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00:00Face à Philippe Devilliers, 10h-11h sur Europe 1, Eliott Deval.
00:10Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour Face à Philippe Devilliers, votre rendez-vous du samedi matin de 10h à 11h sur Europe 1.
00:17Philippe Devilliers, bonjour.
00:18Bonjour Eliott, bonjour Geoffroy.
00:20Geoffroy Lejeune est avec nous, cher Geoffroy, bonjour.
00:22Bonjour à tous les deux.
00:23Alors, on a inventé un nouveau jeu. Vous savez, vous connaissez le jeu Où est Charlie ?
00:28Philippe Devilliers, vous avez un tableau, il y a plein de personnages et puis il faut trouver Charlie.
00:34Et au gré des émissions qu'on fait ensemble, des événements qui ont marqué l'histoire de France et qui la marquent aujourd'hui,
00:42qu'ils soient politiques, économiques, sociétaux, bref, à chaque fois que vous êtes dedans, on vous retrouve.
00:49Où est Philippe ? On va inventer peut-être ce jeu puisque dans la nomination de François Bayrou à Matignon,
00:57il s'avère que c'était un personnage politique que vous avez très très bien connu, Philippe Devilliers.
01:03Oui, très bien.
01:04Oserais-je dire le rénovateur Philippe Devilliers ?
01:07Très bien, oui.
01:08Vous allez nous expliquer ça dans un instant ?
01:09Le rénovateur, rénové, comme il y a un formateur, bien informé.
01:16On vous explique tout ça dans un instant sur Europe 1, on est ensemble jusqu'à 11h.
01:22Face à Philippe Devilliers, 10h-11h sur Europe 1, Eliott Deval.
01:29Nous connaissons désormais le nouveau Premier ministre après une journée de vendredi incertaine.
01:35Emmanuel Macron a décidé de nommer François Bayrou, 73 ans, fils d'agriculteur, dans la vie politique depuis un demi-siècle,
01:42personnage clé dans la victoire d'Emmanuel Macron en 2017.
01:45Et on va commencer par l'homme, l'homme que vous connaissez bien, Philippe Devilliers,
01:50parce que j'ai retrouvé une archive absolument extraordinaire, que nos téléspectateurs ne connaissent sûrement pas.
01:55Regardez cet article, 20 ans après les rénovateurs.
01:59Sur cette photo, on voit François Fillon, Michel Noir, François Daubert,
02:03un certain Philippe Devilliers tout à gauche, et puis tout à droite, non loin de M. Baroin, on voit François Bayrou.
02:12Et alors ce qui est intéressant, ou encore plus intéressant, c'était donc un article écrit par un certain Éric Zemmour,
02:18donc 20 ans après les rénovateurs.
02:21Peut-être que vous nous expliquez ce que sont les rénovateurs Philippe Devilliers,
02:24et surtout la question qu'on doit se poser, c'est qui est François Bayrou pour vous ?
02:29François, sur les rénovateurs, c'est drôle comme le temps passe vite,
02:37parce que cette photo, elle montre des jeunes gens qui ont 40 ans ou moins.
02:46C'était hier.
02:49Et maintenant on a l'image, tout à l'heure on a eu l'image de deux hommes, 73-74,
02:57et je repensais à une phrase de Saint-Ignion, qui pour moi est définitive.
03:06La politique c'est un sport individuel, je pense qu'on le voit en ce moment,
03:11et c'est un sport de vieux.
03:13Et on a cru, ils ont tous cru, Macron, Attal et tous les autres,
03:17qu'on passait le relais à des tout jeunes qui allaient tout renouveler, qui allaient tout repeindre.
03:26Et bien non, on a eu là, tout à l'heure, deux hommes que j'ai bien connus,
03:30qui étaient sur la photo des rénovateurs.
03:33Alors je réponds à votre question.
03:36Les rénovateurs, ça vient de quoi ?
03:40Ça vient de la double défaite de la droite.
03:44En 1981, nous n'étions pas encore en politique.
03:50Puis 1988, la défaite de Jacques Chirac.
03:54Et donc, la défaite de Valéry Giscard d'Estaing en 1981, la défaite de Jacques Chirac en 1988.
04:01Et là, en fait, il y a Charles Millon, notamment, et Michel Noir, et quelques autres,
04:09qui disent, on ne peut pas rester comme ça.
04:12Il faut passer à la génération suivante.
04:16Et donc, on compose des rénovateurs.
04:20Et la presse, c'est Chirac qui a trouvé le mot, nous appelle les douze salopards.
04:28À cause du film, les douze salopards.
04:31Mais ça nous allait très bien.
04:34Et si je vous en parle, c'est parce que j'ai quelque chose d'autre à dire, très important.
04:39Surtout en ce moment.
04:41C'est qu'à l'époque, les rénovateurs croyaient qu'il suffisait de changer de génération
04:47pour renouveler la vie politique.
04:50Et un jour, je parle avec Olivier Guichard,
04:53ancien chef du cabinet du général de Gaulle, un homme d'État, très cultivé.
