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00:00 Il y a eu le complément d'enquête, puis après il y a eu le Nouvelle Hopse qui en a fait un article, je cite son problème comme l'a débusqué le programme,
00:06 et que cette vertueuse association sacrificielle et non marchande est désormais totalement soumise à une autre société qui appartient, elle, au Villiers père et fils.
00:14 Il a recréé le merveilleux monde de la corvée féodale, les manants se saignent, les seigneurs règnent.
00:20 Est-ce que ça vous touche, Philippe de Villiers, quand vous entendez ça ?
00:23 C'est un papier d'un certain François Reynard, c'est un mensonge, il n'y a pas de société au-dessus de l'association.
00:32 Je vais expliquer, ça va surprendre, pourquoi j'ai fait le Puy du Fou.
00:40 Voilà, je voulais payer ma dette, ma dette morale, à mon papa, à mon maman, pour une enfance heureuse.
00:52 Je voulais faire un hymne, un requiem.
00:56 Et j'ai payé ma dette en nature et en lumière.
01:02 J'ai renoncé à tous mes droits, j'ai jamais touché un centime.
01:07 Ce sont des gens qui n'ont ni bonne foi, ni intelligence.
01:18 Et je dis la chose suivante, parce que j'arrive à l'âge où on envisage le grand passage.
01:26 Je suis fier de ce que j'ai fait, et je suis fier d'avoir vu mon fils Nicolas à la télévision, rembarré, tous ses chacals.
01:36 Mais je vous dis ceci, je suis fier d'avoir déposé un acte d'amour dans une ruine, avec des milliers et des milliers de bénévoles qui sont fidèles.
01:51 Si jamais en France, demain, la gratuité est poursuivie, qu'elle n'est plus autorisée, nous allons mourir de froid.
02:00 Et si on doit, demain, ne plus comprendre qu'un homme puisse donner sa vie pour quelque chose de plus grand que lui, et qui le dépasse,
02:18 ça en sera fini de tout un monde, et peut-être d'une civilisation.
02:24 Ce sera le mot de la fin.
02:26 Merci beaucoup Philippe Devilliers.