
11:03 Je connais Sarcelles.
11:05 J'ai connu aussi d'autres quartiers comme sur Toulouse, etc.
11:10 Et on s'aperçoit que c'est un petit peu dans les mêmes...
11:12 Ça fonctionne un petit peu pareil.
11:14 - Oui. Et vous, vous soutenez cette initiative ?
11:17 - Bien sûr. Pourquoi je soutiendrai pas ?
11:20 La femme est autant libre que l'homme.
11:22 Et pourquoi elle n'aurait pas accès au même titre que les hommes ?
11:26 - Oui.
11:27 - Bien sûr que je soutiens.
11:28 Ce que je comprends pas, en fait, c'est...
11:30 Ce que j'aurais du mal à comprendre, et ce que je me questionne, en fait, c'est...
11:34 C'est quoi le vrai combat ?
11:36 Le combat, c'est d'autoriser une femme à aller dans un café,
11:39 quelle que soit sa culture, sa religion, sa façon d'être habillée ou quoi ?
11:44 Ou est-ce que c'est simplement un combat féministe
11:46 pour avoir autant accès au même...
11:49 Enfin, de manière égale que l'homme ?
11:51 - Alors, réponse.
11:53 Réponse, Isabelle Jourset.
11:55 - Je croyais avoir dit tout à l'heure, je pense que l'égalité femmes-hommes,
11:58 c'est une affaire d'hommes et de femmes.
12:00 C'est pas être plus féministe ou masculiniste,
12:03 comme certains combats de l'actualité nous le mettent en évidence.
12:07 Je pense que l'espace urbain doit être partagé.
12:09 Et donc c'est l'affaire de tout le monde.
12:11 Un homme peut être à la terrasse d'un café au même titre qu'une femme.
12:15 - Voilà Thierry. La réponse, elle est là.
12:18 - Mais la réponse n'est pas complète.
12:20 - La réponse n'est pas complète, effectivement.
12:22 - Non, la réponse n'est pas complète parce que...
12:25 Ce beau projet, ce comité,
12:34 vient de l'idée d'un homme.
12:40 - Ah, c'est un homme qui a eu l'idée aussi ?
12:42 - Ah bah oui, c'est un homme qui a eu l'idée.
12:44 Alors, bon, féministe, une femme...
12:48 Oui, je veux dire, c'est un homme qui se rend compte
12:53 qu'en effet, il y a un manque d'égalité sur la ville
13:02 et en général, entre les hommes et les femmes.
13:07 Et donc, il dit...
13:10 - C'est pas un combat particulièrement féministe au sens militant féministe.
13:14 C'est un combat pour l'égalité femmes-hommes.
13:18 - Le maire a décidé de redonner la parole aux femmes
13:20 et ça faisait partie de la prise de parole.
13:22 - Merci Thierry pour la question.
13:25 Et ça nous a permis de préciser les choses.
13:27 Et merci à toutes les deux d'être venues nous voir.
13:29 Et bravo pour cette initiative à Sorcelles.
13:31 - Merci de votre invitation.
13:32 - Je l'espère d'ailleurs, ça aura...
13:33 Vous allez faire des émules, non ?
13:35 - Espérons.
13:36 - Dans d'autres communes.
13:37 C'est possible.
13:38 - On va faire des émules et vous voyez comme j'ai laissé la parole à ma chargée de mission.
13:42 - Mais j'ai remarqué.
13:44 - Qui a dignement représenté, n'est-ce pas, le comité des femmes
13:47 puisque c'est une instance de démocratie participative.
13:50 - Merci.
13:52 Il est 12h27 Sud Radio, André Bercoff.