• il y a 4 mois
Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h

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00:00:00Il est 17h, bonjour, soyez bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver une seconde fois en ce 1er août, c'est votre punchline été.
00:00:08Vous connaissez le cocktail par cœur, des témoignages, des reportages et des débats.
00:00:11Je vous présente mon équipe du premier plateau dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire.
00:00:15A la une, les Jeux Olympiques, la France récolte des médailles.
00:00:19On est tous très heureux, on est tous très fiers avec notre star internationale, le nageur Léon Marchand.
00:00:25Nous, on va vous parler du calme qui règne dans la capitale, grâce à ces yeux placés sous haute protection.
00:00:31On se sent enfin libre, en sécurité.
00:00:34Ça aussi, ça fait du bien.
00:00:36On va vous emmener du côté du champ de Mars.
00:00:38Les vendeurs à la sauvette, les pickpockets ont disparu pour le plus grand bonheur des habitants.
00:00:42Notre reportage et le débat, évidemment.
00:00:46En revanche, si Paris semble respirer côté sécurité, l'insécurité n'est pas résolue pour autant.
00:00:52Par exemple, trois jeunes hommes ont été blessés dans une fusillade.
00:00:55Il pourrait s'agir d'un règlement de compte sous fond de trafic de drogue.
00:00:59On en parle évidemment.
00:01:00Et puis, on va vous reparler de l'INA.
00:01:02Les recherches pour tenter de retrouver une trace de la jeune fille ont repris aujourd'hui.
00:01:06Célia Barotte suit cette enquête pour CNews.
00:01:08Elle sera avec nous.
00:01:09Voilà pour notre programme de notre première heure.
00:01:11Tout de suite, on fait un tour complet.
00:01:13360 de l'information.
00:01:15Elle est bien fidèle à notre rendez-vous.
00:01:17Elle fait partie de l'équipe Marine Vidal.
00:01:20Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:22À la ligne de l'actualité, Israël a annoncé la mort de Mohamed Deyif, chef militaire du Hamas.
00:01:28Éliminé dans une frappe israélienne le 13 juillet dans la bande de Gaza.
00:01:31Deyif a dirigé, planifié et exécuté le massacre du 7 octobre.
00:01:35A ajouté l'armée israélienne au moment de ses frappes à Hanounès.
00:01:38Le Hamas avait annoncé 90 morts, mais niait le décès de Mohamed Deyif.
00:01:42Les vols pour Tel Aviv suspendus jusqu'au 8 août.
00:01:46Le groupe aérien européen Lufthansa a pris sa décision en raison de l'évolution actuelle au Proche-Orient.
00:01:52Les liaisons vers Beyrouth ont également été suspendues jusqu'au 12 août inclus.
00:01:56Actualité JO à présent.
00:01:58Tennis de table, Félix Lebrun qualifié pour les demi-finales du Simple Homme.
00:02:02Le cinquième mondial a battu 4-3 le Taïwanais Lin Yun-Ju à l'Arena Paris Sud.
00:02:07Il affrontera au prochain tour le Chinois Fan Zhendong, 4ème mondial.
00:02:11Ou le Japonais Tomokazu Harimoto, 9ème mondial.
00:02:16C'est compliqué.
00:02:18De ma part.
00:02:20Mais je vois que vous avez bien répété, je suis fier de vous.
00:02:23Ne me demandez pas de le faire parce que je suis sûr d'écorcher les noms.
00:02:26Merci, à tout à l'heure ma chère Maureen.
00:02:28Allez, je vous présente le premier plateau qui m'accompagne.
00:02:30Grégory Joron, secrétaire général d'Unité 1.
00:02:33Ça fait du bien, on est bien à Paris.
00:02:35On est pas mal.
00:02:36On est pas mal en ce moment.
00:02:37Je vous attends sur le sujet évidemment.
00:02:39Mathieu Hoque, secrétaire général du Millénaire, infidèle de l'émission.
00:02:41Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:02:43Raphaël Stainville, vous avez pris le temps de déjeuner parce qu'on était ensemble ce matin.
00:02:47Ravie de vous retrouver Thierry.
00:02:49Je suis ravi de vous retrouver.
00:02:50Je vous ai prévu d'autres petites séquences, etc.
00:02:52Sympa.
00:02:53André Valigny, avocat.
00:02:55Bonjour Thierry.
00:02:56Toujours un plaisir de vous avoir à mes côtés.
00:02:59Allez les amis, on va commencer par une séquence.
00:03:02On va commencer par du positif, une petite séquence qui va nous faire du bien.
00:03:05Vous la connaissez Raphaël Stainville, ne dites rien.
00:03:08Regardez, écoutez.
00:03:14C'est parti !
00:03:35Et oui ça fait du bien.
00:03:37La star, la nouvelle star, il est à laune de tous les quotidiens,
00:03:40La nouvelle star, il est à la une de tous les quotidiens, quotidien jeunos, quotidien nationaux, une star mondiale.
00:03:47Et pour vous montrer l'impact, j'ai une autre petite séquence à vous montrer que je n'avais pas ce midi, mon cher Raphaël Stabile.
00:03:51Regardez, c'était au cours du match entre Lyon et le Torino, au moment où Léon Marchand remporte.
00:03:58Regardez ce qu'il se passe, cette petite séquence.
00:04:00C'était un match diffusé chez nos amis de Canal.
00:04:02C'est extraordinaire, c'est que à Bourg-en-Jalieu on regarde Lyon-Torino et puis en même temps on a le portable visiblement sous les yeux pour fêter un nouveau titre olympique de Léon Marchand
00:04:19qui vient de remporter la médaille d'or aux Jeux olympiques en 200m papillon et on entend la marseillaise dans l'étravé du stade Pierre Rajon de Bourg-en-Jalieu.
00:04:33C'est vrai que c'est incroyable ce qu'il se passe Raphaël Stabile.
00:04:35Oui, c'est vraiment incroyable.
00:04:37Et si vous voulez une petite anecdote au JD, on a trois journalistes accrédités pour suivre les JO.
00:04:43Et lors des deux sacres de Léon Marchand, ils étaient sur divers sites.
00:04:48Il y en avait peut-être un qui était à l'aréna pour suivre Léon Marchand, mais les autres étaient à l'escribe ou sur d'autres terrains de sport.
00:04:57Et à chaque fois, ils ont assisté aux mêmes scènes sur le temps suspendu où les spectateurs n'étaient plus à la discipline qu'ils suivaient,
00:05:06mais exclusivement concentrés sur leur téléphone portable à suivre l'histoire qu'était en train d'écrire Léon Marchand.
00:05:13Et je crois qu'on a retrouvé ça absolument partout sur tous les sites du JO à Paris et probablement sur l'ensemble de la France.
00:05:20Et ce match entre Lyon et Torino l'atteste, c'est quand même assez incroyable ce qu'on a vécu hier soir.
00:05:26Et ça fait du bien André Valigny. Après, je n'arrête pas de le dire depuis ce matin, après les images qu'on a pu vivre,
00:05:34cette période un petit peu anxiogène, politique, et c'est à l'homme politique que je m'adresse aussi.
00:05:38Ça fait du bien ce petit côté positif quand même.
00:05:41Bien sûr, ça fait du bien de voir ce prodige porter aussi haut les couleurs de la France.
00:05:47C'est exceptionnel. Il accomplit un exploit qui va marquer l'histoire.
00:05:52Vous avez regardé ce soir ?
00:05:54Bien sûr. Ce soir, il disputera la demi-finale du 200 mètres catenage.
00:05:59Ce qu'il a fait hier soir, c'est extraordinaire. Deux épreuves le même soir à deux heures d'intervalle.
00:06:04Et puis ce qui fait du bien aussi, c'est l'ambiance dans Paris.
00:06:08Je suis venu en RER, il y a une ambiance, une espèce de gentillesse généralisée, de bienveillance, de convivialité.
00:06:13Je veux vraiment saluer les bénévoles qui sont dans les gares du RER, qui passent leur journée sous terre,
00:06:20ne voient rien des Jeux olympiques et ils sont là souriants, ils vous aiguillent, ils vous indiquent où il faut passer.
00:06:25On vit vraiment un moment extraordinaire à Paris actuellement, un état de grâce.
00:06:28J'ai une amie qui m'a raconté qu'hier soir, à l'appui du métro, on a l'impression d'être guidés partout.
00:06:33Les policiers qui parlent toutes les langues, qui disent bonjour.
00:06:37Mais c'est votre tradition évidemment.
00:06:39Mais non, mais c'est vrai qu'il y a une espèce de convivialité aussi bien par les bénévoles, les policiers.
00:06:45Ça fait un climat très serein.
00:06:47Et c'est vrai qu'on se sent bien dans Paris actuellement.
00:06:50Tout à fait, on a une sorte de communion nationale qu'on aimerait voir plus souvent qu'en dehors des Jeux olympiques.
00:06:56On a une communion nationale qui s'est faite entre les sportifs et nos talents générationnels parce qu'il s'agit vraiment de ça.
00:07:00On a des talents générationnels dans quasiment à peu près tous les sports aujourd'hui en France.
00:07:04Et c'est vraiment super intéressant que les Français puissent communier avec ces talents générationnels.
00:07:11Notamment, moi je pense aussi à tous ceux qui étaient au Club France cette semaine également,
00:07:15parce que c'est justement le moment pour eux de pouvoir communier avec le public.
00:07:18Les sportifs ont aussi besoin de ça pour pouvoir accomplir des prestations encore plus importantes.
00:07:22Et puis ça me fait penser un petit peu à tous ces visages qui émergent,
00:07:25ces sportifs qui émergent, qui deviennent des icônes un petit peu de la France.
00:07:29Simple, abordable.
00:07:30Simple, abordable et qui sont justement véritablement des icônes de notre pays et qu'il faut saluer grandement.
00:07:37Bravo tout d'abord, évidemment.
00:07:40Bravo à tous les policiers parce que tout se passe bien.
00:07:43Ça se passe bien ?
00:07:44Oui, ça se passe globalement bien.
00:07:46Quand on voit le dispositif, il faut le saluer aussi.
00:07:49On est souvent critique.
00:07:50Et nous, notre travail syndical, c'est d'être critique aussi.
00:07:53Même à l'endroit de notre administration.
00:07:55Donc on fait notre travail de représentant du personnel.
00:07:57On essaie de régler pas mal le sujet.
00:07:58Mais il faut dire que globalement, on a quand même déplacé près de 18 000 agents sur la plaque parisienne.
00:08:03C'est quand même un effort surhumain.
00:08:05100% des policiers et des personnels du ministère sont à la tâche.
00:08:09Ça fait beaucoup de monde sur le terrain.
00:08:11Vous le voyez quand vous vous déplacez dans le centre de Paris.
00:08:13Il y a un policier tous les 10 mètres quasiment.
00:08:15Alors c'est sûr que ça amène une certaine sérénité, une certaine sécurité.
00:08:18Ça fait du bien.
00:08:19Oui, ça fait du bien forcément.
00:08:20Et c'est vrai que moi, je n'ai pas regardé malheureusement les exploits de Léomarchand hier.
00:08:25Parce que j'étais justement en train de faire le tour sur le terrain jusqu'à tard dans la soirée
00:08:29pour aussi soutenir nos collègues parce que ça se passe bien.
00:08:32Mais il faut aussi savoir que c'est des vacations de 12, 13, 14 heures.
00:08:35C'est assez long.
00:08:37Coup de chapeau.
00:08:38Oui, je pense que c'est un vrai tour de force, de sérieux.
00:08:42Parce qu'ils sont à la tâche.
00:08:44Ils sont souriants.
00:08:45Ils sont sur les points.
00:08:46Mais il y a toujours des risques, des alertes.
00:08:48On en parlera.
00:08:49Et on est vigilant parce que c'est important.
00:08:51Et ils sont là justement pour que tout se passe bien.
00:08:53Pour l'instant, c'est le cas.
00:08:54Tant mieux.
00:08:55Il faut le saluer vraiment.
00:08:56Alors je vous le dis, il est possible qu'on retrouve Gaoui Alatale qui est omniprésent.
00:09:00Omniprésent.
00:09:01Là, il est au camp du Caporal Alamimoune.
00:09:04Il risque d'intervenir, de faire un point sur justement la sécurité des JO.
00:09:08Donc il est possible évidemment à tout moment que je vous coupe la parole
00:09:11pour laisser la parole à Gaoui Alatale qui est lui omniprésent.
00:09:14On voit moins Emmanuel Macron.
00:09:16Mais Gaoui Alatale occupe le terrain André Valigny.
00:09:18Oui, il est très présent.
00:09:19Chaque jour, on le voit.
00:09:21Emmanuel Macron est à Brégançon.
00:09:23Enfin, il tweet régulièrement quand même sur les exploits des sportifs français.
00:09:29Bon, Alatale est dans son rôle.
00:09:31Il supervise ce qui se passe avec Darmanin sur le plan sécuritaire.
00:09:35Et c'est vrai que M. Jorin a raison.
00:09:37Il faut aussi rendre hommage aux policiers qui font des heures et des heures et des heures
00:09:41de permanence sur le terrain alors qu'il fait très chaud.
00:09:44Et qui sont eux aussi très souriants, très affables.
00:09:47J'ai même vu des images de policiers qui dansent près de l'Arc de Triomphe
00:09:51avec un groupe de touristes mexicains.
00:09:53Il y a vraiment une ambiance formidable en ce moment dans Paris.
00:09:56Et oui, on l'évoquait avec mon ami Raphaël Stainville.
00:09:59C'est vrai qu'on a fait un peu du geobashing.
00:10:01On ne va pas se pentir autour de ces plateaux, Raphaël.
00:10:05Et au final, pour le moment, ça ne se passe pas si mal que ça.
00:10:09Que d'avoir été grincheux, d'alerter sur un certain nombre d'enjeux.
00:10:13C'est la nature des Français.
00:10:14Non, mais c'est à la fois la nature des Français.
00:10:16Mais c'est aussi parce qu'il y avait un certain nombre de questions,
00:10:19de points d'interrogation qui méritaient d'être levés.
00:10:22Et effectivement, ce n'est pas parce que la cérémonie d'ouverture
00:10:25s'est extrêmement bien passée d'un point de vue sécuritaire
00:10:28que le déploiement des gendarmes et des policiers sur le terrain
00:10:31permet de faire de Paris une ville enfin respirable,
00:10:36qu'il faut balayer les questions qui existaient hier
00:10:40et les questions qui existeront demain.
00:10:42C'est-à-dire qu'on peut se réjouir d'un Paris
00:10:44qui n'a jamais été aussi agréable pour les touristes
00:10:49et pour les femmes qui peuvent se promener librement dans les rues
00:10:53sans crainte d'être agressées.
00:10:55Mais il n'en a pas toujours été ces derniers mois
00:11:00et ces dernières années dans Paris.
00:11:02Donc bien sûr qu'il faut se réjouir, bien sûr.
00:11:04Mais c'est au prix d'un effort sécuritaire extraordinaire.
00:11:08Je pense qu'un certain nombre de Parisiens
00:11:10et de banlieusards qui viennent à Paris travailler
00:11:13rêveraient de voir cette parenthèse enchantée se prolonger
00:11:18avec des forces de l'ordre présentes et suffisamment dissuasives
00:11:22pour que les caïds, les craqueux
00:11:25dont on a eu l'occasion de commenter les méfaits
00:11:28dans nombre de quartiers parisiens
00:11:30ne soient plus là ni au mois d'août,
00:11:32ni à la fin du mois d'août, ni en septembre.
00:11:34Justement, je vais vous faire réagir Grégory Giron
00:11:36parce que David Pougeol qui m'aide à préparer cette émission
00:11:39me dit qu'il faut absolument qu'on appelle vite Grégory Giron
00:11:41parce qu'on va aller dans un quartier
00:11:43où d'habitude il y a des pickpockets,
00:11:45il y a des petits vendeurs.
00:11:47Oui, le champ de Mars, le fameux champ de Mars.
00:11:49Écoutez, quand il y a du bleu, ça va mieux !
00:11:54Vous me l'accordez ? Vous me la pardonnez ?
00:11:56On va voir ça avec Jean-Laurent Constantini
00:11:58et le récit de Mathilde Couvillère-Fleurnoy.
00:12:00Et on en parle juste après.
00:12:02Avant, le champ de Mars, c'était ça.
00:12:04Des vendeurs à la sauvette, des pickpockets,
00:12:06des pétitions à tout va et autres arnaques de rue.
00:12:09Aujourd'hui, ils se font plus rares
00:12:11aux abords de la Tour Eiffel et pour cause,
00:12:13le champ de Mars est fermé pendant toute la période des Jeux Olympiques.
00:12:16Sans accès possible, les vendeurs clandestins
00:12:18ont donc déserté les lieux
00:12:20pour le plus grand bonheur des riverains.
00:12:22C'est mieux pour les touristes
00:12:24parce que ça fait de la peine de voir
00:12:26que des touristes un peu naïfs se font avoir
00:12:28par des joueurs de bonne taux
00:12:30qui sont là en toute impunité.
00:12:32On a perdu le champ de Mars,
00:12:34mais les vendeurs de bonne taux
00:12:36et de la sauvette en même temps
00:12:38parce qu'ils n'y avaient plus accès.
00:12:40C'était la bonne chose,
00:12:42mais comme on ne profitait pas du champ de Mars,
00:12:45Pour la vice-présidente de l'Association des Amis du Champ de Mars,
00:12:48cette période de répit n'est que de courte durée.
00:12:50Nous, on sait qu'ils reviendront
00:12:52dès qu'il y aura un peu moins de pression.
00:12:54Sans doute, ils reviendront
00:12:56dès la fin des premiers JO
00:12:58et peut-être pour les paras,
00:13:00ils disparaîtront quelques jours,
00:13:02mais tout ça, c'est du petit temporaire.
00:13:04Pour que la tranquillité continue de régner
00:13:06au pied de la Tour Eiffel,
00:13:08de nombreuses patrouilles de policiers et gendarmes
00:13:10se relèvent pour quadriller le site jour et nuit.
00:13:12Les habitants du champ de Mars disent
00:13:14pourvu que ça dure, en quelque sorte.
00:13:16Mais, ça ne va pas être simple.
00:13:18Évidemment, là, il y a une mobilisation
00:13:20parce que j'y oblige.
00:13:22Bien sûr, ça ne sera pas simple.
