Pendant tout l'été, les invités de #PunchlineEte débattent des grands thèmes de l'actualité de 17h à 19h
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00:00:00Il est 17h, bonsoir, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver une seconde fois en ce mardi, 17h-19h, c'est votre punchline été, deux heures d'infos, vous connaissez le cocktail avec des reportages, des témoignages et des débats, je vous présente mon équipe du soir dans quelques instants mais tout de suite, le sommaire, à la une, le rebondissement dans l'affaire Lina, cette adolescente de 15 ans, portée disparue depuis septembre 2023, non loin de chez elle, dans le bar, les choses s'accélèrent, après la découverte du profil génétique de Lina dans une voiture volée, le conducteur de cette voiture se serait
00:00:30suicidé après la saisie du véhicule, des fouilles ont démarré dans les Vosges, on
00:00:33sera sur place avec Célia Barotte et Solène Boulan, Noémie Schultz, notre spécialiste
00:00:38police-justice suit l'enquête, elle sera avec nous.
00:00:41On ira au Royaume-Uni, oui, le Royaume-Uni, avec notre correspondant Olivier Weber, le
00:00:45Royaume-Uni sous le choc après cette attaque au couteau qui a coûté la vie à trois enfants,
00:00:50le bilan s'est donc alourdi, une fillette de 9 ans a succombé à ses blessures, 8 autres
00:00:54jeunes ont été blessés ainsi que 2 adultes, cela s'est passé à Southport dans le nord-ouest
00:00:59de l'Angleterre, un ado de 17 ans a été arrêté.
00:01:02Enfin, on reparle du feuilleton de Cégillot, la baignade dans la Seine, sans surprise l'épreuve
00:01:07masculine du triathlon a été reportée une nouvelle fois, la cause évidemment, la pollution
00:01:12du fleuve.
00:01:13Voilà pour notre programme de cette première partie, mais tout de suite on fait un premier
00:01:16tour de l'information avec Maureen Vidal que je salue, bonsoir Maureen.
00:01:21Bonsoir Thierry, bonsoir à tous, à la une de l'actualité, le président turc récepta
00:01:28hyper Dohan, condamne l'immoralité commise contre le monde chrétien lors de la cérémonie
00:01:33des Jeux Olympiques, il a annoncé son souhait d'appeler le pape François à ce sujet, les
00:01:37Jeux Olympiques ont été utilisés comme un outil de perversion qui corrompt la nature
00:01:42humaine a-t-il déclaré.
00:01:43Le Royaume-Uni sous le choc après la mort de 3 fillettes dans une agression au couteau
00:01:48hier, les faits se sont déroulés à Southport dans le nord-ouest du pays, en plein cours
00:01:52de danse, un jeune homme de 17 ans a agressé plusieurs enfants, 8 sont blessés et 3 fillettes
00:01:57âgées de 6, 7 et 9 ans sont décédées, l'adolescent a lui été arrêté par les
00:02:01forces de l'ordre, la piste terroriste n'a pas été retenue.
00:02:04Les aéroports de Rennes, Brest et Perpignan, victimes de fausses alertes à la bombe ce
00:02:09matin, les aérogares ont dû être évacués, des menaces envoyées par mail, des fouilles
00:02:14ont été effectuées par les forces de l'ordre envoyées sur place, les dispositifs ont été
00:02:18levés depuis.
00:02:19Merci beaucoup Maureen, on vous retrouve dans 3 minutes, c'est bien ça ?
00:02:24Le rendez-vous est pris, je vous présente mon premier plateau, j'accueille Erwann Barillou,
00:02:28écrivain, ça fait longtemps que je ne vous ai pas eu Erwann, toujours un plaisir de vous
00:02:31retrouver Thierry, plaisir partagé, Georges Fenech, ancien magistrat, vous aussi ça fait
00:02:34longtemps ? Oui Thierry, vous venez pas me voir, moi aussi, Jacques Morel, ancien patron
00:02:39de l'office central de lutte contre la délinquance itinérante, soyez-le bienvenu, j'ai envie
00:02:43de vous accueillir, Xavier Roffer, criminologue, on ne se quitte plus, c'est une passion commune,
00:02:49Mathieu Hoque, évidemment, soyez bienvenu, merci Thierry, et puis Noémie Schultz, notre
00:02:53spécialiste police-justice, on ne se quitte plus depuis ce matin évidemment puisqu'on
00:02:56va parler de cette affaire, de ses avancées dans la disparition de l'INA avec Noémie
00:03:02dans quelques instants, cette jeune fille de 15 ans qui a disparu, je le rappelle, depuis
00:03:06septembre 2023, non loin de chez elle dans l'Alsace, on en a beaucoup parlé, des fouilles
00:03:11ont été lancées par la gendarmerie aujourd'hui, Noémie Schultz reviendra sur l'enquête,
00:03:15mais on fait un point avec les derniers éléments, avec Eugène Delfort.
00:03:20Des fouilles ont démarré ce matin dans la vallée de la Bruche dans le Barin, les gendarmes
00:03:25mènent une vaste opération de recherche pour retrouver l'INA, l'adolescente de 15 ans
00:03:30disparue le 23 septembre dernier, d'énormes moyens sont déployés, les enquêteurs de
00:03:36l'IRCGN, l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie sont sur place, ainsi qu'une
00:03:42vingtaine de gendarmes locaux, des chiens des brigades cynophiles sont également mobilisés,
00:03:48ces fouilles surviennent après la découverte majeure vendredi du profil génétique de l'INA
00:03:53dans une voiture volée, retrouvée dans le sud de la France, selon une source proche
00:03:58de l'enquête, le conducteur s'est suicidé après la saisie de sa voiture par les gendarmes,
00:04:04ce véhicule était recherché par les enquêteurs car il avait été établi qu'il se trouvait
00:04:09non loin du point de disparition de l'INA, le 23 septembre dernier, l'INA quitte son
00:04:14domicile de plaine et elle se rend à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre
00:04:19Thao son petit ami à Strasbourg, un trajet de trois kilomètres que l'INA a l'habitude
00:04:24de faire, des témoins affirment l'avoir vu marcher en direction de la gare entre 11h15
00:04:30et 11h30, d'autres déclarent l'avoir vu à bord d'un véhicule, à 11h22 son téléphone
00:04:37cesse d'émettre, seule certitude, l'INA n'a jamais pris son train pour Strasbourg.
00:04:43Noémie Schultz, vous êtes avec nous, les choses avancent et le parquet vient tout juste
00:04:48de communiquer sur ces recherches qui ont été lancées aujourd'hui.
00:04:50Oui, le parquet de Strasbourg pour nous dire que malgré d'importants moyens engagés
00:04:55aujourd'hui, des fouilles dans plusieurs zones de cette région, on ne nous a pas indiqué
00:05:00précisément quelles étaient les zones fouillées mais on sait que de nombreux gendarmes étaient
00:05:05déployés, notamment la vingtaine de gendarmes qui composent la cellule d'investigation
00:05:09qui a été dédiée à l'enquête sur l'INA depuis maintenant dix mois mais aussi des
00:05:13experts de l'IRCGN, l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale, des
00:05:17gendarmes locaux avec des chiens de gramma, ces chiens spécialisés dans la recherche
00:05:22de restes humains.
00:05:23Donc à l'instant, la procureure de la République nous indique qu'à ce stade, les importants
00:05:27moyens engagés n'ont pas permis de retrouver quelques traces que ce soit de l'INA.
00:05:32Alors, on va rappeler pourquoi cette enquête s'est accélérée ces tout derniers jours.
00:05:38Pour retrouver la voiture.
00:05:39Eh bien exactement, parce que depuis des mois, les gendarmes s'intéressaient à une voiture
00:05:45qui est apparue au gré de témoignages, sans doute aussi sur des images de vidéosurveillance
00:05:50et il est apparu qu'il fallait retrouver cette voiture qui était passée sur les lieux de
00:05:54la disparition à peu près au moment de la disparition de l'INA.
00:05:57Cette voiture a mis du temps à être retrouvée, elle a été finalement retrouvée dans le
00:06:01sud de la France, elle a été saisie et là, les experts de l'IRCGN l'ont décortiquée
00:06:07et on a appris deux choses essentielles grâce à cette voiture.
00:06:11D'abord, on a retrouvé des traces ADN de l'INA, ça veut dire que la jeune fille de
00:06:1415 ans est montée dans cette voiture.
00:06:16Alors maintenant, il faudra déterminer si elle est montée de gré ou de force, si le
00:06:20conducteur lui a proposé peut-être de la déposer un peu plus loin, s'il l'a forcée
00:06:23à monter dans la voiture.
00:06:25Et puis surtout, cette voiture a parlé, nous confiait une source proche du dossier, c'est-à-dire
00:06:29peut-être que le GPS a permis d'établir, encore une fois, que cette voiture s'était
00:06:34retrouvée à proximité ou sur le lieu de la disparition, au moment de la disparition.
00:06:38Le conducteur, malheureusement, de ce véhicule déclaré volé s'est donné la mort il y
00:06:43a quelques semaines et donc les enquêteurs poursuivent leur travail en n'ayant pas pu
00:06:48interroger cet homme et c'est à partir des éléments que cette voiture a pu donner,
00:06:53mais aussi peut-être de la téléphonie de ce suspect, que des zones ont été ciblées
00:06:58et des recherches ont été engagées pour retrouver, plus vraisemblablement, le corps
00:07:02de Lina.
00:07:03Encore une fois, la présence de ces chiens indique que ce n'est pas malheureusement
00:07:06la jeune fille en vie que l'on recherche, mais bien des restes de l'adolescente.
00:07:10Xavier Roffère, vous êtes criminologue, on voit, et Noémie vient de le préciser,
00:07:14l'élément déterminant, c'est cette voiture, évidemment, qui a tout déclenché.
00:07:18Pour que tout le monde comprenne bien, il y a deux disciplines parallèles.
00:07:22La première, c'est la criminologie, qui étudie la psychologie, la sociologie des
00:07:27criminels, les bandes, le chiffrage du crime, etc.
00:07:30Et une deuxième parallèle, qui s'appelle la criminalistique.
00:07:34La criminalistique, c'est la recherche scientifique des éléments de preuve.
00:07:38Ce que fait l'IRCGN, dont Noémie a parlé, c'est de la criminalistique.
00:07:43Et il y a des traités de criminalistique, j'ai dirigé le traité de criminalistique
00:07:48des presses universitaires de France, il faut être très prudent avec l'ADN.
00:07:52Contrairement aux empreintes digitales, l'ADN voyage, il circule.
00:07:56Vous serrez la main de quelqu'un, vous pouvez transmettre son ADN.
00:07:59Donc, bien entendu, c'est un élément très important.
00:08:02Mais est-il déterminant ? C'est moins sûr.
00:08:05Donc, on le verra plus tard.
00:08:07Cela dit, la découverte de la voiture et de son propriétaire, hélas suicidé,
00:08:12est évidemment un élément très grave dans cette affaire.
00:08:16Georges Fenech, on l'évoquait ce midi avec Noémie Schultz,
00:08:21le suicide de ce conducteur aussi peut poser problème.
00:08:24Et notamment dans le deuil, si jamais on retrouve Lina.
00:08:29Et dans le cadre de l'enquête, évidemment, parce qu'on ne parlera pas, évidemment.
00:08:33Je crois que l'important pour la famille, c'est de retrouver le corps de Lina, bien entendu.
00:08:40Normalement, un corps finit toujours par ressurgir, en quelque sorte.
00:08:44Vous vous souvenez de l'affaire du petit Émile ?
00:08:45Oui.
00:08:46Il a fallu du temps.
00:08:47Il arrive qu'on ne le retrouve jamais, mais on le retrouve quand même.
00:08:51Là, on a une piste sérieuse.
00:08:52Bien sûr qu'il existe un risque toujours de transfert, de l'ADN de transfert.
00:08:57C'est-à-dire que c'est un ADN qui aurait pu être apporté par quelqu'un
00:09:00qui était en contact avec la petite Lina et qui est monté dans la voiture.
00:09:04Tout ça, c'est dans l'ordre du possible.
00:09:06Mais il n'en demeure pas moins que les traces ADN retrouvées dans un véhicule
00:09:10qui correspond au véhicule qui a été vu aux abords,
00:09:13c'est-à-dire qui a quand même été là au moment où elle a disparu.
00:09:16En plus, le suspect qui a volé cette voiture,
00:09:19qui est quelqu'un déjà connu apparemment des services de police et tout,
00:09:22et qui se suicide peu après,
00:09:24ça fait quand même un certain nombre d'indices graves et concordants,
00:09:27comme on dit, un faisceau d'indices.
00:09:31Un faisceau de présomptions concordantes.
00:09:32Voilà, exactement, qui montrent que les enquêteurs sont sur la bonne piste.
00:09:36Reste évidemment à continuer toutes les recherches,
00:09:40notamment sur la téléphonie, sur l'Internet, sur le GPS,
00:09:45qui permettront de retracer le circuit des cartes bancaires,
00:09:48le circuit de cet individu, et puis faire son profil.
00:09:52Mais vraiment, l'enquête a fortement avancé.
00:09:55Ce qui est sûr, c'est que si cet homme, ce suspect,
00:10:00cet homme mis en cause qui s'est donné la mort,
00:10:02est à l'origine de la disparition de Lina,
00:10:04ça veut dire qu'il n'y aura jamais de procès.
00:10:06Il ne pourra jamais s'exprimer.
00:10:08Il peut y avoir un complice.
00:10:09Il peut y avoir un complice, quand même.
00:10:11Lui ne sera pas jugé, en tout cas, par l'action publique, il n'y aura pas de procès.
00:10:13Ensuite, s'il est avéré effectivement qu'il a bénéficié de complicité,
00:10:18peut-être même de personne à qui il a pu parler de ce crime
00:10:21et qu'ils n'ont pas dénoncé a posteriori.
00:10:23Mais ce qui est probable, c'est que la famille reste effectivement,
00:10:28ce que vous disiez, avec de nombreuses questions qui n'ont pas de réponse.
00:10:30Puisque si, encore une fois, cette personne-là,
00:10:34la personne à l'origine de la disparition de Lina,
00:10:36il ne pourra pas expliquer s'il était passé par hasard ce jour-là,
00:10:40s'il l'avait repéré, même si, encore une fois, on va essayer,
00:10:45on va regarder s'il a pu envoyer des messages,
00:10:47s'il a pu faire des repérages, faire des recherches dans sa téléphonie,
00:10:50dans ses ordinateurs, on va essayer d'en savoir le plus possible.
00:10:53Mais il y a un risque, effectivement, que l'action publique s'éteigne
00:10:56et que pour la famille, ça s'arrête là avec beaucoup de questions sans réponse.
00:10:59Mais comme le disait Georges, déjà, si on peut retrouver et s'assurer
00:11:03de savoir ce qui est arrivé à Lina, ce sera forcément très important pour la famille.
00:11:07On se souvient des appels, on l'évoquait ensemble ce midi, de la maman de Lina.
00:11:12Jacques Morral, deux mots sur cette affaire, votre regard.
00:11:17Oui, alors, la complexité, c'est de voir un peu l'historique de cette voiture,
00:11:21parce que, si vous voulez, on ne comprend pas bien.
00:11:23On parle de conducteur, on parle de propriétaire,
00:11:25on parle d'une personne qui s'est suicidée.
00:11:28Il semblerait que la personne qui s'est suicidée, c'était le propriétaire de la voiture.
00:11:35Donc, on sait à quel moment la plate a été déposée pour le vol de cette voiture.
00:11:43Une des techniques des gens qui font des bêtises avec leur véhicule,
00:11:47c'est de se précipiter ensuite dans une gendarmerie ou dans un commissariat de police
00:11:52et de déposer plainte pour le vol de leur voiture pour essayer de brouiller les pistes.
00:11:57Donc, j'ai bien compris ce garçon, il est connu un peu dans la région de Besançon.
00:12:03La voiture est retrouvée dans le sud de la France.
00:12:06Mais quand on s'intéresse à son portable,
00:12:08on s'aperçoit qu'il était dans la région où la petite a été enlevée.
00:12:14Donc, ça veut dire que c'est sûrement lui qui circulait avec sa propre voiture
00:12:19et qu'il a après été la larguer quelque part pour brouiller l'enquête.
00:12:26Bon, là, les recherches qu'il y a aujourd'hui,
00:12:28il y a déjà eu des recherches très importantes
00:12:29qui ont été faites dans cette région pendant plusieurs semaines
00:12:33avec l'engagement de tous les moyens possibles,
00:12:36du chien jusqu'aux hélicoptères, les drones et tous les spécialistes possibles et imaginables.
00:12:42Donc, qu'est-ce que ces nouvelles recherches, si vous voulez, peuvent donner ?
00:12:46Sauf si, grâce au portable, au bornage du portable de ce conducteur,
00:12:53on est capable de localiser des points précis dans la zone où ça s'est passé
00:12:59et où les recherches n'avaient peut-être pas été engagées
00:13:03parce qu'elles étaient un peu loin de l'endroit de l'enlèvement.
00:13:06Et on se met à la place de la maman.
00:13:08Et moi, je me souviens, ça avait profondément marqué ces appels qu'elle avait lancés à la presse, évidemment.
00:13:13Et qu'est-ce qui doit se passer dans sa tête, dans ce contexte ?
00:13:18Aaron Barriot ?
00:13:18Oui, évidemment, on pense tout de suite aux proches, à la famille.
00:13:22Cette attente est réellement insupportable.
00:13:25Et les Français sont en empathie avec la famille
00:13:28et ils essayent de résoudre l'enquête ici, en suivant les nouvelles à cette antenne,
00:13:33au fur et à mesure de l'enquête de la police.
00:13:36Et on se souvient de nombreuses histoires similaires
00:13:39qui ont marqué la chronique judiciaire française.
00:13:42Et je crois que les Français ont toujours cette empathie naturelle avec la famille des victimes,
00:13:48en espérant que l'enquête va se résoudre le plus rapidement possible.
00:13:51Et ça dit aussi, malheureusement, quelque chose de notre société.
00:13:54Est-ce qu'on n'est pas rentrés dans une société de défiance
00:13:57où, finalement, faire du stop aujourd'hui ou faire confiance à autrui,
00:14:01c'est devenu de plus en plus difficile, malheureusement ?
00:14:04En priorité au terrain, on va retrouver notre équipe qui est à Plaine, dans le Barin,
00:14:10où les recherches ont commencé.
00:14:12On va retrouver Célia Barotte et Solène Boulan.
00:14:15Bonsoir Célia.
00:14:16L'enquête avance, même si, Noémie vient de le dire,
00:14:21le parquet a confirmé que pour le moment, les recherches n'avaient rien donné.
00:14:25Oui Thierry, toujours aucune trace de l'INA,
00:14:27toujours aucune réponse pour comprendre les circonstances de sa disparition.
00:14:32Bien sûr, les moyens sont importants ici, déployés dans ce secteur.
00:14:37Il y a des experts de l'IRCGN,
00:14:39des chiens spécialisés dans la recherche de traces humaines,
00:14:43de restes humains qui sont mobilisés.
