Les informés de franceinfo du 20 avril 2024

  • il y a 5 mois

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00:00 [Générique]
00:10 20h, 21h, France Info, les informés, Victor Matey.
00:15 Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue aux informés.
00:18 Comme tous les samedis, vous le savez, place aux correspondants de la presse étrangère en France,
00:23 au menu ce soir, ces votes aux États-Unis sur les aides apportées à l'Ukraine,
00:27 cela vient de tomber, Israël, un soutien aussi à Taïwan, peut-être un tournant,
00:31 on joue aussi l'interdiction de TikTok sur le sol américain, qu'est-ce que tout cela va changer ?
00:37 Marine Le Pen à Mayotte après un passage à la Réunion,
00:39 les Outre-mer courtisées par les candidats aux européennes,
00:43 cette stratégie est-elle payante ? Nous en débattrons.
00:45 Le choc des savoirs attaqué devant le Conseil d'État par des parlementaires,
00:49 un prolongement du mouvement de contestation des professeurs et des parents
00:53 de nombreuses villes depuis des semaines.
00:55 Et puis du football avec, vous l'entendiez, la demi-finale de Ligue des champions féminines
00:59 entre Lyon et le PSG, de quoi s'intéresser à la place du foot féminin
01:03 dans les différents pays de nos informés, dont l'Inde.
01:07 Bonsoir Vaïjouna Ravané, correspondante indienne en France, Adeline Percept.
01:11 Et là aussi, bonsoir Adeline, correspondante pour la Belgique, de la RTBF à Paris,
01:16 Juan Trocey Dorado à vos côtés.
01:18 Bonsoir, journaliste espagnole en France, c'est Alexandre Havet, correspondant suisse de la RTS.
01:23 Bonsoir Alexandre, et bonsoir à tous, et bienvenue, c'est parti pour une heure de débat.
01:28 Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants se penche donc ce soir sur un grand plan d'aide
01:35 pour l'Ukraine, Israël, mais aussi Taïwan.
01:37 Le vote qui concerne une enveloppe de 95 milliards de dollars au total, dont 61 pour Kiev,
01:42 qui était jusque-là bloqué depuis des mois en raison de querelles politiques internes
01:46 entre démocrates et républicains.
01:48 Le vote vient d'avoir lieu pour débloquer donc cette aide.
01:51 Aucune aide financière américaine n'était parvenue aux Ukrainiens depuis près d'un an et demi.
01:57 Avant d'évoquer l'Ukraine, un petit mot sur TikTok avec ce vote pour interdire à terme
02:02 le réseau social aux Etats-Unis.
02:04 Le Sénat devra se prononcer à son tour.
02:06 C'est une sanction envers la Chine.
02:08 Je me tourne vers vous, Vahiju.
02:09 Narwani, TikTok est déjà interdit en Inde, notamment depuis trois ans.
02:13 Oui, en fait, nous avons Narendra Modi qui est en train de se faire réélire
02:18 dans la plus grande élection du monde.
02:21 Une élection générale qui va durer six semaines en ce moment.
02:23 Oui, actuellement, on vote pendant six semaines.
02:27 Mais lui, il a interdit TikTok dans un tour de main.
02:31 Alors qu'aux Etats-Unis, vous avez toutes ces questions qui se posent sur la liberté d'expression.
02:38 Si on a le droit d'interdire un médium comme ça.
02:43 Et non, Modi, ben voilà, j'aime pas la Chine.
02:47 Ils nous ont attaqués.
02:48 Ce sont nos ennemis.
02:49 Donc, paf, je m'ai fait un TikTok.
02:51 Une guerre diplomatique qui se joue à travers Internet et les réseaux sociaux.
02:55 Alexandre Rabet, ce n'est pas nouveau, mais on en a une nouvelle illustration
02:58 avec cette décision pour peut-être interdire TikTok à terme.
03:02 Oui, il y a plusieurs enjeux.
03:04 Il y a déjà l'enjeu de l'espionnage ou en tout cas de la collecte de données
03:08 qui est vraiment liée au Parti communiste chinois et du régime chinois.
03:10 Donc, ça, c'est un vrai enjeu pour les démocraties libérales.
03:13 Et puis aussi un enjeu, je dirais, de santé mentale pour nos adolescents.
03:17 Les dégâts cognitifs que cette application génère, inflige aux jeunes cerveaux.
03:23 Je ne sais pas si c'est le souci premier des...
03:25 C'est pas le souci premier, mais c'est quand même une...
03:28 Moi, je pourrais une raison assez valable pour dire non à TikTok.
03:32 Un mot là-dessus, Adeline Persaud ?
03:33 Oui, non, pour moi, il y a un autre enjeu qui est tout à fait fondamental.
03:36 C'est celui des deepfakes, des hyper trucages qui fleurissent,
03:41 notamment sur TikTok.
03:42 Et ce n'est pas anodin.
03:43 Et qui mettent gravement en péril tout un tas de choses.
03:48 Et globalement, la démocratie.
03:51 Enfin, je veux dire, quand on se retrouve face à des hyper trucages
03:55 qui font dire tout et n'importe quoi à des hommes politiques
03:58 en pleine campagne électorale, c'est très grave.
04:02 Et on s'aperçoit...
04:03 Moi, j'ai fait un reportage là-dessus cette semaine.
04:05 On s'aperçoit que quand on présente des hyper trucages comme ça à des jeunes
04:10 dans la rue, spécialement des jeunes,
04:12 ils n'y voient que du feu.
04:14 Parce que c'est souvent extrêmement bien fait.
04:16 Exactement.
04:17 Donc, soit il faut passer par des interdictions des plateformes
04:20 qui permettent ce genre de choses,
04:21 soit il faut légiférer avant diffusion.
04:24 C'est absolument fondamental, je pense, pour les démocraties.
04:27 Juan Troceadorado, TikTok et la démocratie, justement.
04:31 Oui, il y a beaucoup de choses à dire.
04:32 Je suis d'accord avec vous sur tous les points.
04:34 Mais réfléchissant un tout petit peu,
04:36 vous avez des grands médias très sérieux français et internationaux
04:40 qui vont sur TikTok.
04:41 Vous avez des hommes politiques très sérieux
04:44 qui vont sur TikTok.
04:45 Et tant mieux.
04:46 Et tant mieux.
04:47 Donc, ce que je veux dire par là, il faut réguler, réguler, réguler
04:49 ce que tu disais Adeline à l'instant.
04:51 Il faut réguler.
04:52 Mais je ne sais pas si les mesures d'interdiction
04:54 sont là essentiellement pour se reperdre.
04:57 C'est une bataille diplomatique, essentiellement,
04:59 entre les États-Unis et la Chine.
05:01 Mais pour le reste du monde,
05:02 hormis l'Inde qui interdit quand elle veut et comme elle veut.
05:06 Mais pour le reste du monde, le problème, c'est que
05:08 si on fait quelque chose en particulier avec TikTok,
05:10 il va falloir le faire sur Instagram,
05:13 sur Twitter, sur Facebook, sur YouTube.
05:16 Donc, on n'en finirait jamais.
05:18 Mais surtout, régoulons et régoulons
05:20 et informons et formons nos jeunes.
05:22 Parce qu'en fait, si on forme les jeunes,
05:24 on évitera beaucoup de problèmes.
05:25 - Et on lui lancera forcément question à la fin du mois à Pékin,
05:29 puisqu'on apprend à l'instant aussi qu'Antony Blinken,
05:30 le secrétaire d'État américain,
05:32 se rendra en Chine du 24 au 26 avril.
05:35 Revenons à l'Ukraine, hier, lors d'une réunion à distance avec l'OTAN.
05:38 Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
05:41 avait exhorté les États-Unis à lui venir en aide en l'écoute.
05:44 - L'Ukraine ne vous a pas demandé d'envoyer vos soldats
05:50 combattre les occupants russes.
05:53 Les Ukrainiens tiennent la ligne de front par leurs propres moyens,
05:57 en recevant une assistance militaire.
05:59 Mais cette assistance est encore très limitée.
06:03 En particulier, nous attendons toujours de nouveaux programmes
06:05 de soutien de la part des États-Unis.
06:10 Nous avons besoin de 7 Patriotes
06:12 ou de systèmes de défense aérien similaire.
06:15 Et c'est un nombre minimum.
