Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h
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00:00:00Chers amis, bonjour à tous. Très heureux de vous retrouver dans Punchline.
00:00:04Nous sommes en chambre jusqu'à 19h.
00:00:06Nous allons décrypter, analyser l'actualité, débattre avec nos invités.
00:00:09Vous connaissez le principe.
00:00:11Invité que je vous présente dans un instant, mais avant, le sommaire de l'émission
00:00:14et cette crainte d'un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
00:00:18La situation s'est fortement tendue à la frontière libanaise.
00:00:21Hier soir, une frappe contre Israël a causé la mort de 12 personnes,
00:00:2519 blessés, principalement des enfants.
00:00:27Un tir imputé au Hezbollah du Liban qui nie l'effet.
00:00:31Israël promet de frapper l'ennemi avec force.
00:00:34On y revient en début d'émission.
00:00:36La polémique liée à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques n'en finit pas.
00:00:40Même Jean-Luc Mélenchon a été heurté par certaines scènes.
00:00:43Le replay de la cérémonie n'est plus disponible dans certains pays sur les plateformes.
00:00:48Plus personne ne semble assumer.
00:00:51Alors cette idéologie uox retourne-t-elle contre ses ambassadeurs ?
00:00:55On va en parler dans Punchline.
00:00:57Et ce sujet qui agite régulièrement le débat public,
00:01:00faut-il rendre inéligible les personnes fichées ?
00:01:03Selon notre sondage CSA pour CNews JDD Europe 1,
00:01:07les Français sont 80% y être favorables.
00:01:10Mais certains juristes alertent sur les implications et les dangers
00:01:14que pourrait entraîner une telle décision.
00:01:17Éclairage débat avec nos invités.
00:01:19Et pour cela, pour vous accompagner pendant deux heures,
00:01:22elle est avec nous, Gabrielle Cluzel.
00:01:24Bonjour ma chère Gabrielle.
00:01:25A vos côtés, Jean-Marie Godard.
00:01:27Bonjour Jean-Marie.
00:01:28Journaliste, écrivain, notamment spécialiste des questions de police et de justice.
00:01:32Un policier, nous en avons un.
00:01:34La chance d'en avoir un autour de ce plateau.
00:01:36Jean-Christophe Couilly, bonjour.
00:01:37Bonjour.
00:01:38Secrétaire nationale, unité à vos côtés.
00:01:40Amine Elbahi, juriste et auteur.
00:01:42Amine, bonjour.
00:01:43Dans un instant, la parole à vous.
00:01:45Nous reviendrons sur ce risque d'embrasement au Moyen-Orient,
00:01:49sur la situation des Jeux Olympiques.
00:01:51Également, c'est polémique après la cérémonie d'ouverture.
00:01:53Mais tout de suite, il est 17h.
00:01:55Barbara Durand nous a rejoint.
00:01:56On fait un point avec vous, Barbara, sur les dernières actualités.
00:02:02Bonjour Olivier.
00:02:03Bonjour à tous.
00:02:04Et de deux médailles d'or pour la France Jeux Olympiques.
00:02:07Cet après-midi, Pauline Ferrand prévoit à remporter l'épreuve de VTT Cross Country
00:02:12sur la colline d'Élancourt.
00:02:14À 32 ans, la quintuple championne du monde décroche à la maison son premier titre olympique.
00:02:20Aux Etats-Unis, le méga-feu en cours en Californie devient l'un des plus gros jamais enregistrés dans cet état.
00:02:26L'incendie a déjà ravagé plus de 350 000 hectares.
00:02:30Plus de 4000 personnes ont dû évacuer.
00:02:33Enfin au Venezuela, début d'une élection présidentielle sous tension entre un pouvoir aux abois
00:02:39et une opposition surmotivée, données victorieuses dans les sondages.
00:02:43L'opposition craint que Nicolas Maduro, le président sortant, manipule le scrutin
00:02:48au détriment de son rival Edmundo González Urrutia.
00:02:53Merci beaucoup Barbara, on vous retrouve à 17h30 pour un nouveau point sur l'actualité.
00:02:57Alors pour démarrer, nous allons bien évidemment revenir sur les Jeux Olympiques,
00:03:00mais pour démarrer cette actualité internationale importante,
00:03:04cette crainte d'un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
00:03:06Alors que la guerre, vous le savez, continue de faire rage entre Israël et les terroristes du Hamas,
00:03:11et bien la situation s'est fortement tendue.
00:03:13Hier à la frontière libanaise, une frappe contre Israël a causé 12 morts et 19 blessés,
00:03:18principalement des enfants d'ailleurs, selon l'armée israélienne.
00:03:21Le tir de roquette est imputé au Hezbollah au Liban.
00:03:24Le Hezbollah qui nie l'effet.
00:03:25Les précisions avec Alice Sommerer et on en parle ensuite.
00:03:29Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a écourté son déplacement aux Etats-Unis
00:03:34et s'est dirigé dès son arrivée en Israël vers une réunion au cabinet de sécurité.
00:03:38Israël a promis de frapper l'ennemi avec force le lendemain de l'attaque
00:03:42qui a touché la ville de Majdal dans le nord du pays.
00:03:44Le Hezbollah qui nie cette attaque est accusé d'en être à l'origine.
00:03:48C'est un massacre qui a été commis hier par le Hezbollah.
00:03:5112 enfants de 10 à 20 ans, dont des garçons et des filles, qui jouaient au football dans un stade.
00:03:58La réaction israélienne est obligatoire face au Hezbollah qui, depuis le 8 octobre,
00:04:03attaque, menace, bombarde Israël et soutient le Hamas dans la guerre que nous menons contre le Hamas
00:04:10au détriment des Libanais. Mais là, cette fois-ci, une ligne rouge a été franchie.
00:04:14Cette attaque a suscité de vives réactions.
00:04:17L'ONU a mis en garde contre une conflagration plus large dans la région.
00:04:20L'Union européenne a quant à elle réclamé une enquête internationale indépendante.
00:04:24A l'international, Berlin a appelé à agir avec sang-froid et la Suisse a condamné la frappe.
00:04:29Paris a appelé à ce que tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade militaire
00:04:33et a assuré qu'elle continuera d'agir auprès de ses partis à cette fin.
00:04:37Au total, 12 jeunes âgés de 10 à 16 ans sont morts dans la frappe et 30 autres environ ont été blessés.
00:04:43Boaz Bismuth, député Likoud, est en liaison avec nous.
00:04:47Monsieur le député, bonjour, merci d'avoir accepté notre invitation pour nous éclairer sur ce risque,
00:04:55cette crainte en tout cas d'un nouvel embrasement.
00:04:57Peut-être pour commencer, nous l'entendions, ce sont principalement des enfants qui ont été tués.
00:05:02C'est bien cela ?
00:05:04Oui, les images sont terribles. J'étais ce matin à Majd El Shams, dans le nord d'Israël,
00:05:08pas loin de la frontière, dans ce triangle Israël-Syrie-Libon.
00:05:11Je peux vous dire qu'on a cru tout voir depuis le 7 octobre.
00:05:16Je dirais que depuis le 7 octobre, c'est les images les plus terribles qu'on ait vues.
00:05:1911 petits cercueils, le douzième n'a pas encore été trouvé, un enfant de 11 ans, c'est terrible.
00:05:27En fait, quand on dit qu'il n'a pas été trouvé, les corps étaient complètement déchiquetés par pieds.
00:05:31Horrible, horrible, horrible.
00:05:33On parle effectivement d'un tir de missile du Hezbollah. Le Hezbollah, de son côté, qui nie.
00:05:37Aujourd'hui, Israël a la certitude que ce tir a été tiré depuis le Liban par le Hezbollah ?
00:05:43Ecoutez, cette roquette iranienne, par ailleurs, est en possession du Hezbollah.
00:05:48On parle du Hezbollah, c'est exactement quand on dit Hamas prétend,
00:05:52où Hezbollah dit que ce sont des groupes terroristes, très franchement,
00:05:55qui sont non seulement, je ne parlerai même pas de leur fiabilité,
00:05:58mais je verrai que depuis le 8 octobre, le lendemain du 7 octobre,
00:06:01Hezbollah se joint justement à ce conflit, si vous voulez,
00:06:06pour aider ses amis, entre guillemets, aux cent, guillemets, terroristes du Sud.
00:06:10Et c'est pour ça que Hamas, non seulement il a tiré cette roquette,
00:06:14en plus, il le ment après. Et voilà, la responsabilité est sur Hamas.
00:06:18Avant de revenir sur la réponse militaire, quelle est l'atmosphère aujourd'hui en Israël ?
00:06:24Et comment cette attaque, finalement, est-elle perçue par la population israélienne aujourd'hui ?
00:06:30Très dure, il faut dire. Déjà, quand vous arrivez dans le Nord,
00:06:34il y a les images de ces 11 petits, magnifiques enfants, qui ne sont plus avec nous, bien sûr.
00:06:39La communauté druze, qui partage un petit peu les obligations militaires,
00:06:47qui a perdu beaucoup de ses enfants dans cette guerre du 7 octobre,
00:06:50mais aussi dans les guerres d'Israël, attend justement de l'armée israélienne
00:06:53de faire le nécessaire, trop c'est trop.
00:06:56Ils nous l'ont dit aujourd'hui aux représentants, aux ministres qui étaient là dans le Nord.
00:07:00Et je dirais, d'une certaine manière aussi, ils ont raison, puisqu'il y a deux semaines,
00:07:04il y a deux semaines, lorsque Tel Aviv a été attaqué, souvenez-vous,
00:07:07par un drone lancé de la mer morte des Houthis au Yémen,
00:07:11Israël a riposté 1 800 kilomètres dans un port au Yémen.
00:07:16Là, 12 petits enfants, nos frères les druzes, attendent une riposte.
00:07:23Et comme j'ai entendu beaucoup ce matin, pour les amis druzes dans le Nord,
00:07:27je cite, le Liban doit trembler.
00:07:30Alors justement, Benyamin Netanyahou a assuré qu'Israël répondrait.
00:07:35Benyamin Netanyahou de retour des Etats-Unis, il y a une réunion de sécurité qui a été organisée.
00:07:40Je ne sais pas si elle est terminée ou pas, mais à quelle riposte doit-on s'attendre ?
00:07:44Puisque la crainte est la suivante, c'est qu'un nouveau front s'ouvre finalement au Moyen-Orient.
00:07:49Il faut savoir que quand on dit un nouveau front, ce n'est pas du tout un nouveau front,
00:07:52puisque depuis le 7 octobre, nous avons 7 fronts.
00:07:55Bien sûr, dans le Sud, Hamas, dans le Nord, Hezbollah, la mer morte des Houthis,
00:07:59l'Iran aussi qui nous a attaqués, dans le centre, Jenin, Toul Karem de l'autorité palestinienne,
00:08:03qui non seulement ne contrôle pas ces terroristes,
00:08:05mais en plus qui est là dans leur livre d'études, prône pour le terrorisme,
00:08:09et j'en passe avec les milices chiites en Irak.
00:08:11Donc nous avons beaucoup de fronts.
00:08:13Et dans chaque front, en plus, nous avons 4 fronts.
00:08:15C'est le front militaire, le front diplomatique, le front de la communication et le front juridique.
00:08:20C'est très très dur comme guerre.
00:08:22Elle va être longue, elle est très très difficile.
00:08:24Il faut savoir une chose, c'est qu'Israël n'a pas d'autre choix que de riposter pour la bonne raison.
00:08:29Afin qu'il n'y ait pas de guerre, il faut qu'il y ait dissuasion.
00:08:32Et d'après ce que je le vois, dans le Nord, on a un petit peu perdu,
00:08:36dans le sens où on a eu déjà 41 victimes depuis le 7 octobre.
00:08:39Les Israéliens attendent cette riposte qui va être dure.
00:08:43Pour l'instant, il est vrai que dans le sud de Liban, Hezbollah a perdu beaucoup de ses chefs.
00:08:48Mais a priori, d'après ce qu'on voit hier, ce n'est pas assez.
00:08:51Et encore une formule que les gens ont tendance à oublier.
00:08:53Toutes ces personnes qui vont vous dire, oui, la paix va amener la sécurité.
00:08:57Non, au Moyen-Orient et surtout en Israël, c'est la sécurité qui amène la paix.
00:09:01Justement, afin d'arriver à cette, pour ne pas parler de paix,
00:09:05pour arriver justement à cette sécurité, à justement stabiliser un peu la région,
00:09:10finalement, il faut que l'Iran, il faut que le Hezbollah, il faut que le Hamas perdent cette guerre.
00:09:17Sinon, nos jours en tant qu'État juif, en tant qu'Israël,
00:09:20nos jours sont comptés, quand je dis nos jours, mois, années.
00:09:24Mais le compte à rebours est lancé.
00:09:27Donc, il n'y a pas d'autre choix.
00:09:28Avant de vous libérer, Boaz Bismuth, cette dernière question.
00:09:31Il y avait des négociations qui étaient prévues à Rome,
00:09:35justement pour, eh bien, dans la perspective d'un arrêt des combats.
00:09:40On peut imaginer qu'après cette attaque du Hezbollah,
00:09:43il n'est plus question de négocier à cette heure du côté d'Israël ?
00:09:46Non, ce n'est pas en contradiction.
00:09:48Le chef du Mossad, d'après les médias, justement, s'est fait aujourd'hui la formation en Israël.
00:09:52Juste la première information après le Nord, c'est justement le fait que le chef du Mossad
00:09:58soit parti justement à Rome pour continuer.
00:10:02Il faut voir, moi aussi, avec ça, j'ai été à Machel Shams, le pin, si vous voulez,
00:10:07pour le retour des otages.
00:10:08Il reste encore 115.
00:10:09Je suis en contact avec les familles tous les jours.
00:10:12C'est aussi quelque chose d'infernal que ces personnes vivent.
00:10:16Je tiens à rappeler encore une fois à vos téléspectateurs
00:10:19qu'ils ont été, ces otages, pris le 7 octobre, y compris un bébé de un an.
00:10:23Et depuis le 7 octobre, ni Croix-Rouge, ni aucune organisation internationale,
00:10:27eh bien, les a visités.
00:10:28Ça aussi, c'est quelque chose qui est infernal.
00:10:30Quand on parle toujours d'humanitaires en Europe,
00:10:32quand on parle d'humanitaires dans les médias, pensez aussi à nous, en Israël.
00:10:36Merci, Boaz Bismuth, député Likoud.
00:10:39Et nous rappelons que deux de ces otages également sont de nationalité française,
00:10:42Ofer et Oad.
00:10:44Bien évidemment, nous pensons à leur famille.
00:10:46Merci à vous, monsieur le député, d'avoir accepté notre invitation.
00:10:50Peut-être un mot, effectivement, Gabriel Cluzel, la crainte ce soir,
00:10:54elle est bien celle d'un embrasement régional, effectivement,
00:10:57avec la Syrie, qui pourrait être aussi plongée dans cet embrasement.
00:11:01On peut le rappeler, les Druzes, qui ont été touchés,
00:11:03nombreux ont conservé cette nationalité syrienne,
00:11:07eux, étudiants d'Israël, mais Damas est allié avec l'Iran,
00:11:12mais aussi avec le Hezbollah libanais.
00:11:15Pour tout cela, aujourd'hui, le monde craint un embrasement.
00:11:18C'est pour ça que les réactions se sont succédées, pour rappeler à la retenue.
00:11:21Le premier point, peut-être à rappeler, c'est que nous avons tellement parlé
00:11:24de la politique intérieure de Popol, diraient certains, des législatives,
00:11:29que nous avons fini par oublier ce qui se passait dans le reste du monde,
00:11:33y compris sur notre propre sol, il y a du reste en matière de délinquance,
00:11:36mais ça, d'autres ici pourraient le dire mieux que moi.
00:11:39Évidemment, rien ne s'est réglé là-bas, et ce qui est tragique,
00:11:45c'est qu'on voit bien que certains sont prêts à faire craquer l'allumette
00:11:51qui commettra l'embrasement que tout le monde redoute.
00:11:56Les drusses, peut-être que certains de nos téléspectateurs ne le savent pas,
00:12:01c'est peut-être une secte musulmane, ou en tout cas des musulmans pas tout à fait orthodoxes.
00:12:10Ils rejettent la charia, ils sont monogames, monothéistes aussi, je crois,
00:12:15ils ne sont pas du tout prosélytes, c'est des petites communautés complètement à part
00:12:18et qui n'ont pas toujours des relations très amènes avec les autres musulmans.
00:12:23Ce sont eux qui sont frappés, et c'est vrai que l'horreur,
00:12:28quand on parle de terrorisme, de terreur, la dimension d'horreur la pire,
00:12:33c'est quand ça touche des enfants.
00:12:36On ne peut même pas dire que ce sont des dégâts collatéraux,
00:12:39ce sont simplement des enfants qui jouent au foot.
00:12:42C'est évidemment ces moments d'émotion très fortes qui suscitent l'embrasement,
00:12:48et nous devons rester extrêmement vigilants dans le monde international,
00:12:52parce que je crois que nous avons tous nos responsabilités,
00:12:54nous savons très bien que ce conflit s'exporte aussi sur notre sol,
00:12:58donc je crois que c'est évidemment extrêmement important.
00:13:02On disait que le Hezbollah restait prudent, que le Hezbollah, en tout cas au début,
00:13:06en avril, quand l'Iran avait attaqué l'Iran, il ne s'était pas joint à la danse,
00:13:12et on disait qu'eux aussi, ils ont peur finalement de mettre une allumette
00:13:17qu'ils ne pourront peut-être pas maîtriser.
00:13:20C'est peut-être le cas, effectivement.
00:13:22Aujourd'hui, nous y reviendrons à 18h, le colonel Olivier Rafovitch,
00:13:25le porte-parole de l'armée israélienne, sera justement avec nous.
00:13:29Je vous propose de revenir en France à présent avec les Jeux Olympiques,
00:13:32puisque la fête est bien lancée.
00:13:35Cinq premières médailles françaises, quatre hier, une il y a quelques minutes,
00:13:40en VTT avec Pauline Ferrand-Prévost.
00:13:43Nous attendons donc ce soir la natation avec le français Léo Marchand,
00:13:47il a toutes ses chances pour remporter l'or.
00:13:49Toute première médaille d'or hier, c'était en rugby à 7 avec l'histoire Antoine Dupont,
00:13:53et très vite rejoint par Emmanuel Macron, d'ailleurs après la victoire.