00:14:45D'importants dispositifs de gendarmerie sont mis en place.
00:14:49Des gendarmes locaux sont mobilisés depuis ce matin
00:14:52pour essayer de comprendre les circonstances de la disparition de l'INA.
00:14:57Mais comme vous l'avez rappelé, le procureur de la République de Strasbourg
00:15:01a mentionné qu'aucune trace, qu'aucun élément pour le moment, à ce stade,
00:15:04ne permet de comprendre les circonstances de la disparition de l'INA.
00:15:08Mais ici, à Plaine, dans le Barin,
00:15:11il y a encore une mobilisation et une émotion importante de la part des habitants,
00:15:15puisque vous pouvez voir sur ce chemin emprunté par l'INA,
00:15:18et c'est sur ce chemin qu'elle a disparu,
00:15:20des photos sont accrochées aux arbres,
00:15:22des messages, l'INA, à notre amie, pensez pour l'INA,
00:15:26l'INA, on t'aime, des peluches, des dessins,
00:15:28l'INA est encore dans tous les esprits, ici, à Plaine,
00:15:32et on espère que nous aurons des réponses,
00:15:35c'est ce que souhaite la maman de l'INA, bien sûr,
00:15:38qui a appelé de nombreuses fois à ce que des témoins,
00:15:41des personnes qui avaient des indices sur la disparition de l'INA,
00:15:45se manifestent pour découvrir les circonstances de sa disparition,
00:15:49qui va être, c'est la date anniversaire de sa disparition,
00:15:55et dans quelques semaines, puisque c'était en septembre dernier.
00:15:58Noémie Schultz.
00:15:59Ce qui est sûr, c'est que, et c'est la procureure de la République de Strasbourg
00:16:01qui l'a dit vendredi soir, c'est une avancée majeure dans une enquête
00:16:04où on avait un peu le sentiment que les gendarmes ne savaient pas du tout,
00:16:08n'avaient aucune piste, alors c'est toujours la même chose,
00:16:10c'est pas parce que les enquêteurs ne communiquent pas qu'il ne se passe rien,
00:16:13et c'est bien la preuve, c'est que la mère de l'INA,
00:16:17souvent, enfin plusieurs fois, a pris la parole en disant sa détresse
00:16:20de ne pas être tenue informée des avancées de l'enquête,
00:16:22mais on le voit, les enquêteurs ont travaillé.
00:16:24Il y avait eu trois personnes qui ont été placées en garde à vue au mois de mars,
00:16:27mais c'était pour recouper, s'assurer, ils avaient fait des témoignages
00:16:31qui ne coïncidaient pas forcément avec ce qu'avaient pu constater les gendarmes,
00:16:34donc c'était des vérifications, ils avaient été ensuite remis en liberté,
00:16:37et en dehors de ça, il n'y avait pas eu d'interpellation,
00:16:40la famille pouvait avoir le sentiment qu'il ne se passait rien,
00:16:42on le voit, les enquêteurs ont travaillé, mais c'était un travail extrêmement long,
00:16:46identifier ce véhicule, ensuite, comme c'était un véhicule volé,
00:16:48le retrouver dans une toute autre région, l'analyser,
00:16:52et donc, en tout cas, ce qu'indiquait la procureure de la République,
00:16:55c'est que cette avancée devrait permettre de localiser l'INA.
00:16:58Maintenant, ça peut prendre encore du temps,
00:17:00puisqu'encore une fois, on ne cherche pas, on ne cible pas une zone très précise,
00:17:04puisque le suspect, le mis en cause, en tout cas, encore une fois,
00:17:07si c'est lui qui est à l'origine de l'enlèvement de l'INA,
00:17:09ne peut plus donner d'indication sur l'endroit
00:17:12où il aurait pu laisser le corps de la jeune fille.
00:17:14Mathieu, je ne vous ai pas donné la parole sur le sujet,
00:17:16je vous donne la parole juste après que Xavier Roffert.
00:17:19Moi, ce qui me marque aussi beaucoup, c'est effectivement les familles,
00:17:23la réaction des familles, la réaction des proches, la réaction de l'entourage,
00:17:26et c'est également la réaction du territoire.
00:17:28Et comme le montre le reportage de Célia Barotte,
00:17:30c'est toutes ces photos qui sont affichées dans un territoire,
00:17:34puisqu'en fait, l'INA, d'une certaine façon,
00:17:36elle va devenir le visage d'un territoire,
00:17:38elle va devenir le visage du barin pendant des décennies encore.
00:17:40Et il faut quand même se rappeler,
00:17:42quand on a ce type d'affaires un petit peu sordides,
00:17:45les conséquences en matière de vie,
00:17:48pour se refaire confiance au sein des populations,
00:17:50les conséquences en matière même économique d'attractivité des territoires,
00:17:54ça a des impacts qui sont considérables.
00:17:56Et il faut le dire, je prends par exemple souvent l'exemple de l'Angers,
00:18:00avec le démantèlement des réseaux pédophiles à la fin des années 90.
00:18:04Ça avait miné la vie des gens à Angers
00:18:08et surtout, ça avait créé une sorte de climat
00:18:10où les familles ne voulaient plus s'installer à Angers.
00:18:12J'ai suivi le procès, j'étais sur une autre chaîne à l'époque,
00:18:14donc je connais bien l'affaire, évidemment, ça a créé une émotion énorme.
00:18:16C'est une émotion qui est énorme et on pense tout de suite à toutes les familles
00:18:19qui vont ensuite après avoir des enfants,
00:18:20qui vont ensuite après s'inquiéter
00:18:22dès lors que les enfants ne rentrent pas à l'heure chez eux.
00:18:25Et donc c'est effectivement à tous ces gens-là, moi, qu'est-ce que je veux penser.
00:18:27D'ailleurs, pour aller dans votre sens...
00:18:30Georges, Georges Fenech.
00:18:31Tout le monde se souvient de l'affaire de Bruy-en-Artois.
00:18:33Eh oui, évidemment.
00:18:35Bruy-en-Artois a changé de nom.
00:18:37La commune a dû changer de nom pour, évidemment, effacer, si on pouvait,
00:18:41ce crime horrible de la petite Nevers.
00:18:44Et il s'appelle aujourd'hui Bruyé-en-Buchière, je crois.
00:18:47Mais jusqu'où ça peut marquer, effectivement, un territoire ?
00:18:50L'affaire Grégory, évidemment.
00:18:52L'affaire là, évidemment.
00:18:53Et l'affaire Dupont-Nigones à Nantes aussi.
00:18:56Il y a des noms comme ça qui sont marqués à vie.
00:18:59Évidemment.
00:19:00Xavier Ruffin.
00:19:00Un mot pour compléter ce qu'a dit monsieur le commissaire.
00:19:03Les individus qui commettent ce genre d'actes,
00:19:06la génération spontanée n'existe pas plus en criminologie qu'en biologie.
00:19:10Et donc, il y a des précédents.
00:19:12Il est très rare qu'un individu passe à un acte meurtrier comme cela sans précédent.
00:19:17Donc, l'histoire du passé de l'individu en question jouera aussi un rôle important.
00:19:22On verra s'il y a des traces.
00:19:23Naturellement, en France, la justice sanctionne avec mesure.
00:19:27Donc, ce n'est pas la première fois qu'un individu est condamné.
00:19:30Mais il peut y avoir des précédents dans son passé
00:19:33qui indiqueraient déjà une propension à affiler des gens, à agresser, etc.
00:19:39Il est vraiment rarissime qu'il y ait des actes de cette gravité-là commis sans précédent.
00:19:46On retrouve en deuxième partie des missions, évidemment,
00:19:48Noemi, puisqu'on sera également avec Célia Barotte.
00:19:51On va prendre maintenant, si vous voulez bien, la direction du Royaume-Uni.
00:19:54Le Royaume-Uni sous choc après cette agression au couteau à Southport,
00:19:58dans le nord-ouest de l'Angleterre.
00:20:01Deux enfants étaient déjà décédés.
00:20:02On l'a appris aujourd'hui.
00:20:04Une troisième fillette est décédée suite à ces blessures.
00:20:08Le bilan est lourd, je vous le rappelle.
00:20:09Donc, trois enfants morts, huit autres blessés,
00:20:11dont cinq qui sont dans un état critique.
00:20:15Deux adultes se trouvent également dans un état critique.
00:20:18Et c'est un ado de 17 ans qui a été arrêté.
00:20:20On fait le point avec Camille Guédon.
00:20:22Et on sera avec notre correspondant en Grande-Bretagne, Olivier Weber.
00:20:27Après l'effroi, l'émotion.
00:20:29Suite au décès de plusieurs enfants dans une attaque au couteau à Southport,
00:20:33au Royaume-Uni, le temps est au recueillement et aux hommages aujourd'hui.
00:20:38On se sent désorienté.
00:20:39Ça ne peut pas arriver ici.
00:20:41Et pourtant, c'est arrivé.
00:20:46C'est juste un choc que quelque chose comme ça puisse arriver si près de chez nous.
00:20:50L'attaque a également fait réagir la famille royale.
00:20:54Le roi Charles III a dénoncé un incident horrible.
00:20:57De leur côté, Kate et William se sont exprimés sur X.
00:21:01En tant que parents, nous ne pouvons même pas imaginer
00:21:03ce que vivent aujourd'hui les familles, les amis et les proches
00:21:06des personnes tuées et blessées à Southport.
00:21:09Nous envoyons notre amour, nos pensées et nos prières
00:21:12à toutes les personnes impliquées dans cette horrible et odieuse attaque.
00:21:15Alors que les enfants assistaient à un cours de danse
00:21:18sur le thème de Taylor Swift au moment de l'attaque,
00:21:20la chanteuse américaine a publié un message sur Instagram
00:21:23pour dénoncer l'horreur des faits.
00:21:25Peu après l'attaque, un suspect a été arrêté.
00:21:28Mais ses motivations restent pour l'heure inconnues.
00:21:31Un jeune homme de 17 ans, originaire de Cardiff et résident à Banks
00:21:36dans le Lancashire, a été arrêté pour suspicion de meurtre
00:21:39et de tentative de meurtre.
00:21:42Il a été emmené au poste de police où il sera interrogé par des détectives.
00:21:46Le Royaume-Uni, où le port des armes à feu est strictement limité,
00:21:50subit une recrudescence des violences à l'arme blanche.
00:21:53On retrouvera dans quelques instants Olivier Hébert,
00:21:55mais Georges Fedex, ce bilan, je le redonne à trois enfants morts,
00:21:58huit autres blessés, dont cinq dans un état clinique,
00:22:00deux adultes également sont dans un état clinique.
00:22:04Et l'auteur, résumé, 17 ans.
00:22:07Oui, mineur.
00:22:10Ça, c'est une tuerie de masse à partir de trois victimes.
00:22:14On considère qu'il s'agit d'une tuerie de masse.
00:22:17Donc, il y a eu une volonté de faire le plus grand nombre de victimes.
00:22:22Ces gens d'affaires, on le voit plutôt aux États-Unis avec des armes à feu.
00:22:27Mais ça peut se produire et ça se produit de plus en plus avec des armes blanches.
00:22:32Ce qui nous amène au-delà du drame qu'il faut évidemment comprendre,
00:22:36la douleur de la Grande-Bretagne en ce moment et des familles,
00:22:40que nous sommes aussi en France concernés par de plus en plus de violences
00:22:45et de plus en plus graves qui se commettent dans des établissements scolaires.
00:22:49Et donc, nous devons faire un maximum.
00:22:51Mais ça se fait notamment grâce aux régions.
00:22:54Les régions participent énormément au financement des mesures de sécurité
00:22:57aux abords de l'établissement, à l'intérieur, les caméras, les agents spécialisés.
00:23:02C'est malheureux d'en arriver là aujourd'hui.
00:23:04Mais nos écoles, nos collèges, nos lycées doivent aussi être protégés.
00:23:09Vous avez de plus en plus de cellules de crise, d'ailleurs,
00:23:11qui se mettent en place dans les établissements,
00:23:13notamment les établissements les plus concernés.
00:23:16Donc, vous voyez, ce genre d'affaires,
00:23:18on ne connaît pas, évidemment, les motifs.
00:23:19On ne connaît pas les motifs.
00:23:20Il ne s'agit pas d'un acte de terrorisme, apparemment.
00:23:22Non, c'est très écarté.
00:23:23Mais voilà, donc, c'est encore une fois la question de la sécurité
00:23:27dans l'établissement qui est posée.
00:23:29Je vous en parlerai dans quelques instants, Xavier Rofferme.
00:23:30On va retrouver notre correspondant permanent en Grande-Bretagne, Olivier Weber.
00:23:36Bonsoir. Merci d'être avec nous.
00:23:38Je le disais, l'émotion est immense, évidemment, avec ce bilan qui s'est alourdi
00:23:43et cette petite fille de 9 ans qui est décédée suite à ces blessures.
00:23:47Olivier.
00:23:51Oui, la petite Alice, son visage fait la une de tous les journaux télévisés
00:23:55et des sites d'information.
00:23:56Trois visages, d'ailleurs, souriants, innocents, ceux des trois fillettes.
00:24:01Alice, 9 ans, la petite Elsie, 7 ans et Bibi, 6 ans.
00:24:06Trois visages innocents.
00:24:08Victime de l'assassin qui a pénétré dans leur cours de danse,
00:24:12dans leur atelier de danse Taylor Swift et qui a poignardé tous ses enfants
00:24:16avec une violence inouïe hier.
00:24:18Parmi les victimes, toujours cinq enfants, vous le disiez,
00:24:22entre la vie et la mort à l'hôpital et deux adultes dans un état critique,
00:24:26dont l'organisatrice du cours, une jeune institutrice de 35 ans
00:24:31qui s'est défendue, qui a tenté de sauver les enfants
00:24:34et qui est décrite ici comme une héroïne.
00:24:36Le suspect, on n'en sait pas grand-chose, il a 17 ans,
00:24:39on ne connaît pas ses motivations.
00:24:40Tout ce qu'on sait, c'est qu'il habitait dans un village du coin.
00:24:43Il est né au Royaume-Uni, mais de parents rwandais.
00:24:47La police ne dévoile pas son identité, c'est un mineur.
00:24:51En tout cas, l'émotion est vive ici et elle fait le tour du monde.
00:24:54Même l'artiste américaine Taylor Swift a réagi tout à l'heure
00:24:58en se disant bouleversée par ces événements.
00:25:02Ce point, Olivier Baird, notre correspondant permanent en Grande-Bretagne.
00:25:07Xavier, deux éléments importants.
00:25:10Le premier, les Britanniques ont beaucoup de chance
00:25:13parce que tous les trois mois, le système statistique national britannique
00:25:18donne le nombre de gens qui sont victimes d'agressions à l'arme blanche,
00:25:23ce qui n'est pas le cas en France.
00:25:24On attend désespérément d'avoir des chiffres,
00:25:27même une fois par an, en la matière.
00:25:29Et le deuxième point important, puisque nous sortons de 12 ans
00:25:34de régime des conservateurs britanniques,
00:25:37c'est de manière surprenante le bilan, mais alors épouvantable,
00:25:41des conservateurs qui dans le temps, du temps de Margaret Thatcher,
00:25:44avaient la réputation d'être le parti de la loi et de l'ordre.
00:25:47Ils laissent derrière eux un bilan épouvantable.
00:25:50Ils ont étranglé la police, y compris la police métropolitaine scotlandiaire
00:25:54dans la privante moyens.
00:25:56Et le nouveau ministre socialiste, Labour Party,
00:26:01travailliste britannique, a un programme de retour de la loi et de l'ordre
00:26:07qui est sans doute plus, entre guillemets, à droite
00:26:10que celui du Rassemblement national.
00:26:12On joue en Grande-Bretagne pour l'instant à front complètement renversé.
00:26:17Donc espérons qu'elle y arrivera, la nouvelle ministre.
00:26:20Mais le nombre d'agressions au couteau est d'autant plus important
00:26:24en Grande-Bretagne que c'est une île que l'importation des armes à feu
00:26:28y est moins facile que sur un pays où il suffit de passer la frontière
00:26:32avec deux pistolets dans le coffre de sa voiture.
00:26:34Et tout cela conjugué fait qu'effectivement, il y a un nombre important
00:26:39d'assassinats, d'homicides ou de tentatives à l'arme blanche.
00:26:43Pour rendre service à la police française, je voudrais ajouter
00:26:48que le pays de Galles a inventé un système de comptage immédiat
00:26:53des blessés par arme blanche à la sortie des hôpitaux.
00:26:56Évidemment, tout individu qui est blessé ou tué va dans le système hospitalier.
00:27:00Et donc, ils ont un système de comptage pratiquement en temps réel
00:27:04des blessures ou des homicides à l'arme blanche
00:27:06qui permet de réagir avec la plus grande rapidité.
00:27:09Et ça, c'est très intéressant comme piste.
00:27:11– Jacques Moral, Georges faisait référence à ces agressions qui se multiplient
00:27:16notamment dans des écoles, dans des cours de danse
00:27:20et des auteurs de plus en plus jeunes.
00:27:22C'est ça le constat aussi.
00:27:24– Oui alors, en matière de prévention, vous imaginez une école qui fait de la danse
00:27:31dans un village, 20 enfants.
00:27:33Combien il y a de situations similaires en France simultanément ?
00:27:38Comment faire la protection de telles structures ?
00:27:43Bon, à part peut-être une sécurité passive en condamnant les portes et les accès.
00:27:50Mais ça devient, si vous voulez, quelque chose de très préoccupant
00:27:53parce qu'on ne voit pas bien comment on peut lutter
00:27:57contre ce type d'action qui est complètement inattendu.
00:28:01Bon, il va falloir quand même comprendre,
00:28:03est-ce que ce garçon, il en voulait particulièrement…
00:28:06– Parce qu'on ne connaît rien des causes, c'est ce que disait Olivier Weber.
00:28:09– Oui, dans cette salle et qu'à ce moment-là, bon, ça permet un petit peu de…
00:28:16pas de dédramatiser, mais ça permet un peu de comprendre
00:28:19que les mesures de sécurité sont un peu différentes.
00:28:22Ou est-ce que c'est quelqu'un qui est dérangé ?
00:28:24Parce que maintenant, vous avez remarqué que pratiquement tous les gens
00:28:26qui sont arrêtés, c'est des dérangés qui sont sur la voie publique.
00:28:30Parce que pour faire ça, soit on est dérangé, soit on en veut à quelqu'un.
00:28:34– Il faut attendre le résultat de l'enquête, évidemment.
00:28:36On va marquer une première pause, mes amis,
00:28:37avec une actualité assez lourde pour commencer cette émission.
00:28:40Mais juste après, on va parler d'un sujet, je dirais, peut-être plus léger.
00:28:42C'est quoi le feuilleton des JO en France aujourd'hui ?
00:28:46Vous savez, baignade, plongeon ou pas plongeon ?
00:28:48– Ah, triathlon ?
00:28:49– Eh oui, triathlon.
