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00:00:00Le Grand Rendez-Vous de l'Immobilier, une émission présentée par Capital et Radio-Immo.
00:00:09— Eh bien bonjour à toutes et à tous. Et je suis ravi de vous retrouver dans ce mois de juin un peu chahuté.
00:00:15Certes, bien évidemment, avec un climat géopolitique particulier, mais on va parler de l'immobilier,
00:00:21on va parler de votre logement. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre chaque mois
00:00:26dans le Grand Rendez-Vous de l'Immobilier. Eh bien c'est la 60e. 60e, ça fait déjà 5 ans que nous œuvrons à vos côtés
00:00:34pour vous partager toutes les informations avec nos amis de Capital.fr et bien sûr de Radio-Immo.
00:00:41Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un petit mot pour celui qui nous a accompagnés, qui était rédacteur en chef à Capital.fr.
00:00:48C'est notre ami Guillaume Chazoulière qui est allé vers des cieux nouveaux. Il est allé dans un journaliste
00:00:54qui s'appelle l'Informer. Donc on lui souhaite tout le bonheur possible dans cette nouvelle aventure.
00:01:00Et bien sûr, nous retrouvons avec Capital celui qui désormais va partager l'affiche avec nous chaque mois
00:01:06dans le Grand Rendez-Vous de l'Immobilier. C'est Antoine Laurent que vous voyez régulièrement dans le Grand Jury de la presse.
00:01:11Bonjour Antoine. Bonjour Sylvain. Bonjour à tous. Comment ça va ? Eh bien ça va très bien. Je suis ravi d'être ici.
00:01:16Merci pour l'invitation. Alors bienvenue dans l'équipe. Alors justement pour cette 60e symbolique,
00:01:21on va bien sûr parler de la crise immobilière et on va parler bien évidemment du neuf.
00:01:26Eh oui, parce que bon, je ne vais l'apprendre à personne, mais effectivement le logement neuf est dans une crise très profonde.
00:01:31Je ne vais pas vous assumer de chiffres, mais simplement pour rappeler un peu le contexte.
00:01:34123 000 constructions en 2023 en moins par rapport à l'année précédente, des chutes de parfois 40% dans certaines régions,
00:01:40notamment en Auvergne-Rhône-Alpes. Et voilà. Donc c'est un gros sujet.
00:01:45Je pense qu'on va en parler avec Charles Ronel Basse aujourd'hui parce que certes, il y a la crise,
00:01:48mais aussi des solutions pour essayer de surmonter cette crise. Absolument.
00:01:52D'ailleurs, il fallait que nous parlions avec des professionnels du secteur.
00:01:55C'est pour ça que nous avons invité l'un des patrons incontournables de l'immobilier.
00:01:59Il est président de Nexity Heritage. Charles Ronel Basse, bonjour. Bonjour, Sylvain.
00:02:03Merci de vous prêter à l'exercice. On verra bien évidemment aussi, puisque c'est aussi l'objectif que des solutions existent.
00:02:09Il suffit simplement de s'y pencher. Peut-être qu'avec les nouvelles orientations politiques, en tout cas,
00:02:15ceux qui se préparent, dont personne ne connaîtra forcément l'issue, les choses iront mieux.
00:02:21En tout cas, il s'agit bien évidemment de l'immobilier des Français.
00:02:25Également, chaque mois, les amis, ça vous concerne, ça vous concerne.
00:02:29Vous posez toutes vos questions comme vous le faites tous les mois sur le groupe Facebook,
00:02:33les Proprio, qui est géré par Capital. Et c'est notre ami Vincent Favreau, le producteur de l'émission,
00:02:38qui va s'y coller. Voilà. Aux notaires, les notaires, les avocats, les agents immobiliers répondront à toutes vos questions.
00:02:45Merci d'être avec nous. Et sans plus attendre, on part sur le grand rendez-vous de l'immobilier. C'est la soixantième.
00:02:50Le grand témoin. Voilà la première partie de l'entretien avec notre ami Sharon Elbaz.
00:02:59Bonjour. On va évoquer avec vous, si vous voulez bien, l'immobilier neuf.
00:03:05Mais pas que. On va évoquer ce qui, aujourd'hui, est très à la mode.
00:03:08C'est ce qu'on appelle la régénération urbaine des logements. Pas que, d'ailleurs, des logements.
00:03:14C'est comment, finalement, la ville se construit sur elle-même et comment, finalement, la régénération urbaine, pour vous,
00:03:21groupe Nexity, est un levier de croissance. Merci, en tout cas, Sharon Elbaz, de vous être prêtée à cet exercice.
00:03:28C'est la première question que vous avez posée par notre ami Antoine Laurent.
00:03:31Oui, alors, avant de rentrer vraiment dans le vif de ce sujet, j'ai tout simplement une question très simple à vous poser.
00:03:36On connaît le contexte. On connaît cette crise. La première question que j'ai envie de vous poser, c'est comment va Nexity dans ce contexte ?
00:03:44Quelle est sa santé ? Et voilà.
00:03:49Comment va Nexity ? Je ne vais pas vous dire que Nexity va très bien. Nexity ne reste pas inactif.
00:03:57Nexity se transforme. Nexity bouge face à cette crise qui est multifactorielle.
00:04:02On pourra revenir dessus. Sous l'impulsion de Véronique Bédague, la présidente, Nexity se transforme pour s'adapter à un nouveau contexte
00:04:13qui nous semble structurellement redéfinir la construction de l'immobilier, mais au-delà de la construction de la ville.
00:04:22Sharon Elbaz, à l'heure où nous enregistrons cette émission, on ne peut pas non plus en parler.
00:04:29Il y a une crise politique majeure dans notre pays qui va affecter durablement, bien évidemment, les orientations sur le logement, sur la construction.
00:04:39Est-ce que, justement, à votre avis, tous ces bouleversements qui créent de l'incertitude, qui créent du manque de confiance,
00:04:47peuvent être de nature à aggraver encore plus la situation telle qu'elle est aujourd'hui ?
00:04:53Merci pour cette question, Sylvain. Je n'ai pas de boule de cristal. Les Français et les Françaises ne se sont pas encore exprimés.
00:05:01Très difficile pour moi de se projeter, et pour nous, pour se dire ce qui va arriver. Effectivement, vous l'avez rappelé, pour l'immobilier,
00:05:11il y a deux facteurs qui sont fondamentaux. Il y a le pouvoir d'achat immobilier, le pouvoir des gens, leur capacité à acheter.
00:05:17Il y a aussi la confiance. Donc, effectivement, une crise politique de cette ampleur, dont on ne connaît pas l'issue encore,
00:05:23est de nature à installer un contexte macroéconomique qui sera beaucoup plus large et dans lequel va s'inscrire notre activité.
00:05:31Et les répercussions peuvent aller beaucoup plus loin que le seul secteur de l'immobilier.
00:05:39Alors, Antoine, on est quand même dans un paradoxe, parce qu'on voit qu'on construit moins depuis de nombreux mois.
00:05:46Et pourtant, on est face à une crise de logement. On manque de logement dans certains territoires.
00:05:51Alors, la question que je me pose, c'est qu'est-ce qu'il faudrait pour relancer cette construction et quels sont les critères ?
00:05:57Qu'est-ce que demandent les acheteurs aujourd'hui qui achètent un logement neuf ?
00:06:01Il y a toujours autant de monde qui veut être logé.
00:06:03Oui, je crois que les gens ont envie d'acheter et d'être propriétaires.
00:06:08Le point fondamental, c'est que dans l'immobilier, notre demande existe toujours.
00:06:12Le problème, c'est que les gens n'ont pas toujours les moyens de se porter à cœur de leur appartement.
00:06:19Donc, il faut essayer de débloquer ce sujet du pouvoir d'achat immobilier.
00:06:24Et plus globalement, tout à l'heure, je vous ai dit, Nexity ne reste pas immobile.
00:06:26On se transforme.
00:06:28Donc, nous, on a lancé une grande transformation qui vise à restructurer l'outil qu'est Nexity,
00:06:35qui est le premier promoteur français, pour mieux adapter notre offre.
00:06:39Adapter notre offre, c'est quoi ?
00:06:41C'est tirer la conséquence de ce qu'on voit à l'œuvre dans la construction de la fabrique Laville depuis quelques années,
00:06:48qui est ce passage du produit, le tertiaire, le résidentiel, Sylvain l'a évoqué tout à l'heure, vers les usages.
00:06:55Donc, notre métier, c'est de construire la ville au plus près des usages tels qu'ils évoluent.
00:07:00La ville, c'est un organisme vivant.
00:07:02Il y a des nouvelles demandes, des nouveaux besoins et on essaye de les adresser.
00:07:06On transforme l'outil, c'est anecdotique et c'est important.
00:07:09Aujourd'hui, tout Nexity se restructure autour d'une territorialisation, d'une régionalisation,
00:07:15où le président de la filiale territoriale va adresser l'ensemble de l'offre et de la demande sur un territoire.
00:07:21Ça, c'est du côté de l'offre.
00:07:23Après, effectivement, vous l'avez évoqué, on reviendra dessus avec Nexity Heritage.
00:07:28On se positionne aussi sur la ville de demain.
00:07:32On parle de régénération urbaine, on parle de construction hors site.
00:07:36On parle surtout, sur le fond, d'essayer de construire des logements qui soient accessibles à nos concitoyens.
00:07:43On ne peut pas tout attendre de l'État.
00:07:44J'entends bien qu'on ne peut pas construire le premier promoteur français
00:07:51et le laisser aller au gré des différentes politiques nationales, qu'elles soient positives ou pas.