06:17 Ils peuvent sauver de nombreuses vies et changer la situation.
06:20 Vous possédez de tels systèmes ?
06:22 Je vous en prie.
06:25 - Et cette nouvelle aide militaire qui vient donc d'être votée ce soir,
06:28 61 milliards de dollars par la Chambre des représentants aux États-Unis,
06:33 c'est un vote crucial pour les Ukrainiens,
06:35 comme le confirme sur France Info le spécialiste des questions internationales,
06:39 Nicolas Tenzer.
06:41 - C'est un vote absolument déterminant, oui.
06:43 D'abord, on peut d'ailleurs regretter qu'il ne soit pas intervenu plus tôt,
06:47 puisque ça aurait permis de sauver certainement des milliers de vies ukrainiennes.
06:51 Mais là, il est totalement décisif,
06:53 parce qu'on sait que l'Ukraine manque d'armes,
06:56 manque de munitions, manque aussi de défense anti-aérienne.
07:00 Et que si l'on ne veut pas que l'Ukraine s'effondre,
07:03 véritablement, ce sera cette année, soit l'année prochaine,
07:07 des armes massives sont évidemment nécessaires.
07:10 - Voilà, Nicolas Tenzer, spécialiste des questions internationales sur France Info.
07:14 On va débattre de ce vote en faveur de l'Ukraine juste après.
07:18 L'Essentiel, le Fil Info, à 20h10 avec vous, Louise Bullens.
07:21 - Il est accusé de violence conjugale.
07:24 Le procureur de Kaor, dans le Lot,
07:26 va comparaître devant le tribunal correctionnel de Montauban en juin prochain.
07:30 Son épouse a porté plainte plusieurs fois.
07:33 Le couple est en train de se séparer.
07:35 Selon les informations de France Info et de France Bleu Périgord,
07:38 le magistrat veut également porter plainte pour violence contre sa femme.
07:42 Une plainte pour homicide involontaire a été déposée
07:45 par la famille de l'adolescente de 14 ans,
07:47 qui est morte suite à un malaise cardiaque en marge de l'attaque au couteau
07:51 qui a légèrement blessé deux fillettes jeudi dernier.
07:54 Une autopsie et des examens plus poussés du corps de la victime sont prévus.
07:58 Le vote peut changer la donne.
08:00 Dans le rapport de force entre l'Ukraine et la Russie,
08:03 le Congrès américain vient de voter une enveloppe de 61 milliards de dollars
08:07 à destination de Kiev pour l'aider dans la guerre contre la Russie.
08:11 Le Sénat doit encore valider la mesure.
08:14 Les Etats-Unis viennent par ailleurs d'adopter un texte
08:17 qui prévoit d'interdire TikTok dans le pays,
08:19 sauf si le réseau social coupe ses liens avec sa maison mère
08:22 et plus largement avec la Chine.
08:24 Accusé d'espionner les utilisateurs, interdire TikTok violerait
08:28 la liberté d'expression de 170 millions d'Américains, a réagi la plateforme.
08:33 C'est de très bonne augure.
08:34 À trois mois des Jeux olympiques, le perchiste Armand Duplantis
08:38 a battu son propre record mondial d'un centimètre.
08:41 Il a sauté à 6,24 mètres pour les finales de la Ligue de Diamant d'athlétisme en Chine.
08:46 Le prodige suédois avait atteint son précédent record il y a seulement sept mois.
08:51 France Info
08:53 20h, 21h, les informés, Victor Matey.
09:00 Et l'information de ce début de soirée, c'est donc aux Etats-Unis,
09:03 la chambre des représentants qui vote en faveur de l'aide pour l'Ukraine,
09:07 61 milliards de dollars débloqués.
09:10 Ce n'est pas la première fois que Volodymyr Zelensky s'adressait de cette manière,
09:14 on l'a entendu il y a quelques instants, aux élus américains.
09:17 Qu'est-ce que cela va changer, cette enveloppe concrètement, Baïjou Naravany ?
09:20 D'abord, je crois que ça va aider énormément les Ukrainiens,
09:25 ça c'est évident parce qu'ils sont au bord de la faillite, au bord de la défaite.
09:30 Et vraiment la situation est devenue terriblement critique.
09:34 On aurait dû voter cette aide il y a bien des mois,
09:38 mais il y a une partie du parti républicain aux Etats-Unis
09:43 qui s'est farouchement contre, exactement comme le président Trump,
09:47 qui ne voudrait absolument pas qu'on aide les Ukrainiens.
09:52 Finalement on est arrivé, mais le speaker, le leader de la chambre des représentants
10:00 a dû jouer un jeu extrêmement astucieux, qu'il a coupé le vote,
10:05 parce que c'est un vote pour l'aide dans plusieurs différents volets.
10:09 Et à la fin, on va mettre tous ces différents volets ensemble
10:14 pour faire un seul acte de législation, mais il a fallu voter petit à petit
10:20 et avoir les accords sur telle ou telle ou telle clause.
10:23 Et Mike Johnson a vraiment été assez remarquable là-dedans.
10:28 Il n'a pas plu à l'aile extrême de son parti,
10:32 il est allé quand même contre certaines des personnes qui l'avaient voté pour lui,
10:38 pour remplacer Kevin McCarthy.
10:41 – Sans cette aide, le chef de la CIA disait cette semaine
10:44 que l'Ukraine pourrait rendre les armes, on va dire, avant la fin de l'année.
10:48 C'est dire qu'elle était vraiment bienvenue cette enveloppe, Alexandre Abeille.
10:51 – Oui, et en plus on a commencé à se demander qu'elle n'allait pas arriver,
10:54 enfin qu'elle était suspendue jusqu'aux élections de novembre,
10:57 que si Donald Trump revenait à la Maison Blanche, ça devienne que pourra.
11:00 Là effectivement on imagine le soulagement, en tout cas provisoire peut-être, des Ukrainiens
11:04 qui ont vu aussi le week-end passé, ce qui se passait dans le ciel israélien,
11:08 ils ont vu que l'Occident, les États-Unis en particulier, mais aussi la France
11:12 sont intervenus directement pour sécuriser l'espace aérien israélien
11:16 et peut-être il y avait un peu d'amertume aussi chez les Ukrainiens,
11:20 même si évidemment l'Occident est plus réticent à intervenir directement
11:23 vu le contexte avec la Russie.
11:27 Mais voilà, je trouve que les États-Unis, on retourne un peu à leurs fondamentaux
11:30 de défense des démocraties, des démocraties libérales,
11:34 que ce soit évidemment la protection historique d'Israël,
11:37 mais aussi une position ferme vis-à-vis de la Chine.
11:40 Avec un vote ce soir aussi pour Israël, on y reviendra.
11:43 Adeline Percept, il y a toujours tout de même cette menace d'un retour de Donald Trump en fin d'année
11:48 qui malgré cette enveloppe pourrait changer la donne ?
11:50 Oui effectivement parce que Trump jusqu'ici est quand même contre
11:54 et il le dit assez clairement.
11:58 Et en fait, il y a une sorte de parallèle que je fais moi
12:02 entre Trump et Marion Maréchal sur ce point-là.
12:05 Je vous explique, Trump dit "c'est aux Européens de s'occuper de l'Ukraine,
12:10 c'est pas notre problème" et Marion Maréchal fait exactement la même chose sur l'immigration.
12:15 Elle dit "c'est aux Africains de traiter le problème de l'immigration",
12:18 ce qui me semble être franchement une géopolitique vue par le très petit bout de la lorgnette.
12:24 Et du coup, c'est vrai qu'il y a cette épée de Damoclès au-dessus des Ukrainiens
12:32 pour le vote aux États-Unis au mois de novembre.
12:35 Juan Trocé d'Orado ?
12:36 C'est un pas, ce vote, c'est 61 milliards,
12:39 mais effectivement je ne suis pas sûr encore que ça puisse changer la donne.
12:43 Ça va changer la donne effectivement si Donald Trump n'est pas président au mois de novembre,
12:48 ça peut changer la donne si les Européens définitivement commencent à respecter sa parole
12:54 et à faire venir les munitions et l'argent dont a besoin l'Ukraine
12:58 pour pouvoir continuer sa guerre contre la Russie.
