L'Heure des Pros 2 Week-End (Émission du 30/12/2023)

  • l’année dernière
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
Transcript
00:00 Bonsoir à tous et bienvenue dans l'heure des pros de Philippe Guibert.
00:03 Bonsoir Philippe, bonsoir.
00:04 Bonsoir, votre surprise de vous trouver là.
00:06 Une surprise, c'était prévu.
00:08 Heureuse.
00:09 Ça a surpris Geoffroy Lejeune, mais c'est tout.
00:10 Ça m'a réjoui.
00:11 Ça vous a réjoui, bien sûr.
00:12 Olivier Dardigolle, bonsoir.
00:13 Bonsoir Philippe.
00:14 Oui je sais, on va t'y voir dessous.
00:15 On est venu à deux.
00:16 Sans col Mao.
00:17 Non, col Matin.
00:18 Col Matin.
00:19 Geoffroy, vous êtes l'homme du soir.
00:20 Oui, mais alors moi je ne sais pas si je vais rester aussi longtemps sur un plateau aussi
00:24 à gauche.
00:25 Non mais là, vous avez vu comme ça penche.
00:30 Là, ça penche.
00:31 Là, c'est un des plateaux les plus à gauche.
00:32 C'est déséquilibré, vous allez avoir des problèmes sur la chaîne.
00:33 Oui, je sais.
00:34 Le clivage…
00:35 Terrible.
00:36 Et nous sommes avec Muriel Wagnin-Melki.
00:38 Vous êtes avocate, bonsoir, et présidente de l'organisation juive européenne.
00:42 On va évidemment revenir avec vous sur le témoignage de Miachem.
00:45 Dans un instant, on vous dévoile avec Geoffroy Lejeune les cinq premiers du top 50 des personnalités
00:51 préférées des Français.
00:52 C'est un classique du journal du dimanche et de l'IFOP pour bien terminer l'année.
00:55 Ça fait plus de 30 ans que ça existe.
00:57 Et on vous dévoilera aussi qui est le seul homme politique présent dans ce top 50.
01:03 C'est juste après le rappel des titres de Miquel Dos Santos.
01:05 Un homme de 22 ans tué hier soir dans le 15e arrondissement de Marseille.
01:12 Déjà connu pour trafic de stupéfiants, l'individu a été visé par des tirs sur
01:16 le parking d'un fast-food.
01:18 Il pourrait s'agir du 49e narcomycide dans la cité phocéenne.
01:22 Un chiffre record.
01:23 Tous les trains Eurostar annulés ce samedi.
01:26 La décision de la compagnie ferroviaire survient après l'inondation d'un tunnel près de Londres.
01:31 Au moins 14 trains sont concernés.
01:33 Des milliers de voyageurs sont restés à quai à Paris, Gare du Nord, Bruxelles ou
01:37 encore Amsterdam.
01:38 Et puis enfin, coup dur pour certains ostréiculteurs du Calvados et de la Manche.
01:42 La vente d'huîtres est temporairement interdite en raison de cas de toxi-infection alimentaire
01:47 lors des fêtes de Noël.
01:48 Les symptômes sont ceux d'une gastro-entérite aiguë.
01:51 Les consommateurs sont invités à rapporter les huîtres dans les différents points de vente.
01:56 - Bon Geoffroy, avant de dévoiler les 5 personnalités préférées des Français,
02:01 comment ça se passe ?
02:02 Ça fait plus de 30 ans que ça dure, c'est vraiment un classique de l'IFOP, publié dans
02:05 le journal du dimanche, donc le dernier dimanche de l'année.
02:08 Comment procède l'IFOP pour déterminer quels sont les personnalités préférées des Français ?
02:13 - Ils ont une liste, déjà c'est un sondage classique avec un petit millier de Français
02:19 qui sont interrogés, vous savez comment on fait pour les enquêtes d'opinion, les enquêtes
02:22 électorales, etc.
02:23 Ils ont une liste de noms qui sont soumises à ces Français, qui doivent donc, Français
02:27 dont je précise qu'ils sont représentatifs de la population française.
02:29 - Un panel ?
02:30 - Un panel, exactement.
02:31 Sexe, âge, etc.
02:32 Catégorie socio-professionnelle.
02:33 Et les Français donnent la liste de leurs Français préférés.
02:36 Puis après, vous mixez toutes les données et vous avez le classement du coup de ce qui
02:39 se dégage de ce choix.
02:42 Et la petite chose que j'ai découvert cette année en arrivant au journal du dimanche,
02:46 c'est qu'il y a une liste, en fait la liste ne fait pas 50 noms, la liste fait une centaine
02:49 de noms, parfois 130, 140.
02:51 Et en fait, vous retirez ceux qui sont les plus bas, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas
02:54 suscité assez d'enthousiasme pour figurer dans ce classement.
02:57 Et puis vous en injectez des nouveaux.
02:58 Donc cette année, on avait injecté des nouveaux noms de gens qui avaient fait l'actualité.
03:01 Par exemple, Antoine Dupont, il y a eu la Coupe du monde de rugby, il y a eu ce feuilleton
03:05 autour de ça.
03:06 - Il rentre dans le top 50 ?
03:07 - Donc on peut dire qu'il rentre dans le top 50, absolument.
03:09 Je vais même vous donner le classement tout à l'heure, mais il n'avait jamais été
03:12 testé auparavant.
03:13 Donc c'est parce qu'on a décidé, nous, la rédaction du journal du dimanche, de tester
03:16 Antoine Dupont parce qu'il y avait une légitimité autour de son actualité.
03:19 - Bon, on le fait deviner aux trois autres ?
03:21 - Oui.
03:22 - Le top 5 ?
03:23 - Et combien de sorties et combien de nouveaux entrants ?
03:24 - L'IFOP nous avait dit pas plus de 4 ou 5.
03:26 En réalité, je crois qu'on a fait deux sorties, deux entrées.
03:29 - Alors, comment on fait deviner le cinquième ? Il est chanteur ?
03:31 - Euh, ouais.
03:32 Alors, il est chanteur.
03:33 - Il est chanteur.
03:34 - Il est chanteur.
03:35 Il a été beaucoup dans l'actualité cette année.
03:39 Je pense que d'ailleurs, ça explique sa position de cinquième, que personne ne le déteste
03:43 sur le plateau.
03:44 - Courageux, parfois, sur les sujets de société.
03:47 - Ouais.
03:48 - Il ose prendre la parole dans les médias.
03:49 - C'est un des rares qui a été courageux, notamment dans les affaires récentes.
03:51 - Sur l'antisémitisme ?
03:52 - Sur l'antisémitisme, etc.
03:53 - Est-ce que vous avez une idée ?
03:55 - Patrick Bruel ?
03:56 - C'est un bon référendum.
03:57 - Pardon ?
03:58 - Patrick Bruel ?
03:59 - Non.
04:00 - Non.
04:01 - Vianney.
04:02 - C'est un jeune.
04:03 - Vianney.
04:04 - Vianney est donc cinquième.
04:05 C'est très haut par rapport à l'année dernière.
04:07 - Et alors, l'info sur Vianney, c'est qu'il était 19e l'année dernière.
04:11 C'est une remontée incroyable, ce qui prouve d'ailleurs parce que...
04:14 - Et d'ailleurs, sur la photo, il a 19 ans.
04:16 - C'est intéressant parce que c'est beaucoup plus jeune.
04:18 Non, mais c'est intéressant parce qu'il fait partie de ceux, en effet, qui ont parlé
04:21 au moment des massacres du 7 octobre de son indignation, etc.
04:24 Les artistes étaient peu nombreux.
04:26 Et pourquoi ? Parce qu'ils ont peur de perdre leur public.
04:28 Bon, lui, il a gagné un public.
04:29 - Oui, il le fait chaque fois avec une parole mesurée.
04:33 Voilà, il faut lui reconnaître ça.
04:35 Ce n'est pas quelqu'un qui met de la tension dans le débat public.
04:38 Jamais.
04:39 - Et parfois, il est critiqué par des personnalités sur les réseaux sociaux d'extrême gauche.
04:42 - Tout le monde est critiqué.
04:43 - Tout le monde est critiqué, oui, oui.
04:44 Ça vous arrive aussi, Olivier ?
04:46 - Très rarement.
04:47 - Il a eu quand même des polémiques.
04:49 Récemment, pendant le Téléthon, il a été accusé d'être un horrible ultralibéral
04:52 parce qu'il parlait en s'en plaignant gentiment.
04:54 - Exactement.
04:55 Cette vidéo a été vue de nombreuses fois sur les réseaux sociaux.
04:57 - Voilà, des grèves de fin d'année.
04:58 Il faut constater qu'on a l'impression qu'il y a une micro-bulle médiatique qui vous donne
05:02 l'impression que le type est dans la panade.
05:04 En réalité, non, les Français l'aiment beaucoup.
05:05 Le sondage a été réalisé après.
05:06 - Le quatrième, il est là depuis un moment dans le top 5.
05:09 - Il est là depuis un moment.
05:10 Il perd une place.
05:12 Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi il perd une place.
05:14 - Il est acteur.
05:15 - Il est acteur.
05:16 Il est très populaire.
05:17 - Il est très populaire.
05:18 Il a joué dans Intouchables.
05:20 - Au Marcy.
05:21 - Voilà, au Marcy.
05:23 Deuxième point pour Olivier Dartigal.
05:24 On ne va plus voir le visuel.