00:28:51Eh bien, on n'a pas plongé aujourd'hui.
00:28:52Et je ne sais pas si on plongera demain.
00:28:54Et je ne sais pas si on plongera après-demain.
00:28:56Et si j'écoute Alexandre Rabelant, notre spécialiste météo,
00:29:00et si j'écoute le spécialiste de Comment ça marche, Michel Chevalet,
00:29:03que j'avais dans mon émission mini-news.
00:29:05On annonce des orages.
00:29:07Qui dit orages, dit potentiellement de la pollution.
00:29:10Les amis, ce n'est pas gagné.
00:29:11Mais on va en parler juste après.
00:29:13Allez, à tout de suite.
00:29:17Il est 17h30.
00:29:19Oui, 17h30, c'est punchline été jusqu'à 19h.
00:29:24On va faire un nouveau tour de l'information avec Maureen Vidal.
00:29:28Du nouveau dans l'affaire Lina.
00:29:33Des recherches ont débuté dans les Vosges ce matin
00:29:35pour tenter de retrouver l'adolescente de 15 ans
00:29:38disparue depuis septembre dans le Barin.
00:29:40La jeune fille est toujours introuvable.
00:29:42Des fouilles qui interviennent quelques jours
00:29:43après la découverte du profil génétique de Lina dans une voiture volée.
00:29:47Le conducteur se serait suicidé en juillet à Besançon
00:29:50après la saisie du véhicule par les gendarmes.
00:29:52L'enquête continue.
00:29:54Une vague de chaleur submerge la France de plus en plus fréquente et intense.
00:29:58L'épisode actuel constitue la 48e vague de chaleur depuis 1947 selon Météo France.
00:30:04Jusqu'à 35 degrés sur certains sites olympiques qui s'adaptent
00:30:07mais qui redoutent les orages prévus en fin d'après-midi.
00:30:10La région parisienne est placée en alerte orange pour orages aujourd'hui.
00:30:14La crainte d'un embrasement au Proche-Orient toujours aussi vive.
00:30:17De nouveaux tirs ont été échangés entre Israël et le Hezbollah libanais.
00:30:21Un civil israélien a été tué par la chute d'une roquette dans le nord.
00:30:25Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a assuré hier
00:30:28que son pays apporterait une réponse sévère à l'attaque
00:30:31ayant tué 12 enfants et adolescents dans la partie du plateau syrien du Golan.
00:30:37Vous avez fini ?
00:30:37Oui.
00:30:38On vous retrouve tout à l'heure ?
00:30:39On se retrouve à 18h30.
00:30:41Allez, à tout à l'heure ma chère Maureen.
00:30:42Toujours avec moi Erwann Barillot, Mathieu Hoque, Xavier Roffert, Georges Fenech
00:30:46et Jacques Morel.
00:30:47Les amis, chose promis, chose due.
00:30:49On va parler de ce fameux feuilleton des G.I.O.
00:30:52Je l'intitule comme ça.
00:30:53Cette fameuse baignade, ce fameux triathlon qui devait avoir lieu
00:30:56et qui finalement n'a pas lieu parce qu'évidemment la Seine est polluée.
00:30:59Et on a fait beaucoup de travaux avec une belle somme de 1,4 milliard.
00:31:03On va voir tout ça avec Maréliès Chevalier.
00:31:06Et puis évidemment, on va en parler ensemble si vous en êtes d'accord.
00:31:09Vous en êtes d'accord ?
00:31:10Oui, grand plaisir.
00:31:10Alors c'est parfait.
00:31:11Ça tombe bien.
00:31:12Non, on ne sera pas obligés de se baigner.
00:31:13Ah, ça c'était ma deuxième question.
00:31:16Joker.
00:31:17Joker.
00:31:18Maréliès.
00:31:20Jour pour les Jeux Olympiques 2024.
00:31:22L'épreuve masculine du triathlon prévue ce mardi
00:31:25est reportée à demain pour des raisons sanitaires.
00:31:27En cause, les fortes pluies tombées vendredi et samedi
00:31:30qui ont dégradé la qualité de l'eau et pollué la Seine,
00:31:32rendant le fleuve impropre à accueillir des épreuves.
00:31:36Non, non, ça n'a pas l'air propre.
00:31:38Si j'étais l'un d'entre eux, je ne serais pas vraiment heureux de nager ici.
00:31:42Nous venons de la prendre.
00:31:43Nous nous sommes levés tôt vers 5h30.
00:31:45Et oui, nous étions très impatients de voir le triathlon.
00:31:48Mais nous venons d'apprendre qu'il a été annulé malheureusement.
00:31:51Donc déçus.
00:31:54L'idée est plutôt bonne.
00:31:55C'est une bonne idée.
00:31:56Mais pour aujourd'hui, c'est un peu décevant.
00:32:00Si la qualité de l'eau ne s'est pas améliorée demain,
00:32:02l'épreuve pourra être reportée à vendredi.
00:32:05Si la situation n'est toujours pas rétablie vendredi,
00:32:08l'épreuve deviendra un duathlon.
00:32:10Les triathlètes se préparent pour un triathlon.
00:32:121500 m de natation, 40 km à vélo, 10 km de course à pied.
00:32:15C'est ça notre épreuve olympique.
00:32:16C'est pourquoi on s'entraîne depuis des mois, des années.
00:32:19Je crois qu'on a mérité de pouvoir offrir aussi
00:32:22ce formidable spectacle aux spectateurs et aux téléspectateurs.
00:32:25L'État et les collectivités d'Île-de-France ont investi
00:32:281,4 milliard d'euros pour rendre la Seine béniable.
00:32:32Et oui, une belle somme.
00:32:34Gabriel Attal s'est exprimé justement sur cette annulation.
00:32:38On l'écoute et ensuite je vous interroge.
00:32:40Et on verra si Xavier Roffert est prêt à plonger.
00:32:43Il y a un point qui est fait chaque nuit,
00:32:46au milieu de la nuit, par les organisateurs.
00:32:48C'est le CIO, c'est les organisateurs des Jeux olympiques
00:32:51qui prennent la décision de tenir ou pas les épreuves
00:32:53en fonction de la bénéabilité de la Seine.
00:32:56Il y a des prélèvements qui ont été faits la nuit dernière
00:32:59qui ont conduit à ne pas tenir l'épreuve aujourd'hui.
00:33:02Un nouveau prélèvement, de nouvelles prévisions
00:33:04seront faites la nuit prochaine
00:33:07et permettront à l'organisateur de prendre une décision.
00:33:11Ce qui nous a été expliqué, c'est qu'il y a à la fois aujourd'hui
00:33:13une journée qui est plus sèche, plus chaude,
00:33:17ce qui a tendance à contribuer à une plus grande bénéabilité de la Seine.
00:33:21Et en même temps, si j'ose dire, des orages qui sont attendus
00:33:24et de la pluie importante qui est attendue en fin de journée
00:33:26qui peut aussi avoir un impact.
00:33:28Certains triathlons, enfin athlètes, font plutôt brise mine
00:33:32et sont plutôt en colère.
00:33:34Regardez ce que déclare le membre de l'équipe belge.
00:33:38On va le découvrir tout de suite.
00:33:39Benjamin Bouchard va nous mettre sa déclaration tout de suite à l'antenne.
00:33:45On est des marionnettes.
00:33:47Le coup de gueule poussé par un athlète belge après le report de l'épreuve.
00:33:51Si la priorité est la santé des athlètes,
00:33:53cette épreuve aurait dû être déplacée à un autre endroit il y a longtemps déjà.
00:33:57On est juste des marionnettes dans un show de marionnettes,
00:33:59a pesté le Belge sous la publication de la Fédération internationale.
00:34:03World Triathlon.
00:34:05Voilà, c'est l'image que l'on donne.
00:34:07C'est vrai que quand on fait le calcul et cet investissement,
00:34:11le résultat, si ça se transforme en duathlon,
00:34:14évidemment on peut comprendre la colère de ces athlètes
00:34:16qui se préparent depuis de nombreux mois.
00:34:18J'ai une question de Béossian,
00:34:20parce qu'on est loin de mon domaine de compétences, sauf noyade.
00:34:23Mais en dehors de ça, je crois qu'il existe en amont de Paris
00:34:29des retenues d'eau gigantesques qui sont faites pour éviter les inondations.
00:34:34Qu'est-ce qui interdit de stocker de l'eau propre là-dedans
00:34:37et de la lâcher au dernier moment ?
00:34:39Enfin, je ne sais pas.
00:34:39C'est un petit peu plus complexe que ça et c'est lié notamment à la pluie.
00:34:43C'est vrai que même s'il fait chaud aujourd'hui,
00:34:46il a beaucoup plu le week-end dernier et qu'évidemment, dès qu'il pleut,
00:34:48la Seine devient un peu plus polluée.
00:34:53Mathieu Hoque ?
00:34:53Surtout, et ce qui est marquant, c'est que les organisateurs de ces Jeux olympiques,
00:34:57les comités olympiques, etc.,
00:34:59disent à chaque fois que lorsqu'on émet une critique,
00:35:01un doute sur les choix qu'ils ont faits, ils nous disent à chaque fois
00:35:05« ce n'est pas normal » ou même Mme Hidalgo disait « vous êtes des peines à jouir,
00:35:09vous n'arrivez pas, vous ne vous contentez pas de ce qui vous est proposé ».
00:35:13Mais la réalité, c'est que c'est notre argent, c'est l'argent des Français,
00:35:16c'est l'argent des Parisiens notamment, qui a permis de financer justement
00:35:19la vénéabilité de la Seine et le fait d'augmenter son niveau de salubrité.
00:35:25Le problème étant que, comme vous l'avez rappelé,
00:35:26c'est une question qui est liée à la pluviométrie qui est sur la ville,
00:35:30c'est-à-dire que dès lors qu'il pleut, dès lors qu'il y a des orages,
00:35:32effectivement, la Seine devient très polluée et imbaignable.
00:35:37Or, ce qu'il aurait fallu faire, si on voulait véritablement que la Seine soit baignable,
00:35:41c'est justement refaire toutes les infrastructures,
00:35:44les canalisations et l'adduction d'eau pour pouvoir justement permettre
00:35:47que la Seine puisse être baignable.
00:35:49Or, cela aurait représenté un coût financier considérable,
00:35:52je crois qu'il a été évalué par la Cour des comptes il y a quelques années
00:35:55à 20-25 milliards d'euros, un argent qu'on n'a absolument pas
00:35:58pour une épreuve des Jeux olympiques.
00:36:00Et donc, effectivement, moi je rejoins ce qu'a dit l'athlète belge,
00:36:05c'est-à-dire qu'en fait, on a pris en otage une épreuve.
00:36:09Surtout qu'il n'y a pas de plan B.
00:36:10Le plan B, c'est un duathlon, ça n'a rien à voir avec l'athlétisme.
00:36:13Le plan B aurait été de déplacer l'épreuve quelques semaines avant,
00:36:16à la limite quelques semaines avant, pour pouvoir justement...
00:36:18Oui, mais vous savez, à force de cent l'été, on va se baigner, on va y aller.
00:36:22D'ailleurs, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il se baignerait.
00:36:25Pour satisfaire les spectacles de certains.
00:36:27Mais bon, voilà.
00:36:29Erwann Barriot.
00:36:30Oui, j'ai fait le calcul, ça fait quand même 23 euros par français
00:36:34pour la baignabilité de la Seine.
00:36:36Ah, vous avez fait le calcul, vous ?
00:36:37On se pose la question, on a tous payé 23 euros en moyenne autour de cette table.
00:36:40Donc, on est quand même en droit de voir le triathlon se dérouler comme il se doit.
00:36:43Je pensais que vous alliez dire, je suis en droit d'aller me baigner.
00:36:46Mais non, ce n'est pas ça.
00:36:46Non, au moins de voir les athlètes se baigner.
00:36:48Et c'est vrai que la question de la pérennité de cet investissement se pose.
00:36:52Si à chaque fois qu'il pleut, les 1,4 milliard d'euros sont foutus à la poubelle,
00:36:57si je puis me permettre, c'est vrai que ça pose un certain nombre de questions.
00:37:00Mais Anne Hidalgo vise après les JO aussi.
00:37:03C'était ça, c'était le fait que la Seine et la Marne deviennent des zones de baignade.
00:37:09Elle l'a annoncé il n'y a pas si longtemps que ça.
00:37:11Oui, c'est ça. Donc, la pérennité était sur la table.
00:37:13Mais si à chaque pluie, finalement, à chaque orage, cela est remis en question,
00:37:17les Français sont en droit de savoir où va leur argent.
00:37:20Donc, on se pose la question, finalement, plongera, plongera pas ?
00:37:23Ce qui plonge aujourd'hui, c'est surtout la crédibilité des pouvoirs publics.
00:37:27Parce qu'on nous avait promis le triathlon, les athlètes s'y étaient préparés.
00:37:31On peut forcément comprendre leur déception.
00:37:33Et surtout, on n'arrive pas à comprendre pourquoi il n'y a pas un plan B en intérieur.
00:37:37Puisqu'effectivement, c'est un certain nombre d'inconnus qui se posent
00:37:42quand on organise ces Jeux à l'extérieur, surtout sur un périmètre aussi grand.
00:37:46Mais la question de l'absence de plan B aujourd'hui est une question prégnante.
00:37:50Alors, Georges, je vous donne la parole dans quelques instants.
00:37:52Mais Benjamin Baz, qui est le directeur technique national de la Fédération de triathlon,
00:37:55était mon invité au cours de mini-news.
00:37:58Il reste optimiste, malgré ce que je lui disais.
00:37:59Attention, Benjamin, on annonce des orages.
00:38:03Donc, signe d'orage, signe de pollution.
00:38:05Mais...
00:38:05Il va faire une danse de la pluie ?
00:38:07Je ne sais pas, mais en tous les cas, bon, après, il est dans son rôle.
00:38:09C'est normal, il y croit.
00:38:10On ne peut pas être optimiste sans prévoir le pire quand on organise ce genre de Jeux.
00:38:14Vous êtes d'accord, Thierry ?
00:38:14Allez, on écoute Benjamin Baz.
00:38:17L'esprit est tout à fait optimiste.
00:38:19On y croit dur, on y croit fort.
00:38:22En tout cas, on a effectivement eu ce matin, à 4 heures du matin,
00:38:25un retour du comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024,
00:38:30en lien avec la Fédération internationale,
00:38:31qui nous a annoncé, du coup, le report de l'épreuve de triathlon,
00:38:34parce que la Seine était encore sur un niveau de pollution un peu trop élevé
00:38:38par rapport aux standards de qualité de l'eau.
00:38:41Donc, c'est reporté à demain, sur le même jour que l'épreuve féminine.
00:38:45Donc, on aura à 8 heures les femmes et puis à 10 heures 45 les hommes.
00:38:49Le débat n'est pas fini, mon cher Georges.
00:38:52On n'a pas fini d'en parler.
00:38:53Le sentiment qu'on a, c'est un sentiment, pardon, mais d'amateurisme.
00:38:58C'est le plan B, moi, pourquoi on n'a pas pu avoir ce plan B ?
00:39:00Le plan B, c'est quand même étonnant.
00:39:03Étonnant qu'il n'y ait pas...
00:39:04Mais j'avais cru comprendre par la bouche de la ministre, moi, des sports,
00:39:08qu'il y avait un plan B.
00:39:10Non, évidemment, si ça a dû être long, il n'y a plus le choix, il n'y a pas de plan B.
00:39:13En tant que privé, les athlètes de leur discipline,
00:39:16c'est ça qui est absolument...
00:39:18Pour le reste, le sentiment d'amateurisme,
00:39:20mais aussi le sentiment d'une gabegie financière énorme.
00:39:24Alors, je suis comme Xavier Renfort, un béhossien,
00:39:27mais je ne sais pas si dans d'autres pays comme ça,
00:39:31on a des fleuves avec une baignabilité.
00:39:34Est-ce que ça a été fait ?
00:39:36Pourquoi on n'y arrive pas chez nous ?
00:39:39Est-ce qu'il n'y a pas véritablement une possibilité de le faire un jour ou l'autre ?
00:39:43Parce que c'est vrai que d'avoir des fleuves baignables,
00:39:45c'est quand même très agréable pour les populations qui vivent autour.
00:39:48– Je peux ajouter un mot ? – Oui, je vous en prie.
00:39:51– Il m'est revenu quelque chose, il y a deux ans,
00:39:54un de mes proches a acheté un petit appartement
00:39:56dans le 13e arrondissement près de la Seine.
00:39:59Et sur la quantité énorme de taxes diverses
00:40:03qui maintenant grèvent l'achat d'un appartement même petit dans Paris,
00:40:08j'ai vu sur la liste qu'il y avait d'ores et déjà une taxe spéciale,
00:40:11s'ajoutant aux 23 euros de tout un chacun,
00:40:15pour les gens qui achètent un appartement à Paris,
00:40:17à moins d'un kilomètre de la Seine,
00:40:20pour la réfection des tuyaux et des tuyauteries.
00:40:22Donc ça fait déjà des années que Mme Hidalgo nous ponctionne de l'argent
00:40:27quand on achète quelque chose en prévision sans doute de la baignabilité.
00:40:31Vous voyez le travail.
00:40:32– La prégio quoi, la prégio.
00:40:34Jacques Morel, le sujet vous inspire ?
00:40:36Vous baignez ou pas vous ?
00:40:37Est-ce que vous avez envie de vous baigner ou Jacques ?
00:40:40– Non, pas vraiment.
00:40:42Je pense qu'en 2124, avec le plan qui a été évoqué par votre criminologue,
00:40:50ils auront trouvé la solution.
00:40:53Mais en attendant, comme le disait mon voisin, on avait parlé de plan B,
00:40:56moi j'avais même entendu qu'il y avait un plan C, peut-être que j'entends mal.
00:41:00– Oui mais il a dû être long, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de plan B.
00:41:03– Mais apparemment c'était juste pour la cérémonie d'inauguration
00:41:07et non pas pour les épreuves qui devaient venir ensuite,
00:41:11parce que l'histoire du plan d'eau, il n'y a quand même pas,
00:41:13pour faire une discipline comme ça,
00:41:14il n'y a quand même pas des possibilités multiples en région parisienne.
00:41:17Il aurait fallu délocaliser cette épreuve, peut-être à Deauville
00:41:24ou effectivement dans le sud de la France, mais ça il fallait y penser avant.
00:41:28– Vous savez, hier dans cette même émission d'Open Chats,
00:41:30j'avais un spécialiste de l'eau qui me disait qu'il y avait
00:41:36une période d'accubation d'un mois et je me suis inquiété très légitimement
00:41:41de la santé d'Amélie Oudéa-Castérat et d'Anne Hidalgo qui ont plongé.
00:41:46– Elles étaient dans des scaphandres.
00:41:47– Non, elles n'étaient pas spécialement dans des scaphandres mais…
00:41:50– Elles étaient habillées de la tête aux pieds.
