Avec Xavier Moreau, historien et analyste politico-stratégique, directeur du site "Strat Pol" ; Xavier Raufer, criminologue ; Jean-Dominique Michel, anthropologue, auteur de "Autopsie d'un désastre. Mensonges et corruption autour du Covid" publié aux éditions Résurgence.
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00:00:00 [Musique]
00:00:02 Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
00:00:04 [Musique]
00:00:07 On va se parler franchement.
00:00:09 Qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ?
00:00:11 Qui gâche la vie de nos personnes âgées ?
00:00:14 Qui sont contraintes de vivre dans la solitude, dans la peur ?
00:00:17 Ce qui est très clair, qui est assumé,
00:00:20 c'est que dans 10 ans, on veut que 32% de notre consommation d'énergie
00:00:24 vienne d'énergie renouvelable.
00:00:26 [Musique]
00:00:28 Eh oui, tout va très bien Madame la Marquise.
00:00:30 Nous avons un nouveau Premier Ministre,
00:00:32 donc écoutez, de quoi vous plaignez-vous ?
00:00:36 Eh bien, de quoi on se plaint ?
00:00:37 Eh bien, on va parler peut-être d'un certain nombre de choses.
00:00:40 On a parlé hier des agriculteurs, de la révolte des agriculteurs en Allemagne.
00:00:44 Est-ce que ça va venir chez nous ? Ça ne fait que commencer.
00:00:47 Nous allons parler aujourd'hui, évidemment, de la guerre en Ukraine.
00:00:50 De cette guerre qui n'en finit pas,
00:00:52 qui a commencé par l'invasion effectivement russe.
00:00:55 C'est le février 2022, nous sommes en janvier 2024,
00:01:00 et ça va faire donc deux ans.
00:01:03 Et où en est-on ?
00:01:04 Eh bien, on va en parler avec Xavier Moreau.
00:01:06 Xavier Moreau qui est franco-russe, qui vit en Russie depuis 24 ans,
00:01:09 et qui a fondé le site Stratpol,
00:01:11 justement, géopolitique, géomilitaire.
00:01:14 Et qu'est-ce qui se passe vraiment ?
00:01:16 On va prendre le temps d'en parler.
00:01:18 Et puis, on va parler aussi de cette Ignomini.
00:01:21 Ce n'est presque plus un fait divers.
00:01:24 C'est quoi ? C'est toutes ces femmes,
00:01:26 des vieilles femmes violées.
00:01:28 Ça ne veut pas dire que tout viol est une abomination,
00:01:30 est une saloperie.
00:01:32 Mais enfin, quand aujourd'hui,
00:01:34 et on voit que ça devient presque quotidien,
00:01:36 que des femmes de 80, 85, 95 ans, des handicapées,
00:01:40 se font violer, soit à leur domicile, soit ailleurs,
00:01:44 il y a quand même quelque chose qui est pourri dans ce royaume.
00:01:48 Et on va en parler avec le criminologue Xavier Offer.
00:01:52 Et puis, nous allons aussi, évidemment,
00:01:54 célébrer Gabriel Attal,
00:01:56 le plus jeune Premier ministre de l'histoire de France.
00:01:59 On va voir si le teenager,
00:02:02 ou presque le teenager, Gabriel Attal,
00:02:04 on va lui laisser le bénéfice du doute.
00:02:07 Il vient d'arriver, on ne va pas quand même lui jeter la pierre.
00:02:09 Mais, sur Twitter, sur Facebook et ailleurs,
00:02:14 ça a commencé, les tirs et les louanges,
00:02:18 y compris les louanges des faux culs, c'est très intéressant.
00:02:20 Et puis, on va le faire parler, Gabriel Attal,
00:02:22 parce qu'il a déjà beaucoup parlé,
00:02:24 comme porte-parole et surtout comme secrétaire d'État.
00:02:26 Donc, on va revoir.
00:02:28 Et puis, nous allons recevoir,
00:02:30 après les bravos et les perles,
00:02:32 un anthropologue,
00:02:34 quelqu'un qui n'a pas vraiment sa langue dans sa poche,
00:02:36 qui est un vrai polémiste, Jean-Dominique Michel,
00:02:38 qui est suisse, qui vient d'écrire
00:02:40 "Autopsie d'un désastre,
00:02:42 mensonges et corruptions autour du Covid".
00:02:45 Et il n'y va pas de main morte, Jean-Dominique Michel,
00:02:49 pour prendre le temps d'en parler avec lui.
00:02:51 Attachez vos ceintures.
00:02:53 Salut, Gilles Trahé.
00:02:54 Pour cette nouvelle année 2024,
00:02:56 n'oubliez jamais que vous êtes la personne la plus importante.
00:02:59 Alors, faites-vous plaisir et accordez-vous vos désirs les plus chers.
00:03:03 Bonne année avec Sud Radio.
00:03:05 Sud Radio.
00:03:06 Parlons vrai.
00:03:07 Ici Sud Radio.
00:03:11 Les Français parlent au français.
00:03:16 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:19 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:03:22 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03:25 Et c'est pas mal qu'un franco-russe parle au français aussi,
00:03:28 parle au français.
00:03:29 Pourquoi ?
00:03:30 Parce qu'il se passe actuellement,
00:03:32 pas très loin d'ici,
00:03:34 une guerre qui a fait des centaines de milliers de morts,
00:03:37 qui continue et qui risque de continuer longtemps.
00:03:40 Et ça fait quoi tout cela ?
00:03:42 On en parle tout de suite.
00:03:45 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03:47 Le fait du jour.
00:03:49 Du Bolchoy, oui, c'est la valse des flocons,
00:03:51 en cosse noisette, évidemment.
00:03:53 Il fallait mettre le décor.
00:03:55 Bonjour, Xavier Moreau.
00:03:57 Bonjour.
00:03:58 Alors, Xavier Moreau, vous êtes, je le rappelle, entrepreneur.
00:04:01 Vous vivez en Russie, vous êtes franco-russe,
00:04:03 vous vivez en Russie depuis 24 ans.
00:04:05 D'ailleurs, on m'avait dit que vous êtes arrivé le même jour où Poutine a pris le pouvoir.
00:04:08 26 mars 2000.
00:04:09 Ni voyons aucune marque d'un complot.
00:04:13 Mais c'est intéressant.
00:04:15 Et puis vous avez fondé ce site Stratpol,
00:04:17 qui est très très suivi sur, effectivement,
00:04:19 sur la géopolitique, sur l'économie, etc.
00:04:21 Alors, moi, je voudrais vous demander,
00:04:23 je ne vais pas vous demander si vous êtes pour ou contre l'invasion russe,
00:04:25 ou pour ou contre Poutine.
00:04:27 Ça me paraît évident.
00:04:29 Et c'est très bien, chacun, si vous voulez.
00:04:31 Qu'est-ce qu'on fait, nous, ici, à Sud Radio ?
00:04:33 On invite des personnes de toutes opinions,
00:04:35 et surtout des personnes qui vivent,
00:04:38 qui savent ce dont ils parlent.
00:04:41 Après, on peut être pour, on peut être contre,
00:04:43 c'est un autre problème.
00:04:44 Xavier Moreau, vous,
00:04:46 vous avez écrit d'ailleurs plusieurs livres, sur l'Ukraine, sur la gauche aussi, effectivement.
00:04:50 Et ce que je vous demandais,
00:04:52 vous vivez en Russie,
00:04:53 et ce qui m'intéressait beaucoup,
00:04:54 c'est d'avoir, effectivement,
00:04:56 le sentiment de l'opinion publique russe,
00:04:58 du peuple russe,
00:04:59 et puis de ce qui se passe, évidemment, en économie,
00:05:01 parce que vous êtes aussi entrepreneur,
00:05:04 et qu'est-ce que tout cela fait,
00:05:06 fait perdre, fait rapporter ?
00:05:08 Et sans parler, hélas, des centaines de milliers de morts,
00:05:10 parce que le pire, c'est ça.
00:05:12 Je souhaitais savoir, c'est qu'aujourd'hui,
00:05:14 on a l'impression, vous savez, on se rappelait,
00:05:16 moi j'ai lu les discours de Poutine,
00:05:18 traduit en français,
00:05:20 en 2020, il était, je ne dis pas qu'il frappait à la porte de l'Europe,
00:05:23 mais il n'aurait pas été contre, effectivement,
00:05:25 que la Russie se rapproche de l'Europe, hein,
00:05:27 c'est pas loin, c'est il y a 20 ans, un peu plus de 20 ans.
00:05:29 Aujourd'hui, l'impression qu'on a,
00:05:31 et au-delà de Poutine,
00:05:32 et je voulais vous demander, dans l'opinion publique russe,
00:05:34 chez les gens que vous voyez,
00:05:35 que vous fréquentez,
00:05:37 avec qui vous parlez,
00:05:39 est-ce qu'il y a un divorce avec l'Occident ?
00:05:41 Est-ce qu'ils estiment qu'aujourd'hui,
00:05:43 il y a vraiment une espèce de faille,
00:05:45 une espèce de cassure ?
00:05:47 - Oui, alors je répondrais sur deux plans à votre question.
00:05:50 Il y a, de toute manière, une rupture,
00:05:52 qui à mon avis, est pour très longtemps,
00:05:54 avec Washington,
00:05:56 et il y a une rupture qui est pour un peu moins longtemps avec l'Europe.
00:05:59 Déjà pour des raisons géographiques, tout simplement.
00:06:03 Avec Washington, on le sent vraiment,
00:06:05 puisque les accusations sont directes.
00:06:07 C'est la volonté de Washington
00:06:09 de découper la Russie en morceaux.
00:06:12 - Il pense vraiment que Washington veut ça ?
00:06:14 - Oui, en plus Washington le dit.
00:06:16 Ça fait partie du programme.
00:06:18 Washington a toujours considéré la Russie comme son adversaire.
00:06:22 C'est la doctrine Wolfowitz.
00:06:24 - Les néoconservateurs.
00:06:26 - Les néoconservateurs, voilà.
00:06:28 Tout au début des années 90,
00:06:30 alors que la Russie, et l'URSS,
00:06:32 a acté sa fin.
00:06:36 Que ça s'est plutôt bien passé, avec élégance,
00:06:38 comme dirait Emmanuel Todd.
00:06:40 Les Américains ont toujours continué
00:06:42 à considérer la Russie comme un ennemi,
00:06:44 comme la seule puissance qui pourrait
00:06:46 battre les États-Unis, notamment militairement.
00:06:48 Et donc, a entrepris d'étendre
00:06:50 l'OTAN jusqu'aux frontières de la Russie.
00:06:52 Ce qui est intéressant aussi, c'est ce qu'a dit
00:06:54 il n'y a pas très longtemps Vladimir Poutine.
00:06:56 Lui, il a observé ça dans les années 90.
00:06:58 Il se disait, bon, c'est pas possible,
00:07:00 on n'a plus d'idéologie communiste,
00:07:02 donc on n'est plus une puissance expansionniste idéologique.
00:07:04 Mais il y a eu une inertie.
00:07:06 C'est pour ça qu'il continue à soutenir les terroristes
00:07:08 tchétchènes dans le Caucase, etc.
00:07:10 Et puis finalement, il est arrivé
00:07:12 au pouvoir, et il a vu
00:07:14 qu'au contraire,
00:07:16 il y avait une véritable volonté
00:07:18 de briser la Russie
00:07:20 définitivement. Et il a été
00:07:22 discret jusqu'en 2007,
00:07:24 parce qu'il fallait reconstruire l'État russe.
00:07:26 Mais en 2007, il y a eu ce fameux discours
00:07:28 de Munich, à la conférence de sécurité
00:07:30 à Munich, où là, il a dit,
00:07:32 il a désigné, en fait,
00:07:34 l'adversaire en disant, il faudrait
00:07:36 arrêter de nous faire croire que vous faites ça pour le bien
00:07:38 de l'humanité, mais en fait,
00:07:40 vous ne respectez pas les règles que
00:07:42 vous nous imposez. Et ce discours a été
00:07:44 maintenu. Donc avec les États-Unis,
00:07:46 je pense que c'est pour longtemps.
00:07:48 Après, ça dépend aussi de ce que vont faire
00:07:50 les États-Unis si Trump revient et qu'ils ont basculé dans
00:07:52 une politique isolationniste. Ça ira
00:07:54 très bien pour la Russie. En ce qui concerne
00:07:56 le lien avec l'Europe, j'ai eu la chance d'interviewer
00:07:58 il n'y a pas longtemps Piotr Tolstoy,
00:08:00 qui est vice-président du Parlement russe,
00:08:02 la Duma, et je lui ai posé la question,
00:08:04 il m'a dit "on est partis pour une décennie de
00:08:06 mauvaise relation". Donc pour eux,
00:08:08 il y a,
00:08:10 et je pense aussi particulièrement avec la France,
00:08:12 on a eu cette réflexion de Dmitri Medvedev il n'y a pas très longtemps,
00:08:14 qui n'était pas très heureuse à mon avis,
00:08:16 mais il s'est fait aussi voir que la France,
00:08:18 après le bombardement du centre-ville
00:08:20 de Belgorod, a dit que c'était
00:08:22 de l'autodéfense.
00:08:24 Ça, ça a été très mal perçu.
00:08:26 Il y a la publication de la conversation
00:08:28 de Vladimir Poutine avec Emmanuel Macron,
00:08:30 qui a eu lieu le 20 février 2022,
00:08:32 qui a été publiée l'été suivant, où on voit
00:08:34 Macron entouré de journalistes en train de glousser,
00:08:36 alors qu'il parle en direct, Vladimir Poutine lui fait
00:08:38 confiance, il parle en direct par téléphone
00:08:40 avec lui, tout ça, plus
00:08:42 après le...
00:08:44 - Oui alors Xavier Moreau, là vous adoptez le point de vue
00:08:46 de Poutine, mais est-ce que
00:08:48 pour ceux qui disent,
00:08:50 je rêverais avoir votre sentiment à vous
00:08:52 personnel, ceux qui disent "oui mais Poutine lui aussi
00:08:54 a des visées expansionnistes", est-ce que Poutine,
00:08:56 parce qu'on l'a dit aussi,
00:08:58 est-ce qu'il n'a pas envie non pas de ressusciter
00:09:00 l'Empire soviétique et l'Union soviétique ?
00:09:02 Bien sûr, mais peut-être
00:09:04 de reprendre tous ces
00:09:06 pays, tout ce pacte de Varsovie,
00:09:08 il n'a pas envie de le refaire, mais les pays
00:09:10 qui étaient dans le bac de Varsovie, est-ce qu'il n'y a pas quand même
00:09:12 des visées en disant "retrouvons cette
00:09:14 grandeur impériale que nous avions" ?
00:09:16 - Non, d'ailleurs Vladimir
00:09:18 Poutine a dit que,
00:09:20 il a dit ça il y a une dizaine d'années, il y a 10 ans
00:09:22 je crois, il a dit qu'il espérait que plus jamais
00:09:24 ni les élites russes ni le peuple russe n'auraient des ambitions
00:09:26 messianiques. Donc aujourd'hui, la politique
00:09:28 de Vladimir Poutine, elle vise à
00:09:30 protéger les russes où qu'ils se trouvent.
00:09:32 Et ce que fait Vladimir Poutine
00:09:34 en Ukraine, c'est pour protéger
00:09:36 les populations russes et russophones.
00:09:38 La Russie n'acceptera jamais... - Le Donbass
00:09:40 - Le Donbass et même plus largement
00:09:42 ce qu'on appelle la Nouvelle-Russie qui va de Odessa
00:09:44 jusqu'à Kharkov, et même les populations russophones,
00:09:46 même Kiev, si vous voulez, Kiev est une ville
00:09:48 russophone, contrairement à ce qu'on nous raconte. - Donc il veut
00:09:50 prendre Kiev ! - Je pense, alors...
00:09:52 Il y a ce que je pense et ce que
00:09:54 il veut faire. Ce qui est certain, aujourd'hui,
00:09:56 ça a été encore annoncé par le chef de la République Populaire
00:09:58 de Donetsk, Denis Pouchiline, il y a
00:10:00 trois jours, c'est qu'ils vont prendre,
00:10:02 en tout cas ils veulent prendre Odessa,
00:10:04 Nikolayev, Dnipropetrovsk,
00:10:06 je parle des régions, et Kharkov.
00:10:08 Donc c'est ce qu'on appelle la Nouvelle-Russie.
00:10:10 - Vous pensez qu'ils vont y arriver ? - Je pense que oui.
00:10:12 - Ah vous croyez ? - Je pense que oui.
00:10:14 Et après, on va voir ce que ça va donner,
00:10:16 parce qu'une fois que... si vous voulez, une fois que
00:10:18 pour le malheur des occidentaux, la partie
00:10:20 riche de l'Ukraine, c'est la partie russe.
00:10:22 C'est-à-dire les ports,
00:10:24 Mario Pol, Berdyansk, Nikolayev,
00:10:26 et surtout Odessa,
00:10:28 et l'industrie,
00:10:30 c'est-à-dire Kharkov, le Donbass,
00:10:32 l'énergie, le charbon,
00:10:34 les fameuses entrées de sites, etc.
