• il y a 3 mois
Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans Punchline. Nous sommes ensemble pendant deux heures et pour m'accompagner Naïm M. Fadel, bonjour.
00:00:06Bonjour Elodie.
00:00:07Vous êtes SCIS et chargée de mission politique de la ville. Rina Bassis, bonjour.
00:00:11Bonjour.
00:00:12Vous êtes correspondante de la radio israélienne à Paris. Joseph Tounel, bonjour.
00:00:14Bonjour Elodie.
00:00:15Directeur de la rédaction de Capital Social et Amine Elbaïe, bonjour.
00:00:18Bonjour Elodie.
00:00:19Vous êtes juriste et auteur. On commence nos débats dans un instant comme d'habitude, mais on fait le point sur l'actualité avec le journal d'Adrien Spiteri. Bonjour Adrien.
00:00:27Bonjour Elodie, bonjour à tous.
00:00:28Clap de fin pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. La cérémonie de clôture aura lieu ce soir au Stade de France.
00:00:34Pour l'occasion, 30 000 policiers et gendarmes sont mobilisés. Gérald Darmanin s'est félicité ce matin de la sécurité autour de l'événement.
00:00:42Nous avons refusé 100% des congés des policiers et des gendarmes pour pouvoir avoir cette masse de policiers et de gendarmes présents partout sur le territoire national
00:00:51pour les Jeux Olympiques, mais aussi en dehors des sites olympiques puisque les Français ont pu partir en vacances dans leur lieu touristique habituel sans avoir moins de sécurité.
00:01:00Et puis remercier aussi tous les pompiers, les démineurs, tous ceux de la sécurité civile qui permettent de tenir comme le marathon de cette nuit des centaines de milliers de personnes,
00:01:07soit qui courent, soit qui regardent, dans de parfaites conditions de sécurité en plein Paris jusqu'à 5-6 heures du matin.
00:01:13Ça, c'est la démonstration que nous sommes un grand pays de sécurité.
00:01:16Dans le reste de l'actualité, 45 départements français sont placés en vigilance orange aujourd'hui.
00:01:22La France connaît une nouvelle vague de chaleur. Il fait 40 degrés dans le sud-ouest cet après-midi.
00:01:27Le ministère de la Santé a activé le numéro vert canicule. L'appel est gratuit entre 8h et 19h.
00:01:35Le prix des baguettes de pain vont-ils augmenter ces derniers mois ?
00:01:39Les moissons de Bléon ont été touchés par une météo capricieuse, notamment en raison des fortes pluies et du manque de soleil.
00:01:46Si les agriculteurs sont les premiers impactés par cette mauvaise récolte de blé, elle pourrait être la pire depuis 40 ans.
00:01:52Charles Pousseau et Kylian Salé.
00:01:54Dans le pain, les viennoiseries ou les pâtisseries, la farine de blé est presque partout dans cette boulangerie.
00:01:59A cause des mauvaises conditions climatiques, la moisson de blé a été mauvaise cette année.
00:02:03Ce boulanger n'a encore jamais augmenté le prix de sa baguette tradition.
00:02:07Ça fait pratiquement 6 ans que je suis là. Je suis arrivé et ça valait 1,20 euro.
00:02:13Mais la hausse du prix du blé serait celle de trop.
00:02:19L'électricité, la farine, l'eau, tout.
00:02:23L'emballage, le personnel qui la fabrique arrive à un moment où on n'a pas le choix.
00:02:32Il faut augmenter pour pouvoir survivre.
00:02:34Les prix pourraient donc augmenter ces prochains mois.
00:02:37Dans cette boulangerie, les clients sont prêts à soutenir les artisans, mais pas à tout prix.
00:02:41Entre 10 et 15 centimes, oui, ça serait acceptable.
00:02:43Si c'est 30, 40%, ça me paraîtrait vraiment exagéré.
00:02:46Tout simplement, j'en achèterais moins et peut-être même plus.
00:02:50Ou alors, ce qui va se passer, c'est qu'au lieu d'acheter une bonne qualité,
00:02:53on se retrouvera dans des grandes surfaces à acheter son pain.
00:02:56En cas de forte hausse des prix, beaucoup de Français seraient donc contraints de consommer moins
00:03:00ou d'acheter des produits moins chers et de moins bonne qualité.
00:03:05Et puis Joe Biden tacle Donald Trump.
00:03:08Le président des États-Unis le qualifie de véritable danger pour la sécurité de l'Amérique
00:03:12à moins de trois mois de la présidentielle.
00:03:14Âgé de 81 ans, Joe Biden a renoncé à briller un second mandat.
00:03:19Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Elodie.
00:03:21Le début de Punchline, c'est avec vous.
00:03:23Merci beaucoup, Adrien.
00:03:24On vous retrouve à 17h30 pour un prochain tour complet de l'actualité.
00:03:27On va parler de ce qui se passe à Calais,
00:03:30parce qu'il y a un compte anglais, Active Patriot,
00:03:32qui a menacé sur le réseau social X, donc anciennement Twitter,
00:03:36de se rendre à Calais pour empêcher les migrants de se rendre au Royaume-Uni.
00:03:40C'est une menace qui est prise extrêmement au sérieux.
00:03:42Et vous voyez effectivement cette déclaration sur les réseaux sociaux.
00:03:46Nous prévoyons de retourner en France prochainement.
00:03:48Nous avons suffisamment de fonds pour emmener trois voitures remplies de patriotes,
00:03:52un canot pneumatique et louer un appartement pour une semaine.
00:03:55Qui veut participer ?
00:03:56Ce sera une semaine complète à n'importe quel moment après le 11 août.
00:03:59On va retrouver tout de suite notre équipe sur place,
00:04:01Juliette Sadat et Axel Rebaud,
00:04:03parce qu'on imagine, Juliette, que les autorités sont très à surveiller ce genre d'initiatives.
00:04:08Oui, effectivement, les autorités surveillent avec attention
00:04:11la potentielle venue de ces activistes anglais anti-immigration.
00:04:15Leur objectif, c'est de venir ici, à Calais,
00:04:18pour gêner le départ de migrants vers la Grande-Bretagne
00:04:21depuis ces plages du Nord.
00:04:23Alors pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ?
00:04:25C'est vrai qu'en ce moment, il y a énormément de tentatives de traversées
00:04:30grâce aux conditions, vous le voyez, assez propices,
00:04:34qui semblent en tout cas propices.
00:04:35Il fait beau, la mer est calme.
00:04:37La traversée n'en reste pas moins très dangereuse.
00:04:40Ce matin, la préfecture de La Manche a indiqué
00:04:44que deux personnes sans papier s'étaient noyées ici.
00:04:47Il s'en est suivi une mission de sauvetage.
00:04:5050 personnes sans papier avaient embarqué à bord d'un pneumatique
00:04:54direction la Grande-Bretagne.
00:04:57Elles ont été secourues et ramenées ici, au port de Calais.
00:05:00Pour l'instant, pas d'informations concernant la présence d'activistes anglais.
00:05:05Mais la préfecture du département a déclaré néanmoins
00:05:08que la situation était surveillée avec attention
00:05:11par les services de renseignement, donc suffisamment prises au sérieux.
00:05:15Aminel Bailly, on se disait ce midi avec justement un avocat
00:05:19que pour ceux qui allaient arriver en France,
00:05:21il pourrait y avoir deux problèmes.
00:05:22Premièrement, un problème judiciaire,
00:05:24puisqu'ils appellent à la haine et qu'ils pourraient être arrêtés.
00:05:27Et surtout, ils vont se confronter potentiellement aux passeurs,
00:05:30qui sont peut-être plus sévères que la justice française.
00:05:33Parce que quand les passeurs, si véritablement,
00:05:35ils arrivent jusqu'en France et qu'ils essayent de mener cette opération,
00:05:38les passeurs ne vont évidemment pas se laisser faire.
00:05:40Oui, bien sûr, on peut craindre un trouble à l'ordre public.
00:05:43On sait pertinemment que l'appareil administratif de l'État,
00:05:46pour ici trois fourgons, c'est-à-dire trois voitures,
00:05:49deux patriotes en carton, vous imaginez bien que les services de l'État
00:05:54ont la capacité de les arrêter et de prévenir toute opération ici,
00:05:58visant à s'en prendre à des populations exilées.
00:06:02Je voudrais simplement revenir sur le nom d'abord,
00:06:05Active Patriote.
00:06:06Moi, je ne vois pas ce qu'il y a de patriote.
00:06:09Dans le patriotisme, il faut revenir à la définition d'Orwell.
00:06:12En 1950, le patriotisme, c'est l'amour de son pays.
00:06:16C'est une culture défensive de son pays.
00:06:22C'est incarner les valeurs de son pays.
00:06:25Ils n'ont rien de patriote, ce sont des nationalistes.
00:06:27Les nationalistes s'inscrivent dans cette démarche agressive.
00:06:30Oui, on est plus dans la haine de l'autre que dans l'amour de son pays.
00:06:32Ils sont davantage, évidemment, dans la haine de l'autre.
00:06:35Et je pense qu'aucun patriote ne peut se reconnaître dans cette action.
00:06:39En revanche, il faut dissocier la situation de ces militants extrémistes
00:06:45qui représentent une minorité, d'une majorité silencieuse,
00:06:50et je pense notamment aux habitants de Calais,
00:06:52qui se sont déjà mobilisés depuis plusieurs années.
00:06:56Les habitants de Calais, en réalité, sont victimes de deux choses.
00:06:59Premièrement, ils sont victimes des accords du Touquet.
00:07:02Pourquoi ?
00:07:03Puisque depuis 2003, la frontière anglaise ne se trouve pas
00:07:06de l'autre côté de la Manche à Nouveau.
00:07:08Elle se trouve à Calais.
00:07:09C'est chez nous et nos CRS qui assurent tous les soirs
00:07:12la sécurité de la frontière anglaise.
00:07:14Et puis, le deuxième problème, c'est que ça fait depuis des années
00:07:18que les Calaisiens et les habitants de la région Haute-France
00:07:22demandent plus de moyens pour contrôler ces flux migratoires,
00:07:26pour lutter contre les réseaux de passeurs.
00:07:28Le véritable problème aujourd'hui, Elodie,
00:07:30c'est que la Manche est en deuil toutes les semaines.
00:07:32Bien sûr.
00:07:33Il n'y a pas une semaine où il n'y a pas une famille d'exilés
00:07:36instrumentalisée...
00:07:38Manipulée par les passeurs.
00:07:40Manipulée par les passeurs, par ces marchands de la mort,
00:07:42qui n'ont qu'une seule vocation aujourd'hui,
00:07:45c'est de dormir en prison.
00:07:48Moi, je fais confiance au travail des policiers
00:07:50parce que j'ai des rencontres au quotidien,
00:07:52parce que c'est ma région, parce que les CRS nous le disent.
00:07:54D'abord, ils sont à bout.
00:07:55Ils doivent prioriser leurs actions.
00:07:57Et aujourd'hui, je ne suis pas inquiet par rapport à ce groupe
00:08:01Active Patriote.
00:08:02Ils seront arrêtés.
00:08:04On l'espère.
00:08:05On l'espère.
00:08:06Mais ce qui est certain, c'est qu'il faut une vision globale
00:08:08à long terme.
00:08:09On ne peut pas rester en 2024 avec les accords du Touquet de 2003,
00:08:15compte tenu notamment du fait que le Royaume-Uni a quand même
00:08:17décidé de reprendre sa souveraineté,
00:08:19de quitter l'Union Européenne et de voter en faveur du Brexit.
00:08:22Vous avez voulu quitter l'Union Européenne,
00:08:24reprenez votre frontière.
00:08:25Je voudrais justement, parce que vous parliez des habitants
00:08:27de Calais, Juliette Sadat et Axel Raybaud, évidemment,
00:08:29les ont rencontrés.
00:08:30Écoutez ce qu'ils disent.
00:08:31Est-ce qu'ils craignent ou pas cette action d'Active Patriote ?
00:08:35On les a interrogés à ce sujet.
00:08:37Non, pas particulièrement parce que je pense qu'il y aura
00:08:39les forces de l'ordre qui sont là pour gérer ce type d'incident.
00:08:44Il y aura éventuellement des tensions.
00:08:46De toute façon, les migrants veulent traverser.
00:08:48Bon, ils ont tous les moyens de le faire.
00:08:51Après, ils prennent beaucoup de risques.
00:08:52D'abord, on voit sur les reportages, la télé, tous les morts qu'il y a
00:08:56quand il y a une catastrophe.
00:08:58Maintenant, je vous dis, même si oui, s'ils laisseraient une droite
00:09:02à s'y mettre, oui, ça va être la pagaille.
00:09:05Naïm M. Fadel, en tout cas, ce qui est sûr, on ne sait pas
00:09:07s'ils iront jusqu'à Calais, on ne sait pas ce qui se passera,
00:09:09on ne sait pas combien ils seront justement puisqu'il y a
00:09:12cette menace, une action qui n'est pas encore faite.
00:09:14Mais on voit bien la volonté de communiquer à outrance.
00:09:17C'est-à-dire qu'Actif Patriote, c'est ceux qui ont manipulé
00:09:20une partie des personnes au Royaume-Uni et qui, là, désormais, se disent
00:09:23on a, entre guillemets, plutôt bien réussi cette opération
00:09:26de communication au Royaume-Uni, on va tenter de faire la même chose
00:09:30en France, à Calais.
00:09:31Oui, je pense qu'ils souhaitent tenter de faire un mouvement
00:09:34effectivement qu'ils appellent Patriote, pour protéger le Royaume-Uni.
00:09:39Après, ils peuvent décliner ça en un discours extrêmement haineux
00:09:43envers les migrants.
00:09:46C'est surtout, comme vous l'avez dit, une communication
00:09:49et un message fort qui est donné non seulement aux Britanniques
00:09:52mais aussi aux Français.
00:09:53Rappelons-nous que nous, nous avons eu Génération Identitaire
00:09:56qui avait voulu aussi...
00:09:57Même système.
00:09:58Mais ce que ça nous dit, c'est que la situation est extrêmement grave
00:10:03et que le fait de ne pas avoir réglé les problèmes fait que
00:10:06aujourd'hui, c'est en train de nous exploser.
00:10:09Ça veut dire qu'il y a une urgence aujourd'hui à régler la question
00:10:12de l'immigration massive qui, en fait, arrive dans ces pays-là
00:10:18sans qu'il y ait une volonté même des gouvernements.
00:10:21Mais en même temps, je pensais à ces accords du Touquet.
00:10:25Excusez-moi, Amine, mais les accords du Touquet,
00:10:27rappelons-le, c'est en contrepartie de moyens financiers
00:10:32extrêmement importants qui sont donnés à la France.
00:10:35Et je dirais que s'il y a ces migrants qui arrivent à Calais,
00:10:39c'est parce qu'à un moment, ils sont rentrés en France.
00:10:42Rappelons qu'ils ne viennent pas de France.
00:10:44On doit aussi s'interroger sur nos frontières extérieures
00:10:49qui ont été mises en place dans le cadre de l'espèce Schengen.
00:10:51Oui, la France est un pays de transit.
00:10:53Il le traverse.
00:10:54On a mis en place des dispositifs Frontex, Horedac, etc.
00:10:59très informatisés où l'idée, c'est quoi ?
00:11:02Un migrant, quand il arrive, il doit rester dans le pays d'accueil,
00:11:06le premier pays où il pose les pieds.
00:11:08Et c'est là, dans ce pays-là, qu'on doit étudier son dossier.
00:11:11Sauf qu'en réalité, beaucoup de pays laissent passer
00:11:13parce qu'eux aussi n'arrivent plus à gérer.
00:11:16En réalité, l'Europe n'arrive plus à gérer.
00:11:18Quand vous êtes les pays du sud de l'Europe,
00:11:19vous n'avez aucun intérêt à accepter ça.
00:11:22Vous les récupérez.
00:11:23Oui, mais on est dans une espèce de relation de dupe.
00:11:27Parce qu'on voit bien que l'Europe, ça ne marche pas.
00:11:29Que les frontières extérieures ne fonctionnent pas.
00:11:31Et qu'aujourd'hui, ça fait le jeu, non seulement des passeurs,
00:11:34qui effectivement, ces pauvres personnes payent un argent fou
00:11:39pour pouvoir passer les frontières,
00:11:41mais ça fait aussi le jeu des ONG.
00:11:43Et moi, je pose toujours la question de à qui profite le crime.
00:11:46Donc aujourd'hui, nous sommes devant une situation,
00:11:49effectivement, qui demande de la regarder avec lucidité
00:11:54et d'une vraie volonté de régler.
00:11:58Parce qu'aujourd'hui, ce qui se passe au Royaume-Uni,
00:12:00attention, parce que nous risquons d'avoir aussi cette situation.
00:12:04C'est vrai que Joseph Nounel, Naïma, a parlé notamment
00:12:07des passeurs, des ONG, parce qu'on sait que malheureusement,
00:12:10quand on parle de ces migrants qui risquent leur vie
00:12:12pour traverser la Manche ou autre,
00:12:14à chaque fois, il y a derrière des passeurs
00:12:16qui se font, on va le dire comme ça,
00:12:17parce qu'il n'y a pas d'autre mot,
00:12:18énormément d'argent sur la misère des gens,
00:12:20sans savoir d'ailleurs s'ils vont réussir à traverser la Manche,
00:12:23ce qu'ils vont devenir après.
00:12:24Ça n'est pas leur sujet.
00:12:25Eux, ils encaissent.
00:12:27Tout ça, ça soulève plusieurs problèmes globaux.
00:12:29Le problème de l'échec de la politique migratoire européenne
00:12:32et de la surveillance des frontières.
00:12:33Parce que généralement, ceux qui sont à Calais,
00:12:35sont rentrés à un autre endroit.
00:12:37Certains sont rentrés en traversant la Méditerranée.
00:12:40Et on a vu tout à l'heure dans l'exemple
00:12:43que des gens ont été sauvés, et c'est très bien,
00:12:45c'est tant mieux, c'est tout à l'honneur de la France
00:12:47d'aller les sauver.
00:12:48Et ils ont été ramenés en France, en Méditerranée.
00:12:51Je note que les ONG ne les ramènent pas,
00:12:53comme c'est la réglementation normalement,
00:12:55d'où ils viennent, mais les amènent.
00:12:58Et puis ensuite, les larguent dans la nature.
00:13:00Ça amène aussi autre chose.
00:13:02Là, ce qui se passe, c'est une petite bande d'excités,
00:13:04parce qu'ils nous disent
00:13:05« On est capables de venir, de louer 15 jours en appartement. »
00:13:08Oui, d'ailleurs, on vient avec trois voitures.
00:13:10Ça fait pas grand.
00:13:11Je ne me moque pas, ce sont eux qui le précisent.
00:13:14Trois voitures, un appartement, 15 jours.
00:13:15Mais le problème, c'est que Calais,
00:13:17on a un bilan d'essence et des allumettes.
00:13:20Et ça peut très bien exploser,
00:13:21parce qu'il peut y avoir un incident
00:13:24qui dérape en accident, en meurtre.
00:13:26Il faut faire très attention à ce qui peut se passer à Calais.
