• il y a 4 mois
Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h

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00:00:00Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver dans Punchline Weekend, nous sommes ensemble
00:00:05jusqu'à 19h avec nos invités, vous connaissez le principe, nous allons décrypter et analyser
00:00:09l'actualité.
00:00:10Je vous présente ceux qui vont vous accompagner pendant 2h dans un instant, mais avant, au
00:00:15sommaire de l'émission, qu'il est paisible de se promener dans les rues de la capitale
00:00:18depuis le début des Jeux Olympiques, le déploiement massif des forces de l'ordre a incontestablement
00:00:23fait baisser les incivilités, quand il y a du bleu dans les rues, et bien visiblement
00:00:29s'affile droit.
00:00:30Alors une fois le décor replié, cette situation pourra-t-elle être pérenne ? L'avis de
00:00:35nos invités à suivre.
00:00:36Les conclusions de l'Inspection Générale de la Justice sont claires et nettes, l'évasion
00:00:40sanglante du détenu Mohamed Merah en mai dernier est due à un déficit de communication
00:00:45entre les autorités judiciaires pénitentiaires et les enquêteurs, comment le comprendre,
00:00:49faut-il des sanctions ? On va en parler cet après-midi.
00:00:52Et puis, Paris appelle ses ressortissants à quitter urgentement l'Iran, dans le même
00:00:58temps le ministère de l'Intérieur renforce la sécurité des lieux de culte de la communauté
00:01:02juive en France, avec les craintes d'un embrasement au Proche et au Moyen-Orient, Israël qui
00:01:08se prépare à une riposte iranienne après les éliminations ciblées.
00:01:12Et justement, nous allons en parler avec vous, Mona Jafarian, profondératrice du collectif
00:01:16Femmes Azadis, association franco-iranienne qui porte la voix du peuple iranien en France.
00:01:21Bonjour.
00:01:22Merci.
00:01:23Sandra Buisson nous accompagne également.
00:01:24Bonjour ma chère Sandra.
00:01:25Bonjour.
00:01:26Vous êtes le directeur de la justice de ces news.
00:01:27Najwa El Haïté, avocate, est également avec nous.
00:01:30Bonjour Najwa.
00:01:31Bonjour.
00:01:32Et vous êtes entourée de Joseph Touvenel.
00:01:33Monsieur Joseph, bonjour.
00:01:34Bonjour Olivier.
00:01:35Vous êtes directeur de la rédaction de Capital Social, autre directeur d'une belle rédaction,
00:01:39celle du JDD Geoffroy Lejeune.
00:01:40Bonjour mon cher Geoffroy.
00:01:41Bonjour Olivier.
00:01:42Et est avec nous également Réda Bellage, le policier, porte-parole, unité.
00:01:47Bonjour mon cher Réda.
00:01:48Dans un instant, nous allons revenir, on va parler Jeux Olympiques, bien évidemment Teddy
00:01:52Riener, il est en finale.
00:01:53Ce sera ce soir, aux alentours de 18h, un peu après 18h, cet enthousiasme de compétition.
00:02:01On va en parler dans un instant.
00:02:02Mais avant, un point sur les toutes dernières actualités.
00:02:04Simon Guillin nous a rejoint.
00:02:05Bonsoir Simon.
00:02:06Bonsoir Olivier.
00:02:07Bonsoir à tous.
00:02:08Parlons-en justement des Jeux Olympiques puisque les Français ont remporté aujourd'hui
00:02:14déjà deux nouvelles médailles.
00:02:15Les cavaliers tricolores ont décroché le bronze du saut d'obstacle par équipe derrière
00:02:19la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
00:02:21Et puis un petit peu plus tôt aujourd'hui, l'équipe de France de voile a également
00:02:24remporté la médaille de bronze.
00:02:25C'est la première médaille des bleus en voile.
00:02:28Dans les Alpes-Maritimes, dix personnes ont perdu la vie suite à une noyade depuis le
00:02:321er juillet.
00:02:33Au total, les pompiers du département ont comptabilisé 40 noyades le mois dernier.
00:02:37C'est plus que l'année dernière sur la même période puisque trois décès avaient été
00:02:40recensés.
00:02:41Les pompiers appellent à la plus grande prudence à l'aube de ce nouveau week-end estival.
00:02:46Et puis le parquet de Paris a ouvert une enquête pour cyberharcèlement de Thomas Joly.
00:02:50Le directeur artistique de la cérémonie d'ouverture des JO a décidé de porter
00:02:54plainte aujourd'hui.
00:02:55Il affirme être la cible de menaces et d'injures homophobes sur les réseaux sociaux.
00:02:59On en dira un mot justement dans un instant.
00:03:02Merci mon cher Simon, nous vous retrouvons à 17h30 pour un nouveau point complet sur
00:03:06l'actualité.
00:03:07Nous allons parler de l'aspect sécuritaire en marge des Jeux Olympiques.
00:03:10Qu'il est bon, qu'il est doux de se promener dans les rues de la capitale ces derniers
00:03:13jours avec beaucoup de bleus dans les rues.
00:03:16Mais avant je vous propose un détour par le Club France puisque cette journée est
00:03:22particulièrement attendue pour les sportifs français.
00:03:24Une nouvelle médaille, le bronze en équitation au saut d'obstacle en équipe.
00:03:28Teddy Rineur qualifié pour la finale.
00:03:31Emmanuel Macron qui était d'ailleurs dans les jardins du parc de Versailles pour cette
00:03:35médaille de bronze française.
00:03:37On va retrouver Corentin Brio, vous êtes au Club France avec Fabrice Elsner et un engouement
00:03:42toujours aussi fort autour de vous et des médailles attendues on l'espère dans les
00:03:47prochaines heures.
00:03:48Oui Olivier ici je peux vous l'assurer on est tout sourire, alors derrière moi la foule
00:03:55ça s'est un petit peu vidé parce qu'on est allé se restaurer, on est allé un peu prendre
00:03:59l'air parce qu'il y a quelques minutes il y a un garçon qui a fait vraiment monter
00:04:02la température ici, c'est Teddy Rineur qui s'est donc qualifié en finale ce soir, la
00:04:06finale donc qui va disputer et a une victoire qui s'est dessinée assez rapidement dans
00:04:11cette demi finale et vraiment à sa victoire ça a explosé ici, on a chanté, on a entonné
00:04:18son nom et son prénom, vraiment c'était une sacrée ambiance ici et donc les gens
00:04:22ici derrière moi qui sont quand même restés au premier rang, je peux vous l'assurer ils
00:04:25ont une place de choix devant l'écran géant qui se situe derrière nous et bien croyez
00:04:31moi ils ne veulent pas quitter leur place avant la finale qui aura lieu dans quelques
00:04:34heures.
00:04:35Merci beaucoup mon cher Corentin, nous allons suivre cette atmosphère, cette ambiance,
00:04:40enthousiasmante mon cher Geoffroy Lejeune, un engouement incontestable, on est bluffé
00:04:44à la fois par la performance des athlètes mais également par les lieux, Paris, Versailles,
00:04:49absolument splendide, le chef de l'état qui était d'ailleurs cet après-midi dans
00:04:52les jardins du parc de Versailles et c'est vrai que ça donne une image absolument éblouissante
00:04:57de la France.
00:04:58C'est extraordinaire, c'est quelque chose qu'on ne connaissait pas ou qu'on ne connaissait
00:04:59plus, en tout cas on aimerait bien vivre tout le temps avec cet état de grâce, cette espèce
00:05:04de parenthèse enchantée, de quiétude, de bonne ambiance, de fraternité entre les
00:05:10gens, de sécurité, d'absence d'incivilité etc.
00:05:14Moi ça m'inspire deux réflexions, la première c'est qu'il faut mettre 30 000 forces de
00:05:20l'ordre dans la capitale pour vivre comme ça, c'est un peu inquiétant parce que ça
00:05:22veut dire que le reste du temps on ne peut pas se les permettre en permanence, donc ça
00:05:25veut dire qu'on a atteint un niveau d'incivilité en réalité, d'insécurité etc. qui est assez
00:05:28important puisqu'on ne peut pas avoir cette espèce d'état d'urgence permanent.
00:05:32Et la deuxième chose c'est que par contre quand on veut on peut, alors là on veut d'une
00:05:37manière délimitée dans le temps malheureusement et on ne pourra pas les pauvres policiers,
00:05:42tout ça marche parce que les policiers ne prennent pas de vacances, je parle sous votre
00:05:45contrôle, c'est un effort considérable qu'il aurait demandé et c'est grâce à eux que
00:05:49ça se passe bien, mais malgré tout vous vous rendez compte que quand il y a des policiers
00:05:52partout, les délinquants, les vendeurs à la sauvette, les dealers etc. restent chez
00:05:59eux.
00:06:00Alors justement, parlons-en, puisqu'il y a ce constat partagé par beaucoup depuis le
00:06:03déploiement des forces de l'ordre dans la capitale, il y a ce sentiment de sécurité
00:06:07retrouvé.
00:06:08Gérald Darmanin qui a partagé des chiffres, d'ailleurs ce matin en visite dans un commissariat
00:06:12de Saint-Denis, on l'écoute.
00:06:14Les premiers chiffres statistiques sont tombés pour cette première semaine de JO, il y a
00:06:18eu 200 interpellations dont 180 gardes à vue, nous avons moins 24% de vols avec violence
00:06:26à Paris et dans la petite couronne, c'est-à-dire la banlieue parisienne, moins 10% de vols
00:06:31de véhicules et l'ensemble des items de la délinquance a très largement baissé,
00:06:36du fait sans doute de l'hyper présence de la police et de la gendarmerie sur la voie
00:06:41publique.
00:06:42Sandra Buisson, un sentiment de sécurité retrouvé, en tout cas à Paris dans la capitale,
00:06:47cela veut dire donc que les chiffres de la délinquance, ils ont baissé ces derniers
00:06:51mois.
00:06:52Il faut comprendre qu'avant ces JO, la crainte des autorités, c'était une surdélinquance
00:06:57au moment des Jeux Olympiques, une augmentation très importante du nombre d'infractions
00:07:01au regard notamment de l'augmentation du nombre de cibles potentielles avec cet affût
00:07:06de touristes.
00:07:07Concrètement, en zone Jeux Olympiques, en Ile-de-France, il y a tout de même des vols
00:07:10sans violence qui augmentent de 7% depuis le début des Jeux par rapport à la semaine
00:07:14précédente, une augmentation des outrages et violences sur personnes dépositaires de
00:07:18l'autorité publique, mais c'est une tendance qu'on retrouve aussi au niveau national
00:07:22donc qui n'est pas imputable aux JO.
00:07:24Sorti de ça, la vague de délinquance que craignaient les services ne semble pas avoir
00:07:29eu lieu.
00:07:30Il y a même sur cette zone en Ile-de-France, zone liée aux JO, une baisse des vols avec
00:07:35violence, des vols de véhicules, des destructions et dégradations.
00:07:37Alors, pas de surdélinquance liée aux JO, c'est aussi ce que constatent les parquets
00:07:42que j'ai pu joindre aujourd'hui, le parquet de Paris et le parquet de Petite-Couronne,
00:07:45notamment le procureur de Bobigny qui me disait cet après-midi qu'on est 13 ans de
00:07:49ça, de ce que les services craignaient et ce à quoi ils s'étaient préparés parce
00:07:53que le dispositif de sécurité est dissuasif.
00:07:56Il note même que l'activité judiciaire est haute cet été par rapport à l'été
00:08:00dernier, mais parce qu'il y a plus de policiers et gendarmes, donc davantage d'interpellations
00:08:04en direct, d'autant qu'ils patrouillent sur les sites des JO mais aussi sur les communes
00:08:08annexes.
00:08:09Exemple de la réactivité, il y a une équipe de télévision brésilienne qui est venue
00:08:13en voiture près d'un site des Jeux Olympiques en Seine-Saint-Denis cette semaine.
00:08:17Ils se sont fait voler du matériel audiovisuel dans la voiture.
00:08:19Dans l'heure qui a suivi, les auteurs ont été rattrapés parce qu'ils se sont adressés
00:08:23tout de suite à une première patrouille, ces victimes, et ça s'est géré très rapidement.
00:08:27Ils ont depuis d'ailleurs été condamnés en justice, ça a été très vite.
00:08:31Finalement, comme il n'y a pas cette surdélinquance qu'attendaient les autorités, il y a aussi
00:08:35une partie des policiers qui, en Seine-Saint-Denis, peuvent mettre à profit du temps pour traiter
00:08:40les dossiers qui étaient en souffrance, notamment du côté des violences intrafamiliales.
00:08:44Et donc ça va plus vite également du côté de la justice.
00:08:46C'est intéressant à retenir également comme incendie mort.
00:08:49En tout cas, on voit quand il y a du bleu dans les rues de la capitale, ça file droit.
00:08:55Les petits voyous qui commettent des incivilités, qui vont importuner les personnes, qui pourrissent
00:09:00la vie des riverains.
00:09:01Alors pas forcément pour des actes de délinquance grave, mais des incivilités quotidiennes.
00:09:05Là, on n'en voit plus.
00:09:06Oui, c'est vrai que la présence, que ce soit les gendarmes, que ce soit les policiers,
00:09:11les forces de l'ordre en général, il y a tellement de présence, il y a tellement
00:09:15de policiers, tellement de forces de l'ordre que ça dissuade tout simplement.
00:09:19Et puis, vous avez du côté préventif, ça fonctionne aussi, puisque les gens sont très
00:09:24surpris et très contents de nous voir à chaque coin de rue, dans Paris et sur certaines banlieues.
00:09:29Maintenant, on reste attentif quand même par rapport à l'anticrime, puisque la police
00:09:35au quotidien continue.
00:09:37Donc, vous avez encore quelques cambriolages, mais les chiffres, c'est vrai que de manière
00:09:40générale, les chiffres sont très bons.
00:09:42Après, quand vous allez dans les gares pour rebondir ce que disait Madame Buisson, la
00:09:48rébellion, elle arrive parce qu'en fait, justement, on reconquiert le territoire par
00:09:51notre présence.
00:09:52C'est-à-dire qu'on est confronté à des délinquants qui n'avaient pas l'habitude,
00:09:56qui pensaient qu'ils étaient dans des zones de non-droit pour le français lambda, mais
00:10:00des zones de droit pour eux.
00:10:01C'est-à-dire qu'ils font leur loi, que ce soit les marginaux, que ce soit les délinquants
00:10:05en général.
00:10:06Ils font leur loi dans certaines gares ou dans certaines banlieues.
00:10:08Mais là, on est là.
00:10:09Du coup, ça ne leur plaît pas beaucoup et du coup, c'est là qu'il y a un transfert
00:10:15et il y a plus de rébellions et plus d'outrages de rébellion.
00:10:17Vendredi dernier à Montparnasse, minuit et quart, c'était une atmosphère tout à fait
00:10:21calme.
00:10:22J'y étais.
00:10:23Des forces de l'ordre, effectivement, partout.
00:10:24Et effectivement, un sentiment de sécurité nageoise et laïté qu'on espère retrouver
00:10:30plus tard.
00:10:31Est-ce que ça va être possible ou non ? On va en débattre dans un instant.
00:10:33Mais effectivement, est-ce que vous constatez vous aussi qu'aujourd'hui, il est bien agréable
00:10:37de circuler à pied dans les rues de Paris, finalement, à toute heure, du jour à de
00:10:40la nuit ?
00:10:41Oui, il est plus agréable de circuler dans Paris en cette période-là des Jeux olympiques
00:10:46qu'avant.
00:10:47La réalité est là puisque les chiffres sont parlants, vous les évoquiez.
00:10:51Il y a une baisse flagrante de la délinquance, mais une délinquance qui s'est quand même
00:10:58déplacée hors des zones où il n'y a pas les JO et donc moins de forces de l'ordre.
00:11:04D'ailleurs, c'est le ministère de l'Intérieur qui l'indique.
00:11:07Mais il est fort agréable de se déplacer dans Paris, d'autant que oui, il y a une
00:11:13présence massive des forces de l'ordre.
00:11:15Vous avez aussi des barrages où vous n'accédez pas comme ça à certains quartiers au regard
00:11:20des activités sportives qui sont organisées.
00:11:23Mais c'est vrai que cette parenthèse enchantée, comme vous l'évoquiez, on aimerait bien
00:11:29que ça dure un peu plus longtemps.
00:11:31Et vous avez un préfet de police qui l'annonce d'ores et déjà et qui dit qu'il faut continuer
00:11:37cela, mais on ne va pas mettre 30 000 policiers derrière chaque Français pour se sentir
00:11:43en sécurité.
00:11:44Ce n'est pas possible.
00:11:46Mais par contre, il ciblait les transports en commun, le préfet de Paris, en disant
00:11:51qu'il faut vraiment qu'on s'inscrive dans la durée.
00:11:53Donc ciblage des transports en commun et des lieux touristiques.
00:11:57Il y aura un héritage des Jeux Olympiques, a promis Gérald Darmanin.
00:12:01C'est une question d'effectifs, de réorganisation.
00:12:03On va en parler après cet exemple concret au champ de Mars.
00:12:07Le champ de Mars qui accueille les épreuves de judo, de beachvolley notamment et de lutte.
00:12:12Le champ de Mars, on le sait, il y avait beaucoup de vendeurs à la sauvette, beaucoup d'incivilité.
00:12:16Nous avons eu des témoignages tout au long de l'année sur cette antenne de riverains
00:12:19qui disaient ne plus en pouvoir.
00:12:21Eh bien avec les JO, le site n'est plus accessible ni aux riverains ni aux touristes depuis les
00:12:26mois de mars.
00:12:27Sans accès possible, ce sont également, je vous le disais, les vendeurs à la sauvette,
00:12:30les pickpockets aussi qui ont déserté le lieu.
00:12:33Un retour au calme, là encore très apprécié.
00:12:36On va regarder ce reportage de Jean-Laurent Constantini et le récit de Thibault Marcheteau
00:12:40avec la patrouille de la garde républicaine mobilisée.
00:12:43Regardez.
00:12:44Perchés à 2,50 mètres de haut sur la selle de leurs chevaux, ces gendarmes de la garde
00:12:49républicaine patrouillent tous les jours dans les rues parisiennes en cette période
00:12:52olympique.
00:12:53La présence de ces animaux aux côtés des forces de l'ordre offre de nombreux avantages.
00:12:58Nous, notre avantage, ça va être déjà un super contact avec la population parce
00:13:01que ça nous permet d'approcher les gens et en fait, ils voient d'abord le cheval
00:13:05avant de voir le gendarme et ça nous permet aussi d'avoir une vision très globale de
00:13:10l'environnement parce qu'on est en hauteur et d'être vu aussi de loin et aussi ça
00:13:15nous permet de courir de grands espaces avec nos chevaux.
00:13:19Nombreux sont les touristes qui demandent des photos ou qui souhaitent caresser les
00:13:22chevaux.
00:13:23La présence de la garde républicaine semble plaire à la population.
00:13:27J'adore la garde républicaine, les chevaux sont extraordinaires, les cavaliers avec et
00:13:31c'est tellement majestueux et ça représente bien Paris, je trouve, la France.
00:13:35C'est génial, c'est joli, c'est joli, je vais faire une photo, c'est joli, c'est
00:13:40impressive, ça me plaît beaucoup.
00:13:43Pendant toute la période olympique, 200 chevaux parcourent les rues de la capitale, soit une
00:13:48soixantaine de patrouilles.
00:13:49Joseph Touvenel, n'est-ce qu'un mirage, une fois le décor replié, le décor des
00:13:54Jeux olympiques.