05:27 Quatrième, au Marcy.
05:28 - C'est l'esprit de Noël qui te...
05:30 - On passe au troisième.
05:32 Là aussi, c'est une entrée...
05:33 - Non, non, non, non.
05:34 Il était deuxième l'année dernière.
05:35 - Il était deuxième l'année dernière.
05:36 - Et il devient troisième.
05:37 Alors là, pour le coup, c'est la partie mystérieuse de ce sondage.
05:41 Je ne comprends pas tellement ce que les gens lui trouvent.
05:42 L'activité...
05:43 - Je ne suis pas pour lui.
05:44 - Non, mais vous allez comprendre.
05:45 Vous allez comprendre l'activité du bonhomme.
05:48 - Il n'a pas un métier comme les autres.
05:49 - Le premier du classement ne fait pas grand-chose.
05:51 - Il a un métier qui fait rêver.
05:53 - Ce qu'il fait, fait rêver.
05:54 Mais lui n'est pas très exposé.
05:56 - Il n'est pas toujours sur Terre.
05:57 - Ah, ben oui, c'est Pasquet.
05:58 - Thomas Pesquet.
05:59 - Thomas Pesquet.
06:00 On n'est pas confondre avec Julien Pasquet, mais Thomas Pesquet.
06:03 Exactement.
06:04 Troisième dans le top 5 des personnalités préférées des Français.
06:08 - C'est un mythe, Thomas.
06:09 - C'est vrai que c'est un mythe.
06:10 - C'est un mythe.
06:11 - Il y a beaucoup de chanteurs dans ce top 5.
06:12 Il y en a trois.
06:13 - Il y a même beaucoup de chanteurs dans le top 10, en réalité.
06:15 - Il y a des femmes quand même dans le top 5.
06:17 - On va y venir.
06:18 On peut en parler après.
06:19 - D'abord, on termine les déroulées.
06:20 - Pardon, pardon, c'est vous le patron du...
06:22 - Non, non, pas du tout.
06:23 - J'ai bien compris.
06:24 - Le chanteur dont on va parler actuellement, très, très médiatique.
06:29 Il a osé parler de sa maladie aussi.
06:32 Même aller au journal de 20 heures pour en parler.
06:35 - Il a écrit un livre.
06:36 - Oui, mais c'est Florent Pagny.
06:37 - Florent Pagny, très bonne réponse.
06:38 Florent Pagny, qui est donc deuxième.
06:40 - Deuxième et qui était sixième il y a un an.
06:42 - Donc il entre dans le top 5.
06:43 - Dans le top 5, absolument.
06:44 - Le premier, il n'y a pas de surprise, parce que ça fait 13 ans qu'il est premier.
06:47 Ça fait 13 fois qu'il est premier.
06:49 - Oui, 13 fois, mais 7 fois consécutives.
06:51 - Et c'est un record égalé aussi avec l'abbé Pierre, c'est ça ?
06:55 C'est 13 fois chacun ?
06:56 - Oui, écoutez, il faut qu'on bosse un peu plus sur nos archives.
06:58 On ne sait pas s'il l'égale ou s'il l'égalera l'année prochaine.
07:01 - Alors dans votre papier publié demain qu'on m'a envoyé, on dit qu'il l'égale.
07:04 - Oui, voilà, c'est ça.
07:05 On dit qu'il l'égale, mais l'année dernière, on disait déjà qu'il l'égalait.
07:07 Donc c'est pour ça que je...
07:08 - Je crois que c'est aussi avec le commandant Cousteau.
07:10 - Le commandant Cousteau aussi a eu beaucoup de première place, absolument.
07:12 - Et donc, vous l'avez reconnu ?
07:14 - On l'a reconnu.
07:15 - Jean-Jacques Goldman.
07:16 - Jean-Jacques Goldman, "Je marche seul".
07:17 - Excellent.
07:18 - Franchement, il aurait pu écrire cette chanson pour Emmanuel Macron.
07:24 - Vous auriez dû mettre "pour être le premier".
07:26 - Oui, "Je marche seul", ça me fait penser à cette une de Paris Match l'année dernière
07:29 où il avait été mis seul, vous savez, sur Emmanuel Macron, seul dans le Jardin de la Lanterne.
07:33 Ça n'avait pas du tout plu à l'Élysée, cette une.
07:36 Donc voilà, Jean-Jacques Goldman.
07:38 - Elle s'appelait Sarah aussi.
07:39 - Elle s'appelait Sarah.
07:40 - Il y a plein de choses.
07:41 - Oui, mais elle s'appelait Sarah.
07:42 - D'ailleurs, c'est dommage de nous avoir coupé Jean-Jacques Goldman aussitôt.
07:45 - Non, mais c'est intéressant.
07:46 - On a encore envie d'entendre Jean-Jacques Goldman.
07:48 - Goldman, c'est intergénérationnel, à l'évidence.
07:51 - C'est ça.
07:52 - Pour ma génération, Goldman y représente beaucoup, je conçois.
07:57 Mais il n'y a pas que des gens de plus de 50 ans qui votent dans ton sondage.
08:01 - Ce qui est intéressant, on publie en fait le classement...
08:03 - Oui, il ne dit rien.
08:05 - Il n'y a pas de vérité.
08:06 - Il y a deux choses.
08:07 - Oui, mais on fait l'échange qu'on parle pour lui.
08:08 - La stratégie du silence fonctionne bien,
08:10 puisque c'est vrai qu'il est premier depuis très longtemps.
08:12 Mais là où Philippe a raison, c'est qu'on publie dans le JDD
08:14 les préférés des seniors, les préférés des jeunes,
08:17 les préférés de la gauche, les préférés de la droite.
08:19 Et Goldman est bon partout, évidemment.
08:21 Pour être premier, il faut être bon partout.
08:22 - Donc si la stratégie du silence se paye,
08:24 M. Wauquiez doit faire une apparition fulgurante dans le classement.
08:27 - Alors parlons de politique.
08:28 - Parlons de politique.
08:29 - Je présente les musulmans.
08:30 - Je prends marre.
08:31 - Parce qu'il y a un seul, un seul politique dans le top 50.
08:36 Frédéric David Liffop dit que c'est fracassant,
08:40 cette percée de cet homme politique dont on va parler.
08:44 Est-ce qu'il marche seul, lui, ou pas ? Je crois.
08:46 - Un peu moins, mais il faut que je dise qui c'est, là, ou pas ?
08:48 - Oui.
08:49 - Je peux ? Non, parce que je précise que c'est la première fois qu'on le testait.
08:52 C'est-à-dire que nous, on a dit, au moment de faire le sondage,
08:54 on devrait essayer, il est quand même très présent, etc.
08:56 Et c'est Jordan Bardella, en effet, qui est le seul.
08:58 Bardella, qui est donc 30e et qui est le seul homme politique dans ce top 50.
09:03 Il faut savoir que le deuxième homme politique, c'est Gabriel Attal,
09:06 qui n'est que 57e.
09:08 Et vous voyez, on vous a mis la comparaison parce qu'elle est cruelle.
09:11 Marine Le Pen sort du top 50 cette année et elle est 61e.
09:15 - Et Gabriel Attal ?
09:16 - 57e.
09:17 - 57e, il était 104e l'année dernière.
09:20 Ça veut dire que Bardella et Attal font une progression spectaculaire dans l'année,
09:24 même s'il y a un écart entre les deux.
09:26 Marine Le Pen, je crois qu'elle était 38e et qu'elle devient 61e.
09:29 Emmanuel Macron, il est 63e, il était 35e.
09:32 Édouard Philippe, le chouchou des sondages, il est 60e.
09:35 On peut assez facilement lire ça comme un saut générationnel.
09:40 - Alors comment expliquer le fait que les enquêtes se suivent et se ressemblent
09:44 en positionnant Édouard Philippe très haut,
09:47 le plus souvent avec en voisinage Marine Le Pen et Gabriel Attal,
09:53 de sa dernière période, et Jordan Bardella en 3e ou 4e ?
09:56 Comment expliquer l'absence totale des noms que je viens de…
10:02 dans les cinquantes premières ?
10:03 Notamment Édouard Philippe.
10:05 - La question n'est pas la même.
10:06 Oui, la question n'est pas la même.
10:08 C'est-à-dire que les questions des baromates dont tu parles
10:10 sont des questions sur souhaitez-vous leur voir jouer un rôle à l'avenir ?
10:15 - Non, il y avait des personnalités politiques préférées des Français.
10:17 Et je rappelle que dans un récent sondage…
10:19 - Avec qui voulez-vous boire une bière ?
10:21 - Ah oui, Édouard Philippe est premier.
10:22 - C'est une autre question déjà.
10:23 - Oui, c'est une autre question.
10:24 - Oui, mais ce n'est pas la même chose.
10:25 - Mais il y a des questions, bien sûr.
10:26 Quelle est votre préférée ?
10:27 - Ce n'est pas la même chose.
10:28 - C'est pas la même chose.
10:29 - Le plus apprécié.
10:30 - Je ne crois pas…
10:31 Oui, il y a les baromètes de popularité.
10:32 Est-ce que vous avez une vision positive,
10:33 ça sépare images notamment,
10:34 positive ou négative de l'action de telle ou telle personnalité ?
10:37 Là, en l'occurrence, c'est un sondage de popularité "brut"
10:40 et donc je pense que si…
10:43 Moi, la seule lecture que je vois…
10:44 - Le phénomène Bardella-Attal, tout le monde l'a vu cette année.