00:13:29C'est aussi révélateur.
00:13:30Parce que j'entends nos amis britanniques,
00:13:32depuis une quinzaine de jours,
00:13:34en boucle, nous dire
00:13:35« Oui, le problème, c'est tous les immigrés
00:13:37qui arrivent depuis la France sur leur petite barque, etc. »
00:13:40Non, le problème de l'Angleterre, ce n'est pas ça.
00:13:42C'est le communitarisme qui a été érigé
00:13:44en mode de société, depuis des décennies.
00:13:48C'est la façon dont ils ont pensé les intégrer,
00:13:50d'une manière ou en faisant des catégories.
00:13:53Ils sont très bien pour renvoyer le ballon aux autres.
00:13:55Vous savez, c'est le rugby, je le renvoie derrière.
00:13:57Mais là, ce n'est pas du rugby.
00:13:58La réalité, c'est qu'ils ont fait d'Angleterre
00:14:00un pays ingouvernable avec du communitarisme,
00:14:03puisqu'ils ont donné,
00:14:04enfin, ça y est, maintenant tout le monde le sait,
00:14:06les tribunaux islamistes,
00:14:07qui vont décider dans certaines régions,
00:14:09de décider des divorces.
00:14:11Vous imaginez pour les femmes,
00:14:12comme ça doit être à l'aise,
00:14:14devant un tribunal qui décide que la voix d'un homme,
00:14:17ça vaut bien plus que celle d'une femme.
00:14:19Donc ça, c'est révélateur aussi
00:14:21d'un dysfonctionnement anglais.
00:14:23Et puis derrière, pour nous,
00:14:25ça fait des années que tout le monde dénonce,
00:14:28notamment les habitants,
00:14:29parce que c'est infernal pour nous,
00:14:31les camionneurs, les entreprises,
00:14:33regardez le nombre d'entreprises qui ont fermé,
00:14:35les entreprises qui menacent de fermer
00:14:37parce que les coûts sont tels,
00:14:38pour assurer la sécurité,
00:14:39parce que si quelqu'un rentre dans un camion,
00:14:41arrive en Angleterre,
00:14:43ça coûte très très cher à l'entreprise.
00:14:45Parce qu'on rappelle que, effectivement,
00:14:48le routier est responsable de son fret.
00:14:49C'est-à-dire que s'il y a un migrant qui s'est mis
00:14:51dans le camion sans qu'il se rende compte,
00:14:52il en sera responsable.
00:14:53Et ça coûte très très cher.
00:14:55Et ça fait des années qu'on ne voit pas
00:14:57les pouvoirs publics arriver à trouver les solutions.
00:15:00Naïma voulait reprendre la parole et Amine aussi.
00:15:02Oui, je voulais reprendre la parole
00:15:03parce qu'il ne faut pas oublier aussi
00:15:04qu'il y a une espèce d'hypocrisie
00:15:06de la part de l'Europe.
00:15:08En fait, tous les pays européens disent
00:15:10qu'il faut absolument réguler,
00:15:12qu'il faut voir comment gérer l'afflux important
00:15:14et massif de migrants
00:15:17qu'on n'arrive pas tout simplement
00:15:19à pouvoir insérer
00:15:21parce que c'est aussi la capacité sociale.
00:15:23Mais en fait, il y a une hypocrisie
00:15:25parce que le pacte asile-immigration
00:15:27qui a été signé...
00:15:28Au niveau européen.
00:15:29...européen, vous mettez les pieds
00:15:31dans un pays européen,
00:15:32c'est le droit inconditionnel.
00:15:34Vous n'avez même plus le droit,
00:15:36depuis la circulaire Valls,
00:15:38qui a supprimé le délit de clandestinité
00:15:42où auparavant vous pouviez contrôler
00:15:44qui était dans notre pays.
00:15:46Donc vous avez une espèce d'hypocrisie.
00:15:48Et puis je voudrais aussi souligner,
00:15:50et je suis très triste de ce drame
00:15:52qui vient d'arriver
00:15:54parce qu'il y a deux migrants qui sont morts...
00:15:56Oui, bien sûr.
00:15:57Et malheureusement, ça arrive beaucoup trop souvent.
00:15:59Mais vous voyez, on peut aussi se dire
00:16:01que quelque part, c'est aussi la faute de l'Europe.
00:16:03Parce qu'à partir du moment où vous envoyez
00:16:05des messages forts en disant aux gens
00:16:07« Venez, droit inconditionnel, pacte asile-immigration...
00:16:09C'est certain que si on donne un espoir,
00:16:11ça attire, c'est vrai pour tout.
00:16:13Voilà, évidemment.
00:16:16Tout à l'heure, Naïma m'a demandé de l'excuser.
00:16:18Donc je vous excuse, Naïma.
00:16:20Moi, je pense que vous faites fausse route.
00:16:22D'abord, ce n'est pas de la faute de l'Europe.
00:16:24Pour deux raisons simples.
00:16:26D'une part, le Royaume-Uni a fait le choix
00:16:28de quitter l'Union Européenne.
00:16:30Ils ont choisi le Brexit.
00:16:32D'autre part, c'est une erreur de parler de Schengen
00:16:34puisque le Royaume-Uni n'a jamais fait partie
00:16:36de l'espace Schengen.
00:16:38Vous voyez, ce qui pose problème à Mines,
00:16:40excusez-moi de vous le dire,
00:16:42c'est que vous caricaturez toujours.
00:16:45Les frontières françaises.
00:16:47La France est dans l'espace Schengen.
00:16:49Je vous rappelle.
00:16:51Il faut qu'il soit juste honnête
00:16:53s'il me reprend.
00:16:55En fait, c'est de ça que je parlais.
00:16:57La France est dans l'espace Schengen.
00:16:59Ça veut dire que la France voit bien des gens
00:17:01arriver alors qu'ils devraient être arrêtés
00:17:03par les pays qui se trouvent
00:17:05aux frontières extérieures de l'Europe.
00:17:07Et Amine termine maintenant.
00:17:09L'immigration va se confronter à nous.
00:17:11C'est la démonstration à partir des deux exemples.
00:17:13Le Royaume-Uni a choisi le Brexit
00:17:15et ils ne font pas partie de l'espace Schengen
00:17:17et ils ont signé l'accord du Touquet.
00:17:19Avant l'accord du Touquet, il y avait le protocole
00:17:21de Sangatte en 1991 qui prévoyait la même chose.
00:17:23C'est nous qui assurons la sécurité
00:17:25et la frontière anglaise.
00:17:27Qu'est-ce que cela dit de nous ?
00:17:29Cela dit que dans 50 ans, l'Union Européenne
00:17:31va passer de 500 millions d'habitants
00:17:33à 450 millions d'habitants, compte tenu
00:17:35du déclin de l'Europe et de l'effondrement de la natalité.
00:17:37Et le continent africain tout entier
00:17:39va passer de 1,2 à 2,4 milliards d'habitants.
00:17:42Avec les défis internationaux que nous connaissons,
00:17:44avec les enjeux de réchauffement climatique
00:17:46qui ne sont pas contestés,
00:17:48l'immigration sera confrontée à nous
00:17:50et elle va se concrétiser.
00:17:52Vous pourrez signer autant de pactes que vous voulez.
00:17:54C'est un fait.
00:17:56Lorsque des gens choisissent
00:17:58de traverser le détroit de Gibraltar
00:18:00ou de traverser à leur risque et péril
00:18:02la mer Méditerranée,
00:18:04ils se confronteront et se présenteront à vous.
00:18:06Le problème, ce n'est pas tant l'entrée,
00:18:08c'est les flux et la sortie.
00:18:11Nous devons dès maintenant
00:18:13avoir une vision globale
00:18:15au-delà des frontières externes
00:18:17de l'Union Européenne.
00:18:19Cette position qui est proposée ce soir sur le plateau,
00:18:21c'est la position qu'avait adoptée
00:18:23Madame Giorgia Meloni en Italie.
00:18:25A peine élue, il n'y a jamais eu autant de flux migratoires
00:18:27en Italie et il n'y a jamais eu autant de régularisation.
00:18:33Vous devez comprendre une chose,
00:18:35c'est que s'il y a autant de flux migratoires
00:18:37qui passent par la France,
00:18:39c'est parce que nos politiques migratoires
00:18:41ne sont pas coordonnées avec les États d'Europe.
00:18:43Au Royaume-Uni, vous êtes étranger,
00:18:45vous êtes en situation irrégulière,
00:18:47vous pouvez travailler.
00:18:49En France, vous ne pouvez pas.
00:18:51La France n'est qu'une zone de transit
00:18:53entre l'Europe du Nord et l'Europe du Sud.
00:18:55Nous devons avoir aussi cette vision,
00:18:57c'est-à-dire le réel,
00:18:59au-delà des anathèmes politiques.
00:19:01On l'a fait pendant deux ans.
00:19:03Vous voyez bien que ça ne marche pas.
00:19:05Essayons aussi d'anticiper
00:19:08les crises qui vont arriver
00:19:10plus que des positions
00:19:12et des postures de circonstance.
00:19:14En France, on peut travailler sans papier
00:19:16sinon on ne nous demanderait pas tous les matins
00:19:18de régulariser les milliers de sans-papiers.
00:19:20Il suffit de voir tous les livreurs
00:19:22combien il y a des papiers.
00:19:24D'ailleurs, en ce moment, ils se plaignent
00:19:26des contrôles de la police en disant
00:19:28qu'on ne peut plus travailler parce qu'on n'a pas de papier.
00:19:30Le Brexit est rentré en vigueur
00:19:32le 31 janvier 2020.
00:19:34Ce n'est donc pas le Brexit
00:19:37avec les centaines et les centaines
00:19:39voire les millions d'immigrés en Angleterre.
00:19:41Ça aussi, c'est du réel.
00:19:43À un moment donné,
00:19:45il faut aider les pays à se développer.
00:19:47Si on veut éviter les flux,
00:19:49il faut que ces pays
00:19:51se développent eux-mêmes.
00:19:53Ça, il y a un enjeu.
00:19:55Mais en même temps, défendons nos frontières.
00:19:57Je suis désolé, la Suisse défend très bien ses frontières.
00:19:59Ils n'ont pas de problème d'immigration.
00:20:01Je voudrais qu'on garde des précisions
00:20:03en ce qui concerne le profil
00:20:05de ce compte actif Patriote.
00:20:07Thibault Marchoteau est notre envoyé spécial sur place.
00:20:09Vous avez des précisions, Thibault ?
00:20:11Oui, effectivement.
00:20:13Ce compte actif Patriote serait en réalité
00:20:15tenu par un certain
00:20:17Alan Leggett, selon plusieurs médias
00:20:19britanniques. Il s'agirait d'un
00:20:21Patriote qui se définit lui-même comme
00:20:23chasseur de migrants. Il fait partie
00:20:25de tous ces influenceurs anti-immigration
00:20:27qui ont relayé notamment de fausses informations
00:20:29concernant le profil de ce
00:20:31principal suspect qui a
00:20:33assassiné les trois fillettes
00:20:35à Southport. Il fait donc
00:20:37partie de tout cet environnement
00:20:39sur les réseaux sociaux. Il a effectivement
00:20:41le 1er août dernier affirmé qu'il souhaitait
00:20:43rejoindre les côtes françaises
00:20:45pour empêcher les migrants de
00:20:47passer la Manche et de rejoindre
00:20:49l'Angleterre. Il a dit qu'il possédait les fonds pour
00:20:51prendre trois voitures mais également louer un appartement
00:20:53pendant une semaine. Il était déjà
00:20:55venu sur les côtes françaises au mois
00:20:57de juillet dernier. Il a posté une vidéo
00:20:59où l'on voit des gendarmes français
00:21:01surveiller les côtes françaises.
00:21:03Si le Premier ministre anglais
00:21:05Keir Starmer a parlé de sanctions
00:21:07très fortes pour tous ceux qui
00:21:09participaient à ces émeutes, il a également
00:21:11parlé des commanditaires qui seront selon lui
00:21:13retrouvés jugés ici en Angleterre.
00:21:15Et ce qu'on voit
00:21:17Rina Bassis, là, c'est aussi
00:21:19l'importance de communiquer. C'est-à-dire qu'on voit que ce compte
00:21:21Twitter a pu participer aux
00:21:23rumeurs qui ont entraîné les émeutes et veut
00:21:25via les réseaux sociaux, et on voit
00:21:27évidemment l'importance que ça a dans ce genre de crise et
00:21:29des émeutes manipuler un maximum de monde
00:21:31pour attiser un petit peu la colère
00:21:33et la haine. Oui, tout à fait.
00:21:35D'abord, c'est bien sûr la place des
00:21:37réseaux sociaux dans tout ce qui se passe.
00:21:39Mais aussi, cette question
00:21:41qui a été évoquée tout à l'heure,
00:21:43il y avait bien sûr une amertume
00:21:45en Europe après
00:21:47le Brexit, la malcompréhension,
00:21:49pourquoi les Britanniques ont choisi cette voie.
00:21:51Maintenant, on est dans une situation
00:21:53on le veut ou pas, il faut discuter avec eux.
00:21:55Pourquoi ? Et je crois que c'était
00:21:57très bien décrit.
00:21:59On regarde la réalité,
00:22:01il y a beaucoup d'immigrants qui veulent
00:22:03aller en Angleterre. Donc, ils vont passer
00:22:05deux, trois, quatre pays européens
00:22:07sans s'arrêter, s'ils peuvent,
00:22:09grâce à tout ce réseau
00:22:11terrible de criminels
00:22:13qui les aident, qui profitent, pour
00:22:15arriver en Angleterre. Si on veut
00:22:17qu'il n'y aura pas de noyade, il faudra
00:22:19justement qu'on parle
00:22:21de façon plus profonde.
00:22:23C'est pas possible qu'il y aura
00:22:25une politique migratoire
00:22:27de l'Italie, une politique migratoire
00:22:29de la France, une politique
00:22:31migratoire de l'Angleterre, même s'ils
00:22:33ne sont plus dans l'Union Européenne,
00:22:35c'est obligatoire qu'on parle
00:22:37avec eux. Et un petit mot aussi sur
00:22:39ce qui s'applique, je pense,
00:22:41pour la classe politique
00:22:43angleterre, parce qu'on avait cette
00:22:45élection en Angleterre, un sentiment
00:22:47d'un apaisement après une longue période
00:22:49d'instabilité dans
00:22:51ces pays politiquement
00:22:53parlants. Là, le Premier ministre
00:22:55non seulement est confronté
00:22:57à ces émeutes, mais aussi
00:22:59à une réalité de la société
00:23:01britannique, parce que ce groupe-là,
00:23:03anecdotique peut-être,
00:23:05mais il existait avant
00:23:07ce qui s'est passé. Et là, soudainement,
00:23:09tous ceux qu'a priori les Britanniques
00:23:11ne voulaient pas voir, tous ces groupes
00:23:13d'extrême droite, d'anti-immigration,
00:23:15qui étaient peut-être dormants,
00:23:17ils explosent maintenant, et cette période
00:23:19d'apaisement,
00:23:21se prolatélise très rapidement, je pense.
00:23:23Ça peut être une des conséquences du système électoral
00:23:25anglais. Il ne faut pas oublier
00:23:27que si on mettait le même système électoral
00:23:29en France, le Rassemblement national
00:23:31serait au pouvoir, avec un Premier ministre,
00:23:33si on faisait le même système.
00:23:35L'extrême droite anglaise
00:23:37a fait, de mémoire, 14%,
00:23:39ils n'ont que 5 élus. Et donc,
00:23:41ça, ça n'aide pas. C'est une sorte
00:23:43de non-respect de la démocratie, en fait.
00:23:45Et effectivement, ça a dû attisser la colère
00:23:47avec des gens qui ont dit, mais on a voté
00:23:49énormément pour un parti,
00:23:51on n'est quasiment pas reconnus,
00:23:53alors on va dans la rue. Ce qui n'est pas à faire.
00:23:55C'est sans doute une des explications, psychologiquement,
00:23:57de cette colère qui monte.
00:23:59Pour terminer cette partie, je voudrais qu'on regarde ce que dit
00:24:01Alain Bauer, justement,
00:24:03dans le journal du dimanche.
00:24:05Le criminologue dit ceci,
00:24:07le titre et l'exceptionnelle mobilisation des forces de l'ordre
00:24:09a compensé une certaine insouciance,
00:24:11mais il dit aussi, les statistiques
00:24:13du service ministériel de la sécurité
00:24:15intérieure confirment malgré tout une certaine
00:24:17persistance des violences physiques, malgré cette mobilisation
00:24:19des forces de l'ordre exceptionnelle.
00:24:21Il y a un certain nombre de chiffres
00:24:23qu'on va vous montrer sur la semaine
00:24:25des Jeux Olympiques. On est à plus
00:24:27de 17% de vols violents,
00:24:29plus 7% pour les mises en cause
00:24:31pour usage de stupéfiants,
00:24:336% pour les vols avec violence,
00:24:3510% pour les coups et blessures.
00:24:37Je pense m'avoir les chiffres dans un instant.
00:24:39Et 20% de coups et blessures.
00:24:41Hors cadre familial,
00:24:43Naïma M. Fadel, effectivement,
00:24:45une délinquance zéro, on sait que ça n'existe pas.
00:24:47Mais on voit quand même
00:24:49qu'il y a eu un mieux, évidemment.
00:24:51Là, on a des chiffres qui sont en augmentation,
00:24:53mais on voit que globalement, on a bien vu qu'un certain nombre
00:24:55de délits n'avaient plus lieu quand même dans les rues de Paris.
00:24:57Exactement. On avait vraiment ce sentiment
00:24:59aussi de sécurité qui est dû
00:25:01aussi au fait
00:25:03qu'on ne voyait pas
00:25:05cette insécurité au quotidien,
00:25:07même dans les transports en commun,
00:25:09même dans les rues. En plus, la ville était
00:25:11très propre et je crois que ça peut aussi
00:25:13contribuer de voir une ville propre,
00:25:15de voir aussi du bleu.
00:25:17Je vous dis sincèrement,
00:25:19de voir en fait cette ville,
00:25:21on avait vraiment le sentiment que même...
00:25:23Moi, quand je vois ces chiffres-là,
00:25:25je vous avoue que je suis même
00:25:27étonnée parce que c'est vrai
00:25:29qu'on avait le sentiment que tout se passait
00:25:31bien, qu'il y avait moins de violence,
00:25:33moins d'agression, etc. Alors après,
00:25:35peut-être que ça dépend
00:25:37aussi des arrondissements
00:25:39et que quand on n'est plus loin,
00:25:41comme il y a aussi des touristes et des athlètes
00:25:43où on se dit qu'il y a de l'argent et des chaises
00:25:45à voler, malheureusement...
00:25:47Malheureusement, et je sais qu'il y a des athlètes aussi
00:25:49qui ont été... Enfin, des fédérations
00:25:51qui ont été...
00:25:53qui ont été... Enfin, par agressions,
00:25:55qui ont été volées.
00:25:57Donc voilà, je ne peux pas vous dire autre chose
00:25:59parce que c'est vrai que
00:26:01il y a ces chiffres, mais il y a aussi
00:26:03ce sentiment de sécurité
00:26:05qu'on a eu. Il reste une minute.
