• il y a 4 mois
Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h

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00:00:00Il est 17h, bonsoir ou plutôt re-bonjour, je suis très heureux de vous retrouver une
00:00:05seconde fois en ce lundi, 17h-19h c'est votre punchline été, évidemment des reportages,
00:00:11des témoignages et des débats, je vous présente mon équipe dans quelques instants mais tout
00:00:14de suite la une.
00:00:16Retour sur les sabotages à la SNCF qui ont entraîné une vraie belle pagaille ce week-end,
00:00:21je peux vous en parler, la situation est revenue normale, en attendant l'enquête se poursuit,
00:00:26le dernier élément avec Célia Barraud, notre spécialiste police-justice et on sera
00:00:29également avec Solène Boulan, une question dans Punchline, plongeons ou pas plongeons
00:00:35dans la scène pour les épreuves du triathlon au JO ? Aujourd'hui la réponse est, c'était
00:00:39pas plongeon, l'entraînement n'a pas eu lieu aujourd'hui, le fleuve était trop
00:00:42pollué en cause, la pluie tombait ce week-end, en cas de nouveau report demain, l'épreuve
00:00:47aura lieu le 2 août, enfin on verra, on en parlera, et puis on se reparlera de la cérémonie
00:00:52des JO, vous le savez, certains tableaux, certaines scènes ont fait beaucoup réagir,
00:00:56on va en parler dans notre Punchline, voilà, vous savez tout, ou presque, sur notre première
00:01:01heure, mais tout de suite on fait un premier point sur l'information avec l'excellente
00:01:05Maureen Vidal, je suis ravi de vous retrouver à cette heure-là, vous savez Maureen, bonsoir
00:01:08Maureen.
00:01:09Plaisir partagé Thierry, bonsoir, à la une de l'actualité, la tension monte au Proche-Orient
00:01:18face à la crainte d'une escalade militaire entre l'US-Bola, Libanais et Israël, plusieurs
00:01:22compagnies aériennes ont annoncé suspendre leurs vols vers Beyrouth, dont Air France,
00:01:26pour rappel, Israël menace de frapper violemment l'US-Bola libanais après une attaque meurtrière
00:01:30sur le plateau syrien du Golan.
00:01:32Un militant d'ultra-gauche interpellé sur un site SNCF en Seine-Maritime, il possédait
00:01:37des clés d'accès à des locaux techniques, des pinces coupantes et un jeu de clés universel
00:01:41placé en garde à vue à Rouen, le ministre de l'Intérieur démissionnaire a annoncé
00:01:44ce matin que la piste de militants d'ultra-gauche était privilégiée concernant l'affaire
00:01:48du sabotage ferroviaire, comme convenu, la circulation des trains a repris normalement
00:01:53ce matin.
00:01:54Et d'autres sabotages, cette nuit cette fois-ci, du réseau fibre optique et de plusieurs opérateurs,
00:01:58six départements ont été touchés, il s'agit des Bouches-du-Rhône, de Lode, de l'Oise,
00:02:02de l'Héros, de la Meuse et de la Drôme, des perturbations survenues notamment chez
00:02:06les opérateurs SFR et FRI, ces actes n'ont fait l'objet d'aucune revendication à ce
00:02:10stade, Paris, cœur des Jeux Olympiques, n'a pas été touché heureusement.
00:02:15Merci beaucoup, Maureen, on vous retrouve à 17h30.
00:02:1817h30.
00:02:19Il faut que je prenne mes habitudes, je ne suis pas habitué à cette horaire, ce n'est
00:02:21pas mon horaire 17h-19h, j'accueille avec beaucoup de plaisir, tout à l'heure, évidemment,
00:02:26j'accueille avec beaucoup de plaisir Sabrina Medjemeur.
00:02:28Bonjour Thierry.
00:02:29Comment allez-vous ?
00:02:30Très bien.
00:02:31Essayiste, sociologue, je suis ravi de vous accueillir, je pense qu'il a pris son train
00:02:35à l'heure, Guylain Benessa, essayiste sociologue, ça a roulé entre Strasbourg et Paris ?
00:02:40Ça a roulé, juriste, sociologue non, malheureusement pas pour moi.
00:02:43Juriste.
00:02:44Avocat.
00:02:45Absolument.
00:02:46Nous ne sommes pas dimanche et pourtant j'accueille avec beaucoup de plaisir Joseph Touvenel,
00:02:50je suis un peu perdu, moi, directeur de la rédaction Capitale Sociale.
00:02:53Mais pour remettre dans les clous Thierry, on m'a dit, voilà, c'est l'heure, il est
00:02:565, troisième apéritif de la journée pour vous.
00:02:59Ça tombe bien, vous avez un policier à côté de vous, Axel Ronde, porte-parole du syndicat
00:03:03CFTC Police, il va vous faire souffler.
00:03:05Faites attention à ce que vous dites.
00:03:07Parfois, il y a des paroles qu'il vaut mieux regretter.
00:03:09Et Célia Barotte évidemment, journaliste police-justice.
00:03:11Je suis ravi de vous retrouver ma chère Célia, on va commencer avec vous dans quelques instants
00:03:14évidemment.
00:03:15On va commencer par cette grande pagaille à la SNCF, ce week-end, je peux vous en parler,
00:03:19je l'ai vécu.
00:03:20L'enquête se poursuit après, évidemment, le sabotage de grande ampleur dont étaient
00:03:24victimes la SNCF.
00:03:25Il y a plusieurs pistes qui sont déjà évoquées, on voit tout cela avec Mathilde Ibanez.
00:03:29Ensuite, on sera avec Solène Boulon et Goderic Bey.
00:03:33L'enquête avance à la SNCF.
00:03:35Un homme a été interpellé ce dimanche sur un site ferroviaire.
00:03:39Il avait, dans son véhicule, des clés d'accès des locaux techniques de la SNCF, des pinces
00:03:44coupantes ainsi que de la littérature en lien avec l'ultra-gauche.
00:03:48C'est le mode traditionnel d'action de l'ultra-gauche, on l'a vu précédemment.
00:03:52Nous avons identifié un certain nombre de profils de personnes qui auraient pu commettre
00:03:56ces sabotages très volontaires, très ciblés aussi, sans doute avec des renseignements
00:04:01de la part de ceux qui ont saboté.
00:04:03Une action qui serait donc exécutée par des membres de l'ultra-gauche aidés par des
00:04:07salariés de la SNCF.
00:04:09L'homme a été placé en garde à vue à Rouen.
00:04:12Il est connu des services de police pour appartenir à la mouvance ultra-gauche.
00:04:16Pour l'heure, aucun lien n'a été établi entre cet homme et le sabotage de vendredi matin.
00:04:21L'enquête est toujours en cours pour retrouver le ou les individus responsables de ces malveillances.
00:04:28Et on va prendre la direction de Ouisselles en Seine-Maritime.
00:04:32Solène Boulon et Goderic Bey sont sur place évidemment.
00:04:35Bonjour Solène.
00:04:36Après les sabotages commis sur la ligne TGV dans l'unité de jeudi à vendredi,
00:04:40l'enquête évidemment se poursuit.
00:04:42Un individu suspect a été interpellé sur un site SNCF près de Rouen.
00:04:46Là où vous êtes justement.
00:04:47Racontez-nous, quel est le profil ?
00:04:51Bonjour Thierry.
00:04:52Effectivement, ce qu'on peut dire, c'est que cet homme est âgé de 29 ans.
00:04:56Il est déjà connu des services de police pour appartenir à la mouvance ultra-gauche.
00:05:02Cette présence a d'abord été signalée par un conducteur de train.
00:05:06La sûreté ferroviaire a ensuite prévenu la police qui l'a donc interpellé.
00:05:11Hier, c'était aux alentours de 18 heures.
00:05:14Ensuite, son véhicule a été fouillé par les forces de l'ordre.
00:05:17Et ce qu'on a retrouvé dedans, ce sont des outils pouvant être utilisés pour connaître des dégradations.
00:05:23Autre objet qu'on a retrouvé, c'est une clé, un jeu de clé universelle
00:05:28qui peut servir également à ouvrir des locaux techniques.
00:05:32Et puis le parquet précise en outre que plusieurs bombes de peinture ont été saisies à l'intérieur.
00:05:37Ainsi qu'un livre intitulé « Le vertige de l'émeute de la ZAD au gilet jaune ».
00:05:41Voilà, l'homme a été placé en garde à vue à Rouen.
00:05:44On l'entendait dans le sujet.
00:05:46Et ce qu'on peut dire aussi, c'est que selon une source proche du dossier,
00:05:49cette interpellation est néanmoins sans rapport avec l'enquête menée sur les sabotages de vendredi sur les lignes ETGV.
00:05:56Merci beaucoup Solène Boulan depuis Ouisselle.
00:06:00Ouasselle, c'est près de Rouen.
00:06:04Avec Goderich Bay. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit Ouisselle, mais c'est Ouasselle.
00:06:08J'avais décidé de rebaptiser la commune.
00:06:10Réaction peut-être ?
00:06:12Très belle écologie.
00:06:14Eh bien, j'ai envie de vous dire que cela n'est pas surprenant.
00:06:18J'étais sûr d'autres réactions Sabrina.
00:06:20Encore une fois, l'écologisme punitif, saboteur fait partie de la frange idéologique de l'ultra-gauche
00:06:30qui est homologuée même par la désobéissance civile.
00:06:34Aujourd'hui, je pense que le ministère de l'Intérieur doit s'inquiéter de ces nouvelles modalités opératoires
00:06:41qui ne datent pas d'aujourd'hui, mais qui, en raison de ce qui s'est passé vendredi, doivent alerter sur le risque
00:06:46et la gradation même dans l'organisation et la coordination dans l'organisation de ce sabotage.
00:06:52Tout cela a été théorisé, je le rappelle, par les Américains il y a 20 ans.
00:06:56L'écoterrorisme, d'ailleurs même, cet aphorisme a été inventé par la CIA il y a à peu près 20 ans,
00:07:03classant même le risque écoterroriste en deuxième position après le terrorisme islamiste.
00:07:09Alors nous, maintenant, en France, nous avons cet ouvrage, Le Vertige de l'émeute.
00:07:13Et aux États-Unis, par exemple, en 1979, rendez-vous compte,
00:07:17l'organisation East First avait également mis au point un manuel
00:07:24auquel font allégeance les écolos punitifs du parfait petit saboteur.
00:07:30Tout cela rentre dans la réalité clinique de la violence politique exprimée par l'extrême gauche et sa frange radicale,
00:07:38toujours en digression avec les exigences de la loi.
00:07:41Rappelons-nous qu'à Sainte-Seline, par exemple, nous avons même eu une élue
00:07:45qui a accompagné ce mouvement d'action ultra-violente contre les mégabassines.
00:07:50Axel Ronde, la cérémonie des JO s'est parfaitement déroulée,
00:07:54mais on s'attendait de toute façon à ce qu'il y ait ce genre d'incident, je dirais.
00:08:00C'est une demi-surprise, je suppose.
00:08:02D'ailleurs, on a interpellé une quarantaine de militants de l'ultra-gauche ce week-end,
00:08:07qui voulaient faire commettre des actions sur les compétitions cyclistes des JO.
00:08:15D'ailleurs, il y en avait sept qui étaient cachées dans les arbres dans le bois de Vincennes.
00:08:19Donc, vous imaginez la détermination qu'ils ont pour vouloir vraiment...
00:08:25Il a fallu les faire descendre des arbres.
00:08:26Voilà, oui.
00:08:27C'est sportif, votre métier, évidemment.
00:08:28C'est nos collègues de l'abbaye qui font ça.
00:08:30D'accord. Je ne savais pas cet élément-là, qu'ils étaient cachés dans les arbres.
00:08:35Et donc, oui, ça s'est bien passé.
00:08:39Alors, est-ce que finalement, ces actes de sabotage qui ont eu lieu sur la SNCF,
00:08:46est-ce que c'est parce que finalement, il y avait un gros dispositif lourd à Paris ?
00:08:51On peut se poser la question, effectivement.
00:08:53On peut se poser la question, parce qu'ils voulaient faire des actions peut-être sur Paris
00:08:56et ils se sont rabattus finalement sur les lignes TGV.
00:08:59Mais souhaitant dit, c'était très organisé, parce que ces lieux n'ont pas été choisis au hasard.
00:09:03C'était des lieux stratégiques, mine de rien.
00:09:05Des lieux stratégiques, c'est un commando.
00:09:07C'est un commando, on peut vraiment très bien le dire, d'un commando de saboteurs.
00:09:11Ils étaient extrêmement bien coordonnés.
00:09:13Ils ont agi tout de suite, en même temps.
00:09:16Heureusement que dans Lyon, il y a eu une équipe qui a été mise hors d'état de nuire par une équipe de la SNCF.
00:09:25Ils se sont enfuis.
00:09:26Ça nous a permis de récupérer un petit peu du matériel qu'ils avaient mis, des agents incendiaires.
00:09:34On est vraiment dans des individus qui étaient là pour perturber réellement le réseau SNCF,
00:09:44qui savaient ce qu'ils faisaient.
00:09:46Ils ont tapé le système névralgique finalement de communication pour le TGV
00:09:51et pour mettre en rade vraiment toutes ces zones.
00:09:54On est vraiment sur ce profil soit de l'ultra gauche, soit d'une ingérence extérieure.
00:10:02Il faut être prudent.
00:10:04L'enquête est en cours, évidemment.
00:10:06L'enquête est en cours et on verra ce que ça va donner.
00:10:09Joseph, ça vous inspire quoi ?
00:10:11N'oublions pas la présomption d'innocence.
00:10:13Qui ne va pas se promener pour une promenade bucolique au sol du réseau SNCF
00:10:19avec des pinces coupantes et des clés pour ouvrir les locaux.
00:10:22Vous êtes taquin, je vous retrouve comme vous êtes le dimanche.
00:10:24Plus sérieusement, c'est aussi la conséquence de ce qu'on enseigne
00:10:29ou de ce qu'on favorise dans notre enseignement en France.
00:10:32Quand depuis des années, on magnifie Sartre, celui qui a résisté à partir de 1946.
00:10:38Quand on magnifie Sartre qui déclarait que la violence est une réposte à la violence de l'autre,
00:10:42dans la critique de la raison, en appelant à la violence.
00:10:46Alors, il faut enseigner Sartre.
00:10:49Mais il faut amener les limites en disant que l'appel à la violence
00:10:52est toujours quelque chose qui est condamnable, qu'on ne peut pas la justifier.
00:10:56Mais quand on met dans la tête de jeunes étudiants que c'est justifié,
00:11:00il ne faut pas s'étonner ensuite que certains passent à l'acte.
00:11:03C'est d'une logique…
00:11:05Implicable.
00:11:06Après tout, je m'étonne qu'il n'y en ait pas plus qui passent à l'acte,
00:11:08vu ce qu'on leur raconte, notamment dans les facultés.
00:11:12Dernier exemple, M. Lordon, qui est au CNRS et qui est payé par l'État,
00:11:18qui demande que quand Anne Hidalgo fait une réunion publique,
00:11:22qu'on rentre dans la réunion publique pour lui interdire la parole.
00:11:25Il est toujours au CNRS, payé par nos impôts.
00:11:28Non-tacte.
00:11:29Non-tacte.
00:11:30Guylain ?
00:11:31Tout ce qui a été dit est vrai, vous avez toutes les raisons, Joseph.
00:11:33Il y a un bassin, il y a un creuset idéologique français,
00:11:36ok, on reste un peu prudents, mais tout de même,
00:11:38sur l'éco-terrorisme, prenons ça sérieusement.
00:11:40Il y a un bassin idéologique français qui est clair, qui est là depuis longtemps.
00:11:43Il y a les damnés de la terre de Sartre, qui jouent un rôle depuis très longtemps.
00:11:46Il y a une idéologie nauséabonde qui a été mise en place,
00:11:48qui est globalement que faire le mal, c'est bien,
00:11:50et aimer son pays, c'est mal.
00:11:52Donc ce renversement qui est mis dans l'état de chaque jour un peu plus,
00:11:54fait son travail.
00:11:55Mais surtout, ce que j'observe, c'est,
00:11:57on a eu le ministre démissionnaire Gérald Darmanin à l'instant.
00:12:00Gérald Darmanin, il vit une petite revanche,
00:12:03parce que l'année dernière, il a vécu une saison d'enfer, Gérald Darmanin,
00:12:06puisque le Conseil d'État, soit la plus haute juridiction administrative,
00:12:09les plus hauts juges français ont dit,
00:12:11c'est formidable les soulèvements de la terre,
00:12:13c'est merveilleux d'aller casser tout à Sainte-Sauline.
00:12:15Il n'y a eu aucun souci à ce niveau-là.
00:12:17Et je vous rappelle qu'on avait Cocktail Molotov,
00:12:19à l'heure de Grande Écoute, que les Français ont vu.
00:12:21J'étais en direct au moment de Sainte-Sauline.
00:12:23Et la dissolution voulue par Gérald Darmanin
00:12:25a été littéralement taillée en pièces par les juges,
00:12:27avec un feuilleton d'été invraisemblable.
00:12:29Ça a marché pour le GUD, mais ça n'a pas marché pour le soulèvement de la terre.
00:12:32Exactement, et il y avait eu pas mal d'associations
00:12:34qui ont été confrontées à ça.
00:12:35Mais ce que je veux dire par là, c'est que si
00:12:37les casseurs et les apôtres de la déobéissance civile
00:12:41savent qu'en cassant tout, ils ne risquent rien
00:12:43et que les juges s'en amènent,
00:12:44au bout, c'est un peu logique que l'été d'après,
00:12:46à l'occasion des JO, on y aille gaiement.
00:12:48Puisque finalement, on tire le fil de la position.
00:12:51Non, pire, on est protégés.
00:12:53C'est encore pire.
00:12:54On va écouter et vous évoquer Gérald Darmanin.
00:12:56Vous voyez, c'est l'émission, c'est du coup d'humain.
00:12:58On va écouter Gérald Darmanin.
00:13:03Alors, comme il y a eu, évidemment,
00:13:05cette alerte très importante sur le réseau TGV,
00:13:09un mécanisme de surveillance renforcé a été mis en place.
00:13:12On est passé d'un niveau de vigilance lié aux JO
00:13:16à un niveau d'alerte maximum aujourd'hui sur le réseau.
00:13:19Donc, vous avez un millier d'agents de maintenance,
00:13:22de la SNCF, qui ont été mobilisés
00:13:24pour renforcer la surveillance du réseau.
00:13:26250 agents de la sûreté ferroviaire,
00:13:28également de la SNCF, qui ont été mobilisés.
00:13:3050 drones, des survols d'hélicoptères par la gendarmerie.
00:13:34Donc, on a renforcé, effectivement,
00:13:36la surveillance du réseau dans cette période particulière.
00:13:38C'est évidemment des moyens considérables
00:13:40qui sont mis en place pour les surveiller.
00:13:42J'ai envie de dire, c'est jusqu'à nouvel ordre.
00:13:44Donc, aujourd'hui, on prendra les décisions
00:13:46en fonction de l'évolution de la situation.