00:13:56C'est un fait, nos dirigeants, on le constate depuis quelques heures,
00:14:00ça va peut-être se calmer d'ailleurs, sont omniprésents,
00:14:03notamment aux côtés des joueurs, à en croire d'ailleurs cette séquence.
00:14:06Emmanuel Macron, Antoine Dupont, regardez.
00:14:08On a vu également Amine Elbaïy, Gabriel Attal qui était présent,
00:14:30Anne Hidalgo qui s'est félicitée de cette médaille d'or,
00:14:33et d'ailleurs ce qui était assez surprenant c'est qu'on voit son visage,
00:14:36imaginez voir le visage d'Antoine Dupont d'ailleurs.
00:14:39Voilà une première médaille française et on voit le visage d'Anne Hidalgo,
00:14:42ce qui a un peu interpellé puisqu'on sent bien effectivement que les politiques,
00:14:46nos dirigeants, tirent leur couverture à eux au début de ces Jeux Olympiques.
00:14:50Alors Emmanuel Macron avait annoncé une trêve politique pendant ces Jeux,
00:14:55visiblement pas pour eux.
00:14:56Ce n'est pas pour rien, je crois que le Président de la République
00:14:59a effectivement annoncé une trêve politique,
00:15:02parce que bien plus qu'une fête sportive, accueillir les Jeux Olympiques,
00:15:06c'est faire rayonner, faire triompher d'abord le talent de nos sportifs,
00:15:12mais faire rayonner aussi la France aux yeux du monde.
00:15:15Le monde nous regarde, le monde nous regarde à la télé,
00:15:17mais aussi les touristes sont accueillis au cœur de la capitale.
00:15:21Je note qu'à l'instant Pauline Ferrand-Prévot a décroché la médaille d'or olympique
00:15:25en VTT Cross Country, ce qui démontre aussi le talent de nos sportifs,
00:15:31mais bien plus que le talent de nos sportifs.
00:15:33Oui, le Président de la République profite de cette trêve politique
00:15:38qu'il a appelée de ses voeux pour pouvoir occuper un espace politique
00:15:41qui désormais est libre, entouré de ministres, des missionnaires.
00:15:45Vous comprenez ici toute la stratégie du Président de la République,
00:15:48ici de dire c'est moi le prince, il n'y a personne qui m'entoure,
00:15:53il n'y a pas de ministre autour de moi, je suis le Président de la République
00:15:57et je suis le principal organisateur des Jeux Olympiques.
00:16:00Et donc on a compris que le roi Macron ne partageait pas le gâteau pour les Jeux Olympiques.
00:16:07Vous avez souligné à juste titre que le monde entier regarde la France,
00:16:11on va le voir, il y a d'ailleurs des conséquences,
00:16:13puisque la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
00:16:15visiblement elle n'a pas été appréciée partout à l'étranger,
00:16:18on va y revenir dans un instant, mais avant Jean-Marie Godard,
00:16:21ce qui a été salué aussi c'est le défi sécuritaire incontestablement réussi,
00:16:25cela a été reconnu de toutes parts,
00:16:28néanmoins les forces de l'ordre toujours sur le qui-vive,
00:16:31Jean-Christophe Couillé pourra nous l'assurer dans un instant,
00:16:33mais c'est cela aussi que l'on peut saluer déjà au départ de ces Jeux Olympiques.
00:16:37Oui tout à fait, et en plus dans un contexte un peu tendu,
00:16:41puisque la cérémonie d'ouverture des JO s'est déroulée juste après les sabotages à la SNCF.
00:16:48Avec l'ultra gauche éventuellement dans le viseur, on y reviendra sûrement dans le carrière cette hypothèse.
00:16:52Mais ça posait un contexte et une ambiance d'entrée de jeu,
00:16:56et effectivement il y a des dizaines de milliers de policiers aujourd'hui qui font le boulot.
00:17:05Donc là il y a des services d'enquête qui travaillent sur l'affaire de la SNCF,
00:17:09mais la soirée de la cérémonie de couverture s'est parfaitement bien déroulée,
00:17:16il n'y a pas eu un seul incident,
00:17:18et derrière le fait que ce soit bien déroulé comme ça,
00:17:22il y a des dizaines de milliers d'hommes et de femmes
00:17:24qui assurent à la fois la sécurité des JO,
00:17:27mais il faut le dire, leur mission est non seulement d'assurer la sécurité des JO,
00:17:34mais aussi d'assurer en même temps de ne pas délaisser la sécurité publique du quotidien.
00:17:39Il y avait des craintes aussi dans ce sens-là,
00:17:42et notamment forcément à Paris, tâche énorme,
00:17:44Jean-Christophe Couville effectivement ces dernières heures, on a vu.
00:17:47Alors Emmanuel Macron aux côtés des sportifs, mais aux côtés des forces de l'ordre,
00:17:51hier également il s'est affiché à la préfecture de police de Paris
00:17:54pour féliciter ces forces de l'ordre engagées,
00:17:57c'est vrai que pas un couac, ça c'est aussi ce qu'on peut retenir.
00:18:00Oui, c'est pas un couac, c'est l'image aussi que les policiers français,
00:18:05enfin quand je dis policiers, c'est aussi les gendarmes, les militaires,
00:18:09donnent aux touristes et donnent au monde entier,
00:18:11c'est un sourire, c'est l'accueil à la française,
00:18:14il faut le rajouter, il faut le souligner,
00:18:16et puis après pour le président c'est opération séduction,
00:18:19c'est sûr que là, rappelez-vous, il y a un an,
00:18:22c'était pas la même ambiance, notamment avec les émeutes,
00:18:25au contraire les policiers étaient un peu remontés,
00:18:31et puis bon voilà, heureusement les années changent,
00:18:33ne se ressemblent pas, on était un peu plus sereins,
00:18:36même si effectivement il ne faut pas baisser la garde.
00:18:39On nous attendait vendredi sur la cérémonie,
00:18:42tout le monde nous avait dit, enfin beaucoup de spécialistes
00:18:45et des cassandres du malheur avaient dit attention,
00:18:47tout va s'abattre sur vous, c'est l'enfer,
00:18:49on ne pourra jamais organiser cette cérémonie,
00:18:52bon ben il faut croire que vendredi soir,
00:18:54même le ciel était ému à verser une larme,
00:18:56puisqu'il pleuvait, mais n'empêche qu'on l'a fait.
00:18:58Ému ou peut-être triste, pourquoi je vous dis ça ?
00:19:01Pourquoi je vous dis ça ? Parce que la cérémonie d'ouverture
00:19:05n'en finit pas de faire parler d'elle,
00:19:08il s'agissait de faire un événement rassembleur,
00:19:11mais force est de constater que cela semble raté,
00:19:15alors que beaucoup, c'est vrai sur l'échiquier à droite,
00:19:17depuis la cérémonie, ont dénoncé des incartades idéologiques,
00:19:20incartades wokistes, que les chrétiens de plusieurs continents,
00:19:24du monde entier, se sont dit heurtés par la parodie de la scène,
00:19:27la scène c'est le dernier repas du Christ,
00:19:29mais là il y avait des personnes transsexuelles,
00:19:32les critiques ont été nombreuses, même Jean-Luc Mélenchon,
00:19:34on y reviendra tout à l'heure, n'a pas été véritablement satisfait
00:19:37par cette cérémonie d'ouverture.
00:19:39Alors conséquence, sur les plateformes,
00:19:42nous avons essayé de regarder en replay,
00:19:45sur la plateforme, sur le compte des Jeux Olympiques,
00:19:48nous avons essayé de regarder si nous pouvions regarder,
00:19:51on le voit en direct, revoir cette cérémonie d'ouverture.
00:19:54Eh bien non, ce n'est plus disponible,
00:19:57alors les Jeux Olympiques, l'organisation s'en est défendue,
00:20:01en disant, voilà c'est une question de droit d'auteur,
00:20:03toujours est-il qu'on comprend bien que,
00:20:05effectivement, à travers le monde, il y a eu des images qui ont choqué,
00:20:09pas qu'à travers le monde, en France également,
00:20:12et effectivement, ça a été votre cas d'ailleurs, me semble-t-il.
00:20:15Gabrielle Cluzel, si à en croire votre compte
00:20:18sur les réseaux sociaux que j'ai suivis, vous n'étiez pas contente.
00:20:22Oui, j'ai été très heurtée, je pourrais en parler pendant longtemps,
00:20:25parce qu'il y a beaucoup d'aspects,
00:20:27mais le premier principal, me semble-t-il,
00:20:29et qui ne me concerne pas moi, ni même les chrétiens,
00:20:32mais le pays en général, c'est que les Jeux Olympiques
00:20:35sont censés rassembler.
00:20:38Le sport, de façon générale, c'est que la page politique s'était tournée,
00:20:42nous devions être rassemblés autour du sport.
00:20:44Et nous nous sommes retrouvés avec ce spectacle
00:20:47qui était de toute évidence trempé dans le wokisme,
00:20:51qui se voulait transgressif,
00:20:53mais en fait c'est une transgression archi-éculée.
00:20:56Transgression éculée, c'est un oxymore en principe,
00:21:00donc ça devient la norme, quand on transgresse, toujours la même chose.
00:21:03Donc taper notamment sur les chrétiens,
00:21:05c'est vraiment d'une banalité crasse.
00:21:07Et donc on a vu les gens se déchirer sur les réseaux sociaux.
00:21:11Et ça, je trouve que c'est trafique,
00:21:14et c'est une responsabilité forte.
00:21:16Et puis le deuxième étage de la fusée, vous avez raison de le dire,
00:21:19c'est l'irresponsabilité diplomatique.
00:21:21C'est-à-dire que nous nous adressions à 2 milliards d'individus,
00:21:24ceux qui ont fait ce spectacle, se croient ouverts à la diversité,
00:21:27parce que vous savez, c'est des gens d'extrême-gauche,
00:21:29ils ne s'en cachent pas, du reste.
00:21:31Mais en fait, en réalité, ils sont ethnocentrés.
00:21:35Ils pensent que tout le monde pense comme un homme de gauche parisien
00:21:41habitant le 7e arrondissement.
00:21:43Ben non, ce n'est pas ça.
00:21:45Donc ils ont choqué le monde entier, il faut voir.
00:21:47Moi, je le dis franchement, je le dis rarement,
00:21:50parce que je n'aime pas ce mot-là.
00:21:52Je veux toujours dire que je suis fière de la France,
00:21:54mais vendredi soir, j'ai eu honte pour mon pays.
00:21:56L'erreur diplomatique, c'est intéressant,
00:21:58on va développer cette idée.
00:22:00Alors, le CIO...
00:22:01Les validations, parce que moi, il y a les organisateurs,
00:22:03il y a les réalisateurs, il y a les acteurs,
00:22:05il y a tout ce qu'on veut.
00:22:06Ça, c'est la partie visible.
00:22:07Mais j'imagine bien qu'au gouvernement et ailleurs,
00:22:09au CIO, des gens ont validé.
00:22:11À aucun moment, personne ne s'est dit
00:22:13« Tiens, quand même, ça va peut-être risquer de heurter.
00:22:16On va peut-être éviter de faire ça. »
00:22:17Et ça, c'est quand même assez fou.
00:22:19C'est une vraie interrogation.
00:22:20En tout cas, les organisateurs l'ont assuré
00:22:22lors d'une conférence de presse aujourd'hui.
00:22:24L'intention n'était absolument pas de heurter.
00:22:27On va les écouter.
00:22:33Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect
00:22:35à quelques groupes religieux que ce soit.
00:22:37Au contraire, je pense que Thomas Jolie
00:22:39a vraiment essayé, vraiment eu l'intention
00:22:41de célébrer la tolérance communautaire.
00:22:43Et au vu des résultats des sondages,
00:22:45nous pensons que cette ambition a été atteinte.
00:22:52Si des personnes ont été offensées,
00:22:54nous sommes bien sûr vraiment désolés.
00:22:56Amine Elbaïe, au fond, est-ce qu'il n'y a pas manqué
00:22:58de réflexion, notamment sur le volet diplomatique ?
00:23:00Gabriel Cluzel le disait.
00:23:02Bien évidemment, on imagine qu'à la fois
00:23:04le réalisateur, il baigne dans un univers.
00:23:07Il n'avait pas forcément tous les enjeux derrière.
00:23:10Il n'avait peut-être pas tout cela en tête.
00:23:12On peut effectivement le comprendre.
00:23:14En revanche, il y a des diplomates derrière.
00:23:16Il y a le président de la République
00:23:18qui peut s'attendre, qui connaît le monde
00:23:20et qui se dit peut-être qu'il n'y a pas besoin
00:23:22d'en parler.
00:23:23La France se rend compte aujourd'hui
00:23:25qu'elle paye aux yeux du monde
00:23:27plus qu'une erreur diplomatique,
00:23:29une erreur morale.
00:23:31Pourquoi avancer finalement caché ?
00:23:33Pourquoi ne pas assumer
00:23:35ce qu'est devenue la société française ?
00:23:37C'est-à-dire une société
00:23:39qui est en train d'évoluer
00:23:41et qui est en train d'évoluer
00:23:43et qui est en train d'évoluer
00:23:45et qui est en train d'évoluer
00:23:47et qui est en train d'évoluer
00:23:49et qui est en train d'évoluer
00:23:51C'est-à-dire une société
00:23:53qui, à force d'avoir
00:23:55déserté le sacré,
00:23:57à force d'avoir accepté
00:23:59la déchristianisation
00:24:01de l'espace culturel français,
00:24:03le wokisme,
00:24:05le consumérisme a pris le dessus
00:24:07et a été représenté
00:24:09ce soir-là au cours de cette cérémonie
00:24:11des Jeux Olympiques.
00:24:13Évidemment que je prends les téléspectateurs à témoin.
00:24:15Aucun Français n'a été consulté
00:24:17ce soir-là pour connaître
00:24:19leur avis et connaître
00:24:21la façon avec laquelle
00:24:23cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:24:25a été organisée. Bien sûr qu'il aurait fallu
00:24:27rendre cette cérémonie
00:24:29d'ouverture des Jeux Olympiques participative.
00:24:31Je note cependant qu'il y a eu évidemment
00:24:33des réussites les 20 premières minutes
00:24:35et la dernière heure. Moi j'ai été notamment marqué
00:24:37par Céline Dion. Mais je note aussi
00:24:39qu'il y a eu énormément d'échecs.
00:24:41Énormément d'échecs.
00:24:43Quand je vois notamment
00:24:45l'épiscopat français, c'est-à-dire les évêques,
00:24:47s'indigner, déplorer des scènes de dérision.
00:24:49Mais j'ai envie de vous dire
00:24:51que c'est aussi de votre faute.
00:24:53Vous avez accepté cette décadence-là.
00:24:55Ce n'est pas les musulmans
00:24:57qui ont vidé les églises.
00:24:59C'est la société française qui a renoncé aux sacrés.
00:25:01C'est aussi la communauté chrétienne
00:25:03qui n'a pas joué le jeu. Et donc aujourd'hui
00:25:05nous payons 30 ans de renoncement.
00:25:07Et donc j'ai envie de vous dire
00:25:09pourquoi avancer caché ?
00:25:11Assumons ce qui est devenu malheureusement
00:25:13notre pays pour peut-être
00:25:15prendre conscience collectivement
00:25:17du travail qui reste à accomplir
00:25:19pour respecter effectivement les codes.
00:25:21Et je note d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon
00:25:23On y reviendra largement tout à l'heure.
00:25:25Effectivement, a priori ça peut étonner
00:25:27et lorsqu'on réfléchit, c'est pas étonnant.
00:25:29Et on verra cela pourquoi
00:25:31dans un instant.
00:25:33Il a dû quand même semer le troupe dans son camp, je pense.
00:25:35Il n'a pas seulement semer le troupe.
00:25:37Il a trahi le passé
00:25:39laïcard
00:25:41auquel il a adhéré
00:25:43pour assumer aujourd'hui
00:25:45son adhésion d'extrême communautarisme
00:25:47de la société française.
00:25:49Je suis pas tout à fait d'accord dans sa déclaration
00:25:51parce que, pour le coup,
00:25:53je l'ai trouvée tout à fait de bon sens
00:25:55et on peut dire que moi
00:25:57j'ai été choquée en tant que chrétienne
00:25:59et c'est vrai qu'on peut se dire
00:26:01que la France qui est réputée être fille aînée de l'église
00:26:03qui tourne ainsi en dérision
00:26:05ses propres racines, ça ressemble quand même à un suicide
00:26:07mais ça aurait été une autre religion
00:26:09ça m'aurait fait le même effet
00:26:11et j'aurais trouvé ça absolument détestable
00:26:13c'est-à-dire que c'est une humiliation
00:26:15en modo vision
00:26:17c'est une honte en modo vision
00:26:19parce que, évidemment,
00:26:21le monde entier, encore une fois, ne pense pas
00:26:23comme les bobos, les trois bobos parisiens
00:26:25qui se sont installés à huis clos
00:26:27dans l'entre-soi pour créer
00:26:29cet événement, c'est absolument scandaleux.