00:07:56Nous, on a pris notre destin en main et on essaie de proposer, on mène le combat du logement abordable.
00:08:02Il faut agir sur le foncier, il faut agir sur les prix d'acquisition des immeubles, des fonciers.
00:08:07Il y a le prêt à taux zéro qui est une excellente nouvelle.
00:08:10Aujourd'hui, on continue à vendre des logements sur tout le territoire.
00:08:14Donc, il faut adapter l'offre qui correspond aux besoins de chaque territoire.
00:08:19Alors, justement, on le rappelle, Nexity, vous l'avez rappelé, vous êtes le numéro un.
00:08:24Vous êtes le plus important acteur du marché du neuf en France.
00:08:28Juste quelques mots, quelques chiffres.
00:08:3014 602 réservations de logements neufs en 2023, 4,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
00:08:39La question qu'on peut se poser, on vous l'a déjà posé, c'est d'où est tenu cette idée chez Nexity de créer une marque héritage?
00:08:46Est ce qu'à travers héritage, on voit le rebond, c'est à dire la redéfinition d'un nouveau modèle, d'un nouveau, d'un New Nexity,
00:08:56d'un changement de cap du pas de beau Nexity vers autre chose?
00:09:00Vous l'avez dit, dédié à la rénovation et à la régénération urbaine, parce qu'on voit bien que les orientations,
00:09:09les analystes, les articles qui sont publiés parlent justement de cette régénération comme étant un peu la martingale.
00:09:17Je vais reprendre également pour illustrer le propos, ce que vous avez fait avec le groupe Carrefour,
00:09:21qui marque aussi une étape de cette régénération urbaine.
00:09:24Nous, on s'adapte en fait la régénération urbaine.
00:09:27Moi, je ne crois pas et je crois que c'est partagé au sein du groupe à la martingale en immobilier.
00:09:32On a eu beaucoup de réunions où vous parliez de mode de la régénération.
00:09:36Moi, je récuse ce terme. Ça fait dix ans qu'on en fait chez Nexity.
00:09:40C'est un mode de fabrication de la ville qui correspond à la demande des élus, la demande des habitants.
00:09:45Donc, il n'y a pas de mode de transformation des bureaux en logement, la mode de la régénération, la mode du BRS, du BRS solidaire, etc.
00:09:54Je pense que pour essayer, c'est un marché qui est difficile pour lutter contre la perte de pouvoir d'achat immobilier de nos concitoyens.
00:10:04Il faut déployer une palette de solutions, on verra peut-être ça tout à l'heure, qui permettent de répondre à cette demande.
00:10:14Alors, on a acté effectivement, l'outil se transforme, vous savez que Nexity bouge, on simplifie, on essaye d'être plus agile,
00:10:23avec toujours driver par cet objectif de produire du logement abordable, loger des gens, mais produire les usages qui correspondent aux demandes.
00:10:33C'est-à-dire qu'on est autant sur les résidences hôtelières que sur les nouvelles formes d'habiter, on est sur du co-living, on en a parlé.
00:10:41La régénération urbaine, c'est d'abord une révolution des usages.
00:10:45Alors, on va continuer à produire du logement de manière un peu traditionnelle dans certains endroits, et puis en cœur de cette métropole, on aura une autre offre, etc.
00:10:54La régénération va prendre le pas sur la construction ?
00:10:56Je ne crois pas. Je crois qu'aujourd'hui, on se positionne, et on s'est positionnés simplement à un constat, il y a une demande de sobriété,
00:11:06qu'elle soit sur le foncier, sur l'économie de la construction, il y a une demande de décarbonation de notre industrie, la régénération,
00:11:12puisque la régénération, c'est la transformation de l'existant. C'est la réhabilitation, j'y reviendrai tout à l'heure, mais pas que, on fait aussi du neuf.
00:11:18Carrefour, c'est du neuf sur des sites que l'on repositionne.
00:11:22Un carrefour, avec ses parkings, avec des grandes nappes de parkings, il y a une évolution des usages qui fait que les grandes nappes de parkings, le tout voiture, etc.,
00:11:31je fais mon plein une fois par semaine dans des hyper en entrée de ville, tout ça a un peu changé, et c'est deux industriels qui se rejoignent.
00:11:42On a un leader Nexity de la régénération urbaine, de la fabrique de la ville, et un leader de la grande distribution qui se rejoignent
00:11:50pour créer, on va dire, la centralité commerciale dans une ville mixte, redéfinir les entrées de ville de demain.
00:11:57Et c'est ça, être leader, c'est toujours avoir un temps d'avance pour essayer de coller aux nouveaux usages.
00:12:04Là encore, avec tous les efforts qu'on pourra fournir, si on n'arrive pas à faire en sorte que le logement reste abordable pour nos acquéreurs, on n'y arrivera pas.
00:12:16On a acté quand même la transformation, elle est assez simple. On a acté le fait qu'il y aurait Nexity qui était premier en produisant beaucoup de logements,
00:12:25c'est-à-dire sur le volume. Aujourd'hui, on va moins vendre de logements en détail. Donc on a multiplié les autres types de commercialisation.
00:12:33Par exemple, la vente en bloc.
00:12:34La vente en bloc, mais la vente en bloc, c'est du logement social, c'est aussi du logement intermédiaire, c'est aussi les nouvelles formes d'habiter,
00:12:42c'est une autre forme de vente en bloc avec des institutionnels que sont le co-living, les résidences seniors, les résidences étudiantes, et on diversifie.
00:12:50Et je vais plus loin, la diversification chez Nexity, c'est tout l'environnement de la promotion, mais qui va jusque aux nouvelles énergies, puisqu'on a créé Nexity Solaire,
00:12:59qui part du même principe. Vous avez une recherche de fonciers qui sont inconstructibles et une ferme solaire, ça peut être un relais de croissance pour le groupe.
00:13:09Et en même temps, ça répond à une demande, à un usage sur le territoire. Donc on ne reste pas immobile et on ne subit pas la crise.
00:13:17C'est ça qui est important et on n'attend pas que le gouvernement adopte la nouvelle loi qui va sortir la promotion de la crise.
00:13:25Alors justement, vous avez parlé de deux mots clés à mon sens, c'est sobriété et énergie.
00:13:32Et ça, ça nous amène forcément à une question qui va aussi nous amener sur la deuxième partie de l'émission, c'est la question de la performance énergétique des bâtiments,
00:13:39notamment quand on parle de régénérer la ville. Le DPE a connu beaucoup de réformes ces derniers mois. On se demande si réellement il est fiable.
00:13:51Et donc moi, les deux questions que je me pose, c'est est-ce que pour vous, le DPE est un outil aujourd'hui fiable pour mesurer la performance énergétique des bâtiments ?
00:13:58Et est-ce que les objectifs d'avoir des bâtiments à très faible émission, enfin de consommation d'énergie, n'engendrent pas des problèmes de coûts chez vous aujourd'hui ?
00:14:12Alors il y a plusieurs questions dans votre question. Le sujet de l'énergie et de la décarbonation, c'est un sujet qui est à la fois complexe et je ne vote pas en touche,
00:14:21mais il faut y répondre à deux niveaux. C'est-à-dire que, un, vous parlez du DPE, ça concerne l'acquéreur final. Donc par exemple, en réhabilitation,
00:14:30vous êtes très vertueux du point de vue carbone puisque vous ne démolissez pas. Donc dans le cycle de vie du bâtiment, par exemple, que vous réhabilitez,
00:14:37vous êtes 30-40 %, vous avez une empreinte carbone qui est inférieure de 30 à 40 %. En revanche, dans le logement final, parce qu'on transforme l'existant,
00:14:47parfois c'est du patrimonial, avec un architecte des bâtiments de France qui est très précis sur la conservation de certaines huisseries, certains ouvrants, les fenêtres, etc.
00:15:00Ils font qu'à la fin, le DPE, en réhabilitation, nous on vise un label qui est particulier, parce qu'on a une dérogation, c'est de la réhabilitation, c'est BVC, rénovation,
00:15:12où on va arriver, si vous parlez de DPE, au niveau C. Quand on fait des quartiers d'ingénération, évidemment, notre souci à l'échelle d'un quartier, c'est de développer
00:15:22tout ce qui est géothermie et sources d'énergie non renouvelables qui puissent alimenter tout un quartier. On développe aussi les pompes à chaleur.
00:15:33Évidemment que l'ensemble des nouvelles réglementations a un surcoût, mais qu'on sait absorber, si vous voulez. Je pense que c'est un faux sujet, puisque c'est une économie globale.
00:15:47Il suffit effectivement d'acheter les terrains moins chers, d'intégrer ces différents coûts. Mais je pense que la décarbonation, c'est une marche sur laquelle on ne reviendra pas.
00:15:59– On peut s'interroger sur le rythme. – Oui, mais finalement, c'est un peu comme un poste comptabilisé.
00:16:05Est-ce que vous le mettez en bilan dans l'investissement ? Ou est-ce que c'est une charge contrainte ?
00:16:09– C'est un incontournable. – Oui, bien sûr. Je vous propose qu'on en parle. Et merci de rester avec nous dans la deuxième partie de l'entretien.
00:16:16Merci, cher Anel Basse. Vous restez avec nous. On va écouter nos experts, avocats, agents immobiliers ou tout simplement notaires.
00:16:24C'est vous qui posez les questions. Ils viendront pour vous y répondre. On se retrouve tout de suite après ça pour la première séquence de « Ça vous concerne ».