05:00Il avait des mots passants.
05:01Je me disais d'être Norman sur son bureau, avec deux, trois dossiers.
05:05Et il me dit, votre affaire des rénovateurs, Philippe,
05:10il y a une chose qu'il faut que vous sachiez.
05:13En politique, comme dans la vie, le jeunisme ne suffit pas.
05:20N'oubliez jamais qu'Antigone, en fait, elle a damé le pion à Créon
05:25parce qu'elle s'est réclamée des lois immémoriales.
05:31C'est-à-dire qu'on peut être un jeune utile à la société et à la France
05:37quand on se sent qu'on s'accepte corseté par les sagesses anciennes.
05:44Et ça, pour moi, ce fut une leçon.
05:47En d'autres termes, les rénovateurs, ils n'avaient rien à projeter,
05:50ils n'avaient rien à proposer d'autre que leur jeunesse.
05:55Et ce qui m'a frappé tout à l'heure dans la passation de Plouvoir,
06:01c'est que la vieillesse, parfois, ne propose rien non plus.
06:06Puisqu'on a eu deux hommes politiques plutôt autosatisfaits
06:13et qui n'ont pas prononcé le mot France.
06:18Ils ne l'ont pas fait exprès.
06:20Je ne mets pas en cause leur patriotisme, leur attachement au pays.
06:25Mais on a l'impression qu'aujourd'hui, dans toute cette histoire,
06:29même quand on écoute les journalistes, on tourne en rond, en fait.
06:34On est dans un entre-soi, on est dans un jeu.
06:38Et ce côté ludique agace nos compatriotes.
06:43Et moi, il m'agace profondément parce que pendant ce temps-là, le bateau coule.
06:48Donc, les rénovateurs, c'est typiquement un truc qui intéresse les médias,
06:54qui passionne les médias.
06:56On a eu plein de télé, etc.
06:58On a même fait un congrès fondateur à Lyon, avec Michel Noir.
07:06Et puis derrière rien, il ne s'est rien passé.
07:08Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait pas une seule idée.
07:11Et ce que j'ai appris au fil du temps, ce sont les idées qui mêlent le monde.
07:15Contrairement à ce qu'on croit.
07:17Ce ne sont pas les jeux politiciens.
07:19On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
07:20On va continuer dans un instant de parler de François Bayrou,
07:23cette nomination François Bayrou en tant que Premier ministre.
07:27Qui est-il ? Quelle sera la politique que va mener François Bayrou ?
07:31On se posera toutes ces questions en face à Philippe de Villiers.
07:33A tout de suite.
07:36On est de retour sur Europe 1 pour la suite de Face à Philippe de Villiers.
07:46Philippe, d'après l'entourage du Président,
07:48le nouveau Premier ministre s'est imposé comme le plus consensuel.
07:52Il aura pour mission de dialoguer avec les partis,
07:55afin de trouver les conditions de la stabilité de l'action.
07:58François Bayrou devra former un gouvernement d'intérêt général resserré.
08:03Dans la première partie de l'émission, vous nous avez rappelé un peu votre parcours politique
08:07et parfois des combats que vous avez menés avec et contre François Bayrou.
08:12Mais Geoffroy Lejeune a une question.
08:14Vous n'avez pas vraiment répondu à la deuxième question d'Eliott.
08:16C'est qui est François Bayrou ?
08:17Puisque vous l'avez connu maintenant en 1989.
08:20C'est un personnage que vous connaissez depuis toujours.
08:22Les gens ne le savent pas, mais vous venez du centre.
08:24En réalité, vous avez commencé votre carrière politique au centre.
08:27Je me permets de le rappeler.
08:28Vous le connaissez par cœur.
08:30Qui est-il ?
08:32Oui.
08:35Ce n'est pas une insulte dans ma bouche, Philippe.
08:37Non, non.
08:38En fait, François Bayrou, je le connais très bien.
08:45Effectivement, depuis très longtemps.
08:47Et on s'est rencontrés, il était jeune député en 1986.
08:56Député du CDS à l'époque, avec Pierre Meynerie.
09:02Et à l'époque, j'étais secrétaire d'État à la Culture.
09:05Et un jour, il m'appelle et on déjeune ensemble.
09:08On a déjeuné dans un restaurant qui s'appelait L'Assiette aux Boeufs.
09:11Je ne sais pas si ça existe encore.
09:13Et on échange et de cet instant est née une amitié entre nous.
09:20Et en fait, François Bayrou, il a des qualités et des défauts comme tout le monde.
09:26Mais il a la religion de l'amitié.
09:28Et en fait, lui et son conseiller qui s'appelle Philippe Lapousterne,
09:35on est toujours restés en contact et en contact chaleureux.
09:40Alors, en fait, il y a deux François Bayrou.
09:46Je ne sais pas de quel François Bayrou vous voulez que je parle pour commencer.
09:52C'est Janus à deux têtes.