00:10:36 Donc en fait, l'Ukraine, sans la
00:10:38 Nouvelle-Russie, de toute manière, ne représentera plus
00:10:40 un danger pour la Russie. Parce qu'elle n'aura
00:10:42 ni les moyens économiques, ni les moyens humains
00:10:44 de la menacer. - Donc le
00:10:46 enjeu, il est là, il est économique.
00:10:48 - Je pense qu'une fois que la Russie tiendra
00:10:50 la Nouvelle-Russie, après,
00:10:52 Kiev... J'exclue pas que
00:10:54 Kiev se soumette d'elle-même en disant, après tout,
00:10:56 autant aller du côté du vainqueur, et celui qui a les moyens
00:10:58 de nous reconstruire. Et c'est aussi pour ça que la
00:11:00 Russie n'ira pas
00:11:02 reprendre la Pologne ou les Pays-Baltes
00:11:04 pour prendre la place
00:11:06 des Français et des Allemands
00:11:08 qui payent les fonds structurels
00:11:10 au travers de l'Union Européenne
00:11:12 depuis une quinzaine d'années.
00:11:14 La Russie devra reconstruire
00:11:16 au moins la moitié de l'Ukraine. Elle a autre chose
00:11:18 à faire que de réindustrialiser
00:11:20 les Pays-Baltes et de payer la dette
00:11:22 de la Pologne. - Mais d'un autre côté, les Américains
00:11:24 aussi ont envie de reconstruire, aussi, peut-être pas la moitié
00:11:26 de l'Ukraine, mais entièrement, vous savez,
00:11:28 les grands groupes... - Ils sont déjà là.
00:11:30 - Ils sont déjà là, oui, ils ont acheté
00:11:32 beaucoup de terrain, donc ça va être très intéressant
00:11:34 à suivre, enfin... Et en même temps,
00:11:36 on voit qu'il y a eu un rapport,
00:11:38 comme vous le savez, l'Institut
00:11:40 Kiel,
00:11:42 le soutien à Kiev, quand même,
00:11:44 est-ce que c'est parce qu'il se rende compte ou pas,
00:11:46 est l'aide internationale
00:11:48 à l'Ukraine au plus bas depuis le début de l'invasion
00:11:50 russe ? Il dit que le soutien à Kiev,
00:11:52 là, depuis un an, a baissé
00:11:54 de 90%, ce qui est quand même
00:11:56 énorme. - Alors, oui, tout à fait.
00:11:58 Alors, il y a deux types de soutien. Il y a le soutien
00:12:00 militaire. Donc, si vous regardez les courbes
00:12:02 du soutien militaire, en fait,
00:12:04 il y a eu des livraisons massives d'armements
00:12:06 la veille des offensives
00:12:08 ukrainiennes. Donc, une première fois,
00:12:10 à l'été
00:12:12 2022, avant les offensives
00:12:14 de Kharkov et de Kherson,
00:12:16 et là, juste avant, l'offensive
00:12:18 qui a lamentablement échoué, qui était terrible
00:12:20 du point de vue humain,
00:12:22 pendant l'hiver
00:12:24 2022-2023, pour
00:12:26 préparer l'offensive d'été. Et ça,
00:12:28 effectivement, c'est l'effondrement complet
00:12:30 des livraisons d'armes. Sauf
00:12:32 les systèmes de défense antiaériens, parce que l'Ukraine
00:12:34 n'en a quasiment plus, et que les Russes,
00:12:36 au contraire, ont développé toute une gamme de missiles
00:12:38 et qui s'abattent, on le voit depuis... - Oui, alors qu'on
00:12:40 l'entendait, on disait que
00:12:42 la Russie est à cours de munitions...
00:12:44 - Ça, ça restera pour moi, qui connaît le complexe
00:12:46 militant industriel russe, un mystère. Comment les gens ont pu dire
00:12:48 ça, c'est quelque chose d'extraordinaire.
00:12:50 - Alors qu'on savait qu'ils fonctionnaient à plein gaz...
00:12:52 - Et surtout, ils ont la capacité
00:12:54 d'appuyer sur la pédale d'accélérateur
00:12:56 et en 3 mois, de
00:12:58 passer en cadence d'attaque. Enfin, je veux dire, c'était
00:13:00 incroyable. - Et c'est vrai qu'on l'entendait
00:13:02 énormément ici, nos généraux de plateau
00:13:04 etc. - Qui connaissaient
00:13:06 pas le complexe militant industriel russe, et même le leur
00:13:08 d'ailleurs. Parce qu'avoir estimé que nous,
00:13:10 on pourrait soutenir l'effort militaire
00:13:12 ukrainien, c'était
00:13:14 totalement
00:13:16 surévalué. Et avant le
00:13:18 début de l'opération militaire spéciale, donc ce que les Russes
00:13:20 appellent l'opération militaire spéciale, le 15 février
00:13:22 il y a eu un rapport, en 2022, il y a eu un rapport
00:13:24 du Sénat français
00:13:26 qui faisait l'inventaire
00:13:28 de nos capacités militaires ou
00:13:30 industrielles. Et en fait,
00:13:32 on disait qu'on pourrait tenir 4 jours
00:13:34 en cas de guerre de haute intensité.
00:13:36 Et monsieur Lecornu
00:13:38 a pris des décisions
00:13:40 il y a
00:13:42 c'était un an, fin 2020,
00:13:44 en disant "nous allons commencer à produire de la poudre noire"
00:13:46 de la poudre à canon, pardon, parce que
00:13:48 on ne produit plus de poudre à canon, figurez-vous.
00:13:50 Et donc la grande ambition, c'est
00:13:52 produire de quoi fabriquer
00:13:54 je crois 20 000 obus en 2025.
00:13:56 20 000 obus, c'est ce que les Russes tirent
00:13:58 en 3 jours.
00:14:00 - Donc de ce point de vue là,
00:14:02 effectivement, ça a l'air plié.
00:14:04 On va... juste un mot là-dessus.
00:14:06 Les chiffres quand même,
00:14:08 je rappelle à nos auditeurs,
00:14:10 on s'est engagé, enfin les pays qui soutiennent
00:14:12 effectivement l'Ukraine, et légitimement
00:14:14 pour eux,
00:14:16 sont engagés à hauteur de 246 milliards
00:14:18 d'euros sur le plan militaire, financier et humanitaire.
00:14:20 Les Etats-Unis, plus de
00:14:22 75 milliards d'euros d'aide
00:14:24 annoncés, donc 46,3 milliards
00:14:26 en aide militaire. Les pays
00:14:28 non-européens ont lancé des aides bilatérales
00:14:30 51,1 milliards d'euros.
00:14:32 Et les aides communes provenant des fonds
00:14:34 de l'Union Européenne, 81 milliards d'euros.
00:14:36 Ça c'est l'Union Européenne, effectivement.
00:14:38 Donc...
00:14:40 - Pour répondre à la deuxième partie de votre question, si vous me permettez,
00:14:42 donc il y a cet aspect militaire
00:14:44 qui est en train de baisser, qui a largement baissé.
00:14:46 Et il y a aussi le problème, c'est que en fait
00:14:48 l'Ukraine ne produit plus rien.
00:14:50 Donc en fait, le budget de l'Etat ukrainien,
00:14:52 c'est-à-dire qui paye les militaires,
00:14:54 les veuves, les blessés, les pensions,
00:14:56 les fonctionnaires, c'est...
00:14:58 ce sont les occidentaux.
00:15:00 Donc si cette aide s'arrête, et là on parle
00:15:02 des 61 milliards que les républicains refusent
00:15:04 d'envoyer,
00:15:06 les 50 milliards qui sont bloqués par Orban,
00:15:08 alors là on parle d'emprunter
00:15:10 20 milliards, que l'Union Européenne emprunte
00:15:12 20 milliards pour le donner à l'Ukraine.
00:15:14 Tout ça, si ça n'arrive pas, l'Etat ukrainien
00:15:16 va cesser de fonctionner.
00:15:18 Moi je suis plutôt, je suis un peu comme les russes, je prévois toujours le pire.
00:15:20 Donc je pense qu'ils vont trouver une solution pour envoyer
00:15:22 quelques milliards de dollars pour
00:15:24 prolonger la souffrance
00:15:26 ukrainienne. Mais la situation
00:15:28 n'est pas désespérée
00:15:30 mais elle s'en approche.
00:15:32 - Oui, et puis on se demande, enfin, à quel
00:15:34 prix tous ces morts, etc.
00:15:36 - Si vous voulez, en plus, la Russie voit
00:15:38 je pense la guerre comme un investissement. Quand ils ont démarré
00:15:40 l'opération militaire spéciale
00:15:42 le 24 février 2022,
00:15:44 Vladimir Poutine voulait en gros
00:15:46 3 régions, c'est-à-dire la Crimée
00:15:48 qu'il avait déjà obtenue,
00:15:50 qui il contrôlait à 100%, et les
00:15:52 régions de Lugansk et de
00:15:54 Donetsk, qui étaient contrôlées, on va dire
00:15:56 à...
00:15:58 40% pour
00:16:00 Donetsk et 20%
00:16:02 pour Lugansk. Mais il les voulait dans les frontières
00:16:04 administratives. Donc c'était vrai, c'était la perte de
00:16:06 Mariupol. Mais bon, il y avait
00:16:08 de quoi négocier, je pense. Mais en
00:16:10 admettons qu'on lui ait donné, il voulait 3 régions.
00:16:12 Aujourd'hui, en plus de ces 3-là,
00:16:14 ils en ont pris 2 en plus,
00:16:16 Kherson et Zaporozhye, et comme je vous l'ai dit,
00:16:18 visiblement, ils vont en prendre
00:16:20 encore 4 de plus. - Donc ils ont
00:16:22 intérêt à prolonger la guerre, pour la...
00:16:24 - En fait, la stratégie russe, elle a été
00:16:26 rappelée par Sergueï Chougou,
00:16:28 le ministre de la Défense,
00:16:30 hier ou avant-hier. Il a dit
00:16:32 "Nous continuons à détruire méthodiquement
00:16:34 le potentiel militaire qui
00:16:36 est bien". C'est pour ça que compter les kilomètres carrés,
00:16:38 ça n'a aucun intérêt.
00:16:40 Ce qui compte, c'est de voir ce que fait la Russie
00:16:42 en gros depuis juillet 2022.
00:16:44 Elle profite de sa supériorité
00:16:46 significative de puissance de feu pour détruire
00:16:48 le potentiel militaire. Et après,
00:16:50 elle ira où elle voudra.
00:16:52 - On va continuer à parler
00:16:54 quelques minutes avant de recevoir Xavier Roffert
00:16:56 pour ses abominations
00:16:58 de viol.
00:17:00 On va continuer à parler quelques minutes avec
00:17:02 Xavier Moreau après ceci.
00:17:04 - Et puis, on vous donnera la parole également, 0826
00:17:06 300 300, vous avez des questions,
00:17:08 des interrogations, vous nous appelez 0826
00:17:10 300 300. A tout de suite sur Sud Radio.
00:17:12 - Sud Radio Bercoff,
00:17:14 dans tous ses états,
00:17:16 midi 14h. André Bercoff.
00:17:18 - Ici
00:17:20 Sud Radio.
00:17:22 Les Français parlent au français.
00:17:26 Les carottes
00:17:28 sont cuites.
00:17:30 Les carottes sont cuites.
00:17:32 - Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
00:17:34 - Et nous sommes toujours avec Xavier Moreau,
00:17:36 entrepreneur franco-russe
00:17:38 qui vit en Russie depuis 24 ans
00:17:40 et qui est fondateur du site Strapol
00:17:42 que beaucoup de gens suivent, effectivement.
00:17:44 Site géopolitique et économique.
00:17:46 Parlons un peu d'économique, justement,
00:17:48 Xavier Moreau. Il y a eu l'embargo,
00:17:50 l'embargo décrété par l'Amérique, par l'Europe,
00:17:52 etc., par toute une série de nations.
00:17:54 Et,
00:17:56 donc, ça va faire bientôt deux ans,
00:17:58 maintenant, pratiquement.
00:18:00 Où en est-on ? Qu'est-ce que ça a fait pour l'Europe
00:18:02 et qu'est-ce que ça a fait pour la Russie ?
00:18:04 - Alors, si vous me permettez, les sanctions, en fait,
00:18:06 elles ont commencé en 2014, au moment
00:18:08 de la runification de la Crimée.
00:18:10 Alors, ce n'était pas des grosses sanctions,
00:18:12 mais après le MH17, donc le Boeing
00:18:14 qui a été détruit, on pourrait savoir par qui,
00:18:16 donc là, il y a eu des grosses sanctions qui ont été prises.
00:18:18 Et ce qu'a constaté Vladimir Poutine, c'est que c'était une des meilleures choses
00:18:20 qui sont arrivées à la Russie.
00:18:22 Pour vous donner un exemple, par exemple,
00:18:24 dans son domaine agricole,
00:18:26 aujourd'hui, la Russie doit être la première puissance agricole au monde.
00:18:28 En 2014, elle importait la moitié
00:18:30 de la viande de cochon qu'elle mangeait. Aujourd'hui, elle en exporte.
00:18:32 Derrière tout ce... - En 10 ans ?
00:18:34 - En 10 ans. En 2020.
00:18:36 Ils sont devenus à leur besoin
00:18:38 et aujourd'hui, ils en exportent. Et surtout, derrière
00:18:40 tout ce secteur agricole, donc c'est le premier producteur de blé,
00:18:42 le premier exportateur de blé,
00:18:44 derrière toute cette agriculture,
00:18:46 il y a toute la mécanique autour de l'agriculture.
00:18:48 Donc ça a tiré des tendances vers la croissance.
00:18:50 Et c'est ce que Vladimir Poutine a constaté. Et je pense
00:18:52 qu'il souhaitait les sanctions. Je pense qu'une des raisons
00:18:54 de l'opération militaire spéciale, c'est les sanctions.
00:18:56 Parce que la Russie est un pays très riche
00:18:58 et que, en fait, si jamais vous n'y êtes pas obligé,
00:19:00 vous vous achetez à l'étranger ce que vous pourriez
00:19:02 produire vous-même. Et donc, il y a
00:19:04 non seulement les sanctions, mais les contre-sanctions.
00:19:06 Et les sanctions qui ont été mises, non seulement
00:19:08 la Russie a parfaitement résisté aux sanctions,
00:19:10 mais elle a rebondi et
00:19:12 elle est entrée dans une phase
00:19:14 que j'appelle d'hyper-industrialisation.
00:19:16 Comme le montrent d'ailleurs
00:19:18 les commandes de machines-outils, qui ont
00:19:20 doublé depuis 2021.
00:19:22 - Vous voulez dire, Xavier Moreau, que Bruno
00:19:24 Le Maire, qui ne se trompe jamais, qui disait
00:19:26 qu'on allait mettre à genoux l'économie russe,
00:19:28 ça n'a pas été ça, quoi ? - Non, je pense que
00:19:30 d'ailleurs, si vous regardez, la Russie va faire 3,5%
00:19:32 de croissance en 2023.
00:19:34 La France est en récession, l'Allemagne
00:19:36 est en récession, les agriculteurs allemands
00:19:38 sont dans la rue. Donc,
00:19:40 on n'observe pas du tout ça en Russie.
00:19:42 Et au contraire, ce qu'on apprécie, c'est
00:19:44 la qualité du PIB.
00:19:46 C'est-à-dire que, déjà en 2021,
00:19:48 32% du PIB russe,
00:19:50 c'est des chiffres de la Banque mondiale,
00:19:52 c'était de l'industrie de la construction.
00:19:54 En France, c'était 16%. En Allemagne,
00:19:56 c'était 28%. Donc, la Russie était
00:19:58 déjà un pays extrêmement industrialisé. Et là,
00:20:00 on est dans une phase d'hyper-industrialisation
00:20:02 puisqu'il s'agit de... Donc, il y a un terme russe
00:20:04 qui a été inventé, qui s'appelle "import zamechenye",
00:20:06 c'est-à-dire le remplacement des imports,
00:20:08 où la Russie se met à produire tout ce dont elle a besoin.
00:20:10 Et c'est dans le domaine aéronautique
00:20:12 où c'est le plus spectaculaire, puisque comme il n'y a plus d'Airbus
00:20:14 et de Boeing, eh bien, ils sortent toute leur gamme d'avions.
00:20:16 Bon, ils n'ont pas démarré hier, hein, c'est des grands progrès.
00:20:18 Mais là, tout a été accéléré.
00:20:20 Donc, on va voir ça, sans doute, en 2024,
00:20:22 le MES-21, le Super Jet 100
00:20:24 motorisé russe, alors qu'il était
00:20:26 motorisé français, etc.