00:13:55Est-ce que les forces de l'ordre, les gardes républicains, leurs chevaux, est-ce qu'ils
00:13:59vont tous rentrer dans leurs casernes, dans leurs commissariats, ou est-ce qu'il va
00:14:02être possible finalement de tirer les enseignements, ce retour d'expérience des Jeux olympiques ?
00:14:07Gérald Darmanin l'a promis, il y aura un héritage mais il va falloir repenser beaucoup
00:14:11de choses.
00:14:12La police, les commissariats, les chevaux, ça va être les box, on ne va pas les mettre
00:14:16ensemble.
00:14:17Bien sûr.
00:14:18On sait qu'il y a un certain nombre de commissariats qu'il faudrait refaire, c'est peut-être
00:14:20l'occasion aussi de leur donner des bonnes conditions de travail.
00:14:22Voilà des personnels qui ont aussi besoin de congés, de vacances.
00:14:28Donc on ne va pas pouvoir mobiliser en permanence un tel nombre de fonctionnaires de police
00:14:32ou de gendarmes sans repos.
00:14:34Ça veut dire qu'il faut réorganiser les choses.
00:14:36Acte 1, on voit que quand il y a de la police dans la rue, la délinquance baisse.
00:14:41Acte 2, comment on fait pour maintenir des effectifs ? Sans doute qu'une partie de
00:14:45la solution, c'est de diminuer les tâches administratives.
00:14:47Mais ça, ça va demander aussi aux législateurs de s'en occuper.
00:14:51Parce que si on prend un officier de police judiciaire, si on regarde il y a 20 ans et
00:14:56aujourd'hui, on voit une inflation de tâches administratives où ils vont passer plus du
00:15:01temps à faire de la paperasserie et des rapports et des machins et des comptes rendus qu'à
00:15:05faire véritablement des enquêtes.
00:15:06Ça, c'est un premier problème.
00:15:08Deuxième problème, quand on parle des vendeurs à la sauvette, c'est divers.
00:15:13Entre ceux qui vont vendre les petites Tour Eiffel en plastique et les joueurs de bonne
00:15:19taux, qui sont plutôt des escrocs et souvent violents, liés à des pickpockets, ce n'est
00:15:24pas la même chose.
00:15:25Il me semble que là, il y a un travail à faire de différence et surtout à s'en
00:15:29prendre à des filières.
00:15:30Parce que quand on voit les vendeurs à la sauvette qui, généralement, sont des gens
00:15:33tout à fait malheureux et qui survivent avec ça, ça pose un problème social.
00:15:37Mais ça pose le problème des filières parce que ce n'est pas eux qui achètent en masse
00:15:40les petites Tour Eiffel, etc.
00:15:41C'est-à-dire qu'il y a des filières qui achètent en masse et qui font travailler
00:15:46dans les conditions abominables ces gens.
00:15:48Donc, il y a aussi un travail sur les filières et la police peut faire ce travail, si elle
00:15:53a le temps de le faire.
00:15:54Mais si elle doit être dans les commissariats à faire de la paperasserie, ils ne peuvent
00:15:57pas remonter les filières.
00:15:58On peut faire des choses simples.
00:15:59Moi, je m'étais amusé à un moment donné à regarder des vendeurs de fleurs à la
00:16:04sauvette pour voir qui les fournissait, pour voir quelle est la camionnette qui passait.
00:16:08Il y a une camionnette et qu'on peut suivre.
00:16:10Là, j'ai pu remonter jusqu'au hall de Rungis.
00:16:14Ce n'est pas trop difficile à faire, mais il faut avoir le temps de le faire et la volonté
00:16:18de mettre à bas ces filières.
00:16:19Toujours est-il, on le sait, les forces de l'ordre mobilisées 7 jours sur 7, pas de
00:16:25vacances, toutes les forces de l'ordre du territoire mobilisées pour ces Jeux Olympiques.
00:16:31Une fois terminée, qu'est-ce que nous dit cette période ? Est-ce qu'il va falloir
00:16:35réorganiser l'institution police, l'institution gendarmerie ? Est-ce qu'il va falloir recruter
00:16:41davantage ?
00:16:42Quels sont les premiers enseignements que vous tirez, vous, de cette période ?
00:16:47Je vais me permettre de répondre par rapport à ce que vous avez dit, parce que je vais
00:16:50me permettre, en tant que policier et connaissant, de me permettre mieux le terrain que vous.
00:16:54Je peux vous donner un exemple par rapport aux vendeurs à la sauvette, ça a changé
00:16:59ça.
00:17:00Ils ne sont plus comme ça.
00:17:01Aujourd'hui, vous en avez beaucoup qui sont sous OQTF, il y en a beaucoup qui sont connus
00:17:04des services de police.
00:17:05La semaine dernière, en bas de la tour Eiffel, il y a eu un problème sur un contrôle.
00:17:09Ils se sont tous rassemblés et ça s'est transformé en violences urbaines en bas de
00:17:13la tour Eiffel.
00:17:14Donc maintenant, honnêtement, je sais qu'il y a des réseaux, je sais qu'il y a des gens
00:17:16qui essayent de s'en sortir comme ils peuvent, mais aujourd'hui, la réponse pénale fait
00:17:20qu'on est en train de payer les choses et que, contrairement à ce que, je suis désolé,
00:17:26je suis sincère, je pense que même eux deviennent très violents vers les forces de l'ordre.
00:17:30Voilà, c'était la petite parenthèse.
00:17:31Maintenant, au niveau de la solution, je pense qu'il faut…
00:17:34Je suis entièrement d'accord, le problème, ça a été le laxisme précédent, c'est-à-dire
00:17:38qu'on a laissé passer les gestes de violence alors qu'il ne faut jamais les laisser passer.
00:17:41Oui, alors je vais en parler justement.
00:17:43Alors oui, il faut plus de policiers, je pense, sur le terrain.
00:17:45Oui, il faut réorganiser sur l'aspect missionnel.
00:17:48Il y a des missions qu'on ne peut plus faire, qu'on continue de faire, mais on est devenu
00:17:52depuis un an, un an et demi, une police de l'actualité, c'est-à-dire que malheureusement,
00:17:58on en parlera peut-être tout à l'heure, dès qu'il y a un contexte compliqué au
00:18:01niveau international, la France est le premier pays touché par les attentats.
00:18:07Ça engendre quoi ? On l'a vu avec le 7 octobre…
00:18:09Vous dites ça parce que le ministère de l'Intérieur a publié une note justement
00:18:11pour sécuriser notamment les lieux de culte de la communauté juive avec le risque d'embarquement.
00:18:16Exactement.
00:18:17Du coup, on va utiliser la police, je ne remets pas ça en question, mais ça nous rajoute
00:18:18des missions en plus alors que, en général, quand vous avez, je vais donner l'exemple
00:18:23de Créteil puisque j'ai travaillé longtemps, il y a à peu près 80 000 habitants, il y
00:18:26a un seul véhicule pour 80 000 habitants.
00:18:28Oui, il faut sécuriser les mosquées, les déquises.
00:18:31C'est du bon sens, effectivement, il y aura la question des effectifs.
00:18:33Mais sur l'aspect missionnel, il faut arrêter de nous faire faire tout dès qu'il se passe
00:18:37un truc sur les médias.
00:18:38J'ai une petite question très concrète, ils sont où tous ces délinquants, tous ces
00:18:42voyous qui pourrissent la vie, des riverains ? Vous parliez des gars, ils sont où aujourd'hui
00:18:45? On ne les voit plus ?
00:18:46Écoutez, pour l'instant…
00:18:47Ils se taisent ? C'est-à-dire qu'ils filent droit parce que vos collègues sont
00:18:52dans la rue et finalement…
00:18:53Ils savent qu'au niveau judiciaire, on a mis des magistrats quasiment dans la rue
00:18:57avec les policiers.
00:18:58Ils savent qu'on est soudés pour que tout se passe bien parce que les yeux du monde
00:19:01sont tournés vers nous.
00:19:02Donc, ils évitent justement de commettre des actes de délinquance.
00:19:07Et du coup, oui, ça freine la délinquance parce qu'ils savent qu'aujourd'hui,
00:19:11pour eux, commettre un délit, c'est risqué, ce qui n'était pas le cas avant et ce qui
00:19:14sera peut-être encore le cas, enfin, peut-être plus le cas après, ils pourront reprendre
00:19:18leurs activités peut-être après les JO parce que comme vous l'avez dit, pour le
00:19:21coup, je suis entièrement d'accord avec vous.
00:19:22Aujourd'hui, il faut savoir qu'on a 100% d'effectifs présents.
00:19:25Il y a même des collègues qui sont rappelés sur leur repos, notamment ce week-end parce
00:19:29que dès que vous avez une course vélo ou à pied, il faut sécuriser parce que là,
00:19:33vous vous êtes confrontés à une délinquance qui est plus mobile, vous vous êtes confrontés
00:19:36peut-être à une menace terroriste qui peut être mobile aussi.
00:19:39Donc, à partir du moment où ça se passe à l'extérieur, il faut mobiliser plus de
00:19:41policiers.
00:19:42Pour clore peut-être ce chapitre, nous y reviendrons à 18h, Geoffroy Lejeune, vous
00:19:44parliez d'une parenthèse enchantée pour vous, ce n'est qu'une parenthèse au fond
00:19:48aujourd'hui, ce que nous vivons au terme, ce que nous vivons à propos de ce sentiment
00:19:52de sécurité aujourd'hui, notamment dans la rue de la Capitale ?
00:19:55J'espère que non, évidemment, mais je pense que si vous voulez, le phénomène de l'insécurité,
00:19:59c'est quelque chose d'endémique en réalité.
00:20:01Je pense que personne ne peut dire qu'il a connu une période, qu'il a vu une amélioration
00:20:05à un moment donné.
00:20:06Ça doit faire 15 ans qu'il n'y a pas eu une embellie sur le plan sécuritaire, les
00:20:08chiffres de la délinquance sont de plus en plus inquiétants, la violence devient de
00:20:13plus en plus grave, etc.
00:20:14Donc, je me souviens, moi, je suis né en 1988 et j'ai le sentiment d'avoir vécu depuis
00:20:19que je suis né avec une situation qui est de pire en pire, jusqu'à cette semaine.
00:20:23Cette semaine, on a vu un changement visible à l'œil nu en réalité, et tous les chiffres
00:20:28que donnait Gérald Darmanin et que confirmait notre ami Reda prouvent qu'en réalité,
00:20:33il peut y avoir une amélioration.
00:20:34Moi, j'étais devenu un peu même fataliste.
00:20:35Et je pense que beaucoup, beaucoup de Français se disent « Ah, mais finalement, il peut
00:20:39y avoir des résultats positifs ». Donc, vous avez mis un virus dans la tête des gens,
00:20:43c'est que quand on met les moyens, c'est possible.
00:20:45On a tous compris qu'on ne pourrait pas mettre ces moyens-là en permanence parce
00:20:48qu'il y a 100% des forces de l'ordre qui, aujourd'hui, sont mobilisés, utilisables,
00:20:53etc. et à un moment donné, il va falloir qu'ils se reposent.
00:20:54Mais en attendant, vous avez mis le virus dans la tête des gens, c'est que quand on
00:20:58met beaucoup de moyens, ça fonctionne.
00:20:59Donc, il y avait une attente sécuritaire avant les JO des Français vis-à-vis des
00:21:03politiques.
00:21:04Je pense qu'elle va être plus importante encore maintenant parce qu'en plus, on sait
00:21:05que c'est possible.
00:21:06C'est vrai que ça fonctionne et on le constate effectivement depuis le début de ces Jeux
00:21:10olympiques.
00:21:11Alors, un événement qui se déroule sans accrocs, c'est une réalité, reste que la
00:21:15polémique.
00:21:16Après la cérémonie d'ouverture, nous en avons beaucoup parlé, elle ne cesse de s'aggraver
00:21:22pour preuve.
00:21:23Le Parquet de Paris a ouvert une enquête mercredi pour cyberharcèlement au préjudice
00:21:28du directeur artistique de la cérémonie d'ouverture, Thomas Joly, menacé de mort
00:21:33sur les réseaux sociaux en raison de son origine juive supposée, ce qui n'est pas
00:21:37le cas d'ailleurs et de son orientation sexuelle.
00:21:38Ce matin, la ministre des Sports, démissionnaire Amélie Oudéa Castrera est revenue sur l'intention
00:21:43de l'artiste, de Thomas Joly, pour cette cérémonie, une intention bienveillante et
00:21:47inclusive.
00:21:48On l'écoute.
00:21:49L'équipe du comité d'organisation dit que l'intention était évidemment en rien et à
00:21:54aucun moment d'avoir quelque once de provocation que ce soit à l'égard de quelque religion
00:21:59que ce soit.
00:22:00Ils ont indiqué que s'ils avaient pu blesser certains, ils s'en excusaient.
00:22:04Et je crois que le message, c'est ça qui est très important, c'est celui porté par
00:22:08Thomas Joly.
00:22:09Quelle a été l'intention ? Et l'intention était au contraire un message d'inclusion,
00:22:13un message de réconciliation, un message de tolérance.
00:22:17Et on peut voir différentes perceptions, interprétations, mais une intention artistique, il n'y en a qu'une
00:22:24et c'est celle de Thomas Joly.
00:22:25Il a été parfaitement clair sur tout ça.
00:22:27Alors, on a joué à l'AIT, le comité d'organisation des Jeux de Paris, qui a réagi, qui condamne
00:22:32bien évidemment fermement les menaces, le harcèlement dont sont victimes les auteurs
00:22:35parce qu'il n'est pas seul, Thomas Joly, les auteurs et les artistes de la cérémonie
00:22:38d'ouverture.
00:22:39Les chefs d'accusation, éclairez-nous, retenus dans sa plainte, menace de mort en raison
00:22:43de son origine, menace de mort en raison de son orientation sexuelle, injure publique
00:22:47en raison de son origine, injure publique en raison de son orientation sexuelle et diffamation.
00:22:51Thomas Joly au cœur d'un déferlement de haine inacceptable aujourd'hui.
00:22:55Oui, tout à fait, c'est inacceptable.
00:22:57On peut avoir trouvé le défilé de mode des drag queens de mauvais goût.
00:23:03D'ailleurs, je me suis exprimée en ce sens.
00:23:06On peut critiquer, mais là, on est dans un autre registre.
00:23:09Bien sûr, mais là, on est en effet dans un autre registre qui devient inacceptable.
00:23:13Les menaces de mort, les diffamations publiques, on va jusqu'à dire, on parle de satanisme,
00:23:20on parle de pédophilie, c'est des termes extrêmement graves, ne doivent pas rester
00:23:25impunis.
00:23:26Et sur les réseaux sociaux, un certain nombre de comptes qui sont anonymes pensent pouvoir
00:23:32tout se permettre.
00:23:33Mais ils vont être retrouvés, ils vont être retrouvés aujourd'hui.
00:23:35Mais bien sûr qu'ils vont être retrouvés.
00:23:37D'ailleurs, pour ma part, j'ai une procédure en cours et Facebook, je peux vous dire, joue
00:23:42parfaitement le jeu.
00:23:43C'est-à-dire que ces comptes Twitter qui estiment qu'ils resteront anonymes, on remonte
00:23:49parfaitement à la personne qui est derrière ce compte par son URL.
00:23:53Et donc, vous avez Facebook, géant du web, qui joue parfaitement le jeu et qui fait le
00:24:01nécessaire pour qu'on ait le nom de ces personnes pour qu'ils puissent être condamnés
00:24:06des chefs d'infraction que vous venez de citer et qui sont extrêmement graves.
00:24:10Je vous observais, mon cher Geoffroy, quand Najwa s'exprimait, vous avez l'air dubitatif
00:24:14sur le fait que les auteurs de ces faits, de ces menaces de mort, soient retrouvés.
00:24:18Ça vous semble compliqué ?
00:24:19Non, mais c'est parce que j'aimerais beaucoup que Najwa ait raison.
00:24:22Malheureusement, j'ai vu des affaires où on ne retrouvait pas, parce qu'il y a des petits
00:24:25malins aussi qui utilisent des VPN, qui sont introuvables.
00:24:28Donc ça, ça existe.
00:24:29Non, plus généralement sur l'affaire en question et sur les menaces, etc., je pense
00:24:33que 100% des gens à qui vous allez poser la question vont vous dire que ces menaces
00:24:36sont inadmissibles.
00:24:37Je suis d'accord avec ça.
00:24:38Maintenant, j'ai envie de leur répondre aux gens de la cérémonie d'ouverture et à Thomas
00:24:42Joly en particulier.
00:24:43Toute personne qui s'expose publiquement subit ça.
00:24:46Toutes.
00:24:47C'est-à-dire qu'ici, sur ce plateau, j'imagine que tout le monde a déjà subi des menaces,
00:24:50des insultes, etc.
00:24:51C'est le lot de 100% des gens qui s'exposent.
00:24:53Donc, bien sûr, ce n'est pas agréable.
00:24:55Bien sûr, il faut le condamner.
00:24:57Bien sûr, il faut retrouver les gens qui font ça.
00:24:59On ira tous beaucoup mieux collectivement quand les gens sauront qu'ils ne peuvent pas se
00:25:03permettre de faire ça.
00:25:04Mais ce n'est pas Thomas Joly qui est ciblé.
00:25:06C'est tous les gens qui sont exposés publiquement, quelles que soient leurs opinions, quelles
00:25:09que soient leurs orientations sexuelles, quelles que soient leurs idées, quelles que soient
00:25:11leurs réalisations.
00:25:12Vraiment, on est tous concernés.
00:25:13Donc, vous parlez d'un deux poids, deux mesures, finalement ?
00:25:16Non, ce n'est pas ça.
00:25:17Je suis gêné par une chose.
00:25:18C'est quand Mme Oudéak, etc., et quand lui, d'ailleurs, dit qu'il n'y avait pas de volonté
00:25:22de provocation, etc.
00:25:23Je suis désolé.
00:25:24Ils ont assumé de vouloir choquer.
00:25:25Ils ont assumé de vouloir avoir un parti pris.
00:25:27Ils ont assumé d'aller très, très, très loin dans le clivage et parfois dans l'injure,
00:25:31etc.
00:25:32Moi, je m'en fiche.
00:25:33Mais juste, ils ont fait quelque chose de volontairement outrancier.
00:25:35Bon, ben voilà, ça ne plaît pas à tout le monde.
00:25:37Maintenant, il ne faut pas venir pleurer en expliquant que c'est terrible.
00:25:39Ce qu'ils subissent, honnêtement, tous les gens qui ont décidé de s'engager publiquement
00:25:43et d'avoir une parole qui ne soit pas consensuelle, et même parfois les gens consensuels sont
00:25:46embêtés aussi, ils ont affaire à des dingues qui existent à droite, à gauche, dans toutes
00:25:50les sphères, qui sont des gens dont le métier est devenu de déverser leur bille sur les
00:25:55réseaux sociaux.
00:25:56Ça fait peur.
00:25:57C'est terrible.
00:25:58Il faut les condamner, bien sûr.
00:25:59Mais tout le monde est concerné.
00:26:00Allez, on va faire un tour par le Club France.
00:26:02Pourquoi ? Parce que cette nouvelle médaille, nouvelle médaille française, Corentin Brio,
00:26:07vous êtes sur place.
00:26:08Dites-nous, c'est le judo qui nous apporte une médaille il y a quelques minutes.
00:26:10Oui, l'assemblée derrière moi qui s'est reremplie à nouveau après la victoire de
00:26:18Teddy Riner.
00:26:19Et bien là, ils étaient tous réunis pour assister à la victoire de Romane Dicot qui
00:26:23vient de décrocher la médaille de bronze.
