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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-11##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04À la suite de ces attentats déjoués, 16 personnes ont été mises en examen, dont 15 avaient moins de 22 ans.
00:11On est évidemment préparés pour ça, mais ceux pour qui la charge émotionnelle est trop importante peuvent se mettre sur le côté.
00:16Je ne veux pas qu'on laisse place à nos émotions personnelles.
00:195 hommes ont été interpellés. Ils sont âgés de 20 à 23 ans. 2 au moins sont étudiants.
00:24Tout ce que je peux vous dire, c'est que l'Amérique, il vous frappe.
00:30Elle va encore vous frapper.
00:32Au cours de l'année 2023, nous avons demandé la mise en examen de mineurs pour des projets d'action violente, souvent entre 15 et 17 ans.
00:40Et effectivement, il s'agit de mineurs de plus en plus jeunes.
00:459 attentats déjoués en 2024 et la jeunesse des suspects est particulièrement frappante.
00:4915 des 16 personnes mises en examen avaient moins de 22 ans, révèle aujourd'hui le procureur national antiterroriste.
00:55Alors parlons vrai. Est-ce qu'une cinquième colonne d'un nouveau genre à qui nous devons faire face ?
01:00Et à cette question, craignez-vous que nous devions faire face à des adolescents terroristes ?
01:03Vous dites, oui, 93% voulaient réagir le 0826 300 300.
01:08Ça fait... C'est froid dans le dos, Philippe Bilger, quand on voit l'âge de ces terroristes.
01:13Je dirais, mes chers animateurs, qu'il n'y a aucune raison pour que, malheureusement,
01:19la précocité des transgressions, des crimes et des délits ne se retrouve pas aussi dans le terrorisme.
01:28Et j'y verrais un double ressort, mais qui peut être discuté.
01:33Je considère qu'à cet âge-là, il n'y a pas, en général, la culture qui apporte l'intelligence, la distance, la nuance
01:44et qui, parfois, permet de réfléchir aux conséquences du pire.
01:50Et deuxième élément, il me semble que, sous le contrôle de notre psychologue, qui sera bref, forcément,
01:58c'est le fait qu'il y a, à ces âges-là, une violence qui est naturellement prête à se libérer,
02:08peut-être plus lorsqu'on arrive, même pas aux âges crépusculaires, mais à la maturité.
02:15— Jean Dorédo, est-ce que l'âge... Parce qu'on va voir, à 2015, 22 ans, ça veut dire qu'ils étaient des enfants, à 2015.
02:24Et c'est là, vraiment, le terrorisme, le terreau du terrorisme. Mais c'est quoi ? C'est les réseaux sociaux, selon vous ?
02:31— Alors les réseaux sociaux, bien sûr, ça booste, si j'ose dire, le recrutement. Maintenant, bien sûr, oui,
02:36Philippe Bilger a raison. Ce sont la jeunesse, c'est l'apanage de la violence. On le voit dans tous les mouvements politiques.
02:43Regardez l'Ekmer rouge à l'époque de Pol Pot. Ce sont les pires, si vous voulez, parce qu'un enfant, justement,
02:48il n'a pas encore l'éducation, il n'a pas encore intégré les normes sociales. C'est le problème des enfants soldats,
02:54on le voit, qui sont bien sûr après-coups traumatisés, mais dont il est possible de faire faire n'importe quoi,
02:59si vous voulez, parce qu'ils n'ont pas ce sens moral qui, effectivement, vient avec le temps, avec le développement
03:04des cultures, des connaissances. Maintenant, alors ce serait intéressant de creuser, parce que je n'ai pas le sentiment,
03:09si vous voulez, que de tout temps, les terroristes étaient très vieux. Je me rappelle de Raled Kelkal,
03:14dans la région lyonnaise, à l'époque... — Il avait fait les attentats du RER B, notamment.
03:18— Il avait fait les attentats du RER B. Il avait été passé par la Martinière à Lyon. Et il était, me semble-t-il,
03:25de mémoire tout jeune. Salah Abdel Salam avait, je crois, 27 ans, si vous voulez, au moment des attentats du 13 novembre.
03:33Alors OK, c'est plus que 22. Mais vous voyez, c'était quand même pas bien vieux non plus, parce qu'effectivement, mécaniquement,
03:39si vous voulez fabriquer, alors avec les réseaux sociaux ou autre, des terroristes, c'est chez les jeunes, hélas, que ça fonctionne le mieux,
03:47parce qu'ils sont... On le voyait dans les mouvements de jeunesse jadis, quoi. C'est la jeunesse qui est violente, bien sûr.
03:54— Jean-Michel Fouvert, ça fait peur. — Déjà en 2015, en 2016, je peux vous garantir, on faisait des opérations avec le RER.
04:00On interpellait des apprentis terroristes, enfin des futurs terroristes qui étaient déjà d'un jeune âge. Alors peut-être qu'il y en avait moins.