00:41:51– C'est vrai que je l'ai pris avec beaucoup d'humour mais il nous dit
00:41:54mais attendez, il y a quand même des matières et il faut attendre au moins un mois,
00:41:58donc on verra dans un mois et comme dans les réseaux sociaux
00:42:00il y a un certain nombre d'images qui circulent,
00:42:03vous savez, si vous baladez sur les réseaux sociaux,
00:42:06on voit Anne Hidalgo, Amélie Oudéa-Castérat sortant de la Seine
00:42:11mais ce spécialiste de l'eau disait oui, attention, quand même,
00:42:13il y a des risques et Erwann Barriot.
00:42:15– La question que j'aimerais poser c'est, est-ce qu'aujourd'hui
00:42:18on n'est pas dans une civilisation aussi du principe de précaution excessif ?
00:42:21Parce qu'on voit que c'est une question de seuil finalement,
00:42:24là le seuil de risque est un petit peu trop important
00:42:27donc on va annuler les épreuves, est-ce qu'à un moment donné
00:42:30on n'est pas juste, pour parler vulgairement, des babtous fragiles ?
00:42:34On l'a vu aussi pendant le Covid,
00:42:36est-ce que finalement ces seuils ne sont pas trop bas finalement ?
00:42:41Est-ce qu'il ne faut pas tolérer un petit peu de risques aussi dans une société ?
00:42:45On se souvient qu'on s'est tous baignés dans la marne.
00:42:49– C'est un devoir de philosophie, on a deux heures
00:42:50et l'émission se termine à 19h Erwann.
00:42:54– On ne va pas en mourir.
00:42:55– Tu peux poser des questions à nos téléspectateurs qui nous regardent
00:42:57et puis on verra.
00:42:58– Oui voilà c'est ça, mais c'est toujours l'arbitrage
00:43:00entre la liberté et la sécurité.
00:43:01– La civilisation de précaution est inscrite dans la constitution maintenant.
00:43:04– Oui donc finalement il faut tout annuler parce que quoi qu'on fasse
00:43:06on prend des risques.
00:43:07– Vous parliez d'autres fleuves, Londres récemment,
00:43:11vous savez la passion qu'ont les Britanniques pour les animaux
00:43:14et donc ils ont signalé le retour, comme disait l'autre dans l'histoire,
00:43:19j'ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle,
00:43:21la bonne nouvelle c'est que les saumons sont revenus à Londres dans la Tamise
00:43:25mais qu'il y a trois jours sur un pont un individu a vu un aileron de requin aussi,
00:43:29donc confiance.
00:43:30– Vous savez qu'il y a cette fameuse série, enfin film sur Netflix
00:43:34qui a affolé tout le monde et qui je crois a moyennement marché en France,
00:43:40sous la Seine, avec Bérenice Béjoux, incroyable.
00:43:44– Je crois que ça a pas mal marché.
00:43:45– Oui alors en France il paraît que ça a été, mais à l'étranger énormément.
00:43:48– Mes enfants l'ont vu et ils l'ont trouvé très drôle.
00:43:50– Pardon ?
00:43:51– Mes enfants l'ont vu et ils l'ont trouvé très drôle.
00:43:52– Oui moi je l'ai regardé aussi, un dimanche après-midi ça se regarde,
00:43:55évidemment après quand on plonge on se dit bon, on sait jamais quoi,
00:43:58je crois qu'il y a un peu…
00:43:59– C'est les dents de la mer à Paris.
00:44:00– C'est les dents de la mer à Paris.
00:44:01– Les dents de la mer à Nidalgo.
00:44:02– Regardez-la, regardez-la.
00:44:03– Oui, oui.
00:44:04– Mathieu ?
00:44:05– Mais il faudrait aussi par rapport aux autres fleuves,
00:44:06il faudrait aussi que ceux que à Nidalgo et au Dak est-à-dire, pardon,
00:44:10se posent la question de pourquoi cela ne s'est pas fait à Londres,
00:44:12pourquoi cela ne s'est pas fait à Pékin, etc.
00:44:14– La question que je me pose.
00:44:15– Exactement, mais si c'est pas fait, ou à Rome aussi,
00:44:17à Rome on ne se baigne pas dans le type.
00:44:18– Pékin il n'y a pas de fleuve.
00:44:19– Si on ne se baigne pas dans les fleuves européens,
00:44:23c'est qu'il y a un problème.
00:44:24Et donc, effectivement, ça pose la question de pourquoi s'entêter à ce point,
00:44:28à vouloir mettre en place des épreuves.
00:44:29On sait que Nidalgo veut faire de ses Jeux Olympiques
00:44:31une sorte de vitrine de la ville de Paris,
00:44:33et des images dans un but peut-être de se représenter à la mairie de la ville,
00:44:37mais à quel prix ?
00:44:38Et surtout, ça pose la question de la stupidité, on va dire,
00:44:41entre guillemets, de ces idées,
00:44:42puisqu'elles ne sont pas appliquées dans les autres pays occidentaux.
00:44:44– Allez, on continue de parler des JO,
00:44:46avec évidemment la polémique autour de la cérémonie d'ouverture.
00:44:52Je vais vous faire réagir sur Philippe Catherine,
00:44:54qui est au centre,
00:44:55puisqu'il y a eu plusieurs scènes,
00:44:56qui évidemment, scènes, j'ai bien dit, scènes,
00:44:59avec un S…
00:45:00– Scènes comme au théâtre.
00:45:01– Voilà, qui ont choqué,
00:45:04et Philippe Catherine, célèbre chanteur, a réagi,
00:45:09on va le voir à l'antenne.
00:45:12Moi j'ai été élevé dans la religion chrétienne, dit-il,
00:45:16et ce qu'il a de beau dans la religion chrétienne,
00:45:18c'est le pardon,
00:45:19donc je demande pardon si j'ai offensé,
00:45:21et les chrétiens du monde me l'accorderont,
00:45:23j'en suis sûr,
00:45:24les chrétiens comprenant qu'il s'agissait surtout
00:45:26d'un malentendu sur la religion,
00:45:27le tableau de la scène,
00:45:29et non, il était question de Dionysos.
00:45:32Philippe Catherine qui s'est exprimé chez nos confrères de CNN.
00:45:37Georges ?
00:45:38– Je ne crois pas, je ne crois pas un seul instant,
00:45:41qui s'est offensé de Dionysos.
00:45:43– À ses excuses ?
00:45:44– Le pardon ça se mérite aussi.
00:45:46Qu'est-ce qu'on a été faire,
00:45:48un tableau pareil devant le monde entier,
00:45:51pour gâcher finalement ce qui était une très très belle cérémonie.
00:45:55Comment on a pu laisser passer une chose pareille,
00:45:58qui a été vilipendée à l'ouest, à l'est,
00:46:02y compris dans des pays musulmans.
00:46:05– On parlera de Trump aussi.
00:46:06– Encore Erdogan, Trump, le Maroc.
00:46:09– Le Maroc, vous connaissez bien.
00:46:11Ça a arrivé comme ça, je vous demande pardon,
00:46:13c'est un peu léger quand même.
00:46:15Il y a une très lourde responsabilité de cet artiste,
00:46:20mais également des organisateurs qui ont laissé passer une chose pareille.
00:46:24Parce que c'est sûr qu'on est un pays de liberté,
00:46:27le droit au blasphème, il faut le protéger,
00:46:30et j'en fais partie de ceux qui le protègent,
00:46:33mais quand il s'agit d'une cérémonie officielle,
00:46:36on n'a pas le droit d'humilier comme ça des croyants,
00:46:40une religion.
00:46:41C'est une cérémonie officielle,
00:46:43c'est sous le saut de la France qu'on accueille le monde entier.
00:46:46Qu'est-ce qu'on va à vraiment blesser
00:46:50un milliard de chrétiens dans le monde de cette façon-là ?
00:46:53Parce que la cérémonie, elle ne s'adresse pas qu'à la France,
00:46:56elle s'adresse au monde.
00:46:58Et je pense que ce pardon qui est déjà,
00:47:00à faute on dit pardonné, avoué à moitié pardonné,
00:47:04c'est déjà un premier pas vers un pardon…
00:47:07Vous ne croyez pas au pardon de Philippe Catherine ?
00:47:10Je crois que c'est largement insuffisant,
00:47:12c'est trop facile.
00:47:13Erwann ?
00:47:14J'ai des doutes, je ne sais pas si c'est la scène
00:47:17ou si c'est le festin des dieux qui était montré.
00:47:20Honnêtement, quand j'ai vu la cérémonie,
00:47:23je n'ai pas immédiatement pensé à la scène.
00:47:25C'est le lendemain matin, en voyant les polémiques,
00:47:28que j'y ai pensé.
00:47:29Vous n'y avez pas pensé ?
00:47:30Non, j'ai plus pensé à Dionysos, effectivement.
00:47:32J'ai trouvé que ça faisait dionysiaque,
00:47:35un peu bacchanal, comme ça.
00:47:37D'ailleurs, il est entouré de fruits,
00:47:39un petit peu comme dans la Grèce antique.
00:47:41J'ai plus pensé à ça.
00:47:42Et puis après, l'alignement des douze apôtres
00:47:46me semble une référence certaine,
00:47:49mais c'est un peu un mélange des deux,
00:47:51entre Dionysos et la scène.
00:47:52En tout cas, ce qui est certain,
00:47:54c'est que le foisonnement d'explications différentes
00:47:57de la part de ces acteurs qui nous disent
00:47:59un coup, oui, c'était la scène, on a voulu choquer,
00:48:01on a le droit de faire ce qu'on veut.
00:48:02Après, ah non, en fait, ce n'était pas la scène.
00:48:05En fait, c'était Dionysos.
00:48:06À un moment donné, il faut l'assumer.
00:48:07Oui, ça.
00:48:08Je trouve qu'il faut assumer les choses.
00:48:09Il y a trop de réponses.
00:48:10Soit on le fait et on l'assume,
00:48:11mais dire derrière, finalement, c'était ça.
00:48:13Mais non, c'était pas tout à fait ça.
00:48:15Voilà, si on a décidé de le faire, on le fait.
00:48:17Et si on assume que c'est la scène,
00:48:18il faut aussi assumer de choquer
00:48:20les cinq ou six milliards de croyants du monde.
00:48:25Et nous, qui sommes la première civilisation
00:48:27agnostique de l'histoire, comme disait Malraux,
00:48:29quand on parle au reste du monde,
00:48:31il faut effectivement, je suis d'accord avec Georges,
00:48:33prendre en compte aussi les croyances
00:48:35et la foi des autres.
00:48:36Jacques, vous en avez pensé quoi, vous ?
00:48:38Moi, je pense que si vous voulez tout ça,
00:48:40c'est du gâchis.
00:48:41J'entendais en plus ce matin sur un support radio
00:48:44que la pièce centrale de cette table,
00:48:47qui était une DJ, si j'ai bien compris,
00:48:51est maintenant menacée de mort sur les réseaux.
00:48:55Donc tout ça pour déboucher
00:48:57sur des polémiques qui deviennent graves.
00:49:02Si vous voulez, on part sur un tableau
00:49:05où c'est soi-disant de l'humour
00:49:07et on en arrive à mettre les gens
00:49:09en danger personnellement.
00:49:13Donc on voit bien les réactions à l'international.
00:49:16Eh bien justement, vous me faites la transition,
00:49:18vous pouvez prendre ma place.
00:49:20Parce qu'on va parler à l'international
00:49:22et on va parler de Donald Trump.
00:49:24Vous connaissiez le conducteur de mon émission,
00:49:25ou pas, pour chêner comme ça ?
00:49:27Vous êtes formidable, Jacques.
00:49:29Oui, c'est ça.
00:49:31Donald Trump, évidemment, s'est exprimé.
00:49:33On voit tout ça avec Maxime Legay
00:49:34et puis les réactions que vous avez eues.
00:49:35Je sais que vous n'avez pas aimé, vous, la cérémonie.
00:49:37Je le sais, vous étiez avec moi hier.
00:49:38Je vais parler d'autres choses.
00:49:39Je le sais.
00:49:40Je vais parler d'autres choses.
00:49:41Oui, mais je vais aussi donner la parole à Mathieu,
00:49:42parce que je sais ce que vous allez me dire.
00:49:43Non, non, je ne savais pas.
00:49:44Un peu.
00:49:45Non, du tout.
00:49:46Un petit peu.
00:49:47Élargir la fréquence.
00:49:48Bon, OK.
00:49:49On regarde le sujet de Maxime Legay.
00:49:52Quatre jours après le début officiel
00:49:54des Jeux Olympiques,
00:49:55la cérémonie d'ouverture continue de susciter la polémique.
00:49:59Outre-Atlantique, c'est l'ex-président
00:50:01et le candidat républicain Donald Trump
00:50:03qui a fustigé le spectacle parisien
00:50:05lors d'une interview donnée à la chaîne Fox News.
00:50:08J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte.
00:50:12Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:50:18Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
00:50:20Je suis très ouvert d'esprit.
00:50:21Mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte.
00:50:24En cause, la séquence parodie en la scène
00:50:26tableau qui dépeint le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.
00:50:30Une représentation perçue comme une offense
00:50:33faite aux chrétiens du monde entier.
00:50:35Devant l'ampleur des critiques, le comité d'organisation
00:50:38des Jeux Olympiques avait dû se défendre
00:50:40et présenter ses excuses.
00:50:43Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect
00:50:45à quelques groupes religieux que ce soit.
00:50:47Au contraire, je pense que Thomas Joly a vraiment essayé,
00:50:50vraiment eu l'intention de célébrer la tolérance communautaire
00:50:54si des personnes ont été offensées.
00:50:56Nous sommes bien sûr vraiment désolés.
00:50:59En 2028, ce sont les Etats-Unis et la ville de Los Angeles
00:51:03qui accueilleront les Jeux Olympiques
00:51:05et seront chargés d'organiser la prochaine cérémonie d'ouverture.
00:51:10Je vous le dis carrément Mathieu, vous avez une minute
00:51:12entre vous et Xavier.
00:51:14Sans quoi, je vous mets tout de suite dans la scène.
00:51:17Je pointe une contradiction sur cette cérémonie d'ouverture
00:51:19qui était magnifique au demeurant.
00:51:21C'est que lorsque vous faites une cérémonie d'ouverture
00:51:23dans la ville de Paris et non pas dans un stade,
00:51:25c'est-à-dire que vous la faites non pas pour les gens
00:51:27qui sont au stade ou qui sont sur place,
00:51:29vous la faites pour les gens qui vous regardent à la télé.
00:51:31Or le problème, c'est comment vous voulez porter
00:51:33un message universaliste en justement vous attaquant
00:51:35à une partie de l'humanité, à une partie religieuse.
00:51:38Je pense qu'ils se sont trompés sur le message,
00:51:40c'est-à-dire qu'ils voulaient envoyer un message universaliste.
00:51:42Le problème, c'est qu'ils se sont coupés de nos traditions
00:51:45et en fait, on a fait, à la différence de Londres,
00:51:47un message qui n'a pas eu beaucoup de sens et beaucoup de portée.
00:51:49Xavier, il y a des Etats-Unis qu'on aime,
00:51:51qui sont chers au cœur des Français,
00:51:53les pionniers, le high-tech, etc.
00:51:55Et une Amérique qui est complètement
00:51:57en train de partir en vrille,
00:51:59qui est complètement, on peut le dire, dégénérée.
00:52:01Et cette Amérique-là, les Etats-Unis
00:52:03sont en train de la nier eux-mêmes.
00:52:05C'est-à-dire que tous les trupeaux
00:52:07qui sont en train de passer à la trappe Hollywood
00:52:09en revient au film à grand spectacle et abandonnent ça.
00:52:11Pourquoi les niais qui ont conçu cette cérémonie
00:52:13se sont-ils attachés à reprendre le passé ?
00:52:15C'est à vos propos.
00:52:17Ils vont être contents, les gens.
00:52:19Ils ont dix ans de retard, les pauvres.
00:52:21Allez les amis, on marque une pause.
00:52:23On se retrouve dans quelques instants en direct
00:52:25et sur Europe 1 et sur CNews.
00:52:27C'est Punchline été.
00:52:29Il nous reste encore une heure et beaucoup de sujets à aborder.
00:52:31A tout de suite.
00:52:35Bonsoir, il est 18h.
00:52:37Merci de nous accueillir sur Europe 1
00:52:39et sur CNews.
00:52:41C'est votre Punchline été, votre cocktail d'infos de l'été,
00:52:43des témoignages, des reportages et des débats.
00:52:45Je vous présente mon équipe du soir dans quelques minutes.
00:52:47Tout de suite, notre menu.
00:52:49A la une, ce rebondissement dans la disparition de Lina,
00:52:51cette adolescente de 15 ans,
00:52:53portée disparue depuis septembre 2023
00:52:55dans le Bas-Rhin, près de chez elle.
00:52:57Les choses se sont accélérées aujourd'hui.
00:52:59Des recherches ont été lancées par la gendarmerie.
00:53:01On sera sur place avec nos envoyés spéciaux,
00:53:03Célia Barotte et Solène Bouland.
00:53:05Noémie Schultz, notre spécialiste police-justice,
00:53:07est avec nous.
00:53:09Dans Punchline été,
00:53:11on va parler gros sous,
00:53:13avec le train de vie de l'Elysée,
00:53:15la cour des comptes.
00:53:17Pointe du doigt les dépenses du palais présidentiel en 2023.
00:53:19Elles sont en hausse de près
00:53:21de 11 millions d'euros
00:53:23par rapport à l'année précédente.
00:53:2511 millions d'euros.
00:53:27Fatalement, ça fait causer et fatalement,
00:53:29c'est un sujet débat pour nous,
00:53:31pour Punchline été.
00:53:33Enfin, on se parlera des JO, bien sûr,
00:53:35avec cette polémique qui enfle autour
00:53:37de la disqualification du judoka algérien
00:53:39Messaoud Redouane Driss.
00:53:41Il n'a pas pu affronter
00:53:43l'Israélien Tohar Boutdoul.
00:53:45La cause, il aurait dépassé
00:53:47le poids requis par sa catégorie.
00:53:49Ça, c'est la version officielle,
00:53:51mais visiblement, il y a un doute.
00:53:53On posera la question à notre consoeur d'Europe 1,
00:53:55Céline Géraud, mais surtout
00:53:57à l'ancienne judocate
00:53:59Céline, elle nous donnera son avis.
00:54:01Voilà pour notre programme.
00:54:03On se retrouve dans quelques instants avec mes invités.
00:54:13Et pour commencer,
00:54:15on fait un tour de l'information,
00:54:17du nouveau dans l'affaire Lina,
00:54:19des recherches ont débuté dans les Vosges
00:54:21ce matin, pour tenter de retrouver
00:54:23l'adolescente de 15 ans disparue
00:54:25depuis septembre dans le Bas-Rhin.
00:54:27Des fouilles qui interviennent
00:54:29quelques jours après la découverte
00:54:31du profil génétique de Lina dans une voiture volée.
00:54:33Le conducteur s'est suicidé en juillet
00:54:35à Besançon après la saisie du véhicule
00:54:37par les gendarmes.