00:26:25Elle avait l'air quand même un petit peu déçue parce qu'elle s'attendait quand même
00:26:28à décrocher l'or cette année pour ses Jeux Olympiques à Paris.
00:26:30Mais c'est quand même une nouvelle médaille, donc une médaille de bronze et une trentième
00:26:34médaille pour la délégation française.
00:26:36Et bien, une très bonne nouvelle, merci mon cher Corentin.
00:26:40Nous allons suivre, bien évidemment, avec vous, au Club France, l'évolution de la
00:26:44situation.
00:26:45Journée importante pour les athlètes français.
00:26:48On suit tous là et dans un instant.
00:26:49Nous allons revenir sur cette autre actualité, les failles de la chaîne pénale responsable
00:26:54de l'évasion sanglante de Mohamed Amra.
00:26:57Visiblement, ça ne communique pas entre la justice, la pénitentiaire et les enquêteurs.
00:27:02Cela soulève beaucoup de questions.
00:27:04On va y revenir.
00:27:05Et puis, cette crainte d'embrasement entre l'Iran et Israël, on en parlera notamment
00:27:09avec vous Mona Jaffarian.
00:27:11Quel est l'état d'esprit d'ailleurs en Iran ?
00:27:13Quel est l'état de la menace aussi, peut-être même sur le territoire français ?
00:27:17Restez avec nous, ce sera l'objet de nos prochains thèmes sur Punchline.
00:27:23A tout de suite sur notre antenne.
00:27:53Été d'Ireneur qui n'est plus qu'à un pas de son rêve, le judoka français affronte
00:27:56le champion du monde coréen Kim Min-joon dans un peu plus d'une demi-heure pour décrocher
00:28:01donc un troisième titre olympique individuel.
00:28:04Trois hommes ont été mis en examen suite aux tirs qui ont visé des véhicules de trois
00:28:08joueurs de l'Olympique de Marseille.
00:28:09Le procureur indique que les joueurs n'étaient finalement pas la cible d'une tentative de
00:28:13carjacking.
00:28:14Les faits se sont produits le 20 mai dernier, peu après 3h du matin à la sortie du centre
00:28:18d'entraînement de l'OM.
00:28:20Et puis au Royaume-Uni, la police se prépare à de nouvelles manifestations ce week-end
00:28:23après le meurtre de trois fillettes à Southport qui ont été tuées lors d'une attaque au
00:28:27couteau.
00:28:28Et ces derniers jours, des scènes de chaos ont été observées sur place.
00:28:31Des violences attisées par une haine d'extrême droite selon le gouvernement britannique,
00:28:35Olivier.
00:28:36Merci beaucoup Simon.
00:28:37Je vous dis à tout à l'heure pour un nouveau point sur l'actualité.
00:28:41Rappelez-vous, Mohamed Amra, il s'était évadé à l'occasion d'un transfert au tribunal.
00:28:46Cela s'est passé le 14 mai dernier grâce à des complices.
00:28:49L'attaque qui avait fait deux morts, trois blessés parmi les agents de la pénitentiaire.
00:28:53Le ministre de la Justice était alors engagé à rendre public le rapport lancé après
00:28:58ce drame.
00:28:59Et bien, ces choses faites depuis hier et un rapport qui souligne un déficit de communication
00:29:04entre les autorités judiciaires, pénitentiaires et les enquêteurs.
00:29:07Le point avec Marie-Victoire Diodonné, les précisions ensuite de Sandra Buisson.
00:29:12La communication, mère de toutes les batailles et plus particulièrement, celle qui aurait
00:29:17pu arrêter à temps Mohamed Amra, considéré à tort comme un malfrat de la drogue sans
00:29:21envergure.
00:29:22Le garde des Sceaux s'était engagé à faire lumière sur l'évasion sanglante.
00:29:26Deux mois plus tard, 70 pages pendent du doigt le cloisonnement de toute la chaîne pénale.
00:29:31Ce rapport formule 17 recommandations pour répondre aux besoins impérieux d'améliorer
00:29:36le partage d'informations entre les services enquêteurs, l'autorité judiciaire, l'administration
00:29:41pénitentiaire et les services de renseignement.
00:29:43Des conclusions qui n'étonnent pas cet ancien magistrat.
00:29:46Certains parmi les juges et parmi le renseignement connaissaient la véritable personnalité
00:29:52de Mohamed Amra.
00:29:53Mais ils ne l'ont pas transmis à ceux qui devaient s'en occuper par la suite quand il
00:29:58est arrivé à Évereux.
00:29:59Ces informations n'ont pas suivi le transferment.
00:30:02C'est là qu'il y a une faille terrible.
00:30:06Déjà annoncé en avril un parquet national anti-criminalité.
00:30:10Le parquet devrait donc voir le jour.
00:30:11Une décision saluée mais une organisation qui reste, elle, à démontrer.
00:30:16Les détenus particulièrement surveillés, qu'ils soient gérés par un même parquet,
00:30:22pourquoi pas.
00:30:23Mais en France, il y a quand même beaucoup de détenus particulièrement surveillés.
00:30:26Il faudra savoir lesquels vont dépendre de cette juridiction.
00:30:31Mais créer ce nouveau parquet nécessite une modification de la loi.
00:30:35Impossible à ce stade, en l'absence d'un nouveau gouvernement.
00:30:40Sandra Buisson, vous avez lu l'entièreté de ce rapport.
00:30:43Les conclusions sont claires et nettes.
00:30:45C'est un déficit de communication.
00:30:47C'est ce qu'on peut retenir avant tout.
00:30:48Oui, alors à plusieurs niveaux, manque de communication entre les magistrats, puisque
00:30:53Mohamed Amra a été suspecté dans six dossiers différents.
00:30:56Et ce qu'on nous explique dans ce rapport, c'est que chaque magistrat en charge d'une
00:31:00procédure le concernant ne le connaissait que via cette procédure.
00:31:03Il n'en percevait pas, effectivement, toute la dangerosité criminelle, puisqu'au début,
00:31:08il faisait partie de la délinquance moyenne.
00:31:10Ceux qui traitaient ces dossiers-là ne savaient pas qu'effectivement, dans d'autres dossiers,
00:31:14il avait une envergure différente.
00:31:16Manque de communication aussi entre les juges et les services pénitentiaires.
00:31:20Par exemple, la juge d'instruction de Marseille, celle qui ordonne le placement sur écoute
00:31:25de Mohamed Amra, mis sous écoute de sa cellule quand il était à la prison de la santé.
00:31:31Les sonorisations montrent qu'effectivement, il continue à avoir une influence dans le
00:31:37domaine de la criminalité organisée.
00:31:40Il va même commander des fusils d'assaut.
00:31:43Il va gérer ou être impliqué plus ou moins dans des vols, des enlèvements, des excursions,
00:31:48tout ça depuis sa cellule.
00:31:50Elle en tire les conclusions pour son dossier, mais elle ne transmet pas ces informations
00:31:56aux services pénitentiaires, notamment aux prisons, aux différentes prisons qui pourront
00:31:59avoir affaire à ce détenu.
00:32:02Effectivement, la prise en compte de son degré de dangerosité n'a pas été distillée à
00:32:09d'autres services.
00:32:10Qui avait connaissance de cela aussi ?
00:32:12Ceux qui ont pratiqué l'analyse de ces sonorisations, l'Office de lutte contre la criminalité organisée,
00:32:18les policiers qui ont analysé ces écoutes.
00:32:20Ils auraient dû, selon le rapport, transmettre les conclusions concernant sa dangerosité
00:32:27au service du renseignement pénitentiaire.
00:32:29Cela n'a pas été fait.
00:32:30Ils expliquent qu'en fait, ce que faisait ce détenu en prison, c'est un peu ce que
00:32:34font d'autres profils en prison et que non, ça ne justifiait pas un signalement au renseignement
00:32:40pénitentiaire.
00:32:41La juge d'instruction de Marseille, elle explique qu'elle n'a pas transmis les éléments
00:32:44des sonorisations aux services pénitentiaires parce qu'il y a le secret de l'instruction.
00:32:47Le rapport conclut que certes, il y a le secret de l'instruction, mais il était possible
00:32:52de ne pas le violer en révélant tout de même aux services pénitentiaires que cet homme
00:32:59pratiquait toujours des activités criminelles au sein de la détention et ça aurait peut-être
00:33:04permis de prendre des dispositions différentes.
00:33:06Il y a même eu un manque de communication entre les services pénitentiaires, c'est-à-dire
00:33:12régionaux, puisqu'il a été à la prison de Marseille, il a été à la santé à Paris,
00:33:16il a été aussi à la prison d'Evreux.
00:33:18A Evreux, ce que dit le rapport, c'est que la maison d'arrêt a vraiment tilté tout
00:33:22de suite quand il est arrivé, qu'ils avaient un gros bonnet et que ce n'était pas du
00:33:26tout le type de délinquants et de détenus qu'ils avaient d'habitude.
00:33:30D'habitude, ils gèrent massivement des gens qui ont un niveau d'escorte 1 ou 2, donc
00:33:35de plus bas niveau.
00:33:36Lui était un escorte niveau 3.
00:33:38Ils ont demandé très rapidement qu'il aille ailleurs, qu'il soit dans un autre centre
00:33:42de détention.
00:33:43Le 7 mai, donc c'était quelques jours seulement dans son évasion, il devait être amené
00:33:48au tribunal d'Evreux, donc de la prison à Evreux au tribunal.
00:33:51La maison d'arrêt a demandé et obtenu l'appui de policiers pour ce transfert.
00:33:56Elle a fait la même demande le 14 mai, notamment parce que la veille de son évasion, il a
00:34:02scié un barreau de sa cellule.
00:34:03Là, cette demande a été refusée parce qu'elle n'a pas été faite à la même autorité
00:34:08que la précédente.
00:34:09Donc, la prison d'Evreux avait demandé pour le jour de l'évasion, une assistance des
00:34:14forces de sécurité intérieure qui lui a été refusée.
00:34:17On va même apprendre dans ce rapport que Evreux n'a même pas été informé que Mohamed
00:34:23Amra, quand il était à Marseille, il avait mis un contrat sur la tête d'un surveillant.
00:34:26C'est quand même assez abéant, incroyable, Najwa El Haïté, pardonnez-moi, c'est quand
00:34:35même abéant, incroyable qu'il y ait cette rétention d'informations, ces cinq magistrats
00:34:39qui travaillaient sur Amra et il n'y avait pas de communication.
00:34:44C'est toujours comme cela que ça se passe ? Il y a vraiment une faille à ce niveau-là ?
00:34:47Oui, c'est souvent comme ça que ça se passe et notamment quand il y a des informations
00:34:51judiciaires en cours, quand vous avez un juge d'instruction qui est en charge d'une
00:34:56information judiciaire, vous avez le secret de l'instruction et donc ça s'impose.
00:35:00Mais on aurait pu, en effet, la juge d'instruction aurait pu, sans violer ce secret fondamental,
00:35:09alerter sur ce déduit.
00:35:11Il est dangereux, point barre.
00:35:12Exactement, ça aurait pu uniquement s'arrêter à ça.
00:35:15Pourquoi ça n'a pas été fait selon vous ?
00:35:17Moi, je ne suis pas la juge d'instruction, mais en tous les cas, la faille est criante
00:35:22et on constate, en lisant ce rapport de l'inspection générale de la justice, que le détenu a
00:35:30été traité de manière ordinaire alors qu'il devait être catégorisé comme un détenu
00:35:36particulièrement surveillé.
00:35:39Alors, les détenus particulièrement surveillés ne rentrent pas dans un quartier spécifique
00:35:44dans une maison d'arrêt, ça n'existe pas.
00:35:46Mais par contre, ils sont soumis à un régime administratif spécifique, c'est-à-dire
00:35:53vous avez des fouilles qui sont assez régulières, donc une vigilance accrue concernant ce type
00:36:01de détenu, une surveillance aussi, une vigilance par rapport aux appels qu'il passe, également
00:36:07au contrôle des cellules.
00:36:09Et donc, vous avez tout un régime spécifique qui aurait dû être mis en place et qui
00:36:13ne l'a pas été.
00:36:14Oui, c'est une grosse faille.
00:36:16Juste, effectivement, pour le DPS, le détenu particulièrement surveillé, l'acte principal
00:36:26que ça induit, c'est des conditions de transfert différentes.
00:36:29Et effectivement, l'appui des forces de sécurité intérieure, et c'est à ce motif-là qu'on
00:36:35a refusé à la maison d'arrêt d'Evreux, le transfert avec appui des policiers le jour
00:36:39de l'évasion.
00:36:40Parce qu'il n'était pas DPS.
00:36:42Exactement, parce qu'il n'était pas DPS.
00:36:44Mais en revanche, on peut noter quand même qu'il y a eu une évolution de la prise en
00:36:48compte de sa dangerosité quand même, entre le premier moment où il a fait la justice
00:36:52et effectivement son arrivée à Evreux, puisqu'au début il était classé 2, ensuite il a été
00:36:56classé niveau 3, et 3 renforcé avant l'évasion.
00:37:00Donc effectivement, il y a quand même eu une augmentation, mais au dernier moment, dans
00:37:04la dernière ligne droite, effectivement, un manque de communication sur sa dangerosité
00:37:08réelle.
00:37:09A de ceci près, ce que dit le rapport, c'est que les sonorisations, le fait, les écoutes
00:37:13qui ont été faites dans sa cellule, n'ont jamais fait émerger le fait qu'il ait une
00:37:18volonté de s'évader ou de s'en prendre à des agents pénitentiaires.
00:37:22Mais il n'avait pas sié un barreau, vous nous avez dit tout à l'heure ?
00:37:24Il avait sié un barreau, effectivement, la veille.
00:37:26Sié un barreau, ce n'est pas une volonté de s'évader ?
00:37:28La sonorisation.
00:37:29Ah oui, d'accord, mais c'est là où on voit que ça dysfonctionne.
00:37:32Non, non, non.
00:37:33Non, mais j'ai bien compris.
00:37:34Non, non, vous n'avez pas compris.
00:37:35Mais si, j'ai bien compris.
00:37:36La sonorisation, c'était en 2023.
00:37:37Sié le barreau, c'est juste avant le 14 mai 2024.
00:37:39Ça veut dire qu'il n'y a pas un système d'alerte immédiat quand quelqu'un…
00:37:43Vous prenez une prison XY, quand quelqu'un essaye de s'évader, il devrait y avoir
00:37:47un système d'alerte immédiat pour dire « Attention, ce gars est dangereux ».
00:37:51Et ce n'est pas en place, c'est ça qui est…
00:37:53Et ça n'a rien à voir avec la sonorisation, en fait.
00:37:55C'est ce que je veux dire.
00:37:56C'est que pendant la sonorisation, il n'y a rien qui laissait attester qu'il avait
00:37:59une intention de s'évader.
00:38:00Et peut-être aussi, il a demandé du jour, il a sié un barreau, c'est ça qui est…
00:38:03Oui, mais encore une fois, on parlait de la sonorisation.
00:38:06Réda Bélage, vous l'y ajoutez peut-être pour clore ce chapitre.
00:38:09Avec la question aussi de la visioconférence, pourquoi finalement, pour éviter ces transferts
00:38:12qui se sont révélés dangereux, pourquoi ne pas mettre en place la visioconférence ?
00:38:16Alors si je puis me permettre, elle est déjà mise en place.
00:38:19Mais pas systématiquement, visiblement.
00:38:21Pour avoir présenté, défendu surtout, et représenté certains détenus.
00:38:27Mais les avocats y sont opposés, non ?
00:38:29La majorité, pas plus que ça.
00:38:32Oui, j'allais dire, c'est dû en même temps.
00:38:36Ma réponse va être due en même temps.
00:38:37C'est-à-dire, moi, je ne suis pas forcément opposée.
00:38:39Mais par contre, dans des grosses affaires criminelles, je préférerais que le détenu
00:38:44soit présent pour s'exprimer.
00:38:46Ce n'est pas pareil qu'en visioconférence.
00:38:48Mais en tous les cas, il y a des visioconférences qui sont d'ores et déjà organisées
00:38:52dans le cadre d'audience.
00:38:54Et ça se fait de plus en plus.
00:38:55Réda Bélage, et on passera au sujet suivant.
00:38:57La problématique, je pense, de fond, alors ça c'est le policier qui parle,
00:39:00même si je ne suis pas de l'administration pénitentiaire,
00:39:02mais je reste entièrement solidaire par rapport à cette affaire.
00:39:04C'est déjà, excusez-moi, mais regardez les véhicules qu'ils ont, les collègues.
00:39:08Ce n'est pas possible, en fait.
00:39:09Déjà, c'est déjà là qu'il faut se poser les questions.
00:39:12Véhicule blindé, effectivement.
00:39:14Ce serait peut-être la partie...
00:39:15Moi, j'en ai fait des escortes.
00:39:16On vous sollicite à 6h du matin.
00:39:18Moi, je commençais à 6h30.
00:39:20Il fallait que je vienne plus tôt.
00:39:21Du coup, on venait à 6h.
00:39:22On nous donnait un pistolet et un mitrailleur.
00:39:23On y allait.
00:39:24Bon, on était vigilants et tout ça.
00:39:26Les 80 000 habitants de ma commune,
00:39:28ils n'avaient plus de police secours.
00:39:29Donc, je veux bien.
00:39:30On en parlait tout à l'heure avec les JO, justement, sur l'aspect missionnel.
00:39:33Mais si on commence...
00:39:34Ce n'est pas pour mes collègues de la pénitentiaire, j'ai ça.
00:39:36Mais si on recommence à reprendre ces missions-là,
00:39:38parce que là, il faut sécuriser ces combats-là.
00:39:40Il faudrait mieux former, mieux sécuriser aussi la pénitentiaire sur la question des gouttes.
00:39:43Exactement.
00:39:44Ils leur donnaient des moyens, en effet.
00:39:45Exactement.
00:39:46C'est un problème de moyens.
00:39:47C'est-à-dire même des gilets pare-balles adaptés.
00:39:48C'est ça.
00:39:49Des armes adaptées.
00:39:50J'avais lu que...
00:39:52C'était l'un d'entre eux qui évoquait qu'il était armé d'un pistolet 9 mm,
00:39:56alors qu'en face, vous avez des armes de guerre.
00:39:58Donc déjà, ils sont complètement vulnérables.
00:40:01Effectivement.
00:40:02Je le dis souvent, c'est le niveau de violence qui a changé.
00:40:05Ce n'est pas le nombre de faits.
00:40:06C'est le niveau de violence.
00:40:07C'est-à-dire qu'on fait face à des individus,
00:40:09à une société de manière générale,
00:40:11quel que soit le délit de droit commun ou le crime,
00:40:14à une violence qui...
00:40:15Ça n'a été jamais vu.
00:40:16Je pense qu'il faut vraiment se poser la question
00:40:19et dire, voilà, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
00:40:21Il faut trouver des solutions.
00:40:22Il faut une réponse pénale plus ferme.
00:40:24Il faut une organisation, une communication inter-service.
00:40:26C'est clair.
00:40:27Mais il faut donner plus de moyens à toutes les administrations publiques.
00:40:29On a vu une liste de dysfonctionnements.
00:40:31Mais il y a des sanctions qui sont envisagées ou pas ?
00:40:35Alors, c'était la question.
00:40:36Je m'interrogeais.
00:40:37Est-ce qu'il faut, effectivement, Geoffroy Lejeune,
00:40:39qu'il y ait des responsables qui soient pointés du doigt,
00:40:41finalement, qui rendent des comptes dans cette affaire ?
00:40:43On sait que les magistrats ne rendent pas de comptes aujourd'hui en France.