00:26:31Il est vrai que beaucoup de français de confession musulmane
00:26:33beaucoup de français de confession juive
00:26:35ont été particulièrement choqués
00:26:37et ils l'ont dit, puisqu'on a eu Monseigneur Mathieu Rouget
00:26:39l'évêque de Nanterre, et ils l'ont dit aux évêques
00:26:41nous, ça nous choque particulièrement
00:26:43et c'est peut-être eux, d'ailleurs, qui ont réveillé
00:26:45ce qui est fou, c'est que les chrétiens
00:26:47parfois ont besoin que les autres
00:26:49leur disent pour oser
00:26:51vous savez, aujourd'hui, on a beaucoup
00:26:53complexé les catholiques
00:26:55il y a une phrase d'un écrivain français
00:26:57célèbre, je suis catholique
00:26:59et j'ai l'habitude, je porte tous les malheurs du monde
00:27:01et on a été tellement habitués à être complexés
00:27:03qu'on n'ose plus rien dire, on baisse la tête
00:27:05et ceci explique cela
00:27:07On va y revenir à 18h30
00:27:09longuement, notamment sur les déclarations de Jean-Luc Mélenchon
00:27:11qui font coller beaucoup d'encre
00:27:13sur cette cérémonie
00:27:15on marque une très courte pause
00:27:17dans un instant, nous allons revenir sur une autre question
00:27:19on va délaisser un petit peu les Jeux Olympiques
00:27:21on va s'intéresser à la question des fichiers S
00:27:23de notre sondage, on attend vos avis
00:27:25notamment le vôtre, Jean-Christophe Couvouilly
00:27:27et Jean-Marie Godard, à tout de suite sur Notre Antenne
00:27:33Punchline était de retour
00:27:35avec nos invités
00:27:37vos invités jusqu'à 19h
00:27:39Gabriel Cluzel pour vous accompagner
00:27:41Jean-Marie Godard, Jean-Christophe Couvouilly
00:27:43et Amine Elbaïe, je vous le disais
00:27:45on va un petit peu délaisser les Jeux Olympiques pour cette seconde partie
00:27:47on va s'intéresser à la question des fichiers S
00:27:4980% des Français
00:27:51favorables
00:27:53à ce que les personnes fichiers S
00:27:55ne soient pas éligibles
00:27:57pourquoi ? puisqu'on l'a bien vu
00:27:59que des députés fichiers S étaient rentrés à l'Assemblée Nationale
00:28:01on va en parler dans un instant
00:28:03avant le rappel des titres, 17h30
00:28:05Barbara est avec nous
00:28:09Dans le Cantal
00:28:11hier, l'effondrement d'une terrasse
00:28:13dans une salle polyvalente du village
00:28:15de Saint-Pierre a fait un mort
00:28:17et quatre blessés. Le drame a eu lieu
00:28:19en fin d'après-midi lors d'un mariage
00:28:21rassemblant environ 150 personnes
00:28:23la personne décédée est
00:28:25une femme de 69 ans ayant fait
00:28:27un arrêt cardiaque
00:28:29Au lendemain d'une frappe meurtrière sur le plateau du Golan
00:28:31le député ouest-bol la Libanais
00:28:33Israël promet de frapper l'ennemi
00:28:35avec force faisant craindre
00:28:37un embrassement régional en pleine guerre
00:28:39dans la bande de Gaza. L'Iran
00:28:41a mis en garde Israël contre les conséquences
00:28:43d'une attaque de représailles au Liban
00:28:45Enfin en France
00:28:47les pluies tombées vendredi et samedi
00:28:49sur Paris ont souillé la scène
00:28:51conséquence, les organisateurs ont été
00:28:53contraints d'annuler l'entraînement de triathlon
00:28:55prévu ce matin dans le fleuve
00:28:57ils restent tout de même confiants
00:28:59sur la tenue des épreuves mardi
00:29:01et mercredi
00:29:29C'est un résultat sans appel
00:29:51interrogé sur la question
00:29:53de rendre inéligibles les personnes
00:29:55fichées S
00:29:57sont 80% à y être
00:29:59favorables. Pourtant
00:30:01pour le directeur de l'institut pour la justice
00:30:03une telle mesure
00:30:05pourrait introduire une part d'arbitraire
00:30:07dangereuse pour notre démocratie
00:30:09je pense que ce serait une mauvaise idée
00:30:11parce que la fiche S
00:30:13ça n'est pas une décision juridictionnelle
00:30:15il y a une part d'arbitraire puisque
00:30:17c'est l'état lui même qui fiche
00:30:19ces personnes là. Si demain
00:30:21le pouvoir central arrive
00:30:23entre les mains des mauvaises personnes
00:30:25de mettre des fiches S sur tous ses ennemis
00:30:27et les rendre tous inéligibles
00:30:29ça serait pas digne d'un état démocratique
00:30:31Alors
00:30:33comment expliquer un tel souhait de la part
00:30:35des français ? Le sentiment
00:30:37que les délinquants bénéficient d'une impunité
00:30:39pourrait être un premier
00:30:41élément de réponse. Les français ont
00:30:43le sentiment que de manière générale
00:30:45les fiches S
00:30:47comme tous les délinquants, comme toutes les
00:30:49personnes louches
00:30:51ne sont pas correctement punies et sanctionnées
00:30:53par la justice. A mon sens
00:30:55une fiche S qui est légitime
00:30:57devrait ensuite déboucher
00:30:59sur une condamnation pénale
00:31:01Mercredi dernier, la députée
00:31:03Hélère Virginie Duby-Miller
00:31:05a déposé une proposition de loi
00:31:07pour empêcher les personnes fichées S
00:31:09de se présenter à une élection
00:31:11française. Et vous le savez
00:31:13des députés aujourd'hui sont fichés S
00:31:15sur les bancs de l'Assemblée nationale
00:31:17on pense notamment à Raphaël Arnaud
00:31:19Raphaël Arnaud, connu pour être
00:31:21un leader d'extrême gauche, notamment
00:31:23Jean-Christophe Couvy peut-être, un peu de pédagogie
00:31:25pour démarrer puisqu'on l'a bien compris
00:31:27la fiche S, ça concerne
00:31:29qui ? C'est quoi
00:31:31très précisément une fiche S ?
00:31:33A quel moment vous pouvez être visé par une fiche S ?
00:31:35Alors la fiche S
00:31:37c'est un outil de travail des policiers
00:31:39c'est purement administratif
00:31:41c'est quelqu'un qui est mis sous surveillance
00:31:43par rapport à
00:31:45des atteintes à la sûreté de l'Etat
00:31:47ou à la sécurité publique. Donc du coup
00:31:49dans le fichier des personnes recherchées
00:31:51vous avez des onglets et vous avez la fiche S
00:31:53et dès lors que vous intervenez en tant
00:31:55que policier, vous faites un contrôle
00:31:57d'identité ou alors un contrôle
00:31:59de véhicule, vous renseignez
00:32:01effectivement ce fichier
00:32:03par rapport à la personne que vous avez vue
00:32:05avec qui elle était, d'où elle vient
00:32:07etc. En fait
00:32:09l'idée c'est du renseignement
00:32:11c'est d'abonder, de mettre
00:32:13des personnes sous surveillance qui n'ont peut-être pas encore
00:32:15commis justement d'actes de délinquance
00:32:17mais en fait on les surveille uniquement
00:32:19donc si effectivement vous tombez sur
00:32:21le joug administratif, c'est-à-dire qu'un préfet
00:32:23décide de vous mettre sur fiche S
00:32:25et donc vous n'êtes pas inéligible, imaginez
00:32:27que c'est vrai que ce n'est pas en démocratie. Dans ces cas-là, l'Etat
00:32:29a tous les pouvoirs et puis dans ces cas-là
00:32:31c'est le fait du prince et moi je vous mets fiche S
00:32:33vous ne pouvez plus par exemple présenter le journal.
00:32:35Ce n'est pas possible. Oui, donc effectivement
00:32:37la question qui se pose, et vous l'avez souligné
00:32:39Jean-Marie Godard, c'est
00:32:41pourquoi la justice, elle, n'enquête
00:32:43pas dès lors qu'une personne est fichée S, peut-être
00:32:45qu'elle a déjà commis des délits, voire
00:32:47des crimes et c'est peut-être à ce niveau-là
00:32:49au niveau de la justice que ça doit se jouer dans ces cas-là.
00:32:51Alors la justice c'est différent
00:32:53c'est justement
00:32:55deux choses différentes. La fiche S c'est un document
00:32:57administratif, ce n'est pas une décision
00:32:59de justice et comme on dit
00:33:01par exemple la justice n'a pas
00:33:03forcément à enquêter sur
00:33:05parce que quand on parle des fiches S
00:33:07on peut avoir des fiches S liées
00:33:09à du terrorisme
00:33:11mais vous avez aussi des fichés S qui sont juste
00:33:13des militants écolos qui ont participé à tel ou tel
00:33:15manif, des
00:33:17supporters de foot qui ont participé à des
00:33:19violences, à des incidents dans des stades
00:33:21simplement des proches
00:33:23des proches
00:33:25d'une personne à laquelle
00:33:27on s'intéresse et on va ficher S
00:33:29telle personne qu'on sait très proche
00:33:31d'elle pour justement faire
00:33:33l'entourage, savoir un petit peu
00:33:35ce qui se passe, c'est vraiment une surveillance
00:33:37donc ça serait difficile
00:33:39qu'il y ait forcément une décision de justice
00:33:41derrière par rapport à des gens
00:33:43qui en fait dans les faits
00:33:45n'ont pas forcément fait quoi que ce soit
00:33:47en fait c'est une surveillance
00:33:49et moi je ne sais pas
00:33:51s'il
00:33:53ne devrait pas y avoir peut-être un travail sur
00:33:55une réforme de ce
00:33:57fichier et peut-être
00:33:59aussi une réforme de comment
00:34:01on utilise et qu'est-ce qu'on fait justement du
00:34:03fichier des personnes recherchées
00:34:05parce que la fiche S est une sous-section du
00:34:07fichier des personnes recherchées
00:34:09en fait il y a plein d'acronymes et plein de lettres
00:34:11différentes correspondant à une catégorie
00:34:13les mineurs en fugue, les évadés
00:34:15les personnes recherchées qui sont évadées de prison
00:34:17justement la fiche S
00:34:19tout ça fait partie du même fichier
00:34:21et peut-être voir
00:34:23alors sur la question
00:34:25de l'inéligibilité d'une personne
00:34:27qui est fichée S, après ça dépend
00:34:29pourquoi, c'est parce que le problème c'est qu'on ne sait
00:34:31même pas
00:34:33juste pour parler de la fiche S
00:34:35c'est qu'en fait aujourd'hui les gens font un amalgame
00:34:37c'est parce qu'en fait le politique
00:34:39s'est emparé de ce fichier
00:34:41de cette terminologie de fiche S
00:34:43pour faire du marketing politique
00:34:45et pour accuser les Pierre, Paul et Jacques
00:34:47et donc dans la tête des gens, fichier S égale coupable
00:34:49et il faut faire très attention à ça
00:34:51vous pouvez appartenir à un parti politique
00:34:53et être fiché S en raison
00:34:55de l'appartenance à ce parti politique par exemple
00:34:57vous pouvez être fiché S sans le savoir
00:34:59enfin j'ai du mal à croire
00:35:01que vous l'êtes
00:35:03Jean-Christophe Couvy pourra faire une recherche
00:35:05c'est encadré par la loi
00:35:07et on peut être sévèrement puni
00:35:09mais est-ce que vous imaginez un seul instant
00:35:11dans une société démocratique
00:35:13digne de ce nom
00:35:15un pouvoir exécutif
00:35:17désigner ses opposants
00:35:19c'est à dire désigner qui peut
00:35:21ou ne peut pas se présenter face à lui
00:35:23on vit complètement
00:35:25on vit en démocratie
00:35:27cette idée là
00:35:29qui est approuvée par 80%
00:35:31de personnes interrogées
00:35:33est une idée complètement populiste
00:35:35je suis désolé de le dire ainsi mais en fait
00:35:37ce sondage
00:35:39c'est aussi révélateur
00:35:41c'est aussi révélateur
00:35:43à un moment donné
00:35:45qu'est-ce qu'il veut dire effectivement ce sondage
00:35:47qu'est-ce qu'il révèle derrière
00:35:49ce sondage voilà ce qu'il révèle
00:35:51il révèle ce que les français ne veulent plus
00:35:53c'est à dire à chaque fois
00:35:55quand on arrive au bout d'un fait de société
00:35:57prendre un
00:35:59sondage pour essayer de justifier
00:36:01une loi mais une loi pansement
00:36:03pas une loi qui va permettre de protéger
00:36:05les français sur 30 ans
00:36:07sur 50 ans mais une loi pour protéger les français
00:36:09sur le fait de l'instant
00:36:11c'est pas comme ça qu'on construit des lois dans une société
00:36:13il dit une seule chose
00:36:15que les français ne veulent pas être
00:36:17représentés par des voyous
00:36:19il faut comprendre l'idée
00:36:21qui se cache derrière ces lois
00:36:23ces résultats de sondage
00:36:25comme quand les français disent
00:36:27il faudrait que l'armée aille dans les banlieues
00:36:29c'est pas notre boulot
00:36:31c'est quoi l'idée sous-tendue
00:36:33c'est que ras-le-bol
00:36:35faites quelque chose et mettez-y les moyens
00:36:37les gros moyens
00:36:39ce qui a profondément heurté
00:36:41c'est que Raphaël Arnault
00:36:43un antifa bien connu
00:36:45de la police et bien connu aussi
00:36:47de ses opposants
00:36:49il a fait appel mais il a été condamné
00:36:51il y a des jeunes femmes qui ont porté plainte contre lui
00:36:53il est présumé innocent mais je rappelle que
00:36:55à l'extrême gauche quand une femme parle en général
00:36:57d'évangile on lui dit on vous croit
00:36:59mais là visiblement personne ne les croit
00:37:01les gens ont été profondément choqués
00:37:03de voir que cet individu a été
00:37:05choisi par la France Insoumise
00:37:07on a beaucoup glosé sur les candidats
00:37:09qui avaient ceci ou cela
00:37:11dans leurs réseaux sociaux
00:37:13c'était pas forcément là non plus des choses condamnables
00:37:15sur le plan juridique
00:37:17mais ils ont jugé
00:37:19que c'était pas bien d'avoir
00:37:21des candidats avec ce genre de passé
00:37:23et bien là c'était pareil
00:37:25il n'y a pas besoin de loi
00:37:27dans un pays avec un sens commun partagé
00:37:29un parti politique aurait dû se dire
00:37:31non mais là le Gaillard
00:37:33ça va pas
00:37:35il n'a pas le profil pour faire un bon député
00:37:37même nous on ne va pas être honoré d'avoir un tel député
00:37:39voilà ce qui devrait se passer
00:37:41et les français ont été exaspérés
00:37:43et c'est ce ras le bol là finalement
00:37:45qui est traduit avec ce sondage
00:37:47oui mais si on
00:37:49prend vraiment le côté technique
00:37:51et pragmatique la chose
00:37:53la fiche S comme Sûreté de l'Etat
00:37:57elle est quand même assez vaste
00:37:59en fait cette définition
00:38:01et les raisons pour lesquelles on peut ficher
00:38:03S quelqu'un
00:38:05donc ficher S
00:38:07veut pas forcément dire à 100%
00:38:09à chaque fois voyou
00:38:11personne qui a commis un acte de délinquance
00:38:13et je pense qu'il y a de la méconnaissance justement
00:38:15alors la méconnaissance elle vient de la manière
00:38:17de ce marketing politique autour de la fiche S
00:38:19exactement
00:38:21mais juste une chose
00:38:23on ne peut pas interpeller quelqu'un juste parce qu'il est
00:38:25fiché S d'ailleurs on n'a pas intérêt à le faire
00:38:27parce que les gens qui sont fichés S
00:38:29ne le savent pas pour une simple raison
00:38:31c'est qu'on a besoin d'exercer une surveillance
00:38:33à partir du moment si vous vous annoncez
00:38:35de manière officielle par un courrier
00:38:37à partir de maintenant vous êtes fiché S
00:38:39jusqu'à nouvel ordre
00:38:41évidemment qu'il n'y a plus aucun intérêt à faire de la surveillance
00:38:43la personne va se méfier et va changer ses habitudes
00:38:45au delà simplement du caractère
00:38:47critiquable du contenu même de la mesure
00:38:49il faut aussi poser
00:38:51le principe de réalité
00:38:53le principe de réalité
00:38:55le suivant c'est qu'on n'arrive déjà pas
00:38:57pour les personnes qui sont inscrits au FSPRT
00:38:59au fichier de suivi
00:39:01des personnes
00:39:03radicalisées
00:39:05enfin fichier de suivi des personnes
00:39:07pour radicalisation à caractère terroriste
00:39:09le FSPRT c'est les personnes
00:39:11qui représentent une vraie menace grave
00:39:13à l'ordre public
00:39:15193 étrangers en France
00:39:17qui se trouvent en situation irrégulière
00:39:19sont inscrites au FSPRT
00:39:21on n'arrive même pas
00:39:23à les expulser c'est à dire que leur simple situation irrégulière
00:39:25devrait déjà les conduire
00:39:27dans l'avion
00:39:29on n'arrive déjà pas à les mettre dans l'avion
00:39:31vous voyez bien que sur la capacité
00:39:33à mobiliser l'arsenal administratif
00:39:35de l'état on a un pouvoir politique
00:39:37à la fois démissionnaire
00:39:39on le voit aujourd'hui mais aussi dépassé
00:39:41je vois mal demain
00:39:43le ministère de l'intérieur
00:39:45désigner qui deviendra fiché S
00:39:47et qui ne le deviendra pas
00:39:49et autrement dit mettre une tête
00:39:51et mettre une étiquette
00:39:53sur ses opposants politiques
00:39:55et désigner qui
00:39:57est opposant politique
00:39:59indésirable et qui ne l'est pas
00:40:01on a bien compris
00:40:03pourquoi effectivement ce n'est pas
00:40:05applicable et on a bien compris aussi
00:40:07ce que veulent dire les français derrière
00:40:09je veux quand même dire juste un bémol
00:40:11je comprends complètement la démonstration
00:40:13quand on fait une loi il faut réfléchir
00:40:15au dérive de cette loi et pas seulement au cas d'espèce
00:40:17qui a suscité l'émotion
00:40:19même si par le passé on a déjà fait
00:40:21des lois sur l'émotion
00:40:23je vous rassure et qui sont restées
00:40:25et qui posent problème du reste mais bref c'est pas le sujet
00:40:27mais Gérald Darmanin quand il a dit
00:40:29il a parlé du périmètre des jeux olympiques
00:40:31il a bien parlé de la notion de fiché S
00:40:33ça veut dire que pour lui ce n'est pas tout à fait rien
00:40:35ça représente quelque chose donc là aussi ça a contribué
00:40:37à heurter les français
00:40:39donc on met à l'assemblée un gars qui théoriquement
00:40:41ne devrait pas avoir le droit de rentrer dans le périmètre
00:40:43donc à un moment il faut être cohérent
00:40:45soit on dit que ça représente quelque chose
00:40:47soit on dit que ça ne représente rien
00:40:49mais ça a été utilisé par le politique
00:40:51comme a expliqué Christophe Couilly
00:40:53c'est un argument marketing
00:40:55mais en fait je reconnais
00:40:57que ça fait moche
00:40:59je suis désolé mais là je comprends
00:41:01les français j'en parle assez dans les repas
00:41:03de famille parce que c'est
00:41:05normal tout le monde me dit moi je ne comprends pas
00:41:07on explique bien la chose
00:41:09c'est une chose technique, il y a le fond et la forme
00:41:11et après dans le fond on le comprend
00:41:13moi c'est pareil quand je vois des députés
00:41:15baba au rhum, je les appelle comme ça
00:41:17parce qu'ils sont imbibés d'idéologie
00:41:19ils ne réfléchissent même pas
00:41:21et nous ça nous gêne
00:41:23on avait vu M. Poutou se présenter
00:41:25ça avait choqué
00:41:27tous les policiers et gendarmes
00:41:29on a peur de rien en France
00:41:31on y va, on met et après
00:41:33la personne est élue dans tact
00:41:35après il y a aussi des gens qui ont voté
00:41:37maintenant c'est un élu de la république
00:41:39il n'y a pas de carton rouge comme au football
00:41:41on fait avec, maintenant il faut se poser la question
00:41:43encore une fois, dans l'avenir
00:41:45il n'y a que le juge judiciaire
00:41:47qui peut effectivement donner une peine
00:41:49complémentaire d'inégibilité
00:41:51l'administratif, le droit administratif
00:41:53ne le permet pas et j'allais vous dire
00:41:55heureusement pour tout ce qu'on a dit avant
00:41:57c'est pas le fait du prince, il faut passer et encadrer par la loi
00:41:59donc cette loi va être présentée
00:42:01ça va faire de la publicité, ça fait parler
00:42:03mais malheureusement même si elle devait être
00:42:05votée, passée, elle serait cassée derrière
00:42:07au conseil constitutionnel. Bon l'éclairage était
00:42:09nécessaire, on a bien compris également l'intention
00:42:11des français à travers et la volonté
00:42:13des français à travers ce sondage mais je voulais vous entendre
00:42:15également cet après-midi sur ce témoignage
00:42:17ce témoignage
00:42:19des parents d'Enzo dans les colonnes du journal
00:42:21du dimanche, c'était il y a un an, souvenez-vous
00:42:23Enzo Parizo, adolescente
00:42:25de 15 ans, avait été mortellement
00:42:27poignardé par un autre jeune
00:42:29un autre jeune homme, c'était le 22 juillet
00:42:31plus précisément, pour un mauvais regard
00:42:33c'est ce qu'avaient dit les gendarmes après les faits
00:42:35pour rien donc
00:42:37alors si c'est vrai qu'on en parle
00:42:39beaucoup, c'est la fête pour certains en ce moment
00:42:41pendant les Jeux Olympiques, et bien
00:42:43la vie des parents d'Enzo, la vie de
00:42:45proches d'Enzo, la vie de tout un village
00:42:47également aujourd'hui est brisée
00:42:49on peut le dire, et toujours des interrogations
00:42:51toujours des attentes, plus jamais
00:42:53ça, comme le nom de l'association
00:42:55de la mère d'Enzo qui a monté
00:42:57cette association
00:42:59justement pour alerter
00:43:01notamment sur le port des couteaux
00:43:03des jeunes, aujourd'hui
00:43:05ces parents qui veulent faire changer
00:43:07les choses, on voit le résumé de la prise
00:43:09de parole avec Alice Sommerer
00:43:11la prise de parole des parents d'Enzo
00:43:13et on en parle ensuite
00:43:15Non, nous ne sommes pas juste des faits
00:43:17divers, c'est la tête haute que
00:43:19les parents d'Enzo Parizo ont pris la parole
00:43:21chez nos confrères du JDD, ils déplorent
00:43:23la manière dont a été traité la mort de leur
00:43:25fils, ces drames sont encore
00:43:27trop fréquents et pris à la légère, selon Sophie
00:43:29la maman. Aucune peine de toute façon
00:43:31ne nous ramènera notre fils, mais je constate
00:43:33quand même qu'entre le code pénal, la peine
00:43:35prononcée, les aménagements, les remises
00:43:37il y a un monde dans lequel la société semble
00:43:39perdre notre douleur de vue. Alors pour
00:43:41essayer de se relever et pour rendre hommage à leurs
00:43:43garçons, la famille a lancé l'association
00:43:45Plus jamais ça. Elle a pour but de former
00:43:47les plus jeunes aux premiers gestes de secours
00:43:49une formation, pourtant obligatoire à l'école
00:43:51mais qui n'est régulièrement pas dispensée
00:43:53L'éducation nationale doit s'adapter à la réalité
00:43:55d'aujourd'hui, qui est celle d'une jeunesse parfois
00:43:57violente. On me répond qu'elle n'a pas les moyens
00:43:59et on découvre chaque jour des dépenses subuesques
00:44:01peut-être qu'il est temps de revoir les priorités
00:44:03Chaque jour est un combat pour cette famille
00:44:05brisée qui se bat pour que la justice soit
00:44:07plus ferme. Elle souhaite entendre
00:44:09qu'un jour les choses ont changé. En début de semaine
00:44:11jour anniversaire de la mort d'Enzo
00:44:13500 personnes se sont réunies pour
00:44:15lui rendre hommage
00:44:17Alors il y a une parole du père d'Enzo
00:44:19qui m'a marqué dans
00:44:21cet article du JDD, il dit
00:44:23un pays qui discute de la fessée à l'Assemblée nationale
00:44:25alors que des gamins aujourd'hui se baladent
00:44:27avec des couteaux. En fait, c'est un monde
00:44:29parallèle, Jean-Christophe Couvy
00:44:31Effectivement, on a beaucoup parlé du port du
00:44:33couteau ces dernières années, c'est ce qui a tué
00:44:35ce pauvre Enzo, et il y en a eu d'autres
00:44:37aujourd'hui. Finalement, est-ce que vous avez
00:44:39le sentiment, vous en tant que policier, que cette question-là
00:44:41elle a suffisamment été appréhendée
00:44:43aujourd'hui dans notre pays ?