00:13:48Pour l'instant, ça continue.
00:13:49Vous voyez, Guylain, c'est tellement du coup d'humain
00:13:51que ce n'est pas Gérald Darmanin,
00:13:52mais c'est le ministre des Transports, voilà, dont acte.
00:13:55Je voudrais qu'on voit avec vous également,
00:13:58parce qu'il y a eu des actes, Célia, de malveillance
00:14:00qui ont touché des installations d'opérateurs,
00:14:03notamment, on va les citer, Free et SFR,
00:14:05dans plusieurs départements, dont les Bouches-du-Rhône,
00:14:07l'Oise, l'Hérault, la Meuse,
00:14:08des sabotages de fibres optiques
00:14:09qui surviennent après, justement,
00:14:10ceux de la SNCF dont on vient de parler.
00:14:12Ça s'enchaîne.
00:14:13Oui, Thierry, des dégradations de câbles de fibres optiques
00:14:16ont été constatées à Contrysson, Capestan,
00:14:19Catigny, Bay-en-Cour, et entre le Rove et l'Estac.
00:14:22Le parquet de Paris s'est donc saisi de cette affaire
00:14:25au titre, une nouvelle fois, de la juridiction nationale
00:14:28de lutte contre la criminalité organisée.
00:14:30Une enquête est donc ouverte pour trois chefs.
00:14:33Détérioration de biens de nature à portaire atteinte
00:14:35aux intérêts fondamentaux de la nation,
00:14:37atteinte à un système de traitement automatisé
00:14:40de données en bande organisée,
00:14:42et association de malfaiteurs en vue de commettre
00:14:44des crimes et délits.
00:14:46Pour ces faits, les peines encourues vont jusqu'à 15 ans
00:14:48de prison et 300 000 euros d'amende,
00:14:51comme pour les sabotages à la SNCF vendredi dernier.
00:14:54Je vous le rappelle, il n'y a toujours pas eu d'interpellation.
00:14:56C'est la sous-direction de l'antiterrorisme
00:14:59et la direction générale de la gendarmerie nationale
00:15:02qui sont à la tête des investigations.
00:15:05Ces actes de malveillance ont affecté aussi bien
00:15:08les clients fixes que les clients mobiles de SFR,
00:15:11ainsi que les opérateurs étrangers empruntant ces réseaux
00:15:14comme Vodafone ou encore British Telecom.
00:15:17L'opérateur a tenu à minimiser les perturbations
00:15:19qui n'en visaient que son réseau à longue distance,
00:15:22mais il a précisé que ce sont des grosses sections de câbles
00:15:25qui ont été coupées, donc comme pour la SNCF,
00:15:28il ne s'agit pas de câbles au hasard,
00:15:30c'est vraiment des câbles très importants
00:15:32qui ont été détériorés, et ces actes n'ont fait l'objet
00:15:35d'aucune revendication à ce stade.
00:15:37On continue, excellent.
00:15:38La SNCF, les opérateurs, voilà quoi.
00:15:41C'est notre crainte, puisqu'on a quand même
00:15:43un commando dans la nature, puisqu'on ne les a toujours pas arrêtés,
00:15:46ceux de la SNCF, et là pour la fibre, c'est la même chose.
00:15:49De toute façon, c'est déjà un petit peu le cas
00:15:52depuis de nombreuses années, on s'attaque au niveau de la SNCF,
00:15:55c'est 12% d'augmentation, de dégradation
00:15:59dans les installations de la SNCF,
00:16:01pour tout ce qui est fibre optique ou relais 5G,
00:16:04c'est déjà le cas, il y a beaucoup de groupes
00:16:07qui s'attaquent à cela, parce qu'ils considèrent
00:16:10que ça fait de la pollution magnétique, etc.
00:16:13On a déjà pas mal d'incidents particuliers,
00:16:18particulièrement pénalisants pour les usagers,
00:16:21et c'est vrai que les peines sont quand même
00:16:24extrêmement lourdes, mais on espère
00:16:27qu'elles seront suivies d'effets, comme toujours.
00:16:30T'as prévu les auteurs, pour le moment, ils sont dans la nature.
00:16:33Souvent on les interpelle, mais malheureusement,
00:16:35la justice ne va pas jusqu'au maximum de ces peines,
00:16:38qui sont quand même extrêmement lourdes.
00:16:4015 ans de prison, vous imaginez bien que
00:16:42si on mettait ces 15 ans de prison,
00:16:44ça ferait peut-être un peu plus réfléchir
00:16:46ces groupuscules qui veulent passer à l'action.
00:16:48Je rappelle que dans l'affaire de Tarnac,
00:16:51puisqu'il y avait un précédent en 2008,
00:16:53la caractérisation terroriste n'avait pas été
00:16:57retenue par les juges, et je pense qu'il ne faut pas
00:17:00que ça fasse entre guillemets « jurisprudence »,
00:17:02et que là, compte tenu de la gravité
00:17:04et des modalités opératoires,
00:17:07je ne suis pas juge, évidemment,
00:17:09je ne vais pas parler à leur place,
00:17:11et le risque encouru, il serait peut-être bon
00:17:14de réfléchir certainement à des peines très sévères
00:17:17de façon à ce qu'elles soient exemplaires,
00:17:19et éviter toute forme de panurgisme
00:17:21dans différentes institutions, parce qu'à mon avis,
00:17:23ce ne sera pas la première fois,
00:17:25si le cas échéant, ils restaient impunis
00:17:27dans la nature, ou certainement dans des cabanes,
00:17:29dans des parcs, puisque visiblement,
00:17:31ils y logent assez souvent.
00:17:33Dans les arbres.
00:17:35Guylain, petite réaction,
00:17:37et on sera dans quelques instants du côté
00:17:39de la Haute-Garonne, justement, d'une petite commune,
00:17:41où là aussi, il y a eu une antenne relais
00:17:43avec le maire de la commune.
00:17:45Tout ce dont on parle des sabotages,
00:17:47quels qu'ils soient, relève de cette question
00:17:49dont on parle de désobéissance civile.
00:17:51Donc en fait, il faut être clair,
00:17:53et c'est la seule question qu'il faut se poser
00:17:55dans les années qui vont venir,
00:17:57est-ce que c'est noble ou non de tout casser ?
00:17:59Est-ce que c'est juste ou non de tout casser ?
00:18:01Tant qu'on considère juridiquement,
00:18:03et certains juges le font, parce que c'est la mode,
00:18:05parce que casser, c'est bien sous couvert
00:18:07d'une désobéissance civile,
00:18:09c'est le mot à la mode,
00:18:11si vous avez une cause très difficile à défendre,
00:18:13vous la noblissez, on la rend légitime.
00:18:15Donc au bout d'un moment, forcément,
00:18:17c'est une espèce de permis de faire ce qu'on veut.
00:18:19Alors, est-ce qu'au bout, on va apprendre
00:18:21à les réprimer ? On peut l'espérer,
00:18:23mais pour l'instant, j'ai aussi peur
00:18:25qu'on ait le sentiment, vous savez,
00:18:27que ce n'est pas si grave que ça,
00:18:29parce qu'au fond, il y a une cause à défendre,
00:18:31parce qu'au fond, c'est noble,
00:18:33évidemment, au sens totalement déviant
00:18:35et corrompu du terme.
00:18:37Je me permets simplement de terminer
00:18:39par dire que si même dans le narratif politique,
00:18:41il n'y a pas une impulsion à l'exemplarité
00:18:43par la sanction,
00:18:45effectivement, on va
00:18:47devenir spectateur de ce type
00:18:49de spectacle et d'action.
00:18:51Et je rappelle que
00:18:53lorsqu'il y a eu les émeutes,
00:18:55M. Emmanuel Macron s'était donné 100 jours pour réfléchir
00:18:57et il a fini par qualifier le nombre de commissariats
00:18:59de municipalités, de théâtres
00:19:01et de toutes institutions à tout genre attaquées
00:19:03comme étant des jeunes qui souffrent d'oisiveté.
00:19:05Donc si on n'a pas en amont
00:19:07des politiques qui arrivent à qualifier en tant que
00:19:09tels ce qui se passe,
00:19:11c'est la porte ouverte à
00:19:13tous types d'attentats ou actes
00:19:15destructeurs et prédateurs.
00:19:17On va prendre la direction de la Haute-Garonne
00:19:19dans une commune qui s'appelle
00:19:21Sainte-Horince-de-Gammeville.
00:19:23On est avec Serge Jopp.
00:19:25J'ai bien prononcé le nom, Sainte-Horince-de-Gammeville,
00:19:27M. le maire.
00:19:29Parfaitement bien, monsieur.
00:19:31Je suis un peu du sud-ouest, donc je me doutais
00:19:33qu'on disait Sainte-Horince-de-Gammeville.
00:19:35On voulait absolument vous avoir dans Ponschein
00:19:37parce qu'évidemment, une antenne-relais a été
00:19:39incendiée dans votre
00:19:41commune. Alors déjà, première question,
00:19:43est-ce que tout est revenu à la normale ou
00:19:45est-ce que vous avez un grand nombre de vos
00:19:47administrés qui sont encore privés ?
00:19:51Non, malheureusement, tout n'est pas encore
00:19:53revenu à la normale pour une raison
00:19:55simple, c'est que les dégâts sont
00:19:57relativement importants.
00:19:59En réalité,
00:20:01trois opérateurs ont été
00:20:03touchés,
00:20:05SFR Orange et Free.
00:20:09Il y a eu deux locaux
00:20:11qui ont été touchés ainsi qu'un
00:20:13château d'eau.
00:20:15Le problème,
00:20:17c'est que lorsqu'il y a un incendie, il y a de la
00:20:19suie et la suie étant,
00:20:21on va dire, très
00:20:23sensible
00:20:25aux flammes et pouvant
00:20:27continuer à transmettre les flammes,
00:20:29il faut absolument décontaminer
00:20:31l'ensemble des bâtiments
00:20:33et décontaminer, mais
00:20:35il n'y a pas de péril, évidemment,
00:20:37radioactif, décontaminer,
00:20:39supprimer l'ensemble de la suie
00:20:41avant de pouvoir remettre l'électricité
00:20:43et travailler sur
00:20:45les différents canaux.
00:20:47Monsieur le maire, vous êtes dit
00:20:49pourquoi chez moi, pourquoi dans ma commune ?
00:20:53Bien sûr, c'est la question qu'on se pose
00:20:55parce qu'une action
00:20:57de ce type, dont on suppose
00:20:59qu'elle a été commise par
00:21:01des décérébrés,
00:21:03quand on voit
00:21:05que, finalement, ça touche l'ensemble
00:21:07d'une commune
00:21:09dans laquelle il y a,
00:21:11nous, personnellement, on ne fait
00:21:13aucune différence sur les appartenances
00:21:15politiques des personnes, peu
00:21:17importe, nous sommes une commune de 14 000
00:21:19habitants, ce sont
00:21:21des citoyens, nous partageons,
00:21:23la vraie démocratie consiste
00:21:25à échanger, mais à échanger
00:21:27à visage découvert et
00:21:29surtout ne pas
00:21:31nuitamment venir détériorer
00:21:33voire priver
00:21:35plusieurs milliers de
00:21:37foyers, d'Internet,
00:21:41d'images,
00:21:43que ce soit de télé, voire même
00:21:45de pouvoir travailler, parce qu'au point de vue économique,
00:21:47tout a été arrêté, que ce soit
00:21:49les distributeurs de billets
00:21:51de banque, que ce soit
00:21:53les médecins qui ne peuvent
00:21:55même pas recevoir
00:21:57une clientèle à partir du moment où
00:21:59les cartes
00:22:01vitales ne peuvent pas être
00:22:03enregistrées,
00:22:05c'est un acte d'une lâcheté
00:22:07absolue et malheureusement qui s'est
00:22:09produit une fois de plus nuitamment.
00:22:11Que savez-vous de l'enquête ?
00:22:13Qu'est-ce que vous pouvez nous dire de l'enquête ? Quels sont les éléments
00:22:15dont vous disposez ?
00:22:17L'enquête
00:22:21est faite par
00:22:23la gendarmerie, la section
00:22:25scientifique, et
00:22:27un expert est d'ailleurs venu
00:22:29aujourd'hui, un expert
00:22:31concernant les incendies d'origine
00:22:33de ce type-là.
00:22:35Pour l'instant, nous n'en savons pas davantage.
00:22:37Bien sûr, nous pensons
00:22:39davantage à une action criminelle
00:22:41puisqu'il y avait
00:22:43l'inscription Nojio
00:22:45sur le
00:22:47château d'eau, mais
00:22:49pour l'instant, on ne peut pas
00:22:51se prononcer sur l'origine exacte.
00:22:53Bien sûr, cela a été
00:22:55revendiqué par
00:22:57plusieurs sites. Enfin, ils ont l'habitude
00:22:59de revendiquer tout ce qui peut se passer
00:23:01de malheur en France,
00:23:03que ce soit même sur
00:23:05des villages voisins ou
00:23:07un pylône portant
00:23:09des antennes avait déjà été
00:23:11incendié,
00:23:13ou que ce soit ailleurs.
00:23:15Nous, ici, par exemple, il y a
00:23:17quelques années, nous avions subi une agression
00:23:19également
00:23:21innommable. Nous avions le
00:23:23centre de vaccination COVID,
00:23:25qui a été encore une fois admittamment
00:23:27attaqué, et plus de
00:23:291300 doses
00:23:31de vaccins ont été
00:23:33détruites.
00:23:35Malheureusement,
00:23:37des actions de ce type-là
00:23:39se passent.
00:23:41Moi, personnellement,
00:23:43je les condamne fermement.
00:23:45On le comprend aisément.
00:23:47Merci beaucoup, Serge Job, d'avoir été
00:23:49notre invité, d'avoir accepté notre invitation.
00:23:51Je rappelle que vous êtes le maire de la commune
00:23:53de Sainte-Horace-de-Gameville,
00:23:55en Haute-Garonne. On va se parler de la Seine.
00:23:57Plongeons ou pas plongeons ? La Seine,
00:23:59j'ai bien dit S-E-I-N-E,
00:24:01évidemment. Vous comprenez l'allusion.
00:24:03Merci.
00:24:05On va se poser aussi
00:24:07la question de savoir si les épreuves
00:24:09de triathlon pourront avoir lieu, puisque
00:24:11aujourd'hui, ça devait être une journée
00:24:13d'entraînement, et cette journée d'entraînement n'a pas eu lieu.
00:24:15On va voir tout ça avec Maxime Lavandier
00:24:17et on s'en parle ensemble juste après.
00:24:19Évidemment, je suis sûr que vous avez une réaction.
00:24:21Je ne sais pas si vous êtes prêts à plonger ou pas
00:24:23dans la Seine, dans l'état actuel des choses.
00:24:25Je crois que je vous ai déjà posé la question à Sabrina, à Joseph,
00:24:27mais je n'ai pas posé la question à Guylain,
00:24:29ni à Axel Ronda.
00:24:33Allez, on regarde Maxime Lavandier le sujet.
00:24:35L'épreuve de triathlon
00:24:37dans la Seine va-t-elle tomber à l'eau ?
00:24:39La question se pose après l'annulation
00:24:41du second entraînement des athlètes,
00:24:43prévu ce lundi matin dans le fleuve.
00:24:45Ce week-end, il a plu beaucoup.
00:24:47Vendredi soir, samedi,
00:24:49il a plu une grande partie de la journée.
00:24:51Du coup, la qualité de la Seine
00:24:53au regard des tests qui ont été faits
00:24:55par la mairie de Paris ne semble pas être
00:24:57au rendez-vous aujourd'hui.
00:24:59Conséquence, une Seine trop polluée
00:25:01et un débit trois fois supérieur au niveau habituel
00:25:03et un taux de bactéries préoccupant
00:25:05pour la santé des athlètes.
00:25:07Malgré l'incertitude, les organisateurs
00:25:09restent confiants sur la tenue des épreuves.
00:25:11Un optimisme qui résulte
00:25:13du retour du soleil dans la capitale.
00:25:15Les prévisions météorologiques
00:25:17sont bonnes et ensoleillées,
00:25:19surtout pour aujourd'hui
00:25:21où il va faire chaud.
00:25:23Nous sommes donc convaincus
00:25:25que nous pourrons organiser la compétition
00:25:27demain et mercredi.
00:25:29Un espoir partagé par Amélie Oudéa Castera
00:25:31qui prévoit néanmoins un plan de secours.
00:25:33Moi, j'ai confiance dans le fait
00:25:35qu'on pourra être au rendez-vous demain
00:25:37pour l'épreuve de triathlon masculin.
00:25:39Jamais on ne devait pas l'être.
00:25:41De toute façon, on a prévu
00:25:43des journées de contingence
00:25:45qui nous permettront d'envisager
00:25:47des solutions alternatives.
00:25:49Pour l'instant, on reste sur le plan central.
00:25:51Le verdict d'une baignade dans la Seine
00:25:53tombera ce soir pour les athlètes
00:25:55qui effectueront cette épreuve
00:25:57sans reconnaissance du parcours
00:25:59si elle est autorisée.
00:26:01Et nous sommes avec Romain Lasseur.
00:26:03Vous êtes expert international
00:26:05sur les espèces invasives.
00:26:07Comment s'inspire cette situation de la Seine ?
00:26:09C'est le feuilleton de l'été de ces JO.
00:26:11Plongeons, pas plongeons,
00:26:13ça va être possible, pas possible ?
00:26:15Vous êtes l'expert.
00:26:17On n'est pas forcément là
00:26:19pour générer une polémique de plus.
00:26:21Mais c'est vrai que ça fait maintenant
00:26:23quelques temps qu'on suit
00:26:25la qualité et notamment la baignabilité
00:26:27de la Seine au travers
00:26:29d'un spectre de bactéries,
00:26:31notamment les chérichia coli
00:26:33dont on a beaucoup parlé dans les médias,
00:26:35le choc.
00:26:37On a également signalé le risque
00:26:39de l'heptospirose.
00:26:41C'est une maladie bactérienne
00:26:43qui n'a pas du tout été suivie.
00:26:45Suite à ces fortes périodes
00:26:47de lessivage des bords de Seine
00:26:49et notamment des endroits
00:26:51où il y a de l'urine de rongeur,
00:26:53on peut se retrouver avec
00:26:55beaucoup de bactéries dans l'eau
00:26:57et ce qui est de nature à la rendre
00:26:59non baignable sur les indicateurs
00:27:01qu'on suit mais non baignable
00:27:03au travers d'un spectre qui me semble
00:27:05assez étroit d'indicateurs qu'on a regardé.
00:27:07Nous, il y a aussi d'autres indicateurs
00:27:09qui sont assez alarmants
00:27:11sur ce sujet de la baignabilité.
00:27:13Le problème, c'est qu'il a beaucoup plu
00:27:15en région parisienne ce week-end,
00:27:17il va faire beau. Le délai est très court
00:27:19quand même, très très court.