00:16:31Les amis, « Ça vous concerne », première partie. Comme vous le savez, tous les mois, avec mon camarade de jeu Antoine, on fait le parcours justement des questions,
00:16:43puisque l'objectif de nos amis de Capital comme de Radio-Imo, c'est de répondre à toutes les questions. Et depuis quelques années maintenant, on a l'astre de « Ça vous concerne »,
00:16:53celui qui modère et qui pose les questions, c'est l'ami Vincent. Comment il va aujourd'hui ? – Ça va, ça va, ça va bien. Merci, bonjour.
00:16:59– On a une super notaire sur le plateau. Et on ne va pas se priver de lui poser des questions. – Exactement. Pauline Bourguignon, bonjour, bienvenue.
00:17:05– Bonjour, merci de votre accueil. – Notaire à Paris dans l'huitième. Deux questions pour vous, issues du groupe Facebook « Le Club des Proprios ».
00:17:12La première d'Anthony Hamot. Il a deux enfants. Il a une maison qu'il souhaite donner à un des deux enfants. Le second est d'accord.
00:17:22Est-ce que c'est possible ? Et par aucune... – Alors, c'est possible. Déjà, c'est une bonne chose d'anticiper sa succession, de faire une donation.
00:17:32On sait qu'en donnant de son vivant, ça permet de transmettre, en optimisant fiscalement les droits de succession à venir. Donc c'est une bonne chose de faire une donation.
00:17:43La donation, elle peut être faite en démembrement de propriétés. Le sujet n'en parle pas. Mais effectivement, il peut se conserver l'usufruit, donner qu'en eux propriétés, là aussi pour...
00:17:54– C'est vachement intéressant, ça, fiscalement, non ? – Eh ben oui, parce qu'on a un abattement de 100 000 € par parent et par enfant.
00:18:00Donc s'il n'a pas fait de donation déjà, ça permet quand même de réduire sensiblement les droits. Alors ensuite, la donation, j'entends deux enfants.
00:18:10L'idéal, ce serait que la donation soit une donation partage et égalitaire. Pourquoi ? Parce qu'une donation partage, ça fiche les valeurs.
00:18:18Donc là, on comprend qu'ils sont d'accord pour faire cette donation aujourd'hui et de se mettre d'accord sans doute sur une valorisation de cette maison.
00:18:27L'avantage de faire une donation partage, c'est qu'on ne revient pas au jour de la succession sur les valeurs qui ont été données.
00:18:34Et moi, j'insiste pour envisager plutôt une donation égalitaire. C'est-à-dire que... Mais là, c'est une consultation patrimoniale qu'on devrait avoir avec le donateur.
00:18:45Quelle est la consistance de son patrimoine au global ? Est-ce que la maison est la totalité de son patrimoine ou non ? En fait, c'est ça, la question.
00:18:54Et si ce n'est pas le cas, eh bien l'idée, c'est de donner à l'enfant numéro 1 la maison et à l'enfant numéro 2 un lot qui soit de valeur égale à la maison,
00:19:06de sorte que tout le monde a été allotté au moment de la donation, ce qui évite bien des soucis dans un deuxième temps.
00:19:12Alors si ce n'est pas le cas, si on n'a pas autant de...
00:19:16Excusez-moi, est-ce qu'on peut faire les deux ? Démembrer et donner, non ?
00:19:20Bien sûr. Oui, bien sûr. L'idée, c'est de donner en eux propriété. Alors il a peut-être d'autres biens, ce monsieur. Donc voilà, une donation, ça se prépare.
00:19:31Donc l'idée, c'est d'aller voir son notaire, justement, qui fera une consultation patrimoniale, qui envisagera les différentes options en fonction de l'aspect financier aussi du patrimoine.
00:19:41Donc là, on comprend que la volonté, c'est de donner à l'un. Peut-être qu'en fait, il n'y a qu'une maison dans le patrimoine.
00:19:47Et là, dans ce cas-là, il est possible de donner en avancement de part successorale.
00:19:52Alors là aussi, peut-être que la personne qui aura eu la maison sera dans l'obligation pour compenser l'inégalité, de remettre une soulte à son frère ou à sa sœur.
00:20:03Parce qu'il faut bien avoir en tête qu'en France, on ne peut pas déshériter un enfant.
00:20:08Il y a le système de réserve héréditaire.
00:20:10Quand ils sont deux enfants, chacun a droit à un tiers du patrimoine.
00:20:15Donc, on peut disposer du tiers récent, qu'on appelle la quotité disponible.
00:20:19Mais voilà, ça, c'est possible.
00:20:22Si la maison correspond à deux tiers du patrimoine, il peut aussi, par testament, décider de dire qu'un de ses enfants aura deux tiers de la succession et l'autre un tiers.
00:20:32Ça dépend aussi de l'objectif poursuivi par le donateur.
00:20:35Là, on sait que le deuxième est d'accord.
00:20:37Mais est-ce qu'il est d'accord, finalement, pour une inégalité ?
00:20:41Ou est-ce qu'il est juste d'accord pour ne pas avoir la maison, mais avoir l'équivalent en argent ?
00:20:45Le deuxième réservataire, c'est-à-dire qu'apparemment, il y a un frangin ou une frangine qui est d'accord ?
00:20:50Oui, qui serait d'accord.
00:20:51Ça matérialise, ça se matérialise.
00:20:53En fait, voilà, il faut qu'il soit...
00:20:54Il est d'accord pourquoi ?
00:20:55Souvent, les gens viennent nous voir, ils disent qu'ils sont d'accord.
00:20:58Et puis, on comprend qu'il est juste d'accord pour ne pas avoir la maison héritée de la maison de famille, parce que lui-même a d'autres biens.
00:21:04Est-ce qu'il est d'accord, pour autant, pour ne pas avoir le même patrimoine au décès de son père que son frère ou sa soeur ?
00:21:12Ce n'est peut-être pas le cas.
00:21:13Donc, si on devait récapituler, on peut donner et démembrer ?
00:21:16Ou démembrer et donner ?
00:21:17C'est possible, et ça demande quand même une petite consultation.
00:21:20C'est vachement bien, parce que je crois que fiscalement, c'est les parents qui paient les impôts du vivant, c'est ça ?
00:21:24Alors, les deux sont possibles.
00:21:26Mais il est tout à fait envisageable de faire que les droits de donation soient payés par le donateur.
00:21:33C'est accepté par l'administration fiscale.
00:21:35Vous le recommandez, quand les clients vous consultent ?
00:21:38En général, les donateurs le souhaitent, puisque souvent, c'est eux qui sont à l'initiative de la transmission.
00:21:47Mais il est déjà arrivé que des enfants soient déjà très heureux de recevoir quelque chose et ne souhaitaient pas que leurs parents s'appauvrissent encore plus.
00:21:57Et ça leur faisait aussi plaisir de contribuer à cette transmission en payant les droits.
00:22:02Donc, on voit de tout.
00:22:04Ça me fait penser à la pièce du père Goriot, qui s'est démuni pour ses enfants, qui ne le lui rendent pas, d'ailleurs.
00:22:14On enchaîne. Merci, Pauline Beaugagnon.
00:22:17Avec une question maintenant d'Irene à Célestat.
00:22:21Elle a bientôt 70 ans, elle est propriétaire.
00:22:23Elle nous dit qu'elle a entendu parler d'une loi qui stipulerait qu'elle doit faire le nécessaire auprès d'un notaire pour régler sa succession.
00:22:31Est-ce que c'est vrai ?
00:22:32Est-ce qu'une loi existe ?
00:22:33Est-ce qu'elle est obligée, Irene Beaugagnon ?
00:22:36Alors, j'apprends quelque chose.
00:22:38Moi aussi. Non, non, pas de son vivant.
00:22:41Je pense que ce qu'elle a en tête et sans doute ce qu'on lui a conseillé, c'est d'aller voir son notaire de son vivant pour organiser sa succession.
00:22:51Donc là, ça rejoint la première question posée.
00:22:54L'idée, c'est encore une fois, plus on transmette son vivant, plus on s'organise et bien plus on optimise fiscalement sa succession.
00:23:01D'autant qu'elle a 70 ans, donc elle n'est pas encore passée à la tranche supérieure.
00:23:05Vous savez, quand on parle de démembrement, il y a un barème de l'usufruit, un barème fiscal qui est un barème progressif et qui change tous les 10 ans.
00:23:14À partir de 71 ans, elle évolue, elle passe dans la tranche supérieure.
00:23:17Donc, si elle décide de faire une donation aujourd'hui, par exemple, son usufruit sera évalué à 40%.
00:23:25Dans un an, il sera évalué à 30%.
00:23:27Donc là, c'est intéressant d'anticiper et de transmettre de son vivant.
00:23:33Alors, si elle ne fait rien, eh bien, ce sera à ses héritiers d'aller voir un notaire pour régler la succession.
00:23:42Donc, la question, c'est est-ce qu'on est obligé?
00:23:43Est-ce qu'il y a une loi? Oui, en France, on est quand même obligé de s'intéresser à ces sujets-là quand quelqu'un décède.
00:23:51Et il faut avoir en tête qu'une déclaration de succession doit être en général enregistrée au service de l'enregistrement du domicile du défunt.
00:24:01Il y a des cas où on peut être dispensé.
00:24:04C'est les cas où il n'y a pas de testament, où il n'y a pas de donation, où il n'y a pas de biens immobiliers, où le patrimoine est inférieur à 50.000 euros quand on est héritier ou partenaire ou conjoint.
00:24:15Ou à moins de 3.000 euros quand on est tous les autres légataires et héritiers qui ne sont pas en ligne directe.
00:24:22En fait, dans tous les cas, vous n'avez, à mon avis, pas d'autre choix qu'aller faire un tour chez le notaire.
00:24:28Juste déjà pour savoir si on doit faire quelque chose ou on ne doit pas le faire.
