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L’interview d’exception de Roser Almenar, chercheuse invitée en Droit de l'espace à London School of Economics and Political Science(LSE).
Transcription
00:00 Je m'appelle Roselyne Menard, je suis juriste, j'étudie les droits à l'Université de Valence
00:09 en Espagne et je suis aussi diplômée d'un master universitaire en droit international
00:16 avec une spécialisation en droit international public.
00:20 Et actuellement je suis chercheuse invitée à la London School of Economics and Political
00:26 Science à Londres, bien que je sois sur le point de terminer ce séjour de recherche
00:34 ici.
00:35 Et bon, j'ai aussi l'intention de retourner dans mon pays, l'Espagne, pour commencer
00:44 mes études de doctorat à l'Université de Valence aussi, à mon alma mater.
00:48 Et je veux refaire une thèse sur les droits de l'espace extra-atmosphériques, particulièrement
00:57 je voudrais analyser la question de l'application de l'intelligence artificielle aux activités
01:03 spatiales et les enjeux juridiques qui peuvent se poser à cette question, par exemple en
01:09 termes de responsabilité internationale ou par exemple de protection des données.
01:15 Très bien.
01:16 Alors sur la scène internationale, on voit l'IA qui se développe d'une manière assez
01:24 impressionnante et la protection des données sont essentielles dans ce monde qui apparaît,
01:31 notamment dans le spatial, toutes les nouvelles technologies, mais aussi en politique et dans
01:37 le droit.
01:38 Peux-tu nous donner quelques exemples de l'intelligence artificielle et la protection des données
01:43 dans le spatial et les nouvelles technologies, mais aussi en politique et dans le droit ?
01:49 Oui, en effet la protection des données personnelles, dans l'espace extra-atmosphérique, c'est
01:57 précisément le projet de recherche que je mène ici à Londres depuis trois mois.
02:02 Et s'il est vrai que les règlements généraux sur la protection des données, qui sont les
02:07 quatre règlements qui nous avons ici en Europe, ils s'appliquent aux activités spatiales
02:16 tant qu'elles répondent aux deux critères de territorialité.
02:19 Ce sont les premiers que les règlements s'appliquent aux activités menées par un responsable,
02:28 une personne qui traite ces données et qui est établie dans l'Union européenne elle-même,
02:35 indépendamment du fait que le traitement ait lieu dans l'Union ou pas.
02:40 Et aussi l'autre élément pour l'application de ces règlements, c'est que ces activités
02:46 doivent être menées par un responsable dont l'établissement n'est pas situé dans l'Union,
02:54 mais qui offre des services ou aussi des biens aux personnes physiques qui résident en effet
03:05 dans l'Union européenne ou aussi qui suivent leurs comportements.
03:11 Alors si ces deux critères sont remplis, le règlement sera appliqué.
03:20 Mais à la lumière de mes recherches, même si a priori ces règlements générales de
03:28 la protection des données peuvent être appliqués aux activités spatiales,
03:32 j'ai identifié quatre défis potentiels que ce cadre juridique ne prendrait pas en compte.
03:40 Et parmi eux précisément on retrouve l'utilisation de l'intelligence artificielle
03:45 dans le traitement des données spatiales à bord des satellites eux-mêmes.
03:51 Par exemple, je te donne des exemples.
03:54 Le traitement de l'imagerie spatiale, qui prend des heures, des jours ou même des semaines
04:00 à examiner et à analyser, peut être automatisé par des composants d'intelligence artificielle
04:07 qui déterminent stratégiquement quel type de données est suffisamment important
04:11 pour être collecté ou pas.
04:13 En plus, il est possible aussi d'envisager à l'avenir la possibilité d'interpréter
04:19 en temps réel les données spatiales à l'aide d'algorithmes de deep learning,
04:25 voire des satellites intelligents capables d'observer et d'analyser l'imagerie au fur et à mesure.
04:31 Avec deep learning, je veux dire tous ces sous-ensembles de l'apprentissage automatique
04:40 qui consiste à un réseau neuronal à trois couches de plus.