00:13:24Ce sera sûrement, de toute façon,
00:13:26un des enjeux de la rentrée post-Paralympique.
00:13:28C'est-à-dire, comment on va gérer
00:13:30le retour à la normale
00:13:32après ce déploiement de force
00:13:34qui est quand même, il faut le redire, hors normes,
00:13:36qui a forcément des effets.
00:13:38Mais le champ de Mars faisait partie
00:13:40des dispositifs et des périmètres
00:13:42d'élinquance zéro
00:13:44qui avaient été objectivés
00:13:46par la préfecture de police.
00:13:48Donc, ça pouvait faire sourire
00:13:50parce que forcément, d'élinquance zéro à Paris,
00:13:52ça peut paraître compliqué.
00:13:54Mais, quand on met autant de force
00:13:56jour et nuit, ça se passe bien.
00:13:58Il n'y a pas de délinquance.
00:14:00On sait très bien que dès lors
00:14:02qu'on va forcément et naturellement
00:14:04avoir moins de monde,
00:14:06on aura forcément un retour.
00:14:08On le traite.
00:14:10Et si jamais, on a une vraie volonté
00:14:12de faire en sorte de rendre le champ de Mars
00:14:14un peu plus vivable que ce qu'il n'était
00:14:16avant les géos.
00:14:18J'avais un de vos confrères, ce midi,
00:14:20qui disait qu'il faut peut-être
00:14:22penser à une organisation différente
00:14:24des forces de l'ordre.
00:14:26Alors, oui.
00:14:28Après, la ressource
00:14:30n'est pas inépuisable.
00:14:32On peut organiser comme on veut.
00:14:34Ce qui fait aujourd'hui la force
00:14:36de ces Jeux Olympiques sur l'aspect
00:14:38sécuritaire, c'est le nombre.
00:14:40C'est l'humain.
00:14:42C'est les uniformes et les hommes
00:14:44et les femmes qu'on met sur le terrain.
00:14:46Ça ne marche que comme ça.
00:14:48Quand on déploie 35 000 personnels
00:14:50dans Paris et sur l'île de France
00:14:52chaque jour, il faut juste
00:14:54se rappeler qu'en dehors des géos,
00:14:5635 000, c'est le nombre de fonctionnaires
00:14:58pour l'île de France
00:15:00en règle générale.
00:15:02Quand on sait qu'il y en a un tiers
00:15:04à peu près en temps réel,
00:15:06on est très loin de ce qu'on déploie
00:15:08aujourd'hui. Notre réalité,
00:15:10c'est qu'on peut bien réfléchir
00:15:12à une autre organisation.
00:15:14Quand on sait que tous les sujets
00:15:16de sécurité sont aujourd'hui des priorités,
00:15:18on aura du mal de toute façon
00:15:20à avoir autant de monde sur le terrain
00:15:22avec le système qu'on connaît aujourd'hui.
00:15:24Vous aurez dû redéployer, repenser
00:15:26à peu près ce que vous voulez.
00:15:28Vous n'arriverez pas à cet effet-là.
00:15:30C'est pas possible.
00:15:32Le problème de la sécurité,
00:15:34c'est une crise d'autorité que traverse le pays.
00:15:36Ce n'est pas une question de moyens.
00:15:38La question centrale,
00:15:40c'est comment
00:15:42la réponse policière
00:15:44peut s'exercer avec autorité.
00:15:46On l'a vu avec les émeutes
00:15:48de l'an passé. Ce qui avait fonctionné
00:15:50dans la réponse aux émeutes, c'était le dispositif
00:15:52policier. Avec 45 000,
00:15:54on a mobilisé quasiment un tiers des effectifs
00:15:56de police uniquement en l'espace
00:15:58d'une semaine. Sans
00:16:00ressources humaines
00:16:02dans la police, on n'y arrivera pas.
00:16:04La question qui se pose,
00:16:06c'est l'état d'esprit
00:16:08dans lequel sont les policiers.
00:16:10Il faut saluer le travail
00:16:12qu'ils font. Depuis 2015,
00:16:14ils sont les pompiers
00:16:16de tous les problèmes de la société.
00:16:18Rappelez-vous, c'était le moment où il y avait eu
00:16:20les attentats. Les Français
00:16:22avaient soutenu la police.
00:16:24La police avait été mise au devant de la scène.
00:16:26On se rappelle même de policiers qui avaient été
00:16:28les premières victimes des attentats
00:16:30islamistes dans notre pays.
00:16:32Depuis 2015, tous les problèmes de la société
00:16:34sont réglés par la police.
00:16:36Vous avez une augmentation de l'insécurité
00:16:38globale qui est transverse
00:16:40sur les biens comme sur les personnes, avec des chiffres
00:16:42qui augmentent continuellement, année après année.
00:16:44Vous avez une augmentation des problèmes dans les quartiers,
00:16:46dans les territoires perdus de la République,
00:16:48avec les problèmes de narcotrafic
00:16:50et les problèmes de règlement
00:16:52de comptes.
00:16:54Maintenant, les policiers,
00:16:56on leur demande aussi de sécuriser des épreuves
00:16:58comme l'Euro 2016,
00:17:00les Jeux Olympiques, la Coupe du monde de rugby.
00:17:02Petit à petit, on met une pression
00:17:04sur les effectifs qui est important.
00:17:06C'est pour ça qu'il faut recruter davantage de policiers.
00:17:08André Valigny, vous êtes d'accord ?
00:17:10Qu'il faille recruter des policiers,
00:17:12sans doute.
00:17:14Beaucoup ont été supprimés
00:17:16sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
00:17:18On a commencé à augmenter à nouveau
00:17:20les effectifs sous la présidence
00:17:22de François Hollande.
00:17:24Il faut sans doute continuer.
00:17:26La population augmente en France.
00:17:28Il faut donc augmenter les forces de police.
00:17:30Mais je pense quand même
00:17:32qu'il est vain de croire
00:17:34que les Français auraient envie
00:17:36de vivre avec autant de policiers
00:17:38dans les rues qu'actuellement.
00:17:40Ce n'est pas forcément une société
00:17:42que l'on souhaite, d'avoir des policiers
00:17:44tous les 50 mètres, qui patrouillent
00:17:46dans les rues tout le temps, toute l'année,
00:17:48du 1er janvier au 31 décembre.
00:17:50Certes, c'est très sécurisant,
00:17:52c'est le modèle de société auquel on aspire.
00:17:54Il faut que la police soit présente,
00:17:56notamment dans les quartiers les plus difficiles.
00:17:58Il faut faire la chasse aux vendeurs
00:18:00à la sauvette, qui pourrissent la vie
00:18:02des habitants du quartier de la Tour Eiffel.
00:18:04Il faut bien sûr, et avant tout,
00:18:06lutter contre le trafic de drogue.
00:18:08Je crois que c'est le cœur du problème.
00:18:10Mais je le répète, on ne peut pas augmenter
00:18:12indéfiniment les effectifs de la police.
00:18:14Ça n'est pas jouable financièrement,
00:18:16et je crois que ça ne serait même pas accepté politiquement.
00:18:18Un dernier mot sur le sujet, Raphaël Stavide.
00:18:20Je suis entièrement d'accord avec vous.
00:18:22Je pense que la question n'est pas le nombre de policiers
00:18:24et la manière dont les Français peuvent,
00:18:26sur le long terme, réagir à cette présence policière
00:18:28et à ce déploiement de force.
00:18:30La question qui se pose aujourd'hui,
00:18:32à travers ces images et cette parenthèse
00:18:34enchantée que nous vivons,
00:18:36c'est un peu celle d'un Paris Potemkin.
00:18:38Est-ce que cette réalité
00:18:40dont les Parisiens,
00:18:42les visiteurs du monde entier peuvent profiter,
00:18:44correspond à quelque chose de durable ou non ?
00:18:46On l'a très bien compris.
00:18:48Un certain nombre de problèmes
00:18:50ont été évacués.
00:18:52Les clandestins, les demandeurs d'asile ont été relégués
00:18:54dans la province. On a mis un maximum de blocs
00:18:56dans la rue, et je pense que c'est très bien.
00:18:58Pour autant,
00:19:00on sent qu'on est vraiment sur quelque chose
00:19:02de très temporaire. Mais cette exigence
00:19:04qu'on a eue pour les JO, est-ce que les Parisiens
00:19:06et les Français ne sont pas
00:19:08à endroit et en attente de l'attendre,
00:19:10de l'espérer,
00:19:12sur le long terme ?
00:19:14C'est quand même une aspiration légitime.
00:19:16L'aspiration à la sécurité,
00:19:18c'est une aspiration légitime.
00:19:20C'est quasiment la première des libertés
00:19:22des Français.
00:19:24La question n'est pas
00:19:26la question des effectifs,
00:19:28c'est est-ce qu'on tolère
00:19:30juste cette parenthèse,
00:19:32ou est-ce qu'on essaie de l'inscrire dans la durée
00:19:34pour répondre aux aspirations des Français ?
00:19:36On remarque une pause, et j'aimerais vous donner cette information
00:19:38qui n'est pas une bonne nouvelle.
00:19:40Côté JO, Kévin Maillard, qui est forfait pour le Décathlon,
00:19:42et on pouvait s'en douter
00:19:44parce qu'il s'est laissé à la cuisse
00:19:46il y a un peu moins d'un mois, je crois.
00:19:48Au début du mois de juillet.
00:19:50Donc, mauvaise nouvelle.
00:19:52On se retrouve dans quelques instants
00:19:54et on retrouvera Gabriel Attal
00:19:56qui va nous faire un point sur la sécurité autour de ces JO.
00:19:58A tout de suite.
00:20:06Merci de nous accueillir,
00:20:08c'est Punchline.
00:20:10J'ai été jusqu'à 19h avec Grégoire et Jérôme,
00:20:12et on accueillera Célia Barotte.
00:20:14Et je vous rappelle qu'on risque
00:20:16de retrouver incessamment sous peu
00:20:18Gabriel Attal qui doit
00:20:20prendre la parole.
00:20:22Il est au camp du Caporal Alamimoune
00:20:24et il devrait faire un nouveau point autour de la sécurité.
00:20:26Ça va vous intéresser,
00:20:28mon cher Grégoire et Jérôme, évidemment.
00:20:30Puisqu'on parlait du côté
00:20:32paisible
00:20:34de Paris, calme,
00:20:36incroyable, lunaire,
00:20:38on va aller du côté de Valence.
00:20:40Parce que du côté de Valence,
00:20:42les choses sont un peu moins calmes.
00:20:44La CRS 83 a à nouveau été
00:20:46déployée dans un quartier de la ville
00:20:48et ça, ça fait suite à une fusillade
00:20:50qui a éclaté lundi soir au quartier
00:20:52de Font-Barlette.
00:20:54C'était au niveau d'un point d'île. Trois jeunes hommes
00:20:56ont été blessés.
00:20:58Tout ça avec en toile de fond, évidemment,
00:21:00le trafic de drogue. Olivier Madinier,
00:21:02Mathilde Couvillère, Florenois,
00:21:04et on en parle.
00:21:06Trois jeunes hommes âgés de 18 à 22 ans
00:21:08ont été blessés par balle dans la soirée
00:21:10de ce lundi à Valence. Et plus précisément
00:21:12dans le quartier de Font-Barlette,
00:21:14connu pour ses points de deal. L'un a été
00:21:16touché au thorax et est en urgence absolue.
00:21:18Les deux autres ont été touchés
00:21:20à la cheville et à la cuisse.
00:21:22Les victimes étaient connues des services de police.
00:21:24Ce sont des gens associés au trafic
00:21:26de stupéfiants. L'endroit où ça s'est
00:21:28passé est un point de deal référencé.
00:21:30On peut penser que ce qui s'est passé
00:21:32c'est la conséquence d'une guerre de territoire
00:21:34entre différentes factions intéressées
00:21:36par le trafic de stupéfiants.
00:21:38Cet habitant qui a souhaité rester anonyme
00:21:40nous a confié sa peur quotidienne dans le quartier.
00:21:42Personne ne sent en sécurité ici.
00:21:44J'ai discuté avec les anciens un peu
00:21:46et eux aussi ne sont pas en sécurité.
00:21:48Ce mardi, la préfecture de
00:21:50la Drôme a dépêché sur les lieux
00:21:52une trentaine de membres de la CRS 83
00:21:54pour fouiller le quartier et contrôler
00:21:56certains habitants. Nous maintenons
00:21:58une présence policière depuis le début de l'année.
00:22:00Et on va retrouver immédiatement Gabriel Attal
00:22:02qui s'exprime sur la sécurité.
00:22:04J'ai eu l'occasion de le dire hier
00:22:06en réunissant mon gouvernement.
00:22:08Ces jeux sont à ce stade
00:22:10un succès à tout point de vue
00:22:12et notamment du point de vue sécuritaire.
00:22:14On le doit à l'engagement d'une multitude
00:22:16de forces, nos forces de sécurité intérieure
00:22:18bien sûr, mais aussi nos forces armées
00:22:20que j'avais déjà eu l'occasion d'aller
00:22:22saluer à la base aérienne 107
00:22:24de Ville-la-Coublaie. Je suis ici
00:22:26sur le camp caporal
00:22:28Alain Mimoune qui est
00:22:30d'abord, il faut le dire, une prouesse
00:22:32logistique. C'est le plus grand
00:22:34camp militaire installé
00:22:36dans Paris depuis la libération.
00:22:384500 militaires qui sont
00:22:40hébergés ici, ce qui leur permet
00:22:42de patrouiller dans Paris
00:22:44ce qui leur permet de réaliser des opérations
00:22:46d'inspection et de déménage sur
00:22:48les sites olympiques, sur un certain
00:22:50nombre de véhicules pour
00:22:52les officiels. Et donc c'est une prouesse
00:22:54logistique que je veux saluer
00:22:56et saluer vraiment toutes les femmes et les hommes
00:22:58qui en sont à l'origine.
00:23:00Ce sont aujourd'hui 18 000
00:23:02forces armées qui sont déployées sur l'ensemble du
00:23:04territoire national. 10 000
00:23:06rien que sur la plaque parisienne pour réaliser
00:23:08des missions absolument essentielles
00:23:10que j'évoquais il y a un instant, notamment des missions de
00:23:12patrouille en parfaite complémentarité
00:23:14ça m'a été redit, avec les forces
00:23:16de sécurité intérieure. Tout ça
00:23:18concourant évidemment à la sécurité
00:23:20de ces Jeux qui est absolument essentielle
00:23:22tant pour les spectateurs
00:23:24pour les habitants et pour
00:23:26les athlètes. Et ce que je suis venu
00:23:28aussi saluer
00:23:30c'est une armée qui est une grande armée
00:23:32pour la protection des françaises mais qui est aussi
00:23:34une armée de champions. On est
00:23:36ici, je le disais, sur le
00:23:38camp caporal Alain Mimoune qui était tout à la fois
00:23:40un très grand sportif
00:23:42mais aussi un grand militaire
00:23:44de l'armée de terre
00:23:46et c'est une très belle image de ce que sont
00:23:48aujourd'hui nos armées sur
00:23:50les 21 médailles
00:23:52que nous avons à ce stade
00:23:54pour nos athlètes français.
00:23:56Le son par des militaires
00:23:58ce sont des militaires sportifs
00:24:00qui ont obtenu des médailles
00:24:02et il faut dire que le sens de l'effort
00:24:04le dépassement de soi
00:24:06l'engagement au service de la France
00:24:08ce sont des valeurs militaires
00:24:10qui sont aussi des valeurs portées par nos sportifs
00:24:12et ce sont ces belles valeurs que je suis aussi venu
00:24:14saluer aujourd'hui ici
00:24:16sur le camp Alain Mimoune.
00:24:18Monsieur le Premier Ministre, on vous voit
00:24:20beaucoup sur les sites olympiques
00:24:22on vous voit beaucoup féliciter
00:24:24les athlètes français médaillés
00:24:26est-ce que c'est important qu'un représentant de l'Etat
00:24:28soit présent en ce moment
00:24:30pour les Jeux Olympiques ?