00:27:21Oui, le délai est court
00:27:23et puis les fortes
00:27:25chaleurs, c'est un indicateur
00:27:27qui est plutôt positif
00:27:29aux yeux des organisateurs
00:27:31des JO, mais il est également
00:27:33positif dans tous les cycles de développement
00:27:35des bactéries, notamment dans l'eau.
00:27:37Effectivement, le spectre s'améliore
00:27:39sur ce qu'on regarde,
00:27:41mais ces fortes chaleurs vont forcément réchauffer
00:27:43l'eau de la Seine et vont également
00:27:45favoriser le développement d'autres bactéries.
00:27:47La vraie question qu'on peut se poser
00:27:49par exemple, c'est est-ce que les athlètes qui vont sauter
00:27:51dans la Seine sont vaccinés contre
00:27:53la leptospirose par exemple ?
00:27:55On s'est posé la même question quand la Médise des Sports
00:27:57ainsi que la maire de Paris se sont baignées.
00:27:59On n'a jamais eu de réponse à ce sujet-là.
00:28:01Pour le moment, elles ont l'air en bonne santé.
00:28:03On ne les a pas vues apparaître
00:28:05comme sur les réseaux sociaux, avec des boutons,
00:28:07des choses comme ça. Vous avez vu les caricatures
00:28:09qui circulent sur les réseaux sociaux.
00:28:11Pour le moment, elles ont l'air en bonne santé.
00:28:13Elles s'affichent d'ailleurs en tenue de sport.
00:28:15Amélie Oudéa Casteret est en tenue de sport.
00:28:17Anne Hidalgo est également en tenue de sport.
00:28:19Après oui, pour le moment, ça va.
00:28:21Oui, on a chez les bactéries et les virus
00:28:23un truc qu'on appelle l'incubation
00:28:25qui décale les délais d'apparition des symptômes
00:28:27avec le fait qu'on ait été en contact
00:28:29avec la maladie. Parfois, c'est des semaines, voire des mois.
00:28:31Donc en fait, l'état général
00:28:33d'aujourd'hui ne présage en rien
00:28:35de celui dans un mois.
00:28:37C'est encourageant.
00:28:39Si Anne Hidalgo
00:28:41ou la ministre des Sports nous regarde, c'est très encourageant.
00:28:43Moi, je serai à l'emploi.
00:28:45Je vais consulter tout de suite.
00:28:47On n'est pas là pour tirer sur l'ambulance, une fois de plus.
00:28:49On est là simplement pour dire qu'on aurait dû regarder un peu plus large
00:28:51que ce qu'on a regardé.
00:28:53Et puis, les conditions qui deviennent très favorables
00:28:55pour l'organisation, et je l'espère,
00:28:57de ces épreuves dans la Seine, puisque
00:28:59jusque-là, c'est vrai que c'est un parcours quasi sans faute.
00:29:03Mais oui,
00:29:05notre rôle, c'est de
00:29:07tirer un point d'attention sur les bactéries qu'on n'a pas regardées,
00:29:09notamment celles avec lesquelles
00:29:11les athlètes qui sautent dans la Seine pourraient rentrer en contact.
00:29:13Alors Sabrina Medjamer, que j'écoute avec une grande attention,
00:29:15vous pouvez poser la question
00:29:17vous-même, d'ailleurs à Romain Lasseur.
00:29:19C'est une question très intelligente,
00:29:21comme toujours, évidemment.
00:29:23Très intelligente, une question en réalité de conférence.
00:29:25Bonjour monsieur l'expert.
00:29:27Vous nous avez éclairé
00:29:29sur la causalité entre
00:29:31la chaleur et l'augmentation, ou en tout cas
00:29:33le risque d'augmentation de bactéries.
00:29:35Et je voulais savoir ce qu'il en était de la prévention
00:29:37éventuellement pour ces athlètes,
00:29:39s'il n'y a pas une médicologie
00:29:41à adopter pour se prémunir
00:29:43d'éventuelles maladies
00:29:45liées à ces bactéries,
00:29:47qui vont risquer de s'exacerber
00:29:49au regard de la chaleur
00:29:51que l'on connaît et son impact
00:29:53sur la scène.
00:29:55Alors oui, vous avez raison, c'est une question
00:29:57je la trouve très intelligente aussi, ça c'est sûr.
00:29:59Que des loges !
00:30:01On aurait très bien pu mettre
00:30:03un plan de prévention à base d'antibiotiques
00:30:05par exemple en place. Aujourd'hui,
00:30:07ce n'est pas forcément la manière dont on procède.
00:30:09Dans tous les cas, ça n'a pas été fait.
00:30:11Donc la question ne se pose plus, puisqu'une médication
00:30:13ça prend un plan,
00:30:15ça nécessite un programme de médication
00:30:17et donc un début de médication.
00:30:19La preuve se joue demain ou après-demain.
00:30:21De toute façon, la médication n'aura plus de sens.
00:30:23Donc ça se prévoit.
00:30:25Donc oui, c'est une bonne idée.
00:30:27Tout comme la vaccination est une idée préventive également
00:30:29contre la leptospirose notamment.
00:30:31Maintenant, je n'ai aucune
00:30:33donnée pour savoir si
00:30:35quoi que ce soit a été mis en place.
00:30:37Merci beaucoup Romain Lasseur.
00:30:39Je rappelle que vous n'êtes pas, à mon avis,
00:30:41je pense, un petit peu inquiété
00:30:43notre ministre et peut-être
00:30:45madame Hidalgo. J'avais envie de vous poser la question
00:30:47mais après ce que vient de dire Romain,
00:30:49Guylain, je ne suis pas certain que vous ayez envie de faire le plongeon.
00:30:51Joseph, je crois que vous avez posé la question.
00:30:53Moi, c'est déjà fait dans la Marne.
00:30:55Oui, je vous parle de la Seine.
00:30:57C'est juste à côté.
00:30:59C'est juste ce qui arrive dans la Seine.
00:31:01Ce qui me frappe là, ce sont les choix politiques.
00:31:03Après tout, on peut tous souhaiter...
00:31:05Il y a une enveloppe considérable.
00:31:071,4 milliard.
00:31:09On peut tous souhaiter
00:31:11se baigner dans nos rivières et dans nos fleuves.
00:31:13Très bien. 1,4 milliard.
00:31:15Je note que depuis des mois,
00:31:17à Mayotte, un département français,
00:31:19ces gens-là n'ont pas l'eau courante.
00:31:21Avec 1,4 milliard.
00:31:23On n'a pas moyen de leur mettre de l'eau
00:31:25potable avec
00:31:27le dessalement de l'eau de mer
00:31:29et le choix politique qui est fait.
00:31:31Pour moi, c'est
00:31:33franchement incompréhensible.
00:31:35Guylain, plongeon ou pas plongeon ?
00:31:37J'étais sur votre antenne il y a deux semaines
00:31:39pour commenter le plongeon d'Anne Hidalgo.
00:31:41Et surtout, on a eu l'occasion de commenter cette vidéo
00:31:43qui avait circulé avec ces jeunes qui sortaient
00:31:45toutes sortes de choses de la Seine.
00:31:47Il y a un mois.
00:31:49Je suis un provincial.
00:31:51Je peux me baigner près de chez moi. J'ai un fleuve correct.
00:31:53Une rivière correcte.
00:31:55Là, j'ai pas envie.
00:31:57On retrouve des scooters,
00:31:59des aspirateurs
00:32:01et des réfrigérateurs au fond de la Seine.
00:32:03Je ne vous cache pas que ça ne me donne pas tellement envie de me baigner.
00:32:05On verra.
00:32:07On verra dans quelques décennies.
00:32:09Non, mais si il faut y aller,
00:32:11on y va.
00:32:13Je rappelle qu'il y a eu des collègues
00:32:15pendant la cérémonie d'ouverture des géos.
00:32:17Cinq collègues qui ont sauté dans la Seine
00:32:19pour sauver une personne
00:32:21qui a voulu mettre fin à ses jours.
00:32:23Ils ont sauvé
00:32:25et secouru cette personne.
00:32:27Les policiers y vont malheureusement régulièrement.
00:32:29Après, on a un service spécialisé,
00:32:31la brigade fluviale qui, elle, est suivie
00:32:33par la médecine du travail
00:32:35et a tous les plans vaccinales prévus.
00:32:37On va marquer une première pause dans ce punchline.
00:32:39Après ces propos très rassurants
00:32:41de Romain Lasseur.
00:32:43Et c'est vrai, on verra l'état de santé
00:32:45d'Ali Dalgo et d'Amelia Castellar
00:32:47parce que, visiblement,
00:32:49il y a un mois d'incubation.
00:32:51Au cas où.
00:32:53On parlera de la cérémonie des géos.
00:32:55Je vous pose la question de savoir ce que vous en avez pensé.
00:32:57Et les uns et les autres, évidemment.
00:32:59Merci.
00:33:01Ça a plu, ça a moins plu.
00:33:03On parlera de tout ça dans quelques instants, évidemment.
00:33:05Restez avec nous.
00:33:07Couleur été jusqu'à 19h.
00:33:09A tout de suite.
00:33:13Il est un peu plus de 17h35.
00:33:15Merci de nous accueillir
00:33:17chez vous, évidemment.
00:33:19C'est Punchline, été jusqu'à 19h.
00:33:21On fait un nouveau tour de l'information
00:33:23avec Maureen Vidal.
00:33:25Je ne sais pas si vous avez envie de vous baigner dans la scène,
00:33:27ma chère Maureen. Je ne vous ai pas posé la question, d'ailleurs.
00:33:31Ce sera sans moi, Thierry,
00:33:33pour se baigner dans la scène.
00:33:35Je laisse à Anne Hidalgo.
00:33:37À la une de l'actualité.
00:33:39Alerte orange canicule
00:33:41dans 45 départements.
00:33:43Dès demain, une vague de chaleur
00:33:45traverse la France.
00:33:47Météo France évoque un épisode caniculaire
00:33:49de relativement courte durée,
00:33:51mais particulièrement intense.
00:33:53Demain, les athlètes et spectateurs des JO
00:33:55seront donc impactés à Paris.
00:33:57Aujourd'hui était la journée la plus chaude.
00:33:59Le thermomètre a pu dépasser localement 40 degrés
00:34:01dans le quart sud-ouest.
00:34:03Toujours pas d'entraînement dans la scène
00:34:05pour les athlètes du triathlon.
00:34:07C'était déjà le cas hier.
00:34:09La pluie de ce week-end a eu raison de la qualité
00:34:11de l'eau du fleuve.
00:34:13Les organisateurs restent tout de même confiants
00:34:15sur la tenue des épreuves.
00:34:17Cette horrible découverte.
00:34:19Une enfant de 2 ans est décédée hier dans l'eau
00:34:21de laissée dans une voiture en pleine chaleur.
00:34:23Son grand-père l'aurait laissée endormie dans la voiture
00:34:25malgré la température extérieure d'une trentaine de degrés.
00:34:27Il aurait tenté de la réanimer en vain.
00:34:29Une enquête a été ouverte
00:34:31pour déterminer les circonstances de ce décès.
00:35:01La séquence intitulée Festivité
00:35:03faisant penser à la scène, le dernier repas
00:35:05de Jésus avec ses apôtres.
00:35:07On peut y voir notamment des drag queens.
00:35:09Certains pays ont interprété cette scène comme un blasphème.
00:35:11En Afrique, sur internet,
00:35:13la cérémonie a même été bloquée.
00:35:15Pour le directeur artistique de la cérémonie,
00:35:17c'est une référence au tableau Le festin des dieux
00:35:19avec le chanteur Philippe Catherine en tant que Johnny Zos.
00:35:21La scène, ce n'était pas mon inspiration.
00:35:23Vous ne trouverez jamais chez moi
00:35:25une quelconque volonté de moquerie,
00:35:27de démigrer, quoi que ce soit.
00:35:29C'est une cérémonie qui répare, qui réconcilie.
00:35:31Je crois que c'est assez clair.
00:35:33Il y a Johnny Zos qui arrive sur cette table.
00:35:35Il est là, pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête.
00:35:37Du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve.
00:35:39Les nombreuses critiques d'une partie
00:35:41de la classe politique et des évêques de France
00:35:43ont poussé le comité olympique
00:35:45à présenter ses excuses.
00:35:47Il n'y a jamais eu l'intention
00:35:49de manquer de respect à un groupe religieux.
00:35:51Au contraire, je pense que Thomas Joly
00:35:53avait vraiment l'intention de célébrer
00:35:55la tolérance communautaire.
00:35:57En regardant les résultats des sondages
00:35:59que nous avons partagés, nous croyons
00:36:01que cette ambition a été atteinte.
00:36:03Si des personnes ont été offensées,
00:36:05nous sommes bien sûr vraiment désolés.
00:36:07Le comité international olympique
00:36:09a réalisé une enquête à travers 15 pays
00:36:11dans le monde.
00:36:13Selon l'organisation, 88% des répondants
00:36:15ont approuvé la cérémonie.
00:36:17Le table rapide en quelques mots.
00:36:19Sabina, vous avez perçu comment,
00:36:21vous avez vécu comment
00:36:23cette cérémonie dont
00:36:25on a signalé effectivement
00:36:27aux quatre coins du monde,
00:36:29hormis les Etats-Unis ou le Maroc,
00:36:31mais en gros ça a été plutôt
00:36:33bien vécu, même si effectivement
00:36:35on peut comprendre que certaines scènes
00:36:37je dis bien certaines scènes
00:36:39aient suscité une certaine polémique.
00:36:41Il y a plusieurs choses à dire
00:36:43sur cette cérémonie. Moi je ne l'ai pas suivie
00:36:45puisque j'étais présente sur l'un de vos plateaux
00:36:47vendredi soir, donc je ne l'ai pas vue
00:36:49dans son entièreté. En revanche, j'ai regardé
00:36:51les passages qui ont
00:36:53suscité des indignations.
00:36:55La première des choses, alors,
00:36:57par rapport au tableau de la scène,
00:36:59en
00:37:01sémiologie, c'est un écrivain
00:37:03qui est un très grand d'ailleurs, sémiologue, Roland Barthes,
00:37:05qui a écrit dans le système de la mode
00:37:07l'impact qu'ont les images sur
00:37:09les représentations culturelles et
00:37:11l'anticipation des changements.
00:37:13Et quand on regarde ces
00:37:15apôtres qui deviennent des
00:37:17drag queens, des personnes
00:37:19nues, recouvertes
00:37:21de peinture,
00:37:23et cette, évidemment, attaque
00:37:25symbolique, violente,
00:37:27concernant la religion
00:37:29chrétienne, c'est évidemment
00:37:31tellement
00:37:33facile, en réalité, puisque
00:37:35le droit à l'offense, il est garanti
00:37:37par la liberté d'expression, le droit au
00:37:39blasphème également. Mais ce que moi je
00:37:41questionne là, c'est que si on s'attaque,
00:37:43alors déjà ça donne une image de la
00:37:45France, fille de l'Église, aux yeux du
00:37:47monde entier, comme étant la fille persécutée
00:37:49par les drag queens, ça c'est
00:37:51déjà la première des choses. Donc,
00:37:53là-dessus, on s'entend évidemment,
00:37:55cette
00:37:57déferlante wokie, cette
00:37:59représentation-là du wokisme
00:38:01qui n'est même pas beau
00:38:03en plus à voir, mais encore une fois,
00:38:05je m'exprime en tant que
00:38:07individu libre de m'exprimer.
00:38:09Donc ça, c'est la première des choses.
00:38:11Ce que je remarque, c'est que
00:38:13si on devait critiquer les religions dans
00:38:15le but de montrer au monde entier que
00:38:17la France est le pays du
00:38:19droit au blasphème depuis
00:38:21Voltaire, le Chevalier de la Barre, etc.
00:38:23et tout ce qui s'en est suivi, alors dans ces cas-là,
00:38:25il aurait peut-être fallu ériger
00:38:27ce qui a décimé une rédaction, au nom
00:38:29précisément du droit au blasphème, c'est-à-dire
00:38:31les photos de nos journalistes morts, de la rédaction
00:38:33de Charlie Hebdo. Je l'aurais trouvé ça, par exemple,
00:38:35un peu plus judicieux, un peu plus intelligent
00:38:37et un peu plus élégant. Nous montrer
00:38:39ce spectacle de la décadence,
00:38:41de la dégénérescence, qui en plus
00:38:43se voit à travers
00:38:45le monde entier, je trouve ça
00:38:47particulièrement désolant et puis facile
00:38:49puisqu'encore une fois, si on voulait montrer
00:38:51réellement la critique de la religion,
00:38:53on choisit encore une fois la religion catholique
00:38:55qui, je le rappelle en tout cas, la religion
00:38:57chrétienne, est la religion la plus persécutée
00:38:59au monde. Il y a plus de
00:39:01365 millions de chrétiens
00:39:03qui sont persécutés dans le monde. C'est l'ONG
00:39:05Portes Ouvertes qui le montre qu'en
00:39:0730 ans, le nombre de persécutions
00:39:09a doublé et que
00:39:11l'idéologie qui persécute
00:39:13et qui tue aujourd'hui, c'est
00:39:15bien l'islamisme. 263
00:39:17personnes ont perdu
00:39:19la vie à cause de la critique
00:39:21d'une religion. Donc, s'attaquer
00:39:23à leur religion catholique, c'est un peu
00:39:25facile de la part des organisateurs. Ils n'auraient
00:39:27pas pris le risque concernant l'idéologie
00:39:29d'une autre religion. C'est vrai qu'on peut légitimement
00:39:31se poser la question. Absolument. Guylain, votre
00:39:33avis, vous, très rapidement. Vous savez,
00:39:35très rapidement, c'est ça le problème.
00:39:37Oui. Rien ne va.
00:39:39Parce que vous êtes nombreux autour de cette table. Je vais être précis.
00:39:41Depuis vendredi soir, pour moi, rien ne va.
00:39:43Rien ne va dans le spectacle, rien ne va
00:39:45dans les réponses, rien ne va
00:39:47dans les modes de défense. Je m'explique.
00:39:49Patrick Boucheron
00:39:51a annoncé, avant la célébration,
00:39:53et il n'est pas le seul, il a annoncé que l'objectif
00:39:55de cette célébration, de cette cérémonie, c'était de faire tout
00:39:57sauf le puits du fou. On a bien compris
00:39:59ce que ça voulait dire. Ça veut dire, on va faire
00:40:01une France de demain à bas la France d'hier.
00:40:03D'ailleurs, Philippe de Villiers a réagi. Exactement.
00:40:05Mais cette France du roman national, on ne va pas recommencer cette histoire.
00:40:07Il l'a annoncé et j'allais dire,
00:40:09Boucheron l'a annoncé et il l'a fait.