10:47 - Oui, voilà.
10:48 - Les deux hommes politiques de l'année,
10:49 - Il est sensible dans les baromètes de popularité aussi.
10:50 - Les deux hommes politiques de l'année,
10:51 c'est Gabriel Attal et Jordan Bardella.
10:53 On en est à se demander si le second tour
10:56 Édouard Philippe-Marine Le Pen aura lieu
10:58 parce que c'est vrai que c'est deux jeunes
10:59 qui sont quasiment de la même génération.
11:01 - Oui, mais ils ne vont pas être candidats à la présidentielle,
11:02 Charles Gauthier.
11:03 - Ah bon ? Vous le savez, là.
11:04 Vous me le signez ici, là.
11:05 Vous me le signez sur un bout de papier.
11:06 - Oui, je vous le signe.
11:07 - Vous savez que Gabriel Attal ne va pas être…
11:08 - Oui, monsieur.
11:09 - Vous avez écouté Emmanuel Macron la semaine dernière à C'est à vous
11:11 qui dit qu'il quasiment lui donne la succession ?
11:15 - Ils ne seront pas candidats à la prochaine…
11:17 - Gabriel Attal ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle.
11:19 - Et Bardella non plus.
11:20 - Et Bardella non plus.
11:21 Vous savez qu'il y a un procès pour Marine Le Pen
11:22 et qu'elle risque une peine pouvant la rendre inéligible, là ?
11:25 - Oui.
11:26 - Avant 2027.
11:27 - Je crois moyennement.
11:28 - Mais alors, vraiment, vous êtes très sûr de vous, Philippe.
11:30 - Toujours.
11:31 - Très très sûr de vous.
11:32 - Toujours.
11:33 - Mais vous ne doutez pas.
11:34 - Non, ça ne m'étonne pas.
11:35 - Moi, j'aimerais juste poser une petite question.
11:36 - Oui.
11:37 - Je voudrais juste que vous m'expliquiez,
11:38 est-ce que les années précédentes,
11:39 il y avait aussi peu de personnages politiques dans votre collège ?
11:42 - Par exemple, l'année d'il y a un an,
11:43 il y avait Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Edouard Philippe dans le top 5.
11:47 - D'accord, donc quand même trois personnes.
11:48 - Donc il y en a trois qui sortent et un qui rentre.
11:50 - Bon alors, les raisons du succès de Jordan Bardella,
11:52 pourquoi se retrouve-t-il à la 30e place cette année ?
11:55 On a fait son portrait.
11:57 Maxime Legaffe fait son portrait et a retracé cette dernière année.
12:01 Jordan Bardella, un visage connu de tous les Français
12:05 et une personnalité politique qui ne cesse de monter.
12:08 Lancé par Marine Le Pen, plébiscité au sein de son parti à seulement 28 ans,
12:13 le président du Rassemblement national est aussi adoubé par la vieille garde.
12:17 Le député européen ne cesse de gravir les échelons,
12:20 au point de dépasser Marine Le Pen dans les sondages de popularité auprès des Français.
12:25 La recette Bardella, c'est un certain franc-parler.
12:28 - Monsieur Roussel, c'est bien beau de manger de la viande,
12:30 mais monsieur Roussel, il est allié à l'Assemblée nationale
12:33 avec Europe Ecologie Les Verts au sein de la NUPES,
12:36 qui mène une guerre à nos agriculteurs, qui mène une guerre à notre agriculture.
12:40 À l'aise sur les plateaux télévisés, tout comme dans les bains de foule lors de ses déplacements,
12:44 ou encore derrière son pupitre lors d'une critique violente adressée à Emmanuel Macron.
12:49 - Monsieur le Président de la République,
12:51 comment pouvez-vous prétendre, vous prétendre aujourd'hui en rassembleur en Europe,
12:55 alors que vous aurez été jusqu'au bout le diviseur de la France ?
12:58 - Tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes de 2024,
13:02 il est crédité de 30% d'intention de vote dans les sondages,
13:06 loin devant le candidat de la majorité présidentielle.
13:09 Un succès qui serait symbolique et une manière de poursuivre une ascension politique fulgurante.
13:15 - Geoffroy, pour revenir sur l'ascension de Jordan Bardella,
13:19 le seul politique, encore une fois, dans le top 50 des personnalités préférées des Français.
13:23 Et c'est le deuxième sondage dans lequel il double Marine Le Pen,
13:26 il passe devant Marine Le Pen dans l'appréciation des Français.
13:30 Alors, Phil Gibert me dit, ça n'arrivera jamais, il ne sera pas candidat en 2027, peut-être.
13:35 Ça n'a pas apporté chance à Bruno Maigret quand il a fait l'ascission.
13:38 On verra ce qui se passera pour Marine Le Pen avec le procès qui l'attend.
13:41 Mais est-ce que vous prêtez des intentions politiques XXL à Jordan Bardella
13:47 pour les années à venir, mais les années proches ?
13:50 - Je pense qu'il est trop malin pour répondre à cette question,
13:52 y compris quand je lui pose, quand il m'arrive de le croiser.
13:55 Et il est trop malin aussi pour laisser transpirer ça.
13:58 C'est-à-dire que si tout à coup ça commence à se savoir, à se répandre, à s'écrire, à se dire, il est mort.
14:02 Là-dessus, je rejoins Philippe sur un point, c'est que son intérêt,
14:05 c'est que ça ne transpire pas pour l'instant.
14:07 Ensuite, comment vous dire ?
14:09 Ce sondage, pour lui, c'est une bonne et une mauvaise nouvelle.
14:11 C'est plutôt agréable de voir qu'on est populaire, etc.
14:13 Et en même temps, une mauvaise nouvelle parce que ça peut susciter,
14:15 premièrement, des jalousies en interne, ça c'est toujours le cas.
14:18 Et deuxièmement, il va devenir une cible beaucoup plus évidente pour tout le monde.
14:21 Les ennuis commencent.
14:23 Les ennuis commencent, exactement.
14:24 Et je terminerai pour le duo Attal-Bardella en disant que...
14:27 Il y a quelque chose qui se passe avec cette génération et ces deux personnages
14:30 qui montent au même moment, l'un premier président du premier parti d'opposition,
14:34 l'autre ministre de l'Éducation nationale qui arrive comme un bulldozer
14:37 et qui renverse la table par rapport à ses prédécesseurs.
14:39 Et les deux montent au même moment, ont débattu ensemble lors de la dernière présidentielle,
14:43 ont quasiment fait match nul à chaque fois.
14:45 On se demande si les débats de la dernière présidentielle étaient en fait un échauffement pour autre chose.
14:49 Bien sûr, ça fait des années qu'ils débattent ensemble.
14:51 Au début, ils souhaitaient même débattre tous les deux.
14:53 Et franchement, très honnêtement, à chaque fois, je trouve que c'est assez match nul.
14:55 Je suis d'accord avec vous.
14:56 En fait, c'est un peu comme les atomes.
14:57 Ils s'attirent et je pense qu'en ce moment, ils se font monter mutuellement.
15:00 En fait, ils envoient l'image que dans la nouvelle génération, il y a des gens, etc.
15:03 Et c'est plus vrai qu'Edouard Philippe et Marine Le Pen.
15:05 Et ça marche dans l'autre sens.
15:06 Souvenez-vous, François Hollande a renoncé à se représenter à la présidentielle
15:11 quand Sarkozy a été battu.
15:12 Parce que quand Sarkozy n'était plus là, François Hollande n'avait plus de raison d'être candidat,
15:15 même aux yeux des Français.
15:16 Ce n'est pas la raison principale.
15:17 Non, mais il y en avait beaucoup d'autres.
15:18 Je suis moins certain que Philippe sur le casting dans trois ans et demi,
15:21 d'abord parce que trois ans et demi, vu notre vie politique…
15:24 Je peux vous faire la liste des élections présidentielles.
15:25 Trois ans et demi avant, on s'est trompé dans 90% des cas.
15:27 Et la crise française.
15:28 J'ai le sentiment que le peuple français, qui reste un peuple très politique,
15:31 va vouloir d'une manière ou d'une autre créer la surprise et renverser la table à sa manière.
15:35 Ils sont peut-être trop trop tôt.
15:37 Mais avec un phénomène générationnel, je serais intéressé de voir dans le sondage,
15:42 la manière dont par exemple ces deux figures-là émergent ou pas dans la jeune génération.
15:46 Je pense qu'il y a un phénomène générationnel assez fort les concernant.
15:49 Et puis il y a quand même aussi les réalités politiques.
15:52 Le procès concernant Marine Le Pen sur les assistants parlementaires européens,
15:56 sur une réalité financière bien plus conséquente que ce qui s'est passé pour le Bodem,
16:03 avec une peine d'inégibilité avec sursis pour François Bayrou.
16:06 Mais on sait très bien que concernant Marine Le Pen,
16:08 le dossier européen est bien plus lourd sur les enjeux financiers.
16:11 Il peut donc se passer des choses.
16:13 Oui bien sûr, si Marine Le Pen est rendue inéligible, ok.
16:16 Mais je n'y crois pas beaucoup.
16:18 Mais je ne peux me tromper là-dessus.
16:20 Je ne suis pas juge, fort heureusement.
16:22 Nous gardons l'archive bien précieusement.
16:24 Je vais faire une cassette.
16:25 Absolument.
16:26 Je peux faire le papier.