04:44 Alors, c'est par exemple ce qu'on utilise pour des tâches analytiques et physiques,
04:51 sans intervention humaine, dans de nombreux produits et services,
04:55 tels que les assistants numériques, les commandes de télévision à commande vocale,
05:01 beaucoup de services et de produits qu'on utilise dans notre vie quotidienne.
05:07 Et ce sont de nombreuses entreprises actives dans l'industrie spatiale
05:11 qui exploitent ces activités offertes par cette combination de l'intelligence artificielle
05:15 et l'imagerie satellitelle, comme Planet Labs ou Orbital Insight.
05:21 Mais cependant, il y a un article dans le Règlement général sur la protection des données,
05:26 l'article 20D, qui dit que nous, les personnes physiques,
05:30 ont le droit de ne pas être l'objet d'une décision fondée exclusivement sur un traitement automatisé,
05:38 y compris le profilage.
05:40 Et alors, si on prend en compte cet article,
05:47 j'ai quelques questions que je veux continuer à étudier afin de répondre
05:52 sur cette application de l'intelligence artificielle au traitement des données
05:58 obtenues par des systèmes satellitaires.
06:01 Et ce sont deux questions.
06:02 Premièrement, le droit de ne pas être soumise,
06:06 le droit enregistré par l'article 20D,
06:10 peut-il être étendu aux données spatiales ?
06:13 Ça c'est ma première question.
06:14 Et deuxièmement, étant donné que les données spatiales peuvent être analysées
06:19 à l'aide de ces technologies, des reconnaissances faciales,
06:23 et aussi peuvent être combinées avec d'autres données comme des localisations,
06:30 parce qu'on a aujourd'hui une source de données si grande comme c'est les big data spatiales,
06:37 et que les gens, les personnes communes, peuvent accéder à des applications comme Google Earth,
06:44 qui vont, Google Earth par exemple, prouiller le visage et les pratiques d'immatriculation.
06:49 Même si cette application fait ça,
06:54 je me demande, l'utilisation de l'intelligence artificielle peut-elle mettre en péril la confidentialité des données ?
07:01 Parce que, oui, on a le prouillage des visages, de l'immatriculation,
07:06 mais l'anonymisation ou la pseudonymisation n'est pas toujours complètement faite comme ça.
07:17 On peut découvrir les personnes qui sont titulaires de ces données avec ces autres données.
07:25 Alors, ce sont mes deux questions.
07:28 Par rapport à l'utilisation de l'intelligence artificielle au traitement des données spatiales,
07:35 c'est vrai, comme tu as bien remarqué,
07:38 que l'intelligence artificielle dans les activités spatiales n'est vraiment toujours utilisée seulement pour le traitement des données,
07:47 mais aussi constitue un élément super important pour la prochaine génération de programmes et d'applications spatiales,
07:55 comme l'entretien en orbite, la gestion du trafic spatial pour éviter les collisions,
08:01 et aussi l'élimination des travaux spatiaux.
08:04 Et quelques exemples incluent la robotique dans l'espace, y compris les véhicules de transport automatisés,
08:13 par exemple, conçus pour prendre leurs propres décisions et pour être capables d'identifier et d'adapter au cours de mission.
08:21 Récemment, il y a quelques mois, les ingénieurs de la NASA avaient testé un système en forme de serpent
08:32 capable de s'adapter à tous les types de terrain qu'ils ont appelés robot ILS, Exobiology Extended Life Surveyor.
08:43 Et ce robot lui permettait de détecter de manière autonome son environnement,
08:48 mais aussi de collecter des données à l'aide des instruments scientifiques,
08:53 de manière que l'intervention humaine était presque…
08:57 Inexistante.
08:58 Précisément.
09:00 C'est impressionnant.
09:02 Oui, c'est super intéressant, mais aussi pour des lanceurs véhicules habituels utilisables,
09:08 pour l'exploitation minée de l'espace, ou aussi pour l'exploration spatiale profonde aux autres planètes du système solaire.
09:19 Il y a beaucoup d'applications de l'intelligence artificielle dans l'activité spatiale.