00:40:11On a eu, finalement, cette France d'un projet politique
00:40:13clair. A la limite, il a le mérite
00:40:15de la cohérence, de ce point de vue-là. Mais le problème,
00:40:17il est multiple. D'une part,
00:40:19j'ai entendu aujourd'hui
00:40:21la ministre
00:40:23Oudéa Kastéra nous dire,
00:40:25sur votre antenne, je crois, qu'il n'y avait pas de problème
00:40:27en réalité parce que l'intention
00:40:29du directeur artistique de la cérémonie,
00:40:31donc Thomas Joly, n'était pas
00:40:33de travestir la scène. Ça veut dire
00:40:35qu'alors qu'on le fait et que tout le monde le voit
00:40:37et que ça crève les yeux, on n'ose
00:40:39même plus l'affirmer
00:40:41et le défendre ensuite parce que tout le monde
00:40:43est gêné aux entournures. Et le comité olympique a présenté
00:40:45ses excuses. Soit on l'assume, soit on ne l'assume pas.
00:40:47Exactement, parce qu'on a du mal à l'assumer.
00:40:49Parce que tout d'un coup, on se dit, j'ai la gueule de bois,
00:40:51nous sommes le lundi, c'était formidable le samedi,
00:40:53mais le week-end passe, vous savez ce que c'est.
00:40:55La fièvre du moment tombe au bout du moment.
00:40:57Moi, quand j'ai vu la cérémonie, j'étais sûr que ça allait faire agir.
00:40:59C'était évident.
00:41:01Mais vous savez,
00:41:03j'essaye de mesurer
00:41:05mes propos. Ce n'est pas très évident,
00:41:07surtout sur un événement pareil. Mais je suis
00:41:09estomaqué de la
00:41:11raison d'être d'une laideur gratuite.
00:41:13On a le droit
00:41:15d'avoir des styles différents,
00:41:17on a le droit d'estimer qu'il y a
00:41:19des valeurs différentes. Tout ça,
00:41:21pourquoi pas ? Mais au nom de la non-discrimination
00:41:23qui a constitué l'Alpha et l'Oméga
00:41:25cette soirée, de la non-discrimination,
00:41:27de l'idéologie woke, on va dire,
00:41:29au nom de la non-discrimination, on a fait quelque chose
00:41:31qui, par moment, sortait
00:41:33du cadre de l'estime.
00:41:35Non, c'est pas ça.
00:41:37J'entends ce que vous dites, évidemment.
00:41:39Si vous voulez, je m'explique.
00:41:41Le jour où, dans un moment où la France
00:41:43est au milieu du guet, avec une dissolution
00:41:45qui a gardé à travers le monde, avec un président
00:41:47qui ne présit plus rien, avec un gouvernement
00:41:49démissionnaire, avec tout ça,
00:41:51on a un moment où, pendant quatre heures,
00:41:53il y a encore des fautes de goût qui font
00:41:55que la France, en mondo-vision, a
00:41:57dix minutes de déconnade lamentable.
00:41:59Alors évidemment, ça ne recouvre pas le tout.
00:42:01Mais pourquoi faut-il qu'à ce moment-là,
00:42:03nous creusions encore un peu plus
00:42:05notre tombe ?
00:42:07La presse internationale a trouvé
00:42:09plutôt impressionnante
00:42:11cette cérémonie. C'est important de le dire aussi.
00:42:13Vous savez, on ne pourrait pas
00:42:15imaginer de faire 3h30 ou 4h réussir
00:42:17en entier. Fallait-il gratuitement
00:42:19rajouter à la déconnexion
00:42:21et à la complexité, même pour la France
00:42:23périphérique ? J'imagine, vous savez, le type
00:42:25qui ne s'est pas posé de question, qui a allumé sa télé avec ses
00:42:27enfants, qui à 21h30 a vu ça
00:42:29en prime time, il s'est demandé
00:42:31quel est mon pays ?
00:42:33Xavier Roffer, invité de
00:42:35Mininews, qui évidemment n'a pas
00:42:37supporté du tout la
00:42:39cérémonie, mais vraiment.
00:42:41Joseph, tu venais ? Moi, je l'ai vu en différé
00:42:43puisque j'étais sur le plateau avec Sabrina, mais le lendemain,
00:42:45j'ai regardé. Moi, j'étais en vacances.
00:42:47J'ai regardé aussi en replay, sachant que
00:42:49j'allais présenter ses émissions aujourd'hui.
00:42:51C'était, dans l'ensemble,
00:42:53une très belle cérémonie. Il y a eu des tas de choses.
00:42:55Il y a eu beaucoup de poésie, je pense
00:42:57notamment à ces artistes,
00:42:59ces funambules qui étaient
00:43:01sur ces grandes perches, etc.
00:43:03Ça, c'était très beau. Il y a eu des moments magnifiques.
00:43:05Des moments d'émotion. Le piano
00:43:07qui flambe sur la scène avec
00:43:09cet artiste qui chante Imagine.
00:43:11Axel de Saint-Cyrille qui nous fait
00:43:13une Marseillaise, alors fabuleuse,
00:43:15qui vous prend au trip avec le drapeau
00:43:17français sur le
00:43:19toit du Grand Palais. Il y a eu des très beaux.
00:43:21Céline Dion qui a très bien terminé.
00:43:23Il y a eu de très beaux moments. C'est une réussite pour la
00:43:25sécurité. On peut remercier tous ceux qui ont
00:43:27travaillé à la sécurité. C'est une réussite
00:43:29technique. Le
00:43:31problème, c'est que pourquoi ont-ils mis...
00:43:33Alors, qu'ils nous disent pas,
00:43:35on ne savait pas. Quand on reprend
00:43:37les tweets, les programmes, c'est bien la scène
00:43:39avec Le Christ.
00:43:41D'ailleurs, il y a eu une auréole.
00:43:43Déjà, ils sont lâches.
00:43:45Et ensuite, ils font
00:43:47de la provocation à cinq balles.
00:43:49Parce qu'ils nous disent aussi,
00:43:51vous savez, la France, c'est pour montrer la provocation.
00:43:53Mais la provocation, dans ce
00:43:55cas-là, c'est face aux puissants.
00:43:57La moquerie, c'est face aux puissants.
00:43:59C'est pas face aux petits.
00:44:01Ça a été très bien rappelé par Sabrina,
00:44:03le nombre de chrétiens persécutés.
00:44:05C'est en mondiaux-vision.
00:44:07Alors, quand j'ai, comme
00:44:09slogan, réunir celles et ceux qui s'aiment,
00:44:11je fais attention à ne pas
00:44:13choquer gratuitement. J'essaye
00:44:15de voir dans les gens à qui je m'adresse, peut-être
00:44:17qu'ils ne pensent pas comme moi.
00:44:19Peut-être qu'ils n'ont pas la même éducation.
00:44:21Peut-être qu'ils n'ont pas les mêmes valeurs.
00:44:23Je fais en sorte de les amener,
00:44:25de leur présenter mes valeurs, sans les choquer,
00:44:27sans les heurter.
00:44:29Le bilan. On a vu la carte tout à l'heure.
00:44:31Regardez le nombre de pays d'Afrique
00:44:33qu'ont coupé. Aux Etats-Unis,
00:44:35des chênes ont coupé. Il n'y a pas que là.
00:44:37C'est-à-dire que c'est parfaitement
00:44:39gratuit, choquant, abominable.
00:44:41Parce que, pour les chrétiens,
00:44:43c'est le sommet,
00:44:45un des sommets de la religion. Le dernier
00:44:47repas du Christ avec ses disciples.
00:44:49Ensuite, cet homme. Alors, on croit
00:44:51qu'il est Dieu ou pas. Eh bien, si on croit que c'est un homme.
00:44:53Ensuite, cet homme, il va être crucifié.
00:44:55Il va mourir
00:44:57dans la crucifixion. C'est le sommet
00:44:59pour la religion chrétienne. C'est ce qui
00:45:01instaure la messe.
00:45:03Et ces gens-là ne savent pas.
00:45:05Alors, s'ils ne savent pas, ils changent de métier,
00:45:07ils font autre chose. Et dernier élément,
00:45:09la conciergerie. D'abord,
00:45:11Boucheron, qui nous dit que c'est un historien,
00:45:13il commence par présenter la Révolution
00:45:15française avec une scène du XIXe siècle.
00:45:17Vous vous rappelez que la Révolution française,
00:45:19c'est au XVIIIe. 1830,
00:45:21ce n'est pas la même chose.
00:45:23Et ensuite, les mêmes
00:45:25vont venir nous dire que quand
00:45:27quelqu'un de l'Élyphie, comme Thomas Porte,
00:45:29fait un ballon de foot avec la tête
00:45:31du ministre et chute dedans, ce n'est pas bien.
00:45:33Mais alors, il ne faut pas banaliser
00:45:35la violence. Parce que je vous rappellerai que le titre
00:45:37de cette séquence, c'est
00:45:39liberté.
00:45:41Le titre, c'est liberté.
00:45:43Et on nous présente la liberté
00:45:45par la violence.
00:45:47Non, la liberté, c'est peut-être 1789.
00:45:49C'est certainement
00:45:51pas 1793,
00:45:53avec les plus de 2800 personnes
00:45:55internées dans
00:45:57cette prison qui ont été
00:45:59exécutées. Je parle
00:46:01évidemment de la reine.
00:46:03Ça ne les gêne pas d'ailleurs pour les féministes.
00:46:05On met la reine, pourquoi pas le roi. Et je pense
00:46:07aussi à l'enfant de cette famille
00:46:09qui est resté trois ans en prison,
00:46:11qui est mort, qui était en isolement pendant six mois.
00:46:13Pendant six mois, tout seul, il avait la galle.
00:46:15Il est mort de mauvais traitements.
00:46:17Et ces gens-là s'en moquent. Mais moi, ça me fait vomir.
00:46:19Excellent. Je vais vous faire réagir dans quelques instants.
00:46:21Je voudrais qu'on écoute la réaction
00:46:23de Philippe Catherine, qui était aux sources
00:46:25d'un grand nombre de polémiques. Puis on écoutera
00:46:27également le père Simon de Viollet, prêtre de Paris,
00:46:29qui était l'invité d'Ile-de-Valle ce matin. Et j'aimerais
00:46:31justement écouter également le père Simon de Viollet.
00:46:33Mais d'abord, Philippe Catherine, qui répond justement
00:46:35à cette polémique.
00:46:37Non, je n'ai même pas pensé à la scène. Pas du tout.
00:46:39Maintenant qu'on me le dit, je dis,
00:46:41oui, très bien. Pourquoi pas ?
00:46:43C'est en tout cas
00:46:45pas une provocation.
00:46:47Loin d'imaginer cela.
00:46:49Vraiment. Je ne vois pas bien
00:46:51le christianisme là-dedans.
00:46:53Puisqu'on parle des dieux
00:46:55grecs.
00:46:57On n'est pas dans ce registre-là.
00:46:59Et des élus RN disent que vous avez
00:47:01dévasté l'image de la France.
00:47:03Ah bon ?
00:47:05Écoutez, c'est très bien que de toute façon,
00:47:07il y a des gens qui ne soient pas d'accord.
00:47:09Qu'il y ait des gens
00:47:13qui crient au scandale.
00:47:15C'est souvent
00:47:17l'idée
00:47:19qu'on a
00:47:21de partager des idées différentes.
00:47:23Heureusement. Sinon, ce qu'elle ennuie,
00:47:25ce serait. Et puis,
00:47:27quand on fait des chansons
00:47:29ou des œuvres,
00:47:31entre guillemets, c'est toujours bien
00:47:33qu'elle ne fasse pas l'unanimité.
00:47:35Ce serait très dangereux, sinon.
00:47:37Évidemment. Je vous propose d'écouter
00:47:39le père Simon de Viollet, qui était invité
00:47:41d'Eliott de Val ce matin.
00:47:43Nous, ce qu'on constate surtout,
00:47:45c'est qu'il y a des chrétiens partout dans le monde
00:47:47qui se sont sentis blessés.
00:47:49Pourquoi ? C'est à nous, après de réagir
00:47:51comme prêtres, les évêques,
00:47:53les responsables, de pouvoir recueillir
00:47:55un peu cette parole et de pouvoir
00:47:57trouver un peu des solutions pour apaiser
00:47:59avec aussi ce qu'ils font de leur côté,
00:48:01c'est-à-dire les excuses.
00:48:03Excellent. Réaction en tant qu'homme.
00:48:05Ensuite, réaction en tant que policier.
00:48:07Le fait marquant, c'est qu'il ne s'est
00:48:09rien passé.
00:48:11C'est quand même le plus important
00:48:13parce que les craintes étaient énormes.
00:48:15Mais d'abord, en tant qu'homme et citoyen.
00:48:17Ce que je trouve
00:48:19un petit peu étrange, c'est qu'on
00:48:21critique les réseaux sociaux, qu'il n'y a pas assez
00:48:23de modération.
00:48:25Ce qui est choquant, c'est qu'on n'a pas
00:48:27prévenu le public en disant
00:48:29vous allez voir des choses qui vont peut-être vous choquer.
00:48:31Il suffisait juste
00:48:33de dire le programme, qu'est-ce qu'il y allait y avoir.
00:48:35Après, un spectacle, c'est toujours des surprises.
00:48:37C'est toujours des surprises.
00:48:39Quand on va au spectacle, en général, on sait ce qu'on veut avoir.
00:48:41Moi, quand je choisis, je vais choisir des thématiques
00:48:43qui me plaisent. Après, chacun
00:48:45peut regarder. Moi, chacun
00:48:47a envie. Comme on est dans une liberté
00:48:49d'expression artistique, il n'y a aucun problème.
00:48:51Juste prévenir les gens parce que c'était quand même
00:48:53une grande audience.
00:48:55C'était du grand public.
00:48:57Donc, on ne peut pas faire tout et n'importe quoi
00:48:59parce que forcément, ça peut heurter des gens.
00:49:01Comme je vous dis, sur les réseaux sociaux,
00:49:03on critique souvent que ce soit
00:49:05Twitter qui ne régule pas
00:49:07assez certaines images
00:49:09qui, à juste titre,
00:49:11choquent. Parce que des fois, quand on ouvre notre téléphone,
00:49:13on voit des images qui peuvent être très choquantes.
00:49:15Et sur cette
00:49:17même chose, il aurait fallu effectivement
00:49:19qu'on prévienne le public. Attention, vous allez
00:49:21voir des choses qui vont peut-être vous déranger.
00:49:23Et voilà. Donc, je ne pense pas
00:49:25que c'était le lieu, mais le moment
00:49:27par rapport à une cérémonie qui est quand même
00:49:29assez consensuelle, qui représente
00:49:31le sport et qui a des valeurs.
00:49:33L'autre fait marquant, évidemment,
00:49:35c'est ce que je disais. Vous reprenez votre casquette
00:49:37de policier, c'est que
00:49:39tout s'est bien passé.
00:49:41Et bravo aux forces de l'ordre. Bravo.
00:49:43Merci. D'ailleurs, ce n'était pas
00:49:45assez simple puisqu'on a été pas mal
00:49:47critiqué. En tout cas, le ministère
00:49:49de l'Intérieur a été critiqué.
00:49:51Par rapport au fait que ça allait
00:49:53être sur une grande distance, qu'on n'a jamais
00:49:55vu ça, que ça allait être très compliqué,
00:49:57que c'était même certains
00:49:59spécialistes disaient que ça a été peut-être criminel
00:50:01de faire ça au port
00:50:03de la Seine, alors même que finalement
00:50:05on a montré le grand professionnalisme
00:50:07des fonctionnaires de police, de gendarmerie,
00:50:09de l'armée.
00:50:11Voilà. Encore une fois, on a l'impression
00:50:13que dans notre pays, on ne fait pas confiance.
00:50:15On ne se fait pas assez confiance, finalement.
00:50:17Mais le français est toujours un peu râleur, vous savez.
00:50:19Oui. C'est ce type.
00:50:21On voyait un peu le français
00:50:23à cette image de râleur. On n'est jamais contents.
00:50:25C'est vrai. Mais en tout cas,
00:50:27l'essentiel, c'est que ça soit
00:50:29très bien passé.
00:50:31On est toujours concentrés. On sait très bien
00:50:33que la menace terroriste est toujours omniprésente
00:50:35dans notre pays, et on n'est pas à l'abri
00:50:37d'une action terroriste. Donc,
00:50:39mes collègues sont sur le pont. Ils sont toujours pleinement
00:50:41mobilisés. On est toujours à 100% des effectifs de police.
00:50:43Derrière nous, on a une très belle image. J'ai oublié
00:50:45de l'insulter. C'est Montgolfière qui sort.
00:50:47C'était une très belle image.
00:50:49Je pense qu'un poète comme André Chénier aurait fait
00:50:51un très beau poème, mais ils l'ont guillotiné, justement.
00:50:53Ils l'ont guillotiné à la conciergerie et ils lui ont coupé la tête.
00:50:55Juste une remarque. Vous avez un bandeau.
00:50:57Philippe Cattry, il n'avait rien de provoquant.
00:50:59Je ne veux pas faire de longs commentaires là-dessus, mais en fait, je pense que sur le fond,
00:51:01il est sincère. Parce qu'effectivement,
00:51:03Joseph a raison et Sabrina a raison.
00:51:05En fait, je pense qu'il y a une affaire
00:51:07de légèreté, selon l'histoire qui a régné,
00:51:09où, à mon avis, beaucoup de gens ne se rendaient pas forcément compte.
00:51:11Patrick Boucheron, oui. Mais il y en a beaucoup qui ne se rendaient
00:51:13pas nécessairement compte, du tout. Parce qu'en fait,
00:51:15on a tellement une société de l'amnésie,
00:51:17de l'histoire qu'on n'apprend plus.
00:51:19En fait, des racines coupées,
00:51:21que je pense sincèrement, vous savez, il y a cette petite
00:51:23légèreté post-moderne. On peut jouer
00:51:25un peu avec tout, ce n'est pas si grave, ce n'est pas criminel.
00:51:27On s'en fout un peu, on verra bien.
00:51:29Et tout d'un coup, trois jours plus tard, les gens se disent
00:51:31finalement, ça compte. Finalement,
00:51:33il y a des gens qui ont encore un intérêt pour ces scènes,
00:51:35j'allais dire quasi mythologiques,
00:51:37en tout cas religieuses. Donc, je dis ça parce que
00:51:39je crois qu'il n'y avait rien de provoquant.
00:51:41Je pense que finalement, ce qui est terrible,
00:51:43c'est que pour beaucoup de gens, il n'y avait rien de provoquant.
00:51:47On a été provoqués parce qu'on avait oublié
00:51:49qu'il y avait des chrétiens et on avait oublié que les chrétiens
00:51:51existaient et pouvaient être provoqués en voyant ça.
00:51:53Parce qu'on a oublié qu'il existait
00:51:55des chrétiens. Nous sommes un pays
00:51:57dans lequel nous avons oublié qu'il existe
00:51:59des chrétiens. – Vous avez raison de le rappeler.
00:52:01Sabouina ? – Oui, alors dans la digne
00:52:03continuité de la société française
00:52:05qui est complètement désacralisée,
00:52:07où l'autorité est complètement disqualifiée
00:52:09depuis à peu près mai 68, où toutes les figures
00:52:11d'autorité ont été abattues,
00:52:13l'enseignant, le professeur,
00:52:15enfin tous les gardiens de la solidarité collective
00:52:17ont été complètement,
00:52:19encore une fois,
00:52:21effacés, annihilés.