00:24:33Moi, je l'ai fait. Je l'ai fait pour organiser.
00:24:35On ne sait jamais quand on n'a pas d'héritier direct, mais qu'on a une tripotée de neveux, qu'on a un conjoint qui est un deuxième, un troisième conjoint.
00:24:46Forcément, il faut s'organiser.
00:24:48C'est important. Est-ce que les gens vous disent, ça les fait flipper de se dire, j'organise ma succession, ils projettent leur mort prochaine.
00:24:57C'est ce que j'allais vous dire.
00:24:58Je pense que les choses évoluent.
00:25:00Les générations ne réagissent pas de la même manière.
00:25:04Ceux qui ont 70 ans aujourd'hui, ils ont l'impression que parler de ces choses-là, c'est mettre un pied dans la tombe.
00:25:10C'est souvent quelque chose d'assez tabou.
00:25:12Je dirais que les jeunes, bien au contraire, ils sont très au fait.
00:25:17Ils veulent justement se renseigner.
00:25:18Ils ne veulent pas se retrouver à ne pas pouvoir organiser les choses.
00:25:23Vous l'observez, c'est un vrai changement de mentalité.
00:25:26Et puis, c'est vrai pour les successions, c'est vrai pour les contrats de mariage.
00:25:30Il y a quelques années, les gens qui faisaient un contrat de mariage, ils allaient chez le notaire conseillé par leurs parents.
00:25:36Ils s'asseyaient sans doute 10 minutes et ils disaient merci maître, ils repartaient.
00:25:39Aujourd'hui, les gens n'hésitent pas à nous poser des questions, s'intéressent au régime matrimonial, aux conséquences.
00:25:44Et effectivement, ils ont raison de le faire.
00:25:48Vous connaissez la plus grande cause de divorce en France ?
00:25:50Non.
00:25:51C'est le mariage.
00:25:54C'était facile.
00:25:55C'était facile.
00:25:57Merci beaucoup.
00:25:58Merci beaucoup.
00:25:59On vous retrouve Pauline Bourguignon, votre étude à Paris, dans le huitième arrondissement.
00:26:04A très bientôt.
00:26:05Il suffit de taper Pauline Bourguignon, notaire à Paris, et on trouve très facilement.
00:26:08Vous n'avez plus le choix, directement chez le notaire, pour parler de la succession, mais bien d'autres sujets, bien évidemment.
00:26:13Merci Pauline Bourguignon.
00:26:14On enchaîne avec les séquences du Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
00:26:18C'est avec nos amis de Capitale.
00:26:20Ça vous concerne.
00:26:22Eh bien, bonjour les amis.
00:26:23Vous êtes toujours sur la soixantième, et oui, déjà soixante numéro du Grand Rendez-vous de l'Immobilier.
00:26:29Vous êtes de plus en plus nombreux à vous suivre.
00:26:30Et si, effectivement, après pratiquement cinq saisons, vous êtes toujours avec nous, c'est que ça correspond aussi à vos attentes.
00:26:37N'oubliez pas, vous posez vos questions sur le club Facebook Les Proprios, géré par nos amis de Capitale.
00:26:42Et c'est toujours l'ami Vincent qui s'y colle, le modérateur, le super modérateur.
00:26:47Nous avons une question qui est posée.
00:26:49On ne pouvait pas faire mieux au meilleur avocat de droit immobilier français.
00:26:53Oui, rien de moins.
00:26:54Rien de moins, c'est Manuel Raison qui est avec nous.
00:26:56Bonjour Manuel.
00:26:57Bonjour, bienvenue.
00:26:59Question pour vous de Martine, propriétaire d'une réserve commerciale dans un immeuble situé à Limoges.
00:27:06Elle souhaiterait louer ce bien à un cabinet paramédical qui pourrait y exercer son activité professionnelle.
00:27:12Est-ce que c'est possible ?
00:27:15D'abord, il y a un principe, c'est la liberté d'usage, la liberté d'usage et de jouissance des parties privatives.
00:27:22Donc là, Martine, elle a une réserve, ce qui est intitulé comme réserve au sein du règlement de copropriété.
00:27:29Elle nous dit je voudrais le louer, le transformer finalement en une utilisation de cabinet paramédical.
00:27:35Alors, le principe, je vous l'ai dit, c'est on dirait bah oui, puisque je fais ce que je veux de mes parties privatives.
00:27:41Évidemment, c'est un principe, il y a des exceptions.
00:27:43Les conditions, c'est de ne pas porter atteinte ni au droit des autres copropriétaires, ni à la destination de l'immeuble.
00:27:51Donc, on va effectivement avoir une jurisprudence très récente de la Cour d'appel de Paris du 6 mars 2024,
00:28:02qui nous dit qu'aucune autorisation d'assemblée générale n'est exigée pour changer l'usage des locaux.
00:28:11Alors, effectivement, à la condition que cela n'entraîne pas, rappelle la Cour, des troubles excédents,
00:28:18les inconvénients normaux du voisinage.
00:28:22Encore une fois, il y a deux choses, les inconvénients normaux du voisinage et il y a aussi effectivement la destination de l'immeuble.
00:28:28La plupart des immeubles ont une clause dite souvent d'habitation bourgeoise.
00:28:34Et donc là, lorsqu'on a une clause d'habitation bourgeoise, avec souvent en petite modération,
00:28:38une tolérance pour les activités de profession libérale, ça veut dire qu'on ne peut pas.
00:28:43Donc, il va falloir effectivement analyser le règlement de copropriété,
00:28:46voir si on a une clause d'habitation bourgeoise, ça veut dire qu'il n'y a pas de commerce,
00:28:53auquel cas, on pourra ne pas le faire.
00:28:54Ce qu'on peut comprendre dans la lecture de la question de l'auditeur, c'est qu'il a une commercialité,
00:29:03puisqu'on avait une réserve commerciale, nous dit-elle, effectivement, dans le règlement de copropriété.
00:29:07Donc, c'est-à-dire qu'on est dans un règlement de copropriété qui prévoit quelque chose de mixte,
00:29:12auquel cas, il n'y a pas de problème.
00:29:14On peut effectivement avoir cette activité sous réserve de ne pas créer des problématiques de troubles anormaux du voisinage.
00:29:24Alors, qu'est-ce qui va se passer ? Des types de problématiques, c'est éventuellement une action des copropriétaires,
00:29:31qui vont dire, oui, mais ça nous cause, effectivement, il y a du va-et-vient dans l'immeuble, ce genre de choses.
00:29:36On a là, très récemment, une jurisprudence qui nous dit que, par exemple,
00:29:40il ne suffit pas de faire une pétition dans l'immeuble pour dire que ce sont des troubles anormaux du voisinage,
00:29:46sous des constats objectifs, donc préparer un dossier.
00:29:49Mais en tout cas, le principe, pour le cas de l'espèce, c'est que c'est possible, sans autorisation de l'Assemblée générale,
00:29:56puisqu'il n'y a pas de clause d'habitation bourgeoise et qu'il y a une mixtité.
00:29:59Et ça s'appelle une réserve commerciale.
00:30:00Donc, on savait bien, dès le règlement de copropriété, qu'il y avait peut-être une destination commerciale
00:30:05qu'ils décident, là, du coup, d'utiliser, en fait.
00:30:08C'est ça.
00:30:08Sans changement de destination.
00:30:09Ce que nous dit la jurisprudence, c'est qu'en fait, quand bien même on a le contrat, le contrat, c'est quoi ?
00:30:13C'est ce règlement de copro, qui dit que c'est une réserve.
00:30:15Ce n'est pas une boutique.
00:30:16Ce n'est pas un cabinet.
00:30:18Et donc, en fait, la liberté prime à, effectivement, ce contrat, sous les conditions que cela ne cause, encore une fois,
00:30:30pas de troubles anormaux du voisinage et qu'il n'y ait pas non plus de règlement de copropriété qui impose uniquement l'habitation.
00:30:40Bonne réponse.
00:30:41Bonne réponse, tout à fait.
00:30:42Une autre question maintenant.
00:30:44Victor, propriétaire à Tours, il loue son bien à usage d'habitation pour la première fois.
00:30:49Il souhaite identifier les charges qu'il peut récupérer auprès de son locataire.
00:30:53C'est vrai que c'est toujours un peu technique quand on loue pour la première fois.
00:30:55Comment il peut faire, simplement ?
00:30:58Ça, c'est parce qu'il loue par lui-même.
00:30:59C'est parce qu'il n'a pas d'administratif.
00:31:00Alors voilà, c'est parce que s'il se pose la question, c'est parce qu'il loue par lui-même.
00:31:04Donc, en tout cas, s'il décide de continuer comme ça, les choses sont assez bien définies par le texte,
00:31:11puisque le principe, c'est la loi du 6 juillet 89 qui prévoit la récupérabilité des charges
00:31:19et qui nous dit que finalement, il va y avoir un décret qui va lister finalement le type de charges qui sont récupérables.
00:31:26Alors ça, c'est valable pour les beaux qui sont les locaux à usage d'habitation ou mixtes et professionnels,
00:31:34c'est-à-dire habitation et professionnel, à partir du moment où ils constituent une résidence principale.
00:31:39Aux logements également qui constituent meublés, des logements meublés également qui constituent une résidence principale,
00:31:44mais également aux logements meublés loués dans le cadre d'un bail mobilité.
00:31:49Donc, dans ce cadre-là, on a un principe, c'est la récupérabilité des charges.
00:31:54On a un décret qui est très clair.
00:31:57C'est le décret, pour votre auditeur, du 26 août 1987 qui fixe effectivement la liste qui est, le rappel,
00:32:06la Cour d'appel de Versailles encore récemment, limitative.