00:40:47Est-ce que, dans cette affaire-là précisément,
00:40:49vous attendez, vous, des sanctions éventuelles ?
00:40:53Moi, je n'ai pas la passion de la recherche du coupable.
00:40:56Surtout que là, il n'y a pas de volonté manifeste de nuire,
00:40:58si vous voulez.
00:40:59C'est vraiment, on sent, une désorganisation générale
00:41:01ou en tout cas, un manque d'optimisation de nos moyens.
00:41:03Mais moi, ce qui me dérange avec ce rapport,
00:41:05je trouve ça très bien qu'on se remette en question,
00:41:07qu'on essaye de s'améliorer, de comprendre ce qui ne va pas, etc.
00:41:09Mais je pense que personne n'a voulu favoriser ce qui s'est passé.
00:41:12En revanche, je vais rejoindre ce que vient de dire Réda.
00:41:14Ce qui m'a frappé dans cette séquence,
00:41:15et je pense que c'est ce qui a frappé la plupart des gens
00:41:17qui ont vu ces images,
00:41:18c'est la disproportion dans l'affrontement
00:41:21entre la pénitentiaire et les délinquants.
00:41:23J'ajoute une autre chose.
00:41:24C'est très compliqué de parler d'un dossier
00:41:25dont on ne connaît en fait pas grand-chose.
00:41:27Mais il y a un phénomène en ce moment,
00:41:29au-delà de cette affaire-là,
00:41:30où des gens sont capables d'utiliser des moyens de guerre
00:41:33pour des sommes de moins en moins importantes,
00:41:35notamment dans le trafic de drogue,
00:41:37avec une violence de plus en plus importante.
00:41:39Aujourd'hui, vous pouvez tuer des gens pour 10 000 euros,
00:41:41alors qu'avant, c'était le risque pénal est encouru,
00:41:44nécessiter une somme beaucoup plus importante.
00:41:46Je ne dis pas que c'était mieux,
00:41:47mais je dis juste qu'en fait,
00:41:48on sent qu'il y a même, à l'intérieur du crime,
00:41:50une perte de repère.
00:41:51Et moi, les images que j'ai vues,
00:41:53c'est juste des gens désarmés face à des tueurs professionnels,
00:41:56ou en tout cas à des tueurs agressifs.
00:41:58Et ça, pour le coup, je pense que c'est important,
00:42:01la désorganisation, les gens qui ne se parlent pas,
00:42:03les services qui ne se parlent pas, etc.
00:42:04Mais le vrai sujet, c'est l'aggravation de la violence,
00:42:07l'aggravation des moyens de la violence,
00:42:08et la performance des criminels.
00:42:10Et nous verrons les actions concrètes prises après.
00:42:13Ce qui vient d'être dit est exact,
00:42:15avec la montée de la violence,
00:42:16mais on ne peut pas passer sous le tapis
00:42:18la chaîne d'irresponsabilité,
00:42:20parce que ça revient à ça.
00:42:21Et on verra.
00:42:22Le débat est ouvert, effectivement.
00:42:23Ça dysfonctionne. Terminé.
00:42:25Non. Enfin, je suis désolé,
00:42:27moi, j'ai fait toute ma carrière dans le privé,
00:42:29dans le privé, ça ne se passe pas comme ça.
00:42:30Effectivement, si vous êtes fautif,
00:42:31il y a sanction derrière.
00:42:32Mais le rapport n'a pas révélé de fautes
00:42:35par rapport au texte, en fait.
00:42:36Il y a des choses qui auraient pu mieux fonctionner,
00:42:39mais il n'y a pas de fautes caractérisées, en fait.
00:42:42C'est très intéressant,
00:42:43parce qu'il y a le texte et il y a l'esprit.
00:42:45On devrait pouvoir, même au niveau de l'administration,
00:42:48être capable de dire,
00:42:49dans l'esprit, ça a dysfonctionné.
00:42:51Après, je ne dis pas quelles sanctions, etc.,
00:42:53mais à un moment donné,
00:42:54dire, là, vous avez péché,
00:42:55là, vous avez une part de responsabilité.
00:42:58Nous suivrons les conséquences de ce rapport
00:43:00de très près, bien évidemment, sur CNews.
00:43:01L'actualité internationale, à présent marquée
00:43:03par les craintes d'un embrasement
00:43:05au Proche et Moyen-Orient.
00:43:06La France a appelé aujourd'hui
00:43:07ces ressortissants qui se trouveraient encore en Iran
00:43:10à quitter ce pays au plus tôt,
00:43:12en raison du risque aggravé
00:43:13d'escalade militaire entre Israël et Téhéran.
00:43:15En effet, après l'élimination de leaders du Hamas
00:43:18et du Hezbollah à Beyrouth et à Téhéran,
00:43:20Israël s'attend à tous les scénarios possibles.
00:43:22Le leader du Hezbollah, soutenu par l'Iran,
00:43:25affirme que l'État hébreu a franchi des lignes rouges
00:43:27et promet une riposte.
00:43:29Marie-Victoire Diodonné,
00:43:30on en parle avec vous ensuite.
00:43:31Mona Jafarian.
00:43:34La colère et la vengeance,
00:43:35c'est ce que promet le chef du Hezbollah
00:43:37lors de l'enterrement de son bras droit,
00:43:39Fouad Chokhar,
00:43:40visé par une frappe israélienne.
00:43:43L'ennemi et ceux qui sont derrière l'ennemi
00:43:45doivent attendre notre réponse inéluctable.
00:43:48Il n'y a pas de discussion ou d'argument à ce sujet.
00:43:50Et les jours et les nuits à venir,
00:43:52ainsi que le champ de bataille, le prouveront.
00:43:55L'Iran et les formations qui lui sont alliées au Proche-Orient
00:43:58entendent riposter de manière coordonnée contre Israël.
00:44:01Mais d'après les analystes,
00:44:03l'intérêt du Hezbollah est une réponse mesurée
00:44:06pour éviter un embrasement régional.
00:44:08Benyamin Netanyahou se prépare néanmoins à tous les scénarios.
00:44:12Israël est hautement préparé à tout scénario,
00:44:15tant sur le plan défensif qu'offensif.
00:44:17Nous exigerons un prix très élevé
00:44:19pour tout acte d'agression contre nous,
00:44:21quelle que soit la reine.
00:44:24Déif était responsable du terrible massacre du 7 octobre
00:44:27et de nombreuses attaques meurtrières
00:44:29contre les citoyens d'Israël.
00:44:30Pendant des années,
00:44:31il a été l'homme le plus recherché d'Israël.
00:44:33Son élimination confirme un principe simple
00:44:36que nous avons établi.
00:44:37Quiconque nous fait du mal, nous lui faisons du mal.
00:44:41Les Etats-Unis se disent impliqués dans des efforts intenses
00:44:44pour éviter un conflit à grande échelle au Proche-Orient.
00:44:49Mona Jaffarian, je le rappelle,
00:44:50vous êtes co-fondatrice du collectif Femme Azadi,
00:44:53vous êtes en quelque sorte la porte-parole
00:44:55du peuple iranien ici en France.
00:44:57Je le disais en introduction,
00:44:59c'est Paris qui appelle les Français de passage en Iran
00:45:01à quitter le pays au plus tôt.
00:45:02Comment est-ce que vous lisez cette alerte
00:45:04dans le contexte que nous connaissons ?
00:45:06Est-ce qu'il y a un réel danger pour tous les Occidentaux
00:45:09aujourd'hui qui se trouveraient en Iran ?
00:45:12Oui, clairement, il y a un danger
00:45:13puisqu'on sait qu'aujourd'hui,
00:45:15le Hezbollah et la République islamique
00:45:17ont hissé ce qu'on appelle le drapeau rouge de la vengeance,
00:45:20ce qui signifie qu'il y aura une réplique.
00:45:23Nous savons également que la République islamique
00:45:25a alerté l'ONU,
00:45:27qu'ils allaient faire appel à l'article 51
00:45:29de la charte de l'ONU,
00:45:30ce qui veut dire le droit de se défendre.
00:45:32Et qu'Antonio Guterres a dit
00:45:35qu'il les autorisait à mener une riposte,
00:45:38ce qui est quand même assez hallucinant dans les faits,
00:45:42puisqu'il a d'une certaine manière validé
00:45:44cette demande de la République islamique
00:45:47de riposter.
00:45:48Maintenant, on ne sait pas
00:45:49quelle va être l'ampleur de la riposte.
00:45:53Ça n'a pas commencé juste avec cet assassinat-là
00:45:55puisqu'on sait que depuis le 7 octobre,
00:45:57c'est plus de 6000 missiles et drones
00:46:00qui ont été envoyés par le Hezbollah sur Israël.
00:46:03Il y a aussi eu la grosse attaque du 13 avril
00:46:05de la République islamique sur Israël.
00:46:07Maintenant, c'est vrai que les deux organisations,
00:46:10je me permets, terroristes,
00:46:12jusqu'à aujourd'hui,
00:46:13ont fait preuve d'une certaine mesure
00:46:15pour éviter un embrasement.
00:46:17La mort de Haniyeh à Téhéran
00:46:20dans ces conditions-là
00:46:21est une véritable humiliation aujourd'hui
00:46:24C'est une faiblesse révélée au grand jour,
00:46:26en quelque sorte.
00:46:27Ça veut dire que l'Iran, finalement,
00:46:29est faible pour cette faiblesse de la sorte.
00:46:32À tel point que la République islamique
00:46:34se refuse encore à communiquer
00:46:36sur les conditions exactes
00:46:38qui ont eu lieu pour l'élimination de Haniyeh.
00:46:40Il y a des médias américains qui reportent
00:46:42qu'il y a eu une bombe
00:46:43qui avait été placée deux mois auparavant.
00:46:45On a d'autres sources au niveau libanais
00:46:48ou de la Ligue arabe
00:46:49qui disent que ça a été d'un immeuble en face.
00:46:52Il y a encore le flou sur ce qui s'est réellement passé.
00:46:54La seule chose dont on est sûr,
00:46:56c'est qu'il y a certainement eu des complicités intérieures.
00:46:58Ce qui voudrait dire qu'il y a des membres du corps
00:47:00des gardiens de la révolution islamique
00:47:01qui, aujourd'hui, sont infiltrés
00:47:03par, très certainement, le Mossad,
00:47:04même si Israël n'a pas reconnu
00:47:06cet assassinat à l'heure actuelle.
00:47:09C'est vrai qu'au sein du peuple iranien,
00:47:11on le voit bien depuis l'annonce
00:47:13de la mort de Haniyeh,
00:47:15au-delà de la joie que ça a procuré.
00:47:17Ça a procuré de la joie.
00:47:18Quels sont les retours que vous avez ?
00:47:20Les retours du peuple iranien
00:47:22après cet assassinat.
00:47:24Il y a eu de la joie.
00:47:25On ne l'a pas vue uniquement en Iran.
00:47:27Je ne sais pas si vous avez vu,
00:47:28mais même en Turquie,
00:47:29les gens ont tellement montré
00:47:32de la joie vis-à-vis de cette élimination
00:47:34qu'Erdogan a fait interdire Instagram
00:47:38et le pouvoir judiciaire a fait annuler cette interdiction.
00:47:40Là, il y a un véritable bras de fer là-bas aussi
00:47:42sur le pouvoir judiciaire et Erdogan
00:47:45pour empêcher les peuples
00:47:48de manifester leur joie suite à cette élimination.
00:47:51Et c'est vrai que pour le peuple iranien,
00:47:53ils sont assez clairs là-dessus.
00:47:55L'Iran n'est pas une déchetterie
00:47:56pour tous les terroristes du monde
00:47:58et ils sont assez fatigués de voir
00:48:00déjà la mise en danger du pays
00:48:03et surtout le fait que toutes les richesses du pays
00:48:05vont au financement de tous les proxys terroristes
00:48:08de Khamenei aujourd'hui.
00:48:09Hezbollah, Houthis, etc.
00:48:11À quel type de riposte, très clairement,
00:48:14on peut s'attendre aujourd'hui de la part de l'Iran ?
00:48:16Mir Khamenei est dans une situation très délicate
00:48:18parce que soit il y a une riposte massive
00:48:20mais ça impliquerait aussi d'ouvrir la voie à Israël
00:48:23pour être frappé sur le territoire iranien.
00:48:26Et la République islamique n'a pas les capacités militaires
00:48:29de tenir face à une guerre avec Israël.
00:48:32Maintenant, il est vrai que si tous les proxys terroristes
00:48:34sont activés en même temps,
00:48:36le Hezbollah est quand même l'organisation militaire
00:48:39qui dispose du plus grand nombre d'engins,
00:48:43donc missiles, drones, etc. au monde.
00:48:45Donc on est quand même face à une armée
00:48:47qui est très différente du Hamas
00:48:49puisqu'on parle quand même entre 50 et 60 000 hommes
00:48:52surentraînés par les forces Al-Quds de la République islamique.
00:48:55La République islamique même, c'est quand même
00:48:57150 000 hommes dans le corps des gardiens
00:49:00et trois fois plus si on prend en plus l'armée.
00:49:03Donc si vous voulez, Israël, c'est bien qu'en face,
00:49:05si tous les proxys sont activés en même temps,
00:49:07ça devient une véritable guerre.
00:49:09Qui va la mettre en danger ?
00:49:11Et sans l'appui des Occidentaux, ça va être très compliqué.
00:49:14Mais on voit aussi qu'aujourd'hui,
00:49:16que ce soit la Jordanie, la Grande-Bretagne,
00:49:18les États-Unis sont déjà en niveau d'alerte maximum
00:49:21pour venir en aide à Israël en cas de riposte massive.
00:49:24Je le disais tout à l'heure, le ministre de l'Intérieur
00:49:27qui a publié une note dans laquelle
00:49:29il alerte les forces de l'ordre,
00:49:31Sentinelle également, les militaires français
00:49:33pour aller protéger notamment les lieux de culte
00:49:35de la communauté juive.
00:49:37Qu'est-ce qu'il faut comprendre derrière ?
00:49:39Est-ce qu'il faut comprendre que l'Iran
00:49:42pourrait envoyer des agents, je ne sais pas moi,
00:49:45taper sur le territoire national ?
00:49:47C'est-à-dire que tous les Occidentaux
00:49:49aujourd'hui peuvent être touchés par l'Iran ou pas ?
00:49:51Est-ce que c'est cela qu'il faut comprendre ?
00:49:53Vous pouvez même enlever l'hypothétique
00:49:55de la formulation de votre phrase puisqu'ils l'ont déjà fait.
00:49:57Puisqu'on sait qu'il y a eu deux attaques terroristes
00:50:00sur des synagogues en Allemagne.
00:50:02Ce qui vaut d'ailleurs enfin l'implication de l'Allemagne
00:50:06qui a initié et qui a mis à l'ordre du jour
00:50:08du Conseil de l'Europe l'inscription du corps
00:50:10des gardiens de la révolution islamique
00:50:12sur la liste des entités terroristes.
00:50:14Donc on est en attente d'une date de vote.
00:50:16Il y a des assassinats ciblés aussi.
00:50:18Récemment il y a un avocat en Espagne,
00:50:20un ancien député, qui a été pris pour cible
00:50:23et qui a échappé de peu à la mort.
00:50:25Et on sait que la même personne
00:50:27qui a été recherchée par Interpol
00:50:29et qui a tenté d'assassiner ce député-là
00:50:31est également impliquée dans une tentative
00:50:33d'assassinat d'un autre activiste iranien aux Pays-Bas.
00:50:37Et donc, si vous voulez, on voit bien
00:50:39que la République islamique a aujourd'hui
00:50:41ces réseaux et qu'ils en ont infiltrés partout.
00:50:44Le dernier événement en date,
00:50:46c'est dans le stade, lors du dernier match
00:50:48de l'équipe israélienne.
00:50:50On a vu des saluts nazis et des cris.
00:50:52Au Parc des Princes et donc, et ça vous nous dites
00:50:54ce soir qu'au Parc des Princes, derrière,
00:50:56il y a la main de l'Islamique.
00:50:58Puisque pour nous qui sommes activistes,
00:51:00nous avons clairement reconnu un élément
00:51:02parmi les personnes qui étaient présentes ce jour-là
00:51:04qui est le propagandiste officiel de la République islamique
00:51:06aujourd'hui sur le sol français
00:51:08et qui est d'ailleurs l'auteur de toutes les vidéos
00:51:10qui ciblent précisément chaque athlète israélien.
00:51:14Donc, il a créé une vidéo sur chaque athlète
00:51:16qui permet ainsi à toutes ces foules fanatisées
00:51:18partout en Occident de pouvoir avoir des cibles déterminées.
00:51:22Donc, la mainmise, d'ailleurs,
00:51:24les services de renseignement américains
00:51:25ont été très clairs sur le sujet.
00:51:27Puisqu'on sait aujourd'hui que la République islamique
00:51:29est derrière énormément de manifestations
00:51:32pro-palestiniennes, que ce soit en Europe
00:51:34ou aux Etats-Unis.
00:51:35Donc, que ce soit sur le financement,
00:51:37la montée de l'intégrisme, la radicalisation
00:51:39et aussi sur la propagation de fake news.
00:51:42Et la dernière en date, c'est les services israéliens
00:51:44qui ont prévenu les services français
00:51:46que des hackers de la République islamique
00:51:49se faisaient passer pour des personnes du GUD
00:51:53pour menacer de mort des athlètes israéliens.
00:51:56Donc, les services de renseignement israéliens
00:51:58ont travaillé d'arrache-pied pour fermer ces canaux
00:52:00de menaces envers les athlètes.
00:52:02Donc, si vous voulez, la mainmise aujourd'hui
00:52:05du régime des mollahs est entière sur l'Europe.
00:52:08Et on a vu il y a une semaine
00:52:10une descente massive du RAID et de la police en Allemagne
00:52:13qui a fermé 52 centres islamiques.
00:52:16Donc, ça a été accueilli avec des effusions de joie
00:52:19par le peuple iranien, mais aussi par les Allemands
00:52:22puisqu'en fait, c'est des endroits qui permettent
00:52:24la propagation des fake news,
00:52:26la radicalisation de la jeunesse.
00:52:28Et on attend aujourd'hui qu'il se passe la même chose
00:52:30en France pour pouvoir fermer tous ces réseaux
00:52:33et arrêter toutes ces personnes qui servent
00:52:35de propagandistes sur le sol français.
00:52:37– Absolument édifiant, incroyable,
00:52:39les révélations de Mona Jaffarian.
00:52:41On va être obligés de marquer une pub.
00:52:43Bref, on y reviendra tout à l'heure
00:52:44parce qu'on va parler de la délégation israélienne
00:52:46aux JO particulièrement.
00:52:47– N'oublions pas les trois Français
00:52:48qui sont emprisonnés en Iran.
00:52:49Ceux dont Cécile Conner et Jacques Paris
00:52:53c'est un troisième dont on ne connaît que le prénom.
00:52:55Voilà, n'oublions pas parce que eux
00:52:57c'est des véritables otages du régime des Molas.
00:53:00– Toujours en Iran et effectivement, il est bon de le rappeler.
00:53:02On va marquer une très courte pause.
00:53:04On y reviendra, on va parler de la délégation israélienne
00:53:06également qui est visée sous haute sécurité
00:53:08pendant ces Jeux Olympiques.
00:53:09Restez avec nous, nous revenons dans un instant
00:53:11sur CNews et sur Europe 1.
00:53:13A tout de suite sur nos deux antennes.
00:53:20Bonsoir à tous, chers amis.
00:53:21Bienvenue sur CNews et sur Europe 1.
00:53:23Pendant une heure, nous allons décrypter,
00:53:25analyser l'actualité dans Punchline avec nos invités.