00:44:45Manifestement non, puisqu'on voit
00:44:47que c'est, malheureusement
00:44:49ce sont des homicides qui ne cessent de monter
00:44:511 tiers des homicides ont 20-24 ans
00:44:53et se fait à l'arme blanche
00:44:55donc on voit bien que c'est une plaie
00:44:57c'est une plaie parce que
00:44:59j'ai quelques chiffres
00:45:01par exemple
00:45:0327% des utilisateurs
00:45:05d'armes blanches sont des
00:45:07nationalités étrangères
00:45:09on réalise aussi, heureusement, 92%
00:45:11de teux de résolution
00:45:13c'est-à-dire qu'on retrouve les auteurs
00:45:15et souvent les auteurs et les victimes
00:45:17se connaissent aussi entre eux, ça se fait dans la rue
00:45:19c'est des règlements de comptes
00:45:21soit entre bandes
00:45:23soit un mauvais regard, de la jalousie
00:45:25c'est vraiment des fois
00:45:27des motifs bénins
00:45:29et du coup, vu que
00:45:31dans cette jeunesse, on a un manque d'empathie
00:45:33on ne sait pas vivre les uns
00:45:35avec les autres, on ne sait pas se parler, on se crie dessus
00:45:37on se tape dessus ou on se poignarde
00:45:39malheureusement, effectivement, voilà ce qu'on arrive
00:45:41à voir, et donc la seule réponse
00:45:43pour l'instant
00:45:45de l'État, c'est de dire on va créer
00:45:47une amende forfaitaire délictuelle
00:45:49voilà, en gros, on va faire payer quelqu'un
00:45:51mais je vous rassure, d'ailleurs pas
00:45:53les mineurs ne payent pas d'amende
00:45:55voilà
00:45:57ça paraît dérisoire, pardonnez-moi
00:45:59encore une fois, il faut s'adresser
00:46:01sauf que les procureurs à la République aujourd'hui
00:46:03ils sont tellement débordés qu'il n'y a pas de poursuite
00:46:05et quand vous êtes policier, que vous faites
00:46:07de la palpation, on entend critiquer
00:46:09les contrôles d'identité, mais quand on fait
00:46:11des contrôles d'identité aussi, on retrouve beaucoup
00:46:13de couteaux et d'armes
00:46:15sur des jeunes, et qu'est-ce qu'on fait derrière ?
00:46:17ça c'est pas suivi, et donc en fait, il faudrait les punir
00:46:19aussi, et c'est pas en faisant des amendes
00:46:21alors oui, c'est mieux que rien, mais encore une fois
00:46:23on ne s'attaque pas au problème, et on met encore un peu
00:46:25de poudre aux yeux. On ne s'attaque pas au problème, Jean-Marie Godard
00:46:27vous qui observez
00:46:29effectivement depuis longtemps notre société
00:46:31par le prisme de la police, justement
00:46:33de la justice, on voit bien
00:46:35qu'aujourd'hui ces attaques au couteau
00:46:37il y a des moments où il n'y a pas un jour
00:46:39sans que nous n'évoquions une attaque au couteau
00:46:41on n'a pourtant pas les outils
00:46:43aujourd'hui pour faire une carte postale
00:46:45finalement de ces attaques, ça n'existe pas
00:46:47on le rappelle aux téléspectateurs
00:46:49oui, et puis là en plus on parle de jeunes
00:46:5115 ans, Enzo
00:46:53alors
00:46:55il n'y a pas que les attaques au couteau, rappelez-vous
00:46:57tous les faits
00:46:59divers et les incidents qui s'étaient déroulés
00:47:01très violents devant des collèges
00:47:03et à proximité d'établissements scolaires au mois d'avril dernier
00:47:05à la suite desquels, où il y avait
00:47:07eu un mort d'ailleurs, une jeune fille
00:47:09qui avait été blessée gravement
00:47:11à la suite desquels
00:47:13Gabriel Attal avait fait un tas d'annonces
00:47:15très martiales et tout
00:47:17moi, les policiers
00:47:19que je rencontre et que je connais, alors il y en a qui travaillent
00:47:21sur la jeunesse, il y a une chose
00:47:23qui ressort souvent, c'est qu'à chaque fois qu'il se déroule
00:47:25un fait comme ça, quand le politique
00:47:27monte au créneau, il y a plein d'annonces
00:47:29qui sont faites, et puis en fait
00:47:31c'est très souvent de la communication
00:47:33parce qu'on se rend compte si on regarde
00:47:35mois après mois ou année après année
00:47:37comment les choses ont été
00:47:39appliquées sur le terrain et notamment est-ce qu'il y a
00:47:41des budgets qui ont été votés pour créer des postes
00:47:43d'éducateurs spécialisés
00:47:45qui sont quand même au minimum
00:47:47des bacs plus 3, des choses comme ça
00:47:49en fait il n'y a pas forcément grand chose
00:47:51parce que derrière on rabote
00:47:53et derrière sur le terrain il n'y a pas de transformation
00:47:55voilà, moi je vous prends un exemple
00:47:57j'ai un ami commissaire dans
00:47:59l'Essonne, où il y avait eu régulièrement
00:48:01entre différents quartiers
00:48:03aux entrées de lycées
00:48:05des bagarres parfois graves
00:48:07et d'ailleurs
00:48:09comment l'autorité réagit, c'est-à-dire que
00:48:11en fait on voit des signaux qui arrivent
00:48:13il y a des signaux faibles parfois et comme la police n'a pas
00:48:15les moyens d'agir ou qu'il n'y a pas de coordination entre
00:48:17les services, ça se finit en bagarre
00:48:19parfois avec un mort, et là on envoie
00:48:21les CRS et on se retrouve en situation
00:48:23de crise, et donc ils avaient mis en place
00:48:25avec un maillage
00:48:27avec de la confiance
00:48:29avec
00:48:31des associations locales, des élus locaux
00:48:33tel ou tel
00:48:35proviseur d'établissement, une boucle WhatsApp
00:48:37sécurisée entre eux, avec
00:48:39un repérage d'un certain nombre de gamins
00:48:41en disant, il y a telle bande
00:48:43qui commence à traîner un peu trop dans tel
00:48:45quartier dont elle n'est pas issue, ou devant tel établissement
00:48:47où ils ne sont pas, on a l'impression
00:48:49qu'il y a quelque chose qui est en train de monter
00:48:51et là vous avez des intervenants qui
00:48:53justement vont agir et intervenir
00:48:55sur le terrain en amont pour
00:48:57éviter qu'on se retrouve dans une situation
00:48:59de violence avérée où vous allez avoir
00:49:01des blessés, des morts. Faut-il encore que quand
00:49:03vous vous alertez, alors pardonnez-moi
00:49:05c'est intéressant, quand vous alertez la justice
00:49:07faut-il encore que la justice suive ? Par exemple vous êtes
00:49:09dans un quartier, je dis ça
00:49:11Gabrielle Bruzel puisque je sais qu'avec
00:49:13Boulevard Voltaire vous l'aviez traité
00:49:15quand vous alertez notamment les autorités
00:49:17que ce soit le maire, le commissaire de police ou le procureur
00:49:19s'il y en a un des trois qui ne veut pas
00:49:21jouer le jeu dès lors qu'il y a une alerte
00:49:23sur une première agression, et bien
00:49:25forcément derrière ça va monter crescendo
00:49:27si vous voyez ce cas
00:49:29à Versailles que nous avions traité notamment sur nos
00:49:31trentaines, souvenez-vous. Oui moi j'avais été
00:49:33très frappée de voir
00:49:35comme toujours d'ailleurs qu'il y a une forme de
00:49:37minoration, il y avait
00:49:39eu des tirs de mortier dans un quartier
00:49:41dans un parc d'enfants
00:49:43à l'heure du goûter, avec
00:49:45des bandes rivales
00:49:47qui s'étaient affrontées, enfin les mères de famille
00:49:49les enfants avaient eu très peur, et
00:49:51il y avait des logements sociaux partagés à la fois
00:49:53par des militaires
00:49:55et d'autres personnes dans ces
00:49:57logements sociaux, et
00:49:59il y avait des affrontements depuis un certain temps
00:50:01c'était un peu des affrontements en basse intensité
00:50:03mais il y avait des vols
00:50:05des insultes, et
00:50:07puis il y avait eu ces faits dans le parc
00:50:09et il y avait eu une réunion faite par le maire
00:50:11et il y avait
00:50:13également le procureur, un
00:50:15policier, un commissaire qui était là, et on avait
00:50:17senti déjà tout de suite une volonté de minoration
00:50:19on avait dit aux gens, vous savez
00:50:21c'était juste après la
00:50:23fameuse évasion
00:50:25de la procureure
00:50:27qui avait dit écoutez, estimez-vous heureux
00:50:29c'est pas comme ce cas
00:50:31d'évasion avec ce personnel pénitentiaire
00:50:33qui s'est retrouvé
00:50:35aux prises avec de dangereux délinquants
00:50:37donc vous c'est pas grand chose, en fait c'est pas audible
00:50:39pour les gens, c'est pas audible
00:50:41après le maire avait dit aussi
00:50:43vous savez les familles sont démunies
00:50:45que voulez-vous qu'on fasse, les familles sont démunies
00:50:47et ça aussi c'est pas audible, quand on lui disait
00:50:49mais est-ce qu'on peut pas faire en sorte que ces familles
00:50:51quittent les logements sociaux, c'est parce que
00:50:53les familles étaient connues, dont les enfants posaient problème
00:50:55et c'était pas la première fois
00:50:57qu'on les signalait et dire mais non on peut rien faire
00:50:59parce que ces familles sont démunies
00:51:01et ça aussi c'est plus audible
00:51:03on peut rien faire et c'est d'ailleurs pour ça que maintenant les parents
00:51:05d'Enzo pour en revenir à ce témoignage
00:51:07ont monté cette association justement
00:51:09pour mettre en place
00:51:11des choses concrètes
00:51:13puisqu'aujourd'hui il n'est plus audible
00:51:15comme vous dit Gabriel Cluzel
00:51:17qu'un enfant, un adolescent de 15 ans
00:51:19se fasse poignarder pour un mauvais regard
00:51:21on va marquer une très courte pause
00:51:23nous allons revenir dans un instant
00:51:25sur la situation au Moyen-Orient
00:51:27et les conséquences de la cérémonie d'ouverture
00:51:29qui continue à faire parler d'elle
00:51:31dans le monde entier d'ailleurs
00:51:33et puis avant tout cela
00:51:35nous reviendrons sur la situation au Moyen-Orient
00:51:37avec le porte-parole de l'armée israélienne
00:51:39restez avec nous sur CNews, à tout de suite
00:51:45Chers amis, de retour sur le plateau
00:51:47de Punchline, bienvenue
00:51:49à vous qui nous rejoignez sur CNews
00:51:51nous sommes ensemble jusqu'à 19h
00:51:53pour vous accompagner
00:51:55pour décrypter l'actualité cet après-midi
00:51:57ce soir même, en ce début de soirée
00:51:59d'été
00:52:01Gabriel Cluzel est avec nous
00:52:03à vos côtés Jean-Marie Godard
00:52:05journaliste et écrivain spécialiste
00:52:07des questions de police-justice
00:52:09Jean-Christophe Couville
00:52:11secrétaire national Unité
00:52:13est également avec nous et à vos côtés Amine Elbaï
00:52:15le juriste, l'auteur
00:52:17bien connu
00:52:19la parole à vous dans un instant
00:52:21la réaction en Israël après ce missile
00:52:23qui a tué 12 personnes
00:52:25dont des enfants
00:52:27dans le Golan, mais avant on fait un point
00:52:29sur les dernières actualités, Barbara Durand nous a rejoint
00:52:31Barbara c'est à vous
00:52:35La SNCF annonce
00:52:37que les travaux de réparation
00:52:39des lignes à grande vitesse après une série d'actes
00:52:41de sabotage sont totalement terminés
00:52:43et qu'il n'y aura plus
00:52:45aucune perturbation pour les voyageurs
00:52:47dès demain matin
00:52:49la situation sur l'axe
00:52:51atlantique est quasi normale
00:52:53et 3 TGV sur 4 circulent sur l'axe nord
00:52:55la France condamne
00:52:57avec la plus grande fermeté
00:52:59l'attaque qui a frappé le plateau du Golan
00:53:01dans un communiqué, le Quai d'Orsay
00:53:03appelle à ce que tout soit fait
00:53:05pour éviter une nouvelle escalade militaire
00:53:07selon Israël
00:53:09hier, un tir de roquette depuis le Liban
00:53:11sur un terrain de football a causé la mort
00:53:13de 12 jeunes et en a blessé
00:53:15environ 30 autres
00:53:17Enfin, deux semaines après avoir été blessé
00:53:19dans une tentative d'assassinat
00:53:21Donald Trump assure qu'il va reprendre
00:53:23les meetings en plein air
00:53:25mais avec une protection
00:53:27renforcée du secret de service
00:53:29personne ne devrait empêcher
00:53:31ou entraver la liberté d'expression
00:53:33ou de rassemblement, a déclaré l'ancien président
00:53:35Merci beaucoup Barbara
00:53:37nous vous retrouvons à 18h30
00:53:39vous en parliez d'ailleurs
00:53:41à l'instant cette crainte
00:53:43d'un nouvel embrasement
00:53:45alors que la guerre continue de faire rage
00:53:47entre Israël et les terroristes du Hamas
00:53:49la situation s'est fortement
00:53:51tendue hier à la frontière
00:53:53libanaise, une frappe contre Israël
00:53:55a causé la mort de 12 personnes
00:53:5719 blessés
00:53:59principalement des enfants
00:54:01selon l'armée israélienne
00:54:03et dès hier soir, Tzahal qui a promis une riposte
00:54:05très forte, on va écouter Daniel Hagari
00:54:07le porte-parole de l'armée israélienne
00:54:11Les forces de défense israéliennes
00:54:13sont actuellement en train d'évaluer la situation
00:54:15et nous allons préparer une réponse
00:54:17contre le Hezbollah
00:54:19nous terminerons cette tâche
00:54:21et nous agirons
00:54:23Alors les réactions internationales
00:54:25se sont enchaînées depuis hier
00:54:27ce matin, Paris a condamné cette attaque
00:54:29appelant à éviter une nouvelle escalade militaire
00:54:31le chef de la diplomatie américaine
00:54:33Anthony Blinken s'est également exprimé
00:54:35aujourd'hui, écoutez-le
00:54:39Nous sommes profondément attristés
00:54:41par les pertes humaines constatées
00:54:43rien ne justifiera jamais le terrorisme
00:54:45tout porte à croire
00:54:47que les roquettes
00:54:49ou que la roquette tirée provenait du Hezbollah
00:54:51nous soutenons le droit d'Israël
00:54:53à défendre ses citoyens
00:54:55contre les attaques terroristes
00:54:59Et à l'instant l'ONU qui condamne
00:55:01à son tour l'attaque meurtrière sur le Golan
00:55:03on va en parler avec le colonel Olivier Rafovitch
00:55:05qui est en liaison avec nous
00:55:07porte-parole de l'armée israélienne
00:55:09colonel Olivier Rafovitch, bonjour
00:55:11merci d'avoir accepté notre invitation
00:55:13peut-être
00:55:15un retour sur les faits
00:55:17concernant cette attaque, vous avez l'assurance
00:55:19à cette heure que c'est bien le Hezbollah
00:55:21effectivement qui a tiré ce missile
00:55:23on le rappelle qui a tué des enfants
00:55:2512 personnes dont des enfants
00:55:27Bonsoir et merci de m'inviter dans votre émission
00:55:29ce soir, je viens de rentrer
00:55:31il y a quelques minutes
00:55:33du village de
00:55:35Magelchamps sur le Golan
00:55:37et là où s'est produit ce massacre
00:55:39puisque c'est un véritable massacre
00:55:4112 enfants ont été massacrés
00:55:43des enfants, des filles et des garçons
00:55:45qui jouaient sur un terrain de football
00:55:47il y a encore 6 enfants dans un état critique
00:55:49et d'autres
00:55:51dans un état moins sérieux
00:55:53une attaque qui provient du village de
00:55:55Cheba
00:55:57au sud Liban
00:55:59un missile de fabrication iranienne
00:56:01avec une charge de 50 kilos
00:56:03est tiré par une unité du Hezbollah
00:56:05vers le village
00:56:07et là on voit lorsque je parlais
00:56:09l'explosion, c'est un missile avec une
00:56:11charge importante
00:56:13et évidemment les dégâts sont
00:56:15énormes
00:56:17d'ailleurs à l'heure dont parlons il y a encore
00:56:19un corps d'enfant
00:56:21qui n'a pas été trouvé
00:56:23les gens du village
00:56:25avec les forces de sécurité cherchent
00:56:27je ne vais pas rentrer dans les détails
00:56:29de ce qui a pu se passer pour
00:56:31cet enfant que le village
00:56:33tout entier cherche
00:56:35une profonde émotion, tout Israël est en émotion
00:56:37depuis hier soir
00:56:39et effectivement
00:56:41face au Hezbollah qui attaque Israël depuis
00:56:43le 8 octobre
00:56:45une réaction est obligatoire
00:56:47elle se doit d'être
00:56:49des enfants ont été assassinés
00:56:51le Hezbollah nie son implication
00:56:53comme d'habitude ces groupes terroristes
00:56:55qui attaquent, qui tirent, qui tuent
00:56:57qui violent pour ce qui est du Hamas
00:56:59ne veulent pas dire qu'ils font ce qu'ils font
00:57:01mais là nous le savons
00:57:03clairement par rapport au Hezbollah
00:57:05et il y aura effectivement
00:57:07une réaction
00:57:09après ce massacre
00:57:11Le Hezbollah paiera le prix fort pour cette attaque
00:57:13c'est ce qu'a déclaré Benjamin Netanyahou
00:57:15le premier ministre israélien
00:57:17à quoi s'attendre comme riposte
00:57:19comment l'armée se prépare
00:57:21justement à cette heure, est-ce que vous avez des éléments ?