16:27 Non mais une cassette.
16:28 Et dans trois ans et demi, on rediffusera la cassette.
16:31 Je peux signer.
16:32 Mais n'obostons pas la question du procès.
16:34 Ok, d'accord.
16:35 Je veux juste dire que Jean-Yves Marinet est aussi la personnalité politique préférée à droite,
16:39 donc tout confondu, et au Rassemblement National devant Marine Le Pen,
16:43 parmi les sympathisants du RN et les sympathisants du PS.
16:45 Mais l'un et l'autre sont dans des camps qui ont déjà des leaders
16:48 qui ont plus d'expérience qu'eux, qui ont plus de légitimité.
16:51 Pas dans la Macronie.
16:52 Mais si.
16:53 Quel est le leader de la Macronie post-après Macron ?
16:56 Philippe a de fait plus d'expérience et de légitimité.
16:59 Je ne dis pas que ce sera décisif.
17:01 On verra comment sort Gabriel Attal dans trois ans et demi.
17:03 Mais pas en premier rang dans leur camp.
17:05 Je souligne que pour Bardella, il fait peut-être une percée,
17:08 mais je vous signale que sur le coup politique de Marine Le Pen,
17:11 le magnifique hold-up politique qu'elle a fait sur la loi immigration,
17:15 c'est en contredisant Bardella, qui le matin même disait
17:18 "on va s'abstenir ou on va voter contre",
17:20 et dans l'après-midi Marine Le Pen…
17:22 Parce que la patronne c'est encore elle.
17:23 Voilà, donc c'est elle la patronne et c'est elle qui a encore le sens politique.
17:26 Oui, et pour le moment c'est Bardella à Matignon, Marine Le Pen à l'Elysée.
17:29 C'est le ticket qu'ils promettent.
17:31 C'est encore une histoire.
17:32 Ce qu'ils disent eux, c'est leur communication.
17:34 D'accord.
17:35 Mais oui, il n'y a pas de débat là-dessus.
17:38 Mais bien sûr Gauthier, vous avez toujours raison.
17:40 Non, pas toujours.
17:41 Et vous êtes formidable.
17:43 J'aime vous entendre dire.
17:45 Mais Jean-Luc Mélenchon, je voulais quand même en parler
17:48 parce qu'il a été tellement clivant cette année.
17:50 88e.
17:51 88e Jean-Luc Mélenchon.
17:53 Et premier à gauche ?
17:55 Je vais regarder, je vais prendre mes…
17:57 Je pense que vous vous intéressez à la situation à gauche.
17:59 Alors, vous savez quoi ?
18:00 Vous avez une difficulté.
18:02 Pourquoi vous intéressez-vous au premier à gauche ?
18:04 Geoffroy vérifie si c'est la personnalité de gauche préférée des Français
18:07 qui n'arrivera donc que 88e.
18:09 Ça montre que la gauche est dans un état formidable.
18:11 Je vous demande s'il y a quelqu'un qui a fort.
18:12 Je vais vous le dire tout de suite.
18:14 L'année de polémique de Jean-Luc Mélenchon, résumée par Marine Sabourin.
18:18 Tout commence par l'affaire Katniss en février.
18:22 Le député vient d'être condamné pour violence conjugale.
18:24 Des journalistes interrogent alors Jean-Luc Mélenchon
18:27 sur sa présence dans l'hémicycle.
18:29 Si vous voulez revenir au péché mortel, ce sera sans moi.
18:32 Il est condamné, il a purgé sa peine, il est en train de purger sa peine.
18:35 Foutez-lui la paix.
18:36 En mars, alors que des milliers de Français se mobilisent
18:38 contre la réforme des retraites,
18:40 Jean-Luc Mélenchon est visé par une enquête pour injure publique
18:43 envers des personnes dépositaires de l'autorité publique
18:46 après ses propos sur la Bravem.
18:48 Vous imaginez ce que c'est que de dire que je suis volontaire
18:50 pour monter sur une moto et tabasser des gens en passant ?
18:53 C'est manifester un état d'esprit qui ne me convient pas
18:55 et que je trouve anormal.
18:57 Fin juin, après la mort de Nahel tuée lors d'un contrôle policier à Nanterre,
19:00 plusieurs villes sont en proie à de violentes émeutes.
19:03 Alors que les nuits de chaos s'enchaînent,
19:05 l'insoumis et ses troupes refusent d'appeler au calme.
19:08 Les chiens de garde nous ordonnent d'appeler au calme.
19:10 Nous appelons à la justice.
19:12 Retirez l'action judiciaire contre le pauvre Nahel.
19:15 Début septembre, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur l'interdiction
19:17 de l'abaya à l'école, alors que la France accueille Charles III à Versailles.
19:21 Avec toutes ses robes longues, il y avait plus d'abaya au mètre carré
19:24 à la réception de Charles III à Versailles qu'il n'y en a jamais eu dans aucun collège.
19:28 Mon livre dit "La créolisation, c'est l'avenir de l'humanité".
19:31 Fin octobre, la présidente de l'Assemblée nationale se rend en Israël
19:35 par solidarité avec l'Etat hébreu et les victimes françaises.
19:38 Aussitôt, l'insoumis réagit sur X.
19:40 Voici la France. Pendant ce temps-là, Mme Broun-Pivet campa Tel Aviv pour encourager le massacre.
19:45 Début décembre, le leader insoumis s'attaque à Routel-Krief.
19:48 La journaliste interrogeait le député Manuel Bompard
19:51 sur le conflit entre Israël et le Hamas.
19:54 "Routel-Krief, manipulatrice. Si on n'injurie pas les musulmans, cette fanatique s'indigne."
19:59 La journaliste sera alors placée sous protection policière.
20:03 "Et donc Geoffroy Lejeune a vérifié, et alors qu'il n'est que 88e..."
20:07 "Pardon, je vous laisse finir, après je dirai une chose."
20:10 "C'est la personnalité politique de gauche en premier dans le classement ?"
20:13 "C'est ça, à la 88e place."
20:15 "Mais il reste le leader médiatique de la gauche, malgré cette année
20:19 qui a été résumée par Marine Sabourin et qui est faite de polémiques à peu près chaque semaine."
20:24 "Et si je peux ajouter un point, depuis septembre, et a fortiori depuis le 7 octobre,
20:31 Mélenchon a tout écrasé, il a tout écrasé à gauche.
20:36 Pas pour le bien de la gauche, mais il a écrasé médiatiquement tout le monde.
20:41 Et les autres sont passés complètement à l'aise."
20:43 "Moi là où je veux pas ce qu'on en parle, souvent quand je suis pas dans ce fauteuil là,
20:46 mais quand je suis plutôt autour de la table, et vous dites..."
20:49 "Vous êtes très bien dans ce fauteuil."
20:51 "C'est gentil. Et c'est vrai que pour vous, Mélenchon fait du suicide politique."
20:54 "Oui."
20:55 "Et c'est là où je ne vous rejoins pas. Et je sais qu'Olivier Dardigolle partage cette analyse."
20:58 "C'est pas forcément du suicide politique."
21:00 "On voit dans ce classement que c'est le leader encore aujourd'hui..."
21:03 "88e."
21:04 "88e, mais il y a personne avant à gauche."
21:07 "Oui, c'est plutôt là le problème."
21:09 "Et vous savez très bien la stratégie de Jean-Luc Mélenchon, tablée sur un vote communautaire,
21:12 qui après peut s'allier à une forme de vote utile, et qui peut atteindre les 20%,
21:18 comme la dernière fois où il les a même dépassés.
21:20 Olivier, répondez à Philippe Guibert et dites que vous êtes d'accord avec moi."
21:23 "Si nous avions une élection présidentielle dans quelques mois,
21:26 j'ai toujours cru que l'année 2023 de Jean-Luc Mélenchon n'est pas une succession de dérapages.
21:34 C'est un choix stratégique."
21:36 "Bien sûr."
21:37 "Il a d'ailleurs reconfiguré le noyau dur autour de lui pour la mise en œuvre de ce choix stratégique,
21:43 faisant en sorte que ceux qui ne le partagent pas dégagent du noyau central dirigeant.
21:49 Ce choix stratégique fait le pari sur deux éléments.
21:54 D'abord, un vote communautaire,
21:59 notamment dans les circonscriptions avec des députés insoumis aujourd'hui,
22:06 conjugué à une aggravation de la crise politique,
22:11 pouvant faire venir à lui des gens qui veulent renverser la table,
22:15 qui veulent un peu continuer à nourrir du dégagisme.
22:18 Ces deux courants pouvant alimenter une marche à 18-20,
22:21 qui peut être une marche d'élection au second tour."
22:24 "Et surtout qu'il n'y a personne pour le moment qui se détache à gauche pour le remplacer."
22:27 "Il n'y a personne qui a pris le leadership.
22:30 Petit motif d'espoir, parce que s'il n'y a pas d'avenir à gauche sans Jean-Luc Mélenchon,
22:34 il y en a quand même un petit, en 67ème place, vous avez Robert Beninter.
22:37 Peut-être que vous pouvez construire quelque chose avec Robert Beninter."
22:40 "L'avenir Robert Beninter avec tout le reste qu'on lui doit."
22:43 "Il a plutôt un passé qu'un avenir."
22:46 "C'était une plaisanterie."
22:48 "Pour répondre à la question sur la jeune génération,
22:51 dans le top 10 des jeunes, c'est-à-dire la catégorie 15-24 ans,
22:54 il n'y a pas de politique, il n'y a pas Abardella.