00:32:09Donc, on ne peut pas extrapoler dans le contrat en disant, je vous rajoute ça, ça.
00:32:12Exactement. Mais qu'est-ce qu'on n'entend pas ?
00:32:14Pour exemple, la taxe foncière, elle n'est pas récupérable.
00:32:17Ah d'accord. Non.
00:32:18Et encore une fois, je le précisais aujourd'hui, on est là dans le cadre des beaux d'habitation.
00:32:23J'ai fait la liste effectivement des meublés, mais on n'est pas dans les commerciaux.
00:32:27Donc, la fiscalité n'est pas récupérable. Donc, la taxe foncière est à la charge du propriétaire.
00:32:31Exactement. La taxe foncière, ce n'est pas récupérable.
00:32:33Après, vous avez, par exemple, les charges récupérables, les charges liées aux ascenseurs
00:32:37qui incluent les dépenses d'électricité, les charges d'eau froide, d'eau chaude.
00:32:42D'une manière générale, le principe, pour comprendre, c'est assez logique en fait.
00:32:46Le principe, c'est quoi ?
00:32:48C'est que tout ce qui est finalement de l'entretien courant, des menus réparations,
00:32:56tout cela est récupérable. Les travaux importants, ce n'est pas récupérable.
00:33:00Ça reste à la charge du propriétaire.
00:33:01Je change la chaudière.
00:33:03Alors après, on va rester dans l'étude technique et tout vers cette question.
00:33:06Non, mais on a des exceptions.
00:33:11La problématique, ce qu'il faut retenir pour l'éditeur, c'est qu'on a cette distinction
00:33:15qui est complètement, comme tu le disais Sylvain, très logique finalement, entre les menus
00:33:21réparations, le courant, l'entretien courant et la grosse réparation.
00:33:25Attention, exception, si mes menus réparations sont la cause d'une vétusté d'un vis de
00:33:32construction, ce n'est pas la même chose.
00:33:34Là, effectivement, si on a un locataire qui va se voir imputer des charges parce que je
00:33:40ne sais pas quel exemple, il va devoir payer X problèmes de menus réparations qui sont
00:33:46dus à un vis de construction ou effectivement à une vétusté, là, on a une exception à
00:33:53se distinguer.
00:33:54Petite dernière chose importante, c'est le délai.
00:33:57C'est trois ans en gros, c'est-à-dire que le propriétaire a trois ans pour réclamer
00:34:01des charges récupérables qu'il n'aurait éventuellement pas récupérées dans l'année
00:34:04en cours et au-delà, c'est fini, prescrit, prescrit et le locataire, lui, a trois ans
00:34:12pour effectivement remettre en question, contester le paiement de charges qu'il
00:34:17estimerait être induit.
00:34:19À partir de quand ?
00:34:19Trois ans également, à partir du moment où il a connaissance du caractère induit
00:34:24du paiement.
00:34:26Merci beaucoup, vous êtes toujours bien ici.
00:34:29Petite recommandation, passez par un administrateur de biens, ça va être
00:34:32beaucoup plus simple.
00:34:34Et pour vous retrouver, Manuel, c'est raison-avocat.fr
00:34:38Il n'y a pas moyen de faire autrement, on a besoin d'un avocat, on l'appelle
00:34:41Manuel Raison, il l'a toujours d'ailleurs.
00:34:43Merci, je ne pouvais pas m'empêcher.
00:34:46Merci, Manuel.
00:34:47On enchaîne, c'est bientôt la fin de notre circuit.
00:34:51On se retrouve tout de suite après ça.
00:34:52Le grand témoin.
00:34:54Voilà, le grand témoin, seconde partie et il irait toujours rester avec nous.
00:34:58C'est notre grand invité de ce mois de juin 2024, Sharon Elbaz.
00:35:03Merci d'être avec nous et d'avoir justement répondu à cette première
00:35:07partie. Je rappelle que vous êtes le président de Next City Héritage.
00:35:11Moi, j'aime beaucoup le mot héritage, parce que je trouve qu'il y a une
00:35:14vision presque holistique, l'idée du patrimoine qui revient.
00:35:18Je vais enchaîner tout de suite avec la première question, si vous voulez
00:35:22bien Antoine, on va entrer dans le vif du sujet.
00:35:26On parle de régénération urbaine et souvent,
00:35:30alors, les néophytes disent rénovation,
00:35:34régénération, transformation.
00:35:37C'est vrai qu'on dit qu'à Paris, il y a 2 millions ou 3 millions de mètres
00:35:41carrés de bureaux vides qui seront peut être du logement.
00:35:44Néanmoins, il y a une chose que l'on voit et j'aimerais que vous nous
00:35:46indiquiez, revenir d'ailleurs également sur la genèse de la construction
00:35:50de héritage et votre, je dirais, tracée,
00:35:54votre ligne de crête pour votre nouveau modèle économique.
00:35:59C'est, on le voit bien, les coûts de construction ne pouvaient pas faire
00:36:02grand chose, puisqu'on a une flambée des matériaux.
00:36:06On a aujourd'hui des contraintes normatives auxquelles on ne peut pas
00:36:10se soustraire.
00:36:11Ce n'est pas une activité délocalisable.
00:36:13On ne peut pas, voilà, on ne peut pas fabriquer ça à l'autre bout du monde.
00:36:17Il y a un vrai souci de coût du logement abordable
00:36:22pour les Français, vous le savez.
00:36:23Comment vous allez résoudre ces éloignations et plus largement,
00:36:26comment Héritage va se positionner comme étant la marque dédiée
00:36:29justement à cette régénération urbaine ?
00:36:33Alors, régénération urbaine, vous avez parlé de rénovation,
00:36:37restauration, etc.
00:36:38Oui, qu'est-ce qu'on entend ?
00:36:40À la base, quand vous regardez, le plus simple, c'est la restauration patrimoniale.
00:36:43C'est un métier qui existe avec des leviers fiscaux, parce que c'est très
00:36:46cher. Là, on est driveé par les architectes des bâtiments en France.
00:36:50C'est un immobilier classé, quoi.
00:36:52Classé, c'est du monument historique, c'est des secteurs Malraux.
00:36:55Ça, c'est, on avait une filiale qui s'appelle Patrimoine et Valorisation,
00:36:58qui, aujourd'hui, fait partie du Pôle Héritage, qui faisait ça depuis
00:37:02cinq, six ans.
00:37:04J'allais dire, c'est l'immobilier de niche et cet avantage fiscal
00:37:07est indispensable pour assumer
00:37:12ces frais de restauration qui sont élevés.
00:37:15Petit à petit, il y a quand même d'autres leviers fiscaux qui permettent
00:37:18en région, vous avez le déficit foncier, avec le
00:37:22main-principe qui est de transformer une caserne.
00:37:26On a des exemples, on a des casernes de gendarmerie, on a des anciens
00:37:29parkings dans Paris. Chaque fois que l'usage des bureaux,
00:37:33des bâtiments administratifs, on a transformé le siège
00:37:36de la chambre de commerce à Reims, à Abbeville,
00:37:40qui était un petit peu obsolète du point de vue tertiaire, et qu'on a
00:37:43transformé en logement.
00:37:44J'ai vu, c'est magnifique, c'est super.
00:37:46Alors effectivement, il y a des leviers fiscaux, donc en termes d'investissement,
00:37:50c'est assez intéressant puisqu'on déduit toute ou partie des
00:37:53travaux.
00:37:54Du coup, ça devient attractif pour l'investissement.
00:37:55Ça devient attractif et on arrive avec un marché, il faut qu'il y ait un marché
00:37:59locatif, on ne peut pas le faire partout, etc.
00:38:01Donc, on a beaucoup
00:38:05d'exemples sur le territoire, on a beaucoup d'offres de gens
00:38:08qui considèrent qu'aujourd'hui, du point de vue carbone, mais
00:38:12du point de vue des usages aussi, il faut privilégier la transformation de
00:38:15l'existant.
00:38:17Donc, c'est un bâtiment, au lieu de le démolir, on le transforme.
00:38:20Alors, tous les bâtiments, selon la morphologie, tous les immeubles de bureaux
00:38:23ne sont pas transformables.
00:38:24C'est pour ça que la régénération urbaine, ce n'est pas la martingale.
00:38:27Elle est appelée à occuper une part de plus en plus importante de la
00:38:31promotion.
00:38:32Mais ça ne va pas remplacer le métier de promoteur ?
00:38:35Absolument pas, parce qu'on fait toujours notre métier.
00:38:37C'est quoi le métier de promoteur ? C'est un métier d'ensemblier, c'est-à-dire
00:38:39qu'on met toutes les énergies, les expertises autour de la table et c'est
00:38:42exactement le même métier.
00:38:44Il devient un peu plus complexe parce qu'il faut maîtriser des dispositifs
00:38:48fiscaux.
00:38:49Mais vous le faisiez déjà dans le groupe ?
00:38:50Pourquoi créer une marque héritage ?
00:38:54Véronique Bédag, on parlait de la transformation, notre présidente, on
00:38:57parlait de la transformation du groupe.
00:38:59On a décidé de lancer ça il y a un an, un peu avant la crise,
00:39:03en réunissant trois filiales qui étaient déjà dans la
00:39:07transformation de bureaux en logement, dans la restauration patrimoniale,
00:39:11dans la transformation de grands quartiers.
00:39:15Avec un seul leitmotiv qui est la mixité des usages.
00:39:18On ne veut plus du mono-utilisateur, l'immeuble de bureaux,
00:39:22le quartier fonctionnel, le mono-fonctionnel, le quartier commercial,
00:39:26le quartier des bureaux, le quartier résidentiel.