00:54:39L'enquête continue.
00:54:42On en a parlé.
00:54:44Le Royaume-Uni sous le choc après la mort
00:54:46de trois fillettes dans une agression au couteau
00:54:48hier. Les faits se sont déroulés
00:54:50à Southport dans le nord-ouest du pays
00:54:52en plein cours de danse.
00:54:54Un jeune homme de 17 ans a agressé plusieurs
00:54:56enfants, 8 sont blessés
00:54:58et trois fillettes âgées de 6, 7 et 9 ans
00:55:00sont décédées. Hélas, l'adolescent
00:55:02a été arrêté par les forces de l'ordre.
00:55:04La piste terroriste n'a pas été
00:55:06retenue. La crainte
00:55:08d'un embrasement au Proche-Orient
00:55:10est toujours aussi vive. De nouveaux tirs
00:55:12ont été échangés entre Israël et l'Hezbollah
00:55:14libanais. Un civil israélien a été
00:55:16tué par la chute d'une roquette dans le nord.
00:55:18Le Premier ministre israélien a assuré
00:55:20hier que son pays apporterait une réponse
00:55:22sévère à l'attaque ayant tué
00:55:24samedi 12 enfants et
00:55:26adolescents dans la partie du
00:55:28plateau syrien du Golan.
00:55:30Et puis, 299ème
00:55:32jour de détention
00:55:34pour les otages détenus par le mouvement
00:55:36palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.
00:55:38Deux d'entre eux sont français.
00:55:40Ils se nomment Ofer et Hoad.
00:55:42Nous pensons évidemment à tous ces otages
00:55:44et à leurs familles et nous demandons une fois de plus
00:55:46leur libération immédiate et sans
00:55:48condition.
00:55:50Et on a une médaille
00:55:52Claire et Sabine Hainouk
00:55:54qui a une médaille
00:55:56moins de 63 kilos.
00:55:58Médaille de bronze. Voilà, ça c'est important.
00:56:00Cocorico. On devrait mettre une petite musique à chaque fois
00:56:02pour cier toutes les médailles parce que ça fait combien
00:56:04de médailles que nous avons ?
00:56:067 médailles.
00:56:08Allez, avec moi pour
00:56:10commenter cette actualité Erwann Barilou et Clive
00:56:12ravi de vous accueillir évidemment.
00:56:14Mathioc, secrétaire général le millénaire
00:56:16ravi de vous accueillir. Xavier Ofer,
00:56:18criminologue fidèle. Georges Fenech
00:56:20ancien magistrat ravi de
00:56:22vous retrouver évidemment. Noémie Schultz
00:56:24spécialiste police-justice est avec nous.
00:56:26Et Jacques Morel, ancien patron de l'office central
00:56:28de lutte contre la délinquance itinérante
00:56:30est avec nous. Bonsoir Jacques Morel.
00:56:32On commence donc avec
00:56:34l'avancée dans la disparition de
00:56:36Lina, cette jeune fille de 15 ans
00:56:38qui a disparu depuis septembre 2023
00:56:40je le disais dans le rappel des titres.
00:56:42Non loin de chez elle en Alsace, on en a beaucoup
00:56:44parlé. Des fouilles ont été lancées par
00:56:46le gendarmerie aujourd'hui. Les derniers éléments
00:56:48avec Régine Delfour.
00:56:50Des fouilles ont démarré
00:56:52ce matin dans la vallée de la Bruche
00:56:54dans le Barin. Les gendarmes
00:56:56mènent une vaste opération de recherche
00:56:58pour retrouver Lina, l'adolescente
00:57:00de 15 ans disparue le
00:57:023 septembre dernier.
00:57:04D'énormes moyens sont déployés.
00:57:06Les enquêteurs de l'IRCGN,
00:57:08l'institut de recherche criminelle de la
00:57:10gendarmerie sont sur place
00:57:12ainsi qu'une vingtaine de gendarmes locaux.
00:57:14Des chiens des brigades
00:57:16cynophiles sont également mobilisés.
00:57:18Ces fouilles surviennent
00:57:20après la découverte majeure vendredi
00:57:22du profil génétique de Lina
00:57:24dans une voiture volée, retrouvée
00:57:26dans le sud de la France.
00:57:28Selon une source proche de l'enquête,
00:57:30le conducteur s'est suicidé
00:57:32après la saisie de sa voiture par les gendarmes.
00:57:34Ce véhicule était recherché
00:57:36par les enquêteurs car il avait été établi
00:57:38qu'il se trouvait non loin
00:57:40du point de disparition de Lina.
00:57:42Le 23 septembre dernier,
00:57:44Lina quitte son domicile de Plaine
00:57:46et elle se rend à pied à la gare de
00:57:48Saint-Blaise-la-Roche pour rejoindre Thao,
00:57:50son petit ami à Strasbourg.
00:57:52Un trajet de trois kilomètres
00:57:54que Lina a l'habitude de faire.
00:57:56Des témoins affirment l'avoir vue
00:57:58recherchée en direction de la gare
00:58:00entre 11h15 et 11h30.
00:58:02D'autres déclarent l'avoir vue
00:58:04à bord d'un véhicule.
00:58:06A 11h22, son téléphone cesse d'émettre.
00:58:08Seule certitude,
00:58:10Lina n'a jamais pris son train pour Strasbourg.
00:58:12Et on reprend de la direction
00:58:14de Plaine, retrouvée
00:58:16notre équipe sur place, Célia Barotte
00:58:18et Solène Boulan.
00:58:20Célia,
00:58:22qu'ont donné les recherches ?
00:58:24Pour l'instant,
00:58:26à ce stade,
00:58:28aucune trace de Lina.
00:58:30Les recherches n'ont pas abouti
00:58:32à connaître les circonstances
00:58:34exactes de la disparition
00:58:36de Lina. Les enquêteurs
00:58:38sont toujours sur place.
00:58:40Les investigations se poursuivent
00:58:42pour connaître les circonstances
00:58:44de la disparition de cette jeune adolescente
00:58:46qui a disparu il y a presque un an.
00:58:48Difficile pour nous de trouver
00:58:50ces gendarmes,
00:58:52qui sont déployés sur le secteur,
00:58:54tant le paysage est vaste
00:58:56et nous sommes dans une configuration
00:58:58très montagneuse, avec énormément
00:59:00de végétation.
00:59:02C'est la saison estivale, donc il est compliqué
00:59:04pour nous d'apercevoir les gendarmes.
00:59:06Il y a aussi des chiens
00:59:08qui sont mobilisés pour essayer
00:59:10de retrouver la trace de Lina,
00:59:12pour essayer de retrouver des restes
00:59:14humains. Ici, en tout cas,
00:59:16l'émotion est toujours très intense
00:59:18à Plaine, puisque
00:59:20des dessins sont accrochés
00:59:22sur le parcours, l'itinéraire
00:59:24qu'a emprunté Lina le jour de sa disparition.
00:59:26Des dessins, des messages, mais aussi
00:59:28des photos qui permettent de ne jamais
00:59:30oublier Lina. En tout cas,
00:59:32l'espoir est très intense ici,
00:59:34dans la commune de Plaine.
00:59:36Nous allons attendre les nouvelles précisions
00:59:38du procureur de la République,
00:59:40du parquet de Strasbourg, pour connaître
00:59:42une avancée. Est-ce qu'il va y avoir
00:59:44des réponses aujourd'hui ?
00:59:46C'est un tournant
00:59:48quand même majeur dans cette
00:59:50enquête, dans cette affaire, puisque
00:59:52pour la première fois, des fouilles sont réalisées
00:59:54dans le secteur. Il y a eu aussi
00:59:56des traces ADN qui ont été retrouvées
00:59:58de Lina. Il y a
01:00:00des pistes qui sont ouvertes, mais pour l'instant,
01:00:02aucune réponse précise aux nombreuses
01:00:04questions que se posent les proches de Lina.
01:00:06Célia Barotte, accompagnée
01:00:08de Solène Boulan, depuis Plaine, dans le
01:00:10barin. Noémie Schultz, vous êtes avec nous.
01:00:12Le parquet a communiqué cet après-midi.
01:00:14Oui, il y a un peu plus d'une heure,
01:00:16une communication très succincte
01:00:18pour nous dire qu'à ce stade, les importants moyens engagés
01:00:20aux côtés des enquêteurs de la gendarmerie,
01:00:22des experts de l'IRC Genel,
01:00:24l'Institut de recherche féminine de la gendarmerie nationale,
01:00:26des chiens spécialisés dans
01:00:28la recherche de restes humains,
01:00:30malgré ces moyens déployés,
01:00:32ça n'a pas permis de retrouver quelques traces
01:00:34que ce soit de Lina. Alors, on savait que
01:00:36souvent, quand on apprend que
01:00:38des fouilles commencent, on se dit
01:00:40on va peut-être connaître
01:00:42la fin de l'histoire
01:00:44rapidement, ça peut être très long,
01:00:46ça peut prendre des jours, des semaines, des mois.
01:00:48On a vu dans l'affaire de la disparition d'Estelle Mouzain
01:00:50que des fouilles ont été organisées à de très
01:00:52nombreuses reprises, avec
01:00:54parfois un laps de temps très long entre
01:00:56différentes sessions de fouilles
01:00:58et que malheureusement, on n'a jamais retrouvé le corps
01:01:00de la fillette. Alors, on parle de faits qui remontent à de
01:01:02très nombreuses années. C'est beaucoup plus ancien que
01:01:04la disparition de Lina et qui date d'il y a moins d'un an.
01:01:06Mais il faut savoir d'abord que la
01:01:08zone est vaste, qu'il y a plusieurs zones d'ailleurs
01:01:10qui ont été fouillées aujourd'hui
01:01:12et qu'on travaille à partir d'éléments
01:01:14sans doute
01:01:16GPS, de localisation
01:01:18de bornage téléphonique, mais que
01:01:20le suspect, la personne
01:01:22qui visiblement était dans cette voiture
01:01:24et a fait monter Lina, et bien
01:01:26s'est suicidée. Enfin, si encore une fois
01:01:28on a des éléments
01:01:30encore incertains.
01:01:32Mais si cette personne, à l'origine de la disparition,
01:01:34cette personne s'est donnée la mort et donc n'est plus là pour donner
01:01:36des informations aux enquêteurs.
01:01:38Donc, on cherche sur une zone assez vaste.
01:01:40Et puis, l'autre interrogation, c'est
01:01:42ce corps a-t-il été abandonné,
01:01:44laissé à l'air libre
01:01:46dans la nature ? En quel cas, on sait
01:01:48que près d'un an après, il est quasiment
01:01:50impossible de retrouver un corps.
01:01:52Peut-être quelques ossements. S'il a été enterré,
01:01:54ça rend plus difficile le fait de
01:01:56le retrouver. Mais on peut espérer, en revanche,
01:01:58retrouver plus d'éléments.
01:02:00Merci Noémie Schultz. Georges Fenech,
01:02:02on pense à la maman, on se souvient
01:02:04des appels lancés par la maman de Lina.
01:02:06Oui,
01:02:08c'est certain que
01:02:10la douleur
01:02:12est très forte aujourd'hui.
01:02:14Parce que, en plus,
01:02:16l'espoir de retrouver le corps,
01:02:18si je puis dire, renaît
01:02:20avec ces éléments nouveaux.
01:02:22Mais il ne faut pas non plus donner
01:02:24de trop faux espoirs.
01:02:26Ça va être une recherche
01:02:28très, très compliquée.
01:02:30Et il faudra vraiment
01:02:32un coup de chance, quelque chose, un élément
01:02:34qui permettra aux enquêteurs
01:02:36d'arriver à localiser le corps.
01:02:38On peut peut-être espérer,
01:02:40par exemple, que cet individu qui s'est
01:02:42suicidé, donc manifestement c'est le suspect
01:02:44qui s'est suicidé,
01:02:46a peut-être fait une confidence
01:02:48à quelqu'un de sa famille
01:02:50ou de ses proches sur ce qui s'est passé,
01:02:52peut-être, puisqu'il n'est plus là
01:02:54pour parler. Donc je pense que les enquêteurs
01:02:56vont faire évidemment tout l'entourage
01:02:58du suspect, procéder
01:03:00à, sans doute, des mises en garde à vue
01:03:02de son entourage, sa famille, pour essayer
01:03:04d'en savoir un peu plus
01:03:06sur ce qu'il a pu leur dire éventuellement
01:03:08ou ce qu'ils peuvent savoir eux-mêmes.
01:03:10Mais ne nous leurrons pas.
01:03:12Ça sera sans doute un travail
01:03:14très, très complexe, très difficile
01:03:16pour les enquêteurs de localiser
01:03:18dans cette zone qui est très vaste,
01:03:20montagneuse et tout, un corps
01:03:22à partir de, peut-être,
01:03:24positionnements GPS, mais ça va être très compliqué.
01:03:26Jacques Moral, vous êtes ancien patron
01:03:28de l'Office Central de lutte contre la délinquance itinérante
01:03:30et on le voit, et Noemi l'a évoqué,
01:03:32Noemi Schultz, l'élément
01:03:34déterminant, ça a été la découverte
01:03:36de ce véhicule, évidemment.
01:03:38Oui, alors ce véhicule, bon, on n'avait pas
01:03:40connaissance,
01:03:42avant d'apprendre par une déclaration
01:03:44du parquet, à communiquer
01:03:46du parquet, qu'une trace ADN
01:03:48qui pouvait correspondre à
01:03:50celle de l'INA avait été
01:03:52retrouvée à l'intérieur.
01:03:54On apprend d'ailleurs aujourd'hui
01:03:56qu'en fait, le propriétaire
01:03:58de ce véhicule
01:04:00qui était volé, qui était signalé
01:04:02volé, s'est suicidé
01:04:04apparemment il y a plusieurs semaines,
01:04:06donc dans le temps, la chronologie, je ne sais pas
01:04:08comment ça se passe,
01:04:10mais en tout état
01:04:12de cause, effectivement, en se suicidant
01:04:14il a pratiquement signé
01:04:16qu'il était
01:04:18l'auteur de
01:04:20ces faits, et comme le disait
01:04:22mon voisin,
01:04:24bon, les recherches,
01:04:26il y a eu des
01:04:28recherches beaucoup plus importantes
01:04:30qui ont été lancées avec des effectifs très importants,
01:04:32des battues citoyennes,
01:04:34des escadrons de gendarmerie
01:04:36qui ont déjà été engagés dans cette zone,
01:04:38enfin, si ça semble être dans
01:04:40la même zone, ça va être très compliqué
01:04:42sauf avoir un croisement
01:04:44de bornage avec la géolocalisation
01:04:46de la voiture, je ne vois pas comment
01:04:48on peut retrouver des traces
01:04:50à l'heure actuelle. Et on va suivre ça évidemment avec
01:04:52Nomi Choulzet et toutes nos équipes,
01:04:54vous êtes bien sur Europe 1 et sur CNews,
01:04:56les punchlines étaient jusqu'à 19h,
01:04:58on marque une pause, on se retrouve dans quelques instants,
01:05:00on va parler des dépenses de l'Elysée,
01:05:02on a dépensé beaucoup dans les cocktails,
01:05:04les invités de Prestige,
01:05:06etc., on va en parler tous ensemble,
01:05:08restez avec nous, à tout de suite.
01:05:14Il est 18h15, bienvenue sur Europe 1,
01:05:16bienvenue sur CNews,
01:05:18ces punchlines étaient jusqu'à
01:05:2019h, toujours avec moi Erwan Barillou,
01:05:22Mathieu Hoque, Xavier Roffer,
01:05:24Jacques Morel,
01:05:26les amis, chose promis, chose due,
01:05:28on a beaucoup dépensé
01:05:30du côté de l'Elysée, beaucoup
01:05:32dépensé, eh oui, les cocktails, les voyages,
01:05:34les dîners, ça coûte,
01:05:36ça coûte, et la Cour des comptes,
01:05:38tapez sur les doigts,
01:05:40on voit tout ça avec
01:05:42Audrey Berto, et puis je vous fais réagir,
01:05:44évidemment, vous allez en penser quoi ?
01:05:46Audrey Berto.
01:05:48Ce sont des réceptions de plus en plus
01:05:50nombreuses, mais surtout, de plus
01:05:52en plus coûteuses. La Cour des comptes
01:05:54alerte sur les dépenses de l'Elysée.
01:05:56En 2023, seconde
01:05:58année du mandat d'Emmanuel Macron,
01:06:00171 réceptions ont été
01:06:02organisées, contre 146
01:06:04en 2019, même augmentation
01:06:06pour le nombre d'invités qui a grimpé
01:06:08de 13% en un an.
01:06:10Les dépenses par convit vont-elles
01:06:12exploser de 20,5% ?
01:06:14Au total, les 20
01:06:16principaux cocktails organisés par Emmanuel
01:06:18Macron ont coûté 202 000 euros.
01:06:20Les deux dîners d'Etat
01:06:22pour la venue du premier ministre indien
01:06:24et du roi Charles III ont
01:06:26respectivement coûté 412 000
01:06:28et 474 000 euros.
01:06:30Les remises de décorations
01:06:32ont quant à elles entraîné des frais de traiteurs
01:06:34qui ont doublé en l'espace d'un an.
01:06:36En 2023, elles ont
01:06:38coûté 66 000 euros.
01:06:40La Cour des comptes explique en partie
01:06:42ces hausses par l'inflation, mais aussi par
01:06:44d'importants travaux dans les grandes cuisines
01:06:46qui ont obligé l'Elysée à faire appel
01:06:48à des prestataires extérieurs.
01:06:50De son côté, l'Elysée se justifie
01:06:52en soulignant que malgré ses fortes
01:06:54contraintes, le budget 2023
01:06:56est à l'équilibre. La présidence
01:06:58rappelle également que de nombreux pays
01:07:00organisent des événements équivalents
01:07:02lorsqu'ils reçoivent le chef d'Etat.
01:07:04Enfin, comme après chaque rapport,
01:07:06la présidence précise qu'elle tiendra
01:07:08compte des remarques de la Cour pour améliorer
01:07:10son organisation et ses dispositifs
01:07:12internes.
01:07:14Je vous propose d'écouter
01:07:16Sabrina Aghesti-Roubach, secrétaire d'Etat
01:07:18des missionnaires chargée de la citoyenneté et de la ville
01:07:20qui était l'invité ce matin
01:07:22de Florian Tardif
01:07:24dans le rendez-vous politique
01:07:26de CNews et d'Europe 1.
01:07:28Elle défend quand même
01:07:30l'Elysée. Ce n'est pas surprenant
01:07:32en soi, mais elle défend.
01:07:34Quand vous recevez beaucoup, quand vous vous déplacez
01:07:36beaucoup, regardez le contexte international.
01:07:38Le président a eu beaucoup à faire
01:07:40par exemple aux Outre-mer.
01:07:42Je pense que c'est trop facile
01:07:44de jeter l'opprobre vraiment
01:07:46sur telle ou telle dépense
01:07:48en oubliant tout ce que la France
01:07:50et tout ce que le président de la République a fait
01:07:52ces derniers mois et ces dernières années.