09:54Il y a le Bayrou des villes et le Bayrou des champs.
10:01Le Bayrou des champs, pour commencer, c'est quelqu'un qui écrit la plume à l'air.
10:11C'est quelqu'un qui aime écrire en plein air.
10:14C'est quelqu'un qui écrit bien.
10:16C'est un des rares hommes politiques capables d'écrire un livre tout seul.
10:23Et notamment, il a évoqué tout à l'heure dans la cour de Matignon, Henri IV.
10:30Et moi, j'ai lu son livre.
10:32Henri IV, à l'époque, c'était remarquable.
10:35C'est remarquablement écrit.
10:38C'est un rural.
10:41C'est pas si commun.
10:43C'est un vrai rural.
10:44Il a des chevaux chez lui.
10:46Il connaît le monde des chevaux.
10:48C'est un homme qui grimpe.
10:50C'est un homme qui aime...
10:52C'est un marcheur de la montagne.
10:55Ça, c'est un point commun qu'il a avec Michel Barnier.
10:58Mais ce n'est pas la même montagne.
11:00Et c'est un provincial.
11:03Moi, je parlais le patois vendéen couramment.
11:06Lui, il parle le béarnais, encore aujourd'hui.
11:10Pour moi, tout ça, c'est des qualités.
11:14J'ajouterais qu'il est catholique.
11:18Sa femme aussi, ses enfants aussi.
11:22Alors, il est catholique d'une nuance particulière.
11:27C'est celle du Sillon.
11:29C'est un catholique démocrate chrétien.
11:35Mais c'est un catholique qui n'est pas sociétaliste.
11:40C'est-à-dire qu'il était là à la manif pour tous,
11:44on se souvient très bien.
11:46Et il a dit récemment qu'il n'était pas favorable à l'euthanasie.
11:53Il a osé le dire.
11:55Donc, à mon avis, c'est déjà ça de gagné.
11:57Je ne sais pas ce qu'il va se passer.
11:59Pas grand-chose, à mon avis.
12:02Au moins, la loi sur l'euthanasie, là, elle en a un coup dans l'aile.
12:08Alors maintenant, Laura Deville.
12:12Parce qu'il n'est pas souvent là-bas, dans la Béarne.
12:16Il n'a pas tellement l'occasion de parler béarnais avec Macron.
12:21Laura Deville, c'est quand même le haut commissaire au plan.
12:24C'est le poste prestigieux de Jean Bonnet.
12:27Donc, ça fait un lien, puisqu'il en est un disciple assidu.
12:35D'ailleurs, je suggère que sa première décision,
12:38pour montrer qu'on supprime les agences et qu'on fait des économies,
12:41c'est de supprimer le commissariat au plan.
12:43Ça ne sert strictement à rien, et il le sait très bien.
12:45C'est ce que Chirac appelait en Corrèze un place-sous.
12:48Il est là depuis 2017,
12:50parce qu'il n'a pas pu rester ministre de l'Injustice.
12:53Et il fait des plans.
12:56Ensuite, c'est un neurofédéraliste béat.
13:03Il pense que la France n'a plus d'avenir en tant que telle.
13:07Il pense, comme Giscard, que la France est désormais une nation moyenne,
13:11qu'elle pèse plus que 1% de la population mondiale.
13:14Vous connaissez le discours.
13:16Et qu'il faut faire jouer le levier d'Archimède.
13:19Quand on sera plus nombreux,
13:21c'est une vieille idée taylorienne
13:24de l'addition qui fait la puissance,
13:31alors qu'on sait très bien que la puissance,
13:35elle est comme l'atome et la miniaturisation des microprocesseurs,
13:40la combinaison de l'infiniment petit et de l'infiniment puissant.
13:43On a eu entre nous des discussions redoutables.
13:48On peut retrouver des images, d'ailleurs, de duels.
13:52On a eu des confrontations, des élections présidentielles européennes, etc.
13:58Permettez-moi de vous couper.
14:00J'ai retrouvé un débat au moment du référendum en 2005
14:05pour ou contre la constitution européenne.
14:07C'est un débat qui dure une heure et demie.
14:09Et vous êtes face à François Bayrou.
14:11Et François Bayrou est un fervent défenseur de cette constitution.
14:15Oui, et ça a commencé en 1992, la rupture.
14:19Parce qu'en fait, moi j'étais à l'époque,
14:22avec Donio, Madeleine, Céléotard, etc. à l'UDF,
14:32au centre, comme vous dites,
14:34et puis il y a eu Maastricht.
14:37Et quand il y a eu Maastricht, là,
14:40nos destins se sont séparés, nos voies se sont séparées,
14:44nos vies se sont séparées.
14:46C'est-à-dire qu'il faut représenter ce que ça pouvait être à l'époque.
14:52Les rénovateurs ont explosé, puisque Philippe Seguin,
14:55qui était parmi les rénovateurs,
14:57c'est lui qui dit, un jour, devant l'UDF et l'URPR,
15:03vous êtes condamnés à devenir des petits boutiquiers
15:11qui iront se fournir en matière première chez le grossiste.