00:24:32Moi vous savez, je pense que ce moment est un moment
00:24:34d'unité et de rassemblement des Français
00:24:36moi j'ai toujours à coeur d'abord d'aller au contact
00:24:38de nos concitoyens
00:24:40je l'ai fait sur des sites d'épreuve
00:24:42je l'ai aussi fait en me rendant
00:24:44à Lavasque avec la flamme olympique
00:24:46pour rencontrer des Français qui venaient
00:24:48de tout le territoire national
00:24:50partager ce moment derrière nos athlètes
00:24:52donc oui je crois que c'est important
00:24:54d'abord de soutenir nos athlètes, leurs performances
00:24:56qui sont exceptionnelles
00:24:58et puis d'être au contact, au milieu des Français
00:25:00qui fraternisent à l'occasion de ce
00:25:02grand moment pour le pays
00:25:04C'est peut-être aussi la conséquence de la très grande sécurisation
00:25:06de Paris mais il y a un secteur qui pâtit un petit peu
00:25:08peut-être de cette grande sécurité
00:25:10au sein de la capitale, c'est le secteur du tourisme
00:25:12il y a un certain nombre d'acteurs qui s'émeuvent
00:25:14ils relaient, disent-ils, une baisse de la fréquentation
00:25:16dans les restaurants, dans les hôtels
00:25:18on a vu que le ministère des Transports vient d'autoriser les VTC
00:25:20à franchir, à rentrer dans les zones rouges
00:25:22comment est-ce qu'on fait
00:25:24le bon équilibre
00:25:26entre la nécessaire sécurisation et en même temps
00:25:28un tourisme qui souffre un peu
00:25:30de ce très gros dispositif
00:25:32On aura l'occasion de
00:25:34faire le bilan de ces jeux
00:25:36à tout point de vue, à l'issue des jeux
00:25:38mais ce qu'on peut dire, c'est que
00:25:40ces jeux sont très positifs pour le pays
00:25:42à tout point de vue, et notamment
00:25:44du point de vue de l'activité économique et touristique
00:25:46toutes les estimations qui sont faites
00:25:48d'un point de vue économique et touristique
00:25:50sont extrêmement positives
00:25:52il y a eu notamment autour de la cérémonie
00:25:54d'ouverture, c'est vrai, des conditions de sécurité
00:25:56très fortes, mais qui expliquent
00:25:58aussi que cette cérémonie d'ouverture
00:26:00qui était, je le rappelle, inédite
00:26:02dans l'histoire des jeux, à se dérouler en dehors d'un stade
00:26:04qui était nécessaire pour que cette cérémonie
00:26:06puisse se tenir dans de bonnes
00:26:08conditions, et on a vu qu'il n'y a pas eu d'incident
00:26:10en matière de sécurité
00:26:12ensuite, il y a des règles de sécurité
00:26:14il y a beaucoup de touristes qui sont là
00:26:16aujourd'hui, encore une fois, on fera le bilan à l'issue de ces jeux
00:26:18je pense que ce qui est important de dire aussi
00:26:20c'est qu'on a observé dans les précédentes
00:26:22éditions des Jeux Olympiques
00:26:24qu'il y a ensuite des retombées touristiques pendant plusieurs
00:26:26années, je crois qu'à Londres
00:26:28pendant 4, 5, voire 6 ans après
00:26:30il y a eu un pic
00:26:32de touristes
00:26:34de visites touristiques
00:26:36qui a été notable, et quand
00:26:38on voit aujourd'hui l'image de Paris
00:26:40l'image de la France qui est renvoyée dans le monde
00:26:42avec des sites olympiques qui sont
00:26:44en plus au coeur de la ville
00:26:46sous la tour Eiffel, sur la Seine
00:26:48dans des lieux absolument somptueux
00:26:50on peut s'attendre évidemment à de très fortes retombées
00:26:52en matière touristique et donc économique
00:26:54dans les années à venir. Sur
00:26:56les taxis, les VTC, vous l'avez dit, le ministre
00:26:58des Transports a reçu leurs représentants
00:27:00il a pris un certain nombre de décisions
00:27:02d'assouplissement, avec notamment la possibilité
00:27:04de circuler, et même de
00:27:06marauder
00:27:08dans les zones rouges, ce qui était
00:27:10une demande très forte du secteur
00:27:12Vous insistez sur les aspects positifs
00:27:14quand on regarde un peu la presse étrangère
00:27:16les athlètes, il y a quelques petits mécontentements
00:27:18quand même qui sont exprimés sur les conditions
00:27:20d'hébergement, l'absence de climatisation au village des athlètes
00:27:22la nourriture de leurs restaurants
00:27:24qu'est-ce que vous répondez ? C'est pas forcément
00:27:26la meilleure vitrine de la France
00:27:28qui est donnée à ces athlètes-là
00:27:30D'abord
00:27:32tout ne peut jamais être totalement parfait
00:27:34parfois il y a des choses qui
00:27:36méritent d'être
00:27:38améliorées, d'être adaptées en conduite
00:27:40je crois que c'est ce qu'on cherche à faire
00:27:42moi ce que je retiens quand même
00:27:44c'est les retombées et le regard
00:27:46qui est quand même extrêmement
00:27:48positif partout dans le monde sur
00:27:50l'organisation de ces Jeux
00:27:52la fluidité de l'organisation, et on le doit notamment
00:27:54à 45 000 volontaires bénévoles
00:27:56qui accueillent dans tous
00:27:58les sites olympiques
00:28:00et très bonnes retombées aussi en termes d'images
00:28:02encore une fois avec des sites olympiques qui sont spectaculaires
00:28:04une très belle cérémonie d'ouverture
00:28:06effectivement il peut y avoir des débats
00:28:08des discussions, parfois même des polémiques
00:28:10sur tel ou tel point, je pense que l'important c'est toujours
00:28:12d'essayer d'adapter les choses pour y répondre
00:28:14et je crois que c'est ce qui est fait
00:28:16Vous n'avez pas encore entendu sur les victoires de Léon Marchand hier soir
00:28:18deux médailles d'or dans la même soirée
00:28:20dans la même journée
00:28:22vous avez vu l'engouement qui est monté
00:28:24autour de ce jeune
00:28:26très jeune athlète
00:28:28est-ce que vous étiez
00:28:30vous avez assisté à ces deux épreuves
00:28:32C'était absolument
00:28:34exceptionnel, il y a peu de mots
00:28:36pour décrire l'intensité de ce moment
00:28:38notamment la première des deux épreuves
00:28:40où il y a eu une remontada absolument
00:28:42exceptionnelle
00:28:44dans la course
00:28:46je crois que c'est un moment
00:28:48historique
00:28:50là aussi de rassemblement d'unité
00:28:52des français derrière Léon Marchand
00:28:54dans un moment, une période
00:28:56où je crois le pays en a besoin
00:28:58et donc moi je retiens ça, je retiens cette image magnifique
00:29:00je pense par ailleurs que ça n'est pas terminé
00:29:02puisqu'il y a d'autres épreuves qui arrivent
00:29:04et puis par ailleurs on a
00:29:06plusieurs athlètes qui
00:29:08entraînent derrière eux le pays
00:29:10tout à l'heure on a eu
00:29:12le jeune Félix Lebrun, 17 ans
00:29:14qualifié pour la demi-finale de tennis de table
00:29:16ce sont des performances absolument
00:29:18exceptionnelles, moi je crois beaucoup
00:29:20au rôle modèle que peuvent avoir
00:29:22des athlètes, des artistes, des personnalités
00:29:24pour toute une génération
00:29:26et je crois que cette génération, Paris 2024
00:29:28portera très longtemps les exploits
00:29:30de Léon Marchand, de Félix Lebrun
00:29:32et de bien d'autres.
00:29:34Monsieur le Premier Ministre, il y a eu aujourd'hui un gros échange
00:29:36de détenus entre la Russie
00:29:38et des pays occidentaux
00:29:40une réaction à cela, est-ce que le français
00:29:42Vinatier est concerné ou pas ?
00:29:44Je n'ai pas de commentaire à faire à ce stade
00:29:46je pense que le Quai d'Orsay communiquera sur le sujet
00:29:48prochainement. Est-ce que c'est une bonne idée de garder
00:29:50la basque à Paris, c'est une demande
00:29:52de la maire de Paris ?
00:29:54Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:29:56J'ai entendu cette demande
00:29:58et je me suis par ailleurs rendu hier sur le site
00:30:00c'est vrai que c'est absolument magnifique
00:30:02encore une fois il y avait des français
00:30:04qui venaient de toute la France
00:30:06admirer cette basque et cette flamme olympique
00:30:08se retrouver autour d'elle
00:30:10je suis Premier Ministre
00:30:12en charge des affaires courantes
00:30:14et donc ce type de décision appartiendra
00:30:16très probablement à mon ou ma successeur
00:30:18en lien évidemment avec la ville de Paris
00:30:20mais à titre personnel je trouve que ça serait une très belle idée
00:30:22Vous avez le sentiment que la France avait besoin
00:30:24de cette trêve olympique ?
00:30:26Je crois en tout cas que la France
00:30:28les français avaient besoin de
00:30:30ce moment d'unité et de rassemblement
00:30:32derrière nos sportifs
00:30:34nos athlètes et derrière
00:30:36des valeurs qui sont portées par le sport
00:30:38encore une fois, qui fédère
00:30:40qui permet à notre pays
00:30:42de se retrouver derrière la fraternité
00:30:44qui est toujours nécessaire
00:30:46et qui l'est probablement encore plus en ce moment
00:30:48Merci beaucoup
00:30:50Voilà c'était Garoui Yannatal
00:30:52un Premier Ministre
00:30:54semble-t-il très heureux
00:30:56On va en parler juste après
00:30:58Désolé je suis un petit peu en retard
00:31:00mais Garoui Yannatal oblige
00:31:02Ma chère Maureen Vidal
00:31:04On fait un tour de l'info avec vous
00:31:06Nouveau record du nombre
00:31:08de détenus en France
00:31:1078 509 personnes
00:31:12sont incarcérées au 1er juillet
00:31:14C'est le 10ème mois consécutif de hausse
00:31:16de la population carcérale qui a progressé
00:31:18de 5,4% sur un an
00:31:20selon les derniers chiffres du ministère de la Justice
00:31:22La Cour pénale internationale
00:31:24va être saisie à l'encontre
00:31:26du président vénézuélien Nicolas Maduro
00:31:28C'est une demande du secrétaire général
00:31:30de l'Organisation des Etats Américains
00:31:32Louis Almagro demande à la CPI
00:31:34d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre
00:31:36du président vénézuélien pour le bilan
00:31:38et le bain de sang lors des manifestations
00:31:40meurtrières contre sa réélection
00:31:42La natalité est toujours
00:31:44en baisse en France
00:31:46Le nombre de naissances a reculé de 2,4%
00:31:48entre janvier et juin
00:31:50selon l'INSEE
00:31:52Les premiers bébés ont vu le jour en France
00:31:54sur les 6 premiers mois de l'année
00:31:56En 2023, déjà le nombre de naissances est passé
00:31:58sous la barre symbolique des 700 000
00:32:00pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale
00:32:02Merci beaucoup Maureen
00:32:04toujours avec moi pour commenter l'actualité
00:32:06dans ce punchline été
00:32:08Claude Grégeron, André Valigny, Raphaël Stainville
00:32:10Mathieu Hocq et Célia Barotte
00:32:12qui nous a rejoint d'autres spécialistes police-justice
00:32:14On va faire un point sur les recherches
00:32:16autour de l'INA
00:32:18que vous suivez
00:32:20Débriefé un petit peu
00:32:22Qu'avez-vous pensé de l'intervention
00:32:24de Gabriel Attal ?
00:32:26Je commence par vous Grégory Géron
00:32:28Tout semble aller pour le mieux dans le mur des mondes
00:32:30Oui
00:32:32Il y a eu quelques petites questions
00:32:34Il faut s'entendre à autre chose, surtout sur l'aspect sécuritaire
00:32:36Il ne peut pas non plus dire autre chose
00:32:38C'est vrai que pour l'instant c'est un succès
00:32:40Ça se passe bien, c'est ce qu'on disait
00:32:42Croisons les doigts
00:32:44Évidemment, comme je disais, il y a quelques alertes
00:32:46ça ne veut pas dire qu'en dehors des JO
00:32:48les policiers malheureusement
00:32:50ne sont pas encore en première ligne
00:32:52qui abobinent
00:32:54sur un contrôle
00:32:56des gens partent avec une kalachnikov
00:32:58laissée dans la voiture
00:33:00par exemple, à Valence, avec ce qui s'est passé
00:33:02vous l'avez dit
00:33:04Il y a en effet cette petite parenthèse JO à Paris
00:33:06Mais il y a aussi
00:33:08une autre réalité
00:33:10J'étais dans le CP20, le commissariat du 20ème arrondissement
00:33:12hier soir, il y avait quand même une quinzaine
00:33:14de gardes à vue, il y avait quand même des collègues
00:33:16qui étaient des affaires, qui ont toujours 300 dossiers
00:33:18en portefeuille
00:33:20enfin vous voyez, il y a cette parenthèse
00:33:22JO, mais vous savez, les policiers, on est des gens
00:33:24assez pragmatiques
00:33:26On sait que très vite, on sera rattrapés
00:33:28par notre réalité, et il faudra justement voir
00:33:30pour aller
00:33:32commenter un peu plus ce que disait le Premier ministre
00:33:34qu'elle sera la volonté justement politique
00:33:36et qu'est-ce qu'on fait de cette parenthèse là
00:33:38pour essayer de maintenir justement une sérénité
00:33:40au sein de Paris, en effet, ce sera le jour pareil
00:33:42le jour d'après, je pense que
00:33:44il y a quand même des choses à faire
00:33:46Il occupe le terrain, on le disait André Vallini
00:33:48pour commencer cette émission, Gabriel Attal
00:33:50Il est intervenu
00:33:52comme le gouvernement est démissionnaire
00:33:54il n'a pas grand chose d'autre à faire
00:33:56Il est beaucoup dans les tribunes des jeux
00:33:58Il est beaucoup dans les tribunes des jeux
00:34:00et un certain nombre de membres du gouvernement
00:34:02Oui, parce que
00:34:04dans la mesure où le gouvernement démissionnaire
00:34:06est censé se contenter d'expédier
00:34:08les affaires courantes
00:34:10il occupe son temps, il occupe ses journées
00:34:12et je crois que c'est bien qu'on voit le Premier ministre
00:34:14comme ça aller sur les sites olympiques
00:34:16aller encourager les forces de sécurité
00:34:18Il est dans son rôle, moi ça ne me choque pas
00:34:20Ça a toujours été aussi un homme de terrain
00:34:22Oui
00:34:24On ne peut pas lui retirer ça, Gabriel Attal
00:34:26aussi bien lors de son poste
00:34:28de ministre de l'éducation nationale
00:34:30qu'en tant que Premier ministre
00:34:32Il a souvent pris de la place sur le terrain
00:34:34On l'a vu
00:34:36même nous en tant que journaliste
00:34:38se déplacer, même lorsqu'il y a des décès
00:34:40lors du harcèlement scolaire
00:34:42il était très impliqué
00:34:44et au plus près des Français
00:34:46donc
00:34:48peut-être opération de com'
00:34:50où il envisage son futur politique
00:34:52mais c'est vrai qu'il est engagé
00:34:54et il continue malgré le gouvernement démissionnaire
00:34:56Raphaël Stabil
00:34:58Il y a quelques jours
00:35:00on reprochait au chef de l'État d'avoir quasiment
00:35:02privatisé les Jeux Olympiques
00:35:04et ça qu'apparent presque toute la lumière
00:35:06dès lors qu'il y avait
00:35:08une occasion de communiquer
00:35:10Moi j'ai un peu l'impression que
00:35:12Gabriel Attal
00:35:14opère, puisque la place
00:35:16a été libre par le Président
00:35:18qui l'occupe
00:35:20le terrain
00:35:22et qu'il
00:35:24communique un petit peu à outrance
00:35:26c'est fatigant, hier nous l'avions
00:35:28déjà quasiment dans les
00:35:30mêmes conditions
00:35:32avec toujours cette même
00:35:34vision un peu éthérée
00:35:36et dès lors qu'il y a un petit problème
00:35:38on a déployé un maximum
00:35:40la vérité c'est que cette parenthèse, tout le monde l'a bien compris
00:35:42elle est enchantée
00:35:44parce que les moyens, les grands moyens
00:35:46ont été employés
00:35:48mais il ne faudrait pas oublier
00:35:50et c'est ce qui a été rappelé par ailleurs
00:35:52par Grégory, c'est que
00:35:54ailleurs en France, à Paris, il y a un certain nombre de problèmes
00:35:56qui subsistent
00:35:58et que ces problèmes reviendront
00:36:00notamment dans la capitale, très probablement
00:36:02sitôt le rideau des Jeux Olympiques refermé
00:36:04et je ne suis pas certain qu'effectivement
00:36:06Emmanuel Macron puisse être accueilli de la même manière
00:36:08sur les différentes
00:36:10stades, salles
00:36:12etc.