00:57:25Vous pouvez le comprendre
00:57:27et je pense également
00:57:29le savoir, Israël ne va pas dire à l'avance
00:57:31ce qu'il va faire
00:57:33mais il est clair que
00:57:35des lignes rouges ont été franchies hier
00:57:37avec cette attaque
00:57:39il faut être sur place pour comprendre
00:57:41l'émoi et l'émotion de ce qui s'est passé
00:57:43je rappelle que le Hezbollah pour remettre tout ça dans le contexte
00:57:45est rentré dans la guerre contre Israël
00:57:47le 8 octobre pour rejoindre le Hamas
00:57:49contre Israël, c'est lui qui a commencé
00:57:51les hostilités, c'est lui qui a lancé des attaques
00:57:53depuis le Liban Sud vers Israël
00:57:55sans qu'Israël
00:57:57ait attaqué le Hezbollah ou le Liban
00:57:59et le Hezbollah fait ce qu'il veut au Liban
00:58:01malheureusement il y a
00:58:03une impuissance d'un gouvernement libanais
00:58:05qui n'est pas capable
00:58:07on dirait qu'il dit qu'il n'est pas capable
00:58:09d'empêcher le Hezbollah d'attaquer Israël
00:58:11le Hezbollah met en danger le Liban et les Libanais
00:58:13nous du côté israélien
00:58:15depuis le début de cette guerre
00:58:17comme vous le savez dans plusieurs de nos
00:58:19rencontres journalistiques
00:58:21on a parlé
00:58:23de ces attaques provenant du Liban
00:58:25avec du côté israélien
00:58:27je dirais une politique de défense
00:58:29active
00:58:31qui a éliminé
00:58:33400 terroristes du Hezbollah
00:58:35mais qui n'a pas été au-delà
00:58:37mais là encore une fois ce qui se passait
00:58:39oblige Israël à
00:58:41penser une réaction encore une fois
00:58:43le type de réponse
00:58:45est décidé alors que nous parlons
00:58:47vraiment là par le gouvernement israélien
00:58:49après les discussions
00:58:51intenses avec le chef d'état-major de l'armée israélienne
00:58:53le patron du Mossad
00:58:55et le patron du Shin Bet
00:58:57alors beaucoup craignent l'ouverture
00:58:59d'un nouveau front à la frontière libanaise
00:59:01mais finalement vous nous disiez que depuis le 8 octobre
00:59:03effectivement
00:59:05un front contre Israël
00:59:07avec votre frontière commune
00:59:09il y a des échanges quotidiens de tir
00:59:11avec l'armée israélienne
00:59:13les combats existent déjà également
00:59:15sur ce front là aujourd'hui
00:59:17si vous me permettez le plus grave
00:59:19là je me trouve à Zéliézer
00:59:21qui n'est pas très loin de la frontière
00:59:23libanaise, on est à peu près à une
00:59:2525 kilomètres de la frontière
00:59:2780 à 100 000 Israéliens ont dû
00:59:29quitter le nord d'Israël
00:59:31à cause des menaces, à cause des tirs
00:59:33quotidiens, quasi quotidiens
00:59:35que ce soit à Chlomirke et à Chmona
00:59:37dans des petits boutons, des villages
00:59:39des vaches, des poulaillers ont été
00:59:41tués par les explosions, des milliers
00:59:43d'hectares ont été brûlés
00:59:45par les tirs du Hezbollah qui en fait
00:59:47a créé une véritable zone
00:59:49de guerre au nord de l'état d'Israël
00:59:51je rappelle que nous sommes un petit
00:59:53pays, le nord d'Israël est
00:59:55bombardé, est menacé, le sud d'Israël
00:59:57a été pendant des mois et des mois
00:59:59est attaqué par le Hamas
01:00:01nous sommes dans une situation de
01:00:03guerre et aujourd'hui après le tir
01:00:05de missiles
01:00:07de type Falk
01:00:09de fabrication iranienne
01:00:11contre le village de
01:00:13Majed Shams qui a fait encore une fois
01:00:1512 morts et plusieurs blessés dont 6
01:00:17dans un état grave, Israël
01:00:19doit et va devoir réagir
01:00:21contre
01:00:23le Hezbollah.
01:00:25Merci d'avoir accepté notre invitation
01:00:27ce soir pour nous éclairer sur la situation
01:00:29en Israël, je vous le rappelle
01:00:31vous êtes le porte-parole de l'armée
01:00:33israélienne, Amine El Baï, on le comprend
01:00:35bien. Merci beaucoup. Aujourd'hui
01:00:37la crainte c'est celle d'un embrasement
01:00:39c'est la question qui se pose aujourd'hui
01:00:41le risque d'un éventuel embrasement dans la région
01:00:43avec pourquoi pas la Syrie
01:00:45également qui rentre dans la danse
01:00:47si je peux m'exprimer ainsi. C'est évidemment la crainte
01:00:49d'un nouvel embrasement
01:00:51je n'oublie pas que début de semaine il y avait eu aussi
01:00:53des bombardements côté israélien
01:00:55au sud du Liban
01:00:57qui ont atteint notamment 5 cibles
01:00:59syriennes dont 3
01:01:01enfants, c'est effectivement
01:01:03des ripostes à des
01:01:05provocations, provocations
01:01:07du Hezbollah. N'est-il
01:01:09peut-être pas temps aujourd'hui
01:01:11depuis désormais le
01:01:137 octobre, bien sûr, en toutes
01:01:15circonstances, réclamer
01:01:17la libération des otages
01:01:19de tous les otages
01:01:21sans exception. Mais je
01:01:23crois aujourd'hui face à l'arrivée
01:01:25de ces nouvelles menaces, peut-être est-il
01:01:27temps d'abord de resituer
01:01:29le contexte de cette
01:01:31attaque. Cette attaque elle a lieu
01:01:33pendant que le Premier Ministre israélien
01:01:35se rend aux Etats-Unis, rencontrer
01:01:37Joe Biden, rencontrer
01:01:39aussi Donald Trump, rencontrer
01:01:41Kamala Harris également.
01:01:43Je crois qu'il est temps
01:01:45d'un cessez-le-feu
01:01:47à Gaza. Il est temps,
01:01:49effectivement, que
01:01:51l'intervention militaire
01:01:53israélienne dans la bande de Gaza
01:01:55cesse parce qu'il y a d'abord
01:01:57évidemment un drame humanitaire terrible
01:01:59afin peut-être, aussi
01:02:01je crois pour l'État d'Israël, de se concentrer sur
01:02:03d'autres menaces qui existent dans la région,
01:02:05qui menacent aussi l'existence de l'État d'Israël.
01:02:07Ne résumons pas
01:02:09la situation
01:02:11diplomatique et la situation géopolitique
01:02:13uniquement autour de la bande de Gaza.
01:02:15Il y a effectivement d'autres menaces. Mais je crois
01:02:17que depuis le 7 octobre, cette situation
01:02:19n'a cessé et n'a que trop
01:02:21duré, pardonnez-moi.
01:02:23Et donc il est peut-être temps
01:02:25d'ouvrir une nouvelle
01:02:27voie, c'est celle de la diplomatie,
01:02:29celle du dialogue, cesser
01:02:31le feu à Gaza pour peut-être
01:02:33se concentrer sur la menace
01:02:35du Hezbollah soutenu
01:02:37par l'Iran qui dispose
01:02:39de la puissance nucléaire.
01:02:41Et le Hezbollah qui a une puissance
01:02:43militaire beaucoup plus importante
01:02:45que celle des terroristes du Hamas.
01:02:47On peut le rappeler également, ces négociations
01:02:49à Rome qui ont lieu
01:02:51notamment avec le chef du Mossad.
01:02:53Nous suivrons tout cela de très près,
01:02:55bien évidemment, sur CNews.
01:02:57Un sujet beaucoup plus
01:02:59léger, mais qui est à la une de l'actualité
01:03:01bien évidemment, ce sont
01:03:03les Jeux Olympiques.
01:03:05L'athlète, elle est bien lancée avec
01:03:07les 5 premières médailles françaises.
01:03:09Une en or aujourd'hui,
01:03:11en VTT avec Pauline
01:03:13Ferro-Prévot. Et une première
01:03:15médaille d'or, c'était en rugby
01:03:17à 7 hier. Nous attendons
01:03:19ce soir la finale avec le français
01:03:21Léo Marchand, finale de natation
01:03:23qui a toutes ses chances pour
01:03:25remporter l'or, on l'espère bien évidemment.
01:03:27Alors lui, il pourra nager
01:03:29dans le bassin olympique
01:03:31de la Défense Arena car d'autres
01:03:33athlètes, figurez-vous, ont été
01:03:35privés de leur élément pour
01:03:37nager aujourd'hui. L'entraînement de triathlon
01:03:39a été annulé. La Seine
01:03:41étant trop polluée, il devait s'entraîner dans
01:03:43la Seine. Le triathlon qui sera la
01:03:45première épreuve olympique
01:03:47qui doit se tenir dans la Seine avant la
01:03:49natation en eau libre. Ce sera
01:03:51la deuxième semaine des Jeux Olympiques de Paris.
01:03:53Alors, espérons effectivement que
01:03:55la Seine soit propre
01:03:57à la baignade puisqu'aujourd'hui, ce n'était
01:03:59pas le cas. Pour bien comprendre,
01:04:01il y a Michel Chevalet qui est en liaison
01:04:03avec nous, journaliste scientifique. Mon cher
01:04:05Michel, bonjour. Merci d'être
01:04:07avec nous. Nous avons besoin de vos éclairages
01:04:09puisqu'il y a deux semaines,
01:04:11c'était à la une, Amélie Oudéa Castera
01:04:13s'était baignée dans la Seine devant
01:04:15des caméras. Voilà, elle s'était
01:04:17réjouie de ce bain. Quinze jours plus tard,
01:04:19patatras, les athlètes
01:04:21ne peuvent plus se baigner.
01:04:23Comment est-ce que vous l'expliquez ?
01:04:25Ce sont quoi ? Ce sont les pluies qui sont tombées
01:04:27récemment, Michel ?
01:04:29Vous avez tout dit.
01:04:31Il a plu.
01:04:33Il a plu énormément pendant deux jours.
01:04:35Il est tombé en deux jours, ce qui tombe
01:04:37habituellement en quinze jours du mois de juillet.
01:04:39Donc, qui dit augmentation
01:04:41du débit de l'eau, c'est l'eau qui va
01:04:43lessiver toutes les rues de Paris.
01:04:45Maintenant, ce n'est pas là pour Paris et surtout
01:04:47la région parisienne.
01:04:49Et surtout, elle va où ? Elle va dans les égouts.
01:04:51Alors, vous me direz, les égouts, ils ne se jettent pas dans la Seine.
01:04:53Non, c'est vrai. Les égouts, ils vont
01:04:55dans les stations de traitement des eaux. Mais quand
01:04:57il va arriver trop d'eau, les égouts,
01:04:59il y a ce qu'on appelle un déversoir.
01:05:01On ouvre une trappe et puis
01:05:03on le remet dans l'eau parce que les stations
01:05:05d'évacuation sont
01:05:07saturées. La seule
01:05:09grande nouveauté qui est,
01:05:11finalement, il y a les égouts, mais surtout
01:05:13il y a ce que l'on appelle les branchements
01:05:15individuels. C'est là où
01:05:17c'est nouveau, c'est-à-dire les particuliers
01:05:19qui ne sont pas reliés
01:05:21au double réseau. Vous savez que maintenant
01:05:23on impose deux réseaux.
01:05:25Les eaux de l'égout pour les toilettes
01:05:27et puis les eaux pulviales
01:05:29et les eaux de la douche.
01:05:31Ils doivent être séparés.
01:05:33Seulement, la grande majorité
01:05:35des pavillons ne sont pas encore
01:05:37avec le double réseau.
01:05:39Et donc, tout arrive aux égouts, ce qui fait
01:05:41un influx supplémentaire d'eau
01:05:43polluée et de matières fécales parce que
01:05:45le grand drame, ce sont les bactéries
01:05:47fécales.
01:05:49Et donc, c'est pollué
01:05:51au-delà des normes.
01:05:53La mairie de Paris ne donne pas les chiffres
01:05:55acceptables. Donc, par précaution,
01:05:57on a dit, on n'a pas
01:05:59d'entraînement. Et on va attendre
01:06:01quoi ? On va attendre le lessivage
01:06:03naturel. Et surtout,
01:06:05on va avoir, fort heureusement,
01:06:07du point de vue météo, un temps, vous le savez,
01:06:09chaud et sec jusqu'à jeudi.
01:06:11Attention, à partir de jeudi, il risque
01:06:13d'y avoir des orages. Donc, le fautif,
01:06:15ce sont les chutes d'eau.
01:06:17Et le trop fautif, c'est que
01:06:19une grande majorité de
01:06:21maisons individuelles, surtout sur la
01:06:23banlieue, ne sont pas reliées
01:06:25à deux réseaux. L'un, les eaux
01:06:27pluviales et l'autre, les eaux d'égout.
01:06:29Ce qui m'échappe, mon cher Michel, c'est
01:06:31qu'un milliard cinq, près d'un milliard
01:06:33cinq ont été dépensés pour rendre
01:06:35la Seine béniable.
01:06:37Et l'hypothèse d'une éventuelle
01:06:39pollution par la pluie, visiblement,
01:06:41cela n'a pas été pris en compte.
01:06:43Alors, c'est ce qu'on peut retenir.
01:06:45Mais si, attendez.