00:52:23Et une société
00:52:25où sur le plan même religieux,
00:52:27qui est complètement fracturée,
00:52:29je veux dire, on a quand même eu,
00:52:31nous les français, des attaques terroristes
00:52:33au nom de l'idéologie islamiste, ce n'était pas,
00:52:35je pense, l'occasion, lors de la cérémonie
00:52:37des JO, d'exalter la religion.
00:52:39Je ne vois d'ailleurs même pas le rapport
00:52:41en réalité avec le sport. Je ne crois pas que la religion
00:52:43exalte les valeurs sportives.
00:52:45Donc pourquoi mettre en exergue
00:52:47finalement l'aspect religieux
00:52:49de la société française qui la fracture
00:52:51plus qu'il ne la rassemble.
00:52:53Et ce que je voulais dire,
00:52:55c'est que ça profite.
00:52:57Les conséquences de ce qui s'est passé vont être
00:52:59assez intéressantes à observer d'un point de vue
00:53:01justement de l'analyse
00:53:03de la sociologie électorale.
00:53:05Quand j'entends Jean-Luc Mélenchon
00:53:07qui, l'anticlarical qu'il était
00:53:09il y a 15-20 ans,
00:53:11le grand défenseur des femmes libres
00:53:13qui disait ne voilons pas les femmes
00:53:15quel message allons-nous envoyer aux femmes
00:53:17du monde en voilant les françaises
00:53:19qui aujourd'hui défendent la baïa
00:53:21a réussi à
00:53:23s'accaparer cette soupape
00:53:25du soulèvement
00:53:27des français de confession catholique
00:53:29pour justement essayer
00:53:31par son narratif
00:53:33d'impulser une nouvelle forme
00:53:35de religieux dans l'espace public.
00:53:37C'est André Siegfried
00:53:39qui a beaucoup travaillé justement
00:53:41sur le rapport de force politique lié au religieux
00:53:43à l'époque il avait étudié la géologie
00:53:45comment les sols granitiques
00:53:47et calcaires profitaient plutôt aux bourgeois
00:53:49et plutôt aux progressistes
00:53:51et Jean-Luc Mélenchon
00:53:53a très très bien compris que le facteur
00:53:55religieux est extrêmement puissant
00:53:57dans la dynamique électorale et on observe
00:53:59là depuis ses paroles quelque chose
00:54:01de nouveau qui va rentrer je pense
00:54:03dans sa ligne de conduite politique.
00:54:05Remarquez une peau
00:54:07c'est la mi-temps on va dire, on va utiliser un terme sportif
00:54:09c'est la mi-temps de punchline
00:54:11on va se retrouver dans quelques instants et sur Europe
00:54:13et sur CNews évidemment.
00:54:15David Pougeol qui m'aide à préparer cette émission
00:54:17qui suit avec grande attention
00:54:19les JO me signalent
00:54:21qu'il y a une nouvelle médaille
00:54:23il faut en être fier Cocorico
00:54:25dans le judo c'est la française Sarah-Léonie
00:54:27Cizik qui a
00:54:29la médaille de bronze
00:54:31et si le compte est bon on est à 12 médailles
00:54:33c'est ça David, 12 médailles
00:54:35Affirmatif me dit
00:54:37David Pougeol qui suit ça avec une grande attention
00:54:39évidemment. Allez, Cocorico
00:54:41on marque une pause, on se retrouve sur Europe 1 et sur CNews
00:54:43pour la deuxième
00:54:45mi-temps de punchline, à tout de suite.
00:54:51Il est 18h, bonsoir
00:54:53soyez les bienvenus sur Europe 1 et sur CNews
00:54:55jusqu'à 19h, c'est votre punchline
00:54:57des reportages, des témoignages et des débats
00:54:59je vous présente mes invités du soir dans quelques
00:55:01instants évidemment, mais tout de suite
00:55:03notre menu, à la une
00:55:05on va revenir sur les sabotages à la SNCF
00:55:07qui ont paralysé la France ce week-end
00:55:09tous les trains circulent à nouveau
00:55:11normalement, l'enquête se poursuit pour tenter
00:55:13d'interpeller les auteurs de ces attaques
00:55:15Célia Barod, notre spécialiste police-justice
00:55:17nous fera un point complet sur l'enquête
00:55:19et puis d'autres actes de sabotage
00:55:21ont touché des réseaux de fibre optique sur
00:55:23plusieurs opérateurs, on en parle évidemment
00:55:25on parlera du Proche-Orient
00:55:27le Premier ministre israélien
00:55:29Benjamin Netanyahou promet une réponse
00:55:31sévère après l'attaque à la Roquette
00:55:33qui a coûté la vie à 12 jeunes
00:55:35au Golan, faut-il craindre un
00:55:37embrasement ? On saura évidemment
00:55:39avec nos correspondants
00:55:41on évoquera aussi le match de la
00:55:43honte, Israël-Paraguay
00:55:45c'était samedi soir au Parc des Princes
00:55:47on a encore observé des gestes que l'on aimerait
00:55:49ne plus voir et des paroles
00:55:51que l'on aimerait ne plus entendre
00:56:01Musique
00:56:03Musique
00:56:05Musique
00:56:07Soyez les bienvenus sur Europe 1
00:56:09et sur CNews évidemment, tout de suite on fait
00:56:11un tour de l'information complète
00:56:13toujours pas d'entraînement, on en parlait
00:56:15dans la scène pour les athlètes de Triathlon
00:56:17c'était déjà le cas hier, la pluie
00:56:19de ce week-end a eu raison de la qualité
00:56:21de l'eau du fleuve, les organisateurs
00:56:23restent tout de même confiants sur la tenue
00:56:25des épreuves demain et après-demain
00:56:27on verra. Alerte orange, canicule
00:56:29dans 45 départements des demain
00:56:31une vague de chaleur traverse la France
00:56:33Météo France évoque un épisode caniculaire
00:56:35de relative courte durée
00:56:37mais particulièrement intense
00:56:39demain les athlètes et spectateurs des JO
00:56:41seront donc impactés à Paris
00:56:43aujourd'hui c'était la journée la plus chaude
00:56:45le thermomètre a pu dépasser localement
00:56:4740 degrés dans le quart sud-ouest
00:56:49oui, 40 degrés
00:56:51cette horrible découverte maintenant
00:56:53une fillette de 2 ans est décédée hier
00:56:55dans l'Aude, laissée dans une voiture en pleine
00:56:57chaleur, les secours rappelaient en fin
00:56:59d'après-midi pour un arrêt respiratoire
00:57:01son grand-père l'aurait laissée endormie
00:57:03dans la voiture malgré la température extérieure
00:57:05d'une trentaine de degrés, il aurait
00:57:07tenté de la réanimer en vain
00:57:09une enquête bien sûr a été ouverte pour éclaircir
00:57:11les circonstances de la mort de la petite fille
00:57:13la tension
00:57:15monte au Proche-Orient face à la crainte
00:57:17d'une escalade militaire entre le Hezbollah
00:57:19Libanais et Israël, plusieurs compagnies
00:57:21aériennes ont annoncé suspendre
00:57:23leur vol vers Beyrouth dont Air France
00:57:25pour rappel, Israël menace de frapper
00:57:27violemment le Hezbollah Libanais
00:57:29après une attaque meurtrière sur le plateau syrien
00:57:31du Golan. Enfin
00:57:33298ème jour
00:57:35de détention pour les otages
00:57:37détenus par le mouvement palestinien du Hamas
00:57:39dans la bande de Gaza, deux d'entre eux
00:57:41sont français, ils se nomment Ofer et Oued
00:57:43nous pensons évidemment à tous
00:57:45ces otages et à leur famille, nous demandons
00:57:47une fois de plus leur libération
00:57:49immédiate et sans
00:57:51condition. Tout de suite, mes invités
00:57:53pour cette deuxième heure de punchline, toujours
00:57:55avec moi Sabrina Medjamer, essayiste sociologue
00:57:57soyez la bienvenue ma chère Sabrina
00:57:59Marie-Hélène Wauquine Melchi, avocate
00:58:01président de l'organisation Juive Européenne
00:58:03merci d'être avec nous. Bonsoir
00:58:05Guylain Benessa, avocat, soyez
00:58:07bienvenue, venez tout droit de Strasbourg
00:58:09où les trains ont plutôt bien fonctionné
00:58:11pour vous mener
00:58:13jusqu'à nous. Axelle Ronde
00:58:15porte-parole du syndicat CFTC
00:58:17Poli, soyez bienvenue Axelle Ronde
00:58:19et Joseph Touvenel, infidèle évidemment
00:58:21directeur de la rédaction capitale sociale
00:58:23et puis Célia Barotte, notre spécialiste
00:58:25police-justice
00:58:27on va commencer avec vous dans quelques instants
00:58:29on va commencer notre punchline puisque
00:58:31sur plusieurs sites
00:58:33il y a eu plusieurs actes de sabotage
00:58:35qui se sont produits. Célia Barotte
00:58:37vous allez nous dire tout cela et si les trains
00:58:39ont été fortement perturbés ce week-end
00:58:41et bien soyez rassurés, oui soyez rassurés
00:58:43tout est revenu à la normale
00:58:45on fait un point avec Mathilde Ibanez depuis la gare
00:58:47Montparnasse
00:58:49Ecoutez, c'est enfin un retour
00:58:51à la normale et on peut le voir
00:58:53sur le visage des voyageurs tous
00:58:55on le sourire, les trains
00:58:57circulent normalement et sont même tous
00:58:59affichés à l'heure
00:59:01un vrai soulagement pour ces voyageurs
00:59:03que nous avons rencontrés
00:59:05qui peuvent enfin partir en vacances
00:59:07ou en week-end sans stress
00:59:09je vous propose de les écouter
00:59:11On se sent bien, on se sent à l'aise
00:59:13avec la facilité de se déplacer partout en France
00:59:15franchement c'est super
00:59:17et tous ces cheminots qui ont fait un boulot de fourmis
00:59:19ils ont bien bossé les agents de la SNCF
00:59:21ça a dû être
00:59:23une sacrée pagaille quand même pour eux
00:59:25c'est quand même beaucoup plus simple de savoir qu'ils vont arriver
00:59:27en temps et en heure, après c'est vrai que
00:59:29oui je sais qu'il y a eu des gens qui ont été
00:59:31perturbés pendant plusieurs heures
00:59:33donc ça les pauvre
00:59:35après ça a réparé, l'équipe de la SNCF
00:59:37a été très efficace pour le coup
00:59:39tous félicitent en tout cas le travail
00:59:41acharné des agents de la SNCF
00:59:43vendredi l'attaque massive avait
00:59:45fortement perturbé le réseau ferroviaire
00:59:47sur les 800 000 personnes
00:59:49impactées, 100 000
00:59:51voyageurs ont vu leurs trains
00:59:53annulés, ici ce qu'on peut vous dire
00:59:55en tout cas c'est que l'ambiance est beaucoup plus
00:59:57détendue, beaucoup plus
00:59:59apaisée, peut-être aidée en tout cas
01:00:01par le soleil qui est enfin de retour
01:00:03ça fait du bien évidemment
01:00:05il fait beau sur Paris, Cocorico
01:00:07encore puisqu'on suit l'actualité
01:00:09nouvelle médaille, nouvelle médaille
01:00:11puisque Nicolas Gestin est champion
01:00:13olympique de canoë, c'est l'homme
01:00:15sous les yeux de Tony Estanguet
01:00:17et oui ça fait 13 médailles si le compte est bon
01:00:19Petite réaction donc
01:00:21sur cette situation, Muriel
01:00:23Wakin, sur ce qui s'est passé
01:00:25ce week-end avec
01:00:27ces différents
01:00:29sabotages
01:00:31sabotage
01:00:33moi j'attends véritablement que cette enquête
01:00:35avance et qu'elle puisse nous
01:00:37livrer les identités
01:00:39les motivations, qui
01:00:41a organisé, parce que c'est quand même un sabotage
01:00:43qui a particulièrement bien réussi
01:00:45Ah c'était bien réussi, les endroits étaient stratégiques
01:00:47On a pu tous lire plus ou moins dans la presse
01:00:49parce que vous avez été tous assez très précis
01:00:51sur le mode opératoire, on comprend
01:00:53qu'en fait ce sont des personnes qui étaient
01:00:55particulièrement bien informées
01:00:57et particulièrement bien équipées pour pouvoir
01:00:59procéder de la sorte, donc il faut
01:01:01que l'enquête avance et qu'on sache
01:01:03exactement pour qu'on puisse comprendre un petit peu
01:01:05ce qui se passe sur notre sol national
01:01:07On va écouter justement Gérald Darmanin
01:01:09qui s'est exprimé sur ces
01:01:11sabotages, je parle de votre
01:01:13gouverne, ma chère Célia Barraud, vous êtes notre spécialiste
01:01:15police-justice, on va l'écouter
01:01:17Gérald Darmanin
01:01:19On a identifié un certain nombre de profils
01:01:21de personnes qui auraient pu commettre ces
01:01:23sabotages très volontaires, très
01:01:25ciblés aussi, ce qui nous a
01:01:27beaucoup intéressés, inquiétés
01:01:29c'est qu'il s'agit de lieux de
01:01:31communication extrêmement précis
01:01:33donc sans doute avec des
01:01:35renseignements de la part de ceux qui ont saboté
01:01:37Le mode traditionnel d'action d'ultra-gauche
01:01:39on l'a vu précédemment
01:01:41je voudrais pas trop m'avancer puisque la question de savoir
01:01:43si ces personnes ont été manipulées
01:01:45par d'autres personnes, c'est manifestement un acte
01:01:47de sabotage, il y a sans doute une revendication
01:01:49politique, je mets des guillemets derrière cela
01:01:51Célia Barraud, il y a eu
01:01:53une interpellation hier
01:01:55mais il faut être prudent comme le dit
01:01:57Marielle Wakin
01:01:59Oui, hier sur un autre site, c'était à Wassel
01:02:01un homme a été interpellé
01:02:03il était porteur du livre Le Vertige de l'émeute
01:02:05en plus, dans sa voiture
01:02:07on a retrouvé des clés d'accès à des locaux techniques
01:02:09de la SNCF, des pinces coupantes et un jeu
01:02:11de clés universelles
01:02:13pour l'instant sa garde à vue est toujours en cours
01:02:15et il n'y a pas de lien établi
01:02:17entre les sabotages de vendredi
01:02:19dernier et sa présence sur le site
01:02:21de Wassel, l'enquête
01:02:23est toujours en cours
01:02:25et le parquet de Paris s'est
01:02:27saisi au titre de la juridiction
01:02:29nationale de lutte contre la criminalité
01:02:31organisée, une enquête qui est ouverte
01:02:33pour quatre chefs, dont Association
01:02:35de malfaiteurs
01:02:37pour des crimes et délits en bande organisée
01:02:39donc c'est une enquête lourde
01:02:41et qui va être précise
01:02:43pointilleuse par les
01:02:45agents de l'ASDAT, notamment, qui coordonnent
01:02:47les investigations pour faire
01:02:49toute la lumière sur les profils et les motivations
01:02:51de ces personnes, puisque pour l'instant
01:02:53on ne sait pas s'il s'agit vraiment
01:02:55de membres d'Ultra Gauche
01:02:57est-ce que ces personnes, comme l'a rappelé
01:02:59le ministre de l'Intérieur démissionnaire
01:03:01est-ce que ces personnes ont été
01:03:03manipulées, est-ce qu'elles ont été
01:03:05commanditées par une puissance
01:03:07étrangère ? Seule l'enquête pourra répondre
01:03:09à ces questions.
01:03:11Ecoutez, c'était très complet
01:03:13maintenant les enquêteurs
01:03:15travaillent d'arrache-pied
01:03:17la police et la gendarmerie scientifiques
01:03:19ont relevé pas mal
01:03:21de traces et indices
01:03:23ils sont en train d'être analysés
01:03:25il y a une grosse cellule d'enquêteurs
01:03:27de la sous-direction antiterroriste
01:03:29de la police judiciaire de l'ASDAT
01:03:31qui gère
01:03:33tous ces relevés
01:03:35toutes ces enquêtes
01:03:37maintenant
01:03:39la problématique qu'on a
01:03:41c'est est-ce que c'est une mouvance extérieure
01:03:43ou est-ce que c'est l'Ultra Gauche
01:03:45je rappelle quand même que
01:03:47notre pays avait été un petit peu
01:03:49déstabilisé, mais il y avait eu des
01:03:51les tags
01:03:53avec des tags où apparemment
01:03:55on se doutait de toute façon qu'il y avait des choses
01:03:57avec ces tags où on voyait
01:03:59l'influence peut-être de la Russie
01:04:01donc on sait très bien qu'il y a des individus
01:04:03qui veulent
01:04:05déstabiliser la France
01:04:07pendant l'IGO, ça c'est indéniable
01:04:09les attaques cyber
01:04:11on en subit actuellement
01:04:13notre service des cyber-attaques
01:04:15arrive à les contrer
01:04:17pour l'instant il n'y a pas de soucis
01:04:19particuliers, mais on voit bien que
01:04:21de l'ingérence est possible
01:04:23maintenant on sait très bien que c'est des modes opératoires
01:04:25c'est plutôt l'Ultra Gauche
01:04:27qui le fait, elle-même a tenté
01:04:29de perturber
01:04:31certaines épreuves de ce week-end
01:04:33de cyclisme
01:04:35donc il y a eu une quarantaine
01:04:37de militants qui ont été interpellés
01:04:39donc on n'est
01:04:41pas à l'abri effectivement d'avoir
01:04:43encore d'autres
01:04:45dégradations, d'ailleurs c'est ce qu'il y a eu sur
01:04:47la fibre et des réseaux
01:04:49de télécommunications, donc il faut
01:04:51vraiment rester prudent
01:04:53et bien concentré
01:04:55pour interpeller
01:04:57tous ces individus qui voudraient commettre des exactions
01:04:59Guylain, un dernier mot
01:05:01Juste pour mettre un peu de champ, alors encore une fois
01:05:03je dépasse strict cas de figure
01:05:05mais la question des sabotages actuels et des JIO
01:05:07j'ai en mémoire, je vous raconte
01:05:09juste, je vais résumer en deux secondes
01:05:11je faisais mes études de droit et de filou
01:05:13dans les années où il y a eu à l'époque
01:05:15la grève contre le CPU et les manifs contre la loi LRU
01:05:17et où j'ai vu d'un côté
01:05:19une fac de droit très calme et de l'autre côté
01:05:21une fac de philosophie qui était à sac
01:05:23on va dire ça comme ça, un saccage
01:05:25mais là où je veux en venir c'est qu'à l'époque j'ai vu
01:05:27des gens responsables
01:05:29à priori, des professeurs
01:05:31des types qui savent ce qu'ils racontent
01:05:33des étudiants dire devant tout le monde
01:05:35toute révolution est radicale
01:05:37et qui cautionnait voire même qui encourageait
01:05:39le saccage de l'université
01:05:41ce qui fait qu'en réalité saccager
01:05:43devenait légitime, protéger
01:05:45l'université devenait mal, était mal vu
01:05:47c'est à la mode, je ne dis pas par là
01:05:49c'est exactement la même chose
01:05:51mais ce qu'on ne comprend pas bien en France c'est qu'il y a une porosité
01:05:53bien plus qu'on ne le croit
01:05:55entre d'un côté une boboisation
01:05:57de la lutte qui se joue à l'université
01:05:59où c'est à la mode de casser
01:06:01de faire le mal
01:06:03ou de s'attaquer à dégrader
01:06:05et qu'il y a un lien entre cette formation-là
01:06:07à l'université où dans les têtes ça commence tout
01:06:09et comment est-ce qu'un jour on passe à l'acte plus tard
01:06:11je pense que là-dedans il y a des démêlés progressifs
01:06:13je ne sais pas si on y sera
01:06:15dans cette affaire-là exactement
01:06:17c'est bien de tout casser
01:06:19et de saccager le bien public
01:06:2120 ans plus tard, saboter
01:06:23ça va difficilement lui poser un gros problème
01:06:25Allez, on marque une pause pub, vous êtes bien sûr Europe 1
01:06:27et sur CNews évidemment, c'est punchline jusqu'à 19h
01:06:29on se retrouve dans quelques instants
01:06:31avec cette question, faut-il craindre un embrasement
01:06:33au Proche-Orient, on évoquera tout cela
01:06:35avec mes invités et notamment avec
01:06:37Mireille Wacky-Nemelkitt, avocate
01:06:39présidente de l'organisation Juive Européenne
01:06:41à tout de suite sur nos deux antennes
01:06:43à tout de suite
01:06:47Bienvenue sur Europe 1
01:06:49et sur CNews, c'est punchline été jusqu'à 19h
01:06:51avec moi toujours Sabrina Medjemeur
01:06:53Muriel Wacky-Nemelkitt, Guylain Benessa
01:06:55et Joseph Touvenel
01:06:57sans oublier Axel Ronda
01:06:59Faut-il craindre
01:07:01un embrasement au Proche-Orient ?