00:36:14Rappelons-nous quand même que pour Emmanuel Macron
00:36:16quand même sur la cérémonie d'ouverture
00:36:18de la compétition de rugby 2023
00:36:20c'était fait copieusement sifflé par le public
00:36:22C'est bien pour ça que je vous dis ça
00:36:24Pour Gabriel Attal il y a un enjeu
00:36:26d'image, c'est-à-dire qu'en fait le président de la République
00:36:28a justifié le maintien de Gabriel Attal
00:36:30à Matignon justement pour pouvoir gérer
00:36:32les Jeux Olympiques et éventuellement gérer la rentrée scolaire
00:36:34Donc dès lors que c'est
00:36:36le mandat qu'a Gabriel Attal en tant que
00:36:38Premier ministre démissionnaire, il est tout à fait naturel
00:36:40de le voir occuper la place
00:36:42et occuper une fonction de prise
00:36:44de lumière etc. Mais l'enjeu qui va se jouer
00:36:46après pour Gabriel Attal comme pour le reste de la
00:36:48Macronie, parce que quand même la réalité
00:36:50c'est qu'il y a aussi la gauche qui, à côté il faut le dire
00:36:52il fait pression, il essaye d'imposer
00:36:54un rapport de force à la Macronie pour pouvoir justement
00:36:56nommer un Premier ministre de gauche
00:36:58Donc il faut que Gabriel Attal
00:37:00justifie sa présence. La question qui se posera
00:37:02ensuite après c'est au niveau politique
00:37:04quel va être le projet
00:37:06de Gabriel Attal quand il va quitter
00:37:08Matignon parce qu'il devrait quitter Matignon
00:37:10et surtout avec quel soutien
00:37:12dans sa majorité et quelle stratégie
00:37:14politique pour pouvoir succéder à Emmanuel Macron
00:37:16Mais ça c'est le temps suivant on va dire
00:37:18Donc lui il a besoin de rester sur une bonne note
00:37:20une bonne image, c'est-à-dire les Jeux Olympiques
00:37:22c'est pour ça que je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit
00:37:24il s'accapare en quelque sorte la lumière
00:37:26que lui procurent les Jeux Olympiques
00:37:28et ensuite après il les gère parce que c'est le mandat
00:37:30que lui a confié Emmanuel Macron
00:37:32On fait référence à Lucie Castex qui occupe le terrain
00:37:34puisqu'hier on en a parlé
00:37:36près des sallets de l'usine Duralex
00:37:38elle s'est encore exprimée ce matin
00:37:40chez des confrères, on en parlera
00:37:42en deuxième heure si vous le voulez bien
00:37:44Je voulais absolument vous avoir
00:37:46ma chère Célia parce que vous suivez
00:37:48de très près ce qui se passe autour des recherches
00:37:50sur l'affaire Lina
00:37:52Je voudrais qu'on fasse le point
00:37:54avec Audrey Bertheau
00:37:56et ensuite on fait un point complet avec vous
00:37:58C'est dans ce quartier de Besançon
00:38:00que le 10 juillet dernier
00:38:02un homme, Samuel G
00:38:04ancien commercial dans l'automobile
00:38:06est retrouvé pendu à la fenêtre
00:38:08de cette maison
00:38:10Les voisins se souviennent de cet homme
00:38:12À part les voisins qui me confiaient
00:38:14de temps en temps qu'il y avait une musique un peu forte
00:38:16je n'ai pas eu d'autres échos
00:38:18Samuel G était déjà connu
00:38:20défavorablement de la justice
00:38:22notamment pour vols et violences
00:38:24Il avait également séjourné
00:38:26plusieurs fois en psychiatrie
00:38:28et avait reconnu auprès d'un expert psychiatre
00:38:30avoir disjoncté à partir de 2023
00:38:32Le 25 août dernier
00:38:34à Besançon, il aurait volé
00:38:36le sac à main d'une vieille dame de 90 ans
00:38:38avant d'entrer dans ce supermarché
00:38:40dans le but de braquer la caisse
00:38:42Il avait le sourire
00:38:44donc je l'ai pris pour un client normal
00:38:46comme les autres
00:38:48Je l'ai pris pour lui rendre la monnaie
00:38:50C'est là qu'il l'a pris dans la caisse
00:38:52Il m'a dit
00:38:54arrête ou je te plante
00:38:56Il avait un petit couteau dans la main droite
00:38:58Son visage s'est un peu crispé en mode énervement
00:39:00mais en même temps paniqué de faire ce qu'il faisait
00:39:02Un mois après, Lina disparaît
00:39:04L'ADN de la jeune femme de 15 ans
00:39:06sera retrouvée dans la voiture de Samuel G
00:39:08Les recherches continuent dans les Vosges
00:39:10pour tenter de localiser Lina
00:39:12Célia Barotte
00:39:14on en sait un peu plus sur le profil
00:39:16de ce principal suspect
00:39:18puisque le parquet a communiqué ce soir
00:39:20On parle beaucoup
00:39:22de ce Samuel G
00:39:24Le parquet de Strasbourg
00:39:26le procureur de la République de Strasbourg
00:39:28a tenu à informer
00:39:30la presse d'un certain nombre
00:39:32d'informations
00:39:34Monsieur le procureur
00:39:36nous explique
00:39:38que l'information judiciaire
00:39:40est toujours en cours
00:39:42qu'elle est actuellement dans une phase très active
00:39:44avec de multiples actes
00:39:46pour retrouver Lina
00:39:48et déterminer les circonstances
00:39:50de sa disparition
00:39:52mais si les investigations récentes
00:39:54ont conduit les enquêteurs sur la piste
00:39:56notamment de cet homme de 43 ans
00:39:58il ne peut à ce stade être tiré de conclusions
00:40:00définitives sur son implication
00:40:02dans la disparition de Lina
00:40:04on l'évoquait justement ce midi ensemble
00:40:06cet homme a peut-être bénéficié
00:40:08de complicités
00:40:10on ne sait pas son implication réelle
00:40:12sa responsabilité concernant
00:40:14la disparition de Lina
00:40:16il explique qu'un important travail d'enquête
00:40:18reste à accomplir pour parvenir à la manifestation
00:40:20de la vérité
00:40:22on assiste à une avancée majeure dans l'enquête
00:40:24on ouvre des pistes
00:40:26on en découvre
00:40:28il y a des fouilles qui sont toujours en cours
00:40:30avec notamment le renfort
00:40:32d'une unité de fouilles opérationnelles spécialisées
00:40:34il s'agit d'une unité du génie
00:40:36de l'armée de terre
00:40:38qui peut être sollicitée pour rechercher
00:40:40des corps enfouis ou enterrés
00:40:42il y a une énorme mobilisation sur le terrain
00:40:44des moyens de la gendarmerie pour retrouver Lina
00:40:46pour essayer de rétablir
00:40:48le chemin parcouru
00:40:50par la voiture conduite par cet homme
00:40:52une voiture qui a été volée
00:40:54dans laquelle on a retrouvé
00:40:56des traces ADN de Lina
00:40:58les fouilles se poursuivent, aucune trace de Lina
00:41:00mais on avance quand même
00:41:02sur la manifestation de la vérité
00:41:04ça peut donner de l'espoir
00:41:06notamment aux proches de Lina
00:41:08pour faire éventuellement
00:41:10leur deuil
00:41:12on pourra peut-être retrouver Lina
00:41:14toutes les pistes restent ouvertes
00:41:16et les gendarmes
00:41:18j'ai pu assister
00:41:20sur le terrain à ces investigations
00:41:22même si on a été tenus
00:41:24à l'écart, on les voit
00:41:26ils sont très mobilisés
00:41:28il y a eu des équipes sinophiles
00:41:30d'engagés
00:41:32aussi l'outil du géoradar
00:41:34qui permet de savoir si les sols ont été modifiés
00:41:36si les sols ont été bougés
00:41:38et puis il y a eu des précipitations
00:41:40cette nuit
00:41:42et on peut espérer peut-être que cela va
00:41:44permettre de faire bouger la faune
00:41:46et la flore
00:41:48ce qui est terrible
00:41:50c'est qu'on a retrouvé la voiture dans le sud de la France
00:41:52le principal suspect
00:41:54était à Besançon
00:41:56il était
00:41:58dans la région de Paix
00:42:00et Lina
00:42:02c'est vrai que c'est l'incompréhension
00:42:04c'est compliqué d'établir la vérité
00:42:06et l'enquête ne fait que commencer
00:42:08on a tendance à vouloir des réponses
00:42:10très vite
00:42:12et il va falloir faire confiance
00:42:14aux enquêteurs
00:42:16les investigations ne font que commencer
00:42:18on est au troisième jour de fouille
00:42:20et la maman de Lina fait une totale confiance
00:42:22envers les services de gendarmerie
00:42:24et c'est vrai, vous avez raison de le rappeler
00:42:26on se souvient des appels
00:42:28de la maman de Lina
00:42:30ce qu'on peut craindre
00:42:32hélas, c'est qu'avec
00:42:34la mort du principal suspect
00:42:36la maman de Lina qui se posait
00:42:38beaucoup de questions
00:42:40il y aura une absence de réponses
00:42:42puis si cette personne est vraiment
00:42:44l'auteur du kidnapping
00:42:46et qu'il est le seul acteur
00:42:48de la disparition de Lina
00:42:50il n'y aura pas de procès, pas de questions
00:42:52des questions qui resteront sans réponses
00:42:54et c'est difficile pour les familles de victimes
00:42:56qu'il n'y ait pas
00:42:58cette manifestation de la vérité
00:43:00et que justice ne soit pas faite
00:43:02c'est terrible ce genre d'affaires
00:43:04de la maman de Lina
00:43:06c'est vrai que moi ça m'avait profondément ému
00:43:08ces différentes prises de parole
00:43:10c'est vrai que la douleur des parents est indescriptible
00:43:12dans ce genre de situation
00:43:14il faut toujours penser à eux en priorité
00:43:16mais moi je retiens
00:43:18quand même que la maman de Lina
00:43:20fait confiance
00:43:22elle fait confiance aux enquêteurs
00:43:24et c'est vrai que parfois ça prend du temps
00:43:26mais il est très rare
00:43:28qu'on n'arrive pas
00:43:30à éclaircir une affaire comme celle-ci
00:43:32la gendarmerie, la police nationale aussi
00:43:34mais la gendarmerie en milieu rural
00:43:36notamment, moi je suis élu
00:43:38d'un territoire rural
00:43:40la gendarmerie fait un travail remarquable
00:43:42un travail d'enquête remarquable, ils sont patients
00:43:44ils sont méthodiques et en général
00:43:46ils arrivent à trouver la solution
00:43:48les lieux d'investigation restent secrets
00:43:50nous sur place, tous les journalistes
00:43:52ont eu beaucoup de mal à les trouver
00:43:54à essayer de repérer
00:43:56ces gendarmes présents sur place
00:43:58près de 80 gendarmes sont mobilisés
00:44:00et il n'y a qu'hier après-midi
00:44:02qu'on a pu les apercevoir
00:44:04et découvrir le secteur de recherche
00:44:06mais la localisation précise
00:44:08des recherches reste
00:44:10secrète et cela permet
00:44:12de préserver le travail des enquêteurs
00:44:14et qu'il n'y ait pas de
00:44:16mauvaise visite de curieux
00:44:18ou même de dégradation du terrain
00:44:20puisqu'on l'a vu même
00:44:22lors de l'affaire du petit Emy
00:44:24même s'il y a eu énormément de battus
00:44:26de personnes qui ont participé à ces battus
00:44:28il y arrivait un moment où
00:44:30le procureur de la République a dit
00:44:32on arrête les battus
00:44:34le fait qu'il y ait de nombreuses personnes sur le terrain
00:44:36cela peut fausser
00:44:38le terrain d'enquête et perturber
00:44:40le travail des enquêteurs
00:44:42et le climat aussi
00:44:44à la plaine, vous évoquiez
00:44:46l'affaire du petit Emy
00:44:48et c'est vrai que c'est terrible
00:44:50parce que d'un seul coup on a un focus
00:44:52il y a tous les journalistes qui débarquent
00:44:54avec les caméras, il y a un climat
00:44:56de suspicion, tant qu'on n'a pas la solution
00:44:58c'est difficile
00:45:00vous avez interrogé les habitants ?
00:45:02Cela fait un an que les habitants de Plaine
00:45:04mais aussi des communes aux alentours
00:45:06pensent à l'INA
00:45:08on nous a expliqué qu'il y a une certaine psychose
00:45:10qui s'installe finalement dans ces communes
00:45:12chacun se soupçonne
00:45:14il y a des
00:45:16inquiétudes aussi pour les enfants
00:45:18qui se baladent seuls
00:45:20il s'agit de petites communes
00:45:22et les enfants ont l'habitude d'être seuls
00:45:24puisque tout le monde se connait
00:45:26et finalement tout le monde se soupçonne
00:45:28c'est une ambiance assez particulière
00:45:30mais tout le monde apporte son soutien
00:45:32à la famille de l'INA
00:45:34et aux enquêteurs qui sont mobilisés
00:45:36il y a une cellule spécialisée dans cette affaire
00:45:3820 enquêteurs sont
00:45:40mobilisés depuis presque un an
00:45:42pour essayer de retrouver l'INA
00:45:44pour essayer de comprendre les circonstances de sa disparition
00:45:46Raphaël Stabil
00:45:48c'est sûr que ce genre d'affaire
00:45:50ne laisse pas
00:45:52ce genre de territoire
00:45:54indemne
00:45:56c'était vrai
00:45:58avec le petit Émile
00:46:00d'autant plus vrai que d'autres
00:46:02épisodes tragiques
00:46:04avaient eu lieu dans le même cadre
00:46:06dans le même environnement
00:46:08géographique nourrissant une sorte de
00:46:10quasiment de légende noire
00:46:12ou de malédiction
00:46:14et malheureusement il risque d'en être un petit peu de même
00:46:16pour
00:46:18ce territoire
00:46:20cette psychose
00:46:22ce soupçon
00:46:24qui a été nourri pendant de longs mois
00:46:26ne disparaîtra même pas
00:46:28si d'aventure on parvenait
00:46:30à retrouver le corps
00:46:32de l'INA parce que justement il y a un certain nombre
00:46:34de doutes qui ne seront probablement jamais levés
00:46:36avec la mort du principal suspect
00:46:38Grégory Joron
00:46:40policier que vous êtes
00:46:42ça reste de toute façon
00:46:44une des enquêtes qui seront difficiles
00:46:46quand il y a
00:46:48du temps qui passe
00:46:50même si c'est
00:46:52sur le temps long souvent
00:46:54que les enquêteurs
00:46:56imaginez qu'ils sont quand même à la tâche
00:46:58à mon avis pour refermer chaque piste
00:47:00chaque intuition
00:47:02chaque ressenti
00:47:04essayer de détricoter
00:47:06un peu chaque chose
00:47:08je pense à monsieur Valigny
00:47:10parce qu'il y a eu une affaire qui avait marqué aussi
00:47:12le territoire ézerroi
00:47:14je crois que c'est l'ézer ou l'un
00:47:16mais avec la petite Miley
00:47:18ça avait été extrêmement violent
00:47:20c'était l'ézer et forcément
00:47:22ce sont en effet
00:47:24des affaires
00:47:26qui marquent le territoire
00:47:28qui marquent sa population
00:47:30et qui sont difficiles pour les enquêteurs
00:47:32parce que ça prend du temps
00:47:34on sait qu'on doit
00:47:36ce travail là avant tout à la famille des victimes
00:47:38ce respect
00:47:40et je crois que c'est aussi
00:47:42pour le coup pour les enquêteurs des affaires
00:47:44que je pense aussi à vie
00:47:46allez on va changer de sujet
00:47:48les transitions, merci beaucoup en tout cas
00:47:50Célia Barraud pour toutes ces précisions
00:47:52si vous avez du nouveau évidemment
00:47:54nous sommes ouverts jusqu'à 19h
00:47:56pour punchline été
00:47:58nous sommes le 1er août les amis
00:48:00et je ne sais pas si vous le savez mais l'humanité
00:48:02vit à présent dans le rouge cette année
00:48:04c'est le jour du déplacement de la Terre
00:48:06a été fixé par l'ONG Global Carbon Food Sprint
00:48:08au 1er août soit aujourd'hui
00:48:10une date hautement symbolique et qui intervient
00:48:12plutôt l'année dernière elle était tombée
00:48:14le 2 août, on voit tout ça et Camille Joli
00:48:16j'aimerais vous faire réagir là dessus
00:48:18la planète vit désormais à crédit
00:48:20cette année le 1er août
00:48:22marque l'épuisement des ressources naturelles
00:48:24que la Terre est capable de produire sur un an
00:48:26à présent l'humanité va venir
00:48:28puiser sur le capital naturel de la Terre
00:48:30ce qui affaiblit sa capacité régénérative
00:48:32en France par exemple
00:48:34notre jour du dépassement
00:48:36a été fixé au 7 mai cette année
00:48:38et cela car nous faisons partie des pays
00:48:40les pays les plus riches
00:48:42ceux qui le peuvent
00:48:44comme le nôtre, nous avons
00:48:46une consommation de biens beaucoup plus importante
00:48:48nous consommons plus
00:48:50qu'un habitant moyen
00:48:52de la planète, c'est très clair
00:48:54nos modes de consommation
00:48:56il y a vraiment des surconsommations
00:48:58en particulier dans les pays riches, non pas dans les pays pauvres
00:49:00et c'est cela qui contribue
00:49:02à modifier effectivement la date
00:49:04de ce jour de dépassement
00:49:06à titre comparatif, en 1972
00:49:08le jour du dépassement de la Terre tombait le 27 décembre
00:49:10ce qui faisait seulement 4 jours
00:49:12de déficit écologique
00:49:14cette année, la Terre enregistre donc
00:49:16152 jours de déficit
00:49:18afin de reculer cette date, des solutions existent
00:49:20et sont clairement identifiées par les experts
00:49:22il y a des solutions sur les émissions de gaz carbonique
00:49:24il faut une sobriété, une efficacité
00:49:26aussi bien dans le bâtiment
00:49:28l'isolation des bâtiments est très importante
00:49:30dans la mobilité, avec des mobilités douces
00:49:32dans le système alimentaire également
00:49:34la déforestation doit aussi
00:49:36être limitée, sinon supprimée
00:49:38selon eux, à ce rythme
00:49:40il nous faudrait presque deux planètes
00:49:42pour répondre aux besoins de l'humanité
00:49:44ça c'est un sujet pour vous Mathieu Hoque
00:49:46oui, le jour de dépassement
00:49:48c'est le jour où l'humanité
00:49:50vit à crédit sur le dos
00:49:52de l'environnement
00:49:54la réalité c'est que ce jour de dépassement
00:49:56c'est de plus en plus un symbole qui est utilisé
00:49:58et qui est érigé par les écologistes
00:50:00pour expliquer qu'il faut ensuite
00:50:02basculer vers une écologie
00:50:04de décroissance et une écologie
00:50:06punitive, puisqu'en fait ils considèrent que
00:50:08les différents scénarios qui font
00:50:10que le jour de dépassement recule à chaque fois
00:50:12c'est-à-dire que l'humanité vit à crédit
00:50:14de plus en plus
00:50:16tôt
00:50:18fait qu'il faut justement
00:50:20décroître nos capacités de production
00:50:22or ce que l'on voit actuellement
00:50:24quand on regarde les différents scénarios
00:50:26notamment les scénarios qui sont liés
00:50:28aux impacts du réchauffement climatique
00:50:30c'est qu'on va vers une démultiplication
00:50:32des règlements climatiques, augmentation du nombre
00:50:34de sécheresses, augmentation justement
00:50:36de la difficulté à gérer l'eau
00:50:38et c'est des règlements climatiques là
00:50:40on appelle plutôt à des solutions liées à ce que nous
00:50:42on appelle l'écologie de progrès
00:50:44qui est fondée sur la technologie
00:50:46sur le progrès technique qui justement permettra
00:50:48à l'humanité de pouvoir
00:50:50s'accommoder du réchauffement climatique
00:50:52tout ça n'est pas très rassurant quand même
00:50:54ce qui n'est pas effectivement rassurant
00:50:56c'est surtout
00:50:58beaucoup utilisé pour faire de la communication
00:51:00Raphaël St-Ville, deux mots
00:51:02Oui en fait ce qui est sidérant c'est que
00:51:04si on se plonge dans l'histoire
00:51:06récente et dans les années 80-90
00:51:08on avait déjà des discours
00:51:10apocalyptiques tenus par un certain
00:51:12nombre d'organisations environnementalistes
00:51:14qui nous prédisaient la fin de la Terre
00:51:16la submersion d'un certain
00:51:18nombre de continents
00:51:20et il n'en a rien été, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas
00:51:22un danger mais on voit que
00:51:24les discours apocalyptiques
00:51:26millénaristes sont utilisés
00:51:28à des fins totalement politiques
00:51:30et donc il faut savoir aussi
00:51:32se préserver de tomber
00:51:34dans les pièges communicationnels de ces ONG
00:51:36Et bien on va terminer
00:51:38notre première heure là-dessus, vous nous quittez
00:51:40Raphaël St-Ville, on a passé quasiment trois heures
00:51:42ensemble aujourd'hui
00:51:44A très bientôt Grégory
00:51:46Au revoir, encore bravo, merci
00:51:48Mathieu je vous garde, André
00:51:50vous restez avec moi pour la deuxième heure, on se retrouve
00:51:52dans quelques instants et on se retrouvera
00:51:54et sur Europe et sur CNews évidemment
00:51:56A tout de suite, on a beaucoup de choses à vous raconter
00:51:58Restez avec nous
00:52:02Il est 18h
00:52:04Rebonjour, soyez les bienvenus
00:52:06sur Europe 1 et sur CNews
00:52:08c'est votre punchline été, deux heures d'informations
00:52:10non-stop avec des témoignages au plus près de vos
00:52:12préoccupations, des reportages
00:52:14et bien sûr des débats, je vous présente
00:52:16mon équipe du soir dans quelques instants
00:52:18mais tout de suite le sommaire
00:52:20A la une, on va vous parler
00:52:22des Jeux Olympiques bien sûr mais sous l'angle
00:52:24militaire car si la France récolte des médailles
00:52:26avec notre star mondiale depuis hier soir
00:52:28Léon Marchand, la capitale
00:52:30décroche depuis le début de ses JO
00:52:32la médaille d'or de la sécurité
00:52:34dans le quartier du Champ de Mars par exemple
00:52:36où les pickpockets, les vendeurs à la sevette
00:52:38en ont fait leur royaume et bien
00:52:40le calme est revenu, il y a du bleu
00:52:42et quand il y a du bleu, ça va mieux
00:52:44On écoutera également Gabriel Attal
00:52:46qui s'est exprimé il y a quelques instants
00:52:48On va vous parler de la situation
00:52:50au Proche-Orient, les funérailles officielles
00:52:52du chef du Hamas Ismaël Anier
00:52:54tué à Téhéran par une frappe imputée
00:52:56à Israël se sont déroulées aujourd'hui
00:52:58Il sera enterré demain au Qatar
00:53:00L'armée israélienne a annoncé la mort
00:53:02d'un nouveau chef du Hamas dans une frappe en juillet
00:53:04Peut-on craindre un embrasement ?