00:20:28 Donc, dans le domaine, aussi,
00:20:30 automobile, la croissance est
00:20:32 spectaculaire. Et même dans le domaine le plus difficile,
00:20:34 qui est celui des semi-conducteurs, qui est, à mon avis,
00:20:36 la seule véritable sanction qui est
00:20:38 problématique pour la Russie, si la Chine n'était pas là.
00:20:40 - Oui, sauf que la Chine est là.
00:20:42 - Et sauf que la Chine est là.
00:20:44 - Juste un mot, les entreprises
00:20:46 françaises qui ont décidé de quitter
00:20:48 la Russie.
00:20:50 - Alors, les entreprises
00:20:52 occidentales ont perdu beaucoup d'argent.
00:20:54 Le New York Times estime, en décembre
00:20:56 2023, que ça a coûté,
00:20:58 ça leur a coûté 103 milliards de dollars.
00:21:00 - 103 milliards ? - Oui.
00:21:02 - Les entreprises occidentales, toutes confondues.
00:21:04 - Et ça a été, pour les entreprises françaises,
00:21:06 une véritable catastrophe, parce que certaines
00:21:08 avaient été, et ça c'est le génie français,
00:21:10 les premières à voir
00:21:12 le potentiel du marché russe. Société Générale,
00:21:14 Renault,
00:21:16 Renault était le premier producteur
00:21:18 de voitures en Russie.
00:21:20 Donc, ils sont partis
00:21:22 quasiment pour rien. Renault, je crois,
00:21:24 qui n'a même rien demandé, avec une possibilité de revenir
00:21:26 dans 4-5 ans. Mais bon,
00:21:28 les machines-outils sont là, les Russes ont appelé les Chinois.
00:21:30 Ils ont dit aux Chinois,
00:21:32 "Vous pouvez produire en Russie, mais maintenant, il faut développer
00:21:34 toute la sous-traitance." Il n'y avait pas
00:21:36 de système ABS produit en Russie, figurez-vous,
00:21:38 avant l'opération militaire spéciale. Maintenant,
00:21:40 il y en a un. Et il y a tout...
00:21:42 - Les Russes ont fait les Chinois en disant, "Vous voulez produire chez nous ?"
00:21:44 - Oui, écoutez, c'est exactement ça. Ils ont fait
00:21:46 les Deng Xiaoping, en fait. C'est Deng Xiaopoutine.
00:21:48 J'ai un sous-chapitre dans mon
00:21:50 livre qui s'appelle comme ça, Deng Xiaopoutine.
00:21:52 - En tout cas, c'est
00:21:54 très intéressant d'avoir cet état des lieux.
00:21:56 Après, on peut dire, oui, mais il y a
00:21:58 les droits humains, etc. Bien sûr, les droits humains.
00:22:00 Parfois, il faut voir, effectivement, les résultats.
00:22:02 Et les résultats, c'est que
00:22:04 malheureusement, l'Ukraine va
00:22:06 être en train de perdre
00:22:08 beaucoup de... à la fois d'hommes,
00:22:10 de femmes. C'est terrifiant.
00:22:12 Et puis, les résultats seront quoi ?
00:22:14 On va jusqu'au bout,
00:22:16 c'est la guerre mondiale, ou en tout cas, c'est la guerre régionale.
00:22:18 Ou on s'arrête là. Mais
00:22:20 pour vous, en tout cas, le sort en est jeté.
00:22:22 - Pour moi, la Russie a gagné
00:22:24 la guerre le 24 février 2022.
00:22:26 Après, à quel prix et quand ?
00:22:28 Ça, c'est une...
00:22:30 C'était la question.
00:22:32 Aujourd'hui, à quel prix, on le voit à peu près.
00:22:34 Quand ? Ça va dépendre
00:22:36 de la question initiale de l'interview.
00:22:38 C'est-à-dire, quelle va être l'aide de l'Occident ?
00:22:40 Si l'Occident n'aide pas du tout
00:22:42 Kiev, l'état qui vient s'écroule.
00:22:44 Ils ont besoin d'argent, ils ont besoin de milliards de dollars
00:22:46 pour payer les militaires, les fonctionnaires, et faire tourner la machine.
00:22:48 Si jamais ils remettent
00:22:50 au pot,
00:22:52 on est peut-être reparti pour six mois,
00:22:54 pour un an, mais la Russie
00:22:56 gagnera à la fin. Et plus
00:22:58 la victoire se fera attendre, plus
00:23:00 ce qui restera de l'Ukraine sera
00:23:02 la portion congrue. Pas très gai tout ça.
00:23:04 En tout cas, ça fait réfléchir, et ça doit faire réfléchir
00:23:06 nos gouvernants et les presses
00:23:08 qui nous gouvernent en Europe, aux Etats-Unis
00:23:10 et ailleurs, qui vivra, verra.
00:23:12 Merci. - Merci André Bercoff.
00:23:14 Sud Radio, André Bercoff.
00:23:16 "Ça balance pas mal"
00:23:18 Bercoff dans tous ses états,
00:23:20 "Ça balance pas mal" sur Sud Radio.
00:23:22 - Vous avez fait des terribles chansons de Jacques Brel,
00:23:24 les vieux, et ces derniers mois,
00:23:26 quand même, il s'est passé
00:23:28 quelque chose, on savait, la violence,
00:23:30 c'est pas nouveau, les tabassages,
00:23:32 c'est pas nouveau,
00:23:34 les meurtres aussi, etc.
00:23:36 Et ce qui se passe, quand même,
00:23:38 là, le 1er janvier,
00:23:40 une femme de 75 ans a été victime d'un viol
00:23:42 à son domicile de Soir la Ferrière,
00:23:44 en Seine-et-Marne. Depuis dix ans,
00:23:46 des études soulèvent plus de cent agressions,
00:23:48 impliquant des personnels hospitaliers,
00:23:50 mais aussi des jeunes qui n'hésitent pas,
00:23:52 hallucinant ça,
00:23:54 qui n'hésitent pas à gravir les murs des padres
00:23:56 et de violer des personnes vulnérables.
00:23:58 Encore une fois,
00:24:00 une femme de 83 ans handicapée
00:24:02 violée à son domicile de la Courneuve,
00:24:04 une femme de 95 ans
00:24:06 soignée au service gériatique de l'hôpital d'Argenteuil,
00:24:08 une femme de 95 ans
00:24:10 qui avait dénoncé
00:24:12 un viol et une agression sexuelle
00:24:14 par des suspects âgés de quoi ?
00:24:16 29 ans ? 30 ans ? 40 ans ?
00:24:18 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
00:24:20 Bonjour Xavier Hoffert.
00:24:22 - Bonjour.
00:24:24 - Vous êtes criminologue,
00:24:26 vous avez écrit plusieurs livres en ce sens,
00:24:28 et puis, en ce sens, je parle en matière
00:24:30 effectivement de crime et de faits divers,
00:24:32 et puis vous êtes aussi géopoliticien,
00:24:34 géopolitologue, pardon.
00:24:36 Comment...
00:24:38 Il y a quelque chose quand même, on se dit,
00:24:40 bon, on a atteint le fond, mais là,
00:24:42 qu'est-ce qui se passe avec cette espèce de recrudescence
00:24:44 absolument immonde
00:24:46 de vieilles dames
00:24:48 d'handicapés qui se font
00:24:50 voilà, agresser, violer ?
00:24:52 - C'est pas totalement
00:24:56 une nouveauté. Il y a
00:24:58 toujours eu une petite
00:25:00 minorité psychologiquement
00:25:02 atteinte, fragile
00:25:04 de l'espèce humaine, qui
00:25:06 qu'en psychiatrie
00:25:08 on appelle des pervers, un pervers
00:25:10 c'est quelque chose de très précis en psychiatrie,
00:25:12 c'est quelqu'un qui tire sa jouissance
00:25:14 du fait de faire souffrir
00:25:16 les gens auxquels
00:25:18 il s'en prenne, qu'il agresse.
00:25:20 Alors, on constate que
00:25:22 de même qu'il y a des pervers
00:25:24 qui s'en prennent à des jeunes
00:25:26 enfants, c'est-à-dire
00:25:28 en dehors, on parle même pas
00:25:30 de l'âge du consentement, qu'ils peuvent
00:25:32 violer un bébé de six mois
00:25:34 ou des trucs pareils, et de même
00:25:36 à l'autre bout du spectre,
00:25:38 il y a-t-il des pervers
00:25:40 qui tirent leur jouissance
00:25:42 de s'en prendre à des
00:25:44 dames généralement très âgées
00:25:46 et
00:25:48 hors d'état, bien entendu,
00:25:50 de résister à de telles agressions
00:25:52 parce qu'elles n'ont plus la force
00:25:54 physique de le faire.
00:25:56 Alors ça, ça existe,
00:25:58 les individus en question
00:26:00 traditionnellement sont fort peu nombreux,
00:26:02 ce sont quelques
00:26:04 cas au maximum, quelques dizaines de
00:26:06 cas par an, et ça relève
00:26:08 de la psychiatrie. Ce sont des gens
00:26:10 qui sont dangereux pour les autres
00:26:12 et qui doivent être mis hors d'état de nuire
00:26:14 car ils souffrent de pulsions
00:26:16 incontrôlables. Maintenant,
00:26:18 que se passe-t-il aujourd'hui ?
00:26:20 C'est différent. Nous laissons,
00:26:22 je m'évertue
00:26:24 à le répéter,
00:26:26 entrer sur le territoire français
00:26:28 des gens
00:26:30 potentiellement dangereux.
00:26:32 Quels sont-ils ces gens dangereux ?
00:26:34 Ce sont par exemple des gens qui viennent
00:26:36 du Moyen-Orient
00:26:38 ou de l'Est de l'Europe
00:26:40 et ont déjà combattu dans des
00:26:42 milices, qui sont aguerris
00:26:44 et qui ont déjà fait pour
00:26:46 la plupart d'entre eux couler le sang.
00:26:48 Je pense à d'anciens miliciens
00:26:50 tchétchènes ou d'anciens
00:26:52 miliciens des milices qui ont opéré
00:26:54 en Irak ou en Syrie.
00:26:56 Ce sont des gens très dangereux
00:26:58 et ma réflexion à ce propos
00:27:00 est la suivante. Quand de ces
00:27:02 pays viennent des gens
00:27:04 en état de grand
00:27:06 danger, que ce sont des femmes,
00:27:08 que ce sont des enfants, que ce sont
00:27:10 des vieillards, qu'on les accueille
00:27:12 oui, mais pourquoi
00:27:14 laissons entrer sans aucune espèce
00:27:16 de contrôle
00:27:18 des gens
00:27:20 qui sont aguerris, qui sont dangereux
00:27:22 et qui peuvent se livrer à
00:27:24 toutes sortes d'exactions. Alors
00:27:26 il y a une ruse, mais la ruse
00:27:28 en question, le fait que
00:27:30 des gens soient tombés dedans, ne
00:27:32 fait pas honneur à l'intelligence de
00:27:34 ceux qui sont encore vaguement
00:27:36 chargés de
00:27:38 contrôler nos frontières. J'aime bien
00:27:40 vaguement. Plusieurs
00:27:42 milliers
00:27:44 de jeunes venus
00:27:46 du Caucase, c'est-à-dire des tchétchènes
00:27:48 ou autres, se sont tombés sur le
00:27:50 territoire en disant qu'ils étaient
00:27:52 persécutés dans leur pays car
00:27:54 homosexuels. Alors je ne sais pas
00:27:56 si vous connaissez le Caucase, mais
00:27:58 l'homosexuel caucasien
00:28:00 dans son pays a
00:28:02 vraiment une durée
00:28:04 d'existence terrible.
00:28:06 C'est une réalité locale,
00:28:08 limitée, et donc le fait que
00:28:10 brutalement, d'un seul coup, en se donnant le mot,
00:28:12 plusieurs milliers d'entre eux
00:28:14 trouvent accueil et assistance
00:28:16 en partie, naturellement, pour se livrer
00:28:18 ensuite à des exactions,
00:28:20 c'est totalement incompréhensible
00:28:22 et dangereux pour la population
00:28:24 de notre pays. Deuxième
00:28:26 et dernière catégorie, les gens
00:28:28 qui viennent plutôt du continent africain,
00:28:30 qui n'ont, quand ils arrivent en France,
00:28:32 vous savez les fameux mineurs isolés,
00:28:34 etc., non accompagnés,
00:28:36 qui ne sont ni mineurs,
00:28:38 ni isolés et accompagnés
00:28:40 puisque généralement ils opèrent en meute,
00:28:42 en bande, des individus
00:28:44 en question qui n'ont
00:28:46 nulle capacité de gagner
00:28:48 leur vie, qui ne peuvent pas subsister
00:28:50 et qui par conséquent n'ont
00:28:52 aucun moyen d'attirer
00:28:54 vers eux une compagne un peu
00:28:56 stable parce qu'ils ne peuvent simplement pas
00:28:58 subvenir aux besoins de quelque ménage
00:29:00 que ce soit. Des gens en question
00:29:02 qui sont dans un grave état de frustration
00:29:04 sexuelle, eh bien
00:29:06 ce livre a
00:29:08 fait abominable que vous avez
00:29:10 décrit sur des gens
00:29:12 sans défense, c'est-à-dire récemment
00:29:14 encore une petite fille de 8 ou 9 ans
00:29:16 ou alors des vieilles gens, voilà. C'est ça
00:29:18 la réalité. C'est un effet pervers
00:29:20 de la migration incontrôlée.
00:29:22 - Oui, vous parlez
00:29:24 effectivement, vous avez cité, vous avez coché, je crois
00:29:26 toutes les cases, effectivement, d'abord
00:29:28 les frustrations, il y a les perversions
00:29:30 mais dans le cas qui nous occupe
00:29:32 effectivement, que ce soit du côté de
00:29:34 Caucase ou de l'Europe ou d'Afrique de l'Asie
00:29:36 il y a cette frustration sexuelle mais
00:29:38 vous voulez dire que, pour
00:29:40 reparler des personnes âgées, c'est-à-dire
00:29:42 c'est parce qu'elles sont sans défense ou
00:29:44 effectivement tout est bon à prendre, si je
00:29:46 peux permettre cette expression. C'est quoi ?
00:29:48 C'est tout ce qui est
00:29:50 accessible et accessible
00:29:52 facilement et sans danger, eh bien
00:29:54 on agresse, c'est ça ?
00:29:56 - Il y a la volonté de faire souffrir
00:29:58 il y a la volonté de faire souffrir
00:30:00 des gens qui ne sont pas de votre
00:30:02 culture et qui ne sont pas de votre origine
00:30:04 et il y a
00:30:06 comme on peut le dire mais effectivement
00:30:08 l'expression qui est affreuse, tout ce qui tombe
00:30:10 sous la main quoi. À partir du moment
00:30:12 où la personne est aveuglée par
00:30:14 la frustration sexuelle
00:30:16 c'est le premier qui passe,
00:30:18 il y a droit, c'est un peu ça. Je ne pense
00:30:20 pas qu'il y en a qui se réveillent
00:30:22 le matin en disant
00:30:24 je vais aller, je cherche
00:30:26 spécifiquement une dame de 95 ans
00:30:28 pour la violer
00:30:30 mais à partir du moment où on est
00:30:32 entré dans
00:30:34 l'EHPAD ou dans
00:30:36 l'appartement pour y récupérer
00:30:38 de quoi
00:30:40 bêtement se nourrir ou alors acheter de la drogue
00:30:42 ou n'importe quoi, la présence d'une vieille
00:30:44 dame sur place et l'expression
00:30:46 est affreuse mais en termes
00:30:48 de justice on appelle ça un effet d'aubaine
00:30:50 rien de plus. - Mais alors Xavier
00:30:52 au fer, on le dit toujours, on revient
00:30:54 toujours là-dessus, que peut-on faire ?
00:30:56 Que faut-il faire ? C'est une
00:30:58 entienne, on a l'impression de répéter ça
00:31:00 des centaines de milliers de fois
00:31:02 vous parlez justement de contrôle
00:31:04 vous avez appelé l'expression vaguement
00:31:06 et qui est effectivement l'expression
00:31:08 presque une litotte je dirais
00:31:10 qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:31:12 Il faudrait, c'est quoi ?
00:31:14 C'est une question de contrôler beaucoup plus
00:31:16 l'immigration, c'est une question de contrôler
00:31:18 ce qui vit là, c'est quoi ?