00:39:28Aujourd'hui, l'avenir, et ça fait un moment au niveau
00:39:32des quartiers, mais aujourd'hui, ça arrive à l'échelle de l'immeuble.
00:39:35On arrive à créer de la mixité d'usages avec un soc commercial,
00:39:39un peu de bureau, du co-living, du senior,
00:39:43de l'hôtellerie, de la résidence hôtelière, toute la gamme
00:39:47de ce qui fait la ville, de tous les usages.
00:39:49Et ça, on les mixe à l'échelle de l'immeuble comme à l'échelle du quartier.
00:39:50Est-ce que c'est nouveau, ça, comme paradigme ?
00:39:53Est-ce que c'est nouveau, cette idée qu'on est vraiment axé
00:39:55sur de la mixité fonctionnelle et d'usages ?
00:39:57Aujourd'hui, en créant Héritage, on a voulu incarner
00:40:00un choix stratégique du groupe.
00:40:02Le groupe a fait ce choix stratégique de la régénération,
00:40:04de la création d'Héritage.
00:40:05C'est accéléré, parce qu'on ne fera pas toute la régénération urbaine,
00:40:09parce que c'est immense.
00:40:10C'est tous les friches industrielles, commerciales, les entrées de ville,
00:40:14les immeubles à réhabiliter, à transformer.
00:40:17C'est un marché qui est colossal.
00:40:20Le modèle économique est en train de s'affiner,
00:40:22mais le marché est colossal, la demande est colossale.
00:40:24Aujourd'hui, il n'y a plus un maire de cœur de ville, à Paris, à Lyon, etc.,
00:40:28qui ne vous dira pas, en cœur de ville, je vais privilégier,
00:40:32pour plein de raisons, la réhabilitation.
00:40:35Pourquoi ? Parce que c'est des projets en général qui sont plus acceptés
00:40:39par les concitoyens, les riverains, parce qu'il y a déjà une enveloppe,
00:40:41il y a déjà Paris.
00:40:42Les collectivités locales n'ont carrément plus les moyens de rénover elles-mêmes.
00:40:45Elles ne peuvent pas, parce que c'est un patrimoine qui est loin de rénover.
00:40:47Et la ville, elle bouge.
00:40:48Donc, on ne peut pas ne rien faire, puisque derrière ces immeubles
00:40:53qui n'ont plus de locataires, c'est les friches et les squats de demain,
00:40:56si j'ose dire, avec beaucoup de nuisances pour les riverains.
00:40:59Donc, tous les élus qu'on peut rencontrer, que je rencontre,
00:41:02ont le même diagnostic.
00:41:03Il faut faire quelque chose, il faut le transformer.
00:41:05Et la régénération urbaine, puisqu'elle est décarbonée,
00:41:10et puisqu'elle travaille sur les usages en collaboration avec les riverains,
00:41:13avec les élus, on pense que c'est l'avenir.
00:41:16Est-ce que c'est le seul moyen de créer du logement en France ?
00:41:19Non, ça va coexister aux côtés du neuf qui sera lui-même décarboné.
00:41:23C'est très clair, Antoine.
00:41:24Et alors, puisqu'on parle de changement d'usage de ces immeubles et de modèles
00:41:27économiques, surtout, qu'il faut trouver, je pense que c'est votre enjeu.
00:41:31Quels sont les immeubles, en fait, aujourd'hui, qui réellement trouvent
00:41:34leur modèle économique dans la régénération ?
00:41:36Est-ce que ce sont les bureaux ou est-ce que ce sont les entrepôts ?
00:41:38Est-ce que ce sont d'autres friches ?
00:41:40Qu'est-ce qui peut vraiment être régénéré aujourd'hui à des coûts corrects ?
00:41:45On a tous les cas de figure, en fait.
00:41:47Je ne peux pas...
00:41:47C'est-à-dire que la localisation est importante.
00:41:50Donc, en fait, pour qu'il y ait transformation, il faut que l'usage,
00:41:55la sortie commerciale, absorbe ce coût de la transformation.
00:41:59Ça coûte cher de réhabiliter, etc.
00:42:02C'est maîtrisé, mais ça a un coût.
00:42:04Et donc, il faut que l'usage final puisse permettre cette transformation,
00:42:08au-delà de la morphologie, de la technique, etc.
00:42:10Donc, on a des casernes de gendarmerie, on a des vieilles écoles,
00:42:14on a, avec ou sans levier fiscaux, parfois, on n'a pas de levier fiscaux particulier.
00:42:20On réhabilite et puis c'est pour faire un hôtel,
00:42:22c'est pour faire une résidence hôtelière, du co-living, une résidence étudiante.
00:42:26Et on a des cas à Limoges, par exemple.
00:42:29On transforme un ancien cross, on n'a plus le réhabiliter.
00:42:32On a une nouvelle résidence étudiante toute neuve.
00:42:36On a souvent, ce qui est intéressant,
00:42:38et je pense que c'est l'avenir de la transformation, c'est les projets mixtes.
00:42:42C'est-à-dire que vous avez une partie à réhabiliter, qui trouve un nouvel usage.
00:42:46Mais sur la parcelle, on peut aussi densifier puisqu'on peut créer du neuf.
00:42:50Et l'ensemble, on peut surélever un bâtiment, on peut surélever, on peut l'étendre.
00:42:55Et on a à peu près toute l'attitude pour essayer de créer de la valeur,
00:42:59du point de vue économique, qui puisse légitimer cette transformation.
00:43:04Alors, la question d'Antoine est intéressante parce qu'effectivement,
00:43:09ce qu'on comprend dans votre définition, c'est qu'il y a un opportunisme
00:43:14qui est lié au territoire, ce qui est très bien d'ailleurs.
00:43:17La mixité, mixité d'usage, mixité fonctionnelle.
00:43:21Et vous avez évalué tout à l'heure, vous avez parlé des modes constructifs.
00:43:24Justement, les modes constructifs, on le sait, les Français,
00:43:28ce qui est un paradoxe parce que les mêmes qui vous disent
00:43:31je ne veux pas de grue le vendredi, sont les mêmes qui vous demandent
00:43:34une crèche pour le petit ou un appartement pour le cousin le lundi matin.
00:43:38Bon, parfois, on fustige les mères, mais je me mets un peu à leur place.
00:43:45Ce n'est pas valable pour tout le fait de ce que vous avez abordé en sous-jacent.
00:43:49Il y a des villes qui auraient bien besoin d'être régénérées,
00:43:52qui auraient bien besoin d'être revitalisées en coeur de ville.
00:43:54Et d'ailleurs, il y a un programme qui s'appelle le programme Action coeur de ville.
00:43:57Mais tout n'est pas possible.
00:43:59Est-ce que vous pourriez, pour nos auditeurs, nous détailler
00:44:02les, j'allais dire, les idées d'investissement qu'on peut faire ?
00:44:05Vous avez parlé du déficit foncier.
00:44:09Qu'est-ce que c'est ?
00:44:10Vous avez parlé de la loi Malraux pour le patrimoine remarquable.
00:44:13Mais est-ce qu'on peut aussi parler de ce qu'on appelle le don Normandie
00:44:16dans l'ancien, qui permet de faire aussi de la rénovation ?
00:44:19Est-ce que vous vous inscrivez dans cette démarche ?
00:44:21Alors, complètement.
00:44:22C'est-à-dire qu'on se rend compte que pour que la transformation soit
00:44:24économiquement viable, notamment en région, on a souvent recours à ces leviers fiscaux.
00:44:30Donc, il y a les historiques Malraux et Monument historique.
00:44:34Monument historique, c'est l'immeuble lui-même qui est classé.
00:44:37Malraux, c'est une géographie.
00:44:39Et vous déduisez de vos impôts le coût des travaux.
00:44:43Combien ?
00:44:43Alors, entre 30, 50, 100 %.
00:44:45Ça dépend du dispositif.
00:44:47D'accord. C'est hyper intéressant fiscalement.
00:44:48C'est intéressant.
00:44:49On pense que ces niches sont appelées à se développer.
00:44:52Ça reste des niches, pour vous donner un ordre de grandeur.
00:44:55Malraux et Monument historique, tout confondu aujourd'hui, c'est moins de 1000 logements par an.
00:45:00Donc, ça restera des niches parce que c'est assez complexe.
00:45:02Ça s'adresse à une petite partie de la population.
00:45:07Oui, il faut avoir des moyens, vous voulez dire.
00:45:08Après, on a d'autres exemples.
00:45:12Vous prenez, par exemple, les garages dans Paris.
00:45:15La voiture au cœur de Paris, on en a deux dans le Marais.
00:45:18Il y a une obsolescence de l'usage parking.
00:45:21On parle de plus en plus des places de parking.
00:45:23Il y a eu les places de parking.
00:45:24Il y a eu effectivement une exposition au pavillon de l'Arsenal où, effectivement,
00:45:28on montrait que la ville de Paris avait inventorié tous les parkings qui pouvaient être transformés.
00:45:34Donc, on l'a transformé en logement social.
00:45:36On n'a pas simplement transformé en logement social parce qu'on a fait de l'ULS,
00:45:42de l'usufri locatif social.
00:45:43C'est un autre dispositif avec une filiale qui s'appelle Perle, qui est une filiale de Nexity.
00:45:48On travaille avec eux, puisqu'on vend la nue propriété à un investisseur.
00:45:55Et l'usufri locatif sur 15 ou 20 ans, c'est un bailleur social,
00:45:59la RIVP, le Cruz, etc., qui va placer là des Français qui vont se loger.
00:46:08C'est du logement social pur.
00:46:09Donc, on a transformé au cœur de Paris.