13:03 Mais en tout état d'Écosse, effectivement, aujourd'hui, tu avais tout à fait raison,
13:08 les États-Unis sont rentrés à sa base principale, c'est-à-dire la défense de la démocratie.
13:14 N'oublions pas que dans ce vote, il y avait aussi inaides pour Israël,
13:18 il y avait aussi inaides pour Taïwan.
13:21 Donc ça permet effectivement de retrouver les États-Unis au mois, pour quelques semaines,
13:26 pour quelques mois, dans le rôle qui a été toujours le sien depuis la Deuxième Guerre mondiale.
13:30 Juna Ravané, on l'a dit, c'était aussi une question effectivement de politique interne.
13:34 Vous l'avez décrypté déjà en partie, ce vote.
13:37 Oui, totalement, parce que même dans le Congrès,
13:40 vous avez les démocrates qui sont massivement pour l'aide pour l'Ukraine.
13:46 La réluctance vient des Républicains qui prennent leur indication de Trump,
13:55 effectivement, et Trump, tout le monde sait à quel point il est pro-Poutine,
13:59 il a toujours été pro-Poutine.
14:02 Et donc quelque part, les Républicains ont cette idée
14:07 que vraiment, l'Ukraine n'a pas été tout à fait droite dans cette histoire,
14:13 qu'il y a eu des problèmes de la corruption en Ukraine.
14:17 Il y a énormément d'idées de ce genre qui flottent dans le camp républicain
14:23 et le fait que Johnson a pu quand même faire venir ensemble
14:29 et jeter les ponts entre les démocrates d'un côté et les extrémistes républicains de l'autre,
14:35 même s'il y a 112 voix qui se sont exprimées contre ce vote,
14:41 il a quand même réussi un exploit.
14:43 On parlait d'Israël, il y a un instant, une aide supplémentaire débloquée aussi en faveur de l'État hébreu.
14:51 "La nouvelle aide américaine est un message fort à nos ennemis",
14:54 dit d'ailleurs ce soir Israël.
14:57 Alexandre Abbé, ça reflète aussi la position actuelle des États-Unis
15:03 parce qu'il y a aussi une aide d'assistance humanitaire pour Gaza qui est prévue dans ce plan.
15:09 La position américaine, notamment les critiques de l'électorat démocrate de Joe Biden.
15:13 Oui c'est ça, Joe Biden est un peu pris entre deux feux,
15:16 entre la mission quasi historique et incontournable de protection d'Israël
15:21 et d'assurer son aide militaire dans la région.
15:24 Et puis c'est effectivement la pression de l'électorat de gauche,
15:28 du volet gauche du camp démocrate, notamment la jeunesse,
15:32 qui pourrait même être tentée de s'abstenir, quitte à faire gagner Donald Trump,
15:38 mais en tout cas de ne pas voter pour Joe Biden s'il persiste dans un soutien inconditionnel à Israël.
15:42 Donc il y a un peu ces deux volets aménagés et cet équilibre à trouver.
15:46 Adeline Percept.
15:47 Oui, 9 milliards d'euros d'aide humanitaire, c'est clairement un signal dans ce package.
15:54 On sait en revanche que Joe Biden n'est pas du tout sur la même ligne que Benyamin Netanyahou
16:00 et qu'il est quasiment sur un fil de funambule diplomatique depuis des mois maintenant avec Israël.
16:09 Il ne s'est pas caché d'ailleurs de ses désaccords avec lui.
16:11 Exactement, il l'a dit à de nombreuses reprises.
16:14 Juan José Derrado, un mot sur cette aide à Israël et à la fois aux Palestiniens.
16:19 Elle est bienvenue, surtout l'aide humanitaire,
16:21 effectivement parce que le côté gauche des démocrates a demandé cette aide.
16:27 Et puis il faut quand même tenir compte de cette nouvelle situation au Moyen-Orient
16:31 où il y a le rôle de l'Iran et les tensions que nous avons vécues ces derniers jours.
16:36 Donc effectivement, elle est bienvenue.
16:38 L'aide militaire, ça permet aux États-Unis de continuer à dire
16:42 "j'ai toujours confiance en vous, mais attention à ce que vous faites"
16:46 parce que depuis plusieurs semaines, ils demandent effectivement qu'ils lèvent un tout petit peu le pied.
16:50 Mais pour l'instant, la géopolitique internationale et la géopolitique nationale aux États-Unis
16:55 ont expliqué que tout ça peut changer en 48 heures.
16:58 Voilà, avec ces aides donc apportées à l'Ukraine, à Israël, un soutien également à Taïwan.
17:03 On y reviendra bien sûr sur France Info.
17:05 Les informés reviennent dans un instant.
17:07 L'essentiel d'abord avec Louise Buy, c'est les 20h20.
17:10 Encore une enquête ouverte par le parquet de Dunkerque
17:14 dans le cadre de l'assassinat de Philippe Koopman à Grande-Synthe.
17:17 Deux adolescents ont été mis en examen hier
17:20 et le cousin de l'un d'entre eux s'est fait agresser la nuit dernière.
17:23 Il s'est fait voler ses affaires et a été retrouvé nu sur la chaussée.
17:26 Le veto américain a suscité une colère sans précédent parmi les Palestiniens,
17:31 estime le chef de l'autorité palestinienne.
17:33 Jeudi dernier, les États-Unis ont mis leur veto à l'adhésion pleine et entière des Palestiniens aux Nations-Unis.
17:39 Mahmoud Abbas assure qu'il va réexaminer sa relation avec les Américains.
17:44 Pendant ce temps, les bombardements continuent.
17:46 Sur la bande de Gaza, neuf membres d'une même famille ont été tués dans la ville de Rafah,
17:51 selon les autorités locales.
17:53 L'armée israélienne dit aussi avoir tué dix terroristes en Cisjordanie occupée.
17:58 Les agriculteurs passent le week-end dans l'angoisse.
18:01 Deux nuits de gel sont attendues lundi et mardi dans une grande partie de la France.
18:05 Cela risque de causer beaucoup de dégâts dans les vignes.
18:08 Et sur les arbres, Fruitier prévient sur France Info le vice-président de la FNSEA.
18:13 Un duel franco-français en Ligue des champions féminines de foot.
18:16 L'Olympique lyonnais reçoit en ce moment le Paris Saint-Germain.
18:19 Pour le moment, les parisiennes mènent le jeu de but à zéro.
18:22 Et on va justement faire un détour par Lyon.
18:35 Xavier Monferrand pour cette demi-finale de Ligue des champions féminines.
18:39 Avantage donc aux parisiennes.
18:40 Oui, effectivement. Bonsoir Victor.
18:42 65ème minute, on a passé l'heure de jeu.
18:45 Et oui, incroyable mais vrai, ce sont les parisiennes qui mènent 2 à 0
18:50 grâce à une grande Marie-Antoinette Catoto, l'attaquante internationale à numéro 9 du Paris Saint-Germain.
18:57 Qui a marqué, mais alors vraiment contre le cours du jeu, juste avant la mi-temps, à la 44ème.
19:01 Et dès le retour des vestiaires, 48ème, le 2 à 0.
19:05 Pareil, un peu la même situation.
19:08 Un ballon mal dégagé, mal négocié par la défense lyonnaise
19:12 qui est punie automatiquement vraiment sur les deux actions les plus dangereuses pour les parisiennes.
19:18 Et bien, elles ont réussi à marquer 2 à 0.
19:20 Donc pour les joueuses du PSG, on joue la 66ème minute.
19:25 Et encore et encore, les parisiennes auraient peut-être même pu mettre le ballon du 3 à 0.
19:31 Depuis, ça s'est un petit peu équilibré.
19:33 Mais oui, les parisiennes mènent 2 à 0 dans cette demi-finale.
19:36 Merci Xavier. On se retrouvera tout à l'heure pour vivre ensemble la toute fin du match.
19:41 Les européennes à présent, à cette semaine du vote, ce sera le dimanche 9 juin,
19:45 plusieurs candidats ou leurs représentants continuent de faire de l'oeil au territoire d'Outre-mer.
19:50 Raphaël Glucksmann est à La Réunion pour le PS et Place Publique.
19:54 Là où se trouvait jusqu'à hier Marine Le Pen, la chef de file des députés Rassemblement National,
19:59 désormais à Mayotte, accueillie comme une véritable star collier de fleurs
20:03 et à collade la responsable d'extrême droite qui s'est exprimée sur l'immigration en provenance des Comores.
