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00:00 Je m'appelle Pascale Ehrenfreund, je suis astrophysicienne de formation et j'ai également
00:10 un master en biologie moléculaire et un autre en management and leadership.
00:16 Je savais exactement que je voulais étudier la vie dans l'univers et quand je suis entrée
00:28 à l'université, je ne pouvais choisir entre l'astrophysique et la biologie.
00:35 C'est pourquoi j'ai décidé d'étudier les deux.
00:39 Très bien.
00:41 Alors, quel a été votre parcours d'étudiante ?
00:45 J'ai étudié la biologie moléculaire et l'astronomie à l'université de Vienne,
00:52 à Autriche, et au début j'ai travaillé dans le domaine de la chimie de protéines.
00:58 Il n'existe que très peu d'universités ou d'instituts de recherche où je pouvais
01:06 réellement poursuivre un doctorat sur un sujet interdisciplinaire.
01:10 Pour ça, je suis partie à Paris, à Paris 7, pour poursuivre une thèse de doctorat
01:18 interdisciplinaire mêlant biologie, chimie et astronomie.
01:24 Mes directeurs Alain Léger et Louis Dandecourt ont fait une découverte très importante
01:31 dans les années 80.
01:33 Ils ont identifié de très grosses molécules organiques, aromatiques et polycycliques
01:42 dans l'espace.
01:43 Je suis allée à Paris pour travailler avec eux sur ce sujet.
01:49 C'était passionnant et j'ai terminé mon doctorat à Paris et ensemble avec l'université
01:58 à Vienne.
01:59 Et peut-être une autre chose très importante, en 1995, la NASA a fondé le NASA Astrobiologie
02:13 Institute.
02:14 L'astrobiologie traite exactement le sujet que j'ai toujours voulu approfondir, à savoir
02:24 comment la vie s'est-elle développée sur la Terre et existe-t-il une vie au-delà
02:31 de la Terre et comment pouvons-nous la découvrir?
02:37 J'ai donc déménagé aux États-Unis en 2005, d'abord en temps partiel, puis complet,
02:49 et j'ai travaillé pour l'Institut d'astrobiologie de la NASA.
02:53 J'ai travaillé avec des scientifiques vraiment extraordinaires au cours de ma carrière.
02:58 Quel a été votre parcours professionnel?
03:05 C'est une histoire assez longue.
03:08 Ma carrière s'entend sur environ 30 ans, deux continents et deux postes en cinq pays.
03:19 J'ai travaillé à Bebas, à France, aux États-Unis, en Autriche et au Sud allemand.
03:24 J'ai eu de nombreuses fonctions.
03:28 J'étais professeure scientifique, partenaire dans une startup responsable d'une agence
03:35 de financement de la recherche, PDG d'un grand organisme de recherche et agence spatiale
03:43 allemande.
03:44 Et je dirige actuellement une université.
03:50 J'ai eu l'opportunité, jusqu'après mon doctorat, de travailler sur une mission spatiale
03:58 très passionnante, notamment la mission vers Saturn et sa lune Titan, Cassini-Huygens.
04:06 J'ai pu obtenir quelques subventions très spéciales qui m'ont donné beaucoup de
04:11 liberté pour suivre la recherche et le développement technologique que je souhaitais faire.
04:20 Et je menais déjà des expériences sur la Station spatiale internationale avant d'être
04:28 professeure.
04:29 Et je ne savais pas où je travaillerais si je restais dans le monde universitaire.
04:36 J'ai toujours eu un esprit très libre pour suivre des opportunités qui sont importantes,
04:45 qui suivent la recherche intéressante.
04:49 Un poste sûr et permanent, c'était jamais mon objectif et jamais une priorité.
04:56 Ça veut dire que je suis vraiment, j'aime la science et je veux travailler sur des sujets
05:05 très intéressants.
05:06 J'ai terminé mon habilitation sur le thème de la poussière cosmique.
05:13 Et la même année de mon habilitation, j'ai reçu une grande reconnaissance, à savoir
05:22 un corps céleste, un astéroïde avec mon propre nom.
05:26 Ça, c'était quand même quelque chose de spécial.
05:29 En effet.
05:30 Alors, quels sont vos domaines de recherche en fait?