00:53:06Emmanuel Macron rend hommage aux otages
00:53:08enlevés par le Hamas depuis 300 jours
00:53:10aujourd'hui. Enfin
00:53:12on se parlera politique française
00:53:14toujours pas de fumée blanche
00:53:16pour un nouveau Premier Ministre
00:53:18En revanche, est-ce que la méthode Coué
00:53:20peut fonctionner ?
00:53:22On va se poser la question. Lucie Castet
00:53:24la candidate du Nouveau Front Populaire
00:53:26occupe le terrain, on l'écoutera
00:53:28Voilà pour notre menu
00:53:42Avant de vous présenter mes invités
00:53:44je vous propose de faire un tour de l'information 360
00:53:46et pour commencer
00:53:48les taxis qui demandent une compensation financière
00:53:50déçus par leur niveau d'activité
00:53:52durant ces Jeux Olympiques
00:53:54la demande est encore ralentie
00:53:56l'exercice de l'activité est profondément entravé
00:53:58par ces jeux pour l'ensemble de la profession
00:54:00c'est ce qu'écrivent les syndicats dans une lettre
00:54:02au ministère des Transports
00:54:04ils réclament une compensation couvrant la période
00:54:06de mars à fin octobre 2024
00:54:08La mauvaise nouvelle
00:54:10Kevin Meyer forfait pour le décathlon
00:54:12des Jeux Olympiques
00:54:14le double médaillé d'argent olympique
00:54:16il s'est blessé à la cuisse il y a un mois
00:54:18après s'être testé ce matin sur la piste
00:54:20la délégation française a annoncé son absence
00:54:22au décathlon des Jeux Olympiques qui débute
00:54:24demain au Stade de France
00:54:26Face à la montée des tensions
00:54:28au Proche-Orient
00:54:30Benhamin Netanyahou l'affirme
00:54:32Israël est à un niveau très élevé
00:54:34de préparation pour n'importe quel scénario
00:54:36défensif ou offensif
00:54:38les Taébreux se préparent
00:54:40nous ferons payer un prix très élevé
00:54:42pour tout acte d'agression contre nous
00:54:44jusqu'à déclarer le Premier Ministre israélien
00:54:46Enfin un 300ème jour
00:54:48de détention pour les otages détenus
00:54:50par le mouvement palestinien du Hamas
00:54:52dans la bande de Gaza, deux d'entre eux sont français
00:54:54ils se nomment Ofer et Oad
00:54:56nous pensons à tous ces otages et à leur famille
00:54:58nous demandons une fois de plus
00:55:00leur libération immédiate et sans condition
00:55:02Soyez les bienvenus
00:55:04je vous présente mon plateau
00:55:06pour cette deuxième heure de punchline
00:55:08j'accueille toujours avec beaucoup de plaisir Mathioc
00:55:10secrétaire général du Millénaire
00:55:12Bonjour Thierry
00:55:14vous devenez fidèle de cette émission
00:55:16avocat et écrivain, je suis ravi de vous avoir à mes côtés
00:55:18André Valigny, fidèle également
00:55:20avocat et ancien ministre
00:55:22et puis vous êtes resté avec nous
00:55:24Grégory Joron
00:55:26secrétaire général d'Unité 1
00:55:28soyez le bienvenu, puis on accueillera
00:55:30Gérard Vespierre et Emmanuel Allua
00:55:32dans le courant de cette émission
00:55:34on va commencer par évoquer
00:55:36les Jeux Olympiques, mais plutôt sous un angle
00:55:38sécuritaire, je ne sais pas
00:55:40si vous avez remarqué, alors que la France
00:55:42récolte des médailles avec notre nouvelle star planétaire
00:55:44le nageur Léon Marchand
00:55:46et bien il règne comme un climat
00:55:48paisible, euphorique, un peu dans la capitale
00:55:50en gros on se sent bien
00:55:52et surtout il y a un sentiment de sécurité
00:55:54à Paris, normal il y a des bleus
00:55:56dans les rues, et quand il y a des bleus ça va mieux
00:55:58écoutez cette réaction d'un habitant
00:56:00du quartier du Champ de Mars
00:56:02plutôt habitué au pickpocket
00:56:04et aux petits vendeurs à la sauvette
00:56:06C'est mieux pour les touristes
00:56:08parce que ça fait de la peine de voir
00:56:10que des touristes un peu naïfs se font avoir
00:56:12par des joueurs de Boneteau
00:56:14qui sont là en toute impunité
00:56:16On a perdu le Champ de Mars, mais les vendeurs
00:56:18de Boneteau à la sauvette en même temps
00:56:20parce qu'ils n'y avaient plus accès
00:56:22donc ça c'était la bonne chose
00:56:24mais comme on ne profitait pas
00:56:26du Champ de Mars, on n'a pas beaucoup profité
00:56:28de leur absence. On sait qu'ils reviendront
00:56:30dès qu'il y aura un peu moins de pression
00:56:32sans doute ils reviendront dès la fin
00:56:34des premiers JO et peut-être
00:56:36pour les paras, ils redisparaîtront
00:56:38quelques jours, mais tout ça
00:56:40c'est du petit temporaire
00:56:42Vous me pardonnez l'expression, mais quand il y a du bleu
00:56:44ça va mieux
00:56:46C'est la démonstration
00:56:48d'une équation assez simple
00:56:50évidemment que ça ne pourra pas
00:56:52durer éternellement
00:56:54puisqu'on ne peut pas tenir cet effort-là
00:56:56la ressource n'est pas inépuisable
00:56:58elle est au maximum
00:57:00le ministre l'a répété depuis
00:57:02plusieurs mois, il nous avait prévenu
00:57:04100% des policiers, des personnels administratifs
00:57:06sont au travail
00:57:08durant la période écarlate
00:57:10des JO, il n'y a pas de congés
00:57:12donc c'est un effort qui est extrêmement
00:57:14il faut le souligner
00:57:16parce que c'est une
00:57:18réelle mobilisation
00:57:20elle ne se décrète pas, elle s'organise
00:57:22elle fait aussi
00:57:24la revendication des taxis
00:57:26qui demandent une compensation
00:57:28pour avoir autant de policiers
00:57:30dans la rue, on a aussi, nous, syndicalement
00:57:32demandé des compensations
00:57:34ce qui est assez logique puisqu'on explique aux gens
00:57:36et aux policiers qui doivent sacrifier leur été
00:57:38leur moment en famille
00:57:40après des années déjà compliquées
00:57:42ça vient s'ajouter à ce qu'on vit
00:57:44depuis des mois
00:57:46et des années dans notre pays
00:57:48et les policiers sont là
00:57:50parce qu'ils sont fiers d'être là
00:57:52mais ils sont là aussi
00:57:54parce que cette mobilisation a été organisée
00:57:56Gros sportif que vous êtes Arnaud Clasferle
00:57:58vous percevez ce
00:58:00petit sentiment un peu de
00:58:02on respire un peu à Paris ou pas ?
00:58:04A cause des policiers ?
00:58:06Oui et puis du climat ambiant
00:58:08pour le moment avec ce petit côté euphorique
00:58:10Le climat, mes parents ont chaud
00:58:12mes chats ont chaud
00:58:14Ah oui !
00:58:16J'ai quitté mon père tout à l'heure qui avait chaud
00:58:18le chat a été affalé
00:58:20sinon pour les policiers
00:58:22c'est bien qu'il y ait plus de policiers
00:58:24les gens sont contents
00:58:26les honnêtes gens
00:58:28ceux qui sont honnêtes dans la rue
00:58:30peut-être pas ailleurs
00:58:32ceux qui ne pratiquent pas
00:58:34la délinquance d'appropriation
00:58:36sont heureux
00:58:38c'est d'ailleurs
00:58:40un thème qui fait partie
00:58:42de la campagne américaine
00:58:44où Trump veut plus de policiers
00:58:46et où Kamala Harris est rattrapée
00:58:48par ses déclarations passées
00:58:50sur Defend the Police
00:58:52où elle voulait enlever
00:58:54des crédits à la police
00:58:56dans une société démocratique
00:58:58où la police est tenue
00:59:00c'est une bonne chose
00:59:02qu'il y ait beaucoup de police dans la rue
00:59:04dans une dictature
00:59:06comme l'Iran
00:59:08on parlera de la politique étrangère
00:59:10tout à l'heure
00:59:12c'est moins positif
00:59:14André Vallini, vous partagez ce petit côté
00:59:16vous percevez cela ?
00:59:18Bon, vous n'habitez pas à Paris
00:59:20mais vous êtes régulièrement à Paris
00:59:22Oui, je suis à Paris chaque semaine
00:59:24C'est vrai, plein d'amis me le disent
00:59:26Ah oui, il y a des policiers partout
00:59:28par groupe de trois
00:59:30ils sont partout, partout, partout
00:59:32notamment autour des sites olympiques
00:59:34et en plus ils sont bienveillants
00:59:36il y a une espèce d'atmosphère générale
00:59:38il y a une contamination, si j'ose dire, de bienveillance
00:59:40de gentillesse
00:59:42Grégory et Jérôme vont dire que les policiers sont toujours bienveillants
00:59:44On ne voit pas de cocktail
00:59:46qu'on n'essaie pas de nous rouler dessus
00:59:48en général on est bienveillants
00:59:50Pardonnez-moi André Vallini
00:59:52Il y a une atmosphère qui règne dans Paris
00:59:54avec les bénévoles
00:59:56il ne faut pas oublier de rendre hommage
00:59:58aux bénévoles qui passent des journées
01:00:00des journées entières dans la chaleur
01:00:02Arnaud Klarsfeld disait qu'il faisait chaud
01:00:04les bénévoles sont là toute la journée
01:00:06certains dans les gares du RER, en sous-sol
01:00:08et ils sont patients, ils sont gentils
01:00:10ils aiguillent les touristes, les visiteurs
01:00:12donc il y a une atmosphère tout à fait
01:00:14tout à fait appréciable actuellement à Paris
01:00:16mais il ne faut pas rêver, monsieur Joron l'a dit
01:00:18les effectifs qui sont mobilisés pour les Jeux Olympiques
01:00:20ils ne peuvent pas être mobilisés tout le temps
01:00:22pendant des années
01:00:24C'est le jour d'après qui sera plus difficile
01:00:26Oui, bien sûr
01:00:28Le jour d'après vont revenir les personnes
01:00:30qui ont un discours contre la police
01:00:32qui vont essayer de jeter de l'huile sur le feu
01:00:34sur l'institution policière
01:00:36alors même que l'on voit bien que les policiers
01:00:38se comportent bien
01:00:40mais comme vous l'avez dit
01:00:42ils se comportent bien toute l'année
01:00:44il y a 85% des Français qui ont confiance en leur police
01:00:46c'est quand même un chiffre qui est assez significatif
01:00:48c'est l'un des corps de la fonction publique
01:00:50qui est le plus apprécié par les Français
01:00:52ça démontre en tout cas que
01:00:54lorsque l'on met un peu plus de policiers
01:00:56que d'habitude
01:00:58ça se passe en général très bien
01:01:00il y a de moins en moins d'insécurité
01:01:02effectivement on ne peut pas massifier
01:01:04la mobilisation policière
01:01:06à ce niveau-là
01:01:08puisqu'on n'a pas assez d'effectifs
01:01:10on a aussi un problème
01:01:12qui va être de pouvoir permettre
01:01:14de maintenir la sécurité sur tout le territoire national
01:01:16pour l'instant ça se passe bien
01:01:18laissons justement les Français profiter
01:01:20des Jeux Olympiques
01:01:22avec justement un climat sécuritaire qui soit renforcé
01:01:24Alors s'il y en a un qui est très content
01:01:26très heureux et qui occupe le terrain
01:01:28c'est Gabouillet Lattal
01:01:30il a pris la parole tout à l'heure
01:01:32il était dans le fameux camp du caporal Alain Mimoun
01:01:34pour faire un point sur ces JO
01:01:36écoutez-le, tout va bien !
01:01:38Ce stade
01:01:40un succès à tout point de vue
01:01:42et notamment du point de vue sécuritaire
01:01:44on le doit à l'engagement d'une multitude de forces
01:01:46nos forces de sécurité intérieure bien sûr
01:01:48mais aussi nos forces armées
01:01:50que j'avais déjà eu l'occasion d'aller
01:01:52saluer à la base aérienne 107
01:01:54de Ville-la-Coublaie
01:01:56je suis ici sur le camp caporal
01:01:58Alain Mimoun
01:02:00qui est d'abord il faut le dire une prouesse
01:02:02technique et logistique
01:02:04c'est le plus grand camp militaire installé
01:02:06dans Paris depuis la libération
01:02:084500 militaires
01:02:10qui sont hébergés ici
01:02:12ce qui leur permet de patrouiller
01:02:14dans Paris, ce qui leur permet de réaliser des opérations
01:02:16d'inspection et de déminage
01:02:18sur les sites olympiques
01:02:20sur un certain nombre de véhicules
01:02:22pour les officiels
01:02:24et donc c'est une prouesse logistique
01:02:26que je veux saluer et saluer vraiment
01:02:28toutes les femmes et les hommes qui en sont
01:02:30à l'origine
01:02:32Il est content Gabriel Attal ?
01:02:34Oui bien sûr il est content
01:02:36il peut l'être
01:02:38c'est un message attendu
01:02:40il va à la rencontre
01:02:42des forces de sécurité
01:02:44qui participent justement à la bonne tenue
01:02:46des Jeux
01:02:48il y a un état d'esprit positif
01:02:50qui est général, il y a une forme de concorde
01:02:52avec les résultats
01:02:54et des figures qui les incarnent
01:02:56c'est un joli moment
01:02:58après il faut qu'on soit tous lucides
01:03:00et je pense qu'on l'est
01:03:02je ne crois que ça ne durera pas malheureusement
01:03:04parce que ça fait quand même du bien
01:03:06d'avoir cette petite...
01:03:08cette période un peu anxiogène
01:03:10qu'on a vécue avant ces JO
01:03:12et puis c'est vrai qu'on a fait un peu de bashing autour de ces JO
01:03:14parce que le français
01:03:16a un petit côté ronchon
01:03:18on n'est jamais content nous les français
01:03:20il y avait des éléments
01:03:22il y avait des facteurs
01:03:24il y avait des raisons de pouvoir potentiellement
01:03:26de s'inquiéter
01:03:28mais au moins de s'interroger, c'est logique
01:03:30la cérémonie d'ouverture sur la Seine
01:03:32c'est quand même pas...
01:03:34quand ça a été annoncé
01:03:36c'est quand même une inquiétude
01:03:38une grosse inquiétude
01:03:40ce qui ne s'est jamais fait, on l'a vu
01:03:42et bravo à vous et à vos collègues
01:03:44ça a été fantastique
01:03:46il n'y a eu aucun incident à déplorer
01:03:48et au contraire il y a en plus eu un acte héroïque
01:03:50avec 5 jeunes collègues élèves gardiens
01:03:52qui ont sauté dans la Seine
01:03:54pour sauver quelqu'un de la noyade
01:03:56donc c'est extrêmement bien passé
01:03:58et tant mieux
01:04:00Arnaud Clasferne, vous partagez un peu
01:04:02cette joie de Gaouillatal
01:04:04il devrait demander à rester Premier ministre
01:04:08il n'occupe la poste pour le moment
01:04:10il n'y a pas de fumée de manche pour un nouveau Premier ministre
01:04:12pour le moment
01:04:14les Jeux se passent bien
01:04:16ils devaient bien se passer
01:04:18la France a des médailles
01:04:20elle en aura un peu moins dans la semaine
01:04:22qui vient à cause de l'athlétisme
01:04:24avec Kevin...
01:04:26la mauvaise nouvelle, Kevin Maillard
01:04:28qui était obligé de tirer forfait
01:04:30qui avait une bonne chance de médaille
01:04:32c'est pas triste
01:04:34ce sont des Jeux qui sont extrêmement bien passés
01:04:36avec une belle cérémonie d'ouverture
01:04:38une sécurisation fantastique
01:04:44les gens sont contents
01:04:46ça se voit dans la rue
01:04:48mais beaucoup de Parisiens ont quitté Paris
01:04:50c'est vrai qu'on s'y accueille plus facilement dans Paris
01:04:52vous avez raison
01:04:54Mathieu, un dernier mot avant de partir en publicité
01:04:56il y avait aussi beaucoup de pression et d'attente
01:04:58de la part des Français sur l'organisation en termes de sécurité des Jeux Olympiques
01:05:00il faut rappeler pour les auditeurs et les téléspectateurs
01:05:02il y avait trois sujets qui occupaient véritablement
01:05:04le ministère de l'Intérieur
01:05:06il y avait cette cérémonie d'ouverture
01:05:08qui était une prouesse sécuritaire
01:05:10et un dispositif de sécurité à inventer
01:05:12un dispositif de sécurité à la française
01:05:14qui était très important
01:05:16quelque chose qui n'avait jamais été fait auparavant
01:05:18il y a le risque d'attentat terroriste
01:05:20il y avait la sécurité de tout ce qui est délégation sportive
01:05:22et infrastructure sportive
01:05:24puisqu'il y a un contexte géopolitique
01:05:26notamment au Proche-Orient
01:05:28sur lequel on reviendra peut-être
01:05:30avec la question israélo-palestienne
01:05:32où il y a quand même cette idée
01:05:34cet écho lointain qu'il y a eu
01:05:36les JO de Munich en 1972
01:05:38avec un attentat sur la délégation israélienne
01:05:40donc il y avait aussi l'enjeu de sécuriser la délégation israélienne
01:05:42pour l'instant ça se passe plutôt bien
01:05:44et puis le troisième enjeu qui était quand même majeur
01:05:46c'était la délinquance de quotidien
01:05:48à Paris qui quand même, jusqu'avant les Jeux Olympiques
01:05:50explosait année après année
01:05:52puisque les chiffres en termes de délinquance
01:05:54à Paris et en Ile-de-France
01:05:56ne devaient qu'augmenter.