00:26:07La première, c'est l'Île-de-France. Mais il faudrait
00:26:09voir par zone géographique parce que
00:26:11les zones d'Île-de-France, hyper protégées
00:26:13et c'est normal avec les Jeux olympiques,
00:26:15ça veut dire qu'on a déshabillé d'autres zones
00:26:17d'Île-de-France. Et puis l'Île-de-France,
00:26:19ce n'est pas la France. Ce serait intéressant d'avoir
00:26:21les chiffres globaux sur la France
00:26:23pour savoir ce qui s'est passé. Moi, ce qui me trouble le plus, c'est
00:26:25les plus de 17% de vols violents
00:26:27alors qu'effectivement, pour tous ceux
00:26:29qui ont circulé à Paris ou en petite couronne...
00:26:31Là, en fait, ça se passe plutôt dans les hôtels
00:26:33ou dans les fédérations où il y a eu des vols.
00:26:35Oui, mais vols violents, ça veut dire
00:26:37que physiquement, les gens sont atteints.
00:26:39Rapidement, très rapidement, s'il vous plaît, Amine Elbel.
00:26:41Non, simplement, ce chiffre ne m'étonne guère.
00:26:43D'abord, sur la date, entre le 29 juillet
00:26:45et le 4 août, en proportion aussi
00:26:47du nombre de touristes, avec une hausse
00:26:49de l'occupation de l'espace public
00:26:51parisien et de l'Île-de-France.
00:26:53Et la deuxième chose, c'est aussi... Attention
00:26:55aux statistiques. Ces statistiques
00:26:57ont l'art
00:26:59aujourd'hui d'être précises. Pourquoi ?
00:27:01Parce que les policiers peuvent rapidement
00:27:03recenser ces faits-là à travers
00:27:05des postes mobiles qui ont été installés
00:27:07dans Paris, parfois même dans des fourgonnettes.
00:27:09Donc ici, on a une analyse
00:27:11précise qui permet aussi
00:27:13parfois de pallier à l'effet de rattrapage
00:27:15et aux chiffres qu'on ne connaissait pas pour les précédentes
00:27:17semaines. On va marquer une première pause
00:27:19et on se retrouve avec mes invités pour la deuxième partie
00:27:21de Punchline. On parlera
00:27:23notamment du fléau de la drogue et des médicaments
00:27:25en Israël parce que la consommation
00:27:27malheureusement explose depuis les attentats
00:27:29du 7 octobre. On en parlera avec mes invités
00:27:31et avec une docteure en
00:27:33psychostraumatisme tout de suite.
00:27:39De retour pour la deuxième partie
00:27:41de Punchline, tout de suite le
00:27:43journal avec Adrien Spiteri.
00:27:47Pas d'exploit pour l'équipe de France
00:27:49de basket féminine. Comme
00:27:51les garçons hier, les bleus sont inclinés.
00:27:53Il y a seulement quelques minutes face aux
00:27:55Etats-Unis, une défaite sur le fil
00:27:5767-66.
00:27:59Les filles doivent donc se contenter
00:28:01de la médaille d'argent. 45 départements
00:28:03en vigilance orange canicule
00:28:05aujourd'hui. La France connaît une nouvelle
00:28:07vague de chaleur. Il fait 40 degrés
00:28:09dans le sud-ouest cet après-midi.
00:28:11Le ministère de la Santé a donc activé
00:28:13le numéro vert canicule. L'appel est
00:28:15gratuit entre 8h et 19h.
00:28:17Et puis au Brésil, les enquêteurs
00:28:19tentent de déterminer les causes du crash d'un avion.
00:28:21Il s'est écrasé près de Sao Paulo.
00:28:23Les boîtes noires et les corps des 62
00:28:25victimes ont été retrouvées.
00:28:27Il s'agit de la première grande catastrophe
00:28:29aérienne au Brésil depuis 17 ans.
00:28:31Merci Adrien.
00:28:33On vous retrouve à 18h pour un prochain
00:28:35journal. C'est l'une des conséquences de l'attaque
00:28:37du 7 octobre. Les Israéliens
00:28:39sont de plus en plus nombreux à consommer
00:28:41des stupéfiants. Un Israélien sur
00:28:434 a accru sa consommation de produits
00:28:45addictifs alors qu'en 2022,
00:28:47avant l'attaque, un Israélien sur 7 avait
00:28:49des troubles liés à la toxicomanie. Regardez
00:28:51les explications de Dunia Tangour.
00:28:53En Israël,
00:28:55les professionnels de santé font part
00:28:57de leur inquiétude. Depuis le
00:28:597 octobre, la consommation de produits
00:29:01stupéfiants a bondi.
00:29:03Les comportements addictifs sont également
00:29:05en hausse. Drogues, médicaments
00:29:07ou encore jeux d'argent, autant
00:29:09d'addictions qui illustrent le choc
00:29:11post-traumatique de l'attaque
00:29:13sur les Israéliens.
00:29:15J'ai commencé à me droguer
00:29:17depuis le coronavirus et ça a vraiment
00:29:19empiré après la guerre parce que j'ai perdu un ami
00:29:21qui a été kidnappé le 7 octobre.
00:29:23Je connais aussi le fils d'un DJ
00:29:25qui a été assassiné le 7 octobre.
00:29:27En fait, c'est un moyen d'échapper à la réalité.
00:29:29C'est tout.
00:29:31Selon une étude menée par le centre
00:29:33israélien sur la toxicomanie et la santé
00:29:35mentale à Netanya, dans le centre
00:29:37du pays, 50% des survivants
00:29:39de l'attaque auraient augmenté
00:29:41leur consommation de substances
00:29:43addictives.
00:29:45Nous avons constaté
00:29:47depuis le 7 octobre une augmentation
00:29:49de 150% des femmes souffrant
00:29:51de symptômes de stress post-traumatique.
00:29:53Environ 70% chez les hommes.
00:29:55En tant qu'être humain,
00:29:57nous n'aimons pas vivre avec le stress.
00:29:59Nous nous tournons alors vers l'automédication
00:30:01avec différentes substances, qu'il s'agisse
00:30:03de médicaments sur ordonnance, de drogues
00:30:05illégales, d'alcool ou parfois de comportement
00:30:07afin de réduire ce stress.
00:30:09En Israël, l'utilisation
00:30:11de somnifères et d'antidouleurs
00:30:13a explosé respectivement
00:30:15de 180%
00:30:17et 70%.
00:30:19Rina Bassist,
00:30:21malheureusement,
00:30:23même si on le déplore, on peut comprendre
00:30:25cette population qui a toujours été
00:30:27sous pression, qui a vécu l'horreur
00:30:29du 7 octobre, qui maintenant est dans l'attente
00:30:31d'une riposte. Malheureusement,
00:30:33certains se tournent vers des médicaments,
00:30:35vers des stupéfiants, parce qu'en fait,
00:30:37c'est un trop-plein.
00:30:39Ils ne peuvent plus gérer ces émotions-là
00:30:41et il y a besoin d'une aide, soit médicale
00:30:43qui peut être la bienvenue, soit malheureusement
00:30:45d'aller vers des produits encore plus forts.
00:30:47Il faut dire que le 7 octobre,
00:30:49c'est vraiment quelque chose
00:30:51très différent de tout ce que
00:30:53les Israéliens n'ont jamais connu avant,
00:30:55parce que c'est un jeune pays qui a connu
00:30:57plusieurs guerres,
00:30:59mais plutôt un peuple résilient,
00:31:01je pense. Et là, le 7 octobre,
00:31:03on s'est trouvé dans une situation
00:31:05que, en tout cas, ma génération
00:31:07n'a pas connue,
00:31:09où le traumatisme
00:31:11est devenu extrêmement personnel.
00:31:13Pourquoi c'est devenu extrêmement personnel ?
00:31:15Et ça, c'est quelque chose, j'ai l'impression
00:31:17que je dis sur plusieurs plateaux
00:31:19depuis le 7 octobre, parce que
00:31:21tout le monde en Israël
00:31:23connaissait quelqu'un qui était affecté
00:31:25personnellement. Tout le monde
00:31:27connaît quelqu'un qui était tué
00:31:29le 7 octobre, qui a été kidnappé,
00:31:31une famille
00:31:33qui s'est abritée pendant des heures
00:31:35et des heures au sein
00:31:37d'une attaque terroriste.
00:31:39Et après, il faut ajouter à ça
00:31:41des dizaines de milliers de personnes
00:31:43évacuées dans le sud
00:31:45d'Israël,
00:31:47toutes ces communautés qui étaient à côté de la banque de Gaza,
00:31:49et aussi des dizaines de milliers
00:31:51de personnes évacuées
00:31:53du nord, à cause des tensions
00:31:55qu'on a avec
00:31:57Hezbollah
00:31:59au Liban. Donc,
00:32:01vous arrivez à une situation
00:32:03où vraiment tout le monde
00:32:05est touché par cela. J'ai parlé avec
00:32:07beaucoup de femmes de mon âge,
00:32:09qui ont, par exemple, des enfants
00:32:11qui ont servi à Gaza,
00:32:13des soldats, des jeunes soldats,
00:32:15et tout le monde me dit la même chose,
00:32:17oui, on est dans un stress total,
00:32:19c'est une peur qui vous range
00:32:21toute la journée,
00:32:23toutes les nuits,
00:32:25on prend des médicaments,
00:32:27ce n'est pas toujours des vrais
00:32:29drogues, il faut le dire. Oui, bien sûr,
00:32:31des médicaments est stupéfiant, oui.
00:32:33Mais il y a un sentiment
00:32:35comme si on ne peut plus gérer ça,
00:32:37c'est au-dessous de nos forces.
00:32:39Et justement, je voudrais qu'on rejoigne
00:32:41Emmanuel Allioua, bonjour,
00:32:43et merci d'être avec nous. Vous êtes, je le disais,
00:32:45à la fois docteur en psychotraumatisme
00:32:47et représentante officielle du protocole israélien
00:32:496C, qui justement a été
00:32:51mise en place pour aider les victimes
00:32:53ou les personnes touchées par
00:32:55les attentats du 7 octobre. D'abord, vous venez d'entendre
00:32:57ces chiffres, j'imagine que vous en avez pris connaissance.
00:32:59On peut comprendre, comme on le disait avec
00:33:01Rina Bassis, qu'on est face à une population
00:33:03qui est toujours, qui a été touchée
00:33:05de près ou de loin, et en fait, une population
00:33:07tout simplement qui n'en peut plus.
00:33:10Oui, bonsoir, merci de me recevoir.
00:33:12Ce que dit Rima est très juste, évidemment.
00:33:14Les Israéliens sont habitués
00:33:16à l'adversité, mais ce type-là d'adversité
00:33:18est tout à fait exceptionnel
00:33:20et ils ne l'ont jamais connu.
00:33:22Et donc, cette
00:33:24façon de prendre
00:33:26de la morphine, parce que vous avez en réalité
00:33:28deux phénomènes. Vous avez un phénomène d'addiction
00:33:30qui est très en lien
00:33:32avec le développement du PTSD que connaît
00:33:34les Israéliens. Le PTSD, c'est
00:33:36le fameux syndrome de stress
00:33:38post-traumatique, une maladie de la mémoire
00:33:40dont on est habitué à entendre parler
00:33:42dans les milieux militaires et très peu
00:33:44dans les milieux civils, mais il touche tout aussi
00:33:46bien
00:33:48les victimes de violences familiales
00:33:50ou les victimes d'agressions, etc.
00:33:52Et les Israéliens sont en train de connaître
00:33:54un tsunami
00:33:56de troubles de stress post-trauma.
00:33:58Cette maladie de la mémoire
00:34:00et cette maladie-là
00:34:02peut générer, il y a vraiment une espèce
00:34:04de corrélation très forte
00:34:06entre le PTSD
00:34:08et la survenue de comportements
00:34:10addictifs. D'ailleurs,
00:34:12on les confond souvent.
00:34:14On a du mal à séparer
00:34:16l'un et l'autre
00:34:18et se droguer ou
00:34:20prendre davantage de morphine parce qu'il y a eu
00:34:22énormément de blessés de guerre.
00:34:24Les soldats ont été recrutés
00:34:26dans des proportions tout à fait
00:34:28inhabituelles pour les Israéliens.
00:34:30On a des phénomènes liés
00:34:32à la drogue ou à l'automédication
00:34:34pour tout simplement étouffer la douleur
00:34:36et arrêter de souffrir, soit physiquement
00:34:38soit mentalement.
00:34:40Justement, Emmanuel Allioua,
00:34:42comment vous, vous travaillez aussi
00:34:44au quotidien pour tenter
00:34:46d'aider ces personnes, ces familles
00:34:48qui sont dans le deuil,
00:34:50dans l'angoisse, dans l'incertitude.
00:34:52Est-ce qu'il y a des choses que vous pouvez mettre en place
00:34:54qui arrivent un petit peu à apaiser leur peine
00:34:56et à aider à passer cette période ?
00:35:00C'est compliqué de passer d'une période
00:35:02à une autre quand on est encore dedans.
00:35:04C'est un petit peu
00:35:06le gros point d'attention
00:35:08et la grande problématique
00:35:10des Israéliens, c'est que cette guerre n'en finit pas.
00:35:12Elle est loin d'être rapide.
00:35:14On est partis pour dix mois
00:35:16qui vont sûrement aller au-delà des douze mois
00:35:18et on ne peut pas passer d'un chapitre à un autre
00:35:20sans clôturer le précédent.
00:35:22Les Israéliens sont toujours en otage
00:35:24au même titre que
00:35:26les otages sont encore otages.
00:35:28D'ailleurs, les Israéliens le seront
00:35:30tant que les otages n'auront pas été libérés,
00:35:32on ne pourra pas passer à autre chose.
00:35:34Ça a été très bien pensé par
00:35:36les gens du Hamas
00:35:38et tous ceux qui ont
00:35:40préparé le 7 octobre.
00:35:42Ils savaient pertinemment qu'ils allaient non seulement
00:35:44infecter des millions de gens
00:35:46en filmant
00:35:48leurs exactions, mais qu'en prenant
00:35:50des otages, ils allaient prendre en otage
00:35:52des millions de personnes qui se sentent concernées
00:35:54par ces prises d'otages.
00:35:56Comme le disait très justement Rima,
00:35:58un membre de la famille, un voisin,
00:36:00un boulanger, un agriculteur
00:36:02qui a été enlevé ou tué
00:36:04par ces gens-là, le Hamas et les Gazaouis.
00:36:06On imagine que la difficulté
00:36:08aussi pour tenter d'aller mieux, même si
00:36:10comme vous le dites, tant que la période
00:36:12malheureusement est toujours aussi trouble, c'est compliqué,
00:36:14c'est que là on est sur une population entière
00:36:16qui ressent les mêmes mots, qui partage
00:36:18la même tristesse et donc c'est
00:36:20très compliqué aussi de trouver des ressorts,
00:36:22de trouver finalement cette fameuse résilience
00:36:24dont on a tant parlé justement au sujet d'Israël.
00:36:26Alors oui, vous avez raison, Israël
00:36:28c'est vraiment le pays emblématique de la résilience
00:36:30et ils vont trouver une façon de faire
00:36:32mais ils la trouveront
00:36:34quand ils la trouvent déjà. Vous avez
00:36:36des tas de survivants par exemple
00:36:38du 7 octobre qui sont sur les plages de Tel Aviv
00:36:40qui ont perdu leur père, leur mère,
00:36:42qui n'ont plus de maison parce qu'elles ont brûlé
00:36:44et qui sont en train de faire des parties
00:36:46de volleyball
00:36:48ou autre et qui sont
00:36:50revenus dans la vie parce que
00:36:52la vie c'est la routine et ça les Israéliens
00:36:54savent très bien le faire
00:36:56mais ça n'empêche pas que lorsque la douleur
00:36:58et la souffrance est trop forte, il leur faut
00:37:00des substituts. Donc les substituts
00:37:02c'est pas nouveau de toutes les façons
00:37:04le phénomène de l'alcool ou de la drogue
00:37:06c'est pas un phénomène nouveau, c'est juste
00:37:08qu'il est considérablement amplifié
00:37:10par la guerre. Cela étant,
00:37:12n'oubliez pas que les jeunes
00:37:14Israéliens et les moins jeunes
00:37:16doivent être
00:37:18sont mobilisés par l'armée
00:37:20et que heureusement
00:37:22c'est un mal pour un bien
00:37:24c'est-à-dire que quand ils sont mobilisés, bien évidemment
00:37:26ils n'ont plus la possibilité
00:37:28ni de fumer, ni de boire, ni de se
00:37:30lier à d'autres activités
00:37:34que l'addiction
00:37:36entretient.
00:37:38Merci beaucoup Emmanuel Allioua d'avoir été
00:37:40avec nous. Je rappelle que vous êtes docteur en psychotraumatisme
00:37:42et représentante officielle du protocole
00:37:44israélien 6C. C'est vrai que
00:37:46Rina Bassist se qualifiait notamment sur
00:37:48le fait que cette période est très compliquée
00:37:50aussi même pour les professionnels de santé à gérer
00:37:52parce que comme la guerre
00:37:54est toujours là, comme l'incertitude est toujours là
00:37:56comme il y a toujours cette pression permanente
00:37:58en fait, se dire qu'on peut aller mieux
00:38:00se dire qu'on peut, je n'allais pas dire
00:38:02tourner la page, mais ouvrir une autre séquence en tout cas
00:38:04c'est totalement impossible. C'est-à-dire qu'on ne voit pas pour l'instant
00:38:06d'issue aussi pour les populations.
00:38:08Oui c'est vrai. Par exemple
00:38:10si on prend les rescapés
00:38:12de 7 octobre
00:38:14il y avait beaucoup de chemins qui étaient
00:38:16pris. Il y avait par exemple
00:38:18plusieurs centres
00:38:20de villages en fait qui étaient construits
00:38:22pour les sortir
00:38:24en fait de leur environnement
00:38:26naturel si je peux le dire
00:38:28et donner vraiment l'espace
00:38:30à ces gens-là à essayer de reconstituer
00:38:32mais le problème bien sûr sera
00:38:34au moment où ils sortent
00:38:36ou ils retournent dans la réalité
00:38:38et la réalité est qu'on est encore
00:38:40dans une situation en guerre
00:38:42que les otages sont toujours là-bas
00:38:44que la menace
00:38:46est toujours pleine sur Israël
00:38:48de plusieurs fronts
00:38:50et ça bien sûr ça rend
00:38:52les choses extrêmement difficiles.
00:38:54C'est vrai qu'effectivement
00:38:56d'Aïma Emfadel on parle aussi beaucoup de guerre psychologique
00:38:58comme dans toute guerre, mais on voit
00:39:00aussi qu'affaiblir aussi le moral
00:39:02des populations ça fait aussi partie
00:39:04malheureusement d'une sorte de stratégie
00:39:06de la part du Hamas de se dire
00:39:08avoir face à soi un pays
00:39:10qui a le moral au plus bas
00:39:12qui parfois doute de son gouvernement
00:39:14effectivement pour l'ennemi
00:39:16c'est toujours quelque chose de mieux malheureusement.