00:31:20 - Monsieur Bercoff, c'est enfantin
00:31:22 il faut et il suffit
00:31:24 pour que ça s'arrête d'appliquer
00:31:26 le code pénal. Nous avons
00:31:28 en France un code pénal
00:31:30 tout ce dont on a parlé
00:31:32 depuis tout à l'heure est
00:31:34 sévèrement, naturellement proscrit
00:31:36 par le code pénal et
00:31:38 entre dans la liste des infractions
00:31:40 les plus graves, c'est-à-dire sans prendre
00:31:42 des personnes fragiles, ceci, cela
00:31:44 l'agression sexuelle, tout ce
00:31:46 que vous voulez, c'est naturellement très sévèrement
00:31:48 réprimé, mais à l'heure
00:31:50 actuelle le code pénal n'est plus
00:31:52 appliqué. J'étais en train
00:31:54 de collationner
00:31:56 des faits qui remontent
00:31:58 à quelques mois, un individu
00:32:00 qui trafique de la drogue
00:32:02 qui est trouvé avec 300 grammes de cocaïne
00:32:04 sur lui, qui est trouvé
00:32:06 chez lui avec un fusil d'assaut
00:32:08 et puis des munitions
00:32:10 des milliers d'euros, qui est
00:32:12 multirécidiviste, il passe devant le tribunal
00:32:14 il sort libre, c'est ça la
00:32:16 réalité au quotidien. Donc le
00:32:18 problème c'est que le code pénal n'est pas appliqué
00:32:20 n'est pas suivi et n'est pas
00:32:22 respecté, c'est ça ? Mais c'est tout simplement
00:32:24 ça, c'est tout simplement ça
00:32:26 il faut, si on veut
00:32:28 c'est simple, je prends tous les paris
00:32:30 du monde, si demain un
00:32:32 gouvernement demande
00:32:34 à sa police et à sa gendarmerie
00:32:36 et à sa justice
00:32:38 de respecter
00:32:40 l'état de droit
00:32:42 eh bien les
00:32:44 policiers et les gendarmes ils sont prêts
00:32:46 j'en vois souvent, ils me le répètent
00:32:48 qu'on nous donne des ordres et vous verrez que ça va
00:32:50 changer. Après ça reste bien
00:32:52 entendu le problème de la justice
00:32:54 le problème de la justice est d'une autre
00:32:56 nature. Dans la justice
00:32:58 il y a pour un magistrat qu'on
00:33:00 dit gauchiste, vous savez, acquis aux idées
00:33:02 anarchistes, mais on va... c'est
00:33:04 les gentils qui sont les méchants et les méchants qui sont les
00:33:06 gentils, il y en a une énorme
00:33:08 majorité qui sont débordés
00:33:10 je connais des magistrats
00:33:12 j'en ai formé pendant des années à l'institut
00:33:14 de criminologie, j'en connais un
00:33:16 qui récemment me disait
00:33:18 pour rendre sereinement la justice
00:33:20 quand on rend trop vite et mal
00:33:22 la justice il y a des erreurs judiciaires
00:33:24 naturellement donc les magistrats
00:33:26 rendent sereinement la justice
00:33:28 pour rendre sereinement la justice
00:33:30 je devrais avoir 30
00:33:32 dossiers sur mon bureau
00:33:34 j'en ai 300
00:33:36 autre chose dont on ne parle jamais
00:33:38 il y a une liste
00:33:40 un volume, un livre sur
00:33:42 toutes les infractions du code pénal
00:33:44 c'est à dire que tous les 5 ans
00:33:46 à peu près les magistrats reçoivent un bouquin
00:33:48 qui s'appelle "Nomonclature des infractions"
00:33:50 entre
00:33:52 2017 et 2022
00:33:54 cet ouvrage
00:33:56 a doublé de volume, on est passé
00:33:58 de 1500 pages à 2200
00:34:00 pages, sans un ordinateur
00:34:02 de plus, sans une secrétaire
00:34:04 de plus, sans un greffier de plus
00:34:06 sans un noticiel
00:34:08 de plus pour la plupart des cas
00:34:10 on a une justice de clodo
00:34:12 c'est pas de la faute des magistrats, ils la subissent
00:34:14 cette réalité là
00:34:16 - Oui Xavier Hofer ce que vous dites
00:34:18 ce qui est terrifiant, ce constat absolument
00:34:20 total alors qu'on dépense des millions
00:34:22 ou des milliards vers telle ou telle
00:34:24 ou telle chose alors qu'on
00:34:26 manque de volonté au niveau de la tête
00:34:28 et vous dites les autres sont prêts à exécuter
00:34:30 ça veut dire que vraiment c'est un constat
00:34:32 d'impuissance assez terrifiant
00:34:34 merci Xavier Hofer, on en reparlera
00:34:36 - Merci Xavier Hofer d'avoir été
00:34:38 avec nous on va se retrouver dans un instant
00:34:40 avec André Bercoff, les pairs, les U et les bravos
00:34:42 on ira voir ce qui se passe du côté de l'équateur
00:34:44 on parlera de Gabriel Attal et du coup
00:34:46 des anciens premiers ministres, à tout de suite sur Sud Radio
00:34:48 Sud Radio
00:34:50 Bercoff dans tous ses états
00:34:52 appelé maintenant pour réagir
00:34:54 0826 300 300
00:34:56 Ici Sud Radio
00:35:02 Les français parlent au français
00:35:04 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:35:08 Je n'aime pas la blanquette de veau
00:35:10 Sud Radio
00:35:12 Bercoff dans tous ses états
00:35:14 Non non non, Noël c'était pas le 25 décembre
00:35:16 Noël c'était hier
00:35:18 hier, nous avons tous chanté
00:35:20 "Il est né le divin enfant"
00:35:22 Le divin enfant apparu et lorsqu'enfin l'enfant
00:35:24 parait, le cercle de famille applaudit
00:35:26 à grands cris, Gabriel Attal
00:35:28 est venu, il a vu
00:35:30 on va voir s'il a vaincu ou s'il va
00:35:32 vaincre, c'est autre chose, le plus jeune
00:35:34 premier ministre de l'histoire de la république
00:35:36 a déjà suscité
00:35:38 beaucoup de réactions, d'abord il se disait
00:35:40 mais dans les esprits grincheux, chez les
00:35:42 esprits grincheux que Bruno Le Maire et Gérald
00:35:44 Darmanin n'étaient pas très contents
00:35:46 non non, il voulait pas, on en a beaucoup
00:35:48 dit qu'il voulait pas de Bruno Le Maire
00:35:50 mais c'est pas vrai, regardez les tweets
00:35:52 Bruno Le Maire, félicitations
00:35:54 chère Gabriel Attal, je n'ai
00:35:56 aucun doute sur l'engagement et la force que tu mettras
00:35:58 au service des françaises et des français
00:36:00 je suis heureux pour toi, respect et amitié
00:36:02 voyez, voilà, c'est encore une fois
00:36:04 des malfaisants
00:36:06 et des gens vrais, Gérald Darmanin, on disait
00:36:08 qu'il était pas content, Gérald Darmanin, pas du tout
00:36:10 félicitations à Gabriel Attal
00:36:12 je souhaite une pleine réussite
00:36:14 au service des français, bon
00:36:16 alors là voilà, tout va bien, tout va bien
00:36:18 vous voyez, c'est toujours des
00:36:20 gens qui collent portes des ragots
00:36:22 alors Jean-Luc Mélenchon, évidemment là
00:36:24 on comprend que lui, effectivement, il est opposé
00:36:26 Attal retrouve son poste
00:36:28 de porte-parole, la fonction de Premier
00:36:30 ministre disparaît, comme si elle n'avait pas
00:36:32 disparu depuis longtemps, mon cher Jean-Luc Mélenchon
00:36:34 le bon arc présidentiel gouverne
00:36:36 seul avec sa cour, malheur au
00:36:38 peuple dont les princes ont des enfants
00:36:40 voilà, il retrouve
00:36:42 un côté effectivement
00:36:44 évangélique, notre ami Jean-Luc
00:36:46 et puis
00:36:48 alors ce qu'on va se dire quand même, parce qu'on le
00:36:50 connaît, pourtant on l'avait entendu
00:36:52 Gabriel Attal
00:36:54 il a été secrétaire d'état
00:36:56 il a fait beaucoup de choses, en tout cas
00:36:58 dans le gouvernement, dans les institutions
00:37:00 etc.
00:37:02 et rappelez-vous ce qu'il disait, effectivement
00:37:04 sur le nucléaire, sur le nucléaire
00:37:06 en 2019, mais écoutez
00:37:08 je veux dire, il a raison
00:37:10 seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, écoutez
00:37:12 sur le nucléaire ce qu'il disait
00:37:14 puisqu'on parle du nucléaire, on réduit la part du nucléaire
00:37:16 dans notre mix énergétique, on le fait comment ?
00:37:18 en développant les énergies renouvelables
00:37:20 on a un objectif qui est très clair, qui est
00:37:22 assumé, c'est que dans 10 ans, on veut que
00:37:24 32% de notre consommation d'énergie
00:37:26 vienne d'énergie renouvelable
00:37:28 et on réduit la part du nucléaire
00:37:30 vous savez, et nous, on fait, on dit
00:37:32 et on fait, vous avez le précédent président
00:37:34 de la république, qui a été élu en disant "je vais fermer
00:37:36 la centrale nucléaire de Fessenheim"
00:37:38 aujourd'hui, 7 ans plus tard, la centrale est toujours en marche
00:37:40 nous, on fait le travail, et on fait le travail avec
00:37:42 les salariés pour qu'en fait... - Gabriel Attal, enfin les écologistes
00:37:44 ne sont pas contents, les écologistes ne pensent pas
00:37:46 ça du tout, alors justement... - Vous savez, il y a des personnes
00:37:48 qui veulent qu'on aille plus loin et plus fort
00:37:50 mais je trouve ça totalement normal
00:37:52 et d'ailleurs, c'est le rôle aussi dans certains nombres d'ONG
00:37:54 de toujours alerter... - Oui, oui
00:37:56 non, non, mais ça...
00:37:58 voilà, le nucléaire
00:38:00 on va le réduire, on va le réduire
00:38:02 fini, hein, c'est fini, là il a
00:38:04 compris, même son président de la république bien-aimé
00:38:06 le nucléaire, on repart, d'ailleurs actuellement
00:38:08 qu'est-ce qui marche à fond ? La centrale à charbon
00:38:10 de Saint-Avolte, c'est quand même intéressant, ça marche
00:38:12 à plein gaz, c'est le cas de le dire
00:38:14 et sur le
00:38:16 Covid, sur le Covid
00:38:18 puisqu'on en parlait bien tout à l'heure
00:38:20 avec Jean-Dominique Michel, très très vite
00:38:22 alors qu'est-ce qu'il disait en janvier
00:38:24 2022, Gabriel Attal ?
00:38:26 Écoutez...
00:38:28 - On va se parler franchement, qui emmerde
00:38:30 la vie de qui, aujourd'hui ?
00:38:32 Qui gâche la vie de nos soignants
00:38:34 qui depuis deux ans
00:38:36 sont mobilisés sous l'eau
00:38:38 dans nos services de réanimation
00:38:40 pour sauver des patients qui aujourd'hui sont essentiellement
00:38:42 non-vaccinés ?
00:38:44 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin
00:38:46 qui gâchent la vie de nos commerçants,
00:38:48 de nos restaurateurs, de nos théâtres, de nos cinémas
00:38:50 qui depuis deux ans vivent
00:38:52 avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête
00:38:54 quand ils n'ont pas été fermés ?
00:38:56 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin
00:38:58 qui gâchent la vie de nos personnes
00:39:00 âgées qui sont contraintes de vivre
00:39:02 dans la solitude, dans la peur
00:39:04 dans la peur
00:39:06 face à une épidémie ?
00:39:08 Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin
00:39:10 Alors moi je vais vous dire les choses
00:39:12 nous avons toujours dit les choses
00:39:14 extrêmement clairement
00:39:16 et nous continuerons à les dire clairement
00:39:18 et je vais vous dire que
00:39:20 les propos du président de la République
00:39:22 me semblent très en deçà
00:39:24 de la colère d'une très grande
00:39:26 majorité des français
00:39:28 face à ce choix qui est fait
00:39:30 de s'opposer au vaccin
00:39:32 Et bien voilà, face à ce choix
00:39:34 il ne reste que deux ans après
00:39:36 le Premier Ministre
00:39:38 deux ans exactement après
00:39:40 ses déclarations, est-ce qu'il dirait la même chose
00:39:42 mais tant qu'on sait ce qu'on sait
00:39:44 on va en parler sur cette
00:39:46 autopsie d'un désastre
00:39:48 et bien écoutez souhaitons quand même
00:39:50 beaucoup de chance à Gabriel Attal
00:39:52 souhaitons nous, surtout nous
00:39:54 beaucoup de chance parce que c'est ça
00:39:56 c'est nous qui comptons, n'est-ce pas ?
00:39:58 On marque une courte pause après les informations
00:40:00 de 13h, c'est vous qui aurez la parole
00:40:02 pour poser toutes vos questions à
00:40:04 Jean-Dominique Michel qui est notre invité aujourd'hui
00:40:06 à tout de suite sur Sud Radio
00:40:08 Sud Radio Bercov
00:40:10 dans tous ses états, midi 14h
00:40:12 André Bercov
00:40:14 Sud Radio Bercov
00:40:16 dans tous ses états
00:40:18 le face à face
00:40:20 13h04 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter ce face à face
00:40:22 aujourd'hui avec Jean-Dominique Michel
00:40:24 anthropologue et surtout auteur de ce nouveau
00:40:26 livre "Autopsie d'un désastre, mensonge
00:40:28 et corruption autour du Covid"
00:40:30 c'est publié aux éditions Résurgence
00:40:32 Bonjour Jean-Dominique Michel - Bonjour
00:40:34 Alors je reçois aujourd'hui
00:40:36 un dangereux complotiste
00:40:38 c'est celui qui a fait... vous savez
00:40:40 quand vous recevez... je me rappelle d'ailleurs que quand j'ai
00:40:42 la première fois que j'ai reçu
00:40:44 Didier Raoult qui a préfacé
00:40:46 votre livre, on m'a dit "mais enfin tu ne peux pas
00:40:48 recevoir Didier Raoult, c'est pas possible"
00:40:50 ou Christian Perron
00:40:52 ou ces gens là, je me dis "mais pourquoi je ne peux pas le recevoir ?"
00:40:54 moi je ne suis pas médecin
00:40:56 mais je peux interroger des gens
00:40:58 qui après tout ont été vaccinologues
00:41:00 à l'Union Européenne pendant 15 ans
00:41:02 comme Perron qui a été directeur
00:41:04 de l'hôpital de Gares, Didier Raoult
00:41:06 qui est l'épidémiologue ou en tout cas
00:41:08 le microbiologiste que l'on connait
00:41:10 qui a le plus citations
00:41:12 effectivement, non, ah non non non
00:41:14 non non, c'est complotiste
00:41:16 attention je précise, on ne m'a pas
00:41:18 dit ça ici à Sud Radio, on m'a dit ça autour
00:41:20 en disant
00:41:22 effectivement ça ne se fait pas
00:41:24 etc. Pourquoi ? Parce qu'il y a une voix
00:41:26 qui n'était pas la voix de la science
00:41:28 qui était la voix d'un certain nombre. Et Jean-Dominique Michel
00:41:30 je voudrais commencer par ça parce que je rappelle
00:41:32 que vous êtes anthropologue
00:41:34 vous êtes expert en santé publique
00:41:36 vous êtes un spécialiste déterminant de la santé
00:41:38 d'ailleurs j'adore de la salutogénèse
00:41:40 vous allez m'expliquer que c'est la salutogénèse
00:41:42 ça j'avoue que
00:41:44 j'aimerais être salutogénésien, ça me plaît
00:41:46 comme un truc. Et donc
00:41:48 vous écrivez "Autopsie d'un désastre
00:41:50 mensonges et corruptions
00:41:52 autour du Covid"
00:41:54 effectivement, entre ce qu'on pouvait entendre
00:41:56 il y a encore
00:41:58 3 ans, même pas
00:42:00 2 ans et demi, 3 ans, et ce qu'on entend
00:42:02 aujourd'hui
00:42:04 il y a quand même une espèce de
00:42:06 je dirais presque d'abîme
00:42:08 une espèce de...
00:42:10 c'est complètement étonnant. Alors, qu'est-ce qui s'est
00:42:12 passé ?
00:42:14 - Eh bien il s'est passé que
00:42:16 je crois que le bon sens populaire et la plupart
00:42:18 des gens, mais les classes plus intellectuelles
00:42:20 ont plus de peine
00:42:22 à prendre compte
00:42:24 de cette réalité, se sont aperçus que ce qu'on nous avait
00:42:26 dit au sujet de l'épidémie était faux
00:42:28 et que ça avait orienté
00:42:30 la perception de l'opinion publique
00:42:32 dans une direction qui n'était pas juste
00:42:34 alors c'est vrai que ça a mis du temps pour que
00:42:36 un certain nombre de personnes atterrissent
00:42:38 mais un des experts que je cite dans le livre
00:42:40 Martin Kulldorff, qui était à l'université de Harvard
00:42:42 à l'époque, dit "j'ai eu très peur
00:42:44 quand j'ai entendu parler de cette pandémie
00:42:46 pendant 10 minutes". - Ah bon ?
00:42:48 - C'est le temps que ça lui a pris pour voir
00:42:50 la réalité des chiffres et s'apercevoir
00:42:52 dès le mois de février 2020
00:42:54 qu'on était face à un événement
00:42:56 épidémique d'intensité moyenne
00:42:58 comparable à ce qu'on connaît année après année
00:43:00 après la grippe.