20:09 Il faut que la France fasse preuve d'autorité.
20:12 Il est insupportable, inadmissible que notre gouvernement continue à avoir des maudous pour les Comores
20:19 qui contestent notre intégrité territoriale.
20:22 Je rappelle que le président de la République est garant de l'intégrité de la France.
20:25 Or, manifestement, ils se servent de l'immigration clandestine, ils la poussent,
20:30 ils incitent à cette immigration clandestine dans un but bien précis,
20:35 c'est de priver Mayotte de son lien avec la France.
20:38 Marine Le Pen à Mayotte, donc sur l'immigration, sujet numéro un de son déplacement.
20:43 Écoutez l'analyse de Christiane Radifina-Riveau, politologue-chercheuse associée à l'Université de la Réunion et au CIVIPOF à Sciences Po.
20:51 Marine Le Pen vient consolider un terrain où elle est bien implantée depuis plusieurs années maintenant,
20:56 puisque c'est le terrain principal pour l'immigration.
21:00 Ça constitue donc la moitié des reconduites à la frontière en France, soit autour de 25 000 reconduites par an,
21:07 ce qui est énorme pour un si petit territoire, évidemment,
21:11 et ce qui permet donc au Rassemblement national de développer une stratégie et un discours autour de l'anti-immigration,
21:19 non pas contre les musulmans cette fois-ci, comme ça se retrouve souvent dans les discours à l'échelle nationale,
21:24 mais pour le coup anti-comorienne, donc dans le contexte d'un territoire qui est revendiqué par les Comores
21:32 et que la France considère comme française dans son droit interne.
21:35 - Bahijoun Arrabané, on comprend bien qu'il y a là un double objectif, on a entendu Marine Le Pen,
21:40 séduire de nombreux électeurs et nationaliser aussi ce scrutin des européennes en vue de 2027.
21:45 D'ailleurs, c'est Marine Le Pen qui est là et pas Jordan Bardella.
21:47 - Oui, absolument. Elle est là pour soutenir Jordan Bardella quand même.
21:52 Mais là, vraiment, on dédouble l'extrême nationalisme avec le débat sur l'immigration.
22:00 Donc voilà, les cibles qui sont toutes faites pour Marine Le Pen,
22:05 et elle est en train de vraiment renforcer la popularité de Rennes, qui a toujours été forte, il faut le dire.
22:18 - Il y a cette idée, Alexandre Rabet, de prendre un territoire, finalement,
22:21 un peu comme une sorte d'expérimentation, entre guillemets, et d'en faire une politique nationale.
22:26 - Exactement, un laboratoire de l'extrême droite.
22:29 Le gouvernement a un peu mis la pied, un peu ouvert la porte avec la discussion sur la fin de l'État du sol.
22:36 Évidemment que l'extrême droite saute sur l'occasion pour tenter de généraliser ceci en métropole ou sur le continent européen.
22:43 Et presque en présentant ce qui se passe à Mayotte, qui est quand même un cas particulier,
22:47 comme une espèce de dystopie de ce qui pourrait arriver en Europe
22:50 avec le fantasme du grand remplacement et tous ces discours-là.
22:53 Donc effectivement, là, Marine Le Pen a un terreau très favorable pour faire campagne.
22:58 Et sans doute assez efficace.
23:00 - C'est un terrain, un passage obligé, on va dire, Adeline Percelle, ces territoires d'outre-mer pour les candidats.
23:05 - Ah mais pour Marine Le Pen, en tout cas, c'est du pain béni.
23:09 Elle est arrivée très très très largement en tête, le RN est arrivé très largement en tête aux dernières européennes,
23:15 à toutes les dernières élections.
23:17 Les dernières européennes, elle a fait 46% en la liste soutenue par le Rassemblement national.
23:23 Et en plus, il y a des réserves de voix, parce que dans ces territoires, et notamment à Mayotte,
23:29 il y a 70% d'abstention.
23:32 Donc elle peut encore aller chercher des électeurs sans aucun problème.
23:37 - C'est un des buts aussi d'ailleurs, d'aller convaincre ceux qui ne votent pas.
23:39 - Oui, oui, bien sûr.
23:41 Et pour tous les candidats, c'est un enjeu.
23:43 Raphaël Glucksmann, à la Réunion, je l'ai trouvé très pédagogique
23:48 sur ce que pouvait apporter l'Union européenne et le Parlement européen en particulier à ces territoires.
23:55 Et les aides de fait, le statut particulier de ces territoires dits "ultra-périphériques"
24:03 procure à tous ces territoires...
24:05 - Oui, parce que vu de Paris ou de la métropole, l'Europe, Bruxelles, semblent déjà très loin.
24:07 Mais alors à la Réunion, à Mayotte, n'en parlons pas.
24:09 - Mais c'est pas vrai ! C'est pas vrai !
24:11 - "Semblent", j'ai dit.
24:12 - Ah oui, oui, non, mais ce n'est pas vrai.
24:13 - "Semblent", pour les habitants.
24:14 - Non, ce n'est pas vrai du tout, parce que ces territoires-là ont un statut particulier au sein de l'Union européenne.
24:20 Ils ont plus d'aides, notamment agricoles, ils ont plus d'aides de l'État aux entreprises.
24:25 Et selon un rapport sénatorial, en fait, les régions ultra-périphériques,
24:29 elles sont essentiellement françaises.
24:31 Il y a six territoires français et un peu les Canaries, n'est-ce pas ?
24:35 Et en fait, en France, c'est 3% de la population, 17% des fonds de type FEDER, des fonds structurels.
24:44 - Les Canaries, j'ai bien compris que vous vouliez passer la parole à Juan Rosé Dorado.
24:48 On va l'écouter, mais dans un instant seulement.
24:50 Ce sera dans la seconde partie des "Informés".
24:52 D'abord la météo et l'info, on se retrouve juste après.
25:03 - Bonsoir à toutes et bonsoir à tous, un temps plutôt calme.
25:05 C'était le cocktail aujourd'hui à la faveur de l'anticyclone bien ancré sur les îles britanniques,
25:10 avec quand même une instabilité résiduelle sur les frontières de l'Est.
25:14 Instabilité que l'on retrouve ce soir avec même une limite pluie-neige qui a tendance à s'abaisser
25:19 et un vent qui reste marqué sur la vallée du Rhône.
25:22 Côté mercure, c'est frais également de 4 à 16 degrés ce soir.
25:26 Et demain, on le retrouve, ce clivage avec même sur les Vosges, une limite pluie-neige qui s'abaisse à 400 mètres.
25:32 Partout ailleurs, une impression lumineuse, mais les gouttes de pluie vont avoir tendance à gagner l'intérieur du pays
25:38 au fur et à mesure de l'après-midi, avec un vent qui va également se renforcer sur l'intérieur des terres.
25:44 Le mercure va encore baisser demain matin un petit degré en moins, en moyenne, avec attention
25:49 des gelées sur le massif central.
25:51 Et l'après-midi, on aura du mal à dépasser les 20 degrés sur les littoraux de la Méditerranée.
25:58 Et pour la suite, on aura une semaine prochaine à l'image de lundi qui restera perturbée et plutôt fraîche.
26:04 L'information continue. Très bonne soirée sur France Info.
26:07 Bonsoir à tous. À la une, l'aide américaine à l'Ukraine, enfin débloquée.
26:22 Ainsi viennent en décider les députés américains à la Chambre des représentants.
26:27 Vous le voyez sur ces images, c'est en direct, une aide de 61 milliards de dollars vient tout juste d'être votée.
26:34 Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, réclamait cette aide à corps et à cri depuis plusieurs mois.
26:40 Et les députés américains ont aussi menacé d'interdire TikTok aux Etats-Unis.
26:44 Texte adopté ce soir par la Chambre des représentants.
26:48 La plateforme de vidéo est accusée par des responsables américains de permettre à la Chine
26:54 d'espionner et de manipuler ses 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis.
26:59 Réaction immédiate de la plateforme pour qui interdire TikTok, je cite,
27:03 "violerait la liberté d'expression des Américains".
27:07 Trois jours après la mort du jeune Philippe à Grande-Synthe,
27:11 deux adolescents de 14 et 15 ans ont été mis en examen pour assassinat et placés en détention.