15:16Et le grossiste, c'est la commission de Bruxelles, Philippe Seguin.
15:20Et donc, vous imaginez Bayrou qui écoute ça, qui entend ça.
15:25Parce que pour François Bayrou, comme pour Jacques Delors,
15:30qui sont les disciples du béatifiable Schumann,
15:35l'Europe est une religion.
15:38C'est comme la révolution a été une religion de substitution,
15:44l'Europe, pour Méhignerie, François Bayrou, c'est une religion.
15:51C'est-à-dire que c'est un destin de nature, c'est la parousie.
15:57Et d'ailleurs, tout à l'heure, ils ont échangé un mot sur l'unité de l'Europe.
16:03L'unité de l'Europe, c'est le message subliminal.
16:08On est du même camp, on est de la même famille,
16:11parce qu'on est du même destin,
16:13on veut que la France finisse en pointe de crayon.
16:16En fait, ils sont d'accord avec la phrase de Mitterrand,
16:18la France est notre patrie, l'Europe est notre avenir.
16:22Et puis le Bayrou des villes, j'ajouterais,
16:28c'est un professionnel de la politique.
16:35Ce n'est pas forcément péjoratif,
16:37il connaît les rouages mieux que quiconque,
16:40et il sait poser des œufs de mouche dans des balances de toile d'araignée,
16:44à nul autre Paris.
16:46C'est un champion du compromis.
16:53Et donc, c'est sans doute pour ça, on en parlera peut-être,
16:56qu'il a été choisi.
16:59C'est un parlementaire, un vrai.
17:03Dans un instant, la suite de face à Philippe de Villiers.
17:06Philippe, nous parlerons toujours de François Bayrou,
17:08cette nomination avec cette première prise de parole sur le perron de Matignon.
17:13François Bayrou qui voit face à lui un Himalaya de difficultés.
17:17Quelle sera sa politique, son programme ?
17:19On en parle dans un instant.
17:30De retour pour face à Philippe de Villiers,
17:32avec Philippe, bien sûr, et Geoffroy Lejeune.
17:34Philippe de Villiers, parlons de la France
17:36et du projet de François Bayrou, le nouveau Premier ministre.
17:39On sait que la France est en grand danger.
17:42Alors, quelle sera finalement la priorité de François Bayrou à Matignon, selon vous ?
17:48Je vais répondre à votre question,
17:50mais auparavant, je voudrais quand même dire
17:53quelle est la mécanique qui a conduit au choix de François Bayrou.
18:00Parce que ça éclaire le problème des urgences.
18:05En fait, François Bayrou est un macronien de la première heure.
18:12Donc, il convient au président.
18:17En fait, il n'y a pas de cohabitation.
18:21C'est lui qui a fait le roi.
18:23Donc, il est le maire du palais.
18:26D'ailleurs, l'expression au risque de convenir,
18:29pour ceux qui connaissent l'histoire de France.
18:32Il faut qu'il se méfie Macron.
18:34Parce que Bayrou, ce n'est pas Barnier.
18:37Il est moins souple.
18:39Il a plus de personnalité.
18:41Deuxièmement, il est macronien et il est parlementariste.
18:48Or, nous sommes en train de passer,
18:53je ne veux pas être technique,
18:55mais les mots ont un sens,
18:57du parlementarisme rationalisé,
18:59pour parler comme Michel Debré,
19:02à la parlementarisation.
19:06Le parlementarisme rationalisé,
19:08c'était l'idée que,
19:10avec la motion de censure,
19:12avec la dissolution,
19:16on pouvait,
19:19les 49.3,
19:21on avait des leviers institutionnels
19:23pour la régulation des pouvoirs.
19:26Mais l'idée, c'était quand même de préserver
19:28l'autonomie de l'exécutif.
19:30Aujourd'hui,
19:32il n'y a plus d'autonomie de l'exécutif
19:34puisqu'on nous a dit
19:36qu'il n'y aura plus de dissolution,
19:38qu'il n'y aura plus de motion de censure
19:40et qu'il n'y aura plus de 49.3.
19:44Dans cette mesure-là,
19:46François Bayrou s'y entend parfaitement
19:48pour parlementer.
19:54Je réponds à votre question.
19:56Les urgences,
19:58on en est loin avec ce système.
20:00Parce que pour moi,
20:02la première urgence,
20:04c'est sortir de Schengen,
20:06rétablir la frontière,
20:08rétablir la supériorité du droit national
20:10sur le droit européen.
20:12Sinon, on ne pourra rien faire
20:14en matière d'immigration.
20:16Or, la question migratoire,
20:18elle est majeure.
20:20C'est la question du changement de peuplement
20:22sur le territoire français.
20:24François Bayrou le sait
20:26puisqu'il avait fait campagne en 2007.
20:28Il l'a rappelé tout à l'heure sur la dette.