01:06:47Quand on regarde un peu le bilan du un milliard
01:06:49cinq, c'était de très grands
01:06:51travaux, notamment à côté de
01:06:53l'Austerlitz, si vous passiez par là en voiture, c'était
01:06:55l'enfer, parce qu'on a fait un énorme réservoir
01:06:57souterrain. Donc, on se dit
01:06:59puisque je vais rejeter l'eau dans la
01:07:01Seine, autant la stocker
01:07:03en attendant des jours meilleurs.
01:07:05Et pour le moment, il est rempli à 20%.
01:07:07Mais ce ne sont pas suffisants
01:07:09ces réservoirs. Mais l'autre
01:07:11problème, je vous dis, ce sont les branchements
01:07:13individuels qui sont
01:07:15surtout en cause. Et là, il y a eu
01:07:17de gros investissements, de l'argent
01:07:19qui a été mis, mais via
01:07:21des sociétés comme Veolia
01:07:23ou autres, et surtout
01:07:25pour les mairies de banlieues
01:07:27pour mettre un réseau qui soit
01:07:29conforme au nombre de Bruxelles.
01:07:31Voilà, c'est ça. Donc, le problème,
01:07:33il a plu. Et deuxièmement,
01:07:35il y a les branchements individuels qui ont
01:07:37en quelque sorte faussé la donnée.
01:07:39Merci beaucoup, mon cher Michel.
01:07:41C'est très clair. Michel Chevalet,
01:07:43journaliste scientifique CNews.
01:07:45Toujours très clair, toujours très carré
01:07:47avec Michel Chevalet, Gabrielle Cluzel.
01:07:49Cela interpelle tout de même,
01:07:51voire cela agace. 1,5 milliard.
01:07:53Avec 1,5 milliard, vous le savez, on peut faire énormément
01:07:55de choses. Et là,
01:07:57visiblement, peut-être, imaginez. Et si les
01:07:59triathlètes ne pouvaient pas réaliser
01:08:01leur épreuve dans la Seine ? 1,5 milliard
01:08:03pour rien. Non, 1,5 milliard pour
01:08:05faire que
01:08:07Mme Oudérac, etc. et Mme
01:08:09Agnalgaux fassent trempette. C'était
01:08:11froufrou les bains dans la Seine,
01:08:13en sortant de l'eau. Non, mais sérieusement,
01:08:15c'est vrai que là,
01:08:17c'est un peu ubuesque, quand même.
01:08:19Et il y a de quoi agacer les Français.
01:08:21Beaucoup de personnes,
01:08:23y compris sur ces plateaux, avaient fait le compte de ce qui aurait
01:08:25pu être fait en termes de soins palliatifs.
01:08:27Par exemple, oui.
01:08:29Quand vous vous diriez peut-être aussi de force de l'ordre,
01:08:31de sécurité. 1,5 milliard, c'est absolument
01:08:33énormissime.
01:08:35Et se dire qu'on n'a pas
01:08:37évalué
01:08:39l'hypothèse de la pluie.
01:08:41Ma grand-mère aurait dit qu'il fallait offrir des
01:08:43oeufs au Clarisse, mais je crois que ce n'est pas l'ambiance,
01:08:45vu l'ouverture des JO.
01:08:47On va en parler tout à l'heure.
01:08:49Évidemment que la pluie,
01:08:51cela arrive. Ce n'est pas odie pour les Français.
01:08:53Je leur souhaite vivement, apparemment,
01:08:55Michel Chevalet a l'air optimiste,
01:08:57que les épreuves puissent se passer correctement.
01:08:59Sinon, les Français l'auront mauvaise.
01:09:01Est-ce que, Michel, vous êtes encore avec nous ?
01:09:03Michel Chevalet.
01:09:05Vous nous avez annoncé, éventuellement,
01:09:07des pluies d'orage assez fortes
01:09:09à partir de jeudi.
01:09:11Et je le disais tout à l'heure,
01:09:13il y aura une épreuve qui doit se dérouler
01:09:15la deuxième semaine des Jeux Olympiques.
01:09:17Elle pourrait être remise en cause,
01:09:19très clairement, si le même scénario se reproduit.
01:09:21Le problème,
01:09:23il faut retenir juste un chiffre
01:09:25pour les ordres de grandeur.
01:09:27Je crois qu'il n'y a qu'à ça.
01:09:29Un gros orage violent
01:09:31sur Paris, la région parisienne,
01:09:33qui est un collecteur avec le sol imperméable,
01:09:35c'est 300 mécunos
01:09:37par seconde.
01:09:39Et quel est le débit de la Seine ?
01:09:41C'est, en ce moment,
01:09:43370 m3 seconde.
01:09:45Donc, un très gros orage
01:09:47sur Paris, le banlieue,
01:09:49c'est ce qui nous concerne,
01:09:51va vous apporter quasiment presque
01:09:53autant d'eau que le débit normal de la Seine.
01:09:57Je vous donnais les termes de l'équation.
01:09:59Et la solution, c'est quoi ?
01:10:01C'est l'augmentation de la pollution.
01:10:03C'est tout, c'est mathématique.
01:10:05Bon, écoutez, merci Michel.
01:10:07Voilà, Jean-Christophe Couville.
01:10:09Il me fait ma journée, Michel.
01:10:11Il me fait ma journée.
01:10:13Déjà, c'est ma jeunesse.
01:10:15Ça me manquait des respects, mais c'est vrai,
01:10:17on est élevé avec. Et à chaque fois, c'est carré,
01:10:19c'est comment ça marche.
01:10:21On s'interroge, est-ce qu'Aminel Bailly
01:10:23va aller se baigner dans la Seine ?
01:10:25Après des explications parfaites
01:10:27de Michel Chevalet.
01:10:29J'ai retenu que la Seine, apparemment,
01:10:31ce n'était pas très propre non plus.
01:10:33C'est là, dans la Seine, pour la simple et bonne raison
01:10:35que c'est là où sont déversées
01:10:37les matières fécales.
01:10:39C'est ce qu'on a retenu avec Michel Chevalet.
01:10:41Bon, espérons tout de même
01:10:43que les athlètes vont pouvoir,
01:10:45eux,
01:10:47réaliser leur triathlon
01:10:49dans la Seine.
01:10:51Des athlètes omniprésents
01:10:53que nous aimons voir
01:10:55ces dernières heures, mais pas seulement.
01:10:57Nous pouvons voir aussi pas mal d'hommes politiques.
01:10:59Votre chef de l'État.
01:11:01Merci Michel. Voilà, vous attendiez.
01:11:03Merci beaucoup Michel. On va parler
01:11:05des hommes politiques, des dirigeants politiques
01:11:07à présent, qui sont particulièrement présents
01:11:09ces dernières heures.
01:11:11Effectivement, Gabriel Cuné, on va peut-être revoir
01:11:13cette séquence d'Antoine Dupont avec Emmanuel Macron.
01:11:15C'était hier, donc,
01:11:17lors de la victoire du rugby à Sète.
01:11:31Gabriel Attal,
01:11:33qui était également présent.
01:11:35On va peut-être revoir cette photo,
01:11:37puisqu'elle a fait pas mal réagir,
01:11:39d'Anne Hidalgo, la maire de Paris,
01:11:41qui s'est félicitée
01:11:43de cette première médaille d'or.
01:11:45C'était hier, médaille d'or.
01:11:47On pouvait s'attendre à voir Antoine Dupont,
01:11:49Gabriel Cluzel, une première médaille française,
01:11:51ou alors l'équipe de France de rugby, finalement.
01:11:53Mais non, c'est Anne Hidalgo.
01:11:55Alors, est-ce que c'est Anne Hidalgo
01:11:57qui a eu la première médaille française ?
01:11:59Je ne sais pas, peut-être,
01:12:01après ce qu'on bat dans la scène, nous en parlions à l'instant.
01:12:03Mais est-ce que, plus sérieusement...
01:12:05C'est vrai qu'on se demande
01:12:07si elle va mettre sa photo
01:12:09à chaque fois qu'un Roland-Garros
01:12:11sur un joueur de tennis gagne.
01:12:13C'est un peu ce particulier de fait.
01:12:15On va dire que c'est une maladresse de communication.
01:12:17Mais ça en dit long, peut-être,
01:12:19sur ce qui est sous-tendu par toutes ces opérations.
01:12:21Il y avait un vieux film qui s'appelait
01:12:23« Pour une parcelle de gloire »,
01:12:25ou quelque chose comme ça.
01:12:27Et là, ils veulent une parcelle de victoire.
01:12:29Et c'est très impressionnant
01:12:31de les voir à courir.
01:12:33Alors, avec Antoine Dupont,
01:12:35il n'y a pas de risque de camoufler
01:12:37pour Emmanuel Macron,
01:12:39parce que ce sportif fait partie
01:12:41de ceux qui n'ont pas caché
01:12:43leur sympathie par le passé
01:12:45pour Emmanuel Macron.
01:12:47Donc, il ne risquait pas, encore une fois,
01:12:49de se faire refouler.
01:12:51Mais néanmoins, je crois qu'aujourd'hui,
01:12:53les Français ont envie de voir des sportifs.
01:12:55Et tant mieux s'il y a encore des lieux d'excellence
01:12:57pour la France.
01:12:59C'est important, ça remonte le moral.
01:13:01Mais c'est vrai que voir les journalistes
01:13:03un petit peu courir derrière,
01:13:05c'est amusant.
01:13:07Il y a eu ce second tour des législatives aussi.
01:13:09C'était assez pénible aussi pour les Français
01:13:11à suivre tout cela avec une incertitude.
01:13:13Et d'ailleurs, elle persiste, cette incertitude,
01:13:15Aminel Bailly, effectivement.
01:13:17Nous voyons Gabriel Attal sur le terrain,
01:13:19Emmanuel Macron sur le terrain.
01:13:21Mais cela ne nous dit pas
01:13:23qu'il est à la rentrée.
01:13:25Cela ne balaye pas d'un revers de la main,
01:13:27cette situation politique tout à fait floue
01:13:29ces derniers temps.
01:13:31Oui, cette instabilité politique,
01:13:33elle existe au lendemain
01:13:35des élections législatives partielles
01:13:37de juillet 2024.
01:13:39Et donc, vous voyez bien
01:13:41aujourd'hui que la France
01:13:43est prise dans un entre-deux.
01:13:45Emmanuel Macron est très heureux
01:13:47de cette situation.
01:13:49Il a autour de lui
01:13:51un gouvernement démissionnaire
01:13:53qui ne l'accompagne pas.
01:13:55Il a aujourd'hui
01:13:57le monopole de l'image.
01:13:59Et je crois que c'est un peu ce qui compte.
01:14:01Parce que finalement,
01:14:03j'entends Olivier,
01:14:05vous me parlez de Gabriel Attal.
01:14:07Mais moi, j'ai entendu
01:14:09la formulation du président de la République.
01:14:11Gabriel Attal n'a jamais été
01:14:13son premier ministre.
01:14:15Il l'a appelé son petit frère.
01:14:17Aujourd'hui, vous avez
01:14:19la démonstration parfaite
01:14:21que le président de la République
01:14:23cherche l'image.
01:14:25On a vu le président de la République
01:14:27serrer dans ses bras le capitaine
01:14:29de l'équipe de rugby à 7.
01:14:31Il a fait la même chose avec
01:14:33Kylian Mbappé.
01:14:35Et il veut profiter de ces instants
01:14:37sportifs pour en tirer
01:14:39cette couverture politique.
01:14:41J'ai envie de dire
01:14:43que ce soit le président de la République,
01:14:45Emmanuel Macron ou un autre politique,
01:14:47ils auraient agi de la même façon.
01:14:49Est-ce qu'Emmanuel Macron...
01:14:51Je vous propose d'abord
01:14:53ce sujet par le prisme suivant.
01:14:55Est-ce qu'Emmanuel Macron finalement,
01:14:57à l'étranger, à l'international,
01:14:59il pourrait souffrir
01:15:01de cette cérémonie d'ouverture
01:15:03des Jeux olympiques ? Pourquoi ?
01:15:05Parce que vous le savez, elle ne finit pas
01:15:07de faire parler d'elle, cette cérémonie.
01:15:09Un événement qui était censé être rassembleur.
01:15:11Oui, mais voilà, des scènes ont beaucoup choqué.
01:15:13En France, j'ai envie de dire,
01:15:15finalement, en France, nous sommes habitués
01:15:17à ces polémiques et au fait
01:15:19qu'il y ait effectivement des sujets clivants.
01:15:21À l'étranger, en tout cas, il y a des scènes
01:15:23qui ont particulièrement choqué.
01:15:25Diplomatiquement, il y a peut-être un sujet.
01:15:27Je ne sais pas. En tout cas,
01:15:29les organisateurs du CIO ont réagi,
01:15:31ont tenu à donner une conférence de presse
01:15:33pour s'adresser au monde en disant
01:15:35que la volonté du CIO
01:15:37n'était absolument pas de choquer.
01:15:39Bien évidemment, on écoute.
01:15:41Il n'y a jamais eu l'intention
01:15:43de manquer de respect
01:15:45à quelques groupes religieux que ce soit.
01:15:47Au contraire, je pense que
01:15:49Thomas Jolie a vraiment essayé,
01:15:51vraiment eu l'intention de célébrer
01:15:53la tolérance communautaire et au vu
01:15:55des résultats des sondages,
01:15:57nous pensons que cette ambition a été atteinte.
01:16:03Si des personnes ont été offensées,
01:16:05nous sommes bien sûr vraiment désolés.
01:16:11L'idéologie woke,
01:16:13effectivement, elle était présente.
01:16:15C'est factuel. Sandrine Rousseau
01:16:17l'avait même saluée dans un tweet.
01:16:19Mais on voit bien que l'idéologie woke,
01:16:21aujourd'hui, elle se fracasse sur la réalité
01:16:23d'une partie du monde. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:16:25ça ne passe pas en France. Oui. Ailleurs, non.
01:16:27Visiblement. Et c'est pour ça que le CIO
01:16:29est obligé de présenter ses excuses aujourd'hui.
01:16:31Cette simple conférence de presse
01:16:33avec ses excuses piteuses
01:16:35est en soi un échec
01:16:37et la démonstration que
01:16:39toute la dimension woke et la façon
01:16:41dont elle est perçue n'a absolument pas été
01:16:43prise en compte. La France, elle se prend
01:16:45pour le nombril du monde, je pense.
01:16:47Elle n'imagine pas une seconde
01:16:49que d'autres ne pensent pas
01:16:51comme elle, n'ont pas les mêmes réflexes woke,
01:16:53pas les mêmes valeurs, je mets ça entre guillemets.
01:16:55Et ça, c'est assez tragique.
01:16:57Alors, je voulais dire simplement, parce qu'ils ont sorti
01:16:59les rames et puis des multiples rages longues
01:17:01XXL. Alors, notamment, on nous explique
01:17:03aujourd'hui, après nous avoir dit que finalement, c'est pas grave,
01:17:05la Seine, il fallait arrêter d'en faire des tonnes.
01:17:07On nous a expliqué
01:17:09que finalement, c'était pas une Seine, c'est pas le dernier
01:17:11repas du Christ, mais un tableau,
01:17:13un obscur tableau, enfin, un obscur nom
01:17:15pour ceux qui connaissent bien, c'est connu,
01:17:17mais néanmoins, pour le français ordinaire, c'est pas connu.
01:17:19Donc, au passage, on nous traite de philistin
01:17:21en nous disant, non, non, c'était un
01:17:23tableau avec les dieux
01:17:25de l'Olympe, des agapes de dieux de l'Olympe.
01:17:27Sauf que la principale actrice
01:17:29de cette affaire,
01:17:31de cette Seine,
01:17:33il y a quelques heures, a mis sur sa story
01:17:35Instagram, un mot
01:17:37expliquant qu'elle était en Olympique
01:17:39Jésus. Moi, je connais pas de dieux de l'Olympe
01:17:41qui s'appellent Jésus. Ouais, elle a confondu avec Zeus,
01:17:43mais je pense pas. Et nous pourrions ajouter ce tweet
01:17:45également de France Télévisions, qui a mis en ligne
01:17:47quelle Seine, en fait, une Seine
01:17:49comme la Seine du Christ.
01:17:51Et alors, il y a Jean-Luc Mélenchon...
01:17:53Ils nous prennent vraiment pour des jambons. Mais Jean-Luc Mélenchon,
01:17:55ça lui a pas plu, non plus, cette Seine.
01:17:57Alors, c'est un peu étonnant. Ça peut mettre,
01:17:59effectivement, un peu de rififi au sein de la gauche.
01:18:01On va en parler dans un instant.
01:18:03On s'interrogera, je vous le disais aussi,
01:18:05de savoir si, effectivement, c'est pas une faute diplomatique,
01:18:07cette cérémonie religieuse. La question peut se poser.
01:18:09Cette cérémonie religieuse, non. Cette cérémonie d'ouverture.
01:18:11Tout le contraire.
01:18:13Voilà, l'absurde. Tout le contraire, effectivement.
01:18:15A tout de suite sur DeuxTrenteM.
01:18:21De retour sur le plateau de Punchline Netté.
01:18:23Bienvenue, si vous nous rejoignez, chers amis.
01:18:25Gabriel Cluzel, Jean-Marie Godard,
01:18:27Jean-Christophe Couville, Aminel Bailly,
01:18:29ils sont là pour cette dernière partie, pour
01:18:31décrypter l'actualité. On va revenir largement sur cette
01:18:33cérémonie d'ouverture, puisqu'elle fait encore
01:18:35couler beaucoup d'encre en France,
01:18:37mais pas seulement, à l'étranger également.
01:18:39D'ailleurs, on ne peut plus la revoir.
01:18:41On ne peut plus la revoir, mon cher Amine.
01:18:43On ne peut plus la revoir, et
01:18:45j'ai envie de vous dire tant mieux.
01:18:47Moi, je n'ai pas envie de revoir cette cérémonie.
01:18:49Et vous nous direz pourquoi dans un instant.
01:18:51Vous n'avez pas envie de la revoir,
01:18:53et vous nous direz pourquoi.
01:18:55Barbara Durand nous a rejoints. On fait un point sur l'actualité.
01:18:57Je vous promets, mon cher Amine, je vous donne la parole
01:18:59dans un instant. Barbara Durand,
01:19:01c'est à vous. Il est 18h30 sur CNews.
01:19:03Un point sur les toutes dernières actualités.