01:07:03On va en parler avec vous, Muriel Wacky-Nemelkitt
01:07:05puisque évidemment, Israël promet
01:07:07de riposter avec force
01:07:09après le tir meurtri sur le Golan
01:07:11une frappe qui, je le rappelle, a fait 12 morts
01:07:13et 30 blessés samedi soir
01:07:15sur le territoire syrien occupé par Israël
01:07:17les victimes décédées sont principalement des enfants
01:07:19on voit le reportage
01:07:21et on écoute le reportage de Régine Delfour
01:07:23Le premier ministre israélien
01:07:25Benjamin Netanyahou
01:07:27en visite sur les lieux de l'attaque
01:07:29à Majdal Shams
01:07:31a réaffirmé qu'Israël frapperait
01:07:33l'ennemi avec force
01:07:35Nous embrassons les familles
01:07:37qui traversent des souffrances
01:07:39indescriptibles
01:07:41ces enfants sont nos enfants
01:07:43ils sont nos enfants à tous
01:07:45l'état d'Israël ne peut pas laisser passer cela
01:07:47et ne le laissera pas passer
01:07:49notre réponse viendra et elle sera sévère
01:07:51plus tôt dans la journée
01:07:53des centaines d'habitants
01:07:55ont participé au funérail du garçon de 11 ans
01:07:57le douzième
01:07:59et le dernier enfant à avoir perdu la vie
01:08:01après le tir d'une roquette
01:08:03sur le terrain de football du village Druse
01:08:09Sahal a dévoilé dimanche
01:08:11la roquette iranienne que seul
01:08:13le Hezbollah possède
01:08:15De son côté, le Hezbollah continue de nier
01:08:17La communauté internationale
01:08:19a condamné cette attaque
01:08:21mais demande la plus grande retenue
01:08:23Le Liban réclame
01:08:25une enquête internationale
01:08:27et prévient qu'une attaque israélienne
01:08:29contre son territoire provoquerait
01:08:31un embrasement régional
01:08:33Plusieurs compagnies aériennes
01:08:35comme Air France et Transavia
01:08:37ont suspendu leur rotation au Liban
01:08:41C'est l'attaque la plus meurtrière
01:08:43contre des civils depuis le 7 octobre dernier
01:08:45C'est une triste réalité
01:08:47C'est l'attaque la plus meurtrière
01:08:49depuis le 7 octobre dernier
01:08:51qui s'est produite
01:08:53non pas sur un territoire occupé
01:08:55comme parfois on a tendance
01:08:57à le dire ou à le lire
01:08:59notamment dans le communiqué
01:09:01qui avait été fait par le Quai d'Orsay
01:09:03Le plateau du Golan
01:09:05a été récupéré
01:09:07à la suite d'une guerre
01:09:09en 1967
01:09:11contre la Syrie
01:09:13et je le précise pour vos téléspectateurs
01:09:15qui n'ont pas forcément
01:09:17cette histoire bien en tête
01:09:19Israël, après la guerre des 6 jours
01:09:21a gagné ce territoire
01:09:23qu'elle a eu sous son contrôle
01:09:25de 1967 jusqu'en 1981
01:09:27et en 1981
01:09:29elle a considéré qu'elle annexait ce territoire
01:09:31Voilà pour la sémantique
01:09:33Après, je crois que
01:09:35on n'est pas sur le plan international
01:09:37à la hauteur de la gravité
01:09:39de ce qui s'est passé ce week-end
01:09:41sur ce plateau
01:09:43qui a touché de manière aussi dramatique
01:09:45la communauté druse
01:09:47qui est une communauté minoritaire en Israël
01:09:49Pour les Israéliens, il n'y a pas de différence
01:09:51Il n'y a pas de différence
01:09:53entre le fait que ces enfants qui ont été touchés
01:09:55sont des enfants druses
01:09:57et non pas des enfants juifs
01:09:59Il n'y a aucune différence
01:10:01Le drame est le même
01:10:03Le fait que ces gamins qui sont sortis jouer
01:10:05sur un terrain de football
01:10:07aient été touchés par l'une des mille roquettes
01:10:09qu'avait tiré le Hezbollah
01:10:11vers Israël
01:10:13et donc vers le plateau du Golan
01:10:15est quelque chose d'absolument
01:10:17terrible
01:10:19parce que d'abord, ça montre la capacité
01:10:21du Hezbollah à frapper
01:10:23et à toucher Israël
01:10:25Ça montre aussi
01:10:27et c'est pour cela que Israël, je pense,
01:10:29va être dans l'obligation de répliquer très fortement
01:10:31le risque qui pèse
01:10:33aujourd'hui sur la population israélienne
01:10:35le risque qu'il y ait un embrasement
01:10:37dans la région, certes
01:10:39mais le risque que le Hezbollah réitère
01:10:41et que ces roquettes qui sont interceptées
01:10:43pour la plupart par le dôme de fer
01:10:45continuent à s'accélérer
01:10:47et que ce type de drame survienne encore
01:10:49et encore. Donc il faut mettre un terme
01:10:51D'abord, la communauté druse l'a réclamée
01:10:53très fort. Elle veut
01:10:55véritablement qu'Israël réponde
01:10:57à ce qui s'est passé et c'est bien normal
01:10:59Elle fait partie, elle aussi, du peuple israélien
01:11:01Elle a les mêmes droits, les mêmes obligations
01:11:03les mêmes devoirs, mais aussi les mêmes droits
01:11:05Donc elle a le droit d'être protégée
01:11:07et d'être défendue par Israël et c'est ce que
01:11:09le gouvernement israélien a rappelé
01:11:11Et puis enfin, il y a la perspective
01:11:13d'un nouveau pogrom
01:11:15comme celui du 7 octobre
01:11:17encore un autre pogrom
01:11:19et cette fois-ci sans doute plus fort
01:11:21parce que le Hezbollah a des armes bien plus conséquentes
01:11:23que n'avait le Hamas
01:11:25de l'autre côté sur Gaza
01:11:27et que là c'est autre chose qui se joue
01:11:29et il faut que la réponse d'Israël
01:11:31soit telle
01:11:33que cette escalade s'arrête
01:11:35mais il faut marquer un grand arrêt
01:11:37et moi j'appelle la communauté internationale à se saisir
01:11:39cette fois-ci de la situation
01:11:41pour intervenir aux côtés d'Israël
01:11:43pour éviter qu'effectivement cette situation
01:11:45ne plonge le Liban dans une situation
01:11:47absolument catastrophique
01:11:49et que
01:11:51de nouveau ce pays
01:11:53soit dans une guerre qui frappe
01:11:55tous ses citoyens
01:11:57il s'agit de combattre un groupe terroriste
01:11:59qu'est le Hezbollah
01:12:01et pour moi il est évident qu'il faut là-dessus
01:12:03une entraide internationale
01:12:05et je vous rappelle quand même
01:12:07parce qu'on l'a peut-être un peu oublié
01:12:09que tout au début le président Macron
01:12:11avait parlé de quelque chose de cet ordre
01:12:13il avait envisagé une coalition internationale
01:12:15et puis très rapidement cette idée avait disparu
01:12:17je trouve que plus que jamais
01:12:19cette idée-là d'une union des forces internationales
01:12:21pour lutter contre le Hezbollah
01:12:23est nécessaire et devient urgentissime
01:12:25voilà les vœux que je forme aujourd'hui
01:12:27qui est une prise de conscience
01:12:29je suis souvent sur vos plateaux pour parler de l'antisémitisme
01:12:31on en parlera tout à l'heure avec un fameux match de football
01:12:33tout à fait, du sursaut citoyen
01:12:35et là j'en appelle à un sursaut international
01:12:37pour qu'effectivement
01:12:39on prenne en considération
01:12:41ces 12 petits qui ont été pulvérisés
01:12:43sous les roquettes du Hezbollah
01:12:45et que ça ne doit pas passer comme ça
01:12:47ça ne peut pas passer inaperçu
01:12:49il faut qu'il y ait une indignation nationale et internationale également
01:12:51et que la réponse soit
01:12:53soit collective et non pas
01:12:55laisser Israël seul
01:12:57encore une fois dans cette situation
01:12:59Joseph Touvenel, vous êtes d'accord avec
01:13:01oui, je suis entièrement d'accord
01:13:03et puisqu'il faut se replonger
01:13:05un peu dans l'histoire, n'oublions pas que
01:13:07le Liban jusqu'en 1975
01:13:09c'était un pays de paix, tellement un pays de paix
01:13:11entre les différentes communautés
01:13:13qu'il n'y avait même pas d'armée nationale
01:13:15on l'appelait la Suisse du Moyen-Orient
01:13:17la dégradation
01:13:19est venue en très très grande partie
01:13:21des gens du Hezbollah français
01:13:23rappelons-nous qu'en 1983
01:13:25nous avons 58 parachutistes qui ont été
01:13:27assassinés dans un attentat, l'attentat
01:13:29de Raqqar, 58 sont morts
01:13:31le Hezbollah
01:13:33comme aujourd'hui a nié
01:13:35toute responsabilité, on sait aujourd'hui
01:13:37que c'était co-organisé avec le Hezbollah et le djihad islamique
01:13:39et si on laisse
01:13:41et ce qui vient d'être dit sur la communauté
01:13:43internationale qui n'a pas réagi
01:13:45qui a reculé même
01:13:47qui a reculé à ce moment-là, plus la communauté
01:13:49internationale recule
01:13:51plus ces fous furieux dangereux pour la paix
01:13:53que ce soit au Liban
01:13:55que ce soit dans le monde avancent
01:13:57donc il est temps qu'on réagisse
01:13:59fortement et le titre
01:14:01de notre débat au départ
01:14:03c'était, va-t-il y avoir un embrasement
01:14:05n'oublions pas que l'étincelle
01:14:07c'est celle du 7 octobre
01:14:09n'oublions pas que c'est les horreurs du 7 octobre
01:14:11qui ont été l'étincelle
01:14:13de cet éventuel embrasement
01:14:15que personnellement je ne souhaite pas, je pense
01:14:17notamment au peuple libanais
01:14:19je pense évidemment aux israéliens
01:14:21qui risquent la guerre, le Liban souffre
01:14:23depuis des années, mais il y a eu
01:14:25une mainmise du Heboa sur le Liban
01:14:27il est temps qu'on aide les Libanais
01:14:29à se libérer de cette mainmise terroriste sur leur pays
01:14:31Guylain Benessa
01:14:33il y a des voix politiques qu'on n'a pas entendues
01:14:35je ne vise personne, mais il n'y a pas eu de réaction
01:14:37notamment des membres de l'EFI
01:14:39mais ça ne surprendra personne
01:14:41Deux remarques et qui
01:14:43l'une s'inscrit totalement dans votre question
01:14:45c'est que la communauté internationale a concrètement
01:14:47petit à petit fermé les yeux
01:14:49en tout cas, il y a un grand
01:14:51je ne parle pas d'un lexique à la mode
01:14:53un grand renversement qui s'est produit petit à petit
01:14:55c'est que le 7 octobre a frappé
01:14:57et je me rappelle que sur votre antenne à l'époque je disais
01:14:59si ça continue comme ça on va le sentir petit à petit
01:15:01Emmanuel Macron, tout le monde va le laisser tomber
01:15:03parce que ça devient une poudrière
01:15:05parce qu'on n'ose pas y aller, parce qu'on n'assume pas le fait d'y aller
01:15:07ou en tout cas de soutenir clairement
01:15:09ce qui fait que depuis on a senti
01:15:11une dégradation
01:15:13la plupart des juristes en droit international
01:15:15qui prennent la parole notamment dans le monde mais pas qu'eux
01:15:17en général se réjouissent de la position
01:15:19d'un certain nombre de juridictions en disant
01:15:21quelque part c'est bien de condamner
01:15:23fermement la position
01:15:25prise par Israël
01:15:27s'agissant de la guerre telle qu'elle dure actuellement
01:15:29et il faudrait imaginer
01:15:31je ne m'en satisfais pas
01:15:33ce n'est pas ce que je dis, mais il faudrait imaginer maintenant
01:15:35un autre renversement
01:15:37c'est-à-dire qu'on revienne en arrière et qu'on dise
01:15:39désormais parce que ça se poursuit, parce qu'effectivement
01:15:41il y a encore des morts
01:15:43il faudrait que cette communauté-là change d'avis
01:15:45j'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup
01:15:47de doutes, c'est-à-dire que je pense qu'en fait
01:15:49Israël a perdu
01:15:51presque définitivement
01:15:53une guerre médiatique, désormais
01:15:55elle a le mauvais rôle, et qu'on le veuille ou non
01:15:57c'est terrible, mais ça s'est inscrit dans les têtes
01:15:59et on revient à notre discussion
01:16:01tout à l'heure sur les JO en fait, parce que c'est
01:16:03le même type de minorité, le même type d'inscription dans l'histoire
01:16:05le même type de récit qu'on met en place
01:16:07pour dire que désormais on a un nouveau bourreau
01:16:09il est celui-ci
01:16:11et on légitime toutes les positions, même ceux
01:16:13de l'AFI qui sont de l'antisémitisme pur
01:16:15quitte à dire que ça devrait relever du
01:16:17pénal littéral, et on ne le fait plus
01:16:19et là où j'ai juste un petit
01:16:21mot personnel, je rebondis sur
01:16:23ce que Joseph disait tout à l'heure
01:16:25le Liban souffre depuis
01:16:275 ans comme personne
01:16:29ils n'ont plus d'argent, ils sont au bord de la banqueroute
01:16:31on n'en parle jamais
01:16:33et Emmanuel Macron a dit il y a 5 ans
01:16:35la France, ne l'oubliez pas, en bras de chemise l'été
01:16:37un autre été avec Emmanuel Macron avait dit
01:16:39nous irons, ne vous inquiétez pas, nous allons
01:16:41suivre l'affaire pour vous aider vous
01:16:43peuples libanais à vous en sortir
01:16:45nous sommes 5 ans plus tard, rien n'a été
01:16:47fait, je veux dire, la monnaie s'est
01:16:49effondrée, j'ai des amis
01:16:51libanais, j'ai régulièrement des nouvelles
01:16:53je n'ai pas pu y aller moi-même je vous avoue depuis quelques années
01:16:55mais je veux dire l'état de délabrement
01:16:57de cette société c'est hallucinant
01:16:59et maintenant ils vont se retrouver
01:17:01entre le marteau et l'enclume
01:17:03avec le Hezbollah qui fait
01:17:05comment dire
01:17:07prend au piège le système
01:17:09électoral qui est très compliqué et le système
01:17:11confessionnel libanais
01:17:13au nom d'une guerre dont les libanais vont être une énième fois
01:17:15les dindons de la farce
01:17:17dans une situation qui est invraisemblable
01:17:19et avec des gens qui sur le fond
01:17:21prennent des discussions ubuesques depuis presque le 7 octobre
01:17:23ça devient
01:17:25une tragédie incompréhensible
01:17:27dont les perdants
01:17:29sont presque
01:17:31désignés comme les bourreaux
01:17:33et même qu'on devrait être à leur côté
01:17:35c'est terrible
01:17:37on le sait le premier ministre
01:17:39l'a affirmé
01:17:41Israël va répondre
01:17:43et comme l'a dit Muriel Wacken
01:17:45Israël se doit
01:17:47de répondre
01:17:49évidemment Israël a été attaqué
01:17:51donc évidemment qu'il se doit de répondre
01:17:53mais on vit une époque
01:17:55complètement de dystopie
01:17:57orwellienne où le langage
01:17:59est perverti
01:18:01la vérité
01:18:03est malléable
01:18:05voire même mise sur le banc des accusés
01:18:07tant on a assisté à une inversion de valeur
01:18:09abjecte depuis le 7 octobre
01:18:11c'est à dire que le 7 octobre ce sont des terroristes
01:18:13le 8 octobre ils deviennent des résistants
01:18:15évidemment tout cela
01:18:17a infiltré les esprits
01:18:19y compris même
01:18:21chez certaines élites politiques
01:18:23qui ont parfaitement compris que le statut de
01:18:25il n'y a pas eu beaucoup de réactions
01:18:27oui mais je parlais précédemment dans l'historicité
01:18:29depuis le 7 octobre
01:18:31que le statut de victime est un statut moral
01:18:33et que comme le disait une grande écrivaine algérienne
01:18:35qui a beaucoup écrit pendant
01:18:37la guerre en Algérie
01:18:39la décennie noire, l'identité de victime
01:18:41devient une identité de combat
01:18:43donc on a eu à faire en Occident
01:18:45à ces petits soldats
01:18:47qui s'estiment étant ou être
01:18:49des résistants du Hamas
01:18:51donc ça c'est pour la partie si vous voulez
01:18:53projection
01:18:55et clarification
01:18:57de ce qu'est devenu aujourd'hui
01:18:59la vérité telle qu'elle est
01:19:01présentée et l'inversion
01:19:03de paradigmes
01:19:05concernant le Hezbollah
01:19:07vous avez rappelé tout à l'heure les attentats de Drakkar
01:19:09mais on n'oublie pas qu'en 86 la France a été
01:19:11touchée par une cellule du Hezbollah
01:19:13ça faisait partie d'ailleurs des premiers
01:19:15attentats sur notre sol
01:19:17et ce qui se joue là en réalité, la crainte
01:19:19c'est l'embrasement
01:19:21il est inévitable, personne ne peut
01:19:23résoudre cette conflictualité
01:19:25et cette hybridation dans la conflictualité
01:19:27de cette région là
01:19:29israélo-palestinienne
01:19:31mais ce qui est sûr c'est que ça va
01:19:33exacerber en revanche
01:19:35les volontés, les velléités hégémoniques
01:19:37sur le plan confessionnel, je rappelle que
01:19:39le Hezbollah c'est l'Iran
01:19:41qui le finance, d'ailleurs il y a un reportage
01:19:43très intéressant qui montre finalement comment
01:19:45le Hezbollah a réussi à se
01:19:47financer mais disons que ce sont les chiites
01:19:49qui ont tout intérêt à
01:19:51prendre le leadership confessionnel dans
01:19:53cette région puisque le Qatar
01:19:55qui finance le Hamas
01:19:57lui il est d'appartenance ou d'obédience
01:19:59sunnite, donc la
01:20:01réalité ou en tout cas la
01:20:03variabilité elle est là, c'est à dire
01:20:05quel sera le futur fratriarcat
01:20:07mortifère
01:20:09qui va continuer dans la
01:20:11surenchère de la violence du seul
01:20:13petit état juif
01:20:15dans le monde qui regroupe à peine 6 millions
01:20:17de personnes, la crainte est là
01:20:19et je crains malheureusement
01:20:21Israël, si elle n'est pas aidée, s'il n'y a
01:20:23pas une coalition derrière pour l'aider
01:20:25à combattre ses ennemis
01:20:27de l'extérieur
01:20:29que va-t-il se passer en réalité ?