00:39:18Je crois que c'était une volonté dès le début du Hamas
00:39:20des terroristes du Hamas parce que
00:39:22la manière dont ils ont attaqué
00:39:24par surprise et puis les exactions
00:39:26commises qui sont effroyables
00:39:28c'est-à-dire les viols
00:39:30les incendies de maisons avec
00:39:32leurs propriétaires, de familles entières
00:39:34et puis le fait
00:39:36d'avoir enlevé des otages
00:39:38des civils, des personnes civiles
00:39:40qu'ils ont enlevé etc.
00:39:42les affaires psychologiques autour
00:39:44de la libération et des deals qu'ils essayent
00:39:46de mettre en place ne peuvent que traumatiser
00:39:48une population qui a été extrêmement traumatisée
00:39:50par le 7 octobre
00:39:52donc effectivement malheureusement
00:39:54ils ont atteint
00:39:56leur but et c'est ça qui est difficile
00:39:58en fait pour la population israélienne
00:40:00parce que tant que c'est des soldats
00:40:02on sait qu'ils vont partir à la guerre
00:40:04et dans des...
00:40:06Les soldats aussi sont préparés malheureusement
00:40:08Exactement, mais quand c'est des populations
00:40:10des personnes qui vivaient en plus
00:40:12aux frontières notamment
00:40:14de Gaza qui vivaient aussi
00:40:16et ils avaient des travailleurs
00:40:18gazaouis qui venaient chez eux etc
00:40:20on sait maintenant que certains travailleurs
00:40:22palestiniens qui venaient de Gaza
00:40:24qui avaient même créé des liens avec
00:40:26ces familles israéliennes
00:40:28les ont
00:40:30malheureusement trahis
00:40:32donc c'est vrai que psychologiquement
00:40:34ça doit être extrêmement
00:40:36difficile mais
00:40:38on voit bien que la société israélienne
00:40:40elle est ressource en son sein
00:40:42pour vraiment essayer
00:40:44de remédier à tout cela
00:40:46mais effectivement comme vous l'avez dit aussi Rina
00:40:48c'est que tant que la guerre n'est pas terminée
00:40:50c'est difficile aussi de passer à autre chose
00:40:52et de pouvoir créer aussi, faire le deuil
00:40:54et puis vous voyez
00:40:56c'est ça qui est aussi intéressant de ce qui se passe
00:40:58aussi et on voit que ce peuple là
00:41:00est extraordinaire dans sa manière
00:41:02de faire corps ensemble
00:41:06c'est tous les soirs
00:41:08il y a les hommages
00:41:10effectivement aux personnes décédées
00:41:12mais aussi les manifestations
00:41:14pour les otages
00:41:16ils se retrouvent ensemble
00:41:18donc il y a aussi ce besoin
00:41:20de créer des moments
00:41:22ensemble et des moments aussi
00:41:24de fraternité
00:41:26et c'est vrai que Joseph Nel on voit un peu la résilience
00:41:28pousser à l'extrême, on a beaucoup dit
00:41:30que la population israélienne est habituée à l'incertitude
00:41:32la population israélienne est habituée
00:41:34à une sorte de guerre latente
00:41:36mais évidemment avec tout ce qui s'ajoute
00:41:38c'est-à-dire les attentats du 7 octobre
00:41:40la guerre qui est de plus en plus dure, la riposte
00:41:42l'incertitude quant à l'avenir
00:41:44à la fois des otages et de la stratégie de guerre
00:41:46il y a un moment donné où la résilience
00:41:48malheureusement a une limite pour tout le monde
00:41:50même pour les peuples les plus courageux
00:41:52Tout ce qui a été dit est absolument exact
00:41:54peut-être qu'on peut insister sur aussi
00:41:56la volonté de déshumaniser l'autre
00:41:58qui a été employé le 7 octobre
00:42:00et qui est employé depuis le 7 octobre
00:42:02rappelez-vous, ces viols, c'est pas fait pour rien
00:42:04c'est la déshumanisation
00:42:06je vous traite comme un objet, comme un objet sexuel
00:42:08je vous traite comme une chose
00:42:10on a vu ces images abominables
00:42:12notamment de jeunes femmes, on ne savait pas trop
00:42:14si elles étaient mortes ou vivantes
00:42:16mises sur un pick-up comme un animal, on revient de la chasse
00:42:18et puis c'est le trophée, c'est vraiment la déshumanisation
00:42:20de l'autre, et ça c'est un traumatisme énorme
00:42:22dans une population
00:42:24où tout le monde connaît tout le monde
00:42:26ce sont des méthodes de guerre psychologique
00:42:28ce sont des méthodes abominables
00:42:30qui ont été employées et évidemment
00:42:32qui laissent des traces, avec le fameux triptyque
00:42:34c'est drogue, alcool
00:42:36médicaments
00:42:38et pour s'en sortir de toute façon
00:42:40on sait que ça sera long, puisque le risque
00:42:42est toujours là
00:42:44C'est vrai qu'on le dit aussi beaucoup, la guerre
00:42:46elle se joue sur le terrain
00:42:48avec des éliminations ciblées, on l'a vu avec des chefs
00:42:50du Hezbollah, du Hamas, mais
00:42:52la technique aussi utilisée par le Hamas, comme vous le disiez
00:42:54de déshumaniser, d'essayer d'affaiblir
00:42:56la population moralement, de mettre
00:42:58beaucoup de communication, ça c'est aussi une arme
00:43:00de guerre qui est absolument redoutable
00:43:02Oui, je crois
00:43:04que tout a été dit
00:43:06sur le plateau, on sent
00:43:08l'impact effectivement des attaques du 7 octobre
00:43:10sur la société
00:43:12israélienne, bien sûr
00:43:14sur les blessés
00:43:16sur les familles des otages
00:43:18mais je pense qu'il manque un grand absent
00:43:20dans le cadre de notre débat
00:43:22Pourquoi on ne parle pas du sort des civils palestiniens ?
00:43:24Ils subissent la même chose ?
00:43:26Oui
00:43:28On n'a pas de données, évidemment, officielles
00:43:30Oui, c'est ça le problème, c'est que pour s'en rendre compte, on n'a pas de données officielles
00:43:32on a que les chiffres du ministère de la Santé et du Hamas
00:43:34Oui, enfin, si tant est
00:43:36que nous pouvons considérer
00:43:38le Hamas qui est une organisation terroriste
00:43:40comme étant doté d'un ministère
00:43:42ou d'un Etat
00:43:44légitimement reconnu. Oui, le Hamas est une organisation
00:43:46terroriste à éliminer, bien sûr
00:43:48mais
00:43:50pardonnez-moi, moi
00:43:52je crois pouvoir vous
00:43:54apporter en retour des interrogations
00:43:56non pas quant à la nécessité
00:43:58d'une intervention israélienne
00:44:00face au Hamas
00:44:02mais sur le caractère adapté
00:44:04et proportionné de la réponse
00:44:06israélienne et les souffrances
00:44:08endurées par les populations civiles à Gaza
00:44:10je vous rappelle simplement que la bande de Gaza
00:44:12c'est le territoire
00:44:14qui comprend la plus
00:44:16forte
00:44:18zone de densité humaine
00:44:20de concentration de population au monde
00:44:22donc, évidemment
00:44:24que le Hamas doit être éliminé
00:44:26et le Hamas ne représente pas
00:44:28l'Etat et l'armée conventionnelle
00:44:30d'un Etat de Palestine. Non.
00:44:32Evidemment
00:44:34mais la question devrait aussi être élargie
00:44:36sur le sort des populations
00:44:38civiles palestiniennes
00:44:40qui sont à la fois prises en otage par le Hamas
00:44:42qui s'en servent comme un bouclier humain
00:44:44mais qui sont aussi
00:44:46qui sont également
00:44:48ciblées
00:44:50et se trouvent dans des zones ciblées
00:44:52militairement par TSAL
00:44:54Il y a une différence de nature
00:44:56il y a une différence de nature
00:44:58entre des populations civiles qui subissent
00:45:00des bombardements meurtriers
00:45:02qui peuvent toucher des femmes, des enfants, des familles, etc
00:45:04qui touchent des civils, oui. Il y a une différence
00:45:06de nature avec des actes de terroristes
00:45:08j'ai parlé de la déshumanisation
00:45:10à ma connaissance, l'armée israélienne
00:45:12ne va pas violer les femmes, n'emporte pas
00:45:14les corps, ne détient pas des otages, n'a pas pris
00:45:16des enfants qu'elle ne rend pas
00:45:18c'est un peu la différence de nature
00:45:20le sujet, c'est pas le sujet
00:45:22on peut pas faire un parallèle entre les deux
00:45:24c'est pas la même chose
00:45:26j'ai dit que la vie civile
00:45:28pas militaire, civile
00:45:30c'est un civil palestinien
00:45:32ça personne n'en a jamais dit
00:45:34personne n'a jamais dit le contraire
00:45:36il y a une différence de nature dans les actes
00:45:38doucement, doucement
00:45:40l'armée israélienne ne viole pas
00:45:42alors d'abord
00:45:44j'ai pas vu des corps sur des pick-up ramenés par
00:45:46l'armée israélienne
00:45:48c'est pas le sujet
00:45:50et s'agissant de la violation
00:45:52des droits de l'homme, elles ont été constatées
00:45:54dans les deux camps
00:45:56pour terminer, parce qu'après il faut qu'on parle
00:45:58d'un tout autre sujet
00:46:00pour recadrer en fait le sujet
00:46:02parce qu'on parlait bien des addictions
00:46:04en Israël
00:46:06et effectivement il nous est arrivé sur vos plateaux
00:46:08d'aborder aussi
00:46:10la tragédie que subissent
00:46:12le peuple palestinien du fait aussi du
00:46:14Hamas, il faut le rappeler
00:46:16Rina Bassi c'est un dernier mot, je voudrais qu'on accorde
00:46:18aussi une attention en particulier parce qu'on le disait
00:46:20aussi, il y a les familles d'otages et les proches
00:46:22d'otages qui les attendent toujours depuis
00:46:24plus de 300 jours et on voit aussi avec quelle
00:46:26détermination ils continuent à
00:46:28mener des opérations pour parler de
00:46:30leur fils, leur frère
00:46:32avec aussi toujours des dîners
00:46:34notamment le samedi pour penser à eux
00:46:36etc, on voit aussi que c'est important
00:46:38un moment de communion en espérant la libération
00:46:40des otages. C'est un moment de
00:46:42communion, c'est aussi un moment
00:46:44où les autres Israéliens
00:46:46ceux qui n'ont pas peut-être un proche
00:46:48immédiat
00:46:50qui est otage, qui est kidnappé
00:46:52par Hamas, peuvent justement
00:46:54montrer leur soutien parce que
00:46:56il faut quand même rappeler ces sujets
00:46:58ils divisent la société
00:47:00israélienne, la question est
00:47:02dans quels termes
00:47:04quels sont les paramètres d'un possible
00:47:06accord pour la libération des otages
00:47:08c'est un sujet très sensible, très compliqué
00:47:10politiquement et
00:47:12du côté de la société
00:47:14même en Israël
00:47:16et là bien sûr, ce moment-là
00:47:18si c'est une manifestation
00:47:20si c'est soi-disant un dîner
00:47:22sans les inviter
00:47:24parce que les chaises sont vides
00:47:26justement c'est un moment pour
00:47:28beaucoup d'Israéliens de dire
00:47:30oui c'est notre priorité
00:47:32il faut arriver à un accord, il faut les sortir
00:47:34on va changer de sujet
00:47:36pour la fin de l'émission avec cette question
00:47:38est-ce que les enfants turcs seront bientôt privés
00:47:40d'enseignement dans les écoles françaises
00:47:42notamment à Istanbul et Ankara
00:47:44puisque le gouvernement turc menace la France
00:47:46en cas de non-accord bilatéral
00:47:48sur le statut des écoles
00:47:50Ankara demande notamment à pouvoir ouvrir des écoles turques
00:47:52reconnues par l'état français
00:47:54les précisions sont signées, Régine Delfour
00:47:56le bras de fer s'intensifie
00:47:58entre Ankara et Paris
00:48:00la Turquie vient d'interdire
00:48:02la nouvelle inscription d'enfants turcs
00:48:04dans les classes maternelles ECP Charles de Gaulle
00:48:06à Ankara et Pierre Lottier
00:48:08à Istanbul, au coeur du différent
00:48:10l'exigence de la Turquie
00:48:12d'ouvrir en France des écoles turques
00:48:14reconnues par l'état français
00:48:16le gouvernement turc et son ministre
00:48:18de l'éducation réclament en effet
00:48:20que des cours de langue et de civilisation
00:48:22turque soient enseignés
00:48:24pour les élèves de la diaspora en France
00:48:26de son côté
00:48:28l'ambassade de France à Ankara explique
00:48:30dans un communiqué que les autorités
00:48:32turques demandent un certain nombre
00:48:34d'aménagements et assurent que les
00:48:36négociations reprendront à la rentrée
00:48:38en attendant
00:48:40dans ces écoles françaises, tous les
00:48:42cours de turc, culture, littérature
00:48:44et histoire-géographie en langue
00:48:46turque seront dispensés par
00:48:48des enseignants de la république de Turquie
00:48:50les élèves déjà
00:48:52scolarisés dans les écoles et dans les lycées
00:48:54français pourront poursuivre leur
00:48:56scolarité, mais si l'interdiction
00:48:58de nouveaux élèves turcs perdurent
00:49:00ces établissements français
00:49:02pourraient être mis en péril
00:49:04car le nombre d'élèves inscrits
00:49:06baisserait de façon significative
00:49:08Joseph Tounel
00:49:10on voit le chantage diplomatique
00:49:12parfait, il n'y a pas d'autre mot qui est en train de s'opérer
00:49:14si vous ne reconnaissez pas, si l'état
00:49:16français ne reconnaît pas nos écoles
00:49:18et bien c'est simple, nous on n'accueillera
00:49:20pas les ressortissants français en Turquie
00:49:22c'est un peu ça l'idée. Oui mais on s'est mis un peu dans la
00:49:24souricière, la France a été condamnée
00:49:26par l'ONU il n'y a pas très longtemps
00:49:28l'ONU qui demande à la France de prendre des
00:49:30mesures nécessaires pour respecter la liberté des
00:49:32familles dans la scolarité
00:49:34aujourd'hui
00:49:36l'état français a
00:49:38pris des dispositions où l'état français
00:49:40contrôle totalement l'éducation en France
00:49:42on peut le comprendre
00:49:44ça me paraît un peu excessif
00:49:46ça c'est la loi de 2021
00:49:48où de petit à petit
00:49:50l'état vient
00:49:52éduquer à la place des familles
00:49:54que demande l'état turc ?