22:57 C'est-à-dire que, pour le coup, je peux vous lire le top 10 si vous voulez des jeunes,
23:00 c'est Omar Sy, Kylian Mbappé, Thomas Pesquet, Antoine Griezmann,
23:03 Kylian Mbappé, on va s'arrêter."
23:05 "Zine Edine Zidane, Pierre Nîmes, Soprano, Aurélien Le Sen, Jean-Jacques Goldman, Gad Elmaleh.
23:08 Donc on est sur une autre préoccupation.
23:11 Et je dis aussi une chose qui a tout à l'heure été soulignée, on n'a pas arrêté là-dessus.
23:14 En effet, il n'y a pas de femmes, en tout cas la première femme est 15ème,
23:17 c'est Sophie Marceau. Et vous regardez, quand vous regardez dans toutes les catégories,
23:20 comme je viens de le faire là pour les jeunes, les femmes votent pour des hommes.
23:23 Ça explique le fait qu'il n'y ait pas de femmes bien représentées dans le haut du classement."
23:26 "On va arrêter sur Kylian Mbappé parce que Kylian Mbappé, il était 4ème l'année dernière."
23:29 "Oui, et il est 22ème."
23:30 "Et il est 22ème cette année. 22ème.
23:32 Alors j'ai lu en exclusivité le papier qui accompagne le vote sondage demain,
23:36 écrit par Antoine André, du JDD, qui explique cette chute de Kylian Mbappé,
23:41 cette dégringolade, comme on le titre, par son tweet sur Nael.
23:46 Petit an, je partais trop tôt."
23:47 "Il y a ça et puis il y a l'attitude aussi.
23:50 C'est-à-dire qu'avec le Paris Saint-Germain, on a eu un feuilleton cet été de "je m'en vais, je reste,
23:54 je veux plus d'argent". Je pense que c'est un tout.
23:56 Et évidemment, le tweet sur Nael en fait partie.
23:58 C'est pas ce qu'on attend. Il n'est pas dans son rôle.
24:01 Il a énervé les gens. Il perd. Il perd.
24:03 Il passe de la 4ème à la 22ème place. C'est une vraie sanction."
24:05 "Ah oui, c'est la plus lourde chute ou pas dans le classement ?"
24:08 "Je pense que c'est la plus lourde chute."
24:11 "Un mot là-dessus ?"
24:12 "Non, c'est..."
24:13 "On partage l'analyse."
24:15 "L'analyse qu'on peut faire est exactement celle-là.
24:18 Mais peut-être que Kylian Mbappé, l'année dernière,
24:22 il bénéficiait aussi de la proximité de la Coupe du Monde."
24:25 "Il y a ça aussi, ça c'est vrai."
24:26 "Il y avait un effet... Le sondage avait été fait juste après
24:29 la finale de Coupe du Monde perdue où il marque deux buts.
24:32 Et donc, même trois, si mes souvenirs sont bons.
24:36 Et donc, il y a aussi un effet de moment du sondage.
24:40 Mais ceci dit, peut-être que ça peut le faire réfléchir
24:43 à la façon de s'exprimer."
24:45 "La finale était vraiment très très proche du classement de l'année dernière."
24:49 "Et d'ailleurs, ça amène dans le sens définitif
24:51 tous les footballeurs des Gringoles.
24:53 Jérôme Giroud également, Lloris qui était bien classé l'année dernière."
24:56 "Il y a eu un effet coupé."
24:57 "Le sondage est réalisé début décembre ?"
24:59 "Il est réalisé le 11 ou 12 ou 13 décembre, je ne sais plus.
25:03 C'était mi-décembre."
25:04 "Et donc, ça sera à lire demain dans les colonnes du JTD."
25:08 "On a les réactions, on a certains qui viennent expliquer,
25:10 qui sont contents, on a Karine Lemarchand qui réagit,
25:12 Vianney qui réagit.
25:13 C'est sympathique à lire."
25:14 "Juste une question, pardon, excusez-moi.
25:16 On a parlé de la gauche, mais à droite, en dehors du RN,
25:19 qu'est-ce qui se passe ? Qui y a-t-il ?"
25:21 "Écoutez, je vous prends...
25:22 "J'ai envie de te poser une polle."
25:24 "La personnalité préférée de la droite, c'est Jordan Bardella."
25:26 "Oui, voilà, je prends la faux."
25:27 "D'accord, mais en dehors du RN."
25:29 "Avec vous, il faut venir avec tous les...
25:31 Vous nous posez un nombre de questions."
25:33 "C'était une interrogation..."
25:34 "Je venais passer un bon moment et..."
25:37 "Évidemment, on est là pour travailler, chère Amie."
25:40 "Et on est là pour travailler, chère Amie, on n'est pas là pour..."
25:43 "Moi aussi, je l'ai, le sondage."
25:45 "Vous avez Éric Zemmour qui est 75e,
25:47 c'est pour ça qu'on posait question."
25:49 "Vous avez Éric Zemmour qui est 75e,
25:51 sinon on n'a pas eu le privilège d'avoir le sondage."
25:54 "On aurait peut-être pu faire des commentaires acclarés."
25:56 "C'est une petite secte."
25:58 "La réponse à votre question, c'est que dans ce classement,
26:00 il n'y a personne chez LR, c'est ça, la réponse à votre question."
26:03 "Leur invoqué n'est pas dedans, Éric."
26:05 "Allez, le top de la droite, je l'ai.
26:07 Jordan Bardella, Jean-Jacques Gollemann,
26:09 Florent Pagny, Michel Sardou, Danny Boon,
26:11 Marine Le Pen, Thomas Pesquet,
26:13 Philippe Etchebest, Jean Reynaud, Cyril Lignac."
26:15 "Donc il n'y a que deux personnalités politiques
26:17 dans le classement préféré."
26:19 "Ils sont..."
26:20 "Vous voulez savoir par quoi on entend droite ?
26:22 Ça va de l'UDI à Reconquête."
26:24 "Je suis au courant."
26:26 "Merci, vous êtes vraiment..."
26:27 "Et le top de la gauche ?"
26:28 "Vous voulez me bisuter, vous voulez me bisuter."
26:30 "Alors le top de la gauche, Olivier Dardigaud,
26:32 on aura vraiment tout fait."
26:34 "Au marcian, Jean-Jacques Gollemann,
26:36 Thomas Pesquet, Francis Cabrel,
26:38 Florent Pagny, Alain Souchon, Renaud,
26:40 Vianney, Alain Chabat."
26:42 "Ça fait un gouvernement."
26:44 "La majorité présidentielle, vous voulez ?
26:46 Jean-Jacques Gollemann, Emmanuel Macron,
26:47 Thomas Pesquet, Gabriel Etal,
26:48 Edouard Philippe, Florent Pagny, Omar Sy,
26:50 Brigitte Macron, Grand Coeur Malade, Vianney."
26:52 "Je vous ai tout fait, là."
26:53 "On est complet."
26:54 "Bravo, je vous ai tout fait."
26:55 "Je le dis aux téléspectateurs, là on a vraiment,
26:57 on a bien décortiqué le chemin,
26:58 j'ai l'impression qu'on a tout dit, là."
26:59 "Peut-être même trop, en fait."
27:00 "Peut-être même trop, ouais."
27:01 "J'espère que vous êtes restés, chers téléspectateurs.
27:03 On va parler évidemment avec vous, Muriel,
27:06 dans un instant, de ce terrible témoignage
27:08 de Mia Shem qui a parlé pour la première fois hier
27:11 à la télévision israélienne.
27:13 Elle est revenue en longueur sur son véritable calvaire,
27:16 plus de 50 jours de séquestration.
27:18 Elle raconte qu'elle a été séquestrée
27:20 au sein d'une famille gazaouie,
27:22 qu'elle était en permanence surveillée
27:24 par un terroriste du Hamas,
27:26 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
27:29 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
27:31 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
27:33 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
27:35 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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29:23 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:25 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:27 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:29 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:31 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:33 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:35 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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29:39 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
29:41 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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30:19 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
30:21 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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31:03 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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31:07 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:09 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:11 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:13 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:15 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:17 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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31:41 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:43 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:45 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:47 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:49 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:51 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
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31:57 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
31:59 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:01 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:03 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:05 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:07 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:09 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:11 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:13 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:15 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:17 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:19 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:21 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:23 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:25 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:27 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:29 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:31 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:33 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:35 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:37 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:39 qu'elle a eu peur pendant 50 jours d'être violée,
32:41 encore une fois, avoir une vague d'empathie énorme sur les réseaux sociaux.
32:47 Et c'est exactement l'inverse qui s'est produit.
32:51 Elle a dû exulier un torrent de haine et de boue.
32:55 Et sur d'autres plateaux sur lesquels j'étais invitée,
32:57 on a même parlé de provocation de cette jeune femme,
33:01 qui est partie dans ses...
33:03 - Ah oui, j'ai vu ça, oui.
33:05 - Vous l'avez vue, voilà.
33:07 - C'est de la faute des victimes.
33:09 C'était une manière de présenter les choses où finalement,
33:13 comme elle est en vie, elle est victime forcément.
33:15 Elle serait morte, on n'aurait peut-être pas eu le même discours.
33:17 Mais c'est toujours la même difficulté.
33:19 Quand on a des victimes juives qui restent en vie,
33:21 qui s'en sortent, elles font l'objet de critiques.
