Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h
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00:00:0016h58. Bonjour à tous.
00:00:02Soyez les bienvenus dans Punchline, en direct sur CNews.
00:00:04Nous sommes ensemble jusqu'à 19h avec ce soir pour m'accompagner autour de la
00:00:09table Gauthier Lebré. Bonjour.
00:00:11Soyez le bienvenu du service politique de CNews, Charlotte Dornelas.
00:00:14Bonjour, chère Charlotte.
00:00:16Louis Deragnelle est également avec nous.
00:00:18Bonjour, Louis. Marc Warno, soyez le bienvenu.
00:00:20Et puis, Michel Chevalet.
00:00:22Bonjour. Merci beaucoup, Michel, d'être avec nous.
00:00:24On va avoir besoin de vous parce que cette panne informatique mondiale,
00:00:28il va falloir nous l'expliquer.
00:00:30À quoi est-elle due ?
00:00:31Combien de temps est-ce que ça va prendre pour que tout redevienne normal ?
00:00:34Et combien ça va coûter ?
00:00:36Des milliards, des milliards et des milliards de dollars.
00:00:38On verra ça avec vous dans un instant.
00:00:41Corentin Brio est également avec nous.
00:00:43Bonjour, Corentin. On va commencer avec vous, si vous le voulez bien,
00:00:47parce que cette panne, elle affecte de nombreux secteurs.
00:00:50Vous allez nous dire lesquels, précisément.
00:00:52Oui, des conséquences en Australie, aux Etats-Unis et en Europe.
00:00:56Plusieurs hôpitaux ont signalé des pannes.
00:00:59En Allemagne, aux Pays-Bas, des opérations chirurgicales ont été reportées.
00:01:03Des médecins anglais, ce matin, ne pouvaient même plus prendre de rendez-vous
00:01:06pour leurs patients car leur système informatique était hors service.
00:01:10Aux Etats-Unis, c'est le numéro d'appel, le 911, le numéro d'appel d'urgence,
00:01:14qui était inaccessible pendant un temps.
00:01:16Et ce qui a été, évidemment, fortement touché par les pannes,
00:01:19ce sont les aéroports dans le monde entier.
00:01:21Suspension des services aériens, des vols qui ont été retardés.
00:01:25Aux Etats-Unis, par exemple, ce sont les trois principales compagnies aériennes
00:01:28qui ont dû annuler leurs vols.
00:01:30Alors, concernant Air France, elle s'est dit épargnée,
00:01:34mais certains de ses vols ont pu être perturbés en cas d'escale à l'étranger,
00:01:38dans des aéroports qui auraient pu être touchés par ces pannes.
00:01:41Et donc, concernant le secteur financier,
00:01:43c'est aussi la pagaille de nombreuses banques qui ont été touchées ce matin.
00:01:47À certains endroits, c'était impossible de payer par carte bancaire
00:01:50ou même de retirer de l'argent dans des guichets.
00:01:53Et puis, la bourse aussi a été en panne.
00:01:55La bourse de Londres a été hors service pendant un moment
00:01:58et il y a eu des répercussions sur la bourse de Paris,
00:02:00qui, ce matin, était en recul de 0,68%.
00:02:03Et puis, également, une panne informatique du côté du comité olympique,
00:02:08des problèmes au niveau des accréditations.
00:02:10Et le comité a aussi annoncé que ces pannes auraient eu également
00:02:14des répercussions sur l'arrivée des sportifs
00:02:17qui doivent arriver aujourd'hui ou ce week-end.
00:02:20Et enfin, dernier secteur touché,
00:02:22les télévisions du monde entier,
00:02:23notamment la chaîne ABC en Australie,
00:02:26Sky News au Royaume-Uni et donc CNews en France, notamment.
00:02:29Effectivement, CNews concernée par cette panne informatique,
00:02:31comme vous pouvez le constater, comme de nombreux médias.
00:02:34Merci beaucoup, Corentin.
00:02:36Michel, je me tourne vers vous.
00:02:37Qu'est-ce qui se passe ?
00:02:38Ce n'est pas la première fois, il faut faire très attention.
00:02:41Mais là, on va y revenir sur l'ampleur.
00:02:43C'est la configuration. Ce n'est pas la première fois.
00:02:45Vous vous souvenez, il y a un moment,
00:02:47on ne pouvait plus payer dans aucun supermarché un samedi.
00:02:50Ça tombe toujours les week-ends, cette affaire-là.
00:02:52Vous allez voir, c'est par hasard.
00:02:54Et il fait qu'on ne pouvait plus payer.
00:02:56On ne pouvait plus payer sur l'entrée d'heure.
00:02:57Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:02:58Il s'est passé que, vous savez que dans un ordinateur,
00:03:03il y a des logiciels.
00:03:04Il y a un logiciel central qui est l'operating system, l'OS.
00:03:08C'est à sa tête, c'est lui qui peut tout trier.
00:03:10Et puis, il y a des applications propres à chaque métier
00:03:13que l'on achète et que l'on paye.
00:03:15Et il y avait un système qu'on appelle Microsoft 365.
00:03:20Et Microsoft le vendait.
00:03:23Mais Microsoft, pour faire des économies,
00:03:25pour gagner plus d'argent, te dit non, non, non.
00:03:26Maintenant, on va le louer.
00:03:2919 euros.
00:03:30Mais ça a rajouté au reste.
00:03:32Et donc, si vous mettez un nouveau logiciel que vous louez,
00:03:35vous avez peur du piratage.
00:03:38Et donc, pour se protéger,
00:03:39ils se sont adressés à une société de cyberprotection américaine
00:03:43qui a dit, bien sûr, on va vous faire des lignes de code
00:03:47pour éviter le piratage de notre logiciel.
00:03:53Et on fait ce qu'on appelle une mise à jour.
00:03:57On l'a tous sur le téléphone régulièrement.
00:03:58Il y a des mises à jour, mises à jour.
00:04:00Seulement, les mises à jour, c'est toujours délicat.
00:04:03Et on ne les fait jamais un week-end.
00:04:05Ça, c'est interdit.
00:04:06Pourquoi ? Parce que s'il y a des bugs,
00:04:07s'il y a des problèmes, il peut y en avoir,
00:04:09il faut pouvoir intervenir.
00:04:11Et là, on y arrive.
00:04:12Donc, on fait la mise à jour
00:04:15et on va la charger dans ce que l'on appelle,
00:04:17non pas dans les ordinateurs individuels
00:04:19de Madame Michu, comme on dit, ou des entreprises,
00:04:21mais on va la charger maintenant, c'est la mode,
00:04:23dans des grands centres que l'on appelle des clouds, des nuages,
00:04:27sur lesquels des gens vont se connecter.
00:04:30Seulement, voilà, l'anomalie, donc c'était le ver dans le fruit,
00:04:33il y a eu une anomalie, on ne sait pas si elle est d'ordre technique,
00:04:36d'ordre d'écriture, où le système n'a pas été assez testé.
00:04:39Ça, on ne le sait pas, on le saura plus tard.
00:04:41Toujours est-il qu'à partir du moment
00:04:43où les gens ont utilisé ce système
00:04:46avec sa nouvelle protection anti-piratage,
00:04:48bon, il y a eu ce qu'on appelle les écrans bleus,
00:04:51c'est-à-dire, tout est bloqué comme là,
00:04:53on en a ici les écrans bleus.
00:04:54Voilà, tout ça, vous voyez,
00:04:57c'est parce que Microsoft a voulu vendre,
00:05:01louer un logiciel et ne pas le vendre.
00:05:03Voilà, donc on a fait une transformation
00:05:05et la transformation, elle a raté.
00:05:07Donc maintenant, vite, vite, vite, vite,
00:05:09panique à bord évidemment,
00:05:10parce que comme tout est connecté
00:05:12maintenant à ce cloud,
00:05:14c'est-à-dire qu'on vient se brancher là-dessus,
00:05:15et non pas l'ordinateur individuel chez vous.
00:05:18Voilà, et bien à ce moment-là,
00:05:20ça a SMé quasiment sur toute la planète.
00:05:23Et surtout, c'est les systèmes de réservation,
00:05:25les systèmes de location, les grosses banques de données,
00:05:28donc vous voyez, ça a touché les compagnies aériennes,
00:05:30ça a touché le problème de la gestion,
00:05:34quelqu'un dit, les locations, etc.
00:05:36C'est très spécifique.
00:05:37Alors comment est-ce qu'on rétablit ça maintenant ?
00:05:38Ça prend combien de temps ?
00:05:39Alors, les très grosses entreprises
00:05:43qui ont des gros systèmes informatiques
00:05:45ont quelques, ou même quelques jours,
00:05:47parce qu'il faut effacer les lignes de code.
00:05:50Donc on a introduit des lignes de code,
00:05:52donc il faut revenir en arrière et les effacer.
00:05:55Seulement, elles sont dans l'operating system,
00:05:56c'est très complexe, on veut l'opérating system.
00:05:58Donc ça va prendre quelques jours,
00:06:01il y en a déjà qui sont rétablis,
00:06:02mais pour les petites PMO, le problème il est,
00:06:05les milliers de petites entreprises
00:06:07qui sont connectées à ce système,
00:06:09qui n'ont pas de services informatiques lourds,
00:06:12doivent sous-traiter ça.
00:06:14Et donc là, le système est saturé,
00:06:16et ça peut prendre, moi je vous le dis,
00:06:17pour certaines, ça va prendre 15 jours, 3 semaines, 1 mois.
00:06:21– Marc Farnot.
00:06:22– Oui, je connais bien ces systèmes,
00:06:23puisque c'est professionnels, on les utilise.
00:06:26C'est vrai qu'il y a deux problèmes.
00:06:27Le premier, c'est que depuis 15 ans,
00:06:29maintenant, on nous pousse à aller vers le cloud.
00:06:30On nous pousse à aller vers le cloud,
00:06:31effectivement, pour des questions de rentabilité.
00:06:33Mais le problème de ces clouds,
00:06:34c'est qu'ils sont vendus comme étant la parade définitive
00:06:38contre le piratage.
00:06:39Et on nous a toujours dit, mais vous comprenez,
00:06:41si vous allez sur un cloud Amazon ou Microsoft,
00:06:45eh bien, vous avez la protection d'Amazon et Microsoft.
00:06:47Ce qu'on ne vous dit pas, c'est qu'Amazon et Microsoft,
00:06:49mais Microsoft en particulier,
00:06:51aient entre 50 et 75% de parts de marché
00:06:54sur les serveurs et les ordinateurs.
00:06:56C'est-à-dire qu'on parle d'une entreprise,
00:06:57aujourd'hui, qui est un peu unique.
00:06:58– Un quasi-monopole.
00:06:59– Qui est unique au monde.
00:07:01C'est-à-dire qu'on a démantelé aux États-Unis,
00:07:03AT&T et Rockefeller Oil, à l'époque, pour moins que ça.
00:07:06Et donc, cette entreprise, qui est un quasi-monopole mondial,
00:07:09elle fait appel à des sous-traitants.
00:07:11Et ces sous-traitants, en l'occurrence, là,
00:07:12c'est les sous-traitants de sécurité,
00:07:13qui avaient un bug dans son logiciel.
00:07:16Quand ils l'intégraient dans l'operating system Microsoft,
00:07:19ce qui s'est passé, c'est que ça a redémarré l'ordinateur
00:07:21et ça a bloqué les ordinateurs.
00:07:22Alors, ça paraît qu'on le prend bénin,
00:07:24mais quand vous avez une entreprise
00:07:25qui a aujourd'hui une suprématie mondiale,
00:07:27qui a ce type de problème,
00:07:28une entreprise qui fait 220 milliards de chiffre d'affaires,
00:07:31effectivement, ça bloque tout.
00:07:32Et le dernier point, c'est qu'on est dans un monde
00:07:34qui s'est informatisé à outrance et partout.
00:07:36C'est-à-dire que, souvenez-vous,
00:07:37il y a quelques années ou décennies,
00:07:38l'informatique, c'est notre ordinateur.
00:07:40Aujourd'hui, tout autour de vous est opéré par de l'informatique
00:07:44et par des systèmes d'exploitation Microsoft.
00:07:45Ça, vous ne le savez pas.
00:07:46Mais quand vous pointez votre ticket dans le métro
00:07:48ou quand vous ouvrez votre voiture,
00:07:49il y a Microsoft derrière.
00:07:50C'est vrai que Gauthier Lebret...
00:07:52Je reviens vers vous, Michel.
00:07:53Gauthier Lebret, c'est vrai que c'est effrayant
00:07:55de voir qu'une entreprise, un bug dans une entreprise,
00:07:58peut paralyser le monde entier, finalement.
00:07:59Moi, je pense à mes émissions de demain sur CNews
00:08:01et j'espère que tout sera revenu à la normale
00:08:04pour pouvoir utiliser des sujets...
00:08:06On y travaille, croyez-moi, on y travaille.
00:08:08Bien sûr, on voit à quel point même une erreur humaine
00:08:10peut impacter le monde entier
00:08:12et à quel point on est tous interconnectés.
00:08:14C'est ça qui est frappant.
00:08:16On est tous... Voilà, on subit tous cette erreur humaine
00:08:20parce qu'on est tous interconnectés
00:08:21et on est tous sur les mêmes serveurs, etc.
00:08:24Après, je me garderais bien de faire une analyse politique...
00:08:27On va relier ça à la politique, justement,
00:08:30parce que Jean-Luc Mélenchon a tweeté,
00:08:33il a tweeté, Jean-Luc Mélenchon,
00:08:34Microsoft, équipe des armes françaises
00:08:36et le ministère de la Défense,
00:08:38vous comprenez enfin ce que veut dire
00:08:40indépendance nationale et souveraineté.
00:08:43Est-ce qu'il y a un problème de souveraineté, précisément ?
00:08:45Alors...
00:08:46Michel, pardon.
00:08:49Michel.
00:08:50Complètement.
00:08:51On est pieds et poings liés, maintenant,
00:08:53avec ces très gros groupes américains
00:08:55qui ont accès à quasiment à toutes les données de la planète.
00:08:59Je vais vous prendre un autre exemple
00:09:00pour qu'on se comprenne bien,
00:09:01pour la protection des systèmes.
00:09:03On va prendre un truc...
00:09:04Bon, vous êtes tous des voitures,
00:09:05les voitures, maintenant, il y a de l'informatique
00:09:07et il y a une petite prise sous le tableau de bord
00:09:09qui permet aux garagistes, en se connectant,
00:09:11la machine va raconter
00:09:14là où elle a mal au ventre, là où... Voilà.
00:09:17Et des informaticiens se sont dit,
00:09:18eh bien, ça, c'est un système qui va nous permettre
00:09:21d'aller jusque dans l'ordinateur de Mme Michu.
00:09:23Je m'explique.
00:09:24Et vous allez voir, il y a eu un exemple aux Etats-Unis.
00:09:26Très grave.
00:09:27Donc, le type rentre, le garagiste rentre dans votre prise.
00:09:31Quand il rentre dans votre prise,
00:09:33il a accès à l'ordinateur de la voiture.
00:09:37Et l'ordinateur de la voiture, si vous avez un téléphone,
00:09:39il est connecté à votre téléphone,
00:09:41puisqu'ils se parlent tous les deux.
00:09:43Donc, le garagiste, ou malveillant,
00:09:46dans votre voiture, rentre dans votre ordinateur
00:09:49et donc a accès à tous vos fichiers.
00:09:51Il n'y a plus aucune protection.
00:09:53Et donc, vous donnez personnel.
00:09:55Et ça a donné la chose, c'est que...
00:09:57Il y a eu un gars qui a fait ça avec un...
00:09:59C'était un Cherokee.
00:10:00Il a pris le contrôle.
00:10:01Le type était au volant et la machine,
00:10:03vous vous souvenez de ces accidents,
00:10:05sa voiture ne répondait pas.
00:10:07Et parce que le type s'amusait,
00:10:08avait pris le contrôle de la voiture.
00:10:10Et ça a posé des problèmes à Airbus en disant,
00:10:12mais si jamais, si jamais un passager
00:10:14avec le système de visio qui est relié à l'extérieur,
00:10:18c'est ça qui est dangereux,
00:10:20Mme Michu dans l'avion,
00:10:22avec son téléphone connecté à l'extérieur,
00:10:24va rentrer dans le logiciel.
00:10:26Alors, fort heureusement,
00:10:27l'Airbus vous dit, non, non,
00:10:29il n'y a aucune connexion possible entre les deux.
00:10:32On l'espère, on l'espère.
00:10:33Et parce que le risque, c'est qu'on puisse
00:10:34s'emparer d'un avion.
00:10:35C'est ce que vous nous dites.
00:10:36Louis Dragnel.
00:10:37Alors, vous parliez de la question de la souveraineté
00:10:39parce qu'au-delà de l'aspect technique...
00:10:41C'est la question politique qui est posée.
00:10:43Voilà, exactement.
00:10:44Et ça, c'est une question très importante.
00:10:46Et on se rend compte aujourd'hui
00:10:47à la faveur de cette crise
00:10:49qu'un certain nombre de consignes
00:10:50qui ont été passées,
00:10:51même de politiques qui ont été mises en place
00:10:53depuis dix ans,
00:10:54ont permis à certains organismes
00:10:56d'intérêt vital, les OIV,
00:10:58d'échapper typiquement à cette panne.
00:11:01Et donc, je trouve que c'est intéressant
00:11:02puisque depuis maintenant une dizaine d'années,
00:11:04les services du ministère des Armées,
00:11:06ministère de l'Intérieur
00:11:08et même le secteur de l'énergie,
00:11:09le système bancaire français,
00:11:11l'État français incite de plus en plus
00:11:13tous ces acteurs à ne pas passer
00:11:15par les services américains.
00:11:17Précisément, d'abord et avant tout
00:11:19pour des raisons de souveraineté.
00:11:20Et puis ensuite, pour simplement
00:11:22être certain d'être propriétaire
00:11:24à 100% de ces données
00:11:25et de faire en sorte que
00:11:26d'autres puissances étrangères
00:11:27ne puissent pas y accéder.
00:11:28Et donc, c'est la raison pour laquelle
00:11:30je peux répondre un petit peu
00:11:31à Jean-Luc Mélenchon.
00:11:33Aucun système d'information
00:11:34du ministère des Armées n'a été impacté
00:11:36par cette panne aujourd'hui.
00:11:37Enfin, en tout cas,
00:11:38c'est ce que dit le ministre de la Défense,
00:11:39Sébastien Lecornu.
00:11:40Et c'est la réponse de Sébastien Lecornu.
00:11:42Et il a raison.
00:11:43Et je trouve que c'est un élément d'ailleurs important
00:11:45qui montre que des dispositions
00:11:47ont été mises en place
00:11:49Toute cette réflexion a commencé
00:11:51il y a une quinzaine d'années
00:11:52au moment où la DGSI
00:11:54s'est dotée d'un logiciel
00:11:55qui s'appelle Palantir,
00:11:57qui est un logiciel américain
00:11:58qui a été créé par des gens
00:11:59qui ont beaucoup travaillé
00:12:00avec les services de renseignement américains,
00:12:02la NSA et la CIA.