00:43:02 Donc la question qui se pose c'est
00:43:04 comment en est-on venu à nous faire croire
00:43:06 que nous faisions face à quelque chose d'exceptionnel ?
00:43:08 - Une pandémie qui allait
00:43:10 tuer des dizaines de millions de morts.
00:43:12 - Alors que d'après tous les indicateurs qu'on avait
00:43:14 déjà à disposition à l'époque, un autre exemple
00:43:16 que je pourrais donner, Arnaud Fontanet qui est
00:43:18 épidémiologiste à l'Institut Pasteur
00:43:20 et qui a été co-opté au sein du conseil
00:43:22 scientifique présidé par Delphrécy
00:43:24 en février 2020
00:43:26 écrit dans Le Monde
00:43:28 "Le Covid est moins létal que la grippe"
00:43:30 Donc on a déjà en février
00:43:32 2020 tous les indicateurs
00:43:34 qui nous permettent de ne pas paniquer
00:43:36 or il y a une panique collective
00:43:38 qui a été orchestrée, qui a été
00:43:40 organisée et donc c'est là où mon analyse
00:43:42 intervient. Qu'est-ce qui a fait qu'on est
00:43:44 partis dans une direction aussi insensée ?
00:43:46 - Oui c'est ce que vous racontez, c'est presque un livre
00:43:48 qui se lit comme un thriller quoi. C'est vrai
00:43:50 comment on a
00:43:52 organisé, en fait c'est un désastre organisé
00:43:54 et c'est ce qu'on peut dire
00:43:56 ce que disait Lucien Cerise quand il parlait
00:43:58 "Gouverner par le chaos"
00:44:00 est-ce que ça a été en fait
00:44:02 une gigantesque entreprise de management
00:44:04 par la peur ? - Oui absolument
00:44:06 et avec un motif alors qui moi
00:44:08 m'a beaucoup intéressé étant donné que c'est mon domaine
00:44:10 d'expertise, c'est un renversement
00:44:12 complet de la science
00:44:14 qu'est-ce qui a fait que des gens comme Christian
00:44:16 Piron, Didier Raoult ou moi-même qui
00:44:18 avons rappelé l'état de la science et des
00:44:20 bonnes pratiques, celles qui figuraient dans
00:44:22 les plans pandémie, celles qui
00:44:24 figuraient dans le plan pandémie de l'OMS
00:44:26 en 2019 qui disait "il ne faut
00:44:28 surtout pas confiner, il ne faut surtout
00:44:30 pas masquer, il faut surtout
00:44:32 laisser les médecins généralistes
00:44:34 soigner avec les moyens du bord
00:44:36 et les molécules qu'ils ont à leur disposition"
00:44:38 qu'est-ce qui fait qu'en l'espace
00:44:40 de quelques semaines, on a
00:44:42 totalement invalidé toute la bonne
00:44:44 science et les bonnes connaissances, on a
00:44:46 prétendu des choses qui étaient juste complètement
00:44:48 aberrantes et avec ce bloc
00:44:50 de tous les experts
00:44:52 médiatico-médico-politique
00:44:54 qui ont adhéré à quelque chose
00:44:56 qu'ils auraient dû savoir être
00:44:58 insensés étant donné qu'ils avaient quand même
00:45:00 des connaissances en la matière.
00:45:02 - Oui, et c'est ça qui est très...
00:45:04 vous décrivez d'ailleurs dans votre livre, c'est très
00:45:06 intéressant, le mécanisme, parce que
00:45:08 il faut le rappeler, c'est un mécanisme à l'échelle mondiale
00:45:10 qui s'est passé, c'est quand même la première fois dans l'histoire
00:45:12 qu'on assiste à
00:45:14 cette espèce de formidable
00:45:16 panique, on voyait ça
00:45:18 dans les films de science-fiction, il y a eu
00:45:20 beaucoup de films, effectivement, mais on se disait
00:45:22 "oui c'est de la science-fiction, c'est bien, c'est la hiver"
00:45:24 et au fond, c'est quoi ?
00:45:26 Qu'est-ce qui a fait que ce modéliste
00:45:28 venu de Londres, au goût étrange
00:45:30 venu d'ailleurs, M. Ferguson
00:45:32 est venu dire à tous les gouvernements
00:45:34 de la planète, en tout cas aux chefs de gouvernement
00:45:36 "ça va être terrifiant, ça va être..."
00:45:38 et tous l'ont suivi, et ils sont allés
00:45:40 au laboratoire en disant "le vaccin, vite,
00:45:42 vite, vite !" C'est un peu ça qui s'est passé.
00:45:44 - Absolument, et comme vous le dites,
00:45:46 ça a été un management par la peur, mais même par la
00:45:48 terreur. Parce qu'en fait,
00:45:50 donc, toutes les caractéristiques de ce
00:45:52 virus, il y a eu une épidémie de
00:45:54 SARS-CoV-2, il n'y a pas lieu de le nier,
00:45:56 mais en termes épidémiologiques,
00:45:58 elle était d'intensité faible
00:46:00 à moyenne, comparée à la grippe.
00:46:02 - On est absolument sûr de ça, parce qu'il n'y a plus...
00:46:04 - Non, non, ça s'est établi par
00:46:06 John Ioannidis, qui est considéré comme étant
00:46:08 la référence en matière d'épidémiologie,
00:46:10 c'est les évaluations
00:46:12 qui comptent pour l'OMS, donc elles sont
00:46:14 totalement acquises aujourd'hui, et notamment
00:46:16 cette réalité qu'en dessous de 70
00:46:18 à 80 ans en bonne santé,
00:46:20 vous ne risquiez rien de différent qu'aucune autre
00:46:22 année. Donc, en fait,
00:46:24 à partir de cette réalité très rassurante,
00:46:26 on a réussi à faire croire à la population,
00:46:28 mais les médias ont vraiment mis
00:46:30 en oeuvre une batterie de propagande, que
00:46:32 je décrypte et que je cite dans le livre,
00:46:34 pour faire croire qu'au fond, on était tous
00:46:36 à risque, quel que soit notre âge.
00:46:38 Il y avait des bébés qui mouraient, des enfants qui mouraient,
00:46:40 des jeunes qui mouraient, des gens en bonne santé
00:46:42 qui mouraient, ce qui était faux.
00:46:44 Ce qui était absolument faux en termes statistiques.
00:46:46 Après, il peut y avoir des cas exceptionnels
00:46:48 où ça arrive, mais en termes statistiques, c'était
00:46:50 faux. Et donc, on a littéralement
00:46:52 terrorisé la population
00:46:54 en lui faisant croire que chacun
00:46:56 d'entre nous était en danger de mort, et
00:46:58 c'est un sentiment qui est tellement fort sur le plan
00:47:00 des ressentis humains, que quand vous
00:47:02 faites croire à quelqu'un qu'il est en danger de mort, vous pouvez
00:47:04 le manipuler dans n'importe quelle direction.
00:47:06 - Il est sidéré, il est tétanisé,
00:47:08 il acceptera tout. - Et là,
00:47:10 il y a eu un détournement d'attention très
00:47:12 caractéristique en ingénierie sociale, mais c'est qu'on
00:47:14 a désigné des groupes qui
00:47:16 essayaient de rappeler à la raison
00:47:18 comme étant ceux qui mettaient en
00:47:20 danger la population. C'est l'extrait
00:47:22 que vous avez cité de Gabriel Attal,
00:47:24 où il dit "ce sont les non-vaccinés
00:47:26 qui mettent en danger les autres", c'était
00:47:28 parfaitement faux, et
00:47:30 vraiment, c'est presque beau
00:47:32 d'exhumer toute cette réalité.
00:47:34 Rachel Walensky, qui était
00:47:36 la directrice du CDC, donc la
00:47:38 Haute Autorité de Santé Américaine,
00:47:40 - Center of Disease Control, c'est ça. - Exactement. Elle était informée
00:47:42 de cela en janvier 2021.
00:47:44 Elle reçoit des notes disant "ça n'empêche
00:47:46 pas la transmission". Et de
00:47:48 janvier 2021 jusqu'en septembre
00:47:50 2021, elle passe sur toutes les
00:47:52 chaînes de télévision pour dire "il n'y a
00:47:54 qu'en se faisant injecter
00:47:56 que l'on se protège de contaminer
00:47:58 les autres", quelque chose qu'elle savait
00:48:00 parfaitement être faux.
00:48:02 - Donc pendant 8 mois, elle a prêché le
00:48:04 faux pour dissimuler le vrai.
00:48:06 - Exactement, mais comme le
00:48:08 Conseil scientifique en France, comme l'Office
00:48:10 fédéral de la Santé publique en Suisse.
00:48:12 Donc on est à ce moment-là dans ce
00:48:14 mensonge d'État qui émerge,
00:48:16 et j'imagine sur le plan psychologique
00:48:18 pour ceux qui l'ont mis en œuvre, le fait
00:48:20 qu'ils se sont enfoncés de plus en plus
00:48:22 dans le mensonge. Et c'est
00:48:24 quelque chose que même le mari qui trompe sa
00:48:26 femme connaît sur le plan de ressort psychologique,
00:48:28 c'est qu'une fois qu'on commence à partir dans cette
00:48:30 direction, révéler le pot au rose
00:48:32 serait trop coûteux
00:48:34 sur le plan politique, et donc
00:48:36 on délire de plus en plus, mais avec
00:48:38 une nécessité d'entrer dans
00:48:40 des mensonges de plus en plus gros,
00:48:42 et c'est là où aujourd'hui il y a quand même un découplage
00:48:44 mais entre des autorités qui restent
00:48:46 prises dans le même bonimentinge
00:48:48 et une population qui,
00:48:50 elle, comme dirait notre ami Michel Maffezoli
00:48:52 que vous invitez souvent, dit "cause toujours,
00:48:54 j'ai quand même compris de quoi il s'agit".
00:48:56 - Et alors justement,
00:48:58 et c'est très intéressant de vous le raconter
00:49:00 dans votre livre, cette espèce d'évolution,
00:49:02 on va en parler tout de suite après cette petite
00:49:04 pause, et qu'est-ce qui s'est vraiment passé,
00:49:06 je crois que c'est très important
00:49:08 de détailler la chose
00:49:10 parce que, encore une fois, c'est un
00:49:12 événement, et c'est pour ça que votre livre
00:49:14 est très intéressant de ce point de vue,
00:49:16 c'est un événement absolument mondial, planétaire,
00:49:18 qu'on n'avait jamais connu.
00:49:20 On en parle tout de suite.
00:49:22 - C'est Céline Alonso, je vous souhaite
00:49:24 une très bonne année 2024 avec Sud Radio.
00:49:26 - Bonne année avec Sud Radio.
00:49:28 - Sud Radio.
00:49:30 - Parlons vrai. Elle...
00:49:32 - Ici Sud Radio.
00:49:34 Les Français parlent au français.
00:49:38 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:49:42 Je n'aime pas
00:49:44 la blanquette de veau.
00:49:46 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:49:48 - Autopsie d'un désastre.
00:49:50 Jean-Dominique Michel,
00:49:52 "Mensonges et corruption
00:49:54 autour du Covid" qui vient de paraître
00:49:56 aux éditions Résurgence.
00:49:58 D'ailleurs, on le rappelait
00:50:00 la mise en édition qui a publié le très
00:50:02 très bon bouquin de Robert Kennedy sur
00:50:04 Fauci, etc.
00:50:06 On va peut-être un peu justement tirer
00:50:08 les fils de la pelote, Jean-Dominique Michel,
00:50:10 parce qu'il y a des tas de niveaux.
00:50:12 Il y a le niveau, on décrit, voilà, il arrive quelque chose
00:50:14 de terrible, le confinement.
00:50:16 Alors, le confinement, moi j'aimerais qu'on s'arrête
00:50:18 sur le confinement. L'enculément, je le rappelle
00:50:20 parce que, à la fois, c'est à l'anthropologue,
00:50:22 aux citoyens que je parle,
00:50:24 à l'essayiste, c'est que non seulement il y avait
00:50:26 le confinement, on ne pouvait plus sortir, on ne pouvait plus
00:50:28 voir son médecin, d'ailleurs le médecin n'avait plus à nous voir,
00:50:30 et puis il fallait signer nos propres
00:50:32 attestations. C'est-à-dire que moi, je signais
00:50:34 mon propre emprisonnement,
00:50:36 ou ma propre libération
00:50:38 conditionnelle. C'est quoi ça ?
00:50:40 Ça correspond à quoi ?
00:50:42 - Eh bien, c'est là où précisément c'est passionnant.
00:50:44 Parce qu'il y a deux principes cardinaux dans la
00:50:46 gestion des épidémies respiratoires, c'est
00:50:48 vous laissez les médecins généralistes soigner
00:50:50 les malades, et vous laissez la société
00:50:52 vivre le plus normalement possible.
00:50:54 C'est ce qu'ont fait la
00:50:56 Suède et la Norvège, qui ont dit
00:50:58 "Nous n'appliquons que les mesures validées
00:51:00 scientifiquement, la seule qui a un impact
00:51:02 c'est de se laver les mains régulièrement et d'aérer
00:51:04 les locaux, nous n'imposons rien d'autre."
00:51:06 Et on voit aujourd'hui qu'ils ont eu les meilleurs
00:51:08 résultats de toute l'Europe. Et on savait,
00:51:10 ça faisait partie de tous les manuels
00:51:12 d'épidémiologie. Moi, j'ai parié une caisse de champagne
00:51:14 à quiconque me trouvait un plan pandémie
00:51:16 où il y avait le confinement généralisé
00:51:18 de la population en bonne santé ou le port du masque.
00:51:20 Ça n'existe pas. Parce qu'on sait
00:51:22 depuis des décennies que ça empire
00:51:24 les choses. Et d'ailleurs, souvenez-vous,
00:51:26 les médecins de plateau nous expliquaient "il faut
00:51:28 confiner pour tasser la courbe", vous vous souvenez de ça ?
00:51:30 - Oui, bien sûr. - Sinon, on va avoir
00:51:32 un pic. Alors qu'est-ce qu'on observe ? Tous les pays
00:51:34 qui ont confiné ont eu des pics, et les pays qui n'ont
00:51:36 pas eu confiné ont eu des courbes à platy,
00:51:38 parce que c'est comme ça dans la réalité.
00:51:40 Donc en fait, on a substitué
00:51:42 à une science très solide, et à des choses
00:51:44 qu'on savait devoir faire, que Christian Perron
00:51:46 qui a piloté la réponse de la France aux épidémies
00:51:48 pendant 12 ans a rappelé,
00:51:50 avant de se faire tirer dessus à boulet rouge,
00:51:52 et puis on a substitué quelque chose
00:51:54 de complètement absurde, mais qui,
00:51:56 et ça c'est l'autre caractéristique intéressante,
00:51:58 bien sûr avait quelque chose de totalitaire.
00:52:00 Parce que le confinement, c'est quoi ? C'est vous séquestrer
00:52:02 à domicile. C'est l'assignation
00:52:04 à résidence, avec ces systèmes
00:52:06 complètement absurdes et toxiques
00:52:08 où vous devez vous faire une attestation
00:52:10 qui sera vérifiée par autrui,
00:52:12 et en fait, ce qu'on voit,
00:52:14 avec 4 ans de recul, c'est que
00:52:16 cette catastrophe qu'on a généré,
00:52:18 si on avait appliqué les deux principes
00:52:20 cardinaux, on aurait traversé ça
00:52:22 sans dommage. Ça n'aurait pas été pire que la grippe
00:52:24 d'une autre année. - Sans parler des catastrophes
00:52:26 économiques, des fermetures,
00:52:28 de tout, de tous les lieux
00:52:30 de vie, de restauration,
00:52:32 de...
00:52:34 enfin, tout, avec les produits alimentaires
00:52:36 et encore, qui étaient
00:52:38 protégés. Alors justement,
00:52:40 c'est une volonté,
00:52:42 au fond, parce que
00:52:44 je suppose, il n'y avait pas quand même, on ne va pas
00:52:46 leur attribuer tous les péchés,
00:52:48 il n'y avait pas l'envie de
00:52:50 véritablement séquestrer.
00:52:52 Il y avait quoi ? L'envie de
00:52:54 protéger ou l'envie de se dire
00:52:56 "Ecoutez,
00:52:58 voilà, on nous dit que ça va se passer
00:53:00 comme ça, nous sommes..." Vous les
00:53:02 croyez sincères dans leur désir de
00:53:04 protéger ou il y avait autre chose ?
00:53:06 - La réalité est complexe, et je vous remercie,
00:53:08 il faut mettre beaucoup de nuances. - Tout à fait.
00:53:10 - Ce qui est sûr, c'est qu'il y a eu un plan
00:53:12 prémédité, il y a eu des répétitions
00:53:14 générales, on voit aussi,
00:53:16 ça c'est le deuxième tome du livre que je publierai
00:53:18 au mois d'avril, qu'il y a
00:53:20 des instances qui ont été créées
00:53:22 pour précisément préparer
00:53:24 le terrain à la substitution
00:53:26 à la bonne science et des bonnes pratiques
00:53:28 de choses complètement délirantes.