33:23 Quand elles sont mortes, là, c'est différent.
33:25 On arrive à leur trouver un petit peu d'humanité,
33:28 on arrive à faire preuve d'humanité et d'empathie vis-à-vis d'elles.
33:31 - Pour bien comprendre pour nos téléspectateurs,
33:33 c'est notamment un ancien responsable militaire
33:35 qui a dit qu'elle avait été insouciante d'aller danser à quelques kilomètres de la bande de Gaza.
33:40 - Qui avait une prise de risque énorme et une forme de provocation
33:43 à diffuser de la musique aussi proche de Gaza
33:45 que les Gazaouis pouvaient entendre et prendre ça pour de la provocation.
33:47 Et donc, ça a expliqué.
33:49 Mais il disait, ça ne légitime pas,
33:51 mais on peut comprendre, enfin, sans justifier, sans légitimer.
33:55 Son propos était de cet ordre-là.
33:57 Mais ça, à la limite, c'est anecdotique.
33:59 C'est ce qu'on voit sur les réseaux sociaux, qui est terrible.
34:01 Et je vous le dis ici de manière très claire à vos auditeurs,
34:05 que ne pas oublier ce qui s'est passé.
34:07 Avant le 7 octobre, il y avait un cessez-le-feu.
34:09 Avant le 7 octobre, il y avait une espèce de paix,
34:11 même difficile, avec des difficultés pour tout le monde.
34:14 - Vous allez poursuivre ceux qui se rendent coupables de ce genre de commentaires ou pas ?
34:18 - Alors, c'est compliqué à poursuivre.
34:20 D'abord, je ne suis pas l'avocate de Miachem.
34:22 Elle a un avocat.
34:23 Et si son avocat estime qu'il faut poursuivre,
34:25 c'est à lui de faire ces poursuites-là.
34:27 Je ne suis pas habilitée à le faire, premièrement.
34:29 Nous, ce que nous faisons, c'est que nous poursuivons systématiquement
34:32 toutes les apologies du terrorisme qui sont faites autour de la libération des otages,
34:36 ou même pour ceux qui sont encore en captivité.
34:39 À chaque fois qu'on nous présente des terroristes du Hamas
34:43 comme des résistants ou comme des militants de la cause palestinienne,
34:47 nous considérons qu'il s'agit de présenter le Hamas sous un jour favorable.
34:51 Et que là, à ce moment-là, ça constitue une apologie du terrorisme
34:55 telle que le législateur l'a prévu.
34:57 Le G7 a d'ores et déjà déposé des plaintes,
34:59 notamment contre les députés à l'Afist.
35:01 Alors j'ai une question à vous poser.
35:02 Est-ce que vous avez déposé plainte contre Urgence Palestine,
35:05 qui appelle à manifester demain sur les Champs-Elysées,
35:08 le 31 décembre, au moment du feu d'artifice ?
35:12 On va peut-être voir l'affiche de l'appel à cette manifestation.
35:16 En soutien à la résistance.
35:19 C'est de l'apologie du terrorisme, ça ?
35:22 Alors c'est écrit de telle sorte
35:24 parce que les poursuites sont compliquées à mettre en oeuvre.
35:26 Et aujourd'hui, je vous le dis, il y a...
35:28 Manifestation complètement interdite, je le dis.
35:29 Toute manifestation sur les Champs-Elysées, évidemment,
35:31 à 31 décembre.
35:32 Le préfet Nunez a été impeccable sur cette affaire.
35:34 On verra ce qui se passe demain.
35:35 Parce qu'il y a un nombre de manifestations qui sont interdites.
35:37 C'est compliqué après, mais en tout cas,
35:39 c'est une manifestation qui a été interdite.
35:41 Mais pour en revenir sur l'apologie du terrorisme,
35:43 actuellement, au parquet de Paris, on réfléchit
35:45 pour savoir si oui ou si non.
35:47 C'est un débat d'idées ou d'opinions
35:48 que de dire que le Hamas est un mouvement terroriste
35:51 ou un mouvement de résistance.
35:52 On réfléchit, on n'est pas sûr.
35:53 Pour l'instant, les plaintes sont encore à l'étude.
35:56 Et nous, les avocats, nous considérons que,
35:58 bien évidemment, ce ne la relève pas du débat d'idées.
36:00 Et qui n'est pas sûr ? Qui réfléchit ?
36:02 C'est en étude actuellement.
36:04 C'est en étude actuellement.
36:06 Donc, il y a une réflexion qui est menée.
36:07 Cette réflexion, elle ne vient pas de n'importe où.
36:09 Elle vient notamment d'une décision qui a été rendue récemment
36:11 par le tribunal judiciaire de Paris.
36:13 Et dans cette décision, qui a pourtant condamné,
36:16 il a été évoqué la possibilité que
36:20 qualifier le Hamas de mouvement politique
36:23 ou de mouvement de résistance
36:25 pouvait évoquer un débat d'idées.
36:28 Mais qui dit ça ? Concrètement, qui dit ça ?
36:30 La 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris.
36:33 Mais c'est des magistrats qui disent ça, donc ?
36:34 Ce sont des magistrats qui ont motivé ainsi.
36:36 Je pose encore la question de savoir si le Hamas est un mouvement...
36:38 Mais pour être parfaitement honnête et transparente,
36:41 il y a eu un jugement de condamnation.
36:43 La jeune femme qui avait tenu ces propos-là
36:45 a été condamnée pour un point de vue terroriste.
36:46 Et bien alors, pourquoi les magistrats se posent encore des questions ?
36:47 Parce que dans le corps de la décision,
36:50 cette question a été évoquée.
36:51 Donc on sait qu'il y a une difficulté pour nos magistrats
36:54 à rentrer en voie de condamnation sur ce poste-là.
36:57 Donc les plaintes que nous avons déposées contre les halafistes
37:00 sont encore à l'étude et nous espérons que les poursuites seront légères.
37:03 Il faut faire la différence entre le débat
37:06 sur un jugement politique et moral qu'on peut avoir
37:09 sur les gens qui disent ça,
37:10 et puis la solidité juridique qui tient à la liberté d'expression, j'imagine.
37:14 Alors, effectivement, c'est la liberté d'expression...
37:16 C'est-à-dire qu'on peut être en total désaccord avec...
37:19 C'est de ça dont on parle, sauf que le délit d'apologie du terrorisme
37:22 ne relève pas de la loi sur la liberté d'expression,
37:24 mais bien du Code pénal général.
37:25 Il y a eu une condamnation...
37:26 Donc, c'est un délit qui sort de la liberté de la presse
37:29 et de la liberté qui concerne la liberté d'expression.
37:31 Je crois, je ne sais pas si vous partagez cet avis,
37:32 mais de savoir que des magistrats en France se posent encore la question
37:34 de savoir si le Hamas est un groupe terroriste,
37:36 ça me paraît assez anichiste.
37:37 Non, non, c'est pas ça.
37:38 Cette question, Muriel y a répondu,
37:41 en fait, ça ne concerne pas la liberté d'expression
37:43 puisqu'on parle de terrorisme.
37:44 En revanche, moi, je vais aller dans le débat ouvert par Philippe.
37:47 La liberté d'expression, pourquoi pas ?
37:49 Mais dans ce cas-là, il ne faut pas que la 17e chambre condamne
37:51 tout le temps, tout et n'importe quoi,
37:53 y compris des propos quand ils ne sont pas sur la question de Hamas,
37:55 mais sur le reste.
37:56 C'est-à-dire que c'est devenu...
37:58 La 17e chambre, moi, j'y ai passé du temps,
38:00 j'ai été accusé, voilà.
38:02 Et je sais de quoi tu es accusé quand tu y vas.
38:04 Je sais comment te défendre.
38:05 Et parfois, en l'occurrence, j'ai eu la chance d'être relaxé en appel.
38:08 Mais en première instance, j'ai été condamné pour quelque chose
38:10 qui a été cassé, Dieu merci, après,
38:12 mais qui était ubuesque,
38:14 c'était un pur procès d'intention.
38:16 Et je m'étais dit à ce moment-là,
38:18 la 17e chambre a quand même beaucoup trop de pouvoir.
38:20 Donc, on ne peut pas avoir que les inconvénients.
38:24 En parallèle du témoignage de Miachem,
38:26 il y a une enquête qui vient d'être publiée dans le New York Times
38:29 et qui revient sur les centaines de viols commis par le Hamas
38:33 sur des femmes israéliennes le 7 octobre.
38:35 Je vous propose d'écouter Fanny Chauvin,
38:37 qui est en duplex de New York,
38:38 qui nous dit ce qu'il y a concrètement dans cette enquête du New York Times.
38:41 C'est une enquête édifiante que le New York Times vient de publier.
38:45 Après deux mois d'investigation,
38:47 les journalistes donnent le détail de violences sexuelles
38:50 commises par les soldats du Hamas le 7 octobre
38:53 et citent différents exemples éprouvant à lire.
38:57 Parmi les témoignages recueillis,
38:59 il y a celui d'un bénévole secouriste, Jamal,
39:02 qui reste traumatisé par ce qu'il a vu.
39:05 Il est atteint sur les lieux du festival
39:08 et a découvert le cadavre d'une femme,
39:10 main ligotée dans le dos et à moitié nue.
39:13 Cette scène a été découverte à différents autres endroits.
39:17 Sept au total, selon le New York Times.