00:12:03Et donc, la DGSI s'était équipée
00:12:05de ce logiciel pour traiter notamment
00:12:07toutes les données qu'elle collecte,
00:12:09à la fois les données techniques,
00:12:10c'est-à-dire la collecte de renseignements,
00:12:12les données, les interceptions de sécurité,
00:12:14les données de localisation et tout ça.
00:12:16Et puis en même temps,
00:12:17des données plus qualitatives,
00:12:18des entretiens que la DGSI a pu avoir
00:12:21avec certaines de ses cibles
00:12:23ou certaines de ses sources.
00:12:24Il y a eu un débat qui a eu lieu
00:12:25au sein de ces services
00:12:26et ils se sont dit, en fait,
00:12:27il faut qu'on puisse être propriétaire
00:12:29à 100% de nos données.
00:12:30Et progressivement, cette société
00:12:32a été écartée du ministère de l'Intérieur
00:12:33et donc de la DGSI.
00:12:35Et les services français
00:12:37essayent de s'inspirer
00:12:38de ce qui a été fait notamment à la DGSE,
00:12:40qui est le cousin de la DGSI,
00:12:43qui s'occupe du renseignement extérieur
00:12:44et qui, elle, a une direction technique
00:12:47très puissante avec des systèmes
00:12:48des calculateurs énormes,
00:12:49des ordinateurs très très puissants.
00:12:51Et donc la DGSE est totalement souveraine
00:12:53et possède l'intégralité de ces données.
00:12:54C'est-à-dire qu'aucune des données
00:12:57de la direction technique de la DGSE
00:12:59n'est stockée dans les clouds,
00:13:01typiquement à l'étranger ou à l'extérieur
00:13:02ou même dans des sociétés privées extérieures.
00:13:04Tout est totalement du domaine
00:13:06de la souveraineté française.
00:13:07Et donc, ce qui est intéressant,
00:13:09je trouve que ça peut aussi servir de test.
00:13:11Ça permet de montrer à la France,
00:13:13en tout cas pour les décideurs politiques,
00:13:15tous les endroits de force
00:13:16et tous les endroits de faiblesse.
00:13:17Donc les endroits de force,
00:13:18c'est le ministère des Armées,
00:13:21certains services du ministère de l'Intérieur,
00:13:23le secteur de l'énergie,
00:13:24qui globalement a été assez peu impacté
00:13:27par ce bug informatique,
00:13:30et le système de santé français.
00:13:32Le système de santé,
00:13:34c'est un des domaines
00:13:36qui est considéré comme ultra sensible
00:13:38par les services de renseignement,
00:13:40par les services qui s'occupent
00:13:41de la sécurité de l'État aussi.
00:13:43Ça s'appelle le SGDSN
00:13:44qui est rattaché directement à Matignon.
00:13:46Et donc, ça montre que,
00:13:47de ce point de vue-là,
00:13:48la France est objectivement
00:13:50bien dotée, bien équipée.
00:13:52Et maintenant, ce qu'il faut regarder...
00:13:54Ce que vous nous dites est plutôt rassurant, en tout cas.
00:13:56Et ce qu'il faut regarder,
00:13:57c'est tous les endroits
00:13:58où il y a des faiblesses.
00:13:59Et même, je pense que
00:14:00les médias qui sont impactés par ça,
00:14:02il faut aussi que nous-mêmes,
00:14:03on se remette en question
00:14:04et qu'on se dise,
00:14:05il faut qu'on trouve un système
00:14:07pour que si ce type de problème se reproduit,
00:14:09pour qu'on soit en autonomie totale
00:14:11et qu'on puisse faire
00:14:13sans des logiciels américains.
00:14:15Et ce n'est pas uniquement
00:14:16parce qu'ils sont américains.
00:14:17C'est simplement parce qu'on n'est pas
00:14:18en possession de tout.
00:14:19Voilà.
00:14:20Néanmoins, Véronique Jacquier,
00:14:21est-ce que Jean-Luc Mélenchon
00:14:22a raison de poser la question
00:14:23de la souveraineté ?
00:14:24Parce qu'on voit qu'en Europe,
00:14:26beaucoup d'aéroports sont à l'arrêt,
00:14:28un certain nombre, en tout cas.
00:14:30Les télécommunications sont parfois affectées.
00:14:32Certaines bourses en Europe
00:14:34n'ont pas pu démarrer
00:14:35les cotations à l'heure ce matin.
00:14:36Il y a des supermarchés
00:14:37qui sont fermés
00:14:38parce que les caisses automatiques
00:14:39ne fonctionnent pas.
00:14:40Donc, on voit quand même
00:14:41que l'Europe reste très dépendante
00:14:43des États-Unis.
00:14:44Oui.
00:14:45Alors, il a bien entendu raison
00:14:46de poser la question
00:14:47de la souveraineté.
00:14:48Louis a bien résumé...
00:14:49Oui, on sent qu'il a beaucoup travaillé,
00:14:51effectivement.
00:14:52On voit qu'il connaît bien le sujet.
00:14:54Non, non, mais il se pose
00:14:55la question de la souveraineté,
00:14:56bien entendu.
00:14:57Mais moi, ce qui me marque
00:14:58dans cette affaire,
00:14:59c'est que se pose aussi
00:15:00la question de l'éthique.
00:15:01Et je ne vois pas comment
00:15:02l'éthique ne peut pas rimer
00:15:04avec la souveraineté.
00:15:05Et moi, j'ai une question
00:15:06pour Michel,
00:15:07parce que ce qui me frappe quand même,
00:15:08c'est que, finalement,
00:15:09Microsoft fait fi
00:15:10de toutes les questions d'éthique
00:15:11quand ils sont capables
00:15:12de louer un logiciel,
00:15:14et donc, finalement,
00:15:15de se rendre vulnérable
00:15:17pour des questions d'argent,
00:15:19pour faire un petit peu de profit
00:15:20sur ce genre de choses
00:15:22aussi stratégiques.
00:15:24Donc, est-ce qu'il est possible
00:15:25de mettre en place
00:15:26quelque chose d'éthique,
00:15:27des garde-fous
00:15:28qui feraient qu'on ne tomberait plus
00:15:30dans ce genre
00:15:31de malencontreuses aventures ?
00:15:32Parce que l'abonnement
00:15:34crée une dépendance, un lien.
00:15:36Donc, vous achetez le logiciel
00:15:38de votre propriétaire
00:15:39et vous pouvez l'utiliser
00:15:40comme vous voulez.
00:15:41Tandis que là,
00:15:42vous êtes tributaire,
00:15:43et chaque année,
00:15:44sans son doute,
00:15:45l'abonnement va augmenter.
00:15:46On doit démarrer à 19 euros,
00:15:47puis l'année suivante,
00:15:48on a une modification,
00:15:50on sera à 25 euros, etc.
00:15:51Vous voyez ?
00:15:52On tient les gens.
00:15:54Marc Farnot.
00:15:55Si vous voulez,
00:15:56je suis d'accord
00:15:57avec la défense de la souveraineté
00:15:58sur ce sujet-là,
00:15:59c'est essentiel.
00:16:00Mais quand on retourne
00:16:01à la case réalité,
00:16:02la vérité,
00:16:03c'est que la France
00:16:04ne produit pas beaucoup
00:16:05de technologies aujourd'hui.
00:16:06Et donc, toutes ces technologies
00:16:07qui sont en matière de sécurité
00:16:08principalement américaines
00:16:09si on décide pour des raisons
00:16:10de souveraineté
00:16:11de s'en passer,
00:16:12je ne sais pas comment
00:16:13on va avoir des systèmes
00:16:14de vidéosurveillance dans la rue,
00:16:15je ne sais pas comment
00:16:16on va avoir
00:16:17des systèmes téléphoniques.
00:16:18Il y a énormément
00:16:19de technologies aujourd'hui,
00:16:20il y en a partout,
00:16:21et il y a peu
00:16:22de cette technologie
00:16:23qui est française.
00:16:24Et ça, c'est le vrai sujet.
00:16:25Le vrai sujet,
00:16:26c'est comment faire
00:16:27pour que la France
00:16:28retrouve peut-être pas
00:16:29un leadership,
00:16:30mais une place importante
00:16:31dans la France
00:16:32ou l'Europe,
00:16:33mais qu'on redevienne
00:16:34non plus des nains,
00:16:35mais au moins,
00:16:36peut-être pas des géants,
00:16:37mais des joueurs
00:16:39sérieux en matière
00:16:40de technologie.
00:16:41Et ce n'est pas du tout
00:16:42le cas aujourd'hui.
00:16:43Alors Marc, quand même,
00:16:44une petite précision,
00:16:45c'est que la tendance
00:16:46va plutôt vers
00:16:47une meilleure maîtrise,
00:16:48une meilleure souveraineté
00:16:49par rapport à ça.
00:16:50Je pense que la même
00:16:51panne informatique,
00:16:52le même bug,
00:16:53il y a dix ans,
00:16:54aurait fait tomber,
00:16:55aurait mis en carafe
00:16:56quasiment tous les systèmes
00:16:57de l'État, réellement.
00:16:58Et aujourd'hui,
00:16:59on voit bien qu'il y a
00:17:00quand même des garde-fous
00:17:01qui sont mis en place
00:17:02et puis il y a vraiment
00:17:03des décisions qui sont prises.
00:17:04Il y a des acteurs très importants,
00:17:05je pense à Thalès,
00:17:06il y avait Atos
00:17:07qui était quand même
00:17:08un acteur majeur
00:17:09français et européen
00:17:10en matière de protection
00:17:11informatique
00:17:12et de cybersécurité.
00:17:13Mais bon,
00:17:14quand on voit l'état
00:17:15d'Atos aujourd'hui,
00:17:16effectivement,
00:17:17il y a peut-être
00:17:18de quoi désespérer.
00:17:19Mais voilà,
00:17:20si on peut être
00:17:21un tout petit peu rassurant,
00:17:22on se rend compte quand même
00:17:23que tout ce qui est mis
00:17:24en place maintenant
00:17:25depuis dix ans
00:17:26et ça va plutôt,
00:17:27ça va s'accélérer,
00:17:28c'est plutôt dans
00:17:29une reprise en main,
00:17:30une reprise en main
00:17:31même de la maîtrise
00:17:32à la fois de ses contenus,
00:17:33de la mise à disposition
00:17:34et puis il y a vraiment
00:17:35une conscience
00:17:36des enjeux de sécurité
00:17:37par rapport à ça.
00:17:38Je vous donne
00:17:39simplement un exemple.
00:17:40Les services du ministère
00:17:41de l'Intérieur,
00:17:42là par exemple,
00:17:43ne sont pas tombés.
00:17:44Pour les Jeux Olympiques,
00:17:45la billetterie n'a pas été impactée
00:17:46ou très peu.
00:17:47En revanche,
00:17:48il y a deux endroits
00:17:49qui ont été un peu impactés,
00:17:50c'est la question
00:17:51des accréditations
00:17:52parce qu'ils considéraient
00:17:53que ce n'était pas
00:17:54forcément une donnée
00:17:55très sensible
00:17:56et la gestion
00:17:57de la délivrance
00:17:58des uniformes
00:17:59en fonction des tailles
00:18:00des bénévoles.
00:18:01Bon,
00:18:02je pense que ce n'est pas
00:18:03non plus gravissime
00:18:04qu'un événement.
00:18:05Je vous dis ça sous réserve
00:18:06peut-être qu'on va apprendre
00:18:07d'autres choses
00:18:08dans les prochaines années.
00:18:09Je suis d'accord avec ce que vous dites.
00:18:10La seule différence,
00:18:11c'est qu'effectivement,
00:18:12il y a dix ans,
00:18:13tout serait tombé
00:18:14sauf que depuis dix ans,
00:18:15on a deux, trois,
00:18:16cinq fois plus
00:18:17d'informatique partout
00:18:18et donc si aujourd'hui
00:18:19les services essentiels
00:18:20sont protégés,
00:18:21ce n'est pas le cas
00:18:22pour les services
00:18:23non essentiels
00:18:24et quand je vous parlais,
00:18:25je vous donnais un exemple
00:18:26qui était celui
00:18:27de la vidéoprotection
00:18:28parce que je pense
00:18:29à une société
00:18:30qui n'est pas française
00:18:31en particulier
00:18:32et qui équipe quasiment
00:18:33tout le monde
00:18:34et je pense que dans dix ans,
00:18:35ce sera le cas
00:18:36quel que soit le gouvernement.
00:18:37Peut-être,
00:18:38mais en tout cas,
00:18:39dans dix ans,
00:18:40il y aura dix fois
00:18:41plus d'informatique encore
00:18:42et donc...
00:18:43On refera le même débat
00:18:44cher Marc
00:18:45et vous me direz que...
00:18:46La réalité,
00:18:47c'est que c'est vrai
00:18:48que ce sont des sujets
00:18:49dont on s'est peu préoccupé.
00:18:50Moi, je pense en particulier
00:18:51à Microsoft.
00:18:52On s'est peu préoccupé
00:18:53de la part de marché
00:18:54de Microsoft
00:18:55qui aujourd'hui
00:18:56est un vrai problème
00:18:57même si moi,
00:18:58je suis ravi
00:18:59d'utiliser Microsoft
00:19:00mais c'est vrai
00:19:01que quand on a une entreprise
00:19:02ou quand on a des établissements
00:19:03essentiels...
00:19:04Mais il n'y a pas d'alternative
00:19:05en l'occurrence à Microsoft.
00:19:06Sur les serveurs,
00:19:07oui,
00:19:08il y a les systèmes Linux
00:19:09et autres
00:19:10mais sur les systèmes
00:19:11d'exploitation de base
00:19:12des ordinateurs,
00:19:13des applications diverses
00:19:14sur des objets connectés,
00:19:15il n'y a pas de concurrent.
00:19:16Il n'y a plus de constructeur
00:19:17de l'ordinateur.
00:19:18Il n'y a plus de constructeur.
00:19:19C'est grave.
00:19:20Il y avait Bulle
00:19:21il y a trente ans.
00:19:22C'est l'ex Bulle.
00:19:23Il n'y en a nulle part
00:19:24à part en Chine.
00:19:25Qui est venu à Thos
00:19:26et qui est en faillite
00:19:27et en cessation
00:19:29Est-ce qu'on peut reconstruire ça ?
00:19:30Non mais la réalité,
00:19:31Johan,
00:19:32c'est qu'au moment
00:19:33où vous parlez de Bulle
00:19:34et où il y avait une volonté
00:19:35d'avoir des acteurs français,
00:19:36en réalité,
00:19:37peu d'acteurs politiques
00:19:38ont soutenu cette option-là.
00:19:39Il y avait même l'idée
00:19:40d'échapper au GPS américain
00:19:41avec le système Galiléo
00:19:42et en réalité,
00:19:43les Européens
00:19:44et les Français
00:19:45n'ont pas soutenu le projet.
00:19:46C'était un vœu pieux
00:19:47parce qu'on se disait
00:19:48qu'on est tout petit.
00:19:49On se disait à l'époque
00:19:50qu'on ne voyait pas l'enjeu,
00:19:51on ne voyait pas la faille,
00:19:52on ne voyait pas la vulnérabilité
00:19:58et on ne se disait pas
00:19:59qu'un jour,
00:20:00ça allait pouvoir nous nuire.
00:20:01Et tout le monde était
00:20:02dans le progrès,
00:20:03la question des coûts
00:20:04sauf qu'en fait,
00:20:05on se rend compte aujourd'hui
00:20:06que ce sont des économies
00:20:08qui peuvent coûter cher.
00:20:09Et on est souvent dans le dogmatique,
00:20:10si on prend le cas
00:20:11des commissions d'appel d'offres
00:20:12pour le secteur public.
00:20:13Commissions d'appel d'offres,
00:20:14si vous demandez
00:20:15si un produit est fabriqué
00:20:16en France ou français,
00:20:17vous n'avez pas le droit,
00:20:18c'est illégal.
00:20:19Donc effectivement,
00:20:20vous n'avez même plus le droit
00:20:21de choisir ce que vous voulez.
00:20:22Michel Chevalet,
00:20:23est-ce qu'on sait
00:20:25On parle en milliards en tout cas.
00:20:27Oui, vous vous rendez compte,
00:20:29il y a 1100 vols aujourd'hui
00:20:32qui ont été annulés aux Etats-Unis.
00:20:34C'est le chiffre que j'ai,
00:20:351100 vols.
00:20:36Vous vous rendez compte ?
00:20:38L'ardoise qu'il va y avoir.
00:20:40Il faut attendre
00:20:41que les entreprises
00:20:42fassent le bilan.
00:20:43Et les pertes d'exploitation,
00:20:45ça va venir, ça va venir.
00:20:48Et qui va payer ?
00:20:49Qui va payer ?
00:20:50Et voilà.
00:20:51Alors est-ce qu'il y a les assurances ?
00:20:52C'est le vrai,
00:20:53comme toujours.
00:20:54Il y a des assurances ?
00:20:56Oui, contre des risques.
00:20:58Ce n'est pas Microsoft
00:20:59qui va payer en tout cas.
00:21:00Comment ?
00:21:01Ce n'est pas Microsoft
00:21:02qui va payer en tout cas.
00:21:03Non, Microsoft est victime.
00:21:05En fait,
00:21:06on vous fait contracter
00:21:07des assurances spéciales
00:21:08pour ce type de problème.
00:21:09Mais c'est les réassureurs
00:21:10en réalité qui payent.
00:21:11Si vous le souhaitez.
00:21:12Mais Microsoft,
00:21:13quand vous signez un contrat,
00:21:14évidemment,
00:21:15vous ne lisez pas
00:21:16les 50 pages en police
00:21:17de caractère 2.
00:21:18Dans ces 50 pages
00:21:19de police de caractère 2,
00:21:20on vous dit,
00:21:21voilà,
00:21:22c'est le 24 octobre 2024,
00:21:23les JO,
00:21:24la cérémonie d'ouverture
00:21:25qui commence vendredi prochain.
00:21:26Alors a priori,
00:21:27ça n'est pas du tout lié
00:21:28à une cyberattaque.
00:21:29Néanmoins,
00:21:30est-ce que ça renforce les craintes
00:21:31et on va avoir
00:21:32un peu plus de vigilance encore
00:21:33vis-à-vis de ces Jeux olympiques ?
00:21:34Je vais toujours essayer
00:21:35d'être positif.
00:21:36La bonne nouvelle,
00:21:37c'est que ça ne tombe pas
00:21:38le jour de la cérémonie d'ouverture.
00:21:39C'est vrai.
00:21:40C'est bien d'être optimiste.
00:21:41Donc là,
00:21:42on est quelques jours avant.
00:21:43Soyons positifs, Johan.
00:21:44On est quelques jours avant.