00:49:56l'état turc dit l'histoire de la Turquie
00:49:58moi je veux que ce soit l'histoire que nous
00:50:00république turque on donne à nos enfants turcs
00:50:02c'est exactement la même chose
00:50:04que dit la France, moi l'histoire de la France
00:50:06je veux que ce soit la république française qui l'apprenne
00:50:08et
00:50:10les JO
00:50:12avec ce qui a été
00:50:14présenté, qui était une grande réussite
00:50:16à part quelques tableaux
00:50:18lors de l'ouverture des JO
00:50:20tous ces pays, toutes ces populations
00:50:22ça les a profondément choqués
00:50:24profondément heurtés
00:50:26et là on se reprend en boumangue en disant
00:50:28nous on ne veut pas que ces gens là
00:50:30viennent élever nos enfants
00:50:32peut-être que la petite nomenclatura parisienne
00:50:34réfléchisse avant
00:50:36de présenter au monde entier quelque chose
00:50:38qui peut choquer la moitié de la planète
00:50:40on en paye aujourd'hui une conséquence
00:50:42avec la Turquie, cela dit je ne souhaite
00:50:44aucunement que ce soit des enseignants turcs
00:50:46qui viennent enseigner
00:50:48l'histoire de France, l'histoire de la Turquie à des petits français
00:50:50ou à des petits turcs dans mon pays
00:50:52Effectivement Naïma, l'image qu'on renvoie
00:50:54de la France lors d'un moment important
00:50:56comme une cérémonie d'ouverture par exemple peut aussi
00:50:58influencer à ce point là ce genre de relation
00:51:00diplomatique quand il s'agit notamment d'enseignement
00:51:02dans nos écoles. Certainement parce que
00:51:04cette cérémonie il aurait fallu la penser
00:51:06comme une cérémonie au monde entier
00:51:08et pas une cérémonie avec
00:51:10quelques tableaux idéologiques qui ne concernent
00:51:12que la France, je veux dire regardons ces tableaux
00:51:14idéologiques si je puis dire ou bien
00:51:16notre envie de blasphémer
00:51:18pour nous même, le blasphème n'est pas
00:51:20un sport national dans d'autres pays
00:51:22donc ils ont été extrêmement choqués
00:51:24mais ce que je voudrais aussi soulever par rapport
00:51:26à ce qu'a parfaitement
00:51:28résumé Joseph, moi je connais
00:51:30un petit peu cette question des établissements
00:51:32ça s'appelle des établissements
00:51:34français à l'étranger
00:51:36et en fait je vais vous citer par exemple
00:51:38l'exemple au Maroc vous avez des établissements
00:51:40scolaires et il en existe dans
00:51:42différentes circonscriptions de l'étranger
00:51:44et normalement ils ont été mis
00:51:46en place, ils ont été ouverts pour les
00:51:48enfants d'expatriés mais il se trouve
00:51:50que les autochtones de ces pays là
00:51:52ont envie aussi de mettre leurs
00:51:54enfants, au Maroc par exemple vous avez
00:51:56les expatriés qui mettent leurs
00:51:58enfants mais vous avez aussi
00:52:00des Marocains pour parler du Maroc
00:52:02qui mettent aussi leurs enfants parce qu'ils ont envie
00:52:04de cette scolarité à l'ère française
00:52:06etc. et très bien
00:52:08donc mais aujourd'hui ce que
00:52:10effectivement Joseph l'a parfaitement dit
00:52:12parce que Erdogan il est très malin
00:52:14il se rend compte qu'aujourd'hui
00:52:16vous voulez faire ça chez moi
00:52:18il y a des élèves turcs qui y vont, je vais faire
00:52:20la même chose chez vous et vous avez intérêt à les reconnaître
00:52:22parce que si vous ne les reconnaissez pas
00:52:24moi je supprime. Alors auparavant aussi
00:52:26il y avait ce qu'on appelait les ELCO
00:52:28les langues culture d'origine qui
00:52:30existaient depuis le début de l'immigration
00:52:32vous avez des cours d'arabe, vous avez des
00:52:34cours de turc etc. La Turquie
00:52:36et les autres pays que ce soit le Maroc
00:52:38l'Algérie, la Tunisie envoyaient
00:52:40des professeurs de leur
00:52:42pays d'origine pour
00:52:44mettre en place ces cours d'arabe
00:52:46par exemple ou de turc et c'était
00:52:48dans le cadre scolaire
00:52:50donc c'était des créneaux
00:52:52où par exemple les autres élèves faisaient
00:52:54une matière
00:52:56parfois c'était embêtant parce que parfois c'était
00:52:58au détriment d'une matière math
00:53:00ou par exemple français c'était un peu
00:53:02embêtant mais bon en général ils faisaient en sorte
00:53:04de choisir une matière qui n'était pas
00:53:06impactante sur les élèves s'ils étaient absents
00:53:08et donc ces enfants là allaient
00:53:10le temps de cette
00:53:12langue et culture d'origine
00:53:14je voudrais juste terminer ça
00:53:16c'est juste pour vous dire
00:53:18que ça a été supprimé et que maintenant
00:53:20ces pays là font toujours des cultures
00:53:22et langues d'origine
00:53:24pendant les vacances scolaires
00:53:26ou le mercredi
00:53:28et ça se passe dans les centres sociaux
00:53:30ou dans le cadre associatif
00:53:32j'ai fait vite hein
00:53:34je sais je comprends
00:53:36Amine Elbaye on voit que le bras de fer va être
00:53:38compliqué parce que déjà un ministre
00:53:40turc qui s'appelle Yusuf Tekin avait dit
00:53:42de la France nous ne sommes pas comme les pays que vous avez
00:53:44colonisés nous sommes en état souverain vous devez donc
00:53:46agir selon nos conditions si vous voulez enseigner
00:53:48ici on voit que c'est une affaire
00:53:50non seulement très sérieuse qui concerne évidemment
00:53:52des élèves avec qui il va falloir trouver
00:53:54des enseignants ou un moyen d'être
00:53:56instruit mais avec des deux côtés
00:53:58un bras de fer qui s'engage on voit pas qui va s'aider
00:54:00ni comment. Oui les
00:54:02propos du ministre que vous a cité c'est le ministre
00:54:04de l'éducation nationale turc
00:54:06vous savez
00:54:08la relation franco-turc
00:54:10est une relation
00:54:12très singulière
00:54:14la Turquie, il faut quand même le souligner
00:54:16est l'un de ces derniers
00:54:18pays, l'une de ces dernières diasporas
00:54:20en tout cas dans le monde
00:54:22arabo-musulman
00:54:24qui est déjà organisée
00:54:26de manière totalement hiérarchisée
00:54:28derrière en réalité
00:54:30ces négociations derrière coulisses
00:54:32derrière ce bras de fer entre la France et la Turquie sur les écoles
00:54:34se trouve en fait le véritable débat
00:54:36en France sur la question de la loi séparatisme
00:54:38c'est ça le débat
00:54:40la France
00:54:42a effectivement deux écoles en Turquie
00:54:44deux coopérations
00:54:46culturelles et
00:54:48c'est l'honneur de la France de le porter puisque
00:54:50l'objectif c'est de ne pas perdre ce qu'on a déjà
00:54:52perdu en Algérie par exemple la francophonie
00:54:54vous savez que en Algérie par exemple
00:54:56sans que cela ne choque personne
00:54:58il n'est plus possible
00:55:00dans les écoles, dans les collèges
00:55:02les lycées et les universités algériennes
00:55:04d'enseigner en français
00:55:06nous ne perdons pas cette influence
00:55:08à l'étranger
00:55:10et en contrepartie derrière
00:55:12il y a un véritable dialogue qui doit s'installer
00:55:14ce dialogue a été
00:55:16rompu, il a été rompu d'abord au ministère de l'intérieur
00:55:18sur la question de la loi séparatisme
00:55:20et nous avons perdu également
00:55:22la bataille
00:55:24du respect de la laïcité
00:55:26en France et
00:55:28la question effectivement de la réciprocité
00:55:30dans les accords entre la France
00:55:32et la Turquie et le respect de nos valeurs
00:55:34merci beaucoup Amine Elbeï
00:55:36merci aussi à Rina Bassis correspondante
00:55:38de la radio israélienne à Paris d'avoir été avec moi
00:55:40pour cette première heure, on marque une pause et on se retrouve
00:55:42pour la deuxième heure de punchline, à tout de suite
00:55:48de retour pour la deuxième heure de punchline
00:55:50nous sommes toujours avec Joseph Touvenel, Amine Elbeï
00:55:52Naïma Mfadel et je salue
00:55:54Bernard Konadat, bonjour, bonjour
00:55:56président du cercle de réflexion, Etienne Marcel
00:55:58on reprend nos débats dans un instant
00:56:00mais d'abord le journal avec Adrien Spiteri, rebonjour Adrien
00:56:02rebonjour Elodie et rebonjour à tous
00:56:04la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques
00:56:06de Paris 2024
00:56:08c'est ce soir et si les Jeux Parlympiques
00:56:10se tiendront dans quelques semaines
00:56:12l'heure est déjà au bilan, alors les spectateurs
00:56:14ont-ils été conquis par ces Jeux mais aussi
00:56:16par l'organisation, la question leur a été posée
00:56:18écoutez leur réponse
00:56:20Côté de Paris
00:56:22tous les sites
00:56:24absolument incroyables
00:56:26l'organisation
00:56:28je ne vois pas
00:56:30comment quelqu'un ne
00:56:32ne pourrait pas avoir envie
00:56:34de venir à Paris dorénavant
00:56:36de rendre notre vie aussi
00:56:38facile à circuler à pied
00:56:40en bicyclette
00:56:42c'était grandiose
00:56:44je trouve un esprit de
00:56:46communauté
00:56:48et une énorme
00:56:50ouverture d'esprit
00:56:52les gens qui se busculent
00:56:54s'excusent, les gens sont aimables
00:56:56l'un l'autre prend les photos
00:56:58c'est vraiment quelque chose de formidable
00:57:00dans le reste de l'actualité
00:57:0245 départements ont été placés en vigilance
00:57:04orange canicule par Météo France
00:57:06le pays connaît une nouvelle vague de chaleur
00:57:08il fait par exemple 40 degrés cet après-midi
00:57:10dans le sud-ouest et certains habitants
00:57:12choisissent de se rendre au lac de l'Hermitage
00:57:14à proximité de Bordeaux
00:57:16qui présente certains avantages
00:57:18de l'ombre, de l'eau
00:57:20et du repos
00:57:22des choses agréables
00:57:24lecture, éventail
00:57:26et puis farniante
00:57:42dans l'actualité internationale au Royaume-Uni
00:57:44les tensions retombent progressivement
00:57:46après les émeutes des dernières semaines
00:57:48des manifestations anti-immigration
00:57:50étaient à l'origine de ces rassemblements
00:57:52certains sont d'ailleurs toujours activement recherchés
00:57:54d'autres ont déjà été condamnés
00:57:56notamment pour incitation
00:57:58à la haine en ligne
00:58:18déportation de masse, incendie de tous les hôtels
00:58:20remplis de ces ...
00:58:22pour ceux que j'en ai affaire, si cela fait de moi
00:58:24un raciste, qu'il en soit ainsi
00:58:26devant les policiers anglais, le jeune homme a nié
00:58:28avoir voulu attiser la haine raciale
00:58:30il a déclaré avoir copié-collé un message
00:58:32déjà écrit sur un autre compte
00:58:34des déclarations pas convaincantes pour la police
00:58:36j'espère que cette affaire envoie un message
00:58:38très clair aux personnes qui pensent pouvoir
00:58:40se cacher derrière un écran et publier
00:58:42des messages de haine et de préjugés
00:58:44raciaux sans conséquence
00:58:46pour défendre ce qui est juste et de protéger
00:58:48nos communautés de la peur de la violence
00:58:50après tout, la liberté d'expression n'est pas
00:58:52la liberté de répandre la haine raciale
00:58:54les autorités britanniques se veulent
00:58:56fermes quant à la réponse pénale apportée
00:58:58depuis le début des émeutes, plus de
00:59:00700 arrestations ont déjà eu lieu
00:59:02et 300 inculpations
00:59:04et puis Céline Dion
00:59:06et ses équipes taclent Donald Trump
00:59:08après l'utilisation de l'une de ses chansons
00:59:10lors d'un meeting vendredi sans avoir
00:59:12demandé d'autorisation préalable
00:59:14il s'agit du morceau My Heart Will Go On
00:59:16célèbre chanson du film Titanic
00:59:18j'imagine que vous la connaissez
00:59:20chère Élodie
00:59:22évidemment et on s'épargne tous les deux un duo sur cette chanson
00:59:24c'est pour le bien-être des oreilles
00:59:26des téléspectateurs, merci beaucoup Adrien
00:59:28je vous retrouve à 18h30 pour un prochain
00:59:30point complet sur l'actualité
00:59:32alors justement on va parler
00:59:34nous aussi de l'incitation
00:59:36à la haine en ligne puisqu'on voit qu'au Royaume-Uni
00:59:38c'est un sujet qui est pris très au sérieux
00:59:40et qu'il y a eu des interpellations
00:59:42et des condamnations rapides et fermes
00:59:44le suspect est notamment un adolescent
00:59:46de 17 ans, on le rappelle, qui est suspecté
00:59:48d'avoir tué ses trois fillettes
00:59:50des parents qui sont nés au Rwanda
00:59:52c'est cela qui avait créé les émeutes
00:59:54et les tensions au Royaume-Uni
00:59:56on voit que le gouvernement fait très attention
00:59:58désormais à ce qu'il se passe
01:00:00les condamnations ont fait le point avec Kylian Salé
01:00:02c'est une condamnation
01:00:04qui veut servir d'exemple
01:00:06Tyler James Kay, un anglais de 26 ans
01:00:08a été condamné à 3 ans et 2 mois
01:00:10de prison, il a été reconnu coupable
01:00:12d'avoir publié des messages en ligne
01:00:14pour attiser la haine raciale
01:00:16concrètement, il lui est reproché d'avoir menacé
01:00:18de brûler un hôtel ou loger des demandeurs d'asile
01:00:20déportation de masse
01:00:22incendie de tous les hôtels remplis de ces
01:00:24pour ce que j'en ai à faire
01:00:26si cela fait de moi un raciste, qu'il en soit ainsi
01:00:28devant les policiers anglais
01:00:30le jeune homme a nié avoir voulu attiser la haine raciale
01:00:32il a déclaré avoir copié-collé
01:00:34un message déjà écrit sur un autre compte
01:00:36des déclarations pas convaincantes pour la police
01:00:38j'espère que cette affaire envoie un message
01:00:40très clair aux personnes qui pensent pouvoir
01:00:42se cacher derrière un écran et publier
01:00:44des messages de haine et de préjugés
01:00:46raciaux sans conséquence
01:00:48il s'agit de défendre ce qui est juste
01:00:50et de protéger nos communautés de la peur de la violence
01:00:52après tout, la liberté d'expression
01:00:54n'est pas la liberté de répandre la haine raciale
01:00:56les autorités britanniques
01:00:58se veulent fermes quant à la réponse pénale
01:01:00à porter, depuis le début des émeutes
01:01:02plus de 700 arrestations ont déjà eu lieu
01:01:04et 300 inculpations
01:01:07Konrad, on voit en tout cas
01:01:09qu'au Royaume-Uni, pour ces émeutes
01:01:11on veut une justice par l'exemple
01:01:13ce qu'on peut par ailleurs peut-être déplorer
01:01:15mais on voit que notamment avec l'incitation à la haine
01:01:17raciale en ligne, on veut frapper fort
01:01:19on veut montrer que ce n'est pas parce qu'on est derrière
01:01:21des réseaux sociaux et qu'on repartage
01:01:23alors comme le dit ce jeune homme, il a copié-collé
01:01:25un message, je ne sais pas vraiment ce qu'il voulait dire
01:01:27mais quand même, les enquêteurs n'ont pas cédé
01:01:29et on frappe fort en matière de réponse pénale
01:01:31Oui, cet événement
01:01:33qui s'est passé
01:01:36au Royaume-Uni montre qu'on peut faire vite
01:01:38et on peut faire fort
01:01:40comme vous le dites, déjà vite
01:01:42quelques heures, quelques jours, à peine
01:01:44après les exactions
01:01:46voire des déclarations, y compris sur les réseaux sociaux
01:01:48ce qui n'est pas le cas souvent chez nous
01:01:50où on a du temps à intervenir
01:01:52sur ce type d'intervention
01:01:54tout de suite, la police a fait son oeuvre
01:01:56et tout de suite, la justice
01:01:58a mis des sanctions
01:02:00c'est assez inhabituel, ça prouve
01:02:02une volonté du gouvernement britannique
01:02:04de ne pas laisser pourrir cette
01:02:06révolution interne
01:02:08qui a quand même une base réelle, c'est à la fois
01:02:10un vrai problème sur l'immigration
01:02:12et aussi un vrai souci
01:02:14de déclassement social
01:02:16d'une partie de la population, là ça a commencé à devenir
01:02:18à des émeutes
01:02:20antiraciales, je crois qu'il faut le dire
01:02:22qui mettaient en cause l'intégrité des personnes
01:02:24et des biens de la communauté migrante
01:02:26ça on ne peut pas l'accepter, les appels aux mortes
01:02:28aux crimes, et on est même un peu
01:02:30parfois surpris d'un certain nombre de tweets
01:02:32en France qui pouvaient cautionner ce type
01:02:34de liberté d'expression, il n'y a pas
01:02:36de liberté d'expression
01:02:38je ne connaissais pas le déroulé
01:02:40mais je le pensais en tous les cas
01:02:42c'est comment on peut aujourd'hui cautionner
01:02:44ce type d'appel à la haine humaine
01:02:46ça ne fait pas partie des devoirs
01:02:48de l'homme et ça ne fait surtout pas partie du respect
01:02:50de l'ordre public. Je voudrais qu'on écoute justement
01:02:52parce que vous parliez du gouvernement, évidemment
01:02:54du nouveau gouvernement de Keir Starmer qui a voulu montrer
01:02:56sa fermeté avec
01:02:58les condamnations et un certain nombre d'interpellations
01:03:00écoutez ce que dit le premier ministre britannique
01:03:02à ce sujet
01:03:04Aujourd'hui nous devons prononcer
01:03:06des peines pour les comportements en ligne
01:03:08il s'agit de rappeler à chacun
01:03:10que l'on est coupable et que l'on sera
01:03:12traduit devant les tribunaux si l'on a
01:03:14offrint la loi, que cela soit
01:03:16de manière directe ou à distance
01:03:18nous devons dans un premier temps nous
01:03:20concentrer sur la lutte contre les troubles
01:03:22et veiller à ce que nos communautés soient
01:03:24sûres et sécurisées, mais je suis d'accord
01:03:26pour dire que nous devrons nous pencher plus largement
01:03:28sur les réseaux sociaux
01:03:30après ces événements
01:03:32Amine Elbahi
01:03:34il y a un peu deux manières de voir ce qui s'est passé
01:03:36au Royaume-Uni, soit on se dit c'est très bien
01:03:38on est allé vite, on a fait sortir
01:03:40des délinquants de droit commun de prison pour y mettre
01:03:42des émeutiers, on a ouvert les tribunaux
01:03:44sur des horaires plus larges pour qu'on puisse
01:03:46prononcer ces peines, la question c'est
01:03:48un, on sait très bien que c'est un peu une justice d'exception
01:03:50donc qui par définition ne durera pas
01:03:52et surtout il y a un vrai problème de fond, c'est-à-dire que
01:03:54l'on est davantage dans la communication aussi de la part de
01:03:56la maire de montrer que tout va bien
01:03:58qu'il a bien condamné, oui mais maintenant il faut qu'il s'attaque
01:04:00au problème d'après qui est la gestion de la politique migratoire
01:04:02au Royaume-Uni et là ça va être plus compliqué
01:04:04Et pas seulement, parce qu'en fait
01:04:06là on parle de la haine en ligne
01:04:08au Royaume-Uni, mais c'est quand même
01:04:10bizarre de
01:04:12toujours
01:04:14finalement cibler une seule
01:04:16partie du problème
01:04:18évidemment que ces militants
01:04:20radicaux doivent être
01:04:22sévèrement punis
01:04:24mais vraiment
01:04:26moi je reprendrais une citation de Camus
01:04:28mal nommer les choses c'est rajouter du malheur au monde
01:04:30le Royaume-Uni
01:04:32aujourd'hui est gangréné par des discours
01:04:34de haine qui sont issus
01:04:36de factions islamistes
01:04:38je pense à l'explosion
01:04:40du salafisme, mais je pense
01:04:42aussi à l'organisation
01:04:44des frères musulmans, oui alors qu'on se rappelle qu'au début
01:04:46je vous coupe mais le premier ministre disait que ce sont des groupes
01:04:48d'extrême droite, c'est-à-dire qu'il n'y a qu'eux qui sont dans la rue
01:04:50on s'est rendu compte qu'effectivement c'était faux
01:04:52d'avoir des organisations islamistes
01:04:54au Royaume-Uni qui se sont auto-organisées
01:04:56également pour semer la discorde
01:04:58alors ça on n'en parle quasiment pas
01:05:00mais c'est une réalité
01:05:02et les britanniques sont au fait de cette situation
01:05:04et donc lutter
01:05:06contre la haine en ligne c'est aussi
01:05:08aller chercher
01:05:10tous ces militants islamistes proches
01:05:12des factions, des frères musulmans, nous en France
01:05:14on l'a fait, vous savez, les frères musulmans
01:05:16on se bat aujourd'hui
01:05:18pour les dix autres, je voudrais par exemple saluer
01:05:20la décision de Gérald Darmanin
01:05:22d'avoir expulsé l'imam
01:05:24Hassani Kouissen
01:05:26au Maroc, là où on sait
01:05:28d'ailleurs que les frères musulmans
01:05:30s'appuient, on sait également
01:05:32d'où ils peuvent également provenir
01:05:34on connait aussi cette taquia, ce double jeu
01:05:36on sait également que
01:05:38les frères musulmans infiltrent nos sociétés
01:05:40nos universités, nos syndicats
01:05:42nos associations, nos partis politiques
01:05:44ils infiltrent la société y compris les médias
01:05:46mais ils sont
01:05:48également porteurs de ces discours
01:05:50de haine, et donc j'aimerais
01:05:52aussi que cette justice
01:05:54à deux vitesses n'oublie pas
01:05:56qu'il faut également éradiquer ces discours
01:05:58de haine en ligne, qui sont bien souvent aussi
01:06:00le fait de factions islamistes
01:06:02qui, elles, agissent
01:06:04en toute impunité et sous le radar
01:06:06médiatique. Naïma Imfadel
01:06:08je voyais que vous aviez envie de réagir, je vous donne
01:06:10donc la parole chère Naïma. Merci ma chère
01:06:12Elodie. Je voudrais juste
01:06:14rectifier quelque chose qui a été dit
01:06:16par Amine Elbeyy
01:06:18concernant le Maroc. Le Maroc
01:06:20a vraiment le souci
01:06:22d'une, comment dirais-je
01:06:24d'une religion qui soit
01:06:26dans le juste milieu, et
01:06:28il ne met pas en avant
01:06:30du tout les frères musulmans, donc
01:06:32par rapport à ce que vous avez dit, c'est un petit peu
01:06:34embêtant parce que je peux vous dire que
01:06:36Hissène, comment il s'appelle ?