00:53:28Je vous les présente dans un instant.
00:53:30Mais avant, au sommaire ce soir,
00:53:32Teddy Riner, champion des Lourdes pour la troisième fois.
00:53:35On en parle dans un instant, cela vient de tomber.
00:53:38Qu'il est paisible de se promener dans les rues de la Pâque capitale
00:53:41depuis le début des Jeux Olympiques.
00:53:42Le déploiement massif des forces de l'ordre
00:53:44a fait baisser les incivilités.
00:53:46Alors si le chiffre de la délinquance reste stable dans le pays,
00:53:49un constat, quand il y a du bleu dans les rues,
00:53:51eh bien cela file droit.
00:53:53Alors une fois le décor replié,
00:53:55cette situation peut-elle être pérenne ?
00:53:58L'avis de nos invités ce soir.
00:54:00Puis nous nous intéresserons à la délégation israélienne.
00:54:03C'est la plus surveillée des Jeux Olympiques de Paris
00:54:06avec le contexte géopolitique actuel qui se tend ces dernières heures.
00:54:09Les sportifs sont confrontés à un environnement difficile
00:54:12pendant ces JO.
00:54:13C'est ce qu'a confié Yael Harad,
00:54:15la présidente du comité israélien.
00:54:17On va en parler ce soir.
00:54:19Enfin, ces Jeux Olympiques vont-ils avoir les retombées économiques
00:54:22pour la France ?
00:54:23Sans aucun doute pour Gabriel Attal.
00:54:25Pour lui, un événement qui va attirer de plus en plus de touristes
00:54:28dans les années à venir.
00:54:29En attendant, l'événement est-il un cadeau empoisonné,
00:54:31notamment pour les musées ou encore pour les chauffeurs de taxi ?
00:54:34Nous ferons le point ce soir dans Punchline.
00:54:37...
00:54:50Mais avant, il est 18h sur CNews et sur Europe 1.
00:54:5318h passé de 1 minute.
00:54:54D'ailleurs, le rappel des titres.
00:54:56Et nous démarrons avec Teddy Riner
00:54:58qui vient tout juste de décrocher l'or
00:55:01dans la catégorie des plus de 100 kg.
00:55:03Il a dominé le champion du monde en titre,
00:55:05le coréen Kim Min-jung.
00:55:07C'est le troisième titre olympique en individuel pour Teddy Riner.
00:55:10La quatrième médaille de la journée pour la délégation française,
00:55:13Cocorico.
00:55:15Alors que la situation est extrêmement tendue au Proche-Orient,
00:55:19Paris appelle les Français de passage en Iran
00:55:21à quitter le pays le plus vite possible.
00:55:23Les autorités françaises évoquent un risque aggravé d'escalade militaire
00:55:27après l'élimination du chef du Hamas en Iran.
00:55:31Dans ce contexte, Gérald Darmanin lui demande le renforcement immédiat
00:55:34de la sécurité de la communauté juive en France.
00:55:36Le ministre de l'Intérieur craint un passage à l'acte
00:55:39alors que le Hamas a décrété un jour de colère
00:55:41après la mort de son chef Ismail Enier.
00:55:44Le risque de passage à l'acte est réel,
00:55:46d'autant que de nombreux ressortissants israéliens
00:55:48sont présents sur le sol national.
00:55:50C'est ce qu'a indiqué Gérald Darmanin.
00:55:53Et puis, 301ème jour de détention pour les otages
00:55:57détenus par le mouvement terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.
00:56:01Vous le savez, deux d'entre eux sont français.
00:56:04C'est offert et hoad.
00:56:06Nous pensons à tous ces otages, à leurs familles
00:56:08et nous demandons une fois de plus leur libération immédiate
00:56:12et sans condition.
00:56:14La situation au Proche-Orient, nous l'évoquerons ce soir avec nos invités.
00:56:17Pour vous accompagner sur CNews et sur Europe 1,
00:56:20Mona Jaffarian, co-fondatrice du collectif Femme Azadi.
00:56:23Bonsoir Mona.
00:56:25A vos côtés, le policier Reda Bellage,
00:56:27porte-parole Unité Île-de-France.
00:56:29Bonsoir mon cher Reda.
00:56:31Najwa El Haïté, avocate, nous accompagne également.
00:56:34Bonsoir Najwa.
00:56:35Et vous êtes entourée de Geoffroy Lejeune,
00:56:37directeur de la rédaction du JDD.
00:56:39Bonjour Geoffroy, bonsoir.
00:56:40Et de Joseph Touvenel, directeur de la rédaction de Capitale Sociale.
00:56:44Alors l'information de ces dernières minutes,
00:56:46c'est bien évidemment cette victoire incroyable,
00:56:48victoire de Teddy Riner, champion olympique des Lourdes,
00:56:51pour la troisième fois.
00:56:53Je vous propose que nous allions tout de suite au Club France
00:56:56retrouver Corentin Brio.
00:56:58Mon cher Corentin, nous l'imaginons,
00:57:00c'est la fête autour de vous.
00:57:02A cette heure, après cette victoire incroyable,
00:57:04Teddy Riner.
00:57:08Oui, vous l'entendez, j'imagine,
00:57:10s'il y a bien une victoire que la foule du Club France attendait,
00:57:13c'est celle-ci.
00:57:15Teddy Riner qui vient donc de décrocher son troisième titre olympique en individuel.
00:57:19Depuis 2-3 minutes, depuis sa victoire,
00:57:22ça ne fait que scander son nom,
00:57:24il va faire des holas collectives.
00:57:26Alors déjà que l'ambiance avait été bouillante,
00:57:29après sa victoire en demi-finale il y a à peu près une heure.
00:57:32Alors là, c'est vraiment montée d'un cran supplémentaire.
00:57:35La preuve derrière moi avec Maskoc et Evelyne.
00:57:38Comment avez-vous vécu ce moment ?
00:57:40C'est incroyable.
00:57:41C'était fabuleux, vraiment.
00:57:43Je crois que ce sont les meilleurs jeux du monde, évidemment.
00:57:46Merci Teddy, merci pour la Guadeloupe,
00:57:49merci pour la France, on est hyper contents.
00:57:51Ça a été dur, on a bien supporté, c'est vraiment super.
00:57:54Il a marqué l'histoire, franchement.
00:57:56Teddy, merci, tu rentres encore plus dans l'histoire du pays.
00:57:59Le coq gaulois, c'est dominant d'histoire, il est là.
00:58:01Mais toi aussi, tu es un des emblèmes forts du pays maintenant, Teddy.
00:58:03Ça fait déjà longtemps.
00:58:04Franchement, ce n'était pas Teddy Riner, c'était Teddy RINOR.
00:58:07Teddy RINOR.
00:58:08Un rhinocéros sur le terrain.
00:58:10En sachant plus que Teddy, ce qui est beau, pourquoi on l'aime,
00:58:12c'est qu'il a un grand cœur.
00:58:13Il a beau détruire ses adversaires, c'est un nounours.
00:58:16Humainement, il est incroyable.
00:58:18C'est un grand nounours, Teddy, et on l'aime pour ça.
00:58:21Il a un grand cœur.
00:58:22D'ailleurs, pour gagner comme ça, il faut du cœur.
00:58:24Il est là.
00:58:25Merci Teddy, on va fêter ça.
00:58:27On l'attend ici au Club France.
00:58:28Il va venir célébrer avec nous.
00:58:29On l'attend avec impatience.
00:58:30On l'attend avec la couleur or.
00:58:31La couleur or, c'est ce qu'on cherche tous.
00:58:33Merci Teddy, on t'attend.
00:58:35Merci, on t'attend.
00:58:37Vous pouvez voir, vous l'avez entendu.
00:58:39C'est vraiment une ferveur incroyable qui se passe.
00:58:43C'est à peine le temps de savourer cette victoire.
00:58:46Dans quelques temps, les deux autres gros stars de la soirée
00:58:49vont pas tarder à faire leur entrée dans leur finale respective.
00:58:52D'abord, Florent Manodou dans sa finale du 50 mètres nage libre.
00:58:57Et ensuite, évidemment, Léon Marchand qui va tenter de décrocher
00:59:00un quatrième titre olympique dans le 200 mètres 4 nage.
00:59:04Merci beaucoup Corentin Brion.
00:59:06On voit la joie autour de vous de tous ces supporters.
00:59:08Alors, assez naturellement, mon cher Geoffroy Lejeune,
00:59:10je me tourne vers vous.
00:59:11Je sais que vous suivez de très près tous les résultats,
00:59:13toutes les médailles de nos athlètes français.
00:59:16Ce soir, c'est Teddy Rienor, Teddy Winner.
00:59:19C'est incroyable ce qu'il réalise.
00:59:21Une médaille à chaque Olympiade depuis 2008.
00:59:2435 ans, Teddy Rienor.
00:59:26Honnêtement, j'ai profité de la publicité pour regarder ce qui s'était passé.
00:59:29En plus, c'est expéditif.
00:59:31C'est un match sans appel.
00:59:33Il a expédié ça en quelques secondes.
00:59:36C'est assez bluffant.
00:59:37Moi, j'avais suivi la préparation de Teddy Rienor
00:59:39qui est arrivé dans ces Jeux avec une grosse part de doute.
00:59:41Lui disait qu'il était en pleine forme,
00:59:43qu'il n'avait jamais été aussi bon,
00:59:45qu'il avait fait tout ce qu'il fallait pour gagner,
00:59:47mais qu'après tout, le destin pouvait décider à sa place.
00:59:50Ce qu'il a fait est exceptionnel.
00:59:52En effet, il rentre dans la légende.
00:59:54C'est magnifique.
00:59:55Ça fait vraiment partie.
00:59:56On parlait tout à l'heure des raisons pour lesquelles
00:59:58il est très agréable en ce moment de vivre à Paris,
01:00:00les raisons sécuritaires, etc.
01:00:01Les exploits de nos champions font complètement partie de l'équation.
01:00:04Ils sont quand même tous au rendez-vous.
01:00:05Antoine Dupont dès le début.
01:00:07Léon Marchand qui nous régale, évidemment.
01:00:09Teddy Rienor maintenant.
01:00:10C'est magnifique.
01:00:11En tout cas, ça me donne beaucoup de joie.
01:00:13Ça nous fait effectivement tous vibrer autour de ce plateau.
01:00:16Et c'est vrai, Joseph Touvenel, ce sont des exemples,
01:00:18ces athlètes, ces exemples de valeur, de persévérance,
01:00:22d'entraînement, de travail.
01:00:24On voit ce grand gaillard qui, depuis des années,
01:00:27des années, sacrifie, va au bout.
01:00:29Ce sont des exemples.
01:00:31Ils portent des valeurs sportives que nous découvrons,
01:00:34redécouvrons peut-être aussi aujourd'hui.
01:00:36Ce sont des exemples de travail.
01:00:37C'est ce qu'on oublie quand on pleure sur la France
01:00:39et l'état de la France.
01:00:41Ce qui nous permet d'avancer tous collectivement,
01:00:43c'est le travail.
01:00:45On le voit dans le sport, il y a une réussite,
01:00:47mais ce sont des mois, des mois de préparation,
01:00:49même des sacrifices.
01:00:51Quand on est médaillé d'or, ce n'est pas sans sacrifice.
01:00:54C'est peut-être un exemple qu'on peut donner
01:00:56à l'ensemble du pays, à l'ensemble de la France.
01:00:58Travailler, travailler dur, ça amène des résultats.
01:01:01Je note aussi que l'armée française,
01:01:0540% de nos athlètes qui sont aux Jeux Olympiques
01:01:08sont des militaires de l'armée française.
01:01:10Cela veut dire que l'armée française
01:01:13permet à des jeunes de mener une carrière
01:01:16au plus haut niveau, avec de la réussite,
01:01:19parce que derrière, il y a des médailles.
01:01:21C'est l'armée de champions, me semble-t-il.
01:01:23C'est comme ça le nom de ce groupe de sportifs,
01:01:26qui sont militaires.
01:01:28Je crois qu'ils sont près de 150,
01:01:30qui sont aux Jeux Olympiques.
01:01:32La France a cette capacité, on ne le dit pas assez souvent,
01:01:34on ne le montre pas assez souvent,
01:01:36on a une capacité de former, de faire évoluer
01:01:39et de réussite.
01:01:40C'est pour ça que je suis comme Geoffroy Lejeune,
01:01:42avec un grand sourire, une grande banane,
01:01:44et beaucoup de respect pour Teddy Riner.
01:01:46Un gars qui fait plus de 100 kilos
01:01:48et qui est champion de judo,
01:01:50j'ai beaucoup de respect.
01:01:52En tout cas, c'est vrai que c'est sportif.
01:01:54A l'image de Teddy Riner, on est loin du star system.
01:01:57Ce sont des exemples de travail,
01:01:59ce sont des exemples également de longévité
01:02:02et de bienveillance aussi, avec leur public.
01:02:06On entendait ce supporter dire que c'est un gros nounours.
01:02:09Il y a cet aspect-là.
01:02:11On découvre aussi des nouveaux sportifs,
01:02:13Teddy Riner bien connu, bien évidemment,
01:02:15mais ces valeurs-là de partage, de bienveillance également.
01:02:18Oui, et des valeurs importantes,
01:02:20de partage, de bienveillance, de fraternité également.
01:02:23Au-delà de ça, vous le rappeliez,
01:02:26ce sont également des exemples de travail,
01:02:29de rigueur, de discipline aussi.
01:02:31J'entendais Léon Marchand qui disait
01:02:34« Moi, à 8h30, j'espère dormir,
01:02:36même si ces derniers temps, avec la presse,
01:02:39les médias respectent moins cet horaire-là. »
01:02:42Mais il y a une discipline,
01:02:44il y a une hygiène de vie,
01:02:46une hygiène alimentaire.
01:02:48Derrière tout ça, en coulisses,
01:02:51c'est rythmé, c'est de la rigueur et de la discipline.
01:02:55C'est important aussi de le rappeler.
01:02:58Ces athlètes font notre fierté.
01:03:00Je constate également que le Club France,
01:03:03les zones de fans,
01:03:05c'est génial ce qui se passe là-bas.
01:03:07Il y a une super ambiance,
01:03:09un lieu de rendez-vous incontournable.
01:03:11Pour les auditeurs d'Europe 1,
01:03:13nous voyons des images du parc de la Villette,
01:03:16où l'on voit ses supporters joyeux
01:03:19qui font la fête après cette victoire incroyable
01:03:22de Teddy Riner.
01:03:24Ça réchauffe le cœur.
01:03:26Mona Jaffarian, vous appréciez,
01:03:29nous l'imaginons également,
01:03:31l'ampleur que vous voyez ces derniers jours,
01:03:34ces victoires françaises.
01:03:36Oui, je trouve que c'est très beau.
01:03:38Ce qui est le plus beau à voir,
01:03:40c'est l'unité du peuple français.
01:03:42C'est vrai qu'il y a eu énormément
01:03:44de propos négatifs avec l'arrivée des JO.
01:03:47On a beaucoup focus sur tout ce qui n'allait pas.
01:03:50C'est magnifique de voir aujourd'hui
01:03:52le peuple français uni derrière ces athlètes
01:03:55et faisant la fête.
01:03:57Ces images de Léo Marchand
01:03:59et toutes les autres activités qui s'arrêtent
01:04:01parce qu'il y a un tel bruit de la foule
01:04:03que tout le monde est obligé d'arrêter
01:04:05ce qu'il est en train de faire à cet instant
01:04:07jusqu'à sa victoire.
01:04:09Personnellement, j'avais les larmes aux yeux
01:04:11et j'ai trouvé ça vraiment magnifique.
01:04:13Teddy Riner, ce n'est pas fini pour lui
01:04:15puisqu'il l'a participé.
01:04:17Il pourra avoir une médaille
01:04:19avec le prochain combat par équipe.
01:04:21Il y en a d'autres qui travaillent dur.
01:04:23Il y en a d'autres qui font preuve
01:04:25également de bienveillance.
01:04:27Les policiers.
01:04:29On va en parler dans un instant avec vous.
01:04:31Puisqu'ils sont très présents
01:04:33depuis le début de la compétition.
01:04:35Et pour le plaisir des Parisiens,
01:04:37des touristes,
01:04:39puisque c'est le sentiment de sécurité
01:04:41et nous avions le sentiment que tout cela
01:04:43c'était du passé.
01:04:45Eh bien non, c'est possible.
01:04:47On en parle dans un instant.
01:04:51Et de retour sur le plateau de Punchline.
01:04:53Bienvenue.
01:04:55On analyse l'actualité ce soir
01:04:57avec Mona Jaffarian, Najwa El Haïti,
01:04:59Geoffroy Lejeune,
01:05:01Joseph Touvenel
01:05:03et le policier Reda Bellage,
01:05:05porte-parole Unité.
01:05:07Eh bien, ça tombe bien que vous soyez là
01:05:09puisque nous allons parler des Jeux Olympiques
01:05:11mais sur la question de l'aspect sécuritaire.
01:05:13Car il y a ce constat
01:05:15partagé par beaucoup depuis le déploiement
01:05:17des forces de l'ordre dans la capitale.
01:05:19Il y a ce sentiment de sécurité
01:05:21retrouvé.
01:05:23Et Gérald Darmanin, qui a partagé
01:05:25ces chiffres ce matin en visite
01:05:27dans le commissariat de Saint-Denis,
01:05:29eh bien depuis le début des JO,
01:05:31c'est moins 24% de vols avec violence
01:05:33à Paris et dans la Petite Couronne
01:05:35et c'est moins de 10% de vols de véhicules.
01:05:37On écoute Gérald Darmanin et on en parle ensuite.
01:05:39L'hyperprésence de la police
01:05:41et du gendarmerie est extrêmement dissuasive.
01:05:43Nous sommes aujourd'hui à une semaine de bilan
01:05:45des Jeux Olympiques avec, je crois,
01:05:47une réussite très importante
01:05:49en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
01:05:51Voilà, nous sommes très concentrés
01:05:53et nous n'oublions pas non plus
01:05:55qu'après les Jeux Olympiques, il y a les Jeux Paralympiques
01:05:57qui vont aussi concentrer la venue du monde
01:05:59fin août, début septembre, ici
01:06:01en Seine-Saint-Denis et à Paris, avec 3 millions
01:06:03de touristes, l'équivalent d'un stade
01:06:05de France-Place de la Concorde, ce sera la cérémonie d'ouverture.
01:06:07Et jusqu'à mi-septembre, énormément
01:06:09d'événements qui vont attirer l'attention du monde.
01:06:11Et donc ce risque terroriste,
01:06:13il existe partout, d'ailleurs,
01:06:15sur le territoire national
01:06:17indépendamment des Jeux Olympiques, mais particulièrement
01:06:19pendant ce moment. Et donc oui, les soubresauts
01:06:21du monde font que nous sommes encore plus attentifs
01:06:23depuis
01:06:25quelques jours et quelques heures.
01:06:27Alors pour les auditeurs, pour les téléspectateurs
01:06:29qui nous écoutent, qui nous regardent
01:06:31sur Europe 1 et sur CNews,
01:06:33il faut le dire, si vous n'êtes pas à Paris,
01:06:35un constat partagé par beaucoup de
01:06:37touristes, de parisiens,
01:06:39il est très agréable, Reda Vellage,
01:06:41de se promener dans les rues de la capitale.
01:06:43Sans aucun doute, quand les
01:06:45forces de l'ordre sont en masse, sont présentes,
01:06:47eh bien, les voyous,
01:06:49les petits délinquants, eux, ils filent droit.
01:06:51C'est un constat que vous faites, vous,
01:06:53en tant que policier, aujourd'hui également.