27:17 Le scénario macabre d'un guet-après se confirme, mais il reste encore beaucoup de questions.
27:23 Diane Schlinger, Margot Delonney avec Pierre Clément.
27:26 Sur les réseaux sociaux, ils se présentaient comme des frères sur fond de rap.
27:32 Deux amis de tout juste 14 et 15 ans, désormais en prison,
27:36 mis en examen pour l'assassinat de Philippe Koopman, 22 ans.
27:40 Ils étaient déjà connus des services de police pour des faits de violence, dégradation et vol en réunion.
27:46 Sur leurs profils, les adolescents parlaient de sexe, d'argent facile,
27:50 et l'un d'eux se targuait de se faire passer pour une jeune fille mineure sur un site de rencontre.
27:55 "Coucou, ça va ? J'ai 15 ans, ça te dérange ?"
27:58 C'est par ce site qu'ils auraient donné rendez-vous à un homme sur ce parking de Grande-Synthe en pleine nuit il y a 5 jours,
28:04 pour lui tendre un guet-à-pan.
28:06 C'est là que Philippe Koopman a été détroussé et battu à mort.
28:09 Mais selon un de ses amis, ce n'est pas lui qui avait pris ce rendez-vous.
28:13 "La personne nous a contactés, elle nous a envoyé un message.
28:16 Elle va faire une déposition à la police et Philippe, il allait juste chez son ami.
28:21 Il était là au mauvais moment et c'est tout."
28:26 C'est le troisième guet-à-pan en à peine quelques semaines à Grande-Synthe.
28:30 A chaque fois, des pièges tendus par des petits groupes de jeunes.
28:33 Le climat est de plus en plus délétère dans cette ville du Nord, avec des appels à la vengeance.
28:38 Cette nuit, c'est le cousin d'un des deux suspects âgés de 15 ans,
28:41 qui à son tour a été tabassé et retrouvé à moitié nu.
28:44 Sa petite sœur raconte.
28:47 "Ils l'ont pris en guet-à-pan à plusieurs.
28:49 Ils lui ont volé ses habits, son téléphone, ses chaussures.
28:53 Et vu que c'est mon cousin, ils s'en prennent sur toute notre famille."
28:57 "Qu'est-ce que vous avez eu comme menace ?"
28:58 "On va vous frapper, votre maison va être cassée, etc."
29:03 L'adolescent est hospitalisé et n'a pas encore pu être entendu par la police.
29:07 Après cette série d'agressions, le dispositif des forces de l'ordre a été renforcé dès aujourd'hui.
29:12 Les enquêteurs sont toujours à la recherche d'éventuels complices dans l'assassinat de Philippe Koopman.
29:17 Le député des Yvelines, Karl Olive, demande un geste financier en faveur des automobilistes
29:23 empêchés de prendre l'A13 ce week-end.
29:26 Concrètement, l'élu Renaissance demande la gratuité des voies de déport,
29:31 c'est-à-dire une partie de l'A86 et de l'A14,
29:34 alors que des milliers de Franciliens vont rentrer de vacances ce week-end
29:37 et emprunter ce tronçon qui est payant et l'un des plus chers de France.
29:42 L'A13, elle qui relie Paris à la Normandie, est toujours fermée, et ce au moins jusqu'à mardi.
29:47 Une fissure est apparue après un mouvement de terrain.
29:51 Tout de suite, la suite des informations sur France Info.
29:56 (Générique)
29:59 20h21, les informés, Victor Mathey.
30:09 Le retour des informés, il et elle sont toujours quatre autour de la table.
30:13 Vaïjou Naravane, correspondante indienne en France,
30:16 Adeline Percept, correspondante de la RTBF, c'est la Belgique bien sûr,
30:20 à Paris, Juan José Dorado, journaliste espagnol en France,
30:23 et Alexandre Abeille, correspondant suisse de la RTS.
30:26 On ne vous a pas encore entendu, Juan José, sur ce sujet des candidats
30:30 ou de leurs représentants pour les européennes côté français
30:34 qui se rendent dans les territoires ultramarins.
30:36 On le disait, il y a un enjeu bien sûr pour ce scrutin du 9 juin,
30:40 il y a un enjeu aussi important pour ces territoires.
30:43 C'est un enjeu important, c'est un enjeu européen,
30:45 même si on a l'impression que ça ne s'agit pas d'élections européennes, mais d'élections nationales.
30:50 Je peux comprendre que Marine Le Pen remplace M. Bardella
30:54 parce qu'elle a fait 59% à Mayotte lors des présidentielles,
30:57 donc je peux comprendre très bien ça, mais effectivement...
30:59 - Il me semble qu'il y a un côté étonnant de ne pas voir le candidat.
31:01 - Voilà, on ne voit pas le candidat, mais bon, elle a fait 59%, donc c'est quand même pas mal.
31:05 Mais la chose la plus surprenante, c'est effectivement,
31:08 c'est que le pays qui reçoit le plus d'aide pour territoire ultramarin,
31:13 comme Adeline l'a dit, c'est la France, puisque sur le 9,
31:17 il y a 6 territoires qui sont français, il n'y en a que 2 portugais, les Azeres et Madère,
31:21 et puis les îles Canaries.
31:23 Donc c'est incompréhensible que du côté de Mayotte,
31:27 que du côté de la Réunion, de la Guadeloupe, etc.,
31:30 ils ne savent pas ce que l'Europe leur apporte.
31:33 Je veux bien croire, parce que les statistiques sont là,
31:36 que l'échommage est en démi, qui est très important,
31:39 que la pauvreté est beaucoup plus importante qu'en métropole,
31:42 mais il ne faut pas s'en prendre à l'Europe.
31:44 Il faut d'abord s'en prendre à la France, puisqu'ils ont des territoires français.
31:48 Donc, qu'ils fassent des campagnes là-bas, c'est tout à fait logique.
31:52 Qu'on oublie l'Europe, et on le sait, Raphaël Guzman, effectivement,
31:55 a été peut-être jusqu'à aujourd'hui, c'est lui qui a le mieux compris l'enjeu,
32:00 parce qu'il a parlé de l'Europe, mais pour le reste, effectivement,
32:03 ils sont en campagne nationale.
32:06 Marine Le Pen prépare ses futures élections,
32:09 attendant de voir la France Insoumise, qui va aussi débarquer là-bas,
32:12 sachant qu'ils avaient fait quand même des très beaux scores par le passé.
32:15 On disait, l'Europe qui sombre très loin pour ses habitants des territoires ultramarins.
32:19 Vaïjouna Ravani, dans un reportage aujourd'hui sur France Info,
32:22 on entend un habitant qui disait "je ne savais même pas qu'on votait cette année pour l'Europe".
32:25 Oui, absolument, et puis quand on voit, effectivement, il y a la clause 349,
32:32 sous laquelle on donne beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent à ces territoires éloignés de l'Europe,
32:40 parce que ce n'est pas considéré comme étant des territoires hors Europe.
32:44 Ils sont européens aussi bien que la métropole ici, ou en Espagne, ou au Portugal.
32:53 Et là, vraiment, les gens ne reconnaissent pas.
32:56 Le gouvernement ne reconnaît pas, il n'admet pas que toutes ces aides sont reçues.
33:01 Il y a toujours une espèce de politique nationale qui est jouée dans les territoires d'outre-mer,
33:09 et c'est extrêmement malsain pour l'Europe, et c'est aussi pas très sain pour la scène nationale.
33:16 Je voudrais qu'on parle d'éducation à présent dans les informer,
33:18 d'éducation au cœur d'un recours déposé devant le Conseil d'État par le syndicat d'enseignants CFDT
33:25 et cinq parlementaires écologistes, en particulier contre les groupes de niveau au collège en français et maths
33:31 prévus par le gouvernement pour la rentrée prochaine.
33:34 Écoutez la sénatrice écologiste Monique Demarco, elle était l'invitée ce matin de France Info.
33:39 Monique Demarco, que l'on écoutera un peu plus tard peut-être dans les informer.
33:48 Petit problème technique, bref, sur recours en tout cas devant le Conseil d'État
33:51 qui s'inscrit dans un mouvement de contestation, Alexandre Rabet, plus vaste.
33:55 On l'a vu depuis des semaines, des professeurs, des parents dans plusieurs villes, devant des écoles, devant des mairies.