01:06:38Hikoussène, vous inquiétez pas
01:06:40au Maroc
01:06:42il devra faire en sorte d'avoir un discours
01:06:44qui ne soit pas un discours de haine
01:06:46ou un discours qui appelle
01:06:48aussi à tous les
01:06:50exactions qu'il a pu dire ici
01:06:52donc il faut faire attention de ne pas
01:06:54trop cibler le Maroc qui est quand même
01:06:56cité en exemple
01:06:58en termes même de collaboration
01:07:00avec la France sur ces
01:07:02questions-là, et je voudrais aussi rappeler
01:07:04que dans le cadre que
01:07:06la connivence entre l'UOIF
01:07:08l'Organisation de l'Italie de France
01:07:10et le Maroc...
01:07:12Je vous laisse rectifier
01:07:14mais on va pas débattre de ça
01:07:16c'est vrai que la collaboration aussi dans le cadre
01:07:18des attaques terroristes a été particulièrement
01:07:20remarquable du Maroc
01:07:22donc on peut pas laisser dire ça
01:07:24après
01:07:26sur ces questions-là de la haine
01:07:28effectivement de l'incitation à la haine
01:07:30mais effectivement il faut voir
01:07:32toutes les incitations à la haine
01:07:34non seulement de l'extrême droite mais aussi
01:07:36des islamistes qui ont pignon sur rue
01:07:38au Royaume-Uni depuis des
01:07:40années, qui prêchent dans les rues
01:07:42la haine
01:07:44de l'Occident, des Juifs
01:07:46du mécréant etc. sans être
01:07:48inquiétés. Donc ce qui peut
01:07:50un peu étonner
01:07:52et interroger c'est le
01:07:54deux poids deux mesures
01:07:56du Premier ministre
01:07:58depuis le début
01:08:00et qui peut dans ce cas-là
01:08:02interroger parce qu'on peut se dire
01:08:04pourquoi les uns et pas les autres
01:08:06Et alors justement ce que vous avez parlé
01:08:08Bernard Konadad de ceux qui estiment
01:08:10qu'il faut laisser libre cours la liberté
01:08:12d'expression. Je ne sais pas à qui vous faisiez référence
01:08:14mais en tout cas nous on vous livre une
01:08:16déclaration, celle de Louis Sarkozy
01:08:18qui est fils de l'ancien président
01:08:20évidemment mais aussi auteur d'un certain nombre
01:08:22de livres et de tribunes et qui s'est exprimé
01:08:24sur les réseaux sociaux pour dire quelque chose
01:08:26je vous le livre. Trois ans de prison
01:08:28pour avoir écrit les mauvais mots, peu importe
01:08:30la nature des mots, qu'ils soient odieux, stupides ou racistes
01:08:32cette situation devrait indigner
01:08:34tout le monde, non seulement parce qu'elle criminalise
01:08:36une certaine forme d'expression mais aussi
01:08:38parce qu'elle prive chacun d'entre nous du droit de lire
01:08:40et de juger par nous-mêmes. Il est pourtant
01:08:42essentiel de pouvoir lire des
01:08:44mensonges, des absurdités, aussi désagréables
01:08:46soient-ils. Il est crucial de pouvoir
01:08:48consulter des ouvrages racistes, sexistes
01:08:50bigots et insensés, les écrits
01:08:52des négationnistes de la Shoah, des adeptes de la théorie
01:08:54de la Terre plate et bien d'autres encore
01:08:56Pourquoi ? Parce que la vérité éclate
01:08:58davantage lorsqu'elle est confrontée aux mensonges
01:09:00C'est à chacun d'entre nous de décider
01:09:02ce que nous croyons et non à une autorité
01:09:04centrale. Joseph Touvenel, qu'est-ce que vous
01:09:06pensez de cette déclaration ? Est-ce qu'il peut y avoir
01:09:08une part de vrai ? C'est-à-dire le côté effectivement
01:09:10mettre en avant les fake news permet
01:09:12aussi de mieux potentiellement
01:09:14tenter de les renverser plutôt que ça se
01:09:16fasse sur des messageries où personne n'a accès
01:09:18par exemple. A la fois je ne suis pas d'accord avec
01:09:20Louis Sarkozy parce que
01:09:22sur ce dont on parle
01:09:24le tweet de ce gars, alors
01:09:26peut-être qu'il a été condamné très servilement
01:09:28trop sévèrement, j'en sais rien, je ne suis pas juge
01:09:30je sais qu'il appelait des coupables
01:09:32mais il met le doigt
01:09:34sur quelque chose qui est essentiel, c'est la liberté
01:09:36d'expression. Ce qui se passe au Royaume-Uni
01:09:38d'abord ce n'est pas la France puisque
01:09:40vous savez qu'au Royaume-Uni la police
01:09:42vous défoncez votre porte à toute heure du jour et de la nuit
01:09:44si elle considère que
01:09:46vous avez fait un tweet qui ne va pas
01:09:48et c'est là où ça devient intéressant
01:09:50et inquiétant, qu'il ne va pas contre quoi ?
01:09:52Contre l'avis du gouvernement.
01:09:54C'est-à-dire qu'à un moment donné
01:09:56quand un pouvoir politique
01:09:58a ce pouvoir-là,
01:10:00quels sont les contre-pouvoirs qui sont
01:10:02en place pour permettre
01:10:04une véritable liberté de pensée, d'expression,
01:10:06de lecture ?
01:10:08Par exemple, Louis-Ferdinand Céline
01:10:10c'est un gars abominable.
01:10:12Faut-il interdire
01:10:14de lire Louis-Ferdinand Céline ?
01:10:16Un débat qui s'est déjà posé d'ailleurs.
01:10:18Mais ce n'est pas
01:10:20l'objet, Joseph. Est-ce qu'on peut appeler
01:10:22à la haine raciale et à
01:10:24incendier ?
01:10:26C'est par rapport à ce que dit Luiz Sarkozy sur la liberté d'expression
01:10:28la liberté de lecture.
01:10:30Et la limite est toujours très difficile.
01:10:32J'ai bien dit au départ que ce que
01:10:34avait mis ce gars était absolument
01:10:36condamnable. D'abord dans ses termes
01:10:38déportation, on voit à quoi ça fait allusion.
01:10:40C'est atterrant.
01:10:42Brûler un immeuble
01:10:44dans lequel il y a des gens.
01:10:46Mais derrière...
01:10:48C'est la question que ça pose.
01:10:50C'est la question que pose l'emploi
01:10:52par un pouvoir politique
01:10:54d'un certain nombre de formes de censure.
01:10:56Jusqu'où ça peut aller ?
01:10:58Quels sont les contre-pouvoirs qu'on peut mettre en place ?
01:11:00C'est une vraie question qu'il est urgent d'aborder.
01:11:02Une dernière réaction.
01:11:04Alors rapide Bernard Conrad et Amine Elbahi.
01:11:06Après on va parler des Etats-Unis.
01:11:08Mais comme vous avez fait référence justement à ce débat sur la liberté d'expression,
01:11:10je vous donne la parole Bernard.
01:11:12Je crois que sur ce type d'intervention et de déclaration,
01:11:14non pas de Luiz Sarkozy mais
01:11:16de ce tweet anglais,
01:11:18il y a une limite.
01:11:20C'est la belle formule d'Humberto Eco.
01:11:22La limite de la tolérance, c'est l'intolérable.
01:11:24Appelé au meurtre, au lynchage,
01:11:26à destruction de biens de personnes,
01:11:28c'est Berlin dans les années 30.
01:11:30Il faut dire les choses.
01:11:32On a franchi l'infranchissable
01:11:34du respect des hommes, y compris
01:11:36lorsqu'on n'est pas d'accord.
01:11:38En revanche, pour terminer,
01:11:40moi je suis pour la liberté d'expression,
01:11:42je suis pour le débat d'idées.
01:11:44Encore une fois, il est éclairé pour débattre ensemble.
01:11:46Si on avait ce débat d'idées
01:11:48et cette liberté d'expression totale,
01:11:50on ne serait pas aujourd'hui dans un certain nombre de lieux
01:11:52dans la radicalisation
01:11:54d'un certain nombre de publics
01:11:56qui manquent de juges-arbitres.
01:11:58C'est bien ça, et on est d'accord, Joseph Touvenel,
01:12:00qu'il faut avoir suffisamment de connaissances
01:12:02de distance pour pouvoir
01:12:04prendre une décision en homme libre.
01:12:06Amine, pour terminer rapidement,
01:12:08on passe aux Etats-Unis.
01:12:10La liberté d'expression n'est tellement pas menacée
01:12:12qu'aujourd'hui on assiste à tout et n'importe quoi.
01:12:14Je voudrais prendre pour exemple un tweet
01:12:16qui m'a marqué, publié hier
01:12:18par une députée de la France Insoumise,
01:12:20qui est déjà soudée.
01:12:22J'aurais parié que vous alliez me parler de ce tweet.
01:12:24Sur le pays islamophobe ?
01:12:26Mais oui, cette députée
01:12:28avait posté un tweet
01:12:30sur le réseau social
01:12:32X, par avant Twitter,
01:12:34disant que la France
01:12:36est un pays islamophobe.
01:12:38C'est la preuve que la liberté d'expression
01:12:40n'est pas menacée, et elle dit d'ailleurs
01:12:42d'autant plus n'importe quoi.
01:12:44Non, les Français ne sont pas racistes,
01:12:46non, la France n'est pas un pays islamophobe.
01:12:48C'est un sentiment qu'il faut évidemment dénoncer
01:12:50comme l'ensemble des actes visant
01:12:52nos compatriotes, qu'ils soient croyants ou non-croyants.
01:12:54Mais là encore, et une fois de plus,
01:12:56c'est que
01:12:58à travers le message
01:13:00de Louis Sarkozy,
01:13:02le vrai sujet, ce n'est pas la pénalisation,
01:13:04c'est quel contre-discours.
01:13:06Quel contre-discours républicain apporter à cela.
01:13:08Et quel contre-discours peut être entendu, surtout,
01:13:10parce qu'il faut qu'il existe, je l'accorde,
01:13:12mais il faut aussi qu'il arrive à être entendu par les mêmes esprits.
01:13:14Absolument.
01:13:16C'est un vrai problème, et je sentais que Joseph...
01:13:18Il va falloir qu'on change de sujet.
01:13:20Simplement,
01:13:22vous dire sur le sujet qu'on a besoin de régulation.
01:13:24Le véritable problème,
01:13:26aujourd'hui, c'est que
01:13:28les politiques, demain, seront confrontés
01:13:30à cet enjeu de régulation.
01:13:32Ils n'auront pas le pouvoir de réguler.
01:13:34Regardez Elon Musk, comment il était capable,
01:13:36sur la crise au Royaume-Uni, de radicaliser
01:13:38les esprits, en parlant de guerre de civilisation.
01:13:40Vous comprenez qu'on arrive
01:13:42désormais, à un moment, dans notre
01:13:44histoire politique. En Grande-Bretagne,
01:13:46par exemple, on ne peut pas dire
01:13:48je considère qu'un homme
01:13:50ne peut pas accoucher. Si je l'écris
01:13:52ou si je le dis en Grande-Bretagne, je suis condamné.
01:13:54Ça pose quand même un léger problème
01:13:56de liberté d'expression.
01:13:58Effectivement. On va parler maintenant des
01:14:00États-Unis, après le Royaume-Uni.
01:14:02L'équipe de campagne du candidat républicain
01:14:04Donald Trump a affirmé, hier, avoir
01:14:06subi un piratage en accusant
01:14:08des sources étrangères d'avoir fait filtrer
01:14:10des communications internes et
01:14:12un dossier concernant le colistier de Donald Trump.
01:14:14Son équipe a insinué que l'Iran
01:14:16était à la manœuvre parce qu'un média
01:14:18spécialisé, Politico, avait auparavant
01:14:20rapporté avoir reçu des mails contenant des
01:14:22informations sur la campagne du républicain
01:14:24de la part d'une source qui a refusé
01:14:26de s'identifier. Regardez les précisions
01:14:28de notre correspondante sur place, Elisabeth Guedel.
01:14:30Création de
01:14:32faux sites d'information, de faux profils
01:14:34sur les réseaux sociaux, campagne d'intimidation
01:14:36et de dénigrement visant
01:14:38des personnalités politiques américaines,
01:14:40des groupes iraniens liés au régime
01:14:42de Téhéran ont commencé à peser
01:14:44sur la campagne présidentielle aux États-Unis.
01:14:46C'est ce qu'indiquent les auteurs du
01:14:48rapport publié par Microsoft.
01:14:50Leur but, mettre en doute l'intégrité
01:14:52du processus électoral en vue
01:14:54du scrutin du 5 novembre.
01:14:56Ces groupes cherchent à influencer les électeurs
01:14:58américains, notamment dans les États-clés.
01:15:00Microsoft assure
01:15:02que des pirates iraniens ont tenté
01:15:04de s'introduire dans le compte d'un haut responsable
01:15:06de la campagne présidentielle mais
01:15:08son nom n'a pas été révélé.
01:15:10Le rapport ne précise pas si l'intention de l'Iran
01:15:12est de favoriser un candidat plutôt
01:15:14qu'un autre mais des responsables
01:15:16américains ont déjà laissé entendre
01:15:18que Téhéran était particulièrement
01:15:20opposé à Donald Trump plus qu'à
01:15:22sa rivale démocrate Kamala Harris.
01:15:24Le gouvernement alerte
01:15:26régulièrement des tentatives d'ingérence
01:15:28par une puissance étrangère,
01:15:30l'Iran mais également la Russie
01:15:32et la Chine. Microsoft
01:15:34indique notamment que des hackers
01:15:36liés au parti communiste chinois
01:15:38ont profité des manifestations
01:15:40universitaires pro-palestiniennes
01:15:42pour tenter d'attiser les tensions
01:15:44politiques aux États-Unis.
01:15:46Bernard Konadad, on avait tout à l'heure
01:15:48Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignement
01:15:50qui expliquait que les tentatives d'ingérence
01:15:52dans des campagnes présidentielles
01:15:54ça n'est absolument pas nouveau. Ce qui rend l'exercice
01:15:56un peu nouveau et qui prend de l'ampleur
01:15:58une fois de plus, on en revient au même sujet,
01:16:00ce sont en fait les réseaux sociaux parce que tous propagent
01:16:02beaucoup plus vite et beaucoup plus largement.
01:16:04Il y a toujours eu une volonté d'avoir
01:16:06une influence sur les choix politiques
01:16:08soit locaux,
01:16:10soit nationaux, soit internationaux
01:16:12dans les grandes instances internationales
01:16:14d'un certain nombre de groupes
01:16:16politiques ou mafieux.
01:16:18C'est une réalité. Avant ça se faisait
01:16:20avec des billets, des valises
01:16:22et puis parfois aussi de la violence
01:16:24physique. Depuis l'arrivée
01:16:26d'Internet et des réseaux sociaux
01:16:28on est sur de la manipulation, sur de l'intervention
01:16:30y compris sur l'espionnage
01:16:32avec une volonté aussi de
01:16:34diffusion de fake news à travers
01:16:36des comptes sur
01:16:38les réseaux sociaux faux, ce qu'on appelle les trolls
01:16:40qui sont gérés par des
01:16:42ordinateurs. Une volonté
01:16:44d'influence, de diffusion de l'information
01:16:46de manipulation avec des financements
01:16:48aussi d'un certain nombre d'États, ça a été très bien
01:16:50d'un instant, que ce soit la Russie, que ce soit
01:16:52l'Iran ou aussi la République populaire
01:16:54de Chine. Et bien entendu on peut se demander
01:16:56si ce type de manipulation et d'influence
01:16:58et d'intervention a un rôle
01:17:00finalement sur
01:17:02le vote des citoyens. Moi je crois
01:17:04que ça a une influence mineure. Néanmoins
01:17:06ça a un vrai enjeu sur le
01:17:08débat public où effectivement
01:17:10non pas les citoyens vont aller
01:17:12vers ce vote immédiat mais ça peut créer
01:17:14du doute, ça peut créer de la polémique
01:17:16ça peut créer aussi de l'opposition
01:17:18artificielle pour
01:17:20tout simplement déstabiliser un choix
01:17:22politique. Joseph Sounel, comme disait Bernard
01:17:24Connadade, on ne peut pas savoir là quelle influence
01:17:26ça aura sur le vote mais en revanche on en revient
01:17:28à ce qu'on disait, quand vous avez une fake news
01:17:30qui tourne en permanence chez certains esprits
01:17:32ça va devenir une vérité. Vous aurez beau les contredire
01:17:34ça restera la vérité et donc
01:17:36il y a un moment donné où une campagne
01:17:38peut vous échapper aussi quand vous aurez beau
01:17:40le candidat ou la candidate, parce que Kamala Harris
01:17:42pourrait aussi en être victime malheureusement
01:17:44mais quand vous êtes le candidat et que vous dites non
01:17:46cela ce n'est pas vrai, une partie de la population
01:17:48dira moi je l'ai vu sur X ou sur Twitter et donc
01:17:50ça veut dire que ça fait une vérité. Oui, c'est-à-dire
01:17:52qu'à un moment donné puisqu'on en parle
01:17:54c'est qu'il y a un front de vérité. Mais Bernard
01:17:56Nadal l'a très bien dit, manipulation,
01:17:58fausse information ça a toujours existé
01:18:00dans le domaine politique
01:18:02l'affaire des Ferrets de la Reine
01:18:04par exemple chez nous
01:18:06où était la manipulation, la vérité
01:18:08donc ce n'est pas nouveau
01:18:10ce que fait Trump là c'est
01:18:12intéressant parce que c'est même
01:18:14assez intelligent parce qu'il est tout sauf idiot
01:18:16cet homme. Les Iraniens
01:18:18c'est le grand Satan
01:18:20depuis très longtemps
01:18:22par rapport aux Etats-Unis
01:18:24et quand il arrive en disant
01:18:26regardez le grand Satan
01:18:28essaye, m'attaque
01:18:30c'est essayer de se mettre
01:18:32une partie du peuple américain avec lui
01:18:34voilà, est-ce que c'est vrai
01:18:36que les Iraniens ont manipulé ou pas, est-ce que les
01:18:38Iraniens craignent plus que Trump, que Kamala Harris
01:18:40j'en sais rien, mais on est vraiment
01:18:42et on ira jusqu'à la fin de l'élection présidentielle
01:18:44et peut-être même après d'ailleurs
01:18:46parce qu'on verra comment sont pris les résultats
01:18:48on l'a vu la dernière fois, on ira dans la
01:18:50fausse information, la manipulation, etc.
01:18:52c'est là où
01:18:54il y a l'importance
01:18:56d'avoir un esprit critique
01:18:58et de former
01:19:00les gens, notamment les jeunes, notamment
01:19:02dans nos écoles où on ne forme pas
01:19:04assez à l'esprit critique
01:19:06à l'information que vous recevez
01:19:08d'où vient-elle
01:19:10est-ce que la source est fiable, est-ce qu'il y a plusieurs
01:19:12sources fiables, etc.