01:06:55Oui, c'est les remontées qu'on a de terrain.
01:06:57On a eu l'ambition, parce qu'on parlait
01:06:59tout à l'heure de travail et de discipline,
01:07:01et puis je voulais rajouter ambition,
01:07:03la police a l'ambition, enfin les forces de l'ordre en général
01:07:05ont l'ambition que, en termes
01:07:07de sécurité, les JO soient
01:07:09une réussite pour montrer aux Français que,
01:07:11parce qu'on sait que, souvent, vous l'avez dit
01:07:13sur votre plateau, que les
01:07:15Français aiment, la plupart
01:07:17des Français aiment leur police, mais les Français
01:07:19aussi aiment les concitoyens français
01:07:21et la police aussi aime les concitoyens
01:07:23français et veut leur montrer qu'on est en capacité
01:07:25de gérer des foules, qu'on est en capacité de faire
01:07:27de notre mieux pour que
01:07:29le sport qui unit
01:07:31puisse se passer dans les meilleures conditions.
01:07:33Oui, c'est vrai qu'en termes de
01:07:35remontées de terrain, malgré le fait
01:07:37d'un démarrage difficile, on l'avait vu
01:07:39avec les restaurateurs, pour
01:07:41le défi de la cérémonie
01:07:43d'ouverture qui était vraiment un défi énorme
01:07:45et qui a demandé un travail énorme,
01:07:47on a su montrer que même
01:07:49de manière structurelle, avec les jours qu'on suivit,
01:07:51où on a
01:07:53fait preuve, je ne dirais pas, de
01:07:55moindre rigueur, mais en tout cas, on a été plus
01:07:57léger dans le dispositif et les gens
01:07:59ont pu aller et venir plus simplement dans Paris
01:08:01et dans la région parisienne, mais dans l'ensemble,
01:08:03les gens sont super contents de voir des policiers.
01:08:05Aujourd'hui, les grands perdants sont les délinquants.
01:08:07Et c'est super content, comme vous
01:08:09dites, très rassuré Geoffroy Lejeune, parce qu'il est vrai,
01:08:11tout n'est pas rose, bien évidemment,
01:08:13la délinquance continue, on a vu des cambriolages
01:08:15d'ailleurs en augmentation, mais ce sont
01:08:17au fond ces incivilités quotidiennes
01:08:19Geoffroy, qui pourrissent la vie des quotidiens,
01:08:21des riverains,
01:08:23des habitants, ça va être ce
01:08:25petit groupe de voyous qui va siffler
01:08:27telle ou telle personne, ça va être
01:08:29telle agression, et ça, on ne voit
01:08:31plus ça, et c'est ça qui donne ce sentiment
01:08:33au fond de sécurité, c'est la disparition
01:08:35de toutes ces petites incivilités, ces petites
01:08:37agressions du quotidien, que
01:08:39vous voyez régulièrement lorsque vous allez
01:08:41dans le métro, habituellement, ce n'est plus
01:08:43le cas aujourd'hui. C'est drôle, parce que tout à l'heure, dans votre
01:08:45lancement, vous avez parlé de sentiments de
01:08:47sécurité, normalement on parle de sentiments d'insécurité,
01:08:49c'est une façon de dire, il n'y a pas vraiment
01:08:51d'insécurité, vous avez juste le sentiment, etc.
01:08:53C'est un peu slack, je vous laisse soulever, exactement Geoffroy.
01:08:55La formule est très bonne, parce que le sentiment de sécurité,
01:08:57c'est quand la sécurité est là, donc le reste du temps
01:08:59quand on a un sentiment d'insécurité, c'est probablement
01:09:01l'insécurité est là. Moi,
01:09:03évidemment, la police ne
01:09:05tiendra pas ce rythme, et ce n'est pas souhaitable, parce que
01:09:07je souhaite à nos forces de l'ordre de prendre des vacances de temps
01:09:09en temps, quand même, surtout après l'année
01:09:11qu'ils viennent de vivre, mais
01:09:13on est en train de découvrir ou de redécouvrir
01:09:15que la présence des forces de l'ordre, à peu près
01:09:17partout, dissuade les délinquants.
01:09:19Ça veut dire qu'une réponse,
01:09:21une présence, une réponse et
01:09:23une volonté, parce qu'il y a aussi la judiciarisation en ce moment
01:09:25qui est un peu soutenue,
01:09:27une réponse globale,
01:09:29simplement de reconquérir
01:09:31un territoire, en l'occurrence Paris a été
01:09:33reconquise par les forces de l'ordre ces dernières semaines,
01:09:35laisse les délinquants à la maison,
01:09:37renverse le rapport de force
01:09:39et rend la vie meilleure à tout le monde.
01:09:41La seule question à se poser maintenant,
01:09:43quand Gérald Darmanin dit qu'il faudra tirer les conclusions de ça,
01:09:45vous savez, quand on a lutté contre le terrorisme,
01:09:47on a fait un état d'urgence en 2015,
01:09:49et un jour, cet état d'urgence est devenu le droit commun.
01:09:51C'était une loi votée par Gérard Collomb à l'Assemblée nationale.
01:09:53Je ne dis pas forcément
01:09:55que c'était une idée merveilleuse,
01:09:57ni qu'il faut faire exactement la même chose, mais il faut
01:09:59s'inspirer de ça. Il y a des dispositions en ce moment
01:10:01sur le plan sécuritaire qu'il faudra garder
01:10:03tout le temps pour essayer de maintenir cette situation
01:10:05le plus possible.
01:10:07La justice est au rendez-vous, vous l'avez souligné
01:10:09Geoffroy Lejeune à l'instant.
01:10:11A en croire d'ailleurs les propos du procureur
01:10:13de Bobigny dans les colonnes du Figaro,
01:10:15il s'appelle Éric Mathias,
01:10:17et lui il l'assure, notre taux de poursuite est de
01:10:1978%. Nous sommes au-dessus
01:10:21de la moyenne actuelle qui est de 71%,
01:10:23en sachant qu'en temps normal,
01:10:25le taux de poursuite des juridictions françaises
01:10:27n'excède pas les 50 à 60%.
01:10:29On a joué à l'AIT,
01:10:31on voit une sorte de cercle verteux
01:10:33au fond qui se met en place.
01:10:35Il y a la police qui est présente et derrière la justice qui suit.
01:10:37Tout à fait.
01:10:39Mobilisation des forces de l'ordre, mobilisation
01:10:41des magistrats, mobilisation
01:10:43également des avocats.
01:10:45Vous avez également des avocats
01:10:47de permanence
01:10:49qui ne prennent pas de congés non plus.
01:10:51D'ailleurs j'en fais
01:10:53également partie.
01:10:55Donc une justice
01:10:57qui suit.
01:10:59Et c'est vrai, les résultats sont là.
01:11:01Mais il faut que ça
01:11:03continue, c'est-à-dire que ça aille
01:11:05au-delà des JO
01:11:07puisque l'attente est forte des Français.
01:11:09Souvenez-vous le résultat des élections
01:11:11législatives, où le
01:11:13RN a fait
01:11:15un nombre de voix
01:11:17extrêmement important. Et c'est l'une des raisons
01:11:19pour la question de la sécurité.
01:11:21Et les thématiques portées par le RN,
01:11:23c'est sécurité, lutte contre l'immigration
01:11:25illégale. Donc ces thématiques-là,
01:11:27il va falloir
01:11:29y répondre de manière concrète.
01:11:31Promesse de Gérald Darmanin,
01:11:33les JO vont laisser un héritage sécuritaire.
01:11:35On l'écoute et on continue d'en parler.
01:11:37L'héritage que nous laisserons
01:11:39en termes de sécurité, c'est plus
01:11:41de caméras de vidéo protection qui resteront.
01:11:43C'est des nouveaux commissariats qui
01:11:45resteront. C'est des effectifs supplémentaires
01:11:47qui resteront. Et c'est aussi, je crois,
01:11:49une délinquance, notamment une lutte contre la drogue
01:11:51ou contre la contrebande de tabac
01:11:53qui sera un héritage pour l'ensemble
01:11:55des communes de l'Ile-de-France.
01:11:57Pendant que Gérald Darmanin s'exprimait,
01:11:59Joseph Touvenel, je vous voyais faire
01:12:01la mouffe, notamment quand
01:12:03le ministre de l'Intérieur annonçait
01:12:05davantage d'effectifs.
01:12:07Le ministre démissionnaire.
01:12:09C'est-à-dire que c'est pas lui qui prendra
01:12:11les décisions demain. Donc c'est un peu facile.
01:12:13Même si c'est une réussite.
01:12:15Effectivement, au niveau de la sécurité,
01:12:17on s'en réjouit. Tout le monde peut le voir.
01:12:19Les transports en commun, c'est beaucoup plus agréable
01:12:21parce qu'on croise des patrouilles de police,
01:12:23de gendarmes. Ça sécurise, évidemment.
01:12:25Et à toute heure du jour et de la nuit.
01:12:27Mais là, les promesses
01:12:29du ministre démissionnaire, là on retombe
01:12:31dans le biais politique.
01:12:33Il fait des promesses à la police.
01:12:35C'est pas lui qui va pouvoir les tenir.
01:12:37Avec plus de commissariat, effectivement.
01:12:39Ça veut dire qu'il va y avoir un budget.
01:12:41Et si, par hasard, nous avons
01:12:43un Premier ministre qui vient
01:12:45du côté LFI ou proche.
01:12:47Vous avez vu leur programme ?
01:12:49Leur programme, c'est pas tellement
01:12:51pour mobiliser des moyens en faveur de la police.
01:12:53C'est même exactement le contraire.
01:12:55Donc là,
01:12:57M. Darmanin, il vend un peu
01:12:59la peau de l'ours avant de l'avoir abattu.
01:13:01Ou il se vante de pouvoir faire
01:13:03des choses qu'il ne pourra pas faire.
01:13:05Alors en tout cas, Ray Dabellage, partons du principe
01:13:07qu'effectivement,
01:13:09la classe politique se dit qu'il faut qu'il y ait
01:13:11un héritage des Jeux Olympiques.
01:13:13Par quoi cela passe ? Effectif,
01:13:15c'est du bon sens, mais on sait que c'est compliqué.
01:13:17Est-ce qu'effectivement, il faut revoir
01:13:19l'organisation de la police ?
01:13:21Peut-être qu'il y a trop d'administratifs
01:13:23aujourd'hui et que
01:13:25les forces de l'ordre ont la possibilité
01:13:27de mettre plus de monde sur le terrain
01:13:29et peut-être moins dans les bureaux
01:13:31pour des tâches administratives
01:13:33qui engorgent le travail des policiers
01:13:35et qui ne sont pas forcément nécessaires.
01:13:37Déjà, il y a plusieurs facteurs.
01:13:39Il faut déjà plus de policiers sur la voie publique,
01:13:41mais à ce moment-là, il faut revoir
01:13:43l'aspect missionnel, c'est-à-dire s'il y a certaines missions,
01:13:45comme les gares d'hôpital, par exemple,
01:13:47les bateaux pavés, les missions
01:13:49mineures. Je ne dis pas
01:13:51que la gare d'hôpital de détenus, c'est mineure,
01:13:53mais pour moi, ce n'est pas une prérogative
01:13:55de la police nationale. C'est plus une prérogative
01:13:57du ministère de la Justice.
01:13:59Il faut peut-être recruter plus
01:14:01pour pouvoir renforcer ce type de mission.
01:14:03Maintenant,
01:14:05vous avez parlé d'une chose qui est importante.
01:14:07Les filles, je pense que, je vais vous
01:14:09donner mon sentiment, je pense qu'aujourd'hui,
01:14:11elles ne sont pas trop bien puisqu'elles ont l'habitude
01:14:13qu'ils aiment bien s'en prendre à nous.
01:14:15Ils parlent de la police qui tue. Aujourd'hui,
01:14:17la police, elle protège. Et là, tous les gens
01:14:19en sont contents. Et tout à l'heure,
01:14:21j'ai parlé des délinquants, mais j'ai oublié de parler des filles
01:14:23parce qu'on ne les entend pas en ce moment. Les délinquants, ils ne sont pas bien.
01:14:25– Ils sont un peu rabat-joie, donc il faudrait se poser la question.
01:14:27Est-ce que les géos sont pas de gauche ?
01:14:29– Moi, ce qui m'inquiète, c'est que
01:14:31ce n'est pas fini. Ça fait un an que la situation
01:14:33est très difficile pour nous en France.
01:14:35On a vu que la délinquance
01:14:37se déplaçait aussi. On a vu des malheurs
01:14:39sur Crépole. On voit qu'il n'y a plus que la région parisienne
01:14:41ou les milieux urbains qui sont à toucher.
01:14:43Il y a aussi les milieux ruraux. Et je pense
01:14:45que tout le monde a le droit à cette protection policière
01:14:47ou gendarme.
01:14:49Et je pense qu'il faut continuer
01:14:51à soutenir sa police.
01:14:53Et puis, on a aussi
01:14:55une crainte par rapport à…
01:14:57Je ne vais pas faire de politique, mais
01:14:59si, selon les choix
01:15:01de notre président au niveau du Premier ministre,
01:15:03ça peut… Enfin, on a peur.
01:15:05Nous, les policiers dans les rangs, en tout cas, je ne vais pas vous le cacher,
01:15:07on a peur d'un gilet jaune bis.
01:15:09C'est-à-dire que certains
01:15:11politiques appellent
01:15:13à ne pas respecter
01:15:15le choix du président et qu'on
01:15:17appelle à aller dans la rue. Et puis là, du coup,
01:15:19le policier qui était un héros…
01:15:21– Pour bien comprendre, si Emmanuel Macron
01:15:23ne nomme pas Lucie Castex comme
01:15:25Premier ministre, vous craignez qu'ensuite, tout ça
01:15:27se règle dans la rue, pour être plus clair.
01:15:29– Voilà, c'est une crainte parce que les policiers, maintenant,
01:15:31sont devenus… Il y a 26 ans, quand je suis rentré
01:15:33dans la police, ce n'était pas comme ça. Tous les députés
01:15:35nous respectaient. Ils savaient qu'on était là pour les Français.
01:15:37Aujourd'hui, les choses ont changé.
01:15:39On n'a plus cette même image.
01:15:41Des fois, ils donnent même le blanc-seing à des délinquants
01:15:43en parlant de peine de mort
01:15:45quand ils parlent de refus
01:15:47d'obtempérer, alors que le refus d'obtempérer
01:15:49est un délit. Et si jamais
01:15:51on n'interpelle pas
01:15:53les auteurs, en respectant
01:15:55le règlement, bien sûr, d'un délit,
01:15:57à ce moment-là,
01:15:59c'est la loi martiale, excusez-moi.
01:16:01Ce n'est plus une République, c'est une démocratie.
01:16:03Vous avez employé cette expression
01:16:05« parenthèse enchantée ».
01:16:07Effectivement, il semblerait
01:16:09que ce soit une parenthèse enchantée,
01:16:11qu'une parenthèse enchantée,
01:16:13ai-je envie de dire.
01:16:15C'est évidemment la crainte qu'on a,
01:16:17mais si les gens qui nous gouvernent
01:16:19et qui vont nous gouverner demain, on ne les connaît pas encore,
01:16:21décident de tirer des conclusions de tout ce qui est
01:16:23en train de se passer, à savoir que, tout à l'heure,
01:16:25je ne sais plus qui évoquait l'idée, c'était Joseph
01:16:27qui parlait de la paperasse.
01:16:29Tous les policiers que je connais et que j'entends
01:16:31disent tous que leur métier a changé
01:16:33en 10 ans, 15 ans, qu'aujourd'hui,
01:16:35les procédures sont devenues insupportables,
01:16:37que les conditions pour exercer leur travail
01:16:39ne sont plus les mêmes.
01:16:41Si on se dit collectivement et que nos gouvernants se disent
01:16:43« tiens, peut-être qu'on va leur donner les moyens de refaire leur boulot »,
01:16:45à savoir ce qu'ils sont en train de faire en ce moment
01:16:47de manière assez merveilleuse, et objectivement,
01:16:49moi, je faisais partie des esprits chagrins qui disaient
01:16:51« c'est une folie, tout ce qu'on va faire, ça ne marchera pas,
01:16:53la Cérémonie de l'ouverture, etc. »
01:16:55Je suis très heureux de ne pas avoir eu raison,
01:16:57vraiment très heureux,
01:16:59parce que ça marche, ce n'est pas complètement miraculeux.
01:17:01En ce moment, on donne les moyens aux policiers de faire leur boulot,
01:17:03vraiment, parce qu'il y avait une obligation de résultat.
01:17:05Il y avait une obligation de résultat, donc les moyens ont été mis
01:17:07pour que ça marche, et ça marche.
01:17:09On se rend bien compte que ce n'est pas un problème de police,
01:17:11c'est un problème de volonté politique.
01:17:13Moi, j'attends juste ça de nos gouvernants.
01:17:15Nous l'espérons tous.
01:17:17Bien évidemment, vous parliez de protection aux policiers.
01:17:19On va y venir avec la délégation israélienne.
01:17:21C'est la plus surveillée
01:17:23des Jeux Olympiques de Paris
01:17:25au regard du contexte géopolitique
01:17:27actuel qui se tend de plus en plus
01:17:29ces dernières heures.
01:17:31Les sportifs qui sont confrontés à un environnement
01:17:33difficile pendant ces JO
01:17:35à Paris, c'est en tout cas ce qu'a confié
01:17:37Yael Arad, c'est la présidente du comité israélien.
01:17:39Les explications de Camille Guédon,
01:17:41et nous en parlons ensuite.
01:17:43C'est la plus grosse délégation
01:17:45israélienne jamais envoyée
01:17:47à des Jeux. 88 athlètes
01:17:49arrivaient sur le sol français
01:17:51dans un contexte qui peut leur être hostile.
01:17:53Huées et gestes antisémites
01:17:55dans le cadre du match de football Israël-Paraguay
01:17:57avec des banderoles brandies dans les tribunes
01:17:59contre Israël, avec également
01:18:01des menaces de mort sur les réseaux sociaux.
01:18:03Même si se concentrer sur le sport
01:18:05peut s'avérer difficile pour ces athlètes,
01:18:07la présidente du comité olympique israélien
01:18:09nous explique que ces derniers
01:18:11ont été bien préparés en amont.
01:18:13Nous avons préparé nos athlètes
01:18:15à toutes sortes de provocations.
01:18:17Nous les avons préparés lors de réunions spéciales
01:18:19et avec une équipe spéciale.
01:18:21Le principal message que nous leur avons transmis
01:18:23c'est que nous sommes ici pour concourir,
01:18:25pour montrer l'esprit israélien.
01:18:27L'équipe israélienne
01:18:29bénéficie d'une sécurité renforcée
01:18:31pendant les Jeux.
01:18:33Les athlètes sont surveillés 24h sur 24
01:18:35par le RAID et le GIGN
01:18:37et sont escortés à chaque sortie
01:18:39du village olympique.
01:18:41La présidente du comité olympique israélien
01:18:43se veut rassurée par cette surveillance exceptionnelle.
01:18:45Nous avons confiance dans la sécurité
01:18:47ici à Paris, dans notre sécurité
01:18:49et mon rôle avec mon équipe
01:18:51est de donner à ces athlètes
01:18:53la possibilité de se concentrer sur le sport.
01:18:55C'est l'objectif principal.
01:18:57La France s'est préparée
01:18:59à tous les scénarios
01:19:01avec le spectre de l'attentat aux Jeux olympiques
01:19:03de Munich en 1972.
01:19:0511 membres de la délégation israélienne
01:19:07avaient été tués dans une prise d'otage
01:19:09menée par un commando terroriste palestinien.