05:35 Mon domaine de recherche consiste à étudier la chimie organique dans les différents environnements
05:46 spatiaux, notamment les milieux interstellaires, les comètes, les astéroïdes et les météorites,
05:56 ainsi que les surfaces des planètes, en particulier Mars.
06:01 Assez tôt dans ma carrière, j'ai aussi contribué à l'identification de fulleren dans l'espace.
06:11 Ce sont des molécules qui sont assez grandes.
06:14 J'ai travaillé avec mon époux sur ce sujet et la preuve définitivement n'est venue
06:22 qu'il y a quelques années, grâce aux données du laboratoire.
06:28 Les fulleren font partie des plus grosses molécules identifiées dans l'espace.
06:35 Les fulleren C60 possèdent 60 atomes de carbone.
06:40 Nous avons également, il existe des amasses de carbone dans l'espace, mais leur structure
06:49 ne peut être déterminée de manière très précise.
06:52 J'ai eu la chance de travailler sur de nombreuses missions spatiales.
06:59 J'ai déjà mentionné Cassini-Huygens et aussi l'Observatoire spatial infrarouge,
07:04 mais j'ai également eu la chance de travailler sur la mission de rendez-vous avec un comète,
07:11 la mission Rosetta.
07:14 Un peu pour regarder tout mon portfolio, mes recherches comprennent l'enquête sur l'origine
07:27 de la vie sur la Terre et la recherche de traces de vie dans l'univers.
07:34 J'ai travaillé de nombreuses années avec mes étudiants et des postdocs sur la recherche
07:41 de la vie sur Mars.
07:44 Pour identifier la vie sur Mars, c'est quelque chose de très difficile.
07:49 Mars était peut-être habitable au début de son évolution.
07:55 Il avait une atmosphère et il y avait probablement de l'eau à la surface, mais aujourd'hui,
08:05 notre planète voisine est sèche et inhabitable en surface.
08:12 Ça veut dire que si il y a de la vie sur Mars, nous ne la trouverons peut-être que
08:19 dans les régions habituelles situées sous la surface.
08:25 Et ça, c'est quelque chose qui est assez difficile.
08:32 On a besoin de missions spatiales qui sont capables de prendre des chantillons en dessous
08:42 de la surface.
08:45 Et je veux seulement dire, sur notre propre planète, il y a toujours de nouvelles surprises.
08:54 Dans les régions des niches les plus incroyables, nous continuons à trouver des formes de vie
09:02 nouvelles, exotiques et simples.
09:06 Ça, c'est dans notre théâtre.
09:08 Ça veut dire que l'astrobiologie, c'est vraiment un sujet de recherche qui concerne
09:15 tout le monde.
09:16 Et tout le monde veut savoir si nous sommes seuls dans l'univers.
09:22 En sachant que la vie est quelque chose d'extraordinairement complexe, comme vous avez fait, Éco,
09:32 et surtout, on n'arrive pas à définir exactement ce que c'est.
09:37 Parce qu'il y a la vie sur Terre, mais en dehors de la Terre, il y a la complexité
09:42 que vous avez énoncée, de toute cette chimie organique, ces agencements extrêmement complexes,
09:49 pour y voir peut-être un jour une évolution possible, telle qu'on la connaît sur Terre
09:56 ou qu'on n'arrive jamais à la connaître sur notre Terre.
10:00 Je veux faire une phrase, je crois qu'elle est importante.
10:06 Avec notre instrument envoyé dans une mission sur Mars, nous pouvons seulement regarder
10:14 la vie basée en carbone, comme dans la Terre.
10:21 C'est très difficile de rechercher la vie qui est très différente.
10:26 Ça c'est important.
10:27 C'est vrai, c'est vrai.
10:30 Alors, quels sont les challenges de l'astrobiologie en ce début du 21e siècle ?
10:39 Bon, il y en a beaucoup.
10:42 En astrobiologie, il y a constamment des sujets et des questions passionnantes liées à
10:50 l'étude des systèmes solaires et à la complexité de la vie.
10:57 Ces missions apportent des découvertes toujours très intéressantes, par exemple,
11:06 des échantillons des astéroïdes.