01:07:54C'est du plein temps pour le président de promouvoir la France.
01:07:56C'est du plein temps. Donc, est-ce qu'on va aller chercher
01:07:58dans sa note de téléphone ?
01:08:00Moi, ça me paraît toujours très curieux
01:08:02de venir l'attaquer sur des détails
01:08:04alors qu'on oublie tout ce qu'il fait de formidable.
01:08:0615 milliards d'investissements en étant le pays
01:08:08le plus attractif d'Europe sur la dernière année.
01:08:10Je trouve ça formidable.
01:08:12Georges Feneca,
01:08:14ça vous inspire quoi ces dépenses de l'Elysée ?
01:08:16C'est vrai que recevoir les grands de ce monde,
01:08:18ça coûte.
01:08:20C'est un budget, l'Elysée,
01:08:22je ne sais pas combien il y a de salariés,
01:08:24plusieurs centaines, je crois autour de 800.
01:08:26Vous avez des métiers, des tapissiers par exemple.
01:08:28Les métiers dans l'Elysée, c'est vraiment une usine.
01:08:32Avant, je voudrais rappeler
01:08:34qu'avant 2008, il n'y avait quasiment aucun contrôle.
01:08:36C'est Nicolas Sarkozy
01:08:38qui a institué le contrôle
01:08:40devant la Cour des comptes
01:08:42pour plus de transparence.
01:08:44Gros de transparence,
01:08:46tue la transparence.
01:08:48Oui, mais là, il y avait une grande opacité
01:08:50avant 2008 sur le budget.
01:08:52Et il y avait un député en particulier
01:08:54cité, René Dozière,
01:08:56qui s'est spécialisé sur le budget de l'Elysée
01:08:58et qui a créé un observatoire,
01:09:00qui a écrit des ouvrages,
01:09:02député PS, et qui surveille ça de très très près
01:09:04et qui a constaté effectivement
01:09:06en 2023 un dérapage
01:09:08du budget de l'Elysée, notamment en matière de dépenses
01:09:10de déplacement.
01:09:12Alors c'est vrai qu'il y a eu la guerre en Allemagne,
01:09:14il y a eu beaucoup de déplacements,
01:09:16mais je voudrais dire par rapport à ce que dit Sabrina,
01:09:18en fait,
01:09:20chacun doit se tenir à son budget.
01:09:22L'Assemblée nationale a un budget,
01:09:24le Sénat a un budget, chacun doit faire
01:09:26avec son budget, essayer de s'y tenir.
01:09:28Là, on a un véritable dérapage
01:09:30et donc à un moment où la France a plus
01:09:32de 3 000 milliards de dettes publiques,
01:09:34on est dans une situation compliquée,
01:09:36il faut savoir donner l'exemple, même quand on est au château.
01:09:38Et moi, je me mets à la place des Français
01:09:40qui ont eu du mal à partir
01:09:42en vacances, à qui on leur demande
01:09:44de serrer tout simplement la ceinture.
01:09:46Évidemment, quand il y a cette forme
01:09:48de transparence, on peut comprendre
01:09:50un peu leur colère,
01:09:52je suppose, Mathieu.
01:09:54Tout à fait, Emmanuel Macron est le seul président de la République
01:09:56où le pouvoir d'achat sur son premier quinquennat
01:09:58a baissé, c'est-à-dire que le pouvoir d'achat des Français
01:10:00en valeur a baissé
01:10:02sur les cinq dernières années. Or,
01:10:04comment vous pouvez demander aux gens
01:10:06de faire des efforts,
01:10:08d'en faire toujours plus
01:10:10avec toujours moins ? Comment vous pouvez en demander
01:10:12à vos services publics, aux Français, de se serrer
01:10:14la ceinture ? Et vous-même, vous faites des dérapages
01:10:16qui sont considérables. Il faut que
01:10:18les pouvoirs politiques, et notamment
01:10:20le chef de l'État qui, quand même, incarne les institutions,
01:10:22soient exemplaires. Quand vous regardez,
01:10:24je resouscris à ce qu'a dit Georges, quand vous regardez depuis
01:10:262008 les dépenses de l'Élysée,
01:10:28elles ont baissé sous Nicolas Sarkozy.
01:10:30Elles ont baissé de 2 % entre 2008
01:10:32et 2012. Elles ont baissé sous François Hollande
01:10:34entre 2012 et 2017.
01:10:36Emmanuel Macron, c'est le seul président où les dépenses
01:10:38ne baissent pas, et le pouvoir d'achat des Français
01:10:40qui, du coup, souffre à cause
01:10:42de l'impôt,
01:10:44le pouvoir d'achat des Français s'est érodé.
01:10:46Donc, ça pose véritablement un problème d'exemplarité
01:10:48des pouvoirs publics
01:10:50et d'Emmanuel Macron, d'autant plus qu'après,
01:10:52on dit souvent, l'argument, c'est
01:10:54les résultats à l'international. Mais quels sont les bons
01:10:56résultats à l'international d'Emmanuel Macron ? Je pose la question.
01:10:58Avec quel pays nos relations sont
01:11:00meilleures aujourd'hui qu'elles ne l'étaient
01:11:02en 2017 ? Les relations ne sont pas meilleures
01:11:04avec la Russie. Evidemment, les relations
01:11:06ne sont pas meilleures avec le Royaume-Uni.
01:11:08Les relations avec les Etats-Unis ne sont pas très bonnes.
01:11:10Il y a peut-être l'Inde éventuellement,
01:11:12peut-être éventuellement le Canada. Mais hormis ça,
01:11:14les relations avec le Maroc ou l'Algérie ne sont pas meilleures.
01:11:16Avec le Maroc, c'est un peu compliqué.
01:11:18Avec l'Afrique, on est
01:11:20battus en brèche
01:11:22en Afrique. Les relations ne sont pas
01:11:24meilleures avec la Chine également.
01:11:26En gros, les cocktails, les dîners, etc.,
01:11:28ça n'a servi à rien.
01:11:30C'est ce que vous êtes en train de nous dire.
01:11:32Xavier Roffert ?
01:11:34Je voulais continuer sur l'international.
01:11:36On a
01:11:38à l'heure actuelle des positions
01:11:40qui sont
01:11:42complètement incompréhensibles.
01:11:44On a commencé la guerre
01:11:46Ukraine-Russie en faisant
01:11:48un grand sens de l'équilibre, en ménageant
01:11:50Poutine, en l'invitant
01:11:52dans le sud de la France,
01:11:54à Brégançon. Et après ça,
01:11:56on est maintenant dans un alignement
01:11:58tout aussi violent sur la
01:12:00position américaine.
01:12:02En Afrique, ça n'est pas la
01:12:04France, mais c'est la personnalité de Macron.
01:12:06J'étais l'an passé au
01:12:08Sénégal pour une grande conférence sur le blanchiment
01:12:10d'argent. Moi, ça allait,
01:12:12mais j'ai entendu des verts et des pas mûrs sur
01:12:14la personne du président qui était
01:12:16amèrement, à qui on reprochait amèrement
01:12:18de ne pas comprendre les Africains, de ne pas avoir de sympathie
01:12:20avec eux. Alors, où il va l'argent ?
01:12:22Vous vous rendez compte ?
01:12:24J'ai pris quelques jours, 4-5 jours,
01:12:26je faisais sur la côte d'Azur.
01:12:28Plusieurs
01:12:30commerçants m'ont dit, mais regardez, on n'a personne.
01:12:32Les gens, les Français sont partis. Ils sont partis
01:12:34en Grèce, mais ils ne sont pas chez nous.
01:12:36Parce qu'évidemment, les Français se serrent
01:12:38la ceinture. Et ça, c'est un constat.
01:12:40J'étais sur un club de plage avec mes enfants,
01:12:42il n'y avait personne, quasiment personne.
01:12:44Et midi l'an dernier, à la même époque, soit responsable, il disait
01:12:46il y avait du monde. Les gens ne sont pas là. Ils ne sont pas
01:12:48là. Le constat est là. Parce qu'évidemment,
01:12:50les temps sont durs et ça se voit.
01:12:52Du temps du général de Gaulle,
01:12:54je crois que c'était Yvonne qui
01:12:56faisait attention au repas
01:12:58à l'Elysée, payait de leur poche.
01:13:00Oui, il payait de leur poche. C'est vrai, vous avez raison de le dire.
01:13:02Le général de Gaulle ne voulait pas...
01:13:04Ou alors leur essence, quand ils allaient
01:13:06pour un déplacement plutôt privé.
01:13:08Il payait même des bonbons des enfants.
01:13:10C'était une autre éthique.
01:13:12Aujourd'hui, c'est l'argent magique.
01:13:14Mais dans un contexte de crise,
01:13:16c'est compliqué. Allez expliquer ça aux Français
01:13:18qui se serrent la ceinture.
01:13:20C'est compliqué. Les timbres pour les vœux
01:13:22du nouvel an du général, payés
01:13:24par lui. Jacques Morel.
01:13:26Tous ces exemples ne sont pas très
01:13:28encourageants pour les citoyens
01:13:30que nous sommes, d'ailleurs qui ne partons pas
01:13:32en vacances. Donc on montre le bon
01:13:34exemple comme quoi on ne peut pas
01:13:36dépenser. On a entendu il n'y a pas
01:13:38très longtemps que les dépenses
01:13:40de la ville de Paris
01:13:42avaient dérapé aussi
01:13:44complètement. Donc comment
01:13:46vouloir demander des
01:13:48défauts aux Français alors que
01:13:50les piliers de l'État
01:13:52et des collectivités
01:13:54C'est plus difficile Jacques Morel. Vous avez raison.
01:13:56Aaron Barriot.
01:13:58Oui, ces chiffres sont
01:14:00quand même, au vu du budget global de l'État,
01:14:02symboliques. Mais les symboles sont importants.
01:14:04Les symboles en période de crise, c'est important.
01:14:06Vous le savez. Et quand les politiques
01:14:08ne règlent plus les problèmes, on se met à
01:14:10régler les politiques. Et là, c'est exactement ce qui se
01:14:12passe. Ça a commencé sous Nicolas Sarkozy
01:14:14à son initiative pour plus de transparence.
01:14:16On peut trouver ça louable.
01:14:18Le problème, c'est que si, quand les politiques
01:14:20sont efficaces, on n'estime
01:14:22pas le coût de leur dîner, etc.
01:14:24C'est parce que Macron est relativement
01:14:26inefficace sur plein de domaines qu'on s'intéresse
01:14:28au coût de ses réceptions.
01:14:30Après, effectivement, c'est utile.
01:14:32Il faut recevoir des chefs d'État dans de bonnes conditions.
01:14:34Mais on voit surtout qu'Emmanuel Macron, il est plus
01:14:36en ce moment préoccupé par l'après
01:14:38et que quand il remet, par exemple,
01:14:40la Légion d'honneur à Jeff Bezos,
01:14:42c'est pas spécialement pour le rayonnement de la France,
01:14:44c'est plus lui pour son CV personnel,
01:14:46si on peut dire.
01:14:48Ça, oui, voilà.
01:14:50C'est une attaque qui n'engage que vous.
01:14:52Oui, c'est une attaque qui n'engage que vous.
01:14:54Parce que là, c'est vrai, on voit beaucoup Emmanuel Macron
01:14:56avec les sportifs, etc.
01:14:58Il est aussi dans ce rôle.
01:15:00Les mauvaises langues diront
01:15:02qu'il est en période de communication,
01:15:04de reconquête, etc.
01:15:06Mais il est aussi dans ce rôle.
01:15:08Quand il reçoit certaines personnalités du monde des affaires
01:15:10qui les décorent,
01:15:12qui les invitent à dîner sur le budget de l'État,
01:15:14c'est aussi parce que
01:15:16quand il ne sera plus président, il faudra qu'il donne des conférences
01:15:18à l'international.
01:15:20Il faudra bien qu'il gagne sa vie
01:15:22parce qu'il est jeune, encore, Emmanuel Macron.
01:15:24Il faudra bien qu'il ait une vie après.
01:15:26Il n'est pas à la retraite tout de suite.
01:15:28On peut dire
01:15:30qu'il soigne sa vie d'après.
01:15:32Mathieu, un dernier sujet ?
01:15:34C'est l'efficacité en réalité.
01:15:36Il faut revenir dessus.
01:15:38Je pense que c'est très important d'inviter
01:15:40les chefs d'État, les chefs de gouvernement
01:15:42les plus importants du monde.
01:15:44Je repose encore une fois la question.
01:15:46Quels sont les faits d'armes
01:15:48d'Emmanuel Macron en termes de politique étrangère ?
01:15:50Même, par exemple, un pays comme le Liban
01:15:52qui est un pays historiquement allié
01:15:54de la France et historiquement ami
01:15:56avec des liens culturels et linguistiques très forts
01:15:58créés par la France.
01:16:00Aujourd'hui, on a des relations qui sont très mauvaises
01:16:02avec le Liban.
01:16:04Macron était allé faire de l'ingérence
01:16:06après l'ascendie au fort de Beyrouth.
01:16:08Effectivement, ça pose quand même la question
01:16:10de l'argent. Comment est-il utilisé ?
01:16:12Et surtout, à quelle fin ?
01:16:14Si par cas les résultats en termes de politique étrangère
01:16:16étaient bons, oui, ça pourrait marcher.
01:16:18Mais il faut le rappeler, c'est le seul président
01:16:20où les dépenses de l'Élysée n'ont pas baissé.
01:16:22Xavier Roffer, un dernier mot sur le sujet ?
01:16:24Je le vois, le président Macron
01:16:26en train de serrer M. Modi dans ses bras.
01:16:28Pour un hindou,
01:16:30la carte de M. Modi,
01:16:32c'est épouvantable.
01:16:34On se tient à distance.
01:16:36Vous vous rendez compte ?
01:16:38Quelqu'un qui mange des steaks
01:16:40et qui va serrer un hindou dans ses bras,
01:16:42c'est horrible.
01:16:44Le président est très tactile.
01:16:46Il pourrait se renseigner d'abord.
01:16:48Il faut faire très attention aux symboles
01:16:50puisque la Révolution française
01:16:52avait été déclenchée par une histoire
01:16:54de ce type qui était le collier de la reine.
01:16:56Une affaire un petit peu financière
01:16:58de ce type.
01:17:00Pour l'instant, c'est juste des montants
01:17:02qui sont un petit peu abstraits.
01:17:04Par contre, il suffit qu'il y ait
01:17:06un homard qui se balade un jour
01:17:08dans un de ses dîners.
01:17:10Vous faites référence
01:17:12à l'ancien président de l'Assemblée nationale.
01:17:14C'était l'angouste au homard.
01:17:16Je crois qu'il y a eu une confusion.
01:17:18Je ne suis pas un spécialiste.
01:17:20Il suffit qu'il y ait une assiette
01:17:22un peu trop de valeur
01:17:24pour qu'on se cristallise sur un objet.
01:17:26À un homard,
01:17:28il y a des pinces.
01:17:30À l'angouste, il n'y a pas de pinces.
01:17:32Merci pour ce petit cours.
01:17:34On voit qu'il y a l'habitude de manger.
01:17:38Les Français en vacances,
01:17:40ils nous parlent d'une révolution
01:17:42qui est en train de poindre.
01:17:44Je dis que le symbole peut être
01:17:46un élément détancheur de mouvements sociaux.
01:17:48J'espère que vous vous trompez.
01:17:50Je ne suis pas là pour souhaiter quoi que ce soit.
01:17:52On garde simplement le chef de l'État.
01:17:54Vous êtes bien sûr européens sur ces news.
01:17:56Dans quelques instants,
01:17:58on va faire un petit tour de l'info
01:18:00sur une vitale,
01:18:02mais j'aimerais qu'on fasse un cocorico à nouveau.
01:18:04Je vous donnais cette information.
01:18:06On va parler de judo.
01:18:08Clarisse Abiennou
01:18:10se console avec le bronze olympique.
01:18:12Georges Fenech, vous êtes un fan de sport.
01:18:14Ça marche pas mal, les médailles.
01:18:16C'est fantastique.
01:18:18Il y a une espèce d'euphorie des Français.
01:18:20On est le deuxième, je crois, derrière le Japon.
01:18:22Il y a les États-Unis aussi.
01:18:24J'attends surtout Léon Marchand.
01:18:26Ah oui, Léon Marchand.
01:18:28Incroyable.
01:18:30Un champion comme on ne l'a pas eu depuis longtemps.
01:18:32La grande sportive devant l'éternel.
01:18:34Marine Vidal nous a rejoint.
01:18:36Il est quasiment 18h30.
01:18:38On va faire un tour de l'info, ma chère Marine.
01:18:42Le président turc
01:18:44Recep Tayyip Erdogan
01:18:46condamne l'immoralité commise
01:18:48contre le monde chrétien lors de la cérémonie d'ouverture
01:18:50des Jeux Olympiques.
01:18:52Il a annoncé son souhait d'appeler le pape François
01:18:54à ce sujet.
01:18:56Une vague de chaleur submerge la France
01:18:58de plus en plus fréquente et intense.
01:19:00L'épisode actuel constitue
01:19:02la 48e vague de chaleur depuis 1947
01:19:04selon Météo France.
01:19:06Jusqu'à 35 degrés sur certains sites olympiques
01:19:08qui s'adaptent
01:19:10mais qui redoutent
01:19:12les orages prévus en fin de journée.
01:19:14La région parisienne est placée
01:19:16en alerte orange pour orages aujourd'hui.
01:19:18Enfin, vous en parlez, Thierry.
01:19:20La judocate Clarisse Agbenienou
01:19:22décroche le bronze.
01:19:24La Française se console
01:19:26après sa défaite en demi-finale.
01:19:28Elle remporte donc sa 4e médaille olympique.
01:19:30En match de classement pour la 3e place,
01:19:32la judocate de 31 ans,
01:19:34revenue au plus haut niveau après une maternité,
01:19:36a battu l'Autrichienne Ljubljana Piovesana.
01:19:38Et on dit
01:19:40Coco Rico. Merci mille fois
01:19:42ma chère Maureen.
01:19:44Toujours avec moi pour cette dernière ligne droite
01:19:46de Punchline été et sur Europe 1 et sur CNews.
01:19:48Erwann Barayou, Mathieu Hoch,
01:19:50Xavier Hofer, Georges Fenech,
01:19:52et Jacques Morel.
01:19:54Dans quelques instants,
01:19:56on va accueillir Céline Géraud,
01:19:58qui est, vous le savez, notre excellente consœur
01:20:00d'Europe 1, mais qui est aussi une ancienne
01:20:02judocate. Pourquoi
01:20:04je voulais... Pardon ?
01:20:06Vice-champion du monde.
01:20:08Et c'est pour ça que je souhaite
01:20:10qu'elle soit avec nous, parce qu'on va parler
01:20:12de cette polémique. Je ne sais pas si vous avez vu ça.
01:20:14C'est une polémique qui enfle autour de la disqualification
01:20:16d'un judoka algérien.