20:30Mais là, la dette, aujourd'hui,
20:32elle fait que les oeuvres vives
20:34et les oeuvres mortes sont en train
20:36de nous échapper complètement. On est sous la ligne de flottaison.
20:38Et puis enfin, troisièmement,
20:40il faut sauver l'école,
20:42il faut sauver la transmission,
20:44plus que l'école. Il faut faire en sorte
20:46qu'il n'y ait plus cette rupture dans la continuité
20:48historique qui fait que
20:50à Poitiers,
20:52on a des jeunes étudiants
20:54français millénaires
20:56qui ne savent rien
20:58de l'histoire de France, et on a des
21:00jeunes français d'origine
21:02immigrée qui préparent un attentat
21:04et lorsqu'ils sont
21:06arrêtés,
21:08expliquent qu'on a voulu
21:10faire un attentat à la mairie de Poitiers
21:12parce que Poitiers c'est 732
21:14et ils ont expliqué aux
21:16policiers ce que ça voulait dire
21:18732, c'est-à-dire la montée
21:20de
21:22l'armée homéade
21:24jusqu'à Poitiers pour se battre contre l'armée
21:26franque devant Charles Martel.
21:28Et donc on est dans une situation
21:30extraordinaire, c'est-à-dire
21:32d'un côté,
21:34la connaissance intime
21:36de notre histoire
21:38par ceux qui veulent nous détruire
21:40et de l'autre côté
21:42l'ignorance
21:44placide
21:46de
21:48ces plantes
21:50d'hébétudes qui promènent leurs
21:52étourdissements dans l'air du temps.
21:54Dernière question Philippe Devilliers,
21:56est-ce que pour vous
21:58c'est une victoire ou vous avez dit
22:00il faut qu'il fasse attention Emmanuel Macron
22:02François Bayrou c'est pas
22:04Michel Barnier, il est moins souple,
22:06il a plus de caractère, donc est-ce que
22:08pour Emmanuel Macron c'est une victoire
22:10ou une défaite de
22:12nommer aujourd'hui François Bayrou ?
22:14Pour une fois je vais faire
22:16quelque chose que je fais jamais dans cette émission
22:18Un pronostic ? Non
22:20Je vais passer dans la coulisse
22:22Allez-y
22:24Vous êtes prêt ? Allez-y
22:26Bon parce que il se trouve que
22:28voilà, je connais l'histoire
22:30Normalement il devait être nommé
22:32au début
22:34et en fait ce matin il l'a
22:36convoqué à 5h
22:38du matin pour lui dire
22:40tu seras numéro 2
22:42et je peux pas te nommer numéro 1
22:44ça sera le ministre des armées
22:46et là
22:48François Bayrou il a fait
22:50vous connaissez
22:52la stratégie du joueur
22:54de foot italien
22:56qui obtient un pénalty parce qu'il se roule
22:58par terre devant l'arbitre
23:00et à chaque fois
23:02les arbitres se laissent prendre
23:04donc là il s'est roulé par terre, il a dit
23:06bon ok je sors de la majorité
23:08si tu me nommes pas
23:10Premier Ministre, je quitte
23:12la majorité
23:16et
23:18ils se sont regardés dans les yeux
23:20et l'autre lui a dit
23:22t'es pas cap
23:24et François Bayrou
23:26qui est habité au jeune garnement
23:28qui lui fait les poches
23:30Pourquoi vous me tendez ?
23:32Quand vous dites ça vous me regardez
23:34Parce qu'on a regardé l'image tout à l'heure
23:38Le gamin qui fait les poches
23:40François Bayrou lui a foutu une baffe
23:42à Macron en disant
23:44on se connait depuis longtemps
23:46tu me laisses dans ma soupente
23:48du commissariat au plan, maintenant ça suffit
23:50soit je m'en vais, soit je prends Matignon
23:54et comme l'autre il est
23:56crépusculaire, notre Président
23:58il a cédé
24:00et on a eu un nouveau Premier Ministre
24:04J'ai l'esprit d'escalier Philippe Devilliers
24:06mais pour terminer vraiment
24:08une analyse complète de cette nomination
24:10je ne vous ai pas posé cette question
24:12François Bayrou qui succède
24:14à Michel Barnier
24:16qu'est-ce que cela change concrètement ?
24:18Tout dépend de la configuration
24:20arithmétique
24:22la politique à l'Assemblée
24:24c'est de l'arithmétique
24:26donc vous avez
24:28il faudra retenir les chiffres, 333
24:30d'addition des L
24:32avec 333
24:34vous êtes très au-dessus
24:36de la majorité absolue
24:38donc tant qu'il y a
24:40333
24:42le gouvernement
24:44a une épée de Damoclès
24:46à chaque seconde
24:48il suffit que
24:50les L fassent ça et c'est fini
24:52et donc ce que cherche
24:54à faire Emmanuel Macron
24:56depuis le début
24:58votre question est judicieuse
25:00on pourrait penser parfois que vous
25:02participez de son propre cerveau
25:06il cherche
25:08à desserrer les taux
25:10alors
25:12est-ce qu'il y est parvenu ?