39:20 Il ne s'agit donc pas d'acte isolé,
39:23 mais était-il prémédité systématique,
39:26 comme l'affirment les autorités israéliennes ?
39:29 Les réponses vont être difficiles à trouver
39:32 car après le 7 octobre, les médecins légistes
39:35 ont travaillé dans la précipitation
39:37 pour aider les familles à identifier les victimes.
39:40 Les autopsies ont été réalisées à minima.
39:43 Aujourd'hui, pour mener les enquêtes,
39:46 les témoignages sont cruciaux.
39:49 L'ONU a appelé à une investigation indépendante
39:52 sur ces violences sexuelles.
39:55 - On ne les entend pas, les féministes,
39:58 Geoffroy Lejeune.
40:00 - Il y a une manifestation de féministes
40:03 il y a quelques semaines.
40:06 Un groupe de féministes est venu manifester
40:09 leur soutien aux femmes israéliennes abusées
40:12 par les terroristes du Hamas.
40:15 Elles ont été chassées de cette manifestation.
40:18 Je remercie Laura Tapiro qui nous remet
40:21 les images de cette manifestation.
40:24 Les manifestantes qui étaient venues
40:27 comme on le lit sur cette pancarte commise par le Hamas
40:30 ont été conspués dans cette manifestation.
40:33 - Souvenez-vous au moment de Cologne,
40:36 le silence des féministes en France,
40:39 les viols de Cologne en 2015.
40:42 On était quelques-uns à dire que c'était bizarre
40:45 ce depoid de mesure, cette incohérence.
40:48 Depuis, ça n'a été que ça.
40:51 Les féministes ne se définissent pas
40:54 selon les agresseurs présumés.
40:57 Quand il y a le Hamas, vous ne les entendez pas.
41:00 Quand il y a Depardieu, vous les voyez pétitionner.
41:03 C'est ça la réalité de notre féminisme.
41:06 - Claire, violée par un centrafricain
41:09 sous obligation de quitter le territoire français,
41:12 elle monte au créneau dans les médias
41:15 pour dire que si cet homme avait été expulsé,
41:18 elle n'aurait pas été violée.
41:21 Vous n'auriez pas un agenda caché ?
41:24 Elle a été violée par un migrant sous OQTF.
41:27 On lui demande si elle n'a pas une volonté politique
41:30 et qu'elle n'instrumentalise pas son propre viol.
41:33 - Ce qui compte, c'est de ne pas regarder...
41:36 Ils ne s'intéressent pas à la victime,
41:39 mais à l'agresseur et à ce qu'ils peuvent dire de l'agresseur.
41:42 Le sujet n'est pas la défense des femmes,
41:45 sinon on les verrait partout.
41:48 - Cette enquête est extrêmement importante.
41:51 Elle apporte un regard objectif sur les faits.
41:54 Elle a été faite de manière sérieuse.
41:57 Elle permet de comprendre l'horreur
42:00 de ce qui a été commis le 7 octobre
42:03 à l'encontre des femmes.
42:06 Les violences incroyables qui sont expliquées dans l'article.
42:09 Les clous enfoncés dans le vagin,
42:12 les clous enfoncés dans le corps,
42:15 les clous enfoncés dans le vagin,
42:18 les clous enfoncés sur les cuisses,
42:21 les vagins pulvérisés à l'arme blanche.
42:24 Il n'y a que le New York Times qui l'a dit.
42:27 Je ne l'ai pas lu ailleurs aujourd'hui.
42:30 Je n'ai pas vu personne s'en émouvoir chez ces féministes.
42:33 Rien, pas un mot.
42:36 Elles sont montées au créneau.
42:39 Il y a une pétition avec 600 d'entre elles
42:42 et ça augmente.
42:45 - Pas un mot.
42:48 Personne ne s'est insurgé.
42:51 Personne n'est venu dénoncer.
42:54 Pour reprendre ce qui se passe pour Miachem,
42:57 qui sort de cette captivité,
43:00 qui a le courage d'en parler,
43:03 elles sont où les féministes ?
43:06 - Je veux ajouter une dimension qui n'a pas été abordée.
43:09 L'enquête fait montre la réalité des viols le 7 octobre.
43:12 - Ce ne sont pas que des viols.
43:15 - Et ce que vous venez de décrire.
43:18 Le Hamas est d'autant moins une armée régulière.
43:21 C'est un groupe terroriste islamiste
43:24 qui se cache dans les tunnels
43:27 et qui expose la population civile.
43:30 Je pense aussi à cette réalité ce soir.
43:33 Il y a aussi des viols.
43:36 Il y a aussi dans les semaines que nous venons de vivre
43:39 un nombre considérable de morts civiles palestiniens
43:42 qui vivent eux aussi un drame.
43:45 J'espère que les semaines et les mois qui viennent
43:48 permettront une issue politique,
43:51 permettront de trouver de nouveaux interlocuteurs
43:54 qui ne peuvent absolument pas être le Hamas côté palestinien.
43:57 J'espère qu'il y aura des événements
44:00 qui permettront de trouver des nouveaux interlocuteurs
44:03 qui ne peuvent absolument pas être le Hamas côté palestinien.
44:06 J'espère qu'il y aura des événements côté israélien.
44:09 J'ai une pensée pour ces femmes et ces hommes
44:12 dans la bande de Gaza qui vivent sous le joug du Hamas
44:15 depuis trop d'années.
44:18 J'espère que les choses pourront s'améliorer pour eux.
44:21 La question de leur futur immédiat se pose.
44:24 Je ne sais pas où cette population qui est massée
44:27 dans le sud de la bande de Gaza
44:30 peut être.
44:33 Quel est son avenir immédiat ?
44:36 - C'est une partie du témoignage de Minachem
44:39 qui a été la plus durement critiquée.
44:42 - Elle a dit à Gaza...
44:45 - Je vous donne mon argument.
44:48 Est-ce qu'il y a dans la population gazaouite
44:51 des soutiens au Hamas ?
44:54 - Je ne vais même pas laisser terminer.
44:57 - Ce n'est pas des soutiens au Hamas.
45:00 Sur Minachem, ce n'est pas le soutien au Hamas.
45:03 Minachem a été pris en otage et a été gardé
45:06 pendant 54 jours par les gazaouites.
45:09 - Minachem a vécu l'horreur.
45:12 C'est un témoignage, c'est le sien.
45:15 Elle a eu le droit, elle a été lynchée par la foule
45:18 et elle a été séquestrée par une famille gazaouite.
45:21 - C'est une info. Je ne savais pas qu'elle était
45:24 séquestrée par une famille gazaouite.
45:27 - Avec l'épouse et les enfants qui sont venus
45:30 au relais du jour lié.
45:33 - C'est la phrase la plus polémique de son intervention.
45:36 Elle a vécu l'horreur absolue.
45:39 Elle dit à Gaza que tout le monde est un terroriste.
45:42 Voilà ce que dit Minachem.
45:45 C'est son témoignage.
45:48 Elle a vécu l'enfer.
45:51 - Le Hamas vit sous le joug du Hamas.
45:54 Quand une partie de cette population a voulu fuir vers le sud,
45:57 le Hamas a tué des Palestiniens qui voulaient fuir vers le sud.
46:00 - Avant que Olivier fasse sa réponse,
46:03 je vais poser ma question.
46:06 On vit facilement dans l'idée que les méchants terroristes
46:09 du Hamas sont dans des tunnels.
46:12 Les gentils Palestiniens qui se prennent des bombes
46:15 et qui n'ont rien demandé à personne.
46:18 C'est la façon dont les Palestiniens se sont faits ennemis.
46:21 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:24 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:27 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:30 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:33 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:36 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:39 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:42 C'est la façon dont les Palestiniens se sont fait ennemis.
46:45 - Ça m'étonnerait énormément qu'à Gaza,
46:48 une population qui a élu le Hamas il y a quelques années,
46:51 qu'il n'y ait pas des gens qui soient sympathisants
46:54 et des gens qui trouvent le Hamas plus populaire
46:57 aujourd'hui qu'avant le 7 octobre, qu'il n'y ait pas des gens
47:00 qui soient complices du Hamas.
47:03 - Je vais te répondre très simplement.
47:06 Le fait que le Hamas dispose d'un soutien fort
47:09 Le fait que le Hamas dispose d'un soutien fort
47:12 dans la bande de Gaza, c'est une réalité.
47:15 C'est une réalité et il y a un processus qui a amené à ça.
47:18 C'est-à-dire qu'il y a aussi un jeu politique
47:21 qui a été malheureusement très dangereux,
47:24 qui a été à un moment donné, chez certains,
47:27 de faire le choix du Hamas contre l'autorité palestinienne
47:30 qui est totalement décrédibilisée.
47:33 Et d'autres, et d'autres, et d'autres.
47:36 Pas que le gouvernement israélien, mais d'autres.
47:39 Y compris les pays arabes.
47:42 Et que le Hamas commence à se renforcer en Cisjordanie.
47:45 Donc il y a des processus qui expliquent tout ça.
47:48 Ce que je veux simplement dire, c'est que la question
47:51 de l'avenir pour le peuple israélien,
47:54 qui a le droit à la sécurité, et pour le peuple palestinien,
47:57 j'espère que, là on termine 2023,
48:00 j'espère que dans ce qui arrive dans la prochaine année,
48:03 on pourra avoir une éclaircie. C'est tout.
48:06 - On parlait des féministes qui sont aux abonnés absentes.