11:08 La mission OSIRIS-REx de NASA a juste retourné des échantillons d'astéroïdes bains nus.
11:17 Nous avons maintenant détecté jusqu'à aujourd'hui plus de 5 500 exoplanètes,
11:26 mais bien d'autres suivront.
11:29 Et on a beaucoup de missions qui regardent un peu dans le système solaire externe.
11:38 Ça veut dire qu'ils sont prévus pour étudier la Lune, Jupiter et Saturne.
11:45 Il y a encore beaucoup de missions sur Mars.
11:50 Il y a une hache, je crois, très intéressante pour l'astrobiologie parce qu'il y a beaucoup,
11:56 beaucoup de missions liées à l'étude du système solaire aujourd'hui.
12:04 Et toutes les nouvelles données et trouver des réponses pour quelques questions à l'astrobiologie.
12:15 Alors, pouvez-vous nous faire part de deux à trois grandes missions,
12:23 deux à trois grands projets actuels en astrobiologie ?
12:28 Bon, moi, je travaille beaucoup pour Mars et une mission spatiale particulièrement passionnante
12:38 aujourd'hui, cette année, est le rover Perseverance qui est sur Mars, la mission de NASA,
12:47 qui fournit en permanence de nouvelles données sur la habitabilité de la planète Mars
12:57 et collecte également des échantillons pour une future mission de retour d'échantillons sur Mars.
13:07 Ça, c'est un sujet qu'on a discuté déjà, je crois, 40 ou peut-être plus des années.
13:14 Et Mars Semper Return Mission, ça, c'est quelque chose qui est très important.
13:20 Parce que le rover Perseverance, en ce moment, collecte les échantillons pour cette mission.
13:31 Ça, c'est, je crois, quelque chose de très important.
13:34 Et aussi en Europe, l'ESA a une mission qui est, je crois, extrêmement patiente,
13:44 c'est la mission d'ExoMars.
13:47 C'est une mission européenne avec des coopérations internationales,
13:53 mais c'est une entreprise assez complexe qui permettra, dans l'avenir,
13:58 de forer deux mètres de profondeur dans les surfaces martiennes.
14:06 Et on a discuté jusqu'avant qu'on croit vraiment, si on trouvait peut-être des molécules,
14:15 des biomolécules de réponse à comment était l'évolution de Mars,
14:26 on devrait vraiment regarder dans le sur-sol.
14:31 Et cette mission est capable de faire ça, peut-être lancée en 2028.
14:38 Et pour préparer cette mission et les autres missions, il faut faire beaucoup de travail
14:47 et de tests de ces instruments sur le terrain, comme dans le désert d'Atacama,
14:55 mais aussi au laboratoire.
14:56 Et il y a beaucoup, beaucoup de chercheurs qui travaillent pour préparer les grandes missions sur Mars.
15:05 J'ai travaillé beaucoup sur ça et je crois que c'est quelque chose de très important en ce moment.
15:12 Oui, c'est clair.
15:14 Alors, avez-vous une rencontre particulière durant votre parcours d'étudiante
15:23 et/ou professionnelle qui vous a influencée pour vous orienter sur cette carrière d'excellence?
15:33 Bon, j'ai eu beaucoup de chance de travailler avec des scientifiques fantastiques en cours de ma carrière,
15:42 je veux dire, surtout à l'Institut d'astrobiologie de NASA.
15:47 Et j'ai vraiment choisi d'aller aux États-Unis pour travailler dans ce NASA Astrobiology Institute.
15:55 Ça, c'était très important et c'était quelque chose où il y a beaucoup de chercheurs
16:03 différents qui travaillaient sur un sujet.
16:07 Et j'ai aussi travaillé avec des personnes qui sont vraiment extraordinaires,
16:14 comme Evyne Fantissock, qui explore les molécules et la chimie de l'univers.
16:20 Et surtout, si on travaille avec des gens qui sont tellement extraordinaires,
16:25 on peut grandir et avoir un nouveau regard dans une direction différente
16:36 et faire une évolution de la carrière, je crois.
16:40 J'ai aussi travaillé très bien avec mes directeurs de thèse, Alain Léger et Louis Dandecourt,
16:47 et avec mes collègues aux États-Unis sur le Space Policy,
16:54 parce que je ne fais pas seulement de la science, je fais aussi de la politique scientifique,
17:01 ça, j'ai oublié de le dire avant.