00:21:45Non, mais l'atout,
00:21:46ça va permettre
00:21:47à tous les experts informatiques,
00:21:48étatiques et même pas forcément étatiques,
00:21:51du secteur privé
00:21:52puisqu'ils viennent essentiellement
00:21:53du secteur privé
00:21:54qui travaille à l'organisation
00:21:55des Jeux olympiques,
00:21:56eh bien,
00:21:57de travailler sur ce bug,
00:21:58sur cette panne,
00:21:59de sécuriser
00:22:00tout ce qui peut être sécurisé.
00:22:01Donc globalement,
00:22:02voilà,
00:22:03c'est plutôt,
00:22:04enfin entre guillemets,
00:22:05une bonne nouvelle
00:22:06que ça tombe maintenant
00:22:07et pas dans huit ou dix jours.
00:22:08Là,
00:22:09ça aurait été beaucoup plus compliqué
00:22:10et puis ça aurait eu un impact aussi
00:22:11sur l'image de la France.
00:22:12Ça aurait donné l'impression
00:22:13qu'on n'était pas prêt,
00:22:14qu'on n'était pas prêt
00:22:15et qu'on n'a pas pris
00:22:16les bonnes mesures.
00:22:17Donc voilà,
00:22:18attendons,
00:22:19croisons les doigts
00:22:20parce qu'en fait,
00:22:21en matière informatique,
00:22:22d'ailleurs,
00:22:23tous les experts vous le disent,
00:22:24il n'y a rien qui est,
00:22:25il n'y a aucun système
00:22:26qui est infaillible.
00:22:27Donc espérons que tout marche.
00:22:28Ça c'est,
00:22:29voilà,
00:22:30c'est un peu la culture française.
00:22:31On s'y prend toujours
00:22:32un peu au dernier moment.
00:22:33On fait en sorte que ça passe
00:22:34et souvent ça passe.
00:22:35Donc croisons les doigts
00:22:36et espérons que tout se passe bien.
00:22:37Mais quand on voit l'impact
00:22:38que cette journée
00:22:39de panne mondiale
00:22:40aura eu
00:22:41et aura eu sur la France,
00:22:43à la France,
00:22:44il y a plein de petites entreprises
00:22:45qui ont été affectées.
00:22:46Ça va leur coûter
00:22:47énormément d'argent.
00:22:48Est-ce qu'on pourra
00:22:49continuer à fonctionner
00:22:50comme avant
00:22:51ou est-ce que politiquement,
00:22:52Véronique Jacquier,
00:22:53ça va nécessairement poser des questions ?
00:22:54Alors moi,
00:22:55je pense que
00:22:56je suis moins optimiste
00:22:57que Louis.
00:22:58Je pense qu'on va continuer
00:22:59à fonctionner comme avant
00:23:00parce que malheureusement,
00:23:01ce sont peut-être
00:23:02les petits,
00:23:03les plus petits,
00:23:04les petits chefs d'entreprise
00:23:05qui vont le plus trinquer
00:23:06quant à leur trésorerie,
00:23:08quant à leur mode de fonctionnement,
00:23:09quant à leur rapport
00:23:10avec la clientèle.
00:23:11Et finalement,
00:23:12ce n'est pas l'État
00:23:13qui va tout d'un coup leur dire
00:23:14je vous indemnise.
00:23:15Donc je pense qu'on va continuer
00:23:17comme avant,
00:23:18tout simplement parce que
00:23:19les petits ne vont pas avoir
00:23:21la force de se défendre.
00:23:23Est-ce que ça passe d'ailleurs,
00:23:24peut-être que Marc peut le dire,
00:23:25par une indemnisation
00:23:26via les assurances ?
00:23:27Comment on se défend
00:23:28dans ces cas-là
00:23:29quand on est un petit chef d'entreprise ?
00:23:30Moi, j'ai des assurances
00:23:32sur ces sujets-là
00:23:33et c'est vrai qu'on a pris
00:23:34ces assurances
00:23:35parce qu'on s'est rendu compte
00:23:36que justement,
00:23:37on n'avait aucune couverture
00:23:38de la part des opérateurs
00:23:39et des logiciels.
00:23:40Aujourd'hui, demain,
00:23:41on a sur le cloud
00:23:42nos logiciels de gestion
00:23:43qui tombent en panne,
00:23:44on a zéro couverture financière.
00:23:46Alors, on va parler de politique
00:23:48juste après la pause.
00:23:50On ira à l'Assemblée nationale,
00:23:51bien sûr,
00:23:52c'est encore une journée d'élection.
00:23:53On élit notamment,
00:23:54Louis Dragnel,
00:23:55les vice-présidents de l'Assemblée
00:23:57et il se trouve que
00:23:59lors de ce vote,
00:24:00il y a un problème en ce moment.
00:24:01Oui, il y a un problème.
00:24:02Il n'y a pas que des bugs informatiques,
00:24:04il peut y avoir des bugs électoraux.
00:24:06Et ce n'est pas un vote électronique,
00:24:07on le précise.
00:24:08Et voilà, en plus là,
00:24:09pour le coup,
00:24:10c'est une urne avec un papier.
00:24:11Donc, il était question d'élire
00:24:12les six vice-présidents
00:24:13de l'Assemblée nationale.
00:24:14Je pense qu'on en saura plus
00:24:16dans les prochaines minutes.
00:24:17Thomas Bonnet,
00:24:18le problème,
00:24:19il est possible qu'ils annulent le vote,
00:24:20c'est qu'il y a trop de bulletins.
00:24:21Il y a trop de bulletins.
00:24:22Donc, on a bourré les urnes, alors.
00:24:23Un voyage d'urne
00:24:24de l'Assemblée nationale.
00:24:25On a bourré les urnes.
00:24:26Je pense que le mieux,
00:24:27c'est de...
00:24:28Est-ce que quelqu'un est sur place
00:24:29pour en savoir plus ?
00:24:30On ira à l'Assemblée nationale,
00:24:31effectivement, à 17h30.
00:24:32Vous connaissez bien
00:24:40Donc, maintenant,
00:24:41on bourre les urnes à l'Assemblée.
00:24:42C'est formidable.
00:24:43Non, mais alors,
00:24:44on me dit que ça reprend.
00:24:45Il y avait trop de bulletins.
00:24:46Peut-être que les...
00:24:47J'ai peur de dire des bêtises.
00:24:48Peut-être que l'urne était pleine,
00:24:49et donc, ça ne rentrait plus.
00:24:50Je ne sais pas.
00:24:51D'accord.
00:24:52Chacun ses problèmes.
00:24:53Voilà.
00:24:54On va attendre
00:24:55d'aller voir, effectivement,
00:24:56notre journaliste
00:24:57qui est sur place
00:24:58pour confirmer vos propos.
00:24:59On va attendre
00:25:00d'avoir une confirmation
00:25:01pour savoir précisément
00:25:02ce qui se passe
00:25:03à l'Assemblée nationale.
00:25:04On rigole,
00:25:05mais ce qui se passe là-bas
00:25:06est évidemment très sérieux.
00:25:09On sera sur place
00:25:10dans un instant
00:25:11avec Thomas Bonnet,
00:25:12je vous le disais,
00:25:13et puis on analysera
00:25:14la journée politique d'hier,
00:25:15bien sûr, celle d'aujourd'hui.
00:25:16On se retrouve dans un instant
00:25:17juste après la pause.
00:25:39Sous-titrage Société Radio-Canada
00:26:09Sous-titrage Société Radio-Canada
00:26:39Deuxième partie de Punchline.
00:27:03Nous sommes toujours en direct
00:27:04sur CNews
00:27:05et nous allons à priori,
00:27:06maintenant,
00:27:07parler de la journée politique
00:27:08qui est en cours
00:27:09puisqu'il se passe toujours
00:27:10beaucoup de choses
00:27:11à l'Assemblée nationale.
00:27:12On nous attend Thomas Bonnet
00:27:14qui est avec nous.
00:27:16Bonjour Thomas.
00:27:17Vous avez assisté aujourd'hui
00:27:19à l'élection
00:27:20des vice-présidents,
00:27:21notamment de l'Assemblée nationale
00:27:23après la réélection
00:27:24de Yael Brown-Pivet hier.
00:27:26Une élection
00:27:27de ses vice-présidents
00:27:28qui est toujours en cours.
00:27:29Seulement,
00:27:30il y a un problème
00:27:31puisque dix bulletins,
00:27:32dix bulletins,
00:27:33en trop,
00:27:34se trouvent dans les urnes.
00:27:35Qu'est-ce que ça signifie
00:27:36Thomas Bonnet ?
00:27:38Eh bien, tout simplement
00:27:39que le vote est annulé
00:27:40et qu'on va devoir refaire
00:27:41un nouveau vote.
00:27:42Oui, effectivement,
00:27:43Yael Brown-Pivet
00:27:44a pris la parole
00:27:45il y a quelques instants
00:27:46à peine depuis l'hémicycle
00:27:47pour indiquer
00:27:48qu'il y avait donc
00:27:49dix enveloppes en trop
00:27:50dans les urnes
00:27:51et qu'il a été donc décidé
00:27:52de reprocéder,
00:27:53de procéder
00:27:54à un nouveau vote
00:27:55pour l'élection
00:27:56des vice-présidents.
00:27:57Le premier tour
00:27:58de cette élection
00:27:59qui peut aller
00:28:00jusqu'à trois tours
00:28:01je vous le rappelle,
00:28:02sachant que le dépouillement
00:28:03est en cours
00:28:04et qu'il y aura
00:28:05un nouveau vote
00:28:06sachant que le dépouillement
00:28:07a pris environ
00:28:08une heure,
00:28:09une heure et demie
00:28:10parce qu'il y a donc
00:28:11plus de 570 enveloppes
00:28:12à dépouiller.
00:28:13A chaque fois,
00:28:14il y a plusieurs noms
00:28:15sur chacun des bulletins.
00:28:16Bref,
00:28:17c'est déjà très compliqué
00:28:18en temps normal.
00:28:19Eh bien,
00:28:20visiblement,
00:28:21aujourd'hui,
00:28:22les bugs ne sont pas
00:28:23que informatiques.
00:28:24Ils sont aussi
00:28:25sur le bon vieux papier
00:28:26avec ces dix bulletins,
00:28:27ces dix enveloppes
00:28:28dont on ignore
00:28:29d'où elles proviennent
00:28:30et c'est toute la question
00:28:31d'ailleurs,
00:28:32comment ces enveloppes
00:28:33ont pu se retrouver
00:28:34dans ces urnes.
00:28:36Et ça va avoir un impact
00:28:37assez direct
00:28:38en fait sur cette élection
00:28:39parce que
00:28:40les stratégies
00:28:41des différents partis politiques
00:28:42ont été mises
00:28:43au jour maintenant.
00:28:44Tout le monde a vu
00:28:45les bulletins de vote
00:28:46qui avaient été déposés
00:28:47par le Rassemblement National
00:28:48qui avait donc décidé
00:28:49d'élire à la fois
00:28:50leur...
00:28:51de tenter de faire élire
00:28:52leur candidat
00:28:53mais aussi ceux
00:28:54de la France Insoumise.
00:28:55Est-ce que cela va changer
00:28:56les votes du coup
00:28:57parce qu'on recommence tout ?
00:28:58Eh bien,
00:28:59ce sera toute la question.
00:29:00En tout cas,
00:29:01à l'heure où je vous parle,
00:29:02le scrutin a repris.
00:29:03Les députés se succèdent
00:29:04à l'élection des salons
00:29:05à proximité de l'hémicycle
00:29:06pour déposer leur enveloppe
00:29:07dans l'urne
00:29:08en espérant que cette fois-ci
00:29:09il n'y ait pas d'enveloppe
00:29:10en trop.
00:29:11L'un des enjeux
00:29:12de cette élection,
00:29:13Thomas Bonnet,
00:29:14c'est notamment de savoir
00:29:15si le Rassemblement National
00:29:16aura des postes
00:29:17de vice-président
00:29:18à l'Assemblée.
00:29:19Oui, c'est l'une des questions
00:29:24de cette journée
00:29:25parce que les positions,
00:29:26elles varient
00:29:27selon les différents
00:29:28groupes politiques.
00:29:29On sait qu'à gauche,
00:29:30ils ne veulent pas voter
00:29:31pour des candidats
00:29:32du Rassemblement National
00:29:33à la vice-présidence.
00:29:34C'est la même chose
00:29:35pour le groupe ex-Renaissance
00:29:36devenu Ensemble
00:29:37pour la République.
00:29:38En revanche,
00:29:39Le Modem et Horizon
00:29:40ont des positions
00:29:41moins tranchées
00:29:42sur la question
00:29:43et toute la stratégie
00:29:44du Rassemblement National
00:29:45a été de dire
00:29:46qu'il fallait
00:29:47que toutes les sensibilités
00:29:48politiques soient représentées.
00:29:49C'est pour cette raison
00:29:50que sur leur bulletin à eux
00:29:51figurent les noms
00:29:52des deux candidats
00:29:53du Nouveau Front Populaire,
00:29:54en l'occurrence
00:29:55des candidats
00:29:56de la France Insoumise.
00:29:57Ils espèrent que d'une certaine manière
00:29:58ce sera la même chose
00:29:59pour eux
00:30:00que d'autres députés
00:30:01d'autres camps
00:30:02voteront pour
00:30:03leur candidat
00:30:04du Rassemblement National.
00:30:05Rien n'est moins sûr
00:30:06à l'heure où je vous parle.
00:30:07En revanche,
00:30:08ce que l'on sait,
00:30:09c'est que probablement
00:30:10il y aura deux, voire trois tours
00:30:11et qu'en cas de majorité relative
00:30:12nécessaire au troisième tour,
00:30:13alors peut-être
00:30:14que les deux candidats
00:30:15du Rassemblement National,
00:30:16Sébastien Chenu
00:30:17et Hélène Laporte
00:30:18qui étaient déjà
00:30:19les vice-présidents
00:30:20lors de la précédente mandature
00:30:21pourraient de nouveau
00:30:22retrouver leur poste
00:30:23mais c'est encore
00:30:24inconnu à ce stade.
00:30:25Merci beaucoup
00:30:26Thomas Bonnet
00:30:27en direct de l'Assemblée Nationale
00:30:28pour CNews.
00:30:29Première chose,
00:30:30il y a deux candidats
00:30:31qui n'ont pas voté.
00:30:32Première chose,
00:30:33il y a dix bulletins
00:30:34en trop dans les urnes
00:30:35à l'Assemblée.
00:30:36Ça veut dire qu'on a bourré
00:30:37les urnes.
00:30:38Il n'y a pas 50 explications
00:30:39si vous voulez.
00:30:40Vous connaissez
00:30:41les bourrages d'urnes
00:30:42pour les élections de partis.
00:30:43Vous savez,
00:30:44quand il y a des présidents
00:30:45de partis,
00:30:46des premiers secrétaires,
00:30:47il y a eu des histoires
00:30:48à n'en plus finir.
00:30:49Les animaux de compagnie
00:30:50peuvent voter parfois
00:30:51aux élections internes.
00:30:52Ça ne vous dérange pas
00:30:53que je termine une phrase ?
00:30:54Parce que je sais
00:30:55que vous avez votre coffre
00:30:56à préparer,
00:30:57que vous n'êtes déjà venu
00:30:59à les gâter le brin.
00:31:00Non, mais c'est très sérieux.
00:31:01On a bourré les urnes
00:31:02à l'Assemblée nationale.
00:31:03Mais on ne saura jamais,
00:31:04vraisemblablement,
00:31:05qui a fait…
00:31:06Mais il y a des caméras
00:31:07à l'Assemblée
00:31:08qui filment le vote.
00:31:09Il y a des caméras
00:31:10dans l'hémicycle.
00:31:11Non, non.
00:31:12Je ne sais pas
00:31:13si le vote était filmé
00:31:14pour ce qui concerne
00:31:15les vice-présidents
00:31:16et les questionneurs.
00:31:17Je n'ai un doute.
00:31:18Donc, je ne me prononcerai pas.
00:31:19Je pense que ce n'est pas
00:31:20une séance publique.
00:31:21Je pense que ce n'est pas filmé
00:31:22contrairement à l'élection
00:31:23du président
00:31:24ou de la présidente
00:31:25de l'Assemblée nationale.
00:31:26Mais donc, oui,
00:31:27il y a eu 10 bulletins en trop.
00:31:28Il y a eu bourrage d'urnes.
00:31:29Vraisemblablement,
00:31:30on ne saura jamais
00:31:31qui a fait cela
00:31:32et pour quelle raison,
00:31:33pour pousser quel candidat.
00:31:34Ensuite, sur les postes
00:31:36pour le Rassemblement national.
00:31:38Ils étaient 88 députés.
00:31:4088 députés.
00:31:41Ils avaient deux vice-présidents.
00:31:42Là, ils reviennent
00:31:43avec le double de députés
00:31:44et ils pourraient potentiellement
00:31:45avoir aucun poste
00:31:46dans le bureau de l'Assemblée,
00:31:47chez les questionneurs
00:31:48qui gèrent le budget
00:31:49de l'Assemblée nationale
00:31:50et aux vice-présidentes.
00:31:51Mais il y a des divisions.
00:31:52Il y a des divisions
00:31:53au sein même
00:31:54de l'ancienne majorité présidentielle.
00:31:55C'est ce que Thomas Baudet
00:31:56nous a expliqué.
00:31:57Mais même au sein de Renaissance,
00:31:58il y a Elbrone-Pivet
00:31:59qui a toujours été favorable
00:32:01à la représentation
00:32:02de toutes les forces
00:32:03en présence dans l'hémicycle.
00:32:05C'est rangé derrière
00:32:06l'unanimité de façade
00:32:08du groupe Renaissance
00:32:09qui nous disait en début de semaine
00:32:10qu'on est tous d'accord
00:32:11au sein du groupe Renaissance
00:32:12pas de poste pour le RN.
00:32:13Et alors qu'on savait
00:32:14qu'elle négociait
00:32:15avec Sébastien Chenu,
00:32:16ça avait fuité dans la presse
00:32:17et elle s'était rangée
00:32:18derrière son groupe
00:32:19pour ne pas semer de la division
00:32:21alors qu'elle visait le perchoir
00:32:22et qu'elle n'avait pas besoin
00:32:23d'être source de division
00:32:24à ce moment-là
00:32:25au sein de l'ancienne majorité
00:32:26présidentielle.
00:32:27Mais à peine a-t-elle été élue hier,
00:32:29elle applaudissait Sébastien Chenu
00:32:31comme tous les autres candidats
00:32:32qui ont participé à l'élection
00:32:33de la présidence
00:32:34de l'Assemblée nationale.
00:32:36Et elle va à la salle
00:32:37des Quatre Colonnes
00:32:38et elle dit
00:32:39je suis favorable
00:32:40à ce que chacun
00:32:41soit représenté au bureau
00:32:42donc pour faire simple
00:32:43à ce que le RN ait aussi des postes.
00:32:45Donc ce n'est pas clair
00:32:46chez Renaissance.
00:32:47Il y a des divisions
00:32:48quand même de Renaissance
00:32:49et c'est vrai qu'au fond
00:32:50ça passe très très loin
00:32:51des électeurs.