00:53:30 Et notamment, des officines du département
00:53:32 militaire américain, en lien
00:53:34 avec l'OMS, donc il y a eu tout un travail
00:53:36 de terrain pour que le moment venu,
00:53:38 Macron et ses homologues
00:53:40 dans d'autres pays puissent déclarer "Nous sommes en
00:53:42 guerre, l'ennemi rôde, il est redoutable",
00:53:44 ce qui est de toute manière un message délirant
00:53:46 en termes de santé publique, c'est pas comme ça qu'il faut
00:53:48 présenter un épisode qui par hypothèse
00:53:50 pourrait être grave. Et ça,
00:53:52 effectivement, qu'une fois qu'on relève ce
00:53:54 motif et que l'hypothèse de
00:53:56 la maladresse ou de l'erreur n'est plus
00:53:58 possible qu'un, trois, quatre ans après,
00:54:00 qu'on se soit trompé ou qu'on ait tâtonné dans un premier temps...
00:54:02 - Oui, ce qui est possible,
00:54:04 accordons-le bénéfice du doute, au départ.
00:54:06 - Mais quatre ans après, non. Il y a vraiment une intention
00:54:08 délibérée. Et là, donc, la question suivante,
00:54:10 c'est qui a orchestré tout ça
00:54:12 et à quelle fin ?
00:54:14 Et en ce qui me concerne, il y a deux motifs saillants.
00:54:16 Le premier, c'est celui
00:54:18 de l'escroquerie, du "hold up"
00:54:20 sur les finances publiques.
00:54:22 Et vous voyez, le nombre de doses
00:54:24 de vaccins qui ont été commandées dans les différents pays,
00:54:26 c'est insensé, c'est l'équivalent de dix
00:54:28 ou douze injections par personne.
00:54:30 - Oui, ils en jettent, on va en parler avec Virginie Legeron du Parlement Européen,
00:54:32 ils en jettent des milliards par jour.
00:54:34 Enfin, des... Pas des milliards par jour,
00:54:36 des dizaines de milliers,
00:54:38 etc., de doses. - Tout à fait.
00:54:40 - Elles sont périmées. - Il y a un motif que la plupart des gens
00:54:42 ignorent et qui est choquant, qu'on ne le connaît pas,
00:54:44 c'est que le domaine de la santé, aujourd'hui,
00:54:46 est totalement
00:54:48 affecté par une corruption généralisée.
00:54:50 - Vraiment ? Vous êtes...
00:54:52 Je sais, vous l'affirmez dans votre livre...
00:54:54 - Non, ça n'est pas moi qui l'affirme.
00:54:56 C'est le Centre d'éthique de Harvard,
00:54:58 c'est les sociétés médicales,
00:55:00 c'est les meilleures revues médicales,
00:55:02 c'est la Commission européenne en 2014
00:55:04 qui rappelle la corruption est généralisée
00:55:06 dans le domaine de la santé. - Et comment alors ?
00:55:08 - Et on voit ce qu'ils font six ans plus tard.
00:55:10 - Et comment ça se passe, alors ? - Ça se passe
00:55:12 que par les systèmes de financement
00:55:14 qui sont mis sur pied, en fait,
00:55:16 l'industrie pharmaceutique a infiltré,
00:55:18 et ça n'est pas une thèse complotiste,
00:55:20 c'est le rapport de la Chambre des Communes britannique
00:55:22 en 2005 qui l'oppose,
00:55:24 le professeur Philippe Evin l'a souvent mentionné,
00:55:26 qui dit que l'industrie pharmaceutique
00:55:28 a infiltré tous les centres décisionnaires.
00:55:30 Et notamment... - Partout.
00:55:32 - Et notamment avec ce
00:55:34 principe et ce processus des portes tournantes
00:55:36 qu'on connaît bien, l'actuelle directrice
00:55:38 de l'Agence européenne des médicaments
00:55:40 est l'ancienne chef des lobbyistes des pharmas
00:55:42 à Bruxelles. Et donc,
00:55:44 c'est les gens de l'industrie qui viennent
00:55:46 dans ces agences qui sont censées protéger la population
00:55:48 et qui, en fait, ouvrent des lignes
00:55:50 de crédit illimitées à l'industrie pharmaceutique
00:55:52 qui, rappelons-le, est la première
00:55:54 ou la deuxième au monde. Ils se tirent
00:55:56 la bourre avec le complexe militaro-industriel
00:55:58 en termes de chiffre d'affaires. Donc, on est face
00:56:00 à des sommes monumentales.
00:56:02 Et ce que la plupart des gens, effectivement, peinent à comprendre,
00:56:04 c'est que tous nos systèmes
00:56:06 de santé sont aujourd'hui captifs de ces intérêts
00:56:08 privés et avec une
00:56:10 complicité nécessaire de tous ceux
00:56:12 qui sont inscrits dedans, parce que si
00:56:14 vous osez ouvrir votre gueule
00:56:16 pour parler français par rapport à ça,
00:56:18 eh bien, votre carrière est finie.
00:56:20 Et on voit effectivement jusqu'où ils sont
00:56:22 allés. Pensons à Aminoum Lille,
00:56:24 docteur en pharmacie, juriste,
00:56:26 qui a rappelé ce que c'est que le consentement libre
00:56:28 et éclairé. Il était tout à fait juste dans ses
00:56:30 analyses. Il s'est fait révoquer.
00:56:32 Donc, aujourd'hui, toute personne qui
00:56:34 sort du rang se fait démolir
00:56:36 et donc, évidemment, que ça assure le fait
00:56:38 que tout le monde est complice.
00:56:40 Et puis, après, évidemment, que dans les complicités,
00:56:42 je suis convaincu que l'immense majorité
00:56:44 des médecins sont sincères. Ils croient
00:56:46 vraiment que le vaccin était utile.
00:56:48 Ils n'ont pas lu la science, ils n'ont pas lu
00:56:50 les études et ils n'ont notamment pas vu que les études
00:56:52 Pfizer étaient trafiquées.
00:56:54 - Mais c'est quand même étonnant pour des médecins.
00:56:56 Et effectivement, je suis comme vous, je crois que la majorité
00:56:58 sont des gens, effectivement, dévoués
00:57:00 et dévoués à leur cause,
00:57:02 au serment d'hypocrate et à
00:57:04 une olymme étant guérée.
00:57:06 Mais, quand même,
00:57:08 il y a quelque chose de très étonnant, Jean-Dominique
00:57:10 Michel, c'est que
00:57:12 il y a... Je veux bien que
00:57:14 l'industrie pharmaceutique et ses milliards
00:57:16 corrompent, mais
00:57:18 il n'y a pas eu
00:57:20 dans les allées du pouvoir ou des pouvoirs
00:57:22 des gens pour dire "Attendez,
00:57:24 ça ne va pas, il y a un problème qui ne va pas".
00:57:26 - Oui. Et d'ailleurs, ce qu'il y a
00:57:28 aujourd'hui l'Agence Nationale de la Santé
00:57:30 et de la Sécurité du Médicament, la NSM,
00:57:32 connaît des scandales à répétition
00:57:34 et après chaque scandale, on change les têtes,
00:57:36 on essaye de rafisteler les choses,
00:57:38 mais tant que le système ne bouge pas dans les faits,
00:57:40 il s'empire. Et d'ailleurs, il y a une preuve
00:57:42 évidente, qui est que la crise
00:57:44 H1N1 de 2009 avait déjà
00:57:46 dévoilé tout un ensemble de dysfonctionnements
00:57:48 majeurs qu'un très bon rapport d'enquête du
00:57:50 Sénat avait mis en lumière. Et je dis
00:57:52 souvent qu'un rapport d'enquête, ça vise à corriger
00:57:54 les choses. - Plutôt, oui. - Or, ce qu'on a
00:57:56 vu dans l'intervalle, c'est que ça a
00:57:58 servi à faire exploser tout ce qui
00:58:00 avait permis de résister
00:58:02 à l'opération crapuleuse en cours
00:58:04 à cette époque. Donc la première hypothèse,
00:58:06 c'est qu'il y a un racket
00:58:08 des finances publiques avec la complicité
00:58:10 de nos gouvernants, et ça, je crois qu'aujourd'hui, il n'y a
00:58:12 plus beaucoup de doute à avoir. Maintenant,
00:58:14 l'autre hypothèse, elle est plus dérangeante,
00:58:16 c'est que la crise du Covid
00:58:18 s'inscrit dans une succession de crises
00:58:20 qui toutes ont comme caractéristique
00:58:22 de réduire les droits et libertés
00:58:24 et de faire émerger une
00:58:26 gouvernance mondiale dont d'ailleurs le président
00:58:28 Sarkozy avait dit que nous n'y échapperions
00:58:30 pas. Et on voit des gens comme
00:58:32 Klaus Schwab et le Forum économique mondial qui n'ont
00:58:34 aucune légitimité démocratique dire,
00:58:36 ils le disent explicitement,
00:58:38 les élections ne servent à rien, on sait quel en sera
00:58:40 le résultat, nous, banquiers,
00:58:42 hommes d'affaires, richissimes,
00:58:44 savants de ce monde, savons mieux que les populations
00:58:46 ce qui est bon pour elles. - Nous sommes le camp
00:58:48 du bien. - Nous sommes le camp du bien, mais
00:58:50 ils disent explicitement qu'ils ont
00:58:52 l'intention de prendre le pouvoir sur
00:58:54 l'avis des populations,
00:58:56 la détermination des populations, et quand
00:58:58 nous nous permettons de le répéter, on se fait traiter
00:59:00 de complotistes. - Et oui,
00:59:02 là, il y a beaucoup de gens qui vont dire, là, là, Jean-Dominique Michel,
00:59:04 le vrai complotiste,
00:59:06 Schwab, Gates, ceux qui
00:59:08 est vrai aussi, enfin, il faut le rappeler, je dis ça pour les auditeurs,
00:59:10 qui sont les plus gros financiers de l'OMS,
00:59:12 c'est Bill Gates, lui, et la fondation
00:59:14 Bill et Melinda Gates,
00:59:16 en troisième, après les Etats-Unis,
00:59:18 enfin, donc, c'est
00:59:20 quand même intéressant, quand même, ces liens.
00:59:22 - Et je me permets de mentionner, Politico et Die Welt,
00:59:24 qui sont des médias assez crédibles,
00:59:26 avec leur cellule d'enquête, ont
00:59:28 cherché à savoir qui avait piloté
00:59:30 réellement la réponse mondiale au Covid,
00:59:32 ils sont arrivés à la conclusion, c'est
00:59:34 M. Gates, qui a investi
00:59:36 plusieurs dizaines de milliards avec ses fondations,
00:59:38 qui s'est substitué aux Etats
00:59:40 et a organisé une réponse
00:59:42 uniforme, d'une manière que
00:59:44 les gouvernements n'ont pas contrôlée.
00:59:46 Et ça, c'est pas Jean-Dominique Michel, complotiste ou pas
00:59:48 qui le dit, c'est Die Welt et Politico,
00:59:50 donc il y a vraiment des phénomènes
00:59:52 très inquiétants qui sont en train de se dérouler,
00:59:54 et je trouve que c'est très très important d'en parler.
00:59:56 - Absolument, et c'est ce qu'on fait, d'ailleurs.
00:59:58 - On continue cette entretienne
01:00:00 dans un instant avec vous, vous aurez la parole
01:00:02 0826-300-300,
01:00:04 Jean-Dominique Michel est notre invité, à tout de suite.
01:00:06 - Merci, vous nous appelez.
01:00:08 Sud Radio Bercoff,
01:00:10 dans tous ses Etats, midi 14h,
01:00:12 André Bercoff.
01:00:14 - Ici Sud Radio,
01:00:16 les Français
01:00:20 parlent au français.
01:00:22 Les carottes sont cuites.
01:00:24 Les carottes sont cuites.
01:00:26 - Sud Radio Bercoff,
01:00:28 dans tous ses Etats.
01:00:30 - Le problème est de savoir s'il s'agit
01:00:32 de l'autopsie d'un désastre,
01:00:34 ou du désastre des autopsies
01:00:36 quand elles sont mal faites, notamment au niveau des morts,
01:00:38 et que provoque la mort ?
01:00:40 Est-ce que c'est le Covid,
01:00:42 ou est-ce que c'est quelques comorbidités
01:00:44 quand on a 80-85 ans ?
01:00:46 Vraie question, vrai livre,
01:00:48 que je vous recommande vraiment,
01:00:50 de Jean-Dominique Michel,
01:00:52 parce qu'il raconte beaucoup de choses,
01:00:54 beaucoup d'informations,
01:00:56 sur ce qui s'est passé,
01:00:58 on a 4 ans de recul,
01:01:00 tout commence à sortir,
01:01:02 et simplement, Jean-Dominique Michel,
01:01:04 je voudrais quand même vous dire,
01:01:06 oui, mais on dit tout ça sur les vaccins, etc.,
01:01:08 des milliards de gens ont été vaccinés,
01:01:10 et il n'y a pas eu ni des milliards,
01:01:12 ni des dizaines de millions de morts,
01:01:14 donc ça a marché le vaccin ?
01:01:16 - Eh bien si, et c'est là où la question d'échelle
01:01:18 en fait se retourne.
01:01:20 Actuellement, on évalue
01:01:22 de manière relativement conservative
01:01:24 à 1 cas sur 800
01:01:26 les effets graves
01:01:28 de l'injection anti-Covid.
01:01:30 Sur 800 injections, il y en a une qui déclenche
01:01:32 un effet grave. - Un effet secondaire ?
01:01:34 - Il faut savoir qu'il y a des vaccins
01:01:36 qui ont été retirés du marché il y a quelques années,
01:01:38 parce qu'il y avait un signal d'un effet grave
01:01:40 sur 10 000.
01:01:42 Donc on est dans une échelle qui,
01:01:44 contrairement à ce que les autorités disent,
01:01:46 est complètement alarmante, on sait qu'il y a
01:01:48 une sous-déclaration très importante des cas
01:01:50 d'effet secondaire, parce que c'est laissé
01:01:52 en fait à la responsabilité de chacun,
01:01:54 et on sait qu'il n'y a que... - Chacun peut s'adresser à sa femme
01:01:56 inco-vigilance, mais il faut qu'il le fasse.
01:01:58 - Et on sait qu'il n'y a que 2 à 5%
01:02:00 des problèmes qui sont rapportés,
01:02:02 et donc en fait les chiffres sont écarlates
01:02:04 partout, et totalement
01:02:06 inhabituel par rapport à ce qu'on connaît,
01:02:08 avec après, bien sûr, une très grosse
01:02:10 résistance médiatico-politique quant au fait
01:02:12 de reconnaître qu'il y a des effets
01:02:14 graves qui se sont produits, et il y a eu
01:02:16 quelques décisions récemment, dont celles
01:02:18 concernant Mme Morissette Douaillet,
01:02:20 qui avait développé un cas de Troisième Jacob.
01:02:22 - Oui, la femme de Marc Douaillet... - Et on se souvient de votre amie
01:02:24 Olivier Véran, grand menteur devant l'Eternel,
01:02:26 à l'Assemblée Nationale, professant
01:02:28 devant la représentation nationale,
01:02:30 il est impossible qu'il y ait des cas.
01:02:32 Et au fond, vous voyez, c'est ça la dynamique
01:02:34 du mensonge. Quand en janvier 2021
01:02:36 les autorités disent "l'injection est
01:02:38 sûre et efficace", il n'y a aucun
01:02:40 moyen de le savoir. On ne le sait pas.
01:02:42 On peut l'espérer,
01:02:44 mais on ne peut pas le dire si on est responsable
01:02:46 de sa parole publique, et d'ailleurs même... - On ne peut pas l'affirmer,
01:02:48 vous l'avez dit. - Pas l'affirmer. - Oui, c'est ça. - Parce qu'on
01:02:50 induit la population en erreur.
01:02:52 Et on a vu malheureusement la réalité
01:02:54 des effets secondaires arrivés. Alors, en proportion
01:02:56 quand on fait un essai sur quelques milliers de personnes,
01:02:58 quand il y a quelques cas de décès,
01:03:00 on arrête. Ici, c'est
01:03:02 sur quelques milliards de personnes,
01:03:04 mais il y a eu quelques millions de décès.
01:03:06 Donc on est exactement dans les mêmes ordres de grandeur,
01:03:08 et ces sécurités qui existent
01:03:10 naturellement dans les expériences médicales
01:03:12 ont complètement explosé, parce que
01:03:14 et votre amie Véran, là aussi,
01:03:16 dit et redit de manière totalement frauduleuse,
01:03:18 il a dit "on n'est plus dans la
01:03:20 phase 3 alors qu'on y est encore jusqu'en
01:03:22 février, mars de cette année". Donc on a
01:03:24 complètement enfumé la population
01:03:26 en lui faisant croire que c'était un vaccin
01:03:28 comme les autres, ce qui n'est pas vrai. C'est une
01:03:30 nouvelle technologie qui présente tout un ensemble
01:03:32 de risques, et avec des
01:03:34 indicateurs
01:03:36 d'effets nocifs massifs qui ont été
01:03:38 totalement gardés sous silence.