01:19:07Deuxième journée officielle
01:19:09de compétition dans ces Jeux Olympiques
01:19:11et une deuxième médaille d'or
01:19:13pour la France. Cet après-midi,
01:19:15Pauline Ferrand-Prévot a remporté
01:19:17l'épreuve de VTT Cross Country
01:19:19sur la colline d'Élancourt.
01:19:21À 32 ans, la quintuple
01:19:23championne du monde décroche à la maison
01:19:25son premier titre olympique.
01:19:27Conséquence d'une vague
01:19:29d'air chaud venue d'Espagne.
01:19:31Météo France s'étend à partir de demain.
01:19:33La vigilance orange canicule à 26 nouveaux départements,
01:19:35portant le total
01:19:37à 39 dans une large moitié
01:19:39sud de la France, dont la Vendée
01:19:41et l'Indre-et-Loire,
01:19:43première vague de chaleur de 2024.
01:19:45Enfin, dans la bande de Gaza,
01:19:47une frappe sur un camp de déplacés
01:19:49a fait ce dimanche 5 morts
01:19:51selon la Défense civile.
01:19:53L'armée israélienne avait prévenu lundi
01:19:55qu'un soldat allait agir avec force
01:19:57dans la zone du Hanounès,
01:19:59après s'y être retiré en avril.
01:20:01Merci Barbara.
01:20:03Barbara Durand que vous retrouverez
01:20:05à 19h pour un nouveau point complet
01:20:07sur l'actualité.
01:20:09Tout à l'heure, je vous le disais
01:20:11il y a quelques instants,
01:20:13la cérémonie d'ouverture ne finit pas
01:20:15de faire parler d'elle.
01:20:17Il s'agissait de faire un événement rassembleur.
01:20:19C'était le but de la manœuvre.
01:20:21Cela semble raté.
01:20:23Il y a eu beaucoup de réactions politiques.
01:20:25A droite, beaucoup ont dénoncé
01:20:27des incartades idéologiques,
01:20:29des incartades wokistes.
01:20:31Les chrétiens de France mais aussi du monde entier
01:20:33ont été heurtés par cette parodie
01:20:35de la scène, le dernier repas
01:20:37du Christ, avec des personnes transsexuelles.
01:20:39Figurez-vous qu'à gauche,
01:20:41ce tableau non plus,
01:20:43il n'a pas convaincu.
01:20:45Jean-Luc Mélenchon n'a pas apprécié
01:20:47quelques moments de la cérémonie.
01:20:49De prime abord, cela pourrait étonner.
01:20:51Pas seulement. On va décrypter.
01:20:53On va vous dire pourquoi dans un instant.
01:20:55On voit les précisions de Sarah Varney.
01:20:57Dans son ensemble,
01:20:59Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise,
01:21:01dit avoir apprécié la cérémonie d'ouverture
01:21:03des Jeux Olympiques de Paris
01:21:05mais garde quelques réserves au sujet de certains tableaux.
01:21:07Notamment celui représentant
01:21:09la reine Marie-Antoinette décapitée.
01:21:11Pourquoi elle plutôt que lui ?
01:21:13N'était-il pas non seulement comme elle
01:21:15un traître vendu aux ennemis de la France
01:21:17mais qui avait juré respecter la Constitution
01:21:19et être loyal à son pays ?
01:21:21La peine de mort
01:21:23et l'exécution de Marie-Antoinette
01:21:25sont d'un âge des punitions que nous ne voulons plus revoir.
01:21:27Jean-Luc Mélenchon dit également
01:21:29ne pas avoir aimé le tableau de la scène chrétienne.
01:21:31Je n'entre pas bien sûr
01:21:33dans la critique du blasphème.
01:21:35Cela ne concerne pas tout le monde.
01:21:37Mais je demande, à quoi bon risquer
01:21:39de blesser les croyants ?
01:21:41Même quand on est anticlérical.
01:21:43Nous parlions au monde ce soir-là.
01:21:45Mais le leader de la France insoumise
01:21:47déclinant une cérémonie audacieuse
01:21:49et à l'esprit rebelle selon lui
01:21:51qui nous représentait comme un peuple d'insolence
01:21:53et de poésie.
01:21:55Une cérémonie saluée par beaucoup.
01:21:57Mais il y a ces quelques séquences
01:21:59et nous allons y revenir, qui ont choqué
01:22:01et qui continuent de choquer d'ailleurs.
01:22:03Cela en réalité n'est pas si surprenant que ça
01:22:05de la part de Jean-Luc Mélenchon, Gabrielle Cluzel
01:22:07cette volonté de respecter les croyants.
01:22:09Puisque l'on sait
01:22:11que dans son électorat
01:22:13Jean-Luc Mélenchon a beaucoup
01:22:15d'électeurs de français de confession musulmane.
01:22:17Or nous savons
01:22:19que les français de confession musulmane
01:22:21également les français de confession juive
01:22:23eux aussi ont été très choqués
01:22:25par cette parodie de la scène.
01:22:27Ils ont d'ailleurs alerté
01:22:29les évêques de France, eux-mêmes le disent.
01:22:31Oui, vous avez raison.
01:22:33Maintenant si on peut
01:22:35de fait accuser Jean-Luc Mélenchon
01:22:37de faire du clientélisme
01:22:39à l'endroit de cette population
01:22:41de façon assez voyante
01:22:43là en l'occurrence
01:22:45il n'a pas tort et on pourrait dire cela
01:22:47de toutes les religions.
01:22:49On peut ne pas être d'accord
01:22:51ou même critiquer une religion
01:22:53ou se juger athée
01:22:55défendre la laïcité, tout ce que l'on veut
01:22:57mais on n'est pas obligé de l'offenser.
01:22:59Et devant le monde entier
01:23:01c'est absolument
01:23:03insupportable.
01:23:05Ce qu'on reproche aux islamistes
01:23:07qui ont fait ce massacre à Charlie Hebdo
01:23:09c'est de ne pas avoir été d'accord avec Charlie Hebdo
01:23:11c'est ça le fond du sujet.
01:23:13Donc Jean-Luc Mélenchon
01:23:15il a aussi un vieux fond chrétien
01:23:17il a été enfant de coeur
01:23:19donc peut-être qu'il y a des vieilles choses qui reviennent
01:23:21je pense que de fait il a surpris
01:23:23les gens de son propre camp
01:23:25qui ont un logiciel à deux vitesses
01:23:27c'est-à-dire qu'on ne s'attaque surtout pas à l'islam
01:23:29mais le christianisme.
01:23:31Ils ont été très forts.
01:23:33D'ailleurs moi je suis toujours frappée
01:23:35encore une fois je n'aurais pas souhaité
01:23:37qu'une autre religion soit attaquée
01:23:39c'est la même réaction pour toutes les religions
01:23:41j'aurais trouvé ça extrêmement offensant et maladroit
01:23:43mais néanmoins je remarque qu'on nous dit toujours
01:23:45toutes les religions sont à égalité dans ce pays
01:23:47le christianisme n'a pas de préséance
01:23:49il n'y a pas d'antériorité, rien
01:23:51mais quand il s'agit d'attaquer une religion
01:23:53je vous garantis que c'est celle-là qu'on choisit
01:23:55je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que c'est sans risque
01:23:57de l'attaquer, c'est peut-être le fond du sujet.
01:23:59Dans les colonnes du JD, on va le voir dans un instant
01:24:01mais avant Amine Elbeï
01:24:03rappelons que cette cérémonie religieuse
01:24:05elle a été diffusée dans le monde entier
01:24:07c'est là aussi, c'est là aussi, c'est important
01:24:09puisqu'en France, nous le disions tout à l'heure
01:24:11Jean-Christophe Couvine l'exprimait tout à l'heure
01:24:13effectivement, nous sommes habitués
01:24:15en France finalement
01:24:17à ce genre de polémiques ou à ce genre de scènes
01:24:19ou à ces idéologies woke
01:24:21qui nous sont transmises
01:24:23le monde entier, ce n'est pas le cas
01:24:25non, ce n'est pas le cas
01:24:27je ne crois pas que cette cérémonie
01:24:29des jeux olympiques
01:24:31était le lieu approprié pour laisser place
01:24:33effectivement à l'expression
01:24:35de l'idéologie woke
01:24:37à l'expression aussi du consumérisme
01:24:39mais aujourd'hui
01:24:41force est de constater que
01:24:43si on en arrivait à ce stade
01:24:45à cette situation tout aussi extrême
01:24:47c'est bien parce que nous avons laissé place
01:24:49à ces idéologies
01:24:51vous parliez de Jean-Luc Mélenchon
01:24:53c'est la France de Charbes et de Cabu
01:24:55la France de Charbes et de Cabu qui s'amuse
01:24:57de la vulgarité des dessins
01:24:59de Walensky
01:25:01d'Harakiri
01:25:03c'est cette France anticléricale
01:25:05mais cette France anticléricale
01:25:07que nous avons montré ce soir-là
01:25:09le soir de la cérémonie des jeux olympiques
01:25:11c'est cette France finalement
01:25:13qui a pris le dessus
01:25:15sur une société décadente
01:25:17la cérémonie des jeux olympiques
01:25:19ça a été une soirée
01:25:21où nous avons démontré
01:25:23et montré aux yeux du monde
01:25:25l'état de décadence de notre société
01:25:27sans doute que je me répéterai
01:25:29encore un peu mais
01:25:31j'estime que les évêques
01:25:33qui se sont indignés
01:25:35et je crois à juste titre de la cérémonie
01:25:37des jeux olympiques n'ont rien d'autre à dire
01:25:39que de constater que depuis 30 ans
01:25:41la société française
01:25:43s'est déchristianisée
01:25:45que l'espace culturel français
01:25:47s'est déchristianisé
01:25:49qu'aujourd'hui
01:25:51face à cet état de fait
01:25:53on ne pourra pas reprocher
01:25:55et vous l'avez très bien rappelé
01:25:57à nos compatriotes musulmans
01:25:59qui ont contribué face à cet état de fait
01:26:01puisque les musulmans
01:26:03comme nos compatriotes juifs d'ailleurs
01:26:05n'ont pas renoncé au sacré
01:26:07la société française a renoncé au sacré
01:26:09aujourd'hui vous avez en France
01:26:11une église qui est soit détruite
01:26:13soit abandonnée tous les 15 jours
01:26:15et ce n'est pas les musulmans de France
01:26:17qui ont abandonné les églises
01:26:19c'est la société française qui a abandonné les églises
01:26:21on ne va pas rester sur cette note pessimiste
01:26:23il y a encore beaucoup de catholiques pratiquants
01:26:25j'en connais
01:26:27il y a quelques églises
01:26:29je n'en connais plus
01:26:31j'en connaissais
01:26:33mais je n'en connais plus à Roubaix
01:26:35ça à Roubaix
01:26:37sans doute
01:26:39ce qui est dommage quand même
01:26:41c'est que les jeux olympiques deviennent les jeux qui piquent
01:26:43on est en train de prendre un coup sur la tête
01:26:45ça c'est très français
01:26:47c'est une erreur diplomatique ou pas ?
01:26:49on aime bien se faire mal
01:26:51être un peu choquant
01:26:53c'est très français
01:26:55Mélenchon il est rusé comme un labyrinthe
01:26:57il est capable
01:26:59des fois je me dis
01:27:01c'est comme un oreiller à mémoire de forme
01:27:03il va vite reprendre sa forme
01:27:05quand il y a eu la polémique
01:27:07sur un policier, un flic mort
01:27:09c'est un vote RN en moins
01:27:11il nous a bien dit qu'on peut bien rigoler
01:27:13et là bizarrement on s'offusque
01:27:15mais là il y a des gens qui votent
01:27:17il y a une stratégie bien évidemment
01:27:19je ne prends pas la défense de Pierre Potjac
01:27:21c'est juste qu'en France
01:27:23on a ce don
01:27:25de s'entraver
01:27:27et à chaque fois
01:27:29de chercher tout ce qui pourrait nous nuire
01:27:31au lieu justement de donner
01:27:33de la joie
01:27:35et là vraiment on a eu une super
01:27:37tout le monde a dit
01:27:39que c'était une cérémonie qui était grandiose
01:27:41c'est vrai
01:27:43la barre a été mise très haute
01:27:45bleu blanc rouge sur le point de Sterlitz
01:27:47il faut retenir aussi ces images
01:27:49mais à la fin c'est comme dans une conférence
01:27:51vous retenez 10% de ce que vous avez entendu
01:27:53mais là les gens retiennent ce qu'ils ont envie de voir
01:27:55de cette cérémonie
01:27:57et il faut aussi
01:27:59retenir ce qu'on a vu depuis
01:28:01est-ce qu'il ne fallait pas assumer
01:28:03au fond puisqu'aujourd'hui
01:28:05cette cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
01:28:07elle n'est plus disponible sur les plateformes
01:28:09en tout cas il y a une heure nous avons essayé
01:28:11nous dans la rédaction de CNews
01:28:13de retrouver la cérémonie des Jeux Olympiques
01:28:15sur le compte
01:28:17organisateur des Jeux Olympiques
01:28:19vous le voyez en direct à l'antenne
01:28:21cette vidéo n'existe plus
01:28:23alors effectivement
01:28:25on entend qu'il n'y avait aucune volonté
01:28:27d'heurter les pays étrangers
01:28:29néanmoins
01:28:31est-ce qu'il n'aurait pas fallu une bonne fois pour toutes
01:28:33assumer l'intention de ce spectacle ?
01:28:35vous avez raison
01:28:37parce que ça rajoute de la tartufferie
01:28:39à la boulette
01:28:41nous expliquer qu'il y a un problème de droit
01:28:43j'imagine que c'est une question qu'on a dû se poser avant
01:28:45c'est quand même très amateur
01:28:47c'est leur compte
01:28:51on sent bien qu'ils sont
01:28:53extrêmement gênés, extrêmement embêtés
01:28:55je n'aimerais pas être à leur place
01:28:57et ça doit se discuter sec
01:28:59pour revenir sur Jean-Luc Mélenchon
01:29:01au moins on peut lui accorder une certaine cohérence
01:29:03parce que moi j'ai été très frappée par
01:29:05toutes les féministes d'extrême gauche
01:29:07que j'ai entendu commenter la scène
01:29:09de la décapitation
01:29:11si je vois ça avec une grille de lecture d'aujourd'hui
01:29:13Marie-Antoinette c'est une femme
01:29:15qui a été accusée
01:29:17c'est un féminicide
01:29:19par décapitation, qui a été accusée
01:29:21par des hommes dans un procès unique
01:29:23et des accusations mensongères
01:29:25aujourd'hui c'est reconnu
01:29:27et vous savez pourquoi il l'a détestée ?