01:20:18Son nom est Saoud Redouane Brice.
01:20:20Il n'a pas pu affronter
01:20:22l'Israélien Tohar Boutbule
01:20:24hier, parce qu'il a
01:20:26dépassé le poids requis par sa catégorie.
01:20:28Ça, eh oui, c'est la version officielle.
01:20:30Mais il y aurait un mais.
01:20:32C'est pour ça que j'ai demandé à Céline Géraud
01:20:34de nous rejoindre. On voit le sujet
01:20:36de Charles Pousseau. On ouvre le débat
01:20:38et on demandera l'avis de
01:20:40Céline Géraud, ancienne judocate et
01:20:42vice-champion du monde. Vous avez raison, Georges Fenech.
01:20:44400 grammes de trop,
01:20:46et c'est la disqualification pour Redouane Brice.
01:20:48Une décision qui fait polémique.
01:20:50Le judoka est soupçonné d'avoir volontairement
01:20:52raté sa pesée pour éviter d'affronter
01:20:54son adversaire israélien, Tohar Boutbule.
01:20:56Nous pensons
01:20:58que le sport doit rester un domaine
01:21:00d'intégrité, à l'abri de l'influence
01:21:02des conflits internationaux. Après les JO,
01:21:04la situation fera l'objet d'un examen
01:21:06et d'une enquête approfondie, et d'autres
01:21:08mesures seront prises si nécessaire.
01:21:10Le comité olympique israélien
01:21:12n'a pas tardé à réagir.
01:21:14Pour eux, aucun doute, c'est le comité algérien
01:21:16qui l'a fait exprès, mais ne pointe pas du doigt
01:21:18Redouane Brice pour autant.
01:21:20C'est une honte.
01:21:22Je pense que l'on peut jouer avec la pesée.
01:21:24Mais tout le monde sait qu'il s'agit d'une question politique.
01:21:26Je suis de tout coeur avec cet athlète.
01:21:28Je suis sûre que ce n'est pas sa décision.
01:21:30Je suis sûre que c'est celle de la direction.
01:21:36Mais rater sa pesée, est-ce possible ? Est-ce un caractère ?
01:21:38Ou est-ce volontaire ? Pour Céline Géraud,
01:21:40difficile de croire que ce ne soit pas fait exprès.
01:21:42Je n'ai jamais vu ça.
01:21:44Jamais à ce niveau-là, un judoka sélectionné
01:21:46pour les Jeux n'arrive pas au poids
01:21:48le jour J.
01:21:50Quand bien même il aurait du poids encore à perdre,
01:21:52il aurait la possibilité de le faire
01:21:54puisque la pesée a lieu la veille
01:21:56et qu'il y a un créneau de trois heures pour faire le poids.
01:21:58L'enquête déterminera si oui ou non
01:22:00cette prise de poids est volontaire.
01:22:02Cette disqualification rappelle le cas de Fethi Nourine,
01:22:04judoka algérien qui avait déclaré forfait
01:22:06lors des JO de Tokyo pour ne pas affronter
01:22:08Tohar Boudboul.
01:22:10Céline Géraud, dans ce reportage,
01:22:12j'espère que nous l'aurons tout à l'heure
01:22:14parce qu'elle est sur les JO.
01:22:16Qu'est-ce que vous en pensez, Georges Fenech ?
01:22:18Vous pensez que c'est une question politique ?
01:22:20C'est cousu.
01:22:22On voit bien qu'il y avait un refus
01:22:24de concourir
01:22:26avec un athlète israélien.
01:22:28Pourquoi ne le dit-il pas ?
01:22:30Parce que si c'était cela,
01:22:32officiellement, il serait sanctionné
01:22:34parce qu'il y a eu un précédent,
01:22:36au moins pour dix ans d'interdiction
01:22:38de compétition internationale.
01:22:40Mais en même temps, il respecte
01:22:42la volonté de son gouvernement
01:22:44auquel il doit rendre des comptes.
01:22:46L'Algérie qui refuse
01:22:48toute relation.
01:22:50Vous savez qu'un israélien peut m'appeler en Algérie.
01:22:52Donc là, il y a
01:22:54manifestement une raison politique
01:22:56qui est très condamnable.
01:22:58C'est les JO, c'est l'esprit olympique
01:23:00qui n'est pas respecté.
01:23:02Et cet athlète,
01:23:04je suis persuadé intimement
01:23:06qu'il l'a fait contraindre et forcer.
01:23:08C'est intéressant de pouvoir l'interroger,
01:23:10mais il ne pourra pas s'exprimer.
01:23:12L'athlète pourrait bien le dire lui-même.
01:23:14Il le dit lui-même qu'il est certain
01:23:16que ce n'est pas de son fait personnel.
01:23:18Aaron Barrio, vous en pensez quoi ?
01:23:20Oui, on a des athlètes
01:23:22qui sont peut-être, effectivement,
01:23:24Georges a raison, peut-être contraints,
01:23:26mais ça reste à définir par leur gouvernement,
01:23:28de ne pas concourir face à des athlètes israéliens.
01:23:30Et puis on a
01:23:32d'autres athlètes, et je voudrais avoir
01:23:34une pensée pour eux, les athlètes russes
01:23:36qui ne peuvent pas
01:23:38concourir,
01:23:40même s'ils ont des compétences
01:23:42et ils sont les meilleurs dans énormément
01:23:44de disciplines. Donc il y a quand même
01:23:46un deux poids, deux mesures aujourd'hui
01:23:48que beaucoup déplorent.
01:23:50Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui
01:23:52la Russie ne participe pas à ces épreuves,
01:23:54alors même que la Corée du Nord est invitée ?
01:23:56Il y a énormément de pays dans le monde
01:23:58qui se posent cette question-là,
01:24:00et l'Algérie en fait partie aussi.
01:24:02Pourquoi est-ce qu'on invite les Israéliens
01:24:04et pas les Russes ?
01:24:06C'est une question que les deux tiers de la planète se posent aujourd'hui.
01:24:08Moi, je n'ai pas d'opinion.
01:24:10Simplement, je rapporte
01:24:12ce qui doit être
01:24:14aujourd'hui
01:24:16le...
01:24:18Je ne sais pas, il faudrait faire un sondage en Algérie,
01:24:20mais c'est évident que...
01:24:22Un sondage en Algérie ?
01:24:24C'est une FOP en Algérie.
01:24:26On est des risques, Erwan Barrio, là.
01:24:28Ce pays-là, aujourd'hui, on sait...
01:24:30Vous êtes en forme, dans votre réunité.
01:24:32Moi, je n'ai pas compris
01:24:34qu'on n'invite pas les athlètes russes.
01:24:36Évidemment.
01:24:38Alors même que les Coréens du Nord
01:24:40ont défilé
01:24:42à Paris. On a vu la délégation
01:24:44des Coréens du Nord. Soit on invite
01:24:46tout le monde, soit on n'invite pas les régimes
01:24:48qui sont problématiques. Mais à ce moment-là,
01:24:50je ne vois pas comment
01:24:52les deux tiers de la planète,
01:24:54notamment l'Algérie, ont pu comprendre cette décision-là.
01:24:56Et donc, à ce moment-là,
01:24:58ces gens-là se sentent un petit peu
01:25:00autorisés à pratiquer ces discriminations
01:25:02à l'égard de... qui sont tout à fait condamnables, évidemment.
01:25:04Oui, on peut se mettre à la place
01:25:06de Mésoir de Redouane Driss,
01:25:08qui n'a visiblement pas
01:25:10eu le choix.
01:25:12Et quand on arrive à ce niveau
01:25:14et qu'on pratique le sport au niveau,
01:25:16on a envie d'être... On est compétiteurs,
01:25:18avant tout. Et quand on
01:25:20va au JO, c'est évidemment pour...
01:25:22Il faut accepter tout le monde aux Jeux olympiques.
01:25:24Il faut accepter tout le monde aux Jeux olympiques.
01:25:26Mais le précédent d'ostraciser une nation,
01:25:28en fait, dans la tête de certains athlètes,
01:25:30ils se disent, pourquoi est-ce que je ne pourrais pas
01:25:32non plus ostraciser une autre nation,
01:25:34et ainsi de suite. Et la question, c'est jusqu'où
01:25:36et jusqu'à quand est-ce qu'on...
01:25:38Des gens, finalement, seront blacklistés
01:25:40des Jeux olympiques, des nations seront blacklistées
01:25:42des Jeux olympiques. L'esprit d'olympisme,
01:25:44on en est bien loin, là, en tous les cas. On est très loin.
01:25:46Xavier Roffer, que vous inspire
01:25:48cette affaire ?
01:25:50On va reculer un peu la focale
01:25:52et se demander... Vous allez prendre un peu de recul.
01:25:54Oui, oui, exactement. C'est ça.
01:25:56Comme on dit avec les caméras.
01:25:58Oui, j'ai bien compris.
01:26:00Et s'interroger
01:26:02sur
01:26:04le fait, à l'heure actuelle,
01:26:06de savoir combien il reste
01:26:08au monde d'arènes
01:26:10où l'humanité entière
01:26:12peut communier. Il en reste
01:26:14très peu.
01:26:16L'ONU s'enfonce
01:26:18année après année dans une
01:26:20stérilité à peu près totale.
01:26:22Ils ne font plus rien, les décisions se prennent
01:26:24en dehors d'eux. Et en dehors
01:26:26de l'olympisme,
01:26:28en dehors des Jeux olympiques et en dehors
01:26:30des plus grandes compétitions mondiales
01:26:32de football, il n'en reste plus rien.
01:26:34Et vous savez qu'à partir du moment
01:26:36où, sur une planète,
01:26:38l'esprit de paix
01:26:40ne domine plus, ce qui
01:26:42surgit, c'est la guerre. Donc,
01:26:44il faut être très prudent avec le fait
01:26:46de jouer, selon tel prétexte ou tel
01:26:48autre, avec l'esprit olympique.
01:26:50Et je pense, comme notre
01:26:52ami, qu'il faut y réfléchir à deux fois
01:26:54avant de décider, même quand
01:26:56on peut le faire, même quand on a le poids, au fait
01:26:58d'ostratiser les uns ou les autres.
01:27:00Les histoires de dopage sont différentes,
01:27:02bien entendu. S'il y a des affaires de dopage,
01:27:04il faut être impitoyable. Mais pour les motifs
01:27:06politiques, il faut faire très attention.
01:27:08À l'heure actuelle, on assiste
01:27:10à une sorte de coagulation de la
01:27:12planète en deux blocs, à nouveau,
01:27:14le fait que cette coagulation
01:27:16s'immisce et s'infiltre
01:27:18à l'intérieur d'arènes qui
01:27:20pourraient être aussi sacrées que les Jeux olympiques.
01:27:22N'oubliez pas qu'ils viennent pas
01:27:24de nulle part, les Jeux olympiques, ils viennent de Grèce.
01:27:26Et à l'époque
01:27:28des Jeux olympiques de la Grèce
01:27:30antique, tout était suspendu.
01:27:32Les guerres étaient suspendues, les condamnations
01:27:34étaient suspendues, les actes
01:27:36hostiles étaient suspendus. Et donc, c'était
01:27:38un moment de paix universelle
01:27:40pour le monde grec.
01:27:42Donc, c'est cet esprit-là qu'il faudrait conserver.
01:27:44Et on va retrouver, donc, chose promise,
01:27:46chose nue, notre consoeur Céline Géraud,
01:27:48qui vient de quitter le Dojo à l'arène
01:27:50à Champs-de-Mars. Bonsoir, Céline Géraud.
01:27:52Je suis ravi de
01:27:54vous accueillir. Je suppose que
01:27:56vous avez assisté à
01:27:58la médaille de bronze de
01:28:00Clarisse avant d'aborder le sujet
01:28:02pour lequel j'ai souhaité vous avoir à mes côtés.
01:28:04Absolument. J'en sors
01:28:06tout juste. Elle était en tribune
01:28:08de presse il y a quelques instants.
01:28:10La médaille de bronze, comme vous le savez, elle n'a pas réussi,
01:28:12évidemment, à remporter
01:28:14la médaille d'or pour la deuxième fois consécutive.
01:28:16C'est un peu difficile pour elle.
01:28:18Mais bon, c'est comme si
01:28:20c'était une grande championne. Elle a quand même bien
01:28:22bien géré son combat
01:28:24et à l'arrivée, elle décroche
01:28:26cette médaille de bronze et ça fait
01:28:28sixième médaille de bronze pour le judo français.
01:28:30Je vous remercie chaleureusement
01:28:32d'être sortie du Dojo, spécialement pour
01:28:34Punchline. Je voulais absolument
01:28:36vous avoir. On vous a écouté dans
01:28:38le reportage que nous avons effectué sur
01:28:40cette polémique qui
01:28:42enfle avec
01:28:44Redouane Driss.
01:28:46Ce n'est pas les journalistes que j'interroge.
01:28:48C'est évidemment l'ancienne
01:28:50judocate et
01:28:52notre amie,
01:28:54comme Georges Fenech le disait, ancienne
01:28:56vice-championne du monde. C'est quoi ?
01:28:58C'est une affaire politique cette histoire ?
01:29:00Oui, on peut dire ça. Ça prend en tout cas
01:29:02une tournure politique, c'est clair.
01:29:04Pourquoi ? Parce que la Fédération internationale, comme vous le savez,
01:29:06a publié un communiqué en disant qu'ils ouvraient une enquête.
01:29:08La Fédération israélienne également
01:29:10a demandé à ce que les règles fondamentales
01:29:12du sport, d'éthique sportive, soient respectées
01:29:14durant la compétition. On est dans
01:29:16un espace-temps qui est
01:29:18une trêve olympique, mais il est certain qu'à l'issue
01:29:20de ces Jeux, il y aura d'autres investigations
01:29:22qui seront menées pour essayer de prouver
01:29:24que ce judocat israélien
01:29:26a volontairement fait
01:29:28le nécessaire pour ne pas être au poids
01:29:30hier matin.
01:29:32Vous n'avez jamais assisté à ce genre de choses ?
01:29:34Jamais. Jamais.
01:29:36En tout cas, à ce niveau-là de compétition, ça peut arriver
01:29:38au niveau régional, au niveau
01:29:40national, mais au niveau international, de plus,
01:29:42aux Jeux olympiques, aux championnats du monde,
01:29:44quand on sait que c'est la compétition d'une vie, vous ne verrez jamais
01:29:46un athlète arriver au poids,
01:29:48ne pas arriver au poids. Quand bien même
01:29:50vous arrivez, vous vous pesez, vous avez 100, 200 grammes
01:29:52de trop, et ça arrive souvent,
01:29:54parce que les judocats
01:29:56sont coutumiers du fait, ils gèrent ça parfaitement,
01:29:58vous allez courir, vous prenez
01:30:00une sudisette, un kawé, et honnêtement,
01:30:02allez, en une heure, vous perdez vos 200,
01:30:04vos 300, vos 400 grammes. Là, il y avait
01:30:06400 grammes, c'est énorme.
01:30:08Donc ça veut dire que c'est véritablement un surpoids
01:30:10qui a été
01:30:12calculé, en tout cas, c'est la suspicion
01:30:14de la Fédération internationale, puisque
01:30:16ce qui est important de préciser, c'est que le tirage au sort
01:30:18de la compétition, il a lieu
01:30:20dans l'après-midi,
01:30:22avant que les Jeux
01:30:24ne démarrent, c'est-à-dire qu'il a eu lieu
01:30:26la compétition
01:30:28en démarrant le samedi, il a eu lieu le vendredi
01:30:30après-midi, d'accord ? Et
01:30:32la compétition, elle, la pesée,
01:30:34en tout cas, a eu lieu la veille au soir. Donc ça veut dire
01:30:36que le judoka a été pesé le jeudi.
01:30:38Le jeudi, il a combattu quand ?
01:30:40C'était hier, il a été pesé la veille au soir
01:30:42et il avait trois heures pour se peser.
01:30:44Donc ça veut dire qu'entre le moment où il y a le tirage au sort
01:30:46et la pesée, il y a un long temps qui se passe.
01:30:48Et donc, après,
01:30:50ce qu'il faut mesurer aussi,
01:30:52c'est que les judokas
01:30:54ne sont pas toujours
01:30:56les seuls à décider.
01:30:58C'est souvent les fédérations,
01:31:00les pays qui mettent la pression sur les athlètes,
01:31:02notamment, il y a eu des précédents,
01:31:04vous en avez parlé à Tokyo en 2021,
01:31:06il y avait déjà un judoka algérien qui avait refusé
01:31:08de combattre contre un athlète israélien
01:31:10qui avait déclaré forfait.
01:31:12Il a pris une suspension de dix ans.
01:31:14Et là, dans ce cas de figure, on va dire que c'est un peu
01:31:16plus astucieux puisqu'on prétexte
01:31:20un surpoids pour dire
01:31:22voilà, ce n'est pas de notre fait,
01:31:24ça aurait pu être une blessure aussi, mais là,
01:31:26c'était compliqué. Donc là, effectivement,
01:31:28ça pose problème. Et ce que je voulais vous préciser aussi,
01:31:30c'est important de le dire, donc il y a eu des précédents
01:31:32certes, avec des judokas qui ne se sont pas présentés
01:31:34sur le tatami et qui ont été suspendus,
01:31:36mais il y a aussi eu un cas,
01:31:38et c'était en 2019,
01:31:40où un judoka iranien,
01:31:42qui était d'ailleurs champion du monde,
01:31:44on lui a demandé de ne pas monter sur le tatami
01:31:46parce qu'il devait affronter un judoka israélien.
01:31:48Et ce judoka,
01:31:50justement, iranien, donc, a eu
01:31:52une commande de la FED
01:31:54de lui demander de ne pas monter. Alors,
01:31:56il a décidé de monter. On lui a dit, ok, tu montes,
01:31:58mais tu perds ce combat.
01:32:00Donc, il était en demi-finale du championnat du monde
01:32:02et il a perdu son combat,
01:32:04en feintant une blessure,
01:32:06pour ne pas affronter
01:32:08au tour d'après l'israélien qui venait de se qualifier.
01:32:10Vous voyez ? On en est là.
01:32:12Et pourquoi ce judoka iranien, ensuite,
01:32:14a décidé de quitter son pays,
01:32:16a reconnu ses torts et a demandé
01:32:18l'asile ? Il a eu
01:32:20une demande d'asile acceptée en Allemagne,
01:32:22parce que s'il retourne dans son pays
01:32:24et qu'il refuse de faire
01:32:26ce que lui demande sa fédération, eh bien,
01:32:28il s'expose à des menaces
01:32:30et à une vie plus compliquée
01:32:32pour lui dans son pays. Et dans ces
01:32:34cas-là, il faut quand même comprendre
01:32:36quelque part l'attitude de ces judokas
01:32:38algériens qui ne sont pas totalement
01:32:40responsables de ce qui leur arrive. Ils n'ont
01:32:42souvent pas le choix.
01:32:44Dites-moi, on va revenir au sport. Ça marche
01:32:46fort pour les sportifs français, là,
01:32:48la récolte des médailles.