01:05:58Allez, Cocorico, on a encore une médaille les amis
01:06:00on a encore une médaille, Titouan-Castric
01:06:02médaille d'argent au kayak
01:06:04et c'est la 27ème médaille pour la France
01:06:06voilà, la première de la journée
01:06:08Cocorico, on peut être fiers
01:06:10vous êtes bien sûr Europe 1, vous êtes bien sûr CNews
01:06:12on marque une petite pause
01:06:14on se retrouve dans quelques instants, on a beaucoup de sujets
01:06:16à évoquer ensemble et on évoquera la situation
01:06:18au Proche-Orient et c'est une des raisons
01:06:20pour lesquelles je voulais que vous soyez encore avec nous
01:06:22Arnaud Clastrand évidemment
01:06:24Allez, à tout de suite
01:06:28Bienvenue sur Europe 1 et bienvenue sur CNews
01:06:30et Punchline été
01:06:32jusqu'à 19h, je vous présente mes invités du soir
01:06:34Mathieu Hoque, Arnaud Clastrand
01:06:36André Verligny et j'accueille avec beaucoup de plaisir
01:06:38Emmanuel Aluyua, représentant officiel
01:06:40du protocole israélien 6C, soyez là, bienvenue
01:06:42Merci. Je souhaite absolument que vous soyez avec nous
01:06:44puisqu'on va évoquer dans quelques instants la situation au Proche-Orient
01:06:46avec Gérard Vespier, géopolitologue
01:06:48en spécialité évidemment, merci
01:06:50et merci d'avoir accepté notre invitation
01:06:52On va parler donc du Proche-Orient
01:06:54aujourd'hui, c'est le 300ème jour
01:06:56sans les otages depuis le 7 octobre
01:06:58et l'attaque du Hamas contre Israël
01:07:00d'ailleurs Emmanuel Macron
01:07:02s'est fendu d'une communication sur X
01:07:04on va la découvrir tout de suite, David Pougeol
01:07:06qui m'aide à préparer cette émission
01:07:08nous diffuse cette communication d'Emmanuel Macron
01:07:10nous pensons avec émotion aux otages
01:07:12retenus depuis 300 jours par le Hamas
01:07:14la France continue d'œuvrer
01:07:16pour que tous soient libérés
01:07:18ainsi parle Emmanuel Macron
01:07:20aujourd'hui à Téhéran
01:07:22une immense foule a participé au funérail
01:07:24du chef du Hamas
01:07:26Ismaël Anieh, tué
01:07:28on se le dit, dans la capitale iranienne
01:07:30par une frappe imputée à Israël
01:07:32une cérémonie est marquée par des appels
01:07:34à venger sa mort
01:07:36Tzahal qui a annoncé également la mort
01:07:38aujourd'hui d'un nouveau chef du Hamas
01:07:40le 4ème depuis le 7 octobre
01:07:42on voit tout cela avec Marie-Élise Chevalier
01:07:44et on en parle avec mes invités
01:07:46C'est une nouvelle victoire pour Tzahal
01:07:48L'armée israélienne a annoncé
01:07:50la mort de Mohamed Diab el-Masri
01:07:52aussi appelé Mohamed Deyf
01:07:54il était le chef des brigades Ezzedine Al-Qassam
01:07:56la branche militaire du Hamas
01:07:58organisateur de plusieurs attentats en Israël
01:08:00il a été ciblé par une frappe à la mi-juillet
01:08:02c'est le ministre de la défense israélienne
01:08:04qui l'a annoncé sur X
01:08:06Mohamed Deyf, l'Oussama Ben Laden de Gaza
01:08:08a été éliminé le 13 juillet 2024
01:08:10il s'agit d'une étape importante
01:08:12dans le processus de démantèlement du Hamas
01:08:14en tant qu'autorité militaire et gouvernementale
01:08:16à Gaza, l'establishment de la défense d'Israël
01:08:18poursuivra les terroristes du Hamas
01:08:20à la fois les planificateurs
01:08:22et les auteurs du massacre du 7 octobre
01:08:24nous ne nous reposerons pas
01:08:26tant que cette mission n'aura pas été accomplie
01:08:28depuis les attaques du 7 octobre
01:08:30l'armée israélienne a éliminé 4 des principaux chefs du Hamas
01:08:32en janvier dernier
01:08:34Saleh el-Harouri, considéré comme le numéro 2 du Hamas
01:08:36était abattu au sud de Beyrouth
01:08:38fin mars, des frappes israéliennes
01:08:40à Gaza anéantissaient Marwa Nissa
01:08:42alors commandant adjoint de la branche armée du Hamas
01:08:44il est considéré comme l'une
01:08:46des têtes pensantes du 7 octobre
01:08:48dans la nuit du 30 juillet
01:08:50c'est Ismail Haniye, chef politique du Hamas
01:08:52qui a été tué
01:08:54désormais, Tsaal Trakia Asinowar
01:08:56actuel chef du bureau politique du Hamas
01:08:58l'homme reste introuvable et serait probablement
01:09:00dans les tunnels de la bande de Gaza
01:09:02Emmanuel Alioua
01:09:04je le disais, c'est le 300ème jour
01:09:06sans les otages
01:09:08une manifestation incroyable est prévue
01:09:10en ce moment même, au moment où on se parle
01:09:12c'est important de souligner
01:09:14dans ce contexte, avec ces deux frappes chirurgicales
01:09:16qui sont intervenues, même si
01:09:18le premier ministre israélien
01:09:20n'a rien dit, évidemment, sur ces frappes
01:09:22c'est important de ne pas oublier
01:09:24et de souligner
01:09:26pour les israéliens, oublier
01:09:28est de l'ordre de l'impossible, de toutes les façons
01:09:30comme pour la plupart des soutiens
01:09:32ou des citoyens de confession
01:09:34juive, on vit avec
01:09:36au quotidien
01:09:38manifester
01:09:40pour eux, de toutes les façons
01:09:42le temps est suspendu depuis le 7 octobre
01:09:44en Israël, on est tous dans l'attente
01:09:46de quelque chose
01:09:48de résultat effectif
01:09:50donc
01:09:52j'ai envie de vous dire que c'est très long
01:09:54300 jours, je pense qu'on ne se rend pas compte
01:09:56que des êtres humains sont enterrés depuis 300 jours
01:09:58et ce que ça peut vouloir signifier, évidemment
01:10:00et il y a eu ces deux frappes
01:10:02chirurgicales qui sont intervenues
01:10:04il était temps, parce que je pense qu'aussi bien au sein de l'armée
01:10:06que de la population israélienne
01:10:08le temps commençait
01:10:10à paraître extrêmement long
01:10:12et qu'il fallait redonner un petit
01:10:14un peu de souffle et d'espoir
01:10:16et je dois dire que depuis hier
01:10:18je l'ai déjà dit hier
01:10:20on respire un petit peu moins mal
01:10:22et
01:10:24on est très impatients que
01:10:26si noir soit le prochain
01:10:28C'est une bonne nouvelle
01:10:30que les têtes pensantes
01:10:32du Hamas
01:10:34et du Hezbollah
01:10:36soient éliminées
01:10:38C'est une guerre, il ne faut pas l'oublier
01:10:40donc dans une guerre il faut éliminer
01:10:42ceux qui sont dangereux
01:10:44et ce sont des gens qui sont extrêmement dangereux
01:10:46qui sont courageux, qui sont motivés
01:10:48qui sont passionnés par la destruction
01:10:50de l'état d'Israël
01:10:52et qui sont des barbares
01:10:54et juste avant de venir je parlais avec mon père
01:10:56qui me montrait qu'il y avait un ouvrage qui avait été écrit
01:10:58sur les otages
01:11:00comment certains ont essayé de négocier
01:11:02la tête d'un soldat
01:11:04qui avait été tué, 10 ou 20 000 dollars
01:11:06bon
01:11:08finalement ils ont réussi à récupérer
01:11:10la tête
01:11:12mais ce sont des barbares, quand j'étais à l'armée en Israël
01:11:14il y avait un soldat
01:11:16qui avait été pris à Gaza, qui avait été tué
01:11:18il a fallu récupérer
01:11:20le foie
01:11:22le foie était vendu
01:11:24pour échanger contre des prisonniers, je ne me rappelle plus
01:11:26ce sont des barbares
01:11:28ils sont peut-être très gentils
01:11:30dans la vie courante
01:11:32avec leurs enfants
01:11:34ils doivent caresser leurs chats
01:11:36mais dans le combat
01:11:38qu'ils mènent contre Israël
01:11:40ils sont motivés
01:11:42et une grande partie du monde arabe
01:11:44est motivée par la destruction de l'état d'Israël
01:11:46et j'invite les auditeurs et les téléspectateurs
01:11:48à prendre une carte
01:11:50et à voir comment Israël est tout petit
01:11:52et entouré de grands pays
01:11:54qui sont des pays
01:11:56très peuplés, on prend la Turquie
01:11:58100 millions, l'Iran
01:12:00100 millions, l'Égypte
01:12:02110 millions
01:12:04bon, il y a la paix avec l'Égypte
01:12:06c'est une bénédiction
01:12:08mais les masses arabes n'ont pas été
01:12:10éduquées dans
01:12:12l'acceptation du peuple d'Israël
01:12:14du peuple juif à habiter
01:12:16au Moyen-Orient
01:12:18et je dis toujours, ce sont deux légitimités
01:12:20qui s'affrontent, le peuple palestinien
01:12:22et le peuple israélien
01:12:24mais il faut trouver un compromis
01:12:26mais ce compromis, les masses arabes
01:12:28et les peuples palestiniens ne le veulent pas
01:12:30et voient dans le peuple juif
01:12:32sur la terre du Moyen-Orient
01:12:34un péché contre Allah
01:12:36et l'islamisme radical
01:12:38est motivé pour faire disparaître
01:12:40l'état juif et c'est un problème parce que
01:12:42qu'est-ce qui va se passer aujourd'hui
01:12:44Israël est fort encore
01:12:46mais dans un siècle
01:12:48et ces pays se disent
01:12:50on a chassé les croisés, on chassera aussi
01:12:52les juifs
01:12:54Alors, je le disais, à Neuclassfeld
01:12:56a participé aujourd'hui au funérail
01:12:58du chef du Hamas
01:13:00une cérémonie marquée par des appels
01:13:02à venger sa mort
01:13:04et le Hamas appelle à des
01:13:06manifestations demain pour
01:13:08l'enterrement de son chef
01:13:10est-ce qu'on peut craindre un embrasement ?
01:13:12Je vous ai déjà posé la question
01:13:14Gérard Vespière
01:13:16Ecoutez, l'embrasement est toujours possible
01:13:18à partir du moment où on parle de probabilité
01:13:20la probabilité à mon avis
01:13:22est faible mais elle existe
01:13:24Elle existe, on ne peut pas la nier
01:13:26On ne peut pas la nier mais à mon avis elle est faible
01:13:28parce que l'action qui a été menée
01:13:30est premièrement une action
01:13:32politique
01:13:34avec un tout petit moyen militaire
01:13:36elle est avant tout politique
01:13:38elle était annoncée depuis
01:13:40le 8 octobre, il était clair
01:13:42que le gouvernement israélien
01:13:44avait annoncé que
01:13:46l'ensemble des responsables du Hamas
01:13:48allaient être poursuivis
01:13:50entre guillemets
01:13:52donc ça je pense que c'est
01:13:54incontournable
01:13:56maintenant il n'y a eu aucun
01:13:58blessé, aucun mort iranien
01:14:00dans cette opération
01:14:02C'est ce que je disais, ce sont des frappes
01:14:04chirurgicales, il n'y a pas
01:14:06de dommages collatéraux
01:14:08donc il y a une blessure d'amour propre
01:14:10effectivement de l'Iran
01:14:12de voir que finalement
01:14:14ces installations
01:14:16destinées à recevoir des étrangers
01:14:18sont noyautées, sont infiltrées
01:14:20par des services étrangers
01:14:22puisque là maintenant on a
01:14:24une indication très importante
01:14:26que c'est une bombe placée à l'intérieur
01:14:28de l'habitation
01:14:30qui a donc tué
01:14:32le responsable du Hamas
01:14:34et non pas
01:14:36une frappe comme les iraniens
01:14:38avaient annoncé, un raid
01:14:40où on avait interprété
01:14:42une frappe extérieure d'un missile
01:14:44c'est une explosion
01:14:46d'un dispositif placé à l'intérieur
01:14:48Placé il y a deux mois d'ailleurs
01:14:50Donc voilà
01:14:52c'est difficile
01:14:54à mon avis de prévoir la réaction
01:14:56iranienne, elle peut être
01:14:58de plusieurs aspects
01:15:00soit d'être tenté
01:15:02d'intervenir à l'extérieur d'Israël
01:15:04comme les israéliens sont intervenus
01:15:06à l'extérieur d'eux-mêmes, de leur pays
01:15:08donc peut-être de frapper en Indonésie
01:15:10en Inde, en Turquie
01:15:12comme ils ont déjà eu l'occasion
01:15:14éventuellement de le faire
01:15:16aussi peut-être de mobiliser
01:15:18leur milice Hezbollah
01:15:20et donc sur des frappes militaires
01:15:22donc il y a différentes possibilités
01:15:24d'action et je terminerai
01:15:26en disant que
01:15:28dans le grand Moyen-Orient effectivement
01:15:30il peut se passer des choses
01:15:32parce que regardez ce qui était
01:15:34en préparation, l'accord
01:15:36Abraham entre Tel Aviv
01:15:38et l'Arabie Saoudite
01:15:40c'était en préparation
01:15:42le jour où, et vous connaissez mon attachement
01:15:44à la cause iranienne libre
01:15:46et bien le jour où le régime iranien
01:15:48basculera, on retrouvera les relations
01:15:50Iran-Israël
01:15:52comme elles étaient du temps du chat
01:15:54donc tout cela n'est pas
01:15:56inscrit dans le marbre, la rivalité
01:15:58n'est pas inscrite dans le marbre pour toujours
01:16:00Alors je vous redonne cette information
01:16:02je vous donnais dans le journal
01:16:04en commençant cette émission, le Premier Ministre
01:16:06israélien indiquait aujourd'hui que Israël
01:16:08était quand même un niveau très élevé
01:16:10de préparation pour n'importe quel scénario
01:16:12tant défensif qu'offensif
01:16:14c'était un communiqué de son bureau
01:16:16écoutez ce qu'a déclaré le chef du Hezbollah
01:16:18pour mesurer
01:16:20l'embrasement ou pas embrasement
01:16:22écoutez-le
01:16:24L'ennemi et ceux qui sont derrière l'ennemi
01:16:26doivent attendre notre réponse inéluctable
01:16:28il n'y a pas de discussion
01:16:30ou d'argument à ce sujet
01:16:32et les jours et les nuits à venir
01:16:34ainsi que le champ de bataille le prouveront
01:16:36Voilà, menace, prise de parole
01:16:38du chef du Hezbollah
01:16:40On est dans de la communication aussi Mathieu Hocq
01:16:42On est dans de la communication mais surtout
01:16:44on a l'impression que Israël
01:16:46est victime d'un deux poids deux mesures
01:16:48vis-à-vis de la part de ses détracteurs
01:16:50en fait lorsque Israël qui a subi
01:16:52la pire attaque
01:16:54contre le peuple juif
01:16:56depuis la seconde guerre mondiale
01:16:58avec les attentats et les crimes
01:17:00contre l'humanité du 7 octobre
01:17:02lorsque Israël cherche à éradiquer le Hamas
01:17:04parce que de toute façon tant que le Hamas
01:17:06sera à Gaza
01:17:08il ne va pas y avoir de paix entre Israël et la Palestine
01:17:10on a l'impression que dès qu'il cherche
01:17:12à éradiquer le Hamas
01:17:14il y a un deux poids deux mesures
01:17:16Pourquoi ? Parce que s'il mène des opérations
01:17:18à Rafah et à Gaza
01:17:20ses détracteurs l'accusent
01:17:22de crimes de guerre, crimes contre l'humanité
01:17:24voire de génocide pour certains
01:17:26et si par cas ils font
01:17:28des attaques ciblées, proportionnées
01:17:30comme ça a été le cas contre les leaders du Hamas
01:17:32en disant on distingue
01:17:34la population civile de Gaza et
01:17:36le dirigeant du Hamas, donc en l'occurrence
01:17:38le dirigeant de la branche politique et de la branche militaire
01:17:40les détracteurs d'Israël vont dire
01:17:42Israël joue à
01:17:44régionaliser le conflit
01:17:46joue la stratégie de l'escalade pour impliquer d'autres pays
01:17:48dans le conflit alors qu'en réalité
01:17:50Israël n'a pas intérêt à régionaliser le conflit
01:17:52puisque comme vous l'avez rappelé Israël est entouré
01:17:54d'ennemis et entouré notamment de pays
01:17:56notamment ce qu'on appelle l'Arche chiite, l'Iran
01:17:58la Syrie et le Hezbollah qui sont
01:18:00des ennemis beaucoup plus puissants que ne peuvent être le Hamas
01:18:02Je vous donne la parole dans quelques
01:18:04instants André Valény puisque je ne vous ai pas encore
01:18:06interrogé sur le sujet mais
01:18:08Mohamed Vidal est arrivé
01:18:10à l'instant même pour faire un nouveau tour de l'information
01:18:12Mohamed Vidal
01:18:16Les vols pour Tel Aviv suspendus
01:18:18jusqu'au 8 août, le groupe aérien
01:18:20européen Lufthansa a pris
01:18:22cette décision en raison de l'évolution
01:18:24actuelle au Proche-Orient, les liaisons vers
01:18:26Beyrouth ont également été suspendues
01:18:28jusqu'au 12 août inclus
01:18:30Des pluies d'une incroyable intensité en Chine en début
01:18:32de semaine, au moins 30 personnes sont décédées
01:18:34et 35 disparues après des précipitations
01:18:36records en 24 heures, les autorités
01:18:38avaient dépêché en urgence plus de 5000
01:18:40secouristes et plus de 11 000 habitants
01:18:42ont été évacués
01:18:44Actualité JO à présent, tennis de table
01:18:46Félix Lebrun a qualifié pour les
01:18:48demi-finales du Saint-Plombe, le cinquième
01:18:50mondial a battu 4-3 le Taïwanais
01:18:52Lin Yun-Ju à l'Arena Paris-Sud
01:18:54Il affrontera au prochain tour
01:18:56le Chinois Fan Zhendong et le Japonais
01:18:58Tomokazu Harimoto et a noté
01:19:00également Thierry la médaille d'argent
01:19:02de Titouan Castric dans l'épreuve de
01:19:04kayak slalom, 27ème médaille
01:19:06dans la délégation française et la première
01:19:08de la journée
01:19:10Option Japonais ?