01:29:29parce qu'elle était autrichienne, parce qu'elle était étrangère
01:29:31alors logiquement si j'étais
01:29:33Sandrine Rousseau je dirais c'est un féminicide
01:29:35scandaleux d'une femme étrangère par des hommes
01:29:37et bien non pas du tout, donc ça montre quand même
01:29:39une sacrée dose
01:29:41de mauvaise foi, donc lui au moins
01:29:43Mélenchon il a le mérite
01:29:45de la cohérence, par ailleurs on dit toujours
01:29:47la Russie nous veut du mal, la Russie nous veut du mal
01:29:49mais là on a donné les verges pour se faire battre
01:29:51il faut quand même le dire, c'est à dire qu'aujourd'hui
01:29:53la Russie qui veut démontrer au sud global
01:29:55que l'Occident a des valeurs
01:29:57décadentes, et bien pardon
01:29:59mais c'était lui servir ça
01:30:01sur un plateau d'argent, donc c'est une
01:30:03boulette diplomatique vous l'avez dit
01:30:05à tous les niveaux
01:30:07là que le CIO soit obligé de
01:30:09s'excuser c'est quand même assez
01:30:11stratosphérique, il a raison de le faire
01:30:13néanmoins, parce qu'il faut faire
01:30:15quelque chose, mais
01:30:17et puis l'autre aspect
01:30:19vous savez les relations internationales c'est aussi des relations
01:30:21de force, et dans les pays musulmans
01:30:25on prend notre
01:30:27façon de faire nos mœurs parfois pour
01:30:29de la faiblesse, et
01:30:31voir la Fiannée de l'église
01:30:33celle qui a été la Fiannée de l'église, nous on ne se considère
01:30:35plus comme la Fiannée de l'église mais
01:30:37pour beaucoup nous restons interchrétienne
01:30:39pour l'étranger
01:30:41s'humilier elle-même
01:30:43piétiner ses propres valeurs
01:30:45dire devant le monde entier
01:30:47nous nous gossons de notre propre civilisation
01:30:49parce que c'est ça ce qui s'est passé
01:30:51devant le roi d'Espagne impassible aussi
01:30:53le roi d'Espagne très catholique
01:30:55je crois que c'est l'expression, le roi catholique en Espagne
01:30:57et bien c'était quand même assez
01:30:59symbolique, alors
01:31:01ces Jeux Olympiques seront historiques
01:31:03parce que je crois que c'est encore
01:31:05un cap qui a été passé
01:31:07les Etats-Unis ça a profondément
01:31:09heurté aussi énormément aux Etats-Unis
01:31:11j'ai vu des images
01:31:13sur les réseaux sociaux
01:31:15je crois que Gabriel a quand même raison
01:31:17oui il y a un incident diplomatique, alors pas que
01:31:19moi j'ai adoré Céline Dion
01:31:21j'ai aimé également Yana Kamoura
01:31:23qui a porté avec la garde républicaine
01:31:25sucré-salé
01:31:27avec la garde républicaine
01:31:29mais pour revenir
01:31:31elle n'était pas sur place, ceux qui ont acheté leur billet
01:31:33vous le savez quand même
01:31:35moi je suis quand même effaré
01:31:37mais c'est un autre sujet, que tous ces artistes
01:31:39auxquels on a donné des ponds d'or
01:31:41pour beaucoup
01:31:43ont préenregistré, ça a été une grande frustration
01:31:45Céline Dion était en direct
01:31:47elle était en playback mais elle était sur place
01:31:49c'était pas du playback
01:31:51c'était du direct
01:31:53en tout cas elle était là
01:31:55le fond de mon intervention c'était
01:31:57surtout l'état de décadence
01:31:59vous avez
01:32:01certaines chaînes de télévision étrangères
01:32:03qui ont dû censurer un certain nombre d'images
01:32:05lorsqu'on fait la promotion
01:32:07de l'idéologie woke, parfois de
01:32:09l'idéologie même
01:32:11LGBT+, ou
01:32:13transphobes
01:32:15ou transsexuelles, vous avez des pays
01:32:17effectivement étrangers qui n'acceptent pas
01:32:19de
01:32:21s'aligner
01:32:23sur ces images là et qui ont
01:32:25procédé à certains moments
01:32:27de la cérémonie des Jeux Olympiques
01:32:29à des pages de publicité
01:32:31et ce qui est d'autant plus
01:32:33étonnant
01:32:35c'est que nous n'avons aucune explication
01:32:37aucune explication
01:32:39du comité olympique
01:32:41sur l'intention du spectacle
01:32:43et quel est le rapport avec le sport
01:32:45pardon mais moi je vois pas le rapport
01:32:47entre la scène et le sport
01:32:49ce qui est croquignolet c'est que
01:32:51Pierre de Coubertin, celui qui a remis
01:32:53en vigueur les Jeux Olympiques
01:32:55avait été dénoncé par un prêtre
01:32:57bizarrement ils n'en ont pas parlé
01:32:59et ceci étant même, sans rentrer dans les enjeux
01:33:01diplomatiques, sans rentrer dans l'idéologie
01:33:03woke, sans revenir sur l'histoire, vous étiez
01:33:05avec des jeunes enfants et vous faisiez
01:33:07un plaisir de regarder cette cérémonie
01:33:09avec des jeunes enfants, et bien certains
01:33:11enfants, et j'ai eu énormément de retours
01:33:13des enfants âgés de 5
01:33:15à 12 ans, vous voyez
01:33:17une tête décapitée, ça vous fait peur
01:33:19vous voyez un homme
01:33:21avec une barbe
01:33:23ça étonne
01:33:25c'était pas fait pour un public, pour tout public
01:33:27c'est ça que je veux dire Jean-Christophe Couville
01:33:29oui, mais alors il y a aussi
01:33:31beaucoup d'enfants de cet âge là qui regardent des séries
01:33:33plus que morbide sur Netflix
01:33:35alors vous n'avez pas tort
01:33:37après moi je me sers toujours
01:33:39de ça aussi pour un petit rappel à l'ordre, en ce moment
01:33:41il y a des relents révolutionnaires, on reprend
01:33:43le pouvoir dans la rue, on veut faire la révolution
01:33:45écologique, etc, on est
01:33:47prêt à lancer des cocktails molotov sur les forces de l'ordre
01:33:49sauf qu'à la fin ça finit comment, ça finit aussi
01:33:51par le sang, ça finit aussi par des têtes tranchées
01:33:53et ça finit par des colonnes infernales
01:33:55avec un million de morts
01:33:57donc demandez aux Vendéens si on peut parler aussi
01:33:59des bienfaits de la révolution
01:34:01ce que je veux dire c'est que des fois il faut
01:34:03aussi marquer les esprits, se rappeler que la France
01:34:05elle s'est construite dans la violence et pas que dans la beauté
01:34:07ni des paysages
01:34:09ni des constructions, on a eu aussi
01:34:11un tableau sur Notre-Dame
01:34:13où on voit justement le savoir-faire français
01:34:15avec la construction
01:34:17c'était la synchronicité d'ailleurs il me semble
01:34:19pour rappel, on voyait
01:34:21des choses positives aussi, mais il y a des fois
01:34:23effectivement il faut aussi choquer
01:34:25et le fait de choquer, ça interpelle
01:34:27et ça nous rappelle aussi que ce que
01:34:29cela peut, hélas, devenir un avenir très proche
01:34:31il faut juste se rappeler qu'on est dans la liberté
01:34:33et qu'on en profite
01:34:35et surtout de cette liberté
01:34:37qu'on garde cette paix. Mais ça n'a pas été
01:34:39montré de façon négative
01:34:41c'est ça le problème
01:34:43l'esthétique a été glorifiée
01:34:45il y a eu un feu d'artifice de sang
01:34:47moi j'ai été très choqué
01:34:49parce qu'on est quand même dans un contexte
01:34:51où il y a eu des décapitations récentes
01:34:53à quel moment
01:34:55quelqu'un s'est dit que ça allait être intéressant
01:34:57de glorifier la décapitation
01:34:59et beaucoup ont fait le lien devant leur télé
01:35:01c'est une évidence
01:35:03et c'est la réalité de ce qu'ont pensé beaucoup de français
01:35:05des réactions, alors beaucoup de réactions
01:35:07après cette cérémonie
01:35:09d'ouverture des Jeux Olympiques
01:35:11celle de Philippe de Villiers
01:35:13que vous connaissez bien sur notre antenne bien évidemment
01:35:15il s'est exprimé dans les colonnes du JDD
01:35:17Philippe de Villiers il s'y connaît en production
01:35:19de spectacle avec le puits du fou
01:35:21qui a eu de multiples
01:35:23reconnaissances à travers le monde
01:35:25c'est très clair pour lui
01:35:27tout était laid, tout était woke, c'était décoiffant, déjanté
01:35:29difforme, disgracieux
01:35:31nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France
01:35:33ainsi violentée, blessée
01:35:35déshonorée
01:35:37avant d'ajouter Marie-Antoinette qui porte sa tête décapitée
01:35:39nous en parlions à l'instant
01:35:41dégoulinante dans ses mains
01:35:43cette vision mélenchoniste fait partager au monde entier
01:35:45qu'en France la suite
01:35:47ce qui arrive tout de suite
01:35:49aujourd'hui l'arc républicain légitime la peine de mort
01:35:51quand il s'agit de faire une séméopathie à quiconque
01:35:53s'oppose à la marche de l'histoire
01:35:55les mots très forts de Philippe de Villiers
01:35:57aminé le baillis aujourd'hui dans les colonnes
01:35:59du JDD
01:36:01oui je me rends compte d'ailleurs que Philippe de Villiers
01:36:03finalement rejoint en quelque sorte
01:36:05Jean-Luc Mélenchon
01:36:07alors est-ce qu'on peut dire que Jean-Luc Mélenchon est d'extrême droite
01:36:09aujourd'hui ? Je ne le pense pas
01:36:11c'est ça qui est amusant parce qu'on a traité d'extrême droite
01:36:13tous ceux qui osaient
01:36:15tous ceux qui n'ont pas aimé
01:36:17ou en tout cas qui ont mis des réserves
01:36:19en disant oui effectivement
01:36:21le spectacle était grandiose et ça c'est factuel
01:36:23mais alors ce mai tout de suite
01:36:25vous étiez catalogué
01:36:27Michel Onfray, autre réaction
01:36:29pour lui ce spectacle montre qu'il existe de France
01:36:31alors c'est intéressant ça aussi Jean-Christophe Couvy
01:36:33avec l'aide du collège de France
01:36:35Macron a réalisé le rêve mélenchoniste
01:36:37appuyé par la gauche culturelle, célébrer l'homme
01:36:39nouveau déconstruit pour une France nouvelle
01:36:41métissée, cosmopolite, LGBTQ+, etc.
01:36:43Voilà ce que dit
01:36:45Michel Onfray ce dimanche, ce spectacle
01:36:47a bien montré qu'il existe de France
01:36:49celle de Paris et puis il y a la France
01:36:51des territoires
01:36:53effectivement, cette France
01:36:55pour qui les troupes
01:36:57beaucoup de gens n'ont pas forcément
01:36:59ne connaissaient pas ce que c'était précisément
01:37:01qu'un troupe ou en tout cas
01:37:03on voit bien qu'il y a des scènes
01:37:05qui montrent une réalité qui n'est pas
01:37:07Je suis célibataire, j'ai découvert
01:37:09effectivement ce que c'était qu'un troupe
01:37:11ça a été dit
01:37:13le commentaire a été
01:37:15dit à la télévision devant les images
01:37:17le mot a été prononcé et il y a
01:37:19beaucoup d'enfants, j'en connais, qui ont demandé à leurs parents
01:37:21mais c'est quoi un troupe ?
01:37:23Je ne sais pas si c'était vraiment le spectacle
01:37:25familial qui avait été promis
01:37:27c'est presque le contrat qui n'a pas été respecté
01:37:29Je ne suis pas là pour faire
01:37:31le contrat familial
01:37:33En 1962, Julie et Jim avec François Truffaut
01:37:35c'était exactement la même chose, d'ailleurs c'était un pied de nez
01:37:37à François Truffaut, pour ceux qui aiment le cinéma
01:37:39où on voit justement ce couple
01:37:41avec Jeanne Moreau
01:37:43et à l'époque, c'était la révolution
01:37:45il y avait des bains de sang dans la rue
01:37:47c'est pas possible, comment en 1962 on pouvait accepter ça ?
01:37:49Vous voyez que quand on regarde
01:37:51l'histoire et la société, il y a toujours eu des moments
01:37:53où on choque la société
01:37:55je ne dis pas pour faire avancer la société
01:37:57la société n'est pas figée, elle mue en bien ou en mal
01:37:59ce n'est pas à moi de le juger, mais elle mue
01:38:01et donc l'idée
01:38:03ici c'était de faire des rappels
01:38:05à toute l'histoire de France
01:38:07l'histoire du cinéma
01:38:09il y a eu les frères montgolfier avec cette montgolfière
01:38:11à la fin
01:38:13on peut tout y voir
01:38:15on peut voir les petits détails
01:38:17c'est un peu choqué, je suis d'accord, mais c'est vrai qu'aujourd'hui
01:38:19on voit tellement de choses à travers le cinéma
01:38:21dans des séries, accessibles à tous les gamins
01:38:23nous on le voit, la violence d'ailleurs
01:38:25aujourd'hui il faut se poser la question
01:38:27si la violence est dans la rue, si la violence touche nos jeunes
01:38:29c'est parce qu'en fait il n'y a personne
01:38:31qui surveille tout ça
01:38:33c'est libre, là il faut se poser la vraie question
01:38:35ce que veut dire Michel Onfray, c'est qu'il y a cette deux France
01:38:37cette France des paysans qui se pendent
01:38:39par exemple, et puis cette France
01:38:41qui va occuper ses week-ends d'emploi
01:38:43il y a la France du bien et du mal
01:38:45regardez la Palestine et Israël
01:38:47on vous demande de choisir un camp
01:38:49regardez l'Ukraine et la Russie, on vous demande de choisir un camp
01:38:51regardez pour tout, en France, gauche, droite
01:38:53on vous demande de choisir un camp
01:38:55on vous demande de choisir des camps pour tout, il y a le camp du bien
01:38:57le camp du mal, chacun s'affronte là-dessus
01:38:59les gens ils ont peut-être des fois aussi envie d'avoir un peu la paix
01:39:01et de choisir eux leur camp
01:39:03et qu'on les mette dans des étiquettes
01:39:05dans des cartons et qu'on dise pour qui
01:39:07le côté manichéen
01:39:09des fois c'est un peu barbon aussi
01:39:11on va revenir
01:39:13je vous donne la parole Gabriel Cluzel
01:39:15pour conclure sur
01:39:17cette polémique
01:39:19qui fait énormément parler, bien évidemment
01:39:21depuis quelques heures, il est intéressant d'avoir
01:39:23les avis des uns et des autres, de débattre
01:39:25parce que c'est aussi ça au fond la France
01:39:27la cérémonie d'ouverture
01:39:29et ses conséquences
01:39:31on va revenir sur les menaces qui pèsent encore
01:39:33et le travail des policiers, mais peut-être le mot de la fin
01:39:35Gabriel Cluzel
01:39:37sur les conséquences, toutes les conséquences
01:39:39de cette cérémonie d'ouverture
01:39:41Moi ce qui me choque profondément
01:39:43et je le redis
01:39:45mais je crois que c'est important parce que personne ne le souligne
01:39:47on met en avant
01:39:49Monsieur Joly, un certain nombre de
01:39:51personnes qui ont fait ce spectacle
01:39:53ils avaient annoncé la couleur, ils avaient dit
01:39:55on veut faire le contraire
01:39:57du pied du fou, convenons que c'est réussi
01:39:59et alors ils sont tous
01:40:01issus d'extrême gauche, ils ne s'en cachent pas non plus
01:40:03donc
01:40:05ils parlent tous de diversité
01:40:07et pluralité, mais là c'était tous les mêmes
01:40:09les mêmes opinions
01:40:11donc forcément le produit
01:40:13est assez chimiquement pur, mais à un moment
01:40:15le gouvernement et le CIO
01:40:17ont validé
01:40:19ils ont présenté leur projet, enfin le moindre
01:40:21spectacle dans une école, vous allez demander à la directrice
01:40:23si ça convient, on va le montrer aux parents
01:40:25et là ils n'auraient pas vu
01:40:27les erreurs diplomatiques se posent
01:40:29en tout cas ce qui est intéressant, c'est qu'il y a
01:40:31effectivement ceux qui n'ont pas aimé ces scènes
01:40:33qui critiquent, il y a ceux qui préfèrent comme vous
01:40:35Jean-Christophe Couvy, retenir
01:40:37finalement la globalité
01:40:39la France a rayonné, et puis
01:40:41il y a ceux, comme notre ami Jean-Marie Godard
01:40:43qui s'en fiche complètement
01:40:45non, c'est pas que vous en fichez
01:40:47mais vous avez raison, vous dites qu'il y a des choses plus importantes
01:40:49on le rappelle, vous êtes spécialiste
01:40:51des questions de société
01:40:53avec le prisme
01:40:55de la police, et effectivement
01:40:57il y a un défi sécuritaire énorme qui a été à la hauteur
01:40:59et il y a aussi des menaces qui pèsent
01:41:01et c'est cela, vous, qui vous intéresse davantage
01:41:03aujourd'hui
01:41:05je pense que cette polémique
01:41:07sur la cérémonie d'ouverture
01:41:09va faire chute assez rapidement
01:41:11et qu'on va passer à autre chose, enfin j'espère
01:41:13je trouve qu'on adore faire des polémiques
01:41:15en France sur plein de trucs
01:41:17mais après
01:41:19c'est vrai que c'est le monde entier
01:41:21qui a regardé, c'est vrai que peut-être
01:41:23moi, mon regard, il est un peu trop franco-français
01:41:25et non, parce que
01:41:27j'expliquais, vous êtes là aussi
01:41:29parce que vous, ce qui vous intéresse, c'est toutes les questions sécuritaires
01:41:31et notamment, parce qu'on a vu
01:41:3345 militants
01:41:35rattachés au mouvement Extinction Rebellion
01:41:37soupçonnés de planifier des actions de sabotage
01:41:39qui ont été interpellés hier
01:41:41en début de matinée, voilà aussi la réalité
01:41:43de ces Jeux Olympiques, un travail considérable
01:41:45des forces de l'ordre, avec les sabotages
01:41:47qui ont eu lieu
01:41:49et puis il y a surtout
01:41:51il y a plusieurs volets sur la sécurité
01:41:53des Jeux Olympiques
01:41:55c'est effectivement l'éventuelle menace
01:41:57terroriste, c'est quelqu'un
01:41:59qui se pointerait avec un couteau dans la foule
01:42:01ce qui peut se passer au sein d'une foule
01:42:03et les agressions, c'est la sécurité
01:42:05publique du quotidien
01:42:07qui doit aussi continuer à être assurée
01:42:09bien qu'il y ait une forte
01:42:11mobilisation autour des JO
01:42:13et il y a aussi un rôle de la police
01:42:15qui est d'empêcher toutes les actions
01:42:17spectaculaires, politiques
01:42:19qui profiteraient justement
01:42:21des JO comme d'une tribune
01:42:23et voilà, je pense que
01:42:25des arrestations et des arrêts
01:42:27comme ça il y en aura plusieurs
01:42:29et il y a une autre facette aussi qu'il ne faudrait pas oublier
01:42:31dans les Jeux Olympiques, c'est vrai qu'il y a les forces
01:42:33de l'ordre qui sont extrêmement mobilisées
01:42:35mais par contre on n'en parle pas beaucoup
01:42:37il y a aussi les pompiers qui sont surmobilisés
01:42:39il y a la protection civile, il y a la Croix-Rouge
01:42:41il y a les services d'urgence
01:42:43des hôpitaux qui ont démultiplié leurs moyens
01:42:45pour assurer aussi et prévenir
01:42:47tout risque et être capable de prendre
01:42:49en charge des afflux de patients
01:42:51importants si jamais il y avait un problème
01:42:53il y a les SAMU, les SMUR
01:42:55enfin il y a tous ces gens-là qui sont un peu
01:42:57les invisibles du dispositif
01:42:59on va dire, qui sont
01:43:01à pied d'oeuvre là
01:43:03tous les jours, H24
01:43:05et c'est important de le souligner.
01:43:07Et on aurait pu également, on arrive malheureusement
01:43:09aux terres, les militaires de Sentinelle
01:43:11nous aurions pu également parler de cette enquête
01:43:13pour provocation à la haine raciale
01:43:15une nouvelle gravée qui a été ouverte après que des personnes
01:43:17présentent samedi au match de football Israël-Paraguay
01:43:19des Jeux Olympiques, ces personnes qui ont mimé
01:43:21des gestes antisémites et déployé une banderole
01:43:23avec la mention Génocide Olympics
01:43:25ce qui a indiqué aujourd'hui le parquet
01:43:27on va y revenir justement sur ces news
01:43:29nous aurons l'occasion de parler
01:43:31dans les prochaines heures. Un grand merci
01:43:33à tous les quatre, c'était absolument passionnant
01:43:35une nouvelle fois de vous entendre. L'actualité
01:43:37qui continue, merci mon cher Amine
01:43:39Bonnes vacances, non vous êtes encore en vacances ?
01:43:41Ah non non, je ne reste pas en vacances
01:43:43Ah non, ce n'est pas en ce moment
01:43:45Jean-Marie Godard sur le pied de pierre
01:43:47Gabriel Puzel qui nous fait l'honneur
01:43:49d'être là aujourd'hui
01:43:51un dimanche après-midi formidable
01:43:53en votre compagnie. L'actualité qui continue
01:43:55c'est Gautier Lebret dans un instant
01:43:57face à face
01:43:59à ne pas manquer d'ailleurs, Julien Dray
01:44:01et Elisabeth Lévy. Ca promet du lourd
01:44:03Ca promet du lourd, il faut rester absolument
01:44:05sur ces news. Et puis ce sera l'heure
01:44:07des pros, ça promet du lourd là encore
01:44:09toujours avec Gautier Lebret. Je vous retrouve à 21h
01:44:11pour Soir Info
01:44:133h d'actualité, nous reviendrons sur toutes les infos
01:44:15du jour. Restez avec nous, très bonne soirée
01:44:17sur notre antenne