01:03:40 - Et alors justement,
01:03:42 on arrive à cette
01:03:44 période-là où les gens
01:03:46 ont commencé à bouger,
01:03:48 mais les gens qui
01:03:50 contestaient cela, contestés,
01:03:52 ont été extrêmement attaqués.
01:03:54 Vous-même, en Suisse, vous avez été
01:03:56 très attaqué.
01:03:58 Vous racontiez qu'il y a eu même des émissions
01:04:00 sur et contre vous, c'est ça ?
01:04:02 - On a tous été déchus d'une position
01:04:04 d'honorabilité que nous avions jusque-là,
01:04:06 mais à des points inimaginables.
01:04:08 Moi je suis relativement,
01:04:10 je suis un anthropologue de terrain honnête,
01:04:12 mais Didier Raoult, je me permets quand même de le rappeler,
01:04:14 c'est le numéro 1
01:04:16 mondial de la microbiologie.
01:04:18 C'est un type qui a révolutionné son domaine,
01:04:20 qui a découvert des nouveaux types de virus,
01:04:22 qui a fait des découvertes fondamentales,
01:04:24 des bestioles microbiologiques portent son nom.
01:04:26 C'est une référence absolue.
01:04:28 C'est le Zidane, le Messie
01:04:30 de la microbiologie. - Oui, on pourrait vous répondre
01:04:32 qu'il peut se tromper aussi sur
01:04:34 d'autres domaines. - Oui, absolument.
01:04:36 Et ça, ça a été l'intoxication.
01:04:38 C'est-à-dire que, en fait, le ciblage
01:04:40 a été très précis sur les différentes personnes
01:04:42 et pour les gens très compétents dans leur domaine
01:04:44 comme Raoult, Perron ou Alexandra,
01:04:46 on a fait croire qu'ils étaient devenus
01:04:48 mégalomanes et qu'ils ne tenaient plus compte
01:04:50 de la science. Maintenant,
01:04:52 l'ancien directeur de
01:04:54 l'école de santé publique de l'université
01:04:56 libre de Bruxelles, c'est quelqu'un
01:04:58 qui connaît la santé publique, commentant
01:05:00 les émissions que Didier Raoult
01:05:02 publiait chaque semaine sur Youtube, disait
01:05:04 que c'était des leçons de science.
01:05:06 C'était d'une intelligence, d'une précision.
01:05:08 Il a dit un ensemble de choses
01:05:10 avant tout le monde. Et de cette
01:05:12 précision et de cette pertinence dans l'analyse,
01:05:14 on a réussi à faire croire
01:05:16 que ce messieur se mettait à délirer.
01:05:18 Et là, on a ce motif inversé
01:05:20 extraordinaire qui est qu'en fait, la société
01:05:22 a déliré, les gouvernants
01:05:24 ont déliré, les médecins de plateau
01:05:26 ont déliré, mais probablement parce qu'ils sont
01:05:28 payés à cette fin. Il y a quand même de l'escroquerie
01:05:30 verveuse dans ce domaine.
01:05:32 - Il y a quand même des conflits d'intérêts.
01:05:34 - Et plus que ça, des versements massifs sur des comptes
01:05:36 occultes dans des paradis off-shore, pour un certain
01:05:38 nombre d'entre eux. - Vous êtes sûr de ça ? - Ah oui, c'est parfaitement
01:05:40 documenté, tout à fait.
01:05:42 Alors, il y a aussi des naïfs qui participent
01:05:44 benoîtement au truc, mais il y a aussi
01:05:46 des gens qui touchent des millions de dollars pour
01:05:48 enfumer la population. Et donc,
01:05:50 on a vraiment fait croire que des gens qui étaient
01:05:52 d'authentiques experts et qui avaient gardé la tête
01:05:54 froide, et je dis souvent, si on avait eu
01:05:56 Perron, Raoult et Toubiana,
01:05:58 l'épidémiologiste en charge, mais
01:06:00 on aurait géré ça comme une fleur.
01:06:02 Vraiment ! Et c'est tout ce que l'analyse
01:06:04 rigoureuse des données
01:06:06 montre de manière absolument indiscutable.
01:06:08 - Oui, mais ce n'était pas eux qui
01:06:10 étaient là. Juste un mot là-dessus,
01:06:12 Jean-Dominique,
01:06:14 Michel, il se passe
01:06:16 aussi aux Etats-Unis où il y a des contre-pouvoirs
01:06:18 très forts, beaucoup plus forts, il faut le dire, qu'en Europe,
01:06:20 en tout cas que chez nous en France,
01:06:22 il y a quand même des réactions.
01:06:24 Un Etat comme la Floride
01:06:26 a banni, en tout cas, le vaccin.
01:06:28 Mais au-delà de ça,
01:06:30 est-ce qu'aujourd'hui, ça va
01:06:32 jusqu'à la Cour suprême ? Enfin, les jugements,
01:06:34 les plaintes, etc., se multiplient.
01:06:36 Où en est-on de ce point de vue ?
01:06:38 - Alors, il y a plusieurs procédures en cours.
01:06:40 Une des plus intéressantes, c'est une procédure
01:06:42 des Etats de la Louisiane et du Missouri
01:06:44 contre la Maison-Blanche et l'administration
01:06:46 fédérale pour avoir
01:06:48 censuré de la science
01:06:50 de qualité sur les réseaux sociaux,
01:06:52 notamment Facebook, Instagram,
01:06:54 Twitter, etc.
01:06:56 Et donc, certains épidémiologistes comme
01:06:58 Jey Batacharya et Martin Kulldorff se sont
01:07:00 associés à la plainte et les juridictions
01:07:02 ont donné raison en plaignant, en disant
01:07:04 que c'est une violation intolérable du droit
01:07:06 de la liberté d'expression, d'autant plus
01:07:08 que c'est des très bons experts qui publiaient
01:07:10 de la science de qualité. Mais
01:07:12 la Maison-Blanche a porté le cas
01:07:14 jusqu'à la Cour suprême avec
01:07:16 un argumentaire qui est quand même intéressant, qui consiste à dire
01:07:18 "Nous devons avoir
01:07:20 la possibilité, au besoin, de censurer
01:07:22 de la science de qualité qui arrive
01:07:24 à des résultats vrais
01:07:26 pour les impératifs de santé publique
01:07:28 que nous poursuivons." - Carrément, ils ont
01:07:30 dit ça ? - Oui, carrément. - C'est-à-dire, on
01:07:32 peut censurer ou on doit censurer la science
01:07:34 au nom de l'intérêt suprême de l'Etat.
01:07:36 - Exactement, et notamment dans ce train
01:07:38 très infantilisant dans lequel on est aujourd'hui,
01:07:40 que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.
01:07:42 Et si certaines vérités risquent
01:07:44 de perturber le citoyen qui est bien
01:07:46 endoctriné par la propagande étatique,
01:07:48 eh bien ça risque de poser un problème.
01:07:50 Mais c'est effectivement assez...
01:07:52 - D'où les censures sur Twitter avant
01:07:54 qu'Elon Musk ne prenne effectivement
01:07:56 la direction. Il a un peu changé
01:07:58 certaines choses. On va peut-être
01:08:00 en parler, je crois que nous avons des...
01:08:02 - On a Christophe qui nous appelle depuis
01:08:04 Perpignan. Bonjour Christophe. - Bonjour Christophe.
01:08:06 - Bonjour.
01:08:08 Donc moi je suis...
01:08:10 Je me présente un peu, je suis
01:08:12 infirmier,
01:08:14 et cadre infirmier.
01:08:16 Et j'ai vécu toute cette période
01:08:18 Covid au cœur, puisque
01:08:20 comme tout personnel de santé, on était dedans.
01:08:22 Je me suis porté volontaire pour faire partie
01:08:24 de centres anti-Covid,
01:08:26 pour recevoir les patients et tout.
01:08:28 Et du début, on a vu
01:08:30 que c'était une escroquerie.
01:08:32 - Ah bon ? Comment ? - Une vraie escroquerie.
01:08:34 Les chiffres étaient changés
01:08:36 dans les occupations de lits,
01:08:38 dans les gens
01:08:40 qui décédaient.
01:08:42 On attribuait le titre
01:08:44 Covid à tous qui décédaient.
01:08:46 Tout était faux.
01:08:48 Et j'ai fait partie
01:08:50 des infirmiers
01:08:52 qui n'ont pas
01:08:54 voulu se faire vacciner.
01:08:56 J'ai fait un faux vaccin.
01:08:58 - Ah oui. Vous n'avez pas
01:09:00 été suspendu, vous avez fait
01:09:02 un faux vaccin. - Non.
01:09:04 Heureusement, j'ai besoin
01:09:06 de manger comme tout le monde.
01:09:08 Et j'ai fait,
01:09:10 puisque c'était moi qui étais en charge de vacciner
01:09:12 les gens, j'ai des gens qui sont venus me voir
01:09:14 en me disant "je veux continuer à travailler, je veux
01:09:16 un faux vaccin pour travailler". - Et vous les avez fait ?
01:09:18 - Je l'ai fait à une quarantaine de personnes.
01:09:20 Parce qu'on
01:09:22 se rendait compte que
01:09:24 c'était une escroquerie.
01:09:26 J'ai connu dans d'autres
01:09:28 pays des vraies pandémies
01:09:30 comme Ebola, des vraies maladies
01:09:32 où on meurt. Et là, quand du jour
01:09:34 au lendemain on vous dit "il ne faut pas porter de masque",
01:09:36 le lendemain on vous met 135 euros
01:09:38 parce que vous ne portez pas de masque.
01:09:40 Que des histoires comme ça,
01:09:42 les masques, on savait
01:09:44 très bien qu'ils ne protégeaient pas grand-chose.
01:09:46 Tout le monde devenait
01:09:48 professeur en épidémiologie.
01:09:50 - D'éthique, ouais.
01:09:52 - Qui épidonnait
01:09:54 ces thèses et ces machins.
01:09:56 Alors que les professionnels de la santé,
01:09:58 moi je suis professionnel depuis 40 ans
01:10:00 de la santé, on reçoit
01:10:02 les gens à l'hôpital, on reçoit les gens aux urgences,
01:10:04 on fait les gestes
01:10:06 à faire ou à ne pas faire. Et ce n'est pas
01:10:08 des gens qui ont fait, malheureusement,
01:10:10 dans des gouvernements qui n'ont peut-être
01:10:12 jamais vu un hôpital ou
01:10:14 un service médical, qui viennent
01:10:16 nous donner des leçons et qui nous disent
01:10:18 ce qu'on doit faire ou pas faire et qui nous
01:10:20 punissent. Parce que ça a été une punition pour des
01:10:22 collègues à moi qui ont refusé
01:10:24 le vaccin et qui ont arrêté leur boulot.
01:10:26 Et le boulot d'infirmier, d'aide-soignant,
01:10:28 de médecin, c'est pas
01:10:30 un boulot qu'on fait alimentairement
01:10:32 comme des frites à McDo.
01:10:34 C'est un vrai métier, c'est pour
01:10:36 beaucoup un sacerdoce.
01:10:38 Quand vous faites ça, vous savez pas faire autre chose, mais vous faites ça
01:10:40 tous les jours. Et ça fait du bien d'entendre
01:10:42 ce que dit votre invité, là.
01:10:44 Qu'on a été pris pour des jambons
01:10:46 pendant des mois et des années
01:10:48 et c'est juste pour le Dieu Pognon.
01:10:50 - Merci Christophe, Jean-Dominique, Michel.
01:10:52 Qu'est-ce que ça vous fait réagir ?
01:10:54 - Oui, parce que je crois qu'il y a vraiment deux éléments
01:10:56 de gravité extrême. Le premier, c'est qu'on
01:10:58 est totalement transgressés, toute la science
01:11:00 et les bonnes pratiques en gestion des épidémies.
01:11:02 Et si quelqu'un a le moindre doute, prenez le cas de la Suède
01:11:04 et la Norvège. Ils n'ont rien appliqué
01:11:06 de tout ce qu'on a infligé ici et ils s'en sortent
01:11:08 beaucoup mieux que nous. Et c'est la confirmation
01:11:10 de ce qu'on savait déjà. Mais le
01:11:12 deuxième élément très grave, et merci
01:11:14 à notre auditeur d'en témoigner,
01:11:16 c'est la violence,
01:11:18 la brutalité
01:11:20 de la réponse étatique
01:11:22 et notamment,
01:11:24 vous soulignez l'étiquette complotiste,
01:11:26 il faut savoir que j'ai copréfacé avec Ariane
01:11:28 Biron la traduction en français du livre d'un
01:11:30 professeur de sciences politiques américain
01:11:32 qui s'appelle "Les théories du complot, un outil de contrôle
01:11:34 de la pensée". Et il retrace
01:11:36 tout l'historique de l'utilisation de cette
01:11:38 étiquette en montrant qu'à chaque fois qu'elle
01:11:40 fleurit et qu'elle est utilisée massivement
01:11:42 par les médias, c'est qu'il y a des
01:11:44 crimes d'État contre les populations en cours.
01:11:46 Ça s'est passé pendant la déclaration
01:11:48 de la guerre en Irak, après l'assassinat
01:11:50 du président Kennedy, donc à chaque fois qu'il y a
01:11:52 une énorme magouille mafieuse auxquelles
01:11:54 participent nos États, on brandit
01:11:56 l'étiquette de complotiste... - Pour ceux qui s'y
01:11:58 opposent. - Et on attaque
01:12:00 les personnes de manière totalement
01:12:02 indigne, comme les soignants l'ont été.
01:12:04 - Oui, mais les soignants suspendus,
01:12:06 sans indemnité, sans intime.
01:12:08 - Mais il faut savoir que
01:12:10 c'est toujours en cours.
01:12:12 C'est toujours en cours parce que
01:12:14 quand vous vous cherchez un emploi de soignant
01:12:16 dans n'importe quoi, la première question qu'on vous pose
01:12:18 c'est "Est-ce que vous êtes à jour de votre vaccination ?"
01:12:20 - Oui, toujours aujourd'hui.
01:12:22 - Toujours aujourd'hui. - Oui, d'accord.
01:12:24 - Ce qui est accessoirement une violation du secret médical.
01:12:26 - Mais c'est en plus... Ce qui est intéressant,
01:12:28 je crois qu'on peut dire aussi que certains complotistes
01:12:30 en fait, ils sont traités
01:12:32 de façon lamentable parce qu'ils
01:12:34 dévoilent les vrais comploteurs. - Oui, bien sûr.
01:12:36 - Bien sûr. - Le dieu
01:12:38 Pognon. Il ne faut pas chercher
01:12:40 plus loin, c'est le dieu Pognon.
01:12:42 - Il y a des milliards et des milliards en jeu.
01:12:44 Et pour des milliards, on peut tuer
01:12:46 des gens sans aucune discrimination.
01:12:48 On s'en fout. - Et hélas, ce n'est pas
01:12:50 nouveau, Christophe. On va
01:12:52 prendre... - On marque une courte pause et après
01:12:54 on aura Jean-Marc qui nous attend en standard 0826
01:12:56 300 300. Vous pouvez nous appeler. Dernière
01:12:58 pause sur Sud Radio. A tout de suite.
01:13:00 Sud Radio Bercov
01:13:02 dans tous ses états. Appelez
01:13:04 maintenant pour réagir 0826
01:13:06 300 300.
01:13:08 Ici Sud Radio.
01:13:12 Les Français parlent
01:13:16 au français. Je n'aime
01:13:18 pas la blanquette de veau.
01:13:20 Je n'aime pas la
01:13:22 blanquette de veau. Sud Radio
01:13:24 Bercov dans tous ses états.
01:13:26 - 13h46 sur Sud Radio. Nous sommes toujours avec
01:13:28 Jean-Dominique Michel qui vient nous voir pour son livre
01:13:30 "Autopsie dans désastre. Mensonges
01:13:32 et corruption autour du Covid" aux éditions
01:13:34 Résurgence. Et on a Jean-Marc qui nous appelle
01:13:36 depuis Narbonne. Bonjour Jean-Marc et meilleurs voeux.
01:13:38 - Bonjour Jean-Marc. - Bonjour André.
01:13:40 Bonjour M. Michel. Félicitations.
01:13:42 Alors moi je fais partie des
01:13:44 compostistes et extrémistes depuis
01:13:46 quelques années. Donc c'est comme ça qu'on traite
01:13:48 les gens qui réfléchissent en fait.
01:13:50 - Oui, il y a de ça.
01:13:52 - Il y a de ça. Donc je me félicite
01:13:54 qu'on me traite comme ça. - D'accord.
01:13:56 - Moi j'ai eu peur aussi pendant 10 minutes
01:13:58 quand cette pandémie est arrivée.