34:00 Oui, alors peut-être que le projet n'a pas été bien expliqué, d'ailleurs il a changé de nom.
34:04 On a parlé de groupe de niveau, ensuite de groupe de besoin, donc on change le label,
34:09 est-ce qu'on va vraiment changer le principe ?
34:11 Moi je pense que ces groupes différenciés ça peut marcher, en tout cas en Suisse ça marche.
34:15 Ça existe depuis une trentaine d'années à peu près.
34:16 Oui, dans certains cantons ça existe, mais c'est des choses assez fines, c'est du sur-mesure,
34:21 c'est des groupes peut-être plus temporaires ou ponctuels sur des aides de biens spécifiques
34:26 et pour ça il faut des moyens.
34:28 La députée je crois parlait au lieu de choc des savoirs, de choc des moyens.
34:31 C'est ça vraiment aussi ce qui manque peut-être à l'école française, c'est de se donner les moyens
34:35 pour que vraiment l'élève ait une trajectoire complète et qu'on ne pense pas juste à l'enfermer peut-être
34:41 dans quelque chose qui ne serait pas vertueux, mais qui pourrait l'enfermer dans une spirale plutôt négative.
34:45 Et on va écouter la sénatrice écologiste Monique Demarco, invitée donc ce matin sur France Info.
34:51 Elle fait partie de ces parlementaires qui ont déposé un recours devant le Conseil d'État.
34:55 Le gouvernement va proposer un choc des savoirs qui est en définitive un tri des élèves.
35:01 Pour nous c'est inacceptable, il est impératif que nous puissions rejeter ce choc des savoirs.
35:06 Nous avons très peu de temps puisqu'en définitive ce décret a été publié le 17 février
35:11 et que nous avons jusqu'au 17 mai de façon à pouvoir déposer ceci.
35:14 Donc nous sommes plusieurs parlementaires qui sommes également enseignants ou anciens enseignants
35:19 et nous avons déposé ce recours pour faire annuler la réforme du choc des savoirs.
35:23 A notre sens cette réforme elle est dangereuse pour notre République.
35:26 Elle crée donc des groupes de niveau au collège, elle institutionnalise comme je l'ai dit le tri social.
35:31 On ne sait pas, on les élève et on va donc aggraver les inégalités scolaires
35:35 au détriment des classes populaires à notre sens.
35:37 Voilà la sénatrice Monique Demarco. Adeline Percept, un danger pour la République, un tri social.
35:44 Je voyais que vous souffliez, vous étiez en train de souffler.
35:46 Non mais alors je souffle parce que deux choses.
35:48 D'abord il y a une chose, c'est un coup de gueule que je pousse, le choc des savoirs.
35:52 Mais qu'est-ce que c'est que cette communication vis-à-vis des profs en France ?
35:56 Le choc des savoirs c'est quasiment le choc des photos, le poids des mots, n'importe quoi.
36:01 Je pense que pour faire passer des idées, on n'est pas obligé de faire de l'hypercommunication.
36:07 Donc déjà je pense qu'il y a eu un problème dès le départ avec ça.
36:10 Donc c'était Gabriel Attal au ministère de l'éducation à l'époque.
36:12 Exactement. Bon ça déjà c'est mon point de vue.
36:15 D'autre part, quand j'entends...
36:17 Quelle formule vous auriez choisie Adeline ?
36:19 Écoutez, je pense qu'une bonne vieille réforme à l'ancienne sans trop de formules,
36:23 ça pourrait peut-être mieux marcher que ce qui a été fait pour l'instant.
36:27 L'autre chose, j'ai envie de demander à cette responsable syndicale
36:31 si elle se satisfait du niveau des élèves en France.
36:34 Moi j'ai des enfants qui sont scolarisés ici en France, à l'école primaire, en CM2 et au collège.
36:40 Mais attendez, ma fille qui est en CM2 aujourd'hui, elle a appris le passé composé l'année dernière.
36:46 Est-ce que c'est normal ?
36:49 Je ne mets pas du tout en cause les professeurs qui sont souvent des gens extrêmement investis, etc.
36:55 Mais il y a un problème dans le système.
36:57 Donc que Gabriel Attal essaye de trouver des solutions, j'allais dire c'est tout à son honneur.
37:02 Et dans son histoire de choc des savoirs, il n'y a pas que les groupes de niveau,
37:06 il y a aussi l'histoire du redoublement.
37:08 Là c'est spécifiquement contre les groupes de niveau, enfin ce recours.
37:11 Oui, mais dans le choc des savoirs il y a d'autres choses qui peuvent éventuellement marcher.
37:15 Comme c'est le cas en Belgique.
37:17 Sur les groupes de niveau, je crois, un trocé de radeau. Est-ce que vous partagez l'avis d'Adeline Percept ?
37:21 Je pense qu'on est contre, en Espagne, on est contre les groupes de niveau,
37:25 parce qu'on croit effectivement qu'il y a du tri social.
37:28 Par contre, on est beaucoup plus proche du modèle suisse paradoxalement,
37:32 parce que la loi interdit les groupes de niveau.
37:34 Mais par contre, elle permet au centre, s'ils ont les moyens,
37:38 de procéder à des doublements de classe pour effectivement avoir deux niveaux en maths,
37:43 deux niveaux en français, en anglais, en espagnol, etc.
37:47 Mais si vous avez les moyens, mais par loi, les groupes de niveau sont interdits.
37:52 Donc effectivement...
37:53 C'est complètement interdit par la loi ?
37:55 Voilà, le règlement espagnol, le ministère de l'éducation,
37:57 ne contemple pas la possibilité de faire des groupes de niveau,
38:00 tout simplement au cas par cas, donc c'est très fin effectivement,
38:04 les lycées ou les collèges qui ont les moyens, parce qu'en fin de compte c'est une question des moyens.
38:10 Il y a quelques semaines, on discutait ici même, sur le besoin des 5000 professeurs pour la Seine-Saint-Denis.
38:17 Donc oui, aux groupes de niveau si vous voulez, mais mettez 15 000, 20 000 professeurs,
38:22 puisque c'est ça qu'il faut aujourd'hui dans l'enseignement secondaire et dans l'enseignement primaire.
38:27 Merci Juan Trossé. Dorado, 20h41, le Fil info.
38:31 On retourne à notre discussion juste après l'Essentiel avec Louise Bullens.
38:35 A l'aide américaine sauvera des milliers et des milliers de vies, se félicite le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
38:42 C'est un signal clair. A Moscou, estime l'Union européenne, le Congrès vient de voter une enveloppe de 61 milliards de dollars
38:49 à destination de Kiev. Elle doit encore être validée par les sénateurs.
38:53 La Chambre des représentants a aussi voté une nouvelle aide militaire de plusieurs milliards de dollars à Israël,
38:59 en pleine guerre avec le Hamas. Et puis un autre texte majeur a été voté ce soir.
39:03 Il prévoit d'interdire TikTok aux Etats-Unis, sauf si la plateforme prend ses distances avec la Chine, accusée d'espionner les utilisateurs américains.
39:12 L'affaire n'est pas terminée dans les accusations de violence qui visent un ancien major de la police aux frontières de Metz.
39:19 Après une première condamnation, puis une relax en appel, le parquet général de Metz se pourvoit en cassation,
39:24 tout comme les avocats des victimes. Le policier est accusé d'avoir frappé son ex-femme et ses enfants.
39:30 On connaît la date du procès. Dans les effondrements de deux immeubles de la rue d'Aubagne à Marseille,
39:35 huit personnes sont mortes en 2018, quatre personnes physiques et morales.
39:39 Donc un architecte et un adjoint au maire de l'époque seront jugés au tribunal correctionnel du 7 novembre.
39:46 Au 18 décembre prochain, le dossier pointe l'absence de travaux et d'entretien des bâtiments.
39:52 En top 14 de rugby, Toulon reçoit Toulouse à 21h05 pour la 21e journée du championnat.
39:58 Dans les autres matchs du jour, le Stade français a battu Bayonne 28 à 24 et Perpignan s'est largement imposé à Lyon 51 à 20.
40:06 Plus vite que le jingle, on continue sur France Info à parler d'éducation et de ce recours devant le Conseil d'État
40:24 contre ce choc des savoirs, surtout contre les groupes de niveau recours déposés par plusieurs élus écologistes.