00:46:11On a réussi à créer 50 logements ici, 60 logements sociaux avec ces dispositifs.
00:46:17Donc, la régénération telle qu'on la voit en cœur de ville,
00:46:20c'est quelque chose d'assez technique dans la construction, etc.
00:46:23Et le but d'Héritage, c'est d'accompagner l'ensemble des filiales territoriales de Nexity.
00:46:28Et on a une avance là-dessus, parce que ça fait 7-8 ans qu'on fait ça dans nos filiales spécialisées,
00:46:32de les accompagner pour faire beaucoup plus,
00:46:35pour aller au-delà de ce qu'on peut faire dans le cadre d'Héritage.
00:46:38Antoine ?
00:46:39Alors, effectivement, régénérer la ville, c'est parfois une nécessité.
00:46:42Notamment, je pense à des centres-villes qui sont parfois un peu délaissés
00:46:45au niveau des commerces, etc.
00:46:47Et moi, je me pose la question de l'usage, en fait.
00:46:49Quels sont les usages, aujourd'hui, quand on régénère un bâtiment ?
00:46:52Quels sont les usages les plus porteurs ?
00:46:53Est-ce que ce sont des logements ?
00:46:54Est-ce que ce sont des commerces ?
00:46:55Quand on parle de réménagement du territoire, c'est quoi les besoins ?
00:46:59En fait, quand on sait que le logement est la pierre centrale de toutes les propriétés...
00:47:03Oui, mais quand on régénère, en fait, on est assez agnostique sur la sortie commerciale.
00:47:07Il faut être très pragmatique.
00:47:08Et je pense que c'est un terme...
00:47:09Est-ce que ça veut dire...
00:47:10La sobriété, c'est important, mais le pragmatisme aussi.
00:47:12Il y a des opérations sur lesquelles vous n'allez pas, parce que vous vous dites
00:47:14qu'il n'y a pas de sortie possible.
00:47:15Oui, parce que ça reste l'immobilier.
00:47:18On doit rester dans un modèle économique.
00:47:20Donc, effectivement, des châteaux en péril, il y en a beaucoup dans toute la France.
00:47:24Et derrière nous, notre but, c'est de créer des logements.
00:47:27Donc, souvent, avec ces dispositifs, il y a une sortie locative.
00:47:30Donc, il faut qu'il y ait un marché locatif.
00:47:31Il faut qu'il y ait un investisseur qui y croie.
00:47:33Et là, on rajoute de la mixité.
00:47:35J'ai des exemples à Reims.
00:47:37On peut créer du logement au-dessus, mais on peut créer, garder...
00:47:40Je pense à un ancien immeuble.
00:47:41On peut créer le socle commercial.
00:47:43On peut introduire de l'étudiant.
00:47:45Tout dépend de ces nouveaux usages.
00:47:47On les détermine avec les collectivités, avec les élus,
00:47:52en leur disant, vous avez besoin de quoi ?
00:47:55Et effectivement, avec nos partenaires.
00:47:56C'est pour ça que la régénération, ça suppose deux partenaires clés
00:48:00pour que ça fonctionne bien.
00:48:01En amont, on s'allie avec des gens qui portent
00:48:06les fonciers, qui amènent les CAPEX, les investissements, etc.
00:48:10Donc, on a un fonds qui s'appelle Mirabaud, par exemple.
00:48:14Mais ça peut être aussi la Caisse des dépôts.
00:48:16Ça peut être 3F, Action Logement, etc.
00:48:20qui nous accompagnent dans cette transformation en amont sur les capitaux.
00:48:24Et vous allez voir que de plus en plus, vous avez des fonds qui sont très
00:48:29sensibles à la dimension ESG de leurs investissements.
00:48:32Et donc, par nature, ils ne veulent que des opérations de régénération urbaine.
00:48:36Environnement, social, gouvernance.
00:48:38Et à l'autre bout, juste pour finir, en amont, c'est l'investisseur qui nous accompagne.
00:48:42Ça nous évite de mettre trop d'argent sur la table.
00:48:45Quel type d'investisseur ?
00:48:46Mirabaud, une banque genevoise, des fonds, beaucoup de fonds.
00:48:50On transforme des fonds qui possèdent des actifs qui n'ont plus de locataire.
00:48:54Donc, on les aide à transformer ces actifs,
00:48:57des fonds qui nous permettent de porter l'acquisition de l'immeuble.
00:49:01On achète souvent cash et puis nous, on le transforme.
00:49:05Et à l'autre bout de la chaîne, vous avez des partenaires très puissants,
00:49:08les exploitants. C'est ça qu'on dit que Nexity se repositionne sur un modèle
00:49:12de promoteur exploitant, parce que l'exploitation de ces nouveaux usages,
00:49:16c'est la clé. Alors, vous savez qu'on a Studea pour les résidences étudiantes.
00:49:20On a Urban Campus pour tout ce qui est co-living.
00:49:23On a Morning pour ce qui est co-working.
00:49:25Ça, c'est important d'avoir des gens qui soient susceptibles et qui soient
00:49:29capables d'exploiter ces nouveaux usages urbains et ces nouveaux usages
00:49:33résidentiels, en l'occurrence.
00:49:34Et finalement, il est l'heure de nous conclure.
00:49:38Finalement, sur ce qu'on comprend, cher René Leval, c'est que finalement,
00:49:41Nexity n'a pas attendu les soubresauts des crises pour amorcer,
00:49:44finalement, en profondeur, un rebond,
00:49:49peut-être un déploiement de nouvelles activités au sein de votre groupe.
00:49:53On le voit bien de plus en plus, même si, effectivement,
00:49:56on le voit aussi également, vous avez été très lourdement
00:49:58impacté par cette crise.
00:50:00Mais tout bouleversement étant propice au changement,
00:50:03on voit bien, effectivement, qu'il y a un capitaine sur le navire.
00:50:07Effectivement, merci d'avoir accepté cette invitation à partager avec nous.
00:50:12Je rappelle, cher René Lebas, que vous êtes le président de Nexity Heritage.
00:50:16Merci d'être passé sur le plateau à suivre les interventions,
00:50:21comme chaque mois, avec ça vous concerne le Conseil des experts.
00:50:25N'hésitez pas, d'ailleurs, que ce soit pour cher René Lebas ou pour
00:50:28nos experts, de poser toutes vos questions.
00:50:30Vous avez l'onglet qui est juste en bas.
00:50:31Vous dites, voilà, j'ai besoin d'informations.
00:50:34Vous avez parlé de location de loyer intermédiaire.
00:50:37Vous avez parlé de BRS.
00:50:39Vous avez parlé de choses dont on n'a plus réellement l'habitude pour les Français.
00:50:42En tout cas, notre but, ici au Rendez-vous de l'Immobilier avec Antoine,
00:50:46c'est de vous donner toutes les clés de lisibilité.
00:50:48On se retrouve tout de suite après ça.
00:50:53Les amis, ça vous concerne troisième et dernière partie pour cette 60e.
00:50:57On est ravis d'être avec vous.
00:50:59Il nous fallait la meilleure argent immobilier français.
00:51:03On est d'accord ?
00:51:04On se confirme tout à fait.
00:51:06Exceptionnellement, elle a trouvé un tout petit peu de temps dans son
00:51:09calendrier. Nous sommes très honorés de l'avoir sur le plateau.
00:51:12C'est notre amie Anne Boucaud.
00:51:14Bonjour à tous et merci de m'accueillir.
00:51:16Vous voulez aller sur le Plessis-Robinson.
00:51:20Je l'ai dit, à chaque fois que je me trompe, je dis le Plessis très
00:51:22bizarre. Le Plessis-Robinson, on tape Anne Boucaud, l'agence, c'est très facile.
00:51:27Voilà, on peut le dire.
00:51:29Meilleure ville de France, tu peux le dire.
00:51:31C'est vrai qu'on y vit très, très bien.
00:51:33En plus, c'est hyper bien raccordé.
00:51:34J'ai vu, c'est super.
00:51:35Oui, oui, oui. En plus, effectivement, il y a le TALTRAM.
00:51:39Et puis, ils veulent prolonger d'autres transports.
00:51:43En un quart d'heure, on est dans le centre de Paris.
00:51:44Exactement, 20 minutes.
00:51:48Que dit mieux qu'une bande de peuples ?
00:51:50Qu'est-ce qu'on a comme questions ?
00:51:52Rémi à Salon de Provence a une question posée sur le groupe Facebook
00:51:56Le Club des Proprios. Pour vous, Anne Boucaud, il est propriétaire d'une
00:52:00maison secondaire dont il paie la taxe d'habitation.
00:52:03Sa nièce, il vit en hébergement gratuit depuis le début du mois.
00:52:07Est-ce qu'il va continuer à payer la taxe s'il l'héberge, sa nièce ?
00:52:12C'est la question de Rémi.
00:52:14Alors, la réponse est oui.
00:52:16Effectivement, il va continuer à payer cette taxe parce que, comme elle,
00:52:21la nièce est hébergée à titre gratuit, il va continuer à la payer.
00:52:27Si jamais il avait un locataire en place, c'est différent parce que c'est
00:52:31l'occupant qui paye au 1er janvier.
00:52:34Et si on veut faire un autre petit focus, depuis le 1er janvier 2023,
00:52:38la taxe d'habitation pour les résidences principales a été supprimée,
00:52:41mais elle a été conservée pour les résidences secondaires.
00:52:44D'accord, c'est ce que je me disais.
00:52:46Je me disais, mais c'est la taxe foncière, elle a été supprimée.
00:52:49Mais non, il est une maison secondaire, donc des propriétaires, déjà qu'on
00:52:54n'a pas épargné.