00:32:52Ils pensent à leur pouvoir d'achat,
00:32:53à leur sécurité.
00:32:54Il se fiche bien de savoir
00:32:55qui a quoi comme poste
00:32:56à l'Assemblée nationale.
00:32:57Mais on voit quand même
00:32:58un signal.
00:32:59Il y a 10 millions de Français
00:33:00qui ont voté pour le RN.
00:33:01Ils ont deux fois plus
00:33:02de députés
00:33:03mais ils n'ont pas de postes.
00:33:04Il y a quand même une anomalie
00:33:05et d'ailleurs ça a été reconnu
00:33:06par l'ancien président
00:33:07de l'Assemblée nationale
00:33:08François de Rugy.
00:33:09On va parler effectivement
00:33:10de ces postes
00:33:11pour le Rassemblement national
00:33:12mais Louis Dragnel,
00:33:13je veux quand même
00:33:14sur cette information
00:33:15parce que si on a bourré
00:33:16les urnes à l'Assemblée nationale
00:33:17Le vote n'est pas filmé.
00:33:18C'est dans les salons
00:33:19que j'ai une information.
00:33:20Le vote n'est pas filmé.
00:33:21Le vote n'est pas filmé
00:33:22donc on ne saura effectivement
00:33:23jamais qui a voté deux
00:33:24ou plusieurs fois
00:33:25mais symboliquement
00:33:26le fait qu'on bourre des urnes
00:33:27à l'Assemblée nationale
00:33:28symboliquement
00:33:29C'est lamentable.
00:33:30C'est désastreux.
00:33:31C'est inacceptable.
00:33:32En réalité c'est honteux.
00:33:33C'est minable.
00:33:34C'est la première fois
00:33:35que ça se produit il me semble.
00:33:36C'est même très humiliant
00:33:37je trouve pour un pays
00:33:38comme le nôtre.
00:33:40qui donne des leçons de morale
00:33:41sur la démocratie
00:33:42partout dans le monde
00:33:43et quand on voit
00:33:44qu'effectivement
00:33:45il y a un bourrage duant
00:33:46c'est-à-dire qu'il y a
00:33:47des parlementaires
00:33:48qui ont mis au moins
00:33:49dix bulletins en trop
00:33:50dans l'urne
00:33:51c'est-à-dire que tout ça
00:33:52est conscientisé
00:33:53c'est-à-dire que tout ça
00:33:54est le fruit
00:33:55d'une action volontaire.
00:33:56C'est quelqu'un
00:33:57qui a réfléchi
00:33:58c'est plusieurs personnes au moins
00:33:59qui ont réfléchi
00:34:00à le faire de manière délibérée.
00:34:01Donc c'est absolument honteux
00:34:02et je pense que du coup
00:34:03ça va mettre en doute
00:34:04d'autres votes à venir
00:34:05parce que c'est quelque chose
00:34:07qu'on pensait inimaginable
00:34:08que des parlementaires
00:34:09– Ils sont repérés là.
00:34:10– Oui mais c'était compliqué
00:34:11que ce ne soit pas repéré
00:34:12c'est-à-dire que quand il y a
00:34:13dix bulletins de plus
00:34:14que le nombre de votants
00:34:15– On va mettre en cause
00:34:16les autres scénarios
00:34:17– Non mais bien sûr
00:34:18mais normalement
00:34:19l'Assemblée nationale
00:34:20les parlementaires
00:34:21sont ceux aussi
00:34:22qui doivent donner l'exemple
00:34:23du fonctionnement démocratique
00:34:24partout dans le pays
00:34:25c'est eux qui votent les lois
00:34:26qui sont censés être appliqués
00:34:27et donc moi je serais
00:34:28quand même curieux
00:34:29je pense que ça va finir
00:34:30par se savoir
00:34:31il n'y aura peut-être
00:34:32pas d'enquête
00:34:33qui permettra de savoir
00:34:35qui a voulu bourrer les yeux
00:34:36– Ça mériterait une enquête
00:34:37– Mais s'ils en parlent
00:34:38parce qu'en fait
00:34:39il y a bien des gens
00:34:40qui l'ont fait
00:34:41ils vont en parler
00:34:42je pense que voilà
00:34:43c'est très déshonorant
00:34:44pour les personnes
00:34:45qui ont fait ça
00:34:46– Charlotte Donnelas
00:34:47une réaction ?
00:34:48– Non mais surtout
00:34:49il y a beaucoup de gravité
00:34:50dans le commentaire
00:34:51moi je trouve que ça ressemble
00:34:52de plus en plus à une farce
00:34:53c'est-à-dire ça fait trois semaines
00:34:54honnêtement
00:34:55dans le discours
00:34:56et dans la perception
00:34:57de ce qui est en train
00:34:58de se passer politiquement en France
00:34:59ça vire à la farce
00:35:00qui finit par tous nous lasser
00:35:01en réalité
00:35:02et même la question
00:35:03des postes
00:35:04pour des députés
00:35:05qui sont élus
00:35:06exactement comme les autres
00:35:07par le même fonctionnement
00:35:08avec la même légitimité
00:35:09évidemment que les autres
00:35:10ils sont députés élus
00:35:11de la même manière
00:35:12ils ont une voix
00:35:13qui est la même
00:35:14que celle des autres
00:35:15et ils atteignent des postes
00:35:16c'est juste une question
00:35:17de représentativité
00:35:18ce débat est exaspérant
00:35:19mais vraiment
00:35:20et je pourrais le dire
00:35:21si le sketch
00:35:22se faisait de l'autre côté
00:35:23de l'échiquier
00:35:24je le ferais de la même manière
00:35:25c'est juste
00:35:26alors on passe toute l'année
00:35:27à se dire
00:35:28pourquoi les gens
00:35:29ne veulent-ils plus ?
00:35:30donc la question de l'abstention
00:35:31ensuite
00:35:32on est dans une crise
00:35:33de la représentativité
00:35:34et au moment
00:35:35où il y a
00:35:36un retour aux urnes
00:35:37qui est quand même réel
00:35:38dans les élections
00:35:39que les gens sont élus
00:35:40on se dit
00:35:41oui mais alors
00:35:42la représentativité
00:35:43on va par contre
00:35:44dicter les règles
00:35:45selon on ne sait pas quoi
00:35:46et on ne sait pas qui
00:35:47et alors en plus
00:35:48tout ça se finit
00:35:49avec dix voix en plus
00:35:50mais on n'en croit pas
00:35:51nos oreilles
00:35:52en fait c'est...
00:35:53Véronique Jacquet
00:35:54Oui on a le sentiment
00:35:55que la France
00:35:56devient une république bananière
00:35:57sincèrement
00:35:58là on bourre les urnes
00:35:59mais enfin
00:36:00où est-on ?
00:36:01c'est une histoire de
00:36:02est-ce que
00:36:03effectivement
00:36:04des députés RN
00:36:05ont leur place ou non
00:36:06mais il y a un règlement
00:36:07à l'Assemblée Nationale
00:36:08et je rappelle que
00:36:09dans ce pays justement
00:36:10parce qu'on n'est pas
00:36:11une république bananière
00:36:12on applique les règles
00:36:13donc toutes les sensibilités
00:36:14doivent être représentées
00:36:15et c'est tout à fait normal
00:36:16qu'ils aient leur place
00:36:17ensuite
00:36:18ne serait-ce que pour
00:36:19une simple stratégie
00:36:20de fonctionnement
00:36:21parce que quand on parle comme ça
00:36:22aux gens de la façon
00:36:23dont ça se passe
00:36:24on a l'impression
00:36:25que c'est que de la tambouille
00:36:26oui c'est une forme
00:36:27de tambouille
00:36:28mais pour arriver
00:36:29tout simplement
00:36:30c'est-à-dire pour rendre
00:36:31l'Assemblée Nationale
00:36:32gouvernable
00:36:33souvenez-vous
00:36:34lors de la précédente
00:36:35législature
00:36:36déjà le chaos
00:36:37qu'il y avait
00:36:38la bordélisation
00:36:39de la vie politique
00:36:40à cause en grande partie
00:36:41quand même des députés
00:36:42de la France Insoumise
00:36:43il n'est pas question
00:36:44de retomber là-dedans
00:36:45ou tout au moins
00:36:46que ça y ressemble
00:36:47le moins possible
00:36:48donc il est bien logique
00:36:49qu'Yael Brown Privé
00:36:50fasse ce qu'elle a fait
00:36:51en fait
00:36:52des clins d'oeil
00:36:53et des appels du pied
00:36:54à Sébastien Chenu
00:36:55et c'est bien normal
00:36:56qu'elle veille
00:36:57à certains équilibres
00:36:58Marc Parneau
00:36:59c'est un pays
00:37:00où il y a les lois
00:37:01il y a l'esprit de la loi
00:37:02il y a des droits
00:37:03et puis il y a
00:37:04l'abus de droit
00:37:05il y a la tradition républicaine
00:37:06il n'y a pas l'abus
00:37:07de tradition républicaine
00:37:08le vrai problème
00:37:09aujourd'hui
00:37:10c'est que la tradition républicaine
00:37:11de l'Assemblée Nationale
00:37:12elle a été faite
00:37:13pour des gentlemen
00:37:14et on n'a pas
00:37:15que des gentlemen
00:37:16aujourd'hui à l'Assemblée Nationale
00:37:17et ça c'est le fond du problème
00:37:18donc il faut
00:37:19ouvrir les yeux
00:37:20on a aujourd'hui
00:37:21des députés
00:37:22qui se contrefichent
00:37:23des traditions
00:37:24et de l'esprit républicain
00:37:25il suffit de voir hier
00:37:26dans quelles conditions
00:37:28de la présidente
00:37:29de l'Assemblée Nationale
00:37:30c'est proprement scandaleux
00:37:31les urnes ont été
00:37:33visiblement bourrées
00:37:34mais quand on a vu hier
00:37:35comment les députés
00:37:36ont voté
00:37:37c'est une élection
00:37:38de gentleman
00:37:39on n'a pas une urne
00:37:40qui est transparente
00:37:41on n'a pas quelqu'un
00:37:42qui ouvre et qui ferme l'urne
00:37:43avec un compteur
00:37:44on n'a pas une caméra
00:37:45qui est braquée dessus
00:37:46c'est-à-dire que ce n'est pas fait
00:37:47pour des gens
00:37:48qui peuvent potentiellement tricher
00:37:49or
00:37:50aujourd'hui
00:37:51on a une partie des députés
00:37:52tout le monde voit très bien
00:37:53à qui je fais allusion
00:37:54qui ne sont pas des gens
00:37:55qui respectent
00:37:56la tradition républicaine
00:37:57qui sont des gens
00:37:58qui sont là
00:37:59pour créer le désordre
00:38:00oui alors je précise
00:38:01que vous faites manifestement
00:38:02référence à la France Insoumise
00:38:03et on ne va peut-être pas
00:38:04les accuser tout de suite
00:38:05d'avoir bourré les urnes
00:38:06parce qu'on n'en sait rien
00:38:07vous avez raison
00:38:08j'accuse personne
00:38:09je préfère le préciser
00:38:10j'accuse personne
00:38:11on n'accuse pas la France Insoumise
00:38:12d'avoir bourré
00:38:13les urnes
00:38:14simplement
00:38:15il est évident
00:38:16Charlotte Dornelas
00:38:17que depuis hier
00:38:18on a bien compris
00:38:19que la France Insoumise
00:38:20allait adopter
00:38:21la même stratégie
00:38:22que lors de la précédente
00:38:23législature
00:38:24c'est-à-dire
00:38:25la même stratégie
00:38:26de la bordélisation
00:38:27du conflit permanent
00:38:28oui
00:38:29c'est une stratégie
00:38:30qui est assumée en plus
00:38:31donc ils n'ont quand même
00:38:32aucune raison
00:38:33de l'abandonner
00:38:34et là en plus
00:38:35ils sont dans une phase particulière
00:38:36c'est-à-dire par rapport
00:38:37à la mandature précédente
00:38:38il y a toujours
00:38:39en parallèle
00:38:40la question de la constitution
00:38:41du gouvernement
00:38:42et la nécessité
00:38:43d'entretenir le récit
00:38:44qu'ils ont voulu imposer
00:38:45depuis le premier soir
00:38:46enfin depuis la première heure
00:38:47de ce second tour
00:38:48à savoir qu'ils avaient gagné
00:38:49ce qui est objectivement
00:38:50compliqué à défendre
00:38:51sur la longueur
00:38:52donc ils sont obligés
00:38:53en fait de continuer
00:38:54à le faire
00:38:55c'est ce qu'on a redit hier d'ailleurs
00:38:56oui oui parce que
00:38:57vous voyez
00:38:58tout l'échec qui est politique
00:38:59a dit
00:39:00personne n'a gagné
00:39:01ce qui était une manière
00:39:02de ne pas reconnaître
00:39:03que tout le monde avait perdu
00:39:04donc quand vous n'avez pas
00:39:05envie de dire que vous avez perdu
00:39:06vous expliquez que
00:39:07personne n'a gagné
00:39:08tout le monde l'a fait
00:39:09sauf eux qui ont expliqué
00:39:10non on n'a pas perdu
00:39:11on n'a pas gagné
00:39:12enfin on n'a pas perdu
00:39:13et personne n'a gagné
00:39:14sauf nous
00:39:15bon
00:39:16évidemment le récit
00:39:17le soir même honnêtement
00:39:18c'est le récit
00:39:19qui a été adopté
00:39:20par tout le monde
00:39:21Jean-Luc Mélenchon
00:39:22c'est parfaitement vrai
00:39:23encore aujourd'hui
00:39:24simplement au fil du temps
00:39:25vous comptez le nombre de voix
00:39:26vous voyez ce que représentent
00:39:27les députés
00:39:28tel ou tel député
00:39:29selon la participation
00:39:30et le nombre de voix
00:39:31qu'ils ont eues
00:39:32vous voyez les forces en présence
00:39:33vous voyez les coalitions possibles
00:39:34ou non
00:39:35vous voyez la formation
00:39:36ou non d'un gouvernement
00:39:37et vous voyez que le récit
00:39:38s'étiole un peu
00:39:39donc évidemment qu'ils vont reprendre
00:39:40cette stratégie
00:39:41qui leur a plutôt
00:39:42qui les a plutôt servis
00:39:43pendant la première mandature
00:39:44et qui les sert évidemment
00:39:45dans la séquence là
00:39:46je pense que ça sera pire
00:39:47que les deux ans
00:39:48qui viennent de s'écouler
00:39:49déjà parce qu'ils sont
00:39:50plus nombreux au sein
00:39:51du Nouveau Front Populaire
00:39:52qu'au sein de la NUPES
00:39:53et ensuite ils sont vexés
00:39:54mais il y a le même nombre
00:39:55de députés de la France Insoumise
00:39:56je crois même un ou deux moins
00:39:57il y en a quelques uns
00:39:58le Nouveau Front Populaire
00:39:59ils sont plus nombreux
00:40:00au sein du NFP
00:40:01qu'au sein de la NUPES
00:40:02mais en plus ils sont vexés
00:40:03ils sont vexés
00:40:04parce qu'ils n'ont pas eu
00:40:05le perchoir par exemple
00:40:06ils n'ont pas eu le perchoir
00:40:07parce qu'ils se sont en fait réveillés
00:40:08enfin ils faisaient semblant
00:40:09d'être des somnambules
00:40:10ils n'ont pas la majorité absolue
00:40:13et quand il y a une majorité relative
00:40:15plus importante que la leur
00:40:18puisqu'on l'a bien vu
00:40:19c'est l'enseignement d'hier
00:40:21on le savait mais au moins
00:40:22ça a été concrétisé par un vote
00:40:24quand les Républicains
00:40:25Renaissance, Modem, Horizons
00:40:26diverses droites
00:40:27et une partie de l'IOT
00:40:28s'allient
00:40:29ils sont plus nombreux
00:40:30que le Nouveau Front Populaire
00:40:31donc en fer
00:40:32et on va voir les nouvelles déclarations
00:40:34de Jean-Luc Mélenchon
00:40:35dans les heures qui viennent
00:40:36mais ils sont terriblement vexés
00:40:38donc en plus avec cette vexation
00:40:39parce qu'ils ont bien compris aussi
00:40:40ils sont incapables de trouver un nom
00:40:43mais jamais dans l'histoire
00:40:44de la Ve République
00:40:45il y a eu un président
00:40:46d'Assemblée Nationale
00:40:47et un Premier Ministre
00:40:48qui n'avaient pas
00:40:49les mêmes étiquettes politiques
00:40:50la même couleur politique
00:40:51donc là la couleur politique
00:40:52c'est ce bloc
00:40:53puisqu'elle a été aussi élu
00:40:54par les Républicains
00:40:55ce bloc allant de Renaissance à LR
00:40:57c'est pas du Nouveau Front Populaire
00:40:58donc ils comprennent bien
00:40:59que Matignon s'éloigne
00:41:00de plus en plus
00:41:01en plus rien n'obligeait
00:41:02Emmanuel Macron à les nommer
00:41:03ils n'ont pas de majorité absolue
00:41:04encore une fois
00:41:05mais ils sont en plus
00:41:06incapables de trouver un nom
00:41:07ils auraient pu mettre la pression
00:41:09sur Emmanuel Macron
00:41:10notamment quand il était
00:41:11à l'OTAN et à Washington
00:41:12la semaine dernière
00:41:13en imposant un nom
00:41:15ils n'ont même pas été
00:41:16capables de le faire
00:41:17ils ne sont même pas capables
00:41:18de se mettre d'accord
00:41:19sur la désignation
00:41:20la manière de désigner
00:41:21le candidat à Matignon
00:41:22c'est-à-dire qu'ils ne sont pas
00:41:23d'accord sur les noms
00:41:24vote ou pas vote
00:41:25voilà
00:41:26donc ils vont être pires
00:41:27qu'à mon avis
00:41:28les deux années qui viennent
00:41:29de s'écouler
00:41:30et d'ailleurs on l'a vu
00:41:31on a quand même eu
00:41:32ça peut difficilement être pire
00:41:33un Sébastien Delegue
00:41:34qui intimide physiquement
00:41:35vous avez raison
00:41:36à la tribune
00:41:37le Benjamin de l'Assemblée Nationale
00:41:38c'est encore pire
00:41:39que ce qu'il a fait
00:41:40lors de la mandature précédente
00:41:41c'est ça
00:41:42en le traitant de fou
00:41:43et de fadard
00:41:44je rejoins ce que disait Gauthier
00:41:45et ce que disait aussi Charlotte
00:41:46c'est-à-dire que
00:41:47la période qui s'ouvre
00:41:48je pense qu'on n'a encore
00:41:49jamais vu
00:41:50ce qu'on va voir
00:41:51et ça va être très compliqué
00:41:52non ça va vraiment être catastrophique
00:41:53pour les raisons
00:41:54qu'évoque Gauthier
00:41:55il faut revenir quand même
00:41:56à la jeunesse
00:41:57de ce pourquoi
00:41:58aujourd'hui on parle de ça
00:41:59à l'origine
00:42:00Emmanuel Macron
00:42:01son parti
00:42:02prend
00:42:03subit une défaite
00:42:04très importante
00:42:05aux élections européennes
00:42:06Emmanuel Macron
00:42:07décide de rendre la parole
00:42:08aux Français
00:42:09et donc de dissoudre
00:42:10l'Assemblée Nationale
00:42:11ça provoque
00:42:12les élections législatives
00:42:13et à l'issue
00:42:14de ces élections législatives
00:42:15on se rend compte
00:42:16que le parti
00:42:17qui arrive en tête
00:42:18est le Rassemblement National