01:19:11La délégation israélienne
01:19:13la plus surveillée
01:19:15des Jeux olympiques,
01:19:17nous en parlons dans un instant
01:19:19Bonsoir Olivier et bonsoir à tous
01:19:21C'est donc la grande nouvelle de la soirée
01:19:23puisque Teddy Riner a décroché la médaille d'or
01:19:25dans la catégorie des plus de 100 kilos.
01:19:27Il a dominé le champion du monde en titre
01:19:29le coréen Kim Min-Jong.
01:19:31C'est le troisième titre olympique en individuel
01:19:33pour Teddy Riner,
01:19:35la quatrième médaille de la journée
01:19:37pour la délégation française.
01:19:39Trois hommes ont été mis en examen
01:19:41suite au tirage de la médaille d'or
01:19:43dans la catégorie des plus de 100 kilos.
01:19:45C'est le troisième titre olympique
01:19:47Trois hommes ont été mis en examen
01:19:49suite au tir qui ont visé des véhicules
01:19:51de trois joueurs de l'Olympique de Marseille.
01:19:53Le procureur indique que les joueurs
01:19:55n'étaient finalement pas la cible
01:19:57d'une tentative de carjacking.
01:19:59L'effet s'était produit le 20 mai dernier
01:20:01peu après 3h du matin à la sortie
01:20:03du centre d'entraînement de l'OM.
01:20:05Au Royaume-Uni, la police se prépare
01:20:07à de nouvelles manifestations ce week-end
01:20:09après le meurtre de trois fillettes
01:20:11à Southport, tuées dans une attaque au couteau.
01:20:13Ces derniers jours, des scènes de chaos
01:20:15et d'extrême-droite selon le gouvernement britannique.
01:20:45Le conflit au Proche-Orient,
01:20:47nul doute, il pèse sur ces JO.
01:20:49Il pèse sur cette délégation.
01:20:51Une enquête a d'ailleurs été ouverte
01:20:53après des gestes antisémites
01:20:55et une banderole déployée lors du match
01:20:57le foot Israël-Paraguay.
01:20:59On imagine bien que si le GIGN
01:21:01est déployé pour cette délégation,
01:21:03c'est qu'il y a une réelle menace
01:21:05importante qui pèse aujourd'hui.
01:21:07De toute façon, on le voit très bien
01:21:09concrètement sur le terrain,
01:21:11c'est que tous les réseaux de propagande
01:21:13de la République islamique et de ses proxys
01:21:15terroristes appellent à des actions
01:21:17contre la délégation israélienne.
01:21:19On a pu voir il y a trois jours
01:21:21à la télévision de la République islamique
01:21:23une vidéo
01:21:25remerciant
01:21:27des associations pro-palestiniennes
01:21:29françaises qui ciblaient
01:21:31nommément des athlètes israéliens
01:21:33puisque la République islamique sait bien
01:21:35que c'est par ce biais d'appel à des actions
01:21:37contre une délégation
01:21:39qu'on va pouvoir amener à des attaques
01:21:41terroristes. Et d'ailleurs, les services
01:21:43de renseignement israéliens ont été très clairs
01:21:45sur le sujet. La menace d'attentat
01:21:47de la part de la République islamique d'Iran
01:21:49sur les athlètes israéliens est réelle
01:21:51et c'est pour ça qu'on voit
01:21:53un tel déploiement de forces
01:21:55de police. Je ne sais pas si vous avez vu
01:21:57le dispositif de sécurité
01:21:59mais il faut dix minutes pour les voir
01:22:01passer tellement c'est long et cette
01:22:03menace est prise très au sérieux puisqu'on sait
01:22:05que la République islamique d'Iran a déjà
01:22:07frappé sur le sol européen et qu'elle
01:22:09n'hésitera pas à frapper encore
01:22:11et encore. Et si je puis me permettre
01:22:13juste un détail
01:22:15c'est que c'est d'autant plus choquant
01:22:17quand on sait la réelle menace
01:22:19que représente aujourd'hui
01:22:21la molarchie pour l'Occident
01:22:23de voir qu'il y a
01:22:25deux jours, l'Union
01:22:27européenne, donc
01:22:29Joseph Borrell
01:22:31a envoyé un émissaire à
01:22:33Téhéran pour assister
01:22:35à la cérémonie d'investiture du
01:22:37nouveau président de la République islamique
01:22:39donc cette personne était quand même assise
01:22:41dans un hémicycle
01:22:43où une foule fanatisée
01:22:45pro-République
01:22:47islamique était là avec
01:22:49Haniyeh, avec le chef du djihad islamique
01:22:51palestinien, avec le chef des Houthis et que
01:22:53la pièce entière criait
01:22:55mort aux Etats-Unis, mort à Israël. Donc on a
01:22:57un peu du mal aujourd'hui à comprendre
01:22:59pourquoi l'Union européenne envoie un représentant
01:23:01pourquoi légitimer aujourd'hui
01:23:03des organisations terroristes quand on sait
01:23:05à quel point les services de renseignement français
01:23:07et à quel point la police française
01:23:09est mobilisée pour empêcher justement ces gens-là
01:23:11de frapper sur notre sol.
01:23:13Alors on l'a bien compris Israël
01:23:15qui dans le contexte géopolitique actuel
01:23:17Joseph Touvenel se prépare à une réposte
01:23:19de l'Iran, après avoir
01:23:21éliminé le chef du Hamas, le chef du Hezbollah
01:23:23également. On le voit
01:23:25que le territoire français peut être
01:23:27une cible, à la fois par
01:23:29l'important dispositif de l'hygiène. Est-ce que
01:23:31nous disait Mona Jafarian que
01:23:33il y a des
01:23:35iraniens, des infiltrés, très
01:23:37puissants visiblement sur le territoire
01:23:39français en ce moment.
01:23:41Donc effectivement tout cela
01:23:43n'est pas rassurant. Alors deux choses, d'abord
01:23:45contrairement à Thomas Porte
01:23:47de LFI, je dis bienvenue aux athlètes
01:23:49israéliens parce que l'esprit
01:23:51des Jeux olympiques c'est justement de pouvoir
01:23:53dans le sport rapprocher les gens
01:23:55qui ont des différences ou des
01:23:57pays qui sont en conflit. Rappelons-nous
01:23:59l'époque de la guerre froide,
01:24:01Zatopek, Mimoun pour l'Occident,
01:24:03français, et Zatopek
01:24:05Tchécoslovaque que certains nous présentaient
01:24:07comme c'était la partie communiste.
01:24:09Et ce sont devenus deux très
01:24:11grands amis. Voilà ce que peut faire le sport.
01:24:13Réunir à un moment donné
01:24:15sur des valeurs, à un moment donné, au-delà
01:24:17du politique. Et donc je souhaite qu'avec
01:24:19les athlètes israéliens ça puisse se passer
01:24:21comme ça. Ensuite il y a la
01:24:23menace évidemment de l'Iran
01:24:25aujourd'hui de représailles
01:24:27par rapport à ce qu'a fait
01:24:29l'Israël, ce qui à mon sens est tout à fait
01:24:31justifié. Quand on a des gens qui
01:24:33provoquent des attentats, des gens
01:24:35qui disent qu'ils vont détruire notre pays
01:24:37il est normal de réagir
01:24:39et de les éliminer. Maintenant
01:24:41on a un risque, nous, sur notre territoire
01:24:43national, oui, c'est pas nouveau
01:24:45les attentats islamistes
01:24:47ou les attentats venant de l'Iran c'est un peu la
01:24:49même chose parce que les uns et les
01:24:51autres s'entremêlent, on les connaît
01:24:53c'est un risque, il faut
01:24:55qu'on l'assume. Moi je remercie encore les
01:24:57forces de sécurité, les forces de police
01:24:59et ceux qu'on voit beaucoup moins, nos
01:25:01services de renseignement qui font un travail
01:25:03admirable. On sait que
01:25:05il n'y a pas de réussite à 100%
01:25:07donc il y a cette part de risque, il faut
01:25:09qu'on l'assume
01:25:11et puis je n'oublie pas
01:25:13non plus, puisqu'on
01:25:15évoque ceux qui ont été tués par
01:25:17les Israéliens, que les Israéliens
01:25:19ont éliminé celui qui était
01:25:21au départ de l'attentat Drakkar
01:25:23au Liban, où il y a 5
01:25:25de nos parachutistes français
01:25:27qui ont été tués dans cet
01:25:29attentat et donc les Israéliens
01:25:31ont fait le travail que nous, nous n'avions pas encore fait.
01:25:33Rappelons-le pour les auditeurs d'Europe 1
01:25:35et les téléspectateurs de CNews, vous qui
01:25:37nous regardez, qui nous écoutez, que le
01:25:39ministère de l'Intérieur cet après-midi a publié
01:25:41une note très d'abellage pour
01:25:43renforcer la sécurisation
01:25:45notamment des lieux de culte de la
01:25:47communauté juive française, là encore cela montre
01:25:49qu'il y a une réelle menace dans un contexte
01:25:51géopolitique très tendu ces dernières heures
01:25:53effectivement, quelles sont vous
01:25:55les informations dont vous disposez à cette
01:25:57heure concernant cette menace ?
01:25:59Il va y avoir un redéploiement peut-être des forces
01:26:01sentinelles, c'est bien cela qu'il faut comprendre ?
01:26:03Oui, vous allez avoir un redéploiement des forces
01:26:05sentinelles et puis en même temps
01:26:07de notre côté, chaque
01:26:09directeur, chaque direction a été
01:26:11sollicité par notre ministre
01:26:13des missionnaires pour
01:26:15qu'on passe de garde
01:26:17dynamique, parce que vous avez différentes
01:26:19formes de surveillance au niveau de
01:26:21des sites
01:26:23israélites et
01:26:25là on nous demande de faire des gardes statiques
01:26:27donc du coup vraiment, mais je précise
01:26:29quand même qu'il faut l'accord, ça c'est très
01:26:31important, parce que souvent certains refusent
01:26:33du responsable
01:26:35du lieu de culte pour qu'on reste
01:26:37en garde statique, parce que des fois certains pensent
01:26:39que du fait qu'il y ait des policiers
01:26:41ça attire
01:26:43l'attention de d'autres délinquants
01:26:45pas de terroristes forcément
01:26:47mais d'autres délinquants, mais
01:26:49oui, ça a été
01:26:51renforcé, le
01:26:53ministre de l'intérieur des missionnaires ne
01:26:55plaisante pas avec ça, l'ensemble des
01:26:57effectifs ont été sensibilisés à travers
01:26:59la France. Geoffroy Lejeune,
01:27:01Joseph Souvenel rappelait les propos de
01:27:03Thomas Porte, député Léphy, je le cite
01:27:05les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus
01:27:07aux JO de Paris 2024
01:27:09c'est ce qu'il a dit il y a quelques jours
01:27:11des propos que l'Iran a également
01:27:13tenu le 23 juillet dernier
01:27:15d'ailleurs, l'Iran qui a aussi appelé à interdire les
01:27:17athlètes israéliens à participer
01:27:19aux jeux olympiques, la responsabilité
01:27:21de tout cela des députés
01:27:23de la France insoumise.
01:27:25C'est intéressant de voir qu'ils tiennent le même discours que la république islamique
01:27:27d'Iran, comme ça au moins les choses sont plus claires
01:27:29moi ça m'inspire
01:27:31au delà de la colère
01:27:33contre ces députés qui en fait sont des agitateurs
01:27:35dont on connaît très bien les motivations
01:27:37moi ce qui me fait de la peine, ça me fait penser à l'Eurovision
01:27:39quand cette pauvre chanteuse israélienne
01:27:41qui n'avait rien demandé à personne, dont on ne connaissait
01:27:43absolument pas les opinions politiques
01:27:45s'est retrouvée avec des centaines
01:27:47de personnes qui hurlaient leur haine
01:27:49sur la place, c'était à Malmö je crois
01:27:51en Suède
01:27:53je me dis
01:27:55on vit un monde un peu terrifiant
01:27:57dans lequel on n'est pas capable
01:27:59de distinguer la nationalité de quelqu'un
01:28:01de ses opinions, etc.
01:28:03Moi je veux bien à peu près tout entendre dans la controverse
01:28:05sur le sujet Israël-Palestine, je suis d'accord avec
01:28:07ce qu'a dit tout à l'heure Joseph Touvenel
01:28:09c'est-à-dire le 7 octobre, je me souviens comme si
01:28:11c'était hier de ce qu'on a ressenti
01:28:13la réponse me paraît légitime, il se trouve qu'en plus
01:28:15ils ont été critiqués pour les bombardements un peu massifs
01:28:17là en ce moment on vit une vague d'exécutions
01:28:19ciblées, donc moi ça me va très bien
01:28:21mais je veux bien entendre l'inverse si vous voulez, c'est pas un problème
01:28:23en revanche par contre
01:28:25exactement comme on l'a fait avec les athlètes russes
01:28:27au moment de l'invasion de l'Ukraine par exemple
01:28:29je trouve ça complètement aberrant qu'on fasse
01:28:31peser sur les épaules
01:28:33de ces athlètes qui sont juste des sportifs
01:28:35les choix d'un gouvernement
01:28:37qui par ailleurs est très contesté en Israël
01:28:39donc c'est quelque chose de malsain
01:28:41ça prouve soit le cynisme
01:28:43soit la bêtise, soit les deux à la fois
01:28:45faut pas exclure de Thomas Porte et de
01:28:47ses amis de la France Insoumise
01:28:49d'essayer de tout mélanger pour
01:28:51créer un monde dans lequel on se haïrait
01:28:53encore plus les uns les autres
01:28:55je vois pas tellement ce qu'on peut en tirer de bon
01:28:57On pourra dire un mot sur la dégâtation iranienne avec vous
01:28:59vous l'y ajoutez au propos de Geoffroy Lejeune
01:29:01vous l'y réagir, on a joué à l'AIT également
01:29:03Mona
01:29:05Oui parce que nous qui sommes sur le terrain et nous qui voyons tous les jours
01:29:07ce qui est en train de se passer, moi j'en appelle vraiment
01:29:09personnellement à ces élus de la France Insoumise
01:29:11de faire preuve d'un peu de responsabilité
01:29:13et je pense que face à la menace très lourde
01:29:15qui pèse aujourd'hui sur la France
01:29:17il est de leur devoir
01:29:19de calmer les choses et nous on le voit
01:29:21très bien depuis des mois que
01:29:23par populisme, je pense qu'il n'y a vraiment
01:29:25pas d'autre mot, par électoratisme
01:29:27ils sont en train d'exciter
01:29:29les foules sans se rendre compte que les conséquences
01:29:31peuvent être désastreuses et pour nos forces
01:29:33de l'ordre et pour les citoyens français
01:29:35et pour des athlètes qui n'ont absolument rien
01:29:37demandé et je réagis sur ce que vous avez dit
01:29:39je pense que la plus belle preuve pendant
01:29:41l'Eurovision, ça a été finalement cette
01:29:43majorité silencieuse qu'on n'entend jamais
01:29:45et on a bien vu qu'elle a eu le maximum
01:29:47de votes du public, donc ça a été aussi
01:29:49une réponse des
01:29:51peuples, de ces gens qu'on n'entend jamais
01:29:53parce qu'on entend beaucoup ces foules
01:29:55fanatisées, bruyantes et agressives
01:29:57mais la réalité c'est qu'on vit
01:29:59dans un pays où les gens veulent vivre en paix
01:30:01où ils n'ont pas envie d'être soumis en permanence
01:30:03à cette propagande pro-islamiste
01:30:05et on l'a bien vu après l'attaque de
01:30:07Majdahel Shams, silence
01:30:09radio de la France insoumise
01:30:11rien, aucune réaction et le lendemain
01:30:13on voit Jean-Luc Mélenchon qui monte au créneau
01:30:15pour prendre la défense du Hezbollah
01:30:17et condamner la frappe sur le numéro 2 du Hezbollah
01:30:19responsable effectivement de la mort de Français
01:30:21donc si vous voulez, nous
01:30:23qui sommes activistes, qui sommes sur le terrain
01:30:25et qui voyons le danger, on voit les menaces de mort
01:30:27on voit ce que les services français
01:30:29font aujourd'hui pour protéger la population française
01:30:31il en va de leur devoir en tant que député
01:30:33de faire preuve d'un peu de retenue
01:30:35et de réaliser la menace qui pèse aujourd'hui sur la France
01:30:37dans le contexte très compliqué effectivement
01:30:39Najwa El Haïté, la responsabilité des politiques
01:30:41de la France insoumise, elle est essentielle
01:30:43aujourd'hui
01:30:45tout à fait, mais appeler à leur responsabilité
01:30:47je pense que c'est peine perdue, pourquoi je dis ça ?