40:31 Je me tourne vers vous, Vaijju Naravaneh. En Inde, on sait que la déscolarisation s'est encore accentuée dans le pays depuis le Covid.
40:38 Est-ce que l'éducation fait partie des sujets qui sont discutés à l'occasion des élections générales qu'on évoquait tout à l'heure ?
40:43 L'éducation est drôlement discutée, mais c'est une évidence qu'en Inde, vraiment,
40:49 le gouvernement n'investit pas suffisamment dans les écoles qui appartiennent à l'État,
40:56 qui appartiennent à l'équivalent de l'éducation nationale ici.
41:00 On a l'éducation à plusieurs vitesses, avec souvent les profs du gouvernement qui sont absents,
41:08 et puis après, ils établissent les écoles privées, ils obligent leurs élèves d'aller dans leur établissement privé
41:16 pour pouvoir passer les examens dans les établissements du gouvernement.
41:20 Il y a énormément de corruption, et vraiment, l'éducation est devenue une espèce de business.
41:26 Certes, vous avez 350 000 ingénieurs qui sont produits chaque année par l'Inde,
41:33 mais ces gens viennent beaucoup plus de l'éducation privée que du secteur du gouvernement qui vraiment manque de moyens.
41:43 Quand on parle de guerre de moyens, de guerre des savoirs, ou la question "est-ce que c'est savoir, est-ce que c'est les moyens ?"
41:50 je crois que souvent, c'est une question de moyens.
41:54 - Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de classe de niveau, mais plutôt des établissements qui ont des niveaux différents.
41:58 - Ah ben, il y a des établissements qui sont vraiment très, très, dans un très mauvais état.
42:03 - Alexandre Abbé, vous nous avez parlé un petit peu de la façon dont ça se passait en Suisse sur les groupes de moyens,
42:09 de niveau, comment est-ce qu'on regarde ce qui se passe en France, justement ?
42:13 - Les modèles sont très différents, assez difficiles à comparer. En Suisse, on n'a pas ce totem du baccalauréat.
42:18 On a une filière d'apprentissage qui est vraiment très valorisée, où il y a des élèves qui sont orientés, c'est vrai, assez tôt,
42:25 parfois trop tôt, ça fait débat, mais enfin, vers des secteurs de métiers, et puis, évidemment, des secteurs aussi,
42:31 pour les industries à très haute valeur ajoutée, des métiers techniques très performants.
42:36 Voilà, il n'y a pas cette idée qu'on doit faire une scolarité complète, obligatoire, avec une culture générale, sur tous les sujets, jusqu'à 18 ans.
42:44 Et donc, ça, je pense que, voilà, peut-être que la France pourrait aussi, en tout cas, la réforme que veut le gouvernement,
42:50 à mon avis, il faut envisager la scolarité comme un parcours complet, et aussi penser à l'objectif, au débouché professionnel.
42:58 - Adeline Percept, je ne voulais pas demander tout à l'heure comment ça se passait en Belgique. Est-ce que cela existe, ces groupes de niveau ?
43:04 - Alors, non, pas du tout. En Belgique, c'est vraiment la philosophie complètement inverse. Il faut le trop commun, jusqu'à l'équivalent de la troisième.
43:12 Et c'est très important, et c'est un peu un totem. Non, ce qui est intéressant d'observer, c'est qu'au classement PISA,
43:18 parce qu'en fait, cette réforme, elle vient comment ? Elle vient parce qu'on s'est aperçu que le niveau n'était pas bon,
43:23 notamment au classement PISA en 2023. Au classement PISA 2023, la Belgique a eu aussi des très mauvais résultats en maths,
43:32 à peu près 21, comme la France en fait, 21 points perdus. On a eu des meilleurs résultats en français et en sciences qu'en France.
43:43 Mais la conclusion tout de suite, et des experts, et des autorités, des professeurs, ça a été de dire "Bon, ok, ça n'a pas été un très bon PISA,
43:50 mais c'était le Covid". Et donc, rien n'a changé. En revanche, ce qui est différent du système français, c'est que la Belgique avait interdit,
43:59 à un moment, le redoublement dans les années 90, et qu'ils sont complètement revenus là-dessus, et qu'aujourd'hui, on redouble beaucoup plus en Belgique.
44:10 Voilà. Mais on verra au prochain classement PISA qui a gagné, avec les différentes méthodes.
44:18 – Juan José Dorado, est-ce que vos médias en Espagne vous demandent de leur parler de ce qui se passe en France sur l'éducation ?
44:26 – Sur l'éducation, on parle surtout quand on a des faits divers, comme malheureusement on a eu ces dernières semaines,
44:31 quand il y a des grèves, ce qui est beaucoup plus souvent en France qu'en Espagne, dans le monde de l'éducation.
44:34 Mais c'est vrai que les systèmes espagnols et français sont plus ou moins semblables.
44:38 Sauf que là où ça change complètement, c'est la façon de gérer l'éducation, et en Espagne, étant très décentralisée,
44:44 étant le gouvernement régulant qui gère. Donc, ça fait que par exemple, vous avez le professeur en primaire à Madrid
44:52 ne gagne pas la même chose qu'au Pays-Bas, qu'en Catalogne, qu'en Galice ou ailleurs.
44:56 – Ça ne fait pas débat ?
44:57 – Non, ça ne fait pas débat parce qu'en fait, les gouvernements régulants étant très proches justement de leur population,
45:02 peuvent investir plus ou moins en fonction de leurs besoins.
45:06 Donc il y a un niveau qui est clair des dégradations des savoirs, ça je pense que c'est plus ou moins généralisé
45:12 dans beaucoup de pays européens. Mais par contre, ce qui est la gestion, elle s'est faite au plus près des centres scolaires,
45:18 des primaires et des secondaires. Cela dit, effectivement, en Espagne, on redouble beaucoup moins aujourd'hui
45:23 qu'on ne redoublait à mon époque.
45:25 – Vous avez quelque chose à nous dire là-dessus, Ruan Rosset ?
45:28 [Rires]
45:29 Ça va, vous ne redoublez pas dans les informés. On va faire un tour à nouveau du côté de Lyon, c'est le football,
45:34 avec un retournement de situation, Xavier Montferrand, demi-finale allée de la Ligue des champions féminines,
45:40 duel franco-français et les lyonnaises qui sont passées devant alors qu'elles étaient menées 2-0, c'est ça ?
45:46 – Oui, c'est exceptionnel. Exceptionnel ce qui se passe ici au groupe Hamas Stadium.
45:50 Les 35 000 spectateurs sont en feu, en fusion, tout le monde sautait partout.
45:55 En 6 minutes, les lyonnaises étaient menées 2-0, et bien elles ont marqué 3 buts à la 80ème, la 85ème et la 86ème.
46:06 Le dernier par Amel Majri qui venait de rentrer à la place de Delphine Cascarino.
46:11 3-2 désormais pour les lyonnaises qui étaient vraiment mais abasourdies après le doublé de Marie-Antoinette Catoto,
46:18 le premier but contre le cours du jeu. Franchement c'était compliqué pour les lyonnaises et elles ont renversé la table.
46:24 Vraiment exceptionnel ce qui se passe, 3-2 donc on est dans le temps additionnel du match.
46:29 Il reste, allez, 2 minutes 30 à jouer.
46:31 – Merci beaucoup Xavier Montferrand et on parlera justement de football féminin, de sa place dans les différents pays.
46:36 Dans la dernière partie des informés ce sera juste après le Fil info puisqu'il est 20h50. Louise Buens.
46:42 [Générique]
46:43 – Le procureur de la République de Cahors va devoir s'expliquer devant le tribunal en juin prochain.
46:48 C'est une information de France Info avec nos confrères de France Bleu Périgord.
46:52 Sa femme l'accuse de violences physiques et psychologiques alors qu'ils sont en train de se séparer.
46:57 Alexandre Rossi est toujours en poste mais pas au travail car il est actuellement en congé.
47:02 Pour l'instant aucune procédure disciplinaire n'a été enclenchée par le conseil supérieur de la magistrature.
47:08 L'homme soupçonné d'avoir mortellement poignardé son voisin sur l'île de Ré il y a une semaine
47:13 a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire.
47:17 Il a reconnu les faits, une dispute sous fond d'alcool.