25:14peut-être
25:16grâce à la proportionnelle
25:18c'est-à-dire qu'en fait
25:20François Bayrou
25:22propose
25:24la proportionnelle
25:26depuis toujours, c'est son combat
25:28c'est le croisé
25:30de la proportionnelle
25:32c'est le Pierre Lhermitte de la proportionnelle
25:34et donc
25:36là, il a fait dire
25:38au Rassemblement National
25:40si c'est moi
25:42soyez tranquille, je vais vous faire la proportionnelle
25:44et le Rassemblement National
25:46veut la proportionnelle
25:48et il a proposé
25:50au PS
25:52si c'est moi
25:54vous aurez la proportionnelle
25:56pour le PS
25:58la proportionnelle, c'est le
26:00deus ex machina, pourquoi ?
26:02parce qu'ils veulent se libérer
26:04du méchant Mélenchon
26:06mais pour pouvoir se libérer
26:08il faut changer de scrutin
26:10tant qu'on est au scrutin majoritaire
26:12ils dépendent
26:14de Ravaillac
26:16et si jamais
26:18il y a la proportionnelle
26:20M. Faure se dit
26:22je fais ma liste
26:24j'ai plus besoin pour être réélu
26:26et ils l'ont tous compris
26:28un jour
26:30on m'a dit
26:32un député
26:34vous savez Philippe, je vais être vulgaire
26:36mais tant pis, je vais vous le dire
26:38ça va où est la gamelle ?
26:42on appelait dans le temps
26:44les députés gaullistes, les gaudillots
26:48et en fait
26:50c'est plus les gaudillots
26:52les députés aujourd'hui
26:54ils vont là où
26:56ils peuvent être réélus
27:00je le regrette
27:02mais c'est ainsi
27:30on est ensemble jusqu'à 11h
27:32avec Philippe Devilliers
27:34et Geoffroy Lejeune
27:36Philippe Devilliers et Le Figaro révèlent ce vendredi
27:38un dossier au combien sensible
27:40un projet de recommandation sur les personnes trans
27:42qui est en phase de relecture
27:44je vous cite Paul Sujit, le journaliste au Figaro
27:46voilà ce qu'il dit
27:48la Haute Autorité de Santé s'apprête à proposer
27:50une forme de service public de la transition de genre
27:52la H.A.S
27:54la Haute Autorité de la Santé
27:56propose un accès gratuit
27:58selon Le Figaro à la transition de genre
28:00à partir de 16 ans
28:02des recommandations qui coïncident pour partie aux revendications
28:04portées par des associations
28:06dites transactivistes
28:08Geoffroy Lejeune a une question pour vous
28:10Vous êtes très sensible à ce genre de sujet
28:12vous regardez de très près ce qui se passe
28:14et notamment ce qu'on enseigne à nos enfants
28:16vous avez évoqué ce chantier pour François Bayrou tout à l'heure
28:18quel regard vous portez sur cette affaire ?
28:20qu'est-ce que ça dit selon vous de la société dans laquelle on vit ?
28:24La Haute Autorité de Santé
28:26d'abord
28:28c'est une institution
28:30suivie Généris
28:32créée en 2005
28:34par Jacques Chirac
28:36et cette Haute Autorité de Santé
28:38elle est totalement autonome
28:40elle ne dépend
28:42de personne
28:44alors la Haute Autorité
28:46c'est toujours le même mécanisme
28:48qui fonctionne par capillarité
28:50et sissiparité
28:52quand j'étais à Sciences Po on disait
28:54je me souviens d'un devoir qu'on avait un jour
28:56c'est comment faire disparaître
28:58les démembrements de l'administration
29:00et c'était l'époque
29:02où nos professeurs de droit administratif
29:04et constitutionnel nous expliquaient
29:06que ce qui pourrait
29:08démanteler l'état régalien
29:10ce sont les agences
29:12donc les démembrements de l'administration
29:14aujourd'hui nous y sommes
29:16il y a 400 agences
29:18et alors celle-là elle est particulière
29:20comme le commissariat au plan
29:22beaucoup de monde et qui ne fait rien
29:24ils donnent des avis
29:26alors je me suis
29:28intéressé à cette Haute Autorité
29:30il y a quelqu'un
29:32qui a très bien parlé de cette Haute Autorité
29:34qui est brillante
29:36comme d'habitude Eugénie Bastier
29:38et qui a fait une chronique sur Europe
29:40définitive
29:42donc en fait la Haute Autorité c'est une institution
29:44hors de tout contrôle
29:46qui elle-même confie
29:48des dossiers
29:50à des soi-disant scientifiques
29:54c'est le Lysinkisme post-moderne
29:56le nouveau Lysinkisme
29:58vous savez le Lysinkisme c'est la science
30:00soviétique
30:02et donc la science soviétique
30:04on a vu ce que ça donnait
30:06donc la Haute Autorité
30:08elle nous coûte
30:10700 millions
30:1270 millions
30:1473 millions
30:16et j'ai failli
30:18compter en anciens francs
30:2273 millions quand même
30:24et il y a 50 personnes
30:28plus les comités
30:30d'experts
30:32et cette Haute Autorité
30:34elle a donc décidé de créer
30:36je cite
30:38Paul Sujit, journaliste du Figaro
30:40qui a eu le dossier entre les mains
30:42c'est le scoop
30:44un service public de la transidentité
30:46un service public
30:48de la transidentité pour changer
30:50de sexe
30:52alors ça peut vous concerner parce que si par exemple
30:54vous Elliot
30:56vous décidez
30:58de vous appeler Elliot
31:00et vous
31:02Georgette
31:04vous aurez
31:06la possibilité de vous adresser
31:08à la Haute Autorité
31:10de santé
31:12et alors eux
31:14ne veulent pas de paperas cette bureaucratie
31:16et ils expliquent dans un rapport, c'est extraordinaire
31:18qu'il faut aller très vite
31:20très vite pour qui ?