01:20:31Où sera l'Occident pour prêter main
01:20:33forte à Israël puisque vous voyez bien que
01:20:35encore une fois là ce n'est pas
01:20:37le Hamas mais bel et bien le Hezbollah
01:20:39qui a attaqué encore une fois des enfants
01:20:41sur le plateau du Golan.
01:20:43Il est 18h30, vous êtes bien sûr
01:20:45Europe 1 et sur CNews et Punchline
01:20:47était jusqu'à 19h
01:20:49dans quelques instants on va se parler
01:20:51du match de la honte, je vais le qualifier comme ça
01:20:53Israël-Paraguay avec
01:20:55des gestes, des paroles qu'on a entendues
01:20:57qu'on n'a moyen de plus entendre malheureusement
01:20:59des étés tuiles qu'on a pu voir
01:21:01mais à 18h30 on fait
01:21:03un nouveau point sur l'information
01:21:05avec Maureen Vidal
01:21:11Un militant d'ultra-gauche interpellé sur un site
01:21:13SNCF en Seine-Maritime
01:21:15il possédait des clés d'accès à des locaux
01:21:17des pinces coupantes et un jeu de clés universel
01:21:19placé en garde à vue à Rouen
01:21:21le ministre de l'Intérieur démissionnaire annonçait
01:21:23ce matin que la piste de militants d'ultra-gauche
01:21:25était privilégiée concernant l'affaire
01:21:27du sabotage ferroviaire comme convenu
01:21:29la circulation des trains a repris normalement
01:21:31ce matin. Et d'autres sabotages
01:21:33cette nuit, cette fois-ci du réseau fibre optique
01:21:35et de plusieurs opérateurs
01:21:376 départements ont été touchés
01:21:39il s'agit des Bouches-du-Rhône, de l'Aude, de l'Oise
01:21:41de l'Hérault, de la Meuse et de la Drôme
01:21:43des perturbations survenues notamment
01:21:45chez les opérateurs SFR et FRI
01:21:47ces actes n'ont fait l'objet d'aucune revendication
01:21:49à ce stade. Paris, coeur des Jeux Olympiques
01:21:51n'a pas été touché
01:21:5367 migrants interpellés ce matin
01:21:55dans la Somme alors qu'ils s'apprêtaient
01:21:57à prendre la mer, repérés
01:21:59par petits groupes, par les gendarmes
01:22:01de nombreux enfants se trouvaient parmi eux
01:22:03tous ont été conduits à la gendarmerie d'Abbeville
01:22:05pour une étude sur leur situation
01:22:07administrative
01:22:09Merci beaucoup Maureen Vidal
01:22:11toujours sur Europe et sur CNews
01:22:13Guylain Benessa
01:22:15Joseph Tounel
01:22:17et Axel Ronde
01:22:19pardonnez mon cher Guylain
01:22:21d'habitude c'est du gislin qu'on me donne
01:22:23mais pas du gislin, il y a des variations
01:22:25c'est important mais vous savez
01:22:27c'est dans l'air du temps
01:22:29on va dire ça
01:22:31on va enchaîner avec
01:22:33un sujet au combien
01:22:35sérieux
01:22:37le match de la Ronde
01:22:39c'est le match
01:22:41de foot entre Israël
01:22:43et Paraguay, ça s'est passé
01:22:45samedi soir au Parc des Princes
01:22:47un groupe d'Ultra, drapeau
01:22:49palestinien à la main, a scandé des slogans
01:22:51antisémites, on regarde
01:22:53et on écoute le sujet de Célia Gouillard
01:22:55et évidemment on en parle une nouvelle fois
01:22:57hélas
01:22:59geste antisémite, slogan
01:23:01anti-Israël, déploiement de drapeau
01:23:03palestinien, le match Israël
01:23:05Paraguay ce samedi au Parc des Princes
01:23:07a été le théâtre de tensions
01:23:09une cinquantaine de personnes vêtues de noir
01:23:11et masquées ont notamment déployé
01:23:13une banderole portant l'écriture
01:23:15génocide olympique
01:23:17et les tensions se sont
01:23:19poursuivies après le match à l'extérieur
01:23:21du stade
01:23:23là ils provoquent
01:23:25face à cette situation
01:23:27Caroline Yadan, députée
01:23:29ensemble, attend des sanctions
01:23:31on ne doit rien céder, on ne doit pas céder
01:23:33un pouce aux manifestations
01:23:35de haine envers les juifs
01:23:37aujourd'hui je crois qu'il y a une espèce
01:23:39de sentiment d'impunité
01:23:41ou alors d'atmosphère
01:23:43d'impunité
01:23:45c'est aussi une réponse à apporter de dire
01:23:47à ces personnes là
01:23:49non seulement on va vous identifier
01:23:51non seulement vous allez être jugé
01:23:53mais vous allez être jugé extrêmement sévèrement
01:23:55le comité d'organisation des Jeux olympiques
01:23:57et paralympiques a déposé plainte
01:23:59une enquête pour provocation à la haine raciale
01:24:01aggravée a été ouverte
01:24:03Muriel Wakin-Melki
01:24:05avocate, présidente d'organisation
01:24:07juive européenne
01:24:09ça continue
01:24:11mais ça ne peut pas s'arrêter
01:24:13tant que la justice ne passera pas
01:24:15et qu'elle ne passera pas de manière sévère
01:24:17et que les peines qui sont
01:24:19prononcées ne raisonneront pas
01:24:21longtemps, loin, fort
01:24:23ça c'est un premier point
01:24:25évidemment que nous allons déposer plainte nous aussi
01:24:27nous avons déjà été saisis par plusieurs personnes
01:24:29qui ont assisté à ce match et donc qui ont vu
01:24:31et qui ont enregistré
01:24:33et qui ont pris des enregistrements vidéo
01:24:35de ce qui se passait
01:24:37donc on est en train de les étudier
01:24:39et notre plainte rejoindra celle du comité olympique
01:24:41bien évidemment
01:24:43au-delà de ça
01:24:45encore une fois
01:24:47vous le savez depuis le 7 octobre
01:24:49on a multiplié les dépôts de plainte
01:24:51on a multiplié ces dépôts de plainte
01:24:53parce qu'on le dit à chaque fois
01:24:55lorsqu'on laisse la parole antisémite se libérer totalement
01:24:57sur la scène publique
01:24:59que ce soit dans les manifestations
01:25:01que ce soit dans les hémicycles ou à l'extérieur
01:25:03que ce soit sur les réseaux sociaux
01:25:05sur les plateaux télévisés
01:25:07ou dans les médias d'une manière générale
01:25:09on ne peut que s'attendre
01:25:11à ce type de résultat
01:25:13c'est-à-dire qu'à un moment donné vous avez des personnes
01:25:15qui se sentent autorisées à venir
01:25:17dans un stade alors qu'on est là pour
01:25:19le jeu, qu'on est là pour le plaisir
01:25:21pour le partage
01:25:23et venir gâcher la fête
01:25:25avec des signes
01:25:27j'ai eu des enregistrements sur des signes
01:25:29de salut nazi
01:25:31j'ai eu les banderoles que vous avez, on les a aussi
01:25:33les slogans qui ont été prononcés
01:25:35sont des slogans qui sont extrêmement problématiques
01:25:37donc on a tout ça
01:25:39et on ne souhaite qu'une chose
01:25:41c'est
01:25:43dans un premier temps
01:25:45que la justice passe, dans un deuxième temps
01:25:47que les personnes qui sont autour de ces personnes
01:25:49qu'on voit là
01:25:51interviennent
01:25:53et s'opposent à ce qui est en train de se passer
01:25:55sous leurs yeux et qu'elles disent qu'elles ne sont pas
01:25:57d'accord pour cela, c'est ce que j'appelle
01:25:59le sursaut citoyen, ça doit aussi
01:26:01partir du peuple
01:26:03ça doit aussi partir de nous
01:26:05de nos voisins, de notre facteur
01:26:07de notre boulanger, de notre médecin
01:26:09qui dans ce stade, ce jour-là
01:26:11assistent comme d'autres personnes
01:26:13à ces agissements
01:26:15et les dénoncent immédiatement et tentent de les empêcher
01:26:17alors ce n'est pas se faire justice
01:26:19à soi-même, c'est simplement dire moi je ne suis pas d'accord
01:26:21je suis là, ça me déplaît, je ne veux pas de ça
01:26:23et je crois que si on arrive à un moment donné
01:26:25à réveiller un peu les consciences citoyennes
01:26:27et si on arrive à faire passer le message
01:26:29que ce n'est plus possible
01:26:31ça fait maintenant depuis le 7 octobre
01:26:33que ça dure, c'est tous les jours, on a des plaintes
01:26:35au quotidien, pas une plainte, pas deux plaintes
01:26:37on a des signalements sans arrêt
01:26:39il faut véritablement que cela cesse
01:26:41on ne va pas repartir sur une année comme ça
01:26:43Oui mais je vous avais reçu à Muriel Weykin-Melki
01:26:45suite à l'intervention de Thomas Porte
01:26:47Oui, je sais bien
01:26:49Il avait carrément fléché
01:26:51les athlètes israéliens
01:26:53il ne faut pas s'étonner
01:26:55On a déposé des plaintes
01:26:57et notamment contre monsieur Thomas Porte
01:26:59pour les propos qu'il tient
01:27:01qui pour nous constituent des incitations
01:27:03et des provocations à la haine, à la discrimination
01:27:05notamment contre les athlètes israéliens
01:27:07contre les personnes qui ont la double nationalité
01:27:09franco-israélienne, c'est les derniers propos
01:27:11qu'il a tenus il y a juste une semaine
01:27:13ces plaintes sont sur le bureau
01:27:15du parquet, elles sont entre les mains
01:27:17de la procureure de la République de Paris
01:27:19pour y apporter une réponse
01:27:21et puis accessoirement apporter une réponse
01:27:23à toutes les autres plaintes
01:27:25Mais c'est le principe de notre justice
01:27:27elle est là pour faire un rempart
01:27:29entre des agissements qui ne sont pas tolérables
01:27:31des agissements qui viennent troubler
01:27:33de manière conséquente notre ordre public
01:27:35et l'ensemble des citoyens
01:27:37qui n'en peuvent plus
01:27:39il n'y a pas que la communauté juive
01:27:41qui est touchée par ces propos, c'est tout le monde
01:27:43quand vous allez à un match, vous n'avez pas envie de voir ça
01:27:45Tour de table sur ce qui s'est passé
01:27:47au cours de ce match, Guylain Benessa
01:27:49Sabrina Medjameur
01:27:51Joseph Tounel et Axel Ronde
01:27:53Ma consoeur dit à juste titre, à l'instant
01:27:55il faudrait un sursaut citoyen
01:27:57il faudrait que chacun dans un stade se lève
01:27:59ou quelque part manifeste
01:28:01je suis d'accord avec ça évidemment
01:28:03mais le problème il est simple
01:28:05il est extrêmement simple
01:28:07on a une marche contre le soutien
01:28:09une marche qui a dû être réalisée
01:28:11il y a quelque temps sur la question de l'antisémitisme
01:28:13le jour de cette fameuse
01:28:15marche contre l'antisémitisme
01:28:17Emmanuel Macron
01:28:19notamment à ton pensée à l'époque sur les conseils
01:28:21de Yassine Benatar a décidé de ne pas
01:28:23se rendre à cette marche
01:28:25ça veut dire que le sursaut républicain, le sursaut citoyen
01:28:27en tout cas ça n'a pas été un sursaut présidentiel
01:28:29ça veut dire qu'on n'a pas montré l'exemple
01:28:31et depuis on joue un jeu mortifère
01:28:33qui est de refuser
01:28:35on en parle, mais il n'y a pas
01:28:37ce déclencheur, et Emmanuel Macron
01:28:39aurait peut-être pu l'être, et ce qu'il a fait
01:28:41c'est qu'il a rattrapé le coup lors d'un hommage
01:28:43qu'il a rendu, et le grand hommage cette fois-ci
01:28:45tout le monde a salué la verticalité
01:28:47il sait faire, il a bien fait, etc.
01:28:49le problème c'est que le jour où il fallait être là
01:28:51comme les jours où il faut faire ce sursaut
01:28:53ce jour-là, le sursaut d'Emmanuel Macron, on ne l'a pas eu
01:28:55donc ça donne l'impression
01:28:57que finalement ça devient
01:28:59presque banal, et c'est hallucinant
01:29:01à l'Assemblée Nationale, on a des propos
01:29:03qui auraient été absolument
01:29:05intolérables il y a une vingtaine d'années
01:29:07et on a l'impression
01:29:09que c'est une banalie
01:29:11Anna Arendt écrivait à l'époque sur la bureaucratie
01:29:13du mal, quelque part on a une banalité
01:29:15de l'antisémitisme
01:29:17une banalisation de l'antisémitisme
01:29:19qui s'est répandue, je ne dis pas
01:29:21que c'est exactement la même chose, mais il y a quelque chose
01:29:23comme cette banalisation qui est entrée presque
01:29:25dans les mœurs, notamment à gauche
01:29:27Sabrina Benjamar ? Il y a pire qu'une banalisation
01:29:29il y a un encouragement
01:29:31à débrider toutes les
01:29:33pulsionnalités antisémites
01:29:35On se souvient de Thomas Porte, encore je répète
01:29:37il était devant ses sympathisants
01:29:39on l'a commenté largement
01:29:41mais oui vous avez raison, pas que
01:29:43La France insoumise depuis le 7 octobre ne fait que
01:29:45souffler sur les braises
01:29:47encore une fois
01:29:49d'un communautarisme qui est installé
01:29:51en France depuis 40 ans
01:29:53qui vise un segment
01:29:55de la société
01:29:57très particulier avec des mots
01:29:59une linguistique
01:30:01un narratif très bien orienté
01:30:03pour accuser
01:30:05entre guillemets réception morale
01:30:07de toutes leurs
01:30:09oucases, je reprends l'aphorisme
01:30:11qu'il avait utilisé lui-même en parlant du
01:30:13CRIF, les oucases du CRIF, donc je reprends
01:30:15les mots de Mélenchon, il y a en France
01:30:17évidemment des citoyens français
01:30:19de confession, quelle qu'elle soit
01:30:21qui sont évidemment
01:30:23notoirement antisémites et qui sont
01:30:25largement, largement
01:30:27encouragés par une représentation
01:30:29politique qui
01:30:31je le répète
01:30:33qui les pousse
01:30:35à agir selon
01:30:37leur propre désir, c'est-à-dire
01:30:39débrider
01:30:41encourager
01:30:43l'antisémitisme dans sa
01:30:45version la plus mortifère
01:30:47je rappelle qu'un sexagénaire a été
01:30:49tabassé dans le XXème, je rappelle
01:30:51qu'une petite enfant a été violée
01:30:53en raison de sa
01:30:55judéité, voyez-vous où on en est
01:30:57alors Muriel, elle est
01:30:59c'est une femme incroyable, elle passe
01:31:01énormément de temps en plus de sa fonction
01:31:03d'avocate pour aider
01:31:05toutes les familles qui déposent plainte
01:31:07elle est épuisée sur cette question
01:31:09mais le sursaut aux citoyens
01:31:11ma chère Muriel
01:31:13qui sommes-nous à combattre
01:31:15combien sommes-nous à combattre l'antisémitisme
01:31:17que risquons-nous
01:31:19que risquons-nous en tant que français
01:31:21de toute ethnie ou de toute religion confondue
01:31:23à combattre l'antisémitisme
01:31:25à marcher main dans la main avec les français de confession
01:31:27juive, que risquons-nous Muriel
01:31:29je le sais très bien
01:31:31je vous laisse répondre juste après
01:31:33je répondrai là-dessus parce qu'on est proches
01:31:35et je voudrais
01:31:37simplement profiter de ce plateau pour dire que
01:31:39en tant que républicain
01:31:41républicaine, peu importe, c'est un
01:31:43devoir, c'est un devoir
01:31:45de se battre et de
01:31:47condamner et de combattre
01:31:49l'antisémitisme, la république
01:31:51elle est fraternelle
01:31:53elle n'est pas divisée, donc c'est
01:31:55un combat au péril même de nos vies
01:31:57je sais de quoi je parle
01:31:59à l'époque où nous étions
01:32:01civilisés, c'est-à-dire sous
01:32:03la Grèce antique, il y avait la trêve olympique
01:32:05et la trêve olympique, même si les villes grecques
01:32:07se faisaient la guerre, elles arrêtaient la guerre
01:32:09non mais c'est plus respecté ça, malheureusement
01:32:11là, on a un exemple même, que vient faire
01:32:13la politique dans les stades
01:32:15premier point
01:32:17il y aura d'autres scènes de la sorte
01:32:19on s'engage à Paris
01:32:21je suis persuadé, d'ici la fin des JO
01:32:23malheureusement, c'est évident
01:32:25ça n'a rien à faire dans les stades alors que ces gens
01:32:27viennent uniquement pour ça
01:32:29deuxième point, ça vient d'être évoqué
01:32:31mais il faut quand même en reparler parce que ça ne
01:32:33bouge pas
01:32:35la passivité
01:32:37du peuple français quand même, et la passivité
01:32:39surtout de nos élites, parce que si nos élites prenaient
01:32:41la main, alors le peuple français
01:32:43suivrait, mais les élites se désintéressent
01:32:45de la question de l'antisémitisme visiblement
01:32:47sauf quand il y a un choc grave
01:32:49on en parle pendant les 24 heures
01:32:51il y a ceux qui regardent ailleurs
01:32:53il y a ceux qui nous expliquent, mais non c'est pas tout à fait ça
01:32:55mais c'était autre chose
01:32:57on va revenir
01:32:59le nombre de familles juives qui ont dû quitter la Seine-Saint-Denis
01:33:01ça ne date pas d'hier matin
01:33:03le nombre de familles juives qui doivent quitter
01:33:05le Val-de-Marne ou certaines villes du Val-de-Marne
01:33:07et ça je peux en témoigner, ça ne date pas de demain matin
01:33:09Sabrina vient de l'évoquer, il faut en reparler
01:33:11une jeune fille, une enfant
01:33:13une enfant
01:33:15tabassée, insultée, violée
01:33:17parce qu'elle est juive
01:33:19c'est en France, en 2021
01:33:21absolument
01:33:23que font vraiment nos élus
01:33:2512 ans, et les auteurs du même âge
01:33:27mais c'est terrifiant
01:33:29oui ça veut dire quoi ? ça veut dire que ces auteurs
01:33:3112 ans
01:33:33on leur a mis quoi dans la tête ?