09:25 Mais ça, c'est dans un cadre idéal où ça fonctionne parfaitement,
09:28 parce que tout cela implique une maîtrise et une conscience, comme tu l'as parfaitement souligné,
09:35 à la fois du développement des applications possibles et probables de l'intelligence artificielle,
09:42 mais une conscience aussi de l'instauration d'un cadre spécifique sur la protection des données,
09:49 parce qu'aujourd'hui, on vit l'une des époques les plus bouleversantes dans l'histoire de l'humanité,
09:55 c'est la quantité de données présentes aujourd'hui et que l'on reçoit quotidiennement.
10:01 Ça, je le dis tout en sachant que majoritairement, paradoxalement majoritairement,
10:06 la population de n'importe quel pays, et même des pays avancés, des grandes puissances,
10:11 des États-Unis ou de la France ou d'autres, n'ont pas forcément conscience de cette réalité-là.
10:18 Je suis complètement d'accord. Mais oui, il faut dessiner un cadre réglementaire
10:28 qui prend en compte toutes ces nouvelles réalités.
10:31 Par exemple, une très bonne initiative, c'est le règlement de l'intelligence artificielle à l'Union européenne,
10:39 parce que toutes ces nouvelles technologies peuvent avoir un impact très négatif
10:46 sur les trois fondamentaux des personnes et ça génère aussi certains soucis dans les citoyens communs.
10:57 Et c'est pourquoi je crois que la création, à niveau du droit international de l'espace extra-atmosphérique,
11:10 peut-être d'adopter un traité international contraignant n'est pas la meilleure option,
11:17 parce qu'on n'a pas un traité depuis 1969 et ça peut sembler une réalité plus éloignée.
11:28 Mais quelque sorte de principe ou de guidelines pourraient être très utiles
11:35 pour traiter toutes ces questions qui vont avoir un impact croissant dans les trois fondamentaux des personnes.
11:48 Et c'est super important que les gouvernements et les législateurs de différents pays se rendent compte.
11:59 As-tu une rencontre particulière durant ton parcours d'étudiante ou personnelle
12:06 qui t'a influencée pour t'orienter sur cette voie concernant le droit du spatial
12:14 et les différentes réflexions que tu as aujourd'hui ?
12:18 Plutôt des réflexions très conscientes et poussées par rapport à notre actualité.
12:27 Je dirais que pas vraiment.
12:30 Quand je m'intéressais pour la recherche, c'était plutôt une prise de conscience,
12:36 comme je vais me faire des recherches, je vais m'étudier, je vais me débattre,
12:41 je vais être avec les étudiants.
12:44 Mais il est vrai que j'ai eu la chance d'avoir plusieurs professeurs au cours de mon parcours universitaire
12:51 qui m'ont beaucoup inspirée pour forger peu à peu le type de professionnelle que je vais être.
12:57 Et en ce qui concerne l'effet de me consacrer au droit de l'espace,
13:02 ça a été une question de chance, de bonne chance,
13:07 parce que je n'avais jamais entendu parler de cette discipline auparavant.
13:12 Et un jour, j'ai vu une nouvelle à ce sujet et j'ai commencé à faire des recherches,
13:18 je me demandais qu'est-ce que c'est ça, quels sont les traités en place,
13:23 et je finis par tomber amoureuse du droit de l'espace.
13:28 Et cette chose n'a pas été facile,
13:31 parce que dans mon pays, en Espagne, le droit spatial est très peu développé
13:36 par rapport à d'autres pays européens comme la France.
13:39 Et ce que je sais du droit spatial, je dois l'apprendre par moi-même.
13:44 Je n'ai pas une personne référente qui me disait
13:48 "tu dois lire ce manuel, tu dois faire ces courses".
13:54 Je l'ai tout appris moi-même.
13:58 Et c'est dommage, car en fin de compte,
14:03 ceux qui veulent vraiment apprendre sur cette discipline à l'Espagne,
14:10 parce que je parle de ce que je connais,
14:14 ils doivent l'apprendre par eux-mêmes.