01:19:14on devrait faire une véritable formation citoyenne
01:19:16sur l'esprit critique
01:19:18ça veut pas dire critiquer les choses
01:19:20mais savoir les recevoir correctement
01:19:22pour essayer de savoir où est la vérité
01:19:24dans la mesure où on arrive à connaître la vérité
01:19:26pour terminer sur une autre
01:19:28peut-être un peu plus légère
01:19:30c'est Céline Dion qui n'est pas contente
01:19:32parce que Donald Trump a utilisé
01:19:34sa célèbre chanson du film
01:19:36Titanic
01:19:38lors de sa campagne
01:19:40vous voyez le communiqué de ses équipes
01:19:42Naïma M. Fadel, c'est quand même curieux
01:19:44quand on est candidat à une élection présidentielle
01:19:46de choisir une chanson d'un bateau
01:19:48qui coule, ça sent un peu
01:19:50le naufrage
01:19:52on sent que la polémique est un peu dommage
01:19:54forcément il savait peut-être que Céline Dion
01:19:56allait réagir et là ça fait pas une très bonne promotion
01:19:58pour Donald Trump
01:20:00ça peut être aussi l'inverse, ça peut être justement
01:20:02lui faire de la publicité
01:20:04les gens qui n'aiment pas Céline Dion voteront non à Donald Trump
01:20:06le Titanic qui coule
01:20:08ça peut être aussi une manière de dire
01:20:10l'Amérique est en train de couler
01:20:12et je suis là pour
01:20:14pour la sauver
01:20:16si vous me permettez ma chère Elodie
01:20:18sur la question de
01:20:20l'ingérence de l'Iran
01:20:22moi je pense que c'est tout à fait plausible
01:20:24parce que pour l'Iran il est beaucoup plus
01:20:26il est beaucoup plus intéressant
01:20:28ou je veux dire moins
01:20:30risqué pour eux, que ça soit
01:20:32plutôt Kabbalah Harris
01:20:34que Donald Trump, on sait très bien que Donald Trump
01:20:36est vraiment un fervent défenseur d'Israël
01:20:38et qu'en plus il a de bonnes
01:20:40relations avec le monde arabo-musulman
01:20:42et notamment avec
01:20:44Kobilégéran et donc au niveau
01:20:46de la gestion
01:20:48je vois, j'entends
01:20:50allez-y, finissez Naïma
01:20:52ne paniquez pas pour la musique, continuez
01:20:54l'Israélo-Palestinien je pense que lui
01:20:56sera beaucoup plus efficace
01:20:58merci beaucoup Naïma
01:21:00effectivement la musique est un peu stressante pour terminer sa phrase
01:21:02mais c'est parce que c'est l'heure de la pause
01:21:04on se retrouve pour la dernière partie de Punchline
01:21:06à tout de suite
01:21:08de retour pour la dernière partie de Punchline
01:21:10on va parler dans un instant des jeux olympiques
01:21:12notamment avec la sécurité autour de la cérémonie d'ouverture
01:21:14et des jeux paralympiques
01:21:16mais tout de suite le reste de l'actualité
01:21:18avec Adrien Spiteri
01:21:2245 départements français
01:21:24placés en vigilance orange
01:21:26canicule, le pays connaît une nouvelle vague
01:21:28de chaleur, il fait par exemple
01:21:3040 degrés dans le sud-ouest cet après-midi
01:21:32le ministère de la santé a activé
01:21:34le numéro vert quatrième
01:21:36canicule, l'appel est gratuit
01:21:38entre 8h et 19h
01:21:40au 1er janvier
01:21:428 communes changeront de nom
01:21:44un décret a été publié au journal officiel
01:21:46par exemple faux va devenir
01:21:48faux en périgord
01:21:50souvent il s'agit de se différencier
01:21:52des communes homonymes ou retrouver un nom
01:21:54historiquement utilisé
01:21:56et puis c'est l'une des conséquences
01:21:58de l'attaque du 7 octobre en Israël
01:22:00la consommation de produits est stupéfiant
01:22:02et les comportements addictifs ont augmenté
01:22:04dans le pays
01:22:06un israélien sur 4 est touché par exemple
01:22:08par ce phénomène, l'utilisation de
01:22:10somnifères a explosé
01:22:12de 180%
01:22:14merci beaucoup
01:22:16Adrien Spiteri, merci de nous avoir
01:22:18accompagné pendant cette émission Punchline
01:22:20on va parler d'abord des Jeux Olympiques
01:22:22parce que que va-t-il rester après
01:22:24les épreuves à quelques heures de la cérémonie
01:22:26de clôture des Jeux Olympiques, l'heure est au bilan
01:22:28infrastructures, logements ou encore
01:22:30les transports, les responsables de Paris
01:22:32à 2024 s'étaient engagés à
01:22:34léguer un héritage durable à l'issue
01:22:36de l'événement, alors qu'en est-il ?
01:22:38On fait le point avec Sharon Camara
01:22:40Promesses faites par les organisateurs
01:22:42des JO, faire de Paris
01:22:44une ville haute à l'héritage durable
01:22:46côté infrastructure
01:22:48si 95% des sites sportifs
01:22:50ou recevant du public étaient déjà
01:22:52existants ou étaient des sites temporaires
01:22:54les autres, à l'image de l'aréna de la
01:22:56Porte de la Chapelle, qui deviendra
01:22:58un tout nouveau pôle culturel, seront
01:23:00utilisés. Qui aurait cru
01:23:02que la Porte de la Chapelle
01:23:04allait être ce quartier
01:23:06avec ses allées plantées d'arbres
01:23:08magnifiques, dans lesquels
01:23:10il fait bon s'asseoir, se reposer
01:23:12Un héritage qui ne restera pas
01:23:14le prix des tickets dans les transports
01:23:16aujourd'hui à 4 euros
01:23:18le biais retrouvera son tarif habituel
01:23:20de 2,15 euros à partir du
01:23:228 septembre. En revanche
01:23:24les effectifs augmentés à l'occasion des
01:23:26Jeux Olympiques resteront. Vous savez
01:23:28que nous avons fait face à une dégradation
01:23:30du système de transport l'an dernier
01:23:32qui était en 2023
01:23:34qui était due à une pénurie de conducteurs
01:23:36post-Covid. Cette pénurie
01:23:38elle est derrière nous. Et une partie
01:23:40des conducteurs, mais les opérateurs vous le diront
01:23:42vont être conservés après
01:23:44ces Jeux. Autre star de ces Jeux
01:23:46la Vasque Olympique installée dans les jardins
01:23:48des Tuileries pourrait être conservée
01:23:50C'est en tout cas le souhait de la maire
01:23:52de Paris qui a confirmé avoir
01:23:54entamé des démarches pour son maintien
01:23:56Un maintien qui pourrait aussi concerner
01:23:58les anneaux sur la Tour Eiffel
01:24:00Enfin autre héritage des Jeux
01:24:02le village olympique à Saint-Denis sera
01:24:04transformé en quartier résidentiel
01:24:06afin de faire face au manque de logements dans le département
01:24:08Les premiers habitants
01:24:10devraient pouvoir s'installer à la rentrée 2025
01:24:14Il y a des bonnes nouvelles dans ce qu'on a entendu
01:24:16c'est-à-dire que par exemple quand on entend la présente
01:24:18de Région Valérie Pécresse nous dire
01:24:20enfin la pénurie de chauffeurs dans les transports
01:24:22est résolue. On peut donc
01:24:24espérer qu'on retrouve une offre de transport
01:24:26qui fonctionne réellement
01:24:28à terme et que ça ne soit pas
01:24:30que pour les Jeux Olympiques. C'est ça aussi qui va compter pour les Parisiens
01:24:32et les touristes. C'est ce qui va changer leur quotidien
01:24:34grâce au JO. Et surtout pour les Parisiens
01:24:36parce que c'est vrai qu'aujourd'hui c'est surtout
01:24:38les touristes qui en ont profité
01:24:40et tant mieux pour l'image de notre pays mais que les Parisiens
01:24:42enfin continuent à profiter
01:24:44effectivement des transports
01:24:46qui fonctionnent, ben écoutez
01:24:48on espère, j'allais vous dire Inch'Allah
01:24:50parce que
01:24:52parce que
01:24:54parce que l'histoire
01:24:56des chauffeurs
01:24:58qu'on va conserver, ben écoutez
01:25:00on l'espère de tout coeur
01:25:02en tout cas, vous savez l'attente
01:25:04elle est là maintenant, c'est-à-dire qu'on ne va pas
01:25:06vouloir revenir au Paris
01:25:08d'avant, ça va être difficile
01:25:10donc aujourd'hui
01:25:12ça va être très très difficile
01:25:14pour tout l'État
01:25:16la région, la mairie
01:25:18de Paris
01:25:20effectivement
01:25:22de revenir
01:25:24enfin au temps d'avant
01:25:26et de nous dire
01:25:28ben malheureusement c'est fini
01:25:30vraiment l'héritage
01:25:32on ne sait pas si ils vont pouvoir
01:25:34effectivement appliquer
01:25:36cet héritage mais en tout cas on l'attend
01:25:38nous avec ferveur. C'est vrai que
01:25:40Joseph Tounel, comme le dit Naïma
01:25:42tous ceux qui ont organisé ces jeux
01:25:44que ce soit la ville, l'État ou la région Île-de-France
01:25:46ils ont mis la part très haute, c'est un peu comme les champions olympiques
01:25:48pour y gagner l'or, si derrière ils nous mettent
01:25:50de l'argent ou du bronze, on va trouver
01:25:52ça quand même beaucoup moins bien, c'est-à-dire que
01:25:54la barre est haute et la déception va l'être tout autant
01:25:56si jamais on n'arrive pas à garder un minimum
01:25:58quand même de sécurité
01:26:00de transport, de propreté, tout ce qu'on a vu
01:26:02pendant ces deux semaines olympiques. Oui
01:26:04on peut reconnaître déjà que le pari qui avait été
01:26:06fait de faire des jeux olympiques dans
01:26:08la ville est parfaitement réussi
01:26:10les images c'est magnifique, tout le monde
01:26:12le dit, les touristes à la télévision
01:26:14etc, ça vraiment ça a été
01:26:16un risque et ça a été un beau risque
01:26:18qui a été bien pris. Ensuite il va nous rester
01:26:20quelques infrastructures, tant mieux, le château
01:26:22de Versailles, la tour Eiffel, le pont
01:26:24à l'extrême droite. Joseph
01:26:26vous devez se voir, ça n'a pas été construit pour les JO
01:26:28c'était construit avant je crois. C'est pour ça
01:26:30que ça va durer. Réjouissons-nous
01:26:32Il va y avoir d'autres infrastructures, le village
01:26:34olympique on l'a vu, la ligne 14
01:26:36qui a été prolongée, donc ça
01:26:38tout ça c'est positif
01:26:40alors après ce qu'il faut souhaiter, c'est par exemple
01:26:42la ligne 9 du métro, plus 60%
01:26:44pendant la période
01:26:46olympique, c'est une ligne qui est saturée en permanence
01:26:48et ce qu'ils vont
01:26:50maintenir, plus 60%
01:26:52moi je le souhaite
01:26:54la ligne 10 qui amène à CNews
01:26:56c'est pareil. On demande
01:26:58au gouvernement de nous la laisser avec beaucoup de
01:27:00chauffeurs si possible. Il faut avoir les moyens
01:27:02financiers et humains comme pour la sécurité
01:27:04et ça c'est le gros
01:27:06problème parce que quand
01:27:08Mme Hidalgo, d'abord
01:27:10je suis d'accord avec elle, il faut souhaiter que la
01:27:12basque, c'est magnifique la basque
01:27:14en plus c'est magnifique
01:27:16ça a été inventé et c'est une prouesse
01:27:18de beauté, de poésie et de technologie
01:27:20c'est une prouesse technologique extraordinaire
01:27:22donc je souhaite que Mme Hidalgo
01:27:24qu'on la laisse, mais quand elle nous parle
01:27:26de la porte de la chapelle
01:27:28la porte de la chapelle, d'abord les arbres
01:27:30ils étaient déjà là, c'est un peu comme pour l'exemple 3
01:27:32ils y sont toujours
01:27:34le problème c'est si
01:27:36les forces de police ne sont plus là
01:27:38alors la porte de la chapelle va redevenir
01:27:40ce qu'elle était un peu avant les Jeux Olympiques
01:27:42c'est quasiment une zone de non-droit
01:27:44et tout le risque est là
01:27:46et la population, alors on parle beaucoup de Paris
01:27:48il y a aussi la province, les endroits
01:27:50où il y avait des cérémonies olympiques
01:27:52ou des matchs
01:27:54mais tous les Jeux Olympiques, les gens vont être
01:27:56très très mécontents
01:27:58on a pris des habitudes, l'habitude
01:28:00d'être à l'aise dans le métro, dans les transports en commun
01:28:02ne vous habituez pas trop Joseph quand même
01:28:04j'aimerais qu'on puisse
01:28:06conserver ces habitudes et si on ne peut pas les conserver
01:28:08ça va être l'effet boomerang
01:28:10en disant puisque vous avez su le faire
01:28:12alors vous devez pouvoir continuer à le faire
01:28:14c'est un problème de volonté politique
01:28:16et un peu financière
01:28:18On va parler justement maintenant de la sécurité
01:28:20puisque ce matin Gérald Darmanin
01:28:22ministre de l'Intérieur et des Outre-mer
01:28:24des missionnaires s'est exprimé devant la presse
01:28:26il a fait le point à la fois sur ce qui s'est déroulé
01:28:28pendant 15 jours, sur ce qui va se dérouler avec la cérémonie
01:28:30de clôture et les Jeux Paralympiques
01:28:32et il l'affirme Gérald Darmanin
01:28:34nous sommes un grand pays de sécurité
01:28:36écoutez-le
01:28:38Nous avons refusé 100% des congés des policiers
01:28:40et des gendarmes pour pouvoir
01:28:42avoir cette masse de policiers
01:28:44et de gendarmes présents partout sur le territoire national
01:28:46pour les Jeux Olympiques
01:28:48mais aussi en dehors des sites olympiques
01:28:50puisque les français on peut partir en vacances
01:28:52dans leur lieu touristique habituel
01:28:54sans avoir moins de sécurité
01:28:56et puis remercier aussi tous les pompiers, les démineurs
01:28:58tous ceux de la sécurité civile qui permettent de tenir
01:29:00comme le marathon de cette nuit
01:29:02des centaines de milliers de personnes, soit qui courent, soit qui regardent
01:29:04dans de parfaites conditions de sécurité
01:29:06en plein Paris, jusqu'à 5-6 heures du matin
01:29:08ça c'est la démonstration que nous sommes
01:29:10un grand pays de sécurité
01:29:12Disons Amine Elbaïe, avec la démonstration qu'on a pu faire
01:29:14pendant les Jeux Olympiques
01:29:16nous sommes un grand pays de sécurité, c'est peut-être pas quelque chose
01:29:18qu'on aurait pu dire de manière naturelle
01:29:20il y a trois semaines par exemple
01:29:22que la France était un grand pays de sécurité
01:29:24Il restera de ces Jeux Olympiques
01:29:26un héritage
01:29:28l'héritage d'un nouveau rapport
01:29:30de confiance entre la police et la population
01:29:32d'abord les touristes étrangers
01:29:34se sont rendus compte d'une seule chose
01:29:36avec les Jeux Olympiques, c'est que la police ne tue pas
01:29:38elle n'assassine pas, elle contribue
01:29:40à la bonne organisation des Jeux Olympiques
01:29:42et il suffit simplement
01:29:44de lire la presse internationale
01:29:46les touristes étrangers, les parisiens mais aussi les français
01:29:48ne se sont jamais autant sentis en sécurité
01:29:50qu'à Paris au moment des Jeux Olympiques
01:29:52c'est aussi une façon
01:29:54je crois, d'influer sur les choix politiques
01:29:56à venir
01:29:58et c'est ça l'enjeu de demain
01:30:00équiper Paris
01:30:02d'une police municipale armée
01:30:04enfin, placer ce débat
01:30:06et sortir de cette logique
01:30:08droite-gauche, la droite est pour l'armement, la gauche est contre
01:30:10sortir effectivement des
01:30:12on voit des maires de gauche qui commencent à avoir goûté
01:30:14comme le maire de Saint-Denis notamment
01:30:16une fois qu'ils ont goûté à la sécurité finalement
01:30:18ils s'y attachent
01:30:20les français se sont rendus compte d'une seule chose
01:30:22c'est que quand on met des policiers, quand on met du bleu sur le terrain
01:30:24ça marche
01:30:26et il y a peut-être un deuxième héritage
01:30:28en revenant peut-être sur la question précédente
01:30:30c'est sur ce qu'il ne faut pas faire
01:30:32il ne faut pas par contre faire des dépenses inutiles
01:30:34voyez-vous, la Seine
01:30:36par exemple, ça a coûté combien ? 1,4 milliard d'euros
01:30:38qu'on achetait dans l'eau comme ça
01:30:40on a promis aux parisiens une dépollution
01:30:42de la Seine, vous vous rendez compte qu'il n'est
01:30:44matériellement pas possible actuellement en l'état
01:30:46de dépolluer la Seine, ça fait 6 ans qu'on essaye
01:30:48on a mis 1,4 milliard d'euros dans l'eau
01:30:50et ce n'est toujours pas dépollué
01:30:52donc voilà, ces enseignements-là sont
01:30:54en tirée parce que
01:30:56c'est aussi notre rapport
01:30:58à la politique et le rapport
01:31:00de confiance qu'ont les Français
01:31:02avec la dépense publique, à l'heure où on demande
01:31:04aux Français de se serrer la ceinture
01:31:06avec des Français quand même étouffés par la fiscalité
01:31:08dans le pays champion
01:31:10des prélèvements obligatoires, on n'a pas perdu la médaille d'or
01:31:12de ce côté-là.