01:33:35quelle est la responsabilité du milieu ?
01:33:37quand je parle du milieu c'est la famille
01:33:39et c'est le milieu autour de la famille
01:33:41on nous en parle jamais
01:33:43vous avez tous autour de cette table eu 12 ans
01:33:45on vous mettait des choses pareilles dans la tête
01:33:47à 12 ans vous en preniez un voisin
01:33:49parce qu'il était je ne sais pas quoi
01:33:51parce qu'il était italien ou parce qu'il était différent
01:33:53le monde a changé mon cher Joseph Souvenel
01:33:55c'est pas le monde qui a changé
01:33:57c'est notre élite qui se pourrit
01:33:59le poisson pourrit par la tête
01:34:01et bien là on a une élite qui se pourrit
01:34:03dans sa lâcheté et qui va dans le même temps
01:34:05se draper à certains moments
01:34:07dans l'amour du monde et l'amour des autres
01:34:09non ils n'ont pas d'amour, l'amour c'est avoir du courage
01:34:11pour lutter contre l'antisémitisme
01:34:13aujourd'hui en France
01:34:15Axel Ronde, l'homme et le policier
01:34:17l'homme d'abord la réaction
01:34:19et la réaction du policier aussi
01:34:21par rapport à ce qu'il se passe
01:34:23mais de toute façon
01:34:25sur ces faits antisémites
01:34:27il y a tout de suite eu une enquête
01:34:29qui a été diligentée, il faut savoir que le Parc des Princes
01:34:31a été équipé de nombreuses caméras
01:34:33de surveillance
01:34:35on va identifier les individus
01:34:37et ils seront interpellés et traduits devant la justice
01:34:39après c'est à la justice
01:34:41effectivement de prendre
01:34:43les mesures adéquates
01:34:45nous ce qu'on voit c'est que malheureusement
01:34:47il y a énormément d'actes antisémites
01:34:49qui explosent dans notre pays, depuis le début de l'année
01:34:51on est à plus de 60%
01:34:53déjà que l'année dernière c'était énorme
01:34:55c'est plus possible
01:34:57qu'on cible
01:34:59nos compatriotes parce qu'ils sont
01:35:01de confession juive
01:35:03encore une fois
01:35:05c'est scandaleux mais la police
01:35:07apporte tout de suite une réponse
01:35:09immédiate
01:35:11en tout cas elle dirige entre les enquêtes
01:35:13nécessaires pour mettre un terme
01:35:15à ces exactions
01:35:17pour ce qui s'est passé
01:35:19au Parc des Princes
01:35:21il y avait aussi des stadiers
01:35:23donc il faut peut-être se poser la question
01:35:25pourquoi ils ne se sont pas intervenus
01:35:27pour mettre
01:35:29plus rapidement, déjà pour détecter en amont
01:35:31ces banderoles, comment ça se fait qu'on arrive
01:35:33à rentrer dans un stade avec des banderoles
01:35:35alors même qu'il y a une fouille de sécurité
01:35:37pour y pénétrer
01:35:39donc ça
01:35:41c'est l'organisation
01:35:43des stadiers qui devra
01:35:45peut-être en répondre
01:35:47parce qu'à un moment donné on ne peut pas mettre tout
01:35:49sur l'action de la police nationale
01:35:51il faut aussi que tous les acteurs
01:35:53se saisissent de ce sujet
01:35:55qui est
01:35:57extrêmement grave
01:35:59donc encore une fois
01:36:01nous policiers nous répondrons
01:36:03à cela et il est inadmissible
01:36:05qu'on continue
01:36:07sur ces actes criminels parce que
01:36:09de plus en plus on franchit des paliers
01:36:11vous parlez du viol
01:36:13de cette jeune fille mais il y a aussi d'autres personnes
01:36:15qui sont blessées gravement
01:36:17attaquées parce que
01:36:19ils sont de confession juive
01:36:21donc ce n'est plus possible et ça il va falloir
01:36:23que certains hommes politiques
01:36:25se posent les bonnes questions quand
01:36:27ils s'en prennent soit à des délégations
01:36:29sous couvert parce qu'ils sont israéliens
01:36:31parce qu'il s'est passé des choses
01:36:33dans les territoires
01:36:35palestiniens donc il faut vraiment
01:36:37qu'il y ait
01:36:39de la maturité sur certains hommes politiques
01:36:41parce que leur parole est très forte
01:36:43on le sait nous sur la voie publique on le voit bien
01:36:45les gens mélangent tout de toute façon
01:36:47ils ne connaissent absolument rien et ils vont
01:36:49s'identifier parce que finalement
01:36:51certains partis politiques
01:36:53vont leur dire
01:36:55carrément allez-y c'est comme ça
01:36:57qu'il faut faire alors même que
01:36:59non il va falloir qu'on leur explique
01:37:01qu'il y a une loi dans notre pays et qu'on doit
01:37:03protéger et qu'on vit en république
01:37:05et chacun est libre de pouvoir
01:37:07pratiquer la religion qu'il veut
01:37:09un dernier mot à Loïcine Melki sur le sujet
01:37:11alors simplement
01:37:13quand j'appelle aux sursauts citoyens c'est parce que
01:37:15du côté politique je ne vois pas
01:37:17de réaction, je ne vois pas la réaction que j'attends
01:37:19en fait et je me dis
01:37:21après toutes ces années
01:37:23parce que ça fait plus de 10 ans maintenant que je fais ce combat
01:37:25et je ne le fais pas seule
01:37:27on est une soixantaine
01:37:29à l'organisation juive européenne d'avocats
01:37:31et avec moi j'ai des gens formidables
01:37:33et on fait ce travail tous ensemble ce qui me permet d'être un peu moins
01:37:35épuisée que je le saurais si j'étais toute seule
01:37:37à travailler
01:37:39mais au delà de ça depuis ces 10 années
01:37:41j'en ai vu passer des plans
01:37:43le plan national
01:37:45de lutte contre l'antisémitisme, combien de plans
01:37:47j'ai vu défiler, combien d'actes
01:37:49concrètement, on a beaucoup travaillé
01:37:51on travaille beaucoup avec la cellule interministérielle
01:37:53qui dépend du ministère de l'intérieur
01:37:55la DILCRA
01:37:57mais quel moyen donne-t-on à la DILCRA
01:37:59véritablement, c'est une vraie problématique
01:38:01là aussi c'est un vrai sujet
01:38:03finalement dans les actes, qu'est-ce que souhaitent
01:38:05nos gouvernants, quelle est véritablement
01:38:07leur intention concrète
01:38:09de lutter, de combattre
01:38:11contre l'antisémitisme, je ne sais pas
01:38:13aujourd'hui je ne suis pas en mesure de vous dire
01:38:15clairement
01:38:17à quel niveau
01:38:19de curseur je placerai le curseur
01:38:21pour dire si on est véritablement
01:38:23tout en haut, tout en bas, j'aurais plutôt tendance à dire
01:38:25qu'on est vers le bas, voire même le très bas
01:38:27ça c'est pour les politiques, donc moi mon
01:38:29constat c'est aussi
01:38:31une remarque de soutien qu'on a reçue depuis
01:38:33le 7 octobre, il y a eu quantité de personnes
01:38:35qui nous ont écrit, à nous les avocats
01:38:37que ce soit mon cabinet, que ce soit sur les médias
01:38:39sur les réseaux etc, j'ai vraiment reçu beaucoup
01:38:41beaucoup de témoignages de soutien
01:38:43et c'est ces gens-là en fait que j'appelle, qui me demandent
01:38:45mais qu'est-ce qu'on peut faire concrètement, concrètement
01:38:47quand il y a quelque chose comme ça qui se produit sous vos yeux
01:38:49ne laissez pas faire
01:38:51manifestez-vous, soutenez
01:38:53et dites, opposez-vous à ce qui est en train de se
01:38:55produire sous vos yeux, quand ça touche
01:38:57des personnes autour de vous
01:38:59bougez, ne restez pas sans rien faire
01:39:01Un dernier mot
01:39:03Malheureusement, Macron sera
01:39:05d'autant plus raison qu'on sait comment l'Etat réagit
01:39:07plus en plus des deux autorités, la réponse
01:39:09qu'on fait c'est que lorsqu'on a un match de foot
01:39:11qui se joue avec Israël, on
01:39:13essaye de trouver un lieu pour le jouer parce qu'on refuse de jouer
01:39:15chez soi, aujourd'hui la Belgique avait annoncé
01:39:17il y a quelque temps qu'on ne pouvait pas faire un match
01:39:19de foot à Bruxelles
01:39:21et vous savez pourquoi ? Parce que c'est exactement
01:39:23la même chose et la réponse, vous avez totalement raison
01:39:25la réponse officielle de la Belgique
01:39:27enfin de Bruxelles, c'est de dire
01:39:29on va délocaliser le match qui devrait jouer en Hongrie
01:39:31je crois de mémoire, parce qu'on ne peut pas
01:39:33jouer le match en Belgique
01:39:35parce qu'il y a des troubles de public qui sont précisément
01:39:37les troubles qu'on voit se débarquer
01:39:39dans les stades français
01:39:41et qu'est-ce qu'on fait ? Le choix, c'est la
01:39:43soumission et la délocalisation
01:39:45pour ne précisément pas se retrouver
01:39:47dans la situation dans laquelle on est nous, pendant les JO
01:39:49parce qu'on le voit, et les Belges
01:39:51ont dit quoi ? On dit, moi j'ai pas envie de le voir
01:39:53donc ils ont qu'à aller ailleurs, c'est la soumission
01:39:55qui est le résultat d'après, c'est terrible
01:39:57je suis d'accord avec vous. C'est terrible et ça fait écho
01:39:59avec une situation que nous connaissons nous
01:40:01à l'OGE aussi, qui est celle de ces étudiants qu'on a
01:40:03dû déscolariser de certains établissements
01:40:05de certains départements
01:40:07parce que les proviseurs nous indiquaient
01:40:09on n'est plus en mesure d'assurer leur sécurité
01:40:11on ne peut plus les garder ces étudiants juifs-là
01:40:13risquent trop en restant dans notre établissement
01:40:15il faut les exfiltrer et
01:40:17on a accompagné avec
01:40:19la DILCRA justement ces exfiltrations
01:40:21pour les remettre et les
01:40:23décolariser ailleurs. Donc c'est aussi ça
01:40:25la difficulté, c'est d'être
01:40:27à la hauteur, d'avoir le courage
01:40:29toutes ces valeurs-là qui peut-être se perdent
01:40:31un peu ces dernières années. Allez les amis
01:40:33on va parler des JO
01:40:35j'ai peut-être demandé à David Poujol
01:40:37de mettre un petit jingle à chaque fois
01:40:39parce que les transitions sont
01:40:41parfois difficiles évidemment
01:40:43mais là on a une bonne nouvelle
01:40:45il y a encore une nouvelle médaille, ça serait bien d'avoir une petite
01:40:47je sais pas, David
01:40:49une petite musique comme ça, genre voilà
01:40:51encore une médaille et là on a
01:40:53une médaille d'argent
01:40:55c'est Yohann Benjamin Gaba
01:40:57médaillé d'argent et c'est du
01:40:59judo, Cocorico encore une fois
01:41:01mieux vaut qu'on imagine ça parce que là c'est
01:41:0314 médailles, 14 médailles
01:41:05pour la France, voilà. On va parler
01:41:07et on va terminer par la cérémonie d'ouverture
01:41:09des JO qui continue évidemment
01:41:11de faire parler, on en a parlé dans la
01:41:13première heure, je vous propose
01:41:15d'écouter Tony Estanguet parce que
01:41:17il répond évidemment à tous les sujets
01:41:19qui ont fait polémique, écoutez
01:41:21Tony Estanguet
01:41:23Tony Estanguet
01:41:24Cette cérémonie c'était encore une fois
01:41:26de faire rayonner la France
01:41:28de faire rayonner les artistes, les athlètes
01:41:30de mettre à l'honneur du mieux possible
01:41:32notre pays
01:41:34si certains, voilà
01:41:36ont pu ne pas apprécier certains
01:41:38tableaux, certains moments
01:41:40certains artistes
01:41:42on le déplore
01:41:44nous notre objectif c'était
01:41:46de faire plaisir aux gens, de les rassembler
01:41:48de célébrer la France, de célébrer
01:41:50l'amour, il n'y avait pas de volonté
01:41:52de nuire, de critiquer
01:41:54quelques cultures
01:41:56quelques religions
01:41:58c'est l'expression artistique française
01:42:00qui s'est exprimée dans toute sa diversité
01:42:02Alors autre réaction spécialement pour vous
01:42:04Guylain Benessa parce que je suis sûr que ça va vous faire
01:42:06réagir
01:42:08je vous taquine
01:42:10on va écouter Sandrine Rousseau
01:42:12évidemment sa vision sur cette cérémonie
01:42:14je suis sûr que ça va ouvrir un petit peu le débat
01:42:16pour terminer cette émission
01:42:18Marie-Antoinette ça fait partie de notre histoire
01:42:20et donc on l'a montré
01:42:22et je trouve que même on l'a montré d'une manière
01:42:24où on se moquait presque de nous-mêmes
01:42:26et c'est ça aussi qui a été la force de cette cérémonie
01:42:28et sur la scène
01:42:30qui a fait tant de commentaires
01:42:32je trouve que c'est quelque chose
01:42:34qui dit aussi, qui renvoie à notre histoire
01:42:36à Charlie
01:42:38et en fait à notre capacité
01:42:40à se moquer y compris
01:42:42des institutions fondamentales
01:42:44dans une société comme les religions
01:42:46et voilà
01:42:48je trouve que vraiment
01:42:50il y a eu presque
01:42:52une explosion de liberté
01:42:54enfin c'est pas presque, il y a eu une explosion
01:42:56de liberté dans cette cérémonie
01:42:58et moi ça m'a fait beaucoup de bien
01:43:00Alors je le dis à nos auditeurs d'Europe 1
01:43:02qui n'ont pas l'image
01:43:04mais Guylain Benessa prenait plein de notes
01:43:06durant l'intervention de Sandrine Rousseau
01:43:08alors je ne sais pas quelles sont les notes
01:43:10j'ai cafeté, j'aurais pas dû cafeter
01:43:12et l'écouter avec un large sourire
01:43:14ce qui m'étonne quand même
01:43:16ça m'interpelle
01:43:18malheureusement c'est ce que je fais avec mes étudiants
01:43:20je leur dis juste de choisir des mots précis
01:43:22le lexique, on répond à une copie, on répond à une question
01:43:24on a un lexique
01:43:26alors son lexique à Sandrine Rousseau c'est que
01:43:28elle nous dit que Charlie c'est de l'histoire, l'histoire de France
01:43:30Charlie je ne dis pas que ce n'est pas de l'histoire de France
01:43:32il y a eu autre chose avant Charlie
01:43:34ensuite elle nous parle des institutions
01:43:36quel rapport entre Charlie, l'histoire, la scène
01:43:38Marie-Antoinette, la décapitation
01:43:40des institutions
01:43:42et ensuite elle nous dit qu'il y a eu une explosion de liberté
01:43:44alors j'aimerais savoir exactement
01:43:46ce que signifie le terme explosion
01:43:48de liberté lorsqu'on a littéralement
01:43:50une femme décapitée
01:43:52qui est une figure de l'histoire de France, certes
01:43:54mais quel rapport avec ça immédiat dans un tableau
01:43:56qui fait l'apologie de la violence
01:43:58et surtout
01:44:00je voulais le dire tout à l'heure
01:44:02quand Jean-Luc Mélenchon
01:44:04a une parole un peu différente
01:44:06des autres à gauche sur la question
01:44:08de la scène et du sacrilege
01:44:10ou non, du blasphème, etc
01:44:12il ne faut pas tout à fait ne pas le prendre au sérieux
01:44:14Jean-Luc Mélenchon est le dernier
01:44:16à mon avis l'un des derniers à gauche
01:44:18à savoir qu'à la fin du contrat social de Rousseau
01:44:20qui est le petit livre de notre République
01:44:22à l'origine au 18ème siècle
01:44:24il y a un fameux chapitre qui s'appelle de la religion civile
01:44:26et il sait que sans religion
01:44:28tout ça ne tient pas
01:44:30nos institutions, notre état dépend également
01:44:32de quelque chose qu'il y avait d'une religion civile
01:44:34or, à force de se mouiller des religions
01:44:36on fait n'importe quoi
01:44:38je pense que Jean-Luc Mélenchon il s'en moque
01:44:40mais il sait aussi quelque part que ça reste un ciment
01:44:42là où tous ses comparses à gauche
01:44:44ne l'ont même pas remarqué, combien ce ciment-là devait exister
01:44:46deux mots
01:44:48Stanguet nous parle de rassembler
01:44:50ceux qu'on réussit à rassembler c'est la messe d'ouverture des JO
01:44:52de l'Église Catholique qui a mis côte à côte
01:44:54l'ambassadeur d'Israël, l'ambassadeur d'Iran
01:44:56et ça s'est très bien passé
01:44:58Ainsi Stamine, ce punchline était les amis
01:45:00merci de m'avoir accompagné, merci pour votre
01:45:02grande fidélité à notre rendez-vous
01:45:04merci à l'équipe qui m'a entouré, David Poujol, Sophia Rousseau
01:45:06Simon Guillain, merci à la programmation
01:45:08Lino Vitez, merci aux équipes en régie
01:45:10tout de suite, Elodie Richard
01:45:12sur CNews pour Face, un info
01:45:14et puis Thomas Schnell sur Europe 1
01:45:16pour Europe 1, soir, belle soirée
01:45:18moi je vous dis à demain, bye bye
01:45:20pour Midi News à partir de 11h
01:45:22et puis pour Punchline, je serai là aussi
01:45:24à nouveau demain, à partir de 17h
01:45:26à demain