01:30:49parce que vous avez quand même
01:30:51une députée, les filles
01:30:53Sofia Chikirou
01:30:55qui dit quoi Sofia Chikirou
01:30:57dans un message
01:30:59Instagram
01:31:01qui qualifie
01:31:03le chef du Hamas
01:31:05monsieur Ismaël Agnès, j'aimerais pas déformer
01:31:07ses propos parce qu'ils sont extrêmement graves
01:31:09de martyr
01:31:11et de résistant
01:31:13et en fait elle glorifie le terrorisme
01:31:15et c'est un appel à la haine
01:31:17d'ailleurs il y a des plaintes qui vont être déposées
01:31:19LIEUJF qui a déposé plainte effectivement contre Sofia Chikirou
01:31:21et Urgence Palestine pour apologie du terrorisme
01:31:23alors que ces derniers
01:31:25vous venez de le dire, ont qualifié Ismaël Agnès
01:31:27de martyr et le Hamas de résistance
01:31:29alors c'est effectivement un poste
01:31:31sur le compte privé
01:31:33de Sofia Chikirou, nous à titre personnel
01:31:35nous n'avons pas pu vérifier
01:31:37effectivement nous l'avons vu, on a essayé
01:31:39d'aller sur le compte personnel, c'était assez compliqué
01:31:41mais certains ont fait des captures d'écran
01:31:43d'où cette plainte aujourd'hui de LIEUJF
01:31:45pour préciser aux auditeurs, aux téléspectateurs
01:31:47tout à fait, d'ailleurs si ce n'était pas le cas
01:31:49elle déposerait plainte Sofia Chikirou pour
01:31:51diffamation publique, or
01:31:53on n'a pas entendu, d'ailleurs
01:31:55ça circule sur les réseaux sociaux
01:31:57donc il y a des plaintes qui vont être déposées
01:31:59et donc
01:32:01appeler à la responsabilité de ces élus-là
01:32:03vous le disiez très justement
01:32:05c'est purement électoraliste
01:32:07c'est populiste, c'est électoraliste
01:32:09et donc ils attisent
01:32:11en effet la haine, j'aurais
01:32:13bien aimé qu'ils appellent à la paix
01:32:15on est tous pour la paix
01:32:17en tous les cas moi personnellement
01:32:19je suis pour la création de
01:32:21deux états, mais
01:32:23on n'ignore pas que
01:32:25actuellement c'est une
01:32:27guerre d'existence aussi
01:32:29que mène Israël
01:32:31mais je n'églige pas
01:32:33non plus les morts civiles
01:32:35du côté de Gaza, il ne faut pas non plus
01:32:37négliger aussi cette réalité
01:32:39donc les plus raisonnables doivent
01:32:41appeler à la paix, mais quand vous avez
01:32:43des élus et les filles
01:32:45qui se permettent de rendre
01:32:47hommage et de parler de martyr
01:32:49concernant le chef du Hamas
01:32:51et là il va être intéressant effectivement de voir
01:32:53les réactions du côté de la France insoumise
01:32:55après cette plainte
01:32:57déposée de l'ISJF, on va avancer
01:32:59je voulais quand même vous attendre un mot sur la délégation
01:33:01iranienne Mona Jafarian
01:33:03puisqu'il y a une délégation iranienne
01:33:05aux Jeux Olympiques, néanmoins
01:33:07il y a des femmes qui n'ont pas pu participer
01:33:09à ce plus grand événement planétaire
01:33:11en cause de leur sexe, la décision du gouvernement
01:33:13de refuser d'envoyer ces femmes
01:33:15pour représenter le pays, ça aussi c'est la réalité
01:33:17iranienne aujourd'hui, on peut effectivement
01:33:19le dire ce soir en punchline
01:33:21et oui parce qu'en fait
01:33:23on ne réalise pas, alors il y a beaucoup de gens qui ont dit
01:33:25mais comment ça se fait que personne ne demande à ce que
01:33:27la république islamique soit interdite
01:33:29de JO, et moi je disais
01:33:31non ne faites pas ça puisque c'est aussi les moments
01:33:33où ça permet à certains athlètes
01:33:35et on se rappelle d'Elnoz Recobi
01:33:37qui avait enlevé son voile
01:33:39dans l'épreuve d'escalade
01:33:41et qui était apparu cheveux au vent
01:33:43et qui avait subi
01:33:45d'ailleurs un emprisonnement et il a saisi
01:33:47tous ses biens de retour en Iran
01:33:49que pour les femmes aujourd'hui de la délégation iranienne
01:33:51il y a des disciplines qui leur sont
01:33:53interdites, elles sont obligées d'avoir
01:33:55l'autorisation de leur mari, de leur père
01:33:57de leur frère pour pouvoir quitter le pays
01:33:59elles n'ont pas le droit d'avoir un
01:34:01entraîneur homme, elles sont
01:34:03particulièrement gênées par le port du voile
01:34:05parce que je ne sais pas si on réalise
01:34:07mais dans les compétences
01:34:09sportives et dans la manière
01:34:11de pouvoir pratiquer son sport
01:34:13elles sont grandement gênées
01:34:15mais elles n'ont pas le choix, elles sont obligées
01:34:17et il faut savoir que les délégations sportives
01:34:19sont toujours accompagnées de membres
01:34:21du corps des gardiens de la révolution islamique
01:34:23et des services de renseignement pour éviter
01:34:25justement tout acte de
01:34:27rébellion, tout soutien au peuple
01:34:29iranien donc on a un peu tendance
01:34:31à oublier qu'on a ces athlètes qui sont là
01:34:33sous nos yeux et c'est vrai que nous
01:34:35parfois on est un petit peu dépités quand on voit
01:34:37par exemple les campagnes actuelles d'Amnesty
01:34:39France ou d'Amnesty International
01:34:41qui insistent beaucoup sur l'athlète
01:34:43française qu'on ne laisse pas
01:34:45concourir avec un voile
01:34:47et qu'on entend
01:34:49un silence assourdissant vis-à-vis
01:34:51des athlètes iraniennes qui sont soumises
01:34:53elles pour le coup à un véritable
01:34:55apartheid de genre et bien moi
01:34:57j'aimerais les entendre un peu plus là-dessus d'autant plus
01:34:59que l'ONU vient quand même, un rapporteur spécial
01:35:01de l'ONU vient de rendre un rapport
01:35:03édifiant qui accuse là pour le coup
01:35:05la république islamique de génocide
01:35:07de viol, de crime contre l'humanité
01:35:09et d'exaction
01:35:11donc moi j'aimerais un peu plus entendre
01:35:13ces organisations-là sur le sort des femmes
01:35:15iraniennes. Et c'est pour porter justement la voix de ces femmes
01:35:17iraniennes que vous avez créé le collectif
01:35:19Monna Jafarian, vous vouliez réagir avant de parler
01:35:21de l'économie. Je voudrais tout
01:35:23prendre en admiration pour ces femmes iraniennes
01:35:25qui sont souvent
01:35:27battues, emprisonnées, voire pendues
01:35:29c'est un courage admirable
01:35:31c'est un modèle
01:35:33je ne sais pas si dans la même situation
01:35:35j'aurais le même courage que ces femmes
01:35:37imaginées dans leur pays, on voit des vidéos
01:35:39d'ailleurs sur le site des femmes
01:35:41on a des informations
01:35:43et on voit comment ces femmes se dévoilent
01:35:45dans la rue, comment elles sont prises par les gardiens de la révolution
01:35:47comment elles peuvent être frappées
01:35:49et comment la population aussi
01:35:51peut réagir pour les tirer des griffes
01:35:53et moi j'ai beaucoup d'admiration
01:35:55n'oublions pas qu'il y a des femmes aujourd'hui en Iran
01:35:57qui sont pendues parce qu'elles veulent vivre
01:35:59en femmes libres. Si je peux juste
01:36:01un mot, je pense qu'il faut
01:36:03aussi rendre hommage, et je le fais à chaque fois
01:36:05aux hommes iraniens, parce que si aujourd'hui
01:36:07ces femmes peuvent sortir sans le
01:36:09voile et militer
01:36:11pour la liberté, c'est aussi parce que c'est tout un peuple
01:36:13qui est uni pour mettre fin à ce régime
01:36:15terroriste, et on voit des hommes
01:36:17iraniens, et je pense que c'est peut-être la première fois
01:36:19dans l'histoire où on a vu des hommes sortir
01:36:21et mourir dans la rue en scandant
01:36:23« Femmes, vie, liberté ». Et je pense que c'est important
01:36:25de parler vraiment d'une union d'un peuple
01:36:27contre un régime, et aujourd'hui
01:36:29on sait qu'à peu près 90% le peuple
01:36:31iranien est opposé à la monarchie.
01:36:33Merci pour ce témoignage
01:36:35Mona Jafarian, on va
01:36:37se poser cette question, alors
01:36:39importante mais moins grave, bien évidemment, que le sujet
01:36:41que nous venons d'aborder,
01:36:43celle de l'économie. Ces Jeux Olympiques
01:36:45vont-ils avoir des retombées économiques
01:36:47pour la France ? Sans aucun doute.
01:36:49Pour Gabriel Attal, ces JO
01:36:51vont attirer de plus en plus de
01:36:53touristes, alors à court terme
01:36:55et à moyen terme, et à plus long terme.
01:36:57Toujours est-il que l'événement pourrait bien être
01:36:59un cadeau empoisonné, en ce moment
01:37:01même, notamment pour les musées.
01:37:03Certains musées où Citre Barthal, à Paris
01:37:05et sa région, profitent bien évidemment
01:37:07des JO, ce n'est pas le cas pour tout le monde.
01:37:09Au musée Grévin, par exemple,
01:37:11à Paris, les visiteurs
01:37:13ont déserté depuis le début de la compétition.
01:37:15Nous nous y sommes rendus d'ailleurs
01:37:17hier, nous l'avons constaté,
01:37:19très peu de monde. On va écouter ces quelques visiteurs.
01:37:21Oui, il n'y a personne,
01:37:23donc c'est bien. Au moins,
01:37:25on peut y aller
01:37:27comme on veut, sans être
01:37:29bousculé ou être
01:37:31obligé d'y aller vite.
01:37:33Oui, le musée Grévin est connu,
01:37:35je m'attendais à ce qu'il y ait vraiment beaucoup plus de monde,
01:37:37donc c'est bien.
01:37:39Il y a l'impression que les gens sont tous partis au JO ?
01:37:41Oui, il n'y a plus de Parisiens, il n'y a que des touristes.
01:37:43On est tous au JO, même les rues, je les trouve vides.
01:37:45Il y a plus de mannequins que de visiteurs.
01:37:49Le château de Versailles aussi n'échappe pas
01:37:51à ce phénomène. Entre le 18 et le 26 juillet,
01:37:53la fréquentation a chuté de 30%.
01:37:55L'administrateur des lieux,
01:37:57néanmoins, reste confiant.
01:37:59Le site a attiré de nombreux visiteurs. On le sait,
01:38:01il y a des épreuves d'équitation qui se passent
01:38:03dans le parc du Jardin,
01:38:05dans le parc du château de Versailles.
01:38:07On va écouter Pierre-Emmanuel Le Cerf.
01:38:09Le château de Versailles est dans une situation
01:38:11exceptionnelle, particulière, c'est un site olympique.
01:38:13Nous avons beaucoup de monde grâce
01:38:15aux Jeux Olympiques
01:38:17pour les compétitions équestres.
01:38:19Pour ce qui concerne
01:38:21la fréquentation du château,
01:38:23nous en sommes au début des Jeux Olympiques,
01:38:25donc on ne peut pas tirer des conclusions.
01:38:27Pour l'instant, nous sommes sur une fréquentation
01:38:29de 18 000 personnes pour le château,
01:38:31en plus de la fréquentation qui vient dans les jardins.
01:38:33Nous sommes sur une bonne fréquentation estivale.
01:38:35Par ailleurs, nous sommes un site
01:38:37qui accueille énormément de monde
01:38:39au titre des compétitions olympiques.
01:38:41C'est un moment exceptionnel, nous en sommes très fiers.
01:38:43Il y aura de très belles images
01:38:45du château et des compétitions pendant 15 jours.
01:38:47C'est vrai que ça va donner
01:38:49une visibilité au château
01:38:51qui est considérable, à la fois sur le plan national
01:38:53et sur le plan international.
01:38:55Ce qui compte pour nous, c'est que ces images
01:38:57donnent envie aux Français, aux Franciliens
01:38:59de venir revenir au château.
01:39:01Il est vrai Geoffroy Lejeune
01:39:03que nous avons entendu ces derniers jours
01:39:05des restaurateurs, des chauffeurs de taxi,
01:39:07des directeurs de musées
01:39:09se plaindre de la situation.
01:39:11On n'a pas de touristes aujourd'hui
01:39:13avec le défi sécuritaire.
01:39:15Les touristes viennent peut-être
01:39:17regarder les événements sportifs
01:39:19et n'en profitent pas forcément pour aller dans des musées.
01:39:21Est-ce que, selon vous, comme Gabriel Attal,
01:39:23vous pensez qu'il va y avoir des répercussions
01:39:25plus à moyen terme ?
01:39:27Avec les images extraordinaires que le monde découvre
01:39:29en ce moment sur leurs téléviseurs,
01:39:31est-ce que ça peut faire venir
01:39:33plus de touristes en France ?
01:39:35C'est un peu ça le pari de Gabriel Attal.
01:39:37Ce qui s'est passé depuis quelques années
01:39:39avec Paris, c'était
01:39:41une dégradation catastrophique de l'image
01:39:43et même du bouche-à-oreille entre touristes.
01:39:45Il y a le syndrome de Tokyo,
01:39:47le syndrome de traumatisme des touristes japonais
01:39:49qui économisent toute une partie de leur vie
01:39:51pour venir à Paris et qui rentrent traumatisés
01:39:53par la sécurité, la saleté, ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont subi, etc.
01:39:55Et ça commence à se savoir.
01:39:57Donc là, on a cette fameuse parenthèse enchantée,
01:39:59ce côté un peu Émilie in Paris,
01:40:01on vous montre le Paris Potemkin
01:40:03rêvé extraordinaire, etc.
01:40:05Ça ne peut pas faire de mal
01:40:07parce que les gens voient des images qui n'existent et qui sont réelles.
01:40:09Maintenant, vous avez bien raison de rappeler
01:40:11tous les mécontents. Il y a aussi des gens pour qui
01:40:13ces JO se fassent mal, des restaurateurs.
01:40:15J'ai parlé avec beaucoup d'entre eux
01:40:17qui subissent la chose
01:40:19comme un problème, plus qu'une opportunité.
01:40:21Et ensuite, combien de temps ça tient ?
01:40:23Si demain, vous vous retrouvez,
01:40:25vous avez un retour à la normale
01:40:27exactement pareil qu'avant, il y a une chose
01:40:29qu'on n'a pas dite depuis le début de cette émission, c'est qu'il n'y a pas d'embouteillage
01:40:31par exemple. Parce que beaucoup de gens
01:40:33ont déserté. Alors nous qui sommes
01:40:35ici parce qu'on travaille, on est très heureux
01:40:37et on vit notre meilleure vie, mais la vérité
01:40:39c'est que le 1er septembre
01:40:41ou à la fin du mois d'août, ça va recommencer comme avant.
01:40:43Et ça, le bouche à oreille marchera dans l'autre sens.
01:40:45Donc non, Gabriel Attal, c'est son rôle
01:40:47et c'est son intérêt de dire ce qu'il a dit.
01:40:49J'ai une idée de titre de livre
01:40:51pour vous mon cher Geoffroy Lejeune.
01:40:53Si vous avez en tête d'écrire prochainement,
01:40:55ça pourrait être la parenthèse enchantée.
01:40:57Ça a été un peu l'expression
01:40:59de l'émission aujourd'hui. Je vais vous redonner
01:41:01la parole dans un instant mon cher Geoffroy.
01:41:03On va revenir à la compétition.
01:41:05Une journée très attendue pour
01:41:07les athlètes français ce vendredi, notamment pour les footballeurs.
01:41:09L'équipe de France rencontre
01:41:11l'Argentine ce soir. Un quart de finale
01:41:13explosif, sportivement
01:41:15sur fond de revanche et puis sur fond
01:41:17de polémique aussi avec des propos racistes
01:41:19de joueurs argentins prononcés
01:41:21à l'encontre de joueurs français.
01:41:23C'était il y a quelques jours
01:41:25lors de la finale de la Copa America.
01:41:27Toute une polémique
01:41:29s'en est suivie. Voilà
01:41:31qui ajoute donc de l'attention.
01:41:33On va retrouver sur place nos équipes. Mathilde Ibanez.
01:41:35Mathilde, vous êtes
01:41:37à Bordeaux. C'est donc là que va se dérouler
01:41:39ce soir le match
01:41:41entre l'Argentine et la France.
01:41:43Une rencontre explosive
01:41:45je le disais attendue sur le plan sportif.
01:41:47Déjà dans un premier temps.
01:41:49Exactement.
01:41:51Et surtout, il faut savoir qu'il y a un dispositif
01:41:53de sécurité conséquent
01:41:55ici. Plusieurs contrôles
01:41:57sont effectués sur les derniers
01:41:59kilomètres avant d'arriver ici
01:42:01au stade Bordelais. Les fourgons
01:42:03de police sont également positionnés
01:42:05tout autour. En tout, c'est
01:42:07plus de 400 policiers, plus de 40
01:42:09gendarmes mobilisés à l'extérieur
01:42:11du stade. Un poste
01:42:13de commandement manifestation également
01:42:15ouvert afin de traiter immédiatement
01:42:17toutes les difficultés qui pourraient se présenter
01:42:19à l'intérieur du stade. Ils seront
01:42:21aidés d'un appui aérien de
01:42:23plusieurs drôles. Un dispositif
01:42:25mis en place dès le début des Jeux Olympiques
01:42:27pourtant qui n'est pas spécialement
01:42:29renforcé avec ce match
01:42:31de ce soir. Car je vous le rappelle, c'est une
01:42:33rencontre très attendue.
01:42:35France-Argentine qui ne s'était pas
01:42:37retrouvée depuis la Coupe du Monde
01:42:392022. Mais surtout,
01:42:41vous le disiez, des tensions entre les supporters
01:42:43français et argentins.
01:42:45Notamment attisées depuis
01:42:47l'affaire Deschamps raciste
01:42:49à l'encontre des hommes de Didier
01:42:51Deschamps. Ici, on attend
01:42:53beaucoup de supporters
01:42:55mais surtout des ultra-argentins
01:42:57car la Fédération de Football Argentine
01:42:59a affrété un avion
01:43:01spécialement pour qu'ils puissent
01:43:03venir. Mais ici, pour l'heure,
01:43:05je peux vous dire que l'ambiance, c'est
01:43:07toute autre chose. L'ambiance est
01:43:09beaucoup plus détendue, joyeuse,
01:43:11festive. Tous les Français
01:43:13qu'on a pu rencontrer espèrent quand même leur petite
01:43:15revanche ce soir contre l'Argentine.
01:43:17Merci beaucoup, ma chère Mathilde.
01:43:19Mathilde Ibanez avec Axel Rebaud
01:43:21depuis Bordeaux où se déroule ce soir
01:43:23ce match France-Argentine.
01:43:25Rivalité footballistique,
01:43:27Geoffroy Lejeune, vous allez nous en dire un mot dans un instant.
01:43:29Mais avant, Redabellage,
01:43:31des forces de sécurité
01:43:33en masse, pas plus que d'habitude.
01:43:35Des risques ou pas ce soir ?
01:43:37Oui, vous avez toujours un risque.
01:43:39On l'a vu, des fois,
01:43:41c'est le moment où on s'y attend le moins,
01:43:43qu'il se passe quelque chose.
01:43:45Même si le risque zéro n'existe plus,
01:43:47dans le football,
01:43:49vous avez toujours un risque avec les
01:43:51surporteurs. Et là, vous n'avez
01:43:53pas les mêmes
01:43:55types de supporters
01:43:57que dans la piscine
01:43:59ou qu'au judo.
01:44:01France, comme on a vu tout à l'heure,
01:44:03il y a peut-être une rivalité entre supporters qui va pouvoir s'exprimer.
01:44:05Donc, on fait des contrôles
01:44:07en amont, comme l'a dit votre journaliste,
01:44:09pour vérifier que les individus ne rentrent
01:44:11pas avec des armes dissimulées ou des armes par
01:44:13destination, pour éviter, justement,
01:44:15qu'il y ait des affrontements
01:44:17entre supporters. Et on espère que tout va bien
01:44:19se passer. Pour conclure, mon cher Geoffroy Lejeune,
01:44:21rivalité footballistique entre les
01:44:23deux pays, qui est née en 2018
01:44:25après la victoire des Bleus
01:44:27contre l'équipe de Lyonel Messi en quart de finale de Mondial.
01:44:29Et puis, les Argentins
01:44:31qui prennent leur revanche.
01:44:33En huitième de finale, me dit David Poujol.
01:44:35En huitième, on les humilie un peu
01:44:37parce que c'est l'apparition au monde
01:44:39de Kylian Mbappé qui est extraordinaire.
01:44:41En 2022, ils se vengent et puis ils nous chambrent.
01:44:43Parce qu'ils gagnent, non pas non plus
01:44:45de manière très écrasante, mais au tir au but.
01:44:47Et notamment, le gardien de but argentin
01:44:49nous chambre un peu trop. Donc, évidemment, on a
01:44:51beaucoup de raisons de les détester. Donc, pour toutes ces raisons,
01:44:53ce soir, il faut leur mettre un petit
01:44:55carton. Un petit carton
01:44:57de la France vers l'Argentine.
01:44:59Enfin, dans la mesure où c'est l'équipe d'offrance.
01:45:01Voilà, c'était le mot de la fin.
01:45:03Merci à tous les cinq.
01:45:05Un grand merci d'avoir décrypté,
01:45:07analysé l'actualité dans Punchline,
01:45:09sur CNews et sur Europe 1. L'actualité qui continue,
01:45:11bien évidemment, sur CNews. Thomas Chenel,
01:45:13Europe 1 soir, c'est tout de suite.
01:45:15C'est tout de suite, pardon.
01:45:17Et puis, c'est Julien Pasquet sur CNews.
01:45:19Face à l'info, restez
01:45:21avec nous. Je vous retrouve à 22h pour 100%
01:45:23politique. 21h même
01:45:25avec David Poujol.
01:45:27Toujours que je remercie
01:45:29d'avoir aidé à préparer cette émission. À très vite sur CNews.