17:03 Et j'ai aussi travaillé beaucoup avec mon époux, Bernard Funk, sur des molécules organiques,
17:10 ça veut dire toujours avec des chercheurs dans les sujets différents,
17:19 on grandit et on fait une évolution à la science.
17:23 Alors, pouvez-vous nous présenter l'ISU, l'International Space University ?
17:31 L'Université Spatiale Internationale, aussi en bref ISU, International Space University,
17:42 c'est la seule université au monde interne consacrée à l'enseignement spatial.
17:50 Elle a été fondée en 1987 par trois étudiantes universitaires visionnaires
17:59 et est depuis devenue un réseau mondial d'étudiants et d'alumni.
18:07 L'ISU propose une variété de programmes éducatifs,
18:14 tel qu'elle matrice une science spatiale nouvellement accréditée,
18:21 le Space Studies Program, c'est chaque été, dans une région différente dans le monde,
18:28 et aussi des cours régionaux et exécutifs de plus courte durée.
18:36 L'ISU favorise également l'entrepreneurship et accompagne les startups dans son incubateur dédié.
18:47 Par exemple, l'ISU dispose d'un réseau dynamique de 5600 alumnes dans 112 pays
18:59 et organise des formations spatiales dans le monde entier.
19:04 Quels sont les challenges de l'éducation spatiale au sein de l'ISU,
19:13 en sachant que vous formez l'ensemble des jeunes étudiants et étudiantes
19:18 qui deviendront les leaders de demain au sein des grandes agences spatiales
19:24 comme la NASA, SpaceX, l'ESA, Airbus Defence & Space ou plein d'autres?
19:32 Oui, bon, c'est une bonne question parce que l'évolution du secteur spatial
19:38 était tout simplement extraordinaire dans les dernières années ou dizaines d'années.
19:46 Le secteur spatial, en plein sort, a besoin d'une main d'œuvre exceptionnelle.
19:54 Et dans le domaine des sciences et techniques, il existe un immense besoin de talent
20:05 qui augmentera aussi chaque année en raison de l'évolution démographique.
20:11 Ça veut dire que nous avons besoin de nouveaux recrues dans le secteur spatial
20:16 à l'échelle mondiale et encore plus d'employés du secteur spatial ont besoin de perfectionnement.
20:25 Je ne connais pas exactement les mots en français, mais je crois que c'est en anglais,
20:29 c'est « reskilling and upskilling ».
20:32 Ça veut dire que cela devrait être soutenu par une éducation spatiale interdisciplinaire,
20:38 aussi entrepreneuriale et tournée vers l'avenir.
20:45 Et l'ISU aide à préparer la prochaine génération du secteur spatial,
20:51 spécialement dans l'ensemble d'un environnement international,
20:57 interdisciplinaire et aussi interculturel.
21:00 Ça, c'est quelque chose qui est vraiment unique pour l'International Space University.
21:07 Et qu'est-ce qui est important aussi pour tout le monde?
21:11 Les entreprises spatiales recherchent partout des employés qualifiés.
21:17 Il y a beaucoup, beaucoup de postes et le secteur spatial a un développement rapide
21:27 et dévoile, dévoile nous un monde des activités et des perspectives d'emploi
21:36 pour les étudiants et aussi pour tous les professionnels.
21:41 Et ça, c'est vraiment quelque chose qui est partout dans le monde.
21:45 Et bon, j'espère que l'International Space University, l'ISU,
21:51 aide pour éduquer cette nouvelle workforce du secteur spatial.
22:00 Alors, aujourd'hui, au sein de notre société,
22:08 nous vivons de nombreuses crises humaines qui nous semblent par moments insurmontables.
22:14 L'une d'entre elles concerne l'accessibilité des femmes à des postes de haute responsabilité.
22:20 Au même titre que les hommes et avec les hommes.
22:25 Au regard de votre riche expérience et des différentes responsabilités que vous avez occupées,
22:32 quelles sont les idées, l'esprit que vous souhaiteriez que les femmes aient en tête pour réussir?