00:42:19aujourd'hui
00:42:20c'était le parti
00:42:21quand même
00:42:22qui a gagné de fait
00:42:23alors pas par rapport
00:42:24à ses ambitions
00:42:25mais c'est celui
00:42:26qui est arrivé premier
00:42:27ceux qui ont perdu
00:42:28la France Insoumise
00:42:29racontent à tout le monde
00:42:30ou essayent de faire croire
00:42:31qu'ils sont gagnants
00:42:32l'ERN
00:42:33était le premier
00:42:34enfin est le premier parti
00:42:35numériquement
00:42:36et on finit presque
00:42:37par penser
00:42:38que le Rassemblement National
00:42:39est un parti
00:42:40qui est très faible
00:42:41et qui a subi
00:42:42une lourde défaite
00:42:43et on voit bien
00:42:44que dans la pratique
00:42:45donc les Français
00:42:46ont voulu voter
00:42:47et placer
00:42:48le Rassemblement National
00:42:49très fort
00:42:50ils sont déçus
00:42:51forcément
00:42:52parce qu'il y a eu
00:42:53des combines
00:42:54il y a eu des logiques
00:42:55d'appareil
00:42:56qui ont fait en sorte
00:42:57qu'il n'ait aucun poste
00:42:58qu'il soit discrédité
00:42:59et que
00:43:00en fait
00:43:01le parti
00:43:02qui était au pouvoir
00:43:03c'est-à-dire
00:43:04ensemble
00:43:05donc le parti présidentiel
00:43:06plus le Modem
00:43:07et Horizon
00:43:08conservent le pouvoir
00:43:09et je pense
00:43:10que du coup
00:43:11ça va tendre encore plus
00:43:12les Français
00:43:13par rapport
00:43:14à la classe politique
00:43:15avec typiquement
00:43:16ce symbole
00:43:17de bourrage dure
00:43:18qui vraiment
00:43:19va mettre
00:43:20de l'huile sur le feu
00:43:21forcément
00:43:22puisque pour les Français
00:43:23c'est quelque chose
00:43:24d'insupportable de voir ça
00:43:25Marc Farnot
00:43:26Je veux revenir
00:43:27sur ce qui a été dit
00:43:28sur l'avenir
00:43:29de l'Assemblée Nationale
00:43:30qui va être bien pire
00:43:31qu'avant
00:43:32oui effectivement
00:43:33dans le fonctionnement
00:43:34d'aujourd'hui
00:43:35vous avez raison
00:43:36mais il faudrait peut-être
00:43:37aussi envisager
00:43:38que ce règlement
00:43:39de l'Assemblée Nationale
00:43:40soit modifié
00:43:41changé
00:43:42puisque ce règlement
00:43:43aujourd'hui
00:43:44on se rend bien compte
00:43:45que les 15 jours
00:43:46de suspension
00:43:47ceux qui les ont subis
00:43:48sans faire allusion
00:43:49mais là je parle clairement
00:43:50de M. De Lauglue
00:43:51pour avoir brandi
00:43:52un drapeau palestinien
00:43:5315 jours d'exclusion
00:43:54et bien le moment
00:43:55qu'on puisse dire
00:43:56c'est que ça ne lui a pas
00:43:57servi de leçon
00:43:58et donc si l'Assemblée Nationale
00:43:59n'adapte pas ses sanctions
00:44:00pour avoir des sanctions
00:44:01qui sont réellement
00:44:02dissuasives
00:44:03effectivement on est parti
00:44:04C'est difficile de l'exclure
00:44:05plus longtemps
00:44:06de l'Assemblée Nationale
00:44:08C'est le verdict des électeurs
00:44:09il a été élu au premier tour
00:44:10C'est le verdict des électeurs
00:44:11on peut en parler longuement
00:44:12la vérité
00:44:13c'est qu'aujourd'hui
00:44:14on n'a pas des députés
00:44:15comme on en avait
00:44:16il y a 20 ou il y a 30 ans
00:44:17on a des députés
00:44:18aujourd'hui
00:44:19qui se contrefichent
00:44:20du règlement
00:44:21On a des politiques
00:44:22qu'on mérite Marc
00:44:23c'est à l'image de ce qu'on est
00:44:24On a des députés
00:44:25qui alors effectivement
00:44:26peut-être
00:44:27sont ceux que vous méritez
00:44:28Ce que vous êtes
00:44:29et ce que je suis
00:44:30Non ils ne sont pas
00:44:31ceux que je suis
00:44:32et ceux que vous êtes
00:44:33non ils sont d'autres choses
00:44:34Mais pour revenir
00:44:35sur la dissolution
00:44:36de l'Assemblée nationale
00:44:37tout à l'heure
00:44:38moi je ne suis pas
00:44:39du tout d'accord
00:44:40je pense qu'en réalité
00:44:41Emmanuel Macron
00:44:42s'est saisi du prétexte
00:44:43de la défaite historique
00:44:44aux élections européennes
00:44:45pour dissoudre l'Assemblée
00:44:46parce qu'il était
00:44:47totalement incapable
00:44:48et il l'est encore aujourd'hui
00:44:49de faire un budget
00:44:50pour 2025
00:44:51et donc il va refiler
00:44:52la patate chaude
00:44:53à une Assemblée
00:44:54qui est ingérable
00:44:55et qui ne trouvera
00:44:56pas de majorité
00:44:57l'année prochaine
00:44:58la France
00:44:59n'aura plus de budget
00:45:00ça c'est la réalité
00:45:01parce que
00:45:02faute d'avoir fait
00:45:03les réformes nécessaires
00:45:04rattrapées par le coup
00:45:05de la dette
00:45:06et plus
00:45:07tout un tas de soucis
00:45:08dont on parle régulièrement
00:45:09et bien l'année prochaine
00:45:10on n'a pas de budget
00:45:11et il n'y aura pas
00:45:12de majorité
00:45:13pour pouvoir y arriver
00:45:14Véronique Jacquet
00:45:15Oui
00:45:16moi j'ai envie de résumer
00:45:17les choses en disant
00:45:18basse époque
00:45:19basse politique
00:45:20c'est quand même un fait
00:45:21on a les élus qu'on mérite
00:45:22et ils ne sont plus
00:45:23au niveau de ceux
00:45:24qu'il y avait
00:45:25il y a 50 ans
00:45:26notamment ceux
00:45:27qui ont élaboré
00:45:28la constitution
00:45:29de la Vème République
00:45:30mais en plus
00:45:31de ce que vous venez de dire
00:45:32Marc
00:45:33il y a quand même
00:45:35Emmanuel Macron
00:45:36tord quand même
00:45:37les institutions
00:45:38dans tous les sens
00:45:39il voulait une clarification
00:45:40on arrive à un brouillard
00:45:41toujours aussi épais
00:45:42et en plus
00:45:43je me demande
00:45:44ce qui nous pend au nez
00:45:45parce que souvenez-vous
00:45:46après les élections
00:45:47législatives de 2022
00:45:48alors que finalement
00:45:49la France
00:45:50disait
00:45:51certains français
00:45:52enfin
00:45:53beaucoup d'électeurs
00:45:54disaient qu'ils avaient
00:45:55une envie de droite
00:45:56avec 89 députés
00:45:57qui rentrent à l'Assemblée
00:45:58on a eu
00:45:59une première ministre
00:46:00de gauche
00:46:01en la personne
00:46:02d'Elisabeth Borne
00:46:03et qu'est-ce qui nous pend
00:46:04maintenant au nez
00:46:05alors qu'il y a un coup d'arrêt
00:46:06finalement qui est mis
00:46:07quand même
00:46:08à la stratégie
00:46:09de ce que voulait élaborer
00:46:10la gauche
00:46:11qu'est-ce qui nous pend au nez
00:46:12moi j'attends de voir
00:46:13mais je trouve ça très inquiétant
00:46:14il y a la France Insoumise
00:46:16qui est en train
00:46:17de réagir
00:46:18puisqu'il faut savoir
00:46:19donc que ce vote
00:46:20qui réagit au bourrage d'Urne
00:46:21au bourrage d'Urne absolument
00:46:22il faut savoir que ce vote
00:46:23n'est pas filmé
00:46:24mais il y a des scrutateurs
00:46:25qui surveillent le vote
00:46:26et Mathilde Panot
00:46:27met en cause
00:46:28les scrutateurs
00:46:29RN et Macronistes
00:46:30qui expliquent
00:46:31qu'il n'y avait pas
00:46:32de scrutateurs
00:46:33du nouveau Front Populaire
00:46:34donc c'est à vérifier
00:46:35qui a surveillé le vote
00:46:36et Jean-René Cazeneuve
00:46:37qui est député
00:46:38anciennement de la majorité
00:46:39député Renaissance
00:46:40devenu ensemble
00:46:41dit
00:46:42c'est absolument pas normal
00:46:43il y a des yeux rivés
00:46:44en permanence
00:46:45sur les urnes
00:46:46les fameux scrutateurs
00:46:47et c'est pas normal
00:46:48d'avoir eu
00:46:4910 bulletins en trop
00:46:50malgré la surveillance
00:46:51ça donne un spectacle
00:46:52évidemment calamiteux
00:46:53de farce
00:46:54comme le disait très justement
00:46:55Charlotte
00:46:56Bien sûr
00:46:57Charlotte Dornelas
00:46:58est-ce que le résultat
00:46:59du vote d'hier
00:47:00c'est-à-dire l'élection
00:47:01au perchoir
00:47:02de Yael Brown-Pivet
00:47:03grâce à une alliance
00:47:04entre les macronistes
00:47:05et les républicains
00:47:06donne une idée
00:47:07de ce que sera
00:47:08éventuellement
00:47:09une future alliance
00:47:10gouvernementale ?
00:47:11C'est ce qu'il voudrait faire
00:47:12et de toute façon
00:47:13on le savait même
00:47:14avant cette élection
00:47:15puisque c'était
00:47:16là encore une fois
00:47:17la stratégie
00:47:18ou en tout cas
00:47:19cette volonté de coalition
00:47:20était déjà exprimée
00:47:21alors on a
00:47:22un message
00:47:23assez étonnant
00:47:24de la part de la majorité
00:47:25enfin de la majorité
00:47:26non du camp présidentiel
00:47:27qui reconnaît
00:47:28depuis une semaine
00:47:29alors eux
00:47:30ils ont immédiatement dit
00:47:31et le Président de la République
00:47:32en tête
00:47:33personne n'a gagné
00:47:34dans cette élection
00:47:35on s'est entendu
00:47:36nous non plus
00:47:37nous n'avons pas gagné
00:47:38le commentaire
00:47:39s'est chargé pour eux
00:47:40d'expliquer que quand même
00:47:41la chute était moins forte
00:47:42que ce qu'on pouvait imaginer
00:47:43enfin ils ont quand même
00:47:44perdu 100 députés
00:47:45ils avaient déjà
00:47:46une majorité relative
00:47:47c'est quand même pas
00:47:48brillantissime
00:47:49comme résultat
00:47:50et depuis
00:47:51on a cette idée
00:47:52cette volonté
00:47:53de faire une coalition
00:47:54en disant
00:47:55initialement
00:47:56qu'il y a deux blocs
00:47:57qui sont majoritaires
00:47:58potentiellement dans le pays
00:47:59par le biais des représentants
00:48:00à l'Assemblée Nationale
00:48:01et ensuite
00:48:02ce discours là
00:48:03était complété
00:48:04par le fait qu'on sortait
00:48:05de toute possible coalition
00:48:06d'idées
00:48:07et non pas de partis
00:48:08de toute coalition d'idées
00:48:09d'un côté la France Insoumise
00:48:10de l'autre côté
00:48:11le Rassemblement National
00:48:12soit les deux forces motrices
00:48:14des deux autres blocs
00:48:15que celui du camp présidentiel
00:48:16donc moi
00:48:17il y a un moment
00:48:18où la question
00:48:19de la représentativité
00:48:20de la démocratie
00:48:21puisque c'était aux Français
00:48:22qu'on voulait redonner la parole
00:48:23et de la question
00:48:24de la gouvernance
00:48:25intelligence du pays
00:48:26comment est-ce que
00:48:27vous pouvez le faire
00:48:28en mettant de côté
00:48:29des millions d'électeurs
00:48:30sur des idées
00:48:31et non pas sur des partis
00:48:32qu'il y ait des différences
00:48:33entre les partis
00:48:34je n'ai pas de problème
00:48:35si vous dites vous même
00:48:36c'est impossible
00:48:37d'avoir des coalitions de partis
00:48:38donc on va le faire
00:48:39sur des idées
00:48:40mais sans
00:48:41les deux forces vives
00:48:42on va dire
00:48:43des autres blocs
00:48:44que nous-mêmes
00:48:45ça ne va pas tenir très longtemps
00:48:46non seulement
00:48:47ça ne va pas tenir très longtemps
00:48:48et le mythe
00:48:49du retour aux urnes
00:48:50et de l'avis des Français
00:48:51non plus
00:48:52c'est-à-dire que les Français
00:48:53qui sont vraiment
00:48:54retournés aux urnes
00:48:55en tout cas
00:48:56beaucoup plus nombreux
00:48:57que dans d'autres élections
00:48:58risquent fort
00:48:59d'en être dégoûtés
00:49:00pour rester avec nous
00:49:01on va marquer une courte pause
00:49:02on se retrouve à partir
00:49:03de 18h
00:49:04sur CNews
00:49:05et sur Europe 1
00:49:06on reparlera
00:49:07de cette panne mondiale
00:49:08la panne informatique mondiale
00:49:09qui affecte évidemment
00:49:10la France
00:49:11on parlera également
00:49:12longuement
00:49:13de Sainte-Sauline
00:49:14l'acte 3
00:49:15de Sainte-Sauline
00:49:16les manifestations
00:49:17qui sont prévues
00:49:18jusqu'à demain
00:49:19dans les Deux-Sèvres
00:49:201000 individus radicalisés
00:49:21sont attendus
00:49:22sont sur place
00:49:23en ce moment
00:49:24nous serons sur place
00:49:25avec nos envoyés spéciaux
00:49:26vous verrez que
00:49:27les forces de l'ordre
00:49:28ont déjà confisqué
00:49:29beaucoup d'objets dangereux
00:49:30dont des haches
00:49:31on sera sur place
00:49:32dans un instant
00:49:33donc à tout de suite !
00:49:5417h59
00:49:55soyez les bienvenus
00:49:56dans Punchline
00:49:57en direct sur CNews
00:49:58et sur Europe 1
00:49:59nous sommes ensemble
00:50:00jusqu'à 19h
00:50:01nous allons longuement
00:50:02évoquer la situation
00:50:03politique française
00:50:04nous serons évidemment
00:50:05du côté de l'Assemblée nationale
00:50:06pour voir ce qui s'y passe
00:50:07avec les élections
00:50:08en ce moment
00:50:09des vice-présidents
00:50:10de l'Assemblée nationale
00:50:11suite à la réélection
00:50:12hier de Yael Braun-Pivet
00:50:13nous irons
00:50:14voir ce qu'il se passe
00:50:15avec les élections
00:50:16en ce moment
00:50:17des vice-présidents
00:50:18de l'Assemblée nationale
00:50:19suite à la réélection
00:50:20hier de Yael Braun-Pivet
00:50:21nous irons voir
00:50:22ce qu'il se passe
00:50:23avec les élections
00:50:24en ce moment
00:50:25des vice-présidents
00:50:26de l'Assemblée nationale
00:50:27suite à la réélection
00:50:28hier de Yael Braun-Pivet
00:50:29nous irons également
00:50:30dans les Deux-Sèvres
00:50:31où plusieurs manifestations
00:50:32contre les bassines
00:50:33sont en cours
00:50:34en ce moment
00:50:35et vont durer
00:50:36jusqu'à demain
00:50:37vous verrez que
00:50:38les forces de l'ordre
00:50:39redoutent le pire
00:50:40évidemment tout le monde
00:50:41a en tête
00:50:42ce qui s'était passé
00:50:43il y a un peu plus d'un an
00:50:44à Sainte-Sauline
00:50:45et puis nous allons
00:50:46parler tout de suite
00:50:47de cette panne
00:50:48informatique mondiale
00:50:49qui affecte
00:50:50l'ensemble des pays
00:50:52quels sont les secteurs
00:50:53qui sont particulièrement
00:50:54affectés par cette panne ?
00:50:55Alors déjà des conséquences
00:50:56qui sont visibles
00:50:57en Australie
00:50:58aux Etats-Unis
00:50:59et donc aussi en Europe
00:51:00donc déjà premièrement
00:51:01plusieurs hôpitaux
00:51:02ont signalé des pannes
00:51:03en Allemagne
00:51:04et aux Pays-Bas
00:51:05où des opérations
00:51:06chirurgicales
00:51:07ont dû être reportées
00:51:08les médecins anglais
00:51:09eux par exemple
00:51:10ce matin
00:51:11ne pouvaient plus
00:51:12prendre de rendez-vous
00:51:13auprès de leurs patients
00:51:14aux Etats-Unis
00:51:15c'est le numéro d'appel
00:51:16d'alerte d'urgence
00:51:17le 911
00:51:18qui a été inaccessible
00:51:19pendant un moment
00:51:20et ce qui a été
00:51:21évidemment fortement
00:51:22touché par les pannes
00:51:23ce sont les aéroports
00:51:24mondiaux
00:51:25suspension des services
00:51:26aériens
00:51:27des vols
00:51:28qui ont été retardés
00:51:29par exemple
00:51:30aux Etats-Unis
00:51:31les trois principales
00:51:32compagnies aériennes
00:51:33ont dû annuler
00:51:34leurs vols
00:51:35alors concernant
00:51:36Air France
00:51:37elle s'est dit
00:51:38ce matin épargnée
00:51:39par cette panne
00:51:40pourtant certains
00:51:41de ces vols
00:51:42ont connu des perturbations
00:51:43s'il y avait
00:51:44des escales
00:51:45dans des pays étrangers
00:51:46donc dans des aéroports
00:51:47touchés par cette panne
00:51:48dans le secteur financier
00:51:49c'était également
00:51:50la pagaille
00:51:51de nombreuses banques
00:51:52qui ont été touchées
00:51:53ce matin
00:51:54par exemple
00:51:55à certains endroits
00:51:56ce matin
00:51:57c'était impossible
00:51:58de payer par carte bancaire
00:51:59ou alors de retirer
00:52:00de l'espèce
00:52:01dans certains guichets
00:52:02et aussi la bourse
00:52:03qui a été touchée
00:52:04par ces perturbations
00:52:05la bourse de Londres
00:52:06était en panne
00:52:07pendant un court moment
00:52:08ce matin
00:52:09et résultat
00:52:10des répercussions
00:52:11se sont vues
00:52:12sur la bourse de Paris
00:52:13alors ce matin
00:52:14un recul de 0,68%
00:52:15était observé
00:52:16et puis également
00:52:17une panne informatique
00:52:18qui a connu
00:52:19le comité olympique
00:52:20des problèmes
00:52:21au niveau des accréditations
00:52:22mais selon le comité
00:52:23il y a quelques minutes
00:52:24ils ont précisé
00:52:25que tout était revenu
00:52:26à la normale
00:52:27mais cependant
00:52:28le comité a annoncé
00:52:29que des sportifs
00:52:30qui devaient arriver
00:52:31aujourd'hui
00:52:32ou demain
00:52:33pourraient donc arriver
00:52:34en retard
00:52:35sur le sol français
00:52:36à cause des perturbations
00:52:37dans les aéroports
00:52:38et enfin
00:52:39des problèmes
00:52:40au niveau des médias
00:52:41et des chaînes de télévision
00:52:42en Australie
00:52:43par exemple
00:52:44la chaîne ABC
00:52:45ou Sky News
00:52:46au Royaume-Uni
00:52:47et des problèmes
00:52:48aussi en France
00:52:49avec notamment
00:52:50CNews.