01:19:12Très certainement, je ne sais pas
01:19:14En tout cas pas au lycée
01:19:16Vous savez que vous m'impressionnez quand même
01:19:18Dame Flatt Thierry
01:19:20Merci beaucoup
01:19:22Merci de nous accueillir chez vous
01:19:24Vous êtes sur Europe 1, vous êtes sur CNews
01:19:26et on débat évidemment sur...
01:19:28Pour le ping-pong
01:19:30Quand on était petit, d'ailleurs, beaucoup
01:19:32sur ce plateau, il y avait
01:19:34un joueur de tennis français
01:19:36qui s'appelait Jacques Secréta
01:19:38Et vous savez pour la petite anecdote
01:19:40Tout le monde s'en souvient
01:19:42dans la cour d'école
01:19:44Mon papa m'avait
01:19:46offert une raquette
01:19:48pour jouer au ping-pong et c'était la raquette
01:19:50de Jacques Secréta, une réplique
01:19:52signée
01:19:54C'était un grand champion
01:19:56Tout le monde s'en souvient
01:19:58Donc vous êtes toujours sur Europe 1, toujours sur CNews
01:20:00avec moi, Mathieu Hocq, Arnaud Claspel, André Valigny
01:20:02Gervaise Pierre et Emmanuel Gallioua
01:20:04Et merci pour la référence
01:20:06C'est vrai que ça me touche en plus
01:20:08André Valigny
01:20:10Ce qui touche à la jeunesse touche après un certain âge
01:20:12Oui, c'est ça
01:20:14Ça c'est une mauvaise chute
01:20:16Oui, oui, oui
01:20:18Pourquoi je m'inclus dedans ?
01:20:20Je m'inclus dedans
01:20:22C'est par rapport à mes cheveux blancs, voilà
01:20:24Penser au passé donne des émotions
01:20:26C'est vrai
01:20:28C'est son passé
01:20:30Et ça m'a touché, merci beaucoup Arnaud Claspel
01:20:32Votre regard André Valigny
01:20:34sur cette situation en Proche-Orient
01:20:36Il se passe beaucoup de choses là
01:20:38Evidemment, avec cette
01:20:40potentielle crainte
01:20:42de l'embrasement, même si Gervaise Pierre
01:20:44est plutôt prudent
01:20:48On a eu l'exemple du mois d'avril
01:20:50où il y a eu 300 missiles
01:20:52et 250 missiles et drones
01:20:54qui ont été envoyés par terre envers Israël
01:20:56Trois sont arrivés, il y a eu un bouclier
01:20:58international
01:21:00anti-ballistique qui était extraordinaire
01:21:02Donc voyez-vous, c'est pas parce qu'il y a
01:21:04éventuellement une action militaire
01:21:06importante qu'il y a des catastrophes
01:21:08en face
01:21:10André Valigny
01:21:12Oui, moi je partage l'analyse
01:21:14qu'on vient d'entendre sur le risque d'embrasement
01:21:16qui ne me paraît pas démesuré
01:21:18mais je veux quand même
01:21:20commencer par penser aux otages
01:21:22et aux familles des otages
01:21:24C'est un calvaire épouvantable
01:21:26épouvantable que vivent ces familles
01:21:28Je pense à ces deux français et à tous les otages
01:21:30qui sont retenus sans doute dans des conditions
01:21:32inhumaines
01:21:34et à l'attente des familles
01:21:36de la libération de ces otages
01:21:38La deuxième chose que je voulais dire, c'est que je veux saluer
01:21:40une nouvelle fois l'efficacité
01:21:42incroyable des services de sécurité
01:21:44israéliens, de l'armée israélienne
01:21:46pour arriver à réussir
01:21:48ce genre d'opérations
01:21:50ciblées sur des
01:21:52barbares, comme l'a dit Arnaud Klarsfeld
01:21:54en espérant que le prochain
01:21:56sur la liste soit le sinistre
01:21:58Nasrallah qu'on a vu à l'instant
01:22:00Et puis la troisième chose que
01:22:02je voulais dire, c'est que je me demande
01:22:04dans quelle mesure, mais ça je vous pose la question
01:22:06vous connaissez mieux le sujet que moi
01:22:08dans quelle mesure la décapitation, si j'ose dire
01:22:10du Hamas ou du Hezbollah
01:22:12en tuant ses chefs
01:22:14militaires ou politiques
01:22:16peut déstabiliser le Hamas
01:22:18et le Hezbollah
01:22:20Est-ce qu'on ne peut pas craindre qu'un chef
01:22:22éliminé, un autre chef, lui succède aussitôt ?
01:22:24C'est effectivement
01:22:26une probabilité
01:22:28d'abord elle s'est déjà déroulée
01:22:30de cette façon-là depuis huit mois
01:22:32et la difficulté
01:22:34que je vois poindre, c'est que
01:22:36Israël avait un choix
01:22:38Israël avait l'information de pouvoir éliminer
01:22:40effectivement
01:22:42Enaïé
01:22:44En faisant cela
01:22:46il est bien évident que maintenant
01:22:48les négociations avec
01:22:50le Hamas et les
01:22:52libérations d'otages deviennent
01:22:54beaucoup plus difficiles
01:22:56donc la ligne
01:22:58de libération
01:23:00dans le calendrier s'éloigne
01:23:02il y avait un choix à faire
01:23:04on a l'information, effectivement que vous venez
01:23:06de le dire, très bien recueillie par le Mossad
01:23:08et organisée, c'est une opération
01:23:10fabuleuse de déposer une bombe dans un
01:23:12appartement qui
01:23:14appartient au régime iranien
01:23:16c'est incroyable
01:23:18et le fait d'avoir ce
01:23:20choix à faire, il a été choisi
01:23:22le court terme en disant on a l'information
01:23:24on opère
01:23:26mais peut-être qu'en contrepartie
01:23:28la libération des
01:23:30étages va devenir plus compliqué
01:23:32d'ailleurs le Qatar a dit
01:23:34qu'est-ce qu'on peut faire maintenant
01:23:36donc ce n'est pas simplement l'analyse
01:23:38de Gérard Vespierre, c'est, il y avait
01:23:40le court terme et le long terme
01:23:42et donc quand on prend l'exemple
01:23:44de Munich, n'est-ce pas
01:23:46les responsables des opérations
01:23:48et des attentats à Munich lors des Jeux Olympiques
01:23:50ont été rattrapés
01:23:52et éliminés des années
01:23:54plus tard
01:23:56Ah non Clasferd
01:23:58on affaiblit quand même l'adversaire
01:24:00ce sont des gens
01:24:02qui connaissent tout
01:24:04vous avez été ministre, disons
01:24:06vous êtes ministre depuis deux ans, vous avez un directeur
01:24:08de cabinet qui connaît tout
01:24:10et on vous enlève votre directeur de cabinet
01:24:12bon, le temps que votre nouveau
01:24:14directeur de cabinet
01:24:16connaisse, soit au courant
01:24:18pas où sont placés
01:24:20les bombes, mais où sont placés
01:24:22les dossiers, quel directeur
01:24:24d'administration il faut appeler
01:24:26il doit se familiariser, et bien
01:24:28ça affaiblit
01:24:30l'adversaire pour un certain
01:24:32temps, mais c'est une guerre qui dure depuis un siècle
01:24:34et qui durera sans doute encore
01:24:36un siècle, donc c'est une
01:24:38bataille en avant
01:24:40sans savoir quelle sera l'issue
01:24:42Emmanuel, on sait que le
01:24:44premier ministre israélien joue gros
01:24:46puisqu'au lendemain du 7 octobre, il avait annoncé
01:24:48qu'il répliquerait
01:24:50sans cesse, et que
01:24:52il était contesté
01:24:54il a été contesté
01:24:56et il l'est, toujours, évidemment
01:24:58et que là il joue gros, ce qui explique
01:25:00peut-être également la nature de son intervention
01:25:02hier, que je vous propose d'écouter
01:25:04puisque le premier ministre s'est
01:25:06adressé aux israéliens
01:25:08hier soir, on réécoute
01:25:35Ces derniers jours
01:25:37nous avons porté des coups sévères
01:25:39à chacune d'entre elles
01:25:49C'est terrible, nous ne nous attendions
01:25:51pas à ce qu'autant de temps s'écoule
01:25:53nous attendons du gouvernement israélien qu'il fasse
01:25:55tout ce qu'il peut, et au lieu de régler les comptes
01:25:57avec nos ennemis, de conclure l'accord
01:25:59de le sceller, de simplement s'assurer
01:26:01qu'il rentre chez eux, comme il se doit
01:26:03le plus tôt possible. Il ne faut rien faire
01:26:05d'autre qui pourrait le retarder, comme tuer
01:26:07d'autres personnes, ce qui pourrait remettre à plus tard
01:26:09la conversation et freiner leur retour
01:26:11à la maison
01:26:13Je trouve que ce témoignage
01:26:15est très fort, il explique
01:26:17beaucoup de choses et résume parfaitement
01:26:19l'état d'esprit, vous me dites
01:26:21si je me trompe, mais des israéliens
01:26:23Les israéliens
01:26:25sont fracturés, on a
01:26:27les israéliens qui sont au combat, sur le terrain
01:26:29et qui, eux
01:26:31veulent absolument
01:26:33aller au bout de cette guerre
01:26:35parce que leurs camarades ne sont pas
01:26:37morts pour rien, parce que
01:26:39ça leur semble le juste
01:26:41endroit où être, parce que ça leur semble
01:26:43ce qui doit être fait
01:26:45et on a effectivement des parents
01:26:47comme chacun de nous a des parents
01:26:49qui se disent que
01:26:51quel que soit le prix, il faut que nos
01:26:53enfants sortent de cet enfer à Gaza
01:26:55et il y a
01:26:57comme dans d'autres pays, il y a
01:26:59une importante fracture au sein de la société
01:27:01israélienne vis-à-vis de ça
01:27:03mais les soldats qui sont au combat
01:27:05pour la plupart, pour rien
01:27:07de nos mondes ne renonceraient
01:27:09à cette guerre
01:27:11contre le Hamas
01:27:13alors c'est une guerre qui est probablement
01:27:15comme l'a très bien dit Arnaud Klarsfeld
01:27:17qui aura
01:27:19un succès très relatif
01:27:21puisque combattre
01:27:23des bataillons c'est une chose, combattre
01:27:25une idéologie c'en est une autre
01:27:27les choses changeront véritablement à Gaza
01:27:29quand on cessera d'apprendre aux enfants
01:27:31depuis des générations
01:27:33la haine de leurs voisins
01:27:35André Valigny
01:27:37Je pensais justement aux dirigeants israéliens
01:27:39je sais que monsieur Netanyahou
01:27:41est très controversé
01:27:43sa politique est critiquée
01:27:45aussi, y compris en Israël
01:27:47mais vous imaginez
01:27:49le dilemme
01:27:51cornelien qu'a à vivre
01:27:53le gouvernement israélien
01:27:55les membres du gouvernement israélien
01:27:57entre les familles des otages qui disent
01:27:59de toute façon il faut obtenir la libération
01:28:01de nos enfants
01:28:03qui sont dans les couloirs de Gaza
01:28:05et peu importe le prix à payer
01:28:07et puis une autre partie de la société qui dit
01:28:09non il faut en finir avec le Hamas
01:28:11ça doit être terrible
01:28:13c'est l'ancien ministre qui parle
01:28:15oui c'est l'ancien membre du gouvernement que je suis
01:28:17on n'a jamais eu à vivre ça dans les dernières années
01:28:19en France et heureusement
01:28:21mais vraiment je veux penser aux responsables politiques
01:28:23pas seulement aux membres du gouvernement
01:28:25mais aux responsables des partis politiques
01:28:27Israël est une grande démocratie
01:28:29où tout le monde peut s'exprimer
01:28:31ça doit être très compliqué aujourd'hui
01:28:33de faire de la politique en Israël
01:28:35vous partagez ce regard, cette analyse
01:28:37d'André Valény en tant qu'ancien ministre
01:28:39je partage tout à fait l'analyse
01:28:41Israël est une démocratie, l'une des seules
01:28:43de cette région, de cette partie du monde
01:28:45et comme toutes les démocraties
01:28:47un leader politique doit des comptes
01:28:49à son opinion publique
01:28:51c'est bâti une réputation d'homme fort
01:28:53jusqu'au 7 octobre
01:28:55d'homme avec une politique, je parle souvent de contrôle
01:28:57une politique sécuritaire plus forte que ses prédécesseurs
01:28:59notamment ses prédécesseurs de la gauche
01:29:01et donc effectivement l'attaque du 7 octobre
01:29:03a ruiné une partie de son capital politique
01:29:05et donc maintenant ce qu'il cherche à faire
01:29:07aujourd'hui c'est justement
01:29:09de laver entre guillemets cet affront
01:29:11qui lui a été fait par le Hamas
01:29:13parce que justement les politiques sécuritaires
01:29:15qu'il a mises en place à Gaza
01:29:17et en Cisjordanie du coup
01:29:19n'a pas fonctionné du point de vue
01:29:21notamment de la société israélienne
01:29:23ensuite après, comme Israël est une démocratie
01:29:25Benyamin Netanyahou doit des comptes à son opinion publique
01:29:27je prends l'exemple notamment de Goldamer
01:29:29qui 50 ans avant Benyamin Netanyahou
01:29:31avait aussi pratiqué une politique sécuritaire
01:29:33on va dire plutôt dure en Israël
01:29:35et avait été rattrapé
01:29:37par justement l'attaque qui avait eu lieu
01:29:39en 1973 je crois par l'Egypte et par la Syrie
01:29:41et qui justement avait ruiné son capital politique
01:29:43donc comme dans toute démocratie
01:29:45ce qui n'est pas le cas dans les autres pays du Moyen-Orient
01:29:47ce sont soit des dictatures islamistes
01:29:49soit des pétromonarchies
01:29:51avec peu de place pour l'opinion publique
01:29:53soit des pays, des dictatures autoritaires militaristes
01:29:57Israël, enfin Benyamin Netanyahou
01:29:59doit des comptes à son opinion publique
01:30:01Dernière question Gérard Vespière, et maintenant ?