31:22pas pour vous, pour vous ça sera plus lent
31:24non, pour les enfants de 16 ans
31:26pour les enfants de 16 ans
31:28il faut aller très vite
31:30c'est écrit
31:32très vite pour leur donner une décision
31:34et on donne la décision
31:36sur leur ressenti
31:40et si un enfant de 16 ans
31:42dit je suis un garçon
31:44mais je sens que je ne suis pas un garçon, je suis une fille
31:46à partir du ressenti
31:48sans autre examen
31:52on va donner la possibilité
31:54de changer de sexe
31:58et donc on fait la transition du genre
32:02et tout ça c'est remboursé par la sécurité sociale
32:06et ce que dit très bien Eugénie Bastiais
32:08c'est qu'on ne comprend pas parce que d'un côté
32:10on ne dit pas
32:12que c'est une maladie
32:14mais de l'autre côté on dit que c'est remboursé
32:16par la sécurité sociale
32:18donc il y a là une incohérence
32:20mais le pire est à venir
32:22chers amis
32:24le pire c'est que
32:26dans le rapport
32:28qui a été donc
32:30publié par le Figaro
32:32hier
32:34il est écrit ceci
32:36si des parents s'opposent
32:38à la transition de genre
32:40c'est à dire au changement de sexe de leur enfant de 16 ans
32:42donc mineur
32:44les dispositions seront prises
32:46pour un transfert
32:48de l'autorité parentale
32:50pour une déchéance
32:52de l'autorité parentale
32:56pourquoi il y a un scandale ?
32:58parce que personne n'en parle
33:02si c'est news en parle, le Figaro en parle
33:04le JDD en parle
33:06on peut relier ça
33:08à notre sujet de la semaine dernière
33:10sur l'éducation sexuelle
33:12à l'école qui échappe aux parents
33:14et qui est maintenant entre les mains
33:16de spécialistes comme le planning familial
33:18qui disent
33:20oui un homme peut être enceint
33:22donc on est très loin
33:24de toute forme d'ordre naturel
33:26et si je dis ça c'est parce que
33:28si vous faites le tour du monde
33:30un instant
33:32on est laissé aller au monde
33:34tout le monde en est revenu
33:36les anglais
33:38avaient même créé une clinique spécialisée
33:40pour les hormones
33:42pour les enfants mineurs
33:44le premier ministre
33:46a demandé un rapport
33:48qui contrarie
33:50ce genre de dérive
33:52la Suède en est revenue
33:54et alors évidemment
33:56la star de Notre-Dame
34:00avec son chewing-gum
34:04celui qui
34:06a provoqué
34:08la généfiction oblique de tous les chefs d'Etat
34:10européens devant lui
34:12j'ai nommé
34:14Donald Trump
34:16il a annoncé
34:18qu'il mettrait fin
34:20à tous les bloqueurs de puberté
34:22et à tout ce qu'il appelle
34:24tout suractivisme
34:26transgenre
34:28donc la France reste seule
34:30pour combien de temps
34:32protégeons nos enfants
34:34il faut hurler, j'espère que les gens
34:36qui nous regardent
34:38et qui nous écoutent
34:40vont se lever
34:42pour dire à leurs députés
34:44et au nouveau gouvernement
34:46vous ne pouvez pas faire ça
34:48j'ai un petit espoir
34:50dans certains ministres
34:54qui sont très
34:56conscients
34:58de ces difficultés
35:00comme Edsel
35:02ou le ministre
35:04Alexandre Portier
35:08ou le ministre de l'intérieur
35:10je pense que sur ce sujet
35:12François Bayrou qui est père de famille
35:16ne marchera pas
35:18mais la machine avance
35:20la haute autorité de la santé
35:22il faut absolument la supprimer
35:24et vous savez ce qui me frappe
35:26c'est qu'on est en train de
35:31de tuer la médecine
35:33de tuer le crédit de la médecine
35:35de tuer le crédit du médecin
35:38quelque chose qui va vous toucher
35:40familialement
35:42oui parce que le médecin c'est celui qui soigne
35:44celui qui sauve
35:46et là on est avec ce lysinquisme
35:48transsexuel
35:50qui s'ajoute à l'avortement constitutionnel
35:52et bientôt à l'euthanasie
35:54on est en train de troubler
35:56la mission du médecin
35:58et bientôt on ne saura plus
36:00très bien