00:52:51Merci beaucoup
00:52:52Corentin Brio
00:52:53Michel Chevalet
00:52:54est avec nous
00:52:55merci beaucoup
00:52:56cher Michel
00:52:57d'être présent
00:52:58pour que l'on puisse
00:52:59comprendre exactement
00:53:00ce qui est en train
00:53:01de se passer
00:53:02parce que ça n'est pas simple
00:53:03expliquez-nous
00:53:04que se passe-t-il
00:53:05Michel ?
00:53:06C'est complexe
00:53:07bon alors
00:53:08c'est pas la première fois
00:53:09que ça se produit
00:53:10déjà pour vous situer
00:53:11les choses
00:53:12c'est déjà arrivé
00:53:13vous vous souvenez
00:53:14il y a eu
00:53:15ça tombe toujours
00:53:16les terminaux de paiement
00:53:18du grand commerce
00:53:19étaient bloqués
00:53:20pendant un moment
00:53:21alors
00:53:22qu'est-ce qui s'est passé ?
00:53:23C'est une histoire
00:53:24de gros sous au départ
00:53:25c'est-à-dire
00:53:26une anomalie technique
00:53:27je m'explique
00:53:28donc dans votre ordinateur
00:53:29il y a des logiciels
00:53:30vous savez
00:53:31maintenant les logiciels
00:53:32au lieu de mettre
00:53:33les applications
00:53:34qui bougent tout le temps
00:53:35de les mettre
00:53:36dans votre propre ordinateur
00:53:37on l'a dit
00:53:38les grosses boîtes
00:53:39on dit
00:53:40on va les mettre
00:53:41dans des grands centres
00:53:42auxquels vous pourrez accéder
00:53:43moyennant bien sûr
00:53:44on vous loue
00:53:45ça se passe
00:53:46c'est genre ça
00:53:47bon
00:53:48et donc Microsoft
00:53:49a développé
00:53:50un logiciel
00:53:51Microsoft 365
00:53:52très répandu
00:53:53important
00:53:54très répandu
00:53:55et qui se trouve donc
00:53:56dans ces grosses boîtes
00:53:57et puis
00:53:58seulement
00:53:59le Microsoft 365
00:54:00on l'achetait
00:54:01dans le commerce
00:54:02là
00:54:03Microsoft a dit
00:54:04non non non
00:54:05maintenant
00:54:06on va vous le louer
00:54:07vous allez avoir un abonnement
00:54:08c'est-à-dire
00:54:09évidemment
00:54:10ça rend les gens
00:54:11bien entendu
00:54:12captifs
00:54:13et donc
00:54:14on va vous le louer
00:54:15on dit
00:54:16il faut le protéger
00:54:17c'est-à-dire
00:54:18qu'on peut le pirater
00:54:19et pour éviter
00:54:20le piratage
00:54:21Microsoft
00:54:22s'est tourné
00:54:23vers une société
00:54:24informatique
00:54:25américaine
00:54:26CrowStrike
00:54:27et lui ont demandé
00:54:28de faire
00:54:29une application
00:54:30c'est-à-dire
00:54:31un antivirus
00:54:32et la boîte l'a fait
00:54:33peut-être
00:54:34est-il une erreur technique
00:54:35une erreur de manipulation
00:54:36ou peut-être
00:54:37pas assez testée
00:54:38toujours est-il
00:54:39qu'ils ont introduit
00:54:40ce nouveau logiciel
00:54:41qui évite
00:54:42le piratage
00:54:43dans les grands
00:54:44clouds
00:54:45là où sont
00:54:46connectés
00:54:47des milliers
00:54:48d'ordinateurs
00:54:49et donc
00:54:50le verre était
00:54:51dans le fruit
00:54:52et à partir de là
00:54:53tous les gens
00:54:54qui ont utilisé
00:54:55le Microsoft
00:54:56365
00:54:57avec cet antivirus
00:54:58bon
00:54:59c'était l'écran bleu
00:55:00voilà
00:55:01ça a bloqué
00:55:02tout le système
00:55:03donc c'est une histoire
00:55:04de gros sous au départ
00:55:05et puisque vous parlez
00:55:06de sous justement
00:55:07on précise que cette panne
00:55:08qui affecte le monde entier
00:55:09va coûter évidemment
00:55:10des milliards de dollars
00:55:11maintenant la question
00:55:12est de revenir en arrière
00:55:13et combien de temps
00:55:14ça va prendre ?
00:55:15Alors il faut
00:55:16la difficulté
00:55:17c'est de revenir
00:55:18quand vous avez
00:55:19un système
00:55:20qui a été implanté
00:55:21très profond
00:55:22dans l'ordinateur
00:55:23mais pas superficiel
00:55:24il faut pouvoir
00:55:25revenir en arrière
00:55:26et trouver
00:55:27les lignes
00:55:28qui sont concernées
00:55:29donc il faut
00:55:30il faut
00:55:31de très très bons
00:55:32informaticiens
00:55:33donc les très grosses entreprises
00:55:34qui ont les services
00:55:35informatiques très puissants
00:55:36les informaticiens
00:55:37sont capables
00:55:38de le faire
00:55:39et la preuve
00:55:40c'est qu'on remet en route
00:55:41progressivement
00:55:42les systèmes de réservation
00:55:43mettons des avions
00:55:44par contre
00:55:45le vrai problème
00:55:46il va se poser
00:55:47sur des milliers
00:55:48d'utilisateurs
00:55:49c'est-à-dire
00:55:50j'allais dire
00:55:51madame Michu
00:55:52enfin les petites PME
00:55:53qu'ils utilisent
00:55:54et là qu'ils n'ont pas
00:55:55les moyens
00:55:56de se payer
00:55:57les services informatiques
00:55:58donc ils vont
00:55:59sous-traiter évidemment
00:56:00à l'extérieur
00:56:01et donc là
00:56:02ça va prendre du temps
00:56:03d'aucun
00:56:04moi j'ai interrogé
00:56:05les informaticiens
00:56:06qui vous disent
00:56:07ça peut aller de quelques jours
00:56:08à parfois un mois
00:56:09Question politique
00:56:10parce que les responsables
00:56:11politiques
00:56:12se sont emparés
00:56:13de la question
00:56:14Jean-Luc Mélenchon
00:56:15notamment
00:56:16qui dit la chose suivante
00:56:17sur X
00:56:18Microsoft
00:56:19équipe des armes françaises
00:56:20et le ministère
00:56:21de la Défense
00:56:22vous comprenez enfin
00:56:23ce que veut dire
00:56:24indépendance nationale
00:56:25et souveraineté
00:56:26Louis Dragnel
00:56:27il a raison
00:56:28de poser cette question
00:56:29Jean-Luc Mélenchon
00:56:30il a raison
00:56:31oui il a raison
00:56:32c'est le révélateur
00:56:33il a eu la réponse
00:56:34très rapidement
00:56:35c'est le révélateur
00:56:36Sébastien Lecornu
00:56:37le ministre des armées
00:56:38lui a répondu
00:56:39que
00:56:40manque de pot
00:56:41pour Jean-Luc Mélenchon
00:56:42mais coup de chance
00:56:43pour la France
00:56:44et pour les français
00:56:45le ministère des armées
00:56:46maintenant
00:56:47s'est doté
00:56:48de solutions
00:56:49pour être souverain
00:56:50en matière
00:56:51de cybersécurité
00:56:52notamment pour la gestion
00:56:53des serveurs
00:56:54du ministère des armées
00:56:55et donc voilà
00:56:56le ministère des armées
00:56:57n'est pas impacté
00:56:58la plupart des services
00:56:59du ministère
00:57:00de l'intérieur
00:57:01ne sont pas non plus
00:57:02impactés
00:57:03parce que
00:57:04depuis une dizaine d'années
00:57:05les moyens ont été mis
00:57:06pour faire en sorte
00:57:07justement que
00:57:08la France soit un peu
00:57:09autonome
00:57:10et souveraine
00:57:11et puis surtout
00:57:12et la possibilité
00:57:13de se prémunir
00:57:14contre ce type
00:57:15de vulnérabilité
00:57:16et donc voilà
00:57:17en tout cas
00:57:18pour les questions
00:57:19de sécurité
00:57:20tout fonctionne
00:57:21en France
00:57:22et voilà
00:57:23c'est le fruit aussi
00:57:24d'une
00:57:25on le disait
00:57:26tout à l'heure
00:57:27d'une politique
00:57:28qui a été mise en place
00:57:29il y a une dizaine d'années
00:57:30et il y avait eu
00:57:31notamment un débat
00:57:32qui avait été soulevé
00:57:33au moment où
00:57:34la DGSI
00:57:35le renseignement intérieur français
00:57:36avait utilisé
00:57:37comme logiciel
00:57:38et comme serveur informatique
00:57:39une solution
00:57:40qui s'appelle Palantir
00:57:41qui a été développée
00:57:42par des ingénieurs
00:57:43qui travaillaient
00:57:44pour la NSA
00:57:45et pour la CIA
00:57:46donc pour les Américains
00:57:47et on s'était rendu compte
00:57:48à cette époque-là
00:57:49que c'était un peu risqué
00:57:50de mettre tous nos oeufs
00:57:51dans le même panier
00:57:52et surtout dans le panier américain
00:57:53et progressivement
00:57:54les services de l'État
00:57:56ont donc développé
00:57:57une forme de souveraineté
00:57:58avec des solutions françaises
00:57:59pour précisément
00:58:00éviter à la fois
00:58:01les ingérences étrangères
00:58:02éviter les conséquences
00:58:03de bugs
00:58:04qui viennent de l'étranger
00:58:05comme le virus
00:58:06qui vient de l'étranger
00:58:07comme ce qu'on est
00:58:08en train de vivre
00:58:09et puis surtout voilà
00:58:10être certain
00:58:11que tout ce qui est collecté
00:58:12par les services français
00:58:13soit uniquement accessible
00:58:14par les services
00:58:15de renseignement français
00:58:16et par les services
00:58:17de l'État français.
00:58:18C'est Michel Chevalet.
00:58:19Vous avez raison
00:58:20c'est révélateur
00:58:21à mon avis
00:58:22c'est révélateur
00:58:23de trois choses
00:58:24la première
00:58:25c'est notre dépendance
00:58:26de manière générale
00:58:27à tous les systèmes
00:58:28informatiques
00:58:29et que ça va aller
00:58:30de plus en plus.
00:58:31Système américain.
00:58:32Oui, enfin
00:58:33d'une manière générale
00:58:34la numérisation
00:58:35comme on dit
00:58:36de la société.
00:58:37Le deuxième enseignement
00:58:38c'est de se dire
00:58:39la centralisation
00:58:40que l'on fait actuellement
00:58:41fait que ça
00:58:42essaime partout
00:58:43à la surface
00:58:44de la planète
00:58:45donc la vulnérabilité
00:58:46et puis la troisième
00:58:47c'est la dépendance
00:58:48politique
00:58:49c'est-à-dire
00:58:50que nous sommes
00:58:51maintenant
00:58:52la plupart des grandes
00:58:53administrations
00:58:54pieds et poings
00:58:55liés
00:58:56avec des grosses
00:58:57entreprises américaines
00:58:58qui ont accès
00:58:59à toutes
00:59:00toutes nos données
00:59:01et surtout
00:59:02en France
00:59:03on n'a plus
00:59:04d'industrie
00:59:05on a des boîtes
00:59:06de logiciels
00:59:07comme Capgemini
00:59:08qui sont très puissantes
00:59:09mais on n'a plus
00:59:10de constructeurs
00:59:11d'ordinateurs.
00:59:12Le dernier qui reste
00:59:13en sursis
00:59:14c'est encore
00:59:15Lexbull
00:59:16enfin C2I
00:59:17pour le calcul
00:59:18que j'ai connu
00:59:19il s'est
00:59:20à Thos
00:59:21et à Thos
00:59:22on cherche
00:59:23un repreneur
00:59:24étranger
00:59:25actuellement
00:59:26on parle
00:59:27vous voyez
00:59:28le danger de cela
00:59:29parce que
00:59:30on a besoin
00:59:31pour la défense nationale.
00:59:32Ce qui est important aussi
00:59:33c'est que
00:59:34tout a été un peu structuré
00:59:35il y a encore
00:59:36une quinzaine d'années
00:59:37personne ne voyait
00:59:38le danger
00:59:39la vulnérabilité
00:59:40et donc les Européens
00:59:41se sont rués
00:59:42dans la technologie chinoise
00:59:43et américaine
00:59:44et maintenant
00:59:45depuis une dizaine d'années
00:59:46il y a une prise de conscience
00:59:47du fait qu'on était
00:59:48très vulnérable
00:59:49et qu'on avait
00:59:50tout sous-traité
00:59:51à l'étranger
00:59:52et donc les services
00:59:53de l'État
00:59:54pilotés notamment
00:59:55par Matignon
00:59:56il y a une entité propre
00:59:57qui s'appelle le SGDSN
00:59:58le secrétariat général
00:59:59à la défense
01:00:00et à la sécurité nationale
01:00:01qui s'occupe
01:00:02précisément de la sécurité
01:00:03de l'État
01:00:04et de tous les opérateurs
01:00:05de l'État
01:00:06a défini ce qu'on appelle
01:00:07des OIV
01:00:08des organismes d'intérêt vital
01:00:09et ces OIV
01:00:10ça va par exemple
01:00:11de la sécurité
01:00:12d'une base militaire
01:00:13à la gestion par exemple
01:00:14de l'approvisionnement
01:00:15en eau d'une ville
01:00:16parce que tout est géré
01:00:17de manière informatique
01:00:18et je vous donne
01:00:19un exemple
01:00:20et ça a été
01:00:21des cas pratiques
01:00:22sur lesquels
01:00:23les services français
01:00:24ont travaillé
01:00:25c'est si par exemple
01:00:26il y a une cyberattaque
01:00:27sur les services
01:00:28de l'État
01:00:29une cyberattaque
01:00:30sur les outils de contrôle
01:00:31de l'eau potable
01:00:32et je ne sais pas
01:00:33une puissance étrangère
01:00:34se dit tiens
01:00:35je vais essayer
01:00:36de déstabiliser un pays
01:00:37en expliquant
01:00:38que l'eau n'est plus potable
01:00:39pendant 2-3 jours
01:00:40et bien voilà
01:00:41c'est quelque chose
01:00:42qui est un risque
01:00:43qui est vraiment
01:00:44pris en compte
01:00:45et justement
01:00:46pour éviter ça
01:00:47typiquement
01:00:48toute la question
01:00:49de la gestion
01:00:50du traitement de l'eau
01:00:51de la qualité de l'eau
01:00:52maintenant
01:00:53et tout ça
01:00:54est stocké
01:00:55sur des serveurs
01:00:56exclusivement français
01:00:57Marc Varneau
01:00:58la souveraineté nationale
01:00:59sur les choses
01:01:00tout ce qui est stratégique
01:01:01je suis évidemment
01:01:02totalement favorable
01:01:03la seule chose
01:01:04c'est qu'en France
01:01:05on a quand même
01:01:06l'art
01:01:07de faire
01:01:08des très grands discours
01:01:09et de ne jamais
01:01:10mettre les moyens
01:01:11en face
01:01:12tant que l'effet
01:01:13marketing est là
01:01:14c'est l'essentiel
01:01:15je vais vous citer
01:01:16un cas de figure
01:01:17qui est très révélateur
01:01:18qui est celui
01:01:19des appels d'offres
01:01:20publics
01:01:21auxquels sont soumis
01:01:22toutes les collectivités
01:01:23publiques
01:01:24lorsque vous achetez
01:01:25un logiciel
01:01:26pour gérer une piscine
01:01:27vous avez une commission
01:01:28d'appels d'offres
01:01:29qui se réunit
01:01:30dans cette commission
01:01:31d'appels d'offres
01:01:32tous les produits
01:01:33qui vous sont proposés
01:01:34français, chinois
01:01:35tout ce que vous voulez
01:01:36ils vont être notés
01:01:37par rapport à un critère de prix
01:01:38et à un critère technique
01:01:39si vous demandez
01:01:40si le produit est français
01:01:41vous avez en général
01:01:42autour de la table
01:01:43une femme ou un homme
01:01:44de DGCCRF
01:01:45la direction générale
01:01:46de la concurrence
01:01:47qui est assis là
01:01:48et qui vous dit
01:01:49votre question est illégale
01:01:50vous n'avez pas le droit
01:01:51de demander ça
01:01:52c'est-à-dire qu'à la fois
01:01:53on veut retrouver
01:01:54une souveraineté
01:01:55mais en même temps
01:01:56si un produit
01:01:57est fabriqué en France
01:01:58ou français
01:01:59la question est illégale
01:02:00arrivé un moment
01:02:01il va falloir faire des choix
01:02:02on ne peut pas continuer
01:02:03indéfiniment à dire
01:02:04on veut avoir une souveraineté nationale
01:02:05mais oh là là
01:02:06attention
01:02:07si jamais je demande
01:02:08si le produit est fabriqué en France
01:02:09alors c'est un crime
01:02:10de lèse-majesté
01:02:11c'est absurde
01:02:12Merci beaucoup
01:02:13cher Michel
01:02:14d'avoir été avec nous
01:02:15tout est beaucoup plus clair
01:02:16effectivement
01:02:17après vos explications
01:02:18merci
01:02:19vous restez avec nous
01:02:20on marque une courte pause
01:02:21on se retrouve
01:02:22dans un instant
01:02:23pour la suite
01:02:24de nos débats
01:02:25on se retrouve
01:02:26dans un instant
01:02:27pour la suite
01:02:28de nos débats
01:02:29on se retrouve
01:02:30dans un instant
01:02:31pour la suite
01:02:32de nos débats
01:02:33on se retrouve
01:02:34dans un instant
01:02:35pour la suite
01:02:36de nos débats
01:02:37on se retrouve
01:02:38dans un instant
01:02:39pour la suite
01:02:40de nos débats
01:02:41on se retrouve
01:02:42dans un instant
01:02:43pour la suite
01:02:44de nos débats
01:02:45on se retrouve
01:02:46dans un instant
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01:02:48de nos débats
01:02:49on se retrouve
01:02:50dans un instant
01:02:51pour la suite
01:02:52de nos débats
01:02:53on se retrouve
01:02:54dans un instant
01:02:55pour la suite
01:02:56de nos débats
01:02:57on se retrouve
01:02:58dans un instant
01:02:59pour la suite
01:03:00de nos débats
01:03:01on se retrouve
01:03:02dans un instant
01:03:03pour la suite
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01:03:05on se retrouve
01:03:06dans un instant
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01:03:09on se retrouve
01:03:10dans un instant
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01:03:13on se retrouve
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01:03:21on se retrouve
01:03:22dans un instant
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01:03:25on se retrouve
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01:03:29on se retrouve
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01:03:33on se retrouve
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01:03:45on se retrouve
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01:03:49on se retrouve
01:03:50dans un instant
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01:03:53on se retrouve
01:03:54dans un instant
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01:03:57on se retrouve
01:03:58dans un instant
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01:04:05on se retrouve
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01:04:10dans un instant
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01:04:13on se retrouve
01:04:14dans un instant
01:04:15pour la suite
01:04:16de nos débats
01:04:17on se retrouve
01:04:18dans un instant
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01:04:45on se retrouve
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01:04:49on se retrouve
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01:04:53on se retrouve
01:04:54dans un instant
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01:04:57on se retrouve
01:04:58dans un instant
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01:05:45on se retrouve
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01:05:53on se retrouve
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01:05:57on se retrouve
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01:20:19Qu'est-ce que vous faites, entre guillemets,
01:20:21de ces militants qui arrivent sur le site
01:20:24avec des boules de Pékin, avec des haches,
01:20:26ils sont interpellés, vous confisquez évidemment
01:20:28ces armes par destination,
01:20:30mais ils sont immédiatement placés en garde à vue
01:20:32ou ils sont relâchés comme ça ?