22:43 Bon, vous avez raison, les femmes ne représentent qu'à peu près, je crois, 29% de la main d'œuvre aérospatiale.
22:57 Ça, c'est la donnée de 2021-2022.
23:00 Ça, c'est à l'international. C'est parce qu'en France et en Europe, c'est plus ou moins bas.
23:08 OK, non, non, c'est à l'international, mais c'est assez similaire au niveau des autres entreprises axées sur la technologie dans le monde.
23:20 Ça veut dire, si on regarde encore des postes de la direction, il y a encore moins de femmes qui sont dans un poste de C-suite ou de la direction, c'est sûr.
23:36 Mais la situation change lentement, ça change et aussi on doit aider à changer cette situation.
23:45 Et pour changer cette situation, il implique des efforts de recrutement plus actifs, et surtout les femmes,
23:56 aussi peut-être des mesures de financement spécifiques, aussi des incitations et des programmes de métaux et des questions de talent.
24:09 Elles sont aussi très importantes et j'espère que je traduis ça correctement.
24:17 En dire en anglais "critical mass", ça veut dire, j'espère que c'est le même en français, la masse critique des femmes dans un environnement,
24:28 dans une organisation, est vraiment essentielle au recrutement et aussi au développement des autres femmes.
24:36 Ça veut dire que c'est quelque chose de très important.
24:39 Il y a quand même des organisations spatiales et internationales qui aident pour ce sujet.
24:50 Ils ont créé de nombreuses activités qui sont liées à la diversité et ont créé des importantes initiatives.
25:00 Il y a une organisation, l'International Astronautical Federation, qui a créé l'initiative 3G, égalité des gens, géographie et génération.
25:14 Et c'est aussi une plateforme dans la United Nations, Space for Women.
25:23 Il y a Women in Aerospace qui sont de plateformes partout dans le monde, dans chaque pays.
25:33 Il y a beaucoup d'organisations qui veulent aider, augmenter toutes les activités qui sont créées par cette organisation,
25:44 aider à augmenter le nombre de femmes dans le secteur spatial, mais aussi bientôt qu'il y ait plus de femmes dans les directions et dans les postes qui sont dans le management.
26:06 Ça, c'est quelque chose, je crois, qui est très important. C'est un processus qui est un peu lent, mais ça change.
26:16 Très bien. Alors, les associations scientifiques et techniques sont-elles pour vous une nécessité au sein de notre société et pourquoi?
26:31 Oui, je pense que la science et la technologie font partie du développement de l'humanité.
26:40 Et imaginez simplement l'importance de l'intelligence artificielle.
26:47 Nous devons être ouverts et intéressés, profiter des nouvelles découvertes et les utiliser pour sauver notre planète.
27:00 Je veux dire quand même, parce que j'ai travaillé sur ce sujet, il faut mentionner que notre Terre est vraiment une planète qui est tout à fait extraordinaire.
27:13 Et si on regarde sur notre planète, la vie est implantée un peu partout sur notre planète.
27:21 Nous trouvons des formes de la vie dans les Antarctiques, dans les déserts secs, en fond de mer et à l'intérieur de la Terre.
27:34 La vie primitive est très têtue et robuste et de simples bactéries existant il y a 3,5 milliards d'années.
27:48 Il n'existe pas un planète B, pas encore. Et nous avons besoin de la science et de la technologie pour assurer la durabilité de notre planète et de notre vie.
28:04 Alors pour finir, que conseillez-vous aux jeunes filles et aux jeunes garçons intéressés par les sciences en général et l'astrophysique et le spatial en particulier?
28:17 La science est vraiment géniale. Aujourd'hui, il y a beaucoup de missions qui explorent notre système solaire ou les secrets de notre univers.
28:32 Et il y a des découvertes et des résultats qu'on voit chaque semaine et qui sont vraiment fantastiques.
28:45 Nous devons commencer bien plus tôt pour susciter l'intérêt pour la science et la technologie.
28:53 Par exemple, on a déjà commencé dans l'école maternelle. Nous avons le devoir d'inspirer la nouvelle génération et les jeunes et de leur dire que la science est géniale pour les garçons et pour les filles.
29:12 Merci.
29:14 [SILENCE]