04:08Et peut-être que ça s'est accéléré. Ça s'est accéléré pour toutes les raisons qui ont été dites ici. Ça s'est accéléré aussi au fait
04:14qu'effectivement, les réseaux sociaux et la part parentale d'interdit existent de moins en moins avec les réseaux sociaux dans certains cas.
04:25Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, la victimisation est un grand moteur pour le passage à l'acte à un certain moment.
04:32La victimisation, ça veut dire que personne ne nous aime, même si on n'a rien tenté et même si c'est pas vrai.
04:37Personne ne nous aime. Donc tout le monde nous en veut. On a tout le monde contre nous. Et donc on va passer à l'acte.
04:43Et ça, plus on est jeunes, plus ça fonctionne comme levier. Et puis on a des gosses aujourd'hui qui sont plus matures qu'avant,
04:52qui sont plus physiques. Enfin, matures peut-être pas intellectuellement, mais qui sont plus physiquement puissants qu'avant.
04:58Mais alors, on le voit dans le terrorisme. Rappelez-vous le profil des gens qui nous ont fait des émeutes à plusieurs milliards
05:12avec une violence inouïe. Et cela, il peut y avoir bascule ensuite sur le terrorisme, certainement.
05:17Et puis c'est un fait, si vous voulez, que la jeunesse, elle est facile à manipuler, si vous voulez.
05:22Effectivement, quand vous réussissez à exciter quelqu'un, un jeune, par définition, si la famille est en plus un petit peu en déshérence,
05:31il n'a pas d'attache. Après, avec le temps, typiquement, il y a un petit ami, une petite amie, une famille.
05:38Et donc la personne n'est plus manipulable de la même façon parce qu'elle est justement insérée socialement.
05:43Donc c'est vrai que la jeunesse, c'est vraiment un terreau, avec notamment en plus la faillite de la famille,
05:48l'incapacité à transmettre justement les normes sociales qui permettent de vivre en bonne intelligence les uns avec les autres.
05:54Et pas de normes non plus au niveau de la... Enfin, ça existe au niveau de la loi, mais au niveau de l'application de la loi,
06:00avec la justice en partant, il y a peu de normes.
06:02Et avec la conséquence paradoxale que la jeunesse est parfois l'âge de l'absolu.
06:09Et comme vous le dites très bien, on peut lui présenter le pire et le terrorisme comme le sommet odieux d'un absolutisme.
06:18Mais est-ce que quelque part, c'est pas terrifiant ? Parce qu'on a l'impression que ces jeunes n'ont plus aucun...
06:24Je vais faire de la psychanalyse sur moi.
06:26Ah bah de toute façon, les normes sociales, si vous voulez...
06:28Le surmoi, c'est ce qui empêche de passer à l'actualité.
06:30Les normes sociales, c'est le terme moderne scientifique pour effectivement parler de ce que Freud appelait le surmoi.
06:36Le surmoi, c'est vraiment ce qui permet de structurer.
06:38C'est l'interdit, c'est le regard justement des professeurs, des parents, de l'institution qui vous disent ce qui ne se fait pas.
06:46On appelle ça des normes sociales.
06:48Et c'est vrai que lorsqu'elles ne sont pas intégrées, c'est la porte ouverte à la barbarie la plus abjecte.
06:53Merci. Allez-y.
06:55Après, c'est une question de quantité aussi.
06:57Rappelons toujours que toute cette population-là de jeunes ne va pas basculer, ne bascule pas.
07:04Elle a aussi des normes. Il y a toute une majorité de population qui a des normes.
07:08C'est une question de quantité.
07:09La problématique du terrorisme, c'est qu'il en suffit de quelques-uns pour justement terroriser la population
07:14et faire des actions particulièrement affreuses et terrorisantes dans le cadre d'attentats.
07:22Merci beaucoup. Merci Philippe Bilger. Merci beaucoup Jean Dorido.
07:26Merci beaucoup Jean-Michel Fauvert. Merci à vous de nous avoir suivis jusqu'à 19h.
07:32Dans un instant, chers amis, on va vous parler de deux belles, du Cotentin et de Nîmes-Métropole
07:39qui aujourd'hui redoublent en tout cas d'efforts pour devenir des régions et en tout cas des lieux attractifs pour l'emploi.
07:48On en parle dans un instant. Et après, à partir de 20h, Philippe David.
07:52Les vraies voix du foot avec une spéciale Ligue des champions.
07:54Brest et le PSG s'affrontent depuis 5 minutes, il y a 0-0.
07:58On va parler également des trois autres matchs.
08:00Manchester City-Real Madrid, Juventus-Turin-PSV Eindhoven et Sporting Portugal-Borussia Dortmund.
08:06On vous souhaite un bon match Philippe David et on vous retrouve à partir de 20h.

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