01:30:03Et maintenant
01:30:05on l'a esquissé au cours de l'émission
01:30:07le temps
01:30:09le temps, donc combien de temps
01:30:11va-t-il être nécessaire
01:30:13et avant que André Valigny
01:30:15prononce le mot de dilemme
01:30:17je venais d'écrire le mot dilemme sur mon papier
01:30:19on est
01:30:21la société israélienne
01:30:23est dans un dilemme
01:30:25entre le court temps
01:30:27le court terme et le long terme
01:30:29300 jours
01:30:31c'est long, c'est ce que disait Emmanuel Alioua
01:30:33c'est long 300 jours
01:30:35cette intervention
01:30:37donc maintenant à Téhéran
01:30:39risque de prolonger
01:30:41risque, je ne dis pas va
01:30:43mais risque de prolonger
01:30:45ce dilemme
01:30:47donc c'est effectivement une situation
01:30:49très difficile
01:30:51peut-être que demain matin une intervention
01:30:53effectivement iranienne
01:30:55musclée ou généralisée
01:30:57va rechanger à nouveau
01:30:59la géométrie du problème
01:31:01donc on est dans une situation aussi
01:31:03très très mouvante
01:31:05dans la géométrie
01:31:07politique et géographique
01:31:09donc combien de pays vont être éventuellement impliqués
01:31:11dans des représailles
01:31:13donc voilà
01:31:15on est aussi
01:31:17la situation d'Israël dépend entièrement
01:31:19de la réaction qu'on attend dans quelques heures, quelques jours
01:31:21Emmanuel Alioua et Arnaud Clasferne
01:31:23pour refermer cette page du Proche-Orient
01:31:25on comprend très bien que
01:31:27le dilemme, qu'on perçoive
01:31:29vu d'Europe, le dilemme
01:31:31je crois que les Israéliens sont plus pragmatiques
01:31:33que ça, c'est à dire qu'ils considèrent
01:31:35en tout cas une certaine partie d'entre eux non négligeables
01:31:37que 300 jours après
01:31:39les kidnappings, les otages, il n'y en a plus beaucoup
01:31:41et que de toutes les façons
01:31:43il faut maintenant renvoyer
01:31:45l'ascenseur à ceux qui ont
01:31:47commis les agressions
01:31:49et un petit peu comme dans les tris qu'on peut faire
01:31:51en médecine de guerre
01:31:53à un moment donné il faut choisir
01:31:55et je crois que c'est une des forces aussi
01:31:57des Israéliens avec tous les dommages
01:31:59épouvantables mais qui font partie
01:32:01qui sont inhérents à la société
01:32:03et à la guerre
01:32:05et à la façon dont vivent les Israéliens
01:32:07j'ai envoyé tout à l'heure au téléphone
01:32:09le patron des pompiers de Tel Aviv
01:32:11en lui disant
01:32:13qu'il se préparait probablement des événements
01:32:15plus larges que l'Iran
01:32:17impliquant d'autres pays
01:32:19et il m'a dit mais tu sais
01:32:21on est prêt, on a l'habitude de toutes les façons
01:32:23on n'a nulle part d'autre où aller, c'est notre terre
01:32:25et on va se battre
01:32:27Arnaud Clasferne
01:32:29un dernier mot sur le sujet
01:32:31je viens de dire Emmanuel
01:32:33quant au dilemme je me pose la question
01:32:35parce que ça dépend sans doute
01:32:37des psychologies des hommes politiques
01:32:39Churchill écrivait qu'il n'avait jamais été
01:32:41aussi heureux qu'en 40 ou 41
01:32:43quand il se battait, il est dans l'action
01:32:45il faut aller de l'avant
01:32:47Netanyahou
01:32:49aura des problèmes quand il quittera
01:32:51le pouvoir
01:32:53sans aucun doute
01:32:55il y aura des commissions sur ce qui
01:32:57a pu se dérouler le 7 octobre
01:32:59comme Golda Meir avait eu
01:33:01ce problème avec Moshe Dayan
01:33:03donc il est dans l'action
01:33:05il se bat, il se bat vaillamment d'ailleurs
01:33:07il est allé à Washington
01:33:09il a parlé devant le
01:33:11congrès
01:33:13il y avait eu 20-30% des démocrates
01:33:15qui n'étaient pas là mais sinon
01:33:17aucun homme politique n'a eu une telle
01:33:19ovation devant le congrès
01:33:21américain donc il est vaillant
01:33:23et je crois pas qu'il ait
01:33:25tellement de problèmes
01:33:27moraux, il essaye de
01:33:29il voit sans doute
01:33:31le bien du pays
01:33:33sans trop se poser de problèmes
01:33:35sur les morts
01:33:37d'un côté comme
01:33:39de l'autre, enfin c'est
01:33:41une vision cynique de l'histoire
01:33:43et de la mentalité humaine
01:33:45mais elle doit pas être tellement fausse
01:33:47Mes amis, j'aimerais qu'on prenne la direction
01:33:49de la Grande-Bretagne où l'émotion est
01:33:51toujours aussi grande avec un sujet qui me touche
01:33:53l'homme qui a tué 3 enfants
01:33:55ce lundi à Sarlsport a été placé
01:33:57en détention provisoire
01:33:59il a été inculpé pour 10
01:34:01tentatives de meurtre pour cette attaque
01:34:03il y a des affrontements, on en parlait sur ce plateau
01:34:05des affrontements violents entre manifestants et policiers
01:34:07ont éclaté, on voit tout cela
01:34:09avec Marie-Victoire Dudonné
01:34:11on en parle évidemment parce que c'est pas très loin de chez nous
01:34:13et c'est terrible
01:34:17C'est encadré par un important dispositif
01:34:19de police que le suspect
01:34:21de l'attaque de Sarlsport est arrivé
01:34:23au tribunal de Liverpool
01:34:25L'adolescent a été placé en détention provisoire
01:34:27il est inculpé pour le meurtre des 3 fillettes
01:34:29ainsi que pour 10 tentatives de meurtre
01:34:318 enfants et 2 adultes
01:34:33ont aussi été blessés pendant l'attaque
01:34:35ce drame a heurté
01:34:37tout le Royaume-Uni
01:34:39depuis lundi des manifestations ont éclaté
01:34:41dans plusieurs villes
01:34:43hier soir à Londres ils étaient plusieurs
01:34:45centaines drapeaux anglais en main
01:34:47à manifester devant Downing Street
01:34:49la résidence officielle du Premier ministre
01:34:51pour eux cette agression était celle de trop
01:34:53qu'il s'agisse d'un terroriste
01:34:55ou d'autre chose
01:34:57le meurtre de ces fillettes a été la goutte d'eau
01:34:59qui a fait déborder le vase
01:35:01nous en avons assez
01:35:03je suis fier d'être anglais
01:35:05mais en voyant l'état de déclin
01:35:07de notre pays ces dernières années
01:35:09j'en ai assez
01:35:11nous devons nous unir
01:35:13nous devons être entendus
01:35:15Après ce drame, l'émotion reste vive
01:35:17à Sarlsport
01:35:19la population endeuillée
01:35:21continue de rendre hommage aux 3 fillettes
01:35:23ce gouvernement soutient la police
01:35:25il soutient ce que vous faites
01:35:27et pour être tout à fait clair
01:35:29il ne s'agit pas d'une manifestation
01:35:31mais d'un désordre violent
01:35:33et des mesures doivent être prises
01:35:35André Valigny
01:35:37c'est pas si loin de chez nous
01:35:39et c'est terrible cette affaire
01:35:41oui c'est terrible évidemment
01:35:43quand on voit ce qu'il s'est passé
01:35:45mais est-ce qu'on connaît
01:35:47est-ce qu'on en sait plus sur les motivations
01:35:49mais on ne sait pas
01:35:51on ne sait pas grand chose
01:35:53la piste terroriste a été évacuée
01:35:55assez rapidement
01:35:57mais on ne sait pas grand chose
01:35:59il était très jeune en plus
01:36:01il avait 17 ans
01:36:0317 ans
01:36:05et de ce fait on n'a pas son nom
01:36:07oui parce que c'est un mineur
01:36:09exactement
01:36:11ça dit quelque chose quand même
01:36:13malgré tout de ce qu'on appelle
01:36:15la barbarisation de la société
01:36:17c'est-à-dire que la manière dont les règlements
01:36:19se font entre les personnes
01:36:21a changé et a muté
01:36:23lorsqu'on regarde les rapports
01:36:25notamment un rapport établi par la CEIA
01:36:27qui est le monde vu en 2040
01:36:29il démontre que les sociétés occidentales
01:36:31sont traversées par une augmentation
01:36:33de la violence induite par cette barbarisation
01:36:35et par une polarisation de la société
01:36:37c'est-à-dire que les gens ont des conflits
01:36:39qui sont de plus en plus violents
01:36:41et de plus en plus polarisés
01:36:43et donc effectivement on en arrive
01:36:45à ce type de méfaits
01:36:47les enquêteurs feront leur travail pour déterminer
01:36:49s'il s'agit effectivement ou pas d'un attentat
01:36:51d'un mouvement terroriste
01:36:53d'un quelque chose qui relève
01:36:55la piste a été écartée
01:36:57si c'est quelque chose qui est lié à un règlement de compte personnel
01:36:59si c'est lié à du trafic
01:37:01de drogue ou je ne sais quoi
01:37:03en tout cas on sait qu'on est sur une petite commune
01:37:05du Royaume-Uni, on est sur un territoire
01:37:07qui n'avait pas forcément d'histoire particulière
01:37:09avec l'ultra-violence
01:37:11ça interpelle en tout cas
01:37:13ça dit quelque chose selon moi
01:37:15de ce que sont en train de devenir les sociétés occidentales
01:37:17plus généralement on peut dire
01:37:19qu'on est tout autant
01:37:21concerné en France
01:37:23par ce type d'événement
01:37:25moi qui enseigne le protocole
01:37:276C israélien
01:37:29ce sont essentiellement des grandes entreprises
01:37:31qui nous contactent
01:37:33parce qu'elles sont confrontées
01:37:35à une violence
01:37:37dès qu'elles ont affaire au grand public
01:37:39qui n'est plus graduelle, qui est tout de suite
01:37:41la menace de mort, c'est-à-dire qu'on y va
01:37:43plus progressivement
01:37:45et que effectivement cette barbarisation
01:37:47est devenue tellement importante
01:37:49et génère tellement de dysfonctionnement
01:37:51au sein des grandes entreprises
01:37:53qu'elles sont obligées de déployer
01:37:55des protocoles comme celui
01:37:57des israéliens pour pouvoir faire face
01:37:59à l'adversité qui est devenue quotidienne
01:38:01le ministère de l'intérieur a arrêté
01:38:03de publier les chiffres en 2020
01:38:05me semble-t-il, mais on en était en 2020
01:38:07à 120 attaques en France
01:38:09au couteau par jour
01:38:11on parle de la France
01:38:13c'est énorme, les amis, il ne nous reste plus que
01:38:156 minutes avant la fin de notre émission
01:38:17je voudrais qu'on se parle un peu de politique
01:38:19française, évidemment, toujours pas de
01:38:21fumée blanche pour un Premier Ministre
01:38:23je dis ça, je ne dis rien
01:38:25en revanche il y en a une qui occupe
01:38:27les papes ne peuvent être que des hommes
01:38:29c'est pas bien
01:38:31c'est pas bien
01:38:33c'est pas bien, je retire
01:38:35il peut y avoir des problèmes avec l'ARCOM
01:38:37en revanche il y en a une qui occupe le terrain
01:38:39Marie Casté, évidemment, hier elle était
01:38:41sur le terrain aux côtés des serraillers de l'usine
01:38:43Duralex, on en a parlé
01:38:45sur ce plateau, entourée par Marine Tournelier
01:38:47et Olivier Faure, elle est partout
01:38:49méthode couée ou pas ? En tous les cas ce matin
01:38:51elle a encore parlé, on va l'écouter
01:38:53On va aller
01:38:55construire des coalitions texte après
01:38:57texte, évidemment avec tout le monde
01:38:59sauf le Rassemblement National
01:39:01on déposera des textes dont l'objectif
01:39:03est de changer la vie des gens
01:39:05et là on verra
01:39:07qui s'oppose à la revalorisation
01:39:09du travail de nuit des infirmières
01:39:11au recrutement d'AESH pour
01:39:13accompagner les enfants en situation de handicap à l'école
01:39:15qui s'oppose à l'ouverture
01:39:17de nouvelles places en crèche
01:39:19qui s'oppose à la revalorisation des métiers
01:39:21de la petite enfance. Je pense que nous sommes
01:39:23en mesure de proposer un certain
01:39:25nombre de textes qui susciteront
01:39:27du consensus bien au-delà
01:39:29du nouveau front populaire
01:39:31parce que cela répond aux aspirations
01:39:33des français. Vous ne m'avez pas
01:39:35je m'adresse à l'homme politique
01:39:37que vous êtes André Vallini
01:39:39Madame Proham
01:39:41Je suis sérieux
01:39:43Quand on propose d'augmenter
01:39:45les allocations, les subventions
01:39:47les services publics, on ne peut
01:39:49que faire consensus évidemment
01:39:51et tout ce que vient de dire Madame Castet est intéressant
01:39:53Je pense
01:39:55qu'il faudrait aussi que la gauche
01:39:57et je me situe toujours à gauche bien sûr
01:39:59C'est bien pour ça que je me suis adressé à vous
01:40:01en premier lieu pour vous remarquer
01:40:03qu'il faut aussi qu'on parle de l'état des finances
01:40:05de la France, du déficit budgétaire
01:40:07de la dette
01:40:09de 3200 milliards d'euros
01:40:11et il faut évidemment que l'on puisse
01:40:13proposer des améliorations
01:40:15des avancées sociales, du progrès social
01:40:17tout en étant
01:40:19lucide sur l'état des finances du pays
01:40:21La deuxième chose que je voudrais dire
01:40:23c'est qu'elle est méritante Madame Castet
01:40:25et la gauche a du mérite
01:40:27de vouloir continuer à occuper le terrain
01:40:29alors que les français ont totalement la tête ailleurs
01:40:31soit sur les plages, en vacances, à la montagne
01:40:33soit dans les jeux olympiques
01:40:35donc c'est bien de le faire
01:40:37je ne pense pas que ça va être un grand impact
01:40:39méthode coué je disais
01:40:41l'impact à mon avis est tout relatif
01:40:43ou méthode com
01:40:45ça c'est Gérard Vespière
01:40:47Mathieu Hoque
01:40:49Nous effectivement on avait sorti un texte dessus
01:40:51on pense qu'Emmanuel Macron a fait une erreur
01:40:53en ne pas missionnant le nouveau front populaire
01:40:55de nommer
01:40:57une personnalité de gauche
01:40:59c'était la première coalition
01:41:01et logiquement il devait en tout cas proposer
01:41:03un nom à Matignon
01:41:05et l'argumentaire d'Emmanuel Macron c'était de dire
01:41:07la gauche n'est pas en capacité de gouverner
01:41:09ce qui est vrai d'un point de vue à l'Assemblée Nationale
01:41:11mais qu'il faut démontrer cela
01:41:13et donc il aurait fallu
01:41:15que le nouveau front populaire
01:41:17tente de nommer un premier ministre
01:41:19puis ensuite après tente de proposer un premier ministre
01:41:21qui serait nommé par Emmanuel Macron
01:41:23puis ensuite après il y aurait eu une motion de censure
01:41:25de la part de l'Assemblée Nationale
01:41:27qui n'aurait pas été accusée de déni démocratique
01:41:29et aurait pu faire chercher en tout cas sa coalition
01:41:31entre le centre et la droite
01:41:33plus facilement. Ensuite après pour ce qui est de
01:41:35Lucie Castex
01:41:37il se pose quand même sur son discours de fortes incohérences
01:41:39puisqu'elle dit
01:41:41qu'elle va gouverner seule puisqu'il n'y a pas d'ouverture
01:41:43sur les centristes. Alors moi je ne vois pas comment
01:41:45la gauche peut expliquer pendant
01:41:47deux ans que les macronistes
01:41:49gouvernaient seul avec 240 députés
01:41:51alors qu'eux en ont moins de 200
01:41:53aujourd'hui...
01:41:55Non justement
01:41:57ils disent tout le programme
01:41:59rien que le programme, eux ce qu'ils jouent
01:42:01plutôt c'est une abstention de la part
01:42:03du bloc central. Et un deuxième
01:42:05point c'est de faire voter des textes
01:42:07avec le Rassemblement National parce que
01:42:09l'une des mesures quand même qui est forte
01:42:11dans le programme du Fonds Populaire c'est l'abrogation de la loi
01:42:13sur la réforme des retraites. Or avec qui vous voulez faire
01:42:15voter ça ? Les macronistes ne pourront pas voter
01:42:17un texte comme ça puisqu'ils ont eu tellement de mal
01:42:19à le mettre en avant, ça ne pourra peut-être que par
01:42:21le Rassemblement National mais ils ont critiqué pendant
01:42:23des années, pendant des mois pardon
01:42:25les macronistes qui ont fait voter la loi Immigration avec le Rassemblement National
01:42:27donc ça pose quand même des secrets incroyables.
01:42:29Pour être complet je voulais vous faire écouter
01:42:31Antoine Léaumont qui était l'invité du Rendez-vous Politique d'Europe 1
01:42:33et de CNews et il est interviewé
01:42:35par Thomas Bonnet.
01:42:37Il y a eu une respiration démocratique, le nouveau Front Populaire
01:42:39est arrivé en tête et M. Macron refuse
01:42:41d'entendre la respiration démocratique
01:42:43et bien à un moment donné il doit céder
01:42:45ou s'en aller et ça deviendra lui le
01:42:47problème dans notre pays.
01:42:49Réaction rapide ?
01:42:51Stratégiquement c'est allé trop vite en bosogne
01:42:53sa dernière phrase et c'est pas
01:42:55parce que le Président est accusé
01:42:57qu'il est coupable n'est-ce pas.
01:42:59Donc je pense que la vision stratégique
01:43:01si on peut réunir stratégie
01:43:03et géopolitique, là j'ai peut-être un petit mot à dire
01:43:05c'est de partir du bon pied
01:43:07et non pas d'avoir un gouvernement qui est
01:43:09défait en 48 heures et de
01:43:11repartir à nouveau dans des combats.
01:43:13Votre sagesse Gérard Lavespierre.
01:43:15Voilà un peu de prendre du recul et de partir
01:43:17tout de suite du bon pied.
01:43:19Arnaud Grasseferd.
01:43:21Réaction ?
01:43:23Madame Castex
01:43:25pour moi en tous les cas
01:43:27semble être plutôt vers
01:43:29la gauche de la gauche
01:43:31qu'à gauche et on est
01:43:33dans une arithmétique
01:43:35législative
01:43:37où quand même
01:43:39l'essentiel des députés
01:43:41sont plutôt à droite.
01:43:43Le Rassemblement National, les Républicains
01:43:45et une bonne partie des
01:43:47des
01:43:49Renaissances.
01:43:51Moi j'aurais rien
01:43:53contre quelqu'un comme M. Cazeneuve
01:43:55qui est centre-gauche
01:43:57un peu centre-droite
01:43:59mais quelqu'un qui est plutôt
01:44:01dominé par la France Insoumise
01:44:03Le nom de Xavier Bertrand circule aussi.
01:44:05Xavier Bertrand, très bien.
01:44:07Moi je suis plutôt centre-gauche
01:44:09ou centre-droite mais
01:44:11personnellement
01:44:13j'ai beaucoup de mal
01:44:15que ce soit la France Insoumise
01:44:17ce qu'on a dit pendant la campagne électorale
01:44:19entre le Rassemblement National et la France Insoumise
01:44:21je choisis sans hésitation
01:44:23le Rassemblement National
01:44:25parce que la France Insoumise
01:44:29je ne me déclare pas
01:44:31pour la France mais en tous les cas
01:44:33c'est un danger pour les Juifs qui deviendraient
01:44:35des marranes politiques si la France
01:44:37Insoumise était au pouvoir.
01:44:39C'était Arnaud Grasseferd. Ce sera le mot de la fin.
01:44:41Merci Mathieu Hocque, merci
01:44:43Arnaud Grasseferd, merci André Valigny
01:44:45merci Gérard Vaspier, merci Emmanuel Allioua
01:44:47merci de m'avoir accompagné
01:44:49merci à l'équipe qui m'a entouré
01:44:51David Poujol, Céline Génaud et Maureen Vidal
01:44:53merci à la programmation Lino Vitez
01:44:55merci aux équipes en régie
01:44:57tout de suite Julien Pasquet sur CNews
01:44:59pour France Info et Thomas Schnell
01:45:01sur Europe 1 pour Europe 1
01:45:03soir je vous souhaite une belle soirée
01:45:05moi je vous retrouve samedi matin
01:45:07dès 9h pour l'heure des pros du week-end
01:45:09Bye bye et belle soirée.
01:45:13Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org