Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la préparation des commémorations du Débarquement qui débuteront demain.
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00:00 Je voulais aussi évoquer avec vous les commémorations du débarquement.
00:03 Ça va commencer demain, deux jours, mercredi, jeudi, 5 et 6 juin,
00:06 qu'on va vivre évidemment en direct sur CNews et sur Europe 1,
00:09 parce que c'est important, je crois, de rappeler l'histoire de notre pays,
00:13 de rappeler le rôle que les Alliés ont tenu dans la libération de la France.
00:18 On va écouter le témoignage d'un soldat, il s'appelle Jérémy,
00:21 un soldat français qui participe à la reconstitution du débarquement.
00:24 Écoutez-le.
00:25 On regardait la plage, on essayait de s'imaginer quand on était en barge,
00:30 on essayait de s'imaginer ce qu'il ressentait il y a quelques années,
00:32 enfin il y a quelques années, il y a 80 ans,
00:34 avec les fortifications en phase 2, les positions tenues,
00:38 les balles qui allaient cocher sur les embarcations.
00:42 Donc oui, c'est assez impactant, on essayait de s'imaginer.
00:45 On essayait de s'imaginer Jean-Christophe,
00:47 mais on ne peut pas imaginer ce que c'était ces jours-là.
00:50 Alors moi, je suis en tête, hier soir j'ai regardé effectivement,
00:54 j'adore ce film, "Le jour le plus long",
00:56 j'ai eu né un 6 juin en plus, donc ça me touche.
00:58 Mais surtout, j'aime bien aussi, c'est le soldat Ryan.
01:03 Vous regardez les premières minutes, et je trouve que c'est très réaliste,
01:07 et surtout, quand il y a un des héros, c'est Ryan,
01:12 qui est justement sur une tombe et qui demande à sa femme en pleurant
01:16 s'il a été un mec bien.
01:18 Parce que justement, il a vu tellement de copains à lui mourir pour des causes,
01:21 il demande justement si après sa vie a été réussie,
01:24 et qu'il a fait du bien autour de lui.
01:25 Ça, c'est plein d'émotions,
01:26 parce qu'en fait, votre vie, elle est faite pour ça, normalement.
01:28 Pour faire du bien et pas pour faire du mal.
01:30 C'était le témoignage de Jérémy, c'était à Omaha Beach, évidemment.
01:34 Et je me dis, tous les GIs et les Anglais qui se sont fait casser la figure
01:39 sur les plages de l'Ormandie,
01:40 est-ce qu'ils seraient fiers aujourd'hui de la société qu'on est devenue ?
01:42 Rapidement, Philippe Guibert, en amont.
01:43 Juste une question, est-ce que ce souvenir de la guerre,
01:46 cette transmission des générations,
01:49 de ce qui s'est passé pendant la Seconde Guerre mondiale de façon plus globale,
01:52 je pense à la Shoah, je pense à l'antisémitisme,
01:56 est-ce que tout ça est encore transmissible ?
02:00 Non.
02:00 Et à la création de l'Europe,
02:02 puisqu'on est dans une semaine européenne
02:06 qui fait suite justement à cette libération.
02:08 Exactement, Louis ?
02:09 Oui, c'est transmissible.
02:11 Mais est-ce qu'on réussit à le transmettre ?
02:13 Sabrina disait que ce n'est plus transmissible.
02:14 Moi, je pense que c'est transmissible.
02:17 En fait, il ne faut même pas se poser la question,
02:18 ça doit être transmissible,
02:20 on n'a pas le choix que de rendre possible obligatoire cette transmission.
02:24 Sinon, c'est la fin de notre civilisation.
02:27 Louis, par rapport à cette question sur le...
02:29 Il faut enlever les écoliers.
02:30 Mais il faut tout faire pour que ce soit possible.
02:34 Et au radours-sur-glane aussi.
02:35 Allez voir au radours-sur-glane une fois dans votre vie.
02:38 Et le village, c'est fondre.
02:39 Au radours-sur-glane, ils ont besoin de fondre.
02:41 Même les corbeaux, ils ne vont pas voler au-dessus.
02:43 Il y a une malédiction de ce village,
02:44 c'est vraiment glaçant.
02:45 Et les gamins, on devrait les emmener là.
02:47 On devrait leur faire visiter
02:49 et voir ce que c'est réellement que l'être humain.
02:51 On en parlera demain et après-demain sur CNews Europe.