00:52:57Non, mais c'est incroyable.
00:52:58Il se tape la taxe foncière de la résidence principale, parce que ça,
00:53:03elle n'a pas été supprimée quand on est propriétaire.
00:53:05Tout à fait. Et de la résidence secondaire, c'est taxe foncière plus
00:53:09taxe d'habitation.
00:53:10Ça s'appelle la double peine, Sylvain.
00:53:12Alors là, c'est la...
00:53:14Merci, Manu.
00:53:15Allez, on y rentre.
00:53:17Alors qu'est-ce qu'on...
00:53:17Donc, du coup, il va continuer à la payer et il y a bien une taxe d'habitation
00:53:22pour les résidences secondaires.
00:53:23Donc, il paye parce que forcément, c'est une occupation à titre gratuit.
00:53:26Voilà, c'est à titre gratuit.
00:53:28Si jamais il y avait un locataire en place, en revanche, c'est différent
00:53:31parce que c'est l'occupant qui paye quand on fait sa déclaration d'impôts,
00:53:35en fonction de là où on réside, on paye sa taxe d'habitation.
00:53:38Direction Quimper.
00:53:39Quimper avec Brigitte, elle a une future locataire qui lui demande de
00:53:43régler sa caution de deux mois, soit 1400 euros au total, en deux fois
00:53:48sur deux mois. Est-ce que c'est légal ?
00:53:51Est-ce que c'est normal ?
00:53:52Qu'est-ce qu'on peut conseiller ?
00:53:54Est-ce qu'on lui conseille d'accéder à cette demande ?
00:53:57Alors déjà, le terme caution, c'est utilisé en fait pour indiquer
00:54:02plutôt le dépôt de garantie.
00:54:03Et ça, c'est important de faire cette précision.
00:54:06Donc, on peut tout à fait accéder à la demande de ce locataire.
00:54:10L'intérêt, c'est d'établir un formalisme précis en indiquant sur un
00:54:15document en bonne et due forme.
00:54:16Donc déjà, il faut que les deux parties, bien évidemment, soient d'accord
00:54:19et de préciser en chiffres et en lettres comment les choses vont se
00:54:24passer, c'est-à-dire les dates de paiement et le moyen de paiement.
00:54:28Donc, par exemple, si c'est échelonné sur deux mois ou trois mois,
00:54:31on peut tout à fait le faire en indiquant pour les deux parties les
00:54:34paraffes et signatures pour que tout soit clair pour les deux parties.
00:54:40Quelle différence en fait entre caution et dépôt de garantie ?
00:54:43En fait, la caution, on va dire d'une manière générale, on dit le mot
00:54:50caution, mais en fait, le terme légal, ça s'appelle dépôt de garantie.
00:54:54Et d'ailleurs, c'est pour le dépôt de garantie, pour les logements
00:54:58meublés, ça peut être jusqu'à deux mois.
00:55:01Et pour les logements vides, c'est un mois de loyer charge.
00:55:04Donc, il s'agit là d'une formalité qui peut être accordée au locataire
00:55:10sous réserve de bien aborder juridiquement les choses.
00:55:13Exactement, avec un document où tout est bien bordé et avec le
00:55:19principal, c'est vraiment d'avoir les paraffes et les signatures sur le
00:55:21même document.
00:55:23Merci beaucoup.
00:55:24Avec plaisir.
00:55:24Je vais poser une petite question.
00:55:27Comment se porte le marché actuellement sur le Plessis-Cro-Minsan ?
00:55:31On observe, Sylvain, une baisse assez conséquente parce qu'en gros,
00:55:36nous, on observe depuis un an des baisses entre moins 11 et moins 13
00:55:40pour cent, donc une moyenne plutôt à moins de 12 pour cent sur la ville.
00:55:4492 sud, on est proche d'ici Moulineau, on est proche de Châtillon.
00:55:49En 20 minutes, on est dans le centre de Paris.
00:55:52C'est ça. Très bien raccordé.
00:55:54Très bien raccordé.
00:55:55Avec des baisses de prix, on pourrait s'attendre à une reprise des ventes ou pas ?
00:56:00Eh bien, c'est ce qu'on espère.
00:56:02Là, pour le moment, c'est encore un petit peu mou, mais c'est vrai qu'on
00:56:05tend quand même, on sent que là, peut-être avec l'arrivée aussi du
00:56:09printemps et de l'été, on voit quand même qu'il y a peut-être un petit peu
00:56:11plus d'engouement et un petit peu plus de recherche.
00:56:14On sent peut-être que certains acquéreurs qui ne l'étaient plus pendant
00:56:17quelques mois, avec la baisse des taux, ont un petit peu plus confiance.
00:56:21Moyenne du mètre carré sur le plein-cil ?
00:56:23En gros, on est entre le plus bas, on est un petit peu moins de 4000 et
00:56:27on peut monter jusqu'à 7000, 7500 pour des biens d'exception.
00:56:31Pour les maisons ?
00:56:31Pour les maisons, c'est en moyenne, je vais te dire, entre 6 et 7000 à peu près.
00:56:36Oui, ça reste quand même assez attractif quand on compare les prix,
00:56:40ne serait-ce qu'à une encablure du plaisir aux maisons.
00:56:43Le bon réflexe pour le plaisir aux maisons, où il fait bon vivre,
00:56:47c'est l'agence d'Anne Bocco, Bocco Immobilier.
00:56:51Merci beaucoup Anne.
00:56:51Merci à vous, messieurs.
00:56:53Voilà, on enchaîne, c'est bientôt la fin de nos programmes.
00:56:55On se retrouve dans quelques instants et on vous dit quoi ?
00:56:58À l'instant, merci les amis.
00:57:00Le grand rendez-vous de l'immobilier.
00:57:03Eh bien les amis, voilà, c'est terminé pour cette 60e.
00:57:05Il ne pouvait pas y avoir de hasard.
00:57:0660, c'est un très bon chiffre.
00:57:08C'est la conclusion de ce mois de juin 2024.
00:57:11Bien sûr, bien évidemment, bien marqué pour l'actualité.
00:57:15On va vous souhaiter à toutes et à tous un très, très, très bel été.
00:57:19On va faire en sorte que chacun d'entre vous puisse prendre soin des uns et des autres.
00:57:25C'est très important.
00:57:26Et avec notre ami Antoine Laurent et les équipes de Capital,
00:57:29on va vous préparer un super programme dès la rentrée,
00:57:31puisqu'on vous informe, c'est officiel, que nous serons là dès septembre 2024.
00:57:35N'est-ce pas Antoine ?
00:57:36Tout à fait, tout à fait.
00:57:37Avec grand plaisir, voilà, pour faire une nouvelle saison que j'espère très riche.
00:57:43Absolument, et d'ailleurs, Antoine, vous faites partie également de l'équipe du grand jury de la presse immobilière.
00:57:50Voilà, vous lisez régulièrement les articles d'Antoine Laurent.
00:57:54L'heure des remerciements, bien évidemment.
00:57:56Je remercie bien évidemment notre invité, qui est d'ailleurs toujours avec nous sur le plateau,
00:57:59Charles-Anne Elbaz, président de Next City Heritage.
00:58:01Moi, j'aime beaucoup, beaucoup cette image de l'héritage, parce qu'il y a tout dedans.
00:58:05Il y a le patrimoine de notre pays.
00:58:07Il y a aussi le souci des uns et des autres dans le logement des Français,
00:58:11qui est le souci premier de Next City.
00:58:13Merci d'avoir passé ce moment avec nous, et c'est même symbolique,
00:58:18puisqu'on vous accompagne également toute l'année dans les villes de France.
00:58:22Un grand merci à Vincent Favreau, notre super producteur, qui est avec nous dès la première émission.
00:58:28Il l'a produite il y a plus de cinq ans maintenant.
00:58:31On l'appelle le basketteur, la NBA de la radio immobilière.
00:58:35Vincent Favreau, toujours aux commandes du club Facebook Les Proprios.
00:58:39Je rappelle que c'est le club que vous utilisez pour poser toutes vos questions.
00:58:43Un grand merci également au super Nico, voilà, Nicolas, il va se retrouver.
00:58:47Nicolas Sandanasamy, le super réalisateur et toutes ses équipes.
00:58:51Merci à Théo, merci à Baptiste, merci à Jason, les équipes de Radio Imo.
00:58:56Merci également aux équipes support de Prisma Presse, Capital, que ce soit Hélène.
00:59:01Maintenant, on a une super patronne qui s'appelle Élodie.
00:59:04On la remercie vraiment de nous accompagner dans ce mouvement,
00:59:07mais aussi toutes les équipes de Capital globalement.
00:59:10On est ravis de consolider ce partenariat assez historique.
00:59:13Nous sommes nés avec vous, on va grandir, bien évidemment, pour vous aborder plus de conseils.
00:59:17L'année prochaine, d'ailleurs, avec Antoine, on va retravailler un peu le concept de l'émission
00:59:21pour vous donner de plus en plus d'informations pratiques, faciles,
00:59:25à consommer. Vous êtes plus de 400 000 à nous suivre individuellement chaque mois.
00:59:30Voilà, ce n'était pas évident d'arriver à ce chiffre-là.
00:59:33Je voulais conclure cette 60e pour repartir sur une saison en vous remerciant,
00:59:38vous, les auditeurs, les téléspectateurs, toutes celles et ceux qui nous écrivez
00:59:42tous les jours pour bien faire notre métier.
00:59:45Merci encore. D'ici là, prenez soin de vous.
00:59:48Passez un très, très bel été.
00:59:49Le grand rendez-vous de l'immobilier à retrouver sur radio-animaux et capital.fr.