48:09 En tout cas, une grande majorité des féministes.
48:12 Parce qu'encore une fois, il y a eu ces féministes
48:15 qui se sont mobilisées à cette manifestation
48:18 et qui ont été conspués, voire chassés de ces manifestations.
48:21 Il y a eu de nombreuses réactions, par contre,
48:24 sur l'affaire Gérard Depardieu.
48:27 La semaine dernière, on n'a parlé que de ça.
48:30 Et depuis qu'il y a eu cette pétition dans Le Figaro
48:33 de Gérard Depardieu, chaque heure qui passe, on a un artiste
48:36 qui a signé, qui regrette d'avoir signé.
48:39 Ce matin, je parlais de Nadine Trintignant, de Carole Bouquet,
48:42 de Gérard Darmon, qui ne regrette pas totalement, mais qui regrette un peu.
48:45 Et ce soir, je parle de Charles Berling, qui a publié sur ses réseaux sociaux,
48:48 lui aussi, un méacoup de panne,
48:51 expliquant qu'il ne savait pas exactement qui avait écrit cette tribune.
48:54 Et ce qu'on reproche à celui qui a écrit cette tribune,
48:57 c'est de signer dans causeur d'Elisabeth Lévy.
49:00 Pour faire simple, ce que dit la tribune, c'est qui l'a écrit.
49:03 Moi, je pense qu'on a absolument tout dit sur l'affaire Depardieu.
49:06 Il faut respecter le témoignage des victimes
49:09 et en même temps, il y a la présomption d'innocence.
49:12 Je pense que c'est la synthèse.
49:15 Ce qui m'intéresse, c'est quand j'ai vu cette semaine
49:18 de polémique autour de Gérard Depardieu, on ne parlait plus que de ça.
49:21 Qui en a reparlé à la télévision en désavouant sa ministre,
49:24 en disant qu'il rend fière la France ?
49:27 Il n'y est pas allé à moitié, il y est allé à fond.
49:30 Ma question, c'est, est-ce que ce n'était pas tout simplement
49:33 un contrefeu XXL pour chasser de l'actualité la loi immigration,
49:36 chasser la crise de la majorité, le ministre qui démissionne,
49:39 les députés de Fondeur ?
49:42 Ça a fonctionné ?
49:45 Il paraît que Brigitte Macron n'a pas aimé cette sortie.
49:48 En tout cas, le timing, le contrefeu, la tentative de détournement
49:51 du débat public pour en terminer avec la séquence immigration
49:54 et la manière dont la Macronie en est sortie quand même assez abîmée
49:57 pour aller sur notre sujet, qui a occupé tout l'espace médiatique
50:00 au cours des derniers jours.
50:03 Pour le coup, c'est un coup réussi.
50:06 - Je suis froid.
50:09 - Quand même, on alterne.
50:12 - C'est une tentative de putsch.
50:15 - Je ne serai pas long pour laisser Philippe parler.
50:18 Évidemment que le fait qu'on n'a plus parlé de la loi immigration
50:21 est une conséquence de tout ça.
50:24 Je crois à la sincérité de Macron.
50:27 Je pense qu'Emmanuel Macron est un homme de l'ancienne France
50:30 qui aime les films de Claude Sauter, les dialogues de Audiard
50:33 et les personnages comme Gérard Depardieu.
50:36 Quand il le défend, il le fait spontanément, sincèrement
50:39 et parce qu'il a détesté voir la meute s'en prendre à lui.
50:42 - C'est intéressant ce que vous dites.
50:45 Est-ce qu'il aurait dit la même chose pour un autre acteur
50:48 qui a fait les mêmes accusations ?
50:51 - Il n'a pas été interrogé de la même manière.
50:54 Sur le plan des principes, je pense que oui.
50:57 En revanche, je pense qu'il va plus spontanément se mouiller
51:00 et prendre un risque pour Gérard Depardieu
51:03 que pour Harry Habitant qui est dans la même situation.
51:06 C'est moins sa génération, moins ses goûts.
51:09 - Je prolonge ce que dit Geoffroy.
51:12 Je crois aussi qu'Emmanuel Macron avait une certaine sincérité.
51:15 - Il parle pendant une heure du projet de loi immigration.
51:18 - S'il vous plaît les amis.
51:21 - Il parle pendant une heure de l'immigration.
51:24 Il a un discours, un raisonnement, des arguments
51:27 qui sont particulièrement travaillés.
51:30 Je ne crois pas tellement à la théorie du contrefeuille.
51:33 J'y crois d'autant moins que j'ai constaté autour de moi
51:36 que les gens ne parlaient que de ça.
51:39 Tout le monde dit que les médias en font trop.
51:42 - Oui, bien sûr, les médias en font toujours trop.
51:45 On y contribue d'ailleurs, nous aussi.
51:48 Mais je constate qu'au repas de Noël, sur les réseaux sociaux
51:51 et dans pas mal d'endroits, le sujet intervient.
51:54 Pourquoi il est si brûlant ?
51:57 Parce que le projet de loi immigration, c'est compliqué, c'est technique.
52:00 Il faut entrer au bout d'un moment, une fois qu'on a dit blanc ou noir,
52:03 il faut entrer dans la technique et que ça ne passionne pas les gens.
52:06 Alors que sur ces sujets-là, on est sur des sujets de l'intime,
52:09 de la vie quotidienne, de la vie au travail,
52:12 et que ça concerne tout le monde.
52:15 Et Depardieu, accessoirement, est quand même une star en France considérable.
52:18 - Est-ce qu'on vous a parlé au moment du repas de Noël
52:21 de Jordan Bardella et de Gabriel Attal ?
52:24 - Non. - Non ? - Non. - Mais Depardieu, oui.
52:27 - Depardieu, oui. - Depardieu, Bardella et Attal, oui.
52:30 - Mais on commence à nous dire qu'on en parle trop.
52:33 - De qui ? - De Depardieu.
52:36 - Ah, je pense que c'est la vie à s'émirer.
52:39 - Moi, j'ai entendu cette "est-ce qu'on en fait trop, est-ce qu'on en parle trop ?"
52:42 Je pense que les Français, notamment hier matin dans l'heure des pros avec Eliott Deval,
52:45 que j'aime beaucoup, on écoutait les réactions des Français
52:48 qui trouvaient que quand ils disaient "les médias en font trop", c'est les médias en font trop
52:51 dans l'acharnement. C'est ça que les gens n'aiment pas.
52:54 - Mais la semaine dernière, c'était devenu quasiment le sujet unique.
52:57 - Oui, mais en fait, je pense que ce que les Français n'aiment pas...
53:00 - Quel média se sont acharnés, Geoffroy ? - Pardon ? - Quel média se sont acharnés ?
53:03 - Complément d'enquête, Médiapart, Libération, Le Monde, pour commencer.
53:09 Après, je peux vous en citer d'autres. - Ah, beaucoup de médias !
53:12 - 80% de l'espace médiatique, c'est ligué contre Gérard Demange.
53:17 - C'est pas de l'acharnement. - C'est une meute qui veut tuer.
53:22 Et qui se délecte de tuer. - Non, là, je suis en désaccord, Geoffroy.
53:25 - C'est exactement ce qui s'est passé. Et en plus, ils ne supportent pas
53:28 qu'on puisse ne pas être d'accord avec eux, donc maintenant,
53:31 ils font des enquêtes sur ceux qui n'étaient pas d'accord avec eux.
53:33 - Ça, c'est vrai. Et c'est un peu ridicule, c'est le polémique sur qui a écrit le texte.
53:36 L'important, c'est qu'il a été écrit, qu'il y a des gens qui l'aient signé.
53:39 Mais là où je ne partage pas ton avis, c'est que ce n'est pas du lynchage
53:42 ou de l'acharnement, c'est simplement des gens qui en ont marre,
53:45 qu'il y ait un système qui est permis à des personnes d'avoir les compétences.
53:50 - Mais il n'y a aucun système qui ne permet rien.
53:52 - Côte d'Opardieu a eu... - Mais si, il y a un système...
53:54 - Il reste une seconde, messieurs. Je veux juste rappeler le classement
53:57 du journal du dimanche. Jean-Jacques Goldman est une nouvelle fois
54:00 la personnalité préférée des Français. Florent Parnier arrive deuxième.
54:03 Thomas Pesquet troisième. Omar Sy quatrième. Vianney cinquième.
54:06 C'est à retrouver demain en casque dans l'excellent JDD de Geoffroy Lejeune.
54:10 Sachez aussi que Jordan Bardella est trentième et c'est la seule personnalité politique
54:14 qui arrive dans le top 50. Tout de suite, vous retrouvez Geoffroy Lejeune,
54:18 à nouveau, avec Philippe Devilliers et Éliott Deval.
54:21 Éliott Deval, pour le plus grand plaisir de Geoffroy, pour cette émission
54:24 face à Philippe Devilliers, qui plait tant à Jean-Michel Apathy.
54:27 - Un nouveau conte de Noël ? - Non, c'est ça.
54:29 - Non, c'est pas là. - Je crois qu'il fait la rétrospective
54:32 de l'année qui vient de s'écouler. - C'était vachement bien.
54:35 - C'était vachement bien. C'est tout de suite. Restez avec nous pour suivre
54:38 cette émission qui était vachement bien selon Geoffroy Lejeune.
54:41 Bonne soirée et à demain matin.
54:43 *toc toc toc*

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