01:32:50Ah oui, on est vraiment
01:32:52sur d'excellents
01:32:54voyants. Si tout va bien,
01:32:56on sera évidemment dans ce top 5,
01:32:58voulu par le président de la République,
01:33:00mais aussi par l'équipe de France olympique.
01:33:02On est sur de très, très
01:33:04bonnes bases. Simplement, là,
01:33:06avec l'athlétisme et la natation, il y a quand même
01:33:08les Américains et
01:33:10les Japonais, les Chinois
01:33:12et tous les pays africains qui vont commencer à monter
01:33:14en puissance sur les médailles, donc
01:33:16il va falloir prendre de l'avance tant qu'on peut
01:33:18et en profiter. En tout cas, là, on est
01:33:20sur de très bonnes bases et c'est vrai qu'il y a
01:33:22une frénésie collective incroyable
01:33:24que je mesure moi aussi dans les stades
01:33:26que je peux fréquenter
01:33:28et c'est assez dingue. Le public
01:33:30s'est vraiment pris au jeu
01:33:32et finalement, la magie des jeux opère
01:33:34vraiment, même s'il y a le petit problème
01:33:36à la marge, on oublie tout ça.
01:33:38Céline Giraud, combien de médailles pour le judo français ?
01:33:40Et Teddy Riner, Teddy Riner, alors ?
01:33:42Teddy Riner, c'est vendredi, il est en grande forme.
01:33:44Teddy, en plus, il a un tirage au sort
01:33:46qui est plutôt favorable.
01:33:48Après, ça, c'est un peu le hasard, mais
01:33:50il se trouve que son adversaire russe n'a pas été
01:33:52sélectionné par le CIO
01:33:54donc il perd quand même un gros morceau
01:33:56dans son tableau, mais il a toujours
01:33:58le japonais qui est là,
01:34:00il y a également le coréen qui est très fort,
01:34:02le géorgien, mais on va dire qu'il a un bon tirage
01:34:04et que globalement, si ça se passe bien,
01:34:06si toutes les planètes sont alignées,
01:34:08il peut être champion olympique colossal.
01:34:10Ça peut vraiment le faire, absolument.
01:34:12Merci mille fois, j'étais ravi de vous accueillir.
01:34:14Merci et il fallait terminer sur une note
01:34:16positive, quand même, vive le sport
01:34:18quand même. Merci Céline Giraud,
01:34:20merci d'avoir accepté notre invitation.
01:34:22On va parler de la chaleur, les amis,
01:34:24puisque vous l'avez constaté, il fait chaud,
01:34:26très chaud, avec des pointes de chaleur
01:34:28qui peuvent atteindre des 40 degrés.
01:34:30La France traverse sa première vague
01:34:32de chaleur pour l'année 2024,
01:34:34on l'a attendue, on voit tout ça avec Camille Joly.
01:34:3836 degrés, c'est le pic
01:34:40de chaleur attendu aujourd'hui à Paris
01:34:42pour les Jeux Olympiques.
01:34:44Les nombreux touristes et supporters
01:34:46se sont bien préparés à affronter la chaleur.
01:34:48Voilà, brumisateur,
01:34:52bouteille d'eau,
01:34:54parapluie au cas où s'il fait trop chaud
01:34:56et l'indispensable aussi,
01:34:58la crème soleil.
01:35:00Voilà, casquette.
01:35:04Juste beaucoup d'eau, on a pris
01:35:06de l'eau de coco pour être sûr de ne pas être déshydraté,
01:35:08des t-shirts légers, des chapeaux,
01:35:10on a un petit parapluie aussi pour se cacher du soleil.
01:35:14Et la ville de Paris a aussi tout prévu,
01:35:16brumisateur, ombrières,
01:35:18points d'eau, les fan zones
01:35:20font figure de bon plan face à ces fortes températures.
01:35:22C'est très agréable,
01:35:24je trouve ça super qu'ils aient mis ça en place,
01:35:26ça permet de nous rafraîchir,
01:35:28c'est vraiment top comme idée d'avoir mis ça dans les fan zones.
01:35:32Il y a beaucoup de zones d'ombre,
01:35:34des endroits où l'on peut être avec les enfants,
01:35:36des Jeux, on peut tranquillement regarder les épreuves.
01:35:38Il y a des zones d'hydratation,
01:35:40alors je trouve que tout est très bien organisé
01:35:42pour les fan zones.
01:35:46Gabriel Attal appelle à une vigilance particulière
01:35:48pour les plus fragiles.
01:35:50Ce sont les chaleurs nocturnes
01:35:52qui peuvent entraîner le plus d'effets
01:35:54sur la santé,
01:35:56notamment la santé des plus fragiles.
01:35:58Pour l'ensemble des Français qui sont au contact
01:36:00de personnes fragiles, vulnérables,
01:36:02faites attention à eux et accompagnez-les.
01:36:04Depuis la cellule de crise,
01:36:06ce dernier a aussi annoncé
01:36:08qu'il ne devrait plus y avoir de départements
01:36:10en vigilance orange d'ici vendredi.
01:36:12Voilà,
01:36:14ça n'incite pas à beaucoup de réactions,
01:36:16il fait chaud, il faut s'hydrater,
01:36:18il faut faire attention aux aînés,
01:36:20et on pense évidemment aux EHPAD.
01:36:24Et aux animaux aussi, c'est important.
01:36:26Et peut-être dire un mot sur le fait
01:36:28que 2022 et 2023
01:36:30avaient été les deux années les plus chaudes
01:36:32jamais enregistrées depuis le début de l'ère industrielle.
01:36:36On parlait des médailles et des records,
01:36:38il y a peut-être un triste record qui sera battu
01:36:40d'ici 2024,
01:36:42bas 2022-2023.
01:36:44Je voudrais qu'on termine ce punchline été
01:36:46en faisant un petit pas de côté,
01:36:48en évoquant l'international
01:36:50et notamment la situation au Venezuela.
01:36:52La situation se tend, il y a eu
01:36:54des élections, avec un
01:36:56troisième mandat du président Nicolas Maduro.
01:37:00Le moins qu'on puisse dire, c'est que
01:37:02ce troisième mandat
01:37:04a mis le feu au pays.
01:37:06On voit tout ça avec un sujet de Félix Pérolaz
01:37:08et on en parle évidemment,
01:37:10parce que c'est important de regarder ce qui se passe
01:37:12à côté de chez nous
01:37:14et à l'étranger.
01:37:18Des affrontements contre les forces de l'ordre
01:37:20et un bilan d'un mort.
01:37:22Au Venezuela, la réélection
01:37:24très controversée de Nicolas Maduro
01:37:26entraîne la protestation
01:37:28de milliers d'habitants qui contestent
01:37:30les résultats.
01:37:32Toute la population est en colère,
01:37:34nous ne sommes pas d'accord avec les résultats
01:37:36parce qu'ils ne sont pas ce qu'ils devraient être.
01:37:38C'est une fraude,
01:37:40je pense que c'est une fraude.
01:37:42Protestations aussi
01:37:44au sein de la communauté internationale
01:37:46qui réclament une vérification
01:37:48du dépouillement.
01:37:50Il existe un énorme consensus
01:37:52international qui va du Chili
01:37:54à l'Allemagne, du Brésil aux Etats-Unis
01:37:56exigeant la transparence,
01:37:58le fair play.
01:38:02Les forces armées vénézuéliennes
01:38:04affirment leur loyauté absolue
01:38:06au président Nicolas Maduro
01:38:08qui compte bien assurer ses fonctions jusqu'en 2031.
01:38:10C'est terrible
01:38:12ce qui se passe au Venezuela.
01:38:14J'avais comme invité dans Mininews
01:38:16Nelson Castellano
01:38:18qui est l'ancien consul du Venezuela à Paris.
01:38:20Écoutez-le parce que
01:38:22pour lui, il n'y a pas l'ombre d'une ambiguïté.
01:38:24La fraude est avérée.
01:38:26On l'écoute.
01:38:28Nicolas Maduro, il n'a pas été rélu.
01:38:30Simplement, ils ont commis
01:38:32une énorme fraude qui a été annoncée.
01:38:34La fraude avait commencé avant.
01:38:36On ne fraude pas au dernier jour.
01:38:38On fraude quand on inhabilite
01:38:40un candidat. On fraude
01:38:42quand on empêche les gens
01:38:44de s'inscrire. On fraude
01:38:46quand on change les électeurs
01:38:48d'un centre ou de l'autre, même des pays.
01:38:50C'est une fraude continue
01:38:52mais qui s'est concrétisée
01:38:54hier avec l'annonce
01:38:56simplement d'un résultat qui n'est pas réel.
01:38:58Erwin Barilho,
01:39:00c'est quoi la situation au Venezuela ?
01:39:02C'était attendu.
01:39:04C'est une situation explosive.
01:39:06On a deux camps qui sont prêts à aller jusqu'au bout.
01:39:08Les enjeux sont
01:39:10extrêmement importants.
01:39:12Il y a d'un côté le candidat héritier
01:39:14du chavisme
01:39:18qui n'a pas envie
01:39:20ni l'intention de lâcher le pouvoir.
01:39:22On se souvient de Juan Guaido,
01:39:24son ancien opposant qui avait
01:39:26failli
01:39:28l'évacuer des élections anticipées.
01:39:30Il ira jusqu'au bout.
01:39:32De l'autre, on a un candidat
01:39:34soutenu par les Etats-Unis
01:39:36et par le camp d'en face.
01:39:38On pourrait dire qu'il y a une nouvelle
01:39:40guerre froide qui est en train de se reformer.
01:39:42On voit que les seuls pays
01:39:44aujourd'hui qui ont reconnu
01:39:46l'élection de Maduro
01:39:48c'est la Chine, la Russie,
01:39:50une partie de leurs alliés.
01:39:52Finalement,
01:39:54le cas du Venezuela cristallise
01:39:56ce nouveau rideau de fer
01:39:58qui s'est réabattu
01:40:00à nouveau sur le monde.
01:40:02On a d'un côté l'Ouest
01:40:04et le Sud global avec une partie
01:40:06des anciens pays de l'Est.
01:40:08Xavier Roffert, je vous donne la parole.
01:40:10Le premier point,
01:40:12qu'est-ce qui est en cause
01:40:14dans cette affaire-là ?
01:40:16Les Etats-Unis, séculairement,
01:40:18depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale,
01:40:20ont une seule politique.
01:40:22C'est la politique de l'énergie.
01:40:24Les plus importantes réserves de pétrole
01:40:26au monde sont au Venezuela.
01:40:28Et puis un deuxième point
01:40:30sur M. Maduro et l'aide où il vient,
01:40:32le chavisme.
01:40:34Vous savez ce que la gauche,
01:40:36la France, les filles, etc.
01:40:38nous disent à propos de la lutte
01:40:40contre le crime. Ils disent qu'il faut faire du social.
01:40:42Qui a fait le plus
01:40:44de social au monde pour essayer
01:40:46de résorber le crime ?
01:40:48Le Venezuela de M. Chavez.
01:40:50Ils ont dépensé des sommes que nous n'aurons
01:40:52jamais parce qu'ils ont cette énorme quantité de pétrole.
01:40:54Le seul résultat qu'il a obtenu
01:40:56à faire ce que prône M. Mélenchon
01:40:58aujourd'hui pour la France de demain,
01:41:00c'est d'avoir un des taux d'homicide
01:41:02les plus élevés au monde à un moment donné
01:41:04en sachant que pour la France,
01:41:06c'est 1,15 homicides pour 100 000
01:41:08habitants. Il y a encore quelques années,
01:41:10le Venezuela sous M. Chavez avait
01:41:12105 homicides pour
01:41:14100 000 habitants. C'est le pire échec
01:41:16au monde de traitement social
01:41:18en matière de lutte contre le crime.
01:41:20En tous les cas, à Georges Fenech,
01:41:22le peuple est dans la rue.
01:41:24Oui, on peut craindre
01:41:26pour la suite des événements de ce qui peut se passer
01:41:28à Caracas,
01:41:30au Venezuela.
01:41:32C'est une fraude massive.
01:41:34Les sondeurs qui avaient
01:41:36recueilli les votes à la sortie
01:41:38des bureaux, ils estimaient
01:41:40à 70% la victoire
01:41:42de González. Ce n'est pas à la marge de l'œuvre,
01:41:44à un ou deux points.
01:41:46C'était une élection
01:41:48sans le moindre doute.
01:41:50Ils ont prétexté,
01:41:52le Cambadour a prétexté
01:41:54une attaque informatique qui aurait
01:41:56empêché de donner les résultats bureau par bureau.
01:41:58Ils n'ont pas donné les résultats
01:42:00bureau par bureau. Ils ont annoncé
01:42:0251 et quelques élus.
01:42:04La contestation
01:42:06vient aussi de
01:42:08certains pays de Brique, notamment le Brésil.
01:42:10Le Brésil est
01:42:12très dubitatif. Surtout l'Argentine.
01:42:14Le Chili
01:42:16qui contestent aussi.
01:42:18Sans parler des Américains.
01:42:20On redoute le pire
01:42:22de ce qui peut se passer aux Vénézuélens.
01:42:24J'ai une amie vénézuélienne
01:42:26qui est allée voter à Paris
01:42:28et qui m'a dit que c'était important d'aller voter.
01:42:30C'est important d'y aller.
01:42:32C'était même une nécessité.
01:42:34Elle est catastrophée
01:42:36par la situation de son pays.
01:42:38Elle était sûre que
01:42:40l'opposition allait l'emporter face à Maduro.
01:42:42Là, ce n'est pas
01:42:44ce qui s'est produit.
01:42:46Tout à fait. Maduro, il faut rappeler
01:42:48qui c'est, son profil
01:42:50et la politique qu'il a menée.
01:42:52Il a au moins trois échecs majeurs.
01:42:54Le premier point, c'est sur la lutte
01:42:56contre les narcotrafiquants avec la politique
01:42:58du tout social. Et surtout,
01:43:00il avait demandé
01:43:02aux États-Unis
01:43:04d'arrêter la criminalisation
01:43:06de la politique de lutte contre la drogue
01:43:08et le trafic de drogue
01:43:10en arrêtant
01:43:12l'armée sous Barack Obama.
01:43:14Le trafic de cocaïne a explosé
01:43:16dans le monde. C'est aussi pour ça que nous,
01:43:18en France, on a une augmentation
01:43:20de la consommation de cocaïne chez nous.
01:43:22Le deuxième échec, c'est un échec politique
01:43:24majeur. Vous l'avez rappelé,
01:43:26il a complètement fraudé les élections.
01:43:28C'est un modèle
01:43:30que Jean-Luc Mélenchon
01:43:32valide d'une certaine façon.
01:43:34Le troisième point, c'est qu'il déstabilise
01:43:36la région. Il faut rappeler
01:43:38qu'il a
01:43:40embarqué le Venezuela
01:43:42dans un conflit avec la Colombie,
01:43:44avec aussi le Guyana, qui est un petit pays
01:43:46où il y a des réserves de pétrole importantes,
01:43:48pour pouvoir faire en sorte qu'il y ait
01:43:50un grand Venezuela, etc. Donc ça interroge
01:43:52sur le modèle que prennent
01:43:54certaines élites politiques françaises aujourd'hui, comme Jean-Luc Mélenchon.
01:43:56Je voulais vous faire écouter
01:43:58à nouveau Nelson Castellano,
01:44:00ancien consul du Venezuela
01:44:02à Paris.
01:44:04Quel constat fait-il d'eux ?
01:44:06La réalité, c'est que
01:44:08il est en réaction populaire
01:44:10et ça produit au Venezuela un divorce
01:44:12total. C'est impossible
01:44:14de venir en arrière. Il y a un divorce
01:44:16entre le peuple et ce régime
01:44:18qui est d'orientation
01:44:20Castro-chavisme,
01:44:22qui a gouverné pendant 24 ans
01:44:24et qui a commis des fraudes
01:44:26au fur et à mesure, mais qui gardait
01:44:28encore une espèce d'attraction,
01:44:30une illusion
01:44:32qui existait,
01:44:34qui a été créée par Chavez, mais qui est détruite
01:44:36complètement. Il a le divorce total.
01:44:38C'est important ce que dit
01:44:40Nelson Castellano, Jacques Morel.
01:44:42Il y a un divorce total au Venezuela
01:44:44entre le peuple
01:44:46et l'équipe de Maduro.
01:44:48J'ai une pensée pour la délégation
01:44:50vénézuélienne qui doit être ici
01:44:52à Paris aux Jeux Olympiques.
01:44:54Dans quel état d'esprit peuvent se
01:44:56trouver des sportifs
01:44:58qui viennent mener leurs combats
01:45:00et les interrogations qu'ils doivent avoir
01:45:02en regardant ce que vous venez de
01:45:04montrer comme sujet,
01:45:06à savoir, est-ce qu'ils doivent rentrer dans leur
01:45:08pays ou est-ce qu'ils doivent rester
01:45:10en Europe ?
01:45:12On est dans la nouvelle bipolarisation.
01:45:14Vous aviez offert.
01:45:16Le soutien russe et le soutien
01:45:18iranien au régime de Maduro
01:45:20est très fort et si ça va
01:45:22mal, comme on peut penser que ça irait
01:45:24mal, et bien une des hypothèses
01:45:26c'est l'hypothèse à la syrienne.
01:45:28Vous savez, avec un soutien
01:45:30massif à un moment donné des pays
01:45:32illibéraux pour soutenir
01:45:34le régime. Il y a beaucoup d'Iraniens
01:45:36et beaucoup de Russes.
01:45:38Il ne faut pas confondre
01:45:40l'espoir qui avait été suscité par le chavisme
01:45:42à l'époque, qui quand même
01:45:44a réduit fortement les inégalités,
01:45:46qui a nationalisé le pétrole,
01:45:48qui a augmenté le taux d'alphabétisation
01:45:50et ce qui est devenu le régime
01:45:52depuis 2013, depuis la mort de Chavez.
01:45:54C'est deux choses complètement différentes.
01:45:56Et donc tout régime, si la
01:45:58leçon c'est qu'au bout d'un moment le pouvoir corrompt
01:46:00il faut savoir peut-être partir à temps.
01:46:02Merci Zébine de m'avoir accompagné
01:46:04et sur Europe 1 et sur CNews dans ce punchline été.
01:46:06Merci pour votre grande fidélité.
01:46:08Merci à l'équipe qui m'a entouré, Benjamin Bouchard,
01:46:10Sophia Rousseau et Maureen Vidal.
01:46:12Merci à la programmation, Lino Vitesse
01:46:14et Ylan Vesser.
01:46:16Merci aux équipes en régie.
01:46:18Tout de suite c'est Elodie Huchard
01:46:20sur CNews pour Face Info.
01:46:22Thomas Schneld sur Europe 1 pour Europe 1
01:46:24soir. Et moi je vous dis bye bye.
01:46:26A demain 11h pour
01:46:28Minimews et à 17h
01:46:30pour Punchline. Passez une belle soirée.