14:18 Mais c'est vrai que je notais petit à petit
14:24 une croissance de l'intérêt au droit de l'espace extra-atmosphérique
14:29 entre les étudiants espagnols.
14:32 Et ça me donne de l'espérance,
14:36 parce que je crois que progressivement,
14:38 cette situation de l'enseignement va changer, et bon, j'espère, bien sûr.
14:43 Alors c'est très intéressant, parce qu'elle est présente en France,
14:47 les différentes réflexions,
14:50 il y a quelques personnalités intéressantes qui sont présentes en France,
14:54 mais quand on regarde véritablement,
14:58 c'est un écho, un changement dans le domaine du spatial
15:04 qui fait apparaître cette conscience-là.
15:08 C'est-à-dire le fait du développement du New Space en France et en Europe
15:12 a fait apparaître différentes questions très intéressantes
15:16 et plus pointues peut-être,
15:21 comparées aux États-Unis aussi, qui ont toute une histoire.
15:25 Parce que quand on regarde à chaque fois,
15:27 on nous cite souvent les traités, ce que tu fais toi-même,
15:30 mais par rapport à l'instauration des différents traités aux États-Unis
15:36 dans les années 70-80.
15:38 Mais pourquoi c'est aussi intéressant ?
15:40 Parce qu'en fait aujourd'hui, on a tous les grands projets,
15:45 que ce soit lié aux différents lanceurs, aux startups,
15:49 mais aussi à une reconquête de la Lune d'un point de vue européen
15:53 qui pose d'autres questions aussi dans le domaine du droit
15:57 ou apporte différentes réflexions dans ce domaine-là.
16:02 Donc peut-être qu'on va très prochainement avoir un très grand bouleversement
16:09 à l'équivalent, dans le domaine du droit spatial,
16:13 à l'équivalent des années 70-80.
16:16 Moi, je ne serais pas étonné, je ne sais pas,
16:19 mais je ne serais absolument pas étonné que ça se passe.
16:22 Alors, concernant l'écriture du droit spatial,
16:26 alors peux-tu nous faire part de deux à trois grands défis du droit spatial actuel ?
16:34 Oui.
16:35 En ce moment, plusieurs juridiques détails sont sur la table à mesure,
16:42 sur lesquels nous nous concentrons en tant que chercheurs.
16:46 Et je dirais que ce sont trois principales.
16:49 La durabilité de l'activité spatiale,
16:52 la militarisation de l'espace extra-atmosphérique
16:56 et l'utilisation de nouvelles technologies.
16:59 En ce qui concerne la durabilité de l'activité spatiale,
17:03 la gestion des débris spatiaux reste pertinente,
17:06 même si ça a été l'objet de travaux depuis de nombreuses années,
17:10 parce que c'est indispensable pour garantir la sécurité de ces activités.
17:16 Mais c'est vrai que ces dernières années, d'autres questions ont été introduites,
17:21 comme la protection du ciel noir et silencieux,
17:25 étant donné que principalement en raison de la méga-constellation des satellites,
17:30 certaines différences lumineuses nuisent à l'observation de la nuit étoilée par les astronomes,
17:36 et certains chercheurs ont remarqué aussi que ça peut entraîner
17:42 une violation des droits culturels de certaines populations indigènes,
17:46 dont l'air isolé à l'astronomie.
17:48 Alors la durabilité de ces activités spatiales reste une question essentielle à continuer à chercher.
17:58 Et par rapport à l'utilisation de nouvelles technologies,
18:01 nous avons déjà mentionné l'intelligence artificielle,
18:04 mais par exemple l'informatique quantique commence également à être utilisée.
18:12 Et par informatique quantique je me réfère à ces multidisciplinarités
18:19 qui comprennent des aspects de l'informatique, la physique, aussi la mathématique,
18:23 et utilisent de la mécanique quantique pour résoudre certains problèmes complexes
18:28 plus rapidement que nulle personne ne peut le faire.
18:33 Et aussi ces questions de nouvelles technologies peuvent être relationnées
18:37 avec la question de la militarisation de l'espace extra-atmosphérique
18:41 en raison des cyberattaques sur les satellites.