01:14:00 J'ai eu peur pendant 10 minutes parce que d'entrée
01:14:02 on a eu les chiffres, le gouvernement
01:14:04 a donné les chiffres comme quoi
01:14:06 il y avait moins de 1% de morts.
01:14:08 Et que ça a touché les personnes
01:14:10 qui étaient âgées
01:14:12 ou qui avaient des gros problèmes de santé.
01:14:14 Donc comme c'est le cas,
01:14:16 c'était pas mon cas et c'est pas le cas de beaucoup
01:14:18 de personnes heureusement, donc je vois pas de quoi
01:14:20 on pouvait s'affoler d'un tel
01:14:22 virus. Donc malgré
01:14:24 ça, ils ont réussi quand même à confiner
01:14:26 toute la population. Les gens ont respecté
01:14:28 à 95%
01:14:30 et dénoncé les personnes qui ne respectaient pas
01:14:32 les ordres du gouvernement. Donc ça
01:14:34 je trouve que c'est quand même intéressant et c'est en même temps
01:14:36 effrayant. C'est pour ça qu'il y a eu des guerres et que
01:14:38 il y a eu des collaborateurs et que ceci
01:14:40 et que cela. - Oui parce qu'on leur
01:14:42 demandait même de dénoncer leurs voisins.
01:14:44 Il faut se rappeler à un moment donné quoi.
01:14:46 - Non, non, non, mais moi je connais des gens qui ont été...
01:14:48 Moi j'ai pris une amende à Narbonne de 135 euros
01:14:50 parce que j'étais en plein centre-ville, j'avais moins de chien
01:14:52 que j'avais pas de masque.
01:14:54 Je suis en plein centre-ville, il n'y a personne. Je suis tout seul sur la place.
01:14:56 Voilà, je connais des personnes qui ont été dénoncées.
01:14:58 Moi j'ai été insulté parce que j'avais pas de masque à l'extérieur.
01:15:00 Moi je vous parle pas à l'intérieur.
01:15:02 Quand je rentrais, je faisais semblant de tousser. Il y a tout le monde
01:15:04 qui partait au moins. Ce qui me fait plaisir c'est que vous
01:15:06 puissiez me faire un magasin.
01:15:08 Avant pour cambrioler les banques
01:15:12 il fallait un masque. Maintenant
01:15:14 vous rentrez avec le masque. Il n'y a plus
01:15:16 d'argent dans les banques.
01:15:18 C'est dommage. C'est pas mes amis des banquiers.
01:15:20 Le deuxième point que je voudrais soulever
01:15:22 c'est qu'on a dit aux médecins de ne pas
01:15:24 soigner. Ca c'est quand même fou.
01:15:26 Et les médecins ont écouté.
01:15:28 Alors qu'un médecin il peut soigner
01:15:30 n'importe qui.
01:15:32 Et ça par contre c'est quelque chose que j'arrive pas
01:15:34 très bien à comprendre.
01:15:36 Un médecin qui a fait le serment d'hypocrate, qui a fait 8 ans,
01:15:38 10 ans ou 12 ans d'études, il vous dit
01:15:40 "Je suis les ordres du gouvernement parce que
01:15:42 je risque de me faire agronder". D'ailleurs,
01:15:44 ce qui s'est passé c'est que les médecins
01:15:46 qui ont soigné, ils se sont fait emmerder.
01:15:48 Et les médecins qui n'ont pas soigné,
01:15:50 ils ont eu des primes
01:15:52 ou ils ont eu des satisfaits du
01:15:54 gouvernement. Et encore
01:15:56 chez moi, dans mon petit village à côté
01:15:58 de Nord-Bonne, ma maman qui a 86 ans, il y a 2
01:16:00 semaines de ça, c'est pas vieux, elle est enrhumée
01:16:02 à téléphone au centre médical.
01:16:04 Le centre médical lui dit "Madame
01:16:06 allez faire un test du Covid".
01:16:08 - Ah bah d'accord. - Attendez, attendez, c'est pas
01:16:10 fini André. Allez faire un test
01:16:12 du Covid pour savoir si vous avez le Covid. Donc ma maman
01:16:14 86 ans déjà, elle est tousse, elle va à la pharmacie
01:16:16 et le centre médical
01:16:18 lui dit "Si vous avez le Covid,
01:16:20 vous ne venez pas".
01:16:22 - Ah bon. - Si vous avez le Covid, on ne vous soigne pas.
01:16:24 Par conséquent, on vous dira
01:16:26 qu'il faut rester chez vous à les 2 de l'iframe.
01:16:28 - C'était il y a 2 semaines ça.
01:16:30 - Oui, non mais c'est effrayant.
01:16:32 Parce qu'en plus ces gens-là, je les aime bien,
01:16:34 ils sont servibles. Mais comment,
01:16:36 comment si vous voulez,
01:16:38 c'est effrayant quand même ça.
01:16:40 - Jean-Marc, alors justement,
01:16:42 la question que vous posez, c'est vrai.
01:16:44 Comment il se fait que des médecins,
01:16:46 et encore une fois on l'a dit, Jean-Dominique Michel,
01:16:48 qui sont en général des gens vraiment qui travaillent
01:16:50 et Dieu sait, si on les connait tous,
01:16:52 qui sont formidables,
01:16:54 qu'est-ce qui fait qu'ils ont obéi comme ça ?
01:16:56 Si on dit "Oui, oui, d'accord", on nous dit "Bah écoutez,
01:16:58 n'allez pas voir vos..." Et ils ont dit "Oui".
01:17:00 Dans la majorité écrasante.
01:17:02 - Alors c'est là où on est obligé de repartir du sous-titre
01:17:04 du livre "Mensonges et corruption autour du Covid".
01:17:06 Il y a eu une opération
01:17:08 d'ingénierie sociale,
01:17:10 où on a cherché à orienter délibérément
01:17:12 la population dans une direction
01:17:14 qui n'était pas honnête.
01:17:16 Et en fait, on a utilisé un renversement
01:17:18 où on a rendu acceptable
01:17:20 ce qui normalement est scandaleux,
01:17:22 et on a fait passer pour scandaleux ce qui
01:17:24 normalement est acceptable. Et vraiment, on l'a vu,
01:17:26 le fait de ne pas soigner des gens, c'est scandaleux.
01:17:28 Parce que le soin lui-même
01:17:30 fait du bien. Maintenant, souvenez-vous,
01:17:32 on avait ces images terribles qui venaient d'Italie,
01:17:34 on nous disait "Il y a plein de médecins jeunes
01:17:36 qui meurent d'avoir soigné des patients du Covid",
01:17:38 donc les médecins étaient ravis de ne pas avoir à consulter
01:17:40 à ce moment-là. On les a piégés.
01:17:42 - On leur a dit que vous alliez être contaminés,
01:17:44 etc. - Exactement.
01:17:46 Et en fait, on a désorienté tous les repères
01:17:48 d'une manière qui a été extrêmement efficace,
01:17:50 et notamment en
01:17:52 provoquant la collaboration
01:17:54 contre nature de catégories entières
01:17:56 de la population. Alors, on pourrait faire
01:17:58 un petit aparté sur les masques qui ne servent
01:18:00 à rien. Il faut savoir que même en salle
01:18:02 d'opération, ça ne protège pas des bactéries et des virus.
01:18:04 - Même en salle d'opération ?
01:18:06 - Même en salle d'opération. Ça protège contre les
01:18:08 dégâts de liquide physiologique,
01:18:10 mais pas contre la transmission.
01:18:12 Quand des enseignants se sont
01:18:14 retrouvés obligés d'infliger
01:18:16 à des enfants le port du masque à journée longue
01:18:18 avec tous les dégâts psychologiques et physiques,
01:18:20 parce que ça crée un état d'asphyxie,
01:18:22 ça a été confirmé. Vous voyez,
01:18:24 ils ont collaboré à quelque chose d'odieux,
01:18:26 mais toujours avec
01:18:28 une justification héroïque.
01:18:30 Sacrifiez-vous pour le bien
01:18:32 des personnes âgées, pour papy-mamie.
01:18:34 Donc, restez à la cuisine,
01:18:36 restez chez vous, faites-vous vacciner,
01:18:38 portez des masques, faites votre part
01:18:40 pour pouvoir participer à l'effort
01:18:42 collectif. Et c'est là où le piège a été
01:18:44 monté, mais avec, et ça pour moi
01:18:46 c'est un grand motif de préoccupation en tant que
01:18:48 socio-anthropologue, le fait qu'il y a eu
01:18:50 une banalisation, vous connaissez l'expression
01:18:52 "la banalité du mal", mais actuellement on est dans
01:18:54 une banalisation. On est dans une
01:18:56 banalisation du mal.
01:18:58 C'est-à-dire qu'un président de la République,
01:19:00 un Premier ministre, peuvent dire "non, nous,
01:19:02 on a choisi d'emmerder les gens qui ne sont pas d'accord
01:19:04 avec nous, ce ne sont plus des citoyens
01:19:06 à part entière parce qu'ils ne se conforment
01:19:08 pas à ce qu'on leur impose,
01:19:10 et que ça soit devenu banal dans le paysage".
01:19:12 Alors que c'est scandaleux !
01:19:14 C'est la fin de
01:19:16 la démocratie et de l'État de droit !
01:19:18 Techniquement, politiquement,
01:19:20 c'est une tyrannie. Et donc, voilà,
01:19:22 ce que monsieur décrit, c'est ça,
01:19:24 et effectivement, honneur à tous ceux
01:19:26 qui ont résisté et qui ont compris que
01:19:28 le fait de tenir bon,
01:19:30 avec bon sens, sur ce qui est bon
01:19:32 pour tout le monde, ça n'était pas de nous précipiter
01:19:34 dans cette direction.
01:19:36 - On remercie Jean-Marc et on accueille Catherine,
01:19:38 qui nous appelle peut-être depuis la neige,
01:19:40 depuis le bassin d'Arcachon. Bonjour Catherine.
01:19:42 - Bonjour Catherine. - Tu es peut-être sous la neige.
01:19:44 - Oui, bonjour. Effectivement, on a de la neige
01:19:46 aujourd'hui.
01:19:48 - Catherine, on vous écoute.
01:19:50 - Je ne vous appelle pas pour vous donner la météo du bassin.
01:19:52 - Non, non.
01:19:54 - Je vous appelle pour deux petites questions.
01:19:56 La première question,
01:19:58 c'est, avez-vous, enfin,
01:20:00 vous êtes peut-être invité, a-t-il une idée
01:20:02 combien de temps les effets secondaires
01:20:04 auront lieu
01:20:06 aux gens qui ont été vaccinés ?
01:20:08 La deuxième question,
01:20:10 moi, je ne suis pas vaccinée,
01:20:12 donc évidemment, j'ai été interdit
01:20:14 de continuer à travailler à l'hôpital,
01:20:16 et je me suis rendue compte du nombre de personnes
01:20:18 autour de moi qui sont
01:20:20 parties,
01:20:22 j'ai perdu beaucoup d'amis,
01:20:24 et donc, quelle est la question,
01:20:26 quelle est la façon que l'on peut donner
01:20:28 à tous ces gens qui ont été vaccinés,
01:20:30 pour qu'ils comprennent qu'ils ont été
01:20:32 empapoutés ?
01:20:34 Voilà.
01:20:36 - Difficile, parce que
01:20:38 quelqu'un qui a été vacciné
01:20:40 et qui se porte bien, ce sera très difficile
01:20:42 de lui expliquer qu'il a été empapouté.
01:20:44 - Non, mais ceux qui, justement,
01:20:46 ont des effets secondaires.
01:20:48 - Ah oui, d'accord. - Qu'est-ce qu'on peut leur dire ?
01:20:50 - D'accord. - Voilà, prenez confiance
01:20:52 que vous vous êtes fait empapoutés.
01:20:54 Et puis, combien de temps, si il y a des
01:20:56 statistiques qui ont été faites,
01:20:58 combien de temps les émeutes vont mourir ? - C'est votre première question, Catherine.
01:21:00 Oui, j'ai bien écouté. - Oui. - Jean-Dominique
01:21:02 et Michel, est-ce qu'on sait, parce que, il y a eu
01:21:04 effectivement beaucoup de choses, mais là aussi,
01:21:06 c'est des spéculations.
01:21:08 Certains ont dit "non mais attendez, c'est allé très
01:21:10 loin", certains ont dit "vous avez été vaccinés,
01:21:12 vous allez mourir dans 2, 3 ou 5 ans, quand même".
01:21:14 Pas exagéré, quoi. Il y a eu aussi
01:21:16 du délire de ce côté. - Tout à fait. - Reconnaissons-le.
01:21:18 - Tout à fait, tout à fait. C'est important.
01:21:20 - Soyons quand même
01:21:22 un peu objectifs. Mais, justement,
01:21:24 est-ce qu'il y a une idée du
01:21:26 temps, etc., ou pas ?
01:21:28 - Alors, c'est une réponse complexe. Donc, je vais
01:21:30 donner quelques lignes de force. La première, c'est que
01:21:32 non, on n'a aucune idée de ce qui va
01:21:34 se passer à moyen et long terme. Et d'ailleurs, même
01:21:36 Pfizer, dans les contrats avec les Etats, dit "on ne sait pas
01:21:38 ce qui se passe au-delà de quelques mois".
01:21:40 Quand Véran disait "et Macron, c'est sûr
01:21:42 et efficace", Pfizer lui disait "on n'en a
01:21:44 aucune idée". Ce qui, quand même, remet un peu l'église
01:21:46 au milieu du village. Et cette incertitude, elle est
01:21:48 douloureuse. - Bien sûr. - Ce qu'on sait aussi,
01:21:50 c'est que dans les lots d'injections,
01:21:52 certains se sont avérés particulièrement toxiques.
01:21:54 Il y a des études au Danemark, notamment, qui ont été faites,
01:21:56 et d'autres très peu toxiques.
01:21:58 Donc, il peut y avoir une très grande variabilité
01:22:00 de l'effet potentiel problématique
01:22:02 de l'injection selon
01:22:04 le lot dont elle est issue. Et puis,
01:22:06 en ce qui concerne les signaux, ce qui est sûr,
01:22:08 c'est qu'on voit une augmentation très
01:22:10 préoccupante de la mortalité générale
01:22:12 en 2021, 2022 et 2023,
01:22:14 et notamment dans des classes d'âge
01:22:16 où on meurt très peu.
01:22:18 Il y a +20, +25%
01:22:20 dans des pays comme l'Angleterre, comme le Canada,
01:22:22 en Suisse. On voit cette augmentation de la mortalité
01:22:24 générale. Elle est corrélée
01:22:26 temporairement avec l'injection génique,
01:22:28 donc on peut supposer, malheureusement,
01:22:30 qu'il y a un lien de cause à effet. Mais,
01:22:32 puisqu'il y a eu tout un ensemble d'atteintes à la santé
01:22:34 avec la gestion catastrophique du Covid,
01:22:36 il faut rester prudent. - Absolument.
01:22:38 - Et puis, alors... - Ça pourrait être à cause du confinement,
01:22:40 à cause de beaucoup d'autres choses. - Ou des soins qui n'ont pas été
01:22:42 donnés, des reports de dépistage,
01:22:44 etc. Et puis, alors, les deux
01:22:46 signaux qu'on voit apparaître maintenant et qui sont
01:22:48 préoccupants, le premier, c'est que plus les gens
01:22:50 sont injectés, plus leur immunité s'effondre.
01:22:52 Donc, il y a vraiment un effet
01:22:54 destructeur de l'immunité avec la répétition
01:22:56 des doses. - La répétition, oui.
01:22:58 - Et puis, l'autre élément, c'est la flambée des turbocancers.
01:23:00 Beaucoup d'oncologues nous disent
01:23:02 qu'on voit des cancers foudroyants qu'on ne voyait
01:23:04 pas avant, notamment chez les jeunes.
01:23:06 Et là encore, on est obligés
01:23:08 d'avoir à l'esprit le fait
01:23:10 que ça pourrait avoir un lien
01:23:12 avec l'injection. Donc, pas de panique,
01:23:14 vigilance, mais en même temps,
01:23:16 c'est vrai que les gouvernants
01:23:18 ont fait prendre des risques insensés à la
01:23:20 population et ils auront à en rendre compte
01:23:22 tôt ou tard. - Et ça, nous le verrons.
01:23:24 En tout cas, Jean-Dominique Michel, lisez
01:23:26 "L'autopsie d'un désastre".
01:23:28 Ça vous éclairera. - Merci
01:23:30 Jean-Dominique Michel d'avoir été avec nous. On va se retrouver
01:23:32 demain sur Sud Radio,
01:23:34 entre midi et 14h, comme tous les jours avec André Bercoff.
01:23:36 On sera là dès midi, tout de suite.
01:23:38 C'est Brigitte Lahaye sur Sud Radio.
01:23:40 C'est Cécile de Manibus.
01:23:42 Je vous souhaite une bonne année 2024
01:23:44 avec Sud Radio.
01:23:46 Bonne année avec Sud Radio.
01:23:48 Parlons vrai.