47:20 Selon le procureur de la République de La Rochelle, les deux hommes se connaissaient très bien, ils étaient voisins et amis.
47:26 A Mayotte, Marine Le Pen a été chaleureusement accueillie par une partie des habitants sensibles à son discours anti-immigration.
47:33 La députée du Rassemblement National propose de supprimer le droit du sol dans l'archipel français
47:38 pour éviter l'arrivée massive selon elle des étrangers venus des comores voisines.
47:43 Alors que l'opération Place Net a été lancée sur place par le ministre de l'Intérieur,
47:47 Marine Le Pen en a profité pour critiquer l'agitation et la communication du gouvernement.
47:53 Dans moins de 10 minutes maintenant, l'affiche de ce soir opposera Lens à Clermont pour la 30e journée de Ligue 1 de foot.
48:00 Tout à l'heure, le stade Rennes a brillé en s'imposant 3 buts à 0 dans le derby breton face à Nantes.
48:06 Et le football, c'est aussi vous l'entendiez, la Ligue des champions côté FIG.
48:20 Xavier Monferrand, est-ce que c'est terminé entre Lyon et le PSG ?
48:23 C'est terminé dans 30 secondes, encore 30 secondes à jouer Victor dans ce match absolument exceptionnel.
48:28 Je ne sais pas si c'est les quarts de finale garçons de la Ligue des champions qui ont donné des idées,
48:33 mais là c'est vrai que c'est débridé.
48:35 C'est un très grand match de football qu'on voit ce soir à Lyon entre Lyon et le PSG.
48:40 Franchement, c'est de très très hauts niveaux avec en plus un scénario absolument dingue
48:44 puisque les parisiennes menaient contre le cours du jeu 2 à 0 en étant particulièrement efficaces.
48:50 Et puis, en l'espace de 3 minutes, à la 80e, quand on pensait que tout allait être plié et que les parisiennes allaient l'emporter,
48:57 et bien, Diani a réduit le score. 5 minutes plus tard, c'est Dumornay qui a égalisé.
49:02 Et à la 86e, Amel Majri, juste une petite minute après Amel Majri, qui venait de rentrer l'international tricolore,
49:09 qui offre la victoire à Lyon puisque c'est sifflé à l'instant la fin de ce match.
49:15 Victoire des Lyonnaises, 3 buts à 2 dans un match absolument renversant sa première
49:22 pour la demi-finale retour au Parc des Princes le week-end prochain.
49:25 Et ce sera bien sûr sur France Info. Merci Xavier Montferrand.
49:28 Tout cela va nous permettre de faire un tour de table sur la place du football féminin dans vos différents pays.
49:34 À vous, les informés ce soir, Juan Trocé Dorado, tiens, commençons par le pays des championnes du monde.
49:40 Où est-ce qu'on en est en Espagne ?
49:42 Vous savez, on est champion du monde. On a gagné la dernière Ligue des Nations féminine.
49:48 Les 3 dernières Ballon d'Or féminin sont espagnoles.
49:52 Donc, nous n'avons pas le palmarès des Lyon au niveau des Champions League puisqu'ils en ont gagné quand même un paquet.
49:57 8, je crois. Le Barça n'en a gagné que 2 ou 3, donc on est encore loin.
50:01 C'est vrai que le football féminin a beaucoup progressé ces dernières années.
50:05 On n'a pas non plus le nombre de licenciés comme en France.
50:08 On est à 90 000, la France est à pratiquement 250 000.
50:11 Mais c'est vrai que vous avez eu le mondial de foot féminin qui s'est déroulé en France.
50:15 Et ça a bosté justement le football féminin en France.
50:19 En Espagne, c'est important. Il y a des matchs très importants.
50:23 On a une Liga qui est déjà professionnelle avec ses équipes.
50:26 Vous en avez que 12, je crois, uniquement.
50:28 Donc, il y a des différences avec la France, mais surtout, ça monte, ça monte, ça monte.
50:33 Et surtout, ça a sa place dans les radios, dans les journaux et dans la télévision
50:37 qui retransmet tous les week-ends les matchs de la première division féminine espagnole.
50:41 Voilà, moins de retard qu'en France.
50:43 Est-ce qu'on en est en Suisse qui organisera, si j'ai bonne mémoire, le prochain Euroféminal l'an prochain, en 2025 ?
50:50 Ça veut dire pour autant que les footballeuses y ont leur place ?
50:53 Alors, elles seront qualifiées d'office en tant que pays organisateurs.
50:56 Mais non, l'intérêt augmente depuis, je dirais, 3-4 ans.
51:01 Le service public aussi diffuse en direct les matchs du championnat féminin.
51:06 Et puis, avec, effectivement, cet Euro 2025 qui est organisé en Suisse,
51:10 on a eu un petit débat en Suisse parce que l'enveloppe accordée par l'État,
51:16 par le gouvernement, donc la Confédération, est de 4 millions de francs, ce qui n'est pas beaucoup.
51:20 C'était 80 millions pour l'Euro masculin qui avait été organisé en Suisse et en Autriche en 2008.
51:26 Donc, voilà, ça a créé des débats, ça a choqué quand même les milieux concernés.
51:31 Les parlementaires sont montés au créneau, mais on voit qu'effectivement, encore une fois,
51:35 pour l'instant, le football féminin et masculin ne sont pas sur un pied d'égalité.
51:38 Alors, passons à la Belgique qui est candidate à l'organisation du Mondial en 2027, dans 3 ans.
51:44 Et là, un vaste plan de développement est en cours en Belgique.
51:48 Oui, effectivement. Alors, en fait, on s'est aperçu au moment du Mondial l'été dernier qu'il y avait un engouement qui arrivait.
51:58 Il y a un gros effort qui est fait par le service public, par la RTBF, qui a un peu parié sur ces matchs.
52:04 Vous vous souvenez, c'était en horaire complètement décalé.
52:07 Donc, il y avait quand même une certaine peur de ne pas avoir les téléspectateurs en face.
52:11 Et en fait, si, il y a eu des matchs qui ont eu 25 % de parts de marché, d'audience.
52:16 Donc, ça a plutôt bien marché. La RTBF a consolidé vraiment sa présence sur le foot féminin.
52:23 Et puis, donc, il y a cette candidature conjointe de la Belgique avec l'Allemagne et les Pays-Bas pour la Coupe du Monde 2027.
52:32 Si je ne me trompe pas. Et donc, les résultats seront annoncés le 17 mai prochain. Donc, on attend.
52:41 Et on vous l'invitera ?
52:43 Bien sûr, j'espère bien. Non, mais la Belgique est un gros pays de foot.
52:47 Les Belges adorent le foot. Il y a une énorme folklore autour du foot.
52:52 C'est vrai que le foot féminin prend... Parce que les filles aussi regardent le foot.
52:57 Depuis très longtemps, ça me fait penser à l'aficion qui est en Espagne aussi, où les femmes regardent le foot.
53:02 Et on apprend aux petites filles les règles du jeu, etc.
53:05 Et donc, la Belgique est un pays un peu similaire de mon point de vue pour ça.
53:10 Mais je n'ai pas l'impression que le foot soit un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:15 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:18 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:21 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:24 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:26 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:29 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
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53:37 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:40 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:42 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:44 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:46 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:48 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:50 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:52 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:54 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:56 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
53:58 Mais je pense que c'est un sujet qui est très important pour la Belgique.
54:00 Dans les sports qui étaient réservés auparavant juste pour les hommes,
54:05 quand j'étais jeune, on n'aurait jamais pensé que les filles auraient pu jouer au football ou au cricket.
54:13 Aujourd'hui, vraiment, le cricket en Inde, c'est un jeu multimilliardaire.
54:20 Et alors, les femmes trouvent leur place.
54:23 Et c'est ça qui est le plus important.
54:26 Et on finira sur ce mot d'optimisme de Vaillejoux Naravane sur la place des femmes dans le sport qui grandit aujourd'hui en 2024.
54:36 Merci à tous les quatre d'être venus ce soir dans Les Informés.
54:38 Vaillejoux Naravane, Adeline Perset, Juan Rosé Dorado et Alexandre Abeille.
54:43 Les Informés reviennent demain matin sur France Info.
54:46 Très bonne soirée à tous.
54:48 [Musique]

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