18:44 Alors il reste nécessaire de renforcer les capacités des systèmes espaciaux
18:49 pour faire face à ce type de cyberattaques,
18:52 en plus des attaques traditionnelles bien sûr,
18:54 comme les armes antisatellitaires, qui aussi restent un problème majeur.
18:59 Qui peut être amplifié en plus par rapport au contexte international du monde multipolaire.
19:06 Oui, bien sûr.
19:07 Donc ça c'est aussi une chose à considérer.
19:11 Alors, les associations scientifiques et techniques sont-elles pour toi
19:16 une nécessité au sein de d'autres sociétés et pourquoi en fait ?
19:22 Je dirais que oui, bien sûr que oui.
19:24 La vulgarisation est toujours nécessaire, quel que soit le domaine.
19:29 Et précisément dans les domaines scientifiques, elle est particulièrement pertinente,
19:34 étant donné qu'à mon avis, les citoyens moyens n'est généralement pas familiari...
19:40 familiers... familières ?
19:42 avec certains aspects.
19:45 Par exemple, le secteur espacial tente à être un sujet assez méconnu du grand public
19:51 et des initiatives comme celle-ci apportent un grand valeur éducative et informative à notre société
19:59 car vous mettez à la disposition, dites-vous,
20:02 une série de connaissances en base sur des questions qui, en fin de compte, nous concernent tous.
20:08 On compte effectivement que la particularité de notre modernité,
20:13 je vais donner juste un exemple pour prendre conscience un peu dans la... dans quelle situation on se trouve,
20:19 on a quelques hommes politiques qui vont être conscients de la diversité,
20:23 de l'importance de cette culture vivace, scientifique, accessible à tous.
20:31 Mais ils sont très très très peu nombreux.
20:34 Mais on a aussi une autre réalité, c'est qu'on n'a jamais vu une période aussi complexe que celle que nous vivons
20:43 où l'homme politique, puisque quand je parle de l'homme politique, ce n'est pas au sens négatif,
20:47 c'est au sens de responsabilité citoyenne et décisionnaire positive, dans les décisions positives,
20:55 est tellement imbriqué dans son travail qu'il n'a plus le temps de lire, de se cultiver véritablement.
21:05 Donc d'avoir accès à des informations qui permettent justement d'apporter du bénéfice absolument pas négligeable
21:14 par rapport à toute une société, ce qui avant les années 90, avant les années 80, était beaucoup plus présent.
21:25 On voyait tel et tel homme politique faisant part de ses réflexions sur tel ou tel grand auteur ou personnalité,
21:34 philosophe, historien des sciences ou industrie.
21:39 Et ça, ça me semble essentiel, en plus d'y avoir cette possibilité importante, c'est de rendre conscients les citoyens
21:52 pour qu'ils puissent s'engager et connaître surtout la réalité du monde moderne pour prendre le meilleur parti humain
22:01 au niveau des informations et de tout ce qui se développe.
22:06 Alors, pour terminer, que conseilles-tu aux jeunes filles et aux jeunes garçons en général intéressés par les sciences en général
22:15 et le spatial et les nouvelles technologies en particulier et le droit spatial qui est au cœur de ces deux thématiques,
22:25 le spatial et les nouvelles technologies ?
22:28 Oui, en fait, je pense qu'il s'agit d'un conseil général aux générations futures qui s'intéressent aux sciences ou aux lettres.
22:37 Et ça serait de toujours essayer de trouver leur propre voie et de faire ce qui les rend heureux.
22:44 Je leur conseille de s'y former, d'être proactif, curieux et ne pas avoir peur d'apprendre de nouvelles choses.
22:54 Et si par hasard quelqu'un s'intéresse à la fois aux sciences et à la droite, il existe de nombreuses façons de combiner ces deux passions
23:05 et précisément le droit de l'espace extra-atmosphérique en est un bon exemple.
23:10 Alors je leur conseillerais de faire ça, d'être proactif, de chercher son propre voie dans la vie.
23:19 Merci.
23:21 [SILENCE]

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