01:20:35Il n'y a pas toujours des interpellations,
01:20:37malheureusement,
01:20:38on voit aussi un peu,
01:20:40je reprends un peu ce qui s'est passé
01:20:41pendant les Gilets jaunes,
01:20:42la notion d'attroupement armé
01:20:45n'a jamais été reprise dans le cadre des Gilets jaunes,
01:20:47en fait c'était des interventions,
01:20:49en tout cas des rassemblements interdits,
01:20:50cette notion n'a jamais été prise en compte,
01:20:52donc des fois il y a des interpellations,
01:20:54des fois il n'y en a pas,
01:20:55ça dépend un peu des instructions du parquet local,
01:20:57on voit les saisies qui ont été faites
01:20:59par les gendarmes, c'est impressionnant,
01:21:01mais malheureusement c'est le quotidien,
01:21:03lors de ces manifestations,
01:21:04on voit aussi un peu l'état qui est faible,
01:21:07c'est des rassemblements qui sont interdits,
01:21:08mais on autorise les gens à venir,
01:21:10on laisse faire,
01:21:11et puis après on critique les forces de l'ordre
01:21:13quant à la gestion,
01:21:14c'est malheureusement triste en France.
01:21:15Célia Barotte vous pose une question.
01:21:17118 gendarmes sont mobilisés
01:21:19pour justement ce côté interpellation,
01:21:21le procureur de New York a expliqué
01:21:23qu'il y avait vraiment un dispositif judiciaire
01:21:25qui est mis en place,
01:21:27spécifique à ces manifestations,
01:21:29est-ce que ces 118 gendarmes
01:21:31vont être en capacité d'interpeller
01:21:34en soutien des escadrons
01:21:36qui sont mis en place pour le maintien de l'ordre,
01:21:39ou ça va être sûrement le travail des drones
01:21:41qui va permettre d'identifier les fauteurs de troubles
01:21:44et les interpellations viendront
01:21:46après ces manifestations dans les jours à venir ?
01:21:50Je pense qu'il y aura un peu des deux,
01:21:52tout dépend de la mission qui va être dévoilée aux gendarmes,
01:21:54est-ce que ça va être à tenir un point,
01:21:56parce que je pense que le but
01:21:58c'est qu'il n'y ait pas d'affrontement direct,
01:22:00tout dépend de la mission qui est allouée aux gendarmes
01:22:02par la préfète,
01:22:03mais s'il peut y avoir des interpellations,
01:22:04il va y en avoir,
01:22:05et après comme vous dites,
01:22:06bien souvent il y a des identifications
01:22:08qui sont faites par la suite
01:22:09et les individus sont interpellés,
01:22:11il y a aussi des collègues
01:22:12qui sont là en assistance judiciaire
01:22:14pour pouvoir exploiter également
01:22:16les procès verbaux, les interpellés,
01:22:18parce qu'on voit aussi ces gens,
01:22:19ils ont toujours des avocats à leur disposition
01:22:21qui viennent chercher un peu
01:22:22les petites failles des procès d'interpellation
01:22:24pour essayer de casser un peu tout ça.
01:22:26Donc eux, ils sont organisés d'un côté,
01:22:28ils sont sur des rassemblements
01:22:29avec des gens qui les aident,
01:22:30c'est pour ça que du côté des forces de l'ordre,
01:22:32il y a des choses qui sont mises en place
01:22:33avec des OPJ,
01:22:34des groupes spéciaux
01:22:35pour pouvoir alimenter
01:22:36ces procès verbaux d'interpellation.
01:22:38Merci beaucoup Johan Cavalliero
01:22:40d'avoir été avec nous en direct sur CNews
01:22:42et sur Europe 1.
01:22:43Je rappelle que vous êtes délégué national
01:22:45CRS Alliance.
01:22:46Merci beaucoup.
01:22:47Véronique Jacquet, vous vouliez intervenir ?
01:22:48Oui, on voit que beaucoup de choses
01:22:50sont faites du côté des forces de l'ordre
01:22:52pour maîtriser la situation,
01:22:53ça c'est très bien.
01:22:54Mais ce qui me paraît important de souligner,
01:22:56c'est qu'on ne peut pas faire grand-chose
01:22:57pour l'heure face à la zadisation des esprits,
01:23:00face aux milliers de manifestants
01:23:03qui sont là effectivement
01:23:04soit pour s'attaquer aux forces de l'ordre,
01:23:06soit de toute façon pour contester
01:23:08un projet qui quand même tient la route,
01:23:10celui des méga-vaccines.
01:23:11Je vous rappelle que la coordination rurale
01:23:13en est à se dire que si ça continue,
01:23:15elle va passer à l'autodéfense,
01:23:17c'est-à-dire qu'elle se sent,
01:23:18même s'il y a le travail des forces de l'ordre,
01:23:20elle ne se sent pas suffisamment protégée
01:23:22parce qu'on se dit,
01:23:23ils se disent,
01:23:24qu'est-ce que ça va être dans les années qui viennent.
01:23:26Donc zadisation des esprits,
01:23:28écoterrorisme qui n'est pas que français,
01:23:30qui est européen,
01:23:32notons qu'il y a la présence,
01:23:34on l'a entendu, vous l'avez dit,
01:23:35ça c'est important de le souligner,
01:23:37qu'il y a un groupe de scandinaves, de suédois
01:23:39et qu'il y a des universitaires comme Andreas Malm
01:23:41qui a pignon sur rue
01:23:43et qui théorisent l'écoterrorisme,
01:23:46notamment à travers un ouvrage qu'il a publié
01:23:48qui a eu beaucoup de succès dans ce milieu,
01:23:50qui s'appelle Comment saboter un pipeline,
01:23:52c'est-à-dire où on en est,
01:23:54c'est-à-dire de cette légitimation
01:23:56de la violence.
01:23:58Le mode d'emploi pour les actes terroristes.
01:24:00L'écoterrorisme.
01:24:02Il y a eu des activités pour les entraîner.
01:24:04Mais ce qui paraît grave,
01:24:06c'est qu'il n'y a pas d'emploi pour maintenant,
01:24:07mais aussi pour les années qui viennent.
01:24:09Qu'est-ce qu'on fait contre ça ?
01:24:10Comment on lutte contre ça ?
01:24:12Rappelons aussi qu'ils ont quand même choisi leur tempo
01:24:14et qu'ils avaient prévu largement à l'avance
01:24:16leur entrée en scène,
01:24:17puisqu'ils ont fait ça précisément à 10 jours
01:24:19des JO et qu'ils ont tout scénarisé.
01:24:21Justement, vous disiez que la préfecture
01:24:24stipule que c'est l'usage du gaz lacrymogène
01:24:27qui a entraîné le feu,
01:24:29donc l'usage du gaz lacrymogène des forces de l'ordre
01:24:31et pas les manifestants.
01:24:32Parce qu'effectivement, il y a un incendie
01:24:34en cours à proximité de la zone,
01:24:35où se sont regroupés les manifestants.
01:24:3718h33 sur CNews et sur Europa,
01:24:39nous marquons une dernière pause
01:24:40et on se retrouve dans quelques minutes
01:24:42pour la dernière partie de Punchline.
01:24:44Nous analyserons cette fois la situation politique en France
01:24:47et nous irons du côté de l'Assemblée nationale.
01:24:49Nouveau jour d'élection,
01:24:50on élit cette fois les vice-présidents de l'Assemblée.
01:24:52A tout de suite.
01:25:04Sous-titrage Société Radio-Canada
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01:28:34Sous-titrage Société Radio-Canada
01:29:0518h38 de retour en direct sur CNews et sur Europa
01:29:20dans la dernière partie de Punchline.
01:29:22Nous allons évoquer à présent la situation politique en France
01:29:25au lendemain de la réélection de Yael Brown-Pivet
01:29:27à la tête de l'Assemblée nationale.
01:29:29On élit en ce moment les vice-présidents de cette Assemblée
01:29:33et il y a déjà eu un problème, Louis de Raguenel,
01:29:36puisque dix bulletins en trop se sont retrouvés en l'urne.
01:29:40Il y a donc eu manifestement ce que l'on appelle
01:29:43une sorte de bourrage d'urne au sein de l'Assemblée nationale.
01:29:46Et donc la décision a été prise ensuite par Yael Brown-Pivet,
01:29:49la nouvelle présidente de l'Assemblée nationale,
01:29:51de refaire le vote comme si ce scrutin n'avait pas existé.
01:29:56Et donc voilà, de refaire le vote.
01:29:59Et ensuite, il y a un débat qui s'est ouvert
01:30:01puisque Mathilde Panot a déploré le fait
01:30:04que les scrutateurs tirés au sort étaient exclusivement
01:30:07Hérène ou alors des soutiens à Emmanuel Macron.
01:30:10Donc voilà, on a envie d'en savoir plus.
01:30:13On en saura sans doute plus dans les prochaines minutes.
01:30:16Et on est effectivement en train de se renseigner
01:30:19pour voir de quelle manière ces dix bulletins supplémentaires,
01:30:22Gauthier Lebril, auraient pu se retrouver dans cette urne.
01:30:25Alors on ne le saura vraisemblablement jamais.
01:30:28Ce n'est pas filmé et il y a des scrutateurs.
01:30:30Et la polémique lancée par Mathilde Panot, c'est de dire
01:30:32qu'il y a des scrutateurs mais qui ne représentent pas
01:30:35l'ensemble de l'hémicycle.
01:30:36Là, elle pointe les scrutateurs Hérène et Macroniste
01:30:39en disant qu'il manquait des arbitres, si j'ose dire,
01:30:42de la France insoumise pour comprendre
01:30:44pourquoi ces dix bulletins se sont retrouvés dans les urnes.
01:30:48Le bourrage d'urne, on connaissait dans les partis politiques
01:30:50au moment d'élire un président ou un premier secrétaire
01:30:53sans viser personne.
01:30:54Certaines fédérations ne connaissaient pas très bien.
01:30:56Certaines guerres fratricides, Aubry-Royal, Copé-Fillon.
01:31:00On connaissait moins à l'Assemblée nationale.
01:31:03Donc là, je n'ai pas le souvenir, je pense que c'est une première
01:31:07où on se retrouve avec une urne avec dix bulletins en trop.
01:31:10Alors parallèlement à cela, on apprend, et j'ai la confirmation,
01:31:14ce n'est pas lié vraisemblablement au bourrage,
01:31:16ce n'est pas lié au bourrage, mais que par exemple,
01:31:18le RN s'est trompé.
01:31:19Le RN avait donné...
01:31:20Ah, alors une explication.
01:31:21C'est six noms pour, il faut y lire, six vice-présidentes.
01:31:24Donc le RN avait pris évidemment Sébastien Chenu, Hélène Laporte
01:31:27pour son camp, mais aussi deux LFI, avec Clémentine Autain
01:31:31maintenant qui siège chez les Écolos.
01:31:33Et ils avaient pris aussi un LR, sauf qu'ils se sont trompés de noms.
01:31:36Ils ont inscrit Thierry Breton, qui est commissaire européen,
01:31:40et Xavier Breton, qui est candidat à la vice-présidence.
01:31:44Ils se sont rendus compte de cela un peu trop tard
01:31:46parce qu'il y avait déjà des bulletins avec le nom de Thierry Breton
01:31:50à l'intérieur de l'urne.
01:31:51Mais encore une fois, ce n'est pas lié au bourrage.
01:31:53D'accord, vous êtes en train de nous dire que s'il y avait des bulletins
01:31:56en trop dans l'urne, c'est que le RN...
01:31:58Non, justement, ce n'est pas lié au bourrage.
01:31:59D'accord, ça n'est pas lié au bourrage.
01:32:01Mais parallèlement à cela...
01:32:02En fait, là, c'est un vice de procédure de vote.
01:32:04D'accord, ça n'est pas lié au bourrage.
01:32:06Ça veut dire que le nom inscrit sur le papier n'était pas le nom
01:32:08de la bonne personne.
01:32:09Je vous dis ce que dit Renaud Labaye...
01:32:11C'est encore plus accablant pour le scrutin.
01:32:12Renaud Labaye, qui dirige le groupe en coulisses à l'Assemblée,
01:32:16il dit qu'on a eu les noms très tard, une erreur de ce type,
01:32:19quand on fait ça dans l'urgence, ça arrive et il y avait déjà
01:32:22plusieurs bulletins dans l'urne.
01:32:25Non, mais c'est quand même du délire, parce que quand on y réfléchit bien,
01:32:27tiens, je me suis trompé de nom, donc je crois que c'est un bulletin.
01:32:30Non, non, non, ça n'est pas ça du tout.
01:32:32Il y a deux sujets.
01:32:34Il y a deux problèmes.
01:32:35Il y a un, les dix bulletins en trop, et deuxièmement, il y a un problème
01:32:38d'un vice de forme ou je ne sais pas comment vous l'avez appelé ça.
01:32:41C'est comme si, je crois que vous êtes élu municipal,
01:32:43c'est comme s'il y avait Jean-Claude Varneau au lieu de Marc Varneau
01:32:46sur la liste, voilà.
01:32:48Tout cela pour dire que l'Assemblée nationale n'aura pas brillé à nouveau
01:32:53aujourd'hui par son professionnalisme, sa rigueur.
01:32:56On ne se sera pas dit, on a quand même des députés formidables.
01:32:59Ça ne va pas arriver aujourd'hui.
01:33:01Ça ne hausse pas le niveau, mais mes camarades vont sans doute me dire,
01:33:05on est sûr que tout le monde a voté, parce qu'il n'est pas question
01:33:07qu'on vote à la place d'un parlementaire absent.
01:33:10Il n'est pas non plus question qu'on donne une délégation de vote.
01:33:13Absolument.
01:33:14Donc on n'explique toujours pas, à l'heure où nous nous parlons,
01:33:16ce bourrage dur, avec ces dix enveloppes en trop,
01:33:19sauf à se dire qu'il y en a qui sont un petit peu ripoux sur les bords
01:33:23et qui, au lieu d'une enveloppe, en ont mis deux.
01:33:25La conséquence, beaucoup de parlementaires espéraient partir en vacances demain,
01:33:29parce que normalement, demain, c'est la fin.
01:33:31Demain, il y a le vote pour la présidence des huit commissions permanentes.
01:33:35Eh bien, ça risque de retarder un peu cet échéancier.
01:33:39Charlotte Dornelas, l'un des enjeux aujourd'hui à l'Assemblée nationale
01:33:44avec le vote et l'élection de ses vice-présidents,
01:33:46c'est notamment de savoir si le Rassemblement national
01:33:49aura un poste de vice-président de l'Assemblée.
01:33:53Oui, c'est ça. On se pose la question depuis deux semaines.
01:33:56Vous voyez, le jeu est notamment dicté par le camp présidentiel
01:34:00et les potentiels alliés de ce camp présidentiel.
01:34:04C'est une semaine, on tape à gauche, une semaine, on tape à droite,
01:34:07en fonction de la situation.
01:34:09On finit par comprendre qu'il y a le cercle de la raison,
01:34:12comme on l'a appelé pendant des années, qui est désormais
01:34:14le bloc central, comme on l'appelle plus facilement,
01:34:17qui rejette systématiquement l'un ou l'autre,
01:34:20en se plaçant sur un terrain beaucoup plus moral que politique,
01:34:23c'est-à-dire sans aller sur le fond des sujets
01:34:26et des potentielles divergences légitimes.
01:34:28Il n'y a évidemment aucun problème sur les divergences politiques
01:34:31entre ces partis, mais une fois, c'est la France insoumise,
01:34:34l'autre fois, c'est le RN, et donc, on joue au ping-pong
01:34:36en permanence entre les deux.
01:34:38Là, cette fois-ci, c'est la question de savoir
01:34:40s'il faut que des députés élus légitimement exactement
01:34:43comme tous les autres, c'est-à-dire tous les députés
01:34:45qui sont aujourd'hui dans l'Assemblée nationale,
01:34:47peuvent avoir, avec les mêmes règles que tout le monde,
01:34:49des postes de représentation.
01:34:51Et tout à l'heure, Gauthier nous rappelait qu'en effet,
01:34:53ils avaient deux vice-présidents sur le RN
01:34:55lors de la dernière mandature,
01:34:57avec deux fois moins de députés que ce qu'ils ont aujourd'hui.
01:35:00Donc, j'imagine que les personnes qui,
01:35:03dans la précédente mandature, ont accepté cela
01:35:06sans qu'il y ait de conséquences dramatiques
01:35:09pour la France vont le faire à nouveau.
01:35:11Donc, on comprend qu'il y a une partie de théâtre
01:35:13dans tout ce positionnement, on va dire.
01:35:17Théâtre qui se poursuit et qui devient pénible.
01:35:19Oui, Dragnel.