36:02si le médecin est là pour vous sauver
36:06ou pour trafiquer quelque chose
36:08qui ressemble à une nouvelle
36:10alchimie
36:12qui détruit
36:14tous les principes
36:16nés du serment d'Hippocrate
36:18il nous reste exactement 4 minutes
36:20Geoffroy Lejeune
36:22vous allez parler de celui qu'on appelle le tigre des mers
36:24il s'agit de Robert Surcouf
36:26le marin malouin
36:28qui est né un 12 décembre 1773
36:30on vous écoute Philippe
36:34vous savez Chateaubriand
36:36qui est le plus grand écrivain français
36:38qui a été enterré
36:40en pleine mer
36:42au large de la cité malouine
36:46a eu une définition magnifique
36:48de son port d'attache
36:50je le cite
36:52Saint Malo
36:54n'est qu'un rocher
36:56mais ce rocher a donné
36:58à notre marine les plus grands matelots
37:00il cite Jacques Cartier
37:04Christophe Colomb français
37:06qui découvrit le Canada
37:08il cite Douglas Trouin
37:10le grand capitaine
37:12et surtout Robert Surcouf
37:14le grand corsaire
37:16il se trouve que ce corsaire il a hanté mes nuits
37:18mes rêves
37:20il est dans mon panthéon
37:22des personnages mythiques
37:24de mon enfance
37:26de mes rêves d'enfance
37:28quand j'étais petit nous allions passer nos vacances
37:30à Roteineuf
37:32c'est juste à côté
37:34et nous allions
37:36en courant sur les remparts
37:38visiter avec nos parents
37:40et revisiter un musée célèbre
37:42qui a disparu, le musée Kikangrogn
37:44du nom d'un corsaire
37:46nous vivions en face de la plage du Val
37:48c'était un corsaire qui était deux rochers
37:50Labine, Benettin
37:52et on allait chercher un autre corsaire
37:54et c'était Kikangrogn
37:56et dans le musée Kikangrogn
37:58nous restions pendant des heures
38:00face à face bouche bée
38:02devant la statue
38:04de Cyr de Surcouf
38:06et alors on lisait le texte
38:10capitaine corsaire à l'âge de 20 ans
38:12un palmarès inégalable
38:1450 prises de briques
38:18de frégates
38:20de la perfide Albion
38:225 ans de prises
38:24et il y a une image
38:26ben voilà
38:28formidable
38:30Ben a eu la préscience
38:32ça c'est la bataille
38:34la célèbre bataille
38:36qui a fait de Surcouf
38:38un homme de légende
38:40vous avez la confiance
38:42qui est commandée par Surcouf
38:44le bateau français
38:46et vous avez en face
38:48le bateau
38:50de la frégate
38:52de la perfide Albion
38:54et ils sont bord à bord
38:56prou contre
38:58poupe
39:00les grappins sont lancés
39:02et là il y a le commandant britannique
39:04qui interpelle Surcouf
39:06qui met la main
39:08encordée et qui dit
39:10vous les français
39:12vous vous battez
39:14pour l'argent
39:16tandis que nous
39:18les anglais
39:20nous nous battons
39:22pour l'honneur
39:24et Surcouf
39:26avec tout son équipage derrière lui
39:28réplique met la main encore
39:30chacun se bat pour ce qui lui
39:32manque
39:34et là tout l'équipage
39:36hurle de rire et se met à entonner
39:38une chanson
39:40improvisée
39:42une chanson marine qui fera fortune
39:44et qui commence ainsi
39:46au 31 du mois d'août
39:48nous vit venir
39:50sur le vente à nous
39:52une frégate d'Angleterre
39:54qui fendait la mer et les flots
39:56c'était pour attaquer
39:58Bordeaux
40:00Et bien un grand merci Philippe Devilliers
40:02Merci Eliot
40:04Merci Geoffroy
40:06On se retrouve samedi prochain à la même heure
40:08à 11h sur Europe 1
40:10mais dans un instant c'est la table
40:12des bons vivants avec Laurent Mariotte
40:14cher Laurent bonjour
40:16quel est le menu ce midi ?
40:18Bonjour Eliot, oui aujourd'hui on s'intéresse à la cuisine
40:20du gibier, une belle cuisine nature
40:22et sauvage, le cuisinier chasseur
40:24Olivier Nasty sera des nôtres et puis
40:26Julie Andrieux nous rejoint juste avant midi
40:28pour un plat du jour alsacien
40:30Yo yo, à tout de suite !

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