01:31:14Je voudrais qu'on écoute une autre déclaration
01:31:16c'est celle de la ministre des Sports
01:31:18et des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:31:20Amélie Oudéa Castaner, ministre démissionnaire
01:31:22regardez en tout cas
01:31:24cette ambiance des Jeux
01:31:26et on sent qu'elle est un peu soulagée Amélie Oudéa Castaner
01:31:28Sentiment de grande satisfaction
01:31:30d'avoir pu
01:31:32avoir ce succès à la fois
01:31:34organisationnel, populaire
01:31:36sportif, avec ma double casquette
01:31:38ministre des Jeux, ministre des Sports
01:31:40il y a cette conjonction
01:31:42des deux dimensions qui est un sentiment
01:31:44de grand bonheur
01:31:46de se dire qu'en équipe
01:31:48en travaillant très très dur
01:31:50en mettant la barre haut
01:31:52en lâchant rien
01:31:54à aucun moment
01:31:56on a réussi à livrer les Jeux exemplaires
01:31:58qu'on voulait livrer en donnant
01:32:00de la fierté, de la confiance aussi je crois
01:32:02au pays et puis du bonheur au monde entier
01:32:04Bernard Konadad, il y a évidemment
01:32:06un satisfait-ci à la fois du côté du ministre
01:32:08de l'Intérieur, de la ministre des Sports
01:32:10et on peut aussi le comprendre, on a tellement dit
01:32:12notamment pour Gérald Darmanin qui jouait sa place
01:32:14Amélie Oudéa Castaner aussi que si ça se passait mal
01:32:16on allait leur imputer une part de responsabilité
01:32:18qui n'aurait pas forcément été honnête
01:32:20mais on sent un gouvernement
01:32:22soulagé, même si on le rappelle il y a encore
01:32:24les Jeux paralympiques à faire après
01:32:26et une cérémonie de clôture aussi
01:32:28globalement, même plus que globalement
01:32:30ces Jeux se sont bien passés
01:32:32on disait tout à l'heure qu'on espère
01:32:34que cette sécurité
01:32:36ne sera pas une sécurité de 4 semaines
01:32:38par siècle parce que c'est peut-être ça aussi
01:32:40une fois tous les 100 ans
01:32:42on va être un peu déçu
01:32:44y compris
01:32:46à la porte de la chapelle
01:32:48c'est vrai que les lendemains
01:32:50du mois de septembre vont être quand même
01:32:52difficiles pour les parisiens et les français
01:32:54mais au delà, c'est une réussite
01:32:56politique, il n'y a pas eu
01:32:58de grave couac
01:33:00Madame Castera
01:33:02a bénéficié des bienfaits de l'eau
01:33:04de la Seine puisqu'elle est souriante
01:33:06je trouve que c'est effectivement
01:33:08comme quoi le bain...
01:33:10Elle s'en sort mieux que les athlètes visiblement
01:33:12et puis il faut aussi reconnaître
01:33:14qu'elle a été une bien meilleure ministre
01:33:16des sports qu'une ministre éphémère
01:33:18de l'éducation nationale et puis que ça reste
01:33:20quand même aussi une grande sportive
01:33:22rendons-lui cet hommage
01:33:24elle a été une belle joueuse de tennis
01:33:26maintenant il va falloir qu'elle apprenne à jouer collectif
01:33:28si elle veut faire un peu plus de politique
01:33:30Justement, on va parler politique dans un instant mais un dernier mot Naïma
01:33:32Il faut le reconnaître, elle a raison d'être
01:33:34soulagée et puis d'être
01:33:36satisfaite parce que ça a été une réussite
01:33:38ces Jeux et puis je rajouterai aussi
01:33:40que Gérald Darmanin
01:33:42a mouillé
01:33:44énormément la chemise
01:33:46pour que ces Jeux se passent
01:33:48très bien et pour lever
01:33:50tous les risques liés
01:33:52notamment aux attentats
01:33:54ou la sécurisation aussi
01:33:56des différents sites, etc.
01:33:58Mais je voudrais aussi rendre hommage à quelqu'un
01:34:00dont on parle rarement et qui a été vraiment
01:34:02l'artisan aussi
01:34:04de tout ça, c'est le préfet Nunes
01:34:06Oui bien sûr
01:34:08Nunes qui est un grand
01:34:10fonctionnaire, qui est un grand serviteur
01:34:12de l'Etat
01:34:14et qui a su être efficace
01:34:16pour organiser
01:34:18tous ces Jeux. Et justement on va parler
01:34:20un petit peu de politique parce que certes
01:34:22les ministres des missionnaires sont soulagés que les Jeux Olympiques
01:34:24se soient bien passés mais ils n'en connaissent pas
01:34:26bien plus sur leur sort
01:34:28on sent certains qui ont franchement envie d'être libérés
01:34:30de leur portefeuille
01:34:32alors le ministre de l'Intérieur s'est exprimé ce matin
01:34:34justement il a été interrogé
01:34:36par l'une de nos consoeurs, savoir si oui
01:34:38ou non il serait encore ministre de l'Intérieur au moment
01:34:40des Jeux Paralympiques, écoutez sa réponse
01:34:42Les Jeux Olympiques ne sont pas totalement
01:34:44terminés et je vais d'abord
01:34:46attendre la fin de ces Jeux Olympiques
01:34:48en attendant que le Président
01:34:50fasse des nominations politiques
01:34:52je préparerai ces Jeux Paralympiques
01:34:54quelle que soit la place que j'occuperai
01:34:56jusqu'au dernier jour, la dernière heure, la dernière minute
01:34:58quand on est ministre de l'Intérieur on s'intéresse
01:35:00avant tout à la sécurité des Français
01:35:02ensuite si je devais
01:35:04passer à autre chose
01:35:06je tirerai de ce moment une immense
01:35:08fierté d'avoir été à la tête du ministère
01:35:10de l'Intérieur et d'avoir réussi grâce aux policiers
01:35:12aux gendarmes, aux sapeurs-pompiers, aux préfets
01:35:14le plus grand événement du monde qu'a organisé la France
01:35:16depuis que le ministère de l'Intérieur
01:35:18existe dans sa version moderne
01:35:20Joseph Tounel, c'est vrai que le ministre de l'Intérieur
01:35:22Gérald Darmanin, lui a été
01:35:24de fait aux affaires courantes
01:35:26pendant toute cette période des Jeux Olympiques
01:35:28mais l'ambiance qui règne en ce moment au gouvernement
01:35:30c'est-à-dire qu'il y a un certain nombre de ministres
01:35:32qui s'ennuient, je pense qu'on peut dire le mot
01:35:34et ils le disent assez clairement, qui ont des affaires courantes
01:35:36certes à gérer, quelques dossiers qui traînent sur le coin
01:35:38de la table, qui ne peuvent rien engager et qui commencent à se dire
01:35:40soit parce qu'ils ont envie
01:35:42d'avoir plus de responsabilités à l'Assemblée
01:35:44soit parce qu'ils ont envie de partir dans le privé
01:35:46ils disent un peu au Président, libérez-moi
01:35:48Oui, parce qu'on a
01:35:50un vrai problème, enfin on a au moins
01:35:52trois gros problèmes devant nous, un problème politique
01:35:54on a besoin d'avoir un gouvernement
01:35:56c'est-à-dire qu'on a besoin d'avoir une ligne politique
01:35:58avec une ambition, avec un projet
01:36:00et pour le moment personne ne voit rien, on est dans le flou
01:36:02on a un grave problème
01:36:04économique devant nous
01:36:06les faillites d'entreprises notamment de taille moyenne
01:36:08c'est très très important
01:36:10les derniers chiffres qu'on avait
01:36:12c'était des chiffres les plus importants depuis ces vingt dernières
01:36:14années, je ne sais pas si ça continue
01:36:16cet été, mais il n'y a pas de raison objective
01:36:18que ça ne continue pas, donc ça c'est très très
01:36:20inquiétant, et puis un problème
01:36:22social parce qu'en fonction
01:36:24du prochain gouvernement et de ce qui sera décidé
01:36:26par exemple sur les retraites
01:36:28ce n'est pas anecdotique
01:36:30on l'annule, on ne l'annule pas
01:36:32on vient en arrière, on vient en avant
01:36:34et tout ça va se mener plus des éléments
01:36:36alors aucun gouvernement n'en est responsable
01:36:38ça s'appelle la météo
01:36:40mais on voit que le prix du pain va augmenter
01:36:42parce que les récoltes de blé sont très mauvaises
01:36:44le rendement a baissé de près de 40%
01:36:46la qualité a baissé
01:36:48et donc ça va impacter une grande partie
01:36:50de la chaîne alimentaire
01:36:52et ça du coup c'est dans le porte-monnaie
01:36:54des français
01:36:56et à un moment donné à la rentrée quand on cumule
01:36:58tous ces éléments, on a de quoi être inquiet
01:37:00et moi ce qui m'inquiète le plus
01:37:02c'est que j'ai l'impression du côté des politiques
01:37:04à part penser à leur propre avenir personnel
01:37:06l'avenir de la collectivité nationale
01:37:08à l'ère de passé
01:37:10et c'est vrai que
01:37:12Aminel Veil, on se dit aussi la première prise de parole
01:37:14entre guillemets officielle du président de la République
01:37:16quel que soit le biais
01:37:18une interview dans la presse, télévisée
01:37:20peu importe, va être très compliquée
01:37:22parce que là effectivement il y a cette trêve politique
01:37:24que les français ont accordée, pas tant parce qu'Emmanuel Macron
01:37:26l'a voulu mais parce qu'ils se sont intéressés
01:37:28à d'autres choses de même
01:37:30en revanche, si Emmanuel Macron espère
01:37:32un petit peu surfer plus longtemps
01:37:34là-dessus, il va falloir jouer finement
01:37:36peut-être gagner du temps
01:37:38mais il ne faut pas que dès la sortie des JO
01:37:40de nouveau on ait des polémiques politiciennes
01:37:42ou un président de la République qui braquent de nouveau les français
01:37:44parce que l'effet JO, là on en profite
01:37:46mais on sait très bien qu'il peut être très très vite balayé
01:37:48aussi
01:37:50Pour résumer la période
01:37:52permettez-moi de vous dire ce soir
01:37:54Élodie, politiquement les Jeux Olympiques
01:37:56ne sont pas terminés
01:37:58Il va peut-être les faire durer de 3 mois encore
01:38:00Je pense
01:38:02d'ailleurs nous l'avons vu
01:38:04Mais sans compétition ça va être dur de passionner les français
01:38:06Vous savez, en début de week-end
01:38:08l'Elysée a annoncé d'ailleurs une grande fête
01:38:10en septembre
01:38:12Et il faut que Gérald Darmanin
01:38:14soit encore mis à l'intérieur à ce moment-là
01:38:16Je crois que par là, la volonté du président
01:38:18de la République, Emmanuel Macron
01:38:20c'est évidemment de s'inscrire comme maître des horloges
01:38:22de pouvoir gagner du temps
01:38:24Et on se rend compte qu'en gagnant du temps
01:38:26ça ne gêne pas tant que ça les français
01:38:28parce que nous partageons
01:38:30collectivement un moment de fierté nationale
01:38:32une ferveur populaire
01:38:34Mais se posera effectivement au moment venu
01:38:36la question de l'avenir politique pour les ministres, pour le pays
01:38:38Quel gouvernement aussi
01:38:40Voulons-nous un gouvernement
01:38:42d'affaires courantes, c'est-à-dire un gouvernement
01:38:44de techniciens, qui fait tourner la machine
01:38:46de l'administration, qui connaît
01:38:48les dossiers de l'Etat mais qui n'ira pas dans la profondeur
01:38:50politique, faute de majorité
01:38:52au Parlement, ou voulons-nous un gouvernement
01:38:54politique ? Et là
01:38:56dans ce cas, les noms
01:38:58défilent, j'ai entendu
01:39:00M. Cazeneuve, M. Bertrand
01:39:02j'ai entendu Mme Castex
01:39:04qui a, semble-t-il, fait peut-être un mauvais choix
01:39:06d'épuiser ses congés pendant les Jeux Olympiques
01:39:08Enfin, là c'est un autre débat
01:39:10Il y a des réactions sur Twitter qui sont très drôles, je viens dans les rues
01:39:12où quelqu'un disait, c'est dommage qu'elle ait finalement
01:39:14gâché tous ses congés pour faire la tournée de la France
01:39:16alors que les JO, les français ne regardent que les JO
01:39:18C'est en partie vrai
01:39:20C'est très vrai
01:39:22La question finalement, et Joseph
01:39:24a raison, nous la posons à l'envers
01:39:26La question ce n'est pas quelle tête
01:39:28d'affiche, ce n'est pas ce que demandent les français
01:39:30Ce n'est pas ce qui en sort des suffrages
01:39:32du 7 juillet dernier
01:39:34La question c'est
01:39:36quel accord de gouvernement, quel projet politique
01:39:38Vous voyez bien qu'il n'y a aucune force
01:39:40politique qui se dégage au Parlement
01:39:42L'enjeu demain, ça va être je crois
01:39:44de créer un accord parlementaire
01:39:46texte par texte
01:39:48Qu'est-ce qu'avait proposé d'ailleurs
01:39:50en partie la droite sénatoriale
01:39:52et la droite LR
01:39:54conduite par
01:39:56Laurent Wauquiez
01:39:58La droite républicaine
01:40:00C'est leur nouveau nom
01:40:02On voit bien d'ailleurs que la clarification
01:40:04n'est pas terminée à ce stade
01:40:06Je crois qu'il faudra
01:40:08laisser le temps au temps
01:40:10parce que je vois difficilement demain
01:40:12un gouvernement d'union nationale
01:40:14composé et de LR
01:40:16et de PS qui se sont tapés dessus
01:40:18pendant 30 ans
01:40:20Je pense qu'on se dirige plutôt vers le gouvernement d'affaires courantes
01:40:22et moins vers le gouvernement politique
01:40:24Effectivement, c'est vrai que Naïma M. Fadel
01:40:26Emmanuel Macron, il tente de gagner du temps
01:40:28parce qu'il avait dit au moins
01:40:30jusqu'aux Jeux Olympiques
01:40:32Tout le monde avait pensé à mi-août
01:40:34On rappelle que les Jeux paralympiques font partie pleinement des Jeux Olympiques
01:40:36Vous le rappelez Amine, le 14 septembre
01:40:38Ensuite il y a la grande parade sur les Champs-Elysées
01:40:40Donc changer de gouvernement entre l'8 et le 14 septembre
01:40:42c'est dommage mais il y a un certain nombre de ministres qui sont agacés
01:40:44parce que si on reparle de Gérald Darmanin
01:40:46qui nous occupait à l'instant
01:40:48le 14 septembre il y a cette grande parade sur les Champs-Elysées
01:40:50le lendemain il fait sa rentrée politique à Tourcoing
01:40:52Il y a un moment où pour l'intérêt des carrières de tous
01:40:54on sent aussi que peut-être
01:40:56Emmanuel Macron prend un malin plaisir de leur dire
01:40:58je vous rappelle que je suis le maître des horloges
01:41:00et que je vais vous libérer quand j'en aurai envie
01:41:02Ecoutez, ça se saurait
01:41:04si le président de la République avait le souci
01:41:06de ses ministres
01:41:08Je crois qu'il est en train de savourer
01:41:10ses JO et qu'il fait affaire en sorte
01:41:12que ça dure
01:41:14et les ministres démissionnaires
01:41:16n'ont plus qu'à attendre
01:41:18ça ne sera pas leur agenda à eux
01:41:20qui va priver aujourd'hui
01:41:22c'est l'agenda du président de la République
01:41:24et ma foi, il leur est tort de faire autrement
01:41:26parce qu'aujourd'hui il doit aussi
01:41:28nommer un premier ministre
01:41:30mais un premier ministre qu'il souhaite lui
01:41:32et non pas un premier ministre
01:41:34en fonction des certains partis politiques
01:41:36qui veulent imposer le leur
01:41:38Vous pensez à qui Naïma ?
01:41:40Je pense notamment au Front Populaire
01:41:42parce que c'est aujourd'hui
01:41:44le Front Populaire qui est vraiment
01:41:46en train de vouloir imposer sa candidate
01:41:48qui a effectivement
01:41:50épuisé ses jours de congé comme l'a dit Amine
01:41:52Franchement, pour aller...
01:41:54D'ailleurs, elle est en congé jusqu'à la fin du mois
01:41:56donc il faudra qu'il nomme avant septembre ou pas
01:41:58ça pouvait faire sourire aussi
01:42:00parce que sa visite à une usine
01:42:02où vous dites, mais le monde ouvrier
01:42:04si elle ne le connait pas, si elle a besoin de faire une visite
01:42:06c'est qu'il y a quand même un problème
01:42:08Elle ne le connait pas beaucoup, elle a rarement travaillé
01:42:10à l'usine, Lucie Castez
01:42:12Elle avait quand même un très joli bleu de travail bien propre
01:42:14Oui, alors là c'était...
01:42:16En justifiant que c'est pour des raisons de sécurité au cas où il y a des projections
01:42:18parce qu'on ne sait jamais
01:42:20Pour terminer, le président de la République
01:42:22et le maître des horloges, quant à M. Darmanin
01:42:24qui doit faire aussi sa rentrée
01:42:26n'oublions pas que si on devait donner
01:42:28et il faut être juste
01:42:30une médaille d'or aujourd'hui par rapport à ses
01:42:32JO, une médaille d'or
01:42:34à un ministre, ça serait lui qui l'aurait
01:42:36il a réussi à sécuriser
01:42:38alors qu'on avait vraiment des grosses craintes
01:42:40par rapport à des agressions, à des violences
01:42:42et puis surtout des attentats terroristes
01:42:44et puis rappelons-nous, par rapport à la Seine
01:42:46on était beaucoup à se dire
01:42:48c'est n'importe quoi, ça ne va jamais marcher
01:42:50et puis le fait de le faire sur Paris
01:42:52on était aussi nombreux à se dire
01:42:54il ne faut surtout pas sur Paris
01:42:56En un mot rapidement, Bernard Conrad, pour terminer
01:42:58on se dit, effectivement
01:43:00on est dans une phase où
01:43:02le président de la République, on le voit, va tenter de gagner du temps
01:43:04ce qui va peut-être le rattraper, ce sont les attentes
01:43:06des Français et les partis politiques
01:43:08qui eux aussi, à la rentrée, vont remettre la pression
01:43:10Mais les attentes, vous le dites, des Français
01:43:12parce que les problèmes de pouvoir
01:43:14d'achat, de sécurité, d'immigration
01:43:16de qualité de services publics
01:43:18et aussi de réduction de la dette
01:43:20sont toujours là
01:43:22il faut le rappeler qu'il y a
01:43:24quand même du son et de l'image
01:43:26puisque vous avez un certain nombre d'interventions
01:43:28dans l'express de Madame Tannier-Renacher
01:43:30un certain nombre de télévisions
01:43:32qui vous disent que la majorité
01:43:34serait plutôt au centre-gauche
01:43:36elle ne serait surtout pas à droite
01:43:38vous savez ça mieux que moi, Élodie
01:43:40et d'autres qui vous disent qu'il faut vraiment faire
01:43:42un gouvernement de droite et d'union des droites
01:43:44avec des socialistes de gouvernement
01:43:46responsables qui n'ont pas été
01:43:48contaminés par LFI
01:43:50donc on voit bien qu'il y a différents sons
01:43:52et différentes images, la difficulté du président
01:43:54de la République, aujourd'hui, c'est de trouver
01:43:56une majorité au Parlement
01:43:58donc cette majorité, il l'a déjà trouvée
01:44:00avec l'élection de Madame Braune-Pivet
01:44:02c'est ça, donc maintenant
01:44:04comment avoir un gouvernement qui tiendra
01:44:06plus que 24 heures ?
01:44:08Merci beaucoup à tous les 4, Bernard Konadad, Naïma M. Fadel
01:44:10Amine Belli et Josette Hounel d'avoir été
01:44:12mes invités, tout de suite vous retrouvez
01:44:14à Thierry Cabane pour le Face à Face
01:44:16Nathan Devers face à Judith Vintraub
01:44:18et pardon, c'est Olivier de Kérenflègue
01:44:20parfois il arrive pour se tromper sur ses propres collègues
01:44:22je me suis trompée
01:44:24merci François-Yves d'avoir corrigé
01:44:26bonne fin de soirée en tout cas sur CNews
01:44:28C'est tout pour midi, à demain