01:35:20D'autant plus que je pense que le raisonnement
01:35:22chez les macronistes consiste à se dire,
01:35:24bon, on a pris la dernière fois les députés RN au sérieux,
01:35:27on a montré qu'on était ouverts, qu'on ne faisait pas d'ostracisme,
01:35:29et donc, on leur a donné le poids qu'ils auraient dû avoir
01:35:32de vice-présidents de l'Assemblée nationale.
01:35:34Je crois que c'était Hélène Laporte et Sébastien Chenu.
01:35:37Et je pense que, et c'est un très mauvais calcul qu'ils font,
01:35:40ils se disent, on n'aurait jamais dû les respecter,
01:35:43en fait, les prendre pour des parlementaires normaux,
01:35:46parce que c'est ça qui leur aurait permis
01:35:51de faire un aussi bon score aux dernières élections législatives.
01:35:54Mais alors, penser qu'en leur retirant
01:35:56deux vice-présidences, éventuellement une question,
01:35:59permettrait de réduire l'influence du vote RN en France,
01:36:03mais alors, je ne sais pas qui a fait ce calcul-là,
01:36:05mais je pense qu'il est très mauvais, et surtout très contre-productif,
01:36:08parce que ce que ça montre comme image,
01:36:11c'est qu'en fait, vous avez un camp présidentiel
01:36:14qui, globalement, a été plus ou moins battu dans les urnes.
01:36:17Ils ont eu 100 députés en moins aux dernières législatives,
01:36:21et donc, ils sont en train d'essayer de contourner
01:36:24la décision des Français.
01:36:26Et ça, c'est quelque chose, pour des électeurs d'où qu'ils viennent,
01:36:29qu'ils soient du Nouveau Front populaire ou du RN,
01:36:32c'est quelque chose qui est assez insupportable.
01:36:34Ça donne vraiment l'impression, alors que ces élections précisément
01:36:37étaient présentées comme une volonté de rendre la parole aux Français,
01:36:41ça donne vraiment l'impression que, définitivement,
01:36:44les Français, on ne veut pas leur donner la parole.
01:36:46Alors, je veux qu'on revienne, justement, sur ce qui s'est passé hier
01:36:48à l'Assemblée nationale, l'élection de Yael Brown-Pivet,
01:36:51réélection de Yael Brown-Pivet.
01:36:53La gauche parle d'un déni de démocratie.
01:36:56Vous vous dites, Louis, que le vote, il a été contourné.
01:36:59Les mots d'André Chassaigne sont les suivants.
01:37:01Le vote des Français a été volé.
01:37:04Jean-Luc Mélenchon estime que c'est un coup de force, Marc Varneau.
01:37:08C'est vrai que les mots qui sont utilisés aujourd'hui par la gauche
01:37:11donnent le sentiment, quelque part, que les macronistes
01:37:14se sont assis sur la Constitution.
01:37:17C'est en cela, me semble-t-il, que ces mots sont dangereux,
01:37:19parce qu'ils peuvent éventuellement susciter de la colère
01:37:22et donc de la violence dans le pays.
01:37:24C'est du révisionnisme politique.
01:37:26La seule élection qui a été volée, pardonnez-moi,
01:37:28c'est le premier tour au RN.
01:37:30Le reste, c'est juste de la posture politique.
01:37:32Si on avait été en Grande-Bretagne, le RN aurait aujourd'hui 400 députés
01:37:35et l'affaire serait entendue.
01:37:37C'est justement ce qui s'est passé entre les deux tours
01:37:39qui a complètement faussé le jeu.
01:37:41Je rappelle quand même qu'il faut remonter
01:37:43aux heures les plus sombres de l'histoire de France
01:37:45pour trouver des hommes politiques de droite, de premier plan,
01:37:47comme Xavier Bertrand ou Édouard Philippe,
01:37:50qui appellent à voter communiste.
01:37:51Donc la chose anormale, elle est là.
01:37:53Parce que l'Assemblée nationale, aujourd'hui, ne correspond pas,
01:37:56n'est pas un miroir de la société française.
01:37:58Alors on a certes les députés qu'on mérite,
01:38:00mais on n'a pas ceux qu'on devrait avoir.
01:38:02Je suis d'accord avec ce que vous dites, mais il n'y a pas eu de vol.
01:38:06Pardon, c'est ce que je voulais dire.
01:38:08Il n'y a pas eu de vol.
01:38:09Le vote des Français n'a pas été volé.
01:38:11Les Français se sont exprimés.
01:38:13Les partis politiques ont passé les accords qu'ils ont voulus,
01:38:15mais il n'y a pas eu de vol.
01:38:16C'est un peu ce que je voulais dire.
01:38:17C'est-à-dire qu'il n'y a rien d'illégal dans ce qui a été fait.
01:38:19En revanche, c'est la question qui se pose plus
01:38:21par rapport à la sincérité de ce que dit ce scrutin.
01:38:24On a voulu donner la parole aux Français,
01:38:26et on voit bien qu'en fait, ceux qui ont organisé le vote,
01:38:29globalement, ont eu un résultat qui ne leur convenait pas.
01:38:31Et donc, comme ça ne leur convenait pas,
01:38:33ils ont organisé, ils ont mis en place des stratégies,
01:38:36des combines, diront les détracteurs d'Emmanuel Macron,
01:38:38pour conserver le pouvoir.
01:38:40C'est ça qui est mis en cause.
01:38:41Mais il n'y a rien d'illégal, et il n'y a pas eu de vol.
01:38:43Vous avez une notion d'abus de droit
01:38:45qui concerne le commun des contribuables.
01:38:47Lorsque vous, par exemple, voulez vous optimiser fiscalement vos affaires,
01:38:51eh bien on vous poursuit pour abus de droit.
01:38:52Par contre, ça n'existe pas en politique.
01:38:53Il n'y a pas un abus de contournement.
01:38:55Non, mais il n'y a rien d'illégal.
01:38:57Mais revenons à Véronique Jacquet sur ce que dit la gauche, précisément.
01:39:00Parce que la gauche, aujourd'hui, quand André Chassaigne dit
01:39:04« le vote des Français a été volé »,
01:39:06Jean-Luc Mélenchon dit « c'est un coup de force », précisément,
01:39:08eux sous-entendent que le vote des Français a été volé,
01:39:10qu'on s'est assis sur la Constitution.
01:39:12J'ai l'impression que ces mots-là sont dangereux.
01:39:14Est-ce qu'il faut partager mon avis ?
01:39:15Mais bien sûr que ces mots sont dangereux,
01:39:17parce qu'ils sont dans le scénario qu'ils ont décidé d'écrire
01:39:20pour continuer à légitimer leur passage en force
01:39:24et pour, surtout, occuper l'espace médiatique et politique.
01:39:28C'est-à-dire, finalement, plus ils font de bruit, plus on les regarde.
01:39:31Je vais employer quelque chose qui va peut-être les faire bondir,
01:39:34mais il y a presque une trompisation du débat.
01:39:37Franchement, c'est l'extrême-gauche qui est en train de se trompétiser,
01:39:40si on regarde les choses.
01:39:42C'est presque tragiquomique.
01:39:44Et oui, bien entendu, ils sont en tort.
01:39:47Pourquoi ? Parce qu'on le rappelle,
01:39:48la France insoumise a le même nombre de députés.
01:39:51Ce sont les députés socialistes qui ont un petit peu capitalisé.
01:39:55C'est le groupe des socialistes qui capitalise.
01:39:58Donc, en termes de siège, ils ne sont absolument pas gagnants.
01:40:04Et même le résultat du scrutin d'hier soir pour Le Perchoir,
01:40:07la bataille pour Le Perchoir,
01:40:09fait que ça marque un coup d'arrêt à leur stratégie.
01:40:12Alors oui, après, on les comprend, ils ne sont pas contents,
01:40:14ils sont même vexés, ils veulent aller plus loin.
01:40:16Et comme, en fait, concrètement, dans les urnes,
01:40:18leur stratégie de la violence et de l'hystérisation
01:40:21fait qu'ils continuent à marquer des points et à engranger des électeurs,
01:40:24pourquoi voulez-vous qu'ils s'arrêtent ?
01:40:27Moi, je pense qu'effectivement, on va vivre une séquence à l'Assemblée
01:40:30dans les trois ans qui viennent qui va être terrible.
01:40:33On n'aura absolument pas ni des débats apaisés,
01:40:35ni d'ailleurs un budget trouvé.
01:40:37On aura un président affaibli.
01:40:39On aura une Assemblée nationale plus divisée que jamais.
01:40:43On aura une économie en berne et on aura une insécurité galopante.
01:40:52C'est ce que disait Gauthier Lebray précisément.
01:40:54Gauthier Lebray disait que la France insoumise
01:40:57se comportera d'une manière encore pire que lors de la dernière législature,
01:41:01précisément parce qu'ils sont vexés.
01:41:03Bien sûr, absolument.
01:41:05Je le crois très profondément.
01:41:07D'ailleurs, c'est intéressant parce qu'ils se sont déclarés aujourd'hui,
01:41:10dans l'opposition.
01:41:12La France insoumise s'est déclarée, vous devez vous déclarer,
01:41:14majorité ou opposition.
01:41:15Très intéressant.
01:41:16Je pensais qu'ils avaient la majorité absolue.
01:41:17Je pensais qu'ils pouvaient imposer leur programme
01:41:20et rien que le programme et ne faire aucun compromis.
01:41:23On voit que les socialistes ne sont pas totalement sur cette ligne.
01:41:26Mais c'est intéressant parce qu'hier, j'ai noté,
01:41:28André Chassaigne, quand il n'a pas été élu,
01:41:30il a parlé d'alliance contre nature.
01:41:32C'est quand même très drôle de parler d'alliance contre nature.
01:41:34Après ce qui s'est passé...
01:41:35Ils ont déjà oublié ce qui s'est passé aux élections législatives.
01:41:37C'est formidable.
01:41:38La gauche a la mémoire courte.
01:41:40On peut se retirer en faveur d'Elisabeth Borne
01:41:42ou en faveur de Gérald Darmanin,
01:41:44qui sont quand même deux épouvantailles pour un électeur de la France insoumise.
01:41:47Là aussi, on pouvait parler d'alliance contre nature.
01:41:49Évidemment qu'il n'y a eu aucun vol.
01:41:51Évidemment que tout s'est fait dans les règles.
01:41:53Encore qu'il y a débat sur, vous savez,
01:41:55la présence des 17 ministres dans l'hémicycle.
01:41:57Tous les constitutionnalistes ne sont pas d'accord.
01:42:00Aurait-il pu être remplacé par leurs 17 suppléants ?
01:42:02Là aussi, il y a débat.
01:42:04Par contre, il est vrai,
01:42:05quelqu'un qui se serait endormi avant les élections législatives
01:42:08et qui se réveille aujourd'hui,
01:42:09il se dit, ben oui, rien n'a changé.
01:42:10Le Premier ministre elle-même à Matignon,
01:42:12le président elle-même,
01:42:13et la présidente de l'Assemblée aussi.
01:42:15Je crois qu'il y a quand même une notion qu'on oublie,
01:42:17qui est celle de la majorité silencieuse.
01:42:19C'est-à-dire que, finalement,
01:42:21toute la politique de la France depuis 10 ans
01:42:22est construite sur le fait
01:42:23qu'il y a une majorité de gens
01:42:25qui ne disent rien,
01:42:26qui subissent,
01:42:27qui ne vont pas dans la rue,
01:42:28qui ne jettent pas de cocktails moteurs sur les policiers,
01:42:30qui sont des gens qui payent des impôts,
01:42:33beaucoup d'impôts,
01:42:34qui subissent, qui parfois vivent difficilement.
01:42:36Cette fameuse majorité silencieuse.
01:42:37Vous savez, comme le disait Einstein,
01:42:38le monde n'est pas dangereux à vivre
01:42:39à cause de ceux qui font le mal,
01:42:40il est dangereux à vivre
01:42:41à cause de ceux qui regardent
01:42:42et qui ne font rien.
01:42:43Tant que cette majorité silencieuse
01:42:45va rester silencieuse,
01:42:46l'extrême-gauche,
01:42:47et là on a 50 exemples dans l'histoire,
01:42:49l'extrême-gauche va pouvoir continuer
01:42:51à jouer ce jeu à la fois violent,
01:42:53irrespectueux,
01:42:55à bousculer les institutions et les Français.
01:42:57Le jour où la majorité silencieuse se réveille,
01:43:00et j'espère que ce jour,
01:43:01c'est demain et pas dans longtemps,
01:43:03le jour où cette majorité silencieuse se réveille,
01:43:05alors l'extrême-gauche disparaît.
01:43:06Charlotte Dernelas.
01:43:07Mais il y a quand même,
01:43:08au-delà de la question des partis,
01:43:09du comportement de tel ou tel député,
01:43:11il y a des Français qui se sont exprimés dans les urnes
01:43:13et qui ont exprimé,
01:43:15avec deux bulletins différents,
01:43:17soit du côté du Nouveau Front Populaire,
01:43:19soit du côté du Rassemblement National,
01:43:21des volontés de rupture sur certains sujets.
01:43:23Il y a la question sociale, évidemment,
01:43:25je mets de côté la question de Gaza,
01:43:27sur laquelle LFI a fait toute sa campagne
01:43:29aux Européennes,
01:43:30beaucoup plus qu'aux législatives,
01:43:32cette fois-ci,
01:43:33et la question de sécurité immigration.
01:43:35Sur ces deux questions,
01:43:36il y a une volonté de rupture.
01:43:38Là où Jean-Luc Mélenchon fait de la politique,
01:43:40tout le monde en a fait avant lui
01:43:41et tout le monde en fera après lui,
01:43:42il est en train de mobiliser son électorat pour 2027
01:43:46sur cette idée qu'il devrait avoir le pouvoir
01:43:49et qu'il ne l'a pas.
01:43:50Donc très bien, mettons ça de côté.
01:43:51Maintenant, cette question de la volonté de rupture.
01:43:53Si vous regardez toutes les élections
01:43:55et les campagnes qui ont précédé les élections
01:43:57de ces dix dernières années,
01:43:59tout s'est joué sur le ressort du rejet,
01:44:02non pas politique, mais moral.
01:44:04Vous ne pouvez pas tenir comme ça un pays
01:44:06pendant des années
01:44:07en ignorant la volonté de rupture
01:44:09des Français sur certains sujets
01:44:11par le biais de votre supériorité morale uniquement,
01:44:14sans jamais aller sur le fond des sujets.
01:44:16Ça, en effet, dans les urnes,
01:44:18ça peut mal se terminer.
01:44:19Je pense qu'il faut avoir plus peur de ça
01:44:21et finalement du dégoût de ce ressort démocratique
01:44:25dans quelques années
01:44:26plutôt que de tel ou tel illuminé
01:44:28qui écouterait Jean-Luc Mélenchon
01:44:29et qui ferait ci ou ça,
01:44:31qui est une menace
01:44:32qu'on a largement analysée déjà, me semble-t-il.
01:44:36Ce que vous dites est très juste,
01:44:37d'autant Véronique Jacquier,
01:44:38que la volonté de rupture des Français
01:44:41est de plus en plus forte
01:44:42et de plus en plus marquée à chaque élection.
01:44:44Bien entendu, mais de toute façon,
01:44:46même depuis 2020,
01:44:48enfin déjà 2022,
01:44:49c'était un camouflet pour le chef de l'État,
01:44:51on a vu le résultat des Européennes,
01:44:53premier tour des législatives.
01:44:55Alors là, on a vu contournement peut-être
01:44:57des institutions,
01:44:58mais dans l'esprit,
01:44:59quand il a fallu ces alliances
01:45:01contre nature et ces désistements,
01:45:03mais ce n'est pas la première fois
01:45:05que le Rassemblement national, d'ailleurs,
01:45:07sur ces questions-là,
01:45:08fait les frais de ce type de positionnement
01:45:10entre le cordon sanitaire,
01:45:12entre l'histoire du plafond de verre,
01:45:14enfin bon,
01:45:15et on se rend compte d'ailleurs
01:45:17que pour la prochaine présidentielle,
01:45:19il y a peut-être une réflexion
01:45:21amenée au sein de ce parti
01:45:23sur la façon de conquérir le pouvoir,
01:45:27puisqu'on voit qu'il n'y arrive pas,
01:45:28alors sans doute parce qu'il n'y était pas prêt,
01:45:30mais c'est-à-dire que là,
01:45:31quand on voit ce qui s'est mis en place,
01:45:33ça signifie que quoi ?
01:45:35Si Marine Le Pen arrive au second tour de l'élection,
01:45:37quel que soit le candidat
01:45:39qui lui sera opposé,
01:45:40il aura toutes les voix de la gauche,
01:45:42puisqu'on a vu quand même
01:45:43une mobilisation en normes,
01:45:44même s'il y a un coup d'arrêt
01:45:46pour la bataille du Perchoir,
01:45:47même s'il y a un coup d'arrêt pour Matignon.
01:45:48Le barrage a très bien fonctionné.
01:45:50Le barrage a formidablement fonctionné
01:45:52et on voit que la déambulisation...
01:45:53Voilà, on voit qu'il y a une mobilisation en normes.
01:45:54Donc il y a une vraie réflexion quand même
01:45:56amenée pour ce parti,
01:45:57pour d'autres aussi bien entendu,
01:45:58mais on sent que du côté de Jean-Luc Mélenchon,
01:46:00c'est quand même beaucoup plus clair.
01:46:01Allez, le mot de la fin en 20 secondes pour Gauthier Lebré.
01:46:03Non mais on voit que le barrage
01:46:04a formidablement bien fonctionné
01:46:06et que la déambulisation n'est pas du tout
01:46:07autour de LFI,
01:46:08mais autour encore du RN,
01:46:09contrairement à ce que nous disaient
01:46:10certains sondages
01:46:11où les Français disaient
01:46:12« j'ai plus peur de Jean-Luc Mélenchon
01:46:14que de Marine Le Pen ».
01:46:15Pour moi, l'exemple le plus criant,
01:46:17c'est une députée RN sortante
01:46:19se fait battre par Raphaël Arnault,
01:46:20triple fiché S,
01:46:21condamné en première instance,
01:46:23alors que huit de ses camarades
01:46:24sont mis en examen
01:46:25pour une agression antisémite.
01:46:26On voit que la diabolisation
01:46:27est toujours autour du RN
01:46:28et pas de la France Insoumise.
01:46:29Merci beaucoup à tous les cinq
01:46:31de m'avoir accompagné
01:46:32dans Punchline.
01:46:33Merci Louis Dragnel,
01:46:34Charlotte Dornelas,
01:46:35Marc Warno,
01:46:36Véronique Jaîtier
01:46:37et Gauthier Lebré.
01:46:38Dans un instant sur Europe 1,
01:46:39vous avez rendez-vous
01:46:40avec Pierre De Villeneau
01:46:41dans Europe 1 Soir.
01:46:42Sur CNews,
01:46:43Elodie Huchard pour Face à l'Info.
01:46:45Passez une très belle soirée,
01:46:47un bon week-end.
01:46:48Merci de nous avoir suivis
01:46:49et à lundi dans Punchline.